Les communications avec « l’Au-delà »

 

Par Benjamin LISAN, le 19/11/04

Version V0 (draft).

 

1      Le paradigme de l’au-delà. 1

2      Les techniques de communications avec les proches décédées. 2

2.1       L’écriture automatique. 2

2.2       La trans-communication instrumentale (ou TCI) 4

3      Les cas concrets et leurs explications scientifiques. 5

3.1       Les rêves prémonitoires ou non et la voyance. 6

3.2       Le cas de certains médiums (Odette, d’Annick …). 6

3.3       Le cas de la mentalisation et des escrocs. 7

3.4       Le cas de Georges Morrrannier et de sa mère Jeanne. 7

3.5       Les phénomènes d’attente. 9

4      Conclusion. 10

5      Annexe Bibliographie. 10

5.1       Sur les Visions Mystiques. 10

5.2       Sur l’écriture automatique. 10

5.3       Sur la TCI, la trans-Communication instrumentale : 11

5.4       Sur les personnes communiquant avec les défunts (témoignages …) 11

5.5       Points de vue rationalistes sur le fonctionnement du cerveau et des illusions. 12

5.6       Sur les escrocs et la mentalisation. 12

 

1       Le paradigme de l’au-delà

 

Selon les occultistes et beaucoup de religieux, l'au-delà est au-delà [de nous] donc très difficile à comprendre … l'ensemble qui est au-delà de nous, dans un « autre monde ». C’est une expérience intérieure qui ne peut être communiqué.

Malgré tout, l’on croit que la conscience de chaque être humain (voire de chaque animal) existe au-delà du cerveau et que cette conscience extra-cérébrale existerait, persisterait dans cette « autre monde » indéfinissable, après la mort de toute personne ou de tout animal.

 

Dans une certaine conception occultiste, inspirée de la philosophie tantrique lamaïste bouddhiste, le modèle de l’être humain, serait celui « emboîté » de poupées gigognes, constitué du corps physique matériel (le corps que nous possédons et que l’on voit), d’un corps immatériel, invisible à nos cinq sens, appelé corps « éthérique » qui persisterait quelque temps après la mort du corps physique et un corps immatériel, éternel, appelé corps astral (ou âme). Cette partie astrale pourrait vivre éternellement dans « l’autre monde ».

Dans certaines circonstances, la partie astrale (siège de la conscience et des émotions) pourrait « sortir » du corps physique, voyager à des vitesses infinies vers toutes les parties du monde, ou de l’univers, simplement relié au corps physique par une « corde d’argent ».

 

Dans cette lignée, des personnes pensent qu’il existe des techniques pour communiquer avec la conscience persistante de personnes, par exemple avec celle de proches récemment décédées.

 

Bien sûr, il existe plusieurs conceptions de « l’au-delà » _ Chrétienne, spirite, bouddhiste, théosophe/« initiatique », islamique … _ qui se recoupent pas toujours.

 

Autour des tentatives de communications avec la « conscience » d’une personnes décédées, et des techniques pour le faire, existent souvent des tabous et interdits religieux (interdits chrétiens, islamiques …). Malgré ces interdits, des personnes entreprennent malgré tout de telles communications avec des proches décédés.

 

2       Les techniques de communications avec les proches décédées

 

Il y a bien sûr, pour avoir été la plus pratiqués au cours des siècles, la prière, devant permettre d’obtenir la vision « mystique » de l’être défunt que l’on a tenter de contacter, par la prière (comme dans le cas de Sainte Thérèse d’Avila, des visions d’Anne-Catherine Emmerich [1.1][1.1bis], de Catherine de Sienne, de Bernadette Soubirou, et plus récemment de Thérèse Neuman …).

Il y a la transe, obtenue par les danses, le rythme du corps, l’hypnose, les substances enivrantes (alcools …), hallucinogènes (champignons ou cactus hallucinogènes …), souvent liés à des techniques chamanistes ou de sorcellerie traditionnelle.

Ces « contacts » peuvent être obtenus par une personnes intermédiaire, « le médium », ayant un certain don, la voyance, celui d’avoir des flashs, des « visions » de personnes décédées communiquant par l’intermédiaire du « médium » avec la personne consultante. La médium peut s’aider éventuellement, dans sa « communication » d’outils comme les cartes de tarots, un guéridon à 3 pieds, une boule de cristal, d’un stylo et d’une feuille blanche, dans le cas de l’écriture automatique, d’un magnétophone, d’une radio, d’une télévision, d’Internet, dans le cas de la technique de la « trans-Communication instrumentale ».

Il y a aussi la communication par table tournante, en vogue chez les spirites.

 

2.1      L’écriture automatique

 

L’écriture automatique est un processus purement intuitif, inventée dans les années 20, par André Breton [2.7] et les surréalistes.

Selon Sylvie Jumel [2.1] l’écriture automatique courante consisterait, pour le «médium récepteur» ou le rédacteur conscient, à écrire spontanément, de telle sorte que sa volonté n’entre en rien dans les mots qui s’alignent sous sa main.

Les spécialistes parlent de psychographie.

Les spécialistes de l’occultisme et spirites prétendent, avec elle, correspondre ou être sous l’influence avec une conscience vivante [autre que la sienne] de l’autre monde « l’Au-delà ».

 

Selon ces médiums, les messages reçus à partir de réceptions d’ondes hertziennes seraient d’interprétations aléatoires. Arrivant sous une forme intelligible par la technique d’écriture automatique, les informations venant de « l’Au-delà » seraient transmis tellement rapidement, que la logique et la réflexion seraient absentes lors du processus de réception.

Par hypnose, certains psychothérapeutes font aussi de l’écriture semi-automatique.

 

Selon un site [.2.5], « L'écriture automatique est un des moyens, mis à la disposition de l'au-delà, pour communiquer avec un intermédiaire. Et celui ou celle, qui tient le crayon, doit recevoir des réponses, aux signes, qui lui sont envoyés. C'est un critère primordial pour savoir si la personne qui communique avec moi, est vraiment celle qui le fait. [...] Elle doit obligatoirement impliquer, des dons de voyance. [...] La plus grande qualité développée par l'écriture automatique, est le discernement. C'est entre les lignes, que l'on a ses réponses. À force d'écrire, on apprend à comprendre le message passé, par les mots. Et de qui il provient.

Il n'y pas de technique particulière ou de situtation particulière. Un don est naturel. Et l'apprentissage se fait naturellement. [...] 

L'au-delà est à l'image de ce que nous vivons sur terre. [... On peut se faire ] berner par l'au-delà. ».

 

Généralités sur le tracé selon Marcelle Corriveau, sur son site [2.5] :

 

« Le mot s'écrit sans lever le crayon, en un seul élan, sans placer les points sur les "i", ni mettre les barres sur les « t » ou les «x», sans accents, ni apostrophes et habituellement sans majuscule. Le tracé va varier d'une personne à l'autre, je dois me faire confiance au travers de ma façon de travailler, et si je ne procède d'une manière totalement différente de ce que j'ai vu ou de ce dont j'ai entendu parler jusqu'ici. je vérifie avec le contenu des messages qui sont facilement vérifiables puisqu'ils parlent en terme positifs, instructif, harmonieux et bon.

Les phrases peuvent donc s'écrire "tout d'un bout", sans espaces entre les mots ...

... ou comme on le voit habituellement.

La fin d'un mot se marque souvent d'un trait vers le bas, m'indiquant alors que je peux déplacer le crayon...

La fin d'une ligne peut aussi être représentée par un trait glissant jusqu'au bout de la feuille ou j'écris ».

Texte en écriture automatique écrit lors d’une « communication » d’une mère avec sa fille décédée.

 

Discussion :

 

L’écriture automatique est comme la chaîne de mot, qu’on enchaîne dans un jeux entre enfants (marabout, bout de ficelle …). On laisse son esprit vagabonder, à la limite du rêve, et écrire les mots tels qu’on les pensent ou les voient surgir à l’esprit. Or cette façon d’écrire peuvent être justement influencé par les phénomènes d’attentes (voir plus loin le chapitre sur le sujet). Pour résumer, si l’on attend depuis longtemps avec ardeur, et ferveur, un message de l’être cher, un phénomène de communication avec l’au-delà, parce que l’on y croit, on aura bien plus de chance d’avoir des visions, rêves, suggestions apparaissant à l’esprit allant dans le sens de son désir.

Dans toutes ces expériences, on ne voit jamais dans les messages « reçues », des connaissances que le « récepteur » n’aurait pas. Tout semble prouver que les messages sont une création de son propre cerveau.

 

A compléter …

 

 

2.2      La trans-communication instrumentale (ou TCI)

 

Ce sont toutes les techniques d'enregistrements d' Images et de Voix "paranormales" utilisée dans la recherche des « contacts » avec l' Au-delà.

Celles-ci ont pour but d’établir un dialogue, avec un être cher disparu, via des micros et des magnétophones, voire d’ordinateurs et ou des écrans de télévisions.

 

La Technique d'Enregistrement Audio :

 

La Technique d'enregistrement la plus souvent pratiquée est celle du magnétophone à K7, avec variateur de vitesse,  avec un micro de haute sensibilité. Les sons à rechercher sont situés dans les fréquences moyennes, vers 2000 Hertz. Certains par croyance utilisent des artifices sentimentaux, objets, pièces où vécu un défunt, photos… Il est conseillé de faire les essais accompagné d’un support musical de musique reposante sans rythmique ayant une fréquence de 2000 hertz (une eau qui coule par exemple, un ventilateur).

Pour l'écoute de la K7, un casque de haute fidélité, voire un logiciel de séparation des fréquences, à télécharger sur Internet, permettra de distinguer les sons.

 

Le cas de Karine et Maryvonne et Yvon Dray [3.4]

 

Karine avait 21 ans quand elle est morte dans un accident de voiture. Désespérés, ses parents Maryvonne et Yvon Dray qui n'étaient pas religieux, ont tenté de trouver des réponses à leurs questions et ont lu des livres sur la vie après la mort. Depuis 8 ans, ils ont énormément lu. Grâce à ses lectures, Yvon (de formation scientifique selon [3.4bis]), apprend que « l'âme conserve ses caractéristiques, la vie continuant mais sous une forme différente avec un corps astral ». Aujourd'hui ils communiquent avec leur fille grâce à la TCI, en établissant un « dialogue » via des micros et des magnétophones enregistrant dans une pièce calme et fermée. Ils possèdent maintenant 200 cassettes. Maryvonne, de son côté, pratique également l'écriture automatique. Ils ont fondé une association d'aide aux parents d'enfants défunts qui souhaitent établir le contact avec l'au-delà. Au quotidien ils voient tous les deux des signes qui manifestent la présence de leur fille.

Selon eux « Karine n’est pas morte, son âme est vivante … ailleurs»,  « un jour, la petite boîte à musique de Karine a fonctionné toute seule (c’est une manifestation de  Karine) ».

 

Discussion :

 

Dans une émission de France2 [3.4bis], un petit documentaire filmé, montre Maryvonne et Yvon Dray, « communiquer » par TCI avec leur fille Karine [3.4]. On y voit Yvon Dray enregistrer des bruits blancs avec son petit magnétophone, en faisant couler sa douche pour avoir un bruit de fond. Il fait entendre au caméraman du documentaire, des bandes où l’on entendrait vaguement, dans un fond de bruit fort, « Bonjour », « mon père est admirable ».

Sur le reste des cassettes, on n’entend qu’un bruit de fond, tandis que montre Maryvonne et Yvon Dray entendent eux des messages de Karine.

 

Personnellement, ces sons enregistrés ne m’ont pas convaincu d’avoir affaire à une « communications » avec Karine. Mais au contraire, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à un phénomène d’autosuggestion, où dans ce bruit quelconque, ces 2 personnes entendaient ce qu’ils voulaient bien entendre, tandis que les autres spectateurs ou témoins, dont JL Delarue, ne constataient, eux, aucun messages audibles ou intelligibles.

Nous avons ici affaire, comme dans le cas de Madame Morrannier (voir plus loin), à toutes les caractéristiques créant le phénomène d’attente : des parents désespérés, prêt à croire tout, y compris à perdre leur esprit critique (et la profondeur de la formation scientifique peut là faire la différence), pour retrouver l’espoir, et ne pas avoir faire l’insoutenable deuil.

 

Note : ce n’est pas parce qu’une personne est ingénieur, qu’elle a acquis une formation scientifique sérieuse, dont celle de l’esprit critique.

 

A compléter …

 

3       Les cas concrets et leurs explications scientifiques

 

3.1      Les rêves prémonitoires ou non et la voyance

 

Il est  souvent arrivé à l’auteur, de survoler en rêve, volant soit comme un oiseau, soit en avion, soit en deltaplane, soit en ULM... des paysages de mer, de montagne, de rivières, de volcans, de lagons, de toute beauté, d’un réalisme à couper le souffle. Ce monde du rêve semblait plus réel que le monde réel.

 

Dans un de ses rêves, dans une région ressemblant au Tibet, l’auteur se retrouvait dans la pièce principale, d’un vieille maison en bois, surplombant un à pic d’un millier de mètres.

Un papillon jaune est soudainement apparu dans la pièce, éclairée par des colonnes de lumières d’un soleil matinal. Chaque fois que l’auteur essayait d’attraper le papillon, ce dernier déviait de sa trajectoire, comme s’il anticipait son geste. L’insecte ne se laissait jamais attraper. Mais en même temps, l’auteur avait l’impression étonnante, presque la certitude, dans son rêve, que c’était l’action de son mental, qui suscitait les continuels mouvements d’évitement du papillon.

 

            Quelqu’un, sans formation scientifique poussée, devant le réalisme époustouflant du paysage et du papillon aurait pensé qu’il a fait un réel voyage astral au Tibet, voire une vraie sortie du corps, lors de ses vols au-dessus de paysages, et que le papillon est bien réel.

            Mais, le domaine de la réalité virtuelle, développée par des ordinateurs à la mémoire importante, montre qu’on peut aussi créer artificiellement des mondes (ou univers) virtuels (artificiels) d’un réalisme saisissant, si saisissant qu’il devient de plus en plus difficile dans certains films à effets spéciaux de distinguer les scènes réelles des séquences virtuelles.

            Selon les études sur la perception, le cerveau est capable de posséder la cartographie précise du monde qui nous entoure, une étonnante mémoire du corps et une formidable capacité de repérage spatial.

            Or dans le cerveau, il existe 120 milliard ( !) de neurones, dont la majorité ont des fonctions de mémorisation ou d’association, très complexes.

Finalement, le corps astral, peut, lui aussi, n’être qu’une des manifestations, de cette capacité du cerveau de mémorisation et de conservation de l’image précise de notre propre corps. D’autres personnes ont fait l’expérience du « voyage astral ». Elle gardent souvent « l’impression de rester éveillé, et celle de vivre une expérience réelle, souvent plus réelle que dans le monde ordinaire » (page 64, [5.1]). Mais ce qui distingue le « monde du rêve » du monde réel, ce sont ses incohérences (pages 48, 55, [5.1]).

On ne sait toujours pas comment monde du rêve fonctionne mais on sait seulement que les souvenirs sont stockés dans des zones discrètes du cerveau nommées « engrammes ». La stimulation électrique d’une de ces zones, chez un homme, peut lui faire revivre, un événement passé, parfois oublié, d’une façon si forte, qu’il peut avoir l’illusion de le revivre [5.2].

 

3.2      Le cas de certains médiums (Odette, d’Annick …).

 

            C’est dans ce domaine que l’auteur a rencontré des médiums dont les intuitions semblaient, donner l’impression de déjouer le hasard.

En 79, l’auteur a été invité à institut spirite à Paris. Arrivé en retard, suite à un accrochage, un médium, tenant son passeport, lui a déclaré qu’il venait d’avoir un accident automobile.

Lors d’une assemblée de médiums à Nîmes, il y 10 ans, une médium lui avait déclaré, voir un caniche rose dans sa vie. L’auteur connaissait un caniche, de couleur abricot, appartenant à ses parents.

Faut-il de ces deux expériences, en conclure à l’existence d’un phénomène médiumnique ? Pour constituer des preuves scientifiques, il faudrait que les coïncidences se répètent de façon significative, sur un bon nombre de cas (au moins 10 fois ...). Qu’on puisse aussi se trouver dans des conditions excluant, toute supercherie ou phénomène d’attente. Or ces dernières sont rarement rencontrées, que cela soit avec le consultant ou avec le voyant.

Le premier exemple est trop vague et peut s’adapter à toutes les attentes. Quand au second c’est un cas étonnant, mais isolé.

De plus dans le cas survenue à Nîmes, la médium suscitait la conviction, voire la ferveur, dans le public « vous voyez ! ... je vous l’avais bien dit ! ... ». On n’est pas loin de la manipulation.

Une connaissance plus intime par l’auteur de cette médium lui a montré qu’elle était justement capable de manipulation et de prendre des informations préalables sur une personne.

 

Qui sait si, dans le cas général hormis toute manipulation, le médium, n’est pas simplement un fin limier, ayant une longue connaissance psychologiques des êtres humains, pouvant décoder, « intuiter », certains messages subliminaux, dissimulés dans la voix, le discours, l’attitude corporelle du patient ou à partir de certains faits imperceptibles à l’auditoire, mais perceptibles par le médium ?

Tout cela mériterait d’être étudié, mais les assemblées de médiums ne sont justement pas l’endroit idéal, pour de bonnes observations scientifiques.

 

3.3      Le cas de la mentalisation et des escrocs.

 

Des illusionnistes disant avoir des dons médiumniques, tels que Gary Kurtz, Dominique Web, René Girard en fait utilisent des techniques de « mentalisation » (techniques d’illusionnisme).

Les « mentalistes » travaillent en général en couple. L’un bandée doit deviner ce que son compagnon et complice a dans la main, en général un objet prêté par le public. Pour se communiquer des informations à l'insu de l'auditoire, les 2 complices utilisent un code

caché dans leurs paroles et dans leurs silences.

Dans les trucs de mentalisme, l'illusionniste (ou l'escroc) peut glaner les informations en amont ou préparer le terrain en faisant appel a la naïveté de certains spectateurs. Pour les trucs de lettres à deviner, les informations peuvent purement et simplement soutirées par un assistant (de la production du spectacle ou du magicien), à une malheureuse personne, choisie quelques minutes AVANT le tournage. L’escroc peut faire un "forçage", c’est à dire que par une certaine manipulation (en général psychologique), l’escroc pourrait « forcer » sa victime, à choisir mentalement une chose (mot, carte …) selon ses désirs ...

 

3.4      Le cas de Georges Morrrannier et de sa mère Jeanne

 

            Madame Jeanne Morrannier, a écrit 7 livres à partir des messages qu’elle a « reçu » de son fils « Georges », après le décès par suicide de ce dernier.

L’auteur de cet article, à la demande de Mme Morrannier, a étudié ce cas, dans les limites de sa disponibilité et de son temps libre.

« Georges » semble effectivement apparaître comme une entité autonome de sa mère, donnant l’impression d’être vivant.

Ce phénomène de « survie » s’est produit dans une famille, en apparence, de formation plutôt scientifique ou sceptique. Le mari de Mme Morrannier prudent, ne souscrivent pas toujours aux affirmations de Mme Morrannier,  croyant plutôt à une rémanence d’une sorte d’une rémanence sous la forme d’ondes peut-être électromagnétiques dans l’espace, du film des faits et gestes de Georges, du temps où il était vivant, que Mme Morrannier capterait, par son esprit, comme la télévision. Il ne croyait pas que Georges était encore vivant.

            Avant son suicide, Georges, le fils de Mme Morannier, avait de profondes pensées dépressives, en même temps que des aspirations mystiques excessives. Son état aurait du nécessiter des soins sérieux, ce qui n’a pas été le cas.

Avant le suicide, Mme Morrannier se battait depuis des années, pour remonter constamment le moral de son fils.

            La mort de Georges, un chercheur brillant en physique des plasmas, de l’Université de Jussieu, a du être, pour la mère, un choc terrible, une frustration épouvantable, une injustice terrible, inacceptable, en raison du « mal qu’elle s’est donnée ». La fin de l’espoir de voir son fils s’en sortir, être enfin heureux, a du la déstabiliser par rapport à ses croyances.

De plus, Georges était très proche d’elle. Il devait certainement à chaque instant lui confier successivement ses enthousiasmes, ses déceptions profondes, ses quêtes scientifiques et spirituelles fébriles. A la longue, ce fils brillant, fragile, attachant, source de fierté, a du l’imprégner d’une empreinte indélébile et vivace et la marquer profondément.

            Et l’auteur pense qu’à cet instant, un mécanisme de défense, comme il en existe, sorte de dernier rempart contre la folie, s’est alors créé, faisant revivre « virtuellement » Georges dans le cerveau de sa mère.

            Ce qui a frappé l’auteur concernant les deux livres de messages de Georges, dont m’a fait cadeau Mme Morrannier, c’est qu’ils ne contiennent aucune informations sur la physiques de plasmas, domaine où Georges excellait pourtant, alors qu’ils était pourtant docteur es sciences et chercheur, dans ce domaine, à Jussieu .

            « Georges » prétend enseigner la spiritualité, des éclairages nouveaux sur l’Histoire et apporter des connaissances scientifiques à sa mère. A un moment, il esquisse une théorie pour expliquer la « physique » du monde de l’Au-delà, tirée des modèles de la physique des plasmas.

Or si Georges apporte des éclairages intéressants sur certaines périodes historiques, à sa mère _  « l’Histoire » étant, d’ailleurs, le violon d’Ingres (la passion) de la mère _, les connaissances fournis en physique des plasmas sont enfantines, pauvres, très sommaires, et ne correspondent pas du tout au niveau de connaissance élevé auquel on devrait s’attendre d’un chercheur en physique du niveau de Georges. Il n’est même pas fait mention, à un seul moment, de l’équation de Boltzman, qui est l’équation fondamentale de la physique des plasmas. Rien sur les plasmas froids, chauds, les courants électriques dans les plasmas, etc.... Rien !

            Toutes les connaissances fournies dans ces deux livres, correspondent au niveau de connaissance de Mme Morrannier, mais aucunement à celui de Georges.

            Pour le prouver, il aurait fallu que Georges, mort physiquement, puisse fournir des connaissances en Physique des Plasmas, acquis de son vivant, connaissances que Madame Morrannier, par son faible bagage en « Physique Théorique », ne peut connaître, comprendre, conserver dans sa mémoire et déduire de ses souvenirs, comme, pour certaines formules mathématiques de « Physique des Plasmas ».

Précisons que la chambre de son fils, étant restée intacte, une importante bibliothèque d’ouvrages de physique des plasmas y est encore présente. je pouvais donc craindre que Mme Morrannier puisse en tirer quelques connaissances mathématiques. De plus son mari possède un petit bagage mathématique, par une formation d’opérateur radio, à l’Ecole de la Marine Marchande.

            L’auteur a alors proposé un code de communication avec « Georges », afin de discuter ensemble de concepts connus en physique des plasmas, en particulier discuter des concepts sa « physique du monde spirituel ». L’auteur souhaitait que « Georges » fournisse, même ne serait-ce que d’une façon imagée, un résumé de sa compréhension des phénomènes connus en physique des plasmas, au moment de son décès.

            Mais malgré, la confiance établie progressivement entre cette dame et l’auteur, elle s’est toujours refusée à cette expérience.

            Madame Morrannier a encore avancé d’autres manifestations « étranges », comme preuves de cette existence : une clé qui aurait tourné seule dans une serrure de sa maison de campagne, un camion jouet, à pile, remisé sous un lit de cette maison pendant deux ans, et qui aurait fonctionné de nouveau, sortant de dessous du lit, sans l’aide de personne, et alors que les piles étaient mortes.

            Pour ces derniers cas, il n’y a pas eu d’observation directe, par un vrai observateur scientifique. Personne n’a examiné le camion, sa pile, ses circuits... On ne sait donc pas ce qu’il s’est réellement passé.

            Rien ne prouve donc l’existence extra cérébrale de Gorges, c’est à dire sa vie hors du cerveau de sa mère, après la mort physique de Georges.

Madame Morrannier, une femme hyperactive, avait une forte difficulté à faite preuve d’esprit critique par rapport à ce qu’elle a vécu et étaient très pugnace dans ses convictions. Avant son décès par cancer, elle avait crée à son domicile, l’association « Georges Morrannier » qui tirait une lettre à 5000 exemplaires et elle faisait des conférences dans le monde entier.

 

Photo de Madame Morrannier

 

3.5      Les phénomènes d’attente

 

Les connaissances et préoccupation de l’instant, ses croyances religieuses, les données et croyance de son milieu et de son éducation, interviennent dans les phénomènes d’attente.

 

Le phénomène d’attente peut être l’origine de phénomène d’illusions collective.

« Dans la mesure où plusieurs sujets sont prêts à croire dans une représentation non fondée, il peut y avoir une illusion collective. Cela veut dire qu'alors plusieurs personnes seront prêtes à certifier la validité de l’interprétation d’un fait qui s’est déroulé sur le plan de la perception alors qu’ils ont tous ensemble été abusés, c'est-à-dire que la réalité n’est pas cette apparence qu’ils ont vue ensemble vers laquelle pourtant convergent leurs témoignages fondés sur les sens (consensus d'opinions) ».

Cela peut arriver quand une médium ou un illusionniste a ascendant puissant sur son public, au point de créer un grand enthousiasme, dans le public, pour lui (voir plus haut).

 

A compléter …

4       Conclusion

 

Tous ces témoignages n’apportent aucune preuve de l’existence d’une conscience extra-cérébrale appartenant à une personne, après sa mort.

La ténacité persistante de la croyance en une survie de soi-même après sa mort, s’explique par notre peur commune de la mort.

En plus, dans toutes les sociétés humaines, nous avons des milliers d’années de croyance dans l’Au-delà. Et ce n’est pas du jour au lendemain, qu’il serait facile de remettre en cause de telles traditions culturelles.

 

A compléter …

 

5       Annexe Bibliographie

 

5.1      Sur les Visions Mystiques

 

[1.1] Vie de N. S. Jésus Christ, écrite par Clément Brentano,  d'après les visions d'Anne-Catherine Emmerich (6 tomes), Traduite PAR M. l'Abbé de Cazalès,éd. Ambroise Bray, Paris, 1886.

[1.1bis] Visions d'Anne-Catherine Emmerich, sur la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ

et de la Très-Sainte Vierge Marie, Coordonnées par le R.P. Fr. Joseph-Alvarez Duley, Traduction par Charles D'Ebeling, Paris, Librairie de Mme Ve Poussielgue-Rusand, 1864.

[1.2] Thérèse Neuman, la crucifiée, devant l’histoire et la science, Ennemond Boniface, P. Lethielleux, 10 rue cassette, 7506 PARIS, 1979.

[1.3] Marthe Robin, le voyage immobile, Jean Guitton, ...

 

5.2      Sur l’écriture automatique

 

[2.1] La sorcellerie au cœur de la République, Sylvie Jumel, 2002, Carnot.

[2.2] L'Écriture Automatique, de Marguerite Bevilacqua, Editeur : Trajectoire.

Selon cette personne, elle aurait rédigé, grâce à l’écriture automatique et des visions, sous l’influence d’un groupe d’esprit, un livre sur l’histoire de l’Atlantide : « Au nom de Yaho ».

[2.3] http://www.ecritureautomatique.com/

[2.4] Le site de Marie Painchaud : http://www.mariepainchaud.com/

[2.5] Site de Marcelle Corriveau : http://wow.addr.com/ecriture.automatique/

         Sur son site est diffusé son livre « L'écriture automatique, les lois de l'amour. »

[2.6] Site de l’Alliance Spirite : http://www.alliancespirite.org/ecritureautomatique.html

[2.6bis] même site : http://www.alliancespirite.org/article-74.html

[2.6ter] même site : http://www.alliancespirite.org/article-39.html

Selon ce site : « … le bras doit être d'une grande souplesse pour que nous puissions bouger la plume. Vous videz votre esprit des soucis du quotidien, imaginez que vous êtes un câble de téléphone. Vous ne pensez à rien, l'esprit est vide de toute idée, comme en lévitation. Vous allez au bout d'un instant demander à l'esprit de se manifester en bougeant le stylo que vous tenez dans votre main.
Vous lui parlez comme à un ami, un parent. Adressez-vous à un proche disparu si cela vous aide à vous concentrer dans un recueillement sincère.
Au début vous ne verrez que le stylo faire quelques gribouillis, vous sentirez par contre que votre main bouge sans que vous y soyez quelque chose. Vous saurez à cet instant que ce n'est pas vous qui bougez cette main, vous commencerez à sentir une présence. Bientôt la chaleur, les frissons montreront d'avantage encore notre vie invisible et pourtant bien réelle.
Puis les lettres se forment, puis des mots, puis toutes les réponses aux questions que vous nous poserez. Mais nous disons toujours ceci : Faites des questions de qualité, ne cherchez pas l'accessoire; cherchez l'éternité et les réponses à vos questions.
 ».

[2.7] Manifeste du surréalisme, André Breton, 1924.

Selon Breton, pour cette écriture « Placez-vous dans l'état le plus passif, ou réceptif, que vous pourrez. [...] Ecrivez vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas retenir et ne pas être tenté de vous relire. La première phrase viendra toute seule, tant il est vrai qu'à chaque seconde il est une phrase étrangère à notre pensée consciente qui ne demande qu'à s'extérioriser. Il est assez difficile de se prononcer sur le cas de la phrase suivante ... ».

[2.8] Autre site : http://www.paranormal-ondes.com/paranormal_spontane/temoignages/temoignage_d_ecriture_automatique_article200.html

 

5.3      Sur la TCI, la trans-Communication instrumentale :

 

Croyants :

[3.1] http://membres.lycos.fr/assoame/pratiquespirite/tci.htm

[3.2] http://transcommunication.free.fr/

 

témoignages :

[3.3] http://www.paranormal-ondes.com/paranormal_spontane/temoignages/temoignage_de_transcommunication_instrumentale_article204.html

http://www.spiritualites.com/isis/modules/news/article.php?storyid=136

[3.4] "Karine après la vie", de Didier Van Cauwelaert, Yvon Dray, Maryvonne Dray, Albin Michel, 2 octobre 2002.

[3.4bis ] « 6° sens : qu’est ce qui pousse à croire-on à l’irrationnel ? »  de « Sans aucun doute », animé par Jean-Luc Delarue, du mercredi 6 octobre 2004, sur France 2.

 

Techniques de communications avec l'au-delà :

[3.5] http://perso.club-internet.fr/rernould/zzinvit/zz.Delp4.html

http://www.araneis.com/lectures2003.asp?livre=clic&num=27

[3.6] site du logiciel TCI : http://www.stefanbion.de/evpmaker/index_e.htm

 

Sceptique :

[3.7] « Lumières obscures », Eric Raulet, Editions Dervy, 2003.

http://archives.liste-aleph.org/ml/aleph-200304/msg00006.html

 

5.4      Sur les personnes communiquant avec les défunts (témoignages …)

 

[4.1] "Ces voix venues de l'au-delà", de Jean Riotte, éditions Albin Michel

[4.2] "Ma Mission Vous Prévenir", Judith Fricot, édition Osmonde.

[4.3] « La Science et l'esprit », Jeanne Morrannier, Ed. Fernand Lanore, 01/1994,

        Cette dame a écrit 7 tomes, aux éd. Lanore, de ses communications avec son fils décédé.

[4.3bis] http://www.frequenceevasion.com/morrannier.htm  (lettre qui aurait été écrite, par Georges Morrannier, aux rationalistes ).

[4.4] "Dialogues avec l’Ange", écrits en 1943 par Gitta Millasz, Editions Aubier, 1976.

[4.5] « Lettres de Pierre », de Pierre Monnier et Jean Prieur, Ed. Fernand Lanore, 7 Tomes.

[4.6] ….

 

5.5      Points de vue rationalistes sur le fonctionnement du cerveau et des illusions

 

[5.1] Rêves éveillés, l’âme sous le scalpel, Catherine Lemaire, Les Empêcheurs de penser en rond, 1993.

[5.2] Les labyrinthes de la raison, William Poundstone, Belfond / Science, 1989.

[5.3] sur les illusions collectives : http://perso.club-internet.fr/sergecar/cours/illu1.html

 

5.6      Sur les escrocs et la mentalisation

 

 [6.1] Alain Cuniot : Incroyable... mais faux !

[6.2] Henri Broch : Le paranormal

[6.3] Gérard Majax : Gare aux gourous (les trucs des sectes);

[6.4] Gérard Majax : Le grand bluff (les escrocs de la parapsychologie);

[6.5] Gérard Majax : Les faiseurs de miracles.

[6.6] G. Charpak / H. Broch : Devenez sorciers, devenez savants.

[6.7] sur Gary Kurtz, articles parus dans le n°3 de "Extrême Science" et sur le site :

http://www.zetetique.ldh.org/gary_kurtz.html

http://www.zetetique.ldh.org/gary_kurtz2.html