Les croyances religieuses à l’épreuve de l’esprit critique

 

Les explications religieuses face à la science moderne

 

Discussions scientifiques des arguments religieux pour expliquer certains phénomènes allégués ou réels

 

Par Benjamin LISAN, le 18 décembre 2017

 

« Si quelqu'un parle à Dieu, il prie ; si Dieu parle à quelqu'un, c'est un schizophrène ».

« Je pense que nous découvrirons les causes chimiques de la schizophrénie que lorsque nous découvrirons les causes chimiques du judaïsme, du christianisme et du communisme ». in Fabriquer la folie (1976) de Thomas Szasz[1].

 

1         Introduction

 

La religion et la foi (ou la religiosité) se nourrissent du merveilleux ou du désir de merveilleux, via éventuellement une soumission et un émerveillement quasi hypnotiques. Souvent d’autant plus, que notre vie présente (ici-bas) est sans saveur, sans bonheur, voire sans perspective d’avenir[2] [3].

Les religions s'entretiennent aussi par conformisme essentiellement. "je crois comme les autres qui m’entourent"[4].

 

Ou reproche souvent à la science moderne de tuer la part de merveilleux, contenu dans les religions, de désenchanter le monde (contrairement aux religions). La démarche scientifique est souvent perçue comme une méthode analytique froide, dénuée de toute passion voire de poésie.

En fait, pourtant, elle perce certains mystères de l’univers, plus rigoureusement et plus précisément que la démarche magique de la religion, de la croyance et de la foi. Et le percement de ces mystères est souvent passionnant et certaines découvertes sont époustouflantes (par exemple, comme les rayons laser, que jamais la religion _ la démarche de pensée religieuse ou magique _ n’aurait découvert).

 

Nous allons proposer un certain nombre d’arguments scientifiques pour apporter une approche rationnelle, à opposer à des arguments irrationnels et religieux (ou magiques).

A chaque argument, nous entamerons une discussion sur leur validité ou réfutabilité.

 

Voici, ci-après, une liste d’arguments religieux et leurs réfutations, puis la discussion de cette réfutation.

 

Par manque de temps, nous n’avons pu approfondir certains arguments, travail que nous effectuerons ultérieurement, dès que nous arriverons à trouver le temps pour le réaliser.

 

2         Les prophètes seraient missionnés par Dieu pour délivrer un message important aux hommes

 

Beaucoup d’explications scientifiques peuvent être avancées pour expliquer le sentiment de « possession prophétique » qui hante certains êtres humains. Cette impression obsessionnelle et délirante de se croire exceptionnel, à part, choisi par Dieu, la providence et je ne sais quoi d’autre (sentiment qu’a éprouvé, à un moment de leur vie ou toute leur vie, par exemple, Moïse, Elie, Jésus, Mahomet, Hitler etc.).

 

Il existe des mécanismes mentaux qui, en s’étant mis en place dans des circonstances exceptionnelles, permettent d’inverser, de surcompenser, momentanément ou durablement, un sentiment d’infériorité ou de dévalorisation, une impression de ne jamais s’en sortir dans la vie. Il existe des mécanismes psychiques complexe de décompensations psychiques, de défense mentale, d’autres servant de derniers remparts avant le basculement complet dans la folie, qui permettent de supporter les épisodes de la vie insoutenables, en tout cas très durs mentalement à vivre (certains mécanismes n’étant pas encore totalement compris par le corps médical et psychiatrique).

Certains états psychotiques débouchent sur l’impression obsédante d’une catastrophe imminente, que la fin du monde va arriver (d’où certaines prophéties apocalyptiques ou millénaristes professées par certains de ces malades mentaux) ou momentanément à un sentiment de toute puissance.

 

2.1        Une piste : la paranoïa pour expliquer le « gouroutisme » et le prophétisme

 

C’EST LE DESIR DU PARANOIAQUE QUI SE SATISFAIT DANS LA PLACE DE CELUI QUI DIRIGE ET LUI DONNE UN SENTIMENT DE PUISSANCE POUR COMBLER SA FAILLE NARCISSIQUE.

 

Paranoïa, Paranoïaque : du gr. para- « à côté » et noos « esprit, bon sens, raison ».

Le substantif paranoïa désigne d'abord, en Allemagne, au xix' siècle, tous les délires sans distinction. En 1879, Krafft-Ebing opère une première sélection entre délires hallucinatoires (paranoïa hallucinatoria) et autres délires dénommés paranoïa combinatoria. Un peu plus tard, Mendel réserve le terme de paranoïa aux délires systématisés sans hallucinations. Cette signification sera reprise par Kraepelin qui lui donnera sa forme définitive : délires caractérisés « par le développement lent et insidieux d'un système délirant durable et impossible à ébranler, et par la conservation absolue de la clarté et de l'ordre de la pensée, du vouloir et de l'action ».

En France, les études de Montassut (1924) et surtout Genil-Perrin (1926) sur la personnalité pathologique qui sous-tend ces délires consacreront l’adjectif « paranoïaque ».

 

Fondamentalement, le caractère paranoïaque est constitué de quatre éléments :

 

1 / L'hypertrophie du moi

Le paranoïaque n'a jamais tort. Imbu de lui-même, il ne se met pas en cause. Son sentiment de supériorité le rend imperméable au doute : ses idées, ses projets sont les meilleurs. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce sujet : orgueilleux, vaniteux, mégalomane, psychorigide. Son mépris des autres le tient à distance et l'isole. Sa suffisance le rend ridicule ou odieux, selon le degré de tolérance de l'observateur.

 

2 / La méfiance

Les actes d'autrui, parfois les plus anodins, sont interprétés dans un sens de malveillance à son égard. Si bien que le paranoïaque vit dans un climat de soupçon et de persécution larvée. Quelquefois une injustice a effectivement lieu et, en ce sens, le paranoïaque a raison .de l'être, mais sa réaction est telle qu'un préjudice minime devient un drame inexpiable.

 

3 / La fausseté du jugement

Le paranoïaque met son amour de la logique au service de ses a priori et de ses convictions : le raisonnement est juste, mais les prémisses sont fausses. Le niveau technique, scientifique ou juridique de ce raisonnement est pal* qu'il ne permet pas à l'interlocuteur apercevoir la faille. Le paranoïaque est parfois très convaincant, mais il est lassant : son entêtement à prouver qu'il a raison est borné. De la même manière, il poursuivra entreprises sans en démordre jusqu'à l'absurde.

 

4 / L'inadaptabilité sociale est le résultat apparent des tendances précédentes

 

(Voir aussi le chapitre : « Annexe : les caractéristiques de la paranoïa »).

 

Source : Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Antoine Porot, PUF, 1952.

 

2.2        Une autre piste : certains états hallucinatoires limites et schizophréniques

 

Une des bonnes pistes par exemple, est la schizophrénie ou plutôt des états hallucinatoires limites. Une autre nettement moins fréquente serait, sinon, l’épilepsie du lobe temporal, une pathologie qui elle aussi produit des hallucinations visuelles et auditives, des visions souvent puissantes, addictives, avec parfois l’accession du mental à un état de « sentiment prophétique » subjuguant, se manifestant souvent par un sentiment de toute puissance, d’invulnérabilité, de fausse sérénité etc. _ comme si le mental était dopé à la dopamine.

 

La schizophrénie serait peut-être liée à des traumatismes de l'enfance, à la prise précoce de cannabis _ à forte dose, le plus souvent _mais aussi à des causes génétiques (congénitales). Elle est liée aux hasards de la génétique, aux aléas de la vie (traumatismes etc.). Il semblerait qu’il existe des structures cérébrales, nerveuses (congénitales (?)) qui favoriseraient la schizophrénie et l’épilepsie (il y a des cas d’épilepsie qui apparaissent suite à un grave accident physique et un trauma crânien).

 

Des exercices de blocage de la respiration, risquant de provoquer des défauts d’oxygénation (hypoxie), pouvant se produire suite à des séances de prière et de méditation excessives, peuvent provoquer des « illuminations mystiques », des visions de saints (de Jésus, de la Vierge, du Bouddha etc.), des impressions d’être envahi par une chaleur bienveillante surnaturelle, d’un sentiment de béatitude, d’euphorie, d’extase, d’enivrement, de « subjugation religieuse ». Certains alpinistes ayant souffert du « mal aigüe des montagne », certains plongeurs souffrant de l’ivresse des profondeurs, certaines personnes ayant connu des épisodes de « morts cérébrales » ou de détresses respiratoires ont ressenti cette euphorie (c’est peut-être l’explication des expériences intérieures, vécues par Bouddha, Thérèse d’Avila, par Mahomet dans sa grotte etc.).

 

Comment pourraient apparaître, dans le cas d’une origine psychique ? Quel en serait le terreau psychique favorable ?

 

Une soumission et une attente, celle de rencontrer le maître, dans un phénomène hystérique (il faudrait voir et investiguer sur la relation du maître et de l'hystérique).

 

Dans le cas d’une surcharge mentale (une trop grande accumulation) de chocs psychiques négatifs, douloureux, de causes d’angoisse de peur, de soucis, d’une suite d’échecs à répétition (amoureux, sociaux …), des phases d’isolements psychiques et sociaux longs, des carences affectives graves, pouvant être la cause de l'aggravation d'une dépression, d’un déséquilibre psychique (en fait, tous les traumas graves pouvant atteindre cet équilibre psychique), du développement d’un monde onirique intérieur foisonnant et non maîtrisé (cela peut, par exemple, être le cas pour Mahomet, Moïse, qui ont subi, à plusieurs reprises, des abandons, des adoptions, et un puissant de dévalorisation, de non reconnaissance voire un puissant sentiment d’injustice). Hitler passait régulièrement par des phases de profonde dépression, où il voyait tout en noir (tout comme Goebbels, d’ailleurs).

Le problème de la schizophrénie est qu'elle pousse à avoir des raisonnements obsessionnels, par exemple obsession sur les nombres, la numérologie, le symbolisme, les associations de mots, d'idées spécieux, que le reste des gens ne voient, ne perçoivent pas, qui, le plus souvent, leur paraissent insensés, délirants.

Le psychisme des schizophrènes est souvent envahi d’obsessions et de « fulgurances » mentales, de l’impression d'avoir sans cesse des raisonnements géniaux, de détenir la clé des mystères de l'univers les plus extraordinaires.

Le schizophrène peut être animé par un puissant désir de sainteté (ou de la croyance aveuglante et sincère de l’être _ d’être saint, immaculé, etc.). La schizophrénie peut renforcer un sentiment intérieur d’étrangeté ressenti envers toute chose, envers le monde extérieur.

 

Le problème de la schizophrénie est qu'elle vous maintient dans un état entre rêve et réalité, dans une illusion trompeuse (un abus) de vos sens. C'est une maladie piégeuse. Un schizophrène (d'ailleurs fort intelligent) m'expliquait d’ailleurs que « j'ai effectivement l'impression qu'un piège [mental] m'a été tendu. [...] L'impression de me détacher peu à peu d'un rêve [De la schizophrénie. Mais souvent, il y retourne aussi, régulièrement et par phase] [...] J'ai cru que j'allais mourir un milliard de fois […] Moi qui voulais tendre vers le sain(t) homme, me voilà bien rattrapé par le réel de la chose […] Mon désir [obsessionnel] de me rapprocher de la loge du Grand Orient (GO) me pose question, du coup. Je me demande si ce n'est pas une lubie de schizophrène […] C'est bien en cela que je me sens en quelque sorte "obligé" moralement par l'idée de me rapprocher du GO. Il s'agit avant tout d'un affect, d'une intuition, un souci d'obligeance. ».

 

Malheureusement, ceux qui se sentent prophète n’ont souvent pas conscience d’avoir cette maladie en soi (le fait d’être atteint par cette maladie).

 

Un ancien malade m’expliquait « Vers l'âge de 13 ans, à cause du fait que j'étais soumis, sans cesse, à un rejet violent de toute ma famille et un dénigrement systématique de ce que j'étais, de mon existence (je subissais, sans cesse, des maltraitances psychiques), je sentais que je commençais à sombrer dans folie. J'avais sans cesse, en pleine journée, des visions de murs en acier ou d’airain gigantesques (d’une hauteur prodigieuse), qui semblaient continuellement se refermer sur moi. Par peur de devenir fou à cause de la propre folie de ma famille (surtout celle de mon père qui haïssait tout le monde), je me suis mis à dévorer les livres (cela a été ma seule façon d'échapper à une réalité insoutenable. Mais même pour la lecture, mon père m'empêchait de lire, me reprochant par-là, ma paresse, la lecture étant pour lui un signe de paresse). J'étais donc obligé de lire en cachette. Mais malheureusement, je suis resté paranoïaque très longtemps, voyant des gens et des forces du mal, qui me voulaient du mal, partout. Puis tard, j’avais été envahi par une voix off, obsessionnelle, pénible, qui ne cessaient de me répéter, sans fin : « tu es le meilleur, tu es le meilleur etc., etc. » ».

 

Ceux qui se mettent à entamer une carrière de prophète sont resté longtemps solitaires, isolés (comme dans les cas de Mahomet, Hitler …) et n’ont jamais été soignés ou suivis par psychologue ou psychiatre.

Pour aider ces malades, il est important qu’ils ne soient pas isolés et qu’ils puissent se faire des amis, y compris dans les institutions et hôpitaux qui traitent ces maladies et qu’ils ne soient pas dans le déni concernant le diagnostic de leur maladie. Il est important qu’ils aient pleine conscience de leur maladie.

 

 Les types de raisonnements par raccourcis fulgurants, extrêmement simplificateurs, des individus au profil psychique « prophétique », peuvent présenter un caractère poétique, pouvant subjuguer, hypnotiser ses suiveurs, adeptes, fidèles.

La « pensée prophétique », avec ses raccourcis, est totalement opposée à la pensée scientifique, qui, au contraire, refuse les raccourcis de pensée, et associations improbables, les généralisations abusives …

 

2.3        Discussions sur ces deux pistes

 

G. : Il ne faut pas confondre schizophrénie et paranoïa. Mais dans certaines pathologies, il y a la conjonction « schizophrénie paranoïde ».

Moi : La paranoïa, pour moi, pour simplifier, c'est l'impression que tout le monde cherche à vous faire du mal et qu'on doit se défendre contre le monde entier et contre tous ceux qui vous veulent du mal (il y a des délires d'intentions). Alors que pour moi, la schizophrénie est très complexe, avec des "fulgurances" (des intuitions géniales), des délires ou raisonnements délirants, voire des hallucinations visuelles et auditives (c'est comme dans certains cas, il y avait disjonction cérébrale).

Je suis en relation permanente avec R., un schizophrène, diagnostiqué comme tel, hospitalisé dans un HP, qui refuse ses médicaments neuroleptiques. Or sa pensée est très onirique (par moment, on pourrait dire qu'il possède un vrai talent poétique).

Sinon, j'ai connu deux schizophrènes et tous les deux avaient une obsession pour les chiffres, la numérologie et ils voyaient des signes et symboles partout (d'une façon très excessive).

Mahomet souffrait lui plutôt de TOC (troubles obsessionnels compulsifs).

G. : Les prédicateurs [les gourous] ne sont pas schizophrènes, mais des psychopathes a tendance paranoïaque ou même de vrais paranoïaques et souvent de vrais pervers narcissiques.

Moi : Il y a une part d'imposture mais par moment de vraie sincérité. Je prends le cas du gourou, Gilbert Bourdin, fondateur de la secte le Mandarum. Il a un côté fou chez lui, croyant sincèrement lutter contre des milliers de démons et en même temps un obsédé sexuel, qui a eu des relations avec des mineurs de sa secte. Un individu assez déséquilibré.

Souvent les gourous sont un mélange de sincérité désarmante et d'un côté manipulateur. Ils trompent les autres mais aussi s'abusent eux-mêmes. C'est ainsi que j'essaye d'expliquer la psychologie de Mahomet et d'autres gourous.

G. : Le peu que je connais de Gilbert Bourdin le classe directement comme paranoïaque.

Moi : Ces gourous sont effectivement souvent aussi paranoïaques.

Il semble qu'il existe des cas qu'on appelle psychose paranoïaque (?).

G. : un délire bien organisé alors que le schizophrène n'est pas structuré ainsi.

Attention, tu poses des questions d'un étudiant de psycho de 1ere année. La paranoïa fait partie des psychoses.

Moi : Pour moi, il y a des gourous paranoïaques comme Mahomet, Jim Jones, David Koresh (Hitler), qui ont entrainé leurs fidèles ou tout un peuple jusqu'à la (leur) mort.

G. : pour ces classifications élémentaires il faut étudier les mécanismes de défenses.

Oui tu vois bien que ce sont des paranoïaques

Moi : Je pense à R., qui pour moi, ne semble pas paranoïaque, Sa pensée est parfois cohérente et par moment, elle déraille totalement et devient incompréhensible.

G. : mais ce n'est pas un gourou, ni un prédicateur. Ce que tu dis de R. colle bien à la schizophrénie.

Moi : Ma référence pour comprendre la schizophrénie est R. et Jean-Christophe (qui lui a tué sa mère). Et il est vrai que mon échantillonnage, avec seulement deux cas, pour comprendre la schizophrénie, est plutôt faible. Tous les deux sont ou étaient très accrocs au cannabis. Jean-Christophe faisait du sport de combat (avait probablement un côté parano et étaient en conflit grave avec sa mère une personne dure particulièrement psychorigide) et était assez paresseux (mais il mettait le compte de sa paresse sur sa procrastination).  Tous les deux sont intelligents.

G. : il y a aussi la schizophrénie paranoïde. Par contre les schizophrènes peuvent se retrouver « gouroutisés » dans des sectes.

Moi : Quant à Jean-Christophe, qui lui prenait ses neuroleptiques (et un antiépileptique, l'Epitomax), je ne l'ai pas trouvé incohérent. Plusieurs fois, j'avais incité Jean-Christophe à quitter le domicile familial que je considérais toxique à cause de sa mère. Mais il ne se décidait jamais et préférait souvent fleurter les femmes et faires des balades sans but avec sa voiture.

G. : un schizophrène peut par moments ne plus décompenser, surtout lorsqu'il est sous traitement. C’est le rôle du traitement.

C'est bien d'être intéressé par la psychopathologie mais attention ! a) ce n'est pas simple de s'y retrouver et comme tous les étudiants, attention d'être tentés de mettre des étiquettes.

Moi : Mon but principal est d'expliquer le profil psychologique, psychiatrique de Mahomet et d'autres gourous, que leurs adeptes appellent "prophètes". Ce que je veux, est battre en brèche les allégations que ces gourous sont missionnés par "Dieu" et qu'ils reçoivent la parole de "Dieu", justement au regard des connaissances psychiatriques actuelles.

J'ai parfaitement conscience que je n'ai entrepris aucune étude universitaire de psychologie ou médicale de psychiatrie.

G. : comme tous les prédicateurs, gourous, prophètes, ils sont quelques fois délirants, mais le plus souvent, ils sont très malins et pervers.

Moi : j'ai conscience qu'à cause de mon ignorance dans ces domaines, je peux me cantonner à une forme de pseudoscience. Or bien au contraire, je voudrais être rigoureux dans ces domaines et analyser rationnellement ces phénomènes de gouroutisme.

G. : et lorsqu'ils sont psychotiques il faut voir dans la paranoïa.

Moi : Pour moi, il n'y a pas de doute (sauf dans le cas de Jésus, qui est pour moi, est un cas à part, je n'y vois pas en lui de perversité, plutôt une certaine naïveté).

G. : on a très peu d'éléments sur sa personnalité.

Moi : C'est aussi vrai aussi (tout comme sur son possible endoctrinement par la secte des Esséniens)

J'aimerais bien que quelqu'un rédige un livre sur le profil psychologique ou psychopathologique de Mahomet.

G. : Le charisme nécessaire se trouve dans l'hystérie, la paranoïa et la perversion, pas dans la schizophrénie.

Moi : Parce que, par contre, sur Mahomet, il y a du matériel historiographique à foison.

Le charisme peut se retrouver dans la paranoïa, oui probablement (?), ... la perversion, je ne sais pas, je n'en suis pas certain. ... Ou alors plutôt dans la manipulation.

G. : les deux, charisme et manipulation.

Moi : Les gens charismatiques ont une ne grande confiance et estime en eux. Ils ont l'air d'avoir une grande force de caractère, d'être dynamique ... Ils sont probablement une composante narcissique forte.

Pour moi, Mahomet souffre du trouble de la personnalité narcissique (TPN) (même si ce concept n'est pas scientifique ... Trouble TPN qu'on retrouve aussi chez les tueurs en série. Bref ce n'est pas simple.

Pour moi, il faut percer l'abcès ... (On ne peut vivre éternellement dans le déni et le mensonge et la manipulation). C'est pour moi insupportable que des millions ou un milliard de fidèle suivent une vaste entreprise de désinformation et de manipulation et aussi de propagande continuelle.

Je passe mon temps à avoir des confrontations intellectuelles dures avec certains musulmans, sur Facebook, étant des sortes de « fidèles voix de leur maître » (de leur gourous, imams, mentors, en enseignements islamiques), semblables à des sortes de « perroquets savants », aucune connaissances scientifiques malheureusement, ne faisant preuve d’aucun esprit critique.

G : Les religions se développent également par l'attente hystérique de trouver un Maitre (le prédicateur et derrière lui le DIEU TOUT PUISSANT) seigneur et saigneur. Les religions s'entretiennent par les rituels bien aimés par les obsessionnels.

 

3         L’existence de la « vie » après la vie

 

On peut comprendre que ces expériences de sensation de « vie après la vie », lors des états « aux limites de la mort » (en anglais « Near death experience » ou NDE), lorsque le cerveau est en danger de mort cérébrale, de tunnels de lumières, de supposées rencontres avec des défunts disparus, "d’expérience de sortie du corps" (en anglais « Out of Body Expérience » ou OBE)], peuvent ébranler ceux qui les ont vécus, … et que certains, selon leur degré de croyances et d’ignorance des certains connaissances scientifiques, en particulier neurophysiologiques, peuvent se tourner encore plus vers la religion ou le mysticisme, pour se rassurer et expliquer ces phénomènes souvent psychologiquement déstabilisants.

 

Certaines expériences mystiques ascétiques extrêmes, accompagnées de rétentions extrêmes de la respiration, d’un état de grande fatigue et d’épuisement, liées à des jeûnes répétés et excessifs, peuvent être à l’origine des sensations de sortir de son corps et/ou des sensations de lévitation … Ces exercices ascétiques peuvent très probablement provoquer l’anoxie cérébrale du sujet et les sensations qu’il vit être facilement expliquées par cette anoxie.

 

Certains scientifiques, du fait de leurs croyances et de leurs attentes plus ou moins inconscientes, confondent leur attente (souvent « fébrile ») d’un phénomène, avec l’existence et la réalité du phénomène, lui-même (cet état « d’attente » est un phénomène bien connu en psychologie).

A cause de leur « attente », ils négligent d’explorer d’autres hypothèses et pistes que les siennes et négligent de procéder à des investigations poussées concernant les faits confirmant ses propres hypothèses.

Des témoignages de NDEs/OBEs, reportées par des auteurs, comme E. Kuebler-Ross, sont en fait, de seconde main, tels des témoignages d’une infirmière, d’un docteur … reportant qu’un patient lui a relaté sa NDE etc. … Ils sont difficilement vérifiables, pour la plupart.

Dans certains cas, ils vont jusqu’à s’enfermer, jusqu’au bout, dans leurs convictions, au risque de discréditer aux yeux de la communauté scientifique internationale (comme dans le cas de E. Kuebler-Ross soutenant jusqu’à sa mort que ces études prouvaient la persistance de notre « conscience » après la mort biologique de notre corps).

 

Un mécanisme peut intervenir dans les derniers instants du patient, lié à la croyance du patient dans « l’Autre monde ». Un catholique verra, par exemple, par un mécanisme inconscient, la Vierge Marie, Jésus ou un saint. Mais il y a peu de chance qu’il voie Shiva ou Bouddha, s’il n’a pas de connaissance de l’hindouisme ou du bouddhisme. Selon ses croyances et ses attentes, il imaginera un « Autre monde », un paradis, où il pourra éventuellement retrouver ses amis et proches disparus[5].

 

Dans l’état actuel de nos connaissances, les NDEs semblent explicables dans le cadre d’hypothèses neurochimiques, neurobiologiques et cérébrales connues (perturbation du schéma corporel, à cause de perturbations du fonctionnement l’hippocampe _ une structure participant à notre « connaissance » « intime », de l'orientation et de la position de notre corps). Voir les expériences d’Olaf Blanke, à l’Universitaire Universitaire de Genève, qui peut provoquer chez ses patients des sensations de sorties du corps, sur commande, par la stimulation magnétique trans-crânienne (TMS). 

Il n’a donc pas besoin de faire appel à d’autres hypothèses scientifiques pour les expliquer [20] à [25].

 

4          L'affirmation que tout est signe

 

"Dieu" vous envoie des signes que seuls certains peuvent décrypter.

 

L’autosuggestion, les phénomènes d’hystéries collectives (comme à Fatima), les phénomènes d’attentes (voir plus loin) peuvent conduire à voir ce que les autres ne voient pas, et à des délires d’interprétation.

 

 

5         Il n’y a pas de hasard

 

 C’est l’affirmation liée à l'interprétation mystique, analogique, téléologique des évènements naturels, des coïncidences ... intervenant dans le raisonnement religieux ou magique (faisant intervenir la destinée, des forces surnaturelles).

 

 

5.1        L’attente affective d’un fait

 

On peut aussi « déformer », inconsciemment ou non, le déroulement d’une expérience afin que ses résultats soient plausibles. Cela a été le cas de l’annonce prématurée de la fusion froide.

Sous la pression des dangers quotidiens, les personnes simples ont tendance à voir ou croire ce qu’elles souhaitent ou redoutent, à entendre des voix et à avoir des visions, justifiant leurs espoirs ou craintes telles les apparitions de la vierge à Fatima en 1917[6], l’attente des extraterrestres. Ce type de raisonnement résulte des raisonnements irrationnels.

Les effets des influences culturelles et de la pression du groupe

La quantité des informations n’est pas le garant de leurs qualités mais le fait qu’un grand nombre de gens croient à une information, n’est pas la preuve de la validité de celle-ci, comme dans le cas des croyances.

Ce n’est pas parce qu’un grand nombre de personnes admet une hypothèse ou une croyance que cette hypothèse ou cette croyance existe et/ou est vraie.

Des millions de Grecs, d’Égyptiens, de Babyloniens ont cru, il y a 2 500 à 2 000 ans, à des religions, à des conceptions du monde belles, cohérentes et « achevées », alors que l’on sait maintenant que ces visions du cosmos étaient fausses.

Ce n’est pas parce que toute l’opinion publique « hurle avec les loups » que la majorité a raison.

De même, de nos jours, en Inde, plusieurs centaines de millions d’hindouistes se croient réincarnés, alors que rien ne justifie scientifiquement l’existence de la métempsycose.

Ce n’est pas parce qu’on reçoit un grand nombre de rapports sur un supposé complot du gouvernement américain sur les Ovnis que ce complot est réel.

Au sujet de la bonne foi de l’informateur

Un témoin, un observateur ou un rapporteur peuvent diffuser une information fausse ou déformée, en toute bonne foi[7]. L’information originelle peut avoir été créée pour des raisons malhonnêtes. La bonne foi et l’honnêteté d’un informateur ne sont donc pas des arguments suffisants pour garantir la véracité de telle ou telle donnée.

La compétence du diffuseur par rapport au domaine concerné par l’information est, elle, fondamentale.

Beaucoup de gens honnêtes mais crédules acceptent certaines informations scientifiques ou économiques, en raison de leur faible niveau de connaissances dans ces domaines[8].

Souvent dans la relation de faits incroyables, comme ceux concernant les Ovnis, les gens se reposent sur des faits qu’ils ont vécus et interprété, ou bien sur ceux relatés par des tiers auxquels ils accordent le plus souvent une totale confiance, estimant qu’il s’agit de personnes réfléchies, honnêtes et donc, en la circonstance, incapables de se tromper ou de mentir.

On peut être savant, mais crédule. Vers 1860, le mathématicien Michel Floréal Chasles (1793-1880) transmit à l’Académie des Sciences des documents qu’il croyait exceptionnels mais qui se sont avérés tous des faux. Ils provenaient d’un escroc, Vrain Denis Lucas[9], qui par la confection de ces faux lui a soutiré 150 000 francs de l’époque.

Entre 1867 et 1869, Michel Chasles eut en sa possession une collection de 1745 lettres, dont 80 furent lues à l’Académie des Sciences[10] dont une lettre de Pascal prouvant qu’il aurait découvert la loi de la gravitation universelle avant Newton. Ceci valut une forte réprobation de l’Académie Royale des Sciences de l’Angleterre envers l’Académie des Sciences de France. Chevreul, président de l’Académie des sciences à cette période, présenta des excuses à l’Académie Royale des Sciences d’Angleterre.

De nos jours, il est difficile de comprendre comment Chasles a pu se faire berner par des lettres de Galilée écrites en français, langue que Galilée n’avait jamais pratiquée.

 

5.2        Fragilité du témoignage humain et de la mémoire

 

Et pourtant, s’il y a bien une donnée humaine qui peut être fragile et sujette à caution, c’est le témoignage humain qui repose sur la mémoire. Il sera d’autant plus sujet à caution que le souvenir remonte loin dans le temps.

Le témoignage est le plus souvent une observation spontanée d’un fait non contrôlée scientifiquement et le plus souvent non reproductible. Puis il est interprété par le témoin en fonction de ses croyances, de ses connaissances, et il est donc plus ou moins le reflet des paradigmes de l’époque. Souvent, même si le témoin est animé de la meilleure volonté du monde, même s’il a le souci de s’en tenir à la vérité, il ajoute le chaînon manquant à ce qu’il a observé. Il complète l’événement de manière à lui donner la signification qu’il pense pouvoir y lire : « [plusieurs mois ou plusieurs années après les événements], le témoin oublie […] sa mémoire […] recréé à mesure ce qu’efface l’oubli, et cette recréation n’est jamais conforme à la réalité primitive » [elle peut être déformée par l’image légendaire ou mythique qu’a le fait, par l’émotion suscitée par le fait ou par des facteurs affectifs][11]. »

Le témoin peut inconsciemment ou non déformer son récit pour le rendre plus présentable ou crédible. Il peut voir un lien logique entre des évènements [lien non fondé], les interpréter et aller jusqu’à en éliminer les détails incompris. Il peut aussi se mettre à son avantage, dans son récit. Son amour propre peut ensuite l’empêcher d’admettre la fausseté de son récit ou de son interprétation. Le fait d’être mis au courant de nouvelles informations peut influencer considérablement le souvenir qu’il peut avoir de l’évènement. La mémoire oublie, choisit et trahit. Certaines personnes, à force d’entendre le récit d’un évènement, au sein du cercle familial par exemple, peuvent arriver à avoir en mémoire le souvenir visuel de celui-ci, même s’ils ne l’ont pas vécu[12] [13].

La crédulité et le manque de connaissances du témoin ou de l’investigateur peuvent déformer l’objectivité d’une étude. Il y a aussi une volonté inconsciente de certains passionnés des domaines controversés (ufologues, parapsychologue, etc.) à rester dans le mystère et à l’entretenir.

Ni la spontanéité du témoignage, ni le nombre de témoignages, même relativement concordants [la corrélation et la cohérence entre les témoignages de témoins ne se connaissant pas], ne constituent a priori des conditions suffisantes pour une validation scientifique de la preuve[14].

On sait aussi que dans certains cas des personnes peuvent affabuler par mythomanie, délire ou imagination.

 

 

6         La "providence divine"

 

Après, peut intervenir des « phénomènes d’attente ». Lorsque ces derniers interviennent, le croyant met tout en œuvre, souvent avec enthousiasme, diligence, fanatisme, tous moyens possibles pour réaliser son attente, son espoir. Il devient alors très efficace pour attendre son but (son espérance). C’est ainsi qu’il réalise la « prophétie ». Mais en fait, il est moteur dans l’accomplissement de la « prophétie autoréalisatrice ». Il confond l’efficacité de son action et la réalisation de son but, avec l’accomplissement surnaturelle de telle ou telle prophétie, à la laquelle il croit.

 

7         Sur la « justice divine »

 

 Sur le fait d'une justice divine, d'une loi du karma.

 Comment expliquer « éthiquement » les cas de victimes innocentes tuées par des tueurs en série, alors que leur « seule faute » était de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment ...,

Une affirmation religieuse commune est que si l’on a subi des malheurs, c’est parce que l’on l’a mérité, à cause de ses mauvaises actions ou ses mauvaises pensées. Ou bien parce que « Dieu éprouve ceux qu’ils aiment ».

 

Premier argument :

 

Les gens n’ont pas toujours le temps ou le niveau culturel pour prendre connaissance ou assimiler les connaissances scientifiques (qui sont foisonnantes, vastes).

 

Par exemple, à Bandah Aceh, sur l’île de Sumatra, lors du tsunami de 2004, les membres du Parti de la justice et de la prospérité (parti islamiste) ont expliqué aux victimes que cette catastrophe était liée à la colère de Dieu en raison de la dégradation et de la corruption des mœurs passées des victimes. Ce genre de propos permet à ces organisations de profiter des catastrophes pour renforcer leur emprise idéologique sur les populations, en état de détresse et fragilisées, d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas les connaissances scientifiques pour comprendre les vraies causes du tsunami (liées à la tectonique des plaques).

 

Second argument

 

Personnellement, je ne crois nullement en une justice ou une providence divine. Curieusement, les « salauds », les génocidaires, les tyrans semblent, dans certains cas, avoir été protégés par étrange providence divine. Par exemple, beaucoup de grands criminels _ tels qu'Hitler, Staline ... _ n'ont jamais eu à rendre compte de leurs actes criminels ou génocidaires, de leur vivant. Pour les chrétiens et les juifs, Hitler était le génie du mal. Bien qu’Hitler a été l'objet de plusieurs attentats, à chaque fois, il semble avoir bénéficié d'une miraculeuse baraka (lors de l'attentat de la brasserie de Munich, à celui de la Wolfsschanze (la « tanière du loup »), le quartier-général d’Adolf Hitler en Prusse-Orientale) [4]. Pourtant, s'il avait été assassiné, des milliers ou millions de vie auraient été épargnés. Même baraka pour Staline.

Face à la Shoah, à la détresse de millions d'homme, le Dieu des hommes a été étrangement silencieux ou indifférent (tout comme lors de la plupart des grands génocides : celui des arméniens, celui des 80 millions de Bouddhistes et hindouistes, parce que polythéistes, lors de conquête de l'Inde, de l'Indu-Kuch et de l'Afghanistan, par les armées musulmanes, en particulier par celle de Tamerlan / Timur, qui massacrait jusqu'à 10.000 personnes par jour [5][6]. Gengis Kahn lui-même n'a pas été en reste questions massacres).

Si ce Dieu des hommes est vivant ou réel, peut-être, au lieu « d’être juste et bon », peut-être est-il indifférent à notre sort, et nous considère-t-il alors juste comme des fourmis ?

Ou bien nos croyances sur ce supposé Dieu sont-elles justes extrêmement limitées, étroites d'esprit, anthropocentriques, à l'image des hommes et de leurs travers ? ... alors qu'il nous faudrait plutôt admettre que l'inconnaissable restera inconnaissable ? que notre cerveau reste limité, que nous sommes juste des êtres limités, contingents, soumis aux lois de la matière, de la pesanteur, à la corruption, à la dégradation, à la maladie et à la mort ? (Sans perspective de vie après la vie, d’au-delà ? Qui sait ?)[15].

 

8         Les miracles religieux

 

Quand nous sommes dans une situation morale épouvantable, une situation de souffrance énorme, quand on est esclave, astreint à la même besogne toute sa vie, parfois des mécanismes de défenses psychologiques se mettent en place, qui permettent de conserver, en nous, une espérance sur une éventualité imaginaire et très hypothétique, ce qui permet de diminuer cet état de souffrance intérieur. Ce mécanisme d’espérance irrationnelle, tel un puissant placebo positif, permet d’être plus dynamique, plus performant, d’augmente notre instinct de survie. Cette espérance permet de tenir face à l’adversité, l’arbitraire. Mais ces mécanismes d’espérances rendent aussi aveugles, édulcorent la réalité que nous percevons (quand cette dernière est insupportable ou insoutenable) peuvent nous rendent fanatiques. Ils conduisent à une addiction à ces représentations merveilleuses.

A cause de ces mécanismes certains croyants (chrétiens …) insistent alors lourdement sur l’existence, sur la réalité « incontestable » (selon eux) des miracles de Jésus, sur sa marche sur les eaux, sur la transformations (ou transmutation) de l’eau en vin, le miracle des petits pains, sur le voyage nocturne de Mahomet sur le cheval Bouraq.

Ce n’est pas la première fois qu’ils insistent lourdement sur ces questions auprès des non-croyants, qui eux ne sont convaincus de la réalité de ces miracles (alors qu’ils ont de gros doutes sur eux).

Pour ces sceptiques, ces croyances, sont ;

a)       Soit, a minima, des mensonges (élaborés pour des raisons politiques, pour le besoin du renforcement du dogme et de la coercition du pouvoir politique religieux, en place, et de l’aliénation, de la dépendance, du peuple soumis,

b)      soit, sinon, ce sont des belles légendes dorées, en relation avec ces phénomènes d’attentes, de besoin de merveilleux d’un peuple ou d’individus en détresse _ et aussi, par le fait, qu’à l’époque (l’antiquité) la classe lettrée et cultivée [souvent de langue grecque] était extrêmement minoritaire, que la majorité de la population était analphabète, ignorante, servile ou esclave (une population maltraitée qui a besoin de croire au merveilleux), que la pensée scientifique n’existait pas ou n’était pas diffusée (que c’était la pensée magique qui prédominait), à cause du fait que les temps étaient troublés, insurrectionnels, angoissants _ que beaucoup de documents, relatant les faits contemporains (sur la vie de Jésus, sur l’insurrection vue et relatés du point de vue des juifs), ont certainement été détruits au moment de l’insurrection juive, vers 70, en Palestine, et de son écrasement par les armées romaines, de la déportations des juif mis en esclavage et dispersés dans tous l’empire romain, …enfin du fait que les évangiles ont été écrit tardivement (le dernier aurait été écrit vers 400), alors que, peut-être, les témoignages, utilisés pour écrire les évangiles, ont pu être de seconde main.

Il est à noter que tous les nombreux récits miraculeux et merveilleux, et miracles, si fréquents au moyen-âge, ont disparu soudainement, dès que la pensée scientifique a apparu (et que la pensée magique a reculé).

Bien sûr, encore à l’heure actuelle, il existe toujours des saints hommes, dont la vie est source d’édification pour les croyants, mais il n’y a plus de miracles incroyables, associées à leur vie, plus de lévitation (comme celui de Saint-Joseph de Cupertino …), plus de cardiognosie (de lecture télépathique dans les cœurs), plus de multiplications de petits pains …

Quant au « miracle » des stigmates de Padre Pio, il peut s’expliquer par une maladie, l'hématidrose, une étrange et rare maladie où le corps transpire du sang (°). Là encore la science fait « retomber sur terre » nos belles certitudes, et tue le merveilleux. On peut le regretter mais c’est ainsi.

 

(°) Note : L’une de ces hypothèses [pour expliquer cette maladie, l'hématidrose] pointe du doigt le système nerveux sympathique. Activé par un stress intense[16], celui-ci pourrait entraîner une constriction des vaisseaux sanguins au niveau de la peau. Lorsque le stress se dissipe, certains vaisseaux, en reprenant leur forme initiale, pourraient se rompre. Le sang se déverserait alors dans les glandes sudoripares voisines, où il se mêlerait à la sueur. Mais cette hypothèse n’a pas pu être démontrée.  On connait la puissance des effets psychosomatiques[17], pouvant créer de réellement maladies organiques, à partir de causes psychiques (chocs psychiques).

 

8.1        L’explication possible de l’auréole des Saints

 

« Un exemple, qui vaut mieux qu’un long discours : dans l’iconographie chrétienne, l’auréole désigne les personnages dont la sainteté est avérée. Les élus émettent (ou réfléchissent ?) une lueur jaune, dorée ou argentée, qui leur illumine la tête. On est censé ne pas confondre cette auréole avec le nimbe autour de la tête des personnages sacrés : dans les icônes de la Pentecôte, les douze apôtres, chapeautés par la grande mandorle théophanique, sont nimbés. Dans le tableau de Lorenzetti (Assise, XIVe siècle), présenté en vignette, on reconnaît Judas, aux côtés de Jésus, à son absence d’auréole.

 

Il se fait que l’optique a considérablement progressé, depuis le XIVe siècle, et qu’un effet étonnant a été observé, reproduit et analysé. Lorsque de petites gouttes d’eau sont frappées par un faisceau lumineux, elles renvoient exactement vers l’arrière une partie de ce faisceau ; une personne dont l’ombre serait projetée sur un nuage situé en contrebas (cela peut se produire en montagne, lorsque le nuage recouvre une vallée) verrait lui-même son ombre (et seulement cette ombre) entourée d’un halo brillant – une auréole, pour qui se croit touché par la Grâce. L’effet a d’ailleurs été baptisé effet Glory ou Gloire[18], pour des raisons évidentes.

 

Depuis que l’optique a cerné cet effet, plus personne n’invoque la sainteté du porteur de l’ombre émettrice pour expliquer ce halo lumineux : les lois de l’optique se suffisent à elles-mêmes. Les théologiens ont renoncé à revendiquer la priorité de leur magistère par rapport à celui de la science physique, au moins sur ce sujet. L’ordre des priorités [l’explication scientifique d’abord avant l’explication religieuse] n’est pas contesté. » [20].

 

Gloire autour de l'ombre d'un avion

 

(Source pour ces trois images : Wikipedia).

Gloire produite par la vapeur d'une source thermale

Gloire photographiée par un promeneur sur la montagne An TeallachÉcosse

 

9         Sur le voyage nocturne jusqu’à Jérusalem de Mahomet sur le cheval ailé Bouraq

 

Selon le principe du rasoir d’Ockham[19], si l’on ne peut trouver d’explications connues, les ayant toutes épuisées, on part du principe que tout phénomène nouveau et inconnu peut être ramené à une succession d’explications simples à rechercher et trouver.

C’est un garde-fou, pour éviter toutes les dérives et les délires.

 

Par exemple, plutôt qu’avancer une explication hautement improbable scientifiquement ou délirante, pour le « voyage nocturne jusqu’à Jérusalem, de Mahomet, sur le cheval volant Bouraq[2] », et affirmer que ce genre de cheval volant existe réellement, plutôt choisir des explications plus rationnelles comme :

1)      C’est un rêve nocturne qu’a vécu Mahomet (où il confondait rêve et réalité).

2)      C’est une vision (hallucination) causée par a) une épilepsie du lobe temporale, b) une psychose.

3)      C’est une vision (hallucination) obtenu par un état hypnagogique (un état proche du sommeil).

4)      Il a menti (du fait de sa mythomanie ou pour des motifs politiques, afin de galvaniser ses troupes etc.)

 

Souvent les chrétiens, qui croient dur comme du fer, à la marche sur les eaux de Jésus, dénigre le voyage nocturne de Mahomet, qu’ils perçoivent comme un délire ou une mythomanie de Mahomet.

Or personnellement, je ne vois aucune raison de croire plus à la marche sur les eaux que dans le voyage nocturne.

 

10    Petite interrogation sur l’arche de Noé

 

Le plus grand paquebot actuel, le Queen Mary 2, peut transporter 4309 personnes.

Alors comment l’arche de Noé, qui étant en bois et donc nécessairement plus petit[20] que le Queen Mary 2[21], a pu transporter toutes les espèces animales du monde, qu’on estime actuellement à 7,7 millions ?

 

11    Sur les « miracles scientifiques du Coran »

 

Il est connu, depuis longtemps, que les « miracles scientifiques du Coran », sont une vaste arnaque (mystification) scientifique, destinée à renforcer la croyance du musulman en sa religion. Et pourtant cette anarque est diffusée partout sur Internet, sur Youtube, Facebook … et grâce à cette propagande, des millions de musulmans y croient aveuglément.

 

Par exemple, un certain Abdelaziz m’expliquait, début janvier 2018 :

 

« LE CORAN EST-IL VRAIMENT LA PAROLE DE DIEU ? :

 

Il est Impossible d’Envisager Que le Prophète Mohammed (sws), qui Ignorait tout de la physique nucléaire, la médecine, l’embryologie, il y a 1400 ans, ait eu des connaissances sur les origines de l’univers, le développement de l’embryon, puisque les scientifiques, n’ont accédé à ces découvertes qu’au cours de ces dernières années. Par ailleurs cela n’a été rendu possible, que grâce à des moyens techniquement très avancées. Depuis le temps du prophète jusqu’à nos jours, jamais personne, n’a pu changer une seule syllabe dans le Coran[22]. Cette concordance entre le Coran et la science, et cette conservation de l’intégrité primitive du Coran, à travers les siècles, sont des preuves que le Coran est la parole de Dieu. Démontrer cette concordance entre le Coran et la science par des centaines de sourates coraniques.

Expliquer les miracles coraniques dans la médecine, la santé, et l’embryologie. Qui pouvait savoir il y a 1400 ans, dans le désert, que la peau est responsable de la douleur, l'homme sera recréé par le coccyx, les empreintes digitales, sont uniques pour chaque individu, la zone pré frontale du crâne est responsable du comportement et du mensonge, l’individualisation du sexe se fait à l’âge de 42 jours, le sexe du bébé est déterminé par le père[23], l'ADN fixe le destin de l’homme[24], l’enfant porte les caractères héréditaires, du père et de la mère, la durée minimum de grossesse est de 6 mois, le cœur est le siège des sentiments et de la raison[25], l’immobilité prolongée provoque l’escarre.

Le Coran, la prière, et le pardon guérissent les maladies[26]. Expliquer les miracles coraniques dans l'univers, la terre et la science.

Qui pouvait savoir, il y a 1400 ans, dans le désert, que la création de l'univers, est faite à partir de la fumée cosmique chaude, que l’univers est en perpétuelle expansion, l'univers a eu un commencement, suite à une énorme explosion : le Bing-Bang, le soleil est la source de la lumière, alors que la lune reflète la lumière, l’explosion de l’étoile ressemble à une fleur, la rotation de la terre se ralentit, chaque planète vogue dans sa propre orbite, la différence entre l’année lunaire et solaire est de 11 Jours, l’atmosphère est formée de 7 couches[27] et protège la terre, les astronautes sont ensorcelés dans l’espace, l'altitude provoque une contraction de la poitrine[28], le fer provient des étoiles géantes de l'espace, la terre a la forme d'un géoïde[29], elle est composée de 7 couches, la Terre se fissure dans les profondeurs des mers et des océans, les montagnes ont de profondes racines dans le sol, la grêle forme les éclairs, les eaux des mers Voisines ne se mélangent pas du fait d'une différence de densité, dans la profondeur des océans, il y a l'obscurité absolue et des vagues profondes[30], la région la plus basse de la terre est le bassin de la Mer Morte, tout l'univers tourne dans le même sens du (Tawaf)[31], la Mecque se trouve au centre de la terre[32].

Expliquer les miracles coraniques dans l'histoire, les animaux, et la prédiction. Qui pouvait savoir, il y a 1400 ans, dans le désert, que la maison de l’araignée est la plus fragile, les fourmis parlent[33], ont une vie sociale[34], les animaux vivent en société[35], le déluge du prophète Noé fut régional et non universel[36], la terre des Arabes retournera en des prairies et des rivières. Le Coran prévoit la victoire des Romains sur les Perses[37] [38] ».

Source : https://www.orientica.com/images/saint-Coran-francais-arabe-transcription-phonetique-or.jpg

 

Les musulmans font tout pour tordre (adapter) la réalité scientifique, quitte à approximer et à cacher certains faits qui ne collent pas avec leurs croyances, afin qu’elle concorde avec les affirmations « scientifiques du Coran ». Cette attitude, qu’a adopté par exemple Tariq Ramadan, est ce qu’on appelle le « concordisme ». C’est ce qu’on appelle aussi « le raisonnement circulaire ». On part du présupposé non scientifique (d’un axiome) que le Coran est la vérité, et on fait tout que la réalité corresponde aux allégations pseudoscientifiques du Coran.

Ces mécanismes de défense contre toute dissonance cognitive, cette dernière étant toujours perçue désagréable, par rapport à nos propres croyances rassurantes, permet de préserver notre bien-être mentale et cognitif, généré par le mécanisme de croyance et d’espérance, agissant telle une douce addiction agréable ou une drogue mentale (mécanisme qui doit faire intervenir le circuit de récompense dopaminergique de notre cerveau[39]).

 

Ce corpus de superstitions et de croyance (cette doxa) est complexe. Mais en fait, ils sont faciles à démonter, à réfuter scientifiquement, même si la démonstration, pour se faire, est longue. Vous trouverez cette démonstration et réfutation incluse dans ces deux textes (attention cette démonstration fait plus de 60 pages) :

 

1) Analyse des [puissants] mécanismes sectaires en jeu dans les courants principaux de l’islam, B. LISAN (08/08/2017), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-mecanismes-sectaires-a-l-oeuvres-dans-l-islam.htm

2) Mensonges et propagande (dans l’islam et en terre d’islam), B. LISAN (21/08/2017), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/mensonges-et-propagande.htm

 

11.1    Petit rappel sur le raisonnement circulaire

 

Ici, on prend la conclusion comme hypothèse pour démonter la conclusion.

L’esprit rentre dans un « cercle vicieux » intellectuel consistant, faute de preuves ou en utilisant des preuves douteuses, à admettre comme présupposé à notre démonstration ce qu’on entend justement prouver.

Par exemple, les créationnistes, en admettant a priori la Genèse, feront alors tout pour prouver que la Genèse est vraie (et surtout pas, bien sûr, la théorie de l’évolution de Darwin, dont on veut prouver, à tout prix, la fausseté, même au prix de quelques aménagements avec la vérité scientifique).

Celui qui croit aux fantômes dans une demeure va tout faire pour prouver leur existence à cet endroit.

C’est l’exemple type du raisonnement de toute personne convaincue ou endoctrinée. Il intervient souvent dans les phénomènes religieux.

 

12     Sur les origines psychiques de la croyance en Dieu

 

 Est-ce un mécanisme mis en place par l'évolution ?

Le sentiment religieux (la croyance en Dieu) perçu comme un mécanisme de défense évolutif :

Depuis les années 1990, avec le développement de la neurothéologie, des recherches sont menées pour montrer que le cerveau humain serait « programmé pour croire ». Pour l’anthropologue David Sloan Wilson, il faut chercher des racines psychologiques de la religion dans une autre direction. La tendance irrépressible des humains à se coaliser autour de divinités correspond à un comportement sélectionné par l’évolution dans un but adaptatif. Dans Darwin’s Cathedral (3), cet auteur considère la religion comme un mécanisme de « sélection de groupe », c’est-à-dire comme un comportement sélectionné au cours de l’évolution pour favoriser la coopération entre individus et rendre le groupe plus viable.

 

Comparant plusieurs religions de par le monde – du calvinisme au judaïsme, du christianisme des origines aux cultes traditionnels de Bali –, il en déduit que plus les communautés – et davantage les communautés que les systèmes religieux – encouragent les valeurs communes, la fraternité, les comportements moraux, plus grande est la chance de survie de la communauté. Le comportement religieux serait donc un mécanisme de survie de groupe, au même titre que les comportements parentaux ou la défense du territoire. Cependant, la théorie de D.S. Wilson n’explique pas pourquoi il faudrait passer par des croyances et des rites si bizarres – l’existence d’esprits invisibles, de mythologies souvent abracadabrantes, des rituels, prières et messes collectives – afin de créer de la solidarité.

 

Le psychologue américain William James soutenait quant à lui qu’on ne pouvait réduire le sentiment religieux à une expérience unique. Dans son livre La Variété des expériences religieuses (1902), il s’appuie sur de nombreux témoignages de croyants pour montrer que le rapport à Dieu n’est pas le même pour tous. Le mystique, en quête d’absolu, noue une relation avec le sacré qui n’est pas la même que celle de celui qui recherche un réconfort moral, ou encore de celui qui est en demande de valeurs et de modèles de conduite. Et ceux-là se distinguent aussi du bigot, dont la croyance relève du simple dogme.

 

12.1    La force d’attraction du religieux

 

On retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes. Les « religions de guérison » – de l’évangélisme au Bwiti – connaissent aujourd’hui un fort regain (8). Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive (9). Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel. Pour d’autres encore, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. D’autres enfin adhèrent à un prophétisme politico-religieux en mettant leurs espoirs dans le changement de la société. C’est peut-être l’une des recettes principales de ce succès : la force d’attraction ne se réduit pas à un insaisissable « sentiment religieux », mais s’étend à toute une gamme d’émotions et de représentations mentales capables de capter de nombreux esprits aux attentes diverses.

 

Note : Un débat existe au sein du darwinisme pour savoir si la sélection naturelle fait porter ses effets sur les individus (en sélectionnant leurs traits avantageux) ou sur le groupe. L’idée d’une « sélection de groupe », bien que rejetée par un grand nombre de spécialistes depuis les années 1960, retrouve aujourd’hui des défenseurs, pour lesquels un caractère peut se développer s’il avantage le groupe plutôt que l’individu isolé.

 

12.2    En conclusion partielle sur le mécanisme de défense évolutif de la croyance en Dieu

 

Le mécanisme cérébral de la « croyance religieuse » en « Dieu ou en des divinités » est un puissance mécanisme mise en place par l’évolution, au cours de milliers d’années, favorisant la capacité ou l’instinct de survie de chaque individu. En effet, quand on croit à un Dieu qui va vous sauver ou vous protéger, l’on peut alors mieux résister aux pires conditions, à la prison, à la torture, au désespoir. En plus lorsqu’on croit à un Dieu ou des entités « spirituelles » interventionnistes, cela pousse le chasseur-cueilleur, de la préhistoire, à refuser de se confronter à un inconnu peu sûr, et cela augmente sa prudence et donc le protège contre les risques inconnus (cela peut augmenter son taux de survie, dans un environnement hostile). C’est pourquoi le succès évolutif de ce mécanisme fait qu’il est si généralisé chez l’être humain et que l’on est programmé à croire dès la prime enfance (on peut déjà mettre des enfants à prier très jeune). En un mot, les êtres humains sont programmés à croire et naturellement prédisposés à croire en des divinités invisibles (même si ne pas apporter aucune preuve définitive (scientifique) à leur existence). Ce qui est affirmé, ci-avant, n’est pas prouvé scientifiquement. Ces affirmations sont, pour l’instant, juste en rapport avec la conviction de l’auteur de ce document.

 

12.3    Bibliographie sur les mécanismes cérébraux de la croyance en Dieu

 

(1) A. Newberg, E. d’Aquili et V. Rause, Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas. Quand la science explique la religion, Sully, 2003
(2) M. Beauregard et V. Paquette, « Neural correlates of a mystical experience in carmelite nuns », Neuroscience Letters, n° 405, 2006.
(3) D.S. Wilson, Darwin's Cathedral: Evolution, religion, and the nature of Society, University of Chicago Press, 2002.
(4) P. Bloom, « Is God an accident? », The Atlantic, décembre 2005.
(5) D. Keleman, « Are children intuitive theist? », Psychological science, vol.
XV, n° 5, 2004.
(6) P. Boyer, Et l’homme créa les dieux, 2001, rééd. Gallimard, 2003 

(6biis) S. Atran, In God we Trust, Oxford University Press, 2002.
(7) J.-F. Dortier, « Pourquoi croit-on en Dieu ? », Sciences Humaines, n° 172, juin 2006.
(8) «  La montée en puissance des cultes de guérison. Entretien avec André M. Corten », inJ.-F. Dortier et L. Testot (dir.), La Religion. Unité et diversité, Éditions Sciences Humaines, 2005.
(9) F. Khosrokhavar, L’Islam des prisons, Balland, 2005.

 

Source : http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croire_fr_15110.html

 

13    Conclusions

 

Certains croyants pensent que les explications scientifique et religieuse peuvent coexister.

Malgré tout, l’explication scientifique est préférable à scientifique religieuse. Cette première est plus certaine, rigoureuse, exacte, elle est validée, ce qui n’a pas jamais été le cas pour les explications magiques ou religieuses.

Et d’ailleurs, plus les explications scientifiques augmentent, avancent, plus les explications religieuses reculent.

De là qu’un jour les explications religieuses et métaphysiques n’ait plus aucune utilité, en particulier pour nous rassurer face à la force des évènements et des phénomènes naturels … et que l’on s’aperçoit un jour que cette « autre réalité » divine ou surnaturelle, sur laquelle nous nous sommes reposés durant des millénaires, n’étaient qu’un leurre ou une puissante illusion, créée par la puissance de notre cerveau.

 

14    Mes convictions personnelles

 

  Quelqu’un, sans formation scientifique poussée, devant le réalisme époustouflant et la cohérence interne de certains de nos rêves (ou hallucinations) peuvent penser que les mondes décrits par nos rêves sont bien réels _ par exemple, que le rêveur a bien fait un réel voyage astral au Tibet, qu’il a réellement réalisé une vraie sortie du corps, lors de ses vols au-dessus de paysages décrits dans le monde de ses rêves, et que le papillon, battant des ailes dans son rêve, est bien réel.

 

 Malheureusement, le domaine de la réalité virtuelle, développée par l’Informatique récente, montre qu’on peut aussi créer artificiellement des mondes (ou univers) virtuels (artificiels) d’un réalisme saisissant, si saisissant qu’il devient de plus en plus difficile dans certains films à effets spéciaux de distinguer les scènes réelles des séquences virtuelles. Cela grâce à certains ordinateurs ayant une vitesse, une capacité de calcul et une mémoire … importantes.

 

 Sinon, les récentes études sur la perception montrent à quel point le cerveau est capable de posséder la cartographie précise du monde qui nous entoure, une étonnante mémoire du corps et une formidable capacité de repérage spatial.

 

  Or dans le cerveau, il existe 120 milliard (!) de neurones, dont la majorité ont des fonctions de mémorisation ou d’association, très complexes.

 

Cette réalité scientifique peut nous suggérer que le cerveau pourrait recréer de puissants et saisissants mondes virtuels, n’ayant pas plus de réalité, que les images des ordinateurs, et dont le rêve serait juste une puissante illustration.

 

Un certain Farid, musulman, m’a écrit « […] je ne sais pas ce que vous recherchez en rabaissant l’islam, mais mêlez-vous de ce qui vous regarde, c’est du n’importe quoi, très mal expliqué et expliqué par quelqu’un de fou ».

 

Je dois alors fournir à cette personne une explication de texte, et lui faire comprendre ma démarche, qui est celle d’un scientifique. Et sinon, je ne parle pas de « TOC en islam », mais des « TOC de Mahomet ».

 

La science par sa démarche et méthodologie est purement athée[40]. Elle n'a pas besoin de faire intervenir Dieu. Sinon, elle se discrédite. Jamais, dans un article ou une communication scientifique, on ne fera intervenir Dieu, une intervention divine, pour expliquer un phénomène, sinon l’on sort de la science moderne et le scientifique se discrédite.

Ici, je parle de regard scientifique. En faisant intervenir le principe du rasoir d'Ockham, le tout est de savoir si ce musulman exempte ou exclue du domaine de l'analyse scientifique ou non, l’analyse de la personnalité de Mahomet, ou si celle-ci est intouchable et ne doit uniquement faire partie que du domaine religieux. Et si cette analyse rentre dans le domaine scientifique (de l'analyse ou méthode scientifique), alors normalement, le principe du rasoir d'Ockham s'applique pour elle. Ce principe dit qu'au lieu de faire appel à des hypothèses hautement hypothétiques et improbables (un vol en lévitation sur un cheval volant, une intervention divine etc.), on préfère faire appel à des hypothèses scientifiques connues (rêve nocturne, confusion entre rêve et réalité, hallucination (visuelle ou auditive) causée par a) une épilepsie du lobe temporale, b) une psychose … ou par une psychopathologie particulière, mensonge, mythomanie etc.) ... du moins, quand c’est possible.

 

Notre hypothèse est que tous les prophètes (Mahomet, Moïse, Jésus etc.), sans aucune exception, souffraient d’une psychopathologie particulière (trouble de la personnalité narcissique (TPN), hallucinations visuelles ou sonores psychotiques, épileptiques …).

 

Pourquoi l'on ne peut pas aborder la question de possibles psychopathologies mentales chez Mahomet ? Comme le fait d’avancer l’hypothèse que sa structure psychique est peut-être paranoïaque ? Si le lecteur musulman n'est pas un esprit sectaire, qu'est-ce qui lui empêche de discuter de cette hypothèse avec moi ? Vous vous pensez que Mahomet a reçu directement la parole de Dieu ? Je souhaite alors que vous m'expliquez comment il a reçu la parole de Dieu, quelles preuves scientifiques avez-vous pour l'affirmer, et en quoi son expérience est différente des hallucinations auditives et visuelles qu'on trouve dans certaines maladies mentales ? C'est ce que j'appelle un vrai regard critique sur l'islam. Ce ne sont que des hypothèses de travail. Je n'applique que le doute rationnel en toute chose, ici la personnalité des prophètes.

 

Un musulman m'expliquait "Voyez-vous un esprit paranoïaque [chez Mahomet], en mesure de laisser un héritage de la splendeur du Coran ?". Je lui ai alors fait la réponse suivante :

« Quand vous parlez de la splendeur du Coran, êtes-vous sûr de ne pas regarder pas le Coran avec les yeux de Chimène ? Et dans ce cas-là, pouvez être objectif dans votre analyse scientifique ou critique du Coran ? Si du moins si c'est bien cette démarche qui vous anime ». Ici, "Yeux de Chiméne" veut dire adulation, adoration ... souvent dans un sens excessif, quand cet amour prend la forme d'une addiction.

 

Pour moi, les religions peuvent être très bonnes comme très dangereuses. Tant qu'elle refuse tout esprit critique envers elles-mêmes (qu'il y a des sectateurs de ces religions qui sont comme des "chiens de garde" de celles-ci, n'hésitant pas à mentir pour défendre leur religion, et renforcer sa gloire), alors elles sont dangereuses.

 

15    Annexe bibliographique

 

[1] L’islam, une idéologie arabe impérialiste, colonialiste et totalitaire, entrevue accordée à Front Page Magazine par Hossain Salahuddin, http://pointdebasculecanada.ca/lislam-une-ideologie-arabe-imperialiste-colonialiste-et-totalitaire/

[2] Jésus, Abraham et Moïse étaient-ils psychotiques ?, Clément Guillet, http://m.slate.fr/story/115853/jesus-abraham-moise-psychotiques

[3] The Role of Psychotic Disorders in Religious History Considered [Le rôle des troubles psychotiques dans l'histoire religieuse considérée], Evan D. Murray ,MARYLAND, Miles G. Cunningham ,MD, Ph.D.Et Bruce H. Price ,MARYLAND, http://neuro.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.neuropsych.11090214  (version pdf)

[4] Le conférencier égypto-allemand Hamed Abdel-Samad analyse la psychologie du prophète Mahomet, 18 Avril 2016, http://www.memri.fr/2016/04/18/le-savant-de-lislam-egypto-allemand-hamed-abdel-samad-analyse-la-psychologie-du-prophete-mahomet/

[5] La Taqiyya et les règles de la guerre islamique [Comment la taqiyya modifie pour l’islam les règles de la guerre], Raymond Ibrahim, Middle East Quarterly, Hiver 2010, http://www.meforum.org/2577/taqiyya-regles-guerre-islamique & http://www.meforum.org/2538/taqiyya-islam-rules-of-war  & http://www.postedeveille.ca/2010/01/raymond-ibrahim-comment-la-taqiyya-modifie-pour-lislam-les-r%C3%A8gles-de-la-guerre.html

[6] At-Taqiyya fi'l-Islam (« De la dissimulation dans l'islam »), Sami Mukaram, Mu'assisat at-Turath ad-Druzi, London, 2004.

[7] L'islam : une théorisation de la prédation issue des cultures nomades (et improductives)?, 13 Juillet 2014, http://www.des-outils-pour-cerner-l-islam.com/2014/07/l-islam-une-theorisation-de-la-predation-issue-des-cultures-nomades-et-improductives.html

 

[8] La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages).

[9] Mahomet était-il fou ?, Frédéric Joi, Ed. Max Milo, 2012.

[10] Il était une fois l’Islam, Majid Oukacha, Tatamis Editions, 2015.

[11] Comment contredire un musulman, Herve Jaubert, CreateSpace Independent Publishing Platform, 2015.

 

15.1    Livre(s) sur le fanatisme

 

[12] Dans la main droite de Dieu, psychanalyse du fanatisme, Gérard Haddad, Ed. Premier Parallèle, 2015.

[13] Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, Caroline Fourest, Fiammetta Venner, Livre de Poche, 2003.

 

15.2    Livres critiques sur les religions et apprenant l'esprit critique

 

[14] Faut-il croire à tout ?, Elie Volf, Benjamin Lisan, Antoine Thivel, Ed. Edilivre, 2008 (424 pages). (Version papier : chez Amazon, ~30 €).

[14bis]  "Faut--il croire à tout ?", Elie Volf, Benjamin Lisan & Antoine Thivel, Editions Edilivre, 2008, 450 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/FautIlCroireATout.pdf

[15] Néo-darwinisme et créationnisme, Benjamin LISAN (2008), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/neo-darwinisme_et_creationnisme.htm

 

15.3    L'apprentissage de la démarche scientifique et critique

 

[16] La démarche scientifique face à la parapsychologie - Méthode et prudence scientifiques, Benjamin Lisan, 20 pages, http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=138

ou http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/DemarcheScientifiqueFaceParapsycho.htm

[17] Petits rappels sur la démarche scientifique (version courte) (version pdf), Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/petits-rappels-sur-la-methode-scientifique.htm

[18] La méthode scientifique et ce quelle n'est pas ?, Benjamin Lisan, 2014, 18 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/La-methode-scientifique-et-ce-qu-elle-n-est-pas.htm

[19]  Hypothèses sur l'origine de la pensée scientifique en occident (version pdf), par Benjamin Lisan, 1 août 2005, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/Ethnologie/HypothesesSurOriginePenseeScientifiqueEnOccident.htm

[20] La science est athée, 27 décembre 2017, Par ABA, http://www.atheeshumanistes.be/blog/la-science-est-athee/

 

Sur les NDE & OBE, les voyages astraux, l'au-delà, les communications avec les morts :

 

[21] A l’approche de la mort, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/AlApprocheDeMaMort.htm

[22] « Communications » avec l’au-delà et les défunts, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/CommunicationsAvecAuDela.htm

[23] Le paradigme de l'immortalité de la conscience face aux expériences du professeur Olaf Blanké (Nouvelle version),  http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/NDE_OBE.htm

[24] Analyse des expériences aux frontières de la mort (anc. version avec longue bibliographie), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ExperiencesPsyAuxFrontieresMort.htm

[25] Les communication avec l'Au-delà et à distance (en construction), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/CommunicationAuDela.htm

 

16    Sur les troubles psychiatriques

 

[26] Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Antoine Porot, PUF, 1952, 2nd ed. 1994.

 

17    Annexe : les caractéristiques de la paranoïa

 

Les paranoïaques sont souvent des subordonnés impossibles (« meneurs », révoltés) ou des tout aussi impossibles à supporter, prétendant soumettre le monde à leur personne. Leur attitude les confine à un isolement progressif et les conduit à des échecs répétés. Ils se posent en victime, mais de persécutés deviennent persécuteurs.

5 / A côté de ces traits de caractère en particuliers, il n'est pas rare de retrouver :

      des éléments dépressifs : assez faciles à percevoir derrière leurs airs conquérants, démasquent à l'occasion d'un échec ;

      des préoccupations corporelles avec somatisation (céphalées, troubles digestifs) et hypochondrie

      des difficultés sur le plan sexuel : l’impuissance n'est pas rare chez l'homme, et la vie conjugale, en général, peu réussie.

      Les apports de la psychanalyse ont mis en évidence deux mécanismes de défense constamment retrouvés :

      la dénégation : c'est-à-dire la, faculté de nier une partie de la réalité ;

      la projection : c'est-à-dire l'attributif autrui des sentiments qu'ils ne reconnaissent pas chez eux et dont témoignent leurs interprétations.

 

Une telle organisation caractérielle se repère tout au long de la biographie. Elle se manifeste en général dès l'enfance. A l'école, un sujet peu discipliné. Il apprend en autodidacte des matières qui ne sont pas au gramme. Il a des difficultés à nouera amitiés durables du fait de son mauvais caractère. Lorsqu'il échoue aux examens, il s’en prend à l'injustice du jury. Plus tard, vie, c'est le susceptible qui se froisse facilement, le grincheux, le récriminateur perpétuel qui empoisonne une administration jusqu’à l'âge de la retraite, le procédurier toujours en querelle avec son propriétaire. A l'égard femme, il peut faire preuve d'une jalousie morbide. En famille, il se conduit en tyran domestique. Mais il est souvent assez pervers pour arrêter ses provocations avant que la justice ne puisse intervenir sur la matérialité des faits. Dans la vie sociale, il se dévoue des causes altruistes et combat pour triompher « le bon droit ». Il assouvit ai exigences de sa personnalité, non sans parfois d'estimables services à la collectivité. Une telle personnalité peut garder une adaptation apparemment normale pendant toute son existence. Ce n'est finalement que raremet qu'il entre dans la pathologie mentale :

—            à l'occasion d'un état dépressif (encore que ce soit plus souvent le conjoint qui consulte pour dépression...), d'idées hypochondriaques délirantes ou d'un délire d'interprétation ou de revendication.

 

Il faut rapprocher du caractère paranoïaque la personnalité sensitive de Kretschmer. Celui-distinguait en effet la personnalité paranoïaque de combat (analogue aux descriptions des auteurs classiques français), la personnalité paranoïaque de souhait (défendant un idéal ou une idée, mais sans se battre), et la personnalité sensitive.

Modeste, timide, effacé dans les groupes, décontenancé par la moindre attaque, le sensitif ne semble avoir au premier regard qu'un lointain rapport avec le paranoïaque.

Cependant, de la personnalité de base du paranoïaque, on retrouve chez lui :

– la susceptibilité des rapports avec autrui ; la psychorigidité dont témoigne souvent un certain degré d'intolérance ;

– la conscience de soi : car c'est un sujet qui des ambitions et de la ténacité pour les réaliser.

Mais il s'y ajoute des traits de caractère qui apparentent au psychasthénique de Janet :

– fatigabilité physique et psychique ;

– tendance aux scrupules ;

– goûts pour l'introspection ;

– perfectionnisme et sentiments d'insatisfaction.

Enfin, il est classique de retrouver chez lui une grande rétention des affects : il est travaillé au fond de lui-même par des sentiments et des anions qui n'affleurent guère à la surface. Des remarques désagréables l'affectent profondément. Il y repense longtemps sans trahir moindre réaction apparente.

Le sensitif est en fait un paranoïaque hyposthénique. L'affirmation de soi est remplacée chez lui par des sentiments de vulnérabilité et 'infériorité. Par le biais de mécanismes projectifs, ceux-ci entraînent, dans ses relations avec autrui, des impressions de déconsidération et de mise à l'écart.

Cet état dépressif larvé peut se décompenser s de la survenue « d'événements-clés » : humiliations, échecs sentimentaux (réveillant des conflits entre ses désirs sexuels et son éducation morale), ou professionnels, tels qu'un blâme injustifié ou une promotion non obtenue.

Une dépression peut entraîner un véritable délire interprétatif avec idées de référence : le « délire de relation ».

D. Ginestet et J.-F. Chevalier

 

Source : Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Antoine Porot, PUF, 1952.

 

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       Les prophètes seraient missionnés par Dieu pour délivrer un message important aux hommes. 2

2.1         Une piste : la paranoïa pour expliquer le « gouroutisme » et le prophétisme. 2

2.2         Une autre piste : certains états hallucinatoires limites et schizophréniques. 3

2.3         Discussions sur ces deux pistes. 4

3       L’existence de la « vie » après la vie. 6

4       L'affirmation que tout est signe. 7

5       Il n’y a pas de hasard. 7

5.1         L’attente affective d’un fait. 7

5.2         Fragilité du témoignage humain et de la mémoire. 8

6       La "providence divine". 9

7       Sur la « justice divine ». 9

8       Les miracles religieux. 10

8.1         L’explication possible de l’auréole des Saints. 11

9       Sur le voyage nocturne jusqu’à Jérusalem de Mahomet sur le cheval ailé Bouraq. 11

10          Petite interrogation sur l’arche de Noé. 12

11          Sur les « miracles scientifiques du Coran ». 12

11.1      Petit rappel sur le raisonnement circulaire. 14

12          Sur les origines psychiques de la croyance en Dieu. 14

12.1      La force d’attraction du religieux. 15

12.2      En conclusion partielle sur le mécanisme de défense évolutif de la croyance en Dieu. 15

12.3      Bibliographie sur les mécanismes cérébraux de la croyance en Dieu. 15

13          Conclusions. 16

14          Mes convictions personnelles. 16

15          Annexe bibliographique. 17

15.1      Livre(s) sur le fanatisme. 18

15.2      Livres critiques sur les religions et apprenant l'esprit critique. 18

15.3      L'apprentissage de la démarche scientifique et critique. 18

16          Sur les troubles psychiatriques. 18

17          Annexe : les caractéristiques de la paranoïa. 19

 

 



[1] Thomas Szasz, psychiatre et psychanalyste américain d'origine hongroise (1920- ) qui appartient au mouvement de contestation de la psychiatrie moderne, connu sous le nom d'antipsychiatrie.

[2] Merzak Allouache : "L'état algérien ne fait pas grand-chose pour contrer le wahhabisme [dont l'influence est renforcée par le marasme économique, la corruption, l’absence de perspective]". Source : “Enquête au paradis”, autopsie d'une Algérie bigote, Propos recueillis par Marie Cailletet, 17/01/2018, http://www.telerama.fr/television/fipa-2017-le-documentaire-algerien-enquete-au-paradis-remporte-le-prix-telerama,153086.php

[3] Interview de l'écrivaine algérienne Sarah Haïdar [dans le film "Une enquête au Paradis" de Merzak Allouache, 2017] : "Les jeunes sont oisifs, frustrés culturellement, sexuellement".

[4] Interview du psychiatre algérien Mahmoud Boudarène (et ancien député) [dans le film "Une enquête au Paradis" de Merzak Allouache, 2017] : "Ici en Algérie, on s'attache à la lettre et non à l'esprit. Ce qui conduit à une culture de l'intolérance. On ne sait plus ce que c'est que la nuance. La personne s'énerve tout de suite, dès qu'on discute avec elle. Je suis issu de l'école de la république, qui apprend la tolérance, l'échange (qui restait encore après l'indépendance). Puis l'on n'est passé à l'école fondamentaliste, à l'idéologie, au dogmatisme".

[5] Jean Haechler, Naître, vivre et passer, la mort démythifiée, Editions L’Harmattan, 2004.

[6] Proper Alfaric, Jésus a-t-il existé ?, Ed. Coda (PUF), 2005, page 256, réédition préfacée par Michel Onfray.

[7] Henri Broch, Le Paranormal, Seuil, 1988 et Colloque de la Villette Paris 1989, compte rendu, pages 125 à 133.

[8]La science face au défi du paranormal, ouvrage collectif du comité belge pour l’nvestigation scientifique des phénomènes réputés paranormaux, édition Relie-Art, Bruxelles, Août 2005.

[9] Vrain-Lucas, l’intrépide, Michel Braudeau, Le Monde du 12 juillet 2005 & Le parfait secrétaire des grands hommes ou Les lettres de Sapho, Platon, Vercingétorix, Cléopâtre, Marie-Madeleine, Charlemagne, Jeanne d’Arc et autres personnages illustres, mises au jour par Vrain Luca, [éd. par] Georges Girard, Éd. Allia, Paris 2002.

[10] D’après a) note de Marie-Laure Prévost, conservateur au département des manuscrits de la BNF, Bibliothèque Nationale de France, où sont déposées les 80 fausses lettres de Vrain-Lucas, présentées à l’Académie des Sciences, b) site Internet Bnf « l’affaire Vrain Lucas, le « Balzac du faux », et c) dossier Vrain Lucas, Archive B.N.F.

[11] Jean Norton Cru,  Du témoignage Ed. Etincelles, 1929 & réédition  Ed. Allia 1998.

[12] Elisabeth Loftus, Eyewitness testimony, Ed. Cambridge-Harvard University Press, pages 50-60, 1979.

[13] Loftus E & K. Ketcham, Le syndrome des faux souvenirs, Ed. Exergue, Collection Regard Critique, Chapitre VII.

[14] « La science face au défit du paranormal », Comité belge pour l’investigation scientifique des phénomènes réputés paranormaux, Ed. Relie-Art Scrl, Rue Stephenson 108, 1000 Bruxelles, Belgique, Seconde édition, 2005, Pages 193-200

[15] Témoignage personnel : je n’ai jamais vu de providence intervenir ma vie. Et dès que je l’ai cru, je me suis rendu compte à la longue que je n’étais que la « prophétie autoréalisatrice ».

[16] Ou bien provoqués des états mentaux anormaux, tels que des états d’extase.

Extase : sentiment de félicité qui s’empare de certains sujets au cours de crises à tonalité hystérique ou mystique.

[17] Il est possible que le « miracle » des paralysés qui remarchent soit due à des phénomènes psychosomatiques, dont ceux d’hystérie (psychiatrique).

Hystérie : dans celle-ci, les symptômes de l’hystérie simulent une pathologie organique (paralysies, troubles de la parole ou de la sensibilité …) pour laquelle aucune anomalie physique (en particulier neurologique) n’existe.

[18] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloire_(ph%C3%A9nom%C3%A8ne_optique)  Il y a d’autres effets, eux météorologiques, tout aussi étonnants, dont celui du trou de Virga, http://www.maxisciences.com/nuage/le-trou-de-virga-une-etonnante-formation-nuageuse-observee-dans-le-ciel-australien_art33780.html

[19] Petits rappels sur la démarche scientifique, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/petits-rappels-sur-la-methode-scientifique.htm

[2] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouraq & https://fr.wikipedia.org/wiki/Isra_et_Miraj

[20] Les dimensions de l'arche seraient de trois cents coudées de long (150 m de long, environ), cinquante de large (25 m, environ) et trente de haut (15 m de haut, environ). Il explique ensuite que le premier des trois étages serait destiné aux animaux sauvages et domestiques, tandis que le second accueillerait les êtres humains et que le troisième abritait les oiseaux. La coudée égyptienne mesurant entre 52 cm et 54 cm. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arche_de_No%C3%A9

[21] Longueur : 345 m, Maître-bau : 41 m, Tirant d'eau : 10 m, Tirant d'air : 63 m. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Queen_Mary_2

[22] En fait, la rédaction du Coran a pris plus de 2 siècles. Il y a eu plusieurs versions du Coran. Une seule a été conservée, par le calife Uthman. Les autres ont été détruites. Cf. La rédaction du Coran, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/la-redaction-du-coran.htm

[23] C’est faux ; Il est déterminé par le père et la mère.

[24] Le Coran n’a jamais parlé d’ADN.

[25] C’est faux. C’est dans le cerveau. L’idée que les sentiments et la raison étaient localisés dans le cœur était une croyance généralisée à l’époque de Mahomet.

[26] Par toujours, avec le cancer, les maladies auto-immunes (lupus, sclérose en plaque …).

[27] Ça c’est faux.

[28] Première nouvelle (!). Ce n’est pas l’altitude, c’est la pression ou le manque d’oxygène qui peut provoquer un sentiment d’oppression voire un mal aigüe des montagne (MAM).

[29] Jamais, le Coran n’a parlé d’un géoïde. Au contraire, il a plutôt parlé d’une terre plate.

[30] Et bien non, il y a des courants profonds, mais pas de vagues dans les profondeurs (il peut juste y avoir déplacement d’eau, dans le cas d’un tsunami).

[31] Première nouvelle.

[32] Première nouvelle. Au 7° siècle, selon les fouilles archéologiques anglaises, la ville de la Mecque n’existait pas. Source : Islam : l'Histoire Cachée (vost) - Islam : The Untold Story, de Tom Holland, Channel 4, Histoire cachée de l'islam, https://m.youtube.com/watch?v=j9S_xbjIRgE  

Et voir ce site sur la synthèse des dernières recherches historiques sur les origines de l'islam (dont celles de Patricia Crone), pour comprendre enfin d'où vient l'islam, comment il est apparu, pourquoi il est comme il est : http://legrandsecretdelislam.com

[33] Les fourmis communiquent par signaux chimiques. Ce que ne pouvait pas savoir Mahomet, au 7° siècle.

[34] Il ne faut pas être fin clerc pour l’observer.

[35] Pas tous. Voir les jaguars, les pangolins etc.

[36] Nulle part, le Coran précise / indique que le déluge (la grande inondation) de Noé fut régional et non universel.

[37] Pas vraiment, car la lutte « fratricide », durant 20 ans, entre les Empereurs romain Héraclius et perse Chosroès II a rendu exsangue les deux empires, ce qui a facilité ensuite la conquête musulmane.

[38] Par ailleurs, on pourrait faire dire tout ce que l’on veut au Coran, puisqu’on a mis plus de 2 siècles à le rédiger (anachronisme, parachronisme, métachronisme, prochronisme). Voir note plus haut. Uthman a pu réécrire l’histoire, voire la falsifier, 2 siècles après.

[39] Cf. Les racines du fanatisme, en particulier du fanatisme islamique, B. LISAN (septembre 2016) (45 pages), http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-racines-du-fanatisme.htm

[40] La Science est athée ?, Pierre Gillis, 27 décembre 2017, http://www.atheeshumanistes.be/blog/la-science-est-athee/