Quelles est la contribution des religions à l’humanité ?

 

Un point de vue rationnel et scientifique sur les religions.

 

Par Benjamin LISAN, le 11/10/2019 (mise à jour le 30/10/2019).

 

« Il suffit de donner à n'importe quelle idée une apparence religieuse pour convaincre les arabes de te suivre », Mohammed Arkoun.

 

« Si tu veux contrôler un ignorant, enveloppe chaque calomnie d’un manteau religieux et elle apparaitra comme une vérité », Averroès.

 

« Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités, peuvent vous faire commettre des atrocités », Voltaire.

 

« Le sommeil de la raison engendre des monstres », Goya, 1797.

 

Merci à Rebecca F. pour certaines de ses idées exposées dans le chapitre « Les suggestions de Rebecca » ci-dessous.

 

1         Introduction

 

Ceux qui ne peuvent concevoir leur vie, sans religion, pensent que les / la religion(s) leur ont apporté une moralité forte, en les détournant du « mal » ou en leur permettant de « lui » résister. Et qu’elles apportent de bonnes règles morales à l’humanité et à eux-mêmes.

 

Pour certains croyants, la non-croyance, l’athéisme conduit à la débauche, à l’absence de « moralité ». C’est, pour eux, un péché, une transgression contre Dieu. Pour eux la religion et la foi sont divines et donc doivent être « au-dessus » de la science, qui, elle, est une création humaine. 

 

Un de ces croyants m’écrivait « Quant à leur ignorance de la religion [chez les athées], elle est abyssale. Et c'est cette plèbe qui ricane de la foi ! ». Un autre m’écrivait « Les athées sont immoraux », « L’athéisme est immoral ». « Sans religion, [il n’y a] pas de morale ». Un autre encore « On a un esprit critique aussi. Mais on critique les non-musulmans. Ça aussi c'est un esprit critique. Les athées et apostats critiquent la religion. On est quitte ».

Encore un autre « On est terroriste … que pour les ennemis de dieu » [sous-entendu contre les athées, ceux qui critiquent les religions, leurs prophètes[1], en particulier l’islam et Mahomet …].

Certains croyants n’hésitent pas à recourir à un terrorisme religieux (intellectuel …), pour imposer leur idées.

 

Or ce qui frappe, ce sont certains commentaires dépourvus d’humanité, au nom du Saint Coran ou de la Bible, sur les réseaux sociaux, par exemple ... C’est aussi le prosélytisme, n’hésitant pas à l’utiliser le mensonge, pour gagner, au nom de telle ou telle religion (tous les moyens sont bons pour la victoire de sa religion). Comment comprendre qu’il suffit qu’un texte ou un commandement revêtent un caractère sacré « divin », pour que tout esprit critique disparaisse de la tête de certains croyants ? (Au point qu’ils n’hésitent pas à tout commettre, même le pire, au nom de la religion).

 

Pour certains croyants, les méchants, c’est toujours les autres, eux seuls ou leur religion détiennent la vérité vraie, seules leurs religion, croyances ou idéologie sont les bonnes et les meilleures. Eux seuls sont les bons, les pieux.

 

Au contraire, pour les non-croyants, le problème moral et intellectuel posé par les religions est qu’elles poussent au confort des certitudes et à la paresse intellectuelle, au fait de se contenter de « prêt-à-penser » idéologico-religieux, rigides, permettant d’avoir une explication simple (voire simpliste) de la vie et de se rassurer à moindre frais, sans trop d’efforts. Elles favorisent la crédulité face aux imposteurs religieux, sachant séduire les croyants, par l’habillage religieux de leur discours.

 

Or, à cause de leur peur du blasphème, on constate que certains croyants se bouchent les oreilles (mentalement) pour ne pas écouter les arguments qui vont à l’encontre de leurs croyances et certitudes (certains sont persuadés que le fait d’écouter des arguments sceptiques les conduira directement en enfer).

 

Pour les non-croyants, les mécanismes psychologiques religieux (entretenant les croyants dans leurs convictions) contribuent à ce que les fausses idées ou connaissances perdurent, malgré la démonstration claire, incontestable (scientifique) de leur fausseté.

 

Au sujet de ce problème, j'écrivais à un musulman très croyant, refusant systématiquement tous mes arguments, sans les examiner sérieusement avec honnêteté, dès qu’ils contredisaient ses convictions (voir ci-après) :

 

« A chaque fois, qu'il y a une information qui ne vous plaît pas, vous la refusez. Faites au moins l'effort de vérifier cette information. Or vérifier une information, cela demande beaucoup de temps et d'effort. C'est le contraire de la paresse intellectuelle des certitudes ».

 

Les religions prétendent répondre à toutes les questions existentielles. Mais pourtant elles sont devant l'impossibilité de répondre à certaines questions (métaphysiques), comme celle de savoir pourquoi il existe des psychopathes, des mythomanes, jusqu’au-boutistes dans le mensonge, des paranoïaques, des pervers, et pourquoi certains personnages « monstrueux » semblent (ou ont semblé) s'en tirer toujours et n’avoir jamais (eu) répondre à la justice (des hommes), tels que Hitler, Staline …

 

Il est souvent difficile de se défendre face aux personnes perverses, psychopathes, paranoïaques et/ou mythomanes, devenus des menteurs pathologiques. Peut-on toujours prendre sur soi, ne jamais s'énerver et les ignorer, face à leurs comportements destructeurs et leur mauvaise foi jusqu’au-boutiste, face aux dégâts graves qu’ils provoquent, dans la vie des gens ? Peut-on toujours garder une distance maximum, une distance de sécurité, avec elles ?

Les religions apportent-elles une méthodologie, une réponse sur la façon de gérer ces personnalités difficiles ?

 

Tous les croyants, même des religions monothéistes abrahamiques, sont incapables de s’accorder sur une définition et des caractéristiques exactes de Dieu. Tantôt, il est perçu comme juste[2] et bon, tantôt il est vu comme, omniscient, omnipotent, tout puissant, clairvoyant, jaloux, colérique, arbitraire et donc il peut être injuste[3]. Il fait ce qu’il veut, il est capable de tout, il n’a aucun compte à rendre, à personne, concernant ses agissements. Il a tous les droits, y compris de vie et de mort sur les êtres vivants. On ne doit pas le contester et on doit lui obéir, sans cesse, tout simplement.  

 

Au regard des traditions religieuses des religions et des croyants, les textes « sacrés », de celles-ci, sont des textes « révélés », donnés par « Dieu » aux prophètes (Moïse, Jésus, Mahomet …), qui eux-mêmes ou bien leurs scribes l’ont inscrit ou « retranscrit » sur différents supports (parchemins …), transmis depuis les époques de ces « révélations » jusqu’à nos jours. Selon certains croyants, les prophètes (Moïse, Jésus, Mahomet …) reçoivent directement la « parole de Dieu » (i.e. la « parole révélée » ou « inspirée »).

« Dans l’imaginaire de tous les croyants, un texte révélé est perçu comme une vérité « descendue du Ciel en un seul bloc » ou comme une dictée en un souffle interrompue, qui ne peut avoir subi l’influence du temps »[4].

 

Selon Isabelle, une amie française vivant depuis 20 ans au Maroc, « vu d’un musulman, le prophète est un surhomme, pas vraiment humain ». Idem chez les chrétiens, qui voient aussi Jésus comme un être divin, surhumain, surnaturel.

 

L’hypothèse d’une origine psychopathologique ou psychiatrique[5], pour expliquer cette « communication directe avec Dieu » est souvent considérée comme blasphématoire pour beaucoup de croyants[6]. Et donc le fait d’émettre cette hypothèse peut mettre en danger (y compris en danger de mort) celui qui la postule, surtout s’il est musulman et qu’il vit dans un pays où la population est majoritairement musulmane.

 

Le terrorisme intellectuel religieux a été et est toujours, au 21° siècle, un frein à l’avancée des connaissances scientifiques objectives, en particulier dans le domaine de l’étude scientifique des religions, de leurs mécanismes, et de celui des prophètes et de leur profil psychologique. 

 

Un corollaire de ces enseignements ou croyances consistent à reconnaître ou à accepter (souvent, sans aucune discussion possible) que ces textes « sacrés » sont supposés être « parfaits », puisque « d’origine divine » et inspirée, révélée. Les religions reposent souvent sur des dogmes, des tautologies, qu’il est impossible de discuter[7].

 

Certaines religions, en particulier abrahamiques, sont ou ont été intolérantes et suprémacistes (voir l’annexe « Un point de vue suprémacistes dans certaines religions », situé à la fin de ce document).

 

Alors comment une parole « révélée » par Dieu, supposé être d’amour et de miséricorde, peut appeler à la violence et à l’intolérance, via de certains de ses versets ou textes, que nous dénommeront « douloureux » ou « dangereux », car incitant clairement au non-respect, à la discrimination, à la haine, à la violence, à la destruction et à la mort, voire à l’extermination des « ennemis », qu’il soient croyants ou non en ces religions[8], qui ont été désignés précisément comme tels par ces religions, en particulier par leurs textes sacrés ? (Voir, à la fin de ce document l’annexe : « exemples de versets douloureux dans les religions monothéistes abrahamiques »).

 

En France, les Français sont majoritairement « areligieux » (à 63%[9]), peut-être convaincus par l’histoire des religions et par le fait que les religions sont souvent des fabriques de gens crédules et fanatiques. Du fait aussi, en particulier, que le plus souvent elles leur interdisent de critiquer leur religion, leur(s) texte(s) sacré(s) et leur prophète.

Ou encore à cause du fait qu’elles ont été à l’origine de guerres religieuses (dont le djihad _ se manifestant par des guerres d’extermination, comme cela a été le cas en Inde _, les croisades, la guerre de trente ans, en Europe …).

 

On sait aussi tous que les athées et apostats sont persécutés ou tués, depuis 14 siècles, et le sont toujours, dans les pays musulmans, au travers de leur ostracisation dans leur propre quartier ou village, des amendes auxquels ils sont soumis _ en cas de diffusion d’argumentaires athées sur les réseaux sociaux ou sur Internet _, voire de peines de prison, voire de peines de mort possibles dans 13 pays musulmans (Iran, Arabie saoudite, Mauritanie,  Soudan …).

 

On peut admettre ou croire béatement dans les notions de Dieu, d’âme, d’au-delà, au prophétisme[10] ou encore dans les miracles, ou bien procéder comme Sherlock Holmes, en investiguant, pour tenter de percer les secrets et les mécanismes, dont des phénomènes neuropsychiques complexes et psychologiques, à l’œuvre dans le sentiment religieux et la création des religions, le sentiment d’être missionné et la psychologie prophétique des « prophètes ».

 

Motivés par des dogmes rigides, les croyants peuvent tenter d’empêcher les chercheurs, indépendants de tout dogme, de percer les secrets des « prophètes » (leur profil psy …), celles des religions et de leur succès, d’empêcher de faire déboucher la vérité scientifique, en les intimidant et en les menaçant de mort (en raison d’un soi-disant blasphème ou péché). Cette politique d’intimidation et coercitive a marché durant 14 siècle. Mais ce genre d’attitude fermée peut-elle encore réussir au 21° siècle ? Rien n’est moins sûr.

 

2         L’immense diversité des religions et leurs caractéristiques communes

 

Toutes les religions croient au surnaturel (c'est-à-dire aux miracles, c’est à dire à la possible violation des lois de la nature)[11], en la vie après la mort, à l’existence d’un sens (le plus souvent caché)[12], en toute chose ou derrière tout phénomène naturel …

 

L’extrême diversité des manifestations religieuses est frappante : divinités incarnées en animaux ou en objets, présence d’esprits désincarnés, intercession des saints, karma, nirvana, résurrection ou miracle, etc.

Croyances en une femme qui a mis au monde un enfant sans rapport sexuel, d’une statue qui écoute et exauce les vœux, d’un animal habité par un esprit divin, d’un lieu où seuls les morts peuvent aller pour prolonger leur existence …

 

Mais toutes ont en commun l’existence d’une expérience vécue[13], par les croyants ou les créateurs de ces croyances (« prophètes ») qui ne peut être mesurée ou quantifiée par la méthode scientifique.

 

Ultimement ces croyances sont, a priori, inexplicables scientifiquement et non falsifiables — ce qui est généralement le propre de tout dogme religieux, mais aussi de toute approche métaphysique[14]. En général, on doit y croire, sur parole, sans se poser de question.

 

3         La difficulté à transmettre et à faire comprendre la démarche scientifique

 

3.1        La peur du blasphème et de l’esprit critique

 

Un croyant musulman m’affirmait, par exemple, que « l'esprit critique tue la créativité »[15].

 

Chez certains croyants, la peur du blasphème est tellement omniprésente, que le fait de douter et de critiquer, même un petit peu, génère, en eux, d’énormes angoisses.

 

Selon Saïd X., musulman convaincu « La religion musulmane est la plus détaillée. En témoigne la vie de son prophète. Il faut par ailleurs comprendre que le dogme de toute croyance est intouchable. Et pour le musulman, toucher au questions dogmatique, c'est blasphémer. » [Donc, pour lui, remettre en cause un dogme religieux est un grave péché].

 

Selon Rebecca F. « Il y a des gens qui considèrent leur religion à part, au-dessus des autres et intouchable. Y toucher est un blasphème sans nom ».

 

Selon Georges A. « Il y a des personnes qui considèrent que l'islam est sacré et intouchable et que de le critiquer est un blasphème, un péché grave. C'est la confrontation de deux conceptions du monde ».

 

Selon Saïd Y, laïque « Chez certains État musulmans, injurier le prophète ou le Coran est passible de la peine capitale... Il est clair que pour un non-religieux le blasphème n’est pas un crime, alors que pour les musulmans croyants cela est très choquant. Ce problème du blasphème, pour être dépassé, nécessite le changement de mentalité de certainement de plus d’un milliard de musulmans et cela prendrait énormément du temps. ».

 

Selon Djamel « Les croyants ne débattent jamais la question religieuse de peur de découvrir des vérités blessantes qui vont remettre en cause leur croyance. Donc pour éviter tout bouleversement, ils préfèrent s'enfermer dans leur cercle infernal que de sortir voir la lumière ».

 

Selon Jean-Louis B. [pour expliquer l'attitude fermée de certains croyants] « Le désir de cohérence, remettre en cause ce pour quoi l'on vit peut créer une dissonance insupportable qui vous fait renoncer au renoncement libérateur, nous trouvons ce processus chez un certain nombre de personnes prostituées qui s'engagent dans une revendication de cette activité qui pourtant les détruit ».

 

Selon Eric A. « si tu cherches à amener les croyants à changer [leurs croyances par la raison], tu vas te prendre un bide ; ils n'ont aucune culture, ni connaissance du Coran, ni du reste. La logique scientifique leur est étrangère, et vivent dans le déni. Mais il se peut que la graine du doute soit semée, malgré tout, et qu’elle germe plus tard ».

 

Selon Dragor A., athée, « La religion et la raison sont comme l’huile et le vinaigre. La raison ne peut pas accepter les dogmes ».

 

Selon Kaliste, chrétien, « L'huile et le vinaigre font de très bonnes sauces... Cela dit, je récuse le fait que la religion exclut la raison. Jean-Paul II disait que la foi et la raison sont les deux ailes qui permettent de contempler la Vérité. Cela veut dire que dans la religion catholique la foi et la raison sont reconnues toutes les deux et que la raison fait partie de la religion. Les dogmes, s'ils sont à leur place, sont complémentaire de la raison et non concurrents et encore moins substituables. Les dogmes ne sont pas du domaine de la raison, mais de l'amour. Le dogme est ce qui est révélé et on y adhère librement par confiance en celui qui le révèle et en la chaine des témoins qui le transmettent. Dans la vie on a besoin de la raison pour progresser et agir, mais aussi de l'amour, qui n'est pas du domaine de la raison et qui fait aussi progresser et agir. C'est l'amour qui donne du sens à la vie et non la raison. Ce qui est important, c'est de mettre chaque chose à sa place mais les deux sont utiles et pour ce qui me concerne nécessaires. Si vous cherchez bien, dans votre vie il y a plein de dogmes que vous n'appelez pas comme ça. Des choses qui ne sont pas démontrées rationnellement mais auxquelles vous adhérez ».

 

Or la démarche scientifique va dans le sens contraire de l’attitude ou démarche de Saïd, car elle ose remettre en cause, en permanence, les dogmes, y compris ceux religieux, comme cela déjà est arrivé avec Copernic et Galilée, qui ont osé remettre en cause, au 15° et 16° siècle, le dogme religieux du géocentrisme (et la théorie géocentrique de l’univers élaborée par l’astronome Ptolémée, au 2° siècle après JC), admis par l’église ; depuis au moins le 4° siècle[16].

 

Or le réflexe de toute personne, ayant un embryon d’esprit critique ou de démarche scientifique, est ou serait de prendre toujours chaque nouvelle idée ou information avec une petite dose (minimum) de scepticisme[17]. Et ne pas l’admettre naïvement, juste parce qu’elle revête une présentation religieuse ou un caractère religieux.

 

Le plus dur est pour le croyant de développer son propre esprit critique envers les textes sacrés de leur religion : pour le musulman envers le Coran, pour le chrétien et le juif envers la Bible, pour l’hindouiste envers la Bhagavad-Gita …

 

Car souvent, les religions s’arrangent pour former (on pourrait dire « formater », « conditionner »), dès le plus jeune âge, les enfants aux croyances de la religion, présentées comme des vérités absolues, parce que « révélées » (en empêchant, d’ailleurs, le plus souvent tout développement de l’esprit, chez l’enfant, envers la religion et ses textes sacrés).

 

Le formatage religieux est souvent propagé de l’enfant, à la famille, au lieu de culte, à la cité, au pays, à la société, à la communauté … Elle peut prendre la forme d’une emprise totalitaire sur les esprits et sur les moindres aspects de la vie des croyants. Les rituels et la pratique religieuse peut prendre tellement de temps dans la vie du croyant qu’il n’a plus le temps de réfléchir (comme dans le cas des sectes).

Un tel contexte défavorable empêche le plus souvent le développement de la démarche critique et scientifique, au sein de la société.

 

 

Selon Pascal « Par le conditionnement, on peut annihiler, à l'extrême, le sens critique des individus et les amener, par exemple, à s'humilier, se soumettre [en permanence] ... On peut tout leur faire gober et leur faire commettre les pires atrocités, en les déresponsabilisant totalement. On peut leur faire croire à des phénomènes invraisemblables ou à des faits délirants (à l'âge de Noé ou d'Abraham, à la création du monde en six jours, à la vierge à l'enfant, au peuple élu, au lupanar céleste ...) ou leur faire accomplir des rites ridicules (les épluchures de pommes de terre sur les tempes, le pneu en guise de couvre-chef, s'essuyer les fesses avec des cailloux, se confesser à un mur de soutènement, se coiffer d'une chapeau bizarre, prier le cul tourné vers le ciel, ...). ». 

 

« Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités », Voltaire, Essai de 1765 "Questions sur les miracles.".

 

Il est très difficile de faire admettre à une personne très croyante, une démarche basée sur le doute et une approche critique. C’est pourquoi il est difficile de faire migrer sa façon de voir le monde de la pensée religieuse, magique, miraculeuse, providentielle, à la démarche scientifique (d’autant qu’il n’y a pas qu’un seul type de démarche scientifique).

 

Certaines personnes rejettent la science et ses conclusions, car ils pensent qu'elle va à l’encontre de leurs valeurs.

 

« La fiabilité des résultats de la climatologie ne tient pas à l'opinion, ni même au travail particulier de tel ou tel climatologue, elle tient au travail collectif de milliers de scientifiques depuis plus de cinquante ans. Nous ne pouvons pas atteindre la vérité absolue, mais le consensus scientifique est le meilleur indicateur de vérité que nous ayons.

 

La diversité des communautés scientifiques […] garantit aussi plus de robustesse à la science. Pour bien critiquer une idée, il faut qu'elle soit analysée d'une multitude d'angles différents. Les chances que ce soit le cas sont augmentées quand la communauté scientifique est diverse. […]

 

Par nature, les sciences sont faites d'incertitudes, et [par exemple] la communauté scientifique tient aujourd'hui pour justes des idées qu'elle rejetait il y a quelques dizaines d'années[18]. […]

 

[Il faut] mettre au jour les motivations économiques et politiques [climatosceptiques] de ceux qui promeuvent le déni ».

 

Sources : a) « Le consensus scientifique est le meilleur indicateur de vérité que nous ayons », Propos de Naomi Oreskes, historienne des sciences américaine à l'université Harvard, recueillis par Sylvain Guilbaud dans mensuel 554, décembre 2019, https://www.larecherche.fr/histoire-des-sciences/%C2%AB-le-consensus-scientifique-est-le-meilleur-indicateur-de-v%C3%A9rit%C3%A9-que-nous

b) Why Trust Science ? [Pourquoi avoir confiance en la science ?] Naomi Oreskes, Princeton University Press, 2019.

 

4         Le fossé entre démarche scientifique et démarche religieuse

 

La démarche scientifique est basée sur le doute. Normalement, elle est en totale opposition avec le fanatisme ou toute certitude exempte de doute. La foi absolue du fanatique et la démarche scientifique sont totalement antinomiques.

 

Nous parlons, ici, de démarche scientifique mais nous aurions dû ou pu parler aussi de démarche critique, qui, toutes les deux, incitent normalement à honnêteté intellectuelle et à ne jamais rien admettre pour argent comptant, sans preuve précise et rigoureuse.

 

L’auteur peut rajouter, ici, que si la démarche scientifique et critique était vraiment développée dans les pays musulmans, on peut penser ou espérer des impostures scientifiques comme le « concordisme Islamique » ou "miracles scientifiques du Coran"[19] n'aurait pas autant de succès, encore actuellement, chez les musulmans.

 

Il arrive aussi que certains opposent la science moderne (occidentale selon certains croyants[20]) et une philosophie relativiste, en vogue actuellement, selon laquelle toutes les religions ou idéologies se vaudraient. Pour certains, la vérité scientifique ne serait qu’une vérité personnelle et non pas une vérité universelle, valable pour tous les hommes, valables en tout lieu, selon des conditions initiales ou expérimentales bien précises / bien définies[21].

 

Je leur réponds alors toutes les religions ou idéologies ou toutes sortes d’autres démarches intellectuelles ne se valent pas.

 

Car déjà, le succès de la démarche scientifique, face à tous les autres approches _ religieuses, mystiques, irrationnelles, délirantes etc. _, doit ou devrait parler pour elle, en sa faveur[22].

 

Par ailleurs, la démarche scientifique, par nature, est totalement matérialiste. Elle se passe de toute référence à Dieu. Elle n’en a pas besoin, en tant qu’hypothèse ou principe causal.

 

Quand des religions ou idéologies sont conquérantes, impérialistes, suprémacistes, comme c’est souvent le cas avec l'islam et comme dans le cas du nazisme ..., elles cherchent à abolir tout esprit critique chez ses adeptes, croyants, « combattants pour la foi », …, par exemple, par la répétition par cœur des mantras, des affirmations, des séances de prières sans fin, par la mise en place d’un grand nombre d'interdits et d'un système de coercition plus ou moins complexe et lourd, par la manipulation, par les promesses de récompense dans le paradis, par la séduction, l'appel à la fierté ("vous êtes la meilleure communauté au monde, vous prônez le licite, vous réprimer le blâmable ..." Etc.), par la peur (la menace de l'enfer, de la mort, si l'on écoute trop les esprits critiques, les athées, si l'on apostasie, si l'on change de religion), par le discrédit et la diffamation de toute pensée alternative, critique ou opposée".

 

La stratégie pour abolir tout doute chez les croyants (doutes envers sa propre religion, son livre sacré et son prophète) oblige à mettre en place une chape de plomb permanente sur les esprits, conduisant à l'absence de liberté de conscience et religieuse, à la mise en place d'un système coercitif, qui peut dériver vers un système de contrôle total des esprits, qu'on peut appeler totalitarisme, et totalitarisme[23] religieux dans le cas des religion.

 

Les athées sont en général des sceptiques envers les religions et ont des arguments, en général rationnels, contre les religions.

 

4.1        Le refus et la défense du principe de causalité

 

Le principe de causalité est essentiel pour la démarche scientifique. Décoder les mystères de la nature, en particulier par la recherche de lois de causes à effets, lui est essentielle. Pourtant des penseurs musulmans l’on rejeté, comme l’explique la physicienne Faouzia Charfi[24] (voir ci-dessous) :

 

« Elle [la loi de causalité] est rejetée par la thèse asharite[25] qui représente l'ortho­doxie sunnite. Pour les asharites, « il n'existe dans l'univers ni principe de causalité entre les phénomènes, ni loi natu­relle. Tout procède de la volonté infiniment libre et créatrice de Dieu ». Dans le Kitâb al-Ibâna [« Livre de la distinction »], Ashari (874-936) affirme que « notre volonté est conditionnée par Dieu et ne peut être que par sa volonté. Pas une feuille, pas une graine ne tombe au fond des sillons, pas une action n'est accomplie, sans que Dieu ne le sache à l'avance, de science certaine[26] ». Toute idée même […] d'une nécessité interne, est exclue[27], thèse défendue fortement par le théologien sunnite Ghazali (1058-1111) qui « sacrifiera la causalité à l'autel du volontarisme divin[28] ». Pour lui, « la rencontre d'une flamme et d'un morceau de coton ne provoque le feu que par probabilité et non par nécessité. La certitude découlant du principe de causalité n'existe pas[29] ».

Dieu est arbitraire et fait ce qu’il veut. Cette idée s’oppose à celle de la « nature qui serait régie par des lois. Tous les processus naturels représentent un ordre fixé par la volonté divine, que celle-ci peut rompre à tout moment. « Le principe des sciences naturelles est de reconnaître que la nature est au service du Tout-Puissant : elle n'agit pas par elle-même, elle est utilisée au service de son Créateur. C'est ainsi que le soleil, la lune, les astres, les éléments sont soumis aux ordres divins : rien en eux ne saurait agir spontanément[30] ».

 

[Pourtant] Un siècle plus tard, le philosophe Ibn Ruchd répond à Ghazali, dans son fameux ouvrage Tahafut al-Tahafut (« Autodestruction de l'autodes­truction ») : « Ceux qui récusaient la causalité craignaient, en reconnaissant les causes naturelles, d'admettre qu'elles fussent à l'origine du monde [..]. Dieu n'est que cause pre­mière, il n'est pas cause unique. Ce sont bien les causes secondes qui gouvernent le monde [...][31] ». Pour Ibn Ruchd, découvrir ces dernières, c'est connaître la chose elle-même, la connaissance n'étant rien d'autre que la connaissance des causes. Et c'est alors qu'intervient la raison, qui n'est rien de plus que la connaissance des étants et de leurs causes [voir page suivante] :

 

Rien ne prouve mieux la sagesse divine que l'ordre du cosmos. L'ordre du cosmos peut être prouvé par la raison. Nier la causalité, c'est nier la sagesse divine, car la causalité est une relation nécessaire. La seule fonction de la raison est de découvrir la causalité, et celui qui nie la causalité, nie la raison et méconnaît la science et la connaissance[32]. ».

 

Les dogmes religieux ont souvent contribué au manque de curiosité pour l’étude des mystères de l’univers. Ils ont été un frein à la recherche des causes logiques aux phénomènes de l’univers (qui deviendra par la suite, la recherche scientifique) et à la découverte / l’invention de la méthode scientifique, dont le succès et l’efficacité, pour accéder à ces connaissances (plus ou moins cachées), ne se sont jamais démentis, par la suite (son efficacité surpassant celle de toutes les autres démarches _ démarches religieuses etc.).

 

5         Les contradictions logiques dans les textes sacrés

 

L’exemple du Coran :

 

Le Coran contient des contradictions logiques. Prenons l'exemple de la théorie de l'abrogé et l'abrogeant, dans le Coran (Nassakh Wa Mansoukh) :

 

Coran 2.106. « Si Nous abrogeons/nasakha un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier/nunsi-hâ, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est Omnipotent ? » (S2.V106).

مَا نَنسَخْ مِنْ آيَةٍ أَوْ نُنسِهَا نَأْتِ بِخَيْرٍ مِّنْهَا أَوْ مِثْلِهَا أَلَمْ تَعْلَمْ أَنَّ اللّهَ عَلَىَ « كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ

 

Ce changement d’avis pourrait se comprendre s’agissant d’un écrivain qui reverrait sa copie, mais venant de Dieu, cela ne peut guère s’admettre.

 

De même, le segment « Nous en apportons un meilleur, ou un semblable » soulève deux problèmes :

 

1- Si Dieu apporte un verset « meilleur », c’est qu’Il juge que le premier était moins bon ; Dieu connaîtrait-Il donc l’imperfection ?

2- Si Dieu apporte un verset « semblable », ce qui est pour le moins inutile, Dieu connaîtrait-Il le doute ?

 

Or le Coran affirme pourtant que :

 

2.2. C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux[33].

 

4.82. […} S’il [le Coran] provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !

 

6.115. Et la parole de ton Seigneur s’est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l’Audient, l’Omniscient.

 

Donc personne ne peut modifier ses paroles [dans le Coran], mais Dieu le peut[34].

 

6         L’athéisme est-il « immoral » ?

 

Certains croyants pensent que l'athéisme n'est pas « moral » que seule la religion impulse de la « morale ». L’accusation « d’immoralité » a été couramment portée contre l’athéisme, par des croyants.

Le philosophe libéral John Locke croyait que le déni de l'existence de Dieu saperait l'ordre social et conduirait au chaos[35].

Voltaire concédaient que la crainte de Dieu était un policier essentiel dans un monde désordonné. Déiste, il voyait l'impie affaiblir « les liens sacrés de la société ». « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer », écrivait-il[36].

Dans un documentaire sur l’acteur John Wayne, dans une scène d’une manifestation anticommuniste des années 50, on y observe des manifestants porter une banderole affichant cette phrase « le communisme nie la foi en Dieu et dans le pays »[37].

 

Déjà définir ce qu’est la morale n’est pas simple. Déjà la définition de la morale (ou moralité) n’est pas la même entre Islam, Christianisme, Judaïsme. Pour l’immense majorité des chrétiens, la vie et sacrée et éventuellement passera avant la « loi ». Pour certains musulmans, « croire en l’unicité de Dieu » est plus important que le fait de tuer un « mécréant » (qu’on peut tuer, sans être nécessairement en état de légitime défense).

 

Mais est-ce vraiment si « moral » que cela que devoir tuer le mécréants afin qu’ils ne « contaminent » par les croyants par leur incroyance.

 

Comment résoudre ces contradictions logiques ou éthiques ? Une solution à celles-ci seraient-elle peut-être s’accorder que les valeurs communes (universelles ?) de générosité, d’entraide, de courage, d’honnêteté, cachées ou visibles dans toutes les religions et idéologies ? Mais y a-t-il des valeurs communes universelles à tous les hommes ?

 

A noter que nous pouvons déjà trouver beaucoup d'exemples d'athées ou agnostiques, possédant ces dernières qualités morale, comme Albert Camus, philosophe et écrivain, Léon Schwarzenberg, médecin et cancérologue, Albert Jacquard, biologiste, Jean Moulin, homme politique, profondément ancré à gauche, humaniste, athée, dont on sait qu'il n'a pas parlé sous la torture, certains « justes parmi les nations » etc.

 

En considérant cette dernière remarque, nous pouvons nous poser la question de savoir si les religions ne propageraient pas toutes sortes d’idées fausses et de préjugés _ par exemple, comme sur les athées … _, que souvent les religions interdisent de remettre en cause ?

Si les religions terrorisent, tuent leurs contradicteurs sont-elles si honnêtes intellectuellement qu’elles le prétendent ?

Contribuent-elles à l’honnêteté intellectuelle et à l’honnêteté, tout court, de leurs fidèles ?

Ou au contraire à un esprit partisan et à une certain mauvaise foi, pour défendre ou propager leur religion ?

 

7         Les religions impulsent-elles la morale et la générosité entre les hommes ?

 

Pour le musulman Fethi H., Les bons fruits de l’islam sont « avant tout, la morale, le partage. Il faut penser à son prochain, à ses parents qui aussi tiennent une place considérable en islam. Il faut apprendre à pardonner. Voir le verset Coran 2.177 « [...] la piété, c’est donner de son bien – quelque attachement qu’on lui porte – aux proches, aux orphelins, aux indigents, aux voyageurs et aux mendiants ; la piété, c’est aussi racheter les captifs, accomplir la salât, s’acquitter de la zakât, demeurer fidèle à ses engagements, se montrer patient dans l’adversité, dans le malheur et face au péril. Telles sont les vertus qui caractérisent les croyants pieux et sincères ! Contrairement au christianisme le don est obligatoire en islam, la "zakat", et, plus tu donnes, plus tu te rapproches de Dieu. ». Puis Fethi corrige sa pensée : « Le consentement dois toujours être là. Car on ne peut pas pratiquer sa religion, sans y croire. Personne ne t'oblige à donner, mais si tu es musulman, tu dois le faire par toi-même, car c'est le 2ème pilier de l'islam ».

 

La question à se poser est peut-on forcer une personne à être croyante, à être bonne, à être généreuse, à donner pour aider son prochain ?

Est-il bon qu’une personne pratique une (sa) religion, accomplisse ses rituels (par exemple, faire le Ramadan, ses prières, ne pas manger de porc …), en n’y croyant pas, étant hypocrite (non sincère), en cachant ses convictions ?

 

Avant la révolution française, Jean Meslier[38] était un prêtre qui dissimulait son athéisme. Il explique sa dissimulation par sa peur [d’être persécuté][39]. Pour Meslier, le rôle des prêtres reste d’enseigner : « c’est à vous d’instruire les peuples, non dans les erreurs de l’idolâtrie, ni dans la vanité des superstitions, mais dans la science de vérité, et de justice, et dans la science de toutes sortes de vertus, et de bonnes mœurs ; vous êtes tous payés pour cela ».

 

Citations :

 

·         « Il n'est pas nécessaire d'avoir une religion pour avoir une morale, car si vous ne pouvez pas distinguer le bien du mal, ce qui manque, c'est la sensibilité, pas la religion », Margherita Hack, astrophysicienne.

·         « CROYANTS : Pourquoi avez-vous besoin d'une religion pour vous enseignez l'éthique ? Une bonne éducation parentale ne suffit-elle pas ? », anonyme.

·         « Adhérer à une religion par peur d’un châtiment divin est lâche et n’a aucune valeur morale », Kamil Youcef in Le Royaume de la bêtise.

 

8         La critique des religions selon Jean Meslier, prêtre athée

 

Dans son testament[40], Meslier cherche à prouver la fausseté des religions, sur les points suivants :

 

1.       Elles ne sont que des inventions humaines.

2.       La foi, croyance aveugle, est un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures.

3.       Fausseté des « prétendues visions et révélations divines ».

4.       « […] fausseté des prétendues prophéties de l’Ancien Testament ».

5.       Erreurs de la doctrine et de la morale de la religion chrétienne.

6.       La religion chrétienne autorise les abus et la tyrannie des grands.

7.       Fausseté de la « prétendue existence des dieux ».

8.       Fausseté […] de l’immortalité de l'âme.

 

Il s'interroge aussi sur le caractère « discret », l’absence de Dieu, face à tous les malheurs des hommes :

 

« L’antique problème du mal est repris par Meslier afin de remettre en doute l’existence de Dieu : comment, mais surtout pourquoi, un être parfait créerait-il un monde imparfait où se côtoient maux, vices, maladies, violence, etc. ? Les merveilles de la nature ? Balivernes selon Meslier, qui décrit un monde sauvage où la survie de l’un ne se fait qu’au détriment de la vie de l’autre ».

 

9         La critique de la religion selon Karl Marx

 

Les raisons qui font que Karl Marx est contre la religion (voir ci-après) :

 

·         La religion est irrationnelle.

·         Elle est hypocrite.

·         Elle a un effet anesthésiant [elle incite à ne pas se plaindre et à accepter son sort, face à l’oppression].

·         Elle justifie et légitime les inégalités sociales (et l'oppression).

 

Citation : « La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur,  comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple »[41].

 

Cette analyse (athée) de Marx est-elle pertinente ?

 

L’analyse historique prouve que quand les autorités religieuses détiennent un énorme pouvoir voire un pouvoir illimité, comme actuellement dans le cas du régime des Mollah, en Iran, celles-ci en abusent, abusent de leur pouvoir, instaurent l’arbitraire, au nom de la religion (ou d’une interprétation religieuse qui légitime leurs actions et comportement), voire la terreur, la coercition, et deviennent extrêmement corrompues[42].

 

Les fidèles se font souvent abuser par les « belles paroles » des autorités religieuses _ qui les incitent par exemple, à être humbles, modestes, obéissants envers la religion (sous-entendu envers les autorités religieuses, le pouvoir) _, qui souvent appliquent, pour eux, la maxime « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ».

 

Les religions n’ont jamais empêché la corruption, comme nous l’observons actuellement dans la plupart des 49 pays musulmans[43].

 

10    Le délit de blasphème et ses conséquences

 

Un bon nombre de musulmans sont pour le rétablissement du délit de blasphème, en France :

 

Selon Imma « elle [Mila] insulte notre Dieu et non pas une idéologie ».

Modifia « C'est un truc de fou, la loi, en France, ne condamne pas le blasphème ».

Ariezak « Le blasphème est malheureusement permis par la loi [en France] ».

Angeloureal « J’étais mal pour elle [Mila] comment elle s’enfonce [dans le blasphème], comme ça, devant la France entière, sans gêne ».

 

Pour eux, la non-critique des religions est un tabou fondamental.

 

Même un sondage récent, en France, montre que les Français sont partagés, à 50%, sur la liberté d’expression concernant la critique des religions (ce que certains appellent, d’une façon erronée, « le droit au blasphème »)[44].

 

Voici le point de vue de « Hérétique », qu’il a twitté :

 

« Depuis le début de l'affaire #Mila, un discours revient sans cesse, on aurait le droit de critiquer les religions mais il faudrait le faire dans le « respect ». Mais en quoi consiste réellement ce respect ?

 

Si Raif Badawi a été emprisonné et fouetté s'est pour avoir manqué de "respect" à la religion. Son seul tort est d'avoir demandé que la religion n'empiète pas sur les libertés ...

 

La Vie de Brian, une parodie sur Jésus réalisée par les Monty Python a été censurée à sa sortie au cinéma dans de nombreux pays, au nom du respect de la religion.

 

Asia Bibi, jeune chrétienne pakistanaise a été condamnée à mort (avant d'être acquittée) pour avoir bu de l'eau d'un puits réservé aux musulmans. Elle aussi avait manqué de "respect" à la religion.

 

Le curseur du « respect » dû à la religion découle totalement du rapport de force du lieu. Vous êtes dans un pays où la religion a tous les pouvoirs alors le moindre questionnement, le moindre doute pourra vous faire condamner à mort pour irrespect envers la religion.

 

Dès qu'elles ont un peu de pouvoir les institutions religieuses transforment l'exigence de respect en la plus abominable des censures. Limiter la liberté d'expression au respect des religions c'est mettre le doigt dans un engrenage qui peut nous amener très loin.

 

Voilà ce qu'on peut faire avec l'exigence de respect envers la religion. Est ce qu'on veut vraiment de cette censure ? ».

 

Au nom du délit de blasphème, certains n’hésitent pas exercer des violences, voire à tuer, ceux qu’ils considèrent comme blasphémateurs[45] (nombreux cas[46], dans les pays musulmans, qui tous interdisent le blasphème contre Allah, Mahomet, l’islam, le Coran …).

 

Ce délit permet à ceux qui sont enfermés dans des certitudes fanatiques (et aveuglantes), de rester dans leurs certitudes sans être dérangées (dans celles-ci).

 

La gentillesse et le respect des autres peuvent conduire les français, par excès de naïveté, à se faire piéger dans un engrenage fatal liberticide, conduisant à la fin de la liberté de conscience (et d’expression), en France.

 

1.1        L’impossibilité de critiquer les erreurs scientifiques et les prescriptions barbares dans les textes sacrés

 

Dans le cas du rétablissement du délit de blasphème, l’on permettra de diffuser, sans retenue, des mensonges ou contre-vérités, du moment qu’elles ont une apparence religieuse. Ce qui favorisera l’hypocrisie et le règne du mensonge.

 

1.2        La condamnation pour délit de blasphème, un moyen redoutable pour éliminer les opposants

 

(Et pour éliminer tous ceux qui s’opposent à l’entreprise hégémonique de l’islam et de toute idéologie hégémonique, d’une manière générale).

 

1.2.1        L’élimination du gouverneur chrétien de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama

 

Le gouverneur chrétien de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama, surnommé Ahok, avait déclaré, en septembre 2017, que « l'interprétation par certains oulémas (théologiens musulmans) d'un verset du Coran, selon lequel un musulman ne doit élire qu'un dirigeant musulman, était erronée ».

 

C’était son opinion. Mais pour cette simple déclaration, il a été condamné à deux ans de prison pour blasphème. Cette accusation puis cette condamnation, dans un pays à forte majorité musulmane, où il ne fait pas bon critiquer les interprétations du Coran, a suffi pour lui faire perdre les élections[47].

Par la suite, il a été obligé de faire intégralement ses deux ans de prison (et n’a bénéficié d’aucune remise de peine).

 

10.1.1    L’élimination de Mahmoud Mohamed Taha, homme politique et théologien musulman libéral

 

Mahmoud Mohamed Taha était un homme politique soudanais et un théologien musulman libéral (un mystique), qui a joué un rôle important dans la lutte anti-colonialiste. Il avait été le cofondateur du Parti républicain du Soudan. Il a été exécuté en 1985 par le président et colonel Gaafar Nimeiry[48] pour apostasie.

 

Selon M. Taha, il y a une distinction fondamentale entre la période mecquoise (formulation des dogmes et des principes éthiques) et la période médinoise (une expérience historique dans un contexte déterminé), et il faut, d’après lui, que les musulmans donnent plus d'importance à la première période[49].

 

Taha élabore la théorie d’un « Second Message de l’islam » (titre de son livre paru en 1967 sous le titre arabe Ar-Risala at-taniya min al-islam)[50]. D’après cette théorie, le Coran contient deux messages qui se contredisent. Le message contenu dans les versets du Coran révélés à La Mecque (« Coran mecquois ») exposent un discours différent sur la liberté religieuse et l’égalité entre les sexes que les versets révélés après le départ de Mahomet pour Médine (« Coran médinois »). La tradition juridique coranique a résolu cette « contradiction » en usant de l’ « abrogation » (naskh), principe qui découle du Coran lui-même (II, 106) : « Nous ne transférons aucun signe, nous n'en laissons pas oublier, sans en susciter un autre, meilleur ou similaire » (traduction Chouraqui). Les premiers législateurs abrogèrent les versets mecquois et se servirent des versets médinois : ce fut la création de la loi islamique traditionnelle, la charia.

 

Il pensait que le « Coran médinois » ainsi que les lois de la charia basées sur ces versets violaient les valeurs d’égalité, de liberté religieuse et la dignité humaine, et qu’elles étaient dépassées[51]. Ces versets étaient des « versets subsidiaires », valables pour la société du viie siècle, mais « inadaptés à l’époque moderne, le vingtième siècle ». Les versets mecquois, qui forment le « Second message » de l’islam, doivent constituer la « base de la législation » islamique pour une société moderne. La vraie charia, d’après Taha, n’est pas figée, mais capable « d’évoluer, d’assimiler les capacités de l’individu et de la société et de guider la vie suivant une échelle de développement continu »[52]. Pour lui, le Coran de Médine est approprié en son temps pour constituer la charia, mais la « forme originale, authentique » de l’islam est le Coran de La Mecque, qui garantit un statut égal entre hommes et femmes, musulmans et non musulmans. Taha affirme que la constitution soudanaise doit être réformée pour réconcilier « le besoin individuel de liberté absolue et le besoin commun de justice sociale totale ».

 

Afin de promouvoir sa théorie, il créé un groupe de travail, les « Frères républicains »[53]. Ce collectif étudie en détail les rituels islamico-soudanais, les coutumes, les valeurs culturelles et les pratiques légales. Les Républicains mettent fin à la norme sociale qui restreint le rituel soufi aux hommes. Un groupe de « Sœurs républicaines » se forme également.

 

Le 5 janvier 1985, Taha est arrêté pour avoir distribué des libelles appelant à l’abolition de la charia au Soudan.

 

Son procès dure deux heures avec pour charge principale l’aveu que les accusés étaient opposés à l’interprétation de la loi islamique en vigueur au Soudan[54]. Le lendemain, il est condamné à mort avec quatre disciples (qui se repentirent par la suite et furent acquittés) pour « hérésie, opposition à l’application de la loi islamique, trouble à la sécurité publique, incitation à s’opposer au gouvernement, et reconstitution d’un parti politique interdit[55]. » Le gouvernement interdit que ses opinions non orthodoxes sur l’islam soient débattues en public pour la raison que cela « créerait un trouble religieux » ou fitnah (« scission », « sédition »). Un tribunal spécial confirme la sentence en appel le 15 janvier. Deux jours plus tard, le président Nimeiry fixe l’exécution au 18 janvier.

 

Sa tentative de réformer l’islam, en tentant de contextualiser certaines versets (violents), a échoué[56].

 

Et cet échec, qui entériné la victoire du camp fréro-musulman et des intégristes, a eu des répercussions graves sur le processus ultérieur de réforme de l’islam (qui resté figé dans le formol).

 

10.2    Réflexions personnelles sur l’origine du délit de blasphème et de la peine de mort pour apostasie

 

Selon Rébecca : « Mais si on remonte au temps de Moïse, le terme apostasie n’existait pas...

Quand les israélites quittaient l'Eternel [HM - Hashem], c’était pour aller servir un autre Elohim [Dieu ou chef].

Et celui qui servait un autre Elohim, Hm [l'Eternel] lui-même le tuait... car lui avait sûrement un problème avec sa propre personne à vouloir être le centre de tous ... ».

 

Selon l’auteur « Je pense que le délit de blasphème a été instauré, dès qu'une personne puissante, un peu psychopathe, voulait conserver la certitude confortable et rassurante de ses croyances, et qu'elle voulait supprimer toutes les causes de perturbations désagréable (de ses croyances) et éviter ainsi toute dissonance cognitive (désagréable). Et plus, elle est psychopathe, moins cela la dérange de faire passer de vie à trépas le perturbateur. Et s'il est mégalo et convaincu d'avoir raison, il veut, en plus, faire passer ses lois liberticides à la postérité.

Instaurer la peine de mort est un moyen d’entretenir la terreur, éviter toute opposition, potentiellement anxiogène, et, en apparence, un moyen [faux] pour conserver sa tranquillité d’esprit ».

 

Selon Rébecca : « […] au temps de Mahomet […] il fallait garder la même situation de peur...

De plus, pour comprendre Mahomet, il faut penser comment un guerrier[57].

Dans un corps militaire, celui qui affaibli la troupe est vite effacé [éliminé].

La religion est juste une couverture, c’est un moyen politique de conserver le pouvoir, le contrôle sur le peuple, par la soumission librement consentie. C’est l’opium des petits [du peuple].

Sous des dehors spirituels, elle est aussi une forme d’asservissement ».

 

11    La dissonance cognitive

 

C’est, grosso modo, le mécanisme psychologique, à l’œuvre, expliquant le fanatisme et l’aveuglement mental, dont fait preuve le fanatique, incapable de percevoir certaines réalités, alors que d’autres, parmi les non croyants, les verront immédiatement et leurs sembleront évidentes.

 

Ce sont toutes ces stratégies d’évitement (ou ces systèmes de « barrages mentaux »), pour éviter d’avoir à s’informer auprès de sources, pouvant vous fournir des informations, pourtant vraies, mais désagréables pour vos convictions.

La meilleure façon de ne pas s’y intéresser est de dénigrer ces sources, sans même les connaître ou en écoutant seulement que les avis de ceux qui pensent comme vous.

 

Par exemple,  un croyant (affecté par la « dissonance cognitive ») verra des signes, des interprétations que les non-croyants ne verront pas ou n’auront pas. Par exemple, ils prendront des paréidolies, comme des preuves « authentiques » ou « scientifiques » de leur foi (voir le chapitre paréidolies, plus loin dans ce document).

 

Ce phénomène de la « dissonance cognitive » a cela de particulier qu’il a tendance à altérer, distordre, voire abolir le raisonnement logique, l’esprit critique, la capacité de discernement, de celui qui est touché par ce phénomène psychologique. Il conduit, le plus souvent, au déni de certaines réalités et à l’enjolivement d’autres.

Il y a dans le cerveau des sortes de filtres mentaux, qui filtre toutes les informations désagréables, pour moi, en favorisant plutôt les informations qui nous sont agréables (conformes à nos convictions).

Par exemple, Une chose écrite est souvent lue et interprétée dans le sens, que notre cerveau (esprit ? inconscient ?) veut, afin qu’elle confirme et justifie notre croyance.

Notre éducation, via un dressage mental, a contribué à l’installation de ce genre de filtre mental.

Nous savons qu’il est difficile de se libérer de toute croyance, même si l’on a reçu une formation scientifique poussée.

 

Ce phénomène marche d’autant mieux que celui, qui est touché, est ignorant des connaissances scientifiques actuelles ou/et qu’il a été profondément conditionné, très tôt dans son enfance, avec des croyances fausses ou dénuées de [toute] rigueur scientifique.

 

Il se rencontre chez les croyants les plus « acharnés » ou convaincus, chez certains croyants dans la plupart des religions, dans certaines idéologies (communisme, fascisme …), chez des partisans de théories du complot, chez les négationnistes (ou révisionnistes) de la shoah, chez tous ceux qui attendent fortement quelque chose (comme la réalisation d’un miracle, d’une prophétie, un résultat scientifique prometteur ou révolutionnaire …).

 

C’est ce phénomène qui conduit à ce que les partisans de deux camps ennemis _ lors des guerres de religions, au 16° siècle, en Europe _ se persuadent d’être dans la vérité et leur bon droit, tandis qu’ils voient les partisans du camp adverse, comme étant dans l’erreur ou la faute. Ou encore quand les membres de l’inquisition, forts de leur bonne conscience et de leur bon droit, soumettent à la question (à la torture[58]) ceux qu’ils considèrent comme des hérétiques.

On retrouve le même aveuglement, dans les deux camps lors des guerres actuelles entre sunnites et chiites.

 

J’ai vu ce phénomène à l’œuvre, d’abord, chez les fanatiques communistes, puis ceux musulmans.

Au 20° et 21° siècle, c’est parmi les adeptes de ces idéologies, que nous rencontrons les fanatiques les plus résolus ou acharnés.

 

1.1          La théorie de la dissonance cognitive

 

En psychologie sociale, la dissonance cognitive est une théorie selon laquelle une personne qui se trouve confrontée simultanément à des informations, opinions, comportements ou croyances, qui la concernent directement et qui sont incompatibles entre elles, ressent alors un état de tension désagréable (Léon Festinger, 1957)[59].

 

Par exemple, croire mordicus à la fin du monde, pour tel jour, et constater que rien ne se passe, ce jour-là, créera en soi un sentiment de désagrément.

 

Cet état (désagréable), dit de "dissonance cognitive", qui se situe au niveau psychique, conduit la personne à développer des stratégies inconscientes, ayant pour but de réduire la dissonance et de se rapprocher de l'état inverse dit de "consonance positive" (un état agréable).

 

Souvent l’adepte, n’arrive pas à entendre la mauvaise nouvelle. En fait, il entend sans l’entendre. Il se met en place, chez lui, une sorte de mécanisme de protection mentale ou de barrage mental, l’empêchant d’écouter la mauvaise nouvelle.

 

Il y a chez lui un mécanisme de sélection des informations, ne conservant que les informations confirmant ses convictions.

 

Cette théorie rejoint la constatation populaire : « Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ».

 

La réduction de la dissonance cognitive consiste, par exemple, en une modification des croyances, des opinions ou des attitudes pour les mettre en phase avec l'information qui était contradictoire (ce que l’on appelle le processus de rationalisation).

 

Dans le domaine de la religion, c'est le cas du concordisme, attitude qui consiste à rapprocher le dogme religieux de la science. A chaque grande découverte scientifique, les concordistes tentent de faire coïncider à tout prix les textes sacrés avec la science. La recherche de cohérence de la religion avec la science s'opère par de nouvelles interprétations des Ecritures, le manque de précision de celles-ci étant attribué à « l'état préscientifique » de ceux qui les ont rédigées.

 

La réduction de la dissonance cognitive peut prendre d'autres formes que la rationalisation :

 

·         Ajouter des éléments consonants permettant de justifier le comportement dissonant.

·         Réinterpréter le réel pour faire en sorte que les croyances restent intactes.

·         Minimiser l'importance des éléments dissonants.

·         Faire comme si l'un des évènements dissonants n'avait pas existé, les oublier.

·         Modifier l'un des éléments dissonants comme par exemple changer de comportement ou d'attitude.

 

Le concept de dissonance cognitive est lié au fait qu'il est plus difficile pour un individu de corriger des idées acquises depuis longtemps que d'apprendre des idées nouvelles pour lesquelles il ne dispose pas encore d'un modèle ou d'un système de représentation.

C'est la raison pour laquelle l'"éducation" (l’endoctrinement) des enfants revêt autant d'importance pour les religions, pour les régimes politiques totalitaires et même pour les grandes marques de produits de consommation.

 

« Plus un apprentissage a été difficile, malaisé, douloureux ou même humiliant, moins l'individu est prêt à remettre en cause la valeur de ce qui lui a été enseigné. Cela signifierait en effet qu'il a investi et souffert pour rien », Gregory Bateson, anthropologue, psychologue, épistémologue américain (1904-1980).

 

Les croyances qui sont partagées par une communauté deviennent des vérités qui ne peuvent être remises en question et ne peuvent donc plus être discutées.

 

Lorsque des faits vont à l'encontre des croyances d’un croyant, il est contreproductif et même parfois risqué de les combattre directement. Il est plus efficace d'engager un dialogue, avec le croyant, permettant, chez lui, un questionnement, puis une prise de conscience, que de provoquer sciemment, chez lui, une dissonance cognitive.

 

11.1    L’engagement, un autre phénomène poussant à s’aveugler sur les faits ou croyances

 

En psychologie sociale, l'engagement désigne l'ensemble des conséquences d'un acte sur le comportement et les attitudes. L'engagement peut être considéré comme une forme radicale de  dissonance cognitive.

 

Le processus d'engagement peut se poursuivre dans un engrenage (escalation of commitment, « escalade d'engagement ») souvent mis en évidence dans le cadre des recherches sur la prise de décision dans les organisations [60].

 

On parle aussi de théorie de la rationalisation dans le sens où l’on cherche à rationaliser ses actes pour expliquer ses conduites d’une part, mais surtout pour éviter, ce que les auteurs appellent, l’état de dissonance cognitive.

Kiesler considère l’engagement comme « le lien qui existe entre un individu et ses actes ». On a l'idée que seuls nos actes nous engagent. Mais aussi que l'engagement peut être plus ou moins fort, que l'on peut être engagé à différents degrés[61].

 

Pour « engager » un sujet, il existe différentes techniques (voir ci-après) :

 

·         Le caractère public ou privé de l’acte (Il est plus engageant de faire quelque chose sous le regard d’autrui que dans l’anonymat).

·         Le fait de répéter un acte est plus engageant pour une personne que de le faire une seule fois.

·         Le caractère irréversible ou réversible de l’acte. Plus la personne perçoit qu’elle ne pourra pas faire marche arrière (sentiment qu’elle ne pourra plus revenir sur le comportement qu’elle est sur le point d’émettre), plus elle est engagée.

·         Le caractère coûteux ou non coûteux de l’acte. Pour avoir toutes les chances d’être accepté, un acte coûteux doit être précédé d’un acte moins coûteux. Aussi, pour faire accepter un acte moins coûteux, il est préférable d’amener préalablement les personnes à refuser un acte très coûteux.

·         Le sentiment de liberté. Plus la personne se voit libre de faire ou de ne pas faire, plus elle fera. La simple évocation de ce sentiment par l’expérimentateur : « vous êtes libre de … » amènent davantage les personnes à accepter l’acte [62].

 

Le psychosociologue américain, Léon Festinger [63] a montré que lorsqu’un groupe religieux, une secte, voit ses prédictions réfutées par la réalité, ses prophéties mises à mal par leur non-réalisation ; le comportement du groupe en question tend vers un développement de son activité prosélyte de façon à réduire la dissonance résultante car, en recrutant le plus d’adeptes possible, cela les conforte davantage dans leurs croyances.

L’argument du nombre permet ainsi au groupe de rationaliser et de pallier l’échec de la prophétie, d’autant plus chez ceux pour lesquels l’investissement moral dans le mouvement est important.

 

L’enlisement dans l’erreur est à la base de la manipulation[64].

 

Une personne ayant souscrit à un premier stage dans une secte trouvera souvent un justificatif à son engagement pour s’inscrire à d’autres. Même s’il a été berné par un commerçant lors d’un achat inutile ou peu conforme à ses désirs ou par cette secte, le client ou l'adepte, par amour propre, expliquera tout ce qu’il peut faire avec son achat et tout le bénéfice imaginaire qu'il pourra en tirer.

 

On appelle « escalade d’engagement », « cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale, même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. Tout se passe comme si le sujet préférait s’enfoncer dans l’erreur _ par orgueil, par peur de tomber dans la dépression ou la frustration en reconnaissant, avoir fait une grave erreur _ plutôt que de reconnaître une erreur initiale d’analyse, de jugement ou d’appréciation. » [65] [66].

C’est aussi un mécanisme d’aveuglement psychologique.

 

12    Naïveté et conditionnement des fidèles face aux contradictions religieuses

 

Quand nous savons que toutes les religions fondée sur des mythes et que les croyants croient en un livre, sans l'avoir lu, cela peut faire mal, pour lui, de le lire. Par exemple, de constater qu’il est écrit dans la Bible que :

 

·         Dieu dit qu'il a créé le mal et le bien ... (Isaïe 45.7)[67].

·         Dans le cas de l’histoire de Sodome, que la cause de mort des habitants de la ville de Sodome est liée au fait qu'ils étaient en train de changer d'alliance ... _ une cause sans lien avec le « péché » de sodomie.

 

Nous nous rendons aussi compte que les textes de toutes les religions sont remplis de contradictions[68].

 

Par exemple, dans la sourate 2 :

 

« 2. C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux.

3. qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent [dans l'obéissance à Allah], de ce que Nous leur avons attribué

4. Ceux qui croient à ce qui t'a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la vie future.

5. Ceux-là sont sur le bon chemin de leur Seigneur, et ce sont eux qui réussissent (dans cette vie et dans la vie future).

6. [Mais] certes les infidèles ne croient pas, cela leur est égal, que tu les avertisses ou non: ils ne croiront jamais.

7. Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles; et un voile épais leur couvre la vue; et pour eux il y aura un grand châtiment ».

 

Alors dans le cas du croyant qui a beau essayer de se forcer à y croire et qui n'y arrive pas, l'explication coranique est alors "simple" : il ne peut pas y croire puisque c'est Allah qui a scellé son cœur et ses oreilles, pour l'empêcher de croire en lui.  Allah l'empêche donc de croire en lui et, en même temps, il veut alors le punir de n'avoir pas cru en lui. Ce Dieu ne serait-il pas sadique ou pervers ?[69]

 

Il semblerait que certaines religions entretiennent les croyants dans les certitudes (religieuses et pseudoscientifiques) et l’ignorance de la science et de la démarche scientifique, d’où l’incroyable festival de déclarations, contre-vérités et bêtises pseudoscientifiques, avancées, chaque jour, actuellement, par des croyants fanatisés[70] :

 

De Aman Kouassi : « Parmi tous les livres saints, le coran est le seul livre admis par la science moderne. Allah est souverain et grand 💕❤️ allah akba ».

 

Qu’entend-il par la « science moderne » ? la « science » coranique moderne ou la science moderne, issue de la démarche scientifique née en occident ?

 

13    Croyances non prouvées

 

13.1    Dieu envoie des épreuves proportionnées à ce que les hommes peuvent surmonter

 

Un assertion religieuse « Dieu ne nous soumet pas à des épreuves qu’on ne peut pas surmonter ».

L’épreuve de Vincent Lambert[71] _ devenu aveugle, tétraplégique suite à un accident de moto _était-elle de celle qu’il pouvait surmonter ?

 

L’épreuve de la shoah _ leur extermination systématique, sur une très grande échelle, plus de 6 millions de morts et de nombreuses autres victimes _ était-elle de celle que les déportés juifs pouvaient surmonter[72] ?

 

« Je pense que le seul fait qu’Auschwitz ait existé devrait interdire à quiconque, de nos jours, de prononcer le mot Providence », écrit ainsi Primo Levi (1919-1987), écrivain italien, d’origine juive, lui-même déporté, dans son livre « Si c’est un homme » (1947).

 

13.2    L’homosexualité est un péché, une abomination aux yeux de Dieu

 

Toutes les religions abrahamiques condamnent l’homosexualité.

 

La Bible, donc aussi le judaïsme et le christianisme condamnent l’homosexualité (Genèse 19.4-7[73],

 

Pour les chrétiens, les homosexuels n’hériteront pas du royaume des cieux (Romains 1.24-27, 1 Corinthiens 6.9-10[74], 1 Thimothé 1.10).

 

Selon le Catéchisme de l'Église Catholique (1975) « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation »[75] … voire sont mortifères et ne sont pas source de vie.

 

L’islam et la Coran condamnent aussi l’homosexualité (7.80-82, 26.165-166, 27.54-55, 29.28-29, …).

D’ailleurs, l’on lit sur un site musulman « L'homosexualité est clairement interdite dans l'islam et fait partie des grands péchés comme le montrent le Coran, les hadiths authentiques et le consensus de la communauté »[76].

 

Durant une partie du 20° siècle, les psychiatres ont tenté de traiter l’homosexualité, considérée par eux comme une déviance, par les électrochocs, les lobotomies frontales, les "thérapies" hormonales, les thérapies d’aversion …

Puis dans les années 1970, aux États-Unis, la dé-psychiatrisation de l’homosexualité a mis progressivement fin à ces pratiques médicales inhumaines.

Puis, des mouvements religieux, prétendant "guérir" ce qu’elles considèrent comme un péché, une déviance inacceptable, ont alors voulu « prendre le relais » (face aux échecs médicaux), en utilisant la culpabilisation (en leur affirmant qu’il y a quelque chose qui cloche en eux …), les prières, les exorcismes ou des approches pseudo-scientifiques[77], persuadés que l’homosexualité est liée à l’éducation et à un conflit psy profond, traitable, curable.

 

Or toutes les études psychiatriques actuelles montrent que l’homosexualité n’est pas un choix et ne se « guérit » pas.

Toutes ces thérapies ont conduit, à ce que, rongés par la honte et la culpabilité, les homosexuels traités, par ces thérapies, ont souffert de séquelles psychiques graves : haine de soi, alcoolisme, dépression, tentation du suicide[78]

 

Plusieurs personnalités homosexuelles connues, qui militaient, souvent durant des dizaines d’années, pour les thérapies de guérison de l’homosexualité et qui se croyaient guéries de leur homosexualité, ont reconnu, par la suite, n’avoir jamais guéri, quelques soient leurs efforts et prières sincères.

 

Le cas de Exodus International est, à ce sujet, emblématique. Elle était la plus grande association interconfessionnelle d'ex-homosexuels chrétiens, dont le but était d'aider, dans le monde entier, les personnes souhaitant limiter leurs désirs homosexuels.

L'association, fondée en 1976, a cessé son activité en 2013 après la publication d'une déclaration expliquant que le groupe renonçait à ses objectifs et s'excusait pour les torts faits à l'encontre des homosexuels et de la communauté LGBT. En 2012, son président Alan Chambers a renoncé à la thérapie de conversion, affirmant qu'elle ne fonctionnait pas et était nocive. L'année suivante, Chambers a fermé l'organisation et a présenté ses excuses pour la souffrance et la douleur ressenties par les participants à leurs programmes[5] Plusieurs autres anciens membres éminents, dont John Paulk, ont présenté des excuses similaires[79].

En juin 2007, Michael Bussee, l'un des fondateurs d'Exodus, a présenté des excuses pour son implication dans la promotion du changement d'orientation par le biais d'Exodus. Jeremy Marks, ancien président d'Exodus International Europe, et Darlene Bogle, fondatrice de Paraklete Ministries, une agence de référence Exodus, ont également présenté des excuses. Darlene Bogle a reconnu qu’elle était dans le déni d’elle-même, dans le mensonge, la fausse vérité (alors qu’elle vivait avec une femme).

 

Wuestenstrom ("source dans le désert") est une organisation chrétienne évangélique allemande, proposant des conseils, des séminaires et des groupes d’entraide aux personnes homosexuelles, et considérant les rapports sexuels entre personnes du même sexe comme des péchés. Selon cette association, elle l'homosexualité n'est pas une partie intégrante de la personnalité, mais un symptôme d'un conflit plus profond, traitable et curable, et donc modifiable.

Günter Baum, fondateur de la première organisation Wuestenstrom, qui l’a dirigé durant plus de 10 ans, vit désormais ouvertement son homosexualité, reconnaissant que, quand il avait prétendu qu’il était devenu « ex-gay », en fait il se mentait à lui-même[80] et était un manipulateur. Il a alors demandé aux membres de Wuestenstrom de l’excuser les dégâts qu’il a causé chez eux. Il se dit, désormais, « ex-ex-gay »[81].

 

Les témoignages des victimes de ces thérapies religieuses, ont mis en lumière les conséquences dévastatrices de pratiques qui s’apparentent à des dérives sectaires. Ces psychothérapies sauvages s’en prend souvent à des personnes vulnérables, pouvant conduire à des risques de décompensation chez eux.

« Nous avons affaire à une espèce de psychothérapie sauvage qui peut amener à la destruction de la personnalité », selon Serge Blisko, ancien président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).

En mars 2018, le Parlement européen a voté une résolution appelant les États membres à interdire ces prétendues thérapies. Jusqu’à maintenant, seul Malte a légiféré sur le sujet.

 

Souvent une demande d’hétéronormativité, chez un homosexuel, est liée à la pression sociale (lui affirmant « vous ne pouvez pas être ce que vous êtes »), conduisant, chez lui, à une homophobie intériorisée et un rejet de soi.

 

Si le Dieu _ avec lequel le « prophète » se déclare en « communication directe » _ est juste et bon, comment se fait-il qu’il créée des personnes qui ne peuvent choisir leur homosexualité ? Pourquoi toutes les thérapie de conversion religieuse, de « guérison spirituelle » ou d’aversion se sont révélées impuissantes à les « guérir »[82] ?J Et alors pourquoi, en même temps, Dieu les condamnent à mort ou au bannissement, pour fait d’homosexualité (Cf. Lévitique 20.13[83],  Coran 7.80-82[84], Hadith de Abou Daoud dans ses Sounan n°4462[85] et n° 4447[86]) ?

 

Comment expliquer cette contradiction ? :

 

a) Soit Dieu serait bien cruel, totalement arbitraire et pervers avec les homosexuels[87] ?

b) Soit ces prophètes n’ont, finalement, aucune communication avec Dieu et ne font que véhiculer, renforcer et « diviniser » les préjugés sur homosexuels, répandus à leur époque, y compris leurs propres préjugés et leur homophobie intériorisée ?

 

Voir l’annexe « L’homosexualité est-elle un choix ? », à la fin de ce document.

 

13.2.1    L'homophobie comme non-acceptation de sa propre homosexualité ou bisexualité

 

L'explication psychanalyste de l'homophobie comme peur inavouée de ses propres penchants homosexuels a été proposée dès 1914. L'homosexualité est ainsi estimée provoquer de l'angoisse chez de nombreux hommes, car cela « déclenche une prise de conscience de leurs propres caractéristiques féminines, telles la passivité ou la sensibilité, qu'ils considèrent comme des signes de faiblesse. » Cette explication permet aussi d'expliquer pourquoi les hommes sont plus homophobes que les femmes. Élisabeth Badinter parle de l'homophobie comme un « mécanisme de défense psychique » ainsi que de « stratégie pour éviter la reconnaissance d'une part inacceptable de soi ». Les États-Unis ont connu plusieurs cas très médiatisés de divulgation de penchants homosexuels de personnalités se déclarant publiquement violemment opposées à l'homosexualité ; c'est notamment le cas du pasteur télévangéliste Ted Haggard, qui reconnaîtra quelque temps plus tard sa propre bisexualité. Ces affaires ont attiré l'attention sur la part de l'homosexualité refoulée dans l'homophobie, et, parallèlement, ont contribué à une meilleure acceptation des homosexuels[88]. Le cas le plus emblématique d’homosexuel refoulé et homophobe était John Edgar Hoover, créateur et directeur du FBI[89]. Plus l’on se hait, plus l’on hait les autres.

 

13.2.2    Homophobie intériorisée

 

Daniel Borrillo estime, dans son Que sais-je ? consacré à l'homophobie, que les personnes homosexuelles qui grandissent dans un monde plutôt hostile à l'homosexualité, et où il n'en existe pas de modèles valorisés, intériorisent la violence homophobe qui les entoure (injures, propos méprisants, condamnations morales, attitudes compassionnelles…). Cette intériorisation de l'homophobie peut entraîner un sentiment de culpabilité, de honte ; elle peut même être cause de dépression ou de suicide (l'homophobie est l'une des principales causes de suicide chez les adolescents homosexuels)[90].

 

13.3    Dieu un dessein intelligent pour tous les hommes

 

Selon plusieurs croyants, Rachid, Sahin, Walid … « Dieu est parfait et a un dessein intelligent pour les hommes », « Les maladies ne s'oppose en rien à une volonté créatrice consciente qui régis notre Monde », « Tout est destiné à une finalité et une fonction défini ! T'es-tu interrogé sur ce qu'une maladie quelconque est susceptible de te procurer ? », « La constitution de l'homme et parfaite pour ses besoins présents et futurs. La position du nez la forme des mains. Nous pouvons marcher sauter réfléchir. Tout cela n’est pas rien. Louange au créateur », « Pas besoin du darwinisme pour constater que tout évolue vers une fin certaine. Le singe a été créé pour nous, comme tous ce qui est sur terre d’ailleurs », « 50.000 ans avant d'avoir créé toute chose, Allah a écrit le destin de chaque chose, jusqu'à ce grain de sable que le vent aura déplacé. Seul Dieu est en mesure de juger et son jugement, pour être juste, a besoin de deux éléments : a) Nos faits [actes] passés, b) Ce qu'auront acquis nos cœurs, ici-bas » etc.

 

Ce à quoi je réponds : « Vous émettez des affirmations, des pétitions de principe, sans preuve :

1) "que tout évolue vers une fin certaine" [Pouvez-vous décrire cette fin téléologique ? Vous en avez une preuve ?],

2) "le singe été créé pour nous, comme tout ce qui est sur terre, d'ailleurs" [qui l'a dit, qui l'a affirmé ? Qui vous permet de l'affirmer ? Vous en avez une preuve ?],

3) "50.000 ans avant d'avoir créé toute chose, Allah a écrit le destin de chaque chose" [qui l'a dit, écrit ?] ».

 

Je lui pose alors aussi cette question : « Pouvez-vous m'apporter une preuve scientifique d’une quelconque finalité ou réalité téléologique à l'univers ? ».

 

Je lui pose aussi cette autre question :

 

«  Quel est le dessein (caché ou non) de Dieu pour les personnes souffrant des maladies génétiques et dégénératives suivantes (souvent diminuant leur espérance de la vie) :

 

·         Xeroderma Pigmentosum, ou "maladie la lune", générant des cancers, dès qu'on s'expose au soleil (leur espérance de vie est en moyenne de 20 ans),

·         Progéria ou syndrome de Hutchinson-Gilford, qui fait vieillir les enfants d'une façon accélérée, qui les fait apparaître comme des petits vieillards et les fait mourir vite (vers l’âge de 12 à 13 ans).

·         Sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, qui rend rapidement paralysé et tétraplégique (20 % des personnes atteintes vivent cinq ans ou plus après le diagnostic, et 10 % vivent plus de 10 ans ou plus).

·         Les prédispositions génétiques au cancer etc.

 

Réponse sceptique de Mostafa : « quand en 1983, avant la découverte des trithérapies, vous mouriez du SIDA, syndrome qui multiplie à l'infini les maladies opportunistes, quel est le bien ultime que cette maladie vous apporte ? ».

 

A ces arguments, Sahin nous oppose ces autres arguments : « Nous ne sommes pas nés malades, nous le devenons. Ce n'est pas la faute au créateur. Dieu a créé, pour nous tous, ce qui est sur terre et nous demande de ne pas en abuser, car il n'aime pas ceux qui abusent et gaspillent. Ce n'est pas de sa faute, si nous n'écoutons pas sa parole et [donc] tombons malades. C'est la faute à notre ignorance [des injonctions de Dieu][91] ».

Selon Walid : « Les maladies génétiques ne prouvent pas qu'il n'y ait pas un dessein intelligent ».

 

Donc, selon Sahin, les maladies sont un châtiment divin, que Dieu envoie à ceux qui ont péché, désobéi et/ou osé transgresser ses ordres.

 

Ce à quoi, je lui réponds par cet autre argument :

 

« Quel péché a commis un enfant qui meurt douloureusement, à quatre ans, d'un cancer, d'une leucémie ... ? Si des parents, pieux, ne commettant aucun mal, ont pourtant "reçu", dans leur vie, un enfant douloureux (qui va mourir très jeune) ou un enfant autiste, trisomique, est-ce une juste épreuve pour ces parents croyants ? Est-ce que Dieu, dans sa toute-puissance, teste la fidélité ou la dévotion du croyant, à son égard, quitte à le récompenser ultérieurement, s’il ne doute jamais et reste fidèle jusqu’au bout à Dieu, malgré les épreuves qu’il lui fait subir ? Et si la récompense de sa fidélité ne survient pas dans la vie présente, surviendra-elle pour lui, après sa vie présente ?

 Sinon, pourquoi des parents croyants et homophobes, "reçoivent-ils", dans leur vie, un enfant homosexuel ? Est-ce une épreuve divine pour leur faire mieux comprendre, en profondeur, l'homosexualité, pour qu'ils deviennent spécialistes de l'homosexualité ? Quelle est la finalité de cette épreuve ? ».

 

La réponse de Tylo : « Concernant les maladies génétiques, nous naissons avec ces anomalies. Ce qui implique que, si votre dieu a créé l'être humain, il a aussi créé un génome sujet à des anomalies délétères qui frappent les êtres vivants AVANT leur naissance. Du coup, tout le reste de votre argumentaire tombe à l'eau.

Je précise que les créationnistes ont trouvé, bien évidemment, une pirouette pour expliquer ces cas : l'homme aurait été créé parfait, mais suite à la « chute », son génome aurait commencé à se dégrader de façon sporadique.

L'existence de maladies génétiques ne suffit pas à réfuter l'idée selon laquelle l'homme aurait été créé par un dieu, mais c'est un élément supplémentaire qui vient s'ajouter aux différents autres éléments en faveur d'une évolution (phylogénie, registre fossile, anatomie comparée, génétique, paléoanthropologie ...) ».

 

L'an dernier, 211 enfants sont morts à cause de maltraitances en Grande-Bretagne. On sait qu’en 2016, 67 enfants sont morts en France dans le cadre de violences intra-familiales, que 27 000 plaintes pour violences physiques ou sexuelles au sein de la famille ont été enregistrées … Enfin les procureurs ont placé, en urgence, plus de 13 000 enfants pour les mettre à l’abri. Mais ces données sont incomplètes, car elles ne représentent que les faits déclarés à la police. Les hôpitaux sont loin de tout recenser[92].

Quel est alors le dessein de Dieu pour ces jeunes enfants, qui souffrent et meurent sous les coups de leur parents ?

En quoi ces morts (de victimes supposées encore innocentes) servent-ils le beau dessein de Dieu ?

 

13.4    Le créationnisme, le rejet de l’évolutionnisme

 

Certains croyants rejettent la théorie de l’évolution, parce qu’ils pensent qu’elle va à l’encontre de leurs valeurs et de leur religion.

 

« Pourquoi certains Américains rejettent-ils la théorie de l'évolution ? Parce qu'ils pensent que l'évolution signifie que la vie n'a pas de sens. Que tout est aléatoire. Bien sûr, c'est une interprétation possible de cette théorie scientifique. Mais d'autres interprétations existent[93].

 

De nombreux scientifiques tiennent la théorie de l'évolution pour vraie, tout en croyant en Dieu, par exemple. Mais si vous êtes scientifique et que vous prétendez que la science n'a aucune implication sociale, politique ou morale, cela sonne faux pour la plupart des gens. Au contraire, il faut en parler. C'est par exemple ce que fait Kenneth Miller [un biologiste moléculaire américain, qui a par ailleurs des convictions chrétiennes, NDLR][94].

 

La meilleure chose, pour les chercheurs, consiste à expliquer que le but de l'activité scientifique est d'arriver à une vision la plus objective possible d'une question. C'est pour ça qu'il y a des discussions, le peer review, des réplications, que la communauté doit être diverse... Mais, en tant qu'individus, les scientifiques sont bien sûr influencés par leurs valeurs.

 

Pour peu que nous soyons clairs sur ce point [être honnêtes sur ce en quoi ils croient], nous pourrons vaincre le scepticisme et la défiance qui prévalent souvent, en particulier la défiance enracinée dans ce qui est perçu comme un choc de valeurs »[95].

 

Selon Rachid : « Lhomme ne descend pas du singe, mais a été créé par Dieu. A part cela, tout évolue. Même la création de l'homme a dû passer par de multiples étapes, de la création à la reproduction.

Une explication [la théorie de l'évolution] n'est forcément pas la vérité. Quand celle-ci contredit le livre [le Coran], Je choisis ce dernier ».

« Le fait qu'on soit sur terre montre déjà qu'on hérite du péché de nos ancêtres. Posez-vous la question de savoir pourquoi sommes-nous sur terre, sinon pour nous repentir du péché d'Adam et d'Eve.

Satan demeurera avec nous, ici-bas, jusqu'à la fin. ».

 

Ma réponse : « Vos affirmations (ou assertions), ci-après, "Le fait qu'on soit sur terre montre déjà qu'on hérite du péché de nos ancêtres". "nous sommes sur terre pour nous repentir du péché d'Adam et d'Eve" ne reposent sur aucune preuve scientifique. Elles sont arbitraires, sauf preuve du contraire. Votre démarche de croyant est totalement opposée à celle scientifique, qui doute de tout, vérifie tout et ne croit jamais sur parole. Le doute systématique (rationnel), la démarche scientifique nous permettent, d'éviter justement de se faire tromper, abuser, escroquer, en particulier, par des gourous[96] menteurs pathologiques, mythomanes, manipulateurs, imposteurs, mégalomanes, psychopathes, et donc se faire avoir par leurs assertions, qu'ils vous obligent à les croire sur parole, sans discussion (suivez mon regard et regardez en direction des « prophètes » supposés détenir la vérité « divine »). Il ne vous vient jamais à l'esprit qu'il peut y avoir, sur terre, des génies imposteurs, mythomanes, mégalomanes, de très haut niveau, particulièrement « monstrueux » avec les hommes, en particulier parmi les « prophètes de Dieu » ?

Mais malheureusement, vous préférez croire envers et contre tout (aveuglément). Vous préférez le confort intellectuel, celle de la paresse intellectuelle. Ne connaissant pas la théorie de l'évolution, vous émettez des contre-vérités scientifiques sur cette théorie. Si vous voulez éviter de dire des bêtises sur celle-ci (dont celle affirmant que « l'homme descend du singe » ...), je vous recommande de bien la connaître en profondeur. Par exemple, en lisant un des meilleurs livres pour la comprendre et comprendre les réfutations du créationnisme : "L'évolution à l'école. Créationnisme contre darwinisme ? Corinne Fortin, Armand Colin, 2009", un excellent livre ».

 

Selon Kadour « [les maladies génétiques sont] encore une preuve que l'évolution est une supercherie. Car une seule défaillance dans le code génétique peux engendrer des catastrophes »[97].

« Puisque tu parles de génétique, alors il faut savoir qu'il n'y a pas de code sans un encodeur, car un code reflète une forme d'organisation et de complexité qui nécessite une conscience et une intelligence.

D'ailleurs sans cette conscience et cette intelligence, il nous est impossible même d'entamer cette discussion. Plus simple que cela, il n’y a pas. Notre opposition à cette théorie [de l’évolution] (que presque tout la sphère scientifique propage injustement) est que certains l'utilisent pour prouver la non-existence d'un créateur et, le 2ème facteur, c'est que l'homme, avec certitude, ne rentre pas dans le cadre de cette théorie [parce que, par son esprit supérieur, il est différent des animaux]. Il est vraiment idiot de laisser la conclusion logique et rationnelle et adopter une hypothèse qui inclus un nombre incalculable de coïncidences.

Mes réponses elles sont claires, je ne parle pas de l'évolution, mais de la stupidité de cette théorie [de l’évolution] pour expliquer l'origine de la vie sans créateur. D'ailleurs cette publication, que tu as partagée, se moque de l’intelligent design, ce qui veux dire qu’elle se fout de l'existence d'un créateur. Ce qui est stupide c'est que cette publication creuse sa propre tombe […] ».

 

La réponse de Tylo : « La preuve que vous ne comprenez pas vraiment la Théorie de l'évolution est que vous pensez, comme pas mal de gens, que « l'homme descend du singe ». Non ! L'homme est un primate et lui et ses cousins primates (les singes, donc) ont un ancêtre commun. Et ce fait est démontré par la phylogénie, le registre fossile, la génétique et l'anatomie comparée.

Alors oui, une explication prise seule ne peut être fiable, il faut un faisceau de preuves. Et ça tombe bien parce que la théorie de l'évolution est une théorie au sens scientifique du terme, c'est à dire qu'elle synthétise toutes les connaissances sur le sujet de l'évolution, en regroupant plusieurs domaines _ biologie, génétique, paléontologie … _ et elle fait consensus auprès de la communauté scientifique. Elle représente le plus haut degré de connaissances sur le sujet, et donc constitue une légitimité en termes de savoir.

Du côté des créationnistes, il n'y a qu'un bouquin mythologique, mais aucune espèce de preuve d'une création. C'est vraiment très peu. Mais si ça ne vous dérange pas de vous baser sur des éléments, qui sont contredits par la science, grand bien vous fasse. Je peux comprendre que votre désir d'immortalité prenne le dessus sur l'objectivité ».

 

Source : 160 ans après "L'Origine des espèces", les théories de Darwin sont-elles toujours valables ? Pierre Ropert, 24/11/2019, https://www.franceculture.fr/sciences/160-ans-apres-lorigine-des-especes-les-theories-de-darwin-sont-elles-toujours-valables

 

13.5    Existe-il un « au-delà » et une âme, une « vie après la vie », qui survit dans l’au-delà ?

 

Tous les croyances religieuses, du monde entier, supposent :

 

1) l’existence d’un monde invisible et parallèle, à notre monde matériel et visible, nommé « au-delà »,

2) d’un double vivant, à notre corps matériel, contenant ou « réceptacle » de notre intelligence et nos affects, pouvant survivre éternellement, dans « au-delà », après la mort de notre corps physique.

 

On peut comprendre que ces expériences de sensation de « vie après la vie » _ lors des états « aux limites de la mort » (en anglais « Near death experience » ou NDE), lorsque le cerveau est en danger de mort cérébrale _, de tunnels de lumières, de supposées rencontres avec des défunts disparus, "d’expérience de sortie du corps" (en anglais « Out of Body Expérience » ou OBE)], peuvent ébranler ceux qui les ont vécus, … et que certains, selon leur degré de croyances et d’ignorance des certains connaissances scientifiques, en particulier neurophysiologiques, peuvent se tourner encore plus vers la religion ou le mysticisme, pour se rassurer et expliquer ces phénomènes souvent psychologiquement déstabilisants.

 

Certaines expériences mystiques ascétiques extrêmes, accompagnées de rétentions extrêmes de la respiration, d’un état de grande fatigue et d’épuisement, liées à des jeûnes répétés et excessifs, ou la prise de drogues hallucinogènes[98] peuvent aussi être à l’origine des sensations de sortir de son corps et/ou des sensations de lévitation … Ces exercices ascétiques peuvent très probablement provoquer l’anoxie cérébrale du sujet et les sensations (de bien-être, de « chaleur surnaturelle », qui semblent envahir le cerveau et le corps) qu’il vit être facilement expliquées par cette anoxie.

Certains états hypnotiques et de transes, obtenus par des rituels et danses répétitifs, jusqu’à épuisement, aidés par la prises de drogues, peuvent conduire à des états hallucinatoires et à des « visions ».

 

Des malades souffrant de psychoses (schizophrénie, …) ou d’une épilepsie du lobe temporal, peuvent ressentir les mêmes expériences, qu’avec les substances hallucinogènes :

 

1) Soit euphorie, bien-être, ivresse, hallucinations visuelles, avec visions de scènes familières ou étranges (celles de voler dans les airs, de sortir de son corps …), impression d'acuité de tous ses sens soit diminuée, soit décuplée (voire extase « mystiques ») ...

2) Soit forte montée d'angoisse, par des crises de phobie, une paranoïa, une crise de panique ou une psychose (« mauvais délire » ou « bad trip »).

 

Dans les sociétés traditionnelles chamaniques, ces malades psychotiques, pouvant accéder à des états altérés de la conscience, sont ou était considérés comme bénéficiant d’une élection ou d’une grâce des « Dieux ». Et la tribu pouvait les assigner à des rôles de chaman, intercesseurs privilégiés avec le « monde des esprits ».

 

C’est peut-être à cause de ses expériences d’états altérés de la conscience, que la croyances « animiste » dans des forces cachées et magiques, dans les plantes, les lieux, les objets, les totems, … a commencé à s’imposer aux peuples premiers.

Par la suite, les monothéismes ont peut-être opéré cette simplification extrême, synthétisant et déplaçant ces forces occultes multiples en une force unique surpuissante (« Dieu » …), occupant et consubstantielle à tout l’univers.

 

Certains scientifiques, du fait de leurs croyances et de leurs attentes plus ou moins inconscientes, confondent leur attente (souvent « fébrile ») d’un phénomène, avec l’existence et la réalité du phénomène, lui-même (cet état « d’attente » est un phénomène bien connu en psychologie).

 

A cause de leur « attente », ils négligent d’explorer d’autres hypothèses et pistes que les siennes et négligent de procéder à des investigations poussées concernant les faits confirmant ses propres hypothèses.

Des témoignages de NDEs/OBEs, reportées par des auteurs, comme E. Kuebler-Ross, sont en fait, de seconde main, tels des témoignages d’une infirmière, d’un docteur … reportant qu’un patient lui a relaté sa NDE etc. … Ils sont difficilement vérifiables, pour la plupart.

 

Dans certains cas, ils vont jusqu’à s’enfermer, jusqu’au bout, dans leurs convictions, au risque de discréditer aux yeux de la communauté scientifique internationale (comme dans le cas de E. Kuebler-Ross soutenant jusqu’à sa mort que ces études prouvaient la persistance de notre « conscience » après la mort biologique de notre corps).

 

Un mécanisme peut intervenir dans les derniers instants du patient, lié à la croyance du patient dans « l’Autre monde ». Un catholique verra, par exemple, par un mécanisme inconscient, la Vierge Marie, Jésus ou un saint. Mais il y a peu de chance qu’il voie Shiva ou Bouddha, s’il n’a pas de connaissance de l’hindouisme ou du bouddhisme. Selon ses croyances et ses attentes, il imaginera un « Autre monde », un paradis, où il pourra éventuellement retrouver ses amis et proches disparus[99].

 

Dans l’état actuel de nos connaissances, les NDEs semblent explicables dans le cadre d’hypothèses neurochimiques, neurobiologiques et cérébrales connues (perturbation du schéma corporel, à cause de perturbations du fonctionnement l’hippocampe _ une structure participant à notre « connaissance » « intime », de l'orientation et de la position de notre corps). Voir les expériences d’Olaf Blanke, à l’Universitaire Universitaire de Genève, qui peut provoquer chez ses patients des sensations de sorties du corps, sur commande, par la stimulation magnétique trans-crânienne (TMS). 

 

Il n’a donc pas besoin de faire appel à d’autres hypothèses scientifiques pour les expliquer[100].

 

Les croyances dans l’au-delà et dans l’âme sembleraient être des explications simplistes et magiques, pour tenter de décrire des phénomènes neuropsychiques complexes, aux époques lointaines de la naissances des religions et du sentiment religieux, où la connaissance « scientifique » n’existait pas et où ces phénomènes restaient plus ou moins incompréhensibles.

 

13.6    L’efficacité des prières d’intercession pour obtenir la guérison d’un malade

 

Confrontation de deux logiques différentes

 

L’auteur :

[Il n’est pas] Pas sûr que les prières[101] _ au mur des lamentations (Kotel) _ soient très efficaces contre la propagation d'un virus, comme le coronavirus[102]

 

Aline :

Benjamin, le miracle existe. Il faut tout essayer : a) Prières, b) L'avancée d'un vaccin,

c) Hygiène, d) Aide-toi, le ciel t'aidera.

 

Note :  PARLER A UN MUR : L'art de faire espérer. Fort heureusement, les croyants ne disent pas (encore?) que ce virus a été envoyé par leur "dieu" pour punir les "mécréants". Mais déjà des musulmans affirment que ce coronavirus a été envoyé, par Dieu, pour punir les Chinois d’avoir persécuté les Ouïghours (peuple musulman).

 

Selon mon amie, Rebecca, ces prières [qui se veulent positives] ne sont pas efficaces, directement. Mais elles sont encourageantes pour les malades, qui savent que des personnes les soutiennent. Le souhait _ d'un prompt rétablissement d'une personne malade _ ne va pas faire qu’il se rétablisse ... Mais c’est un acte de compassion ...

 

Ce soutien moral peut ou pourrait contribuer à renforcer un effet placebo, facilitant la guérison de certaines maladies (mais certainement pas, par exemple, les maladies génétiques, certaines formes de cancers, …).

 

14    Pourquoi certains prophètes semblent dénués de toute compassion et/ou semblent atteints de problèmes psychiques ?

 

Où, dans ce que nous exposons ci-dessous, nous voyons des « prophètes » faire des choses bizarres, inciter leurs fidèles à commettre des génocides et des vengeances (ripostes, rétorsions …) disproportionnées.

 

Ces prophètes ne font pas preuve de la plus grande retenue et ne s'abstiennent pas de tout usage disproportionné de la force. L’image qu’ils donnent est loin de l’image d’un homme sage.

 

14.1    Le cas du prophète Mahomet

 

Le prophète de l’islam est un homme qui (voir ci-après) :

 

1- Pensait être possédé par un démon (Ibn Ishaq 106).

2- Tenta à plusieurs reprises de se suicider (Ibn Ishaq 103, Bukhari 6982).

3- Avouait que ses révélations viennent de Satan (Ibn Ishaq 165, Inb Sa’d 1:236-6).

4- Se plaignait d’être victime de sorcellerie lui donnant des pensées délirantes et de fausses croyances (Bukhari 3175-5765).

5- Soutenait sa religion en volant les gens (Ibn Ishaq 281-289).

6- Déclencha une guerre contre la Mecque alors qu’il pouvait vivre en paix à Médine (Ibn Ishaq 289-321).

7- A fait assassiner les gens qui critiquaient sa religion (Ibn Ishaq 675-676).

8- Décapita des centaines de Juifs qui tentaient de se défendre quand ils réalisèrent qu’il voulait les éliminer (Ibn Ishaq 464, Tabari 8 :27-41).

9- Ordonna à ses fidèles de tuer tous ceux qui voulaient quitter sa religion ( Bukhari 6878-6922).

10- Ordonna à ses fidèles de soumettre le monde entier par l’épée (Coran 9.29, Muslim 7258).

11- Tortura les gens pour de l’argent (Ibn Ishaq 515).

12- Achetait, vendait, possédait et marchandait des esclaves africains (Bukhari 6161-7263).

13- Appelait les Ethiopiens ‘’Tête de raisin’’ et disait que Satan ressemble à un Noir (Bukhari 7142, Ibn Ishaq 243).

14- Avait marié une fille de 6 ans qu’il déflora à 9 ans (Bukhari 3895-5133).

15- A possédé 9 épouses. Mais en même temps, malgré que sa propre révélation, n’en autorise que quatre (Bukhari 268-5068-5215).

16- A arraché à son fils adoptif sa femme (Coran 33v37, Tabari 8:2-3).

17- Copulait avec ses femmes esclaves (Coran 33 : 50, Nasa’i 3411).

18- Ne tint pas la promesse qu’il avait faite à ses épouses de ne plus copuler avec ses filles esclaves après avoir été surpris avec l’une d’entre-elles dans le lit de sa femme Hafsah (Coran 66.1-2, Nasa’i 3411).

19- Autorisa ses fidèles à violer leurs captives (Coran 4 :24, Abu Dawud 2155).

20- Prit et ramena les plus belles captives dans son harem (Bukhari 4200, Ibn Ishaq 466).

21- Dit à ses fidèles qu’ils peuvent battre leur épouse pour les soumettre (Coran 4.34, Ibn Majah 1986).

22- Déclara que les femmes sont stupides et que leur témoignage n’est pas fiable (Coran 2.282, Bukhari 2658).

23- Promut des pratiques païennes et idolâtres telles qu’embrasser la pierre noire, et se prosterner devant la kaaba (Coran 2 :144, Bukhari 1597).

24- Répéta des histoires inventées et les fit passer pour des révélations (Coran 6.25, 8.31, 16.103)

25- Décrit Dieu comme trompeur, incapable de protéger sa parole (Torah et Injil) et Jésus comme un échec total (Coran 3.54, 4.157, 7.99, 6.34).

26- Fait prosterner Dieu et ses anges devant lui (Coran 33.56).

27- Espère envoyer des démons au paradis en leur prêchant et en les convertissant à sa religion (46.29, 72.1-10)

28- A couché avec des cadavres (Al-Mou’jam al-Awsat, at-Tabarâni, volume 7, p.472-473, n°6931, Maktabat al-Ma’ârif, 1985).

29- Oublie des versets du coran alors que sa révélation affirme sa mémoire infaillible (Bukhari 1177, Coran 87.6)

30- Promet un paradis rempli de vierges et de vin à ses fidèles en échange de la mort des ennemis de sa religion (Coran 78.31-33, 4.95, 9.111).

31- Demande de couper la main pour n’importe quel délit de vol (Coran 5.38).

32- Affirme ne pas savoir son sort mais prétend être le salut de l’humanité (Coran 46.9, 34.9).

33- Fait Jurer Dieu par des créatures inférieures à lui (Coran 103.1, 92.1-3).

34- Prescrit l’urine de chameau et son urine à boire à ses fidèles (Al-Moustadrak ‘ala as-Sahihayn, volume 5, p.85-86 ; Muslim (arabe uniquement : 3162) (français : 961).

35- Affirme que le seul pouvoir de la prière musulmane est de faire péter Satan (Sahih Bukhari n°1231) sans pour autant l’éloigner définitivement (An-Nasa’i n°671).

36- Se fait tuer par Allah parce qu’il était un faux prophète (Boukhâri 4166 et 2474 ; 69.43-47).

37- Se fait délivrer des révélations par un ange qui avait peur des chiens (Muslim XXIV 5246,

Bukhari77/83-117).

38- Fait de la femme l’égal des chiens et des ânes (Muslim (4:1039).

39- Ne connait pas les mots pardon et pitié (Coran 47.35, 9.123, 9.123, Muslim 4191, Bukhari 26).

40- Affirme que les oreilles et le nez des musulmans sont l’urinoir et le lit de Satan (Bukhari, Livre 19, Hadith 25, Muslim, Livre 2, Hadith 31)[103].

 

Malgré ces "bizarreries", Allah demande de le prendre pour le meilleur des hommes :

Les coalisés (Al-'Aĥzāb) 33.21 - En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment.

 

14.2    Le cas de Moïse

 

Devenu adulte, Moïse se rend compte des difficiles conditions de vie de ses frères de sang. Voyant un Égyptien frapper un Hébreu[104], il voit qu'il est seul, tue[105] l'Égyptien et l'enterre dans le sable.

 

Moïse conduit ensuite son peuple au pied du mont Sinaï, où il monte recevoir le Décalogue, les Tables de la Loi. Lorsqu'il descend du mont Sinaï, il voit les Hébreux, sous la conduite de son frère Aaron, adorer un veau d'or (l’adoration d’une idole était interdite par le troisième commandement). Moïse est pris d'une colère si grande qu’il fracasse les Tables de la Loi sur un rocher puis ordonne le massacre de trois mille adorateurs du veau d'or (Exode 32.25-29)[106]. Il doit alors retourner au sommet du mont Sinaï afin de recevoir de nouvelles tables (« Exode, 34.18 »).

 

Moïse reçoit dans Lévitique 24, l’ordre de disposer sur l’autel consacré à l’Eternel des pains en l’honneur de Dieu, et de les changer chaque semaine. Immédiatement après cette description rituelle, nous est contée l’histoire d’un homme que l’on surprend un jour en train de "blasphémer" : en effet, l’homme se serait offusqué qu’on ose disposer des pains chaque semaine et ne pas les changer quotidiennement. A ses yeux, Dieu méritait mieux que des brioches desséchées et Son honneur était ainsi bafoué. On le conduit devant Moïse pour qu’il soit jugé, et il est effectivement condamné à être lapidé (Lévitique 24). Quel est sa faute selon Moïse ? Pour ce dernier, blasphémer contre Dieu est le fait de s’imaginer que l’honneur de Dieu dépendait d’un peu d’eau et de farine.

 

14.3    Le cas d’Abraham

 

Parce qu’Abraham avait entendu une voix de Dieu (ou celle d’un Elohim) lui demandant de sacrifier son fils, il était prêt à sacrifier (tuer) son fils (Exode 22.1-12)[107].

 

Commentaire du rabbin David Meyer, concernant cet épisode :

« Relisons l'histoire d'Abraham, prêt à sacrifier son fils Isaac, au chapitre 22 du livre de la Genèse. Est-ce là l'exemple de l'accomplissement de la volonté divine ? L'acte de la foi le plus sublime ? Ou plutôt, le prototype de l'extrémisme barbare le plus absolu? Tout dépend, bien sûr, de l'enseignement que l'on ose tirer de cette histoire. Pour moi, la leçon est simple. Abraham n'est pas le paradigme de la croyance et de la foi : il est, au contraire, l'exemple de celui qui n'a pas encore compris que la foi aveugle mène nécessairement à la barbarie. L'obéissance sans limites que nous montre Abraham, n'est pas un chemin à suivre pour les croyants mais plutôt le piège à éviter »[108].

 

14.4    Le cas de Jésus

 

Alors qu’à de nombreuses reprises, Jésus a prôné le pardon et la non-violence[109], il aurait pourtant déclaré, si l’on croit les évangiles :

 

Luc 12. 49-53 : "49. Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !

50. Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !

51. Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division.

52. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;

53. ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »".

 

Ou encore :

 

Matthieu 10.34-36 : "34. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive [l’épée].

35. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :

36. on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.

37. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;

38. celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.

39. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera".

 

Jésus serait-il alors fou, mégalomane et/ou déraisonnable ?

 

15    Pourquoi Dieu pour transmettre sa parole et ses commandements passe-t-il par des prophètes ?

 

Dieu pourrait parler à tous les êtres humains, par exemple, via :

 

·         Une voix de Stentor (tonitruante), surgissant du milieu du ciel, au-dessus de nos têtes.

·         Une « communication télépathique », débouchant directement dans la tête de tous les humains de la terre.

 

Ce qui serait, semble-t-il, les voies de communication les plus simples.

 

Mais au contraire, il passe par des êtres faillibles, pas toujours exemplaires, tels que :

 

·         « Moïse, choisi pour porter la parole de Dieu auprès des hommes et qui vit avec un étrange handicap : il est bègue ! Parmi tous les candidats éligibles au porte-parolat divin, l’Eternel s’est donc choisi le seul qui souffre d’un problème d’élocution »[110].

·         Mahomet, qui passe son temps à se contredire, en revenant fréquemment sur sa parole[111].

 

 

 

 

16    Résumé d’arguments pour et contre les religions

 

16.1    Les arguments en faveur des religions : Leurs apports positifs

 

·         La religion comme un moyen efficace et simple pour ancrer des valeurs morales[112].

·         Les croyances, dans la survie de son âme voire l’espoir d’une récompense dans « l’au-delà », après la destruction de son corps physique, permettrait, momentanément, de mieux résister à la torture, à la souffrance, aux maladies, à la peur de la mort (la croyance agissant comme une sorte d’effet placebo positif).

·         Selon Pascal, un ami de l’auteur, « les religions servent à souder le groupe face à l’adversité »[113].

 

Le sociologue Durkheim disait que la foi était avant tout un lien social[114], et que sa fonction première était de faire cohésion dans le groupe social et ceux, qui sont nés dans le confort [dans un environnement paisible], ne peuvent comprendre que le lien social c'est qui empêche les Hommes de s'entretuer[115].

 

Divers avis positifs pour les religions

 

Jonathan « La religion nous incite à être bon, généreux, compatissants, solidaire les uns avec les autres ».

Albert Einstein "La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle".

Cardinal Spellman “Religion sans moralité : arbre sans fruit. Moralité sans religion : arbre sans racines.”

Napoléon Bonaparte (Allocution aux curés de Milan) “Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole.”

François René de Chateaubriand (Génie du christianisme) “Ce n'est pas la religion qui découle de la morale, c'est la morale qui naît de la religion.”

 

16.2    Les arguments contre les religions

 

·         Le discours antiscience et délirant.

·         Croyances en des connaissances (scientifiques …) obsolètes ou fausses.

·         Préjugés et superstitions.

·         Crédulité, vision du monde simpliste et manichéenne, le refus du doute.

·         Le discours messianique / irrationnel.

·         Le fanatisme, la démission de la raison ou l’aveuglement.

·         La persécution des savants et des idées neuves au nom de la religion.

·         L’intolérance, le sectarisme, l’esprit partisan.    

·         La paranoïa, la complotisme, la recherches de boucs émissaires, l’antisémitisme.

·         Les guerres religieuses / «saintes ».

·         Le mensonge, la mauvaise foi, pour la bonne cause.

·         L’homophobie et la transphobie.

·         Le suprémacisme.

·         L’inégalité homme – femme.

·         L’inégalité croyant – non-croyant (au sein de certaines religions).

·         Les frustrations sexuelles[116].

 

Divers avis négatifs sur les religions

 

Emil Michel Cioran “La religion est une fatigante solution de paresse.”

Emil Michel Cioran “Le degré d'inhumanité d'une religion en garantit la force et la durée : une religion libérale est une moquerie ou un miracle.”

Claude Crébillon (L’écumoire) “Un peuple sans religion est bientôt sans obéissance.”

Maurice Chapelan “La religion est la fausse monnaie du désespoir.”

Monique Corriveau (Le témoin) “La religion commence peut-être au bord de la détresse.”

Grigori Evseevitch Zinoviev “Le premier principe d’une religion est l’oisiveté pensante.”

Oscar Wilde (De profundis) “Toute chose, pour être vraie, doit devenir une religion.”

Milan Kundera (Les testaments trahis) “La religion et l'humour sont incompatibles.”

Edward Bond “Le théâtre partage ses limites avec la religion. La religion n'est que du théâtre qui veut être vrai.”

 

Riad Mehdi « dites-moi sincèrement que t’a apporté la religion, à part la désolation, la haine, la violence, le mépris, et l’obscurantisme et destruction des civilisations ? ».

 

Manuel II Paléologue, empereur byzantin , « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf, et alors tu ne trouveras sans doute rien que de mauvais et d’inhumain, par exemple le fait qu’il a prescrit que la foi qu’il prêchait, il fallait la répandre par le glaive » […]

« Dieu ne prend pas plaisir au sang, et ne pas agir raisonnablement est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l’âme, non du corps. Donc si l’on veut amener quelqu’un à la foi, on doit user de la faculté de bien parler et de penser correctement, non de la contrainte et de la menace. Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a besoin ni de son bras, ni d’un fouet pour frapper, ni d’aucun autre moyen avec lequel menacer quelqu’un de mort »[117].

 

17    Les religions comme systèmes d’oppression mentale et totalitaires.

 

Selon Jürgen Habermas, théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales : « Les sociétés doivent avoir un moyen de savoir (de s’accorder) sur ce qui est (bon, bien), ce qui est juste. Dans les sociétés plus anciennes, cette fonction était exercée par la religion. Dans les sociétés modernes, la justice a cette fonction. Il précise : Le droit moderne concerne fondamentalement la définition, la protection et la conciliation des libertés individuelles dans leurs divers contextes institutionnels et organisationnels ».

 

D’après Rebecca, si l’on analyse les textes anciens de la Bible[118] « Les religions sont, à la base [à l’origine] des mouvements politiques. Les religions [comme système de contrôle] est plus efficace que les dictatures, car l’adepte se soumet de son plein gré. Et cette coercition religieuse dure (ou peut durer) des millénaires, contrairement à une dictature [purement politique] ».

 

« Le système d'oppression le plus efficace est celui qui réussit à convaincre l'opprimé du bien-fondé de son oppression ».

 

Le philosophe Henri Peña-Ruiz disait « Nulle communauté humaine ne peut exister sans règles de droit pour faire coexister les individus qui la composent, voire les groupes qui la forment. »[119].

 

Selon Rebecca, « c’est la base du savoir-vivre ensemble, de tout "rassemblement de civilisations", chose que certains bnei Noah [Juifs communautaristes] ne prennent pas conscience. Les civilisations n’ont pas besoins de lois religieuses pour s’en créer ».

 

Ce que j’expliquais à un musulman : « Il faut une loi ou règle de droit commune pour vivre ensemble, à laquelle tout le monde adhère où se conforme, au sein d'une nation (pour vivre ensemble). Sinon, nous aurons plusieurs nations ou une sécession entre nations ou communautés (au sein du pays) ».

 

Je rajoute qu'au lieu de se préoccuper de religion, de vouloir sauver les âmes des gens qui les entourent (afin qu'ils puissent gagner le paradis), au lieu de poursuivre des chimères, des choses hypothétiques non prouvés (qui ne convainquent que ceux qui croient[120]), certains croyants feraient mieux de se préoccuper de dossiers concrets, réels, bien plus urgents, tels que : la "bombe démographique mondiale",  le réchauffement climatique, la diminution des ressources, la montée du fanatisme et du terrorisme religieux etc.

 

Certains musulmans, panafricains … affirment que les droits de l'homme sont une propriété exclusive des occidentaux ou qu’ils sont un moyen de domination coloniale (et donc pas fait pour les Africains, les musulmans etc.).

 

Nous répondrons que les droits de l'homme ne sont pas juste pour les européens, occidentaux mais qu’ils sont universels pour tous les êtres humains vivant sur terre. Ce sont des règles de vivre ensembles, qui se préoccupent du bonheur des êtres humains (qu’on peut obtenir par la diminution de l’oppression, de l’arbitraire, par la liberté _ tout homme a besoin de liberté, comme d’oxygène, et donc d’émancipation, de pouvoir contrôler sa vie et de ne plus être sujet à l’arbitraire ou caprices des puissants).

 

Alors que les religions ne se préoccupent souvent pas du bonheur de l’homme ici-bas (tout juste, elles promettent le bonheur dans un lieu mythique appelé « Paradis », après notre mort, après la vif de notre vie (biologique) sur la planète terre, en supposant qu’il existe une survivance de notre intelligence et esprit, dans un « au-delà », dans un autre monde (parallèle ?) différent du monde sensible et réel, dans lequel nous vivons maintenant). 

 

18    Exemples d’intolérances religieuses

 

« La tolérance n'a jamais excité de guerre civile : l'intolérance a couvert la terre de carnage ». Voltaire, Traité pour la Tolérance. Chap. IV, 1763.

 

L’intolérance religieuse et/ou philosophique a existé dans toutes les civilisations ou presque. On connaît déjà l’exemple de Socrate, philosophe, condamné à mort, pour impiété, par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en -399.

Les Romains ont, eux-mêmes, persécuté les chrétiens. C'est Néron, empereur de Rome, qui, en 64, a (ou aurait) lancé la première persécution connue des chrétiens[121].

 

Les bûchers sacrificiels ont aussi existé, dans plusieurs religions de l’antiquité : « Si on peut qualifier les bûchers, comme les sacrifices, de bien des manières : expiatoires, punitifs, rédempteurs, purificateurs, salvateurs, il convient de préciser que ce ne sont pas toujours, pour autant, des bûchers sacrificiels. Par exemple, le bûcher rédempteur ou salvateur semble appartenir exclusivement au monde du religieux. Il présuppose l’existence de l’âme et sa survie après la mort. [...] la majorité des bûchers que l’Histoire a connue furent punitifs et expiatoires »[122].

Mais on a aussi persécuté et tué des penseurs, écrivains, poètes[123], et même de vrais scientifiques[124] etc. et on a commis des génocides[125], au nom du communisme (et donc au nom de l’athéisme). Certains considèrent, d’ailleurs, le communisme comme une « religion athée », avec ses dogmes indépassables, ses rituels, ses boucs émissaires …

 

18.1    Le cas du judaïsme

 

Le judaïsme et son histoire, comme ses textes, connaît son lot de violences.

 

« Dans la Bible elle-même, nous trouvons des sources contradictoires, certaines normatives (le commandement d’exercer tel ou tel type de violence contre tel ou tel type de personnes, les Cananéens ou les Amalécites par exemple, ou celui d’épargner ou de protéger un groupe donné, les Gabaonites ou, mettons, les esclaves non-juifs ayant fui de chez leurs maîtres), d’autres narratives (par exemple, les récits d’exterminations massives dans le Livre de Josué ou celui du massacre, par les fils de Jacob, des habitants de Sichem, massacre désavoué par le patriarche, mais d’autres massacres rapportés sont, au contraire, l’accomplissement de la parole divine) »[126].

 

Moïse, son fondateur, a été, dès le départ, intolérant et meurtrier (Exode 32.25-29). Le roi-prophète Josué a incité ou commis des massacres (Josué 7.25, 6.16-27, 8.18-29), tout comme Moïse. Idem pour le roi-prophète David (Samuel 4.9-12, le prophète Elie (Rois 18.40, Rois 21.20-28) etc. Certains versets donnent des exemples d'incitation à la vengeance et/ou au génocide (Deutéronome 7.16, Deutéronome 25.17-19 ...)[127].

 

« La peine capitale, "Diné Néfachot" en hébreu, est mentionné dès le début de la Torah concernant la peine applicable en cas de meurtre : immédiatement après le déluge, Dieu dit à Noa'h : « Celui qui fait couler le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé, car l'homme fut créé à l'image de D.ieu"(Genèse 9.6). […].

D'autres transgressions sont également soumises à la peine capitale, comme l'adultère et l'idolâtrie. Après le don de la Torah, d'autres actes devinrent passibles de la peine capitale, tel que la profanation du Shabbat. (Applicable uniquement pour les Juifs, les précédentes étaient adressés à toute l'humanité) »[128].

 

Un Juif faisant appel aux autorités non-juives est appelé mosser (hébreu : מוסר, prononcé mossère ou mossœur en yiddish) ; considéré comme aussi dangereux pour la société juive qu’un meurtrier, il est passible d’exécution parfois sans avertissement[129].

 

 

Intolérance envers les chrétiens

 

La Bénédiction des hérétiques, la Birkat ha-Minim, est un des témoignages les plus importants de la mise à l'écart des chrétiens de la part des pharisiens, dans le rituel de la liturgie synagogale[130], au premier siècle :

 

12. Que pour les apostats il n'y ait pas d'espérance, et le royaume d'orgueil, promptement déracine-le en nos jours, et les Nazaréens et hérétiques, qu'en un instant ils périssent, qu'ils soient effacés du livre des vivants et qu'avec les justes ils ne soient pas écrits ! Béni sois-tu, Adonaï, qui ploies les orgueilleux ![131]

 

C’est en fait une prière de malédiction contre les chrétiens, nommés les nazoréens[132].

 

18.2    Le cas du christianisme

 

Dès le 1er siècle après JC, le christianisme évolue vers l’intolérance et le fanatisme (peut-être dès ses débuts). Peut-être à cause du refus (fanatique ?) dès le départ de ses membres (de Saint-Paul ou Saül de Tarse, de Saint Pierre) de rendre un culte à Rome[133] (considéré comme idole) et à toute idole, sauf concernant le culte du Dieu unique.

L’attitude de certains chrétiens, recherchant ou choisissant le martyr, que de rendre le culte à Rome, est clairement fanatique. Un grand nombre de penseurs non orthodoxse est déjà dans leur collimateur dès le 1er siècle, dont :

 

Simon le Magicien ou Simon le Mage, selon les chrétiens, ou Simon de Samarie, né à Gitton en Samarie et mort probablement à Rome au ier siècle, est un mage et chrétien gnostique, considéré comme hérétique par l’Église. Les Actes des apôtres (Ac 8. 4-25), présentent Simon comme un mage à succès en Samarie. Il aurait engagé des débats et polémiques avec l’apôtre Pierre[134].

 

En 415, une minorité chrétienne d’Alexandrie _ auparavant persécutée par les Romains _, a massacré, par fanatisme, la philosophe, astronome et mathématicienne, Hypatia ou Hypatie d'Alexandrie[135].

 

Dès que les chrétiens deviennent puissants, ils persécutent à leur tour les païens, qui, auparavant, les avaient persécutés. Ils tuent (Hypatie d’Alexandrie lynchée, Sopatros d'Apamée, exécuté sur ordre de Constantin) ou persécutent les penseurs néo-platoniciens, obligés de se convertir au christianisme (Jean Philopon …) et détruisent leur écrits[136].  Puis les chrétiens majoritaires s’en prennent aux chrétiens minoritaires (gnostiques …) et à leurs écrits.

 

« Au Ve siècle, quand des chrétiens, en pleine lutte avec les romains encore attachés au paganisme, mettent la main sur les livres sibyllins, si précieux, si importants pour les adorateurs de Jupiter, Mars et autre Junon, ils n'hésitent pas à les détruire »[137].

 

Il y a eu des croisades _ dont la « croisade des Albigeois », contre les cathares … _ et des guerres de religion _ dont la Guerre de Trente Ans[138] … _, des conversions forcées _ dont celles des amérindiens, des Saxons par Charlemagne …_, au nom du christianisme.[139]

 

« Sous la Renaissance, l’Église ne brille pas [...] par son indulgence envers les pamphlets hérétiques ou protestants et les brûle le plus souvent »[140]. Idem pour les protestants.

 

Le christianisme a persécuté beaucoup de courants chrétiens considérés comme hérétiques, dont les cathares, les bogomiles, … Au nom du christianisme, l’on a persécuté les penseurs et leurs idées nouvelles (Giordano Bruno, philosophe, condamné au bucher, Galilée, mathématicien, géomètre, physicien et astronome, condamné, pour hérésie à se rétracter puis à être emprisonné dans les prisons du Saint-office, condamnation finalement commuée par le Pape en résidence surveillée). On peut citer encore Pierre Abélard, théologien et philosophe, Baruch Spinoza, philosophe …

 

Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre, un jeune homme français issu d'une famille noble[141], est le dernier condamné à mort pour blasphème et sacrilège, 1 juillet 1766, en France.

 

Dans l'occident chrétien, la chasse aux sorcières[142], du Moyen Âge tardif, est particulière par la croyance en un complot organisé de sorcières se réunissant en sabbat pour détruire la chrétienté en faisant un pacte avec le diable, et par la persécution et la traque massive de ces prétendues sorcières. En Europe, ce mouvement influencé par les pratiques de persécution des juifs et des lépreux et les méthodes de l'inquisition pour éradiquer les hérésies. On estime à environ 60 000 le nombre de victimes causé par les exécutions.

 

Parmi les dernières femmes exécutées pour sorcellerie en Europe on compte Anna Göldin, condamnée en 1782 dans le canton Glaris en Suisse, deux Polonaises qui auraient été exécutées pour sorcellerie en 1793Barbara Zdunk est exécutée Reszel en 1811. Dans les cas d'Anna Göldin et de Barbara Zdunk, le verdict officiel ne mentionnait pas la sorcellerie, celle-ci ayant cessé d'être reconnue comme une infraction pénale.

 

En 1959, le Pape Jean XXIII supprime la « prière des juifs déicides », du vendredi saint, introduite au 7° siècle[143].

 

A quel moment le christianisme est devenu intolérant ?

 

18.2.1    L’origine de l’intolérance chrétienne

 

Rappelons que dans l’antiquité, peu de sociétés étaient tolérantes, même si l’on a parlé de la tolérance religieuse de la Rome antique.  A moins que ces déclarations, ci-après, du Christ aient été mal interprétées ? :

 

Luc 12. 49-53 : « 49. Je suis venu apporter un feu sur la terre[144] [...] ».

Matthieu 10.34-36 : « 34. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive [l’épée] [...] ».

 

Le christianisme est souvent présenté, comme non-violent, pardonneur. A priori, la base du christianisme est l'amour [la compassion] (Marc 12.31, Matthieu 11.28, Jean 13.34-35, Jean 14.27, Jean 15.9-17, Jean 16.33, Jean 17.26, Jean 20.21, Romains 13.8-9, Corinthiens 16.14). A priori, Jésus s'opposait à la loi du Talion et prônait le pardon (Matthieu 5.39-40, Matthieu 18.21-22, 26.52)[145].

 

Pourtant, les chrétiens ont utilisé le verset de l’évangile de Luc « 14.23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie », pour justifier les conversion forcées au christianisme.

 

A la suite de ce verset, des grands penseurs et empereurs chrétiens ont cautionné ou ordonné les conversions forcées :

 

Saint-Augustin : « Le Seigneur lui-même commence par ordonner que les conviés soient amenés à son grand festin, ensuite il ordonne qu'ils soient forcés; [...] C'est pourquoi si, par la puissance qu'elle a reçue de la faveur divine et au temps voulu, au moyen de la piété et de la foi des rois, l'Eglise force entrer ceux que l'on rencontre le long des chemins et des haies, c'est-à-dire dans les hérésies et les schismes, ceux-ci ne doivent pas se plaindre d'être contraints, mais ils doivent faire attention à quoi on les contraint. [...] si ceux qui sont bons et saints ne persécutent personne mais se résignent seulement à la souffrance, pourquoi, je vous prie, ces paroles du Psalmiste:

"Je poursuivrai mes ennemis, je les atteindrai et je ne reviendrai qu'après les avoir vus défaillir (Psaumes17.38)? »

Source : LETTRES DE SAINT AUGUSTIN traduit M. POUJOULAT. TROISIEME SERIE. LETTRES CXXIV -CCXXXI LETTRES ECRITES DEPUIS L'ANNEE DE LA CONFERENCE DE CARTHAGE, EN 411, JUSQU'A SA MORT, EN 450. DU CHATIMENT DES DONATISTES. LIVRE ou LETTRE CLXXXV. (Année 415.)

 

Saint Ambroise : « Dans cette perspective, il est clair que l'empereur a une mission particulière envers l'Eglise. Première obligation : répandre la foi. C'est là sans doute le sens de l'expression "évêque de ceux du dehors" que s'attribue Constantin.

Ambroise de Milan, dont l'influence sur Théodose fut considérable lorsque celui-ci établit sa capitale à Milan, entre 388 et sa mort, considère de même, dans la ligne d'Eusèbe, que le devoir de l'empereur chrétien est de répandre la foi catholique, voire de l'imposer - c'est là, assure-t-il, l'unique moyen d'assurer l'unité et par conséquent la prospérité de l'empire ».

Source : Le Christianisme de Constantin à la conquête arabe, Pierre Maraval, Chapitre premier.

La politique religieuse des empereurs de Constantin à Héraclius et celle des rois barbares, page 30.

 

Code de Théodose : « Nous ordonnons de soumettre à la peine capitale ceux dont il serait prouvé qu'ils s'adonnent aux sacrifices ou adorent des idole ».

Source : Le code Théodosien, livre XVI, Chapitre XX, sur les païens, les sacrifices et les temples,

10.6 (9 février 356). Le même Auguste et Julien. César, page 373.

 

Les empereurs chrétiens : « "Tout ceux qui n'ont pas encore reçu le baptême doivent se signaler, qu'ils résident dans la capitale ou dans les provinces, se rendre dans les très saintes églises, avec leurs femmes, leurs enfants et toute leur maison, et s'y faire instruire dans la vraie foi des chrétiens. Et une fois ainsi instruits et ayant rejeté sincèrement les erreurs antérieures, qu'ils soient jugés dignes du baptême salvateur. S'ils désobéissent, qu'ils sachent qu'ils seront exclus de l'Etat et qu'il ne leur sera plus permis de rien posséder, bien meuble ou immeuble; dépouillés de tout, ils seront laissés dans l'indigence, sans préjudice des châtiments appropriés dont on les frappera" (CF 1,11, 10). La suite du texte prévoit la peine de mort pour ceux qui, une fois baptisés, reviendraient au paganisme et participeraient à des cérémonies clandestines ».

Source : Le Christianisme de Constantin à la conquête arabe, Pierre Maraval, Chapitre premier.

La politique religieuse des empereurs de Constantin à Héraclius et celle des rois barbares, page 23-24.

 

Thomas d'Aquin : « S. Augustin parle ainsi de lui-même :

" Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits." ».

Source : Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique Ila Ilae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidélité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi?

 

Jean Calvin : « En quoy se monstre une merveilleuse bonté de Dieu : lequel après nous avoir appelez de sa grâce, voyant que nous demeurons tousjours en un poinct endormis. Il use comme d'importunité pour réveiller nostre paresse : et non-seulement nous pirque par exhortations, mais aussi nous contraint par menaces d'approcher de luy. Cependant je ne trouve pas mauvais que sainct Augustin ait souvent de ce tesmoignage contre les Donatistes, pour prouver qu'il est permis aux princes fidèles de contraindre les obstinez et rebelles, et faire des édits pour les ranger au service du vray Dieu, et à l'unité de la roy ».

 

Source : Jean CALVIN. Commentaires sur le Nouveau Testament. TOME 1 : Sur la concordance ou Harmonie composée de trois évangiles S. Matthieu. S. Marc et S. Luc. Edition française imprimée à Genève par Conrad Badius en 1561. Pages 368.

 

Donc, la tolérance n’a pas été une évidence chez la plupart des penseurs chrétiens[146].

 

 

18.2.2    Intolérance chrétienne envers les apostats ou les « hérétiques »

 

Galates 1.8. Mais, quand nous-mêmes [vous évangéliserions], quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !

 

18.2.3    L’exemple de la persécution du marcionisme

 

Armateur fortuné, Marcion dit du Pont ou de Sinope (né à Sinope vers 85, mort vers 160) développe une doctrine affirmant l'existence de deux principes divins — Dieu de colère de la Bible hébraïque et Dieu d'amour de l'Évangile — dont celui des textes chrétiens est le Dieu suprême[147]. Il défend ce point de vue devant un collège de presbytres4 dirigé alors par l’épiscope Pie, en 144. Marcion entre alors en rupture avec une partie de la communauté romaine, exclu ou parti de lui-même — le point fait débat. Après son excommunication de la communauté romaine, Marcion fonde rapidement, peut-être grâce à ses énormes moyens, sa propre Église qu'il présente comme une création du « Dieu Bon », suivant sa théologie. Son église ne recule qu'à partir de la moitié du IIIe siècle à la suite de répressions. Persécutées au cours du ive siècle, les communautés marcionites disparaissent définitivement au cours du ve siècle[148].

 

Priscillien, mort à Trèves en 385, est un évêque d'Ávila et le premier chrétien condamné à mort et exécuté par une autorité chrétienne pour hérésie. Sa doctrine, le priscillianisme, est l'une des premières hérésies condamnées par la jeune Église de Rome[149]. Certains la rapprochent de celle des pauliciens.

 

18.2.4    L’exemple de la persécution du paulicianisme

 

Ce mouvement néo-manichéen apparaît en Asie Mineure, alors part de l’Empire byzantin, à la fin du viie siècle. Il a été considéré comme hérétique par les Églises catholique et orthodoxe[150]. Ses origines ne sont pas bien connues. Constantin de Mananalis[151] fonde, vers 660, une secte néo-manichéenne dont les écrits de saint Paul constituent une base doctrinale. Il sera condamné à mort pour hérésie par l'empereur byzantin en 687.

En 684 Constantin IV, l'empereur byzantin de l'époque, publia un décret, contre les congrégations indépendantes de croyants et, en particulier, contre Constantin, chargeant Siméon, un de ses officiers, de veiller à l'exécution du jugement.  Ensuite, s'étant entretenu avec les chrétiens pauliciens, Siméon fut convaincu de la vérité de leur doctrine et de la justesse de leur conduite. Rentré à Constantinople, il ne connut point de paix durant les trois ans qu'il passa encore à la cour. Il quitta tout, s'enfuit à Kibossa et, adoptant le nom de Siméon-Tite, reprit et continua l'œuvre de l'homme qu'il avait fait mettre à mort. À son tour Siméon-Tite deviendra martyr en 690.

 

 

18.2.5    Le rôle d’Origène, de Saint Jean Chrysostome et des pères de l’église

 

Hors des conciles également, les leaders chrétiens prendront très vite des positions très dures à l'égard des Juifs.

 

Origène, le fondateur du mouvement monastique égyptien, écrira que "Le sang de Jésus retombe non seulement sur les Juifs de l'époque mais sur toutes les générations de Juifs jusqu'à la fin du monde".

 

Son contemporain Saint Jean Chrysostome écrira lui pour sa part "La synagogue est un bordel, une tanière de bêtes impures (...) jamais un juif n'a prié Dieu. (...) Ils sont possédés des démons".

 

C'est dans cette période que l'étrange obsession des chrétiens pour le sexe commence à déployer ses effets dévastateurs. Le même Origène, incapable de contrôler ses obsessions, prend à la lettre le bon mot de Jésus "car il y en a qui se font eunuques pour le royaume des cieux" et commet un geste irréparable sur sa personne.

 

L'eunuque Origène fonde sur son obsession du sexe un grand mouvement de masse: le mouvement monastique, qui perdure encore aujourd'hui: des centaines, puis des milliers de fanatiques, dont certains, au début, imiteront le geste tragique d'Origène sur leur personne, quittent les villes d'Égypte pour s'installer dans des grottes, puis des monastères dans le désert. Dés le début, ils accorderont refuge à leurs coreligionnaires recherchés par la justice criminelle, et sortirons périodiquement de leurs tanières pour porter la terreur en ville lorsque les autorités religieuses le leur demandent. Ce sont ainsi des moines qui assassineront Hypatia d’Alexandrie (philosophe et mathématicienne, opposée au fanatisme). On peut imaginer la terreur des populations urbaines lorsqu'elles voyaient arriver, surgissant du désert, ces hordes de moines hirsutes, sales, vêtus de lambeaux de peaux de bêtes, et prêts à tout et à toute violence pour accomplir la volonté de leur dieu.

 

La tradition d'utiliser les moines pour des actions de terrorisme se maintiendra dans l'église catholique : au Moyen Âge, elle fera appel aux Franciscains et Dominicains pour l'inquisition. Pendant la deuxième guerre mondiale, les Franciscains croates sortiront de leurs tanières pour travailler comme gardiens, bourreaux et, même, chefs de camps de concentration. Cette tradition du moine revenant dans la civilisation pour y semer la terreur du Christ prend ainsi ses racines au tout début de l'histoire chrétienne et perdure aujourd'hui.

 

18.2.6    Les origines de l’antisémitisme chrétien

 

Le concile ou synode d’Elvire ou encore d’Illibéris (ouvert le 15 mai 305 ou 306) :

 

C'est le premier concile codifiant l'antisémitisme chrétien.  19 évêques et 27 prêtres se réunissent à Elvira, dans le Sud de l'Espagne, et fixent les premiers canons de l'église qui soient parvenus jusqu'à nous. Ces canons prévoient des peines sévères pour une série de "péchés". Pour certains, comme le divorce, et l'adoration de dieux autres que le dieu chrétien (l'idolâtrie) l'expulsion définitive de l'église est prévue. Pour les péchés moins graves, la punition est l'exclusion de la communion pour des périodes allant jusqu'à 10 ans. Parmi les délits punissables d'excommunications de plusieurs années, l'on trouve, entre-autre : laisser bénir sa récolte par un juif ou partager un repas avec un juif.

 

Il proscrit les mariages avec des non-chrétiens[152] et condamne l’étroite fréquentation des Israélites. Les femmes chrétiennes n’ont pas le droit d’épouser des Juifs, à moins qu’ils ne se soient convertis. Les Juifs n’ont pas le droit d’accueillir à leur table des chrétiens, qu’ils soient laïcs ou prêtres, ne peuvent pas avoir d’épouses chrétiennes, ni bénir les champs des chrétiens[153].

 

Mais le concile d’Elvire est un concile provincial, dont les décisions n’avaient qu’une portée géographique limitée[154].

Ce concile jette, malgré tout, les bases dans le droit canon de l'antisémitisme chrétien, dont les effets dévastateurs se déploieront en force dès le IVème siècle et dureront jusqu'au XXème siècle.

 

18.2.7    Intolérance chrétienne envers les juifs

 

Durant la domination du christianisme, dans l’Antiquité et au Moyen-âge, les juifs ont été régulièrement persécutés et ont subi des pogroms[155]. Cette persécution est souvent liée à l’accusation de « peuple déicide » portée contre eux.

D’où vient cette accusation ? Parce que dans les évangiles, les Juifs sont souvent décrits comme cherchant à tuer Jésus :

 

Jean 7.1. Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.

Jean 7.19. Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ?

Jean 7.25. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?

Jean 8.59. Alors ils [les Juifs] ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

 

En fait, l’histoire du christianisme n’a jamais été un long fleuve tranquille.

 

 

18.2.8    L’antisémitisme de Martin Luther, l’un des pères fondateurs de la réforme protestante

 

Luther a longtemps prêché une attitude humaine et tolérante envers les Juifs, « mais uniquement dans la mesure où ils accepteraient de reconnaître Jésus-Christ. En soi, le judaïsme est un crime à éradiquer et, si les Juifs ne se sont pas massivement convertis au christianisme, c'est parce qu'il leur a été mal enseigné. »

Devant l'échec de ses tentatives en ce sens, Luther adopte vers la fin de son existence une attitude de plus en plus judéophobe[156]. En 1543, trois ans avant sa mort, il publie Des Juifs et de leurs mensonges[157], pamphlet d'une extrême violence où il prône des solutions telles que brûler les synagogues, abattre les maisons des Juifs, détruire leurs écrits, confisquer leur argent et tuer les rabbins qui enseigneraient le judaïsme. Ce type de position contribuera au maintien d'un fort antijudaïsme en Allemagne, qui servira de prétexte à l'antisémitisme sous le Troisième Reich[158], époque où le pamphlet de Luther deviendra un livre à succès. Au sujet de ce texte, Karl Jaspers a pu écrire : « Là, vous avez déjà l'ensemble du programme nazi[159] »

Quelques mois plus tard, dans Vom Schem Hamphoras und das Geschlecht Christi (Du nom de Hamphoras et de la lignée du Christ), Luther assimile les Juifs au diable.

Condamnés par quasiment tous les courants luthériens, ces écrits, ainsi que leur influence sur l'antisémitisme postérieur, ont contribué à son image controversée[160].

 

18.3    Pourtant, il existe des penseurs chrétiens tolérants

 

Pour ne pas être manichéen, indiquons aussi que, même à ses heures sombres, il y a eu aussi des penseurs chrétiens compatissants et tolérants envers les non chrétiens, refusant le recours à la force pour les conversions.

Par exemple, Saint Anselme, au milieu du Xe siècle, dit que le croyant peut se retrouver face à quelqu'un qui ne partage pas sa foi et à qui il doit la présenter et il assure qu'on peut le convaincre avec des arguments logiques.

Par la suite, il y a eu, à la Renaissance, le grand philosophe humaniste, théologien, chanoine, Erasme, qui bien qu’il soit resté catholique, tendait de faire dialoguer ensembles catholiques et protestants. (ou peut-être aussi Montaigne).

 

18.4    Le cas de l’islam

 

Un florilège de savants et de penseurs, ont eu à endurer, à travers l’histoire, des fatwas, excommunications, persécutions, procès ou autres opprobres, à cause des autorités religieuses (voir ci-dessous) :

 

Ibn al-Muqaffa (littérateur), Al-Fârâbî (philosophe), Ibn Sina (Avicennes) (philosophe et médecin médiéval), Abbas ibn Firnas (Afarnas) (inventeur, médecin, chimiste, ingénieur, musicien et poète), Ibn Rochd (Averroès) (philosophe, théologien, juriste et médecin), ibn Al Haytham (Alhazen) (mathématicien, philosophe, physiologiste et physicien), Ar-Razi (Rhazès), Al Kindi, Al-Khwârizmî (mathématicien, géographe, astrologue et astronome), Al Jahid, Jaber Ibn Hayan (Geber) (chimiste et alchimiste, astronome et astrologue, ingénieur, géographe, philosophe, physicien, et pharmacien et médecin), Abu-l-Ala al-Maari (poète), Omar Al Khayyam (écrivain et savant), Ibn Tofaïl al-Kéisi (philosophe), Ibn Battûta (explorateur), Thâbit ibn Qurra (astronome, mathématicien, philosophe et musicologue), a al-Yaqubi (historien et géographe), Al-Mas'ûdî (encyclopédiste), Miskawayh (homme d'État, philosophe, historien, savant et bibliothécaire), Al-Biruni (Mathématicien, astronome, physicien, encyclopédiste, philosophe, astrologue, voyageur, historien, pharmacologue), Nasir al-Din al-Tusi (philosophe, mathématicien, astronome et théologien), Ibn al-Nadim (bibliographe), Ulugh Beg (prince-astronome, assassiné) et, plus proches de nous, Taha Hussein (universitaire, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien), Naguib Mahfouz (écrivain et intellectuel égyptien), Farag Fouda (écrivain égyptien, assassiné) ...

 

A cette liste, on peut rajouter 1) le mystique persan du soufisme et sunnite, Mansur al-Hallaj (858-922) , condamné à mort, pour blasphème, et crucifié à Bagdad, le 27 mars 922, Mahmoud Mohamed Taha (1909-1985) , homme politique soudanais et un théologien musulman, exécuté le 18 janvier 1985 par le président Gaafar Nimeiry pour apostasie.

 

Autant en Occident au 21° siècle, l’on peut critiquer et rire du christianisme, du judaïsme, de Jésus, des prophètes, autant la critique de l’islam, de Mahomet, en terre musulmane, où le délit de blasphème est généralisé, est très difficile et peut vous attirer beaucoup d’ennuis _ amendes, condamnation à de peines de prison, voire à la peine de mort.

 

L’histoire de l’islam n’a jamais été, non plus aussi, un long fleuve tranquille.

 

On peut émettre l’hypothèse qu’une des raisons pour laquelle le monde musulman a loupé la plupart des révolutions scientifiques, survenues en Occident et en Asie, est la persécution, encore actuelle, au 21° siècle, de ses penseurs _ en particulier lors qu’ils font preuve d’indépendance d’esprit et qu’ils s’éloignent de position orthodoxes dominantes, dans les pays musulmans (éloignement ou rejet de la doctrine officielle, de la religion musulmane …).

 

18.4.1    D’où vient l’obsession et l’intolérance anti-juive de Mahomet ?

 

Il est certain que l’obsession de Mahomet contre les Juifs _ ayant des analogies avec celle pathologique d’Hitler _, qui se reflète dans 50 versets du Coran[161], a eu une influence gravissime sur le sort ultérieur des Juifs, en terre d’islam.

 

Obsession et détestation, contre les juifs, qui ne cesseront de renforcer, au cours de sa vie. Sur son lit de mort, il demandera l’expulsion des juifs de la péninsule arabique[162].

 

Nous connaissons les cas de dépit amoureux, où l’amoureux, qui, au départ, voulait faire du bien à l’être aimé, mais parce que rejeté par l’être aimé, se met soudainement à la haïr, au point de vouloir lui faire du mal. C’est particulièrement le cas chez les personnes narcissiques, intolérantes à la frustration et à la contrariété.

Il n’est jamais agréable de se faire rejeter.

 

« Mohamed croyait alors que les chrétiens et surtout les juifs, qui manifestement, attendaient un prophète et roi libérateur, embrasseraient sa révélation […] durant les premières années de la vie du Prophète à Médine, Mohamed incitait ses disciples à ressembler aux juifs, à imiter leur comportement […] La majorité des juifs refusa alors. On peut le comprendre : Mohamed n’était ni juif ni prosélyte. Ce refus s’explique probablement par le fait que le Prophète n’appartenait pas à la lignée davidique. Pire encore, il ne pouvait faire valoir une filiation avec aucun des patriarches fondateurs des douze tribus d’Israël. Pour les juifs, la prophétie ainsi que le messianisme ne pouvait se produire que parmi l’un des leurs, comme en attestent les textes vétéro-testamentaires. […] Surpris, puis déçu, le Prophète revint, une révélation à l’appui, en direction de son sanctuaire ancestral, la Kaaba de la Mecque :

 

De sottes gens vont dire : « Qui les a détournés de l'orientation à quoi auparavant ils tenaient ? » — Dis : « À Dieu, l'Orient et l'Occident ». Il guide qui Il veut dans un sentier droit. (Sourate 2, verset 142.)

 

Le verset 149 de la même sourate ajoute :

 

Et d'où que tu sortes, tourne ton visage vers la sainte Mosquée [la Kaaba de la Mecque].

 

La preuve la plus frappante des aspirations du Prophète est l'amitié spontanée envers les juifs et les chrétiens arabes ou arabisés, dans l'espoir de les rallier à sa cause. Or, cette lueur d'amitié s'est vite transformée en conflit :

 

Comme il est vil ce contre quoi ils ont troqué leurs âmes ! Ils ne croient pas en ce que Dieu a fait descendre, révoltés à l'idée que Dieu, de par Sa Grâce, fasse descendre la révélation sur ceux de Ses serviteurs qu'Il veut. Ils en subissent donc colère sur colère. Or, aux mécréants un châtiment avilissant. (Sourate 2, verset 90.)

 

Le refus de la part des Gens du Livre entraîne une série de condamnations, dans un style profondément polémique. Amitié et condamnation : ces deux attitudes inscrites dans le texte fondateur de l'islam [...]

 

La polémique envers les juifs atteint son comble lors d'un conflit armé entre le groupe des musulmans en pleine croissance et trois tribus juives de la région de Médine. Le verset suivant outrepasse la polémique et aboutit à une véritable dénonciation :

 

Et certes, tu les trouveras, eux [les juifs], de tous les humains les plus avides à vivre, ainsi que certains parmi les faiseurs de dieux. Et ils voudraient vivre chacun mille ans. Mais un long âge ne les sauvera pas du châtiment ! Et Dieu observe leurs actes. (Sourate 2, verset 96.) »[163].

 

Ce genre d’obsession (de détestation irrationnelle) peut être souvent lié à une blessure narcissique non guérie (infectée). On peut peut-être penser que des traumatismes psychologiques survenus dans l’enfance de Mahomet auraient pu influencer sa psychologie ultérieure (dont son manque d’aménité ou de pitié, sa quérulence, sa tendance à la rancune tenace)[164].

 

18.4.2    L’origine de l’intolérance musulmane ou islamique

 

Dans le Coran, l’appel à l’intolérance religieuse est clairement exprimé, au travers de ces versets de Mahomet :

 

1)      Versets antijuifs et antichrétiens (2.73-79, 2.79-85, 2.89-95, 2.96, 2.105, 2.174, 3.78, 3.85, 3.111-112, 3.187, 4.51, 4.155-158, 5.13, 5.15, 5.41, 5.51, 5.60-64, 5.81-82, 6.91, 7.166-167, 9.5, 9.14, 9.28-31, 9.34, 11.64-68, 9.123, 47.4, 48.29, 54.23-29, 59.7, 62.2, 62.5-8, 98.6, ...)[165].

2)      Versets totalitaires, ne laissant aucune liberté de pensée et de choix (2.216, 4.74, 4.95, 4.101-104, 5.21, 8.39, 9.38-39, 8.63, 9.111, 29.64, 33.36, 61.4).

 

18.4.3    Les conséquences de cette obsession, de cette haine, de Mahomet envers les juifs (voire aussi les chrétiens)

 

Les conséquences ont été funestes.

Encore à l’heure actuelle, pour beaucoup de musulmans, les juifs sont condamnés ou maudits, juste parce qu’ils sont juifs. Le préjugés commun, qu’ils partagent, est que tous les juifs sont intrinsèquement machiavéliques, dominateurs, pervers, complotent contre les musulmans …

 

Au cours de leur long histoire, bien avant le conflit israélo-palestinien, les juifs ont été victimes de plusieurs centaines de pogroms, déclenchés par des musulmans, comme :

 

Par exemple, les pogroms de Fez (6000 juifs, en 1023), à Grenade (4000 juifs, en 1066), à Jérusalem (3000 infidèles, en 1077), …

Et des pogroms de juifs se sont encore déroulés au 20° siècle : Jérusalem (en 1920), Hébron (67 juifs, en 1929), à Bagdad (170 juifs, en 1941), à Aden (100 juifs, en 1947), à Constantine (28 morts, en 1934), à Fez (60 morts, en 1912), etc[166].

 

Mais les chrétiens n’ont pas été, non plus, exempts de persécutions, de massacres de masses, comme lors l’épisode des 48 martyrs de Cordoue, exécutés par décapitation, entre 850 et 859, à l'époque d'Al-Andalus, par les autorités musulmanes pour avoir confessé leur foi chrétienne en infraction à la charia[167].

 

A l’heure actuelle, si l’on veut fédérer beaucoup de musulmans, autour d’une cause, il suffit de les mobiliser pour la recréation du califat, en lui choisissant comme capitale Al-Qods (Jérusalem), qui faut alors délivrer des sionistes (des juifs), capitale, dont, déjà, il faut empêcher la « judaïsation »[168].

 

18.4.4    Quelques exemples de cas d’intolérances

 

On peut multiplier ces cas à l’infini.

 

De Aang Sana « Que Dieu nous préserve de tes opinions d'égarement... on s'en fout de ce que vous pensez de l'islam ».

 

De X « En 1998, ma femme de ménage/nounou marocaine a trouvé un coran au pied de mon lit. Elle est venue annoncer la nouvelle à ma femme : "votre mari est musulman !". Ma femme a répondu : "mon mari est athée". Réponse de la nounou : "Chez nous au Maroc les athées, on les tue !" ».

 

18.4.5    Réflexions sur l’intolérance et la tolérance en islam

 

Amin Minous « Un musulman tolérant est tolérant, par humanisme, et aussi parce qu'il ne lit pas la Sira, il ne connaît pas une grande partie des hadiths, il ne lit pas une grande partie des interprétations des versets coraniques etc. ».

 

Michel de Rudder « Un musulman tolérant est soit un musulman contre l'islam (ce qui est évidemment incohérent), soit un attentiste. On peut légitimement se demander s'il est réellement et sincèrement tolérant, et s'il ne s'agit pas simplement d'une attitude provisoire liée aux circonstances, puisque la doctrine à laquelle il adhère (et dans l'écrasante majorité des cas, soutient), est radicalement intolérante, au point d'ordonner d'exterminer ceux qui n'y adhèrent pas ... une fois que le rapport de forces tourne en faveur des musulmans.

En général, quand on est membre d'un parti politique, et qu'on découvre un jour que ce parti a à son programme des points qu'on ne peut admettre, on le quitte. De même si on est un supporter d'un mouvement politique sans être encarté. Vu les moyens d'information que les musulmans, comme toute l'humanité, ont aujourd'hui à leur disposition, il leur est quasi impossible d'ignorer quels sont les principes de leur religion. Dès lors, pourquoi les musulmans qui se prétendent tolérants en restent-ils adeptes ? ».

 

Denis C. « C'est un musulman qui n'applique pas le Coran même pas les piliers, puisque rien que la prière, la récitation de la Fatiha est une preuve d'intolérance ! Bref c'est un musulman non-musulman... ».

 

Cherif « Il faut faire la distinction entre les versets mekkois et médinois, les premiers sont tolérants. C'est le début de la "révélation". Mohamed ne dispose pas d'une armée pour faire face aux koreichites. C'est une fois à Médine qu'il a imposé sa doctrine, il a réussi à constituer une armée. C'est pour ces raisons que l'ordre chronologique n'est pas respecté dans le Coran, afin de brouiller les pistes ».

 

Riad « Une fois, j'ai demandé à mon ami, notre grand théologien Nouredine Cheballah, que Dieu soit satisfait de lui, comment réformer l'Islam ? Il m'a répondu qu'il faut prendre le Coran, enlever toutes les pages de haines et de violence, et, de ce fait, on va se retrouver seulement avec "bismallah, nulle contrainte en religion", et "à chacun sa religion" ».

 

Y « Le texte « nulle contrainte en religion » est sorti de son verset et celui « à chacun sa religion » est lui aussi sorti de son verset .... ».

 

18.5    Le cas du bouddhisme

 

Le bouddhisme est souvent considéré comme une religion tolérante, envers les autres religions (indouisme, jainisme, christianisme …) et non-violente.

 

Le bouddhisme coexiste et a souvent coexisté avec d'autres religions, le plus souvent de façon pacifique. Le bouddhisme est une voie personnelle, fondée sur le détachement, et n'a pas la prétention d'être la seule voie de salut. Il promeut la tolérance, la liberté de penser et le respect des opinions des autres comme des vertus bouddhiques :

 

·         « On ne devrait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres sans motif valable ; ce faisant, on fait du tort autant à sa propre religion qu'à celle des autres. Le contact entre les religions est une bonne chose » (édit d'Asoka n° XII)[169].

 

Les textes témoignent de quelques exemples où le Bouddha aurait refusé de nouveaux disciples pour ne pas causer de peine à leur maître précédent, qu'ils souhaitaient quitter. L'éveil est une quête personnelle et non une exigence collective ; on ne lui connaît donc pas de guerre sainte. Les conflits de nature religieuse sont rares. Toutefois :

 

·         En 1057 le roi birman Anawrata, moine monté sur le trône, fait la guerre au prince de Tathon (ville birmane du sud) qui refusait de lui donner une copie du canon pâli :

·         Les écoles du bouddhisme tibétain étant aussi nombreuses que les vallées, les divergences doctrinales entraînent d'innombrables escarmouches à mi-chemin entre la guerre civile et la guerre de religion, mettant en armes les bop-bop, moines policiers. La Chine et la Mongolie se lassent et imposent à partir du xvie siècle l'autorité de l'école gelugpa (les vertueux) en imposant son chef, le dalaï-lama, comme souverain temporel.

 

Plus récemment, on a pu assister à des flambées de violence et d'intolérance dans des pays de culture bouddhiste, en général envers les communautés musulmanes et l’islam, telles que les guerres ethniques au Sri Lanka dans les années 1980, dans lesquelles la religion entrait pour une certaine part[170], et au .

 

« Il n'y a pas de dogme fondamental, en dehors de quelques notions issues de l'hindouisme. Il n'existe pas non plus d'autorité ecclésiastique ultime. Ces deux traits font qu'il est de prime abord difficile de parler d'orthodoxie, et à plus forte raison de fondamentalisme bouddhique. Les bouddhismes, par nature pluriels, ont su accueillir en leur sein les doctrines les plus diverses.

 

Plus tard, le bouddhisme Mahâyâna (« grand véhicule »), aujourd'hui répandu en Chine, en Corée, au Japon et au Viêtnam, prône la compassion pour tous les êtres, même les pires. [...] l'époque contemporaine, compassion et tolérance sont devenues, en partie par la personne médiatique du dalaï-lama actuel, icône moderne du bouddhisme tibétain, l'image de marque même du bouddhisme dans son ensemble. [...] c'est surtout en raison de son évolution historique que le bouddhisme est conduit à faire des accrocs à ses grands principes. Le principal écueil réside dans les rapports de cette religion avec les cultures qu'elle rencontre au cours de son expansion. L'attitude des bouddhistes envers les religions locales est souvent décrite comme un exemple classique de tolérance. Il s'agit en réalité d'une tentative de mainmise : les dieux indigènes les plus importants sont convertis, les autres sont rejetés dans les ténèbres extérieures, ravalés au rang de démons et, le cas échéant, soumis ou détruits par des rites appropriés. Certes, le processus est souvent représenté dans les sources bouddhiques comme une conversion volontaire des divinités locales. Mais la réalité est fréquemment toute autre, comme en témoignent certains mythes, qui suggèrent que le bouddhisme a parfois cherché à éradiquer les cultes locaux qui lui faisaient obstacle. [...]

 

La question des rapports du bouddhisme et des femmes constitue un autre cas de dissonance entre la théorie et la pratique. […] L'histoire commence d'ailleurs assez mal. La tradition rapporte que le Bouddha refusa initialement, dans l'ordre qu'il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C'est après l'intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l'ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l'extrême imperfection féminine). En outre, il prédit que, du fait de leur présence, la Loi (Dharma) bouddhique était condamnée à décliner au bout de cinq siècles. [...] En théorie, le principe de non-dualité si cher au bouddhisme Mahâyâna semble pourtant impliquer une égalité entre hommes et femmes. Dans la réalité monastique, les nonnes restent inférieures aux moines, et sont souvent réduites à des conditions d'existence précaires. Avec l'accès des cultures asiatiques à la modernité, les nonnes revendiquent une plus grande égalité. Toutefois, leurs tentatives se heurtent à de fortes résistances de la part des autorités ecclésiastiques. [...] La misogynie la plus crue s'exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l'accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l'Etang de Sang. Le clergé bouddhique offrait bien sûr un remède, en l'occurrence les rites, exécutés, moyennant redevances, par des prêtres. Car le bouddhisme, dans sa grande tolérance, est censé sauver même les êtres les plus vils... [...]

la revendication d'indépendance de la minorité tamoule [au Sri Lanka ...] a conduit depuis 1983 à de sanglants affrontements entre les ethnies sinhala et tamoule. Le discours des Sinhalas constitue l'exemple le plus approchant d'une apologie bouddhique de la guerre sainte. [...] Dans le Kalacakra-tantra par exemple, texte auquel se réfère souvent le dalaï-lama, les infidèles en question sont des musulmans qui menacent l'existence du royaume mythique de Shambhala. A ceux qui rêvent d'une tradition bouddhique monologique et apaisée, il convient d'opposer, par souci de vérité, cette part d'ombre »[171].

 

18.6    Autres hypothèses pour expliquer l’intolérance religieuse et la psychologie de l’intolérance

 

Certains avancent que les victimes, tant qu’elles étaient en position de faiblesse ou soumises, peuvent, quand elles prennent le pouvoir et son en position de force, peuvent prendre leur revanche et devenir, elles-mêmes, à leur tour bourreaux (ces cas se sont rencontrés, à de nombreuses reprises, dans l’histoire).

Mais il est vrai qu’un conditionnement au fanatisme religieux peuvent aussi rendre les adeptes d’une religion redoutablement efficients, en les rendant, eux-mêmes, fanatiques.

 

Être intolérant, moralisateur, « fanatique », permet aussi de se rassurer, de se sentir puissant, d’avoir le pouvoir et de le conserver, tout en gardant le contrôle. Car il existe un réel plaisir à se sentir puissant et à dominer[172].

 

19    A cause de dogmes religieux, l’on peut rendre les gens malheureux ou mettre leur vie en danger

 

Que doit-on faire face à ces cas, motivés par des raisons religieuses : l'excision, le refus de la transfusion sanguine des témoins de Jéhovah[173] ? … Surtout quand ces pratiques ou interdits peuvent se révéler dangereux pour la santé ou mutiler ?

 

Or les transfusions sauvent des vies. Même le judaïsme, l’islam, le christianisme actuels ne s’opposent pas aux transfusions.

 

Si l’on respecte les droits humains, on doit ne pas faire souffrir et l’on doit assister toute personne en danger.

Dans le cadre de ces valeurs, les témoins de Jéhovah devraient alors être sanctionné soit pour non-assistance à personne en danger ou pour homicide volontaire.

Et selon les principes d’émancipation, de non-mutilation et de non-souffrance, l’on devrait condamner l’excision (en s’aidant de l’arsenal juridique ou lois concernant les mutilations corporelles [si elles sont non voulues]).

 

20    Dieu est-il tout puissant, bon, juste ou indifférent au sort des hommes ?

 

Pour Primo Levi, le problème de la Foi après Auschwitz se pose en termes simples : « ou Dieu est Dieu, donc tout puissant, donc coupable d'avoir laissé faire les assassins ou bien sa puissance est limitée et alors il n'est pas Dieu » (Cité par Elie Wiesel).

 

« Dieu » n'a jamais été présent quand les exils, pour fuir les persécutions, sont arrivés. Pas de manifestation, silence assourdissant de sa part, non plus, durant la shoah.

 

Ce Dieu est puissant ou tout-puissant, il peut tout faire ... mais uniquement, quand il « s’exprime », via la bouche des croyants (ou des prophètes).

 

On pourrait alors se poser la question de savoir si Dieu ne serait-il pas, peut-être, dans la psyché des croyants, un "hochet", un « doudou », un placebo (?), un moyen auquel se raccrocher pour ne pas perdre espoir et tomber dans la dépression ou la folie (?).

Dieu serait finalement, peut-être, un moyen de faire "passer la pilule" pour expliquer la raison des exils, des épreuves de la vie, des maladies, des douleurs, de la mort ou l'existence du « Mal » ...

 

Beaucoup de question métaphysiques peuvent être posées sur la toute-puissance et la bonté de Dieu :

 

Par exemple, en quoi l’assassinat, le 4 avril 1968, du pasteur Martin Luther King[174] a servi la « cause de Dieu » et du « Bien » ?

 

Dans les massacres, génocides et « purifications ethniques » ou avec certains tueurs en série, on observe souvent des cas « de violence ou de cruauté extrême ou excessives » (en anglais, on parle aussi « d’overkill », de capacité de « sur-extermination » …), qui n’ont pas aucune motivation rationnelle. Les bourreaux s’acharnent sur leur victimes, en continuant à les mutiler, même après leur mort, à humilier, « salir » symboliquement les cadavres. Le but « terroriste » est, en général, de terroriser les ennemis. Mais certaines bourreaux prennent progressivement « goût au sang » et se déchaînent dans la surenchère de l’horreur[175]. Laurence d’Arabie décrit ce processus, lié au désir de vengeance, dans les guerres, conduisant au « pas de quartier ! pas de prisonnier ! »[176].

 

Les guerres modernes sont souvent totales, s’en prenant aux civils, aux innocents.

 

La déportée Marie-Claude Vaillant-Couturier raconte, témoignant lors du procès de Nuremberg, que les SS du camp de Birkenau, n’ayant pas assez de gaz (de Zyklon B), avaient jeté les enfants [juifs] dans la fournaises, pour les tuer[177].

 

Ou doit-on admettre que les hommes peuvent être potentiellement des monstres ou bien qu’il y a peut-être quelque chose qui ne tourne pas dans la tête des hommes[178].

 

Sinon, en quoi Dieu est-il tout-puissant face à cela ? Cautionne-t-il cela ? Si oui, pourquoi ?

 

20.1    Y a-t-il des criminels nés et des causes organiques aux comportements sociopathes ?

 

S’il existe des criminels nés (qui n’ont pas d’autres choix que d’être criminels), alors « Dieu » ne peut être bon.

 

Nous savons que la personnalité d’une personne dépend en même temps de sa génétique, que de son éducation, sans que l’on puisse déterminer quel est la part entre les deux qui influence le plus sa personnalité.

 

On sait que certains enfants souffrent du Trouble Déficit de l'Attention/Hyperactivité (TDAH), un trouble neurodéveloppemental. D’autres d’autismes, plus ou moins graves.

 

Nous avons des exemples d’enfants, apparaissant difficiles très tôt dans leur enfance et que leurs parents n’arrivent plus à contrôler, qui semblent dériver inexorablement ( ?) vers la psychopathie, la psychose (schizophrénie[179], schizophrénie paranoïde ou paranoïaque …) ou d’autres troubles mentaux sérieux et criminogènes …

Nous savons aussi que la prise précoce de cannabis peut augmenter les risques de schizophrénie.

Ce qui n’empêche pas des schizophrènes d’être aussi des manipulateurs.

 

La dérive criminelle de certains est-elle liée à des erreurs éducationnelles[180] ? (Parce qu’enfants gâtés, auxquels l’on ne refuse rien, ou surprotégés, à cause de carences affectives et manque d’affection, maltraitance ? …).

Mais tous les enfants maltraités, carencés affectivement ou ayant eu leur enfance fracassée, ne finissent pas tous criminels (tueurs en série, de masse …)[181].

 

Voici quelques exemples de cas très pathologiques :

 

·         Robbie Hawkins, qui a manifesté des crises de caprices et de violence, dès la maternelle, interné en hôpital psychiatrique, à l’âge de 4 ans, qui a sombré progressivement dans une folie, ayant abouti à une fusillade dans un centre commercial à Omaha (Nebraska) et à son suicide, après avoir tué huit personnes[182].

·         Richard Durn, diagnostiqué probablement schizophrène et paranoïaque, qui était RMiste, vivait toujours chez sa mère, à 33 ans, se sentait un déchet _ car n’ayant pas été désiré, par sa mère et qui n’avait jamais connu son père _, travailleur humanitaire, à un moment donné, dépressif, taciturne, ayant de fortes difficultés à tisser des relations humaines et sociales, qui, lors d’une fusillade à la Marie de Nanterre, a tué huit personnes (pour se « donner l'illusion d'avoir été important »), puis qui s’est suicidé[183].

·         Le tueur en série, Roberto Succo, déclaré schizophrène, en 1981, après avoir tué, à l’âge de 19 ans, ses parents. Après un parcours de tueur en série, de nouveau incarcéré, déclaré irresponsable, diagnostiqué comme « schizophrène paranoïde » et héboïdophrène, par les psychiatres, en 1988, se suicidant peu de temps après, fin 1988[184].

·         Le tueur en série, Edmund Kemper, avait été diagnostiqué comme schizophrène paranoïde et soigné à l'hôpital psychiatrique où il fut interné. Considéré comme sociopathe, des expertises psychiatriques ont déterminé que Kemper possèderait un QI supérieur à 140. Il avait subi de graves maltraitances de sa mère alcoolique[185].

·         Paul Michael Merighe[186],  ayant des antécédents de tentatives de suicide et de menaces, avec arme, contre sa famille, vers l’âge de 13 ans, a finalement tué son père, ses deux sœurs jumelles, 20 ans plus tard. il nourrissait une jalousie et haine maladive contre ses sœurs, qui avaient réussi alors que lui, ayant tout raté, devant vivre éternellement à la charge de sa famille, à cause de ses problèmes psychiatriques[187]

·         Le tueur en série, David Berkowitz[188], qui tuait, avec un calibre 45, les couples d’amoureux. Aussi connu sous le surnom de « Fils de Sam » (Son of Sam), il est né d'une liaison adultère. Il est abandonné par ses parents, puis adopté par Nathan et Pearl Berkowitz, quincaillers juifs. Il était solitaire, il avait des problèmes avec les filles, il avait du mal à s’intégrer, il allait d’échec en échec, il était dépressif, accumulant en lui des frustrations. Il avait recherché sa véritable mère biologique. Et il avait appris qu’il était le fruit d’une relation extra-conjugale, conçu sur la banquette arrière d’une voiture. A un moment donné, il a cherché dans le satanisme, un sens à sa vie, devenant un expert en démonologie. Lors de son arrestation, il déclarera que c'est Satan qui lui ordonne de tuer par l'intermédiaire du labrador noir de son voisin Sam Carr. Les murs de son petit appartement étaient couverts de graffitis (relatif à Satan et au chien de Carr, qui lui parlait à travers un trou dans un mur ...) et toutes les fenêtres étaient obstruées. Pendant son procès, il ne cessa d’arborer un éternel sourire. Il a été condamné à plusieurs peines de prison à vie. Plus tard, en prison, il a affirmé s’être converti et être devenu un chrétien « born again » [nouvelle naissance].

·         Le tueur en série, Herbert Mullin, schizophrène paranoïde, consommateur de drogues, entendait des voix et pensait que son père lui ordonnait « télépathiquement » de tuer[189].

·         En 2009, Kim de Gelder, habillé comme le personnage du Joker des films Batman, est entré dans une crèche à Termonde (Belgique) a commencé à poignarder les enfants et les puéricultrices. Après son arrestation, de Gelder a allégué avoir eu des épisodes dépressifs et qu'à un moment donné, il avait entendu des voix dans sa tête, durant sa jeunesse. Les psychiatres croyaient que De Gelder simulait une psychose et lui ont plutôt diagnostiqué un trouble de la personnalité schizotypique avec des traits psychopathiques et des traits narcissiques[190]. Condamné à perpétuité, il a été finalement admis en hôpital psychiatrique, en 2019[191].

·         Marjorie Diehl-Armstrong[192], très intelligente, musicienne douée, qui a tué son mari et suspectée d’avoir tué plusieurs de ses compagnons, souffrait de multiples maladies mentales (paranoïa, sociopathie …) depuis son adolescence, y compris d’accumulation compulsive (syndrome de Diogène) et de trouble bipolaire. Elle était une grande manipulatrice et menteuse pathologique, caractérielle (prise régulièrement par de terribles colères). Avant que sa santé mentale ne se détériore, vers ses vingt ans, elle était une « étudiante exemplaire » au lycée et avait obtenu une maîtrise dans ce qui était alors le Collège Gannon.

·         Alain Lamare[193], un assassin et ancien gendarme français, connu du grand public sous le surnom de « tueur fou de l'Oise ». Il narguait les gendarmes en leur envoyant des lettres manuscrites revendiquant les faits. Auteur de plusieurs crimes de mai 1978 à avril 1979, dans le département de l'Oise, sa participation à l’enquête (étant, lui-même, gendarme au PSIG et qualifiant le meurtrier de « salaud de tueur »), ralentit beaucoup celle-ci. Arrêté, il est reconnu pénalement irresponsable de ses actes et n'est pas jugé. Les experts attestent qu'il est atteint d'une maladie mentale rare : l'héboïdophrénie, une forme de schizophrénie[194]. La Gendarmerie n'avait pas détecté sa maladie. Dans son appartement, il vivait sous une tente militaire.

 

20.1.1    Thomas Bartlett Whitaker

 

Thomas Bartlett Whitaker est né 31 décembre 1979 dans une famille très aisée. Il est connu pour avoir organisé un complot pour tuer sa famille.

Ses parents aisés lui avaient acheté plusieurs véhicules de luxe et payé ses frais de scolarité à l'Université Baylor et à l'Université d'État de Sam Houston. Ils lui ont également acheté une maison de ville au bord du lac à Willis, au Texas.

Il a fréquenté l'école secondaire Clements, qu'il a dî quitter à la suite de cambriolages qu'il avait commis avec d'autres élèves[195]. En conséquence, il a été évalué par un psychologue qui a déclaré qu'il "éprouvait les symptômes cliniques d'un trouble délirant (paranoïaque)".

 

Le 10 décembre 2003, Whitaker a faussement dit à sa famille qu'il venait de passer ses examens finaux et qu'il serait bientôt diplômé de la Sam Houston State University. Ils se sont rendus au restaurant, le Pappadeaux, à Stafford, à proximité, pour un dîner de fête. Ils lui ont offert une montre Rolex de 4000 $, pour l'annonce, par Whitaker, de sa réussite à un diplôme, quelques heures avant les meurtres de ses parents.

En fait, il avait menti à ses parents car il n'était pas inscrit à l'université à l'époque. Il avait abandonné ses études universitaires mais ne les avais pas informés.

 

Pendant ce temps, le tueur à gage, Chris Brashear, recruté par Whitaker, pour tuer ses parents, vêtu de noir, y compris un masque de ski , était entré dans la maison de la famille Whitaker, avait pris l'arme et les munitions de Kevin dans une boîte verrouillée dans sa chambre, avait organisé un cambriolage, puis attendu près de la porte d'entrée le retour de la famille Whitake. Brashear a tiré sur eux, les tuant tous, à l’excepté du père, Kent, gravement blessé qui a survécu, restant handicapé.

Whitaker a dit aux premiers enquêteurs qu'il pensait que le tireur était noir, afin de détourner les leurs soupçons envers le vrai tueur (Brashear était blanc).

Whitaker avait déjà recruté des personnes pour un complot ayant pour but d'assassiner sa famille, en 2001, mais ce précédent complot avait avortée (complot dont ses parents était déjà au courant). Le complot de 2003 était le 3ème qu’il avait organisé dans le but d'assassiner sa famille.

 

On peut supposer l’existence d’une anomalie dans son discernement (une altération ?), au regard de sa ténacité meurtrière, alors qu'il aurait dû pourtant avoir conscience que tous les soupçons se tourneraient immédiatement sur lui (en raison des complots précédents).

 

Lors de son procès, l'accusation a affirmé qu'il avait voulu la mort de sa famille afin de pouvoir profiter d'un paiement d'assurance vie d'un million de dollars. Whitaker nie cela et dit que la seule police d'assurance-vie de la famille était de 50 000 $ pour la vie de son père.

Il a prétendu qu'un trouble mental, exacerbé par l'abus de drogues, l'a poussé à faire éliminer sa famille.

Whitaker a été condamné à mort. Ma sa condamnation a été commué en perpétuité. Chris Brashear a été condamné à perpétuité. Kent lui a dit qu’il lui pardonnait.

Une évaluation psychologique de Whitaker en 2009 a noté qu'après le lycée, il avait affiché encore "plus de signes extérieurs de richesse", alors que ses pensées devenaient encore plus désorganisées.

 

En prison, il a écrit sur les effets de l'isolement cellulaire sur lui-même et sur d'autres détenus condamnés à mort. En 2007, il a fondé un blog pour détenus, intitulé Minutes Before Six, qui publie des articles, de la poésie et de l'art de détenus détenus dans des prisons aux États-Unis, tenus par des bénévoles. Il a reçu le prix "PEN America Writing for Justice Fellow" en 2018, pour avoir écrit sur l'incarcération et la justice pénale aux États-Unis[196].

 

20.1.2    L'Héboïdophrénie

 

L'Héboïdophrénie est une forme de schizophrénie, assez discutée, de type caractériel et asocial, pouvant évoluer par poussées (autisme morose, froideur, inertie ou apathie, bizarreries, etc.), en association avec de l'instabilité, des passages à l'acte peu utilitaires, impulsifs, parfois auto-agressifs (automutilations …)[197].

Selon une autre définition, l'héboïdophrénie est une psychopathologie du groupe des schizophrénies. Socialement parlant, elle est plus dommageable pour la société puisqu'elle est une psychopathologie criminogène, le passage à l'acte étant fréquent. Les symptômes négatifs de la schizophrénie — repli sur soi, perte de l'affectivité, etc. — dominent avec les troubles du comportement — délinquance, agressivité, consommation de drogueetc. — du registre psychopathique, et le syndrome dissociatif de la schizophrénie y est souvent masqué par ces mêmes troubles du comportement[198].

 

20.1.3    Certains traumas crâniens et leurs conséquences

 

Les scientifiques ont observés, en raison d’un grave traumatisme du lobe frontal, que des personnes peuvent changer radicalement de personnalité, devenir menteurs, instables[199], imprévisibles, fous …

Un cas très connu est le cas de Phineas Gage, un contremaître des chemins de fer, qui a subi un traumatisme crânien majeur auquel il a survécu, changeant profondément sa personnalité, faisant un cas d'école en neurologie. Phineas Gage était jusque-là considéré comme sérieux, attentionné, sociable, fiable et ayant un bon jugement, mais cette blessure semble avoir eu des effets négatifs sur son comportement émotionnel, social et personnel, le laissant dans un état instable et asocial, constate le Dr Harlow (1819-1907) qui le soigne pendant de longs mois. Son humeur changeante, son tempérament devenu grossier et capricieux lui font changer souvent de travail.

 

Des chercheurs ont fait le lien entre des lésions cérébrales occasionnées lors de tournois de joute et la modification du caractère du souverain anglais, Henri VIII. Une étude paru dans Journal of Clinical Neuroscience suggère qu'en réalité, jeune, il était d'une nature plutôt gentille. Les descriptions le présentent comme un homme intelligent, d'humeur égale, prenant des décisions politiques et militaires sages. Rien à voir avec les décisions impulsives et les crises de rage que le souverain montre plus tard. Mais son tempérament aurait changé suite à trois accidents de joute majeurs. Après ces accidents, Henri VIII a eu des symptômes qui peuvent apparaître après un traumatisme crânien : problèmes de mémoire, amnésie, céphalées, dépression, comportement agressif, anxiété, instabilité émotionnelle[200].

 

L’auteur a, lui-même, accompagné, durant deux mois et durant son périple à vélo, autour du monde, Jo, victime d’un grave trauma crânien. Ce qui caractérisait Jo est qu’il ne pouvait jamais s’empêcher de mentir, à chaque instant (il était devenu un menteur pathologique). Et surtout, il considéraient constamment tous les êtres humaines comme objets, des êtres négligeables, qu’on peut traiter sans respect.

Il était assez mégalomane, aimant constamment être sous la lumière des projecteurs. Ce qui était déstabilisant avec lui, c’est qu’il paraissait sympathique, « bon » … Il alternait gentillesse (apparente « bonté » et périodes de calme) et crises de colères subites (il était vraiment fou). Durant ce périple, l’auteur n’a jamais réussi à contrer la tendance au mensonge pathologique de Jo.

 

Certains affirment que les graves traumas du lobe frontal peuvent supprimer, chez les traumas crâniens, le centre du sens moral dans leur cerveau, ce qui leur ôte alors toute conscience morale, inhibition et tout surmoi, les transformant en psychopathe[201].

 

20.1.4    De possibles psychopathies d’origine biologiques ?

 

Mais selon James Fallon, un neuroscientifique américain enquêtant sur le cerveau de psychopathes, la psychopathie serait détectable « scientifiquement ».  En effet, chez les psychopathes, les zones du cerveau liées à l'empathie, à la moralité et au contrôle de soi montrent une faible activité. Selon James Fallon, tous les psychopathes ne sont pas des tueurs en puissance, mais présentent des comportements psychopathiques. Selon James Fallon, qui s’est lui-même diagnostiqué psychopathe[202], le cadre familial est, selon lui, un facteur primordial : « J'étais aimé, et ça m'a protégé. (...) L'environnement peut jouer un rôle, mettant les gènes[203] sur “on” ou sur “off».

 

La structure cérébrale des criminels à personnalité psychopathe présenterait des anomalies empêchant la modification du comportement après une sanction, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Montréal et de l'institut de psychiatrie du Kings College de Londres, publiée par la revue britannique The Lancet[204].

 

On peut aussi se demander s’il n’y aurait pas des lignées familiales biologiquement (?) psychopathiques (telle la famille Kim, une lignée de dictateurs à la tête de la Corée du Nord, depuis trois générations).

 

20.1.5    Troubles caractériels ou du comportement

 

Certains malades mentaux sont intolérants à la frustration, pouvant entrer dans de fortes crises de rage et de violence, voire dans le désir de vengeance, à la moindre contrariété (comme dans le cas de Paul Merhige, de Marjorie Diehl-Armstrong, Hitler, Mao …). Ils sont en général, incapables d’écouter les conseils des autres, de se corriger ou de se remettre en cause _ c’est toujours la faute des autres qui deviennent alors leur bouc-émissaire.

 

L’auteur a connu une personne, appréciée de tous, connue, selon ses proches, pour avoir le cœur sur la main, qui, en raison de dégâts graves causées sur son cerveau, par une maladie auto-immune dégénérative grave, appelée lupus, était devenue « égoïste », attachée « excessivement » à ses biens matériels (« pas touche ! c’est à moi ! » …).

Une autre, elle aussi connue pour avoir le cœur sur la main, était passé par des épisodes de troubles caractériels[205], avant de mourir, semble-t-il causées par sa maladie d'Alzheimer.

 

Certaines personnes peuvent changer radicalement de personnalité et de comportement, en raison d’une tumeur cérébrale (au lobe frontal …) ou de la prise de certains médicaments[206].

 

Concernant le problème de la haine irrépressible, voir l’annexe « Court dialogue sur la haine », à la fin de ce document.

 

20.1.6    Démences dégénératives, neurosyphilis …

 

Nous connaissons aussi les cas de démences dégénératives séniles et pré-séniles touchant les plus de 60 ans, incurables, conduisant à une perte totale de l'autonomie accompagnée d'un état dépressif, des troubles du caractère avec délire chronique de persécution et baisse de l'intellect, accompagnés également de troubles de l'orientation av[207]ec altération du jugement[208].

 

Nous avons aussi le cas de démences causées par une syphilis (neurosyphilis) non diagnostiquée et mal traitée.

Sans traitement, de 8 % à 10 % des personnes atteintes souffrent de troubles neurologiques importants dix à vingt ans après le début de la maladie. Un quart des patients non traités sont victimes d'une méningo-encéphalite (Syphilis cerebrospinalis) qui aboutit à la démence (avec parfois une augmentation transitoire des capacités mentales et cognitives des individus contaminés). Une augmentation de la libido et différentes sortes d'hallucinations ont été rapportées. Grâce aux antibiotiques, de telles évolutions sont devenues rares dans les pays occidentaux[209].

 

La neurosyphilis se manifeste par une atteinte des fonctions supérieures (mémoire, concentration, raisonnement...) qui évolue vers la démence, et des troubles psychiatriques (trouble de l'humeuragitationdélire...).

 

La démence syphilitique est une démence fronto-temporale (atteintes du lobe frontal et du lobe temporal). De façon caractéristique, elle se distingue des autres démences par l'existence d'un délire de grandeur de type hypomaniaque ou mégalomaniaque[210]. Le délire syphilitique mégalomaniaque n'est pas le plus fréquent, mais il est connu pour son pittoresque : par exemple se prétendre être l'empereur-propriétaire de toute l'Afrique, ou produire des diamants dans son urine[211].

 

Cette bactérie (le tréponème pâle) s’attaque progressivement au cerveau (le transformant en « gruyère troué ») et elle détruit, lentement, les cellules nerveuses du cortex préfrontal, servant de substrat à la « conscience morale ».

 

20.1.7    Dépressions, troubles bipolaires, avec passage à l’acte

 

Beaucoup de personnalités connues souffraient ou souffrent de troubles bipolaires ou de dépression, mais toutes ne passent pas à l’acte, heureusement[212].

 

Hitler passait régulièrement par des phases d’exaltation et de profonde dépression, où il voyait tout en noir[213].

Certains psychologues pensent qu’Hitler souffrait de troubles bipolaires[214].

 

Béatrice Guido, conseillère d'orientation de 35 ans, une femme fragile et insatisfaite, dépressive, avait incendié la voiture où était enfermée sa fillette de trois ans, Chloé (morte brûlée vive). Lors de son errance meurtrière de 5 jours, Béatrice Guido avait, tenté d’étrangler Chloé, parce qu’elle lui avait déclaré préférer son père. Chloé restera enfermée dans le coffre de la voiture,  durant soixante heures, sans boire ni manger. Dans le cas de Béatrice Guido, il n'est nul question de projet de "suicide altruiste". Il est possible qu’au contraire, elle avait tué Chloé pour que cette dernière ne puisse pas répéter à son mari que sa mère, Béatrice, avait tenté de l’étrangler (?).

Au regard de la bipolarité avérée de la jeune femme et de l’altération de son discernement, relevée par au moins deux experts, l'avocate générale, Françoise Rémery, avait requis vingt ans de réclusion contre Béatrice Guido. Le jury populaire a reconnu une altération du discernement, et l'a condamnée à vingt ans de réclusion criminelle, assortie d’une peine de sûreté des deux tiers et d’un suivi socio-judiciaire, comprenant une obligation de soins, pendant dix ans[215].

 

20.1.8    Troubles de la personnalité narcissique (TPN)

 

La plupart des dictateurs ont souffert d’un trouble de la personnalité narcissique (TPN, mégalomanie, ambition démesurée …) et ont toujours besoin d’un fort culte de la personnalité à leur égard (destiné à les louanger et à créer l’admiration de leur adepte pour eux). 

En URSS, la moindre critique de Staline, de son vivant, signifiait la mort pour son auteur.

Peng Dehuai, l'un des chefs historiques de l'Armée populaire de libération et un compagnon de route de Mao, avait eu le courage, avec franchise, devant Mao, de critiquer la politique de Mao du "Grand Bond en avant" (ayant conduit à une grande famine, ayant causé la mort de plusieurs millions de chinois), lors de la conférence de Lu Shan. Plus tard dans l'année, Peng Dehuai a été alors démis de ses fonctions, arrêté et remplacé par Lin Biao. Son opposition à Mao Zedong lui a valu d'être arrêté et torturé, à mort, pendant la révolution culturelle. Mao, qui voyait toute critique, à son égard, comme un crime de lèse-majesté, avait la rancune tenace[216].

 

Le cas Mahomet

 

Mahomet avait aussi la rancune tenace :

 

« La suspension de l'immunité permettait donc au Prophète de faire un beau geste ; elle lui permit aussi de se débarrasser de quelques individus particulièrement haïs : il y eut une liste noire [établie par Mahomet].

Elle contenait le nom de `Abdallâh b. Sa`d b. Abî Sarh, converti, puis apostat ; mais `Othman b. `Affân est son frère de lait ; il l'accompagne chez le Prophètequi renonce à sa vengeance, mais qui aussitôt après reproche aux assistants de ne point l'avoir tué. « Que ne nous as-tu fait un signe ! — Un prophète ne tue point par signe. » Un beau mot, dont Mohammed aurait pu se souvenir en d'autres circonstances de sa vie. Le rescapé occupa d'ailleurs des fonctions d'État sous Omar et sous `Othmân (567).

`Ikrima b Abî Djahl et Çafwân b. Umayya réussissent à fuir et leurs femmes obtiennent ensuite du Prophète leur pardonCelui-ci s'acharne spécialement contre les poètes, contre les auteurs de vers injurieux et redoutables lancés contre lui. Ainsi ‘Abdallâh b. Khatal est accusé d'un meurtre stupide et d'apostasie : ce sont ses vers qui le condamnent : des deux chanteuses qui les récitaient, l'une peut s'enfuir, mais l'autre est assassinée (568). Les poètes `Abdallâh b. az-Zab`arà et Hubaïra b. Abî Wahb échappent par la fuite : la première fureur apaisée, Mohammed accepte la protection qu'Umm Hânî, sœur de `Ali, a accordée aux deux fugitifs Ibn az-Zab`ara, après une retraite à Nedirân, revient et se convertit. Ka`b. Zuhaïr, encouragé par son frère, vient réciter à Mohammed la qaçida qu'il a composée en son honneur, bânat Sii`âd, et se convertit (539) »[217].

 

« Durant ces épisodes la puissance de Mahomet avait grandi lentement. Il en profita pour éliminer peu à peu les tribus juives de Médine qui le gênaient.

Après Badr, les Banou Qaïnoqa`, dépouillés de leurs biens, allèrent s'établir en Syrie ; après Ohod ce fut le tour des Banou Nadir, qui durent se retirer à Khaï bar ; enfin après la guerre du Fossé, les derniers, les Banou Qoraïza [Banu Qurayza], accusés d'avoir manqué de loyalisme, subirent un châtiment exemplaire : hommes passés au fil de l'épée, femmes et enfants vendus comme esclaves[218] ».

 

20.1.9    Un somnambule peut-il commettre un crime durant son sommeil ?

 

Ces troubles du comportement survenant durant le sommeil paradoxal (TCSP) sont extrêmement rares. Les relaxes, non-lieu ou acquittements dans ce genre de situations sont rares (mais pas impossibles).

 

En 1950, une Australienne craignait que la Guerre de Corée ne s'étende jusqu'à chez elle. Allongée dans son lit, elle a cru voir des soldats nord-coréens assaillir sa maison de la banlieue de Melbourne. Elle s’est précipite vers la chambre de sa fille, âgée de 19 ans, pour la secourir alors qu'elle pensait apercevoir un soldat s'en prenant à elle. Elle a saisi une hache qui se trouvait à l'extérieur de la maison et a asséné deux coups violents à la tête de celui qu'elle imagine une menace. Mais en réalité, l'invasion nord-coréenne n'était qu'un cauchemar et c'est sa fille qu'elle venait de tuer.

 

En 2004, un adolescent de 15 ans accusé d'avoir tué ses parents de 150 coups de couteau est relaxé par la chambre spéciale des mineurs de la cour d'appel de Besançon. Le jeune homme aurait entendu une voix durant son sommeil lui intimer l'ordre de tuer ses parents. Hallucination, bouffée délirante, état crépusculaire de dissolution de conscience lors d'un réveil prématuré: à la barre, il plaide la folie et un état de parasomnie. Après une bataille d'experts et des tests de sommeil, l'irresponsabilité mentale est retenue[219].

 

Par contre, la thèse du somnambulisme criminel allégué, par la défense, pour Patrick Massin, qui souffrait de troubles bipolaires, ayant été placé sous curatelle dans le cadre de sa maladie (car il avait fait 9 tentative de suicide), et qui avait tué son ex-épouse, Sabine Piard, parce qu’il ne supportait pas d’être empêché d’utiliser son argent comme il le souhaitait, n’a pas été retenue, lors de son procès[220].

 

Quant aux crimes qui auraient été ordonnés sous hypnose, ils semblent relever de la légende.

 

20.2    Une possibilité de rédemption chez de grands criminels ?

 

Le tueur en série, David Berkowitz, incarcéré à vie, rejoint en 1987 l'Église évangélique chrétienne « Born Again » et adopte un nouveau nom, le « fils de l'espoir » (Son of Hope). Il diffuse depuis des vidéos sur YouTube dans lesquelles il parle de sa foi, de ses regrets8. Depuis 2000, il participe auprès d'une association d'aide aux victimes à Houston à la lutte contre les tueurs en série qui vendent leurs objets souvenir.

 

Est-ce une posture ou bien est-il sincère ?

 

Karla Faye Tucker Brown, morte exécutée le 3 février 1998 à Huntsville (Texas) était une toxicomane et une double meurtrière américaine. Le 13 juin 1983, elle et son ami Danny Garrett, accompagnés d'un ami, James Leibrant, avaient décidé de voler une moto à l'un de leurs voisins, Jerry Dean. Celui-ci reconnut Tucker, qui avait séjourné plusieurs jours chez lui, et Garrett le tua en lui assénant de nombreux coups de marteau. Tucker saisit ensuite une hache qu'elle enfonça quatre ou cinq fois dans le dos de sa victime. Ils aperçurent Deborah Thornton, cachée derrière un mur et qui avait assisté au meurtre. Tucker la tua de sa pioche en l'insultant. Durant son procès, Tucker déclara que sous l'effet de la drogue « avoir eu un orgasme chaque fois que sa hache frappait le dos de Thornton ».

 

En prison, Tucker était devenue une chrétienne Born again, déclarant avoir vécu une « renaissance » aux côtés de Jésus et avoir compris la Bible. Elle s'excusa de ses crimes. Pat Robertson, meneur de la Christian Coalition of America, intercéda en sa faveur. Cependant, le gouverneur du Texas d'alors, le futur président George W. Bush refusa sa grâce et signa son arrêt de mort[221].

 

21    Le concept de Dieu est-il utile, scientifiquement ou non, à l’homme ?

 

21.1    Son utilité dans l’établissement scientifique des lois régissant le fonctionnement de l’univers

 

L’astronome français Laplace est célèbre pour une boutade par laquelle, devant Napoléon, il aurait relégué Dieu au rang de supposition. Selon Hervé Faye, ce n'est pas Dieu que Laplace traitait d'hypothèse, mais seulement son intervention en un point déterminé :

 

« Comme le citoyen Laplace présentait au général Bonaparte la première édition de son Exposition du Système du monde, le général lui dit : « Newton a parlé de Dieu dans son livre. J'ai déjà parcouru le vôtre et je n'y ai pas trouvé ce nom une seule fois. » À quoi Laplace aurait répondu : « Citoyen premier Consul, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse. »

 

Dans ces termes, Laplace aurait traité Dieu d'hypothèse. […]. Mais Laplace n'a jamais dit cela. Voici, je crois, la vérité. Newton, croyant que les perturbations séculaires dont il avait ébauché la théorie finiraient à la longue par détruire le système solaire, a dit quelque part que Dieu était obligé d'intervenir de temps en temps pour remédier au mal et remettre en quelque sorte ce système sur ses pieds. C'était là une pure supposition suggérée à Newton par une vue incomplète des conditions de stabilité de notre petit monde. La science n'était pas assez avancée à cette époque pour mettre ces conditions en évidence. Mais Laplace, qui les avait découvertes par une analyse profonde, a pu et dû répondre au premier Consul que Newton avait, à tort, invoqué l’intervention de Dieu pour raccommoder de temps en temps la machine du monde, et que lui Laplace n'avait pas eu besoin d'une telle supposition[222] ».

 

L'analyse du passage semble confirmer que le débat ne portait pas sur l’existence de Dieu, mais sur la nécessité de son intervention directe et spéciale pour maintenir le monde dans l’ordre.

 

Actuellement, un scientifique qui, dans ses recherches et une publication scientifique (à comité de lecture), introduirait l’hypothèse de l’intervention de « Dieu » ou d’un miracle, pour « expliquer » la survenue d’un phénomène observable, serait discrédité par ses pairs. Il aurait ensuite peu de chance d’être pris au sérieux par le milieu scientifique.

 

Je pense que vous devriez être plus explicite à l’étape deux « puis un miracle arrive ».

 

21.2    Sauver les « âmes perdues », les remettre sur le droit chemin, grâce aux religions ?

 

Certaines personnes peuvent dériver « moralement » pour diverses raisons, à cause de son histoire, de ses fragilités … Dans leur enfance, des personnes peuvent glisser progressivement vers la délinquance (vols, violences, sadisme, transgressions des lois, comportement volontairement choquants, automutilation, tentatives de suicide …). On parle d’enfance en danger. Certains de ces comportement extrêmes, « anormaux », peuvent être des sortes d’appels au secours.

Des enfants peuvent être persécutés, dévalorisés, maltraités psychologiquement ou physiquement, voire agressés sexuellement, par des parents psychopathes, paranoïaques, narcissiques et pervers.

Des parents pathologiques peuvent récompenser leurs enfants que quand ces derniers s’humilient, se rabaissent pour faire plaisir à leurs parents, en les conditionnant à être masochistes. Ou bien, ils les incitent au sadisme, via l’exemple de comportements parentaux « déviants » impactant la psyché de leurs enfants. 

Ils peuvent aussi convaincre leurs enfants qu’ils sont les enfants du mal ou du diable, qu’ils sont des ratés, des dégénérés, à vie, qu’ils finiront mal. Certaines maltraitances ou abandons affectifs pourraient être à l’origine de certaines psychoses paranoïaques ou schizophréniques.

Certains enfants fragiles, peuvent se persuader qu’ils sont sous le signe du mal ou de Satan.

 

22    Comment lutter contre le fanatisme, les désinformations et l’absence de doute ?

 

Le France est pays laïque, c'est à dire qu'il ne reconnaît, ne favorise, ne rémunère aucun culte. La laïcité garantie la liberté de conscience, donc d'expression et donc religieuse. Tout ce qu’accomplit l'état français se fait au nom de la nation française et non au nom d'une religion.

 

J'avais parlé de laïcité et de nos valeurs en France, à un musulman, qui émettait des doutes à leur sujet.

 

Ce dernier m’avait apporté cette réponse, afin de revenir sur la loi de de 2004 sur le voile, en France :

 

"[…] en privant les musulmans de certains bienfaits dans votre société (interdiction de port de voile en public, de travailler à certains postes...), dites-moi … cela correspond à quoi dans votre liste de faits à défendre ?" [Dans le cadre de la laïcité _ liberté de conscience … _ et des Droits de l’homme].

 

Voici la réponse que j’avais apporté à ce Musulman (voir ci-après) :

 

« Faites, en sorte, que le port du voile ne soit pas le porte-drapeau ou étendard des islamistes, et je puis vous assurez que les Français l'admettront alors sans problème. Tant qu'il y aura 1/3 des musulmans français qui seront mal intentionnés avec la République et ses lois et la laïcité (selon un sondage de 2016, de l’institut Montaigne et de 2017 dans le cadre d’une étude du sociologue Olivier Galland, chez les jeunes) et tant qu'ils affirmeront que la charia (la loi de Dieu) doit primer avant les lois de la République, il y aura confrontation entre eux et le reste des français.

 

Qu'ils respectent les lois de la République, qu'ils ne cherchent pas à changer les mœurs d'un pays pour les islamiser, et alors il n'y aura pas de problème et l'intégration au creuset républicain commun se passera bien.

 

Je connais une chef d'entreprise qui, au départ, embauchait des femmes voilées et qui a eu des problèmes _ dont le problème du temps de travail consacré aux prières, les conséquences … en termes de productivité des employés, effectuant le Ramadan, alors que pourtant l'islam accorde des dérogations concernant ces pratiques ...

 

Et c'est pourquoi, désormais, cette entrepreneuse ne veut plus embaucher de femmes voilées.

 

Donc il ne faut pas mélanger temps de travail et temps pour la religion.

 

Et il ne faut pas inverser les causes et les effets.

 

Il faut que la pratique de votre religion reste de l'ordre du privé et qu'elle ne porte pas atteinte à l'ordre public. C'est tout ce que l'on demande à certains musulmans. Le respect mutuel doit se faire dans les deux sens.

 

Et je rejouterais que certains musulmans suprémacistes doivent ne pas / plus prendre les gens pour des cons, en avançant, sans cesse, d’une façon masquée, leur agenda politico-religieux ».

 

23    L’origine des religions

 

Selon les croyants, Il existe un ou des êtres extraordinaires, dénommés Dieu ou divinité, doués d’intention (intentionnalité), « bonnes » ou « mauvaises », influençant la vie de toute chose, dont celle des êtres humains, avec lesquels les êtres humains doivent se concilier les bonnes grâces.

Pour les monothéistes, Dieu a organisé le cerveau des hommes de telle manière qu’ils « le » connaissent (automatiquement) et qu’éventuellement, ils prient pour « lui ».

 

Pour les athées, il y a des raisons psychologiques, voire évolutionnistes, expliquant pourquoi les êtres humains ont inventé (instinctivement ou non) de tels « êtres » (ou tel être ou « être suprême », appelé Dieu). Dieu serait un système d’explication de ce que l’on ne comprend pas.

 

23.1    L’approche évolutionniste des religions

 

23.1.1    La croyance en Dieu (au surnaturel) est-il lié à un mécanisme mis en place par l'évolution ?

 

Le sentiment religieux (la croyance en Dieu) est perçu, par certains psychologues et psychiatres, comme un mécanisme de défense évolutif :

 

Depuis les années 1990, avec le développement de la neurothéologie, des recherches sont menées pour montrer que le cerveau humain serait « programmé pour croire ». Pour l’anthropologue David Sloan Wilson, il faut chercher des racines psychologiques de la religion dans une autre direction. La tendance irrépressible des humains à se coaliser autour de divinités correspond à un comportement sélectionné par l’évolution dans un but adaptatif. Dans Darwin’s Cathedral[223], cet auteur considère la religion comme un mécanisme de « sélection de groupe », c’est-à-dire comme un comportement sélectionné au cours de l’évolution pour favoriser la coopération entre individus et rendre le groupe plus viable.

 

Comparant plusieurs religions, de par le monde – du calvinisme au judaïsme, du christianisme des origines aux cultes traditionnels de Bali –, il en déduit que plus les communautés – et davantage les communautés que les systèmes religieux – encouragent les valeurs communes, la fraternité, les comportements moraux, plus grande est la chance de survie de la communauté. Le comportement religieux serait donc un mécanisme de survie de groupe, au même titre que les comportements parentaux ou la défense du territoire. Cependant, la théorie de D.S. Wilson n’explique pas pourquoi il faudrait passer par des croyances et des rites si bizarres – l’existence d’esprits invisibles, de mythologies souvent abracadabrantes, des rituels, prières et messes collectives – afin de créer de la solidarité.

 

Après tout, des comportements « moraux » ont été programmés chez d’autres espèces animales par des mécanismes plus simples et directs : l’attachement, l’instinct maternel, l’altruisme, la peur, la hiérarchie.

Pour comprendre comment les humains en sont venus à croire à l’existence d’entités invisibles auxquelles ils vouent un culte, les psychologues évolutionnistes avancent une autre hypothèse. Selon le psychologue Paul Bloom, la croyance en l’existence des « âmes » est un fait universel, qui apparaît très tôt dans l’enfance. Cette croyance est un dérivé accidentel d’un mécanisme simple : nous nous percevons nous-mêmes comme des êtres dotés d’un esprit – c’est-à-dire d’une volonté, de désirs, de pensées – indépendants de notre corps. Et nous attribuons volontiers à d’autres humains ces mêmes caractères[224]. Il est donc naturel de transposer à d’autres humains ces caractéristiques, mais aussi à des animaux ou des forces invisibles. Penser que le Soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une volonté propre est une croyance spontanée des enfants. Deborah Keleman s’appuie sur ce constat de P. Bloom (que Jean Piaget avait fait bien avant lui avec son « animisme infantile ») pour soutenir que les enfants sont spontanément « théistes »[225].


Les croyances religieuses s’expliqueraient donc comme le sous-produit d’un mécanisme mental courant[226]. De même, quand il nous arrive malheur (une maladie, un échec), ce mécanisme causal nous fait attribuer ce qui nous arrive à une volonté extérieure. Ce serait aussi une tendance spontanée que de se tourner vers cette cause invisible pour lui demander de l’aide ou de demander pardon lorsque l’on souffre. A la cause naturelle, on superpose une cause surnaturelle. Sur ce point, la psychologie évolutionniste rejoint une hypothèse avancée par Sigmund Freud. Dans L’Avenir d’une illusion, l’inventeur de la psychanalyse ramène le besoin de croire à une régression psychologique de l’adulte vers les émotions de l’enfance. La soumission des hommes vis-à-vis de Dieu est comparable à l’attitude du petit enfant vis-à-vis de ses parents. Face aux épreuves de la vie, il se sent démuni et en appelle à une figure paternelle idéale, censée lui apporter soutien et affection.

 

Le psychologue américain William James soutenait quant à lui qu’on ne pouvait réduire le sentiment religieux à une expérience unique. Dans son livre La Variété des expériences religieuses (1902), il s’appuie sur de nombreux témoignages de croyants pour montrer que le rapport à Dieu n’est pas le même pour tous. Le mystique, en quête d’absolu, noue une relation avec le sacré qui n’est pas la même que celle de celui qui recherche un réconfort moral, ou encore de celui qui est en demande de valeurs et de modèles de conduite. Et ceux-là se distinguent aussi du bigot, dont la croyance relève du simple dogme.

 

23.1.2    La force d’attraction du religieux

 

On retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes. Les « religions de guérison » – de l’évangélisme au Bwiti – connaissent aujourd’hui un fort regain[227]. Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive[228]. Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel. Pour d’autres encore, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. D’autres enfin adhèrent à un prophétisme politico-religieux en mettant leurs espoirs dans le changement de la société. C’est peut-être l’une des recettes principales de ce succès : la force d’attraction ne se réduit pas à un insaisissable « sentiment religieux », mais s’étend à toute une gamme d’émotions et de représentations mentales capables de capter de nombreux esprits aux attentes diverses.

 

Note : Un débat existe au sein du darwinisme pour savoir si la sélection naturelle fait porter ses effets sur les individus (en sélectionnant leurs traits avantageux) ou sur le groupe. L’idée d’une « sélection de groupe », bien que rejetée par un grand nombre de spécialistes depuis les années 1960, retrouve aujourd’hui des défenseurs, pour lesquels un caractère peut se développer s’il avantage le groupe plutôt que l’individu isolé.

 

23.1.3    En conclusion partielle sur le mécanisme de défense évolutif de la croyance en Dieu

 

Le mécanisme cérébral de la « croyance religieuse » en « Dieu ou en des divinités » est un puissance mécanisme mise en place par l’évolution, au cours de milliers d’années, favorisant la capacité ou l’instinct de survie de chaque individu. En effet, quand on croit à un Dieu qui va vous sauver ou vous protéger, l’on peut alors mieux résister aux pires conditions, à la prison, à la torture, au désespoir. En plus lorsqu’on croit à un Dieu ou des entités « spirituelles » interventionnistes, cela pousse le chasseur-cueilleur, de la préhistoire, à refuser de se confronter à un inconnu peu sûr, et cela augmente sa prudence et donc le protège contre les risques inconnus (cela peut augmenter son taux de survie, dans un environnement hostile). C’est pourquoi le succès évolutif de ce mécanisme fait qu’il est si généralisé chez l’être humain et que l’on est programmé à croire dès la prime enfance (on peut déjà mettre des enfants à prier très jeune). En un mot, les êtres humains sont programmés à croire et naturellement prédisposés à croire en des divinités invisibles (même si ne pas apporter aucune preuve définitive (scientifique) à leur existence). Ce qui est affirmé, ci-avant, n’est pas prouvé scientifiquement. Ces affirmations sont, pour l’instant, juste en rapport avec la conviction de l’auteur de ce document.

 

23.1.4    Bibliographie sur les mécanismes cérébraux de la croyance en Dieu

 

(1) A. Newberg, E. d’Aquili et V. Rause, Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas. Quand la science explique la religion, Sully, 2003.
(2) M. Beauregard et V. Paquette, « Neural correlates of a mystical experience in carmelite nuns », Neuroscience Letters, n° 405, 2006.
(3) D.S. Wilson, Darwin's Cathedral: Evolution, religion, and the nature of Society, University of Chicago Press, 2002.
(4) P. Bloom, « Is God an accident? », The Atlantic, décembre 2005.
(5) D. Keleman, « Are children intuitive theist? », Psychological science, vol.
XV, n° 5, 2004.
(6) P. Boyer, Et l’homme créa les dieux, 2001, rééd. Gallimard, 2003. 

(6biis) S. Atran, In God we Trust, Oxford University Press, 2002.
(7) J.-F. Dortier, « Pourquoi croit-on en Dieu ? », Sciences Humaines, n° 172, juin 2006.
(8) «  La montée en puissance des cultes de guérison. Entretien avec André M. Corten », inJ.-F. Dortier et L. Testot (dir.), La Religion. Unité et diversité, Éditions Sciences Humaines, 2005.
(9) F. Khosrokhavar, L’Islam des prisons, Balland, 2005.

 

Source : http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croire_fr_15110.html

 

23.1.5    Le point de vue de Daniel Baril

 

« Les hypothèses évolutionnistes qui visent à expliquer les croyances surnaturelles sont de plusieurs types, mais elles ont toutes un lien avec des formes d’anthropomorphisme[229] (Baril, 2006).

 

La première reprend l’idée que ces phénomènes proviennent de la capacité de l’être humain à catégoriser naturellement les choses qui l’entourent, ce qui entraîne le processus d’essentialisme cognitif (p.20) — c’est-à-dire notre capacité à inférer intuitivement des propriétés et des qualités aux objets et aux êtres vivants avec lesquels nous interagissons.

Ce mécanisme nous a ainsi rendus capables de mieux les appréhender [à mieux cerner et identifier les objets perçus] et aurait favorisé la survie de nos ancêtres du Pléistocène.

 

Deuxièmement, un autre processus cognitif classique chez l’être humain est la détection d’agent (p.58). Elle favorise une détection exagérée de menaces dans l’environnement ou une reconnaissance abusive de formes et de visages (la paréidolie).

À travers la tendance à réagir à de faux positifs et donc à attribuer une intention à des objets inanimés, l’apparition de ce mécanisme a vraisemblablement favorisé la survie de notre espèce, très vulnérable face à ses prédateurs.

 

Troisièmement, il s’agit de l’altruisme réciproque (p.60), qui nous pousse – via la gestion des relations sociales – à vouloir équilibrer la bonne fortune entre les acteurs que nous percevons dans une situation.

Pour les exemples spécifiques de la croyance au karma ou à la providence divine, ce besoin d’harmonie sociale nous pousse à identifier une force qui ajuste pour nous les causes et les conséquences de nos actions.

 

Au final, la combinaison de ces trois principes est à la source de l’apparition de la théorie de l’esprit, de la psychologie intuitive et du sens intuitif de la biologie et de la physique, mais elles amènent également naturellement à la formulation de croyances surnaturelles à travers les diverses formes de l’anthropomorphisme ».

 

Sources : a)  Une perspective évolutionniste de la religion, Eric Vin, Éthologie humaine, 15 décembre 2016,

https://www.researchgate.net/profile/Eric_Vin/publication/316253815_Une_perspective_evolutionniste_de_la_religion/links/58f7a8dbaca272c34c380259/Une-perspective-evolutionniste-de-la-religion.pdf

b) La grande illusion. Comment la sélection naturelle a créé l’idée de Dieu, Daniel Baril, Editions MultiMondes, Québec, 2006.

 

Note : Pour le paléontologue, André Leroi-Gourhan, écrivant dans les années 1960 « La certitude d’opérations religieuses et d’une charpente de croyance est matériellement acquise » (chez les hommes préhistoriques).

 

23.2    Suite de notre réflexion

 

Pour un athée comme Sartre, l'homme est un être chez qui « l'existence précède l'essence ».

 

Pour certains psychologues, la religion est avant tout une expérience psychique (ou intérieure, mystique …) [12].

Les psychiatres connaissent les états de transes et les états dissociés.

 

L'homme cherche toujours une explication, une "rationalisation" à tout. Chez lui, cette dernière semble avoir une vertu rassurante et lui apporter un baume psychologique apaisant (?).

 

Le besoin de Dieu (d'une entité supérieure) ou d'un bouc émissaire devrait interroger tous les êtres humains.

Car à quoi ces mécanismes peuvent servir à l'être humain pour sa survie ou son bonheur ? (Par exemple dans le cadre d'une explication évolutionniste ...)

A quoi cela peut-il leur servir (psychologiquement) de tuer tous ceux qui veulent les pousser à remettre en cause leurs croyances ?

Ce comportement agressif et de rejet est-il lié à l’instinct de dominance et de pouvoir, inné chez la plupart des hommes ?

 

Ces croyants veulent éliminer ce qui peuvent casser leur monde _ le monde "idéal" qu'ils se sont construit mentalement.

 

23.3    La réussite et/ou de l’échec des religions, en raison de leur efficience et du hasard des circonstances historiques

 

L’hypothèse que l’auteur émet est que le succès des religions est lié :

 

a)       A des facteurs intrinsèques favorisant leur efficience (simplicité et universalité du message, réponses à telles ou telles attentes …),

b)      A des facteurs historiques favorables …

 

23.3.1    Les facteurs intrinsèques favorisant de l’efficience de certaines religions

 

Au niveau de l’histoire humaine, il s’opère une « sélection naturelle » des religions, à l’instar de la sélection naturelle entre espèces vivantes.

 

La sélection des religions ou croyances les plus aptes à 1) répondre aux attentes (spirituelles ou matérielles) de l’époque ou en tout temps, 2) à savoir s’imposer rapidement et efficacement.

 

Pour les personnes ne voyant pas d’avenir, n’étant pas heureux, ayant peur de l’avenir et de la mort, dans le monde « ici-bas », les promesses, alors hypothétiques, du paradis, du bonheur, de survie, ici-bas ou bien dans « l’au-delà » peuvent arriver à les convaincre ou les séduire. On peut s’attacher à ce qui nous redonne de l’espoir.

Les religions, en général, réussissent mieux auprès des personnes fragiles, vulnérables, paumées, déclassées, en détresse psychologique (, et souvent incultes, d’un faible niveau d’instruction[230], … mais pas toujours).

Elles peuvent leur donner l’impression d’être sécurisées, plus fortes, face à l’adversité, au sein du groupe des croyants (dont les membres apparaissent solidaires entre eux. Se fondre dans la communauté peut avoir un côté rassurant).

 

Il existe de nombreuses stratégies utilisées par les espèces vivantes pour réussir : instinct social et grégaire (l’union fait la force), la symbiose, le commensalisme, le parasitisme, un taux de reproduction élevé (faire beaucoup de bébés), le fait de protéger et/ou éduquer longtemps leurs bébés (faits que l’on observe, plus souvent, chez les animaux dit « supérieurs »), diverses formes d’intelligences théoriques et pratiques (incluant la fabrication d’outils opérationnels ou d’armes …), l’agressivité « courageuse » (comme chez le ratel, le glouton, la mangouste …), l’usage d’une force physique supérieure, des sens très aiguisés (comme chez les félins, cétacées, éléphants …), le mimétisme, le camouflage, le fait de savoir se cacher ou se mettre hors d’atteinte (en creusant un terrier, en vivant sur les arbres ou falaises (oiseaux …)), l’utilisation de telle ou telle technique de chasse _ à l’affut (tigres …), en meutes (où l’union fait la force : loups …) _, le fait d’être naturellement armé (venins, substances toxiques chez les animaux et plantes …), le fait d’être immunisé face aux venins (mangoustes …), le fait de disposer d’un bouclier (tatous, pangolins, tortues …) …

 

Les religions, les sectes, les idéologies, pour s’imposer et/ou réussir, en plus de leur « génie » propre ou de leur cohérence (et leur capacité à répondre à beaucoup de questions, grâce à leur système explicatif, souvent simplificateur), peuvent recourir à différentes stratégies.

 

Plusieurs facteurs contributifs favorisent l’adhésion du fidèle à sa secte et/ou à sa religion, tout en le dissuadant de faire défection (voir ci-après) :

 

Les aspects séduisants, attrayants, positifs :

 

1.       La présentation sympathique : Une présentation sympathique et séduisante (attractive) de la religion, par le groupe sectaire.

2.       Les vérités simples : Le groupe énonce des vérités simples, qui vous donne l’impression d’avoir tout compris, donc d’être génial, ce qui est alors valorisant pour vous. 

3.       Les grands secrets : Ils vous donnent l’impression de faire partie des privilégiés, de l’élite, de disposer de certains pouvoirs (ou d’une certaine puissance occulte)[231].

4.       Le sentiment de faire partie de l’élite :  Ils vous donnent l’impression d’être supérieur aux autres (suprémacisme).

5.       Le fait d’agir pour la bonne cause : Il vous convainc que vous agissez pour la bonne cause, ce qui est valorisant pour vous. Vous êtes quelqu’un de bien.

6.       Être entouré / bombardé d’affection : Le groupe vous bombarde d’affection, de soutien, d’encouragements, ce dont vous avez peut-être besoin, ce qui est rassurant et vous permet de vous sentir bien.

7.       La protection assurée par la secte / le groupe : Le groupe vous donne l’impression de vous protéger et de vous apporter de la sécurité.

 

Les aspects coercitifs, contraignants, négatifs :

 

1.       La coupure avec le monde réel : Il vous coupe du monde réel, ce qui fait que vous n’avez plus aucun repère pour savoir si une chose est bien ou mal ou si on vous dit la vérité ou si l’on vous ment.

2.       La dimension paranoïa (l’invention d’ennemis extérieurs, imaginaires ou non ...) : Il vous enferme dans un vision paranoïaque du monde, avec des ennemis imaginaires, ce qui vous coupe encore plus de la société et du monde extérieur (c’est une prison mentale).

3.       Le registre de la peur (peur de l’enfer ...) : Le groupe emploi le registre de la peur (de l’enfer, du monde extérieur), afin de vous empêcher de quitter le groupe (autre prison mentale invisible).

4.       L’empêchement de tout questionnement personnel ou rationnel : Il vous empêche ou vous interdit tout questionnement personnel, par divers moyens, afin que vous ne puissiez pas remettre en cause le groupe et votre adhésion au groupe (c’est un processus d’aliénation au groupe).

5.       Rendre l’adepte totalement disponible pour la secte / la religion, 24h/24, 7J/7 : Le groupe conditionne l’adepte à être continuellement (ou de plus en plus) disponible pour la secte (ce qui l’empêche aussi de réfléchir). Il épuise l’adepte sous une avalanche continuelle de tâches, de rituels, afin qu’il ne pense pas.

6.       Le conditionnement répétitif (l’ancrage mental) : A force de vous répéter, sans cesse une affirmation (présentée comme une vérité), celle-ci s’inscrit durablement dans votre cerveau, et apparaît progressivement comme une « vérité » vraie (avec un grand V), pour vous.  La secte contribue à augmenter l’adhésion à ses croyance, par une forme de conditionnement, la répétition incessantes des allégations de la secte et de sa religion (en fait, un bourrage de crâne et/ou lavage de cerveau). Cet ancrage renforce l’empêchement de tout questionnement personnel. On attribue à Joseph Goebbels la phrase « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge, répété dix mille fois il devient une vérité »[232].

7.       La destruction de l'inhibition et la compromission de l’adepte : Il détruit les facteur d'inhibition morale et compromet l’adepte, en essayant de lui faire perdre ses anciennes valeurs morales (on peut par exemple, le convaincre que c’est « bien » de tuer tel ou tel ennemi).

 

On retrouve la mise en œuvre de ces mécanismes dans toutes les religions[233] et sectes, selon différents degrés ou niveau de gravité[234].

 

Certaines sectes n’hésitent pas à utiliser la ruse, le double discours, la dissimulation, la tromperie, le mensonge, pour avancer leurs pions, leur agenda (de conquête etc.), d’une façon masquée, pour, par exemple, endormir la méfiance de leurs adversaires.

Certaines sectes n’hésitent pas à l’utiliser les menaces, l’intimidation, la terreur, la délation, l’espionnage, le pillage, les expéditions punitives, les guerres, le racket, contre ceux qui n’adhèrent pas à leur religion et pour l’imposer. 

La sacralisation de la guerre, des valeurs guerrières de courage, de sacrifice de sa vie pour la cause de la religion et du prophète, la fanatisation et conditionnement des combattants, jusqu’à l’arme redoutable du martyr kamikaze, terrorisant l’ennemi, a pu faire la différence, au terme de conflits entre empires et religions.

 

Comme disait le philosophe Friedrich Nietzsche « Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides ». Il galvanise les indécis et tièdes.

 

Quand la secte est une position de faiblesse, elle essaye d’obtenir une trêve. Mais quand elle est en position de force, elle inventera, immédiatement, un prétexte pour relancer la guerre.

 

La persuasion et les idéaux d’une société théocratique ordonnée, « égalitaire », « juste », placée sous une direction supposée « juste » peuvent parfaitement coexister avec une dimension coercitive, hostile et intolérante, envers tout ce qui extérieur à la religion ou secte, désigné comme ennemi et bouc-émissaire de tout ce qui ne va pas.

 

Les persécutions, associées à un discours et posture victimaires, paranoïaques, et la glorification du martyr héroïque, peuvent aussi favoriser fortement, dans certaines circonstances favorables, le succès de certaines religions (comme dans le cas de l’islam, du christianisme, de la religion mormone[235]). A condition que ce goût du martyr ne soit pas excessif et soit utilisé efficacement.

 

Dans ce cas, la stratégie de persuasion et de prosélytisme non-violents (prônant l’amour et la compassion), de certaines religions, ne pèsera pas lourd, face à cette stratégie totalitaire, décrite ci-avant[236].

Des stratégies de bienfaisance, d’aides aux plus pauvres, peuvent contribuer remarquablement aux succès des religions[237].

Il suffit aussi peut-être que certaines membres de telle religion fassent preuve d’initiatives curieuses et hardies (comme dans le domaine économique et social …) pour attirer la sympathie des « non-croyants » sur cette religion.

 

Une forte politique nataliste, au sein de telles ou telles communautés religieuses, a pu aussi contribuer à son succès[238].

 

Le fait de se couper du monde extérieur, de le rejeter, de le diaboliser, tout en vivant en permanence dans une atmosphère de merveilleux (de croyance constante dans les miracles, de l’intervention de Dieu dans ses affaire …) peut augmenter la résistance, la résilience de la religion ou de la secte, face aux influences extérieures. 

 

Remarquons enfin que le communisme a aussi fonctionné comme une religion athée, avec son propre idéal d’une société égalitaire et solidaire, sa stratégie de conquête mondial, sa désignation d’un comme ennemi et bouc-émissaire « mortel », le capitalisme, son système de conditionnement (fanatique).

 

A chaque secte ou religion, sa stratégie et/ou son agenda, contribuant à leurs très divers succès.

 

23.3.2    Le génie propre des créateurs de sectes

 

Quand on analyse, aussi « scientifiquement » que possible, les « prophètes » de l’antiquité, et les « prophètes » et gourous actuels, on ne détecte aucune différence au niveau de leur profil psychologique. On retient surtout certains les « prophètes » de l’antiquité, parce que leurs religions ont réussi à s’imposer à un grand nombre de croyants, durant des millénaires.

 

Pour rappel, le profil psychologique des gourous, déterminé par les spécialistes des sectes, est, en général, repérable par sept points[239] :

 

1) Un esprit brillant, une intelligence supérieure à la moyenne (le génie les caractérise),

2) Une imagination sans limite,

3) Un sens aigu de la séduction et de la communication [ils savent faire rêver, par des promesses, qui ne leur coûte rien, mais qui peuvent coûter aux adeptes],

4) Une personnalité paranoïaque,

5) Le mythe de persécution,

6) Des tendances mégalomanes,

7) Une agressivité et une combativité omniprésentes.

 

La dimension paranoïaque est, en général, très présente chez les gourous (leur paranoïa décuple déjà souvent leur vive intelligence). Or la paranoïa est souvent une maladie difficile à déceler, au départ. Une personne ignorante de l’existence de certaines psychopathologies cachées (qui n’a pas de connaissance en psychologie ou psychiatrie), peut ne pas avoir conscience d’une folie cachée chez le gourou (d’autant qu’un paranoïaque dissimule souvent sa paranoïa).

Le paranoïaque peut être d’autant plus extrêmement convainquant, qu’il est génial.

On retrouve souvent une dimension mégalomane chez le paranoïaque[240].

 

Mahomet et Joseph Smith étaient considérés comme beaux par leurs contemporains (un photo de Smith prise en 1844, peu de temps avant sa mort[241], semble le prouver). Ils auraient été difformes et moches, ils n’auraient peut-être pas eu autant de succès. Ils étaient des orateurs charismatiques. Ils auraient été bègues, dysarthriques, ils n’auraient pas eu autant de succès. Hormis ses yeux bleus « magnétiques », Hitler n’avait pas le physique d’un mannequin, mais son fanatisme, sa volonté de fer, ses talents d’orateur charismatique ont impressionné ses contemporains.

 

23.3.3    Divers avis sur les gourous et prophètes

 

Philippe M. (médecin) « Les personnalités paranoïaques sont très souvent masquées initialement et se présentent comme des personnes très organisées. Cela cache leurs troubles qui sont basés sur la peur des autres. Ils compensent par une surestimation de leur moi. Et ils dérivent vers un sentiment de toute puissance … ».

 

Eve « Les contemporains de Mahomet étaient ignorants car ils ignoraient tout de la "création" du monde. Ça n'a rien de péjoratif, nous aussi sommes ignorants de plein de choses. Le tout est de ne pas s'exprimer sur les sujets dont on est ignorants. Surtout en posant comme vérité ce qui sort de l'imagination [fertile, illimitée] de Mahomet ».

 

23.3.4    Des facteurs historiques favorables

 

Le cas de l’islam :

 

Prenons l’exemple de l’islam.

 

Des circonstances historiques favorables :

 

Selon les musulmans, l’islam est la « religion vraie » pour essentiellement deux raisons principales :

 

1)      Mahomet recevait la parole de Dieu, via l’ange Gabriel, 

2)      Le succès de l’islam : cette religion a réussi à s’étendre, rapidement, sur un quart de la surface du globe _ l’islam étant maintenant un des religions les plus importantes du globe (donc un miracle divin pour les musulmans).

 

Selon les propres hypothèses de l’auteur, les prophètes et leur religion sont des gourous dont la secte a réussi, en fonction de certaines circonstances historiques favorables. Pour l’auteur, il n'y a rien de divin, de « surnaturel », aucun plan divin, dans les succès de l’islam. Cette religion a pu se répandre et avoir du succès, surtout parce que :

 

1) L’islam s’est répandu, d'abord, dans un environnement _ la péninsule arabique _, loin de l’influence et de l’orbite des grands empires, une zone où il n'y avait pas d'état unifié fort ou aucun grand royaume unifié (avec un grand nombre d'oasis indépendantes, dirigés par de petits roitelets, des chefs de tribus, de clans, divisés, et donc relativement faibles …). La péninsule arabique semblait désertique et aucun empire, byzantin, perse, n’aurait pu imaginer que la menace serait venue de ce désert.

2) En en face, les empires byzantins (dirigé par l'Empereur Héraclius[242]) et l'empire sassanide perse (dirigé par l'Empereur Chosroès ou Khosro II[243]) étaient exsangues, et totalement affaiblis, après 20 ans de guerres fratricides, entre ces deux grands empires. Les peuples de ces empires étaient épuisés par ces guerres et n'en désiraient plus. C’est pourquoi il n’y eu quasiment pas eu de résistances de leur part à Damas[244] et en Egypte, lors de l’arrivée des conquérants arabes et musulmans.

3) l’utilisation de la taqiya, avec une présentation trompeuse de l’islam _ et les ruses de guerre préconisée par Mahomet _, pour endormir la méfiance, rassurer les populations à conquérir ou conquises (comme, par exemple, affirmer « nulle contrainte en religion » (Coran 2.256, 10.99 …), mais cacher le fait qu’il est interdit de quitter l’islam après la conversion à cette religion (Coran 7.72, …) ou faire croire que l’islam est une religion semblable au christianisme).

4) La peste de Justinien qui a sévi à partir de 541 jusqu'en 767 et qui a affaibli l'empire byzantin. En affaiblissant durablement l'Empire byzantin mais aussi l'Empire sassanide, elle aurait joué un rôle non négligeable dans la rapide expansion de l'islam quelques décennies plus tard, lors des guerres arabo-byzantines et de conquête musulmane de la Perse[245] [cette peste est liée à de mauvaises récoltes, elles-mêmes liées à un refroidissement climatique _ une année glacière _, lié à l’éruption du volcan Ilopango (dans l’actuel Salvador), vers 536 Après JC][246].

 

Ce sont donc des circonstances historiques et géographiques particulières, en plus de la redoutable habileté politique de Mahomet, le caractère séduisant et simplificateur de la doctrine ou de la prédication islamique [car toutes les doctrines des sectes sont séduisantes et simplificatrices] et l’extraordinaire imagination et génie de Mahomet, qui expliqueraient les succès de l'islam.

 

La circonstance de la conquête du Yémen par les éthiopiens, vers 500 à 600 :

 

Vers 520/523, Dhu Nuwas roi arabe converti au judaïsme est au pouvoir dans le royaume d'Himyar. Il tue les chrétiens de l'oasis de Najran.

 

 Pour permettre cette invasion, l'empereur byzantin Justin Ier lui offre soixante navires. Ella Asbeha envoie une armée commandée par Aryat3. Dhu-Nuwas négocie pour éviter l'affrontement avec cette trop forte armée. Il propose de se soumettre. Il attend que les armées éthiopiennes se dispersent pour attaquer et mettre en déroute cette armée divisée. Aryât rentre en Éthiopie pour rendre compte de cet échec. Le négus envoie cette fois une armée sous le commandement d'Abraha4 [247]. Abraha s'empare de Sanâ'a. Il engage le peuple de la ville à abandonner la religion juive et à se convertir, ceux qui refusent ont la tête tranchée. Le négus attend de recevoir une part du butin et demande à Abraha de rentrer en Éthiopie. Abraha refuse prétextant qu'il ne peut quitter son poste au risque de perdre les positions acquises. Le négus envoie un nouveau contingent conduit par Aryât pour reprendre le contrôle des opérations. Tabari raconte que les deux hommes s'affrontèrent en duel. Au cours du combat Aryat blesse Abraha au nez. Abraha devient Abraha al-Achram (Abraha au nez coupé). Un général d'Abraha qui se nommait 'Atwada frappe Aryat d'un coup de lance et le tue5. Les troupes qui l'accompagnaient se dispersent. Abraha s'installe sur le trône6. Ella Asbeha averti de la mort d'Aryat jure de tuer Abraha. Celui-ci sait qu'il risque la mort si le négus vient le combattre car les soldats abyssins refuseront de se battre contre leur roi. Il envoie un messager au négus pour lui présenter une version plus acceptable de la mort d'Aryat. Le négus n'ayant plus réellement les moyens de mobiliser une nouvelle armée se satisfait de cette explication et confirme Abraha dans son poste de roi du Yémen (vers 558).

 

La tradition musulmane attribue à Abraha une attaque de La Mecque.  le nom d'Abraha n'est pas cité dans le Coran, mais aussi bien Tabari dans La Chronique, que la Sira lui attribuent cette attaque. La Mecque est alors défendue par Abd al-Muttalib grand-père de Mohammed. La Mecque est préservée « miraculeusement ». Le Coran rapporte ce récit (Coran 105:1-5).  L'année de cette attaque, appelée « année de l'éléphant », serait celle de la naissance de Mohammed, traditionnellement située en 570 ou 571.

La tradition fixe à cette même année la rupture définitive du barrage de Marib entrainant « la grande inondation », cause de l'émigration de tribus arabes vers le nord de la péninsule.

 

Un de ses fils d’Abraha nommé Axoum (Yaksoum ou Yaksum) lui aurait succédé et aurait régné dix-neuf mois. Son frère Mashrouq (Masruq) le remplace à sa mort17. Leur règne tyrannique provoque la réaction des aristocrates Himyarites. Un prince juif yéménite, Sayf Ibn Dhi-Yaz'an, se rend à Constantinople à la cour de Justin II (r. 565-578), à qui il promet le Yémen s'il l'aide à chasser les Éthiopiens. Après l'échec de sa demande, il prend contact avec le prince Lakhmide d'Al-Hira, qui l'introduit à la cour du shah sassanide de Perse. Sayf meurt à la cour de Khosro avant d'avoir eu une réponse. Son fils Ma'di Karib obtient cependant l'envoi d'une expédition de 800 hommes tirés des geôles perses, conduite par Vahriz. Malgré des pertes subies en route, elle parvient à prendre pied au Yémen et à éliminer Masruq (575). Ma'di Karib, devenu tributaire des Perses, règne pendant deux ans avant d'être assassiné par une conspiration orchestrée par les Axoumites. Vahriz est envoyé de nouveau par le roi de Perse, cette fois avec 4 000 hommes, avec l'ordre de massacrer tous les Éthiopiens. Après ce massacre, le Yémen devient une satrapie perse avec Vahriz à sa tête (577)18.

 

Le moment opportun :

 

Mahomet a peut-être joué un rôle opportun dans la création d'une forte identité arabe, face aux menaces qu'ils rencontraient entre les Ethiopiens, qui voulaient les convertir de force, les Byzantins, qui voulaient aussi les convertir de force, les Perses, ...

Au départ, il a joué un rôle politique, de rassembleur, de catalyseur, pour des juifs "dissidents" et arabo-bédouins qui ne voulaient pas être convertis. Dernière Mahomet, il y avait peut-être des enjeux politiques, dans une situation très troublées (dans une péninsule qui déjà avait subi plusieurs guerres successives récentes).

 

Sans la naissance de Mahomet (ou s’il était mort prématurément à cause d’une maladie et d’un meurtre), l’histoire du monde aurait totalement changé. L’arrivée de Mahomet constitue un vrai point de divergence historique.

 

Le rôle de l’islam dans la disparition ou le déclin de grandes religions

 

Avant l’islam, la religion manichéenne, créé par le prophète Manès, était en train de se s’étendre en Iran et Asie centrale (c’était une grande religion).

Le bouddhisme était majoritaire dans la moitié nord de l’Inde et était en train de s’étendre à toute l’Inde.

 

Or il existe de nombreuse preuves (via des milliers chroniques rédigées à l'époque) qui prouvent que l'islam, lors de sa conquête irrésistible de la planète, a détruit de grandes religions _ par exemple, avant l’arrivée de l’islam, la bouddhisme était en pleine expansion, en Inde du Nord, la religion manichéenne, en Asie centrale.

 

Avec l’arrivée de l’islam, ces religions ont totalement disparue de leur territoire de naissance. Dans l’empire perse sassanide, les religions zoroastriennes et chrétiennes nestoriennes y étaient puissantes. L’islam a aussi détruit, de façon violente, par la conquête guerrière de grandes civilisations (l’empire perse sassanide, l’empires byzantins, beaucoup de royaumes, Arménie, Bactriane, Albanie ...).

 

L’islam a été la cause de milliers pogroms antijuifs, antichrétiens, anti-zoroastriens, partout en Terre d’islam. Dans tous les territoires où le christianisme était minoritaire, il a disparu. Et là où il était majoritaire, il est devenu très minoritaire.

Mais surtout, en Asie, l’islam a été la cause du massacre de millions de Bouddhistes, d’Hindous et de Manichéens _ parce qu’eux n’ayant pas pu bénéficier du statut de protégés (de dhimmis) du fait qu’ils n’appartenaient pas aux religions du livre (voir en particulier les gigantesques massacres du conquérant musulman de l’Inde, Tamerlan ou Timur, qui avait tué plus de 10.000 hindouistes par jour)[248].

 

 

 

Concernant le christianisme :

 

Il prône l’amour, la bonté, la charité, promet le « royaume des cieux » aux justes.

En Méditerranée, il a éradiqué la religion romaine et les autres cultes polythéistes (du fait de son intolérance).

En Amérique, le christianisme a éradiqué les religions précolombiennes.

Jusqu’au 19° siècle, le christianisme a mélangé stratégie de persuasion pacifique et coercition.

 

Sans la contribution de Paul de Tarse, infatigable voyageur et prosélyte, et de ses lettres, le christianisme n’aurait peut-être pas eu autant de succès.

 

Concernant la religion mormone :

 

Beaucoup ont vu une extraordinaire ressemblance entre Mahomet et Joseph Smith.

 

«  […] cette église qui prétendit asservir le monde » (Les Mormons, ibid, page 112).

« Le Mormonisme a été, nous l'avons dit, comme une tentative de domination religieuse du monde entier. Si Smith était apparu plus tôt [dans l’histoire], si les Mormons avaient pu se développer isolément plus longtemps, et surtout si la Sécession du Sud esclavagiste avait réussi, il est probable que cette religion aurait pu enregistrer des succès politiques étonnants.

Mais la conjoncture historique ne fut pas favorable aux sectateurs de Smith, comme elle l'avait été à ceux de Mahomet, et cette tentative avorta de suite. Bien plus, en vivant sous une autorité civile, cette religion devait s'y heurter nécessairement encore, à cause de l'existence chez elle de la polygamie » (Les Mormons, ibid, page 107).

 

Finalement, à cause d’un rapport de force défavorable aux Mormons, le pouvoir civil de l’Union (USA) a triomphé de la théocratie mormone, vers la fin du 19° siècle[249].

 

« Dans des circonstances extérieures plus favorables, le Prophète Joseph Smith Junior aurait peut-être pu laisser un grand nom dans l'histoire religieuse. Fondateur d'une religion révélée, qui a eu la prétention de dominer le monde et de remplacer le Christianisme en se fondant sur lui, comme ce dernier s'était fondé sur le Judaïsme, il n'en a pas moins créé une communauté qui compte en 1966 presque deux millions et demi d'adhérents et est en plein essor »[250].

 

L’auteur pense, que dans ses circonstances favorables, si, par exemple, elle était née dans l’Antiquité, avant le 7° siècle, voire dans le moyen-âge chrétien, cette religion aurait pu conquérir et dominer le monde, à la manière de l’islam. Elle aurait pu causer autant de « dégât » que l’islam, concernant l’évolution du monde.

 

Concernant le catharisme :

 

Face à une église catholique triomphante et intolérante, régissant tous les aspects de la vie, des croyants au 12° siècle, et à cause d’un rapport de force militaire très défavorable, l’église cathare avait peu de chance de réussir, malgré son discours séduisant, son rejet des biens de matériel (sous-entendu le rejet de la corruption de l’église catholique, ses dirigeants se « vautrant » dans le luxe et les richesses), son sens de la solidarité, de l’humilité.

Certains ont pu lui reprocher d’avoir poussé ses adeptes à vivre trop dans l’espoir de l’autre-monde et donc d’avoir favorisé peut-être excessivement les vocations de martyr (?).

 

En conclusion :

 

Comme nous pouvons le constater les causes du succès d’une religion sont complexes et ne peuvent faire l’économie du contexte « environnemental », politique, religieux extérieur, préexistant, et des circonstances historiques, quel que soit le « génie » intrinsèque d’une religion.

 

23.4    La confrontation de la croyance en un Dieu bon et juste face à une réalité insoutenable

 

Car la réalité n’est pas voulue, par eux. Une réalité insupportable, pour eux, car s'opposant à leur désir de se valoriser, d'être sur un piédestal, par exemple.

 

Rébecca, dont j'ai cité le nom au début de ce document, écrivait cela, à un croyant (voir ci-dessous) :

 

« J’ai, à la limite, envie de dire vos dieux ont créer le mal... mais le mot « mal », en fait, c’est l’homme religieux qui l’a créé [forgé] ... et le « bon », c’est ceux qui ont compris que la haine est inutile ».

 

Ce à quoi je lui ai répondu (voir ci-après) :

 

« Je pense que la colère, l’énervement, la vengeance et la haine sont à éviter. Mais ce n'est pas facile. Et dans certains cas, c'est même très dur ou impossible ».

 

Je pense, par exemple, au cas de Patrick Tissier (repris de justice). Adepte de la fréquentation de l’église des Mormons à Perpignan, Tissier y rencontre Jocelyne Milluy divorcée, mère de deux enfants, (Cédric et Karine Volkaert). Patrick leur rend visite à leur domicile assez souvent.

Le 13 septembre 1993, à 18 h, sur le parking de l'école primaire, Tissier attend Karine Volkaert, 8 ans, la fille de Jocelyne Milluy, une amie mormone [qui a voulu l'aider à sa sortie de prison]. Karine accepte volontiers sa proposition de la ramener chez elle. Il se gare près d'un entrepôt à l'abri des regards et lui dit qu'il vont faire un jeu. Il la menotte, la bâillonne et lui met une cagoule. Il l'oblige à descendre du siège et se cacher. Il se rend à Fitou et gare la voiture près d'une maison abandonnée à l'extérieur du village. Il installe Karine à l'arrière de la voiture, la viole en maintenant de force ses poignets. Elle essaie de se débattre, Tissier la frappe plusieurs fois. Réalisant ce qu'il vient de faire, Tissier l'étrangle. Il la viole de nouveau, la transporte, la jette dans le puits de la maison abandonnée et jette des détritus par-dessus pour la dissimuler.

Lors de son procès, il a comparu aussi pour le meurtre de Concetta Lemma, sa voisine de palier, en août 1993, et pour avoir tenté de tuer en l'étranglant Marie-José Gauze, l'une de ses amies, deux jours avant le meurtre de Karine[251].

 

Comment cette famille croyante peut-elle ou pourra-t-elle surmonter une telle épreuve ?

Je ne suis pas sûr qu’il soit possible, pour un(e) croyant(e) qui croient en Dieu et en la providence, de surmonter une telle épreuve[252]. Qui peut croire que cette épreuve pourra avoir des vertus pédagogiques pour cette famille ou que si cette famille la surmonte, celle-ci deviendra plus « forte moralement » ?

 

L’histoire de l’humanité est remplie d’épisodes où des personnes sont mortes dans des conditions atroces, sans l’avoir mérité (torture et assassinat de la sœur Alice Domon[253], en Argentine, en 1977, Esther « Etty » Hillesum[254], prête à aller jusqu'au don absolu de soi, jusqu'à l'abnégation la plus totale, ayant conservé jusqu'au bout son indéfectible amour de la vie, et sa foi inébranlable en l'Humain, alors même qu'elle le voit journellement accomplir des crimes nazis parmi les plus odieux …). Toutes ces dernières personnes croyaient dans les hommes et en la possibilité de leur rédemption.

L’archipel du Goulag est rempli de portraits de personnes remarquables[255], dont la vie a été brisée et broyée par la machine d’oppression stalinienne.

 

24    Le point de vue des athées, agnostiques, rationalistes sur le « Mal »

 

Pour ces derniers, il n’y a aucune légitimité ou justification métaphysiques, téléologique, aux épreuves terribles qui peuvent nous survenir. Dans certains cas, la victime peut se retrouver juste au mauvais endroit et au mauvais moment.

Nous pouvons juste avancer des arguments plus ou moins rationnels, pour expliquer l’existence des tueurs et violeurs en série et la dangerosité de certaines personnes, comme le fait beaucoup d’entre eux ont connu une enfance dysfonctionnelle ou l’impression d’avoir subi de terribles injustices qui peuvent les pousser à vouloir se venger, prendre leur revanche, à justifier « moralement » tous leurs actes à l’âge adulte.

 

Mais malgré tout, reste un mystère, car toutes les personnes ayant connu une enfance dysfonctionnelle ou des maltraitances, durant leur enfance, ne basculent pas dans la criminalité ou la délinquance.

 

24.1    Le cas de Patrick Tissier (repris de justice)

 

Selon Patrick Tissier[256], parle de la séparation de ses parents en 1962, de la vie dissolue de sa mère, qu'il adorait, et de la brutalité de son père qui les battait. « On ne répétait pas à notre père que notre mère avait des amants, pour lui, nous étions des complices », explique-t-il. Puis, Tissier, le plus jeune d'une famille de six enfants, évoque le suicide d'un frère et les tentatives de sa mère et de sa soeur Viviane, dont il est très proche et la seule de la famille venue témoigner à la barre[257].

 

24.2    Le cas de Jeffrey Dahmer (tueur en série)

 

La mère biologique, Joyce Annette, du tueur en série américain (auteur de 17 homicides sur des hommes), Jeffrey Dahmer[258], souffrait d’une maladie mentale (une grave dépression ou, semble-t-il, un trouble bipolaire). Durant sa grossesse, elles a pris des antidépresseurs et de l’hormone de croissance. Après la naissance de Jeffrey, elle a refusé systématiquement toute contact physique avec son enfant. Ses parents ne s’entendaient pas (ils divorcent alors qu’il avait 17 ans). Très tôt dans son enfance,  il s’est senti exclu (rejeté)[259], il a commencé à devenir violent, provocateur (aimant choquer) et a été obligé de changer régulièrement d’école. Durant son adolescence, il n’a pas d’ami et sombre dans l’alcoolisme et découvre qu’il est homosexuel (tendance en lui qu’il nie). Il a attire ses proies, par des annonces et relations homosexuelles. Plus tard, il est devenu une personne manipulatrice, ayant un besoin permanent de contrôle et de domination sur les autres (comme chez tous les tueurs et violeur en série).

 

24.3    Le cas de Mahomet prophète

 

Ce qui frappe dans la personnalité de Mahomet, c’est une remarquable absence d’empathie, un besoin gigantesque et insatiable de reconnaissance, de contrôle et de domination sur les autres, en particulier sur ses ouailles, dans une sorte de fuite en avant, sans fin (vers éternellement plus de violence, plus de domination).

 

Au-delà des non-dits sur l’enfance de Mahomet, il est très clair que son enfance a été particulièrement dysfonctionnelle.

 

Il a d’abord été rejeté par sa mère biologique Amina.

 

Quelles ont été les raisons de son rejet par Amina : souffrait-elle d'une dépression grave, dépression post-partum, d'une maladie mentale ? _ comme la mère de Jeffrey Dahmer (?). De quelle maladie souffrait-elle ? Aurait-elle été violée ?  Pourquoi, Mahomet, n’a-t-il pas bénéficié d'un statut égalitaire par rapport à ses frères de sang ?

 

Le père de Mahomet, Abdallah, serait mort 6 mois avant sa naissance. En 570 après J.C., à la Mecque (Arabie), sa jeune veuve, Amina, donne naissance à Mahomet (son enfant unique), qu’elle confie à une femme bédouine pour l’élever dans le désert, alors qu’il n’avait que 6 mois.

 

Ali Sina s’interroge et explique, dans son livre « la psychologie de Mahomet et des musulmans », pages 28 à 33 :

 

« Pourquoi Amina a-t-elle donné son unique enfant pour le faire élever par quelqu'un d'autre ? Elle ne l'a pas nourri. Après sa naissance, Mahomet fut donné à Thueiba, une servante de son oncle Abou Lahab (le même oncle que Mahomet allait maudire dans la sourate 111) pour être nourri. Nous ne savons pas pourquoi Amina n'a pas nourri et élevé son enfant. Nous ne pouvons que conjecturer. Etait-elle déprimée ? Jugeait-elle que l'enfant était un obstacle pour un remariage ?

Un deuil dans la famille peut entrainer la dépression. D'autres facteurs susceptibles d'aggraver les risques de dépression sont : la solitude, l'angoisse au sujet du fœtus, des problèmes financiers ou conjugaux, et le jeune âge de la mère[260]. Amina venait de perdre son mari, était seule, pauvre, jeune. Elle était une bonne candidate à la dépression. La dépression peut compromettre la capacité d'une mère à nouer des liens avec son enfant qui grandit.

Certains spécialistes suggèrent que la dépression d'une femme enceinte peut avoir des conséquences directes sur le fœtus. Leurs bébés se montrent souvent irritables et léthargiques. Ces nouveau-nés peuvent devenir des enfants lents à apprendre, peu réactifs émotionnellement, avoir des problèmes de comportement comme de l'agressivité.

 

Mahomet grandit au milieu d'étrangers. Il se rendit peu à peu compte qu'il n'était pas comme eux. Il pouvait voir que les autres enfants avaient des parents. Pourquoi sa mère, qu'il visitait deux fois par an, ne le voulait-elle pas ? Peut-être les autres enfants le dédaignaient-ils parce qu'il était orphelin. Être orphelin est encore stigmatisant de nos jours dans ces régions.

Plusieurs décades après, Halima, la nourrice de Mahomet, raconta qu'elle n'avait d'abord pas voulu prendre un orphelin d'une pauvre veuve. Elle finit par accepter parce qu'elle n'avait pas trouvé d'enfant d'une famille aisée, et elle ne voulait pas revenir sans enfant alors que toutes ses amies en avaient trouvé à prendre en charge. Cela influa-t-il sur la façon dont elle s'en occupa ? Mahomet demeura-t-il sans amour dans sa famille d'accueil pendant les années les plus cruciales, quand le caractère d'une personne se forme ?

Halima rapporta que Mahomet était un enfant solitaire. Il se réfugiait dans un monde imaginaire et conversait avec des amis que personne d'autre ne voyait. N'est-ce pas la réaction prévisible d'un enfant privé d'amour dans le monde réel, qui s'en invente un où il est aimé ?

La santé mentale de Mahomet posa des problèmes à ses parents adoptifs qui, quand il eut cinq ans, voulurent le rendre à Amina. N'ayant pu se remarier, cette dernière était réticente pour reprendre l'enfant, jusqu'à ce que Halima lui parla de son étrange comportement. Ils avaient tenté de lui rendre Mahomet depuis qu'il était sevré à deux ans, mais à chaque fois Amina insistait pour qu'ils le gardent encore. Ibn Ishaq a rapporté les mots d'Halima. « Mon mari me dit : ‘Halima, je crains que ce garçon n'ait été atteint d'un mal grave. Ramenons-le à sa famille avant que le mal ne se manifeste’. Nous le ramenâmes à sa mère qui s'étonna[261] ... -».

 

Il n'est pas anormal pour des enfants d'avoir une imagination débridée. Le cas de Mahomet doit avoir été assez inhabituel pour inquiéter Halima et son mari. Ce dernier dit : « Je crains que ce garçon n'ait été atteint d'un mal grave ».

[...]

Il avait retrouvé sa mère, mais cela ne dura pas. Un an après, Amina , mourut. Mahomet n'a guère parlé d'elle. Quand il prit La Mecque, cinquante-cinq ans après, il visita sa tombe à Abwa, une localité entre La Mecque et Médine, et pleura. Il dit à ses compagnons : « Ceci est la tombe de ma mère. Le Seigneur m'a permis de la visiter. Et je demandai j'appelai ma mère dans mon souvenir, et sa tendre mémoire me domina, et je pleurai »[262].

 

Pourquoi Dieu ne permettrait-il pas à Mahomet de prier pour sa mère ? Qu'avait-elle fait pour ne mériter aucun pardon ? A moins de penser que Dieu est injuste, cela n'a pas de sens. De toute évidence, Dieu n'a rien à y voir. C'était Mahomet qui ne pouvait pas pardonner à sa mère, même plus d'un demi-siècle après sa mort. Se souvenait-il d'elle comme d'une femme froide, sans amour ? Etait-il rempli de ressentiment contre elle, avec des blessures émotionnelles jamais guéries ? […]

 

Après la mort d'Amina, Mahomet passa deux ans dans la maison de son grand-père qui, conscient qu'il était orphelin, lui prodigua un amour excessif. Ibn Sa'd écrit qu'Abd Al-Muttalib accorda à l'enfant plus d'attention qu'il n'en avait eu pour aucun de ses fils[263] ». […]

 

Mahomet se souvenait du favoritisme que lui avait témoigné Abd Al-Muttalib. L'enrichissant par son imagination, il affirma plus tard que son grand-père avait coutume de dire : « Laissez-le car il a un grand destin et sera l'héritier d'un royaume », et qu'il aurait dit à la nourrice Baraka : « Veille à ce qu'il ne tombe pas aux mains des juifs et des chrétiens car ils le cherchent et pourraient le maltraiter »[264]. Néanmoins, ses oncles ne se souvenaient pas de telles déclarations et aucun d'entre eux ne se fit musulman, excepté Harriza qui était du même âge. Abbas accepta aussi l'Islam, mais seulement quand l'armée musulmane approcha irrésistiblement de La Mecque.

Le destin ne fut pas clément pour Mahomet. Seulement deux ans après son arrivée chez son grand-père, ce dernier mourut à 82 ans, et il fut recueilli par son oncle Abou Talib.

L'enfant vécut douloureusement la perte de son grand-père. On le vit pleurer en suivant sa dépouille au cimetière ; et des années après il en gardait un souvenir ému. […]

 

Abou Talib s'acquitta fidèlement de cette responsabilité. « Son affection pour l'enfant égalait celle d'Abd al-Muttalib », écrit Muir, « il le faisait dormir dans son lit, manger à ses côtés, et l'emmenait partout où il allait. Et cela continua jusqu'à ce que Mahomet sortit de l'enfance »[265].

 

En dépit de cette grande affection et alors qu’Abou Talib l’avait défendu tout au long de sa vie, l’aimant plus que ses propres fils, Mahomet se révéla un neveu ingrat […].  [Lorsque Abou Talib était mourant, Mahomet lui alors demanda de se convertir à sa religion, l’islam]. Mais le mourant sourit et déclara qu’il préférait mourir dans la foi de ses ancêtres.

Ses espoirs [déçus], Mahomet quitta la pièce en murmurant « Je voulais prier pour lui, mais Allah me l’a interdit »[266].

 

En résumé, Mahomet a été successivement :

 

1) donné à Thueiba, une servante de son oncle Abou Lahab (sa mère biologique, Amina, refusant de s’en occuper),

2) confie à une femme bédouine pour l’élever dans le désert, alors qu’il n’avait que 6 mois.

3) confié à une nourrice, Halima (qui, au départ, n’en voulait pas … puis qui s’est inquiété pour sa santé mentale),

4) Puis de nouveau confié à Amina, durant un an, avant le décès de cette dernière.

5) puis élevé et adulé par son grand-père, Abd Al-Muttalib, qui malheureusement n’a pas vécu longtemps,

6) puis confié à son oncle, Abou Talib, après le décès de Abd Al-Muttalib, (envers lequel Mahomet aurait peut-être témoigné peu d’affection, si l'on en croit le verset 9.113 et le hadith Bukhari 5, 58, 224),

 

Le fait de passer de mains en mains (il a été confié à 6 personnes différentes successivement) et le fait de changer régulièrement de statut peut être déstabilisant pour un enfant. C’est comme si Mahomet était l’enfant dont personne ne veut (du moins au départ).

 

Il est connu pour avoir vécu une enfance solitaire _ un fait rapporté par Halima (Sira, Ibn Ishaq, 160-167, p52) _, durant laquelle il a développé sa recherche du grandiose, et son imagination fertile, pour compenser peut-être son statut ou son sentiment d'infériorité (?).

 

24.4    D’où viendrait le goût de Mahomet pour la guerre ? Adolescent, sa participation à la guerre de al-Fijâr

 

Le jeune Mahomet, âgé de 14 ou 15 ans (ou de 20 ans), a participé avec ses oncles aux combats de la guerre de al-Fijâr (signifiant en arabe immoral, sacrilège ou illégal, car ayant éclaté pendant les mois sacrés, Al-Ash-hur Al-Hurum, période interdisant les guerres), conflit opposant les Koraïchites aux bédouins Hawâzin, se terminant par la victoire des premiers[267].

Selon le témoignage de Mahomet : « J'avais l'habitude de rendre les flèches (tirées par les ennemis) à mes oncles » (il aurait aussi porté des pierres sur ses épaules pour construire la kaaba)[268].

 

Ces 5 ans (?) de batailles sont peut-être importants dans la formation morale du jeune Mahomet. Ils lui auraient donné le goût de la guerre. Une expérience à peut-être rapprocher avec celle de Hitler "estafette", porteur d'ordres écrits de l'état-major, durant la 1ère guerre mondiale[269], où il a été reconnu pour son courage (Hitler était titulaire de la croix de fer « 1914 » de première classe), comme l’aurait été aussi Mahomet (?).

« Les Quraychites, ayant déclaré la guerre (connue sous le nom d'al-Fijâr[270], (l'impie) vers 590) aux Tribus de Kénan (Canaan) et de Hawazan[271], ils marchèrent contre elles commandés par Abu Talib. Mahomet, âgé de vingt ans (ou de quatorze ans[272]) se serait distingué par son intrépidité. Les deux Tribus sont battues et dispersées[273] »[274].

 

24.5    En conclusion partielle

 

Qu’est-ce qui fait la distinction entre une personne qui bascule et celle qui ne bascule pas dans la délinquance et la criminalité graves ? Ou encore dans le « gourourisme », l’imposture, la mystification, la falsification ?

 

1)      Des semences d’éducations morales chez certains (absentes chez d’autres) ?

2)      Un psychopathologie congénitale, biologique, génétique chez certaines[275] ? (Inguérissable).

 

La seule chose, à laquelle les scientifiques croient, est que les composantes à l’origine de la formation de notre personnalité dépendent :

 

a) de notre génétique (de facteurs innés),

b) de nos apprentissages, de nos connaissances, de notre formation psychologique (morale …).

 

 Ensuite, quelle est la part de notre libre arbitre et de notre intelligence ? c’est la contribution la plus difficile à déterminer dans le choix de nos actes.

 

25    La « rationalisation de la shoah » par les islamistes

 

Concernant l'extermination systématique des Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, les islamistes oscillent entre plusieurs attitudes :

 

1)      La négation de la shoah[276]. Selon ces islamistes, cette dernière n’aurait été inventé et n’aurait servi que de prétexte, pour légitimer l’occupation de la Palestine par les Juifs (au détriment des Palestiniens).

2)      L’extermination des Juifs, lors de la shoah, serait un punition légitime du peuple juif, par Allah, du fait de sa « perversion intrinsèque et éternelle » et parce que cela est clairement écrit (justifié) dans le Coran et les hadiths (dont le fait qu’ils sont maudit éternellement par Dieu, qu’ils encourent éternellement la colère de Dieu, qu’ils sont condamnés à l’enfer, qu’il faut les persécuter, sans fin …)[277].  Comme c’est une punition légitime, il n’y a aucune faveur à leur accorder et encore moins un territoire, la Palestine, pour qu’ils puissent construire leur nation et pays (bref il faut les rejeter à la mer).

 

Cette croyance que les juifs seraient pervers, domineraient le monde, tireraient, en secret, les ficelles mondiales (de la finance …) ne repose sur aucune preuve valable.

Il suffit de prendre quelques exemples :

Plusieurs organisations israéliennes partagent leur savoir-faire avec les habitants du Kenya, du Nigéria et d'autres pays afin d'améliorer leur quotidien. Par exemple, l’organisation d’aide aux réfugiés israélienne IsraAid apporte une aide sur le long-terme, aux camps de réfugiés du Nord-Kenya, grâce à un outil que les Israéliens maîtrisent à la perfection : le soutien post-traumatique.

Israel for Africa fournit à de jeunes Kényans dans le besoin des équipements agricoles qui leur permettent de cultiver sur de petites parcelles, qu’il s’agisse de serres fabriquées en Israël ou des systèmes de micro-irrigation conçus en Israël[278].

Les secouristes de Sauveteurs sans frontières (SSF) sont intervenus sur de nombreuses missions de secours d’urgence, suite à des catastrophes naturelles ou à des conflits (Sri Lanka, Birmanie, Haïti, Thaïlande, Philippines, Népal, Mali, Israël et les Territoires Palestiniens, Jordanie, Kurdistan irakien). Après leurs interventions, ils créent des antennes locales, organisent des formations au secourisme, des actions d’aide médicale, montent des centres éducatifs, et assurent des suivis psychologiques[279].

Les sauveteurs de Tsahal interviennent sur les scènes de tremblements de terre, partout dans le monde[280].

Des associations israéliennes tentent d'agir pour la paix (La paix Maintenant - Shalom Archav, B'Tselem, une ONG israélienne se présentant comme le centre israélien d'information pour les droits de l'homme dans les territoires occupés etc.).

J’ai cité ces exemples juste pour démontrer que le monde est loin d’être conforme à la vision manichéenne de certaines idéologies ou religions. Bref, qu’il n’est pas divisé entre les « bons » et les « mauvais ».

 

26    En conclusion

 

Les religions peuvent apporter du bien (valeurs morales …) comme elles peuvent faire beaucoup de mal (intolérance, …) et peuvent être aussi criminelles (provoquant des guerres saintes pour la promotion de la religion, des appels au meurtre).

 

Il est important de ne pas croire, sur parole, tous les enseignements religieux, mais de les soumettre la validation scientifique et donc de mettre la science (l’approche critique) au-dessous de la religion (la foi, l’absence aveuglante de doute …).

 

Je me méfie des personnes, ayant des certitudes fortes (qui sont « possédés » par celles-ci), pensant détenir la vérité absolue, avec un grand V, et étant exempts de doutes[281].

 

Personnellement, je crois que « je ne sais pas » ou bien qu'il existe énormément de données et de connaissances qui me sont et/ou me resteront totalement inconnues (de mon vivant).

 

Je reste un citoyen du monde, curieux de tout, m'intéressant à toutes les cultures et à tous les savoirs, tentant de me garder de tout sectarisme ou dogmatisme.

 

Rebecca, que je cite dans ce texte me disait « le seul qui peut sauver l’homme, c’est bien lui-même. Chacun est [ou peut être] son propre sauveur » (sous-entendu « pas Dieu », sauf si « Dieu » est une sorte d’effet placebo).

 

Je m’oppose à toute idéologie ou religion qui se construit par la destruction des autres (le propre des religions et/ou des idéologies fanatiques).

 

Entre la démarche religieuse et la démarche scientifique, beaucoup plus fiable, je choisirais toujours cette dernière.

 

Vous aurez beau prier, atteindre les plus hauts « états mystiques », rechercher en vous la plus « haute spiritualité », vous ne volez jamais surnaturellement, par lévitation, comme Joseph de Cupertino, vous ne marcherez jamais surnaturellement sur les eaux (à leur surface), comme Jésus, vous ne vous envolerez jamais sur un cheval ailé, comme Mahomet sur le cheval Bouraq. A contrario, vous arriverez à vous élever dans les airs, avec un avion, un hélicoptère, un ballon à gaz, une montgolfière, une fusée (voire un train à lévitation magnétique) etc. … en faisant intervenir des lois physiques.

 

27    Bibliographie

 

27.1    Histoire et naissance des religions

 

[1] La naissance des religions : Aux origines du judaïsme, http://infojmoderne.com/index.php/2019/10/01/la-naissance-des-religions-aux-origines-du-judaisme/

Comment et où est née la religion juive ? Quelle est l’historicité des récits qui fondent les premiers temps d’une religion ? Le judaïsme est-il la première religion monothéiste ? Aujourd’hui …

[2] Découverte extraordinaire :une carte du ciel vieille de 5,000 ans, https://michelduchaine.com/2013/11/19/decouverte-extraordinaire-une-carte-du-ciel-vieille-de-5000-ans/

Une TABLE de SUMER fabriquée il y a 5000 ans s’est révélé être une Carte du Ciel de l’ancienne Ninive , 3300 AC .

[3] L’astronomie en Mésopotamie, https://www.astronomes.com/lhistoire-de-lastronomie/lastronomie-en-mesopotamie

[4] L'Antiquité juive ressucitée : Les manuscrits de la mer Morte, Actualité Archéologie, http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/introduction/archeologie/les-manuscrits-de-la-mer-morte-28-06-2019-112618_46.php

[5] Citations sur l'islam, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Citations%20sur%20l-Islam.htm

 

27.2    La violence dans les religions

 

[6] Les Versets douloureux. Bible, Evangiles et Coran entre conflit et dialogue, David Meyer, Yves Simoens, Soheib Bencheikh, Lessius, 2007.

[7] Les Versets douloureux du Coran. Versets violents, discriminants et intolérants du Coran et à la gloire de Mahomet, classés thématiquement, B. LISAN, 117 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/versets_violents_et_intolerants_du_coran_classes_thematiquement.htm

[8] Les versets violents dans la Bible, compilés par B. Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/Bible/VersetsViolentsDeLaBible.htm

 

27.3    Relations entre science et religion, les freins religieux à l’avancée de la connaissance scientifique

 

[9] Tentative d’explication du retard scientifique actuel du monde musulman par rapport à l’Occident et les dragons asiatiques, Benjamin LISAN, le 27/08/2019, 30 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/raisons_de_l-avance_de_l-occident.htm

[10] Les croyances religieuses à l’épreuve de l’esprit critique. Les explications religieuses face à la science moderne, B. Lisan, 18 déc. 2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-arguments-religieux-face-a-la-science.htm

[10] Les religions face à la science moderne. Les religions à l’épreuve de l’esprit critique. Un point de vue rationaliste sur les religions, B. Lisan, 30/01/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-religions-face-a-la-science-moderne.htm

 

27.4    Etudes sur la psychologie des prophètes

 

[20] Hypothèses sur les possibles psychopathologies de Mahomet, Massinissa Gaïa & Benjamin LISAN, 3 pages, 27/06/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/hypotheses_sur_les_possibles_psychopathologies_de_mahomet.htm

[21] Mahomet était-il un gourou ? (version courte), B. Lisan, 27/06/2017, 50 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Mahomet-etait-il_un_gourou_version_courte.htm

[22] Psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis, 2015.

[23] Mahomet était-il fou ? Frédéric Joi, Max Milo Éditions, 2010.

[24] L’enfance des criminels, Agnès Grossmann, Points (collection Points Crime), 2012 / 2014.

[25] Les faux messies. Histoire d’une attente, Christophe Bourseiller, Fayard, 1993 [Réédition Pocket, 2014].

[26] Psychologie des gourous, prophètes, escrocs et imposteurs mythomanes, B. LISAN, le 24/01/2020, 210 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/petits_souvenirs_sur_les_mythomanes_et_menteurs_pathologiques.htm

 

27.5    Les origines psychologiques des religions

 

[30] Psychologie du développement religieux : Questions classiques et perspectives contemporaines, Brandt, P-Y., & Day, J. M. (dir.), Labor et Fides, Genève, 2013.

[31] Dictionnaire de psychologie et psychopathologie des religions, Gumpper, S., & Rausky, F. (dir), Bayard, 2013.

[22] Psychologie sociale de la religion, Roussiau, N. (dir.), Presses universitaires de Rennes, 2008.

[33] Psychologie de la religion: De la théorie au laboratoire. Saroglou, V. (dir), De Boeck Université, Bruxelles, 2015.

[24] L'Essentiel Cerveau & Psycho: Croyances: Tous concernés ? n° 20, novembre 2014 - janvier 2015.

[35] Psychologie de la religion : perspectives psychosociales. Introduction, Magdalini Dargentas et Nicolas Roussiaun, in Bulletin de psychologie 2011/2 (Numéro 512), pages 99 à 101, https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2011-2-page-99.htm

[36] Pourquoi croit-on en Dieu ? Jean-François Dortier, Sciences humaines, Juin 2006, https://www.scienceshumaines.com/pourquoi-croit-on-en-dieu_fr_14492.html

[37] The Role of Psychotic Disorders in Religious History ConsideredEvan D. Murray, M.D., Miles G. Cunningham, MD, Ph.D., Bruce H. Price ,M.D., http://neuro.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.neuropsych.11090214

[37bis] Le rôle des troubles psychotiques dans l'histoire religieuse, Evan D. Murray, MARYLAND, Miles G. Cunningham, MD, Ph.D., Bruce H. Price, MARYLAND, Traduit par Google Translator (à l’aide de Benjamin LISAN). Le 23/01/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/le-role-des-troubles-psychotiques-dans-l-histoire-religieuse.htm

 

27.6    Les théories évolutionnistes explicatives du phénomène religieux

 

[40] Une perspective évolutionniste de la religion, Eric Vin, Éthologie humaine, Université du Québec, 15/12/2016,  https://www.researchgate.net/publication/316253815_Une_perspective_evolutionniste_de_la_religion &

https://www.researchgate.net/profile/Eric_Vin/publication/316253815_Une_perspective_evolutionniste_de_la_religion/links/58f7a8dbaca272c34c380259/Une-perspective-evolutionniste-de-la-religion.pdf

[41] La grande illusion. Comment la sélection naturelle a créé l’idée de Dieu, Daniel Baril, MultiMondes Editions, 2006, https://epdf.pub/queue/la-grande-illusion-comment-la-selection-naturelle-a-cree-lidee-de-dieu.html


 

 

27.7    Critiques des croyances, de la non-croyance, des religions, de l’athéisme, de l’agnosticisme

 

[50] a) The Role of Psychotic Disorders in Religious History Considered, Evan D. Murray, M.D., Miles G. Cunningham, MD, Ph.D., Bruce H. Price ,M.D., http://neuro.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.neuropsych.11090214 (version pdf).

b) Le rôle des troubles psychotiques dans l'histoire religieuse, Evan D. Murray, MARYLAND, Miles G. Cunningham, MD, Ph.D.Et Bruce H. Price, MARYLAND, Traduit par Google Translator (à l’aide de Benjamin LISAN), 23/01/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/le-role-des-troubles-psychotiques-dans-l-histoire-religieuse.htm

[51] Criticism of atheism [Critique de l'athéisme], https://en.wikipedia.org/wiki/Criticism_of_atheism

 

27.8    Développer son esprit critique et scientifique

 

[60] Esprit critique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Esprit_critique

[61] Raisonnement fallacieux, https://fr.wikipedia.org/wiki/Raisonnement_fallacieux

[62] Biais cognitif, https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif

[62a] Biais de confirmation ou Biais de confirmation d'hypothèse, https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation

[62b] Biais d'autorité ou Argument d'autorité, a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Argument_d%27autorit%C3%A9,

b) http://www.toupie.org/Biais/Biais_autorite.htm

[62c] Argumentum ad populum (aussi nommé « raison de la majorité », ou « raison du peuple » ou encore « appel à la majorité »), https://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_populum

[63] Doute, https://fr.wikipedia.org/wiki/Doute

[64] Scepticisme (en philosophie), https://fr.wikipedia.org/wiki/Scepticisme_(philosophie)

[65] Propagande, https://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande

[66] Raison, https://fr.wikipedia.org/wiki/Raison

[67] Pseudo-science, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudo-science

[68] Scepticisme scientifique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Scepticisme_scientifique

[69] Vérité scientifique, https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rit%C3%A9_scientifique

[70] Zététique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9t%C3%A9tique

[71] Enseignements de Zététique (Henri Broch), http://www.unice.fr/zetetique/enseignement.html

[72] Rationalisme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Rationalisme

[73] Mouvement sceptique contemporain, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_sceptique_contemporain

[74] Pensée critique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_critique

[75] « L’esprit critique peut s’enseigner et s’apprendre en tant que tel », Gérald Bronner, Le Monde, 11 juin 2019, https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/06/11/gerald-bronner-l-esprit-critique-peut-s-enseigner-et-s-apprendre-en-tant-que-tel_5474678_4401467.html

[76] Un outil pédagogique pour l’enseignement de la pensée critique et de l’usage rationnel des documents, Portail du réseau collégial, 22 mai 2013, Corporation « Le réseau collégial », Montréal, Québec, Canada: http://www.lescegeps.com/pedagogie/outils_pedagogiques/un_outil_pedagogique_pour_lenseignement_de_la_pensee_critique_et_de_lusage_rationnel_des_document

[77] Théorie du complot, https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot

[78] 8 indices qui montrent que vous êtes (sans doute) face à une théorie du complot, https://www.letudiant.fr/college/4e/8-indices-qui-revelent-que-vous-etes-sans-doute-face-a-une-theorie-du-complot.html

[79] Contre les théories du complot, https://sepia.ac-reims.fr/clg-bazancourt/-spip-/IMG/pdf/outilcontretheorieducomplot.pdf

[80] Rasoir d'Ockham (ou d'Occam), http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d'Ockham

[81] Rasoir d'Hanlon, http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d'Hanlon

[82] Superstition, https://fr.wikipedia.org/wiki/Superstition

[83] Déontologie du journalisme, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ontologie_du_journalisme

[84] Vérification des faits, https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rification_des_faits

[85] Biais médiatique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_m%C3%A9diatique

[86] Heuristique de disponibilité, https://fr.wikipedia.org/wiki/Heuristique_de_disponibilit%C3%A9

 

Ecrits de l’auteur :

 

[87] Faut-il croire à tout ? Elie Volf, Benjamin Lisan, Antoine Thivel, Ed. Edilivre, 2008 (424 pages). a) Version papier, https://www.amazon.fr/Faut-croire-Benjamin-Antoine-Thivel/dp/2812100346, b) version PDF (gratuite) (1,5 Mo), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/FautIlCroireATout.pdf

[88] La démarche scientifique face à la parapsychologie - Méthode et prudence scientifiques, Benjamin Lisan, Revue "Science & pseudosciences" (SPS), 10 juillet 2004, 20 pages, http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=138

ou http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/DemarcheScientifiqueFaceParapsycho.htm

[89] Petits rappels sur la démarche scientifique (version courte) (version pdf), Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/petits-rappels-sur-la-methode-scientifique.htm

[90] L’apprentissage de l’esprit critique, Benjamin LISAN, le 30/07/2017 (texte inachevé en cours de rédaction), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/L-apprentissage_de_l-esprit-critique.htm

 

27.8.1    Sites et revues sceptiques

 

[100] Scepticisme et esprit critique, http://www.charlatans.info

[101] CORTECS (Collectif de recherche transdisciplinaire esprit critique & sciences)[282], https://cortecs.org/

[102] Les Sceptiques du Québec, https://www.sceptiques.qc.ca/

[103] The Skeptics Society, http://www.skeptic.com/

[104] The skeptical inquirer (Magazine), https://skepticalinquirer.org/

[105] Science & pseudosciences (revue) et Agence Française de l’Information Scientifique (AFIS), https://www.pseudo-sciences.org/

[106] RationalWiki[283], https://rationalwiki.org/, https://rationalwiki.org/wiki/Main_Page, https://rationalwiki.org/wiki/RationalWiki

 

27.8.2    Sites de vérification de l’information

 

[110] Hoax buster, http://www.hoaxbuster.com/

[111] Décodex (du Monde), dénicher les "fake news", http://www.lemonde.fr/verification/

[113] Conspiracy Watch / Observatoire du conspirationnisme, http://www.conspiracywatch.info/

 

27.9    Fausses informations, désinformations, rumeurs, …

 

[120] Désinformation, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinformation

[121] Fake news ou infox, informations fallacieuses ou fausses nouvelles, https://fr.wikipedia.org/wiki/Fake_news

[122] Infox, https://fr.wikipedia.org/wiki/Infox

[123] Canular, https://fr.wikipedia.org/wiki/Canular

[124] Intoxication ou intox, https://fr.wikipedia.org/wiki/Intoxication_(renseignement)

[125] Rumeur, https://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur

[126] Culture de la peur, https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_la_peur

[127] Diffusion de fausse nouvelle (délit), https://fr.wikipedia.org/wiki/Diffusion_de_fausse_nouvelle

[128] Ère post-vérité, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_post-v%C3%A9rit%C3%A9

[129] Faits alternatifs, https://fr.wikipedia.org/wiki/Faits_alternatifs

[129b] Alternative facts, https://en.m.wikipedia.org/wiki/Alternative_facts

[130] Légende urbaine, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_urbaine

[131] Cabale, https://fr.wikipedia.org/wiki/Cabale

[132] Fausse bannière (False flag), https://fr.wikipedia.org/wiki/Fausse_banni%C3%A8re

[133] "Chambre d'écho", https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_d%27%C3%A9cho_(m%C3%A9dias)

[134] Emballement médiatique ou cirque médiatique, a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cirque_m%C3%A9diatique,

b) http://www.toupie.org/Dictionnaire/Emballement_mediatique.htm

[135] "Chambre d'écho", https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_d%27%C3%A9cho_(m%C3%A9dias)

[136] Médiaensonges, a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon#M%C3%A9diamensonges,

b) https://fr.wiktionary.org/wiki/m%C3%A9diamensonge

[137] Deepfake ou hypertrucage[284], https://fr.wikipedia.org/wiki/Deepfake

[138] "Bulle de filtres", https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_de_filtres

[139] "Bullshit" (« boules puantes »), https://fr.wikipedia.org/wiki/Bullshit

[140] Piège à clics ou un attrape-clics, appelé vulgairement pute à clics, ou putaclic, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A8ge_%C3%A0_clics

 

27.10    Divers (escrocs, criminels, problèmes psychiques …)

 

[150] Les faux messies. Histoire d’une attente, Christophe Bourseiller, Fayard, 1993 [Réédition Pocket, 2014].

[151] Les plus grands escrocs de l'Histoire, Pierre Lunel, Ed. First, 317 pages.

[152] L'enfance des criminels, Agnès Grossmann, Points, Collection Points crime, 2012 / 2014, 312 pages.

[153] La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde, Patrick Lemoine, Odile Jacob, 2019.

[154] Liste de personnalités ayant un trouble bipolaire, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_personnalit%C3%A9s_ayant_un_trouble_bipolaire

 

28    Annexe : L’homosexualité est-elle contre nature ?

 

28.1    Le non libre choix d’être homosexuel

 

Un grand nombre d’études scientifiques, en particulier celles des endocrinologues, montre que l’homosexualité n’est pas un choix ou une perversion et n’est pas contre-nature. Plusieurs études montreraient le rôle probable des perturbateurs endocriniens  [1].

 

Il est largement admis, au niveau du consensus scientifique, qu’il n'y a pas de preuve que l'éducation peut rendre quelqu'un gay ou transgenre [2].

 

Si l’homosexualité n’est pas un choix, comment se fait-il que le « Dieu » des livres sacrés (Bible, Coran) condamne l’homosexualité, y compris à la peine de mort ?  Comme ce « Dieu » créé des homosexuels, qui ne peuvent changer d’orientation sexuel, pour les condamner et persécuter ensuite ?

 

En fait, pour comprendre cette contradiction, je crois qu’il faudrait alors admettre, comme le pense les psychiatres et neuropsychiatres spécialistes des psychoses et des schizophrènes [50] [51], que ces « prophètes » ne sont nullement en « communication avec Dieu ». Leurs convictions, en particulier religieuses _ renforcées par leurs expériences vécues de leurs « transes » et de leurs hallucinations visuelles et auditives, dont ils sont l’objet _ ne feraient qu’épouser les convictions dans les lesquels, eux-mêmes, ont baigné.

 

Nous savons que notre cerveau, avec ses 120 milliards de neurones (qui sont autant « d’unités de traitement analytiques de l’information ») peut créer des « réalités virtuelles » (des rêves et des hallucinations, extrêmement cohérents), beaucoup plus « puissantes » que les réalités virtuelles, crées par les plus puissants ordinateurs actuels (certains utilisés pour créer les effets spéciaux et images de synthèses, comme dans le film ou jeu vidéo « Game of Throne » etc.).

 

28.2    L’homosexualité animale

 

Très peu connue du grand public, l'homosexualité des animaux a pourtant été observée chez près de 500 espèces [3].

 

« Les scientifiques et éthologues ont longtemps utilisé des termes ‘détournés ‘tels que « pseudo-copulation », « comportement sexuel aberrant » ou même « contre nature »… pour qualifier tout simplement l’homosexualité qui se donne à voir naturellement dans le monde animal.

 

Encore tabou dans la communauté, savante ou civile, de certains pays du monde, le sujet ne peut toujours pas y être abordé avec une totale sérénité, comme Fleur Daugey, auteur du livre « Animaux homos » (paru chez Albin Michel) en a fait l’expérience.  Et pourtant, l’homosexualité animale offre de multiples facettes que l’on ne peut plus ignorer et représente une des options possibles pour s’adapter aux variations de l’environnement »[285].

 

28.3    Bibliographie partielle

 

28.3.1    Sur l’éventuel rôle des perturbateurs endocriniens 

 

[1] Plusieurs études montrent le rôle probable des perturbateurs endocriniens :

 

b) Biologie de l'homosexualité: On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être (PSY. Théories, débats, synthèses), Pr. Jacques Balthazart[286], Ed. Mardaga, 2013, 304 pages.

c) La Bisexualité et l'ordre de la nature, Claude Aron[287], Odile Jacob, 1996.

d) La sexualité, phéromones et désir, Claude Aron, Odile Jacob, 2000.

 

28.3.2    Sur le rôle de l’éducation

 

[2] Il n'y a pas de preuve que l'éducation peut rendre quelqu'un gay ou transgenre :

 

a) Dans le communiqué de la Maison Blanche, Valerie Jarrett, conseillère du président, souligne que « les preuves scientifiques écrasantes démontrent que les thérapies de conversion, surtout pratiquées sur de jeunes gens, ne sont ni médicalement ni éthiquement appropriées et peuvent causer des torts considérables ». Elle ajoute que la Maison Blanche fait part de ses « inquiétudes à propos des potentiels effets dévastateurs sur les vies des personnes transgenres mais aussi des gays, lesbiennes, bisexuels et jeunes 'queer‘ ».

b) Le Royal College of Psychiatrists, l’organisation professionnelle des psychiatres du Royaume-Uni, a publié un rapport en 2007 affirmant que « des preuves montrent que des personnes LGBT cherchent de l’aide pour des problèmes de santé mentale. Cependant, elles pourraient être incomprises par des thérapeutes qui considèrent l’homosexualité comme la racine des problèmes telles que la dépression ou l’anxiété. Malheureusement, les thérapeutes qui agissent ainsi risquent de causer une détresse considérable. Une petite minorité de thérapeutes va même tellement loin dans leur tentative de changer l’orientation sexuelle de leurs patients que cela peut avoir des conséquences très graves. Bien qu’il y ait aujourd’hui de nombreux thérapeutes et organisations aux Etats-Unis et au Royaume-Uni qui déclarent que la thérapie peut aider les homosexuels à devenir hétérosexuels, il n’y a aucune preuve qu’un tel changement est possible ».

Source : Angleterre: les cathos intégristes veulent guérir les homos, 25/12/2013, Saba Agri, http://www.marianne.net/Angleterre-les-cathos-integristes-veulent-guerir-les-homos_a234622.html

 

c) "Thérapies de conversion" des homosexuels et transgenres : Obama appelle à l'interdiction, Le HuffPost, Marine Le Breton, 09/04/2015, http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/09/obama-therapies-conversion-homosexuels_n_7031104.html; b) http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/01/californie-interdit-therapies-conversion-jeunes-homosexuels_n_1930369.html, c) http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/06/parti-republicain-texas-therapie-couvertir-homosexuels_n_5460251.html

 

[2] a) « L'identité de genre (la conviction d'appartenir au sexe masculin ou de sexe féminin) [et] l'orientation sexuelle (hétéro, homo ou la bisexualité) ... sont programmés dans notre cerveau au cours du développement précoce. Il n'y a aucune preuve que l'environnement social postnatal a un effet crucial sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle ». Source : Dick Swaab et Ai-Min Bao, neurobiologistes, 2013 textbook Neuroscience in the 21st Century: From Basic to Clinical.

 

« Il est tout à fait inexact de supposer que quelqu'un "devient" transgenre parce qu'il a eu un environnement familial instable, fait l'expérience ou a été témoin de la violence domestique ou qu’il a été maltraité », Michele Angello, une psychologue clinique (doctoresse), qui s’est spécialisé dans les jeunes transgenres.

 

b) L'Institut Williams a également constaté que « les personnes homosexuelles qui ont subi des conseils religieux étaient plus susceptibles de tenter de se suicider que celles ne recevant pas de traitement du tout ».

 

c) « Tenter de forcer les jeunes, au genre divers et transgenres, à modifier leur comportement, pour tenir compte des normes sociales, peuvent le traumatiser et étouffer leur développement en des adultes en bonne santé ». Selon, la fiche de l’APA « Gender Diversity and Transgender Identity in Adolescents », Source : Brynn Tannehill, Director of Advocacy, SPARTA, It's Time to Ban 'Reparative Therapy', 01/14/2015, http://www.huffingtonpost.com/brynn-tannehill/its-time-to-ban-reparative-therapy_b_6458224.html

 

d) Exodus International, la plus grande organisation regroupant des « ex-homosexuels », ayant jamais existée, s'est dissoute en 2013, après 35 ans d’existence, en annonçant que la thérapie ne pouvait changer l'orientation sexuelle de quelqu'un.

 

Source :  Ian Lovett, « After 37 Years of Trying to Change People’s Sexual Orientation, Group Is to Disband » [archive], sur nytimes.com, The New York Times,‎ 20 juin 2013.

 

28.3.3    Sur l’homosexualité animale

 

[3] Peu connue du grand public, l'homosexualité des animaux a pourtant été observée chez près de 500 espèces :

 

a) Animaux homos: Histoire naturelle de l'homosexualité, Fleur Daugey, Albin Michel, 14 février 2018, 176 pages.

b) L'homosexualité animale, la nature au grand jour ! 15/04/2018, https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/lhomosexualite-animale-la-nature-au-grand-jour

 

29    Annexe : Les suggestions rationalistes de Rebecca sur la religion juive

 

Rebecca avance la thèse qu’au départ, comme c’était le cas fréquemment, dans l’antiquité, où les héros[288] étaient considérés comme des demi-dieux, le peuple juif a pu diviniser des héros courageux (en général, plutôt les rois et héros guerriers), jusqu’à en faire des Dieux ou des divinités, voire des Anges (tels les Élohim … etc.). A l’époque, la séparation entre mortels et divinités n’étaient pas toujours nette. Les faits concrets, réels, la magie, le miraculeux se confondaient.  La tradition orale, a pu au cours du temps, enjoliver l’histoire d’un héros, en la rendant de plus en plus mythique, miraculeuse, …). Certains rois mégalomanes ont pu aussi chercher à être considérés comme des prophètes, à être divinisés, via une chronique à leur gloire, destinées à chanter leur louange et à laisser une trace à la postérité (Livre de Josué, Livres des Rois, Livres de Samuel, Chroniques, Psaumes de David …).

 

Une dérive mégalomaniaque a pu poussez certaines personnages (Akhénaton, Moïse …) à entrevoir un absolu religieux de plus en plus strict, grandiose, de plus en plus « vertical », de plus en plus intolérant, totalitaire, conduisant au monothéisme.

 

Les paranoïaques ont souvent une vision grandiose d’eux-mêmes. Ce rêve de destin grandiose était peut-être une façon de lutter et de résister à des maltraitances psychiques, à lutter contre l’entreprise de dévalorisation et de destruction psychique, qu’ils ont pu subi eux-mêmes, durant leur enfance. On rencontre souvent cette vision grandiose d’eux-mêmes, chez les dictateurs et/ou grands conquérants (Mussolini, Gengis Khan, Tamerlan / Timur,  Qin Shi Huang, premier empereur de Chine, Alexandre le Grand, Napoléon ...) et les prophètes et conquérants (Mahomet, Hitler …).

 

Pour Rebecca, la destruction de Sodome (Genèse 19.1-29), par « D.ieu[289] » n’est pas le récit d’une punition « divine » de toute une ville (Sodome) pour acte d’homosexualité, mais le récit de la punition des habitants de cette ville (ainsi que 4 autres villes de la région), parce qu’ils voulaient changer d’alliance et étaient en train de changer de dirigeant. Elle suppose que cet épisode se déroulait probablement à l’époque du roi Josué (c’est la punition qu’il en coûtait pour ces villes pour avoir voulu rompre leur lien de vassalité, de soumission, avec Lui, le maître).

 

Pour comprendre les dénominations, employées ci-dessous, reportez-vous à leur définition dans le chapitre « Dénomination de Dieu dans le Judaïsme », ci-après dans ce document.

 

En général le mot 'El', rencontré dans la Bible, est traduit par Dieu (D.ieu). Mais c'est la théologie, qui a, plus ou moins, créé cet identité (Dieu).

Selon Mr. Mauro Biglino, la Bible ne parle pas de Dieu. C’est la théologie [invention ultérieure] qui en a fait un Dieu.

Vers 850 avant JC, la notion de divinité n’existait pas encore (On parlait de maître ou "El").

 

Et le mot "éternité" n’existe pas dans la langue sémite de même pour le mot "omnipotent". Même le concept d’éternité n’existe pas. Ce sont des mots grec ou latin.

C'est la théologie qui parle de divinité éternelle omnisciente.

 

Dans la Bible hébraïque, l'entité ou le maître "El" s’est présentée en "ish milkhmah", homme guerrier.

Ses lois sont, au départ, des lois militaires, car il en avait besoin pour conquérir des terres et il voulait aussi que ses soldats ne s’entretuent pas. Les autres « Elohim » faisaient de mêmes.

 

Stèle de Mesha[290] (Louvre) (environ 850 av. J.-C. environ), découverte en 1868 (voir ci-dessous) :

 

« C'est moi, Mesha, fils de Kamosh(gad), roi de Moab, le Dibonite. Mon père a régné trente ans sur Moab et moi, j'ai régné après mon père. J'ai construit ce sanctuaire pour Kamosh de Qerhoh, (sanctuaire) de salut car il m'a sauvé de tous les agresseurs et il m'a fait me réjouir de tous mes ennemis. Omri fut roi d'Israël et opprima Moab pendant de longs jours, car Kamosh était irrité contre son pays. Son fils lui succéda et lui aussi il dit : "J'opprimerai Moab". De mes jours, il a parlé (ainsi), mais je me suis réjoui contre lui et contre sa maison. Israël a été ruiné à jamais. Omri s'était emparé du pays de Madaba et (Israël) y demeura pendant son règne et une partie du règne de son fils, à savoir quarante ans : mais de mon temps Kamosh l'a habité. J'ai bâti Ba'al-Me'on et j'y fis le réservoir, et j'ai construit Qiryatan. L'homme de Gad demeurait dans le pays d'"Atarot depuis longtemps, et le roi d'Israël avait construit "Atarot pour lui-même. J'attaquai la ville et je la pris. Je tuai tout le peuple de la ville pour réjouir Kamosh et Moab. J'emportai de là l'autel de Dodoh (ou bien Autel de David) et je le traînai devant la face de Kamosh à Qeriyot où je fis demeurer l'homme de Saron et celui de Maharot. Et Kamosh me dit : "Va, prends Neboh à Israël". J'allai de nuit et je l'attaquai depuis le lever du jour jusqu'à midi. Je la pris et je tuai tout, à savoir sept mille hommes et garçons, femmes, filles et concubines parce que je les avais voués à "Ashtar-Kamosh. J'emportai de là les vases de Yahwé et je les traînai devant la face de Kamosh. Le roi d'Israël avait bâti Yahas et il y demeura lors de sa campagne contre moi. Kamosh le chassa de devant moi. Je pris deux cents hommes de Moab, tous ses chefs, et j'attaquai Yahas et je la pris pour l'annexer à Dibon. J'ai construit Qerhoh, le mur du parc et celui de l'acropole, j'ai construit ses portes et ses tours. J'ai bâti le palais royal et j'ai fait les murs de revêtement du réservoir pour les eaux, au milieu de la ville. Or, il n'y avait pas de citerne à l'intérieur de la ville, à Qerhoh, et je le dis à tout le peuple : "Faites- vous chacun une citerne dans votre maison". J'ai fait creuser les fossés (autour) de Qerhoh par les prisonniers d'Israël. J'ai construit Aro'er et j'ai fait la route de l'Arnon. J'ai construit Bet-Ba’al, car elle était détruite. J'ai construit Bosor, car elle était en ruine, avec cinquante hommes de Dibon, car tout Dibon m'était soumis. J'ai régné… cent avec les villes que j'ai ajoutées au pays. J'ai construit… Madaba, Bet-Diblatan et Bet-Ba'al-Me'on. J'ai élevé là…troupeaux du pays. Et Horonan où demeurait [la maison de David]… Et Kamosh me dit : "Descends et combats contre Horonan". J'allai (et je combattis contre la ville et je la pris ; et) Kamosh y (demeura) sous mon règne… de là… C'est moi qui… ».

 

Note : le mot « Kamosh », employé dans ce texte, est un « El » (entité).

Par les lois édictées à l’époque, des contrats s’établissaient entre un peuple et un « El ». Et, par exemple, le « El » de Jacob était un peu possessif. Il était jaloux et le répète souvent. Donc servir un autre « El » l’énervait au pont de tuer sans pitié_ 40 000 israélites, selon un décompte[291].

 

Note : Ne pas confondre "El" avec les "géants", selon la traduction de la Bible septante (70) _ la Bible grecque chrétienne.  Pour les "géants", il faudrait plutôt utiliser le mot "nephilim[292]". Mais pour le mot "nephilim", il y a encore plusieurs possibilités de traductions.

 

Les phéniciens avaient comme « El » « ba’al », l’entité ou le maître de la foudre et des hauteurs.

 

Concernant l'existence d'un principe créateur :

 

« Ah bara » ne signifie pas « créer à partir du nul » (de rien) comme « creatio ex nihilo ». Ce mot existe qu’en latin, mais pas en grec et hébreu ou sémite. Il n’y a pas de « création » dans la bible. Mais formation de quelque chose qui existe déjà. Et ce modèle est Adam.

 

En fait ce sont les musulmans et chrétiens qui ont repris les histoires des hébreux[293].

 

Selon l’archéologue, égyptologue, Roger Sabbah[294], la Torah, les Évangiles et le Coran sont l'héritage de l'ancienne Égypte. Le Livre des Morts et la Loi de Maât se sont progressivement dilués dans la Torah[295].

 

L'archéologue Israël Finkelstein montre, dans son ouvrage la "Bible dévoilée"[296], qu'il ne faut pas prendre les faits bibliques à la lettre (ou trop faire confiance dans l'historicité de la Bible).

 

Note : le "El" des musulmans et des juifs est effectivement jaloux et n’accepte pas un manque de discipline, comme un parfait colonisateur.

Et pour le judaïsme actuel, selon tous les textes Tanakh, Talmud, Zohar, Kabbalah, personne ne saura qui est réellement ce « El ». C’est ce que la théologie fait depuis des millénaires, étudier une identité inconnue, mais sans y arriver, à la fin. Ce principe [de recherche ou de remise en cause de la nature de « Dieu » ou de « El »] est contraire aux démarches chrétiennes et musulmanes sur « Dieu » [considéré comme une certitude pour l’Islam et le christianisme]. Certains n’aiment pas les réflexions sur les « écrits sacrés ».

 

Note : Selon Rebecca, les juifs français ne sont pas prêts à ce genre de démarche (rationnelle), car ils sont trop renfermés. Il y a plus de chance d’avoir une discussion neutre avec un ´haridi de Jérusalem qu’un juif français. (mais cela dépend des types de´haredi. Certains sont très sensibles (délicats, fins dans leurs analyses) et ouverts, d'autres, comme les ´haredi meod, orthodoxes hassidiques ou leur adversaires non hassidiques, moins).

 

Pourquoi il y a eu la destruction des 5 villes dont Sodome et Gomorrhe ?

 

Les écrits officiels, religieux, théologiques tentent de donner une explication. Leur population aurait été « orgueilleuse, repue, tranquillement insouciante » (Ézéchiel). 

"Dieu" aurait envoyé 2 anges chez Lot, pour vérifier les péchés de Sodome et Gomorrhe. Mais on ne sait pas quel péché. Ses habitants veulent se saisir des 2 invités de Lot. Lot propose en échange ses filles (pour une relation sexuelle. On ne sait pas) (Genèse 19). Ils lui auraient reproché de n'avoir pas « secouru le pauvre et le malheureux ».

 

Une explication historique, elle, avance qu'une guerre a eu lieu à l'époque. Car les habitants de cette ville voulaient changer d’alliance et étaient en train de changer de dirigeant. Dans le contexte, « Être bon » c’est choisir le bon camp.

 

Quand il dit je vais voir s’il y a des « bons », il parle de « Ceux qui respectent l’alliance ».

 

Note : Pour une « divinité » soi-disant omniscient, c’est quand même bizarre qu’il soit obligé de vérifier. Cela tendrait à prouver qu’en fait, il ne sait rien.

 

Deutéronome 32 parlant de Sodome :

« 39. Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main.

40. Car je lève ma main vers le ciel, Et je dis: Je vis éternellement!

41. Si j'aiguise l'éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent;

42. Mon épée dévorera leur chair, Et j'enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l'ennemi.

43. Nations, chantez les louanges de son peuple! Car l'Eternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l'expiation pour son pays, pour son peuple ».

Ces 5 villes sont devenues ses adversaires.

 

Deutéronome 19 :

« 13. Cette alliance, avec son poids de malédictions, je ne la conclus pas avec vous seulement,

[autre traduction : 14. Ce n'est point avec vous seuls que je traite cette alliance, cette alliance contractée avec serment]

14. je la conclus aussi bien avec celui qui se trouve présent ici aujourd’hui avec nous devant le Seigneur notre Dieu, qu’avec celui qui ne se trouve pas présent ici aujourd’hui avec nous. […]

17. Qu’il n’y ait donc pas chez vous homme, femme, clan ou tribu dont le cœur se détourne aujourd’hui du Seigneur notre Dieu pour aller servir les dieux de ces nations […].

19. à celui-là le Seigneur ne pourra pardonner. Alors la colère du Seigneur et son ardeur jalouse s’enflammeront contre cet homme, toutes les malédictions décrites dans ce livre s’abattront sur lui, et le Seigneur effacera son nom sous les cieux.

20. Pour son malheur, le Seigneur le mettra à part de toutes les tribus d’Israël, conformément à toutes les malédictions de l’alliance écrite dans ce livre de la Loi.

21. La génération suivante, celle de vos fils qui se lèveront après vous, et l’étranger venu d’un pays lointain, voyant les plaies de ce pays et les maladies infligées par le Seigneur, diront :

22. « Toute la terre n’est plus que soufre, sel et feu ; elle n’est plus ensemencée ; rien ne germe et rien ne pousse, pas une herbe. C’est une catastrophe comme Sodome et Gomorrhe, comme Adma et Seboïm, que le Seigneur a ravagées dans sa colère et sa fureur. »

[Autre traduction : à la vue du soufre, du sel, de l'embrasement de toute la contrée, où il n'y aura ni semence, ni produit, ni aucune herbe qui croisse, comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, que l'Eternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur].

23. Et toutes les nations demanderont : « Pourquoi le Seigneur a-t-il ainsi traité ce pays ? Pourquoi une colère d’une telle ardeur ? »

24. Et on répondra : « C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance du Seigneur, le Dieu de leurs pères, cette alliance qu’il avait conclue avec eux, quand il les fit sortir du pays d’Égypte.

[Autre traduction : Et l'on répondra : C'est parce qu'ils ont abandonné l'alliance contractée avec eux par « HM » [Hashem], le « EL » de leurs pères].

25. Ils sont allés servir d’autres dieux, ils se sont prosternés devant eux, des dieux qu’ils ne connaissaient pas et que le Seigneur ne leur avait pas donnés en partage ».

 

Finalement, il a détruit 4 villes : Sodome, Gomorrhe, Adma et Tseboïm.

 

Mon interprétation : Un dirigeant mégalomane et rancunier a décidé de faire un sort funeste à ces 5 villes rebelles.

 

Note : on emploie le mot « Hashem » _ i. e. « le nom » _, car le mot « Eternel » est théologique.

 

Ce « El » ne supporte pas la trahison, c’est le seul commandement qui le préoccupe, si on lit les écrits.

Il n’est pas précisé qu’il vit éternellement vu que son temps est inconnu et son origine aussi.

Il agit en chef militaire et parfait colonisateur. Mais ce sont les israélites qui l’ont choisi. Josué leur donne trois choix.

Les écrits eux-mêmes contredisent les théologies du dieu unique. Car c’est un « El » parmi d’autre « Elohim ».

Et dans le Talmud, il est écrit nous ne gagnons pas plus, si l’on sert un autre « El ».

 

Même les écrits de Paul (1 corinthiens 8 5) sont clairs :

 

« 5. Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,

6. néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu [D.ieu], le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes ».

 

Deutéronome 32 :

 

« 8. Quand le Très-Haut (El elyon) donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D'après le nombre des enfants d'Israël[297],

9. Car la portion de l'Eternel [HM - Hashem], c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage.

10. Il l'a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements; Il l'a entouré, il en a pris soin, Il l'a gardé comme la prunelle de son œil,

11. Pareil à l'aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes.

12. L'Eternel [HM – Hashem] seul a conduit son peuple, Et il n'y avait avec lui aucun dieu étranger. ».

 

La bible ne nie pas l’existence d’autre Elohim. Ce peuple (hébreux) était dirigé par un seul « El ».

Mais il (El) a toujours déclaré ne vouloir s’occuper que de cette famille et pas des autres. Car le pacte est avec Jacob (selon Genèse 28). Par ailleurs, Genèse 35 est traduit de façon bizarre en français :

 

1. D.ieu dit à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au D.ieu qui t'apparut, lorsque tu fuyais Esaü, ton frère.

 

Si on suit une traduction mot pour mot :

 

1. Les elohim dirent à Jacob: Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y; là, tu dresseras un autel au El qui t'apparut, lorsque tu fuyais Esaü, ton frère.

 

Selon la théologie chrétienne, quand elohim est suivi d’un verbe au pluriel, il s’agit de juge ou idole de pierre.

 

Donc cela donne ci-après (pour Genèse 35 :1), si c’est traduit, mot pour mot, et avec leur idéologie :

 

1. Les petites idole de pierre ou les juges dirent à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au « El » qui t'apparut, lorsque tu fuyais Esaü, ton frère.

 

Donc, cela ne fait pas penser à une divinité unique.

 

Plusieurs philologues ont déjà exposés de telles hypothèses, de liens entre la culture juive _ et ses mythes _ et les cultures sumérienne, babylonienne, grecque, égyptienne … _ et leurs mythes et épopées.

 

Voir par exemple (sur un possible lien entre culture grecque et culture juive) :

 

Argonauts of the desert. Structural analysis of the Hebrew bible. Philippe Wajdenbaum, Routledge, 2011[298].

 

Concernant le voile :

 

Il n’y a pas de verset dans le/la tanakh ou la tsinout qui donnent des règles pour le voile. C’est dans le shoulkhan que l’on trouve les règles communautaires et les règles.

 

Paul [Shaul en hébreu] parle du voile et le recommande :

 

1 Corinthiens 11. C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.

 

Et il en donne aussi la cause (les Anges). Et Tertullien aussi parle de ce sujet.

 

L'islam a recopié tous les traditions et écrits du judaïsme (voire du christianisme), sans les comprendre.

Le voile a été "instrumentalisé" par les musulmans, pour servir de signe identitaire et aussi une façon de se séparer (de se distinguer) des autres religions.

Note : Les religieux ont cette fâcheuse habitude de faire tout (de faire en sorte) pour ne pas être comme les autres.

 

Chez certains musulmans (nombreux), il y a une profonde volonté de rejeter les autres religions.

Dans une vidéo, une musulmane dit "ne faites pas comme les goyim, coucher à droite et à gauche...".

 

Hélas ! Ces musulmans [sectaires] sont du même levain que les Juifs ultra-orthodoxes.

Quand ils sont en minorité, ils ne disent rien. Mais dès qu’ils sont en grand nombre, ils imposent leurs lois

Pour certains, il est impossible de vivre unis, en étant différent.

 

[Je n’ai pas encore terminé cette partie _ ou ce chapitre _, je la terminerais plus tard].

 

30    Annexe : Différences entre Tanakh, Torah …

 

Tanakh : ancien testament (Bible hébraïque) = Torah + neviim + ketouvim.

Torah : le Pentateuque.

 

31    Annexe : Dénominations de Dieu dans le judaïsme

 

La dénomination de Dieu dans le judaïsme se fait par le Nom de quatre lettres, YHWH, qui le désigne le plus souvent dans la Torah, mais aussi par de nombreuses métonymies qualifiant les attributs et qualités divines. Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:61).

La tradition juive considère sept de ces noms comme sacrés, devant faire l’objet de règles précises de transcription par les scribes et ne pouvant, une fois écrits, être effacés.

La critique académique, et en particulier l’hypothèse documentaire ou ses dérivées, voient derrière cette multiplicité de noms une multiplicité de sources ou de dieux dans l’Israël antique que les auteurs de la Bible se seraient employés à oblitérer.

Les premiers et principaux noms de Dieu apparaissant dans la Bible hébraïque sont Elohim, en Genèse 1:12, et YHWH (hébreu : י-ה-ו-ה), en Genèse 2:4.

 

Voici différents noms de Dieu, dans la religion hébraïque :

 

·         Noms en ‘El,

·         Eloha et Elohim,

·         El Elyôn,

·         Noms dérivés du Tétragramme : Élie (Eliyahou), Hanania, Ananias (Hananyahou), Yohan, Yehohanan,

·         YHWH (le Tétragramme).

·         Hashem/Hadavar, HaShem, 'Le Nom (voir Lévitique 24:11) ou Schem-hamephorash, le Nom dévoilé.

·         Adonaï,

·         Ehyeh Acher Ehyeh,

·         Maqom,

·         Shaddaï,

·         Shalom,

·         Shekhinah, « La Présente », « La Résidente »,

·         Yah,

·         YHWH Tzevaot (Cébaoth),

·         Etc.

 

31.1    Noms en ʾEl

 

El (hébreu : אֵל) est un terme sémitique ancien, construit sur la racine ʾ-L, et se retrouvant dans l’ilū akkadien, l’El ou Il ougaritique et l’ʾIlāh arabe ; il dénote la puissance (cf. Genèse 31:29 : yesh lè-el yadi « Il est au pouvoir de ma main de vous faire du mal ») et, par extension, la divinité. Contrairement aux textes ougaritiques où El est le nom du dieu suprême de leur panthéon, la Bible emploie le plus souvent el comme nom commun pour « un dieu », tant le dieu (Psaumes 18:31, 33 & 48 ; 57:3) qu’« un dieu étrange » (Psaumes 44:21; 81:10) ou « étranger » (Deutéronome 32:12, Malachie 2:11) voire « les dieux » (Exode 15:11). Lorsqu’El est employé seul, il s’agit donc le plus souvent d’un terme générique pour mettre par exemple le divin et l’humain en contraste (Nombres 23:19; Isaïe 31:3; Ézéchiel 28:9; Osée 11:9; Job 25:4) ; il ne désigne que rarement, et le plus souvent dans les livres et passages poétiques, le Dieu d’Israël (Genèse 33:20 « El, l’Elohim d’Israël » & Psaumes 146:5). En revanche, à l’état construit, c’est-à-dire modifié par une épithète ou combiné à un autre titre, il est préféré à Elohim et il en est de même lorsqu’il apparaît comme élément de noms théophores (Elihou, Eliyahou, Elkana et Ishmaël, Israël, Samuel, Emmanuel).

 

31.2    Eloha et Elohim

 

Eloha (hébreu : אֱלוֹהַּ) et Elohim (hébreu : אֱלֹהִים) sont une forme allongée d’El. Certains considèrent Elohim comme la forme plurielle d’Eloha mais selon d’autres, Eloha serait la forme « particulière » d’Elohim, lequel serait le pluriel d’El avec intercalation d’un he.

Eloha apparaît une soixantaine de fois dans la Bible hébraïque, généralement dans ses textes poétiques, la plupart des occurrences se trouvant dans le livre de Job7. À l’exception de quelques occurrences dans le livre de Daniel et dans les Chroniques, il désigne généralement le dieu d’Israël. Elohim est au contraire l’un des noms divins les plus courants, apparaissant plus de deux mille fois. Il semble, à l’instar d’El, être un nom générique et polysémique qui, s’il désigne le plus souvent l’Elohim d’Israël, est également employé pour des dieux païens (Exode 12:12, 18:11, 20:3 etc.) voire une déesse (I Rois 11:5) ou des hommes considérés comme supérieurs (Exode 4:16, I Samuel 28:13, Zacharie 12:8).

 

31.3    El Elyôn

 

El Elyôn (« Dieu Très-Haut ») est l’un des premiers noms divins rencontrés dans le Livre de la Genèse.

 

31.4    Noms dérivés du Tétragramme

 

• Élie (Eliyahou) : el (Dieu) et Yah (Jah en français, diminutif de Yahvé ou Jéhovah) signifie donc « Mon Dieu est Jah »

• Hanania, Ananias (Hananyahou) : hanan (la compassion, la faveur) et Yah signifie donc « La compassion, la faveur de Jah »

• Jean du vieux français Jehan, dérivé de Johan de l’hebreu Yohan lui même dérivé de Yehohanan (ou jéhohanan en français) : Yeho (diminutif de "Jého"vah ou Yahvé) et hanan ( la compassion, la faveur) signifie donc « Jéhovah, ou Yahvé, a témoigné de la faveur, a été compatissant »

 

31.5    Autres Noms, formules ou dénominations de Dieu

 

Il s'agit soit d'usages moins fréquents, soit de Noms peu mentionnés dans la Torah, soit encore de métonymies :

 

·         Abir — Puissant.

·         Adon OlamRibon Olam ou Ribbono shel Olam — Maître du monde.

·         Boreh — [le] Créateur.

·         Avinou Malkeinou — Notre Père notre Roi.

·         Melekh ha-Melakhim — Le Roi des rois.

·         Ehiyeh ch'Ehiyeh — Je Suis ce que Je Suis : une forme hébraïque moderne de Ehyeh acher Ehyeh.

·         Elohei AvrahamElohei Yitzchak ve Elohei Ya`aqov — Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob.

·         Magen Avraham — Protecteur d'Abraham.

·         El haGuibor — Dieu le Puissant.

·         Emet — Vérité.

·         E'in Sof — Infini, plutôt utilisé par la Kabbale.

·         Ro'è Israël — Berger d'Israël.

o    cf. * YHWH-Ra-ah — Le Seigneur mon Berger (Psaumes 23:1)

·         HaKaddosh, Baroukh Hou — Le Saint, béni soit-Il.

·         Kaddosh Israël — Saint d'Israël.

·         YHWH-Yireh — Dieu pourvoira (Genèse 22:13, 14).

·         YHWH-Rapha — Dieu guérisseur (Exode 15:26).

·         YHWH-Niss'i — Dieu ma/notre bannière (Exode 17:8-15).

·         YHWH-Shalom — Dieu [est] Paix (Juges 6:24).

·         YHWH-Tsidkenou — Seigneur-notre Justice (Jérémie 23:6).

·         YHWH-Shama — Dieu [Est] là (Ezéchiel 48:35).

·         Tzour Israël — Roc d'Israël.

 

Sources :

Dénomination de Dieu dans le judaïsme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dénomination_de_Dieu_dans_le_judaïsme

El (dieu), https://fr.wikipedia.org/wiki/El_(dieu)

Eloha et Elohim, https://fr.wikipedia.org/wiki/Elohim

El Elyôn, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ely%C3%B4n

Le Tétragramme (YHWH), https://fr.wikipedia.org/wiki/YHWH

La Loi juive, https://fr.wikipedia.org/wiki/Halakha

Elohim (et Eloah), https://fr.wikipedia.org/wiki/Elohim

`Elyôn, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ely%C3%B4n

El Shaddaï, https://fr.wikipedia.org/wiki/El_Shaddai

Shalom, https://fr.wikipedia.org/wiki/Shalom

Shekhinah, https://fr.wikipedia.org/wiki/Shekhinah

Yah, https://fr.wikipedia.org/wiki/Yah

Tétragramme, https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tragramme

 

32    Annexe : la psychologie des religions

 

« La psychologie de la religion consiste en l'application de méthodes psychologiques et de cadres interprétatifs à des religions traditionnelles, aussi bien pour des individus religieux que des non-religieux. La science tente de décrire les détails, origines, et usages des croyances et comportements religieux. De nombreuses zones de la religion restent inexplorées par la psychologie. Contrairement à la neurothéologie, la psychologie étudie seulement les états psychologiques plutôt que neuronaux.

La psychologie de la religion contemporaine inclut plusieurs sous-domaines de recherche: (a) psychologie de la personnalité, psychologie sociale et psychologie interculturelle de la religion, (b) psychologie clinique, de la santé et psychopathologie de la religion, (c) psychologie du développement et de l'éducation religieux et (d) psychologie évolutionniste et sciences cognitives de la religion. Sous le terme "religion" sont inclus différents aspects de la religion (croyances, rites, normes, groupes) et formes de religiosité (p.ex., religiosité commune, fondamentalisme, mysticisme, spiritualité moderne) et de la non-croyance (athéisme, agnosticisme) »[299].

 

33    Annexe : exemples de versets douloureux / dangereux dans les religions monothéistes abrahamiques

 

33.1    Dans la Bible (ancien testament / Torah)

 

Incitation à la vengeance et/ou au génocide

 

Deutéronome 25.17-19 « 17. Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route, lors de votre sortie d'Égypte,

18. comment il te rencontra dans le chemin, et, sans aucune crainte de Dieu, tomba sur toi par derrière, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais las et épuisé toi-même.

19. Lorsque l'Éternel, ton Dieu, après t'avoir délivré de tous les ennemis qui t'entourent, t'accordera du repos dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en héritage et en propriété, tu effaceras la mémoire d'Amalek de dessous les cieux : ne l'oublie point ».

 

Exode 32.25-29. « 25. Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses ennemis.

26. Moïse se plaça à la porte du camp, et dit: A moi ceux qui sont pour l'Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui.

27. Il [Moïse] leur dit : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël:  Que chacun de vous mette son épée au côté ; traversez et parcourez le camp d'une porte à l'autre, et que chacun tue son frère, son parent.

28. Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.

29. Moïse dit : Consacrez-vous aujourd'hui à l'Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction ».

 

 

 

Malédictions de « Dieu » contre ceux qui ne veulent pas croire en lui

 

Malachie 2.2-3. « 2. Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de donner gloire à mon nom, dit l'Éternel des Armées, j'enverrai parmi la malédiction, et je maudirai vos bénédictions; oui je les maudirai, parce que vous ne l'avez pas à cœur.

3. Voici, je détruirai vos semences, et je vous jetterai des excréments au visage, les excréments des victimes que vous sacrifiez, et on vous emportera avec eux ».

 

Références bibliographiques :

 

Versets violents de la Bible, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/Bible/VersetsViolentsDeLaBible.htm

 

33.2    Dans le Coran

 

5.38. Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage[300].

 

24.2. La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet[301]. Et ne soyez point pris de pitié [de compassion] pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition.

 

Références bibliographiques :

 

Versets violents, discriminants et intolérants du Coran et à la gloire de Mahomet, classés thématiquement, B. Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/versets_violents_et_intolerants_du_coran_classes_thematiquement.htm

 

33.3    Ces citations du Talmud

 

Ces citations ne peuvent pas être considérées comme sacrés, mais plutôt comme des avis de « sages juifs » (rabbis).

 

Les juifs sont appelés des êtres humains, et les non-juifs ne sont pas des humains, ce sont des animaux (Baba Metziah 114b).

Le nom de Dieu n'est pas profané lorsque, par exemple, un juif ment à un non-juif en disant : « J'ai donné quelque chose à ton père, mais il est mort. Tu dois donc me le rendre. » Cela est parfaitement acceptable tant que le goy ne sait pas que vous êtes en train de mentir (Traité Baba Kama).

Si un juif possède un esclave non juif ou une servante et que celui-ci ou celle-là meurt, il ne faut pas exprimer sa douleur ou sa sympathie envers le maître juif. Nous devons plutôt lui dire : « Dieu remplacera ta perte », tout comme nous avons coutume de le dire lorsqu'un juif perd un animal qui lui était cher (Yoré Déa 377).

Il est permis de mentir à un non-juif (Traité Baba Kama)[302].

 

34    Annexe : Un point de vue suprémaciste dans certaines religions

 

Certains versets religieux ou une certaine lecture de certains versets peuvent faire croire aux croyants que leur religion est la meilleure du monde et qu’elle doit dominer les autres religions. Elle incitent à une vision suprémaciste, respectivement à leur propre religion :

 

·         Judaïsme : Exode 19.5. « Et maintenant, si vous écoutez mes paroles et si vous respectez mon alliance avec vous, vous serez pour moi comme un trésor parmi tous les peuples ».

·         Christianisme : Matthieu 5.13. « Vous êtes le sel de la terre ».

·         Islam : Coran 3.110. « Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes ».

·         Islam : Coran 48.28 « C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l'Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion.».

·         Islam : Coran 61.9 « C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la Religion de Vérité, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de l'aversion des associateurs. ».

 

Les religions abrahamiques ont aussi une vision suprémaciste de l’homme sur la nature :

 

Genèse 1.28. « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ».

 

On pourrait aussi faire l’exercice de rapprocher les versets précédents de ce texte d’Hitler, ci-dessous, extrait de son livre Mein Kampf, exposant sa vision suprémaciste (si l’on considère le nazisme comme une religion) :

 

« La race aryenne nordique est la détentrice de toute culture, la vraie représentante de toute l'humanité, et c'est par application divine que le peuple allemand doit maintenir sa pureté raciale. La race germanique est supérieure à toutes les autres et la lutte contre l'étranger, contre le Juif, contre le Slave, contre les races inférieures est sainte. ».

 

 

35    Annexe : Dialogue entre Jonathan et Benjamin sur les religions, en particulier l’islam

 

Jonathan

Vous êtes pro islam ou contre l'islam?

 

La religion n'est pas une mauvaise chose en soi !  J'ai été en opposition pendant un temps avant de renouer ma foi chrétienne!  La religion n'est pas mauvaise en soi !  Et aujourd'hui la science a aussi des limites et cause pas mal de degâts à l'humanité avec le lobby qui gravite autour de l'argent !

 

Benjamin

Jonathan en ayant recours à la raison, je suis très critique ou sceptique envers l'Islam (comme je suis sceptique concernant les vraies origines ou causes des religions).

 

Jonathan

Et pourquoi Mr?

 

Benjamin

Jonathan, Enormément de raisons [dont les contradictions logiques entre versets qui s'annulent, par exemple, comme entre 5.32, qui nous donne l’impression que le Coran interdit le meurtre, et 5.33, qui lui autorise le meurtre. Le Coran est rempli de versets se contredisant et s’annulant logiquement (donc soit il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tête de Mahomet, soit c'est un grand manipulateur et un fin politique cynique). Mais il y a beaucoup d'autres raisons que j'expose dans ce long texte de 200 pages (si vous avez le courage de lire 200 pages) :

Réflexions sur les mythomanes, menteurs pathologiques, escrocs, prophètes et gourous, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/petits_souvenirs_sur_les_mythomanes_et_menteurs_pathologiques.htm

 

Benjamin

Jonathan, Depuis mon enfance, j'ai mené une longue réflexion sur les religions, et je suis de moins en moins persuadé qu'elles sont actuellement un bienfait pour l'humanité. L'ensemble de ces réflexions sont contenues dans ce texte de 85 pages : Les religions ont-elles eu une contribution globalement positive ou négative pour l’humanité ?

Pour ou contre les religions. Un point de vue rationnel et scientifique sur les religions, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/contribution_et_danger_des_religions.htm

 

Benjamin

Jonathan, Je suis de plus en plus persuadé qu'on peut être moral (avoir un comportement strictement moral), contribuant à faire du bien pour l'humanité et la planète, tout entière, sans l'aide des religions (ou des morales religieuses). Je pense qu'on peut trouver une morale commune qui pourrait convenir aussi bien aux croyants qu'aux non-croyants. Quand j'étais jeune, j'ai été élevé dans la foi chrétienne (catholique : 1) catéchisme, 2° scoutisme (Scout de France). Allant mal dans les années 70, je m'étais même (re)convertit au christianisme (style "born again"). Mais j'avais déjà une formation scientifique et il m'a été impossible de renier cette formation scientifique (qui restait tapie et cachée dans mon cerveau). Je n'ai donc jamais pu abandonner ma raison (ou embryon d'esprit critique), pour la foi du charbonnier. Puis j'ai fait de très longues études scientifiques (BAC+8). Et c'est lors d'un début de thèse en physique des plasmas, que j'ai appris la démarche scientifiques. Par la suite, j'ai soumis à la vérification minutieuse toutes les allégations religieuses. Et ces vérifications m'ont conduit à être de plus en plus sceptique envers ces allégations. J'ai décrit et expliqué la longue évolution de ma pensée, dans ce texte : 

Comment je suis passé de la croyance religieuse au scepticisme scientifique ? B. LISAN, 26/05/2018, environ 30 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/comment_je_suis_passe_de_la_croyance_religieuse_au_scepticisme_scientifique.htm

Il a de nombreux facteurs qui ont contribué à cette évolution : 1) la longue formation scientifique (qui rend sceptique), 2) mon abonnement depuis 20 ans à la revue sceptique "Sciences et pseudosciences", 3) ma rencontre avec de vrais gourous ("prophètes"), en fait de vrais imposteurs géniaux, imaginatifs, qui m'ont fait mettre en perspective et réfléchir sur la vraie nature des prophètes de l'antiquité, dont celle de Mahomet, d Moïse, Elie etc.

 

Jonathan

Lire fait partie de mes distractions!  En toute chose,  souvenez-vous du petit texte et très significatif que vous aviez écrit à propos de vous sur fb! d'où,  à chaque instant que j'aurai l'occasion de vous lire, j'aimerai voir des mots pareil raisonnés.  Voilà que toute approche venant en dehors de cette modération noble, peut me donner impression d'une certaine contradiction de votre part !  L'islam n'est pas fatal;  le capitalisme,  certes !

 

Benjamin

Jonathan, je ne sais pas ce que voulez dire par "l'Islam n'est pas fatal". Pour moi, la survenue de Mahomet est une tragédie, dans l'histoire de l'humanité, à l'instar de celle de Hitler (même si Mahomet a uni, par la terreur et d'une main de fer, les tribus arabes). J'ai tenté de trouver une contribution positive de Mahomet à l'histoire de l'humanité. La seule possible et hypothétique contribution, c'est la mise en concurrence des deux systèmes, qui a obligé l'Occident chrétien médiéval à se surpasser, à inventer, suite à ce qui ressemble à une suite de hasard, la méthode scientifique moderne, qui par ses inventions, a permis à l'Occident de desserrer l'étau, l'étreinte fatale de l'islam autour de l'Occident (au travers son jihad permanent). 

Alors qu'en terre d'islam, à cause de blocages intellectuels, lié au côté totalitaire de l'islam (avec son besoin permanent de contrôle de tout et des esprits), les penseurs musulmans sont toujours restés cantonnés à la pensée préscientifique, pré-copernicienne. 

 

Ce problème est toujours d'actualité, en terre d'islam, car la pensée scientifique a besoin de liberté de conscience et d'expression. Quand il y aura enfin la laïcité, en terre d'islam, que l'islam restera au niveau d'une foi intime et privée, et ne s'occupera plus de politique (est-ce possible ?  Est-ce possible que l'islam respecte enfin la liberté de conscience, dont celle de pouvoir changer de religion et de ne pas en avoir ?), alors l'on pourra reparler de la contribution positive de l'islam à l'humanité

 

Jonathan

L'amour du prochain au centre de nos actions est l'unique solution face aux fléaux du monde car cela mettra fin au capitalisme !

 

Jonathan, ce que je réprouve dans la religion, c'est quand la foi poussée à l'extrême, s'oppose à tout doute et à tout esprit critique envers elle-même. La science, le savoir ne sont pas mauvais en soi, c'est leur utilisation et application qui peuvent être mauvaise et poser un problème. "Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme", disait Rabelais. Je n'ai rien contre les croyants à condition qu'ils ne soient pas violents, intolérants et fanatiques.

 

36    Annexe : Discussion sur les apports positifs et négatifs de l’islam

 

Sur des forums de débats interreligieux, plusieurs personnes ont posé ces questions :

 

Celina « J’aimerais bien savoir ce que l’Islam apporte aux Musulmans, ce qu’ils y trouvent comme transformation intérieure, comme enseignement de vie, comme cheminement spirituel, mais au lieu de ça ce que je lis ressemble plus à « t’es avec nous ou contre nous ». […] Pour moi, si on a vraiment la foi, nul besoin de défendre sa religion. La foi, elle remplit, elle apporte des réponses, une éthique de vie, elle doit faire du bien, elle se vit de l’intérieur et le bien-être qu’elle procure rejaillit à l’extérieur. Naturellement. Si on a besoin d’être dans la revendication, je ne vois pas quelle foi ont ces gens, j’y vois plus une revendication identitaire et qui plus est pas tellement pacifique. ».

 

Lofti Chafi « Quelles sont les plus-values apportées à l'humanité par l'islam ? ».

 

Joffre Morel Opiang « Question sérieuse : Quel est l'apport positif de l'islam dans le développement du monde ? ».

 

Voici les réponses :

 

Jean-Frédéric B. « Il y a une culture d'islam pour reprendre le nom d'une émission de France Culture ».

 

Mohamed Am. « Pour les hommes musulmans pouvoir disposer de quatre épouses hallal, sans compter les concubines ».

 

Foudil Aguersif « Vendre les concubines, les louer pour le plaisir sexuel ».

 

Enba Labas (humour) « Le voile, le viol des captives de guerre, la viande hallal, le meurtre des apostats, la fission nucléaire très bien expliquée dans le coran... les bienfaits sont innombrables pour la France ».

 

Laure Rossi « Grâce à leurs Maisons de Sagesses qui avaient traduites les textes des anciens Grecs en arabe, ils sont parvenus jusqu’à nous. C’est un exemple, il y en a eu d’autres. Il ne faut pas juger tous les peuples qui pratique l’Islam à ce que nous vivons actuellement. [...] j’ai fait des études d’histoire, et je sais ce que je raconte. De plus j’ai fait de la théologie et je sais très bien ce qu’il y a dans le Coran, mais il ne faut pas tout mélanger. Des érudits et des gens bien, il y en a partout, tout comme les salopards. Les canons de la Médecine d’Avicenne ont été étudiés dans toutes les facultés de médecine jusqu’au 18eme siècles ».

Annie L. (et Michel) « ils ont inventé zéro. Le zéro est un chiffre arabe et depuis ils se sont arrêtés là ».

 

Rose I. « Le zéro a été inventé par les Babyloniens au IIIe siècle avant notre ère. Les scribes babyloniens, qui utilisaient un système de numération très complexe en base 60, ont été les premiers à employer un signe pour désigner l'absence d'unités d'un certain rang ».

 

Lotfi Chati « Le zéro est indien et c'est prouvé ».

 

Daniel Stroobants « Les chiffres sont d'origine persane et le 0 est d'origine indienne; les Indiens ont en effet une conception du néant. Les Grecs ne connaissaient pas le 0 car celui-ci ne leur servait pas dans leurs calculs de géométrie (Euclide) ».

 

Flanklin F. « Ce n'est pas le rôle de l'Islam d'apporter des Inventions mais aux Musulmans, laïques ou religieux ».

 

Afif Doghri « Mais c'est simple : ils ont empêché la Byzance triomphante des Perses d'exterminer les juifs, sauvant ainsi les futurs prix Nobel ».

 

Roby D. « Ils ont donné son nom à une science à laquelle ils fort peu contribué entre Diophante d’Alexandrie à qui ils l’ont empruntée et Fibonacci qui la leur a reprise : l’algèbre ».

 

Tony J. (humour ?) « Ils ont contribué au contrôle de la démographie. A l'époque moderne, ls ont contribué à la laideur architecturale, des villes et banlieue, en construisant des mosquées. En adoptant des valeurs exécrables diamétralement opposées à celles du christianisme, ils ont contribué à la distinguer davantage ».

 

Nat D. « L'islam est une machine à remonter le temps ».

 

Idir Az. « La pédophilie, le crime, la polygamie, la haine, l’injustice, les illégalités, les discriminations, la servitude, la monarchie, l’esclavage, l'obscurantisme, ... etc. L’islam ne sert que les menteurs, les voleurs, les tricheurs et les dictatures de ce monde ».

 

Whadah Nak. « le pillage et le plagiat ».

 

First « Couper des mains, pieds et têtes, exploser des gens, fouetter, pendre ... ».

 

Jacques R. « Quel progrès dans le développement ? Progrès dans le fanatisme et le zèle djihadiste sans doute. Partout où l'islam est passé, il y a eu la désolation et beaucoup de victimes ».

 

Myriam B « Oui, la désolation ».

 

Stephane C. « Sur les 900 prix Nobels remis, 7 seulement ont été attribués à des musulmans. 4 prix Nobels de la paix, deux en médecine et un en littérature. Pour le peuple soi-disant préféré de Dieu et dont le livre sacré contient des miracles coraniques, ils sont un peu limités au niveau de leur production intellectuelle ».

 

Ismaila « Ce prix nous importe peu, nous on vit pour le prix meilleur que ça (le paradis) ».

 

Othmane M. « Qu'avons-nous à faire avec un prix Nobel ??? C'est là du paradis ???? ».

 

Al Abouni Abdelkrim « Les prix Nobel, c'est pour les inventeur des machines de la mort ».

 

Baruk Spinoza « comme ton smartphone. Grâce à ces détenteurs de Nobel, on peut ressouder les bras, que votre coran ordonne de couper ».

 

Asmaa D. (humour) « Les prix Nobel ne permettent pas d'obtenir 72 vierges ».

 

Askia Mohamed Kone « On ne peut pas tout comprendre et tout savoir. Avant d'aller plus loin, savez-vous à quel point la langue Arabe a influencé la langue française ? Quelque part vous parlez l'arabe sans le savoir, tous les jours, au quotidien et ce depuis votre naissance... Ça révolutionné la langue française, contribué à son enrichissement... ».

 

Stéphane C. « je reconnais volontiers que beaucoup de mots arabes font maintenant partie de la langue française et je ne déteste pas les musulmans, j'ai d'ailleurs beaucoup d'amis musulmans. Ce que je n'aime pas c'est l'islam dont les musulmans en sont les premières victimes d'ailleurs. Elle est pour moi une fausse religion, bâtie sur un mensonge, elle maintient ses fidèles par l'ignorance et par la peur ».

 

Askia Mohamed Kone « c'est vous, les mêmes, qui les critiquez [les musulmans]. On ne peut pas aimer tout le monde dans sa vie, depuis Abraham jusqu'à MOHAMMAD, que la paix d'ALLAH soit sur eux. Qui n'a-t-on pas traité de menteur, de fou, de malade mentale ? Malgré tout cela, il y en a d'autres qui ont cru. On livre le message et c'est DIEU qui guide. Il guide qui il veut... On ne force Personne à croire ou à ne pas croire, mais chacun de nous est libre dans ses choix et de croire ou de ne pas croire. L'islam n'est pas le problème, mais plutôt les hommes. Car l'islam n'est pas un homme. Et l'homme n'est pas parfait. On ne demande pas d'être aimé, on ne mendie pas l'amour.

J'ai décidé de croire parce que j'y ai cru, j'ai cherché à le connaître avant de l'adorer... Je ne regarde pas les hommes pour vivre ma foi car l'homme est foncièrement méchant. Et si je fais l'aumône, et que je fais le bien autour de moi, c'est uniquement grâce à l'islam ».

 

Stephane C. « Aucune des trois religions monothéistes ne peut apporter une preuve concrète qu'elle est la "bonne" religion, c'est ce qu'on appelle la foi. Si on avait une preuve, ce ne serait pas de la foi, mais du savoir. Tout comme on ne peut apporter la preuve que les autres religions sont fausses, exception faite justement de l'islam qui regorge d'erreurs historiques, scientifiques, ... Le Coran est censé être parfait, car il est la parole de Dieu. Or il contient des versets qui se contredisent, des hadiths "sahih" contredisent le Coran... Je l'ai appris car des amis musulmans, par bienveillance, ont tenté de me convertir. Pour avoir un peu de répondant, j'ai lu entièrement le Coran et une bonne quantité d'hadiths, puis de toutes façons d'un point de vu anthropologique c'est très intéressant. En étudiant j'ai appris aussi que des milliers de musulmans, après avoir étudié l'islam ,quittent l'islam ... ».

 

Jim P. « Le français n'a pas seulement emprunté les mots de l'arabe seule, il y a d'autres langues qui ont aussi influencé le français. L'arabe n'est pas une exception dans ce sens. Je pense que, si l'apport des musulmans à l'évolution du monde se limite uniquement à un emprunt linguistique, il y a de quoi réfléchir avant de devenir muslim. La culture moyenâgeuse arabe a également influencé la science et les lettres en occident, mais depuis l'apparition de l'islam, on a noté avec regret la disparition progressive des savants arabes sur les grands plateaux SCIENTIFIQUES...  L'islam a été la cause du baisse d'intérêt des arabes pour les sciences....  Vous avez remarquez que parmi les 7 prix Nobel musulmans, aucun n'est SCIENTIFIQUES [physiciens], cela parce que l'islam n'encourage pas l'esprit critique, fondement de toute évolution SCIENTIFIQUE ...  Il y a 4 prix Nobel pour la paix, c'est à dire plus de la moitié des Nobel accordés aux musulmans, tout simplement parce que les pays musulmans sont généralement toujours en proie aux guerres et au terrorisme ... ».

 

Askia Mohamed Kone « on ne vit pas sa foi en fonction des autres. Et si ça peut vous réconforter tant mieux, qu'ils quittent l'islam, mais il n'en demeure pas moins pour les autres. Et c'est récurrent ... ! Vous savez à quel vitesse l'islam se propage dans le monde actuel, malgré tous ces messages de propagande, de dénigrement, de lutte contre le voile. Le problème avec vous, c'est que quand vous lisez vous ne cherchez pas véritablement la vérité. Vous n'êtes pas sincères, vous venez juste satisfaire votre curiosité ... recherchez des faiblesses qui n'existent certainement pas. Et quand d'autres s'en vont il y'en encore des milliers qui restent et de nouvelles personnes qui ont cru, et compris le message, qui se convertisse ... Je vous demande de jeter un regard sur le Brésil, le pays avec la plus forte proportion de chrétiens catholiques, un lieu où l'islam prend du terrain de jour en jour...ce n'est ni fortuit, ni anodin.

Déjà je peux vous dit qu'il n'y pas de contradiction dans le coran, c'est un fait. Les hadiths sont rapportés par des compagnons ou des savants de l'époque, ce n'est pas la parole de DIEU. Donc le hadith ne peut pas contredire le coran. Le hadith est bien distinct du coran. Vous ne trouverez jamais de hadith dans le coran.

Vous parlez de science, d'erreur scientifique, mais vous ignorez toutes les preuves scientifiques que le coran vient confirmer. Le coran est livré, au sujet duquel il n'y aucun doute, un livre inspiré par DIEU par son envoyé et récité aux hommes sans rien ajouter ni retrancher. Il y a trop de merveilles scientifiques dans le coran.

Je peux vous assurez que l'apport de l'islam dans le progrès de l'humanité est aussi important que vous le pensiez... On y viendra, on y va pas à pas. Et retenez bien que l'islam invite nécessairement à la recherche de la science, incite l'esprit de discernement. Donc sur ce fait, y'a aucun doute ... ».

 

Jim P. « Je sais que le coran confirme certaines théories SCIENTIFIQUES, aujourd'hui, mais ces connaissance était pour la plupart bien connu du monde préislamique. Le coran plagie beaucoup d'auteurs connus de l'époque préislamique et même des contemporains du prophète. En revanche dire aujourd'hui que le coran ne contient pas d'erreur, c'est se voiler les yeux. Le coran contient bien une foule D'ERREUR SCIENTIFIQUES et des passages contradictoires. La propagande concordistes tend à faire croire aux musulmans que le coran n'a pas d'erreur, ce qui est malheureusement faux. Évidemment tu reviendras pour me dire le contraire, mais les preuves sont sans appel ... ».

 

Oumar D. « Vous voyez [vous les Occidentaux] le bordel que vous semez en Palestine, au Kosovo, en Libye, au Mali, au Burkina Fasso ....

L'apport de l'islam dans le monde :

1- interdire le prêt usurier

2- interdire le mariage entre homosexuels

3- interdire l'exploitation des uns des autres

4- la fraternité

5- la recherche de la science

6- l'activité au détriment de l'oisiveté ».

 

Baruk Spinoza « L'Arabie saoudite en est un exemple ».

 

Hamisi B. »L'islam nous explique sur la vie sociale, économique etc. _ ça se voit de quoi on parle _, la vérité dans les affaires. Même un peu, l'islam nous juge tous les jours ».

 

Baruk Spinoza (sacarstique) « [l'islam nous explique] comment couper les bras des gens et chasser les diable par les narines ».

 

Hamisi B. « L'islam appelle vite l'humanité à retourner à la loi de Dieu. La loi de couper le bras était ordonné par Dieu, avant même l'arrivée de Mohamed. Aujourd'hui ceux qui chassent la loi de Dieu se trompent, derrière la grâce. Mais le mariage homosexuel, célébré à l'église, c'est sogdom [Sodome] et Gomorrhe ».

 

Askia Mohamed Kone « L'islam en plus de contribuer à l'enrichissement de la langue française... a connu d'illustre personnalité qui ont marqué l'histoire. Partant de la philosophie, en passant par l'astronomie, la médecine à l'algèbre... Ces personnes ont servi d'exemple, ils ont inspiré certaines personnalités dans leurs quêtes du savoir. Retenez que quand vous parlez le français, vous parlez aussi de l'arabe sans le savoir...

Sachez que durant le Moyen Age, les savants musulmans, avaient probablement des centaines d’années d’avance sur leurs homologues européens. Ils ont fait d’innombrables découvertes et ont écrit de nombreux livres sur la médecine, la chirurgie, la physique, la chimie, la philosophie, l’astrologie, la géométrie et dans divers autres domaines. À juste titre un penseur confirme cela en écrivant :

” Quand on se rend compte de toute l’étendue des domaines que les Arabes embrassèrent dans leurs expérimentations scientifiques, leurs pensées et leurs écrits, on voit que, sans les Arabes, la science et la philosophie européennes ne se seraient pas développées à l’époque comme elles l’ont fait. Les Arabes ne se contentèrent pas de transmettre simplement la pensée grecque. Ils en furent les authentiques continuateurs. Lorsque vers 1100, les Européens s’intéressèrent à la science et à la philosophie de leurs ennemis sarrasins, ces disciplines avaient atteint leur apogée. Les Européens durent apprendre tout ce qu’on pouvait alors apprendre, avant de pouvoir à leur tour progresser eux-mêmes”, Montgomery Watt.

L'islam invite à la recherche. Voici une liste de grands penseurs :

Abu Nasr Al-Farabi (870 – 950) – Philosophie.

Al-Battani (858 – 929) – Astronomie.

Ibn Sina (980 – 1037) – Médecine.

Taqui Al-Din (1526 – 1585 ) – Mécanique ».

 

Abdallah M. « Le sous-développement chronique des sociétés arabes et musulmanes trouve ses racines dans la religion qui empêche le libre arbitre, l'esprit critique, et l'esprit d'entreprendre et de penser librement sans entraves et tabous ».

 

Omar L. « La religion (toutes les religions ont longtemps et, encore de nos jours, dans tous les pays musulmans) est un moyen insidieux d'étendre son pouvoir en ciblant les populations ignorantes et souvent majoritaires. L'éducation mènera inéluctablement à cette indispensable laïcité et sera la seule solution pour remettre cette sournoise religion à la place qu'elle mérite et qui est la sienne, c'est à dire hors du champ politique hors du champ public. Nous en sommes très loin, hélas, mille fois hélas ».

 

Abdelaziz A. « La survie de l’Islam ne tient donc, au fond, qu’aux barbelés qui l’entourent – lesquels barbelés, en cas de laïcité, ne pourront plus être gardés par l’Etat. L’Islam n’est qu’une vaste prison qu’une proportion infime de détenus n’a jamais admis et que l’immense majorité tente d’embellir –consciemment ou non – pour en atténuer la rigueur car elle sait qu’elle n’en sortira pas vivante. L’embellissement du dedans s’accompagne aussi, bien entendu, de l’enlaidissement du dehors – comme la laïcité considérée comme source de toute dépravation morale, qui ne manque pas d’ailleurs en dedans. La laïcité ne pourrait donc être pensée en milieu musulman tant que les barbelés qui entourent les musulmans n’auraient été enlevés ».

 

X. « L’Islam n’apporte pas la paix mais la soumission, ne supporte aucune critique, et vit l’apostasie comme de la haine, ou de « l’islamophobie ». Oumma.com nous explique que la haine c’est une affiche de communication d’une association d’ex-Musulmans[303]. Si l’Islam c’est la paix, comment se fait-il que ces gens ne soient pas en paix avec les ex-Musulmans ? » .

 

Z « Vous avez parfaitement le droit de dire que l'islam est une saloperie[304]. C'est même un devoir en ces temps de manipulation médiatique ».

 

37    Annexe : Court dialogue sur la haine

 

Entre Sylvain et l’auteur :

 

Sylvain C. « La haine est une émotion naturelle, sœur de la colère et la vengeance, elle commence dès les premiers cris du berceau, le bébé hait sa mère de ne pas lui donner sa laitée, il entre en colère, elle existe chez l’animal. Blessez gratuitement un éléphant, un buffle ou un tigre et vous verrez s’il ne cherchera pas à vous tuer ?

Il est normal de haïr, c’est une réaction, c’est ne pas haïr qui serait anormal. On veut nous lobotomiser. Les hauts de Hurlevent d’Emilie Bronté, le cri de haine de Bazin envers sa mère, la vengeance du comte de Monte-Christo, la colère de Mobby-Dick, la haine des Ténardiers, la haine peut être une guérison de la haine de soi. Ce ne sont pas des psys, peut-être eux-mêmes haineux comme censeurs. On n’empêchera jamais les gens de haïr ceux qui vous inspirent cette haine !! ».

 

L’auteur « Sylvain, le fait d'être civilisé, l'éducation nous apprend à maîtriser, contrôler nos pulsions meurtrières, sexuelles, mauvaises etc. Si je pousse te raisonnement jusqu'au bout, un gars qui a de fortes pulsions sexuelles ou pédophiles n'auraient jamais la force ou la capacité à se contrôler. Les pédophiles qui affirment qu'ils sont pris par une force à laquelle il leur impossible de résister, je n'y crois pas.

C'est un gars qui a subi de terribles maltraitance (une enfance fracassée) qui te dit cela. Quand tu as connu cela, que la « méchanceté » [la maltraitance] dont tu as été victime continue à l'âge adulte, tu peux alors être pris par de terribles épisodes de haines et de désirs de vengeance inextinguibles. Y résister en permanence (ne pas y céder, ne pas basculer, ne pas passer à l'acte) est épuisant et une vraie torture. Si je passais à l'acte, je me ferais plaisir momentanément, mais cet acte ne résoudrait rien sur le long terme (au risque même de me mettre plutôt dans de sales draps).

Pour moi, l'écriture a toujours un exutoire, une catharsis, face à cette douleur intérieure. C'est pourquoi j'écris beaucoup (c'est ma façon de faire me reconstruire, de contribuer à ma résilience).

Mais je sais qu’il y a certaines douleurs ou blessures (manque d'affection, rejet ...) dont tu ne guérira jamais complètement et que tu porteras toute ta vie, malheureusement.

Je crois savoir, par mon expérience, ce que c'est que la monstruosité de la vie ».

 

Sylvain « Ah ! il y a des pulsions irrépressibles, elles sont prépsychotiques, à cause mon enfance maltraitée.

J’ai commencé à développer une psychose criminelle, j’ai failli tuer ma mère, à un repas de famille, mon esprit se dissociait et ma main serrait le couteau. C’est comme si une voix intérieure, mais silencieuse qui me disait tue-la !

J’étais terrorisé, je me sentais possédé, je luttais de toutes mes forces, en sueurs, contre cette sorte de possession interne. Je l’ai vaincu, mais avec un mal fou. Ce genre de pulsion s’est répétée, 4 fois, dans ma vie, contre des personnes ignorant ce que j’ai vaincu à chaque fois. Des psy surpris m’ont confirmé que j’avais vaincu, seul, un début de psychopathie. Or on sait que 70% des tueurs en série ont eu la même enfance abominable, que la mienne. Mais je suis un cas peu ordinaire. On nous appelle les chevaliers de Thanatos, le dieu de la mort et frère d’Eros, le dieu de l’amour. Quand tu as été élevé dans la haine, tu n’as pas les fondamentaux de ta structuration mentale et les pulsions de mort deviennent plus fortes que les pulsions de vie.

Je ne vois les pédophiles que comme des criminels, mais la haine est quotidienne et pas réservé aux seuls criminels. Quand la haine est gratuite, c’est mauvais. Quand elle est légitime elle est naturellement saine. Si ton gosse est violé et découpé par un migrant, il serait anormal de ne pas le haïr. Le contraire serait de l’aimer comme un fils. Ce qui ferait le jeu du diable. « A qui veut faire trop l’ange finit toujours par faire la bête », dira Pascal !! ».

 

Benjamin, Ah ! bien alors ! nous avons des points communs sur l’enfance démolie par les pires violences. C’est pas commun. C’est le pire qu’on puisse vivre. Moi, j’ai des capacités à écrire. Mais je n’y arrive pas par blocage.

Surtout, je cherche depuis longtemps à écrire mon douloureux témoignage, mais j’ai peur d’y perdre le peu de force vitale, qu’il me faut pour survivre. Car après, j’y risque la dépression nerveuse. Moi, j’étais accroc à l’adrénaline, mais c’était pathologique. Ecrire, c’est vraiment avec sa force vitale. Comment fais-tu pour te ressourcer en énergie ?

As-tu écrit le témoignage de ton enfance brisée, car tu n ignores pas que seul 2% des rescapés de camps de concentration ont pu écrire leur mémoire, les autres préférèrent l’oubli. Et comme dit Alice Miller, ce que vit un enfant martyr en famille est pire que ce que vit un adulte à Auschwitz !! ».

 

38    Annexe : Citations sceptiques sur les religions

 

·         « Les fables doivent être enseignées comme des fables, les mythes comme des mythes et les miracles comme des fantasmes/ fantaisies poétiques. Enseigner les superstitions en tant que vérités est une chose extrêmement terrible. L'esprit de l'enfant les accepte et les croit, et ce n'est qu'après une grande douleur et peut-être une tragédie qu'il pourra être soulagé après des années », Hypatie d'Alexandrie, philosophe et mathématicienne.

·         « Toutes religions formelles et dogmatiques sont fallacieuses et ne doivent jamais être acceptées comme absolues par quiconque se respecte », Hypatie.

·         « La religion est considérée par les gens ordinaires comme vraie, par le sage comme fausse et par les dirigeants comme utile », Lucius Annaeus Seneca, Sénèque, philosophe, précepteur de Néron.

·         « Il est fort bon de faire accroire aux gens qu'ils ont une âme immortelle et qu'il y a un Dieu vengeur qui punira mes paysans s'ils veulent me voler mon blé et mon vin », Voltaire Lettre au comte d'Argentai, 20 avril 1769

·         « Si je devais délivrer un testament, c'est ma haine des religions. Ce qui a esquinté le monde, ce qui m'a esquinté et ce qui vous esquinte, c'est [ces ont] les religions », Kateb Yacine , écrivain et journaliste algérien.

·         « Le besoin d’une foi puissante n’est pas la preuve d’une foi puissante, mais du contraire », Nietzsche.

 

39    Annexe : Liste d’arguments quand tu critiques l’islam (humour)

 

🔴 LISTE DES ARGUMENTS QUAND TU CRITIQUE L’ISLAM :

 

️ il y a un contexte.

️ tu es fermé d’esprit.

️ islamophobe.

️ Einstein était croyant.

️ l’athéisme est une croyance.

️ la science n’explique pas tout.

️ Prouve moi que dieu n’existe pas.

️ Mauvaise traduction.

️ Il faut lire le coran en entier et en arabe, puis on en reparle.

️ De nombreux scientifiques (dont Maurice Bucailles) ont confirmé le coran.

️ Tu ne connais rien de l'Islam.

️ Il faut apprendre l'arabe pour comprendre toute la portée du texte.

️ La bible est aussi violente. Y a pire dans la Bible.

️ Tu es juste une connasse (un connard) de sioniste.

️ L'islam est la seule vraie religion, c'est prouvé (on attend toujours où...)

️ Il faut apprendre l'arabe pour comprendre toute la portée du texte. Tu n’as pas lu le Coran en arabe.

️ Ce n'est pas spécifique à l'Islam.

️ C'est pareil avec le christianisme et le judaisme. C'est pareil dans les autres religions.

️ Sale pute. J'ai des rapports sexuels avec tout ton arbre généalogique.

️ Aïcha avait 9 ans, mais à l'époque c'était normal (en zappant que dans pas mal de pays musulmans, ça l'est toujours).

️ La pédophilie était prônée et pratiquée par l'Occident au 7e siècle.

️ Tu verra bien quand tu seras mort (Ou quand tu seras grand).

️ Vous interprétez mal. Vous dénaturez la parole d'Allah.

️ Le coran doit s'interpréter. Il ne faut pas le lire littéralement.

️ Jésus aussi était polygame.

️ Vous ne dites rien sur les prêtres pédophiles.

️ Hugo était musulman.

️ L'islam n'a rien à voir avec l'islam.

️ La femme, avant l'islam, avait un statut bien « plus inférieur » qu'aujourd'hui.

️ Staline a tué des millions et était athée.

️ Qui a créé le monde ?

 

40    Annexe: Comment écrire des textes sacrés (humour)

 

1 - Ecrivez une histoire d'horreur insensée. Ajoutez-y de la magie.

2 - Faites comme si c'était dieu qui l'aurait dictée.

3 - Menacez les gens par la damnation éternelle s’ils ne la croient pas.

4 - Numérotez vos phrases [versifiez].

 

Un peu d’humour : Gourou homme qui prend en charge notre vie spirituelle … afin d’améliorer sa vie matérielle.

En général, les gourous sont addicts au pouvoir, aux richesses et au sexe.

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       L’immense diversité des religions et leurs caractéristiques communes. 4

3       La difficulté à transmettre et à faire comprendre la démarche scientifique. 4

3.1         La peur du blasphème et de l’esprit critique. 4

4       Le fossé entre démarche scientifique et démarche religieuse. 7

4.1         Le refus et la défense du principe de causalité. 8

5       Les contradictions logiques dans les textes sacrés. 9

6       L’athéisme est-il « immoral » ?. 9

7       Les religions impulsent-elles la morale et la générosité entre les hommes ?. 10

8       La critique des religions selon Jean Meslier, prêtre athée. 11

9       La critique de la religion selon Karl Marx. 12

10          Le délit de blasphème et ses conséquences. 13

1.1         L’impossibilité de critiquer les erreurs scientifiques et les prescriptions barbares dans les textes sacrés. 14

1.2         La condamnation pour délit de blasphème, un moyen redoutable pour éliminer les opposants. 14

1.2.1          L’élimination du gouverneur chrétien de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama. 14

10.1.1        L’élimination de Mahmoud Mohamed Taha, homme politique et théologien musulman libéral 15

10.2      Réflexions personnelles sur l’origine du délit de blasphème et de la peine de mort pour apostasie. 16

11          La dissonance cognitive. 16

1.1         La théorie de la dissonance cognitive. 17

11.1      L’engagement, un autre phénomène poussant à s’aveugler sur les faits ou croyances. 18

12          Naïveté et conditionnement des fidèles face aux contradictions religieuses. 20

13          Croyances non prouvées. 21

13.1      Dieu envoie des épreuves proportionnées à ce que les hommes peuvent surmonter. 21

13.2      L’homosexualité est un péché, une abomination aux yeux de Dieu. 21

13.2.1        L'homophobie comme non-acceptation de sa propre homosexualité ou bisexualité. 24

13.2.2        Homophobie intériorisée. 24

13.3      Dieu un dessein intelligent pour tous les hommes. 25

13.4      Le créationnisme, le rejet de l’évolutionnisme. 26

13.5      Existe-il un « au-delà » et une âme, une « vie après la vie », qui survit dans l’au-delà ?. 28

13.6      L’efficacité des prières d’intercession pour obtenir la guérison d’un malade. 30

14          Pourquoi certains prophètes semblent dénués de toute compassion et/ou semblent atteints de problèmes psychiques ?. 31

14.1      Le cas du prophète Mahomet. 31

14.2      Le cas de Moïse. 32

14.3      Le cas d’Abraham.. 33

14.4      Le cas de Jésus. 33

15          Pourquoi Dieu pour transmettre sa parole et ses commandements passe-t-il par des prophètes ?. 34

16          Résumé d’arguments pour et contre les religions. 35

16.1      Les arguments en faveur des religions : Leurs apports positifs. 35

16.2      Les arguments contre les religions. 35

17          Les religions comme systèmes d’oppression mentale et totalitaires. 36

18          Exemples d’intolérances religieuses. 37

18.1      Le cas du judaïsme. 38

18.2      Le cas du christianisme. 39

18.2.1        L’origine de l’intolérance chrétienne. 41

18.2.2        Intolérance chrétienne envers les apostats ou les « hérétiques ». 43

18.2.3        L’exemple de la persécution du marcionisme. 43

18.2.4        L’exemple de la persécution du paulicianisme. 43

18.2.5        Le rôle d’Origène, de Saint Jean Chrysostome et des pères de l’église. 44

18.2.6        Les origines de l’antisémitisme chrétien. 44

18.2.7        Intolérance chrétienne envers les juifs. 45

18.2.8        L’antisémitisme de Martin Luther, l’un des pères fondateurs de la réforme protestante. 45

18.3      Pourtant, il existe des penseurs chrétiens tolérants. 45

18.4      Le cas de l’islam.. 46

18.4.1        D’où vient l’obsession et l’intolérance anti-juive de Mahomet ?. 46

18.4.2        L’origine de l’intolérance musulmane ou islamique. 48

18.4.3        Les conséquences de cette obsession, de cette haine, de Mahomet envers les juifs (voire aussi les chrétiens)  48

18.4.4        Quelques exemples de cas d’intolérances. 49

18.4.5        Réflexions sur l’intolérance et la tolérance en islam.. 49

18.5      Le cas du bouddhisme. 49

18.6      Autres hypothèses pour expliquer l’intolérance religieuse et la psychologie de l’intolérance. 51

19          A cause de dogmes religieux, l’on peut rendre les gens malheureux ou mettre leur vie en danger. 51

20          Dieu est-il tout puissant, bon, juste ou indifférent au sort des hommes ?. 52

20.1      Y a-t-il des criminels nés et des causes organiques aux comportements sociopathes ?. 53

20.1.1        Thomas Bartlett Whitaker. 55

20.1.2        L'Héboïdophrénie. 56

20.1.3        Certains traumas crâniens et leurs conséquences. 56

20.1.4        De possibles psychopathies d’origine biologiques ?. 57

20.1.5        Troubles caractériels ou du comportement. 58

20.1.6        Démences dégénératives, neurosyphilis ….. 58

20.1.7        Dépressions, troubles bipolaires, avec passage à l’acte. 59

20.1.8        Troubles de la personnalité narcissique (TPN). 60

20.1.9        Un somnambule peut-il commettre un crime durant son sommeil ?. 61

20.2      Une possibilité de rédemption chez de grands criminels ?. 62

21          Le concept de Dieu est-il utile, scientifiquement ou non, à l’homme ?. 62

21.1      Son utilité dans l’établissement scientifique des lois régissant le fonctionnement de l’univers. 62

21.2      Sauver les « âmes perdues », les remettre sur le droit chemin, grâce aux religions ?. 63

22          Comment lutter contre le fanatisme, les désinformations et l’absence de doute ?. 64

23          L’origine des religions. 65

23.1      L’approche évolutionniste des religions. 65

23.1.1        La croyance en Dieu (au surnaturel) est-il lié à un mécanisme mis en place par l'évolution ?. 65

23.1.2        La force d’attraction du religieux. 66

23.1.3        En conclusion partielle sur le mécanisme de défense évolutif de la croyance en Dieu. 66

23.1.4        Bibliographie sur les mécanismes cérébraux de la croyance en Dieu. 67

23.1.5        Le point de vue de Daniel Baril 67

23.2      Suite de notre réflexion. 68

23.3      La réussite et/ou de l’échec des religions, en raison de leur efficience et du hasard des circonstances historiques. 68

23.3.1        Les facteurs intrinsèques favorisant de l’efficience de certaines religions. 68

23.3.2        Le génie propre des créateurs de sectes. 71

23.3.3        Divers avis sur les gourous et prophètes. 72

23.3.4        Des facteurs historiques favorables. 72

23.4      La confrontation de la croyance en un Dieu bon et juste face à une réalité insoutenable. 76

24          Le point de vue des athées, agnostiques, rationalistes sur le « Mal ». 77

24.1      Le cas de Patrick Tissier (repris de justice). 77

24.2      Le cas de Jeffrey Dahmer (tueur en série). 77

24.3      Le cas de Mahomet prophète. 78

24.4      D’où viendrait le goût de Mahomet pour la guerre ? Adolescent, sa participation à la guerre de al-Fijâr. 80

24.5      En conclusion partielle. 81

25          La « rationalisation de la shoah » par les islamistes. 81

26          En conclusion. 82

27          Bibliographie. 83

27.1      Histoire et naissance des religions. 83

27.2      La violence dans les religions. 83

27.3      Relations entre science et religion, les freins religieux à l’avancée de la connaissance scientifique. 83

27.4      Etudes sur la psychologie des prophètes. 84

27.5      Les origines psychologiques des religions. 84

27.6      Les théories évolutionnistes explicatives du phénomène religieux. 84

27.7      Critiques des croyances, de la non-croyance, des religions, de l’athéisme, de l’agnosticisme. 85

27.8      Développer son esprit critique et scientifique. 85

27.8.1        Sites et revues sceptiques. 86

27.8.2        Sites de vérification de l’information. 86

27.9      Fausses informations, désinformations, rumeurs, ….. 86

27.10         Divers (escrocs, criminels, problèmes psychiques …). 87

28          Annexe : L’homosexualité est-elle contre nature ?. 87

28.1      Le non libre choix d’être homosexuel 87

28.2      L’homosexualité animale. 88

28.3      Bibliographie partielle. 88

28.3.1        Sur l’éventuel rôle des perturbateurs endocriniens. 88

28.3.2        Sur le rôle de l’éducation. 88

28.3.3        Sur l’homosexualité animale. 89

29          Annexe : Les suggestions rationalistes de Rebecca sur la religion juive. 89

30          Annexe : Différences entre Tanakh, Torah ….. 95

31          Annexe : Dénominations de Dieu dans le judaïsme. 95

31.1      Noms en ʾEl 95

31.2      Eloha et Elohim.. 96

31.3      El Elyôn. 96

31.4      Noms dérivés du Tétragramme. 96

31.5      Autres Noms, formules ou dénominations de Dieu. 96

32          Annexe : la psychologie des religions. 97

33          Annexe : exemples de versets douloureux / dangereux dans les religions monothéistes abrahamiques. 97

33.1      Dans la Bible (ancien testament / Torah). 97

33.2      Dans le Coran. 98

33.3      Ces citations du Talmud. 98

34          Annexe : Un point de vue suprémaciste dans certaines religions. 99

35          Annexe : Dialogue entre Jonathan et Benjamin sur les religions, en particulier l’islam.. 99

36          Annexe : Discussion sur les apports positifs et négatifs de l’islam.. 101

37          Annexe : Court dialogue sur la haine. 105

38          Annexe : Citations sceptiques sur les religions. 106

39          Annexe : Liste d’arguments quand tu critiques l’islam (humour). 106

40          Annexe: Comment écrire des textes sacrés (humour). 107

 



[1] C’est ainsi qu’ils justifie l’assassinat des dessinateurs et caricaturistes du journal Charlie Hebdo.

[2] On trouve, dans la Bible, l’idée que Dieu peut éprouver la foi de ce qu’il « aime », en lui envoyant des épreuves dures, et donc paraître momentanément arbitraire, injuste, envers le croyants. Mais si le croyant n’a pas été ébranlé, dans sa foi, et qu’il est resté fidèle à Dieu et à sa foi en lui, cela malgré les douleurs et épreuves subies, et donc s’il a franchi ces épreuves avec succès, alors Dieu lui « rendra justice », en finale et le récompensera de sa fidélité. C’est justement le sens du message du texte de Job. Voir aussi ces versets : Job 36.6 (« Il [Dieu] fait droit aux malheureux »), Luc 18.7, Actes 17.31, 1 Jean 1.9 …

[3] Dans le Coran, revient souvent l’idée que Dieu guide ou égare qui il veut, sans avoir aucune obligation, auprès des hommes, à justifier les raisons de ses actions, mêmes injustes : 2.15, 2.272, 3.128-129, 4.88, 6.133, 10.100, 35.8, 48.14, 57.21, 59.6 …

[4] Les versets douloureux … Les versets douloureux de la traduction islamiste. Ibid. page 125.

[5] a) « Si quelqu'un parle à Dieu, il prie ; si Dieu parle à quelqu'un, c'est un schizophrène » […] « Je pense que nous découvrirons les causes chimiques de la schizophrénie que lorsque nous découvrirons les causes chimiques du judaïsme, du christianisme et du communisme », in Fabriquer la folie (1976) de Thomas Szasz, psychiatre américain d’origine hongroise.

b) La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde, Patrick Lemoine (psychiatre et docteur en neurosciences], Odile Jacob, 2019.

c) Histoire de la folie avant la psychiatrie, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, Dr Patrick Lemoine, psychiatre, Odile Jacob, 2018.

[6] Beaucoup de musulmans n’acceptent pas la critique de l’islam et de Mahomet, surtout si elle vient des kouffars (mécréants).  

[7] Selon Ousmane, « Pourquoi aurais-je besoin de penser, par moi-même, alors que le Coran a réponse à toutes nos questions ? En plus, le Coran est parfait, contrairement à nous les humains [...] la science ne peut pas défier Mahomet [...] il est plus fort que tout ».Ces croyants n’hésite pas à faire des petits arrangements avec la vérité, afin de ne pas avoir à douter et de propager leurs croyances. Ils refusent la connaissance scientifique si elle va à l’encontre de leur croyance : « Dieu a raison contre la science ».

[8] Cf. a) Les Versets douloureux. Bible, Evangiles et Coran entre conflit et dialogue, David Meyer, Yves Simoens, Soheib Bencheikh, Lessius, 2007, page 21.

b) Les Versets douloureux du Coran. Versets violents, discriminants et intolérants du Coran et à la gloire de Mahomet, classés thématiquement, B. LISAN, 117 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/versets_violents_et_intolerants_du_coran_classes_thematiquement.htm

[9] a) En 2012, l’association de sondages WIN-Gallup International a réalisé une enquête sur l'appartenance religieuse dans 57 pays. Selon cette enquête Gallup, 63% des Français sondés n'appartiennent à aucune religion précise, 37% se disent religieux, 34% se définissent non religieux, 29% se définissent comme des athées convaincus. Même si 62% des habitants du monde se définissent, eux, comme religieux. Sources : WIN-Gallup International. Global index of religiosity and atheism - 2012, https://sidmennt.is/wp-content/uploads/Gallup-International-um-tr%C3%BA-og-tr%C3%BAleysi-2012.pdf

b) La France, l'un des pays les moins croyants au monde. Pierre Bohm (avec AFP), 10 février 2009, https://www.lefigaro.fr/international/2009/02/10/01003-20090210ARTFIG00618-la-france-l-un-des-pays-les-moins-croyants-au-monde-.php

[10] A la mission « divine » des prophètes …

[11] Bien que ces violations des lois de la nature restent toujours contenues dans une certaine limite logique, pour rester crédibles (aux yeux des croyants). Cf. Une perspective évolutionniste de la religion, Eric Vin, ibid, page 8.

[12] D’où la croyance dans le symbolisme, la numérologie, l’astrologie …

[13] Phénomènes mystiques, béatitude, ravissement intérieur, « bien-être surnaturel » …

[14] On peut d’ailleurs comprendre la méta-physique comme un domaine de connaissances sur-naturelles, en effet étymologiquement « μετά φύσις » (metá-phúsis) signifie littéralement « au delà de la nature ». Cf. Une perspective évolutionniste de la religion, Eric Vin, ibid, page 8.

[15] En se basant sur la lecture de ce texte : Les freins à la créativité, http://www.ateliersfumato.com/demarche/freins.html

[16] « Copernic, Galilée, le tournant », in « Chapitre 1 - Le l’astrolabe à la lunette de Galilée », in La Science Voilée, Faouzia Charfi, Ed. Odile Jacob, 2013, page 3,

[17] Ce qui est pour l’auteur une démarche saine.

[18] Comme, par exemple, la théorie sur la dérive des continents, formulée par Alfred Wegener dans les années 1910, mais acceptée seulement cinquante ans plus tard.

[19] a) Pseudosciences islamiques, « miracles scientifiques du Coran », terre plate etc., B. Lisan, 31/03/2018, 85 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/pseudosciences_islamiques.htm

b) Miracles scientifiques du Coran, https://fr.wikipedia.org/wiki/Miracles_scientifiques_du_Coran

[20] Mais universelle selon l’auteur.

[21] Or de ce cadre, de ces conditions initiales, ces vérités ne sont alors plus valables.

[22] a) « Le consensus scientifique est le meilleur indicateur de vérité que nous ayons », Propos de Naomi Oreskes, historienne des sciences américaine à l'université Harvard, recueillis par Sylvain Guilbaud dans mensuel 554, décembre 2019, https://www.larecherche.fr/histoire-des-sciences/%C2%AB-le-consensus-scientifique-est-le-meilleur-indicateur-de-v%C3%A9rit%C3%A9-que-nous

b) Why Trust Science ? [Pourquoi avoir confiance en la science ?] Naomi Oreskes, Princeton University Press, 2019

[23] Les idéologies et religions totalitaires prônent le contrôle total de la conscience des fidèles pour éviter qu’ils puissent penser d’une façon indépendante et libre par rapport aux idéologies et religions totalitaires et par eux-mêmes.

[24] La Science Voilée, Faouzia Charfi, Ed. Odile Jacob, 2013, pages 160-162.

[25] Du nom de son fondateur Abu al-Hassan al-Ashari.

[26] Voir Yadh Ben Achour, Aux fondements de l'orthodoxie sunnite, Paris, PUF, 2008 et Tunis, Cérès Éditions, 2009, p. 199-200.

[27] Henri Corbin, Histoire de la philosophie islamique, op. cit., p. 260.

[28] Slim Laghmani, Éléments d'histoire de la philosophie du droit, tome 1 : La Nature, la Révélation et le Droit. Le discours fondateur du droit, p. 202, Tunis, Cérès Production, Fondation nationale de la recherche scientifique, 1993.

[29] Voir Yadh Ben Achour, Aux fondements de l'orthodoxie sunnite, op. cit., p. 200.

[30] Ghazali, Al-Munqid min adalalErreur et délivrance »), traduction française par Farid Jabre, Beyrouth, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, 1969, p. 78.

[31] Ibn Ruchd, citations dans l'ouvrage de A. Mezghani, L'État inachevé. Les questions du droit dans les pays arabes, Gallimard, 2011, Paris, p. 124-125.

[32] Voir M. Charfi et A. Mezghani, Introduction à l'étude du droit, Tunis, CNP, 1993 (en arabe), § 395, p. 228.

[33] Pieux : le mot (Muttaqi) en arabe vient du mot (taqwa) qui signifie « piété », c’est-à-dire la crainte de la punition d’Allah si on s’écarte de Ses injonctions et l’espoir en Sa Miséricorde quand on s’y conforme.

Guide (Hudan) : ce mot qui reviendra souvent, n’a pas d’équivalent en français. Il désigne l’action de guider, le fait d’être guidé ou le guide.

[34] Pour résoudre ces contradictions, faut-il abolir les capacités d’analyse ou de raisonnement logiques de fidèles ? C’est ce que laisserait entendre ce verset : 5.101-102. « 101. Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent.

102. Un peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur fait mécréants ».

[35] Criticism of atheism [Critique de l'athéisme], https://en.wikipedia.org/wiki/Criticism_of_atheism

[36] a) Geoffrey Blainey; A Short History of Christianity; Viking; 2011; pp.390-391.

b) A rapprocher de cette citation : « Pour moi, je ne doute pas que les premiers qui l'ont introduite [la religion] n'aient eu en vue la multitude ; car, s'il était possible qu'un état ne fut composé que de gens sages, peut-être cette institution [la religion] n'eût-elle pas été nécessaire ; mais, comme le peuple n'a nulle constance, qu'il est plein de passions déréglées, qu'il s'emporte sans raisons et jusqu'à la violence, il a fallu le retenir par la crainte de choses qu'il ne voyait pas et par tout cet attirail de fictions effrayantes [l’enfer, la punition de Dieu]. C'est dont avec grande raison que les anciens ont répandu parmi le peuple qu'il y avait des dieux, qu'il y avait des supplices à craindre dans les enfers, l'on a grand tort dans notre siècle de rejeter ces sentiments [...] ». Source : Histoire générale (IIe siècle av. J.-C.), Polybe (trad. Dom Thuillier), éd. Bibliothèque Historique et Militaire, 1856, vol. II, chap. VI, p. 634.

[37] John Wayne, l'Amérique à tout prix, Un film de Jean-Baptiste Péretié, Les Bons Clients, ARTE France, France, 2019, 52 minutes, http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/39972_1 , https://boutique.arte.tv/detail/john_Wayne_Amerique_a_tout_prix

[38] Jean Meslier, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meslier

[39] « [I]l me semblait que j'abusais d'autant plus indignement de votre bonne foi, et que j'en étais, par conséquent, d'autant plus digne de blâme et de reproches, ce qui augmentait tellement mon aversion contre ces sortes de cérémonieuses et pompeuses solennités et fonctions vaines de mon ministère, que j'ai été cent et cent fois sur le point de faire indiscrètement éclater mon indignation, ne pouvant presque plus dans ces occasions-là cacher mon ressentiment ni retenir dans moi-même l'indignation que j'en avais. J'ai cependant fait en sorte de la retenir ; et je tâcherai de la retenir jusqu'à la fin de mes jours, ne voulant pas m'exposer durant ma vie à l'indignation des prêtres ni à la cruauté des tyrans, qui ne trouveraient point, ce leur semblerait-il, de tourments assez rigoureux pour punir une telle prétendue témérité. » ; Jean Meslier, Mémoire contre la religion, éd. Coda, 2007, p. 17.

[40] Mémoires des pensées et sentiments de Jean Meslier … L'existence de ce texte n'a été connu qu'à partir de la publication en 1762 par Voltaire, sous le titre de Testament de J. Meslier, d'un document qu'il présentait comme un extrait d'un document beaucoup plus volumineux, retrouvé chez lui et dans lequel un curé professait avec détermination son athéisme, et se livrait par ailleurs à une critique radicale des injustices de la société de son temps. Le titre complet de ce testament, choisi par l'auteur, était « Mémoire des pensées et sentiments de Jean Meslier, prêtre-curé d'Etrépigny et de Balaives, sur une partie des erreurs et des abus de la conduite et du gouvernement des hommes, où l'on voit des démonstrations claires et évidentes de la vanité et de la fausseté de toutes les religions du monde, pour être adressé à ses paroissiens après sa mort et pour leur servir de témoignage de vérité à eux et à tous leurs semblables. ». Cf. Jean Meslier, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meslier

[41] Contribution de la critique de "la Philosophie du droit" de Hegel (1841 / 1843),

a) https://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-9049.php

b) https://gallica.bnf.fr/essentiels/anthologie/religion-opium-peuple

[42] a) Ali Khamenei, le Guide suprême qui valait 71 milliards d'euros, 12/11/2013, https://www.france24.com/fr/20131112-iran-khamenei-fortune-71-milliards-euros-setad-economie-fortune

b) Le Guide suprême met la main sur les richesses de la plus grande fondation de l'Iran, Afchine Alavi, 11/03/2016, https://blogs.mediapart.fr/afchine-alavi/blog/110316/le-guide-supreme-met-la-main-sur-les-richesses-de-la-plus-grande-fondation-de-liran

c) « Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. », John Emerich Edward Dalberg-Acton (1834–1902), 1er baron Acton, dit Lord Acton, historien, philosophe et homme politique britannique.

[43] Selon le Pew Research Center en 2010, 49 pays ont une majorité de population musulmane.

[44] a) Blasphème. Affaire Mila : la société française divisée sur la critique des religions, Bernadette Sauvaget, 5 février 2020, https://www.liberation.fr/france/2020/02/05/affaire-mila-la-societe-francaise-divisee-sur-la-critique-des-religions_1777373

b) Laïcité. Affaire Mila : la moitié des Français défavorables au droit de critiquer les religions. Une enquête de l'institut Ifop menée auprès de 2.000 personnes révèle un pays divisé en deux sur la question de la liberté de "blasphémer". Les jeunes générations et les musulmans y apparaissent particulièrement hostiles, Hadrien Mathoux, 05/02/2020, https://www.marianne.net/societe/affaire-mila-la-moitie-des-francais-defavorables-au-droit-de-critiquer-les-religions

[45] La chaîne Youtube Porta dos Fundos qui compte 16,2 millions d'abonnés, avait lancé sur Netflix, une satire spéciale Noël où le Christ se révèle homosexuel. En représailles, le siège de la société de production du célèbre collectif humoristique Portas dos Fundos a été attaqué à coup de cocktails Molotov par un ancien membre du mouvement d'extrême-droite FIB. Cf. Brésil : on ne rigole plus, https://www.arte.tv/fr/videos/094792-000-A/bresil-on-ne-rigole-plus/

[46] 1) Le blogueur athée, Raif Badawi, emprisonné ayant subi plus de 100 coups de fouet, 2) le blogueur athée, Waleed Al Husseini, torturé durant 60 jours, par l’autorité palestinienne, 3) Omar Batawil, un jeune athée de 18 ans qui critiquait le fondamentalisme religieux sur Facebook, assassiné à Aden (Yémen), le 27 avril 2016 ...

[47] a) Le gouverneur chrétien de Jakarta devant la justice indonésienne pour blasphème, Jean-Baptiste Le Roux, 3/01/2017, https://rcf.fr/actualite/le-gouverneur-chretien-de-jakarta-devant-la-justice-indonesienne-pour-blaspheme

b) Indonésie : Le gouverneur chrétien de Jakarta condamné pour blasphème. Le gouverneur chrétien de Jakarta a été condamné mardi à deux ans de prison pour insulte à l'islam, une décision surprise qui fait craindre une montée de l'intolérance religieuse dans le plus grand pays musulman au monde, AFP, 09/05/2017, https://www.cnews.fr/monde/2017-05-09/le-gouverneur-chretien-de-jakarta-condamne-pour-blaspheme-755000

Note : Le jugement a été salué à l'extérieur du tribunal par des musulmans conservateurs qui scandaient: «Dieu est le plus grand!». Les cinq juges sont allés beaucoup plus loin que le parquet qui avait requis du sursis, en ordonnant en outre l'incarcération du prévenu.

c) Indonésie : Le gouverneur chrétien de Jakarta a été condamné à deux ans de prison pour blasphème, 05/09/2017, https://www.france24.com/fr/20170509-indonesie-gouverneur-chretiens-jakarta-condamne-deux-prison-blaspheme

[48] En 1981, ce dernier signe une alliance avec les Frères musulmans. En 1983, il impose la Charia dans tout le pays. Cf. Gaafar Nimeiry, https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaafar_Nimeiry

[49] Abdou Filali-Ansary, L'islam est-il hostile à la laïcité ? Sindbad - Actes Sud, 2002, p. 97-98.

[50] Lichtenthäler, Gerhard. "Mahmud Muhammad Taha: Sudanese Martyr, Mystic and Muslim Reformer". Institute of Islamic Studies. Evangelical Alliance of Germany, Austria, Switzerland. Retrieved 30 July 2014.

[51] Lichtenthäler, Gerhard, ibid.

[52] Taha, Mahmoud Mohamed (1987). The Second Message of Islam. Syracuse University Press. p. 39.

[53] Packer, George (11 September 2006). "The Moderate Martyr: A radically peaceful vision of Islam".

[54] Wright, Robin. Sacred Rage. p. 4.

[55] Wright, Robin. Sacred Rage. p. 203.

[56] Mahmoud Mohamed Taha, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Mohamed_Taha

[57] Pour l’auteur, Mahomet était un chef de guerre, d'une religion militaire ou de conquêtes militaires.

[58] Voir "Droit public" et "En droit canon et sous l'Inquisition" in "Torture", https://fr.wikipedia.org/wiki/Torture#En_droit_canon_et_sous_l'Inquisition

[59] a) La théorie de la dissonance cognitive, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/6-la-theorie-de-la-dissonance-cognitive

b) Cette théorie a été établie, dans son ouvrage A Theory of Cognitive Dissonance (Stanford University Press, California), en 1957, par le psychosociologue américain Leon Festinger (1919-1989), pour expliquer comment l'être humain gère les tensions provoquées par des éléments incompatibles.

[60]a) Engagement (psychologie sociale), https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagement_(psychologie_sociale)

b) C’est un phénomène étroitement lié à celui de la « dissonance cognitive ».

[61] Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois (1987) ont créé le concept de soumission librement consentie, aussi appelé soumission sans pression en 1966 par Freedman et Fraser, pour décrire la conséquence d'un procédé de persuasion qui conduit à donner l'impression aux individus concernés qu'ils sont les auteurs de leurs décisions.

[62] Théorie de l'engagement et de la dissonance, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/10-theorie-de-l-engagement-et-de-la-dissonance

[63]Léon Festinger, Hank Riecken, Stanley Schachter, L’échec d’une prophétie, 1956, réédition Presses Universitaires de France - PUF (1993).

[64]a) “Une erreur ne devient une faute que si l'on refuse de la corriger”, citation apocryphe de John F. Kennedy, qui cita cette phrase de O.A. Battista, dans son discours sur le rôle de la presse dans une société libre prononcé à l'American Newspaper Publishers Association à New York le 27 avril 1961.

[65] Robert Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, Petit Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, Presses universitaires de Grenoble (PUG), 2002.

[66] Christian Morel, Les Décisions absurdes, Gallimard, 2002, Collection « Bibliothèque des sciences humaines » : Les Décisions absurdes I : Sociologie des erreurs radicales et persistantes. Les décisions absurdes II: Comment les éviter etc.

[67] Dieu déclare, en Isaïe 45, 6-7: « C'est moi qui suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre. Je forme la lumière et les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur, c'est moi le Seigneur qui fais tout cela. »

[68] a) Contradictions et incohérences du Coran. Le problème des versets abrogeants et abrogés, B. LISAN, 27/02/2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/contradictions-et-incoherences-du-coran.htm

b) LE TOP 10 DES CONTRADICTIONS ISLAMIQUES, https://m.youtube.com/watch?v=Wn_hPmLWtE4

[69] Mahomet a répété, à plusieurs reprises, qu’Allah guide ou égare qui il veut :

2.15. C'est Allah qui Se moque d'eux et les endurcira dans leur révolte et prolongera sans fin leur égarement.

3.128-129. « 128. - Tu n’as (Muḥammad) aucune part dans l’ordre (divin) [Tu n'as aucune part dans la décision] - qu’Il (Allah) accepte leur repentir (en embrassant l’Islam) ou qu’Il les châtie, car ils sont bien des injustes [incroyants].

129. A Allah appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Il pardonne à qui Il veut, et Il châtie qui Il veut... Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».

4.88. Qu'avez-vous à vous diviser en deux factions au sujet des hypocrites ? Alors qu'Allah les a refoulés (dans leur infidélité) pour ce qu'ils ont acquis. Voulez-vous guider ceux qu'Allah égare ? Et quiconque Allah égare, tu ne lui trouveras pas de chemin (pour le ramener).

6.133. Ton Seigneur est le Suffisant à Soi-même, le Détenteur de la miséricorde. S'Il voulait, Il vous ferait périr et mettrait à votre place qui Il veut, de même qu’Il vous a créés d’une descendance d’un autre peuple.

35.8. Eh quoi ! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu’il la voit belle...? - Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut - Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux : Allah est Parfaitement Savant de ce qu’ils fabriquent [manigancent].

48.14. A Allah appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut. Allah demeure cependant, Pardonneur et Miséricordieux.

57.21. Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu'un Paradis aussi large que le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allah et en Ses Messagers. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce.

59.6. Le butin provenant de leurs biens et qu’Allah a accordé sans combat à son Messager, vous n’y aviez engagé ni chevaux, ni chameaux ; mais Allah donne à Ses messagers la domination sur qui Il veut et Allah est Omnipotent.

[70] Le bêtisier islamiste, Benjamin LISAN, Le 11/01/2018, 70 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/indexIslam.html

[71] Affaire Vincent Lambert, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Vincent_Lambert

[72] Beaucoup de déportés survivants ont vécu avec des cauchemars toutes leur vie et de graves stress post-traumatiques.

Mais certains comme l'homme politique, Robert Badinter, veulent rester positif, en affirmant que "la vie est plus forte que la mort" (mais lui échappe à l’arrestation et à la déportation, contrairement à son père qui est exterminé au camp de Sobibor).

[73] Genèse 19.4-7, 13, 15 : « 4. Ils n’étaient pas encore couchés que les hommes de la ville, ceux de Sodome, cernèrent la maison, des plus jeunes aux plus vieux, toute la population sans exception.

5. Ils appelèrent Loth et lui dirent : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les : nous voulons nous unir à eux. »

6. Loth s’avança vers eux, à l’entrée, et ferma la porte derrière lui.

7. Il dit : « De grâce, mes frères, ne commettez pas le mal ! ». […]

13. Car nous allons le détruire [ce lieu / Sodome]. Elle est grande à la face du Seigneur, la clameur qui s’est élevée contre ses habitants, et le Seigneur nous a envoyés pour détruire ce lieu. » [...]

15. À l’aurore, les deux anges pressèrent Loth, en disant : « Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, et va-t’en, de peur que tu ne périsses à cause des crimes de cette ville. »

[74] 1 Corinthiens 6.9-10 (Bible Louis Segond] « 9. Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques [les fornicateurs], ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes,

10. ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu ».

[75] 2351 [...] La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonné, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union. Cf. Catéchisme de l'Église Catholique, http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P80.HTM

2357 [...] la Tradition a toujours déclaré que " [selon l’ordre moral (…)] les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation " Cf. Congrégation pour la doctrine de la foi, Déclaration sur certaines questions d’éthique sexuelle, Persona humana 8, 1975. https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Homosexuel/Des-actes-desordonnes

[76] Hadith du jour : l’homosexualité, http://www.hadithdujour.com/hadiths/hadith-sur-L-homosexualite_1066.asp

[77] Tel médecin allemand prescrit, contre l’homosexualité, l’origan et des médicaments homéopathiques, censés guérir la syphilis.

[78] Les « thérapie réparatrices » sont des « maltraitances [causant] des dommages, résultant d’interventions dites thérapeutiques ou pastorales ».

[79]a) Exodus International, https://fr.wikipedia.org/wiki/Exodus_International

b) Exodus International, https://en.wikipedia.org/wiki/Exodus_International

c) Homothérapie, conversions forcées, documentaire de Bernard Nicolas, ARTE, Thema du 26/11/2019, https://www.arte.tv/fr/videos/086135-000-A/homotherapies-conversion-forcee/

[80] Comme il l'expliqua à la Basler Zeitung en 2000 : « Plus je prends du recul, plus je prends conscience de mon choix : soit je suis pieux, 'asexuel' et psychoneurotique, soit en tant que chrétien, je vis ma vie gay et suis en bonne santé mentale ».

[81] Wuestenstrom, https://de.wikipedia.org/wiki/Wuestenstrom

[82] a) Dans le communiqué de la Maison Blanche, Valerie Jarrett, conseillère du président, souligne que « les preuves scientifiques écrasantes démontrent que les thérapies de conversion, surtout pratiquées sur de jeunes gens, ne sont ni médicalement ni éthiquement appropriées et peuvent causer des torts considérables ». Elle ajoute que la Maison Blanche fait part de ses « inquiétudes à propos des potentiels effets dévastateurs sur les vies des personnes transgenres mais aussi des gays, lesbiennes, bisexuels et jeunes 'queer‘ ».

b) Le Royal College of Psychiatrists, l’organisation professionnelle des psychiatres du Royaume-Uni, a publié un rapport en 2007 affirmant que « des preuves montrent que des personnes LGBT cherchent de l’aide pour des problèmes de santé mentale. Cependant, elles pourraient être incomprises par des thérapeutes qui considèrent l’homosexualité comme la racine des problèmes telles que la dépression ou l’anxiété. Malheureusement, les thérapeutes qui agissent ainsi risquent de causer une détresse considérable. Une petite minorité de thérapeutes va même tellement loin dans leur tentative de changer l’orientation sexuelle de leurs patients que cela peut avoir des conséquences très graves. Bien qu’il y ait aujourd’hui de nombreux thérapeutes et organisations aux Etats-Unis et au Royaume-Uni qui déclarent que la thérapie peut aider les homosexuels à devenir hétérosexuels, il n’y a aucune preuve qu’un tel changement est possible ».

Source : Angleterre: les cathos intégristes veulent guérir les homos, 25/12/2013, Saba Agri, http://www.marianne.net/Angleterre-les-cathos-integristes-veulent-guerir-les-homos_a234622.html

c) "Thérapies de conversion" des homosexuels et transgenres : Obama appelle à l'interdiction, Le HuffPost, Marine Le Breton, 09/04/2015, http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/09/obama-therapies-conversion-homosexuels_n_7031104.html

b) http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/01/californie-interdit-therapies-conversion-jeunes-homosexuels_n_1930369.html,

c) http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/06/parti-republicain-texas-therapie-couvertir-homosexuels_n_5460251.html

[83] Lévitique 20.13. Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.

[84] 7.80-82. « 80. Et Loṭ, quand il dit à son peuple : «Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous?

81. Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier.»

82. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: « Expulsez-les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs ! » ».

[85] D'après Ibn Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui que vous trouvez qui pratique l'acte du peuple de Lot, alors tuez celui qui pratique l'acte et celui sur qui il est pratiqué ». (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4462).

[86] Le Prophète (Que la paix soit sur lui) a dit : « Si vous trouvez quelqu'un qui fait comme le peuple de Lot, tuez celui qui le fait et celui à qui cela est fait » (Aboud Daoud 40 n° 4447).

[87] Selon le Pape François : « Les homosexuels ne doivent pas être marginalisés à cause de leur orientation sexuelle, mais être intégrés dans la société [...] Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? ». Cf. Qui suis-je pour juger, https://www.devenirunenchrist.net/documentation-2/le-pape-francois.html

[88] a) Sandor Ferenczi, « L'homo-érotisme : nosologie de l'homosexualité masculine » in Psychanalyse, 2, Payot, 1978, PP. 117 à 129, repris par É. Badinter in XY, De l'identité masculine https://fr.wikipedia.org/wiki/XY,_De_l'identit%C3%A9_masculine

b) Élisabeth BadinterXY, De l'identité masculineLe livre de poche, p. 175,

c) Élisabeth Badinter, ibid, page 176,

d) The last temptation of TedGQ, http://www.gq.com/news-politics/newsmakers/201102/pastor-ted-haggard?printable=true

e) Gay ? Whatever, Dude, The New York Times, http://www.nytimes.com/2010/06/05/opinion/05blow.html?_r=1

[89] « Contester l'homosexualité de Hoover est aussi extravagant que de contester le priapisme de JFK ou celui de DSK. [...] Indéniablement, Eastwood a eu le courage d'évoquer cette homosexualité de Hoover, qui reste un tabou aux Etats-Unis [au sujet du film de Clint Eastwood "J. Edgar"] ». Cf. "Eastwood a eu le courage d'évoquer l'homosexualité de Hoover", interview de Marc Dugain, par Jérôme Garcin, 11 janvier 2012, https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120110.OBS8433/eastwood-a-eu-le-courage-d-evoquer-l-homosexualite-de-hoover.html

[90] Daniel Borrillo, L'Homophobie, PUF, collection Que-sais-je ? no 3563, Paris, 2000, p. 100-104.

[91] Selon Sahin : « "O mon frère qui, en pensant aux plaisirs du monde, souffres de la maladie ! Si ce monde était éternel, si la mort n'existait pas sur notre chemin, si les vents de séparation et d'extinction ne soufflaient pas et s'il n'y avait pas de saisons d'hivers moraux, dans l'avenir malheureux et orageux; moi aussi, avec toi, j'aurais pitié de ton état. Mais, puisque le monde nous dira un jour: "Allons! Dehors!", il se bouchera l'oreille, de notre cri ; avant qu'il ne nous chasse dehors, avec les avertissements de ces maladies, nous devons, dès maintenant, renoncer à son amour [de Dieu] ; avant qu'il ne nous quitte, nous devons tenter de le quitter, par le cœur. Oui, en nous avertissant, dans ce sens, la maladie affirme : "Ton corps n'est ni de pierre, ni de fer. Sûrement, il est composé de différentes matières, qui sont, à tout moment, susceptibles de se décomposer. Laisse l'arrogance ! Comprends ton incapacité! Connais Dieu, ton Seigneur ! Sache ton devoir ! Apprends pourquoi tu es venu au monde !" avertit-elle [la maladie], discrètement, à l'oreille du cœur. Aussi, puisque le plaisir et le goût du monde ne durent pas, particulièrement s'ils ne sont pas licites, ils sont, aussi, non permanents, aussi, douloureux, porteurs de péché. Sous le prétexte de ta maladie, comme tu as perdu ce plaisir-là, ne pleure pas ! Au contraire, pense au sens de l'adoration spirituelle et à la récompense de l'Au-delà, qui se trouvent dans la maladie, essaie de t'en réjouir !" Guide A L'usage Des Malades – 12 ».

[92] a) Combien d'enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents ? Géraldine Woessner 17/01/2018, https://www.europe1.fr/emissions/Le-vrai-faux-de-l-info2/combien-denfants-meurent-chaque-jour-sous-les-coups-de-leurs-parents-3548045

b) Maltraitance : un enfant meurt tous les 5 jours, tué par sa famille. Un rapport remis jeudi au gouvernement émet des pistes, afin de mieux prévenir les morts violentes d'enfants au sein de leur famille. Source AFP, 27/04/2019, https://www.lepoint.fr/societe/maltraitance-un-enfant-meurt-tous-les-5-jours-tue-par-sa-famille-27-04-2019-2309792_23.php

[93] Tel le prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe, Pierre Teilhard de Chardin. Teilhard envisage la sélection darwinienne non comme une punition, mais comme partie intégrante de ce qu'il suppose être un plan divin. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Teilhard_de_Chardin

[94] Kenneth R. Miller, À la recherche du Dieu de Darwin, Presses de la Renaissance, 2009.

[95]a) « Le consensus scientifique est le meilleur indicateur de vérité que nous ayons », Propos de Naomi Oreskes, historienne des sciences américaine à l'université Harvard, recueillis par Sylvain Guilbaud dans mensuel 554, décembre 2019, https://www.larecherche.fr/histoire-des-sciences/%C2%AB-le-consensus-scientifique-est-le-meilleur-indicateur-de-v%C3%A9rit%C3%A9-que-nous

b) Entretien avec Naomi Oreskes, « Un discours simpliste et conservateur », propos recueillis par Yves Sciama, La Recherche n° 425, décembre 2008, p. 44. https://www.larecherche.fr/naomi-oreskes-%C2%AB-un-discours-simpliste-et-conservateur-%C2%BB

c) Naomi Oreskes et Erik M. Conway, Merchants of Doubt, Bloomsbury Press, 2010 (traduction française, Les Marchands de doute, Le Pommier, 2012).

d) The Scientific Consensus on Climate Change, Naomi Oreskes, Science, 03 Dec 2004: Vol. 306, Issue 5702, pp. 168, https://science.sciencemag.org/content/306/5702/1686.summary

[96] Gourou : maître à penser, affirmant détenir la vérité.

[97] Sous-entendu dans l’esprit de Kadour, si l’évolution est liée au hasard, alors elle ne pourraient que commettre des erreurs, dont les 6000 maladies génétiques connues, et donc produire que des maladies génétiques et jamais des individus sains (génétiquement) ou bien très peu. Kadour ne comprend pas, n’intègre pas, dans son esprit, le concept de « sélection naturelle ».

[98] Certaines substances hallucinogènes, comme la mescaline, la psilocybine, contenues dans certains champignons _ tels quel les psilocybes (Psilocybe mexicana ...), l'amanite tue-mouche (Amanita muscaria) et le Claviceps purpurea, … _, le cactus peyotl (Lophophora williamsii), celles de la liane amazonienne Banisteriopsis caapi, pour préparer la boisson amérindienne, l’ayahuasca.

[99] Jean Haechler, Naître, vivre et passer, la mort démythifiée, Editions L’Harmattan, 2004.

[100] Sur les NDE & OBE, les voyages astraux, l'au-delà, les communications avec les morts :

a) A l’approche de la mort, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/AlApprocheDeMaMort.htm

b) « Communications » avec l’au-delà et les défunts, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/CommunicationsAvecAuDela.htm

c) Le paradigme de l'immortalité de la conscience face aux expériences du professeur Olaf Blanké (Nouvelle version),  http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/NDE_OBE.htm

d) Analyse des expériences aux frontières de la mort (anc. version avec longue bibliographie), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ExperiencesPsyAuxFrontieresMort.htm

e) Les communication avec l'Au-delà et à distance (en construction), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/CommunicationAuDela.htm

[101] Surtout celles pratiquées en groupe, dans la promiscuité, comme au mur des lamentations. Mais il est certain que le virus peut aussi se propager, en prenant le métro aux heures de pointe, en faisant la queue dans un supermarché, en allant à un spectacle, ou à une réunion électorale … Que là où il y a un vrai risque, à Hong Kong par exemple, les messes ont été reportées.

[102] Coronavirus: à Jérusalem, des prières au Mur des Lamentations contre l'épidémie, Khalil Kajehi, 7/02/2020, https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-a-jerusalem-des-prieres-au-mur-des-lamentations-contre-lepidemie_fr_5e4a5c5dc5b64d860fcd36fe

[103] Connaissez-vous Mahomet ? Le blog de Mahomet, http://mahomet.over-blog.com/2019/05/connaissez-vous-mahomet.html

[104] Il s'agit probablement d'un contremaître égyptien qui bat ou fouette un hébreu dans le cadre de corvées.

[105] Il y a une ambiguïté sur le terme hébreu כרת qui peut aussi bien signifier « frapper » qu'« abattre », suggérant que la mort n'est pas forcément intentionnelle. Cf Exode 2:12 dans la Bible du Rabbinat et Thomas RömerLa naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites. Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 13 mars 2014, 52 min 30 s.

b) Exode 2.12. Il aperçut un Égyptien frappant un Hébreu, un de ses frères. Il se tourna de côté et d'autre et ne voyant paraître personne, il frappa l'Égyptien et l'ensevelit dans le sable. Cf. http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Exode_2_12.aspx

[106] Exode 32.19-28 : "19. Comme il approchait du camp, il aperçut le veau et les danses. Il s’enflamma de colère, il jeta les tables qu’il portait, et les brisa au bas de la montagne.

20. Il se saisit du veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poussière, qu’il répandit à la surface de l’eau. Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël.

21. Moïse dit à Aaron : « Qu’est-ce que ce peuple t’avait donc fait, pour que tu l’aies entraîné dans un si grand péché ? »

22. Aaron répondit : « Que mon seigneur ne s’enflamme pas de colère ! Tu sais bien que ce peuple est porté au mal !

23. C’est eux qui m’ont dit : “Fais-nous des dieux qui marchent devant nous. Car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.”

24. Je leur ai dit : “Ceux d’entre vous qui ont de l’or, qu’ils s’en dépouillent.” Ils me l’ont donné, je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. »

25. Moïse vit que le peuple était débridé, car Aaron leur avait laissé la bride sur le cou, les exposant aux moqueries de leurs adversaires.

26. Alors, Moïse vint à la porte du camp et dit : « À moi, les partisans du Seigneur ! » Et tous les fils de Lévi se groupèrent autour de lui.

27. Il leur dit : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Mettez l’épée au côté, parcourez le camp de porte en porte, et tuez qui son frère, qui son ami, qui son proche ! »

28. Les fils de Lévi exécutèrent la parole de Moïse et, parmi le peuple, il tomba, ce jour-là, environ trois mille hommes".

[107] « 01. Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »

02. Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »

03. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.

04. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.

05. Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »

06. Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.

07. Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »

08. Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.

09. Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.

10. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.

11. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »

12. L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » ».

[108] Cf. Les Versets douloureux. Bible, Evangiles et Coran entre conflit et dialogue, ibid, page 18.

[109] Alors que pourtant et contradictoirement, la base du christianisme semble être l'amour [la compassion] (Marc 12.31, Matthieu 11.28, Jean 13.34-35, Jean 14.27, Jean 15.9-17, Jean 16.33, Jean 17.26, Jean 20.21, Romains 13.8-9, Corinthiens 16.14). Et alors que Jésus s'opposait à la loi du Talion et prônait plutôt le pardon (Matthieu 5.39-40, 18.21-22, 26.52). Sources :

a) Comparer l'islam et le christianisme, 07 juin 2013, http://brisonslemythe.canalblog.com/archives/2013/06/07/26181598.html

b) COMPARAISONS ENTRE L’ISLAM ET LE CHRISTIANISME, Publié par Delphine Bouchet, « Ça se dispute », 31 janvier 2014, https://slideplayer.fr/slide/3142457/

[110] a) Delphine Horvilleur : « L’affaire Mila interroge : quel Dieu se vexerait d’être ainsi malmené ? », Tribune de Delphine Horvilleur, Rabbin, 4 février 2020, https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/14/delphine-horvilleur-l-affaire-mila-interroge-quel-dieu-se-vexerait-d-etre-ainsi-malmene_6029521_3232.html

b) Exode 4.10-16.

10. Moïse dit encore au Seigneur : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la bouche lourde et la langue pesante, moi ! »

11. Le Seigneur lui dit : « Qui donc a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ?

12. Et maintenant, va. Je suis avec ta bouche et je te ferai savoir ce que tu devras dire. »

13. Moïse répliqua : « Je t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire. »

14. Alors la colère du Seigneur s’enflamma contre Moïse, et il dit : « Et ton frère Aaron, le lévite ? Je sais qu’il a la parole facile, lui ! Le voici justement qui sort à ta rencontre, et quand il te verra, son cœur se réjouira.

15. Tu lui parleras et tu mettras mes paroles dans sa bouche. Et moi, je suis avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous ferai savoir ce que vous aurez à faire.

16. C’est lui qui parlera pour toi au peuple ; il sera ta bouche et tu seras son dieu.

[111] Les expressions arabes mansûkh et nâsikh, correspondent en français aux notions de verset abrogé et de verset abrogatif du Coran. Certains versets du Coran sont dits mansûkh lorsqu'on considère qu'une révélation ultérieure dans un autre verset vient le modifier ou le corriger. Cf. Mansukh, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mansukh

[112] Chez les personnes sans culture sceptique et rationnelle.

[113] a) Selon l’auteur, « elles fédèrent les membres d’un groupe, en particulier face à une menace extérieure ».

b) Les religions face à la science moderne. Les religions à l’épreuve de l’esprit critique. Un point de vue rationaliste sur les religions, Benjamin LISAN, le 30/01/2018, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-religions-face-a-la-science-moderne.htm

[114] La littérature latine de l'Antiquité a transmis plusieurs étymologies du mot religion. Les plus citées aujourd'hui sont relegere signifiant « relire » et religare signifiant « relier ».

Cf. Étymologie de religion, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tymologie_de_religion

[115] Les Formes élémentaires de la vie religieuse : le système totémique en Australie, Émile Durkheim, PUF, 1912, https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Formes_%C3%A9l%C3%A9mentaires_de_la_vie_religieuse

[116] Les religions face à la science moderne. Les religions à l’épreuve de l’esprit critique. Ibid.

[117] Dans le 7e dialogue _ édité par le professeur Khoury _, l’empereur [Manuel II Paléologue] en arrive à parler du thème du ‘djihad’ [guerre sainte]. Cf. Polémique byzantine contre l'Islam (VIIIe-XIIIe s.), Adel - Théodore Khoury, E. J. Brill (Leiden), 1972.

[118] Voir le chapitre « Annexe : les suggestions rationalistes de Rebecca ».

[119] L’INTÉGRATION RÉPUBLICAINE : ses finalités et ses exigences, Conférence animée par Henri Pena-Ruiz, philosophe, et Jean Paul Scot, historien, mercredi 2 octobre 2019, http://www.gaucherepublicaine.org/%C3%A9v%C3%A8nement/lintegration-republicaine-ses-finalites-et-ses-exigences-2

[120] Je suis moi-même agnostique. Ma position philosophique est que je ne me prononce pas sur l'existence de dieu. C'est pour moi une donnée inconnaissable. C'est la position philosophique qui me paraît la plus honnête intellectuellement.

[121] Cf. Persécution des chrétiens dans la Rome antique, https://fr.vikidia.org/wiki/Pers%C3%A9cution_des_chr%C3%A9tiens_dans_la_Rome_antique

[122] Cf. Le bûcher sacrificiel ou la crémation de vivants, Françoise Biotti-Mache. Dans Études sur la mort 2007/2 (n° 132), pages 141 à 170, https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2007-2-page-141.htm

[123] a) Ossip Mandelstam, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ossip_Mandelstam

b) Boris Pasternak, https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Pasternak

c) Lao She, Feng Xuefeng et Ding Ling, écrivainsFu Lei, Deng Tuo, poète  …. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_culturelle et https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_des_Cent_Fleurs

d) Lin Zhao, écrivaine et poétesse communiste chinoise, exécutée le 29 avril 1968, https://fr.wikipedia.org/wiki/Lin_Zhao

[124] Par exemple ; Staline a préféré un charlatan pseudoscientifique comme Trofim Lyssenko, technicien agricole soviétique _ promoteur de la « théorie des deux sciences » : la « science bourgeoise », fausse par essence, et la vraie science, la « science prolétarienne », théorie qui permet à Staline de justifier la poursuite de ses purges dans le monde scientifique et intellectuel _, à un vrai scientifique, Nikolaï Vavilov, botaniste et généticien russe et soviétique, fondateur et directeur de l'Institut pansoviétique de culture des plantes, mort en prison en 1943, car critiqué par Lyssenko (ce dernier accèdant au poste de directeur de l'institut de génétique de l'académie des sciences en 1940, après l'arrestation de Nicolas Vavilov, son premier directeur).

[125] a) Les massacres de la révolution culturelle, Song Yong Yi, Buchet-Chastel, 2008.

b) Crimes du régime khmer rouge, https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_du_r%C3%A9gime_khmer_rouge

c) Cambodian genocide, https://en.wikipedia.org/wiki/Cambodian_genocide

d) Famine rouge: La guerre de Staline en Ukraine, Anne Applebaum, Grasset, 2019.

[126] Les extrémistes juifs sont-ils fidèles à la Torah ? David Isaac Haziza, 3 août 2015, http://www.slate.fr/story/105067/judaisme-violence

[127] Les versets violents de la Bible. Compilés par Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/Bible/VersetsViolentsDeLaBible.htm

[128] Quelle est la vision du judaïsme sur la peine de mort ? Rabbi J, 16 juillet 2012, http://www.jattitude.net/quelle-est-la-vision-du-judaisme-sur-la-peine-de-mort/

[129] a) Rabbi Michael J. Broyde, « Informing on Others for Violating American Law: A Jewish Law View », 19 août 2012, http://www.jlaw.com/Articles/mesiralaw2.html

b) Mesirah, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesirah

[130] « Pour une histoire de la séparation entre les communautés "chrétiennes" et les communautés "phari¬siennes" [ca. 70-135 de notre ère) », Simon Claude Mimouni, Henoch 26, 2004, pp. 156-157.

[131] Traduction dans J. BONSIRVEN. Le Judaïsme palestinien au temps de Jésus-Christ, II, Paris, Beauchesn [coll. Bibliothèque de théologie historique], 1935, p. 146, cité dans Y. SIMOENS, Selon Jean, Bruxelles, Institut d'études théologiques / Lessius, 20052, t. 2 : Une interprétation, p. 391.

[132] S.T. Katz pense que la lutte anti-chrétienne a commencé par l'envoi de lettres aux communautés de la Diaspora par les Sages réunis à Yabneh — il en trouve une attestation dans le Dialogue avec Tryphon, 17, 1, de Justin de Néapolis [ ] . Par ailleurs, selon ce critique, la lutte contre les chrétiens s'est développée par une série de mesures dont l'une a été la prohibition des livres

« hérétiques » et l'autre la mise en place de la Birkat ha-Minim qui, à l'origine, n'aurait pas visé les chrétiens mais plutôt, d'une manière générale, tous les opposants au mouvement pharisien, du moins jusqu'en 135 (« Issues in the Separation of Judaism and Christianity after 70 C.E. : A Reconsideration », Journal of Biblical Literature 103 [1984], 43-76).

[133] Sur un plan théologique, le polythéisme des Romains est relativement tolérant, même si l'autorité romaine importe ses dieux dans les pays conquis et se méfie des cultes orientaux à mystères importés à Rome par les soldats. Certains cultes avaient été interdits, suite à des scandales, pour être rétablis ensuite. La lettre de Pline le Jeune, de 112, au sujet des chrétiens, parle de « superstition déraisonnable et sans mesure » et montre le mécanisme concret de condamnation pour le motif d’obstinatio, l’entêtement dans le refus d'obtempérer à l'ordre de sacrifier (au culte de Rome).

Cf. Correspondance de Pline le Jeune et de Trajan sur les chrétiens de Bithynie - Cité dans L'Empire romain et le christianisme, Claude Lepelley, Questions d'histoire / Flammarion page 29 et 90 Pline le Jeune, Lettres, tome X, 97-98, http://www.mediterranees.net/histoire_romaine/empereurs_2siecle/Pline/Lettres/Lettre97.html

[134] Selon le roman pseudo-clémentin,  Actes des apôtres (Acte 8. 4-25). Voir aussi Acte 8. 9-21, Actes de Pierre, 32.

[135] Cf. Hypatie d'alexandrie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypatie

Citation d’Hypatie d'Alexandrie, mathématicienne (environ 335 – 405) : « Les fables doivent être enseignées comme des fables, les mythes comme des mythes et les miracles comme des fantasmes/ fantaisies poétiques. Enseigner les superstitions en tant que vérités est une chose extrêmement terrible. L'esprit de l'enfant les accepte et les croit, et ce n'est qu'après une grande douleur et peut-être une tragédie qu'il pourra être soulagé après des années ».

[136] Le philosophe néo-platonicien Porphyre de Tyr a composé un traité intitulé Contre les chrétiens à une date que les "spécialistes" situent après 271. L'empereur Constantin, converti au christianisme, a pris des mesures pour l'interdire. Porphyre pense que le christianisme implique une conception absurde et irrationnelle de la divinité qui condamnerait cette religion, aussi bien du point de vue des religions particulières que du point de vue transcendant de la philosophie. Cf. Porphyre de Tyr, https://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr

[137] Et pour mieux le combattre, l'Europe découvrit l'islam, Robin Verner, 16 décembre 2016, http://www.slate.fr/story/131279/europe-decouvrit-islam

[138] Cf. Guerre de Trente Ans, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Trente_Ans

[139] Le problème est-il lié à de mauvaises interprétations de paroles curieuses de Jésus, comme « 34. Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère … », Matthieu 10:34-35 ? A la coexistence de l’Ancien testament (la Torah) _ où existent des commandements religieux incitant au meurtre _ et des évangiles (plus pacifiques) ? …

[140] Et pour mieux le combattre, l'Europe découvrit l'islam, Robin Verner, ibid.

[141] Condamné à mort, le tribunal d'Abbeville, puis par la Grand-Chambre du Parlement de Paris, et exécuté, à 21 ans, à Abbeville.

[142] La chasse aux sorcières est la poursuite, la persécution et la condamnation systématique et en masse de personnes accusées de pratiquer la sorcellerie. Le phénomène de chasse aux sorcières n'est pas cantonné au Moyen Âge ni aux civilisations occidentales, puisqu'on les retrouve par la suite dans les sociétés dans lesquelles la croyance dans la pratique de la magie prévaut. Des occurrences sont rapportées en Afrique subsaharienne, dans l'Inde rurale du Nord et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quelques pays disposent par ailleurs d'une législation contre les pratiques de sorcellerie. Le seul pays dans lequel la sorcellerie est encore punie de la peine de mort est l'Arabie Saoudite. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasse_aux_sorci%C3%A8res

[143] a) Lors de la réforme liturgique qui suit le concile Vatican II, ces termes ne réapparaissent pas, et de plus, les allusions à la conversion des juifs, qui étaient présentes dans l'oraison, sont supprimées. Cf. Oremus et pro perfidis Judaeis, https://fr.wikipedia.org/wiki/Oremus_et_pro_perfidis_Judaeis

b) La fin de l'antijudaïsme chrétien, Henri Tincq, 7 mars 2011, http://www.slate.fr/story/35095/antijuda%C3%AFsme-chretien-eglise-benoit-xvi

[144] a) Certains historiens affirment que ce verset aurait légitimé l’utilisation, par l’inquisition, du bûcher contre les hérétiques. Mais je n’en ai pas personnellement trouvé une quelconque preuve historique. Ce que l’on sait :

b) Après avoir indiqué que les chefs de l’abominable Inquisition considéraient que leurs victimes “hérétiques avaient la possibilité d’être sauvées des flammes éternelles par le feu temporel”, l’historien Henry Lea écrit dans son Histoire de l’Inquisition au moyen âge (angl.): “Si un Dieu juste et tout-puissant exerçait la vengeance divine sur celles de ses créatures qui l’offensaient, il appartenait à l’homme, non pas de remettre en question la justice de ses voies, mais d’imiter humblement son exemple et de se réjouir quand l’occasion de le faire lui était accordée.”.

L’historien espagnol Felipe Fernández-Armesto déclare de même: “Il est vrai que les tribunaux de l’Inquisition utilisaient sans pitié la torture pour obtenir des preuves; cependant, là encore, la barbarie des tortures doit être jugée en tenant compte des tourments qui attendaient en enfer l’hérétique qui ne se confessait pas.”.

Les inquisiteurs croyaient que leurs terribles tortures sauvaient les pécheurs d’un sort encore plus cruel.

Cf. L’enfer est-il un lieu de tourments? Réveillez-vous ! 1986, https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/101986290

[145] a) Comparer l'islam et le christianisme, 07 juin 2013, http://brisonslemythe.canalblog.com/archives/2013/06/07/26181598.html

b) COMPARAISONS ENTRE L’ISLAM ET LE CHRISTIANISME, Publié par Delphine Bouchet, « Ça se dispute », 31 janvier 2014, https://slideplayer.fr/slide/3142457/

[146] D’autant Jésus prévient ses disciples qu’ils seront persécutés à cause de lui et que lui-même le sera aussi (Jean 15.23-25) :

Jean 15.23-25. « 23. Celui qui a de la haine contre moi a de la haine aussi contre mon Père.

24 Si je n’avais pas fait parmi eux ces œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché. Mais à présent, ils ont vu, et ils sont remplis de haine contre moi et contre mon Père.

25 Ainsi s’est accomplie cette parole écrite dans leur Loi : Ils m’ont haï sans raison ».

[147] Pour Marcion, le « Dieu suprême » est le père de Jésus-Christ qui est venu pour abroger la Bible hébraïque et le culte de son démiurge. Pour Marcion, Jésus n'est pas le messie attendu par les Juifs, ni né de la Vierge Marie : il est apparu à la quinzième année du règne de Tibère sans avoir connu ni naissance ni croissance et sauve l'homme en le rachetant par sa mort. Marcion est en outre le premier à donner au mot εὐαγγέλιον (euangélion, « bonne nouvelle ») un sens littéraire et à élaborer un « canon » de l’Écriture dont il écarte la Torah et tout ce qui, dans la littérature néotestamentaire, porte la marque du judaïsme, proposant un texte résumé à l'Évangile selon Luc et dix épîtres pauliniennes.

[148] A) Cf. Marcion, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcion

b) Ses écrits, les Antithèses, ont disparu. On peut supposer qu’elles ont été détruites, à l’exemple de tous les écrits considérés comme hérétiques, par les chrétiens orthodoxes.

[149] Cf. Priscillien, https://fr.wikipedia.org/wiki/Priscillien

[150] A) Les pauliciens rejettent le clergé, la croix, les saints, l'eucharistie, les sacrements, le mariage et le cérémonial des Églises grecque et romaine, leur formalisme et leur appétit pour le pouvoir et la richesse. La communion se fait par l'enseignement du Christ et non par l'eucharistie. Ils prônent une lecture intérieure et personnelle des Écritures, la méditation et la prière. Le Pater Noster est pour eux la seule prière. Cela vaut aussi par la suite pour divers courants du protestantisme et du catharisme.

La doctrine dualiste de Constantin de Mananalis oppose l'esprit divin à la matière, qui est l'œuvre du diable. Elle rejette tout culte marial car les pauliciens estiment que Marie n'était ni vierge au sens charnel du terme, ni la mère charnelle du Christ, dont le corps (œuvre diabolique, s'il avait été réel, et qui n'aurait jamais pu emprisonner l'esprit divin du Christ) n'était qu'une illusion. Pour les pauliciens, l'esprit divin du Christ n'a fait que « se parer de l'image d'un corps humain » afin que les hommes le reçoivent. Ils rejetaient les sacrements (baptêmeeucharistie) et n'avaient pas de prêtres.

b) Cf. Paulicianisme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Paulicianisme

[151] Cf. Constantin de Mananalis, https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_de_Mananalis

[152] Philippe Beitia, Le Baptême et l'Initiation Chrétienne en Espagne du IIIe au VIIe, Éditions L'Harmattan, 2010, https://books.google.com/books?id=SBMsayiLJbYC&pg=PA19

[153] Moïse Schwab, Histoire des Israélites depuis d'édification du second temple jusqu'à nos jours, L. Blum, 1866, https://books.google.com/books?id=yl4LAAAAIAAJ&pg=PA60

[154] Concile d'Elvire, https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_d'Elvire

[155] « Les Juifs, souvent accusés de propager les maladies, telle la Peste noire, toujours pendant le Guerre de Cent ans, subirent le même sort et quelques centaines d’entre eux furent brûlés vifs à Strasbourg en 1349 ». Cf. Le bûcher sacrificiel ou la crémation de vivants, Françoise Biotti-Mache, ibid.

[156] Graham Noble, « Martin Luther and German anti-Semitism », History Review no 42, 2002, p. 1–2 ; Mullett, p. 246.

[157] Des Juifs et de leurs mensonges, https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_Juifs_et_de_leurs_mensonges

[158] a) Raul HilbergLa Destruction des Juifs d'Europe, chapitre 1 « Les antécédents », p. 22, Folio Histoire, 1991.

b) Donald K. McKim (éd.), The Cambridge Companion to Martin Luther, New York, Cambridge University Press, 2003, p. 58 ; Michael Berenbaum, « Anti-Semitism », Encyclopaedia Britannica, accessed January 2, 2007 ; Martin Luther, On the Jews and Their Lies, tr. Martin H. Bertram, dans Franklin Sherman (éd.), Luther's Works, Philadelphia : Fortress Press, 1971, 47, p. 268–72.

[159] Cité entre autres par Franklin Sherman dans Foi transformée : les rencontres avec les Juifs et le judaïsme, édité par John C Merkle, Collegeville, Minnesota, Liturgical Press, 2003, p. 63-64.

[160] Scott H. Hendrix, « The Controversial Luther »Word & World 3/4, 1983, Luther Seminary, St. Paul, MN, p. 393 : « And, finally, after the Holocaust and the use of his anti-Jewish statements by National Socialists, Luther's anti-semitic outbursts are now unmentionable, though they were already repulsive in the sixteenth century. As a result, Luther has become as controversial in the twentieth century as he was in the sixteenth ». Voir aussi Hans Hillerbrand, « The legacy of Martin Luther », dans Hans Hillerbrand & Donald K. McKim (éd.), The Cambridge Companion to Luther, Cambridge University Press, 2003.

[161] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. Lisan, février 2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.htm

[162] « Récit d’Aisha et Abdullah ibn Abbas :

“ Quand l’apôtre d’Allah est parvenu au crépuscule de sa vie, il a mis son "Khamisa" sur son visage et quand il a eu chaud et la respiration difficile, il a dit :
- Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens parce qu’ils ont construit des lieux de culte sur les tombes de leurs Prophètes » (Bukhari 8.427, 4.56.660, 2.23.414 & 472, 5.59.725 & 727, 7.72.706 et Muslim 4.1079-1082).

 « La dernière formulation que Muhammad a fait était: "O Seigneur, périsse les juifs et chrétiens. Ils ont fait les églises des tombes de leurs prophètes. Il n'y aura pas deux religions [croyances] en Arabie » (Hadith Malik 511:1588).

Cf. a) http://explore-quran.blogspot.fr/2008/03/hadith.html

b) Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, ibid.

[163] a) Les versets douloureux, ibid, pages 143-144.

b) Ce qui nous qui surlignons en gras les passages ; qui nous semblent importants, dans ce texte de Soheib Bencheikh.

[164] On s’en prend à un objet de détestation de substitution parce qu’on se trouve dans l’impossibilité de s’en prendre à la vraie cause de sa blessure (ou de sa souffrance). C’est le rôle d’un bouc émissaire (un objet sur lequel on peut décharger sa frustration, son désir de vengeance).

[165] Il existe, au minimum, 49 versets et 19 hadiths antijuifs et antichrétiens, qui stigmatisent ou appellent à la haine contre les Juifs, les chrétiens et polythéistes (2.73-79, 2.79-85, 2.89-95, 2.96, 3.78, 3.112, 4.51, 4.155-158, 5.13, 5.15, 5.41, 5.51, 5.60-64, 5.81, 5.82, 6.91, 7.166, 7.167, 9.5, 9.14, 9.28, 9.29, 9.30, 9.34, 9.123, 48.29, 62.5, 62.6-8, 63.4, 98.6, Muslim Livre 41 n° 6985, Muslim 17.4216, Muslim, Livre 37, n° 6666 et n° 6668, Bukhari 53.392, Bukhari, Hadith n° 3060, Bukhari 4.52.297, Bukhari 5.59.362, Bukhari 5.59.365 [en rapport avec Coran 59.5], Bukhari 5.59.447 [sur le massacre des Bani Quraiza], Mouslim n° 2767, Abu Dawud Livre 33, n°4390, Boukhari, n° 3593, Muslim livre 26 n°5389 …). Un hadith, très connu, sahih (c'est-à-dire considéré comme « authentique », « vrai »), est particulièrement problématique : « Abou Huraira a rapporté que le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) aurait déclaré : L’heure du jugement [La dernière heure] ne viendra à moins que les musulmans se battent contre les juifs et que les musulmans les tuent jusqu'à ce [à tel point] que les juifs se cacheront derrière une pierre ou un arbre et qu’une pierre ou un arbre dira : musulman ou serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi ; viens le tuer ; mais l'arbre Gharqad  le ne dira pas, car c'est l'arbre des Juifs » (Muslim Livre 41 n° 6985). Note : Gharqad : Arbustes épineux que l'on pense être des lyciums.

[166] Différents textes sur l’histoire de l’islam : génocides, massacres, pillages, pogroms … Présentés par Benjamin LISAN, le 25/08/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/differents_textes_sur_l-histoire_de_l-islam%20.htm

[167] a) Martyrs de Cordoue, https://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cordoue

b) Parfait [Perfectus] de Cordoue, était un prêtre chrétien de Cordoue, en Espagne, qui fut décapité par les musulmans le 18 avril 850, jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet. Plusieurs chrétiens sont aussi massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus. En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans de dire qui était le plus grand prophète, de Jésus ou de Mahomet. Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer, mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse, promettant de le protéger des représailles. Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif. [...] quelques jours plus tard, certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter. Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures) et le firent juger. Parfait fut convaincu de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Parfait_de_Cordoue

[168] Journée mondiale d'Al-Quds, https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_mondiale_d%27Al-Quds

[169] Le roi bouddhiste Ashoka, à la suite de la conquête meurtrière du Kalinga _ celle-ci créant, chez lui, une crise morale _, adopte les principes non-violents (ahimsa) du bouddhisme. Il interdit les sacrifices, promeut le végétarisme et encourage la diffusion du bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie. […] Il crée un corps de superviseurs de la moralité, le dhamma-mahamatra, qui, renseigné par de nombreux informateurs, contrôle l'intégrité de ses fonctionnaires et l'observation par tous de ses édits. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ashoka#Des_%C3%A9dits_contr%C3%B4l%C3%A9s_par_une_%C2%AB_police_de_la_moralit%C3%A9_%C2%BB

[170] Relations entre le bouddhisme et les autres religions, https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_le_bouddhisme_et_les_autres_religions

[171] Le bouddhisme, une religion tolérante ? Bernard Faure, Juin-Juillet-Août 2003, https://www.scienceshumaines.com/le-bouddhisme-une-religion-tolerante_fr_12908.html

[172] Peut-être était-ce le sentiment qui dominait a) le grand inquisiteur, Torquemada, b) le prédicateur fanatique, Savonarole.

[173] Les Témoins de Jéhovah fondent leur refus de l'utilisation du sang sur les versets de la Bible suivants : Genèse 9 : 5 ; Lévitique 17 : 13, 14 ; Actes 15 : 28, 29 ; et Actes 21 : 25. Suivant leur compréhension de ces versets bibliques, ils en déduisent le principe selon lequel le sang a un caractère sacré et qu'il ne peut en être fait un mauvais usage. En conséquence, ils refusent non seulement la consommation d'aliments contenant du sang humain ou animal, mais encore toute utilisation thérapeutique de sang, qu'il s'agisse de sang allogénique total, de plasma, de concentrés globulaires, plaquettaires ou leucocytaires. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusion_sanguine_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah#Doctrine_des_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah

[174] a) Un ami facile à vivre selon une de ses amies.

b) Pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour le mouvement des droits civiques aux États-Unis des Noirs américains, pour la paix et contre la pauvreté. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther_King_Jr.

[175] L’exemple des massacres d'août 1955 dans le Constantinois, dits également massacres de Philippeville (Algérie) :

Ces massacres étaient perpétrés d'un côté contre les populations civiles d'origine européenne, et musulmanes loyalistes, ainsi que contre des notables musulmans modérés signataires d'un appel condamnant « toute violence d’où qu’elle vienne ». De l'autre côté, les tueries commises contre la population musulmane étaient aveugles et ne faisaient aucune distinction : des modérés furent ainsi victimes de la répression. L'indignation suscitée par ces massacres de civils a attiré l'attention de l'opinion internationale sur le combat algérien pour l'indépendance ; c'était justement l'un des buts poursuivis par le FLN, qui voulait par ailleurs semer la peur dans les rangs de l'ennemi, des colons et de leurs auxiliaires musulmans.

Même les enfants étaient tués, mutilés. Les attaquant du FLN éventraient, coupaient les pénis et les mettaient dans les bouches de leurs victimes.

[176] Les sept piliers de la sagesse, Thomas Edward Lawrence, 1922.

[177] « Une nuit, nous avons été réveillées par des cris effroyables. Nous avons appris le lendemain matin par les hommes qui travaillaient au Sonderkommando, le commando des gaz, que la veille, n’ayant pas assez de gaz, ils avaient jeté les enfants vivants dans les fournaises », Cf. La déposition de Marie-Claude Vaillant-Couturier au procès de Nuremberg, 15 février 1946, https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu07034/la-deposition-de-marie-claude-vaillant-couturier-au-proces-de-nuremberg.html

[178] Mais on a observé des chimpanzés s’entretuant, massacrant un congénère ou faisant preuve de cannibalisme. L’ont-ils fait de leur propre chef (à cause de leurs caractéristiques psychologiques potentiellement violente) ou sous l’influence et par imitation des êtres humains ? Cf. a) Guerre des chimpanzés de Gombe, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_chimpanz%C3%A9s_de_Gombe

b) Les chimpanzés s'entretuent-ils sous l'influence de l'homme ? Pierre Barthélémy, 17/09/2014, https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2014/09/17/les-chimpanzes-s-entretuent-ils-sous-l-influence-de-l-homme_5999108_5470970.html

c) Un cas très rare de chimpanzés cannibales observé au Sénégal, 01/02/2017, https://www.lexpress.fr/insolite/animaux/un-cas-tres-rare-de-chimpanzes-cannibales-observe-au-senegal_1874571.html

[179] Liste de personnalités connues souffrant de schizophrénie : Antonin Artaud, dramaturge, poète, Camille Claudel, sculpteur français du XIXe siècle, Charles Manson, meurtrier américain et musicien folk rock, Hannah Weiner, Poètesse « voyante » américaine, John Nash, économiste, mathématicien et lauréat du prix Nobel américain en sciences économiques, Philip K. Dick, auteur américain de science-fiction [le diagnostic est contesté], Vincent van Gogh, peintre néerlandais (avec schizophrénie et/ou trouble bipolaire) [mort par suicide], Zelda Fitzgerald, artiste, épouse américaine de l'écrivain F. Scott Fitzgerald ...

Cf. List of people with schizophrenia [Liste des personnes atteintes de schizophrénie], https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_people_with_schizophrenia

[180] Par exemple, Roberto Succo est couvé par une mère autoritaire qui l'adore et le surprotège.

[181] "Il y a 650.000 schizophrènes en France, 99,7% ne commettront jamais d'homicide", selon le psychiatre et expert judiciaire, Daniel Zagury, concernant le cas de Joël Gaillard, meurtrier schizophrène, ayant été déclaré irresponsable pénalement en raison de ses troubles psychiatriques. Cf. Le meurtrier schizophrène, sa psychiatre et la prédiction du crime, 10/02/2014, https://www.lepoint.fr/societe/le-meurtrier-schizophrene-sa-psychiatre-et-la-prediction-du-crime-10-02-2014-1790340_23.php

[182] Westroads Mall shooting [Tir au Westroads Mall], https://en.wikipedia.org/wiki/Westroads_Mall_shooting

[183] a) Tuerie de Nanterre, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_de_Nanterre

b) Richard Durn, détruit par sa folie, Jean-Pierre THIBAUDAT, 16 avril 2002, https://www.liberation.fr/societe/2002/04/16/richard-durn-detruit-par-sa-folie_400445

c) Richard Durn : Itinéraire d'un tueur d'élus, Jean-Michel Décugis, Dominique Dunglas, Christophe Labbé et Olivia Recasens, 05/04/2002, https://www.lepoint.fr/societe/richard-durn-itineraire-d-un-tueur-d-elus-05-04-2002-119990_23.php

[184] Roberto Succo, https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Succo

[185] Edmund Kemper, https://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Kemper

[186] Paul Michael Merighe, https://murderpedia.org/male.M/m/merhige-paul.htm

b) The mind of Paul Merhige: Trying to unravel a mental mystery, Andrew Marra, 10/01/2010, https://www.palmbeachpost.com/article/20100110/NEWS/812037897

[187] Paul Merighe était né dans une famille aisée. Il était bon footballeur américain. A l’âge de 18 ans, une expertise psychiatrique avait détecté des troubles de santé mentale, des crises d’insomnies, des TOC, dont la de germophobie, la peur pathologique des germes (et de mysophobie, lav peur de la saleté), l’obligeant à se doucher toutes les 2 heures. Sa santé mentale continuant à se dégrader, ses parents l’avaient fait consulter tous les spécialistes possibles (il était sous médicaments). Il vivait dans la haine de ses sœurs, qui elles réussissaient ce que lui ratait. Il rentrait dans une rage folle quand il se sentait dénigré, par rapport à ses sœurs, car étant dépendant de l’aide et de la générosité de ses parents, à cause de son handicap (étant dans le déni de ce dernier). Source : Série TV Snapped. Vacances mortelles, https://fr.qwertyu.wiki/wiki/Snapped

[188] David Berkowitz, https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Berkowitz

[189] Herbert Mullin, https://www.tueursenserie.org/herbert-mullin/

[190] Dendermonde nursery attack [Attaque de la crèche de Termonde], https://en.wikipedia.org/wiki/Dendermonde_nursery_attack

[191] Kim De Gelder, le tueur de la crèche de Termonde, va être interné, 24 mai 2019, https://www.lalibre.be/belgique/kim-de-gelder-le-tueur-de-la-creche-de-termonde-va-etre-interne-5ce7adda9978e223b1c6c29d

[192] a) Brian Douglas Wells, https://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_Douglas_Wells

b) Death of Brian Wells, https://en.wikipedia.org/wiki/Death_of_Brian_Wells

c) Vers 20 ans, Diehl-Armstrong savait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec elle et a demandé l'aide de psychiatres. Après avoir consulté des dizaines de médecins, elle a eu plusieurs diagnostics : trouble bipolaire, manie et un médecin lui a même diagnostiqué un trouble de la personnalité narcissique. Trey Borzillieri, qui avait été en contact avec elle, pendant plus d'une décennie, et le producteur du documentaire "Evil Genius", a déclaré: « Il est évident qu'elle était un sociopathe. Ce qui fait d'elle une grande menteuse. Cela avec ses autres problèmes mentaux. Comme la paranoïa, la manie, le trouble de la personnalité. C'était une femme coriace qui manipulait constamment tout le monde sur son chemin pour trouver sa voie ... Parce qu'elle était narcissique, il était facile de la faire parler. Mais difficile de la corriger. Quand elle avait une opposition, même une différence d'opinion, elle l'abordait avec une indifférence reptilienne. » Cf. Who Is Marjorie Diehl-Armstrong? New Details About The Woman From 'Evil Genius' On Netflix [Qui est Marjorie Diehl-Armstrong? De nouveaux détails sur la femme de 'Evil Genius' sur Netflix], Samantha Maffucci, https://www.yourtango.com/2018313478/who-is-marjorie-diehl-armstrong-the-woman-from-evil-genius-on-netflix

d) Son père, Harold Diehl, a rapporté lui avoir coupé son soutien financier, des décennies plus tôt, en raison de son comportement criminel et de son incapacité à conserver un emploi stable. Cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Death_of_Brian_Wells

[193] a) Affaire Alain Lamare, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Alain_Lamare

b) Un assassin au-dessus de tout soupçon, Yvan Stefanovitch et Martine Laroche, Éditions J'ai lu, série Crimes & enquêtes, 2001.

[194] Elle pousse à la délinquance. Les symptômes de cette schizophrénie peuvent être aussi une distorsion de la réalité (impliquant illusions et hallucinations).

[195] Alors qu’il était gâté par ses parents et disposait de tout l’argent qu’il voulait.

[196] Thomas Bartlett Whitaker, https://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bartlett_Whitaker

[197] Héboïdophrénie, https://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Heboidophrenie

[198] Héboïdophrénie, https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9bo%C3%AFdophr%C3%A9nie

[199] Comme dans le cas de l'aviateur, constructeur aéronautique, homme d'affaires, Howard Robard Hughes, suite à plusieurs accidents d'aviation, dont celui du 7 juillet 1946, traumatisant gravement son système nerveux, dont il a été victime, parce qu'il testait lui-même les prototypes de la Hughes Aircraft Company. A la fin de sa vie, il souffrait du syndrome de Diogène.

[200] a) Science décalée : la tyrannie d’Henri VIII expliquée par la biologie, Marie-Céline Ray, 20/05/2017, https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-science-decalee-tyrannie-henri-viii-expliquee-biologie-61530/

b) The head that wears the crown: Henry VIII and traumatic brain injury, Muhammad Qaiser Ikram, Fazle Hakim Sajjad, Arash Salardin, Journal of Clinical Neuroscience, June 2016, Volume 28, Pages 16–19, https://www.jocn-journal.com/article/S0967-5868%2815%2900680-3/abstract

[201] L'erreur de Descartes : La raison des émotions, Antonio Damasio (neurologue), Odile Jacob, 2010.

[202] James Fallon s’est soumis alors à des tests génétiques, qui ont révélé un fort potentiel d'agressivité et de violence, ainsi qu'une faible empathie. Selon lui, ce diagnostic correspond à celui de « psychopathe pro-social », c'est-à-dire qu'il parvient à se sociabiliser mais qu'il a des difficultés à ressentir de l'empathie envers les autres. « J'ai un esprit de compétition odieux. Je ne laisse pas mes petits-enfants gagner des jeux. Je suis une sorte d'enfoiré qui fait des trucs débiles qui gonflent les gens », raconte-t-il. Selon lui, tous les psychopathes ne sont pas des tueurs en puissance, mais présentent des comportements psychopathiques. « Depuis que j'ai trouvé tout cela, j'ai fait un effort pour essayer de changer mon comportement », assure-t-il.

Source : Un chercheur en neurosciences se découvre psychopathe, 28/11/2013, http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/11/28/21574-chercheur-neurosciences-se-decouvre-psychopathe

[203] Favorisant la psychopathie.

[204] Le cerveau de certains criminels les rend insensibles à la punition, Julie Carballo, 29/01/2015, http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/29/23319-cerveau-certains-criminels-rend-insensibles-punition

[205] Troubles caractériels, https://sante-guerir.notrefamille.com/sante-a-z/trouble-caracteriel-trouble-caracteriel-o290858.html

[206] Par exemple, le baclofène, serait efficace pour le traitement de l'alcoolodépendance rebelles aux autres traitements, bien que cette efficacité reste controversée (la prise répétée de doses excessives pourrait provoquer des psychoses). Cf. Baclofène : la recommandation temporaire d’utilisation (RTU) a été accordée. Modalités pratiques, Jean-Philippe Rivière, 14 Mars 2014, https://www.vidal.fr/actualites/13661/baclofene_la_recommandation_temporaire_d_utilisation_rtu_a_ete_accordee_modalites_pratiques/ & baclofène (médicament), https://www.vidal.fr/substances/482/baclofene/

[207] a) À Gien, elle avait incendié la voiture où était enfermée sa fillette de trois ans (2/2), 27/01/2019, https://www.larep.fr/gien-45500/actualites/a-gien-elle-avait-incendie-la-voiture-ou-etait-enfermee-sa-fillette-de-trois-ans-2-2_13089682/

b) https://www.larep.fr/gien/justice/2019/01/20/a-gien-elle-avait-incendie-la-voiture-ou-etait-enfermee-sa-fillette-de-trois-ans-1-2_13089680.html

[208] Qu’est-ce que la démence sénile ? https://www.retraiteplus.fr/aide-domicile/vivre-domicile-avec-une-perte-autonomie/demence-senile

[209] Syphilis, https://fr.wikipedia.org/wiki/Syphilis

[210] Chkili, Manifestations neurologiques et psychiatriques de la syphilis cérébrale (fascicule 37620 A10.), 1989, p. 1-9, in Encyclopédie Médico-Chirurgicale, Psychiatrie.

[211] a) Allan H. Ropper, « Neurosyphilis », The New England Journal of Medicine, vol. 381, no 14,‎ 3 octobre 2019, p. 1358-1363.

b) Neurosyphilis, https://fr.wikipedia.org/wiki/Neurosyphilis

c) C'est la maladie qui aurait provoqué la démence de Guy de Maupassant, de Friedrich Nietzsche ...

[212] Liste de personnalités bipolaires : Patricia Cornwell, écrivaine, Larry Flynt, producteur de vidéos pornographiques et de magazines, principalement Hustler, Stephen Fry, acteur, humoriste et écrivain, Mel Gibson, acteur et réalisateur, Otto Klemperer, chef d'orchestre, Vivien Leigh, actrice, Marilyn Monroe, actrice, Edvard Munch, artiste, Friedrich Nietzsche, philosophe, Kim Novak, actrice, Fernando Pessoa, poète portugais, Edgar Allan Poe, poète et écrivain (hypothèse), William Pitt, homme d'état britannique, Lou Reed, musicien, Robert Schumann, compositeur allemand, Nina Simone, chanteuse américaine, Frank Sinatra, chanteur américain et acteur, Britney Spears, chanteuse-compositrice américaine, Stuart Sutherland, psychologue et écrivain anglais, Ted Turner, homme d'affaires américain, fondateur de CNN, Vincent van Gogh, artiste (hypothèse), Robin Williams [s'est suicidé], acteur et humoriste, Amy Winehouse, chanteuse, Virginia Woolf, écrivaine, Catherine Zeta-Jones, actrice, Glenn Gould, pianiste, Truman Capote, écrivain américain, Jim Carrey, acteur et comédien canadien, Johnny Cash, musicien américain, Ray Charles, chanteur américain, Dolores O'Riordan, chanteuse-compositrice irlandaise, Mariah Carey, chanteuse, Francis Ford Coppola, réalisateur, Louis Althusser, philosophe marxiste français [il a tué son épouse],  ... 

Cf. Liste de personnalités ayant un trouble bipolaire, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_personnalit%C3%A9s_ayant_un_trouble_bipolaire#Liste

List of people with bipolar disorder [Liste des personnes atteintes de trouble bipolaire], https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_people_with_bipolar_disorder

Liste de personnalités atteintes d'un trouble dépressif majeur : Woody Allen, réalisateur et acteur américain, Hans Christian Andersen, écrivain danois, Charles Baudelaire, poète français, Ingmar Bergman, réalisateur suédois, Beyoncé, chanteuse américaine, Ludwig Boltzmann, physicien et philosophe autrichien, Kenneth Branagh, acteur nord-irlandais, Marlon Brando, acteur américain, Charles Bukowski, romancier américain, Agatha Christie, écrivaine criminelle anglaise, Winston Churchill, ancien Premier ministre britannique, George Clooney, acteur américain, Henri-Georges Clouzot, réalisateur français, Kurt Cobain, musicien américain, Leonard Cohen, auteur-compositeur-interprète canadien, Phil Collins, musicien anglais, Joseph Conrad, écrivain polonais, Charles Darwin, naturaliste britannique (hypothèse), Diana, princesse de Galles, Philip K. Dick, auteur américain, Charles Dickens, écrivain, Bob Dylan, auteur-compositeur-interprète, William Faulkner, auteur américain, Federico Fellini, réalisateur italien, F. Scott Fitzgerald, auteur américain, Michel Foucault, philosophe français, Peter Gabriel, chanteur britannique, Romain Gary , romancier et diplomate franco-lituanien-polonais [mort par suicide], Cary Grant, acteur anglo-américain, Graham Greene, écrivain britannique, Ernest Hemingway, écrivain américain [mort par suicide], Sir Anthony Hopkins, acteur britannique, Angelina Jolie, actrice américaine, Franz Kafka, écrivain tchèque, Buster Keaton, réalisateur et acteur américain, Jack Kerouac, poète et romancier américain, Stephen King, auteur américain, Takeshi Kitano, réalisateur japonais, Stanley Kubrick, réalisateur américain, Akira Kurosawa, réalisateur japonais, Lady Gaga, auteur-compositeur-interprète, John Lennon, auteur-compositeur-interprète britannique, Abraham Lincoln, avocat et homme politique américain, HP Lovecraft, auteur américain, Marilyn Manson, chanteuse américaine, Henri Matisse, peintre français, Guy de Maupassant, écrivain français (hypothèse), Vladimir Mayakovsky, écrivain et poète russe, Paul McCartney, musicien anglais, Michel-Ange, peintre et sculpteur italien (hypothèse), Kylie Minogue, chanteuse australienne, Yukio Mishima, auteur japonais [mort par suicide], Jim Morrison, chanteur, poète, Isaac Newton, physicien britannique (hypothèse), Friedrich Nietzsche, philosophe allemand (hypothèse), Robert Oppenheimer, physicien américain, Brad Pitt, acteur américain, Sergei Rachmaninoff, compositeur et pianiste russe, Charlotte Rampling, actrice anglaise, Rainer Maria Rilke, poète autrichien, JK Rowling, écrivaine  britannique, Bertrand Russell, mathématicien et philosophe britannique, Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et pilote, Martin Scorsese, cinéaste américano-italien, Jean Seberg, actrice américaine [morte par suicide], Bruce Springsteen, auteur-compositeur-interprète américain, Sylvester Stallone, acteur, réalisateur et scénariste américain, Sting, musicien et auteur-compositeur britannique, William Styron, écrivain américain, Quentin Tarantino, réalisateur et scénariste américain, Pyotr Ilyich Tchaikovsky, compositeur russe, Léon Tolstoï, écrivain russe, Mark Twain, écrivain américain, Kurt Vonnegut, écrivain américain, Roger Waters, musicien anglais, Tennessee Williams, dramaturge américain, …

Cf. List of people with major depressive disorder [Liste des personnes atteintes d'un trouble dépressif majeur], https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_people_with_major_depressive_disorder

[213] a) Psychanalyse d’Adolf Hitler, Dr. Walter C. Langer, Denoël, 1973, page 221.

b) Tout comme Joseph Goebbels, d’ailleurs.

[214] a) Il était dépendant à une drogue, la Pervitine, une méthamphétamine, que lui prescrivait son médecin, le docteur Morell.

b) Il souffrait depuis plusieurs années déjà de la maladie de Parkinson, de troubles gastriques (flatulences …) et d'insomnies chroniques. Vient s'ajouter à cela une paranoïa grandissante. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Derniers_jours_d%27Adolf_Hitler

c) Heinrich Himmler, chef des SS, souffrait de terribles maux de dos, soignés par son masseur Felix Kersten.

[215] En 2003, Béatrice Guido, avait fait une tentative de suicide, en absorbant des somnifères. Au cours de l'année 2010, elle avait dissimulé à son mari que son médecin l’avait placée en arrêt de travail et a feint, durant plusieurs semaines, de se rendre à son travail. Déjà, depuis plusieurs années, l’alcool était devenu un substitut nécessaire à son mal-être.

a) À Gien, elle avait incendié la voiture où était enfermée sa fillette de trois ans (1/2), Philippe Renaud, 20/01/2019, https://www.larep.fr/gien-45500/actualites/a-gien-elle-avait-incendie-la-voiture-ou-etait-enfermee-sa-fillette-de-trois-ans-1-2_13089680/ b) À Gien, elle avait incendié la voiture où était enfermée sa fillette de trois ans (2/2), Philippe Renaud, 27/01/2019, https://www.larep.fr/gien-45500/actualites/a-gien-elle-avait-incendie-la-voiture-ou-etait-enfermee-sa-fillette-de-trois-ans-2-2_13089682/

[216] a) Peng Dehuai, https://fr.wikipedia.org/wiki/Peng_Dehuai

b) Conférence de Lu Shan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Lu_Shan

c) Grand Bond en avant, https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Bond_en_avant

[217] a) Mahomet, Maurice Gaudefroy-Demombynes, Collection l’évolution de l’humanité, Albin Michel, 1957, 1969, pages 174-175, http://classiques.uqac.ca/classiques/gaudefroy_demombynes_maurice/mahomet/gaudefroy_demombynes_mahomet.pdf

[218] a) L’islam, Dominique Sourdel, Que Sais-je ? P.U.F., 2004, page 14.

b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Banu_Qurayza

c) Mahomet et le massacre des juifs de Banû Qurayzahttps://www.youtube.com/watch?v=oysb3vr_8k8

d) Mahomet ordonne de tuer juive Banu Qurayzahttps://www.youtube.com/watch?v=UorE3mBCTV8

e) Muhammad (saws) ordonne de tuer les Banu Qurayza ? Etude historique critique (partie I), http://blog.decouvrirlislam.net/Home/islam/Le-prophte-Muhammad/desinformations-sur-le-prophete-saws/muhammad-saws-ordonne-de-tuer-les-banu-qurayza-etude-historique-critique-partie-i-

[219] a) Un somnambule peut-il être condamné pour un crime commis dans son sommeil? Céline Hussonnois-Alaya, 30/08/2019, https://www.bfmtv.com/police-justice/un-somnambule-peut-il-etre-condamne-pour-un-crime-commis-dans-son-sommeil-1757417.html

b) En droit français, l'absence de discernement causée par un trouble psychique constitue une cause d'irresponsabilité pénale. "N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes", indique le code pénal. Cf. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000029370748&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20141001

[220] “Les jurés n’ont donc pas suivi la thèse du somnambulisme criminel plaidée par la défense malgré la succession des psychiatres, certains favorables à l’abolition du discernement de Patrick Massin. En particulier les professionnels spécialistes du sommeil qui ont vu en lui un cas rare mais caractéristique de meurtre en état hypnoïde. Patrick Massin, 59 ans, ancien manager chez Gillette, souffrant de maladie bipolaire et de troubles aigus du sommeil réunirait ainsi toutes les conditions de cet éveil confusionnel qui, parfois, fait accomplir des crimes en dehors de toute volonté. Sabine traînait des pieds à renflouer le projet d’immeuble acheté par Massin à Cluny. Au risque de créer chez lui un « sentiment d’abandon » et d’accentuer la série d’échecs de divers projets (de parti politique, de société de création d’événement (!), de gestion de magasin, de galerie d’art…) menés lors de ses phases maniaques. Patrick Massin avait été arrêté au bout de trois semaines de fuite en Allemagne”.

Cf. Patrick Massin condamné à 20 ans de réclusion, Thierry Dromard, 25 nov. 2012, https://www.lejsl.com/faits-divers/2012/11/25/patrick-massin-condamne-a-20-ans-de-reclusion

[221] a) Karla Faye Tucker, https://fr.wikipedia.org/wiki/Karla_Faye_Tucker

b) Personnellement, j’ai cru à la sincérité de sa conversion.

[222] Hervé Faye [astronome français], Sur l'origine du monde : théories cosmogoniques des anciens et des moderne, 1884, p. 109-111, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k94881t/f112.image

[223] D.S. Wilson, Darwin's Cathedral: Evolution, religion, and the nature of Society, University of Chicago Press, 2002.

[224] P. Bloom, « Is God an accident? », The Atlantic, décembre 2005.

[225] D. Keleman, « Are children intuitive theist? », Psychological science, vol. XV, n° 5, 2004.

[226] a) P. Boyer, Et l’homme créa les dieux, 2001, rééd. Gallimard, 2003.

b) S. Atran, In God we Trust, Oxford University Press, 2002.

[227] «  La montée en puissance des cultes de guérison. Entretien avec André M. Corten », inJ.-F. Dortier et L. Testot (dir.), La Religion. Unité et diversité, Éditions Sciences Humaines, 2005.

[228] F. Khosrokhavar, L’Islam des prisons, Balland, 2005.

[229] L’anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées.

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropomorphisme

[230] a) Les religions ont, en général, plus de mal à convaincre les personnes ayant une culture ou formation rationnelles, septique, comme par exemple, la philosophe et mathématicienne antique, Hypatie d'Alexandrie, qui écrivait : « Les fables doivent être enseignées comme des fables, les mythes comme des mythes et les miracles comme des fantasmes/ fantaisies poétiques. Enseigner les superstitions en tant que vérités est une chose extrêmement terrible. L'esprit de l'enfant les accepte et les croit, et ce n'est qu'après une grande douleur et peut-être une tragédie qu'il pourra être soulagé après des années ».

b) « La religion est considérée par les gens ordinaires comme vraie, par le sage comme fausse et par les dirigeants comme utile », Lucius Annaeus Seneca, Sénèque, philosophe, précepteur de Néron.

c) Selon un ami, Amine, « Tu pourrais créer une religion ou une doctrine si tu étais une personne intelligente qui vit dans une société ignorante et naïve » […] « Le succès de la religion est directement lié au manque d'éducation » […] « La curiosité mène à la connaissance. La croyance mène à l'ignorance ».

b) Paul de Tarse (Saint Paul) ne réussit pas à convaincre, les intellectuels athéniens (stoïciens, épicuriens …) _ eux qui ne s’appuyaient que sur la raison humaine _, de la véracité de sa religion, lors de sa prédication à Athènes. Paul ne réussit pas à fonder une communauté importante à Athènes. Dans aucune de ses lettres, il ne la mentionne; il n'a écrit aucune épitre aux Athéniens [...] Jamais il ne voudra revoir Athènes. Cf. Vie et voyages de saint Paul apôtre. 33. L'échec d'Athènes, https://www.cursillos.ca/action/st-paul/paul33-echec-athenes.htm

[231] Chez les mormons, existent des rituels secrets. Les temples mormons ne sont pas accessibles aux non-Mormons.

[232] Il n’a pas été prouvé que cette citation vient bien de lui, mais il s’agit quand même d’une bonne synthèse de ce que ce ministre chargé de la propagande a fait pendant la Seconde Guerre Mondiale. Son travail a été tellement efficace qu’il y a encore des gens qui défendent aujourd’hui les « vérités » du Troisième Reich. Cf. Un mensonge répété mille fois se transforme-t-il en vérité ? https://nospensees.fr/mensonge-repete-mille-se-transforme-t-verite/

[233] Les religions sont des sectes qui ont réussi.

[234] Comprendre les racines et mécanismes psychologiques du fanatisme, Benjamin LISAN, 29/03/2018, 33 pages. Voir le chapitre "Le phénomène sectaire, ce qui caractérise une secte", page 11, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/comprendre_les_racines_et_mecanismes_psychologiques_du_fanatisme.htm

[235] « Les Mormons ont subi de dures persécutions ; elles leur ont donné le sentiment que leur communauté est une communauté élue, qui a souffert pour la Vérité ». Cf. Les Mormons, G.-H. Bousquet, PUF, 1967, page 124.

[236] L’auteur suppose que la stratégie non-violente de Gandhi ou de Martin Luther King n’aurait pas eu de succès face au nazisme, dès qu’il est installé, en Allemagne. August Dickmann était un Témoin de Jéhovah, opposant au régime nazi. Il fut le premier objecteur de conscience à être exécuté en Allemagne, en 1939, au camp de Sachsenhausen. Franz Jägerstättern un objecteur de conscience autrichien, a été guillotiné, en 1943, à à la Prison de Brandenbourg, à Berlin.

[237] Comme avec un des cinq piliers de l’islam : la zakât, l’aumône légale et obligatoire, chez les musulmans.

Comme le "Church Welfare Plan" [le Plan d'Assistance Sociale] de l'Eglise mormone. Cette dernière s'est mise à produire elle-même les biens, dont ses pauvres ont besoin, et à les emmagasiner. [...] A Salt Lake City s'élève un immense bâtiment, le dépôt central, dans le « Square de la Bienfaisance t. L'Eglise a fait des distributions massives — même à des Gentils [non mormons] — à l'occasion d'inondations qui ont ravagé le pays ; elle en a fait aussi en Europe.

[238] « la natalité est toujours forte chez les Saints [des Derniers Jours – les Mormons], et pour cette raison aussi les Mormons se développent plus vite que les autres communautés religieuses », Les Mormons, G.-H. Bousquet, PUF, 1967, page 123.

[239] a) Gourous un profil psychologique repérable en 7 points, UNADFI, http://www.larbredesrefuges.com/t10289-gourous-un-profil-psychologique-reperable-en-7-points

b) La manipulation mentale sectaire, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ManipulationMentaleSectaire.htm 

[240] Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Antoine Porot, PUF, 1952, 1984. Paranoïa, paranoïaque, pages 508-509.

[241] Joseph Smith et les Mormons, ou examen de leurs prétentions relativement à leur Bible, à leur prophète et à leur Église, Louis Favez, https://levigilant.com/documents/joseph_smith_mormons/joseph_smith_et_les_mormons.html

[242] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclius

[243] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Khosro_II

[244] Damas a capitulé sans combattre.

[245] La peste de Justinien, https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_de_Justinien

[246] Ilopango et Tambora : quand les volcans suivent le calendrier prophétique, 25 Mars 2016, http://daniel-lumiere-a-babylone.over-blog.com/2016/03/ilopango-et-tambora-quand-les-volcans-suivent-le-calendrier-prophetique.html

[247] Cf. Abraha, https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraha

[248] Différents textes sur l’histoire de l’islam : génocides, massacres, pillages, pogroms … Présentés par Benjamin LISAN, le 25/08/2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/differents_textes_sur_l-histoire_de_l-islam%20.htm

[249] « La polygamie, non primitive chez les Mormons, faillit leur être fatale ». Cf. Les Mormons, ibid, page 107. L’état mormon de l’Utah a été l'un des derniers États continentaux à entrer dans l’Union en tant qu’État fédéré (1896). Un des obstacles principaux à cette accession a été l’attachement des mormons du XIXe siècle à la polygamie. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Utah

[250] Les Mormons, ibid, page 7.

[251] Cf. a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Tissier_(repris_de_justice)

b) Affaire de Patrick TISSIER, http://affairetissier.unblog.fr/trois-victimes-liees/

[252] « Dès les premières heures du procès, la mère de Karine, Jocelyne Milluy, une ancienne amie de Tissier, avait été évacuée soutenue par des policiers victime d'une crise de tétanie lors de la lecture de l'arrêt de renvoi ». Cf. Patrick Tissier : l'enfance difficile d'un « pervers sexuel », https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php

[253] Cf. a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Domon, b) elle-même disait que « la souffrance faisait grandir ou détruit »

[254] Cf. a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Etty_Hillesum,

b) « Etty a deux frères, Jaap (interne en médecine au moment de sa déportation) et Mischa (pianiste dont les dons exceptionnels firent un moment espérer à la famille Hillesum qu'il échapperait au sort des Juifs). Mischa et les parents d'Etty succomberont comme cette dernière à Auschwitz en 1943. Jaap ne survivra pas à l'évacuation de Bergen-Belsen en 1945. Ce sont les écrits d'Etty qui donneront une postérité à cette famille, par leur grande valeur historique, spirituelle […] ».

[255] a) Ossip Mandelstam: un immense poète russe assassiné, mort le 27 décembre 1938, victime de Staline, Albert Herszkowicz, 27/12/2017, https://blogs.mediapart.fr/albert-herszkowicz/blog/271217/ossip-mandelstam-un-immense-poete-russe-assassine-par-staline , b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ossip_Mandelstam

[256] « Intelligent, pervers et dangereux, l'assassin de la petite Karine Volckaert est aujourd'hui considéré comme incurable. «En l'état actuel des connaissances, il n'existe aucun traitement satisfaisant des sujets pervers», expliquent les trois experts psychiatres convoqués à la barre de la cour d'assises des Pyrénées-Orientales. À 45 ans, Patrick Tissier, meurtrier récidiviste, a bien conscience de la gravité de ses actes, mais il n'éprouve aucun remords. «Il a des fantasmes de viol. La violence est nécessaire à son plaisir, même si la femme est consentante. Il pense que le monde fonctionne ainsi», explique un médecin.

Égocentrique et froid, l'accusé est sujet à des troubles sexuels depuis l'adolescence. À 16 ans, quand il tente à deux reprises de violer la maîtresse de son père, on le croit simplement «perturbé». Il est alors suivi par un juge pour enfants. On le décrit comme «passif, indifférent et rigide» ». Patrick Tissier, pervers incurable, Alexandrine Bouilhet, 25/01/2010, https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/25/01016-20100125ARTFIG00807-patrick-tissier-pervers-incurable-.php

[257] a) « J'avais le complexe du cancre, j'avais surtout besoin d'affection », confie-t-il.

b) Patrick Tissier : l'enfance difficile d'un « pervers sexuel », 27/01/1998, https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php

[258] Cf. a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Dahmer, b) https://en.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Dahmer

c) Dahmer aurait été privé d'attention (négligé), dès sa prime enfance. D'autres sources, cependant, suggèrent qu'en général, les deux parents adoraient Dahmer comme étant un bébé et un enfant en bas âge, bien que sa mère soit connue pour être tendue, avide d'attention et de pitié, et se querellait constamment avec son mari et ses voisins. Joyce Dahmer commençait à passer de plus en plus de temps au lit. Les études universitaires de Lionel l'ont tenu éloigné de son domicile la plupart du temps; quand il était à la maison, sa femme exigeait une attention constante. Elle aurait été angoissée par des questions insignifiantes. À une occasion, Joyce Dahmer a tenté de se suicider à la suite d’une overdose de pilules d’Equanil dont elle était devenue toxicomane. En conséquence, aucun des parents n'a consacré beaucoup de temps à leur fils. À l'école primaire, il était considéré à la fois silencieux, réservé, non-communicatif, et timide par ses pairs. A l'école primaire, une enseignante a noté que le sentiment de négligence, ressenti par Jeffrey, semblait provenir de la maladie de sa mère.

[259] Le tueur en série, Guy Georges, s’est aussi senti rejeté, discriminé par rapport à son frère, resté dans sa famille biologique, alors que lui était proposé à l’adoption. Cf.

[260] Dépression pendant et après la grossesse,

https://www.healthychildren.org/English/ages-stages/prenatal/delivery-beyond/Pages/Understanding-Motherhood-and-Mood-Baby-Blues-and-Beyond.aspx

https://www.nytimes.com/2019/02/12/health/perinatal-depression-maternal-counseling.html

https://www.cdc.gov/reproductivehealth/features/maternal-depression/index.html

http://hecapedia.org/health-center/pregnancy-parenting/pregnancy-stages/depression-during-after-pregnancy.htm

[261] Sira, 1, 160-167, p52. Ibn Ishaq (prononcer Is-haq, forme arabe d'Isaak) était un historien musulman, né à Médine environ 85 ans après l'Hégire (-704-785). L'Hégire est l'immigration de Mahomet à Médine et le commencement du calendrier islamique. Il fut le premier biographe de Mahomet et de ses expéditions guerrières. Sa compilation d'histoires sur Mahomet s'appelait « Sirat al-Nabi » (« Vie du Prophète »). Ce livre est perdu. Néanmoins, une présentation systématique des matériaux d'Ibn Ishaq avec un commentaire par Ibn Hisham (mort en 834) sous la forme d'une recension disponible en anglais [ici, sauf exceptions, d'après la traduction française de Wahib Atallah, Fayard, 2004 — NdT]. Ibn Hisham reconnaît avoir délibérément omis certaines histoires embarrassantes pour les musulmans. Une partie de ces histoires embarrassantes a été sauvegardée par Tabari (838-923), un des plus éminents historiens perses et un commentateur du Coran.

[262] Tabaqat Ibn Sa'd, 1 p106. Ibn Sa'd (784-845) était un historien, disciple d'Al Waqidi. Il classa son histoire en huit catégories, d'où le nom Tabaqat (catégorie). La première raconte la vie de Mahomet (volume 1), la deuxième ses guerres (volume 2), ses compagnons de La Mecque (volume 3), ses compagnons de Médine (volume 4), ses petits-fils Hassan et Hussein et d'autres éminents musulmans (volume 5), les fidèles et les compagnons de Mahomet (volume 6), ses plus importants fidèles (volume 7), et quelques femmes du début de l'Islam (volume 8). Les citations du Tabaqat utilisées dans ce livre viennent de la traduction en farsi par le Dr Mahmoud Mahdavi Damghani. Edité par Enetsharat-e Farhang va Andisheh, Téhéran, 1382 après l'hégire (2003 AD).

[263] Tabaqat 1 p107.

[264] Tabaqat 1 p108.

[265] Tabaqat 1 p108.

[266] a) Muir, Life of Mahomet, Smith Elder & Co, Londres 1861, V2 page 195.

b) Coran 9.113. Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer.

[267] The prophetic biography (Sirah of Ibnu Hisham): Abd al Malik Ibn Hisham, Chap. al-fijâr war, page 92-93.

[268] a) Voir Sahîh AI-Bukhari, no. 374; Sahîh Muslim, non. 268.

b) Al-Bidâyah, 2: 292; At-Tabaqat, 1: 126-128; Gharib Al-Hadith, Ibn Al-Athir, 5h10.

[269] Certains historiens prétendent que le travail d’estafette était un job de « planqué », car n’étant pas en première ligne.

[270] Al-Fijar en arabe : ḥarb al-fijār, حرب الفجار, la guerre impie, ce nom viendrait du fait que les combats se sont déroulés pendant les mois sacrés. Voir Traduction d’Albin de Kazimirski Biberstein, Le Koran, Paris, Librairie Charpentier, 1869, https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Le_Koran_(traduction_de_Kazimirski).djvu/546

[271] Abū al-Fidāʼ Ismāʻīl ibn ʻAlī, Noël Desvergers, Vie de Mohammed, Impr. royale, 1837, 280 p., page 10, https://books.google.fr/books?id=1n8pAAAAYAAJ&pg=PA10#v=onepage&q&f=false

[272] Mahdi Rizqullah Ahmad, Mahdī Rizq Allāh Aḥmad, Syed Iqbal Zaheer, A Biography of the Prophet of Islam: In the Light of the Original Sources, an Analytical Study, Riyad, Darussalam, 2005, 1re éd., https://books.google.fr/books?id=G7YA55Ih59oC&pg=PA124

[273] al-Sira, Ibn Ishaq.

[274] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfance_de_Mahomet#Jeunesse

[275] Bien que la thèse des tueurs et criminels nés est nettement contestée.

[276] Réfutation du négationnisme de la shoah, B. LISAN, mars 2019, 15 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/refutation_du_negationnisme_de_la_shoah.htm

[277] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. LISAN, février 2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.htm

[278] Les ONG israéliennes au service de l’Afrique, Ben Sales, 8 mars 2014, https://fr.timesofisrael.com/les-ong-israeliennes-au-service-de-lafrique/

[279] Cf. http://www.sauveteurs.org/qui-sommes-nous/

[280] L’horloge tourne pour les sauveteurs de Tsahal à Mexico, Judah Ari Gross, 25 septembre 2017, https://fr.timesofisrael.com/lhorloge-tourne-pour-les-sauveteurs-de-tsahal-a-mexico/

[281] Je méfie de tous ceux qui en tiennent une sérieuse "couche" au niveau irrationnel, délires paranoïaques, théories du complot : Loubavitch, Aredim, évangélistes, adventistes, mormons, témoins de Jéhovah, islamistes ...

[282] Il a pour objectif central la transmission des divers aspects de l’esprit critique, la pensée critique ou sceptique (critical or skeptical thinking chez les anglophones), qu’on la nomme zététique, à la suite d’Henri Broch, hygiène préventive du jugement comme Jean Rostand, ou autodéfense intellectuelle à l’instar de Noam Chomsky.

[283] RationalWiki : un wiki dont les objectifs déclarés sont de critiquer et de contester la la pseudoscience, les théories du complot et le mouvement anti-scientifique.

[284] Cette technique peut être utilisée pour créer des infox et des canulars malveillants.

[285] L'homosexualité animale, la nature au grand jour ! 15/04/2018, https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/lhomosexualite-animale-la-nature-au-grand-jour

[286] Jacques Balthazart est un biologiste belge. Spécialisé en neuroendocrinologie du comportement, il est actuellement directeur émérite d'un groupe de recherche dans ce domaine au GIGA Neurosciences de l'université de Liège (ULiège).

[287] Le professeur Claude Aron est un spécialiste de physiologie de la reproduction et était Directeur de l'Institut d'Histologie de Strasbourg.

[288] Tel Achille, le héros légendaire de la guerre de Troie, demi-dieu cruel.

Dans la mythologie grecque, un héros, qui s’était illustré pour sa bravoure, pouvait avoir le privilège d’être admis parmi les Dieux de l’Olympe, lors de « l’apotheôsis » (de « theos », Dieu, et « apos », mouvement).

[289] Par peur de prononcer le nom de « Dieu », beaucoup de Juifs préféreront écrire D.ieu, D-ieu, D'ieu ou D.eu que « Dieu » car, bien que cette traduction n'ait rien de sacré à première vue, elle se réfère à Lui, et acquiert une valeur par là même. Mais cette pratique n'est pas du goût de tout le monde, et le Rav Shlomo Ganzfried (ashkénaze), estime qu'aucun des Noms de Dieu ne devrait être effacé, tronqué ou déformé, même en traduction. Cf. Dénomination de Dieu dans le judaïsme, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9nomination_de_Dieu_dans_le_juda%C3%AFsme

[290] La stèle de Mesha est une stèle de basalte découverte en 1868 et sur laquelle est gravée une inscription remontant à l'époque du roi moabite Mesha (ixe siècle av. J.-C.). Le texte de trente-quatre lignes (l'inscription la plus longue découverte jusqu'à présent pour cette époque de l'ancien Israël), est écrit en moabite. Datée de 850 av. J.-C. environ, elle relate les victoires de Mesha au cours de sa révolte contre le royaume d'Israël qu'il entreprit après la mort de son suzerain Achab.

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A8le_de_Mesha

[291] C’est une étudiante qui les a comptés dans les écrits du Tanakh (ancien testament).

[292] a) Les nephilimsnefilims (hébreu : הנּפלים) sont des personnages surnaturels de la Bible. Le mot « nephilim » apparaît deux fois dans la Torah – ou Pentateuque – (Gn 6. 4 et Nb 13. 33), où il est souvent traduit par « géants », mais parfois rendu tel quel. C'est la forme plurielle du mot « nephel » ou « nāphîl » en hébreu. Selon les interprétations, le mot « nephilim » pourrait signifier « ceux qui sont tombés », « ceux qui tombent » (anges déchus), ou « ceux qui font tomber » (qui corrompent les âmes des hommes). Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nephilim

b) Tomber : En araméen, c’est "niburo" (Action de tomber et aussi avortement).

[293] a) Je faisais remarquer à Rebecca que le "dieu" des juifs et le "Allah" des musulmans est un dieu jaloux, quand on ne prie pas pour lui, ou pire qui se préoccupe de l'aspect vestimentaire des femmes. Et que donc ce "Dieu" paraît très anthropomorphique. Bref, il a toutes les caractéristiques d'une création de l'homme.

b) Concernant le « tsniout » _ le domaine de pensée et de loi juive, traitant au sens large de la modestie et de la pudeur et, au sens plus restreint, des rapports sociaux et sexuels entre hommes et femmes _, Rebecca me disait que c’était un peu plus compliqué. Peu respectée dans les courants juifs progressistes, elle est très importante pour le judaïsme orthodoxe. C'est la conception du "tsniout" du judaïsme orthodoxe dont a plutôt hérité l'islam. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsniout

[294] Cf. la thèse de Roger Sabbah, fils de rabbin, égyptologue, archéologue, chercheur. Auteur de "Le Pharaon juif". Cf. a) Roger Sabbah, https://www.babelio.com/auteur/Roger-Sabbah/68590 ; b) L’Historien Roger Sabbah : "Les Fils d’Isis Râ ël", Ozi, 29 janvier 2015, https://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/l-historien-roger-sabbah-les-fils-48693

[295] L'Antiquité juive ressuscitée : Les manuscrits de la mer Morte, actualité Archéologie, http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/introduction/archeologie/les-manuscrits-de-la-mer-morte-28-06-2019-112618_46.php

[296] Cf. "La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie" [The Bible Unearthed], Israël Finkelstein, Neil Asher Silberman, 2001.

[297] Note : Dans la version du Qumrân, on lit les "elohim" à la place d’Israël.

[298] Présentation du livre par son éditeur : " «Argonauts of the Desert» présente un nouveau commentaire révolutionnaire sur la Bible et ses origines, affirmant que la plupart des récits bibliques et des lois ont été inspirés par la littérature grecque. De la Genèse aux rois, les livres de la Bible ont peut-être été écrits par un seul auteur, un érudit de Judée hellénisé qui a utilisé l'état idéal de Platon dans Les lois comme source primaire. En tant que tel, l'Israël biblique est une reconstitution de cet État des douze tribus et les récits entourant la naissance, la vie et la mort de cet État ont été inspirés par les épopées grecques. Chaque chapitre présente le matériel biblique et le compare aux équivalents grecs ou romains, en examinant les similitudes et les différences. ".

Source : https://www.routledge.com/Argonauts-of-the-Desert-Structural-Analysis-of-the-Hebrew-Bible-1st-Edition/Wajdenbaum/p/book/9781845539245

[299] Psychologie de la religion, https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_de_la_religion

[300] Jésus a guéri les boiteux et les paralysés. Mahomet a contribué à mutiler les bien portants.

Quel est vraiment intérêt de rendre des gens handicapés à vie et à la charge de la société ?

[301] On peut tuer une personne, avec 100 coups de fouet.

[302] Les versets douloureux: Bible, Évangile et Coran entre conflit et dialogue, David Meyer, Soheib Bencheikh et Yves Simoens, Lessius, 2007, pages 51 et 52.

[303] Etats-Unis : une affiche anti-islam suscite un immense émoi à Atlanta, https://oumma.com/etats-unis-une-affiche-anti-islam-suscite-un-immense-emoi-a-atlanta/

[304] Charles Gave : J'ai parfaitement le droit de dire que l'islam est une saloperie, Charles Gave, essayiste, financier et entrepreneur français, https://ns2017.wordpress.com/2020/01/13/charles-gave-jai-le-droit-de-dire-que-lislam-est-une-saloperie/