Islam : une histoire intolérante et génocidaire

 

Différents textes sur l’histoire de l’islam : génocides, massacres, pillages, pogroms …

 

Présentés par Benjamin LISAN, le 25/08/2019

Comment les Nord-Africains pensent que les arabes sont venus chez eux. Comment ils sont venus réellement …

 

1         Introduction

 

Les prosélytes l’islam présentent l’arrivée de l’islam comme une chance pour les peuples conquis, même s’ils ont été conquis par la force, par les armes, par la guerre, même s’il y a eu des massacres. Et Mahomet comme l’homme le plus génial du monde.

 

Il présentent aussi souvent le djihad, uniquement comme une guerre défensive.

Ils présentent la période qui a précédé l’islam comme le « temps de l’ignorance » de la jâhilîya (ignorance humaine)[1].

 

Notes : Si la traduction du terme Jahiliya est souvent "ère de l'ignorance", Ignaz Goldziher lui préfère la traduction de "barbarie"[2]. Ce nom permet de mettre en valeur la période islamique[3].

 

Le prophète de l'islam Mahomet avait attribué à un de ses opposants quraychites le surnom infamant de Abû Jahl (أبو جَهْل بن هِشام [abū al-jahl ben hišām], père de l'ignorance). Abû Jahl, de son vrai nom Abû al-Hikâm ben Hichâm (إحْكام [iḥkām], exactitude; précision), avait blessé Mahomet en lui jetant des pierres. Il fut l'un des morts de la bataille de Badr.

 

Selon Fethi  : « lors de la reconquête [chrétienne], ni les musulmans ni les juifs ont été épargné. Les juifs ont toute temps vécu dans les terre d’islam. Les conquêtes chrétiennes étaient bien plus sanglantes à travers l’histoire et elles ont fait largement plus de victimes ».

 

Effectivement, on ne doit pas minimiser les atrocités commis au nom du christianisme, dont 3 siècles de croisades, mais les guerres commises au nom du christianisme ont disparu. Alors que les mais les guerres commises au nom du djihad continuent toujours actuellement au 21° siècle.

 

Nous allons montrer, par l’ensemble de ces textes, que l’islam n’a jamais été une religion de paix, que le djihad n’a pas été lancé en état de légitime défense, que Mahomet n’est pas innocent des Massacres commis au nom de l’islam, mais au contraire que l’islam est une religion prédatrice vivant au détriment des autres civilisations et que Mahomet a du sang sur les mains[4].

 

Selon un autre Fethi : « dès sa naissance, l'islam a répandu le sang ».

 

J’ai hésité à publier cette histoire des exactions de l’islam, pour éviter de favoriser la haine des musulmans, mais je pense qu’il est important que la vérité historique prime. Et comme je l’ai dit, l’on ne doit pas oublier aussi les exactions commises au nom du christianisme.

 

2         Précautions méthodologiques

 

Dois-je prendre ces Précautions méthodologiques ?

 

Ce que j’ai constaté, avec plus d’une centaine de conversion avec des musulmans sur les réseaux sociaux, est que, dans leur immense majorité, concernant l’histoire de l’islam, ils ne remettent pas en cause la version officielle enseignée, dans les écoles des pays musulmans, à la mosquée ou dans les écoles coraniques, version en général très apologique, à la gloire de l’islam.

Ils ne la remettent jamais en question. Eux-mêmes ne se remettent jamais en question. Jamais d'investigations poussée sur cette histoire, ni d'investigation personnelle sur eux-mêmes et leur religion. La plupart sont persuadés de détenir la vérité ultime, de posséder la religion ultime, la dernière des dernières religions, la meilleure, la bonne, l’intouchable, l’incontestable.

Depuis leur prime enfance, leur éducation leur a appris (je dirais, même, leur a bourré le crâne) qu’il faut être fier de sa religion (l’islam), qu’ils ne doivent pas la critiquer, la remettre en cause, sous peine de finir en enfer, ou de devenir apostat. Une attitude qui est loin d’être scientifique. L’éducation religieuse leur a enseigné et les a conditionnés à être prosélyte, à faire de la dawa, à répandre leur religion, à être son chien de garde, éventuellement agressif, parce que ce prosélytisme leur permettra d'obtenir des bons points pour le paradis, d'où la colère de certains lorsque l’on critique leur « bel islam ».

 

Parce que, dans leur esprit, cela est totalement inconcevable qu'on puisse remettre en cause la version officielle, géniale, apologique, qu'on leur a servi dans l'école, de leur enfance, toujours pro-islam (et certainement pas scientifique et critique dans son approche de l’islam). Un enseignement pro-islam qui vous présente, par exemple, le conquérant de l'Afrique du Nord, Oqba Ibn Nafi al-Fihri, comme un bienfaiteur de l’humanité, quelqu'un qui a fait du « bien » aux chrétiens, de la côte d'Afrique du Nord et aux Amazighs, résidents dans les montagnes et le désert, au moins que des écoles porte son nom et qu’on lui a décerné le titre de « Sidi » :

 

 Boucherit, « Okba inbnou Nafaa est un guerrier venu répandre la parole de Dieu qu'est l'Islam et combattre les mécréants que nous étions ».

Hakim, s’en prenant à un de ses concitoyens, critiquant le rôle de ce personnage, « Vous êtes Un minable serviteur des sionistes pour préparer un jeu de diffamation et mensonge, pour toucher le peuple algérien et même Maghrébin, dans toutes ses valeurs ».

 

Ils ne peuvent pas imaginer que les Omeyyades aient détruit, par la conversion par la force, toutes les communautés chrétiennes et juives d’Afrique du Nord, entre les 9° et 11° siècles (avant qu’une nouvelle communauté juive s’y réinstalle, après leur expulsion d’Espagne, en 1492).

 

De toute façon, il existe énormément de preuves (via des milliers chroniques rédigées à l'époque) qui prouvent que l'islam, lors de sa conquête irrésistible de la planète, a détruit de grandes religions _ par exemple, avant l’arrivée de l’islam, la bouddhisme était en pleine expansion, en Inde du Nord, la religion manichéenne, en Asie centrale. Avec l’arrivée de l’islam, ces religions ont totalement disparue de leur territoire de naissance. Dans l’empire perse sassanide, les religions zoroastriennes et chrétiennes nestoriennes y étaient puissantes. L’islam a assi détruit, de façon violente, par la conquête guerrière de grandes civilisations (l’empire perse sassanide, l’empires byzantins, beaucoup de royaumes, Arménie, Bactriane, Albanie ...). L’islam a été la cause de milliers pogroms antijuifs, antichrétiens, anti-zoroastriens, partout en Terre d’islam. Et surtout, en Asie, l’islam a été la cause du massacre de millions de Bouddhistes, d’Hindous et de Manichéens _ parce qu’eux n’ayant pas pu bénéficier du statut de protégés (de dhimmis) du fait qu’ils n’appartenaient pas aux religions du livre (voir en particulier les gigantesques massacres du conquérant musulman de l’Inde, Tamerlan ou Timur, qui avait tué plus de 10.000 hindouistes par jour).

 

D’où la raison actuelle de l’hostilité, voire de la haine des bouddhistes et des hindouistes envers l’islam, et tous ce qui représente l’islam (dont les Rohingyas etc.), en Asie.

 

Mais il est vrai que le christianisme s’est conduit pareillement en éliminant aussi les religions païennes (polythéistes) antiques, puis, dans les Amériques, en détruisant l'empire Aztèque et inca et leurs religions (et en détruisant aussi leur bibliothèques). Et il faut admettre aussi que de nombreux pogroms antijuifs et antimusulmans ont été aussi commis au nom du christianisme, au Moyen-âge. Que des martyrs comme les martyrs de Cordoue et de Parfait de Cordoue, il y en a eu aussi, en terres chrétiennes, au nom du christianisme, comme avec Hypatie d’Alexandrie, mathématicienne, Giordano Bruno, penseur, et plusieurs penseurs gnostiques …

 

Aucune pan de l'histoire, même sombre, ne doit être cachée ni dénigré ou écarté. Car la bonne connaissance de l'histoire permet de ne pas reproduire les mêmes erreurs historiques (ou de s’enfermer dans l’erreur). Cette histoire, même sombre, aurait dû et doit être enseignée aux futurs citoyens de demain, que sont les enfants d’aujourd’hui qui nous survivront.

 

Et j'affirme, que l'islam, le Coran, par certains versets incitent à ne pas se poser de question et sont un frein à l'investigation scientifique (sur l'islam, ses origines, sur son histoire etc. ...). En voici des exemples :

 

4.82 "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !".

 

5.101-102. « 101. Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent.

102. Un peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur fait mécréants  ».

 

6.38. « [...] Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. [...] ».

 

33.36. « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir ».

 

40.70-72. « 70. Ceux qui traitent de mensonge le Livre (le Coran) et ce avec quoi Nous avons envoyé Nos Messagers; ils sauront bientôt,

71. quand, des carcans à leurs cous et avec des chaînes ils seront traînés

72. dans l’eau bouillante; et qu’ensuite ils brûleront dans le Feu ».

 

7.72. « [...] Nous avons exterminé ceux qui traitaient de mensonges Nos enseignements et qui n’étaient pas croyants ».

 

Quant à cette proposition ou interpellation :

 

« Quand on pourra installer des monastères bouddhistes ou chrétiens en Algérie, Maroc, ... Qu'un Musulman pourra facilement changer de religion ou même devenir athée, quand les couples mixtes musulmans et non-musulmans ne seront plus empêchés, quand la tolérance religieuse régnera dans les pays musulmans ... Alors je changerais d'opinion sur votre religion.

Cette demande d'instauration de la tolérance religieuse, y compris pour toutes les religions (bouddhistes, hindouistes, shintoïste ...), dans les pays musulmans est-elle déraisonnable ? ».

 

J’ai ce genre de réponse :

 

De Paulo « Tu ne verras jamais cela, dans ta vie. Vous défendez une pseudo liberté, à la limite qui viole celle des autres, dans leurs croyance et leurs vie respectives. Quelle hypocrisie à vouloir défendre les bouddhistes ou l'hindouisme, quand ils inflige la cruauté la plus barbare aux Rohingyas birmans et musulmans indiens, dans le Cachemire. Tu ne trouveras jamais de changement dans le plan de Dieu. Tu peux rêver, puisqu'il t’est permis de rêver ».

 

Ou de De Ibrahima : « L'islam ordonne le bon vivre ensemble avec les non musulmans Mais en ce qui concerne le culte, la croyance, il n'y a pas de concession à faire, pour une soi-disant tolérance religieuse. Parce que l'islam a des lois que les autres religions ne peuvent pas supporter. Et s'ils restent dans ces pays musulmans, la loi s'applique à eux. Raison pour laquelle l’on ne peut construire des temples bouddhistes ou hindouistes dans les pays musulmans.

Nous, nous sommes soumis exclusivement aux ordres de notre seigneur, le seul à [pouvoir] être adoré ».

 

Nous constatons qu’il y a un énorme travail à réaliser pour parvenir à la tolérance religieuse en terre d’islam et la liberté de pensée, conditio sine qua none pour le développement et l’épanouissement de la pensée scientifique dans les pays musulmans.

Tant qu’il n’y aura pas stricte séparation de la religion et de la science, que la religion se préoccupera toujours de contrôler la science (de la mettre sous sa coupe), il n’y aura pas développement de la pensée scientifique en terre d’islam.

 

Bref, on est encore loin de la réalisation de l'espoir de ce musulman :

« Il faudra bien qu’on y arrive à cela, un jour [à la tolérance religieuse en terre l’islam]. L’humanité n’a pas le choix. Autrement, il y aura de plus en plus [de musulmans] qui s’en détourneront [de l’islam] ... Et c’est ce qui est le cas actuellement. Car on n’a jamais vu autant de musulmans se revendiquer ouvertement de leur [son] rejet ... La principale raison, c’est « la mort que ça respire » … C’est difficile de comprendre qu’on puisse, aujourd’hui, tuer au nom d’une religion qui se réclame de paix et d’amour. C’est contradictoire, à plein nez ... Ce qui en plus est ahurissant c’est que qu’ils [les musulmans convaincus] ne s’en rendent même pas compte ».

 

Les musulmans, aux convictions arrêtées et inébranlables, exempts de tout doutes, utilisent, comme Paulo, souvent des formes de rhétoriques malhonnêtes, dont 1) la « rhétorique de l'inversion de la charge accusatoire[5] » (y compris dans le discours victimaire), 2) la rhétorique de "c'est pas ça l'Islam", 3) la rhétorique de "c'est la faute aux sionistes et à l'Occident", 4) la rhétorique de l’accusation d’islamophobie … qui ne contribuent pas à la recherche sincère de la vérité.

 

Investiguer d’une façon poussée et honnête sur la vraie histoire de l’islam, et non celle servie par la propagande des prosélytes musulmans, conduit à la vérité scientifique et historique.

 

Note : On me parle de tolérance religieuse au Maroc[6]. Mais le Maroc est un cas particulier, qui ne représente pas les autres pays musulmans. Mohamed VI a tenté d'introduire de la tolérance religieuse au Maroc (ce qui est tout à son honneur). Il peut se le permettre, parce qu'il descend du prophète, qu'il a une autorité religieuse en tant que commandeur des croyants. Mais cet exemple est loin d'être généralisé dans les pays musulmans.

Et donc le problème de fond demeure.

 

3         Les mensonges dans l'histoire de la conquête de la Mecque selon la tradition islamique

 

En 630 ap J.-C. (8 ans de l'hégire), 10 000 musulmans marchèrent sur la Mecque pour la "reprendre". Le négociateur Abu Sofyan, envoyé par la tribu de Qoraych (les habitants de la Mecque) auprès des Musulmans fut contraint de se convertir à l'Islam pour conserver la vie. Voici le récit rapporté dans la biographie du prophète, la Sira d'Ibn Hicham "السيرة النبوية لابن هشام".

“Le Prophète : " Malheureux, n'est-il pas temps pour toi, Abu Sofyan, de reconnaître que je suis l'envoyé de Dieu" ?

Abu Sofyan : "Je donnerais ma vie pour toi ! Quant à reconnaître ce second point, j'en conçois encore au fond de moi-même quelque doute."

Un compagnon du prophète (Abbas) poursuivit: « Malheureux, convertis-toi et témoigne qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et que Muhammad est son envoyé, avant que ta tête ne roule à terre ».

Abu Sofyan se convertit et prononça le témoignage de la vérité".

 

Source en arabe : Biographie du prophète par Ibn Hicham Vol2, pages 403-404

فقال له العباس : ويحك أسلم واشهد أن لا إله إلا الله وأنمحمدا رسول الله قبل أن تضرب عنقك . قال : فشهد شهادة الحق ، فأسلم ، قال العباس : قلت : يا رسول الله ، إن أبا سفيان رجل يحب هذا الفخر ، فاجعل له شيئا قال : نعم ، من دخل دار أبي سفيان فهو آمن . 

 

 

La Mecque dans les années 40 du siècle dernier

 

Dans les programmes scolaires des pays musulmans aujourd’hui mais aussi dans les films comme le célèbre “al-Rissala” “Le Message", on ne préfère relayer que la dernière phrase de la citation en arabe ci-dessus : "Celui qui entre dans la maison d'Abu Sofyan, il est en sécurité" mais le reste est ignoré comme on le voit dans la séquence ci-dessous du film al-Rissala :

 

Conquête de la Mecque, https://www.youtube.com/watch?v=oPm6b8pQQcE

L’histoire de la conquête de la Mecque étudiée dans les programmes scolaires (extrait du film « le message », 1976) (مقطع من فيلم الرسالة ،1976) قصة فتح مكة التي تدرس في المناهج الدراسية

 

Pire, on relaye un hadith jugé non authentique selon les oulémas musulmans, "hadith faible".

قال صلى الله عليه وسلم: يا معشر قريش ما ترون أني فاعل بكم؟ قالوا خيرا أخ كريم وابن أخ كريم فقال: اذهبوا فأنتم الطلقاء

Hadith at-Toulaqaa :“Lorsque les musulmans rentrèrent à la Mecque en conquérants et en victorieux, l’histoire s'arrêta pour contempler ce qu'allait faire le prophète des Qoraychis. Ensuite, il dit : « Ô habitants de la Mecque ! Que pensez-vous que je vais faire de vous aujourd’hui ?». Ils répondirent : « Du bien, car tu es un frère généreux, fils d’un frère généreux ». Le Prophète reprit : « Je vais vous dire ce que Yousouf avait dit à ses frères : « Pas de récrimination contre vous aujourd’hui ». Allez-vous-en, vous êtes libres ».”

 

Ce fameux hadith n'est effectivement pas authentique selon les règles des savants du hadith eux mêmes. Il est rapporté par Ibn Ishâq selon ibn Abbas (selon son père Abbas) mais Ibn Ishâq n'a jamais vu Ibn Abbas ! La chaîne de transmission est donc faible.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour plus de détails :

هذا الحديث على شهرته ليس له إسناد ثابت وهو عند ابن هشام معضل وقد ضعفه الحافظ العراقي 
ضعفه الشيخ الألباني -رحمه الله- بقوله: ".. وهذا سند ضعيف مرسل. لأن شيخ ابن إسحاق لم يدرك أحدًا من الصحابة

 

3.1        L'histoire de la conquête de la Mecque dans les programmes scolaires et dans les films

Arrêtons-nous un peu sur la vidéo ci-dessus. Les phrases suivantes extraites de cette vidéo, ont été lues et écoutées par des millions de musulmans dans le monde (le film "le Message" est très célèbre). Et c'est la même histoire détaillée dans les programmes scolaires.
"N'usez pas de la violence dans la Mecque ,
Soyez cléments envers ses habitants, 
Ne maltraitez personne,Derrière les portes, vous êtes en sécurité,

Dans la maison d'Abou Sofyan, vous êtes en sécurité, Dans la mosquée, vous êtes en sécurité

Et la victoire de Dieu est venue, Et la Mecque se soumit en attendant sa juste sanction, Mais le prophète clément dit : "Partez, vous êtes libres"
Et la Mecque adhéra à l'Islam qui prêche la justice et le bien et interdit les turpitudes, les atrocités et les injustices".

3.2        L'histoire de la conquête de la Mecque dans les hadiths d'Al Bukhari et Muslim, jugés authentiques par les savants musulmans

صحيح مسلم » كتاب الجهاد والسير » باب فتح مكة

كنا مع رسول الله صلى الله عليه وسلم يوم الفتح فجعل خالد بن الوليد على المجنبة اليمنى وجعل الزبير على المجنبة اليسرى وجعل أبا عبيدة على البياذقة وبطن الوادي فقال يا أبا هريرة ادع لي الأنصار فدعوتهم فجاءوا يهرولون فقال يا معشر الأنصار هل ترون أوباش قريش قالوا نعم قال انظروا إذا لقيتموهم غدا أن تحصدوهم حصدا وأخفى بيده ووضع يمينه على شماله وقال موعدكم الصفا قال فما أشرف يومئذ لهم أحد إلا أناموه 

Hadith, Sahîh Muslim, Livre du Jihad, chapitre conquête de la Mecque

D'après Abu Hourrayra : Nous étions avec le prophète (le jour de la conquête de la Mecque) et il y avait Khalid ibn Al Walid à sa droite et Zoubayr à sa gauche [...] et puis le prophète dit : "est ce que vous voyez cette racaille de Qoraych" ? ils répondirent : "oui". Le prophète dit : "Regardez, si vous les croisez demain, fauchez-les (avec une faucille). Il mit sa main droite sur sa main gauche et dît : "Rendez-vous à Saffa !" Puis dès que quelqu'un leur apparût, ils l'endormirent (= ils le tuent)".   

صحيح البخاري » كتاب الجهاد والسير » باب قتل الأسير وقتل الصبر

عن أنس بن مالك رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم دخل عام الفتح وعلى رأسه المغفر فلما نزعه جاء رجل  فقال إن ابن خطل متعلق بأستار الكعبة فقال اقتلوه 

Hadith, Sahîh Al Bukhari, livre du Jihad, chapitre meurtre du prisonnier
D’après Anas Ibn Malik : Le prophète est arrivé, casque sur la tête, le jour de la conquête de la Mecque. Quand il a retiré son casque, un homme est arrivé vers lui et dit :"Ibn Khattal est accroché aux rideaux de la Kaaba". Il a répondu {le prophète} : Tuez-le.

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4         Crédulité ou manque de vérification scientifique, au niveau de l’histoire de l’islam

 

4.1        Concernant Mahomet

 

On enseigne que Mahomet est tellement extraordinaire, présenté comme un surhomme, un exemple à suivre, doué de talents surnaturels, qu’il ne pourrait en être autrement, qu’il ne sait pas ou ne veut pas savoir que :

 

Il a ordonné de découper les membres d’un voleur récidiviste jusqu’à ce que ledit voleur soit tué (Sunnan Abu Dawud, Book 39, Hadith n° 4396).

Il a fait couper les mains et pieds de personnes qui avaient volé ses chameaux et marqué leurs yeux avec des pièces de fer chauffées (al-Bukhari, Vol. 7, Book 71, Hadith 590).

Il a coupé lui-même la main d’un homme qui avait volé un bouclier valant trois dirhams (al-Bukhari, Vol. 8, Book 81, Hadith 788).

Il a ordonné de torturer Kinana l'époux de la juive safiya afin de découvrir l’emplacement de son trésor (Sira Ibn Hicham).

Mahomet n’hésita pas à commanditer le meurtre d’au moins quarante-deux opposants, même des gens bien, comme le juif Ka'b ibn al-Ashraf[7] ou encore celui de la poétesse, Asmaa bint Marwân, qui émue de l'assassinat du vieux Abou Afak à Yathrib-Médina, a écrit des poèmes pour critiquer l'islam et Mahomet[8], ou tenté de le faire[9].

 

Dans le hadith Sahih Bukhari 1. 8. N° 367, le commentateur raconte comment ils [les musulmans] attaquèrent la ville de Khaybar à l'aube prenant la population par surprise. « Yakhrab Khaybar » (Khayber est détruite) s'exclama Mahomet, comme il passait triomphalement d'un bastion à un autre : « Allah est grand ! » Après la prise de la ville, vint le moment de partager le butin. Dihya, un des combattants, reçut Safiya dans sa part. Le père de Safiya était le chef des Banu Nadir et avait été décapité sur ordre de Mahomet trois ans auparavant. Après la conquête de Khaybar, son jeune époux Kinana fut torturé et tué également sur ses ordres. Quelqu'un informa Mahomet que Safiya, dix-sept ans, était très belle. Donc Mahomet offrit à Dihya deux cousines de Safiya en échange.

 

4.2        Concernant le premier calife Abu Bakr et la guerre de l’apostasie (Ridda)

 

Les guerres de Ridda ou guerres d' apostasie, étaient une série de campagnes militaires lancées par le calife Abu Bakr contre les tribus arabes rebelles en 632 et 633, juste après la mort du prophète islamique Muhammad[10]La position des rebelles était qu'ils s'étaient soumis à Muhammad en tant que prophète d'Allah, mais qu’ils ne devaient rien à Abu Bakr. La plupart de ces tribus ont été vaincues, réintégrées dans le califat et ont été obligée de réembrasser l’islam. 

 

Selon certaines sources,  les Arabes rebelles ont seulement refusé de payer la Zakat (la dîme musulmane ou impôt de charité), mais ils n'ont pas refusé d'accomplir la salah[11]Ceci, cependant, est contesté et expliqué par les érudits sunnites tels que la dictée de Zakat était l'un des cinq piliers de l'islam et son déni ou sa rétention est un acte de déni d'une pierre angulaire de la foi, et est donc un acte d'apostasie.

 

Les musulmans chiites considèrent les guerres de Ridda comme illégales et une campagne insensée et violente, menée par un tyran, Abu Bakr, provoquant la mort de milliers de musulmans, y compris ceux de premier plan tels que Malik ibn Nuwayrah[12].

 

4.3        Concernant le second calife Omar ibn al-Khattab

 

Selon l’imam Tawhidi, « Que Dieu Tout-Puissant s'occupe des terroristes qui ont assassinée Fatima Zahra, elle et son bébé, en incendiant sa maison, en 632, ce qui a donné des idées à DAESH. Histoire complète dans mon livre. Office@tawhidi.com  pour une copie gratuite » (traduction à partir de l’anglais), https://t.co/NUMwxAYO6K

 

4.3.1        Le non-respect de Fatima, la fille du prophète

 

Selon certaines traditions, Omar aurait assassiné la fille de Mahomet, Fatima-Zahra[13] :

 

 Rapporté dans le Livre de Sulaim ibn Qais, avec vérification réalisée par Mohammed Baqir al-Ansari, volume 2, p 588

(Et Qonfoud (cousin de Omar ibn al-Khattab) que la malédiction d'Allah soit sur lui l'a contrainte à reculer contre la poutre de sa porte et l'a poussée contre elle, brisant sa côte par le côté, elle a immédiatement fait fausse-couche et son fœtus fut expulsé de son ventre. Elle a depuis gardé le lit jusqu'à sa mort en martyr, prières et bénédictions d'Allah soit sur elle !).

 

- Et rapporté dans le Livre Al-Ihtijaj ''la protestation'' de Tobrossi volume 1, p 212, et dans le livre Mir-Ate Al-Oukoul ''Le miroir des consciences'' volume 5, p 320, le hadith suivant :

(Fatima, que la paix soit sur elle, a essayé de s'interposer entre eux et son mari sur le pas de la porte de la maison, Qonfoud l'a alors fouetté de son fouet .... et Abubakeur a envoyé un message à Qonfoud lui disant de la frapper, il l'a alors contrainte à reculer contre la poutre de sa porte et l'a poussée contre elle, brisant sa côte par le côté. Elle a immédiatement fait fausse-couche et son fœtus fut expulsé de son ventre!

 

- Et rapporté dans :

Al-Amali du Sheikh Sadouq, p 99-101,

Irshad Al-Kouloub de Daylami - volume 2, p 295,

Bihar Al-Anouar de l'Eminent savant Al-Majlissi - volume 28 - p 37/39 et volume 43 – p 172/173,

Al-Awalem du Sheikh Abdullah al-Bahrani - volume 11, p 391-392,

le Hadith avec Isnad (chaine authentique) rapporté par Ibn Abbas sur le Messager d'Allah (que les prières et salutations d'Allah soient sur lui et sa famille) a dit dans une longue conversation ce qui suit :

«.. Quant à ma fille Fatima, elle est la dame de toutes les femmes des mondes. Je la vois encore et vois ce qu'il adviendra d'elle après moi, lorsque l'avilissement viendra à pénétrer dans sa maison, que son intimité sera violée, que son droit sera usurpé, que son patrimoine lui sera interdit, que sa côte sera cassée, que son fœtus sera tombé et qu'elle appelle Ô Mohammad et que personne n'accourt vers elle, et qu'elle appelle au secours et que personne ne vienne à son secours ! Elle sera ainsi après moi dans la tristesse, la détresse et les larmes. Elle se verra devenir humiliée après qu'elle ait été respectée du vivant de son père, et c'est ainsi qu'elle sera la première à me rejoindre de ma famille, et elle se présentera à moi affligée, accablée, en détresse, dépossédée et assassinée ! ... ».

 

Sur l’assassinat de Fatima, voir l’annexe : « Sources sur l’assassinat de Fatima », à la fin de ce document.

 

4.3.1.1         Omar et le meurtre de prisonniers

 

Lorsqu'il a amené Ormuz en tant que prisonnier à Umar ibn Al-Khattab, on lui a dit : Ô Commandeur des fidèles, voici le chef des Perses. Omar a dit : Je vous conseille l'islam dans votre urgence et pour vous.  Hermesan a dit : je pense seulement à qui je suis et je ne désire pas l'islam !  Omar l'a appelé avec l'épée.

 

 Source: Al-Aqd Al-Farid (première partie) / Ibn Abd Rabbuh Al-Andalusi.

 

Note : Omar voulait tuer le prisonnier parce qu'il ne voulait pas de l'islam. Or aujourd'hui, les musulmans se vantent du wali coranique qui dit : "Vous avez votre religion et j'en ai une.", selon Coran 109.4-6 :

4. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. 5. Et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. 6. A vous votre religion, et à moi ma religion.

 

On peut retrouver des informations sur les débuts de l’islam, dans ces trois ouvrages, ci-après :

 

         Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi, Albin Michel, 2017.

         Les Califes maudits : La déchirure - Volume 1, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

         Les califes maudits : A l'ombre des sabres - Volume 2, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

 

4.4        Concernant la conquête musulmane

 

Face à des musulmans qui me parlent de la tolérance d'El Andalous et de la civilisation ottomane, qui « existait de Damas et en terre sainte, jusqu'à Cordoue et Séville », de la tolérance de Saladin, « qui avait comme vizir, l'un des plus grand Rabin juifs, Moïse Maïmonide »[14], ou de l'admiration de Voltaire pour la tolérance des ottomans, je les incite à rester, malgré tout, prudent concernant certaines visions apologiques, concernant certains épisodes historiques (au cours de la longue histoire de l’islam). « Ce n'est pas un hasard que la plupart des juifs vivaient en terre d’islam ».

 

4.4.1        La conquête de l’Afrique du Nord, par le général arabe, Oqba Ibn Nafi al-Fihri

 

Par exemple, les livres d'histoires (dans le monde arabe) présentent le général arabe, Oqba Ibn Nafi al-Fihri[15], comme un libérateur de l’Afrique du Nord [du joug byzantin]. Alors que pourtant c'est un persécuteur des Amazighs. Il est à l'origine du massacre de tribus berbères entières. Et il a fait subir des affronts à d'autres tribus.

Le chef libyen, Koceila ou Aksil (en libyque) l’a finalement vaincu et a tué, près de Biskra, en 683.

En Afrique du Nord, Des mosquées, des collèges et des lieux publiques portent son nom. Sa statue est exhibée publiquement. A contrario, Aksil a été oublié, son souvenir effacé, sa mémoire falsifiée (dans les livres d’histoire arabes)[16].

 

4.4.2        Le témoignage de Ibn khaldoun

 

Dans son ouvrage « Les Prolégomènes » (1377), l’historien berbère, Ibn Khaldoun (1332-1406), n'est pas tendre avec les conquérants arabes, qu'ils présentent comme des parasites ou des sauterelles, ruinant les pays conquis :

 

« Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population le sol même paraît avoir changé de nature », Les Prolégomènes, Ibn Khaldoun.

 

4.4.3        La conquête musulmane de l'Inde : une conquête génocidaire

 

« La conquête de l'inde par le Mahométans est probablement l'histoire la plus sanglante de toute l'histoire », Will Durant (1885-1981), historien[17], in The Case for India, 1930.

 

L’historien musulman Firishta, d’origine perse, de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah (1560 -1620)[18], est auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim[19]. Ses ouvrages contiennent, dans l'introduction, un résumé de l'histoire de l'Hindoustan, avant l'époque de la conquête musulmane, ainsi que les progrès victorieux des Arabes à travers l'Est. Les dix premiers livres sont chacun occupés par une histoire des rois de l'une des provinces; le onzième livre rend compte des musulmans de Malabar ; le douzième, une histoire des saints musulmans de l'Inde ; et la conclusion traite de la géographie et du climat de l'IndeIl comprend également des descriptions graphiques de la persécution des hindous pendant le règne de Sikandar Butshikan au Cachemire.

 

Il fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval, que subit l’Inde durant la loi islamique, lors de l'invasion et de l'occupation musulmanes de l'Inde. Les survivants [de cette invasion] avaient été réduits en esclavage et castrés. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde. La population de l’Inde était d’environ 600 millions au moment de l’invasion musulmane. Au milieu des années 1500, la population hindoue était de 200 millions.

 

Ces invasions musulmanes successives sont marquées, dès les conquêtes de Mahmoud de Ghaznî et de Muhammad Ghuri, par des massacres de grande ampleur de la population indienne indigène alors considérée comme mécréante (« kafir ») et la destruction des édifices religieux bouddhistesjaïns et hindous. Puis, de 1211 à 1414, le sultanat de Delhi poursuit conquêtes et massacres ; il laisse aussi quelques témoignages architecturaux notables tels que le Qutb Minar[20]. Les raids dévastateurs de Tamerlan[21] en 1398 et 1399 sèment le chaos dans le sultanat de Delhi et précipitent son déclin [88].

 

Tamerlan se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la puissance militaire et sur la terreur[22]. Les historiens parlent souvent de « catastrophe timouride » tant ses destructions et massacres ont été spectaculaires ; les estimations sur le nombre de morts de ses campagnes militaires vont de 1 million[23] à 17 millions de personnes (soit environ 5 % de la population mondiale de l'époque)[24]. Lors de ses conquêtes, il n'hésita pas à massacrer la totalité de la population des villes qui lui avaient résisté, à l'exception des artisans qu'il déporta à Samarcande, sa capitale.

 

Le sultanat de Delhi étant en déclin (en état de faiblesse), Tamerlan saisit l'occasion pour lancer un raid dévastateur vers les Indes sous le prétexte d'une trop grande tolérance des sultans à l'égard de leurs sujets hindous. Parti de Samarkand au printemps 1398, il ravage l'Afghanistan et arrive aux portes de Delhi en décembre. Ses troupes turco-mongoles écrasent ses défenseurs, pillent la ville et massacrent la population[25]. Tamerlan se dirige ensuite vers le nord, où il dévaste les villes de Nagarkot et Jammu, rejoignant Samarkand en mars 1399[26]. Cette expédition foudroyante de quelques mois laisse le sultanat de Delhi dans le chaos.

Après avoir conquis Ayasoluk (Éphèse) à l'automne 1402, Tamerlan prit également Smyrne aux Chevaliers de Rhodes et massacra ses habitants. En 1403, il dévasta la Géorgie, détruisant 700 bourgs, massacrant les populations et abattant toutes les églises de Tiflis[27].

 

Tamerlan fut d'une férocité extrême. Selon René Grousset, « il représente la synthèse de la barbarie mongole, et cette étape supérieure du besoin ancestral de meurtre qu'est le meurtre perpétré au service d'une idéologie abstraite, par devoir et mission sacrée »[28].

Selon Gabriel Martinez-Gros, « son souci est d'éviter la naissance de formes impériales rivales » et pour cela il pratique « une sorte d'extermination préventive » dans les territoires qu'il juge non-tenables[29].

 

Attiré par les immenses richesses des Indes, Mahmoud de Ghazni (971-1030), y lance sa première attaque en l'an 1000 contre Jayapala qu'il défait à Peshawar. Par la suite il conquiert et pille Delhi et Kanauj en 1018 ou encore Somnath, l'un des plus riches temples indiens qu'il détruit après avoir massacré la population[30]

 

Le brillant érudit Al-Biruni qui accompagne Mahmoud de Ghazni lors de ses campagnes, les décrit ainsi dans son Histoire de l'Inde :

 

« Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays et accomplit de singuliers exploits, réduisant les Indiens à des atomes de poussière épars. Leurs restes dispersés entretiennent naturellement la plus profonde aversion à l'égard des musulmans[31]. »

 

Entre 1000 et 1026 Mahmoud de Ghazni mène dix-sept raids meurtriers aux Indes, tous victorieux. C'est un brillant militaire qui, avec des forces inférieures en nombre, vient à bout d'armées indiennes plus puissantes mais indisciplinées et peu combatives. Mahmoud de Ghazni ne songe nullement à bâtir un royaume aux Indes qu'il considère uniquement comme une zone de pillage[32] ; après chacune de ses expéditions il rentre à Ghazni chargé de ses butins et de nombreux esclaves indiens.

 

Muhammad Ghuri (1160-1206) conquiert Delhi en 1193 d'où il repart pour Ghur, confiant la poursuite de la guerre à l'un de ses générauxQutb ud-Din Aibak. Celui-ci se lance avec zèle et efficacité à la conquête de la vallée gangétique, pillant Kanauj et Bénarès où il fait raser les temples et commet d'importants massacres[33]. Il est secondé par Muhammad Khilji qui, s'enfonçant plus à l'est, détruit en 1199 les universités monastiques bouddhistes de Nalanda et Vikramashila, tuant de nombreux moines et contraignant les survivants à se réfugier au Népal[34].

Ces campagnes sont particulièrement désastreuses pour les hindous car, outre les pertes matérielles et humaines, elles provoquent l'anéantissement de leurs centres culturels : grands foyers religieux, bibliothèques et universités[35]..

 

Le déclin du bouddhisme en Inde

 

Attaqués par les forces musulmanes, beaucoup d’endroits sont détruits et renommé. Par exemple, les monastères de Udantpur sont détruits en 1197 par Muhammad Khilji et la ville est rebaptisée[36].L'université de Vikramaśīla est détruite par les forces de Muhammad Khilji vers 1200[37]. La dynastie Pala, qui est un soutien majeur du bouddhisme, tombe au xiie siècle et les envahisseurs musulmans détruisent monastères et monuments[38]. Selon Randall Collins, le bouddhisme Indien déclinait déjà au xiie siècle, mais avec les destructions par les musulmans, il a presque disparu du sous-continent dans les années 1200[39].

D'après William Johnston, au xiie et xiiie siècles, des centaines de monastères et sanctuaires bouddhistes sont détruits, les textes bouddhistes sont brûlés et les moines et nonnes sont tués par les armées musulmanes dans la région des plaines du Gange[40]. L’invasion musulmane provoque le pillage des richesses et la destruction des effigies bouddhistes[41].

 

« A partir de l'an 986, les Turcs musulmans commencent à lancer des raid en Inde du Nord-Ouest depuis l'Afghanistan, pillant l'Inde occidentale au début du XIe siècle. Des conversions de force à l’Islam ont lieu et les images bouddhistes sont détruites, en raison de l’aversion de l'Islam envers l'idolatrie. En effet en Inde, le terme islamique pour une « idole » est devenu « budd », Peter Harvey, An Introduction to Buddhism[42].

 

Le nord-ouest du sous-continent indien passe sous le contrôle des musulmans et la confiscation des propriétés foncières des monastères bouddhistes qui s'ensuit supprime une source de revenus nécessaire pour les bouddhistes. Dans le même temps, les bouleversements économique et les nouvelles taxes sur les laïcs sapent le soutien financier que ces derniers apportaient aux moines bouddhistes[43]. Avec l’invasion musulmane et la conversion à l'islam de l'Asie centrale, les sources d’appui financier dérivé de route commerciale et les fondements économiques des monastères bouddhistes ont diminué, sur lequel reposait la survie et la croissance du bouddhisme[44]. L’arrivée de l’Islam met fin aux liens entre les rois et le bouddhisme, ce qui se traduit par l'arrêt des dons faits aux monastères.

 

4.5        Le mythe de la tolérance heureuse dans Al Andalous

 

Al Andalous a alterné des périodes de tolérance et d'intolérance[45].

L'émir omeyyade, Muhammed 1er (823-886), a été plutôt intolérant envers ses sujets chrétiens, dont il ordonnera la destruction de plusieurs églises[46].

Ibn `Âmir Al-Mansûr (~938-1002)[47], dit « le victorieux », chef militaire et homme d’état d’Al Andalous, instaura un régime très strict et intolérant, organisant des répressions contre les chrétiens.

Abd al-Rahman II (822-852) impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes. Voir, par exemple, les épisodes des martyrs de Cordoue, décapités entre 850 et 859, pour avoir témoigné leur foi chrétienne, et de Saint Parfait, décapité, en 850, pour avoir critiqué Mahomet[48].

Au XIIe siècle, au moment où les chrétiens furent persécutés par les Almoravides, le métropolitain de Séville Joannès se convertit à l'islam, en avisant son clergé et divers prélats que cette conversion était feinte[49].

 

La nouvelle dynastie berbère, Les Almohades, issu d'un mouvement religieux et politique, fondé au début du XIIe siècle, va s'emparer totalement, du Maghreb et de l'Al-Andalus, à partir de 1172[50]. « Les Almohades vont brutalement changer les conditions de vie des dhimmis juifs et chrétiens[51] », les forçant à se convertir, en infraction, selon Michel Abitbol, avec la tradition musulmane, qui avait jusque-là réservé aux "gens du Livre" un statut particulier25. Des milliers de juifs et de chrétiens se sont convertis malgré eux à l'islam ; des milliers d'autres se sont enfuis ; beaucoup ont été tués, en Afrique du Nord comme en Espagne[52].

 

Selon Adnan Husain, l'avènement du radicalisme austère porté par les Almohades est vécu comme une catastrophe non seulement par les juifs et les chrétiens, mais également, en Espagne, par les musulmans d'Al-Andalus.

 

A partir du 13° siècles, au Maroc, les juifs et chrétiens, tous convertis de force, afin qu’il n’en reste aucun, avaient totalement disparu. Les juifs n'ont été de retour en Afrique du Nord, qu’avec l'expulsion des juifs d'Espagne, en 1492, à la fin du 15° siècle[53].

 

A partir de 1189, Le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur fait interdire la philosophie, les études et les livres, tout comme il proscrit la vente du vin ainsi que les métiers de chanteur et de musicien. Les universités rejettent les connaissances de la Grèce et la Rome antique ainsi que l'enseignement de philosophes comme Averroès dont les Almohades firent brûler les œuvres en place publique, après avoir interdit la philosophie et le recours à la raison.

Plusieurs grands philosophes de toutes religions furent persécutés sous cette dynastieAverroès, philosophe musulman, et Moïse Maïmonide, philosophe juif, sont les plus connus.

À partir de 1195, Averroès, que le simple fait d'être philosophe rend suspect, est victime d'une campagne de diffamation qui vise à briser son prestige de grand cadi. Averroès fut accusé d'hérésie et exilé pendant un an et demi (avant d'être rappelé au Maroc)[54].

Pour ne pas être contraint d'abjurer sa religion, Maïmonide sera contraint d'émigrer définitivement ; il trouvera refuge en Égypte à la cour des Fatimides puis de Saladin[55].

 

4.6        La persécution des juifs et des chrétiens sous les souverains musulmans d’Al Andalous

 

4.6.1        Abd al-Rahman II, émir omeyyade de Cordoue (822-852)

 

Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes. Des chrétiens s'ouvrent donc de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent, au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants. Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution, ainsi que l'illustre la décapitation des martyres wisigothes Élodie et Nunilone et de l'évêque Euloge de Cordoue. Les chrétiens sont accusés de semer le trouble, de perturber les prières dans les mosquées ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant. Abd el-Rahman puis son fils répriment durement ces troubles[56] (voir martyrs de Cordoue[57]).


 

 

4.6.2        Al-Mutawakkil (Dixième calife abbasside)

 

4.6.2.1         Concernant les chiites

 

La réputation de l'imam chiite `Alî al-Hadî allait grandissante, aussi le gouverneur de Médine, `Abd Allah ben Muħammad, se sentit obligé d'en avertir le calife suggérant qu'un coup d'État était en train de se préparer. Al-Mutawakkil invita l'imam à venir à Samarra, une invitation telle qu'on ne peut la refuser. À Samarra l'imam a été mis en résidence surveillée et espionné.

Les actions contre les chiites ne se sont pas limitées à la résidence surveillée d'`Alî al-Hadî. Al-Mutawakkil a fait raser les tombeaux d'Hasan et d'Husayn, puis labourer le sol et y semer du blé. Il menaçait d'emprisonnement les pèlerins qui voulaient visiter les mausolées de Karbala.

 

4.6.2.2         Concernant les chrétiens et juifs : Le décret de 850

 

Al-Mutawakkil a pris le contrepied de ses prédécesseurs. Il a appliqué une politique de discrimination à l'égard des minorités religieuses. En 850, il promulgue un décret imposant aux dhimmis le port d'insignes divers et d'un costume couleur miel, allant jusqu'à exiger que les esclaves de ces dhimmis soient immédiatement identifiables dans les places de marché.

Ces décrets prévoyaient aussi la destruction de toutes les églises et les synagogues construites depuis l'avènement de l'islam. Il a fait confisquer une maison habitée par des chrétiens ou des juifs sur dix, il était précisé que si le lieu s'y prêtait il devait être transformé en mosquée sinon il devait rester ouvert. Les autres maisons devaient être identifiées par des images en bois représentant des démons cloués sur la porte.

Ces décrets stipulaient que les tombes des chrétiens et des juifs ne devaient pas dépasser du niveau du sol montrant ainsi qu'elles n'étaient pas celles de musulmans. Al-Mutawakkil destitua tous les juifs et les chrétiens qui avaient des responsabilités politiques ou administratives. Il fut interdit aux musulmans de les instruire. Toutes ces règles constituaient certainement un moyen de désigner les « infidèles » à la vindicte populaire[58].

En dépit de toutes ces réformes, le règne d'Al-Mutawakkil fait partie de « l'âge d'or des Abbassides », il est sans doute le dernier grand calife de la dynastie[59].

 

4.6.3        Muhammad Ier, émir Omeyyade de Cordoue (852-886)

 

Il entreprend de parachever l'entreprise de persécution des chrétiens entreprise par son père : destruction des églises construites après la conquête, renvoi des chrétiens qui servent dans l'administration, décapitation des blasphémateurs qui critiquent l'islam. Il dresse un édit pour exécuter ou réduire en esclavage ceux des chrétiens qui refuseraient la conversion à l'islam ; mais ses conseillers, craignant qu'un dépeuplement n'affaiblisse ses états, parviennent à le convaincre de le révoquer et de réduire la persécution à ceux qui attaqueraient publiquement l'islam.

Exaspérés par les exécutions pour blasphème et par la hausse de la djizîa, les chrétiens de Tolède se révoltent, menés par Ordoño Ier des Asturies. Muhammad les écrase à Guadalacete[60].

 

4.6.4        Abd Allah ben Muhammad, émir de Cordoue (888-912)

 

Il a une réputation de cruauté, car les troubles durant son règne l’obligent à répandre souvent le sang : un de ses fils, soupçonné de trahison, et de nombreux rebelles. En effet, son accession au trône est le signal de plusieurs révoltes en Al-AndalusDe nombreuses révoltes éclatent, à cause de l’antagonisme entre les différentes composantes de la population : Arabes, Berbères, Muladi ou Mozarabes et Chrétiens.


 

 

4.6.5        Almanzor ou Al-Mansur (976-1002), calife omeyade de Cordoue, le « champion du jihad »

 

L3 juillet 997 une puissante armée musulmane quitte Cordoue pour la 48e expédition d'Almanzor. Le 10 août, les forces musulmanes sont aux portes de Saint-Jacques-de-Compostelle, désertée par ses habitants. Durant une semaine la ville est pillée et finalement incendiée, la basilique rasée mais la tombe de l'apôtre y reposant est conservée de même que la vie du moine chargé de sa conservation est épargnée. Les portes de la cité ainsi que les cloches de l'église sont transportées à Cordoue de même qu'un nombre considérable de prisonniers.

Bien que les campagnes menées par Almanzor aient été désignées par lui-même comme jihâd, que la destruction et le pillage d'églises et de monastères aient été monnaie courante (essentiellement pour les richesses que contenaient ces bâtiments), Almanzor n'était pas un fanatique religieux. Les récits chrétiens, bien qu'ils aient décrit Almanzor comme le fléau des chrétiens et un allié du démon, ne montrent pas pour autant une hausse des persécutions envers les musulmans. Almanzor lui-même a engagé de nombreux mercenaires et guerroyé avec des comtes chrétiens, le but premier de ses campagnes étant non pas une guerre contre la chrétienté mais uniquement l'acquisition de richesses, d'esclaves et l'humiliation des rois chrétiens[61].

 

Beaucoup de non arabes se convertissaient à l'islam, bien que le pouvoir (califat …) ne l'encourageât pas car c'était une perte de recettes fiscales : les musulmans ne payaient pas l'impôt personnel (Jizya) auquel étaient soumis les dhimmis.

 

4.7        Le mythe de la tolérance envers les juifs et chrétiens, en terre sainte

 

Selon Fethi, « Les fatimides étaient des chefs pacifiques sauf le calife "el amir b amr lah" (ou Al-Hâkim) (985 - 1021)[62], qui, lui, était un fou. Les fatimides avaient donné le monopole de la gestion des églises aux byzantins, quand la terre sainte était sous leurs contrôle. Après cela a changé avec les Seldjoukides qui étaient en guerre contre les fatimides. C'était la raison de la première croisade sous l'ordre d'Urbain II, en 1095 ».

 

Ma réponse : « C'était il y a mille ans, le 18 octobre 1009, la basilique du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, était rasée sur ordre du calife al-Hakim bi-Amr Allah, événement exceptionnel qui a marqué le début des croisades »[63].

 

Selon Fethi, « Non, ceci ne peut pas être possible, car il y a un le pacte omarien, écrit par le 2ème calife de l'islam, Omar, qui interdit toute violence envers les églises en terre sainte : "une copie du pacte est toujours présente, là-bas"[64].

Mais le problème, c'était que les Seldjoukides ont retiré la gestions des église aux byzantins après avoir vaincu les fatimides. Car les Seldjoukides étaient en guerres contre les byzantins.

Urbain II a vu, en ça, une occasion de réunifier les deux églises, qui étaient séparées en 1050. ».

 

Ma réponse : « Dès 1004, le calife al-Hakim bi-Amr Allah a décidé de persécuter et d'humilier les chrétiens et les Juifs (port de signes distinctif, interdiction du vin, puis interdiction de la procession des Rameaux à Jérusalem en 1007 …)

En 1008, confiscation des biens (waqf) et destruction des d’églises et de monastères d'Égypte, et surtout destruction de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, totalement rasée (contenant le tombeau du Christ, un haut lieu de la chrétienté).

Mais, il n'y a pas que le calife Al-Hâkim qui commet des exactions :

En 1077, le chef turkmène Atsiz massacre de 3000 Juifs et Chrétiens, à Jérusalem.

Lors de la prise de Jérusalem en 1078 par les Turcs Seldjoukides, ces derniers décidèrent d'interdire les pèlerinages des chrétiens occidentaux à Jérusalem.

En réaction, en 1099, siège et sac de Jérusalem par les croisés, sous la direction de Godefroy de Bouillon et d’autres chevaliers, avec le massacre de 10.000 musulmans et Juifs (chiffres peu fiables).

A leur tour, les musulmans commettront de futurs massacres plus importants à Édesse (30.000 habitants tués et 10.000 emmenés en esclavage) (1146) et à Acre (1291).

Les torts et massacres ont été commis des deux côtés. Chaque camp voulant se venger de l'autre. Dans ce genre de guerre, (sainte ou non), personne n'est ni tout blanc ni tout noir. ».

 

Réponse de Fethi : « Mais les historiens disent que l'islam était bien plus pacifique à cette période ».

 

Ma réponse : « Eh bien ! non ! ce n'est pas vrai. Le problème est que, lors de ces épisodes, il y a beaucoup de propagande. Et chaque camp tombe des nues, quand on leur raconte les exactions de leur propre camp. ».

 

Réponse de Fethi : « Les historiens disent que la cause de la première croisade était purement politique, afin de réconcilier les deux églises, et au fait qu'en 1073, les Seldjoukides ont gagné la bataille de makaz gurt[65]. C'est la thèse des historiens occidentaux. Je ne fais aucune propagande. Mais regardez combien de juifs ont été tués par les chrétiens et si Saladin avait agi de la même façon que Richard ».

 

Ma réponse : « Non. Ce sont les grands massacres de 1077 à Jérusalem, les persécutions des chrétiens et l'interdiction des pèlerinages des chrétiens occidentaux à Jérusalem, à partir de 1078, par les Turcs Seldjoukide, qui ont été les causes principales des croisades. Que cela ait rapproché les églises d'Orient et d'Occident (qui avaient été séparées, par le grand schisme de 1054), c'est un fait, mais cela n'était pas la raison originelle. ».

 

5         Les conquêtes islamiques dans le royaume des Francs

 

Après avoir conquis l'Espagne en 711, les armées musulmanes avancèrent, sur ordre des Califes Oumeyyades (qui avaient le statut de "commandants des croyants" // "أمراء المؤمنين"), vers la France.
Armés par le Coran, notamment le verset Tawba 9:29

سورة التوبة 29:9

قَاتِلُوا الَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَلَا بِالْيَوْمِ الْآخِرِ وَلَا يُحَرِّمُونَ مَا حَرَّمَ اللَّهُ وَرَسُولُهُ وَلَا يَدِينُونَ دِينَ الْحَقِّ مِنَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ حَتَّىٰ يُعْطُوا الْجِزْيَةَ عَن يَدٍ وَهُمْ صَاغِرُونَ 

[Sourate Tawba 9:29] :
"Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, en état d'humiliation"

et par la volonté de "sortir l'humanité des ténèbres vers la lumière" // "إخراج البشرية من الظلمات إلى النور" (sourate Ibrahim 14:1),

سورة إبراهيم 1:14

الر, كِتَابٌ أَنزَلْنَاهُ إِلَيْكَ لِتُخْرِجَ النَّاسَ مِنَ الظُّلُمَاتِ إِلَى النُّورِ بِإِذْنِ رَبِّهِمْ إِلَىٰ صِرَاطِ الْعَزِيزِ الْحَمِيدِ (1

[Sourate Ibrahim 14:1] :

"Alif, Lām, Rā. (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange"

Les musulmans occupèrent le Languedoc, s'emparèrent de la vallée du Rhône en 725 et continuèrent leur avancée vers le nord. Ils furent arrêtés à Poitiers en 732 par Charles Martel, le souverain du royaume des Francs et grand père de Charlemagne. 
Les armées musulmanes ne sont pas, pour autant, battues sur tous les fronts. Ils occupèrent encore des provinces dans le sud et il fallut attendre 759 avant que Narbonne, la dernière ville Française, soit reprise par un autre roi des Francs 
Pépin le Bref.

 

6         Dévastations musulmanes dans les royaumes francs et mérovingiens

 

Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans l’espace géographique qui deviendra la France.

• Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Un razzia consistait à piller, violer, voler, tuer et capturer des esclaves. Si cela vous évoque les exactions en meute qui ont été commises le jour de l’An 2016 en Allemagne, en Suisse, en Finlande et en Autriche, c’est que vous avez tout compris de leur mode opératoire.

• Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.

• En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine (tableau ci-dessus). Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce que Eudes était mérovingien. Les capétiens étaient en train de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne.

• Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’Ouest des Pyrénées.

Bataille de Poitier.

 

• 15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis la région autour de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732.

• Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continués à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. (Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne).

• Les ravages à l’Est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende au sud avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mettent le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France a obligé Charles Martel à quitter la région.

• En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans. Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’Ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans.

• La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle La Garde-Freinet. Une zone d’environ 10.000 kilomètres carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.

• En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genève. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes.

 

• En 990, les dernières furent détruites.

Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.

 

La pression musulmane ne cessa pas pour autant

• Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dâr al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord.

 

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• Toulon a été totalement détruite par les musulmans en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte.

• Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer.

• Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête, et à aller en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans. Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée.

 

 

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Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

Sources : L’invasion de la France par l’islam fait partie de l’histoire de France qui n’est plus enseignée, Jean-Patrick GRUMBERG, le 8 janvier 2016, https://www.dreuz.info/2016/01/08/et-vous-pensiez-que-lislam-a-envahi-la-france-en-1973-sous-giscard/

L’INVASION DE LA FRANCE PAR L’ISLAM, C’EST L’HISTOIRE QUI N’EST PLUS ENSEIGNÉE, http://lepeuple.be/linvasion-de-la-france-par-lislam-cest-lhistoire-qui-nest-plus-enseignee/59003

Lutte contre les conquérants musulmans, https://synthese-infos.pagesperso-orange.fr/index_fichiers/Lutte_contre_conqueants_musulmans.htm


 

 

7           Et pendant ce temps-là à Damas

 

En 743-744, c'est le 11éme Calife Oumeyyade Al-Walīd II ou Al Walid ibn Yazīd // "الوليد ابن يزيد" qui fut le commandant des croyants musulmans. Au moment où les soldats musulmans firent le Jihad en France, le Calife passa ses journées à Damas à festoyer en s'adonnant à l'abus d'alcool et autres joyeusetés. L'historien arabe du 13e siècle, Ibn al Athîr // "ابن الأثير", écrivit que le Calife avait pour projet de mettre une fontaine à vin sur le toit de la kaaba pendant le pèlerinage (Source : الكامل في التاريخ، المجلد الرابع، ص467).   

Un autre beau matin, le Calife Al Walid Ibn Yazid ouvrit le Coran pour y trouver un présage "إمكانية التنبئ بالمستقبل ,وقرائة علامات حلول الاحداث". Il tomba sur un verset qui le rendit très mécontent au point d'attacher le Coran sur un mur et de le percer avec des flèches. Le verset qui sortit fut le verset 15 dans sourate Ibrahim :

“سورة إبراهيم 15:14 "وَاسْتَفْتَحُوا وَخَابَ كُلُّ جَبَّارٍ عَنِيدٍ

[Sourate Ibrahim 14:15] : "Et ils demandèrent [à Allah] la victoire. Et tout tyran insolent fut déçu."

Il dit au Coran déchiré devant ses yeux :
"Tu m’adresses des menaces comme à un oppresseur. Eh bien, oui ! je suis un oppresseur ! un oppresseur et un rebelle ! Quand tu arriveras devant ton Maître dis : « O mon maître ! c’est Al Walid qui m’a mis en lambeaux ! »

Source : Tafssir Al Qortobi du verset Ibrahim14:15

حكى الماوردي في كتاب أدب الدنيا والدين أن الوليد بن يزيد بن عبد الملك تفاءل يوما في المصحف فخرج له قوله - عز وجل - : واستفتحوا وخاب كل جبار عنيد فمزق المصحف وأنشأ يقول :

أتوعد كل جبار عنيد              فها أنا ذاك جبار عنيد

إذا ما جئت ربك يوم حشر       فقل يا رب مزقني الوليد

 

 

D’autres sources relatant la même histoire :

كتاب تاريخ الخلفاء للسيوطي صـ 220

الماوردي في كتاب أدب الدنيا والدين : ص: 324 

الماوردي في كتاب أدب الدنيا والدين : ص: 325 

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8         La toute première conquête musulmane au Maghreb

 

Avant Oqba Ibn Nafii' Al Fihri "عقبة بن نافع الفهري" en 670 ap J. -C. (38 ans après la mort du prophète), les premiers musulmans qui voulaient conquérir le Maghreb, connu à l'époque sous le nom de "Ifriqia" "إفريقية", étaient dirigés par un personnage hors du commun : c’était le frère de lait du troisième calife Othmane ibn Affane, qui était aussi, et surtout, l'un des scribes "كاتب الوحي" du prophète. Il s'agit de "Abd-Allah ibn Saad Ibn Abi Sarh "عبد الله بن سعد بن أبي السرح".

En effet, bien avant les Omeyyades, c'est pendant le califat d'Othmane ibn Affane (vers 647 ap J. -C. et 15 ans après la mort du prophète), que ce dernier envoie Abd-Allah ibn abi Sarh, son gouverneur en Egypte, à la conquête de la Libye actuelle et du Maghreb, afin de "répandre l'Islam" "نشر الإسلام" dans ces régions.

 

Mais avant de se pencher sur cette conquête en Afrique du nord, arrêtons-nous sur ce noble chevalier de la tribu des Bani Âmmir bin Lou’ayy pour brièvement présenter son histoire avec l'Islam, qui est assez particulière.

8.1          Quand le scribe de la révélation devient apostat "كاتب الوحي يرتد عن الإسلام"

Ibn abi Sarh était un des scribes qui écrivaient les versets révélés au Prophète (كاتب الوحي). On peut lire dans de nombreux livres islamiques, dont les livres d’exégèse du Coran (un verset fut révélé au sujet d'ibn abi Sarh selon les exégètes), l'histoire de ce scribe qui semblait s'amuser à changer les versets que le prophète lui dictait. Par exemple, au moment où le prophète lui dictait le verset 14 dans la sourate 23 (سورة المومنون:14 "ثُمَّ خَلَقْنَا النُّطْفَةَ عَلَقَةً فَخَلَقْنَا الْعَلَقَةَ مُضْغَةً فَخَلَقْنَا الْمُضْغَةَ عِظَامًا فَكَسَوْنَا الْعِظَامَ لَحْمًا ثُمَّ أَنشَأْنَاهُ خَلْقًا آخَرَ ۚ فَتَبَارَكَ اللَّهُ أَحْسَنُ الْخَالِقِينَ', quand il eut atteint les mots "une autre créature" // "خَلْقًا آخَرَ", ibn abi Sarh, émerveillé, il aurait ajouté : "béni soit Dieu, le meilleur des créateurs" // "فَتَبَارَكَ اللَّهُ أَحْسَنُ الْخَالِقِينَ". Le prophète accepta ces mots et dit à ibn abi Sarh de les écrire comme s'ils étaient révélés par Dieu (Source).

Par la suite, le scribe transformait aussi les fins de versets comme "tout-puissant, sage" // "جبار، حكيم" en "pardonneur, miséricordieux" // "غفور، رحيم", et tout cela se passait avec l’approbation du Prophète (Source).

Il douta, et passa tête de liste des ennemis du Prophète quand il renonça finalement à l'Islam. Retourné chez les idolâtres, il dît aux Qoraychites : « si le message de Mohammad est véridique, la révélation m’a été faite comme elle lui a été faite, et s’il est un menteur, j’ai dit comme ce qu’il a dit » (Source).

8.2          La conquête de la Mecque et l'intercession d'Othmane "شفاعة عثمان في فتح مكة"

Ibn abi Sarh vivait donc à la Mecque quand les musulmans la conquirent en l'an 8 de l'Hégire. Et comme décrit dans l'article consacré à cette conquête (cliquez ICI), le prophète « ordonna de tuer plusieurs personnes en les nommant, même si on les trouvait sous les voiles de la Ka’ba, et parmi eux : ibn abi Sarh [...] » (Source).

Pour garder sa tête entre ses épaules, ibn abi Sarh se réfugia chez Othmane ibn Affane, son frère de lait, pour solliciter sa protection. Quand le calme fut revenu, ce dernier le mit à l'abri et essaya de lui obtenir le pardon du Prophète. Il intercéda en faveur de son frère par ces mots : « Ô Messager de Dieu, accepte l’allégeance d’Abdellah », le Prophète leva les yeux vers lui et n'accepta sa demande qu'après un long silence (Source). Ibn abi Sarh redevint ensuite musulman, et quand les deux frères partirent, le prophète fut mécontent que ses compagnons n’eussent pas réagi en tuant ibn abi Sahr, son ennemi (Source). Il se tourna vers ses compagnons et dit : « n’y avait-il pas d’homme sage parmi vous qui aurait pu se lever quand il m’a vu retirer ma main de son allégeance et le tuer ? » Ils répondirent : « nous ne connaissons pas, Ô Messager de Dieu, ce qu’il y a dans ton cœur. Pourquoi ne nous as-tu pas fait un signe des yeux ? » Il répondit : « il n’est pas convenable pour un Prophète de tromper avec ses yeux ». (Source).

8.3          Ibn Abi Sarh est nommé gouverneur d'Egypte pendant le califat de son frère Othmane

Après l'assassinat du deuxième calife Omar ibn al Khattab et l'avènement d'Othmane au califat, le gouverneur d'Egypte Amr ibn al-Ass // "عمر ابن العاص" fut évincé et remplacé par Ibn abi Sarh en 645 ap J. -C.
Dans le livre Futûh al-Bouldane de 
Al Balâdhri //" فتوح البلدان  للبلاذري(un livre de référence du 9e siècle concernant les conquêtes musulmanes), on apprend que Amr Ibn al-Ass "عمر ابن العاص" refusa d'être évincé du poste de gouverneur et d'être relégué au poste de Général de l'armée. Par ailleurs, il décrivit l'Egypte comme une vache à lait (Source, page 313).
Notons que ce favoritisme de la part d'Othmane envers son frère sera l’un des griefs soulevés contre lui par ses futurs assassins venus en grande partie d'Egypte.

 

Kitâb Futûh al-Buldân d'al Balâdhurî - Page 313

 

Quand ibn abi Sarh devint gouverneur d'Egypte, les sommes d'argent collectées de la "jizya" "impôt sur les hommes non-musulmans appelés dhimmis", furent doublées. Quand le calife Othmane le fit remarquer à l'ancien gouverneur Amr ibn al-Ass, ce dernier répondit que la contre-partie était qu'ils avaient affamé les enfants d'Egypte (Source)

 

Kitâb Futûh al-Buldân d'al Balâdhurî - Page 303

 

8.4        La conquête du Maghreb

Après avoir envoyé des détachements de cavalerie légère du côté de l’Ifriqiya (territoire allant de l'ouest Libyen à l'est Algérien d'aujourd'hui) pour récolter du butin "الغنائم", Ibn abi Sarh reçut par la suite, de la part du Calife à Médine, un corps d’armée très important dont il devait prendre le commandement et entreprendre la conquête du Maghreb (Source, page 317).

 

Kitâb Futûh al-Buldân d'al Balâdhurî - Page 317

 

Taha Hussein décrivit aussi dans son livre La grande Épreuve - Uthman, l'importance qu'avait le Calife Othmane pour cette conquête de l'Ifriqiya sous domination Byzantine et où vivaient des populations Amazigh adeptes des religions libyque, chrétienne ou juive :

 

La grande Épreuve - Uthman, Page 78

 

Ibn abi Sarh se mit en marche à la tête d'une armée composée des meilleurs cavaliers arabes venus, une fois n'est pas coutume, de Médine (voir La grande Épreuve - Uthman de Taha Hussein, Page 78). Il y eut des batailles pendant plusieurs jours contre Grégoire "جرجير", l’exarque de Carthage dont l’autorité s’étendait de Tripoli à Tanger. Ce dernier fut tué par Abdallah Ibn az-Zubayr "عبد الله ابن الزبير", fils d'Asmaa, la fille d'Abu Bakr (Voir Kitâb Futûh al-Buldân d'al Balâdhurî - Page 318).

Victorieux, Ibn abi Sarh fit partir des détachements et des colonnes expéditionnaires, ce qui procura du butin "غنائم" et des captifs "سبايا".

Pour avoir la paix, les Bizantins d’Ifriqiya offrirent ensuite à Ibn abi Sarh trois cents quintaux (30 tonnes) d’or pour qu'il les laisse tranquilles et évacue leur territoire. Abi Sarh accepta, reçut l'or et quitta le Maghreb ! (Source).

 

Kitâb Futûh al-Buldân d'al Balâdhurî - Page 318.

 

8.5        Conclusion

 

La première armée musulmane venue au Maghreb pour répandre l'Islam était dirigée par un scribe de la révélation qui s'amusait à changer les versets que le prophète lui dictait. Il délaisse l'Islam mais est contraint de redevenir musulman pour sauver sa peau. Il prend la tête de l'Egypte pendant le Califat de son frère de lait Othmane Ibn Affane et part chercher du butin et des captifs en Afrique du nord. Victorieux contre les byzantins, ceux-ci lui donnent 30 tonnes d'or... Il prend l'or et se retire. © www.comprendrelislam.com

 

9         Les conquêtes de Khalid ibn al-Walid : Daech au 7e siècle

 

En l'an 11 de l'hégire, 633 ap. J. -C, quand le premier Calife des musulmans Abu Bakr décida d'envoyer son armée dirigée par Khalid ibn al Walid, surnommé l'épée de Dieu, pour la conquête de l'empire persan. Il venait de finir les guerres d'apostasie // "حروب الرِّدَّة" contre, les tribus arabes qui renièrent l'islam et celles qui décidèrent de ne plus "payer" la "Zakat" // "الزكاة" directement au Calife. Khalid ibn al Walid, se mit en marche vers le front ouest de l'empire persan (actuel Irak) et il y eut des batailles contre les perses mais aussi contre la coalition constituée des perses et des chrétiens qui vivaient en Irak. Parmi ces batailles, il y eut la bataille de "Lîs" // "أُليّس" qui fut une des bataille les plus acharnées entre les musulmans et la coalition des perses et des chrétiens. Cette bataille est connue aussi sous le nom de "bataille du fleuve de sang" parce qu'il y aurait eu 70 000 hommes tués et le fleuve situé juste à côté du champ de bataille devint rouge de leur sang. Les livres d'histoire qui évoquent cette bataille rapportent, en général, un passé glorieux d'une "belle" victoire des musulmans contre les mécréants (voir par exemple "البداية_والنهاية" d'Ibn Katheer). Mais les critiques furent nombreuses aussi au sujet du massacre des prisonniers persans et chrétiens le lendemain de la bataille.

 

 

Reconstitution d'une bataille des musulmans contre les perses au 7e siècle

 

En effet, Khalid ibn al Walid donna l'ordre pendant la bataille de ne pas tuer sur le champ les combattants mais de les faire prisonniers. Le lendemain, il fit conduire ces prisonniers sur la rive du fleuve et leur fit trancher la tête, de façon que leur sang coulât dans le fleuve. Ce dernier devint rouge de leur sang et porta le nom de "fleuve du sang" // "نهر الدم"Cela aurait duré plus de 3 jours (source : "تاريخ الطبرى تاريخ الرسل والملوك الجزء الثالث")...

Lîs n’était qu’un bourg, qui était à côté d'une ville nommée Amghîshiyyâ. Averti que les fuyards se rassemblaient dans cette ville, Khâlid ibn al Walid marcha sur elle, massacra tous ceux qu’il y rencontra, détruisit la ville et saccagea toute la contrée (source : تاريخ ابن خلدون، ج2 ,ص"509"  ). Le butin fut immense. Khâlid ibn al Walid fit ensuite le partage du butin en envoyant le quint au calife Abu-Bakr qui fut heureux de cette victoire et qui aurait dit (source : "تاريخ الطبرى تاريخ الرسل والملوك الجزء الثالث") :

«"يا معشر قريش! عدا أسدكم [يعني خالدًا] على أسدهم [يعني كسرى والفرس] فغلبه على لحمه [أي على فريسته]؛ عقمْنّ النساء أن يلدن مثل خالد!"».

Certes pendant les croisades, 3 siècles après les chrétiens ont fait subir d'autres atrocités aux musulmans mais, que je sache, ceci est condamné de nos jours par la quasi-totalité des chrétiens dans le monde. Et les conquêtes des musulmans, furent-elles juste, comme on nous a appris à l'école, pour "sortir l'humanité de l'obscurité et la mener à la lumière", pour "apporter la civilisation aux peuples conquis" ?  

Eh oui, la bataille du "fleuve de sang" montre que les partisans de Daech aujourd'hui ne sont que de "petits joueurs"...

Sources :

البداية والنهاية/الجزء السادس/وقعة أليس

وقال خالد: اللهم لك علي إن منحتنا أكتافهم أن لا أستبقي منهم أحدا أقدر عليه حتى أجري نهرهم بدمائهم، ثم إن الله عز وجل منح المسلمين أكتافهم، فنادى منادي خالد الأسر الأسر لا تقتلوا إلا من امتنع من الأسر، فأقبلت الخيول بهم أفواجا يساقون سوقا، وقد وكل بهم رجالا يضربون أعناقهم في النهر، ففعل ذلك بهم يوما وليلة ويطلبهم في الغد ومن بعد الغد، وكلما حضر منهم أحد ضربت عنقه في النهر وقد صرف ماء النهر إلى موضع آخر، فقال له بعض الأمراء: إن النهر لا يجري بدمائهم حتى ترسل الماء على الدم فيجري معه فتبر بيمينك، فأرسله فسال النهر دما عبيطا فلذلك سمي نهر الدم إلى اليوم، فدارت الطواحين بذلك الماء المختلط بالدم العبيط ما كفى العسكر بكماله ثلاثة أيام، وبلغ عدد القتلى سبعين ألفا

تاريخ ابن خلدون، ج 2، ص509

فلما حط الأثقال سار إليهم وطلب المبارزة، فبرز إليه مالك بن قيس فقتله خالد، واشتد القتال بينهم وسائر المشركين ينتظرون قدوم

 بهمن، ثم انهزموا واستأسر الكثير منهم وقتلهم خالد حتى سال النهر بالدم وسمي نهر الدم، ووقف على طعام الأعاجم وكانوا قعودا للأكل فنفله المسلمين، وجعل العرب يتساءلون عن الرقاق يحسبونه رقاعا. وبلغ عدد القتلى سبعين ألفاولما فرغ من الليس سار إلى أمغيشيا فغزا أهلها وأعجلهم أن ينقلوا أموالهم فغنم جميع ما فيها وخرّبها

 (pages 355 - 358) تحميل كتاب تاريخ الطبرى تاريخ الرسل والملوك الجزء الثالث لـ بن جرير الطبرى

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10    Textes d’Ibn Khaldoun

 

Les exactions de Oqba Ibn Nafi al-Fihri [13], conquérant arabo-musulman du Maghreb, et de tous les conquérants arabes ont été décrites par Ibn Khaldoun, dans ses "Prolégomènes" :

 

« Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature ».

 

« Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné. Anecdote d’El-Haddjadj », Ibn Khaldoun [4].

 

« Mais aujourd’hui, je veux dire à la fin du VIIIe siècle, la situation du Maghreb a subi une révolution profonde, ainsi que nous le voyons, et a été totalement bouleversée : des nations berbères, habitant ce pays depuis les temps les plus reculés, ont été remplacées par des tribus arabes qui, dans le Ve siècle, avaient envahi cette contrée, et qui, par leur grand nombre et par leur force, avaient subjugué les populations, enlevé une grande partie de leur territoire et partagé avec elles la jouissance des pays dont elles conservaient encore la possession. Ajoutons à cela que, vers le milieu de ce VIIIe siècle, une peste terrible vint fondre sur les peuples de l’Orient et de l’Occident ; elle maltraita cruellement les nations, emporta urne grande partie de cette génération, entraîna et détruisit les plus beaux résultats de la civilisation. Elle se montra lorsque les empires étaient dans une époque de décadence et approchaient du terme de leur existence ; elle brisa leurs forces, amortit leur vigueur, affaiblit leur puissance, au point qu’ils étaient menacés d’une destruction complète. La culture des terres s’arrêta, faute d’hommes ; les villes furent dépeuplées, les édifices tombèrent en ruine, les chemins s’effacèrent, les monuments disparurent ; les maisons, les villages, restèrent sans habitants ; les nations et les tribus perdirent leurs forces, et tout le pays cultivé changea d’aspect. ». « Tels sont les Arabes nomades en général ; ajoutons que, par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu’ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d’ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l’enlèvent de force. Si, par la conquête d’une province par la fondation d’une dynastie, ils se sont mis en état d’assouvir leur rapacité, ils méprisent tous les règlements qui servent à protéger les propriétés et les richesses des habitants. Sous leur domination, la ruine envahit tout ».

 

« [...] trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces personnages s’occupent, les uns après les autres, à pressurer la race conquise et à la tyranniser. Cela suffit pour ruiner la civilisation ».

 

« Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature. Dans le Yémen, tous les centres de la population sont abandonnés, à l’exception de quelques grandes villes ; dans l’Irac arabe, il en est de même ; toutes les belles cultures dont les Perses l’avaient couvert ont cessé d’exister. De nos jours, la Syrie est ruinée ; l’Ifrîkiya et le Maghreb souffrent encore des dévastations commises par les Arabes. Au cinquième siècle de l’hégire, les Beni-Hilal et les Soleïm y firent irruption, et, pendant trois siècles et demi, ils ont continué à s’acharner sur ces pays ; aussi la dévastation et la solitude y règnent encore. Avant cette invasion, toute la région qui s’étend depuis le pays des Noirs jusqu’à la Méditerranée était bien habitée : les traces d’une ancienne civilisation, les débris de monuments et d’édifices, les ruines de villes et de villages sont là pour l’attester ».

 

« L’empire des Arabes descendus de Moder parut ensuite avec l’islamisme, et se maintint sous les Omeïades et les Abbacides. [...] ils finirent par ne plus conserver le souvenir du puissant empire qu’ils avaient fondé ; ils reprirent leurs anciennes habitudes de la vie nomade, et, s’il leur arrivait quelquefois de s’emparer d’un royaume tombé en décadence, ils ne le faisaient que pour ruiner le pays et en détruire la civilisation, ainsi que cela se voit encore de nos jours dans l’Afrique septentrionale ». [4].

 

11    La conquête musulmane de l'Inde

Traduit de l'arabe par M. Abdelaziz Berhili

Il s’agit d’une traduction d’un article rédigé en arabe qui lui-même une traduction de l’article original écrit en anglais :
Article en arabe :
https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/
Article en anglais :
https://themuslimissue.wordpress.com/2015/08/31/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/

11.1    Introduction

.... Mon but n'était pas de fouiller dans le passé et de raviver les rancunes, ou d'exploiter un article bien défini contre une communauté ou une religion quelconque. Je sais que toutes les religions ont connu des massacres sous leurs bannières, et que la majorité des peuples et des civilisations ont été édifiés sur des monticules de crânes et des rivières de sang, et que les terres et les pays ne sont que des frontières amovibles. Et c'est bien ça la nature humaine. Des peuples disparaissent et d'autres viennent. Des États voient le jour et d'autres se disloquent. Tout ceci est le passé et c'est la nature de l'Histoire… 

La question que se poserait les uns est pourquoi se focaliser sur ce que les musulmans ont fait sans se pencher sur les milliers de massacres, de guerres farouches et de colonisations en divers pays de la planète ? La réponse réside en la sacralisé trompeuse de l'Islam. 

Tous les pays et religions ont fini par reconnaître les fautes commises en leurs noms. Ils s'en sont même excusés. Ils se sont réconciliés avec leur histoire et reconnaissent le bien et le mal que leurs aïeuls ont commis. Ils ne trouvent pas d'intérêt à falsifier les réalités de leur histoire, même si cette histoire n'est pas brillante.

Tous, sauf nous. Nous sommes restés une grande masse inerte qui se prétend glorieuse alors que notre histoire est pleine de mensonges. Le problème est que cette histoire se répercute dangereusement sur notre présent et sur notre avenir et celui de nos enfants … 

J'ai introduit des liens pour la majorité de personnalités, de villes et de sujets qui ont un rapport à la conquête musulmane de l'Inde, pour que cet article soit la tête de pont et le début à toute recherche élargie pour ceux qui veulent approfondir le sujet. A tous ceux qui veulent se réconcilier avec eux-mêmes et avec leur histoire et leur religion ... A tous ceux qui s'attèlent à rassembler les matières historiques et les mettent à notre disposition ... Et sûrement aux âmes des victimes hindoues qui ont perdu la vie deux fois. Une fois quand ils furent tués par les conquérants arabes et musulmans, et une autre fois lorsque nos États et nos sociétés ont nié ce qui leur est arrivé et ont bâti leurs fausses gloires sur les catastrophes qui leur sont arrivées ... Je vous dédie ce travail

L'historien musulman Firishta (Mohamed Kassim Hindou Shah), né en 1560 et mort en 1620, auteur de Tarikh-i Firishta (Histoire de Firishta), était le premier qui a donné une idée du bain de sang du moyen âge que fut l'Inde le règne musulman, quand il déclara que 400 millions d'hindous furent exterminés pendant la conquête musulmane de l'Inde. Ceux qui ont échappé ont été réduit à l'esclavage et à l'eunuchisme (castration). On dit que la population hindoue était de 600 millions, alors qu'en fin du 16e siècle elle n'est que de 200 millions seulement.

Au moment où les Anglais arrivèrent aux cotes indiennes après des siècles de règne de la Chariaâ musulmane en Inde, les hindous ne se comportaient pas en tant que tels, mais plutôt en tant que musulmans. Plusieurs archives britanniques parlent de forfaits ignobles où les hindous étaient partie prenante et qui constituaient un choc pour les britanniques. C'est la raison pour laquelle on désignait parfois ces gens de sauvages. En effet, toute personne qui s'expose à une dénaturation par son lien avec la culture musulmane serait dénaturée et deviendrait sauvage. Et c'est la cause du danger aujourd'hui. A l'instar des sociétés et cultures que l'islam a étouffées, l'Inde n'est pas considérée comme une nation réellement hindoue. L'Inde est l'ombre de l'islam, une copie hindoue de l'islam. De sorte qu'elle renferme toutes atrocités humaines et que ces atrocités sont revendiquées par une société dont elle est étrangère, en coexistant avec ce "vice mahométan" étranger, ces traditions islamiques qu'on a fini par adopter et accepter comme partie (naturelle) de la culture indienne.

Mais si on retourne à l'époque préislamique de la culture hindoue, nous la trouverons en général une culture qui porte un cachet du bien et de l'amour des sciences, du savoir et de l'apprentissage, beaucoup plus que ce qu'elle est actuellement.

Depuis la dynastie des Omeyyades (711), en passant par les Mongols jusqu'au règne de Bâhadur Shâh (1858), qui est considéré comme un grand leader même par les historiens hindous eux-mêmes, des villes entières furent brûlées et une extermination collective d'habitants fut opérée. Des centaines furent tués à chaque expédition militaire. Des nombres similaires d'individus furent déportés comme esclaves. Chaque conquérant édifie ses dunes propres formées de crânes d'hindous.

C'est ainsi que se déroula la conquête d'Afghanistan en l'an 1000, venue par la suite pour exterminer les hindous. Région qu'on appelait encore (hindou-kouch), c'est à dire (égorger l'hindou) ...

 

 

L'extermination collective que les Hindous et les Sikhs ont subi en Inde par les forces d'occupation arabe, turque, mongole, et afghane pendant 800 ans, n'est pas reconnue officiellement et internationalement jusqu'à présent. La seule extermination dans un passé proche, qui pourrait être similaire, fut l'holocauste des juifs perpétré par les Nazis. 

Il existe des preuves de la plus grande extermination collective d'habitants dans l'histoire du monde à travers des récits de témoignages oculaires historiques contemporains. Ce sont les historiens et biographes des armées conquérantes ainsi que les gouverneurs étrangers en Inde qui ont laissé beaucoup de registres détaillés des atrocités qu'ils ont commises pendant leurs affrontements quotidiens avec les hindous en Inde.

 

 

Ces registres historiques contemporains se vantaient et glorifiaient les crimes commis (extermination collective des dizaines de millions d'Hindous, viols collectifs de femmes hindoues, destruction de milliers de temples et de bibliothèques hindous et bouddhistes), tout ceci à été archivé de façon remarquable et constitue une forte preuve de la plus grande extermination collective de l'histoire dans le monde.

Le Docteur Koenraad Elst a écrit dans son article intitulé "y avait-il eu une extermination collective des hindous ?" ce qui suit :

« Il n'existe pas de statistiques officielles du nombre global de morts hindous tués par les musulmans. Mais un premier examen des importants témoignages d'historiens musulmans montre que sur 13 siècles, dans une vaste région comme le sous-continent indien, les saints combattants musulmans ont tué facilement plus de 6 millions d'habitants, l'équivalent des victimes de l'holocauste des juifs. Firishta a cité de nombreuses occasions où les sultans brahmans au cœur de l'Inde, entre 1347 et 1528, ont tué des centaines de milliers d'hindous. C'est le chiffre qu'ils considéraient le minimum à toute punition des Hindous. Ces sultans étaient seulement la troisième catégorie des lignées gouvernant les provinces.

Les plus grands massacres se sont produits pendant les conquêtes de Mahmoud Ghaznawi aux environs de l'an 1000, et pendant la conquête effective du nord de l'Inde par Muhammad Ghûrî et ses aides à partir de 1192, et sous le règne du Sultanat de Delhi (1206-1526) ».

Ces registres historiques contemporains se vantaient et glorifiaient les crimes commis (extermination collective des dizaines de millions d'Hindous, viols collectifs de femmes hindoues, destruction de milliers de temples et de bibliothèques hindous et bouddhistes), tout ceci à été archivé de façon remarquable et constitue une forte preuve de la plus grande extermination collective de l'histoire dans le monde.

Le Docteur Koenraad Elst a écrit dans son article intitulé "y avait-il eu une extermination collective des hindous ?" ce qui suit :

« Il n'existe pas de statistiques officielles du nombre global de morts hindous tués par les musulmans. Mais un premier examen des importants témoignages d'historiens musulmans montre que sur 13 siècles, dans une vaste région comme le sous-continent indien, les saints combattants musulmans ont tué facilement plus de 6 millions d'habitants, l'équivalent des victimes de l'holocauste des juifs. Firishta a cité de nombreuses occasions où les sultans brahmans au cœur de l'Inde, entre 1347 et 1528, ont tué des centaines de milliers d'hindous. C'est le chiffre qu'ils considéraient le minimum à toute punition des Hindous. Ces sultans étaient seulement la troisième catégorie des lignées gouvernant les provinces.

Les plus grands massacres se sont produits pendant les conquêtes de Mahmoud Ghaznawi aux environs de l'an 1000, et pendant la conquête effective du nord de l'Inde par Muhammad Ghûrî et ses aides à partir de 1192, et sous le règne du Sultanat de Delhi (1206-1526) ».

 

Will Durant, dans son livre paru en 1935 sous le titre « Histoire d'une civilisation : notre patrimoine oriental », écrit en page 459 :

« La conquête mahométane de l'Inde était sans doute l'épopée la plus sanglante de l'histoire. Les historiens et les hommes de religion musulmans ont enregistré avec fierté et grande joie les massacres qu'ils ont commis sur les hindous, la conversion par force à la religion musulmane, les rapts de femmes et d'enfants hindous et leur commercialisation dans les souks d'esclaves, les destructions complètes de temples commises par les combattants musulmans durant la période allant de l'an 800 à l'an 1700. Des millions d'hindous furent convertis à la religion musulmane par la force de l'épée durant cette période ».

François Gautier, dans son livre paru en 1996 sous le nom de « Réécriture de l'histoire de l'Inde », écrit :

« Les massacres perpétrés par les musulmans en Inde sont sans pareils dans l'histoire, plus grands que l'holocauste nazi des juifs, plus grands que les massacres arméniens par les Turcs. Ils sont même plus grands et plus généralisés que les massacres des autochtones d'Amérique du Sud lors des conquêtes par les espagnols et les portugais ».

 

Fernand Bradwell, dans son livre paru en 1995 et intitulé "histoire des civilisations", écrit à propos du règne musulman de l'Inde :

« C'est une expérience coloniale très brutale. Les musulmans n'ont pu gouverner le pays que par des opérations de terreur organisée. La cruauté était la règle. Incendies, exécutions sommaires, crucifixions, ligotage des pieds et des mains, innovations dans les méthodes de torture. Les temples hindous étaient démolis pour faire la place aux mosquées. Parfois des actes de conversion forcée à la religion musulmane. S'il arrive une rébellion quelconque, elle est rapidement et sauvagement matée : maisons brûlées, campagnes réduites en dépotoirs de déchets, hommes égorgés, femmes prises en butin et réduites à l'esclavage ».

Alain Daniélou, dans son livre « Histoire de l'Inde » écrit :

« Depuis que les musulmans commencèrent à arriver aux environs de l'an 632, l'histoire de l'Inde est devenue une longue chaîne monotone de crimes d'assassinats, de massacres, de pillages et de destructions. Tout ceci au nom de la guerre sainte comme toujours, mue par leur foi en leur dieu unique. Ces barbares ont détruit une civilisation et effacé des races entières ».

Erfane Houcine, dans son article «Démons du passé », écrit : 

« Tandis que les événements historiques doivent être jugés dans leur cadre temporel, on ne peut pas nier, même en cette période sanguinaire de l'histoire, qu'aucune pitié n'a été montrée à l'égard des hindous peu chanceux qui constituaient le pont de passage des conquérants arabes vers le pays des Sind et du Pendjab, ou ceux qui sont venus d'Asie centrale et qui ont envahi la région par l'Afghanistan ... Ces héros musulmans, qui ont une image dans nos livres d'histoire plus auréolée que la réalité, ont commis des crimes terrifiants. Mahmoud Ghaznawi, Qotb Dine Aibak, Ghiath Dine Balbân, Mohamed Benkacem et le sultan Mohamed Toughlaq, tous ont leurs mains trempées de sang que le temps n'a pu laver... Du point de vue hindouiste, la conquête de leur pays par les musulmans était une catastrophe totale. Leurs temples furent démolis, leurs symboles religieux détruits, leurs femmes violées, leurs hommes égorgés ou réduits à l'esclavage. Lorsque Mahmoud Ghazni rentra à Somnath lors de l'une de ses expéditions annuelles, il a fait égorger 50000 de ses habitants. Aibak a tué et fait esclaves des centaines de milliers. La liste de la terreur est longue et douloureuse. Ces conquérants envahisseurs justifiaient leurs actions comme un devoir religieux sacré de battre les non croyants. Par leur positionnement dans la rubrique de l'Islam sacralisé, ils prétendaient combattre pour leur foi. En réalité l'envie d'égorger, de piller et de violer était manifeste »... 

C'étaient là quelques échantillons simples de témoignages oculaires de contemporains, envahisseurs conquérants et gouvernants, et leurs aides pendant les campagnes de la conquête musulmane de l'Inde.

 

Le gouverneur afghan Mahmoud Ghaznawi à conquis l'Inde pas moins de 17 fois entre l'an 1001 et1026. Le livre "Histoire yamini" a été écrit par son ministre et consigne plusieurs des séquences sanglantes d'expéditions militaires :

"Le sang des apostats coulait à flots dans la ville indienne de Tahansir, au point que le cours d'eau était infesté. Bien qu'elle était initialement propre, les gens ne pouvaient pas la consommer ... Les apostats ont déserté le fort et ont essayé det franchir le fleuve ... mais beaucoup d'entre eux sont tués, capturés ou se sont noyés ... presque

50000 hommes sont tués ...

Dans le registre contemporain (Taj Almoassir) écrit par Hassan Nidham Nissabury), il est dit que lorsque Qotb Dine Eybek, le premier sultan de Delhi d'origine afghane (1194-1210), conquit la ville de Mirat, il a effacé toute trace de temples hindous en construisant des mosquées à leur place. Dans la ville d'Alikra, il a fait convertir tous ses habitants hindous à l'islam par la force de l'épée et a fait décapiter tous ceux qui se sont attachés à leur religion d'origine.

 

L'historien perse Wissaf a écrit que quand Alaeddine Khalji, un gouverneur de la descendance des khalji en Inde, aux origines afghano-turque (1295-1316), quand il a occupé la ville de kambayat en golfe de kambay, il a fait tuer les habitants adultes masculins pour la gloire de l'islam, et a fait couler des rivières de sang et envoya dans son pays les femmes de la ville avec leur or et argent et tous leurs bijoux. Il a enrôlé ensuite environ 20000 hindous dans sa suite propre de serviteurs et esclaves ...

 

L'Inde possède une histoire culturelle ancestrale. La religion hindouiste date des environs de l'an 1500 avant J.C. Le bouddhisme était là aux environs du 6e siècle avant J.C. Cette culture était une interpénétration magnifique de manifestations de la pensée, de liberté de culte et de professions artisanales. Avant l'avènement de l'Islam et pendant ses premiers jours, les savants indiens ont continué leurs travaux dans les sciences, les mathématiques (englobant le zéro, l'algèbre, la géométrie, le système décimal, les chiffres appelés "arabes" qui sont en réalité indiens), la médecine, la philosophie etc. ... Même dans les cours des autres gouvernants (les musulmans de Bagdad par exemple), on envoyait des étudiants dans les universités indiennes. Les enfants indiens, des deux sexes, étaient scolarisés dans un système éducatif bien géré renfermant un large éventail de matières comme les sciences, la médecine et la philosophie. L'art et l'architecture étaient magnifiques. Les Indiens étaient un peuple avancé, jusqu'à l'avènement de l'Islam où on a assisté à différentes exactions (massacres, esclavage, viols, violence, pillage, destruction de sites religieux, artistiques et architecturaux, pauvreté, exploitation, humiliation, famine, conversion forcée à la religion musulmane, décadence des activités de l'esprit, destruction de la société et éclosion des tares sociales. 

En islam, on a considéré que tout ce qui n'est pas islamique appartient au temps de l'anté-islam (la jahiliya) et qu'il faut le détruire ou s'en accaparer et le considérer comme butin des musulmans. L'Afghanistan hindouiste à été anéanti et on a créé sur ses ruines le Pakistan, le Cachemire et le Bangladesh.

Le prix de la conquête musulmane était énorme en vies, en biens et en culture. On évalue à quelques 60 à 80 millions d'êtres tués par les conquérants musulmans et leurs gouvernants entre l'an 1000 et l'an 1525 seulement. Pendant 500 ans la population à diminué de façon horrible. 

Lal a écrit dans son livre (Khan, page 216) : « est-ce impossible et incroyable ? Pendant la guerre d'indépendance du Bangladesh en 1971, l'armée musulmane pakistanaise a tué entre 1,5 et 3 millions, à majorité musulmane, en neuf mois seulement ». Le monde voit ceci différemment, mais est-ce que ce n'est pas ce qui se passe toujours lorsque ce sont les musulmans qui commettent les violences ?

(Le nombre réel d’hindous massacrés par les musulmans était environ 400 millions et non 60-80 millions, selon Firishta (1560-1620), l'auteur du livre Tarikh Firishta et selon Kolchan Ibrahim).

 

Selon les données et les témoignages disponibles, le nombre d'hindous réduits à l'esclavage était énorme. La conquête de l'Inde par les musulmans était probablement la plus meurtrière dans l'histoire : 

« Les historiens et les savants musulmans ont raconté avec toute fierté et orgueil les actes de massacres, de conversion forcée à l'islam, d'enlèvement de femmes et d'enfants hindous en vue de les asservir, de démolition de temples par les combattants musulmans pendant la période allant de 800 à 1700. Des millions d'hindous furent convertis à l'islam pendant cette période par la force de l'épée », (C’est ce qu’a écrit l'historien Durant en page 201 de son Khan). 

Redoutan Salim a écrit en outre en 1997 à propos de ce qu'ont fait les conquérants arabes :

« Des sauvages d'un niveau très bas de civilisation et n'ayant pas de culture digne de ce nom, venus de la péninsule arabique et de l'ouest asiatique, ont commencé à pénétrer en Inde à partir du début du siècle. Les conquérants musulmans ont rasé de la surface de la terre des quantités innombrables de fortifications et de palais de rois hindous. Ils ont détruit une quantité incommensurable de sculptures et symboles historiques. Ils ont pillé des quantités innombrables de fortifications et palais de rois hindous. Ils ont tué des quantités énormes d'hommes hindous et ont amené avec eux les femmes ... Mais beaucoup d'indiens paraissent ignorer que les tueurs musulmans ont anéanti l'évolution historique de l'une des plus grandes civilisations évoluée sur terre, la culture la plus créative et la société la plus créative » (Khan, page 179).

Naturellement les hindous avant l'islam faisaient des guerres. Mais ils ne pratiquaient pas l'esclavage ni le pillage ni les massacres ni la démolition de sites religieux ni la destruction de récolte et de cultures. Les batailles étaient livrées d'habitude en terrains ouverts entre des éléments militaires (Khan, pages 205-207). Il n'y avait pas de concept de butin de guerre (ghanimat). Raison pour laquelle les hindous n'étaient pas prêts à affronter l'assaut des musulmans. Les hindous autochtones furent obligés de fuir dans les forêts et montagnes, ou s'exposer à l'exploitation et à des impôts exorbitants, ou à la mort, ou à l'esclavage, au moment où leur société était humiliée et anéantie. Les musulmans commencèrent à viser directement les autochtones hindous, leurs symboles religieux et les rassemblements d'habitats. Ils se sont battus également entre eux dans des révoltes et des scissions à l'aide de commandants de guerres et de princes musulmans durant tout le règne musulman (Khan, page 205).

 

 

11.2    L’esclavage

Au début, l'Inde englobait le Pakistan actuel (Sind), le Bengale et le Cachemire. L'hindouisme et le bouddhisme étaient prospères en Afghanistan avant la domination musulmane au 7e siècle. Au 16e siècle l'Afghanistan fut partagé entre l'empire mongol musulman indien et les Safawides perses. 

Au début, les Omeyyades athées permirent aux hindouistes de rester sous le statut de Dhimmi. Et cela peut-être en raison de leur nombre important, leur opposition à l'islam et leur valeur pécuniaire comme source d'impôt. Cet état de choses se contredit avec les textes et les lois islamiques qui stipulent la conversion à l'islam ou la mort des infidèles et polythéistes. Lorsqu'on demanda au Sultan Altamich (mort en 1236) la raison pour laquelle on n'applique pas les textes quant au choix entre la conversion à l'islam et la mort, il a répondu :

« En ce moment les musulmans sont en petit nombre. Ils sont comme du sel dans un grand récipient... Dans tous les cas, après quelques années, lorsque les musulmans s'établissent bien dans les capitales, les régions et les petites villes, et leur puissance sera plus grande, il sera possible de donner aux habitants hindous le choix entre l'islam et la mort » (Lal, page 538).

Et malgré leur prétendu statut de Dhimmi, de grands massacres, de conversion forcée à grande échelle à la religion musulmane, un esclavage affreux ... tout ceci était la cause de la conversion à l'islam dans les régions du règne musulman en Inde, avec l'avènement du 20e siècle, après l'application de la Chariaâ islamique en donnant le choix aux infidèles et polythéistes entre l'islam et la mort. Les combattants hindous furent massacrés pendant que leurs femmes et enfants furent réduits à l'esclavage. L'opération de castration était pratiquée sur les jeunes esclaves hindous.

 

En général, les chiffres réels n'étaient pas donnés. Ils étaient remplacés par des expressions du genre : « Un nombre incommensurable d'esclaves » ou « toutes les femmes et tous les enfants sont faits esclaves ». Dans les cas où on donnait des chiffres, s'étaient des résultats horrifiants. Et avec les gens rendus esclaves, les musulmans prenaient tout avec eux : argent, bijoux, vêtements, mobiliers, objets antiques, animaux, céréales etc ... et détruisent le reste.

« Les gouvernants musulmans étaient des étrangers jusqu'au 13e siècle. La majorité des esclaves étaient envoyés hors de l'Inde. Mais après le règne des Sultans de Delhi (1206), les esclaves étaient laissés au service du Sultanat. Ils étaient vendus en Inde ou n'importe où ailleurs. On importait également des esclaves, et les armées musulmanes étaient composées d'un vaste éventail de groupes d'esclaves convertis à l'islam. Les esclaves et les femmes enlevées étaient considérés comme des dons de Dieu et leur acquisition constituait un mobile très fort et essentiel au Jihad. Des nombres très grands d'esclaves ont rendu leurs prix très bas ... Des hommes ont été détruits ... mais ce sont des dons de Dieu qui honore simplement sa religion par ces dons et humilie les infidèles et polythéistes ». Ce sont là des révélations de l'historien musulman Otby, dans son récit de l'expédition de capture d'esclaves pour le sultan Sebaktikin (942-997) dans son livre (Sookhdeo, page 166).

 

Dans le Sind, première région prise d'assaut avec succès, la société musulmane à ses débuts était formée d'esclaves contraints à adopter l'islam, et de petits nombres de seigneurs arabes (Khan, page 29). Au début, les esclaves étaient envoyés, par la force, hors de l'Inde (Mohamed Benkacem les envoyait aux pays arabes). Au Sind, les conquérants ont envoyé, sur ordre de Hajjaj bnou Youssouf Taqafi, sous le califat de Walid 1er, 300000 esclaves durant la campagne de trois ans de 712 à 715. (Khan, page 299 et Tarfakoufej, page 109). Les combattants musulmans sont venus de toute part pour participer à ce Jihad. Les combattants turcs Ghaznavides de Ghaznî et d'Afghanistan, ont soumis le Pendjab (997-1206). Durant 17 expéditions entre 997 et 1030, le Sultan Mahmoud Ghaznawi, qui est un turc d'Afghanistan, envoya des centaines de milliers d'esclaves en Ghaznî d'Afghanistan, causant ainsi la perte de deux millions d'individus par voie d'enlèvement de femmes et d'esclaves et leur vente hors de l'Inde (Khan, page 315). Des historiens comme Oteby, aide du Sultan, ont donné quelques chiffres ... Par exemple : les musulmans ont fait venir de Dahanissar 200000 prisonniers lors de leur retour en Ghaznî en Afghanistan. En 1091, on en a ramené 53000. Dans une certaine étape, la part du cinquième revenant au calife était de 150000, ce qui correspond à un total de 750000 prisonniers. 500000 esclaves furent capturés en une seule expédition en wahind (Lal, page 551).

 

Oteby, aide et secrétaire de Mahmoud Ghaznawi rapporte :

« Les épées étincelantes comme des éclairs dans l'obscurité des nuages, des fontaines de sang jaillissaient comme des étoiles filantes, les proches de Dieu ont vaincu leurs ennemis ... Les musulmans se sont vengés des infidèles ennemis de Dieu et en ont tué 15000 ... et les ont laissés proie aux animaux et oiseaux charognards ... Allah a aussi offert à ses aimés cette quantité de butin qui dépasse toute limite et calculs. Y compris 500000 hommes et jolies femmes capturés ... » ( Khan, page 191).

 

Les Ghaznawides ont régné pendant le Sultanat musulman du Pendjab jusqu'en 1186. Les assauts sur le Cachemire, le Hansi et sur des régions dans le Pendjab ont abouti à des massacres collectifs et à l'esclavage de très grands nombres de gens ... Exemple 100000 en 1079 pendant l'assaut du Pendjab (Tarik Alfi, Khan page 276 et Lal page 553).

 

 

Pendant le Sultanat musulman de l’Inde sous le règne de gouverneurs Gharwiyne turcs, comme Mohamed Ghouri l'afghan et son commandant militaire, puis le gouverneur Qotb Dine Aibak (règne 1206-1210), et le Sultanat de Delhi, des opérations se sont poursuivies de décapitations collectives, d'esclavage, de conversion religieuse forcée, de pillages et de destructions de temples. Les esclaves étaient nombreux de façon inimaginable. En 1195, Aibak a pris 2000 esclaves du Raja Bahim et 50000 du Kalinjar en 1202 (Lal, page 536). 

 

Même les musulmans pauvres ont fini par devenir des seigneurs possédant un grand nombre d'esclaves hindous (Khan, page 103 et Lal, page 537).

 

Pendant le 13e et le 14e siècle, sous le règne des Khalji et des Taghlaq, le commerce d'esclaves s'est développé et s'est répandu autant que c'est répandu l'islam. Chaque jour on en vendait des milliers à très bas prix (Khan, page 280). L'appropriation d'esclaves par Alaeddine Khalji (règne 1296-1316) était humiliante : Ils étaient enchaînés (Lal, page 540).

 

« Pendant la conquête du Somnath seul, il s'est approprié de grands nombres de beaux serveurs et servantes. Leur nombre remontait à 20000, parmi eux des enfants des deux sexes aux nombres que les plumes ne peuvent écrire » ... « Les armées mahométanes ont conduit l'Inde à la destruction complète. Elles ont détruit les vies des habitants, pillé leurs villes et se sont approprié de leur enfants et de leur descendance » (Livre de Bostom, page 641, Lal page 540).

 

Plusieurs milliers de personnes furent égorgées. Alaeddine Khalji (règne 1296-1316) avait 15000 garçons esclaves à son service personnel et 70000 travaillant continuellement au service de ses propriétés (Lal page 541). Les femmes pratiquaient le Jahar, suicide par immolation pour éviter l'esclavage ou le viol.

L'émir soufiste de Khasrou à dit : "Les Turcs là où ils partent, ils peuvent tuer, acheter ou vendre n'importe quel hindouiste" (Lal page 541).

 

 

 

11.3    Les esclaves et les eunuques

Dans tout le monde musulman, les vaincus sont castrés, y compris les esclaves de l'Inde. Ceci est effectué pour que ces hommes castrés puissent protéger les harems, afin que demeure leur dévouement au gouvernant et pour qu'il ne leur reste plus d'espoir de fonder leur propre famille. La castration est une tradition enracinée et répandue sous le règne islamique. Et c'est peut-être la cause de la baisse de la population de l'Inde de 200 millions en l'an 1000 à 17 millions en 1500 (Khan, page 314). Dès que Bakhtiar Khalji conquit le Bengale en 1205, cette région devint l'une des principales exportatrices d’esclaves eunuques. Ceci s'est poursuit pendant la période mongole (1526-1857).

 

Akbar Le Grand (1556-1605) possédait des eunuques. Said Jatay possédait 1200 eunuques. Durant le règne d'Oranjazeb en 1659 en Colconda-Haydarabad, 22000 enfants ont été castrés et donnés en cadeaux ou vendus aux gouvernants musulmans (Khan page 313).

 

Soltane Dine Khalji (règne 1296-1316) avait 50000 garçons à son service personnel.

Le Sultan Mohamed Toughlaq (règne 1325-1351) en avait 20000. Le Sultan Fayrouz Toughlaq (règne 1351-1388) en avait 40000. Fayrouz aimait grouper les enfants de n'importe quelle manière. Il a groupé 180000 esclaves au total (Lal page 542).

 

Plusieurs commandants sous le règne de différents Sultan étaient des eunuques. Les historiens musulmans ont rapporté que les Sultan Mahmoud Ghaznawi, Qotb Dine et Skandar Ludy étaient épris de beaux enfants. Le Sultan Mahmoud était amoureux de son commandant indien Teylak (Khan page 314).

 

11.4    Références

 

1) Bostom, A. G. «The Legacy of Jihad: Islamic holy war and the fate of the non-Muslims» (Le Leg du Jihad: La guerre sainte et le sort des non-musulmans) Prometheus Books. New York. 2005. 

2) Khan, M. A. «Islamic Jihad: A legacy of forced conversion, imperialism and slavery». (Le Jihad Islamique: un leg de la conversion forcée, impérialisme et esclavage) iUniverse, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim – Un indien ex musulman)

3) Lal [a], K.S. Muslims invade India (L’invasion de l’Inde par les musulmans) p433-455 in Bostom (1) ci-dessus.

4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals (Le Jihad sous les Turcs et sous les Mongols) p 456-461 in Bostom (1) ci-dessus.

5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule (La capture d’esclaves pendant le règne musulman) p535-548 in Bostom (1) ci-dessus.

6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab and Turkish invaders (Esclavage d’hindous par les envahisseurs arabes et turcs) p 549-554 in bostom (1) ci-dessus.

7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system (Les origines du système d’esclavage musulman) p 529-534 in bostom (1) ci-dessus.

8) Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law (Confidence de voyageur : Un manuel classique de la sacrée loi islamique). En arabe avec texte anglais, commentaire, appendices, édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad ibn Naqib; Amana publications Maryland USA 1994.

9) Sookhdeo, P. «Global Jihad: The future in the face of Militant Islam» (Le Jihad Global: le futur aux yeux de l’Islam militant). Edition Isaac 2007.

10) Trifkovic, S. «The sword of the prophet» (L’Epée du Prophète). Regina Orthodox Press, Inc. 2002.

11) Ye’or, Bat. «Islam and Dhimmitude : Where civilisations collide» (L’Islam et la Dhimmitude : Le choc des civilisations), traduit du français par Miriam Kochan et David Littman. Fairleigh Dickinson University Press 2002, réédition 2005.

12) a) Islamic invasion of India, the greatest genocide in history, https://themuslimissue.wordpress.com/2015/08/31/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history

 

Note : "themuslimissue.wordpress.com" n'est plus disponible. Ce site a été a suspendu pour une violation des conditions d'utilisation de "wordpress.com".

 

b) Article traduit en arabe : https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/

c) M. Abdelaziz Berhili l’a également traduit en français à partir de l’arabe : http://reformerlislam.blogspot.fr/2017/09/conquete-musulmane-inde.html

d) L’invasion islamique de l’Inde: le plus grand génocide de l’histoire, Sami Aldeeb, 18 novembre 2017, https://www.sami-aldeeb.com/linvasion-islamique-de-linde-le-plus-grand-genocide-de-lhistoire/

e) Islamic-invasion of india the greatest genocide in history, Sami Aldeeb, https://www.sami-aldeeb.com/3141-2/

 

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Ultérieurement :

L'Etat du Pakistan a baptisé deux de ses fusées aux noms de Ghoury et Ghaznawi. Ces deux noms sont ceux de héros du feuilleton sanglant de la conquête de l'Inde. L'État musulman du Pakistan l'a commis sciemment comme des actes de jubilation dirigés contre l'Inde.

 

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Dernière mise à jour de l'article original (anglais) en date du 3 août 2017. © www.comprendrelislam.com

 

12    Mahomet et l’islam ont toujours agi [et fait la guerre …] en état de légitime défense ?

 

Voici donc un gros fichier pdf, à télécharger, contenant des extraits de la Sira, avec leurs n° de pages _ dans cet ouvrage Sîra de Ibn Hichâm, traduction Wahib Atalla, Fayard, 2004 _, prouvant qu'à de nombreuses reprises, Mahomet a commis des actes de guerres, sans être en situation de légitime défense. Et que donc il est bien l'agresseur :

 

http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/La_S%c3%aera_vie_de_MAHOMET_chef_de_guerre_12-10-2017.pdf

 

Voici, par exemple, le cas d’une razzia effectuée, lors des mois sacrés (rajab), et validée par Mahomet :

 

« Comme il fallait aussi assurer la vie matérielle de la communauté, Mahomet n'hésita pas à envoyer quel­ques hommes piller, pendant la trêve sacrée du mois de rajabune caravane venant de Syrie en direction de la Mekke. Mais, lorsqu'ils voulurent recommencer, les Médinois se heurtèrent à une troupe de Mekkois : ce fut la bataille de Badr, en l'an de l'Hégire, où les musulmans mirent en déroute leurs adversaires, qui laissèrent 49 d'entre eux sur le terrain.». Source : L’islam, Dominique Sourdel, Que Sais-je ? P.U.F., 2004, page 14.

 

« L'EXPEDITION D'ABDALLAH IBN JAHCH (SlRA, I, 601-606)

 

Le Prophète envoya au mois de rajab Abdallah ibn Jahch à la tête de huit Emigres, sans aucun Ançâr. II lui remit une lettre avec ordre de ne l'ouvrir qu'après deux jours de marche. De plus, il devait en exécuter le contenu, sans forcer la main à aucun de ses hommes. Après deux jours de marche, Abdallah ouvrit la lettre. Il y était écrit: « Va jusqu'à Nakhla (entre La Mecque et Tâ’if). Tu y observeras les mouvements des Quraychites et tu recueilleras des renseignements sur eux.» Abdallah dit alors à ses compagnons: « Le Prophète m'ordonne d'aller à Nakhla pour espionner les gens des Quraych et me recommande de ne forcer la main à personne d'entre vous. Celui qui, parmi vous, recherche le martyre pour l’islam, qu'il y aille; celui qui ne veut pas mourir, qu'il rentre à Médine. Quant à moi, je vais exécuter l'ordre de l'Envoyé de Dieu.»

 

Personne ne recula et ils partirent tous d'un même coeur. Ils prirent la route du Hijaz et descendirent à Nakhla. Une caravane des Quraych chargée de raisins secs, de peaux et d'autres marchandises passa et s'arrêta non loin d'eux, un peu inquiète de voir ces hommes. L'un des compagnons d'Abdallah se rasa la tête ostensiblement. Le voyant se raser la tête, les commerçants quraychites furent rassurés.

 

«Ce sont des visiteurs du Sanctuaire de La Mecque, se dirent-ils. Nous n'avons rien à craindre de leur part.» Quant aux hommes d'Abdallah, ils se concertèrent au sujet des Quraychites. On était au dernier jour du mois sacre de rajab (où il était interdit de faire la guerre). S'ils les laissaient tranquilles cette nuit-ci, les commerçants entreraient le lendemain dans le territoire sacre de La Mecque et y seraient protégés. S'ils les tuaient ce jour même, ils commettraient un meurtre dans le mois sacre. Ils étaient très perplexes et ne savaient quoi faire. Finalement, soutenus les uns par les autres, ils décidèrent de les tuer et de prendre leurs biens comme butin. Ils réussirent à en tuer un, à en capturer deux et le dernier leur échappa. Abdallah repartit avec les chameaux chargés de marchandises et les deux prisonniers. II pensa réserver le cinquième du butin au Prophète et partager le reste avec ses compagnons.

 

A leur arrivée à Médine, le Prophète les réprimanda: « je ne vous ai point ordonné de combattre pendant le mois sacré ! » II fit retenir les chameaux et les deux prisonniers et refusa de toucher au butin. Abdallah et ses compagnons se virent perdus. Leurs frères musulmans les condamnèrent sévèrement. Les Quraych reprochèrent à Muhammad d'avoir violé le mois sacré, d'y avoir versé du sang, d'avoir fait des prisonniers et d'avoir pris du butin. Les juifs s'attendaient à quelque chose de terrible pour les musulmans. Dieu révéla alors au Prophète : « La persécution est plus grave que le combat » (Coran, II, 17.)

Après cette révélation, les musulmans furent soulagés. Le Prophète prit les chameaux et les deux prisonniers. Les Quraych, de leur côté, lui envoyèrent une rançon contre les prisonniers ».

 

Source : Tiré de « Abrégé de la Vie du Prophète de Ibn Hicham », condensé par N. W. Attalah, Fayard, 1600 pages.

 

« Mahomet allait finalement passer de la parole aux actes, et devenir violent. En 622, il fuit La Mecque, sa ville natale, pour rejoindre une cité voisine, Médine, où une bande de guerriers tribaux l'accepta comme prophète et lui promit sa loyauté. À Médine, ces nouveaux Musulmans commencèrent alors à attaquer les caravanes des Koreishites – des expéditions dont Mahomet prit lui-même la tête à plusieurs reprises. Ces razzias permirent au mouvement musulman naissant de rester solvable et contribuèrent à forger la théologie islamique – comme lors d'un incident resté fameux au cours duquel une bande de Musulmans attaqua une caravane Koreishite à Nakhla, une colonie non loin de La Mecque, pendant le mois sacré de Rajab, c'est-à-dire pendant une période de trêve. Lorsqu'ils retournèrent au camp musulman chargés d'un riche butin, Mahomet refusa de toucher sa part ou d'avoir quoi que ce soit à faire avec eux, disant simplement: « Je ne vous ai point ordonné de combattre pendant le mois sacré. ».

 

Mais une nouvelle révélation lui vint d'Allah, expliquant que l'opposition des Koreishites contre Mahomet constituait une transgression plus grave que la violation de la trêve du mois sacré. En d'autres termes, la razzia était justifiée. « Ils t'interrogent sur l'acte de guerroyer pendant le mois sacré. – Dis: combattre pendant la trêve est un péché grave, mais il est plus grave encore au regard d'Allah de faire obstacle à la cause d'Allah, d'être impie envers Lui et la Mosquée sacrée, et d'en expulser son peuple. La persécution est plus grave que le meurtre. » (Coran, 2:217). Tous les péchés que les attaquants pouvaient avoir commis à Nakhla n'étaient rien, comparés au rejet de Mahomet par les Koreishites ».

 

Source : Chapitre 1 – Mahomet: prophète guerrier, https://www.precaution.ch/gpi/pdf/GPI_Islam_01.pdf

 


 

 

13    La torture de Kinana b. al-Rabi pour lui faire avouer où il cachait le trésor de Banu al-Nadir

 

Kinana b. al-Rabi, qui avait la garde du trésor de Banu al-Nadir, a été amené à l'apôtre qui l'a interrogé. Il a nié savoir où il se trouvait. Un Juif est venu chez l'apôtre et a dit qu'il avait vu Kinana se promener tôt dans une certaine ruine. Quand l'apôtre dit à Kinana : "Savez-vous que si nous trouvons que vous en avez, je vous tuerai?" Il a dit oui. L'apôtre a donné l'ordre de fouiller la ruine et de retrouver une partie du trésor. Quand il l'a interrogé sur le reste, il a refusé de le produire, alors l'apôtre a donné des ordres à al-Zubayr b. al-Awwam, "Torturez-le jusqu'à ce que vous extrayiez ce qu'il a," alors il alluma un feu avec du silex et de l'acier sur sa poitrine jusqu'à ce qu'il soit presque mort. Puis l'apôtre le livra à Muhammad b. Maslama et il se frappa la tête pour se venger de son frère Mahmud". Mohammed ibn Ishaq Sirah Rasul Allah (trad. A.Guillaume, La vie de Mahomet).

 

14    Le mariage express avec Safiya bint Huyai, captive de guerre

 

Rapporté `` Abdul Aziz:

Anas a dit: 'Quand le messager d'Allah a envahi Khaibar, nous avons offert la prière du Fajr là-bas (tôt le matin) alors qu'il faisait encore noir. Le prophète est monté à cheval et Abu Talha à son tour, et je roulais derrière Abu Talha. Le Prophète traversa rapidement la piste de Khaibar et mon genou touchait la cuisse du Prophète. Il a découvert sa cuisse et j'ai vu la blancheur de la cuisse du prophète. Lorsqu'il est entré dans la ville, il a dit: 'Allahu Akbar! Khaibar est en ruine. Chaque fois que nous approchons d'une nation (hostile) (pour combattre), le mal sera le matin de ceux qui ont été avertis. ' Il a répété cela trois fois. Les gens sont venus chercher leur travail et certains d'entre eux ont dit: "Muhammad (est venu)". (Certains de nos compagnons ont ajouté: "Avec son armée.") Nous avons conquis Khaibar, pris les captifs et le butin a été collecté. Dihya est venu et a dit: "O Prophète d'Allah! Donnez-moi une esclave parmi les captifs. Le prophète a dit: 'Va prendre n'importe quelle esclave.' Il a pris Safiya bint Huyai. Un homme est venu voir le Prophète et a dit: 'O messager d'Allah! Tu as donné Safiya bint Huyai à Dihya et elle est la maîtresse en chef des tribus de Quraidha et d'An-Nadir et elle ne convient que pour toi. ' Alors le prophète dit: "Amène-le avec elle." Alors Dihya est venue avec elle et quand le prophète l'a vue, il a dit à Dihya: 'Emmène toutes les esclaves autres que les captives.' Anas a ajouté: Le Prophète l'a ensuite admise et l'a épousée. "Thabit demanda à Anas," O Abu Hamza! Qu'est-ce que le prophète lui a payé (en tant que Mahr)? "Il dit:" Elle-même était son Mahr, car il l'avait manigancée puis épousée. "Anas a ajouté:" Sur le chemin, Um Sulaim l'a habillée pour le mariage (cérémonie) et la nuit, elle l'a envoyée comme épouse au Prophète. Ainsi, le prophète était un époux et il a dit: "Quiconque a quelque chose (de la nourriture) doit l'apporter". Il étendit un drap de cuir (pour la nourriture) et certains apportèrent des dattes et d'autres du beurre à cuire. (Je pense qu'il (Anas) a mentionné As-Sawaq). Alors ils ont préparé un plat de Hais (une sorte de repas). Et c'était Walima (le banquet du mariage) du Messager d'Allah. " - Sahih al-Bukhari 371; IBR: Livre 8, Hadith 23; USC: Vol. 1, livre 8, hadith 36.

 

15    L’assassinat du poète juif Ka'b bin Ashraf

 

Bukhari 52:271 « Rapporté par Jabir : Le Prophète a dit, "Qui est prêt à tuer Ka'b bin Ashraf (c'est-à-dire un Juif)." Muhammad bin Maslama a répondu : "Est-ce que tu aimes que je le tue ?" Le Prophète a répondu par l'affirmative. Muhammad bin Maslama a dit : "Alors permettez-moi de dire ce que j'aime [j’ai envie]." Le Prophète a répondu : « Je le fais (c'est-à-dire que je vous le permets)." ».

 

L’épisode largement développé par Ibn Ishaq (8° siècle) est ici résumé :

« Plusieurs hommes s’étaient associés pour tuer Ka'b. La nuit, ils se promenèrent avec le poète. Un poète, Abu Nâ’ilah se montrait fort gentil avec Ka'b. Il promenait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n’ai jamais senti un meilleur parfum". Ils marchèrent pendant plusieurs heures, pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ’ilah saisit les cheveux de la tête de Ka'b en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !". Ils le frappèrent mais leurs épées qui se croisaient sur Kaab ne pouvaient cependant l’achever. Muhammad b. Maslama dit : "Je me suis souvenu d’un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l’enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu’à ce que j’atteigne le pubis. Alors Ka'b tomba par terre" ». L’assassinat du poète juif est largement traité sur sept longues pages par Ibn Ishâq[66]. Cela arriva la troisième année de l'hégire.

 

Tabari (10° siècle) donne également un récit circonstancié de l'assassinat dans ses Chroniques, dont voici un résumé :

 

« Ka'b commandait la forteresse des Banu Nadir et possédait en face de cette forteresse des plantations de dattiers, des champs de blé, qui lui avaient permis d'acquérir une fortune considérable. "Il avait de l'éloquence et était poète". Apprenant la nouvelle de la victoire des musulmans contre les Quraïchites, la tribu du Prophète, restée polythéiste, il en fut triste "car les Quraïchites étaient ses parents" [les parents de Ka'b par son père6]. Il se rendit donc à la Mecque, ville de cette tribu de Quraïsh, y "consola les habitants, composa des élégies sur les morts et des satires contre le Prophète et contre ses compagnons. Ensuite il revint à Médine" ; il disait : "Pleurez, pour que l'on pense que Mohamed est mort, et que sa religion cesse d'exister". Le Prophète se plaignit de lui et dit : "Qui donnera sa vie à Dieu, et tuera cet homme ?". Un des compagnons médinois (Ansâr) du Prophète, Muhammad ibn Maslamah (en), se proposa, mais redoutant la puissance de Ka'b, il demanda la permission de dire du mal du Prophète (pour piéger son ennemi), ainsi que des auxiliaires ; huit hommes se joignirent à lui, parmi lesquels un frère de lait de Ka'b, Silkân fils de Salama, surnommé Abu Nâ’ilah [mentionné sous ce nom dans le récit de Ibn Ishaq).

Ils arrivèrent la nuit à la porte du château de K'ab, demandèrent à lui parler ; son épouse effrayée tenta de le retenir, mais il lui répondit : "L'homme noble, quand même on l'appellerait à la mort, répond à l'appel". Le frère de lait de Ka'b, pour l'attirer dans le verger, lui demanda du blé et des dattes afin de nourrir sa famille, et médisant du Prophète ("c'est un fléau"), fit porter sur Mohammed la responsabilité de la famine. En échange du don de nourriture, il promit de lui laisser en gage ce que Ka'b exigerait de lui ; Ka'b demanda en gage les enfants de Sikân (Abu Nâ’ilah), qui proposa plutôt ses armes et celles de ses compagnons, pour endormir la méfiance de Ka'b au vu de huit hommes armés. Ka'b accepta ce gage. "Ka'b avait une chevelure sur le cou, elle était parfumée de musc et d'ambre. A chaque instant, Silkân lui prenait la tête, l'attirait vers lui et en respirait les parfums, en disant : Quelle délicieuse odeur !". "Arrivés au milieu du verger, Silkân saisit fortement Ka'b par les cheveux, et dit : Chargez ! Muhammad ibn Maslamah (en), le serra également, et Harith, fils d'Aus, vint à leur aide. Les autres prirent leurs sabres et le frappèrent" ».

 

Ce hadith raconte le meurtre d’un poète juif, Ka’b bin al-Ashraf, sur la sollicitation de Mahomet.

Les hommes qui se portèrent volontaire pour son assassinat utilisèrent la fourberie, avec l’accord de Mahomet, pour gagner la confiance de Ka’b, feignant qu’ils s’étaient retournés contre Mahomet. Ainsi trompée, la victime sortit de sa forteresse, et fut massacré sans merci, bien qu’il défendît farouchement sa vie.

 

Commentant cet épisode, le sociologue et anthropologue orientaliste français, Jacques Berque, écrit : "La ruse, la traîtrise parfois font partie des mœurs de la guerre, et les Compagnons mêmes [du Prophète] ne peuvent s'en abstenir. C'est ainsi que l'un d'eux vint à bout de Ka'b ibn al-Ashraf"[67].

 

Sources :  

a) Ka'b ibn al-Ashraf, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ka%27b_ibn_al-Ashraf

b) https://muflihun.com/bukhari/52/271  

c) https://en.wikipedia.org/wiki/Ka%27b_ibn_al-Ashraf

 

16    Paroles proférées par le prophète juste avant sa mort

 

« Face à la douleur, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) tentait tant bien que mal de se soulager comme il le pouvait. Mais les douleurs étaient tellement intenses qu’il souffrait énormément comme l’a décrit ‘Aisha (qu’Allah l’agrée). D’ailleurs, Az Zuhri rapporte : « ‘UbaydAllah ibn ‘Abdullah (qu’Allah l’agrée) m’a informé que ‘Aisha et Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée) ont dit : « Lors de ses derniers moments, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) se mit à couvrir son visage avec une khamisa lui appartenant. Quand il se sentait étouffé, il découvrait sa figure en s’écriant : « Que la malédiction d’Allah soit sur les juifs et les chrétiens ! Ils ont pris les tombes de leurs prophètes comme lieux de prière ». Le Prophète mettait en garde contre de tels agissements » (Al Boukhari et Muslim) »[68]

 

« Récit d’Aisha et Abdullah ibn Abbas :

“ Quand l’apôtre d’Allah est parvenu au crépuscule de sa vie, il a mis son "Khamisa" sur son visage et quand il a eu chaud et la respiration difficile, il a dit :
- Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens parce qu’ils ont construit des lieux de culte sur les tombes de leurs Prophètes
 » (Bukhari 8.427, 4.56.660, 2.23.414 & 472, 5.59.725 & 727, 7.72.706 et Muslim 4.1079-1082)[69].

 

Hadith Malik 511:1588 « La dernière formulation que Muhammad a fait était: "O Seigneur, périsse les juifs et chrétiens. Ils ont fait les églises des tombes de leurs prophètes. Il n'y aura pas deux religions [croyances] en Arabie ».

Source : http://explore-quran.blogspot.fr/2008/03/hadith.html

 

Note : Pendant les califats des premiers quatre Califes cet édit a été complètement appliqué et tous les non-croyants ont été expulsés (« enlevés » [exterminés ?]) d'Arabie.

 

« ‘Oumar bin al-Khattâb رضي الله عنه rapporte que l’Envoyé d’Allah صلَّى الله عليه وسلَّم a dit « Je ferais certes expulser les juifs et les chrétiens de la Péninsule arabique au point de [n’y] laisser que des musulmans » », Muslim 1767[70].

 

« Ce jour-là, il [Mahomet] fit trois recommandations : expulser les chrétiens, les juifs et les polythéistes de la Péninsule Arabique », Le nectar cacheté, page 631[71].

 

Dans les hadiths :

 

« D'après 'Adi Ibn Hatim (qu'Allah l'agrée) : le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ceux qui ont encouru la colère sont les juifs et les égarés sont les chrétiens ».

(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Ibn Hajar dans Fath Al Bari 8/9 et Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3263).

Source : http://www.hadithdujour.com/hadiths/hadith-sur-Ceux-qui-ont-encouru-la-colere-et-les-egares_1484.asp

 

Or tous les musulmans savent que ceux, qui sont désignés comme « ceux qui ont encouru la colère d’Allah », sont les juifs et comme « les égarés », sont les chrétiens.

 

Précautions : Certaines personnes mettre en lignes des hadiths, non vérifiés, mal traduits, aux références fausses. Donc, j’ai été obligé de vérifier tous les hadiths mis en ligne sur Internet.

 

17    Une guerre millénaire entre sunnites et chiites

 

17.1    Les origines du conflit

 

« Trop absorbé par les conquêtes militaires et la prédication, Mahomet n'avait pas eu le temps de désigner son successeur et les fidèles se déchirent. Ali, parent consanguin mâle le plus proche de Mahomet, semble le mieux disposé pour revendiquer l’héritage, mais ce sont les premiers compagnons du prophète, plus expérimentés, Abou BakrOmar et Othman, qui sont désignés comme les premiers califes d'un territoire qui s'étend alors de l'Arabie à l'Egypte.

Au bout de quatre ans de lutte, Muawiya parvient à destituer Ali et il s’autoproclame calife de l’islam, fondateur de la célèbre dynastie des Omeyyades qui siège à Damas. Ali est assassiné d’un coup d’épée empoisonnée. Il est enterré à Nadjaf, dans l’actuel Irak, où persiste son culte par les chiites du monde entier.

Les deux fils d’Ali, Hassan et Hussein, prennent alors le commandement des «alides» (autre nom pour les chiites) et deviennent, après leur père, «deuxième» et «troisième» imam.

Mais l’histoire des premiers temps de l’islam se confond toujours avec le sang et Hassan est, à son tour, assasiné en l’an 680. C’est son frère Hussein qui reprend le flambeau de la guerre contre le clan des Omeyyades, mais lors de la célèbre bataille de Kerbala, le 10 octobre 680, il est tué et son corps atrocement mutilé. Il n’a pas été secouru à temps par ses partisans de Koufa et, depuis, lors de processions doloristes dans les villes saintes de Nadjaf et de Kerbala, les chiites expient cette faute originelle » [30].

 

17.2    La perpétuation du conflit

 

« Les chiites n’ont jamais cessé de se considérer comme une minorité d’élus persécutés et les tragédies d’aujourd’hui en Irak, en Syrie, au Yémen sont toujours perçues par eux comme les résurgences d’un passé de mépris et de violences. Ils font mémoire des massacres de masse commis par la dynastie des Ommeyades (moitié VIIe-moitié VIIIe siècles), puis par celle des Abbassides (VIIIe-XIIIe siècles).

 

Mais les chiites n’ont pas été en reste. Eux aussi ont commis des massacres, notamment au XVIe siècle sous l’empire safavide de Perse, créé en réaction à l’empire sunnite des Ottomans, successeur du califat abasside. Car si le chiisme a été écarté de la politique pendant huit siècles, il a fait un retour fracassant, en 1501, dans l’empire perse pourtant converti à l'islam sunnite dès les premières invasions arabes » [30] [31][72].

 

17.3    Au 21° siècle

 

Au 21° siècle, les groupes terroristes islamiques (Etat islamique, Al Qaïda, les Talibans …) continuent à massacrer les chiites (en Irak, Syrie, Afghanistan …). En 2014, l'Etat Islamique a abattu 583 détenus de la prison de Badouch, à proximité de Mossoul, pour la plupart des musulmans chiites. Il s'agit de l'un des pires massacres du groupe Etat Ismamique (EI)[73].

 

18    Les conquêtes et l’irrésistible expansions guerrières de l’islam, en un siècle et demi

 

1) Conquête de toute la péninsule arabique, à la mort de Mahomet, 632 (par Mahomet et Abu Bakr).

2) Expulsion ou extermination de tous les juifs et chrétiens (qui sont dit « enlevés ») de la péninsule, ce qu’a réalisé le calife Omar (la péninsule étant devenue, en quelque sorte, « Judenfrei »).

2) Guerres de l’apostasie, les guerres du ridda, lancées le calife Abu Bakr, de 632 à 633, qui ont forcé les tribus arabiques, qui voulaient quitter l’islam, à la mort de Mahomet,  à y retourner (longue guerre, 11 tribus vaincues) [1],

3) Guerres de conquête contre les anciens empires sassanides et byzantin répondant à différents objectifs : islamisation sans apport financier ou contribution financière sans conversion, Djihad pour prévenir l'Islam de l'expansion du christianisme, recherche de butins lors de razzias notamment par les nomades intégrés dans les armées musulmanes, contrôle des réseaux commerciaux par l'aristocratie marchande arabe qui est à la tête des armées, etc. Conquête de la Palestine, de la Syrie (prise de Damas en 634), de l’Euphrate, de l’Egypte, en 640 (prise du Caire-Héliopolis, en 640), sous le calife Omar,

4) Sous le calife Uthman, de l’Iran (Perse sassanide), conquête du Nord de la Turquie, de la Lybie, de l’Afrique (Ifriqya) _ avec les troupes d'Oqba Ibn Nafaa _, malgré la résistance berbère (711) [3] [4],

5) Conquête de l’Espagne wisigothique, de 711 à 726/732, celle de tout le sud de la France, avec la prise de Narbonne en 719, de Perpignan en 720, jusqu’à Poitier (non prise), en 732 [5],

6) Prise de Chypre, puis de Rhodes, de la Crête, de la Sicile (827), de Malte en 870, les Baléares en 902, 

7) Conquête vers 712 des territoires des actuels Ouzbékistan et Kirghizistan, de de l'Asie centrale en 751, de l’Afghanistan _ anciennement bouddhiste _ (entre 750 et 800, bataille de Kaboul, vers 750) [7],

8) Conquêtes musulmanes des Indes, commençant en 711-712 avec l'invasion du Sind par les Arabes, se poursuivant au XIe siècle et au XIIe siècle avec celle des Turcs et des Afghans attirés par les richesses des hindous et s'achevant avec l'empire moghol au XVIe siècle (et avec, par exemple, Timur / Tamerlan 1336-1405 [11]) [6] [8].

9) Conquêtes ottomanes sur l'Empire byzantin (1346-1356), celles des Balkans (1356-1402), bataille de Nicopolis (1396), prise de Thessalonique (1430), bataille de Kosovo (1448), prise de Constantinople (1453), annexion formelle de la Serbie, de Morée (1460), puis de la Bosnie, victoire de Mohács sur la Hongrie (1526), siège de Vienne (octobre 1529) (échec du sultan Soliman le Magnifique) [9] [10].

 

Je ne sais pas si les "enfumades", une technique utilisée en Algérie par le corps expéditionnaire français durant la conquête du territoire de la régence d'Alger en 1844 et 1845, par Bugeaud bien que le général Cavaignac [12], peuvent se mesurer aux exactions de Oqba Ibn Nafi al-Fihri [13] _ exactions qui sont décrites par Ibn Khaldoun, dans ses "Prolégomènes" : « Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature » « Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné. Anecdote d’El-Haddjadj », Ibn Khaldoun [4].

 

Le djihad a, depuis 14 siècle, cherché à islamiser le monde entier, y compris l’Europe. Et cette volonté d’expansion irrésistible est loin d’être terminée. Car l’islam est, par sa nature profonde, intrinsèque, suprématiste[74].

 

18.1    Bibliographie partielle concernant ce paragraphe sur la conquête musulmane

 

[1] Ridda war, https://en.wikipedia.org/wiki/Ridda_wars

[2] Expansion de l'islam, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l%27islam

[3] Conquête musulmane du Maghreb, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_du_Maghreb

[4] a) Prolégomènes, Ibn Khaldoun. http://classiques.uqac.ca/classiques/Ibn_Khaldoun/Ibn_Khaldoun.html

b) Les Prolégomènes, Ibn Khaldoun (Auteur), William MAC GUCKIN (Traduction), Editions Vivre Ensemble, 2018, 1244 pages.

[5] Conquête musulmane de la péninsule Ibérique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_de_la_p%C3%A9ninsule_Ib%C3%A9rique

[6] Déclin du bouddhisme en Inde, Invasions musulmanes et royaumes musulmans, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_du_bouddhisme_en_Inde#Invasions_musulmanes_et_royaumes_musulmans

[7] Histoire des Arabes en Afghanistan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Arabes_en_Afghanistan

[8] Conquêtes musulmanes des Indes, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAtes_musulmanes_des_Indes

[9] Guerres ottomanes en Europe, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_ottomanes_en_Europe

[10] Expansion de l'Empire ottoman, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l%27Empire_ottoman

[11] Tamerlan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan

[12] Enfumades d'Algérie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfumades_d%27Alg%C3%A9rie

[13] Oqba Ibn Nafi al-Fihri, https://fr.wikipedia.org/wiki/Oqba_Ibn_Nafi_al-Fihri

 

Expansion arabe sous Mahomet (I) et les trois premiers califes, Abou Bakr (II), Omar (III) et Uthman (IV).

(Wikipedia)

Expansion de l’Empire ottoman (Wikipedia)

 

 

19    Assassinats ou supplices commandités par Mahomet de ses opposants

 

Nous avons affaire à un Prophète qui a été violent, qui a tué, qui a appelé à tuer, et qui donc a été un meurtrier.

 

Mahomet a soutenu ou commandité l’assassinat de 42 opposants qui le critiquaient ou critiquaient sa religion :

 

624 : décapitation du poète Kab been Al Ashraf à Médine, opposant à Mahomet.

624 : décapitation de Kab ben Asraf, poète critique

624 : décapitation de deux poètes anonymes après la bataille de Badr.

624 c : décapitation du poète Abu Afak en Arabie pour avoir critiqué l’islam

624 c : exécution d’Asma Bint Marwan femme ayant critiqué Mahomet...

626 c : meurtre du juif Kab chef des Beni nadhir poête satiriste, et de sa femme qui s’était moqué de Mahomet...

626 c : meurtre sur ordre de Mahomet du juif Sallam abou rafi

626 c : tentative de meurtre d’Abou Sofyan ordonné par Mahomet...

630 : décapitation à la Mecque de Abdallah ibn Abou Sahr apostat

630 : décapitation à la Mecque de Abdallah ibn Khatal poête satiriste

630 : décapitation à la Mecque de Howairith ibn Noqaïd

630 : condamnation à mort à la Mecque de Ikrima, en fuite

630 : condamnation à la Mecque de Cafwan ibn Ommayya, en fuite

630 : condamnation à mort la Mecque de Hind femme d’Abou Sofyan, en fuite

630 : exécution à la Mecque de Sara, esclave affranchie

630 : exécution à la Mecque de Qariba, chanteuse

630 : exécution à la Mecque de Fartana, chanteuse qui s’était moquée de Mahomet.

 

Sources : a) List of Killings Ordered or Supported by Muhammad, https://wikiislam.net/wiki/List_of_Killings_Ordered_or_Supported_by_Muhammad

b) Liste des meurtres ordonnés ou soutenus par Muhammad [Mahomet], http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Liste_des_meurtres_ordonnes_ou_soutenus_par_Muhammad.htm

 

20    Liste non exhaustive des massacres perpétrés au nom de l'islam dans sa conquête de l'Afrique, l'Asie et l'Europe

 

D'après le livre d'Ibn Warraq "Pourquoi je ne suis pas musulman" 
 

622

- à partir de 622: banditisme organisé par Muhammad depuis Médine (Arabie Saoudite), bataille de Badr où Muhammad et sa clique tuent 70 hommes et ramènent un imposant butin, multiples assassinats politiques contre les adversaires du pseudo prophète, nombreuses attaques de juifs de la région 
- 627: extermination par l'armée de Muhammad de la tribu juive des Bann Qurayza (600 à 900 personnes) 
- même époque: expulsion des Nadir et leur massacre 
- 634: invasion de la Syrie par Abu Bakr, mort de 4000 personnes défendant leurs terres entre Gaza et Césarée. Campagne de Mésopotamie: 600 monastères détruits, moines tués, arabes monophysites convertis ou tués, extermination de la population d'Elam et notables exécutés à Susa 
- 634-638: invasion de Jérusalem avec destruction d'églises, pillages provoquant une famine en 639 faisant des milliers de morts 
- en Arménie, massacre de la population d'Euchaita 
- Assyrie dévastée, grandes destructions dans la région de Daron, au sud-ouest du lac Van (Turquie), nouvelles exactions en 642 avec massacres et esclavage 
- 643: conquête de Tripoli par Amr, pillage, esclavage des femmes et des enfants au profit de l'armée arabe 
- 652 à 1276: envoi annuel d'esclaves de la Nubie vers le Caire 
- Carthage rasée et habitants exécutés, de même en Anatolie (Turquie), Mésopotamie, Syrie, Iran et Irak 
- fin 7ème siècle: conquête de l'Egypte par Amr b. al As, massacre de tous les habitants de Behnesa près de Rayum ainsi qu'à Fayoum, Aboit, Nikin 
 

700

- 704 - 705: des nobles arméniens sont rassemblés dans les églises de Saint Grégory à Naxcawan et Xram sur l'Azaxis et incendiés 
- 712: conquête de Sind en Inde par Muhammad b. Qasim, massacres au port de Debal (embouchure de l'Indus) pendant trois jours, entre 6000 et 16000 personnes tuées à Brahminabad 
- 722: destruction de couvents et d'églises en Egypte 
- 781: sac d'Ephèse (Turquie), 7000 grecs déportés 
- 8ème siècle: monastères hindous de Kizil détruits 
 

800

- 832: massacre de Coptes en Basse Egypte suite à leur révolte contre une taxation discriminatoire 
- 838: prise d'Amorion et esclavage des vaincus 
- 852 - 855: persécutions en Arménie 
- 884: couvent de Kalilshn à Bagdad pillé et détruit 
- 9ème siècle: conversions forcées à Harran 
- 9ème siècle: massacre de chrétiens à Séville 
 

900

- 903: 22000 chrétiens rendus esclaves à Thessalonique 
- 924: église et couvent de Marie à Damas détruits ainsi que des milliers d'églises en Egypte et en Syrie 
- vers l'an mil: pillages et destructions en Inde par Mahmud de Ghazni, 50000 hommes tués lors de la bataille de Sommath 
 

1000

- 1004: Mahmud envahit Multan (Pakistan), conversions forcées dans la région de Ghor 
- 1010: Mahmud envahit le royaume de Dawud de Multan 
- 1010 à 1013: des centaines de juifs tués dans le sud de l'Espagne 
- 1016: juifs chassés de Kairouan (Tunisie) 
- 1033: massacre de 6000 juifs à Fez (Maroc) 
- 1064: conquête de la Géorgie et de l'Arménie par Arp Arslan, massacres et esclavage 
- 1066: 4000 juifs tués à Grenade (Espagne) 
- 11ème siècle: massacre de juifs à Fez et Grenade 
 

1100

- 1126: chrétiens espagnols déportés au Maroc par les Almoravides 
- vers 1150: persécutions à Tunis 
- 1165 et 1178: conversions forcées au Yémen pour les juifs 
- 1192: dans l'état de Bihar (est de l'Inde), Muhammad Khiji massacre des moines bouddhistes et rase une grande bibliothèque, destruction de temples à sarnath près de Bénarès 
- 1198: conversions forcées à Aden pour les juifs 
- 12ème siècle: massacres de juifs en Afrique du nord par les Almohades 
 

1200

- vers 1200: persécutions envers les bouddhistes 
- 1232: massacre de juifs à Marrakech 
- 1268: massacre lors de la conquête d'Antioche (Turquie) par Baybars 
- 1291 et 1318: conversions forcées des juifs à Tabriz (nord ouest de l'Iran) 
- 13ème siècle: près de Damas (Syrie), la population de Safad est décapitée par le sultan Baybars 
 

1300

- 1333 et 1334: conversions forcées des juifs à Bagdad (Irak) 
- 1351: Firuz Chah dirige le nord de l'Inde: 180000 esclaves dans sa ville, destruction de temples hindous 
- 14ème au 17 ème siècle: prélèvement d'un cinquième des fils de familles de l'aristocratie chrétienne en Grèce, Serbie, Bulgarie, Arménie et Albanie soit environ entre 8000 et 12000 personnes par an 
 

1400

- 1400: Tamerlan dévaste Tbilissi (Géorgie) 
- 1403: nouvelle expédition de Tamerlan en Géorgie, massacres, destruction de villes et villages 
- début 15ème siècle: en Mésopotamie, massacre de 4000 personnes à Sivas (Turquie), 10000 à Tus, 100000 à Saray (Turquie), 90000 à Bagdad (Irak) et 70000 à Ispahan (Iran) 
 

1600

- 1622: persécutions contre les juifs en Perse 
- moitié 17ème siècle: conversions forcées des juifs en Perse 
- 1679 - 1680: destruction de temples à Udaipur, Chitor, Jaipur par Aurangzeb (nord de l'Inde) 
- 17ème siècle: conversions forcées en Anatolie (Turquie) 
 

1700

- 1770 à 1786: juifs expulsés de Jeddah (Arabie Saoudite) et se réfugient au Yémen 
- 1790: massacre de juifs à Tétouan (Maroc) 
 

1800

- 1828: massacre de juifs à Bagdad 
- 1834: pillage à Safed 
- 1839: conversions forcées et massacre de juifs à Meshed (Iran) 
- 1840 massacre de juifs à Damas 
- 1867: massacre de juifs à Barfurush 
- 1894, 1895, et 1896: massacre de 250000 arméniens par les turcs 
- 19ème siècle: explosion de violence au Maroc, en Algérie, Tunisie, Libye et dans les pays arabes du Moyen Orient 
 

1900

- 1904 et 1909: 30000 arméniens tués à Adana 
- 1915: fin du génocide des arméniens par les turcs, plus d'un million de morts 

 

Source : Liste non exhaustive des massacres perpétrés au nom de l'islam dans sa conquête de l'Afrique, l'Asie et l'Europe, http://atheisme.org/listeislam.html

 

21    Sur l’histoire des croisades

 

Mahmoud : « les faits historiques sont là: les musulmans quand ils sont entrés à Jérusalem ils ont fait un traité de paix qui a duré des siècles et quand les croisés bénis par le pape sont entrés à Jérusalem ils ont tués tout le monde y compris les animaux et ils s’en sont vantés.

Quand il a conquis la Mecque la ville d’où il a été chassé il ne s’est pas vengé contre toutes les persécutions qui l’ont visé lui et les musulmans, c’est la religion de la paix ».

 

Dans l’exemple, qui suit, voici les épisodes qui sont éventuellement omis, dans leur chronique : a) parties (A) par les musulmans, b) parties (B) par les chrétiens :

 

1) dès 1004, le calife al-Hakim bi-Amr Allah a décidé de persécuter et d'humilier les chrétiens et les Juifs (port de signes distinctif, interdiction du vin, puis interdiction de la procession des Rameaux à Jérusalem en 1007 …) (A)

2) En 1008, confiscation des biens (waqf) et destruction des d’églises et de monastères d'Égypte, et surtout destruction de l'église du Saint-Sépulcre A Jérusalem, totalement rasée (contenant le tombeau du Christ, un haut lieu de la chrétienté) (A).

3) En 1077, le chef turkmène Atsiz massacre de 3000 Juifs et Chrétiens, à Jérusalem (A).

4) Lors de la prise de Jérusalem en 1078 par les Turcs Seldjoukides, ces derniers décidèrent d'interdire les pèlerinages des chrétiens occidentaux à Jérusalem (A).

5) En 1099, siège et sac de Jérusalem par les croisés, sous la direction de Godefroy de Bouillon et d’autres chevaliers, avec le massacre de 10.000 musulmans et Juifs (chiffres peu fiables) (B). La raison de la croisade étant l'interdiction faite aux chrétiens de venir en pèlerinage à Jérusalem (B),

6) Les musulmans commettront de futurs massacres plus importants à Édesse (30.000 hab. tués et 10.000 emmenés en esclavage) (1146) et à Acre (1291) (A).

 

Source : Bat Ye'or, Juifs et chrétiens sous l'islam. Face au danger intégriste, Berg International, 10 janvier 2005.

 

22    Liste de pogroms antijuifs et antichrétiens en terre d’islam

 

22.1    Exemples de Pogroms modernes anti-juifs en terre d’Islam

 

1.       Maroc : Les 7 et 8 juin 1948, Jerada et à Oujda ont connu le massacre de 42 juifs, http://koide9enisrael.blogspot.fr/2017/06/maroc-les-7-et-8-juin-1948-jerada-et.html?spref=fb&m=1

2.       Pogrom de Constantine (25 morts, dont 6 femmes et 4 bébés, et plusieurs dizaines de blessés), 3 au 5 août 1934, http://www.feujn.org/spip.php?article1216

3.       Le Farhoud (arabe : الفرهود « dépossession violente ») est une émeute sanglante contre les Juifs de Bagdad, alors capitale du Royaume d'Irak, en 1941, https://fr.wikipedia.org/wiki/Farhoud

4.       Pogrom d'Alep est une émeute antisémite ayant fait 75 morts dans la communauté juive de la ville d'Alep en Syrie en 1947, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_d%27Alep

5.       Le pogrom d'Aden est une émeute antisémite ayant fait 82 morts dans la communauté juive de la ville d'Aden en 1947, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_d%27Aden

 

Pour rappel, d’autres pogroms ont eu lieu dans la région entre 1900 et 1948 : celui de Casablanca en 1907, de Fez en 1912, de Tripoli en 1945.

 

Rien sur les pogroms commis à l'instigation d'al-Husseini [grand Mufti de Jérusalem] : massacres en 1920, de 67 Juifs et pillages des maisons juives et synagogues à Hébron le 24 août 1929, à Safed,  à Jérusalem, etc. Dans Le juif errant est arrivé, Albert Londres  décrit la barbarie des assassins à Hébron ce 24 août 1929 : "Ils coupèrent les mains, ils coupèrent les doigts, ils maintinrent des têtes au-dessus d'un réchaud, ils pratiquèrent l'énucléation des yeux. (...) Sur les genoux de Mme Sokolov, on assit tour à tour six étudiants de la Yeshivah [école religieuse juive] et, elle vivante, on les égorgea. On mutila les hommes. Les filles de treize ans, les mères et les grands-mères, on les bouscula dans le sang et on les viola en chœur".

 

Source : « La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti », Heinrich Billstein, 20 juillet 2017, http://www.veroniquechemla.info/2009/12/la-croix-gammee-et-le-turban-de.html

 

22.2    Exemples de Pogroms anti-chrétiens ou anti-juifs en terre d’Islam, de 1992 à 624

 

1992 : massacre de 13 chrétiens dans le village égyptien de Sanbo 1992 : massacre des coptes à Timna en Egypte

1991 : dérive islamique du régime de Saddam Hussein afin de canaliser les rancoeurs populaires ; aggravation des persécutions contre les minorités ; après cette date, environ 30% des chrétiens fuient le pays.

1991 : En Irak, dans le diocèse de Zakho, 30 villages chaldéens et 40 églises sont détruits

1991 : En Irak, destruction de l’église médiévale de Beidar près de Zakho, par l’armée irakienne, qui la transforme en étable.

1991 : les dirigeants de la communauté chrétienne sont explusés du sultanat de Brunei ; la célébration de Noël est interdite

1990 : pogroms anti-arméniens en Azerbaïjan ; 38 morts

1990 : constitution de camps de concentrations dans le sud du Soudan pour regrouper les populations chrétiennes et animistes, sous le nom de “camps de la paix”

1989 : massacre de chrétiens notamment arméniens en Azerbaidjan

1988 : pogrom contre les coptes au Caire

1988 : début des pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan (ville de Soumgaït)

1988 : destructions d’églises assyriennes dans le nord de l’Irak ; exécutions et tortures

1983 : début de la guerre menée par le Soudan islamiste contre les minorités chrétiennes et animistes du sud : plusieurs centaines de milliers de morts de 1983 à 2000

1981 : juin : massacre de coptes à Zawiya al Hamra, banlieue du Caire

1980 : Liban : massacre des villageois chrétiens de Safra

1979 : début de la fuite de 200 000 juifs iraniens après la révolution islamiste

1977 : massacre de 147 chrétiens par les Druzes dans la montagne du Chouf

1976 : massacre de chrétiens libanais dans les villes de Damour et Jiyé

1976 : octobre : massacre de chrétiens libanais dans le village de Aichyé : 52 morts

1976 : massacre de chrétiens libanais à Masser Beit-Ed Din

1976 : janvier : découverte au sud de Beyrouth d’un charnier contenant les corps mutilés de 582 chrétiens “non-combattants”

1975 : persécutions des chrétiens de Midyat (Turquie) par les Kurdes

1975 : invasion du Timor Oriental chrétien : au moins 200 000 morts

1967 : incendie volontaire de la grande synagogue de Tunis

1967 : les juifs égyptiens sont parqués dans des camps au cours de la guerre des 6 jours

1967 : pogrom en Libye à l’occasion de la guerre des six jours

1967 : pogroms en Tunisie

1967 : le Congrès Islamique Mondial d’Amman en Jordanie déclare qu’il faut considérer les juifs vivants dans les pays arabes comme “des ennemis mortels”

1967 : pogrom à Aden

1965 : vague d’antisémitisme en Algérie ; fuite de la communauté juive

1965 : pogrom à Aden

1962 : juillet : pogrom d’Oran 1948 : pogroms en Libye

1958 : pogrom à Aden

1955 : émeutes anti-juives et chrétiennes en Turquie ; pillage des églises et des magasins

1955 : septembre : émeutes antijuives à Izmir

1952 : pogroms anti-juifs et chrétiens à Suez

1949 : pogroms en Syrie

1948 : pogroms au Maroc

1947 : mesures de ségrégation contre les juifs en Egypte

1947 : pogrom en Libye ; environ 130 morts

1947 : pogrom à Aden ; environ 100 morts

1946 : début de la vague de destruction d’églises coptes en Egypte

1946 : à Khanashiva en Iran, des femmes assyriennes sont humiliées puis violées dans l’église Sainte Marie. Les hommes sont torturés

1945 : émeutes antijuives et antichrétiennes en Egypte ; églises et synagogues détruites

1945 : pogrom à Tripoli en Libye

1945 : massacre des Assyriens en Azerbaidjan iranien (plaintes auprès de l’ONU par le patriarche Mar Eshai Shimun XXIII)

1944 : attaque du quartier juif de Damas

1942 : pillage des biens juifs à Benghazi (Lybie) et déportation dans le désert

1948 : pogrom à Alexandrie pendant une semaine ; environ 150 morts

1933 : août : 600 Assyriens sont massacrés dans les villages de la région de Dohuk.

1941 : persécution des juifs en Libye

1941 : massacre de juifs à Bagdad, avec l’appui des autorités : env. 170 morts

1935 : pogroms en Algérie

1934 : pogrom de Constantine (Algérie) ; pillage et 28 morts, sous l’indifférence de la Police et l’Armée française

1933 : août : le prêtre assyrien Shmiwal de la tribu Nodis est assassiné

1933 : août : le prêtre assyrien Giwargis de la tribu Baz est assassiné

1933 : août : le prêtre assyrien Masikh de la tribu Tiyari est assassiné

1933 : août : le prêtre assyrien Shmoel de la tribu Diz est assassiné

1933 : août : le prêtre assyrien Sada de la tribu Lawan est décapité

1933 : août : le prêtre assyrien David de la tribu Tkhuma est assassiné

1933 : août : le prêtre assyrien Adam de la tribu Tkhuma est enterré vivant.

1933 : massacre des chrétiens “assyriens” en Irak au moment de la proclamation de l’indépendance

1933 : l’armée irakienne mitraille 1 000 réfugiés chrétiens chaldéens

1933 : août : massacre des Assyriens au village de Simel ; toute la population est éliminée. Les prêtres sont mutilés ; les femmes violées et humiliées ; les voitures roulent sur les enfants ; la liste des victimes est en cours de publication par les autorités assyriennes actuelles.

1929 : août : les juifs demandent l’aménagement du mur des Lamentations ; pogroms à Jérusalem, Hébron, Safed ; pour faire cesser les violences, les Britanniques repoussent cette demande

1922 : loi de conversion forcée des orphelins au Yémen, concernant les juifs y compris à l’âge adulte

1922 : septembre : massacre de chrétiens à Smyrne par les Turcs

1921 : juin : massacre de centaines de Grecs prisonniers à Samsun

1920 : fatwa du sheyhül’Islam contre les républicains laïcs en Turquie : “est-il permis de tuer ces rebelles? c’est un devoir de le faire”

1920 : février : après le départ des troupes françaises, les derniers Arméniens de Cilicie sont massacrés

1918 : 15 000 Arméniens environ sont massacrés à Bakou en Azerbaïdjan.

1918 : mars: assassinat du patriarche assyrien Mar Benyamin Shimon et de 150 hommes de sa suite par le chef kurde Simkoo

1918 : massacre des Assyriens de Khoi en Iran par une tribu kurde. Les exécutions et tortures sont menées sous la surveillance de religieux ; 700 victimes

1918 : massacre des soldats assyriens au port de Sharabkhane par les Turcs et les musulmans de Tabriz

1918 : massacre des 6.000 Assyriens réfugiés à la Mission Française ; mutilations diverses menées par Arshad el Hemayoun.

1917 : martyre du bahaï Mirza M. i Bulur Furush à Yazd

1916 : août : abolition de la constitution de la “nation” arménienne dans l’empire ottoman et de ses droits religieux

1916 : déportation des habitants chrétiens de Trébizonde

1916 : décembre : déportation et dispersion des Grecs d’Amisos

1915 : début de déportation et massacre des Arméniens d’Anatolie

1915 : vague de conversions par contrainte dans l’est anatolien

1915 : martyre du bahaï Shaykh Ali Akbar Quchani à Mashhad

1915 : janvier : début d’exécution des bataillons arméniens de l’armée ottomane

1915 : avril : déportation violente des Arméniens de la région de Zeitoun puis élimination

1915 : avril : déportation et élimination des Arméniens de la région de Van

1915 : mai : fin de la résistance arménienne à Van ; élimination des survivants du siège

1915 : avril : élimination de 800 intellectuels et fonctionnaires arméniens de la capitale

1915 : mai : déportation des Arméniens de la région d’Erzurum

1915 : mai : loi ottomane sur les biens abandonnés par les Arméniens

1915 : mai : protestation des puissances alliées contre les massacres arméniens, qui tiennent le régime ottoman pour responsable

1915 : juin : massacre de 12 000 soldats arméniens de l’armée ottomane

1915 : juin : élimination des Arméniens de la région de Shapin-Karahisar

1915 : juin : pendaison publique de 21 chefs du parti nationaliste arménien à Constantinople

1915 : juin : déportation des Arméniens de Sivas

1915 : juin : déportation des Arméniens de Trébizonde

1915 : juin : déportation des Arméniens de Samsun

1915 : juillet : déportation des Arméniens de Malatya

1915 : juillet : déportation des Arméniens de Cilicie et d’Antioche

1915 : juillet : déportation des Arméniens d’Antep

1915 : juillet : déportation des Arméniens de Kilise en Cilicie

1915 : juillet : déportation des Arméniens de Marash

1915 : juillet : déportation des Arméniens de Konya

1915 : septembre : le gouverneur de Diyarbakir annonce que le nombre des déportés arméniens de sa région est de 120 000

1915 : octobre : protestations internationales contre le massacre général des Arméniens, dans les deux camps

1915 : décembre : ordre du ministre de l’intérieur turc de déporter aussi les orphelins et de ne laisser que les très jeunes enfants

1915 : les chrétiens assyriens d’Irak sont massacrés par les Kurdes et les Turcs ; 250.000 morts ?

1915 : les forces ottomanes privilégient l’exécution par crucifixion pour les femmes arméniennes et assyriennes.

1915 : janvier : destruction de 70 villages autour d’Urmia ; exode de 25 000 Arméniens et Assyriens.

1915 : des missionnaires allemands découvrent dans le village d’Haftawan près de Salmas 750 corps décapités dans les puits et les citernes. Le général turc avait promis une indemnité pour chaque tête.

1915 : A Teberma, martyre de plusieurs dignitaires religieux assyriens par les Turcs, dont l’évêque Mar Dinkha.

1915 : massacre d’Assyriens dans le village de Gulpashan près d’Urmia ; les hommes sont fusillés et les femmes sont violées

1915 : mars : massacre de 800 invalides dans le village assyrien de Salamas.

1915 : attaque du village assyrien de Tel Mozilt par Turcs et Kurdes ; tous les hommes valides sont fusillés le lendemain. Ensuite, on élimine les enfants (1 500 ?) ; l’agha Ayoup Hamza exécute personnellement le prêtre Gabrial.

1915 : juin : le Vali de Mossoul détruit le village assyrien de Tyari

1915 : Cedet Bey, gouverneur de Van attaque Sirt avec le “bataillon des bouchers” (Kasap Tabouri) et y massacre tous les Assyriens. Il continue dans la région, avec une vingtaine d’autres villages.

1914 : expulsion de 250 000 Grecs de Thrace Orientale

1914 : mai : rapide expulsion de la population chrétienne de Pergame, qui se réfugie à Lesbos

1914 : juin : massacre de Grecs par les Turcs à Foça et Cesme.

1914 : juillet : création des bataillons de travaux forcés pour les mobilisables orthodoxes, qui permettent leur élimination progressive.

1914 : août : massacre de 12 000 chrétiens assyriens en Irak par le Jevdet Khalil Bey

1914 : novembre : poursuite de l’expulsion des Grecs de Thrace Orientale

1914 : expulsion des juifs de Palestine en âge de porter les armes par les Ottomans

1912 : massacres en Thrace contre les populations chrétiennes commis par l’armée turque en retraite

1912 : pogroms contre la population juive de Fès au Maroc

1909 : avril : massacre de 30 000 Arméniens en Cilicie

1909 : pogroms : massacre des juifs de Kermanshah en Perse, pour commémorer la mort d’Hussein

1909 : avec des milliers d’Arméniens, quelques missionnaires américains sont massacrés dans la région d’Adana

1908 : juillet : à Adana, troubles arméniens et répression violente ; 30 000 victimes ; protestations européennes 1896 : martyre de 5 bahaï de Turbat-i-Haydari

1904 : massacre de juifs au Yémen

1904 : mai : massacre de 7500 Arméniens dans la région de Sassun

1903 : pogrom contre les bahaïs à Yazd ; environ 70 morts

1900 : août : massacre de femmes et d’enfants arméniens dans les villages de Spaghanak

1896 : publication du British Blue Book sur les massacres d’Arméniens dans l’empire ottoman

1896 : juin : destruction de villages arméniens autour de Van

1896 : juin : massacre des hommes du village arménien de Sgherdi ; conversion forcée des survivants

1896 : juin : massacre de 400 Arméniens autour de Khizan

1896 : juin : massacre de 160 Armémiens autour de Mamarzank ; conversion des survivants

1896 : juin : destruction des villages de la région de Shatakh

1896 : juin : destruction de 11 villages arméniens autour de Gumushhane

1896 : juin : massacre d’Arméniens à Van ; fuite des survivants en Iran

1896 : août : après la prise d’otage à la Banque Ottomane, pogroms contre les Arméniens de Constantinople ; 7 000 morts ? protestation officielle des puissances européennes

1896 : septembre : dispersion de la population arménienne de Agn

1896 : septembre : massacre de 250 Arméniens autour de Mush

1896 : septembre : massacre dans le village de Binkaya ; 250 morts

1896 : massacre des Crétois par l’occupant ottoman

1895 : massacre d’Arméniens à Van et Istanbul

1895 : septembre : massacre d’Arméniens à Baberd par les Turcs

1895 : septembre : pogroms contre les Arméniens à Constantinople ; 2 000 morts ; plaintes des Européens

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la province de Derjan

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la province de Trébizonde ; témoignage du consul français

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Erzincan et Kamakh

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Kghi ; 1 000 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Baghesh

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Urfa ; 10 000 morts dans les combats

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Shapin-Karahisar ; 2 000 morts dans la ville et 3 000 dans la campagne

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la ville d’Erzincan ; 1 000 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Zklus ; 200 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Amasya ; 100 morts

1895 : novembre : massacre d’Alep ; 1000 morts

1895 : décembre : destruction de 100 villages dans la province de Bitlis

1895 : décembre : massacre de 8000 Arméniens à Urfa

1895 : décembre : destruction d’une centaine de villages autre de Mush

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Bitlis ; 102 villages détruits

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Charsanjak ; 700 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Balu ; 1 200 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Arabkir ; 2 800 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens dans la région de Torgom ; 500 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Malatya ; 3 000 morts ; 1 000 maisons détruites

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Bitlis

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Kharput ; 4 000 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Bayburt ; 165 villages détruits

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Urfa par les troupes kurdes ; le consul anglais est témoin

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Erzurum ; 400 morts

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Garin ; 2 000 morts ; 43 villages détruits

1895 : octobre : massacre d’Arméniens à Trébizonde

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Diyarbakir et sa région : 30 000 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Arabkir ; 2 800 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Marzvan ; 700 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Kharput ; 3 800 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Van

1895 : novembre : conversions forcées d’Arméniens à Kharput

1895 : proclamation du jihad par les Ottomans

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Sivas ; 1 500 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Balu

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Antep ; 1 500 morts

1895 : novembre : massacre d’Arméniens à Marash ; 1 000 morts

1895 : novembre : pillage de 160 villages de la région de Van

1895 : décembre : des centaines d’Arméniens sont brûlés vifs dans la cathédrale d’Urfa

1895 : janvier : le soldat kurde Sheikh Hassan déclare avoir tué 40 chrétiens à Urfa pendant les massacres.

1895 : novembre : les Kurdes attaquent la ville de Tel Mozilt et la ravagent ; le gouverneur turc tente de les stopper mais le massacre d’Assyriens a pourtant lieu.

1894 : début des massacres contre les Arméniens décidés sous le sultan Abdul Hamid =>1896 ; environ 300 000 morts

1894 : août : massacre d’Arméniens au Mont Gebin, déportés du village d’Andok et brûlés vifs dans la forêt

1894 : août : 74 villages arméniens détruits dans la région de Sassun: 10 000 victimes

1894 : août-octobre : massacre d’Arméniens par les seigneurs kurdes autour de Mush ; 5000 morts selon les Européens

1894 : l’ambassadeur de France à Constantinople décrit la création des régiments kurdes comme “l’organisation officielle pour le pillage aux dépens des chrétiens arméniens”

1890 : pogroms anti arméniens à Erzurum

1889 : pillage du quartier juif de Bagdad

1882 : juillet : émeutes anti-chrétiennes à Alexandrie : 50 morts

1881 : massacre de coptes et d’autres chrétiens à Alexandrie

1877 : massacre d’Arméniens à Beyazit en Anatolie

1876 : massacre des Bulgares par les Turcs (15 000 morts selon un consul US)

1867 : massacre de Crétois

1867 : massacre de juifs à Barfurush (Perse)

1864 : massacre d’Arméniens à Sassoun

1860 : massacre de 22 000 chrétiens libanais, dont 5000 à Damas, par les Druzes et avec l’accord des Turcs

1860 : destruction de monastères et d’églises par les Albanais au Kosovo

1860 : avril-mai : déroulement du massacre des maronites sous la responsabilité du gouverneur de Damas Ahmet Pacha

1860 : destruction du village libanais de Dayr al Qamar ; 2600 morts

1860 : le quartier assyrien de Damas est attaqué ; 10 000 morts

1860 : destruction du village libanais de Rasshayya ; 800 morts

1860 : destruction du village libanais de Hasbayya ; 6000 morts ?

1860 : destruction du village libanais de Jazzin ; 1500 morts

1854 : pogrom antijuif à Demnate au Maroc

1848 : disparition totale des juifs de Machhad en Iran 1847 : reprise des persécutions des chrétiens assyriens par les Kurdes. 30 000 morts

1843 : massacres des chrétiens nestoriens d’Orient notamment par les Kurdes : environ 20.000 morts

1843 : massacre de chrétiens nestoriens au Kurdistan

1842 : tentative de génocide des chrétiens assyriens par l’émir kurde d’Hakkari Badr Khan Bey : 10 000 morts, esclavage des femmes et des enfants. Les Ottomans n’interviennent pas.

1842 : 800 chrétiens assyriens sont éliminés dans la région de Dez selon les registres fiscaux.

1841 : meurtres massifs de juifs au Maroc ; le sultan est obligé de considérer les juifs comme sa propriété personnelle, ce qui contribue à les protéger.

1840 : persécution des juifs de Damas ; affaire des meurtres rituels

1840 : conversion forcée des juifs de Machhad en Iran

1840 : pogrom à Damas

1839 : campagne de conversions forcées des juifs iraniens

1834 : massacre de juifs à Safed (Palestine)

1830 : début de la persécution des juifs en Perse, provoquée par l’avance russe dans le Caucase.

1828 : massacre de juifs à Bagdad

1821 : attaque des minorités grecques en Anatolie en réplique à la libération du Péloponnèse.

1821 : massacre des Crétois par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha

1821 : massacre des Grecs par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha, encouragé par les Oulémas : volonté de détruite totalement la population par la déportation des femmes et des enfants.

1813 : répression de la révolte des Serbes ; massacre et réduction en esclavage : des milliers de femmes sont vendues à Belgrade.

1807 : expulsion des juifs de Tétouan

1806 : expulsion par fatwa des juifs de Sali au Maroc et interdiction pour les juifs marocains d’avoir des vêtements occidentaux

1806 : les janissaires du Dey d’Alger massacrent et pillent dans le quartier juif

1805 : pogrom contre les juifs d’Alger après une famine

1805 : exil des juifs d’Alger vers Tunis et Livourne

1803 : répression d’une révolte en Serbie ; entre autres, 1800 femmes et enfants pris comme esclaves.

1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc)et destruction de la plupart des communautés juives du Maroc

1785 : à Constantinople, les églises secrètement réparées par les minorités sont détruites à nouveau par le vizir sous pression de la foule

1770 : expulsion des juifs de Jeddah en Arabie

1700 : massacre des juifs au Yémen

1676 : expulsion des juifs de Sanaa au Yémen 1650 : les juifs de Tunisie sont déportés dans des quartiers spéciaux appelés “hara”

1667 : persécution des Arméniens chrétiens en Iran

1656 : juifs chassés d’Ispahan en Iran

1622 : conversion forcée des juifs de Perse

1614 : invasion de la Géorgie par le shah Abbas ; destructions, déportation, profanations des images saintes par le shah lui même

1608 : persécution pendant deux ans des juifs de Taroudan (Maroc) par les Berbères

1604 : début d’une période de famine, violence et conversions forcées de la population juive de Fès : 2000 conversions en 2 ans

1596 : massacres systématiques en Anatolie au cours des visites d’inspection de l’armée par le vizir Caghoglu Sinan Pasha

1554 : la ville d’Erevan est totalement rasée par les Ottomans

1554 : pillage et persécutions contre la population juive de Marrakech par les Turcs qui ont pris la ville

1535 : pogrom puis expulsion des juifs de Tunisie

1524 : expulsion des juifs de Buda en Hongrie par les Ottomans

1523 : le sultan ottoman Soliman ordonne la fermeture de l’église du Cénacle à Jérusalem, et sa conversion en mosquée

1522 : expulsion des chrétiens de la ville de Rhodes

1521 : expulsion des juifs de Belgrade par les Ottomans

1516 : massacre de dizaines de milliers d’Alaouites en Syrie au moment de la conquête des Ottomans sunnites

1516 : les juifs algériens reçoivent le statut officiel de “dhimmis “de la part des Ottomans ; certains couleurs leur sont interdites (rouge et vert) ; ils n’ont pas le droit de monter à cheval ou de porter des armes ; ils doivent payer la taxe discriminatoire ; leur représentant est rituellement giflé au moment de la remise du tribut aux autorités.

1492 : communauté juive de Touat au Maroc est massacrée ; synagogues détruites

1453 : prise de Constantinople ; trois jours de massacres et de pillage ; foule égorgée dans Sainte Sophie.

L’église de Sainte Sophie de Constantinople est transformée en mosquée

1440 : invasion de la Géorgie par le Shah Djehan ; érection d’une tour de 1664 têtes de soldats prisonniers

1438 : création de ghettos pour les juifs dans les villes du Maroc, sous le nom de “mellah”

1402 : Smyrne occupée par les Croisés est prise par Tamerlan ; massacre et pyramides de têtes

1401 : massacre de 90 000 habitants de Bagdad par Tamerlan ; érection de 120 pyramides de têtes

1400 : invasion et pillage de la Géorgie chrétienne par Tamerlan

1400 : les soldats arméniens défendant Sivas sont enterrés vivants. Tamerlan fait piétiner par des cavaliers un chœur d’enfant chantant des psaumes ; il n’aimait pas la musique, disent les chroniques.

1400 : prise d’Alep par Tamerlan ; pyramides de têtes

1400 : élimination du christianisme après les passages de Tamerlan en Afghanistan

1393 : Tamerlan attaque la ville assyrienne de Tikrit ; tous les habitants chrétiens sont exterminés

1389 : campagne d’exécutions de coptes relapses

1387 : la population de Khvabi-Khevi (Géorgie) est brûlée dans l’église

1387 : prise de Van par Tamerlan : massacre de la population

1386 : invasion de Tamerlan en Géorgie ; destructions d’églises et monastères, conversions forcées, prêtres brûlés ; 60 000 personnes déportées

1384 : pillage de la Bosnie par les Ottomans

1367 : le patriarche maronite Gabriel d’Hajoula est brûlé vif à Tripoli.

1358 : élimination presque définitive des chrétiens nestoriens d’Asie Centrale par Tamerlan

1355 : début des fatwas contre les coptes

1354 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte provoquée par des prédicateurs

1344 : conversion forcée des juifs de Bagdad

1342 : destruction de l’église Saint Ménas du Hamra par la foule en Egypte

1342 : incendie des églises des puits et des Vierges à Hamra

1334 : conversions forcées des juifs de Bagdad

1321 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte ; campagne de calomnies contre les coptes, qui aboutit à la destruction de 60 églises par la foule.

1310 : massacre des chrétiens d’Irbil et destruction de toutes les églises de la ville

1304 : expulsion des chrétiens d’Ephèse

1301 : début de la persécution des juifs en Egypte

1301 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte

1295 : Kazan Khan ordonne la destruction de toutes les églises de Mésopotamie

1293 : au Caire, émeute contre les Coptes : massacre et destruction de leurs maisons

1291 : conversion forcée des juifs de Tabriz en Perse

1289 : massacre de religieuses chrétiennes à Tripoli en Palestine par l’armée de Kalavun

1274 : invasion et destruction par les Mamelouks des trois royaumes chrétiens de Nubie ; vente des habitants.

1268 : émeute à Bagdad contre les chrétiens

1266 : le caveau des Patriarches d’Hébron est converti en mosquée et interdit aux juifs et aux chrétiens

1260 : attaque des chrétiens de Damas et destruction d’églises

1232 : massacre des juifs de Marrakech

1225 : invasion de la Géorgie par Djelal Edin. Selon les chroniques, début d’une période de 5 années de massacres en Géorgie

1224 : toutes les synagogues de Fès au Maroc sont détruites

1207 : A Pâques, massacre de 12 000 Arméniens autour de la cathédrale d’Ani

1198 : conversion forcée des juifs d’Aden

1184 : les Almohades imposent des signes distinctifs aux chrétiens et aux juifs en Espagne

1184 : destruction d’une église de Saint Gabriel à Assyout par la foule 1165 : conversion forcée des juifs du Yémen

1165 : destruction par la foule de l’église de l‘Archange Gabriel à Al Fustat

1160 : prise de l’Ifriqiya par les Marocains d’Abd el Moumen ; juifs et chrétiens doivent choisir entre la mort et la conversion ; les juifs sont convertis de force.

1147 : prise de Marrakech par les Almohades ; persécution des juifs

1145 : les juifs de Tunis doivent choisir entre la conversion et l’exil

1142 : début des persécutions contre les juifs par les Almohades ; massacre à Tlemcen, Bougie, Oran (jusqu’en 1147)

1126 : déportation de chrétiens au Maroc par les Almoravides

1117 : en Egypte, décret rappelant à l’obéissance des ordonnances concernant la soumission des infidèles juifs et chrétiens sous peine de mort

1100 : selon une chronique géorgienne, sous l’occupation turque de Tiflis, “chaque jour le sang des chrétiens de la ville était versé”

1098 : le gouverneur fatimide de Jérusalem expulse tous les habitants chrétiens

1095 : expulsion des chrétiens arméniens et grecs d’Antioche par Yaghi Siyan

1077 : massacre de 3000 infidèles à Jérusalem par le chef turkmène Atsiz

1073 : début des persécutions contre juifs et chrétiens par les Turcs à Jérusalem

1066 : au cours du massacre de milliers de juifs de Grenade, assassinat du Nagid de la communauté, successeur de Samuel Ha Nagid

Massacre de 1500 familles juives, représentant environ 4000 personnes à Grenade, le 30 décembre 1066, https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Grenade

1065 : décapitation de 65 moines chrétiens du monastère d’Abanub par Haffas sous Al Mustansir en Egypte

1032 : 5 à 6000 juifs tués dans une émeute à Fez et expulsion des survivants

1016 : les juifs sont persécutés et chassés de Kairouan

1014 : sous le calife Al Qadir, la foule musulmane attaque les maisons chrétiennes et détruit plusieurs églises

1010 : début de massacre de centaines de juifs autour de Cordoue jusqu’en 1013

1010 : ordre de destruction des églises de Jérusalem par Al Hakim

1010 : persécution des chrétiens, juifs et sunnites par le calife fatimide Al Hakim

1004 : juifs et chrétiens doivent porter un turban et une ceinture noirs en Egypte

979 : massacre de zoroastriens à Chiraz

924 : destruction à Damas du couvent Sainte-Marie

903 : raid sur Thessalonique et réduction en esclavage de 20 000 prisonniers

852 : destruction des églises de Cordoue datant d’après la conquête arabe

851 : début du “martyre des Mozarabes” à Cordoue

851 : les chefs de la communauté chrétienne de Cordoue sont emprisonnés

850 : règlement du calife sur les vêtements des infidèles

832 : massacre des coptes révoltés du Delta

831 : répression des chrétiens coptes en Egypte

829 : révolte des chrétiens coptes en Egypte

790 : martyres de Saint Christophe, Saint Jean le Palaiaurites et Saint Ilias, torturés et crucifiés

780 : conversion forcée des chrétiens d’Alep par Al Mahdi

772 : massacre de la noblesse arménienne et géorgienne à Bagrevan

759 : conversion forcée et dispersion des chrétiens au Liban

749 : début des persécutions en Arménie contre les prêtres

725 : plainte des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l’église

723 : 60 pèlerins chrétiens d’Amorion crucifiés à Jérusalem

708 : massacres et conversions forcées à Tyane en Asie Mineure

705 : aristocratie arménienne brûlée sur des bûchers

704 : persécution des coptes à Alexandrie par la foule et le gouverneur. Les croix des églises coptes doivent disparaître

702 : décapitation du patriarche orthodoxe d’Antioche

651 : massacre des habitants d’Arados à Chypre

643 : massacre des habitants de Césarée de Palestine ; 7 000 morts

640 : expulsion des chrétiens du Nadjran

640 : autorisation pour les musulmans de briser les croix des processions coptes et autorisation de détruire les églises nouvelles coptes

638 : expulsion des juifs de Jérusalem

637 : description horrifiée de la conquête de la Palestine par le patriarche Sophronios

635 : prise de Damas : “le massacre dura toute la nuit jusqu’à l’apparition du jour”.

634 : départ des chrétiens d’Arabie pour la Syrie

634 : premier texte chrétien mentionnant Mahomet en l’associant au “sang humain qui coule”

630 : massacre de la tribu juive des Beni Djadsimaa (Mort de Mahomet en 632)

628 : victoire de Mahomet sur les juifs lors de la bataille de l’oasis de Khaybar (devenue symbole de la victoire musulmane sur les Juifs)

627 : massacre des juifs de Médine ; partage des familles et des biens

626 : expédition contre les juifs Beni Qoraizha, insultés par Mahomet : “O vous, singes et cochons…”

626 : massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha, liés pendant trois jours, puis égorgés au-dessus d’un fossé, avec les jeunes garçons.

626 : massacre des juifs Beni Khazradj et partage des familles et du butin

624 : après la victoire de Badr, début de l’élimination des juifs (Règne de Mahomet) [Copyright : www.terredisrael.com]

 

Sources : a) Une longue liste de pogroms anti-chrétiens ou anti-juifs en terre d’islam…, 21 Mai 2015, http://www.europe-israel.org/2015/05/une-longue-liste-de-pogroms-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-dislam/

b) La condition juive sous l’islam au Maghreb, 1148-1912, Michel Alba, https://blogs.mediapart.fr/michel-alba/blog/080311/la-condition-juive-sous-lislam-au-maghreb-1148-1912

c) Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam ?, Gérard Darmon, 09 Sep 2011, http://www.europe-israel.org/2011/09/pogrom-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-d%E2%80%99islam-par-gerard-darmon/

 

22.3    Les martyrs de Cordoue

 

Les martyrs de Cordoue étaient quarante-huit martyrs chrétiens mozarabes du ixe siècle, à l'époque d'Al-Andalus. Ils furent exécutés par les autorités musulmanes pour avoir confessé leur foi chrétienne en infraction à la charia qui était en vigueur depuis la conquête islamique du viiie siècle. Les exécutions eurent lieu principalement à Cordoue entre 850 et 859, par décapitation.

Les actes détaillés de ces martyrs, principalement des moines, furent notamment décrits par Euloge, l'un des deux derniers à être exécutés.

La position musulmane se durcit vis-à-vis des dhimmis, avec une pression fiscale accrue. Le pouvoir musulman refuse de reconstruire les églises détruites durant les émeutes du faubourg de Cordoue en 818. Abd al-Rahman II (822-852) impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes. Des chrétiens s'ouvrent donc de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent, au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants. La révolte la plus emblématique fut celle des martyrs de Cordoue1. Pour le pouvoir musulman andalous, la révolte des martyrs de Cordoue a été considéré comme un mouvement de provocation.

 

22.3.1    Liste alphabétique des martyrs de Cordoue

 

1) Abonde († 854), ou Abundius, 2) Adolphe de Cordoue († ?), ou Adolphus et Jean, 3) Amateur, Pierre et Louis, 4) Anastase, Félix et Digne ou Digna († 853), 5) Argimir († 856), ou Argimirus ou Argymirus, 6) Aurea ou Aura, 7) Benilde († 853), 8) Colombe († 853), 9) Elias, Paul et Isidore († 856), 10) Emilas et Jérémie († 852), 11) Euloge († 859), 12) Fandilas († 853), ou Fandila, 13) Flore et Marie de Cordoue († 851), 14) Georges, Aurélien ou Aurelius, Natalia, Felix et Liliosa († 852), 15) Gumesindus et Servusdei († 852), 16) Isaac († 851), 17) Laura († 864), 18) Leocritia († 859) ou Lucrecia ou Lucrèce, 19) Leovigild et Christophe († 852), 20) Élodie et Nunilone († 851), 21) Paul de Saint-Zoïlus († 851), 22) Pierre, Walabonsus, Sabinien, WistremundusHabentius et Jérémie († 851), 23) Parfait ou Perfectus († 850), 24) Pomposa ou Pompose, une moniale de Peñamelaria († 835), 25) Pomposa ou Pompose, une autre moniale de Peñamelaria († 835), 26) Roderic ou Rudericus et Salomon († 857), 27) Rogellus et Servus-Dei († 852), 28) Sancho ou Sanctius ou Sancius († 851), 29) Sandila ou Sandalus ou Sandolus ou Sandulf († 855), 30) Sisenandus († 851), 31) Théodemir († 851), 32) Witesindus ou Witesind († 855).

 

22.3.2    Le martyr de Saint Parfait de Cordoue

 

Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne qui fut décapité par les musulmans le 18 avril 850, jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet1. Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus. Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque. Son supplice, enregistré par saint Euloge, figure dans le Memoriale sanctorum.

 

Il était né à Cordoue, en Espagne, quand la région était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade. Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue. L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane, les chrétiens étaient tolérés sous certaines conditions de discrétion. En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans de dire qui était le plus grand prophète, de Jésus ou de Mahomet.

 

Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer, mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse, promettant de le protéger des représailles. Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif. Les musulmans respectèrent leur promesse et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard, certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.

Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures) et le firent juger. Parfait fut convaincu de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté. La légende affirme que ses derniers mots furent pour bénir le Christ et condamner Mahomet et son Coran.

Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens par les musulmans en Al-Andalus ; elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II, se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier, et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.

 

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Parfait_de_Cordoue

b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cordoue

c) Islamisation et arabisation de l'Occident musulman médiéval (viie – xiie siècles), Cyrille Aillet, Publications de la Sorbonne, coll. « Bibliothèque historique des pays d’Islam », 2011.

d) Les mozarabes en Al Andalus (VIIIè-XIè), https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/1427-les-mozarabes-en-al-andalus-viiie-xie-12.html

 

22.4    Versets coraniques justifiant les pogroms et persécutions des non-musulmans

 

L’islam est peut-être la seule religion, appelant à la détestation, au rejet, à la haine des croyants non-musulmans.

 

L’islam recommande de ne pas être ami avec les fidèles des religions concurrentes et de s’en méfier (58.22, 5.51-52, …).

Un musulman ne sera pas puni pour le meurtre d’un infidèle [Il ne lui sera pas appliqué la loi du talion] (Bukhari 9.50).

 

Selon Mahomet, les musulmans auront la priorité au Paradis sur les Juifs et Chrétiens, même si les musulmans sont des terribles pêcheurs (Muslim, Livre 37, n° 6666, 6669 et 2767, Bukhari 4.52.297) _ voir aussi le chapitre « Les musulmans auront la priorité au Paradis sur les Juifs et Chrétiens », situé après ce chapitre.

 

Il existe, au minimum, 49 versets et 19 hadiths antijuifs et antichrétiens, qui stigmatisent ou appellent à la haine contre les Juifs, les chrétiens et polythéistes (Coran 2.73-79, 2.79-85, 2.89-95, 2.96, 3.78, 3.112, 4.51, 4.155-158, 5.13, 5.15, 5.41, 5.51, 5.60-64, 5.81, 5.82, 6.91, 7.166, 7.167, 9.5, 9.14, 9.28, 9.29, 9.30, 9.34, 9.123, 48.29, 62.5, 62.6-8, 63.4, 98.6, Muslim Livre 41 n° 6985, Muslim 17.4216, Muslim, Livre 37, n° 6666 et n° 6668, Bukhari 53.392, Bukhari, Hadith n° 3060, Bukhari 4.52.297, Bukhari 5.59.362, Bukhari 5.59.365 [en rapport avec Coran 59.5], Bukhari 5.59.447 [sur le massacre des Bani Quraiza], Mouslim n° 2767, Abu Dawud Livre 33, n°4390, Boukhari, n° 3593, Muslim livre 26 n°5389 …)[75].

 

Mahomet appelle les chrétiens les « égarés » et les juifs « ceux qui encourent la colère d’Allah » (Coran 1.6-7[76], 4.44, 2.61, 62.5, Hadith de Tirmidhi[77] …).

 

Mahomet a accusé les juifs et les chrétiens d’avoir falsifié les textes sacrés contenus dans la Torah et la Bible (Coran 2.75, 2.79, 3.71, 3.78, 4.46, 5.13, 5.15, 5.41, 6.91, 7.162-165 voire 98.4-5, 5 .72-73).

 

Tous les germes du totalitarisme et de futurs génocides[78] sont contenus dans l’islam.

 

Dès quelque chose n’allait pas dans l’état islamique, le califat, oule sultanat, les dhimmis servaient de souffre-douleur, de bouc-émissaires. Au cours de leur histoire de 13 à 14 siècles, ils ont été victime de plus d’un millier de pogroms, en terre d’islam[79].

 

Au cours de leur long histoire, bien avant le conflit israélo-palestinien, les juifs ont été victimes de plusieurs centaines de pogroms déclenchés par des musulmans, comme :

 

Par exemple, les pogroms de Fez (6000 juifs, en 1023), à Grenade (4000 juifs, en 1066), à Jérusalem (3000 infidèles, en 1077), de Cordoue.

Et des pogroms de juifs se sont encore déroulés au 20° siècle : Jérusalem (en 1920), Hébron (67 juifs, en 1929), à Bagdad (170 juifs, en 1941), à Aden (100 juifs, en 1947), à Constantine (28 morts, en 1934), à Fez (60 morts, en 1912), etc.

 

Le professeur Rafael Sánchez Saus indique que les musulmans ont implanté en al-Andalus un « régime pervers », qui « a humilié continuellement » les juifs et les chrétiens. « [Ceux] qui présentent al-Andalus comme un exemple de tolérance ne font que manipuler brutalement l'histoire » [80].

 

Serafin Fanjul, Serafín Fanjul, l'auteur du livre "Al Andalus, l'invention d'un mythe : La réalité historique de l'Espagne des trois cultures", affirme qu'il s'agissait mutatis mutandis « d’un régime très semblable à l'apartheid sud-africain » et d'une époque globalement « terrifiante ». Soulignant que les motifs et les facteurs de luttes et d'affrontements entre l'Espagne musulmane et l'Espagne chrétienne ont été prédominants pendant toute la période concernée, il montre qu'al Andalus a été tout sauf un modèle de tolérance. Il ne s'agit pas pour lui de nier qu'il y a eu des éléments de communication culturelle (surtout d'origine hellénistique) jusqu'au XIIe siècle. Mais il s'agit de montrer qu'il n'y a jamais eu un merveilleux système mixte sur lequel aurait reposé la cohabitation pacifique ; qu'il n'y a jamais eu un mode de vie partagé par tous, une même perception du monde valable pour tous.

 

Fanjul n'a pas peur des mots et ose dire ce que tant d'auteurs pusillanimes taisent : l'image idyllique d'un al-Andalus riche, pacifique, tolérant, avancé et surpeuplé, foyer de culture supérieur et raffiné, qui aurait succombé sous les coups de boutoir des royaumes chrétiens du nord, des barbares, incultes, attardés et fanatiques, est fausse, radicalement fausse »[81]

 

Sources :

a) Une longue liste de pogroms anti-chrétiens ou anti-juifs en terre d’islam…, 21 Mai 2015, http://www.europe-israel.org/2015/05/une-longue-liste-de-pogroms-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-dislam/

b) La condition juive sous l’islam au Maghreb, 1148-1912, Michel Alba, https://blogs.mediapart.fr/michel-alba/blog/080311/la-condition-juive-sous-lislam-au-maghreb-1148-1912

c) Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam ? Gérard Darmon, 09 Sep 2011, http://www.europe-israel.org/2011/09/pogrom-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-d%E2%80%99islam-par-gerard-darmon/

d) Maroc : Les 7 et 8 juin 1948, Jerada et à Oujda ont connu le massacre de 42 juifs, http://koide9enisrael.blogspot.fr/2017/06/maroc-les-7-et-8-juin-1948-jerada-et.html?spref=fb&m=1

f) Pogrom de Constantine (25 morts, dont 6 femmes et 4 bébés, et plusieurs dizaines de blessés), 3 au 5 août 1934, http://www.feujn.org/spip.php?article1216

g) Le Farhoud (arabe : الفرهود « dépossession violente ») est une émeute sanglante contre les Juifs de Bagdad, alors capitale du Royaume d'Irak, en 1941, https://fr.wikipedia.org/wiki/Farhoud

h) Pogrom d'Alep est une émeute antisémite ayant fait 75 morts dans la communauté juive de la ville d'Alep en Syrie en 1947, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_d%27Alep

i) Le pogrom d'Aden est une émeute antisémite ayant fait 82 morts dans la communauté juive de la ville d'Aden en 1947, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_d%27Aden

j) La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti, Heinrich Billstein, 20 juillet 2017, http://www.veroniquechemla.info/2009/12/la-croix-gammee-et-le-turban-de.html

 

22.5    Les musulmans auront la priorité au Paradis sur les Juifs et Chrétiens

 

Muslim, Livre 37, Numéro 6666 : Récit d'Abu Burda : « Aucun musulman ne mourra sans qu'Allah n'admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer. ».

Muslim, Livre 37, Numéro 6668 : Récit d'Abu Burda : « Il viendra des gens parmi les musulmans le jour de la résurrection avec des péchés aussi lourds qu'une montagne, Allah les pardonnera et il mettra à leur place les juifs et les chrétiens. ».

Mouslim sous le n° 2767 : « d’après un hadith d’Abou Moussa selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit « Au jour de la Résurrection, des gens viendront avec des péchés comparables aux montagnes. Allah les leur pardonna et les transférera aux Juifs et aux Chrétiens » ».

 

Bukhari 4.52.297 : Le Prophète a dit, « Aucun n'entrera au Paradis sauf [mais] un musulman, et Allah peut soutenir cette religion (c'est-à-dire l'Islam) même avec un homme [musulman] désobéissant » ».

 

Beaucoup de versets coraniques et les hadiths incitent clairement à rejeter, à soumettre, à humilier, à inférioriser les Juifs et Chrétiens, relativement aux musulmans. Ils justifient religieusement le statut d’infériorité accordé aux gens du livre.

 

Source : L’islam est-il réformable et compatible avec les droits de l’homme ? Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/islam-reformable-liberticide.htm

 

Mais pour certains musulmans, ce verset Coran 3.55 indique que les chrétiens ne sont pas condamnés à l’enfer (le tout est de savoir si ce verset est abrogé ou non et/ou s’il ne concerne que les chrétiens qui croient à Mahomet) :

 

« 55. (Rappelle-toi) quand Allah dit : « Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent[82], au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c’est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez. 56. Quant à ceux qui n’ont pas cru, Je les châtierai d’un dur châtiment, ici-bas tout comme dans l’au-delà; et pour eux, pas de secoureurs » (Coran 3.55).

 

22.6    Versets concernant le djihad.

 

La guerre sainte si souvent invoquée et mise en pratique actuellement ne trouve pas son origine dans la folie de certains cerveaux mais dans le texte fondateur de la religion musulmane. Dès la sourate II, verset 186, l'appel à la guerre exhorte le croyant à l'action : "Combattez dans la voie de Dieu contre ceux qui vous feront la guerre.". Afin d'éviter une trop grande latitude d'interprétation du mot "combattez", le verset suivant se montre très explicite : "Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés. La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage à la guerre.". Le combat vise à l'imposition de la foi par la force (II,189) : "Combattez-les jusqu'à ce que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique.". Le Coran ne se manifeste pas par un style particulièrement métaphorique mais montre beaucoup de clarté dans ses intentions (II, 190) : "Quiconque agira violemment contre vous, agissez de même à son égard ". La justification du meurtre de l'infidèle revient plus loin (II, 214) : "La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage ".

Enfin, la sourate II se termine sur un cri patriotique (II, 286) : "Donne nous la victoire sur les infidèles "

Habilement, le rédacteur résout le cas des croyants morts au combat en leur délivrant un billet direct pour le paradis (III, 151) : "Si vous mourez ou si vous êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l'indulgence et la miséricorde de Dieu vous attendent.", et, plus explicitement, (III,163) : "Ne croyez pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts: ils vivent près de Dieu, et reçoivent de lui leur nourriture ". Ces deux versets faisaient probablement partie du bagage religieux inculqué à ces gamins iraniens envoyés à la boucherie lors de la guerre Iran Irak dans les années 1980. La sourate suivante insiste encore sur ce sens du sacrifice à la gloire de ce dieu bourreau (IV, 76) : "Que ceux qui sacrifient la vie d'ici-bas à la vie future combattent dans la voie de Dieu; qu'ils succombent ou qu'ils soient vainqueurs, nous leur donnerons une récompense généreuse." . Mais avant de mourir, le combattant aura eu l'assurance des faveurs privilégiées dont il bénéficiera par rapport au croyant resté au foyer (IV, 97) : "il [Dieu] a destiné aux combattants une récompense plus grande qu'à ceux qui restent dans leurs foyers."

Comme dans tout système autoritaire où l'obéissance aveugle prime sur le jugement personnel, le croyant doit se soumettre aux ordres, le temps employé dans le Coran étant systématiquement l'impératif (IV, 86) : "Combats dans le sentier de Dieu et n'impose des charges difficiles qu'à toi-même. Excite les croyants au combat.". La bestialité coranique répand sa haine sans interruption (IV, 93) : "S'ils [les infidèles] ne se mettent pas à l'écart, s'ils ne vous offrent pas la paix et ne s'abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. ". Le Coran n'est pas avare de termes pour désigner les légions de "Dieu" en parlant de milice (V, 61) : "Ceux qui prennent pour protecteur Dieu, son apôtre, et les croyants sont comme la milice de Dieu; la victoire est à eux." . Aucune accalmie dans la violence des propos répandus, l'issue de la guerre est claire (VIII, 7) : "Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles et exterminer jusqu'au dernier des infidèles.". Le mode d'exécution est précisé peu après (VIII, 12): "Abattez leurs têtes et frappez les extrémités de leurs doigts.", avec, plus loin, un autre moyen d'en finir (VIII, 52): "Quel spectacle, lorsque les anges ôtent la vie aux infidèles! ils frappent leurs visages et leurs reins, et leur crient: Allez goûter la peine du feu.". Toutefois, la justification mystique vient pour raffermir le croyant (VIII, 17) : 

"Ce n'est pas vous qui les tuez, c'est Dieu."

Le discours typiquement militaire de l'exaltation de l'armée à propos de sa supériorité apparaît immanquablement dans cet ouvrage rompu au maniement des masses (VIII, 66) : "O prophète! excite les croyants au combat. Vingt braves d'entre eux terrasseront deux cents infidèles. Cent en mettront mille en fuite, parce que les infidèles n'ont point de sagesse.", mais le verset suivant corrige les estimations à des performances plus modestes (VIII, 67) : "Dieu veut alléger votre tâche, car il connaît votre faiblesse. Cent braves d'entre vous vaincront deux cents ennemis, et mille triompheront de deux mille par la permission de Dieu qui est avec les intrépides.". La stratégie d'attaque reste néanmoins assez simple (IX, 5) : "Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. ". Une fois encore le croyant est rappelé à la déraison (IX,29) : "Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes qui ne professent pas la vraie religion."

Le Coran n'échappe pas à des considérations plus économiques (IX,34) : "Annonce un châtiment douloureux à ceux qui amassent l'or et l'argent, et ne le dépensent point dans le sentier de Dieu.", mais le croyant n'a pas à craindre le combat gratuit (XXIX, 5): "Quiconque combat pour la foi combat pour son propre avantage.". Au fur et à mesure de la lecture de l'ouvrage, les sourates passent mais la barbarie reste identique (XLVII, 4) : "Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.". La fin du texte approchant, le général félicite ses soldats (LXI, 4): "Il [Dieu] aime ceux qui combattent en ordre dans son sentier, et qui sont fermes comme un édifice solide". Il rappelle le patriotisme religieux (LXI, 11) : "Croyez en Dieu et en son apôtre, combattez dans le sentier de Dieu, faites le sacrifice de vos biens et de vos personnes; cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez.", ou encore, finalement, (LXVI, 9) : "O Prophète! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne [le feu] sera leur demeure. Quel affreux séjour."

Le Coran n'est donc qu'un mélange désordonné de haine, de violence, d'appel au meurtre. La structure du texte n'est qu'une inlassable répétition, un déchaînement autoritaire et coléreux où la guerre est définitivement sainte.

Source : La guerre sainte, in le Coran, http://atheisme.org/coran.html

 

23    Résistance kabyle à l’invasion turque et sauvagerie des janissaires

 

En 1520 Ahmed Welqadi fut le premier résistant Kabyle au colonialisme turc. Il avait même réussi à s’emparer d’Alger, forçant le chef de bande, Kheireddine Barbarous à se replier à Jijel. Si quelques kabyles vinrent battre les murs d’Alger, entre 1758 et 1770, c’était toute la Kabylie qui se souleva. De là, entre 1805 et 1813, plusieurs insurrections prirent place, dont celles de 1816 et 1823. Il en fût ainsi également dans les Aurès où les Chaouis avaient interdit toute présence effective du pouvoir ottoman, contrairement à Constantine où les ottomans avaient des alliés fermes, avec la tribu des Zemoul ce qui ne fut pas du tout un obstacle pour les autres tribus kabyles à faire des soulèvements réguliers. Comme tout colonisateur, chaque insurrection était étouffée dans le sang.

Jusqu’au début du XIXe siècle, la vie politique et économique de la Régence turque d’Alger était régie par la piraterie qui n’obéissait pas aux règles strictes, puis qu’il n’était pas question de s’attaquer à des navires ennemis en temps de guerre, mais de s’accaparer de butins. Il est à souligner qu’à l’exception du Raïs Hamidou, aucun pirate n’était d’origine nord-africaine, tous étaient des Turcs de naissances ou des renégats.

 

Source : a) Résistance kabyle à l’invasion turque et sauvagerie des janissaires, 14 juillet 2016, https://babzman.com/resistance-kabyle-a-linvasion-turque-et-sauvagerie-des-janissaires/  

b) Algérie : la Turquie a la mémoire courte, 23 décembre 2011, http://bernardlugan.blogspot.com/2011/12/algerie-la-turquie-la-memoire-courte.html

24    Citations

 

«Nous avons besoin de trois générations pour réaliser nos plans : une pour être à l’écoute, une pour combattre, et une pour vaincre. C’est dans la nature de l’islam de dominer et non d’être dominé, d’imposer ses lois à toutes les nations et d’étendre son pouvoir et sa force à toute la planète.» (Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans).

 

«Nous devons détruire tout ce qui entre en conflit avec le véritable islam… Nous devons éradiquer tous les Etats et toutes les organisations érigées par les hommes. Nous devons prôner la rébellion absolue à l’encontre de tout ce qui sur terre est en conflit avec l’islam. C’est un devoir. Nous devrions exterminer de toutes nos forces tout ce qui s’oppose à la révolution d’Allah.» (Sayyd Qotb, l’un des grands penseurs des Frères musulman).

 

«Les chrétiens sont comme une maladie maligne et contagieuse. Les musulmans doivent les traiter de manière injuste, les mépriser, les boycotter, ne pas les toucher, afin de les forcer à accepter l’islam.» (Cheikh Abd al-Halim Mahmud, 1973 –. 1978 recteur de l’Université Al-Azhar au Caire, l’une des plus hautes autorités religieuses de l’islam).

 

«Oui, il y a la contrainte d’imposer l’islam comme un système politique, tout comme les armées d’Allah ont conquis les empires romain et perse. Ce commandement est naturellement offensif. Trêve de politesses. La conquête du Dar al-Harb, la Maison de la guerre, se fait par l’épée, non par l’idée ou la pensée.» (Cheikh Omar al-Bakri au cours d’un sermon en septembre 2006 à Tripoli, au nord du Liban, en réponse à la question de Benoît XVI «Montrez-moi ?»).

 

«Notre objectif est de nous enraciner sur le continent et d’y vivre tranquillement, conformément aux lois, et un jour peut-être, inch Allah, toute l’Europe sera enfin musulmane.» [Necmettin Erbakan, ministre-président turc, de 1996 à 1997 prédécesseur d’Erdogan].

 

«Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dans tous les Etats européens. Une fois devenu moralement et numériquement fort et puissant, il pourra renverser le pouvoir existant et mettre en place un pouvoir islamique.» [Alija Izetbegovic, 1990–1995 Président de la République de Bosnie et d’Herzégovine et candidat à l’adhésion à l’UE].

 

«Le coran nous enseigne que nous devons traiter en frères les vrais musulmans qui croient en Allah. Il nous demande de frapper les autres, de les jeter en prison, de les tuer.» [L’ayatollah Khomeiny, fondateur de la République islamique d’Iran et 1979-1989 chef religieux des chiites].

 

«Les Européens s’imaginent que les musulmans sont venus et viennent en Occident tout simplement pour gagner de l’argent. Mais Allah a un plan différent.» [Mehmet Sabri. Erbakan, 2001-2002 président et secrétaire général de la communauté turque Milli Görus].

 

«Les Européens sont malades… Nous leur donnerons les médicaments. L’Europe entière deviendra islamique. Nous conquerrons Rome.» (Necmettin Erbakan, ancien Premier ministre turc et fondateur du Milli Görüs (Vision nationale).

 

Source : UOIF : Macron ne peut pas ignorer qui sont Nadeem Elyas, Sayyd Qotb,Hassan al-Banna…, http://resistancerepublicaine.eu/2017/05/03/uoif-macron-ne-peut-pas-ignorer-qui-sont-nadeem-elyas-sayyd-outhhassan-al-banna/

 

« Un jour, les musulmans que vous avez enrôlés dans vos polices européennes et dans vos armées se lèveront et ils vous écraseront », Omar Bakri Mohammmed, imam radical britanique.

 

25    Bibliographie

 

25.1    Bibliographie concernant la conquête musulmane

 

[1] Ridda war, https://en.wikipedia.org/wiki/Ridda_wars

[2] Expansion de l'islam, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l%27islam

[3] Conquête musulmane du Maghreb, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_du_Maghreb

[4] a) Prolégomènes, Ibn Khaldoun. http://classiques.uqac.ca/classiques/Ibn_Khaldoun/Ibn_Khaldoun.html

b) Les Prolégomènes, Ibn Khaldoun (Auteur), William MAC GUCKIN (Traduction), Editions Vivre Ensemble, 2018, 1244 pages.

[5] Conquête musulmane de la péninsule Ibérique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_de_la_p%C3%A9ninsule_Ib%C3%A9rique

[6] « Invasions musulmanes et royaumes musulmans » in « Déclin du bouddhisme en Inde », https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_du_bouddhisme_en_Inde#Invasions_musulmanes_et_royaumes_musulmans

[7] Histoire des Arabes en Afghanistan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Arabes_en_Afghanistan

[8] Conquêtes musulmanes des Indes, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAtes_musulmanes_des_Indes

[9] Guerres ottomanes en Europe, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_ottomanes_en_Europe

[10] Expansion de l'Empire ottoman, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l%27Empire_ottoman

[11] Tamerlan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan

[12] Enfumades d'Algérie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfumades_d%27Alg%C3%A9rie

[13] Oqba Ibn Nafi al-Fihri, https://fr.wikipedia.org/wiki/Oqba_Ibn_Nafi_al-Fihri

[14] Bat Ye'or, Juifs et chrétiens sous l'islam. Face au danger intégriste, Berg International, 10 janvier 2005.

[15] Al Andalous, l'invention d'un mythe: La réalité historique de l'Espagne des trois cultures, Serafin Fanjul, L'artilleur, 2017, 732 pages.

[16] Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus. Mythes et réalités, Darío Fernández-Morera, Jean-Cyrille Godefroy Editions, 2018, 366 pages.

[17] L'islam : une théorisation de la prédation issue des cultures nomades (et improductives) ? 13 Juillet 2014, http://www.des-outils-pour-cerner-l-islam.com/2014/07/l-islam-une-theorisation-de-la-predation-issue-des-cultures-nomades-et-improductives.html

[18] Les minorités musulmanes et issues de l’islam : histoire d’une non-reconnaissance, 17 avril 2018, http://theconversation.com/les-minorites-musulmanes-et-issues-de-lislam-histoire-dune-non-reconnaissance-93835

[19] Plus de 4300 chrétiens tués dans le monde en 2018 en raison de leur foi. Ils sont 40% de plus à être morts à cause de leur religion l’année dernière qu’en 2017, 16/01/2019, http://www.leparisien.fr/societe/plus-de-4-300-chretiens-tues-dans-le-monde-en-2018-en-raison-de-leur-foi-16-01-2019-7989588.php

 

25.2    Bibliographie générale

 

[21] Site « Comprendre l’islam », http://comprendrelislam.com/

[22] Conquête de la France pendant le Ramadan, https://www.youtube.com/watch?v=Dzw85UWNedw

Note : Cette guerre dite du Palais des martyrs, qui constitua la première incursion dans le territoire des francs, avait débuté au cours des tout premiers jours du Ramadan de 114 de l’hégire par des batailles périphériques (escarmouches) qui durèrent 8 jours.

[23] Les mensonges de la conquête de la Mecque, Najib Aydi, https://www.youtube.com/watch?v=f4YtxTBsHDk

Note : Les mensonges au sujet de la conquête de le Mecque, qui a eu lieu pendant le Ramadan, racontés dans les films religieux et dans les programmes scolaires.

[24] Le Jihad et les conquêtes pendant le Ramadan (رمضانيات التنوير), https://www.youtube.com/watch?v=uol-1-Z-B88

Note : Dans la tradition islamique, le ramadan a toujours été un mois de jeûne mais aussi de Jihad et de conquêtes.

[25] L'histoire condensée et rimée de l'islam, https://www.youtube.com/watch?v=lDiI530tT5Y

Note : Pour celles et ceux dont la seule connaissance de l'histoire de l'islam se limite aux seuls cursus scolaires officiels ou aux films et feuilletons de propagande wahhabite tel le fameux film "Le Message" (Rissala) dont le réalisateur, ironie tragi-comique du sort, mourut dans un attentat terroriste islamique, voici la vraie histoire de votre religion à sa naissance agréablement déclinée en vers et rimes sublimés !

[26] Daech et l'islam (FR) - داعش والإسلام, https://www.youtube.com/watch?v=wH8B-yUmHk0

Note : Avant de critiquer l'islamisme et de dire que les actes des groupes islamistes sont atroces, ILS LE SONT, commençons d'abord par regarder ce qu'il dans nos textes (Coran + Sunna). L'objectif ici n'est évidemment pas de cautionner les atrocités des groupes Djihadistes. L'objectif est de montrer aux gens qui disent que Daech n'a rien à voir avec l'islam qu'ils se trompent ...

[27] Prière à la Mecque en 2015, https://www.youtube.com/watch?v=f7A4DBHyk2s

Note : دعاء في المسجد الحرام للمجاهدين في  العراق و الشام و اليمن 1436, أي لداعش؟

 Soutien à la Mecque en 2015 aux Moudjahidines en Irak, en Syre etau Yémén !!

[28] Daech au 7e siecle, https://www.youtube.com/watch?v=Nq4Fs79W4tA

Note : Evidemment, après chaque attentat aujourd'hui, des voix s’élèvent pour dénoncer le massacre des innocents, mais aussi pour dire que cela n'est perpétré que par des délinquants qui n'ont rien à voir avec l'islam. Les auteurs de ces actes ne seraient donc pas musulmans, et tout cela est bien sûr, orchestré par les services secrets occidentaux et par le Mossad.

Une question se pose : est-ce que le compagnon du prophète, Khalid ibn al Walid, surnommé l'épée de Dieu, était musulman ?

[29] Conquête de la Mecque, https://www.youtube.com/watch?v=oPm6b8pQQcE

Note : L’histoire de la conquête de la Mecque étudiée dans les programmes scolaires  (extrait du film « le message », 1976)

(مقطع من فيلم الرسالة ،1976) قصة فتح مكة التي تدرس في المناهج الدراسية.

[30] Entre sunnites et chiites, une guerre fratricide et millénaire, Henri Tincq, 14 avril 2015, http://www.slate.fr/story/100265/sunnites-chiites-guerre-fratricide-millenaire

[31] L'islam contre l'islam, Antoine Sfeir, Grasset, 2014.

[32] Brève histoire de l'islam à l'usage de tous, Antoine Sfeir, Flammarion, 20 mai 2015.

 

26    Annexe : Sources sur l’assassinat de Fatima 

 

La mort de Fatima, résultat d’une arbitraire brutalité (lecture chiite). Quand Mahomet meurt, Fatima, surprise, est foudroyée par une tristesse si puissante que, pendant deux jours, elle tombe inconsciente. À son réveil, la Oumma a déjà prêté serment à Abou Bakr, sans que Fatima ait pu formuler le seul choix qu’elle préconisera toujours, celui de son époux Ali. Un bon nombre de musulmans se regroupent d’ailleurs autour d’Ali et perçoivent la nomination d’Abou Bakr comme une usurpation. Une réunion a lieu à la demeure d’Ali et de Fatima. Flairant une sédition potentielle, Abou Bakr et Omar se rendent chez Fatima et Ali. Omar, le futur conquérant de la Perse, est un grand gaillard bouillant et unilatéral. Sa biographie inclut au moins un épisode disgracieux où il rudoie une femme musulmane alors qu’il n’est pas encore converti lui-même. L’initiative des femmes, ce n’est pas trop son truc, au futur calife Omar. Constatant que Fatima se tient derrière la grille de sa maison pour les empêcher d’entrer lui et Abou Bakr, Omar pousse rudement Fatima contre un mur de pierre avec la grille de la porte et Fatima se retrouve avec des côtes fêlées. Elle est enceinte et cet acte brutal la mènera à une fausse couche. Les musulmans entourant Ali finissent par se rallier à Abou Bakr. C’est ensuite l’épisode de la spoliation de l’héritage de Fatima. Ici, il est assumé qu’elle n’adressera plus jamais la parole à Abou Bakr. Elle meurt, six mois après son père, d’un effet direct des blessures lui ayant été infligées par Omar. Le lieu de l’enterrement de Fatima fut tenu secret par Ali (à la demande expresse de Fatima même). Ce secret perdure à ce jour.

 

Source : http://www.les7duquebec.com/lutte-de-classe/lheritage-de-fatima/

 

Le Saint Prophète meurt de maladie (dix ans plus tard, en 632). La mort est subite et le chef des musulmans n’a pas d’héritier mâle. Une nouvelle tension va alors s’installer qui, éventuellement fondera la distinction entre sunnites et chiites. Dans notre regard moderne sur la maisonnée du Saint Prophète, on dira qu’ici le fossé entre Fatima et Abou Bakr va encore s’élargir, si possible. Ali, cousin du Saint Prophète et époux de Fatima, revendique le califat (c’est-à-dire la succession du Saint Prophète comme commandeur des croyants). Adhéreront à l’idée du califat d’Ali, à la fois cousin et gendre du Saint Prophète, ceux qui croient à une filiation par le sang de l’héritage politique musulman, comme on le ferait, par exemple, dans le cas d’un roi (cette option sera retenue par les chiites, aujourd’hui minoritaires en Islam). La Oumma opte plutôt pour un choix plus radical et moderniste. En conformité avec le fait qu’on ne suit pas un homme (Mahomet) mais un dieu (Allah), les membres les plus éminents de la communauté des croyants se réunissent et élisent ou nomment le calife, au mérite politico-religieux, comme on le ferait, par exemple, d’un pape (cette option sera retenue par les sunnites, aujourd’hui majoritaires en Islam). C’est Abou Bakr qui devient calife, frustrant (temporairement) Ali de la position (lui, il l’obtiendra éventuellement en 656, sur le même mode électif. Fatima, morte en 632, n’en saura jamais rien).

 

Donc quand Fatima (605/615-632) pose ses yeux sur Abou Bakr (573-634), elle contemple un vieux cacique dont elle se dit: 1) il a fait régresser mon père vers la polygamie en lui faisant marier Aïcha (une bambine de l’âge de Fatima, ou plus jeune) qui prendra une grande place dans le cœur du Saint Prophète, en compagnie éventuellement d’autres épouses… la place que n’occupait autrefois que la mère de Fatima; 2) il a frustré mon mari Ali de la position de calife en se la voyant assigner lui-même par les éminences de la Oumma. Il est donc hautement probable que Fatima ne porte pas Abou Bakr dans son cœur. Ce dernier le lui rend indubitablement bien car: 1) elle a refusé —frustration suprême— son offre en mariage, forçant, contre toute une tradition, le Saint Prophète à prendre une jeune femme sans en donner une en retour; 2) elle a fortement et explicitement milité pour le califat d’Ali contre Abou Bakr, contribuant significativement à diviser politiquement l’Islam naissant.

C’est dans ce contexte particulièrement contraire que Fatima va réclamer du nouveau calife Abou Bakr l’héritage foncier que lui a légué son père Mahomet. Il s’agit d’une oasis, une vaste palmeraie couverte de dattiers (et de palmiers), située non loin de Médine et qui s’appelle le Fadak. Ça va très mal se passer.

C’est que Fatima vit à la dure. Leur terre médinoise à Ali et elle est ingrate. C’est un lopin. Fatima puise son eau elle-même, assume toutes les tâches de sa maisonnée. Elle a les mains calleuses, une épaule enflée de tant avoir porté l’eau. Elle est la dernière des filles de Khadîdja (Khadîdja fut divorcée et veuve de deux hommes distincts, avec enfants dans les deux cas, avant d’épouser à 40 ans le Saint Prophète qui en avait alors 25). Les demi-sœurs de Fatima se souviennent de leur belle vie à La Mecque, du temps que leur mère tenait, à elle seule, le plus prospère commerce caravanier de tout le Hedjaz. Elles ne manquent pas de raconter, non sans un brin de nostalgie, cette vie de faste et de farniente à Fatima. Et Fatima n’a rien, parce que son père est devenu le prophète de dieu et qu’il a fallu fuir les persécutions des mecquois, en catastrophe. Quand Fatima demande une servante à son père (sur les derniers jours du Saint Prophète les conquêtes musulmanes rapportaient régulièrement des esclaves), elle se fait servir par l’envoyé de dieu une valorisation de l’effort et de la prière, sans plus. Fatima en a un peu marre. Il lui semble donc que le Saint Prophète, sur ses derniers jours, voyant sa contrariété, la partageant car il considère sa Fatima adorée comme la moitié de lui, lui a promis, à elle et à Ali, de leur léguer la magnifique palmeraie du Fadak. La promesse est faite en catimini, au logis, verbalement, et sans témoins. Et maintenant Fatima réclame son héritage.

 

Abou Bakr ne l’entendra pas de cette oreille. Du haut de sa toute nouvelle autorité de commandeur des croyants, il explique que le Saint Prophète a déjà déclaré qu’il ne laissait rien en héritage et que tous ses avoirs se convertissaient à sa mort en aumônes. La palmeraie du Fadak est donc domaine public et tout est dit. Aucune des filles ou demi-filles du Saint Prophète n’héritera de quoi que ce soit et fin du drame. La tension de ressentiment entre Fatima et Abou Bakr est alors à son paroxysme. Un paroxysme poli, silencieux, tendu, subtil. Toute la Oumma les observe. L’ultime parade de Fatima sera doxographique, hagiographique, philologique. Elle épluchera patiemment le Coran et en tirera toutes les citations où il est explicitement fait référence au fait que tel prophète majeur ou tel autre prophète crucial avait un ou des héritiers, sous le regard de dieu, sans que cela ne s’avère particulièrement contestable. L’argument d’une invocation directe de la parole de dieu clairement consignée dans le texte sacré contre un commentaire du Saint Prophète cité verbalement par le premier calife touchera le cœur de certains musulmans. Mais Abou Bakr restera inflexible. Et Fatima restera les mains vides. Et elle et le premier calife ne s’adresseront plus jamais la parole. Et, des années après la mort de Fatima et d’Abou Bakr, Ali, devenu calife, ne rouvrira pas la question du legs de la palmeraie du Fadak pour éviter que des divisions stériles et cuisantes ne déchirent la Oumma autour de l’héritage de Fatima.

Voilà. Le douloureux trésor méditable que nous lègue ici Fatima se provigne donc en deux rameaux philosophiques. Elle est d’abord associée à la question de l’héritage politique d’un chef fondateur. Legs régalien par le sang ou transmission par un collégium au successeur le plus méritant (ou militant). Dans ce premier débat, Fatima est associée à l’option conservatrice. Fille du «roi», il aurait fallu que son mari, cousin du «roi» hérite du «sceptre», vu que ce sont eux, et eux seul, qui engendrèrent les descendants directs du «roi». Les musulmans ont assumé ici (en majorité) le choix moderniste, contre Fatima, et au risque durable du schisme.

 

Source : http://www.hajij.com/fr/islamic-countries-and-sects/islamic-events/item/4721-fatima-zahra-s

 

Son martyre et son testament
La mort de son père (Prophète), l'injustice que son mari ('Ali) a subie, la perte de droit, et plus important que tout: les bouleversements apparus suite à la mort du Prophète dans les traditions fondées par lui, ont blessé l'âme et le corps de la Fâtima. D'après les documents historiques, elle n'avait pas de problème de santé avant la mort du Prophète, ses faiblesses ont apparus ensuite.

D'après le récit de Abu Basîr rapporté de l'Imam Sâdiq, Muhsin, l'enfant que Fâtima portait au moment de la mort du Prophète, est mort dans son ventre suite à un coup de fourreau de l'épée que Qanfaz (le servant de Umar) lui a donné selon l'ordre de son maitre; Fâtima est ensuite tombé gravement malade, état qui a fini à sa mort (connu comme en martyre pour les chiites). Précisons également que dans des sources aussi bien chiites que sunnites on parle également de la menace d'Umar de mettre du feu à sa maison, le fait de mettre du feu à sa maison, le fait de coincer Fâtima entre la porte et le mur et cogner la porte contre elle, de fait de casser son côté, de donner de coup de pied dans son ventre, etc. sont mentionnés comme des cause de sa mort.

 

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatima_Zahra

b) http://www.les7duquebec.com/lutte-de-classe/la-mort-de-fatima-fatalite-ou-brutalite/

 

27    Annexe : les aspects violents de Mahomet et de la conquête musulmane que les musulmans ne veulent pas voir

 

« Ceux qui déclarent que les attaques n'ont rien à voir avec l'islam ne sont pas intéressés à trouver une solution »,

Hamed Abdel-Samad.

 

27.1    Hadiths incitant à la violence et aux meurtres

 

Mahomet a dit : « Quiconque change sa religion [islamique], tuez-le. », Sahih bukhari, livre 84, hadith 57.

 

L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit : "Sache que le paradis est à l'ombre des épées.", Sahih Bukhari 4 Livre 52 hadith n° 73.

 

« Je jure par celui qui possède mon âme que je suis venu avec l’égorgement ! » (a) Sahih al-Sira al-Nabawiya, Hadith classé "sahih", authentique, attribués au Prophète, et b) Sira de ibn Kathir).

 

On rapporte d'Abi Hourayra qui disait : Le prophète avait dit : "Quiconque meurt sans faire le Jihad (la guerre sainte) ni y penser, mourra en une filière d'hypocrisie" [Hadith rapporté par Mouslim]. 11. Le Livre du Jihad, hadith n° 1080.

 

Rapporté Abu Huraira : L'apôtre d'Allah a déclaré : "Par Lui de quelle main est mon âme, j'étais sur le point de commander de collecter du bois de chauffage (carburant), puis de donner à quelqu'un le droit de prononcer l'Adhan pour la prière, puis de commander à quelqu'un de diriger la prière, puis j'irais de derrière et de brûler les maisons d’hommes qui ne se sont pas présentés à la prière (assemblée obligatoire). Par Lui, à qui est mon âme, si l’un d’entre eux savait qu’il aurait un os recouvert de viande ou de deux (petits morceaux de viande présents entre deux côtes), il serait venu pour la prière «Isha». Bukhari Livre 11, hadith n°617[83].

 

 Rapporté par 'Ali : Chaque fois que je vous dis un récit de l'apôtre d'Allah, par Allah, je préférerais tomber du ciel que de lui donner une fausse déclaration, mais si je vous dis quelque chose entre vous et moi (pas un Hadith) alors c'était vraiment un tour (ie, je peux dire des choses juste pour tromper mon ennemi). J'ai entendu l'apôtre d'Allah dire : "Dans les derniers jours, il y aura des jeunes gens insensés qui diront les meilleurs mots, mais leur foi n'ira pas au-delà de leur gorge (ils n'auront aucune foi) et sortira de ) leur religion comme une flèche sort du jeu. Alors, où que vous les trouviez, tuez-les, car ceux qui les tuent auront une récompense au Jour de la Résurrection. 

Source : Bukhari Livre 84, hadith n° 64, https://muflihun.com/bukhari/84/64

 

27.2    Sur les violences, atrocités et massacres commis ou commandités par Mahomet

 

Mahomet a :

 

- ordonné de tuer celui qui quitte l'Islam (Sahih al-Bukhari, Vol. 9, Book 84, Hadith 57).

- fait égorger entre six cents et neuf cents hommes du clan juif des Banû Quraydha (Sira Ibn Hicham).

- torturé Kinana l'époux de la juive safiya afin de récupérer son trésor (Sira Ibn Hicham).

 

Aux pages 550 et 551 de la Sîra, sa biographie de Mahomet, Ibn Ishaq explique que lors de l'invasion de la Mecque [après la victoire de Badr], Mahomet ordonna à ses hommes de ne pas tuer les personnes n'opposant pas de résistance... hormis ceux se trouvant sur une « liste de cibles privilégiées ». Ces personnes devaient être pourchassées et tuées. Parmi celles-ci se trouvaient deux chanteuses, Farhana et son amie. Leur crime : avoir chanté des chansons satiriques à propos de Mahomet. Voici les autres personnes, ainsi que leur crime, se trouvant sur la liste :

 

1. Abdullah bin Sa’d : avoir quitté l'Islam

2. Abdullah bin Khatal : avoir quitté l'Islam et tué un esclave affranchi

3. Al-Huwayrith bin Nuqaydh bin Wahb bin Abd bin Qusayy : avoir insulté Mahomet

4. Miqyas bin Hubaba : avoir quitté l'Islam et assassiné un musulman de Médine qui avait tué son frère accidentellement

5. Sara : avoir insulté Mahomet à la Mecque (8 ans auparavant).

 

Quelques épisodes de la vie de Mahomet tels que rapportés par Ibn Hicham dans sa Sira (qui est une version élaguée de celle d'Ibn Ishaq, la première Sira de l'histoire de l'islam, perdue aujourd'hui).

 

Il faisait massacrer des vieillards sans défense et ordonnait de tuer ceux qui avaient été fait prisonniers :

 

« Après [la bataille de] Badr, le Prophète regroupa les prisonniers et les emmena avec lui à Médine. A son arrivée à Rawhâ', les musulmans qui n'avaient pas pris part à la bataille sortirent à sa rencontre pour le féliciter, avec ses compagnons, de la victoire que Dieu leur avait procurée. Salama ibn Salâma leur dit :

 

- De quoi nous félicitez-vous ? Nous n'avons rencontré que des vieillards sans cheveux, prêts à être immolés : nous les avons égorgés.

- Neveu, lui dit le Prophète avec un sourire, c'étaient les hommes de La Mecque, des chefs et des notables.

 

Le Prophète ordonna de tuer 'Uqba ibn Abû Mu'ît. 'Uqba lui demanda :

 

- Muhammad, qui va nourrir mes petits enfants ?

- Le feu, répondit-il.

Ali lui trancha la tête. »

(Ibn Hîcham - Sira - trad. Wahib Atallah - Fayard, p.212).

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Mahomet a aussi égorgé de ses propres mains les 800 hommes de la tribu juive médinoise des Banû Quraydha, prisonniers, désarmés et ligotés :

 

"Puis l'envoyé d'Allah alla au marché de Médine, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ses fossés, on les fit venir à lui par groupe. Ils étaient au nombre de 600, ou de 700 certain disent qu'ils étaient 800 voire 900 ... cela continua, jusqu’à ce que l'envoyé d'Allah en ait fini avec eux", Sira d'Ibn ishaq volume 2 page 192.

 

« Le prophète ordonna de faire descendre de leur forteresse les Banû Quraydha et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine, la même que celle d'aujourd'hui [du temps d'Ibn Hichâm], et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. [...] Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. »

(Ibid., p.277).

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Pour faire vivre la communauté des premiers musulmans, Mahomet leur faisait piller des caravanes :

 

« Les Quraych, craignant, après le désastre de Badr, de reprendre leur chemin habituel vers la Syrie, quelques-uns de leurs marchands, dont Abû Sufyân, décidèrent de mener leur caravane, chargée de beaucoup d'objets en argent, sur la route de l'Irak et engagèrent à cet effet un guide des Banû Bakr. Le Prophète envoya contre eux Zayd ibn Hâritha [son fils adoptif], qui les intercepta sur un point d'eau dans le Najd appelé Qarada. Zayd mit la main sur les bêtes et sur leur chargement, mais les hommes réussirent à lui échapper. Il rapporta son butin au prophète. »

(Ibn Hîcham - Sira - trad. Wahib Atallah - Fayard, p p.229)

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Il faisait assassiner les poètes dont les vers n'avaient pas l'air de lui plaire :

 

« L'ennemi de Dieu [il s'agit du poète juif Ka'b ibn al-Achraf] partit de Médine pour la Mecque et s'y mit à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr. Il revint ensuite à Médine et composa des poèmes d'amour compromettants pour les femmes musulmanes. Le Prophète dit alors à ses compagnons :

 

- Qui me débarrassera d' Ibn al-Achraf ?

- Je m'en charge pour toi, Envoyé de Dieu, je le tuerai, lui répondit Muhammad ibn Maslama.

- Fais-le, si tu peux. »

(Ibid., p.229-232)

 

Et il l'a fait pour bien d'autres : Abu Afak, Asma bint Marwan, Sallam ibn Abû-l-Huqayq, Oum Kerfa, Asma etc.

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Il n'hésitait pas à faire incendier une maison où il savait que des gens étaient réunis :

 

« Le Prophète apprit que certains Hypocrites se réunissaient dans la maison du juif Suwaylim et tentaient de détourner les gens de l'expédition de Tabûk. Il envoya Talha ibn 'Ubayd avec quelques hommes pour mettre le feu à la maison de Suwaylim pendant que les Hypocrites y étaient réunis. Talha y mit le feu. »

(Ibid. p.368)

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Quand il procédait à des massacres, pillages et mises à sac d'oasis, il réduisait les femmes et les enfants en esclavage (dont il faisait le commerce), et s'appropriait les biens des victimes (dont le cinquième pour lui personnellement).

 

« [Après le massacre des Banû Quraydha] Le Prophète fit ensuite le partage des femmes, des enfants et des biens des Banû Quraydha entre les musulmans. Avant tout partage, il prit pour lui le cinquième du butin, puis il établit les règles de la répartition : deux actions pour un cheval, une action pour son cavalier ; une action pour le fantassin. [...]. C'était le premier butin auquel s'appliquait cette règle du cinquième pour le Prophète et de la répartition par actions des quatre cinquièmes. Ce principe fut adopté par la suite pour le partage du butin après toutes les expéditions et les conquêtes. Le Prophète envoya dans la région de Najd une partie des captives juives des Quraydha, contre lesquelles il acheta des chevaux et des armes. [...]

 

Parmi les captives des Banû Quraydha, le Prophète avait choisi pour lui-même une femme appelée Rayhâna, qui resta chez lui, en sa possession, jusqu'à sa mort.

(Ibid., p.280-281)

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[« Expédition » contre les Banû Muçtaliq]

 

« Dans la mêlée, les musulmans avaient comme mot de passe : « Victorieux, tue, tue ! » Dieu défit les Banû Muçtaliq et les mit en fuite. Les musulmans en tuèrent un certain nombre et, en plus de leurs biens et de leurs troupeaux, ils emmenèrent en captivité leurs femmes et leurs enfants. Le Prophète en fit la répartition entre ses hommes. »

(Ibid., p.287-288)

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Il mettait à sac des oasis dont les habitants ne lui avait fait aucun tort, et ne l'avaient même pas menacé, juste pour acquérir du butin et violer des femmes à satiété (il avait tout de même la « délicatesse » de dire à ses hommes de ne pas violer les femmes enceintes !) :

 

« À son retour de Hudaybiyya, le Prophète séjourna à Médine le mois de dhû-l-hijja et une partie de muharram. Puis il partit, le même mois, contre les juifs de Khaybar. [...] Parvenu en vue de l'oasis de Khaybar, le Prophète ordonna à ses troupes de s'arrêter et de prier avec lui : « Seigneur, maître des cieux et de tout ce qu'ils recouvrent, nous te demandons de nous accorder ce qu'il y a de meilleur dans cette oasis, dans sa population et dans ses biens. Épargne-nous, Seigneur, ce qu'il y a de mauvais dans cette oasis, dans sa population et dans ses biens. ». Il leur donna ensuite l'ordre d'attaquer au nom de Dieu. Au cours de la bataille de Khaybar, le Prophète interdit aux musulmans [...] de s'approcher des captives enceintes, afin de ne pas arroser ce qu'un autre avait semé.

(Ibid. p.311-313)

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Lors du sac de Khaybar, relaté si dessus, il s'appropria la belle Safiya comme part du butin, et la viola aussitôt :

 

« Les captives de Khaybar furent largement réparties entre les musulmans. Le Prophète eut en partage safiiya, fille de Huyayy ibn Akhtab, et deux de ses cousines. Il garda pour lui Safiya et donna les deux cousines à l'un de ses compagnons de combat, Dihya ibn Khalifa, qui avait pourtant souhaité avoir Safiya. [...] Safiya fut peignée, maquillée et préparée pour le Prophète par Umm Anas ibn Mâlik. Il passa sa première nuit avec elle sous une tente ronde. »

(Ibid. p.315-316)

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. non sans avoir fait torturer son mari à mort pour lui faire avouer où était caché le trésor de l'oasis :

 

« On amena auprès du Prophète Kinâna ibn Rabî', le mari de Çafiyya, qui détenait le trésor des Banû Nadir. Le Prophète lui demanda de révéler où était le trésor. Kinâna affirma n'en rien savoir. Un juif s'approcha et le dénonça au Prophète :

 

- J'ai vu Kinâna rôder tous les matins autour de cette maison en ruine.

- Vois-tu, Kinâna, lui dit le Prophète, si nous trouvons le trésor chez toi, je te tuerai.

- Tu me tueras, mais je n'en sais rien.

 

Puis le Prophète ordonna de creuser la terre dans la maison en ruine. On y trouva une partie du trésor.

 

- Où est le reste du trésor ? Demanda le Prophète.

- Je ne sais pas, répondit Kinâna.

 

Le Prophète ordonna alors à Zubayr ibn al'-Awwâm de le torturer jusqu'à ce qu'il livre son secret. Zubayr lui brûla sans cesse la poitrine avec la mèche d'un briquet, mais en vain. Voyant qu'il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Muhammad ibn Maslama, qui lui trancha la tête. »

(Ibid. p.317)

 

27.3    Sur l’expulsion des Juifs et chrétiens de la péninsule arabique

 

Le Messager d'Allah a dit : « J'expulserai les Juifs et les Chrétiens de la Péninsule Arabique et je ne laisserai personne en dehors des Musulmans. », Hadith Muslim, livre 019, numéro 4366.

Alors que nous étions à la mosquée, le Prophète d’Allah vint et dit, « Allons voir les juifs. ». Alors nous sommes sortis et sommes allés à Bait-al-Midras (un lieu où la Torah était récitée et où tous les juifs de la ville se rassemblaient). Le prophète se leva et il s’adressa à eux, « O assemblée de juifs ! Convertissez-vous à l’islam, et vous serez saufs ! ».  Les juifs répondirent, « O Aba-l-Qasim ! Tu nous a transmis le message d’Allah. ». Le prophète dit, « C’est ce que je veux (de vous). » Il répéta sa déclaration une seconde fois, et ils dirent, « Tu as transmis le message d’Allah, O Aba-l-Qasim. ». Alors il déclara cela pour la troisième fois et ajouta, « Vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à Son Apôtre et je veux vous expulser de cette terre. Donc, si quelqu’un parmi vous possède des biens, il a le droit de les vendre, sinon, vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à son Apôtre. », Hadith Bukhari, volume 9, livre 85, numéro 77.

 

27.4    Sur la mise en esclavage des noirs d’Afrique lors de la conquête musulmane de l’Afrique

 

« Les Arabes', au cours de leurs mouvements de conquête, ont d'abord pris, soumis et islamisé l'Afrique du Nord, avant de se diriger vers l'Espagne. Dans ce pays, ils développèrent une brillante civilisation, symbolisée par les émirats et califats de Cordoue. Puis, à leur retour en Afrique, dans une nouvelle vague d'islamisation des peuples, ils amenèrent avec eux une cascade de malheurs. Sous l'avancée arabe, la survie était un véritable défi pour les populations. Des millions d'Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l'Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrée en contrée, le Coran d'une main, le couteau à eunuque de l'autre, menant hypocritement une « vie de prière », ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths' de son Prophète »[84].

 

28    Annexe : Quelles sont les réelles contributions scientifiques de la civilisation musulmane ?

 

Ce qu’il en est réellement.

 

28.1    Sur la contribution scientifique des Grecs et de la Rome antiques

 

(Période préislamique en Méditerranée et Moyen-Orient)

 

La période de domination romaine en Grèce à partir de 146 av. J-C (mise à sac de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus), débute une ère d'asservissement des Grecs par des romains tyranniques désireux de restaurer l'ancienne religion polythéiste au détriment des philosophes qui peu à peu rentreront dans l'oubli.

 

Néanmoins, on leur doit de nombreuses innovations dans de nombreux domaines hérités des Grecs, mais que les romains ont su développer et qui ont largement contribué à l'essors de l'empire. En métallurgie, en agriculture, en marine et techniques de guerre, en architecture, en céramiques, en orfèvrerie, en sculpture, en médecine et la pharmacopée, en techniques de conservation des aliments, techniques agricoles et en savoir-faire dans la réalisation des vêtements.

 

On leur doit :

 

Le mortier de chaux à la pouzzolane, la plomberie, les grues, dômes, arches. le moulin à eau, la scie de Hiérapolis, la plus ancienne machine connue utilisant un système de bielles et manivelles, l'abaque romain, la charrue romaine en fer, le verre à vitre et double vitrage, l'arche romaine, l'aqueduc, Le pont romain, Des techniques de tunnels, La voie romaine, les égouts et vespasiennes, l'hydromètre, mentionné dans une lettre de Synesius, le miroir, mentionné par Pline le Jeune etc..

 

Si l'empire romain est responsable d'avoir porté un coup fatal à la civilisation grecque, c'est la chrétienté qui l'annihilera définitivement L'Empire romain est divisé en 285-286. Les chrétiens ne sont plus persécutés, peu nombreux il ne cesseront de gagner en influence et tandis que l'empire romain d'occident s'effondrait devant les invasions barbares, Justinien I défendant l'empire romain d'orient, prenant la croix en étendard, interdira définitivement les philosophe en 533, qui se réfugièrent dès lors, avec leurs héritages, en Syrie.

 

Après la fermeture de toutes les écoles de philosophie de Grèce en 529. Certain érudits de l'époque, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides[85] en Perse. L'astronomie s'y développa intensément. 

 

28.2    Les connaissances scientifiques récupérées des Indiens, Grecs …

 

Les musulmanes finirent par s'emparer de Gundishapur. Ils eurent accès aux tables des cordes employées par les astronomes grecs. À partir du VIIIe siècle, les savants musulmans se mirent à traduire un grand nombre d'écrits sanskrits et pehlevis en arabe. La plus célèbre de ces traductions est celle du Surya Siddhanta et des livres de Brahmagupta, parue en 777 sous le titre Zij al-Sindhind, et due à la plume de Muhammad al-Fazari et de Yaqūb ibn Tāriq. Cela témoigne de l’adoption par les Arabes des tables de sinus (héritées des mathématiques indiennes). Les musulmans sont surtout connus pour avoir réalisé des tables astronomiques, qui sont des suites de nombres qui indiquent les situations et les mouvements des astres ou qui servent à les calculer. En optique, ils sont à l'origine de la tabulation des angles de réfraction et du développement de la catoptrique. Ils ont aussi nommé plus de 1000 constellations. En mathématique, les musulmans sont connus pour avoir complété les travaux des Grecs, des Babyloniens et des Indiens. Il est essentiel de se rappeler que même l’algèbre a été emprunté aux indiens. Les premiers chiffres sont créés au IIIe siècle av. J.-C. en Inde par Brahmagupta, un mathématicien indien, il créa les chiffres devanagari.

En 636, après la bataille de Yarmouk, les musulmans, nouvelle religion naissante, s'emparent de la Syrie. Alexandrie tombe en 640. Si à Alexandrie la grande bibliothèque est brûlée, en Syrie, au contraire, les musulmans auront tout le loisir de traduire peu à peu une bonne partie des écrits grecs. De 750 à 850, période des califes Abbassides, les souverains payaient parfois leur poids en or tout livre récemment traduit.

 

28.3    Au début de l'Islam

 

Wikipédia : Le mutazilisme, ou mu‘tazilisme mais aussi Al mu'tazila, est une importante école de théologie musulmane ('Aqîda) apparue au VIIIe siècle. Elle s'oppose aux écoles de théologie aujourd'hui dominantes comme l'asharisme, le maturidisme ainsi que d'autres écoles comme l'école sunnite de théologie du hanbalisme. Vivement critiqué par les courants salafiste et wahhabite, le mutazilisme est aujourd'hui peu représenté dans la communauté musulmane, bien qu'il en fut autrefois un courant majoritaire, notamment durant une période du califat des fatimides. Il réfute l'aspect incréé du coran, jugeant cette considération comme irrationnelle. Il met en avant le libre arbitre, place l'amour et l'ascétisme au centre de la recherche spirituelle de l'être humain, et rejette tout dogmatisme religieux. La recherche scientifique et la philosophie y ont une place prépondérante. Le Kalâm et la Falsafa, en sont les notions les plus importantes.

 

La théologie mutazilite se développe sur la logique et le rationalisme, inspirés de la philosophie grecque et de la raison (logos), que Wassil Ibn Ata combine harmonieusement avec les doctrines de la foi islamique.

 

Cette démarche, reprise sous différentes formes par les autres courants musulmans, parfois avec réticence, régressa nettement à partir du XIIIe siècle (sous l'impulsion ottomane) chez les sunnites, ceux-ci considérant que la révélation divine n'a pas à être soumise à la critique humaine. Ainsi, après Averroès, on constate « la perte d'audience de la philosophie musulmane au profit de la mystique ». L'approche philosophique héritée du mutazilisme reste aujourd'hui utilisée par des chiites, mais uniquement sur certains points. Très rapidement, encouragée par le calife Al-Ma'mun qui fit du mutazilisme la doctrine officielle en 827 et créera la Maison de la sagesse en 832, la philosophie grecque fut introduite dans les milieux intellectuels persans et arabes. Proche du soufisme sur certains points, et reconnaissant tout être humain comme pouvant être bon quel que soit son mode de vie, il est considéré parfois comme un rempart à l’extrémisme.

 

Dominant dès lors le débat et occupant les plus postes d’Etat, les adeptes dudit courant continuaient cependant de trouver de farouches opposants parmi les adeptes de la tradition sunnite. C’est ainsi que les mu’tazilites vont réussir à convaincre les autorités de prendre les mesures nécessaires.

 

La Mihna, telle sera son nom. Mise en place un an avant qu’al Ma’mun ne meurt, en 218H (833), les juges et imams sont contrôlés et sommés sous peine de réprimandes, de déclarer, entre-autre, le Coran comme étant la parole crée d’Allah.   On dit qu'al-Ma’mûn comptait sur le dogme du Coran créé pour avoir le droit de changer les normes coraniques : si celles-ci avaient été données dans un temps et un lieu (Arabie du VIIe siècle), alors il était possible de les changer et de les adapter au califat abbasside du IXe siècle. Hinds réfute cette thèse, car pour lui, le dogme du Coran créé portait non pas sur la lettre du Livre (et donc la possibilité de changer les normes) mais sur l’Esprit du Coran et la question de l’unicité divine. Hinds souligne également le lien fort entre la Mihna et l’école juridique hanafite – important soutien du pouvoir abbasside.

 

Mais la Mihna manqua totalement son but. Le mu’tazilisme s’éteindra vers (848). Devenu formellement interdit, la doctrine est ensuite décrétée hérétique : les uns et les autres seront placés en prison ou exécutés et les plus chanceux destitués de leurs fonctions.

 

Mais peut-on vraiment prétendre que les musulmans firent avancer les sciences ? En ayant hérité du savoir scientifique des Grecs et des Indiens, par leurs conquêtes.

 

En réalité, qu'en est-il des philosophes, inventions et découvertes musulmanes durant les sept cents ans de "l'âge d'or de la civilisation musulmans" ?

 

1°) Résumé des philosophes et poètes du monde musulman, athées, déistes ayant rejeté l'Islam ou agnostiques ou encore sabéens judéo-chrétiens ayant adopté une pensée théistique aristotélicienne.

 

Cette liste démontre aussi que les principaux philosophes et « scientifiques » de l'âge d'or de la civilisation musulmane rejetaient l’islam et furent pour la plupart persécutés.

 

·         Abû Nouwâs (747 ou 762 - vers 815). Considéré en son temps comme le plus grand poète arabe classique, il est aujourd'hui très populaire dans les pays de langue arabe. Son gout pour le vin et son esprit libre en matière de mœurs le fit emprisonner pour non-respect de la morale musulmane. Il mourra en prison. Son esprit critique se tourne notamment contre les institutions religieuses. Il aime à scandaliser la société en écrivant ouvertement des choses interdites par l'Islam. Ses thèmes privilégiés sont l'amour du vin, des garçons, de la chasse, le libertinage et l'angoisse de la mort et du vieillissement.

·         ABU L-HUDHAYL AL-'ALLAF (752-842) était un philosophe. Premier grand penseur de la théologie mu‘tazilite. Il tire l'étrange conséquence de l’épuisement du pouvoir divin car tous les événements ont un commencement avant lequel il n'y a pas d’événement, de même ils ont un terme après lequel il n'y a plus d’événement.

·         Al-Jahiz (v. 776 - 867) était un encyclopédiste et polygraphe arabe mutazilite, Véritable créateur de la prose arabe, il défend une culture arabe en combinant la tradition avec des données aristotélicienne de la pensée grecque. Il aurait écrit plus de deux cents ouvrages dont une 30 nous seraient parvenus

·         Al-Kindi (801-873), était un philosophes hellénisants, il adopte le mu‘tazilisme, il reprend la philosophie aristotélicienne et définit la métaphysique comme « la connaissance de la Réalité Première, Cause de toute réalité ». Il était chargé de la traduction de manuscrits de savants grecs à la célèbre Maison de la Sagesse. Il écrit 290 ouvrages, généralement sous la forme de bref traités.

·         Rhazes (865-925 ou 932) était un philosophe, médecin et alchimiste. Il fut l'objet de nombreuses critiques au vu de sa libre-pensée vis-à-vis de la religion. Il rejette l'existence d'un dieu unique, le despotisme d'Allah et démontre que la mort est la fin de nos souffrances et qu'il n'y a pas d'au-delà. Il fait l'éloge de la démocratie et de l'amour du bien public. Il a écrit 184 livres et articles dans plusieurs domaines scientifiques, dont 61 relevant de la médecine. Il a été reconnu comme le meilleur médecin de son temps pour avoir pleinement compris et appliqué les connaissances médicales grecques. Il est l'auteur d'un des tout premiers traités de psychologie et de psychiatrie. L'hôpital qu'il dirigea à Bagdad fut le premier à posséder un service pour les malades mentaux. Il décrivit le rôle moteur et sensitif des nerfs en identifiant sept des nerfs crâniens et trente-et-un des nerfs spinaux, depuis le nerf optique jusqu'au nerf hypoglosse. Il a fourni une des premières descriptions connues de la petite vérole et la distingue nettement de la rougeole. Il est le premier dans le monde méditerranéen à différencier clairement la petite vérole de la varicelle. Il a découvert l'asthme allergique et aurait été le premier à écrire un traité sur l'allergie et l'immunologie. Il explique l'apparition de rhinites lorsque l'on sent une rose au printemps, traite des rhinites saisonnières, qui sont identiques à l'asthme allergique ou le rhume des foins. Il aurait été le premier à comprendre que la fièvre était un mécanisme naturel de défense du corps humain. Il décrivit de nombreuses pathologies comme la goutte, les calculs rénaux et vésicaux. Il prône le végétarisme au motif que l'homme déréglé poursuit ses plaisirs au détriment des animaux, envers qui nous devrions avoir des égards.

·         Al-Farabi, 872-950, il était l'un des premiers à étudier, à commenter et à répandre parmi les musulmans la connaissance d'Aristote. Il fréquente les philosophes chrétiens nestoriens héritiers de la translatio studiorum des Grecs vers le monde arabe. On lui doit un commentaire de La République de Platon, ainsi qu'un Sommaire des Lois de Platon. Il ne semble pas s’être occupé de métaphasique, ni de théologie.

·         Avicenne, (980-1037), était un philosophe, écrivain, médecin et scientifique fin lettré, fut le traducteur des œuvres d’Hippocrate et de Gallien. Son œuvre est d'une ampleur variable selon les sources : 276 titres pour G. C. Anawati, 242 pour Yahya Mahdavi, voire 456 titres pour le chercheur iranien Said Nafissi, mais seuls 160 sont parvenus jusqu'à nous.  Avicenne s'attache beaucoup à la description des symptômes, décrivant toutes les maladies répertoriées à l'époque, y compris celles relevant de la psychiatrie.  il s'agit le plus souvent d'un travail de classification systématique selon une pathologie humorale (Galien) ou de « qualités » (Aristote), de tels critères théoriques ne reposent sur aucune réalité pathologique au sens biomédical moderne.  Toutefois son sens critique et son expérience personnelle lui permettent d'être plus précis que ses devanciers. Il s'inscrit dans un mouvement général qui vit les philosophes de culture islamique découvrir la culture grecque. Sa doctrine philosophique, en particulier sa métaphysique, se base sur celle d'Aristote. Il composa d'après ce philosophe des traités de logique et de métaphysique. Plusieurs théologiens musulmans de son époque l'ont traité d’irréligieux. Victime de certains imams et d'un complot politique, Avicenne sera emprisonné mais réussira à s'évader.

·         Avempace, (1085-1138), est un philosophe, médecin, astronome, géomètre, musicien et poète andalou. Sa métaphysique professait une philosophie mystique qui le fit accuser d'hérésie. Défendant le pouvoir de la raison et la liberté de pensée, on dit qu'il n'était pas en accord avec le Coran. Accusé d’athéisme, il est mort en prison, empoisonné à Fès.

·         Averroès (1126-1198), était un philosophe, théologien, juriste et médecin andalou de langue arabe et un rationaliste. Son ouverture d'esprit et sa modernité déplaisaient aux autorités musulmanes de l'époque, qui l'exilèrent comme hérétique et ordonnèrent que ses livres soient brûlés. Le poète Ibn Jubair lui écrit, « Tu as été traître à la religion ». Il lui est reproché de vouloir substituer la raison à la révélation et l'étude de la nature à l'étude des sciences religieuses.  Il n'a pas été reconnu par l'islam avant le XIXe siècle.   Il était estimé des scolastiques qui l'appellent le « Commentateur » du « Philosophe » (Aristote).  Il niait l'immortalité et la pensée de l'âme individuelle, au profit d'un Intellect unique pour tous les hommes qui active en nous les idées intelligibles. Il développe dans son commentaire de Platon et comme celui-ci, le « bellicisme » et le « féminisme », l'égalité entre les sexes, la nécessité de ne pas cantonner les femmes aux rôles de la procréation, de l'allaitement et de l'éducation et soutient que les femmes devraient pouvoir travailler à l'instar des hommes.  En savoir médical Il note que celui qui a été atteint de variole en acquiert l'immunité, il affirme le rôle de la rétine dans la vision, il connaît la transmission de la rage humaine par chien enragé, il envisage la fièvre comme le résultat d'un mixte entre chaleur innée et chaleur pathologique (quantité et qualité de fièvre).  il rédigé divers traités (sur les fièvres, les médicaments composés). En 1194, le pouvoir en place le charge de réécrire son encyclopédie, le Colliget, Certains vont jusqu'à le décrire comme l'un des pères fondateurs de la pensée laïque.

·         Omar Khayyam (1048-1131), était un mathématicien, astronome, philosophe et poète,  Écrivain très prolifique, on lui doit deux traités importants dans l'histoire des mathématiques. Il a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide, il démontre que les équations cubiques peuvent avoir plus d’une racine.  Son deuxième traité offre une réflexion sur l'axiome des parallèles et des réflexions sur les fractions. Un autre traité détermine la valeur approchée d'une racine d'une équation cubique et un autre traité des méthodes des binômes et de calculs approchés de racines nièmes.  Directeur de l'observatoire d'Ispahan, il réforme,  le calendrier persan inauguré le premier jour de Favardin 458, le 21 mars 1079 (la réforme est connue sous le nom de réforme djelaléenne). Il construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi. Il introduit à la manière du calendrier julien une année bissextile et mesure la longueur de l’année comme étant de 365,242 198 581 56 jours. Or la longueur de l’année change à la sixième décimale pendant une vie humaine.  L'estimation djélaléenne se montrera plus exacte que la grégorienne créée cinq siècles plus tard, bien que leur résultat pratique soit exactement le même, une année devant comporter un nombre entier de jours. À la fin du xixe siècle, l'année (tropique) dure 365,242 196 jours. En l'an 2000, l'année tropique dure 365,242 190 517 jours (au sens du BIPM).  Dans le domaine de la physique, al-Khayyam s'est intéressé au problème de la balance et de la détermination de la composition des alliages - Sur l'art de déterminer la quantité d'or et d'argent dans un corps constitué de ces deux matières.  Fort critique envers les religions il se disait infidèle mais croyant. Exemple de son criticisme envers la religion: « Notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ? Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts. « “ Allah est grand !”. Ce cri du moueddin [muezzin] ressemble à une immense plainte. Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ? » « Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir, ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ? Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ? Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts. » « Elle passe bien vite cette caravane de notre vie. Ne perds rien des doux moments de notre vie . Ne pense pas au lendemain de cette nuit. Prends du vin, il faut saisir les doux moments de notre vie » À la mort de Mālikshāh, son protecteur, il tombe en disgrâce. Il est possible que certains de ses poèmes non orthodoxes en soient la cause. Pour couper court à tout soupçon, il entreprend alors un pèlerinage à la Mecque, qu'il entreprend sur le sentier soufi ».

·         Abu-l-Ala al-Maari (973-1057), était un philosophe. Il défendit le végétarisme et les animaux avec sincérité, il pensait que les enfants ne devraient pas être conçus, afin d'épargner aux générations futures les douleurs de la vie. Son criticisme acerbe des religions lui a valu la suspicion des musulmans. En novembre 2007, son œuvre était interdite d’exposition au Salon international du livre d'Alger (SILA) sur ordonnance du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs algérien. Exemple de son criticisme envers la religion:  Foi, incroyance, rumeurs colportées, Coran, Torah, Évangile Prescrivant leurs lois. À toute génération ses mensonges. Que l’on s’empresse de croire et consigner. Une génération se distinguera-t-elle, un jour, En suivant la vérité ? .......Il y a deux sortes de gens sur la terre : Ceux qui ont la raison sans religion, et ceux qui ont la religion et manquent de raison. Toutes les religions se valent dans l'égarement. Al Maari ne fut pas percuté car considéré comme infirme. Il était pratiquement aveugle depuis l'âge de 4 ans des suites de la variole.

·         Ibn Khaldoun (1332-1406), était un rationaliste précurseur de la sociologie moderne. Aujourd'hui, l'animosité des Arabes à son égard est tel, qu'un responsable de l'éducation en Irak réclame en 1939 que « la tombe d'Ibn Khaldoun soit profanée et ses livres brûlés.

·         Thābit ibn Qurra (826 - 901) était un astronome, mathématicien, philosophe et musicologue sabéen. Issus de l'exil de l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes après les persécutions antipaïennes de l'empereur chrétien Justinien. Accusés par les musulmans d'être des adorateurs des étoiles. Ils ne sont pas persécutés car ils sont cités par le Coran, comme étant des baptistes judéo-chrétiens et à ce titre des « gens du Livre ».  Ils parler le syriaque et l'arabe. D'où leur rôle historique comme pont entre les cultures grecque et arabo-musulmane. Thābit ibn Qurra aurait écrit un traité de musique en syriaque de 500 feuilles et mentionne que ses écrits et épîtres sur la musique sont nombreux. Mais il est avant tout connu comme mathématicien et traducteur majeur de l'œuvre mathématique et astronomique des Anciens Grecs vers l'arabe : d'Archimède, d'Euclide, de Ptolémée, d'Apollonius etc... Plusieurs des textes de ces auteurs ne nous sont plus accessibles que par ces traductions et sont arrivés par elles dans l'Europe occidentale, où elles seront la base de nombreuses traduction latines du XIIe siècle. La contribution propre de Thabit est importante en théorie des nombres (nombres amicaux et nombres de Thebit ), en calcul intégral (aire des secteurs de coniques) et en algèbre (moyenne géométrique). Philosophe, Thabit ibn Qurra s'est interrogé sur l'existence de l'infini. Il a notamment abordé cette question d'un point de vue mathématique : l'appellation nombre de Thebit désigne les nombres de la forme « 3·2n - 1 », avec « n » entier naturel.  

 

2°) Liste des savants, astronome, mathématiciens et médecins du l'âge d'or de la civilisation musulmane :

 

Liste quasiment complète des avancées et innovations musulmanes et des quelques inventions qui leurs sont attribuées. 

 

·         Jâbir ibn Hayyân (721 - 815) Il est considéré comme le père de la chimie moderne. On lui attribue (certainement abusivement) la paternité d'un grand nombre d'équipements de laboratoire (Alambique par exemple, qui serait d'origine Égyptiens ou Mésopotamienne vers 3 500 ans av.JC. L'étymologie vient du grec alexandrin ambix = vase), mais plus surement il est à l’origine de la découverte de substances chimiques, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'eau régale, l'acide citrique, l'acide acétique, l'acide tartrique. Ce qui est sur, c'est que ses travaux constituent un grand pas dans la transformation de l'alchimie (art occulte), en une discipline scientifique. Ayant poursuivi les travaux du grec Zosime de Panopolis, qui a jeté les bases de ce qui constituera l'alchimie de langue arabe. 

·         Al-Marwazi (v.770 - 870), était un astronome persan. Il modernisa les raisonnements de l'Almageste. On suppose qu'il se servit des travaux de l'astronome indien du Ve siècle Âryabhataen pour introduire les notions de sinus, cosinus et de tangentes. Il compara également ses mesures et celles faites par Ptolémée et corrigea celles-ci en conséquence.

·         Al-Khwarizmi (780-850) était un mathématicien, géographe, astrologue et astronome perse. Ces ouvrages mathématiques ne contiennent aucun chiffre. Il reprendra les travaux de Diophante d'Alexandrie. Complétera les recherches sur les équations du second degré avec des mots et à partir des sources grecques et babyloniennes du XVIIIe siècle av. J.-C. (La tablette d'argile babylonienne BM 13901 a été qualifiée de « véritable petit manuel d'algèbre, consacré à l'équation du second degré).

·         Abbas Ibn Firnas (810 - 887) était un inventeur, médecin, chimiste, ingénieur, musicien et poète d'origine berbère. Il a conçu une horloge à eau appelée al-Maqata, conçu un moyen de fabriquer du verre incolore, inventé diverses planisphères de verre, fabriqué des verres correcteur, conçu une chaîne d'anneaux pouvant simuler les mouvements des planètes et des étoiles, et a mis au point un procédé pour couper le cristal de roche.  Selon l'historien algérien Ahmed Mohammed al-Maqqari (mort en 1632) qui a écrit une description de Firnas qui comprenait ce qui suit : « Parmi d'autres expériences très curieuses qu'il a faites, l'une est son essai de voler. Il se couvrit de plumes, attacha deux ailes à son corps et, s'élevant, se jeta dans les airs, quand, d'après le témoignage de plusieurs écrivains de confiance qui assistèrent à la représentation, il vola sur une distance considérable, comme s'il avait été un oiseau, mais en atterrissant à l'endroit d'où il avait commencé, son dos était très endommagé, ne sachant pas que les oiseaux atterrissent sur leurs queues, il a oublié de s'en fournir d'une.  Selon certaines sources secondaires. Environ 20 ans avant qu'Ibn Firnas ait tenté de voler, il aurait pu être témoin de "Firman" alors qu'il s'enveloppait dans un manteau avec des entretoises en bois et avait sauté d'une tour à Cordoue, avec l'intention d'utiliser le vêtement comme des ailes sur lequel il pouvait planer. La prétendue tentative de vol a été infructueuse, mais le vêtement a suffisamment ralenti sa chute pour qu'il ne subisse que des blessures mineures. Il a été suggéré que la tentative de vol plané d'Ibn Firnas aurait pu inspirer la tentative d'Eilmer de Malmesbury entre 1000 et 1010 en Angleterre, mais il n'y a aucune preuve justifiant cette hypothèse.

·         Al-Dinawari (820 - 896) était un botaniste, historien, astronome et mathématicien kurde. Bien qu'il ait été un esprit encyclopédique, 16 livres lui sont attribués.  C'est son Livre des plantes (Kitâb al-nabât) qui a marqué l'histoire des sciences. Le livre, qui est incomplet, a été complété en se basant sur des ouvrages ultérieurs le citant. Celui-ci est organisé comme un dictionnaire, avec la description des plantes, la façon de les cultiver, et leur évolution. Il décrit également les sols et leurs qualités. C'est une source inestimable de connaissance de la flore de l'Arabie. 

·         Abu-Kamil Shoja ben-Aslam (vers 850 - vers 930) était un mathématicien égyptien. Comme pour Al-Khuwārizmī, tout son travail sur les équations est seulement exprimé avec des mots. Il propose, dans son Algèbre, 69 problèmes des premiers et second degrés et manipule brillamment les racines.

·         Al-Battani (855-923) était un astronome et mathématicien. Il a corrigé certains calculs de Ptolémée et il a produit de nouvelles tables pour le Soleil et pour la Lune. On lui attribue une plus grande précision de calcule du mouvement de l'apogée du Soleil, des valeurs de l’équinoxe (54.5" par an) et de l'inclinaison de l'axe terrestre (23° 35').

·         Al-Soufi (903-986), était un astronome persan. Il traduisit et développa ou rectifia des ouvrages en grec traitant d'astronomie, tout particulièrement l'Almageste de Ptolémée. On lui attribue des premières observations stellaire (Grand Nuage de Magellan, Galaxie d'Andromède M31) et une plus grande précision de calcule des brillances et des magnitudes apparentes des étoiles ainsi que de l'année tropique. Il remarqua aussi que le plan de l'écliptique était incliné par rapport à l'équateur.

·         Ibrahim ibn Sinan (908-946), était un mathématicien et astronome. Il poursuit les études d’Archimède, de Ptolémée et d'Apollonios. Ses travaux nous sont connus par sept traités. Le travail le plus important d'Ibrahim Ibn Sinan portait sur la quadrature de la parabole, où il introduisit une méthode d'intégration plus générale que celle d'Archimède.

·         Abu l-Wafa (940-998) était un mathématicien et astronome persan. Il corrige les tables lunaires de son époque mettant en évidence la troisième variation.  Il complète les tables trigonométriques de ses prédécesseurs notamment sur la tangente,  comparables à nos formules de trigonométrie pour la détermination du sinus de la différence de deux arcs. Le livre d'Abu l-Wafa contient une centaine de constructions géométriques.  La descendance de ce traité dans l'Europe latine est toujours débattue.  Il développe une théorie sur les nombres négatifs.  Abu l-Wafa s'intéresse aussi à l'optique et publie un livre sur les miroirs ardents, miroirs dont tous les rayons réfléchis convergent en un même point, permettant ainsi d'obtenir en ce point une chaleur suffisante pour enflammer un objet.

·         Abū Sahl al-Qūhī (v. 940 - v. 1000) était un mathématicien, physicien et astronome perse. Avec près d'une trentaine de traités, al-Qūhī est considéré comme un des meilleurs géomètres de son époque. Il accorde aux mathématiques une place de choix dans les sciences car elle permet, selon lui, d'accéder à la «vérité» par la démonstration. En géométrie, il simplifie des équations algébriques de 3è et 4è degré. Son système basé sur l'intersection de conique, lui permet de proposer des solutions à de nombreux autres problèmes géométriques : duplication du cube, trisection de l'angle, construction d'un segment de sphère connaissant son volume et sa surface, constructions de cercle tangents, etc. Son travail sur la construction d'un astrolabe avec démonstration le conduit à s'intéresser à la projection stéréographique. Il démontre que celle-ci conserve les cercles.  Il s'est intéressé au calcul des longueurs de courbes, à la quadrature de la parabole. Il s'intéresse au volume du paraboloïde obtenu par rotation d'un segment de parabole autour de son axe de symétrie. Il le calcule à l'aide d'une méthode proche de la méthode d'exhaustion d'Archimède simplifiant la méthode de Thabit ibn Qurra en réduisant de 35 à 2 le nombre de lemmes nécessaires. Il prolonge le travail d'Archimède sur les centres de gravité, passant des figures planes aux solides (cône, paraboloïde et demi-sphère). Ce dernier centre de gravité, conjecturé à partir des calculs précédents, le conduit à évaluer la valeur de pi à 28/9. Ce dernier résultat est vivement critiqué par ses successeurs.  On lui doit également une révision des Éléments d'Euclide. Tous ces travaux révèlent une attirance pour la géométrie pure et aucune mesure ni observation n'y est citée. Dans son traité sur l'arc d'écliptique, il reste attaché aux outils trigonométriques grecs et principalement au théorème de Menelaüs. C'est dans le domaine de la statique et par le biais de son calcul de centres de gravité qu'il a principalement travaillé. Il s'appuie sur le traité d'Aristote, Physique et sur le Livre d'Euclide sur le grave et le léger. Ses travaux, disparus, ne sont connus que par les références qu'y fait al-Khazini.  On lui doit également une critique du sixième livre de la Physique d’Aristote sur le mouvement.

·         Abu Al-Qasim, (v. 940 - 1013) Médecin andalou, il est considéré comme le père fondateur de la chirurgie moderne. Ayant certainement étudié Oribase, (v. 325 - v. 395) et son  corpus des Summaria  et sa monumentale synthèse (Collection des connaissances médicales grecs) , forme sous laquelle l'enseignement de la médecine grec a été transmise aux Arabes,  il est le premier à pratiquer des ligatures artérielles, la méthode de réduction des luxations de l'épaule, les patellectomies, l'utilisation des boyaux des chats en chirurgie abdominale, les sutures avec un fil et 2 aiguilles, les sutures sous-dermiques qui ne laissent aucune cicatrice etc. Son grand ouvrage, le Al-Tasrif (La pratique), est une encyclopédie médicale qui fait le bilan des connaissances médico-chirurgicales de son époque, confrontées à l'expérience personnelle de son auteur. C'est surtout la partie chirurgicale de son œuvre (soit un cinquième de son encyclopédie) qui intéresse très tôt l'Occident. Elle est traduite en latin au XIIe siècle par Gérard de Crémone pour devenir une référence chirurgicale. Au XIVe siècle, le traité de chirurgie du français Guy de Chauliac en contient 173 citations littérales. Pietro Argallata dépeint Al-Qasim comme étant « sans l’ombre d’un doute le roi des chirurgiens ». Son livre chirurgical est imprimé à Venise à la fin du XVI siècle (1497 ou 1500 selon les sources), il est donc édité en Occident avant les premières éditions de Galien (1525) et Hippocrate (1526). Au cours du XVIe siècle, il est toujours cité, notamment par le chirurgien français Jacques Daléchamps, ou l'italien Fabrice d'Aquapendente, et il a beaucoup inspiré Ambroise Paré. Le Livre de la méthode [médicale], traite en trente volumes tous les domaines de la médecine et de la chirurgie. Selon Jean-Charles Sournia, « c'est le document chirurgical le plus complet écrit pendant le premier millénaire de notre ère ». Il rend souvent hommage aux grands anciens comme Hippocrate, Galien et Celse. Il s'inspire aussi de Paul d'Egine. L’Al-Tasrif est divisé en trois parties : 1) sur la théorie et les généralités de la médecine ; 2) sur les maladies : le régime chez l'enfant et les vieillards, la goutte, les rhumatismes, les abcès, les plaies, les poisons et les venins, les affections externes de la peau et la fièvre ; 3) sur la chirurgie. Le traité sur la chirurgie est divisé en trois livres, tous organisés dans l'ordre « de la tête aux pieds », avec représentation illustrée (ce qui est rare dans les manuscrits musulmans) de tous les instruments nécessaires pour opérer. Ces représentations perdent de leur qualité au fur et à mesure de leurs copies. En 1998, on connait 42 copies manuscrites en arabe, 27 en latin, 1 en hébreu et 1 en provençal, dispersées dans les plus grandes bibliothèques occidentales et du monde musulman ; celle en provençal est à la bibliothèque de Montpellier. Le livre premier est consacré aux cautérisations. Le livre deux traite des incisions et perforations, saignées et ventouses, blessures et extractions de flèches. Le livre trois traite de traumatologie osseuse (fractures, luxations, entorses...) et de questions diverses. Il dit : Le chirurgien doit être prudent et circonspect pour lui-même, doux et persévérant pour ses malades, et être un père pour ses élèves (son traité sur la chirurgie commence par « mes enfants »). Il a réalisé, décrit et complété de nombreux gestes et outils chirurgicaux. Il n’a pas toujours obtenu le mérite de ses avancées médicales : il avait déjà décrit dans son Al-Tasrif la méthode que l'on appelle aujourd'hui « Kocher » pour le traitement d’une épaule disloquée, ainsi que la position « Walcher » en obstétrique. Il avait déjà décrit comment ligaturer des vaisseaux sanguins des siècles avant qu’Ambroise Paré ne popularise la méthode. Il fut également le premier à écrire des livres sur les appareils dentaires et à avoir décrit la nature héréditaire de l’hémophilie. Il est également le premier, en 963, à avoir décrit la grossesse extra-utérine et ses conséquences mortelles. On lui attribue aussi, peut-être à tort, l'invention de nombreux outils chirurgicaux, qu'il a certainement amélioré.

·         Ibn Yunus (950 - 1009) était un mathématicien et astronome arabe, spécialiste des calculs astronomiques grâce à la trigonométrie, science qu'il a contribué à développer. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages. Son œuvre la plus connue est Al-Zij al-Kabîr al-Hâkimi (La Grande table hakémite), sur les conjonctions des planètes et sur les éclipses et les calculs.  Il développe l'astronomie sphérique à un niveau avancé même s'il ne donne aucune indication pour justifier les nombreuses formules qu'il décrit et utilise.

·         Alhazen (965 - 1039) était un mathématicien, philosophe, physiologiste et physicien du monde médiéval arabo-musulman.   Il à écrit sur des sujets variés comme l’astronomie, la médecine, les mathématiques, la méthode scientifique et l’optique. Près de 200 ouvrages ont été attribués par les biographes mais une soixantaine nous est parvenue.   Il a été le premier à expliquer pourquoi le soleil et la lune semblent plus gros lorsqu'ils sont proches de l'horizon. Il fut également le premier à illustrer l'anatomie de l'œil avec un diagramme. Comme ce diagramme n'est pas novateur par rapport aux connaissances anatomiques de Galien, le doute subsiste quant à savoir s'il fut copié d'un ancien manuscrit grec, ou s'il est issu d'une dissection contemporaine. Contrairement à la légende, il n'établit pas le premier que la lumière de la lune vient du soleil,  dont la paternité revient à Anaximène. Il a aussi étudié la mécanique du mouvement et dit qu’un objet en mouvement continue de bouger aussi longtemps qu’aucune force ne l’arrête.  En astronomie, il a tenté de mesurer la hauteur de l’atmosphère et a trouvé que le phénomène du crépuscule est dû à un phénomène de réfraction : les rayons de soleil ne doivent pas dépasser un angle de 19° avec l’atmosphère. Il parla également de l’attraction des masses et on croit qu’il connaissait l’accélération gravitationnelle. Dans son Traité d'optique, il prouve la théorie de l’intromission d’Aristote selon laquelle la lumière entre dans l’œil. Il prouve que tous les objets reflètent la lumière dans toutes les directions, mais c’est lorsqu’un rayon entre en collision à 90° avec l’œil qu'on verra l’objet reflétant le rayon. L’image, selon Alhazen, se formait sur le cristallin. Ce livre n’a été traduit en latin qu’en 1270.  Il trouve aussi un rapport entre l’angle d’incidence et l’angle de réfraction mais ce rapport n’est constant que lorsque c’est la même matière qui réfracte le rayon. Il fait tous ses travaux dans une chambre noire dont on lui doit l’invention.  Dans le livre V consacré à la catadioptrique de son traité d'optique se trouve une discussion sur la question connue aujourd'hui sous le nom de problème d'Alhazen sur la réflexion sur un miroir sphérique. 

·         Al-Biruni (973-1048), était un érudit persan. Mathématicien, astronome, physicien, encyclopédiste, philosophe, astrologue, voyageur, historien, pharmacologue et précepteur. À l'âge de 17 ans, il calcula la latitude de Kath, au Khwarezm, utilisant l'altitude maximum du Soleil. À 22 ans, il écrivit plusieurs ouvrages courts, dont une étude sur les projections de cartes, Cartographie, qui inclut une méthodologie pour projeter un hémisphère sur un plan. À 27 ans, il écrivit un livre appelé Chronologie qui fait référence à un autre ouvrage qu'il a complété (maintenant perdu) qui incluait plusieurs ouvrages dont un livre à propos de l'astrolabe, un à propos du système décimal, quatre à propos de l'astrologie, et deux à propos de l'histoire. Il mentionna la force d'attraction que la Terre exerce sur les corps. Il calcula le rayon de la Terre à 6 339,6 km (ce résultat fut utilisé en Europe au XVIe siècle). Selon Sigrid Hunke, il s'intéressa aussi à la théorie (dite « de Copernic ») sur la rotation de la Terre autour de son axe et autour du Soleil : il aurait conçu cette théorie à la suite d'Aristarque de Samos (-300) et d'Ératosthène ( v 276 - v 194 av J-C). D'après Ahmed Djebbar6 et Roshdi Rashed, il n'étudia cependant que l'éventualité de la rotation de la Terre autour d'elle-même, et ceci dans trois de ses livres : Étude des idées de l'Inde, dans lequel il signale que cette idée figure déjà dans les écrits d'Âryabhata et qu'elle est très plausible ; Astrolabe, où il fait une étude comparative des deux hypothèses : Terre en rotation et Terre immobile, mais sans prendre parti ; Le Canon Mas'udi, où il conclut que la Terre est immobile. En encyclopédiste, il écrit de nombreux livres, il traduit notamment le Yoga-Sûtra de Patañjali du sanskrit en arabe.

·         Al-Zarqali (1029 - 1087) était un astronome andalou originaire de Tolède.  Il met au point un nouveau type d'astrolabe, appelé «la planche Zarqalie», Il est le premier à avoir établi l'apogée du soleil par rapport aux étoiles, qu'il fixa à 12.04 degrés par année (en réalité, la valeur est de 11.8 degrés). Il a établi également des tables sur le mouvement des planètes, connues sous le nom de Tables Tolédanes, basées sur les observations qu'il a effectuées à Tolède entre 1061 et 1080. Ces tables étaient d'une précision telle qu'elles lui permirent de prédire des éclipses.  Il a corrigé les données géographiques du grec Claude Ptolémée (v.100 - v.170 ap J-C) et d'al-Khawarizmi en montrant que la longueur de la Méditerranée est de 42 degrés, et non 62 degrés.

·         Avenzoar ou Abou Merwan Ibn Zuhr  (v.1074 ou 1091 - 1162), était un médecin arabe de l'empire almoravide. Il est un écrivain très prolifique, on connait au moins neuf de ses traités Persécuté durant le règne de Tachfin Ben Ali, il travaille au palais de Marrakech et fait même quelques années de prison.  Son travail se situe dans la lignée d'Hippocrate et de Galien, mais il s'en démarque par son goût pour la pratique et l'expérimentation :  Il a été le premier à réaliser des expérimentations sur les animaux avant de les appliquer aux hommes. Il a été le premier à faire une description détaillée de la trachéotomie en observant les effets expérimentaux sur une chèvre. Il a eu l'idée de nourrir les malades présentant une paralysie du pharynx ou une dysphagie irréversible, par sonde trachéale ou rectale. Traite de manière pertinente et décrit pour la première fois les épanchements péricardiques, les abcès du péricarde, les tumeurs médiastinales ainsi que les inflammations de l'oreille moyenne. Comme clinicien, il a fait des descriptions cliniques de tuberculose intestinale, Il a concentré ses efforts sur la prophylaxie et la thérapeutique et s'est intéressé aux affections cérébrales. Il a écrit l'un des meilleurs traités de médecine clinique arabe, il renferme des études pertinentes sur les maladies du cerveau et du système nerveux central, en particulier sur les comas, l'apoplexie, les convulsions, les épilepsies, les tremblements, la migraine, l'hémiplégie, l'hydrocéphalie voire les états de démence et la catatonie. Il décrit également le traitement des luxations de vertèbres cervicales. Son érudition lui a valu le nom de "Sage célèbre". Il meurt à Séville d'une tumeur qu'il tentait de traiter lui-même et dont il observait l'évolution.

·         Nasir al-Din al-Tusi (1201- 1274) était un philosophe, mathématicien, astronome et théologien perse.  Avec près de 150 travaux, écrits en persan ou en arabe ou même en turc, concernant des domaines aussi variés que la logique, la philosophie, la théologie, la géomancie, les mathématiques, l'astronomie, la minéralogie et la poésie, al-Tusi est considéré comme un maître à penser de son époque.  Il reste près de 25 ans auprès des Ismaéliens et y écrit beaucoup en théologie mais se désolidarise de la secte après leur défaite par les Mongoles affirmant y avoir séjourné sous la contrainte.  Par la suite ses travaux Kalâm ou de philosophie soufiste,  en éthique s'appuient sur les penseurs grecs et préislamiques persans d'une part et sur le Coran d'autre part.  Il y traite de la nature de Dieu, des sciences héritées des Grecs, de la nature de l'esprit humain, des vertus, du bonheur, de l'amitié, des politiques domestiques et nationales.   On lui doit plusieurs ouvrages de recension et révision importante des mathématiques et de la géométrie grecques et arabes de ses prédécesseurs qui deviennent des outils très précieux de transfert de connaissances du monde grec au monde arabe, puis du monde arabe au monde latin. Al-Tusi a écrit de nombreux traités d'astronomie pratique, de cosmographie et d'astrologie. Il tente de trouver des solutions aux problèmes soulevés par le modèle astronomique de Ptolémée et met en place un modèle, appelée couple d'al-Tusi, Selon Farid Alakbarli, on trouverait dans son livre Akhlaq-i Nasiri, des réflexions sur l'évolution. Tusi explique comment l'hérédité - la variabilité héréditaire - est un facteur important pour l'évolution biologique : « Les organismes qui peuvent acquérir les nouveaux dispositifs sont davantage variables. En conséquence, ils gagnent des avantages par rapport à d'autres créatures. […] Les corps changent en raison des interactions internes et externes ». Tusi explique comment les organismes peuvent s'adapter à leur environnement et comment les humains ont évolué depuis des animaux avancés.

·         Al-Kashi (v. 1380 - 1429) était un mathématicien et astronome perse.  Avant la construction de l'observatoire de Samarcande, les observations étaient réalisées à la médersa. Al-Kashi joua un rôle important dans la conception de l'observatoire, inauguré vers 1429, et de ses instruments d'astronomie.  Les travaux menés par Ulugh Beg, Qadi-zadeh Roumi, al-Kashi et quelque soixante autres savants aboutirent à la publication des Tables sultaniennes[86] (Zij-é solTâni, en persan). En 1424,  al-Kashi calcula 10 chiffres sexagésimaux de π, soit 16 chiffres décimaux exacts.

·         Ali Qushji (v. 1403 - 1474) était un astronome,  Ali Quchtchi participa à l'élaboration des Tables sultaniennes. On lui doit notamment un modèle planétaire pour la trajectoire de Mercure utilisant les outils mis en place par Muʾayyad al-Dīn al-ʿUrḍī.  Il fut le premier acteur de la survie du travail des astronomes de Samarcande, d'abord en transmettant à Istanbul le savoir-faire acquis et ensuite, comme il avait apporté avec lui un manuscrit des Tables, en étant l'instrument de leur diffusion. Ali Quchtchi a écrit un ouvrage intitulé De la dépendance qu'aurait l'astronomie par rapport à la philosophie. Il y conteste la dépendance de la philosophie naturelle par rapport à la philosophie d'Aristote et ouvre la porte à l'héliocentrisme.

 

3°)  En mécanique: (automate, horloge hydraulique).

 

·         Les trois frères Banū Mūsā. Au 9ème siècle, les frères Banū Mūsā à Bagdad ont écrit un traité décrivant leur «instrument qui joue tout seul». Les frères Banū Mūsā ont également été inspirés par la technologie d'Archimède mais aussi certainement de Ctésibios d'Alexandrie ou d'Héron d'Alexandrie ou d'Archytias de Tarente ou encore de Philon de Byzance.  Leur orgue mécanique et hydraulique a été conçu pour jouer sans fin seul.  L'air poussé par la pompe hydraulique est comprimé dans une sphère pour alimenter une flûte à neuf trous. Les trous sont ouverts et fermés par huit leviers, dont les extrémités entrent en contact avec les broches surélevées fixes disposées sur la surface latérale d'un cylindre tournant de manière à produire une mélodie bien connue. 

·         Al-Muradi était un savant arabe d'Espagne du XIe siècle, ingénieur et écrivain, auteur du  (Le Livre des secrets résultant des pensées) dont il ne reste qu'une copie du XIII siècle, un manuscrit de Tolède datant de 1266 . On ne connaît aucun détail de la vie de cet inventeur mais il semble certain qu’il ait été influencé par des travaux d'inventeurs grecs au vu des techniques décrites. Ce manuscrit contenant 30 chapitres est en mauvais état. Il décrit entre autres le fonctionnement de plusieurs automates jamais créés comme l'« horloge du château et des gazelles ». On y trouve aussi des maquettes de machine à voler, de bicyclette, de scaphandre, ce qui a valu à son auteur le surnom de « Leonardo islámico ». Ce manuscrit contenant 30 chapitres est en mauvais état mais a pu être exploité. Il décrit entre autres le fonctionnement de plusieurs automates jamais créés comme l'« horloge du château et des gazelles ».

·         Al-Jazari (1136–1206) était un important érudit, artiste, inventeur et ingénieur mécanique arabe. Le peu de choses connues sur sa vie provient de l'introduction à son livre de la connaissance des mécanismes ingénieux (Kitab fi ma‘rifat al-hiyal al-handasiyya) écrit en 1206.  Il créa de nombreux mécanismes, tels des pompes hydrauliques, des machines hydrauliques automatiques, des machines automatiques. Les humanoïdes mécaniques programmables. La manivelle. L’hydraulique reliée à l'horlogerie, l'horloge de l'éléphant qui n'a été reproduite qu'à Dubaï. La pompe aspirante à double effet automatique.  Même si nous ne connaissons pas l'origine de ses inventions, il semble fort probable, du fait de leurs ressemblances dans les techniques, qu'elles aient été influencées par l'inventeur grec Héron d'Alexandrie, qui a vécu au Ier siècle apr. J.-C, ainsi que les automates d'Archytias de Tarente en 400 av.J.-C.

·         Ridhwan al-Sa'ati (mort vers 1230), était un médecin et écrivain arabe connu pour sa connaissance des "disciplines philosophiques" (en particulier la logique) et de l'horlogerie.

·         Al-Ḥabbāk. La première 'horloge' hydraulique (Clepsydre basique), est construite en 1286 après J.-C. (685 H), par al-Ḥabbāk. Il s’agissait d’une clepsydre basique, graduée et trouée,constituée d’une réserve d’eau, le niveau des traits du clepsydre indiquait les heures le jour et la nuit quand le ciel est couvert. Le système a été ignoré et abandonné par la suite.

·         Ibn Fahhām L'horloge Bouinaniyya de Fès ou la magana est une ancienne horloge hydraulique, datée de 1357. Elle a été réalisée par l'andalou Ali Ṣanhāğī al-Ḥomayrī Tilimsānī connu sous le surnom d'Ibn Fahhām, disciple de l'horloger-astronome al-Ḥabbāk. 

·         Taqi al-Din  (1526 -1585) était un scientifique turc. Il décrit le fonctionnement d'un moteur à vapeur rudimentaire.  Il reprit ensuite la science de l'ingénium (ilm al-hiyal), en faisant 63 dessins décrivant le mode de fonctionnement des horloges. Il est considéré comme l'un des grands inventeurs de pompes à eau de la civilisation ottomane et islamique. Ayant probablement copier ses connaissances sur celle d'Héron d'Alexandrie et de Ctésibios d'Alexandrie du fait de leurs ressemblances.

 

Sources : a) Liste complète des scientifiques musulmans,   https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_scientists_in_medieval_Islamic_world

Beaucoup d'entre eux n'ont rien inventé ou leurs théories furent erronés ou insuffisamment importantes pour les relater

b) La véritable histoire de l'islam, https://sites.google.com/view/veritable-histoire-de-l-islam/accueil

 

29    Annexe : Liste des principaux théosophes, poètes mystiques et historiens musulmans qu'il faut connaitre

 

·         Wāṣil B. ‘Aṭā’, Abū Hudhaifa (699–748) Théosophe, mystique précurseur du mu‘tazilisme.

·         Mansur al-Hallaj (857-922), est un mystique du soufisme, visant à renouer avec la pure origine du Coran.

·         Tabari (839-923), historien musulman.

·         Al Masû'dî (né ? - v.956) est un encyclopédiste. Il a beaucoup voyagé et il a écrit des manuels de référence pour les géographes et les historiens en langue arabe ou persane. Il est surnommé par les historiens l'Hérodote arabe car il fait preuve d'analyse, de réflexion et de critique. Dans son encyclopédie, il analyse l'histoire, la religion et la géographie en se basant sur les textes de l'Antiquité des divers peuples dominés par les musulmans.

·         Ibn al-Nadim (mort 995 ou 998) est un érudit et un bibliographe shiite, auteur d'un index complet, selon les mots de l'auteur lui-même, de tous les livres arabes de l'époque.

·         Farid Al-Din Attar (1142- mort entre 1190 et 1229), Il fut exécuté par les Mongols.

·         Djalâl ad-Dîn Rûmî (1207-1273), poète soufi. Il enseigna la loi canonique.

·         Saadi (1184-1283), est un poète soufi.

·         Ibn Taymiyya (1263-1328), Théologien se distinguant par son refus de toute innovation dans la pratique religieuse. Son radicalisme le fait incarcérer à plusieurs reprises par les autorités mamelouks de son époque et il trouve la mort en prison.

·         Ibn al-Khatib (1313-1374), poète mystique et historien. Il n'est condamné qu’à prison, ainsi qu'à la destruction de tous ses livres. Mais le gouvernement lui envoie des tueurs professionnels dans sa cellule et il meurt étranglé.

·         Al Maqqari (1591-1632), historien, donne des conférences sur la collection de hadîth de Bujari.

 

Source : a) Liste complète des scientifiques musulmans, https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_scientists_in_medieval_Islamic_world

b) La véritable histoire de l'islam, https://sites.google.com/view/veritable-histoire-de-l-islam/accueil  

 

Table des matières

1       Introduction. 2

2       Précautions méthodologiques. 2

3       Les mensonges dans l'histoire de la conquête de la Mecque selon la tradition islamique. 5

3.1         L'histoire de la conquête de la Mecque dans les programmes scolaires et dans les films. 7

3.2         L'histoire de la conquête de la Mecque dans les hadiths d'Al Bukhari et Muslim, jugés authentiques par les savants musulmans. 7

4       Crédulité ou manque de vérification scientifique, au niveau de l’histoire de l’islam.. 8

4.1         Concernant Mahomet. 8

4.2         Concernant le premier calife Abu Bakr et la guerre de l’apostasie (Ridda). 8

4.3         Concernant le second calife Omar ibn al-Khattab. 9

4.3.1          Le non-respect de Fatima, la fille du prophète. 9

4.4         Concernant la conquête musulmane. 10

4.4.1          La conquête de l’Afrique du Nord, par le général arabe, Oqba Ibn Nafi al-Fihri 10

4.4.2          Le témoignage de Ibn khaldoun. 10

4.4.3          La conquête musulmane de l'Inde : une conquête génocidaire. 11

4.5         Le mythe de la tolérance heureuse dans Al Andalous. 13

4.6         La persécution des juifs et des chrétiens sous les souverains musulmans d’Al Andalous. 14

4.6.1          Abd al-Rahman II, émir omeyyade de Cordoue (822-852). 14

4.6.2          Al-Mutawakkil (Dixième calife abbasside). 15

4.6.3          Muhammad Ier, émir Omeyyade de Cordoue (852-886). 15

4.6.4          Abd Allah ben Muhammad, émir de Cordoue (888-912). 15

4.6.5          Almanzor ou Al-Mansur (976-1002), calife omeyade de Cordoue, le « champion du jihad ». 16

4.7         Le mythe de la tolérance envers les juifs et chrétiens, en terre sainte. 16

5       Les conquêtes islamiques dans le royaume des Francs. 17

6       Dévastations musulmanes dans les royaumes francs et mérovingiens. 18

7       Et pendant ce temps-là à Damas. 21

8       La toute première conquête musulmane au Maghreb. 22

8.1         Quand le scribe de la révélation devient apostat "كاتب الوحي يرتد عن الإسلام". 22

8.2         La conquête de la Mecque et l'intercession d'Othmane "شفاعة عثمان في فتح مكة". 23

8.3         Ibn Abi Sarh est nommé gouverneur d'Egypte pendant le califat de son frère Othmane. 23

8.4         La conquête du Maghreb. 24

8.5         Conclusion. 27

9       Les conquêtes de Khalid ibn al-Walid : Daech au 7e siècle. 27

10          Textes d’Ibn Khaldoun. 29

11          La conquête musulmane de l'Inde. 30

11.1      Introduction. 30

11.2      L’esclavage. 38

11.3      Les esclaves et les eunuques. 42

11.4      Références. 43

12          Mahomet et l’islam ont toujours agi [et fait la guerre …] en état de légitime défense ?. 44

13          La torture de Kinana b. al-Rabi pour lui faire avouer où il cachait le trésor de Banu al-Nadir. 46

14          Le mariage express avec Safiya bint Huyai, captive de guerre. 46

15          L’assassinat du poète juif Ka'b bin Ashraf. 46

16          Paroles proférées par le prophète juste avant sa mort. 47

17          Une guerre millénaire entre sunnites et chiites. 48

17.1      Les origines du conflit. 48

17.2      La perpétuation du conflit. 49

17.3      Au 21° siècle. 49

18          Les conquêtes et l’irrésistible expansions guerrières de l’islam, en un siècle et demi 49

18.1      Bibliographie partielle concernant ce paragraphe sur la conquête musulmane. 50

19          Assassinats ou supplices commandités par Mahomet de ses opposants. 51

20          Liste non exhaustive des massacres perpétrés au nom de l'islam dans sa conquête de l'Afrique, l'Asie et l'Europe   52

21          Sur l’histoire des croisades. 54

22          Liste de pogroms antijuifs et antichrétiens en terre d’islam.. 54

22.1      Exemples de Pogroms modernes anti-juifs en terre d’Islam.. 54

22.2      Exemples de Pogroms anti-chrétiens ou anti-juifs en terre d’Islam, de 1992 à 624. 55

22.3      Les martyrs de Cordoue. 63

22.3.1        Liste alphabétique des martyrs de Cordoue. 64

22.3.2        Le martyr de Saint Parfait de Cordoue. 64

22.4      Versets coraniques justifiant les pogroms et persécutions des non-musulmans. 64

22.5      Les musulmans auront la priorité au Paradis sur les Juifs et Chrétiens. 66

22.6      Versets concernant le djihad. 67

23          Résistance kabyle à l’invasion turque et sauvagerie des janissaires. 68

24          Citations. 69

25          Bibliographie. 69

25.1      Bibliographie concernant la conquête musulmane. 69

25.2      Bibliographie générale. 70

26          Annexe : Sources sur l’assassinat de Fatima. 71

27          Annexe : les aspects violents de Mahomet et de la conquête musulmane que les musulmans ne veulent pas voir  73

27.1      Hadiths incitant à la violence et aux meurtres. 73

27.2      Sur les violences, atrocités et massacres commis ou commandités par Mahomet. 73

27.3      Sur l’expulsion des Juifs et chrétiens de la péninsule arabique. 76

27.4      Sur la mise en esclavage des noirs d’Afrique lors de la conquête musulmane de l’Afrique. 77

28          Annexe : Quelles sont les réelles contributions scientifiques de la civilisation musulmane ?. 77

28.1      Sur la contribution scientifique des Grecs et de la Rome antiques. 77

28.2      Les connaissances scientifiques récupérées des Indiens, Grecs ….. 78

28.3      Au début de l'Islam.. 78

29          Annexe : Liste des principaux théosophes, poètes mystiques et historiens musulmans qu'il faut connaitre. 86

 



[1] La jâhilîya  désigne dans le Coran la période antéislamique, caractérisée par le polythéisme sur le territoire de l'Arabie.

[2] M.-A. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, p. 798.

[3] Weir, T. H., “Ḏj̲āhilīya”, in: Encyclopaedia of Islam, First Edition (1913-1936), Edited by M. Th. Houtsma, T.W. Arnold, R. Basset, R. Hartmann.

[4] Selon Walid B : « Mahomet est le prophète qui a marqué l'histoire. Classé premier dans celui des hommes ayant eu une influence sur l'humanité par des non musulmans ».

[5] A) La rhétorique d’inversion, cette arme redoutable des islamistes, Naëm Bestandji, 27/03/2018, https://www.atlantico.fr/decryptage/3344107/la-rhetorique-d-inversion-cette-arme-redoutable-des-islamistes-

b) Taqiyya ! Comment les frères musulmans infiltrent la France (Essai), Mohamed Sifaoui, L'Obervatoire, 25 septembre 2019.

[6] De Djazzy « C'est déjà le cas depuis longtemps il y a des églises des monastères en Algérie au Maroc et en Tunisie ils sont même très beaux quant au changement de religion, bien qu'ils soient peu ça arrive également, rarement, mais ça arrive et pour ce qui est des couples mixte, ils y a que ça lol. J'en suis, moi-même, un exemple, ma sœur aussi et pareil pour mes frères. Chez moi personne ne s'est mis avec quelqu'un de semblable. Benjamin Lisant réveilles toi tu me fais rire, quand tu racontes. Coilà ce que j'ai dit à un musulman vous tombez sur des gens crédules qui ne savent sûrement pas vous répondre. Dommage cela ne vous fait pas grandir... Tiens élèves toi un peu vers le haut avec ce line car pour le moment le seul qui manque de tolérance c'est toi... ».

[7] Ka'b ibn al-Ashraf, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ka%27b_ibn_al-Ashraf

[8] Asmaa bint Marwân, https://fr.wikipedia.org/wiki/Asmaa_bint_Marw%C3%A2n

[9] a) List of Killings Ordered or Supported by Muhammad, https://wikiislam.net/wiki/List_of_Killings_Ordered_or_Supported_by_Muhammad

b) Bien sûr, du point de vue musulman, ces meurtres sont justifiés parce que ce sont des blasphémateurs, qui s’en sont pris à la personne sacrée de Mahomet, en plus ils ont dénigré Mahomet et sa religion. En plus, Ka'b ibn al-Ashraf aurait écrit poème érotique de nature insultante envers les femmes musulmanes de Medine. Bref, il y a toujours une bonne raison pour légitimer les agissements de Mahomet. Agissements envers lesquels l’esprit critique n’est pas conseillé.

[10] Laura V. Vaglieri in The Cambridge History of Islam, p.58.

[11] Frank Griffel (2000). Apostasie und Toleranz im Islam: die Entwicklung zu al-Ġazālīs Urteil gegen die Philosophie und die Reaktionen der Philosophen (in German). BRILL. p. 61, https://books.google.com/books?id=J52MMfLa6DkC&pg=PA61

[12] a) Malik ibn Nuwayrah, https://en.wikipedia.org/wiki/Malik_ibn_Nuwayrah

b) Ridda wars, https://en.wikipedia.org/wiki/Ridda_wars

c) M. Lecker (2012). "Al-Ridda". In P. Bearman; Th. Bianquis; C.E. Bosworth; E. van Donzel; W.P. Heinrichs (eds.). Encyclopaedia of Islam (2nd ed.).

[13] Contre l'assassinat de la fille du prophète Mohammad par le khalif sunnite Omar bin khatab, https://www.change.org/p/mohamed-awal-ezzedinemohamedawal-gmail-com-contre-l-assassinat-de-la-fille-du-proph%C3%A8te-mohammad-par-le-khalif-sunnite-omar-bin-khatab

[14] En fait, Moïse Maïmonide a été le médecin attitré du vizir Al Qadi al Fadil, puis le secrétaire de Saladin, puis celui du fils du sultan et du reste de sa famille. Cf. Moïse Maïmonide, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_Ma%C3%AFmonide

[15] Oqba Ibn Nafi al-Fihri (622-683), https://fr.wikipedia.org/wiki/Oqba_Ibn_Nafi_al-Fihri

[16] a) Histoire berbère, https://www.facebook.com/HistoiresBerberes/posts/886769364790511/

b) Oqba Ibn Nafaa, le fanatique sanguinaire, https://www.facebook.com/AmazighAtheists/photos/oqba-ibn-nafaa-le-fanatique-sanguinairece-mercenaire-%C3%A9tait-envoy%C3%A9-par-le-calife-/1888196128071765/

[17] a) Writing about India in Will Durant, https://en.wikipedia.org/wiki/Will_Durant#Writing_about_India

b) Will Durant. The Story of Civilization: Our Oriental Heritage. p. 459.

[18] a) Firishta, Ferishta ou Muhammad Qasim Hindu Shah, https://en.wikipedia.org/wiki/Firishta

b) Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Ferishta, Mahommed Kasim". Encyclopædia Britannica10 (11th ed.). Cambridge University Press. p. 274.

[19] L’invasion islamique de l’Inde: le plus grand génocide de l’histoire, https://www.elishean.fr/linvasion-islamique-de-linde-le-plus-grand-genocide-de-lhistoire/

[20] Patrimoine mondial : Le Qutb Minar et ses monuments, Delhi, http://whc.unesco.org/fr/list/233

[21] Tamerlan (ou Timour le boiteux), https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan

[22] Le 12 septembre 1398, Tamerlan « arriva sur les bords de l'Indus », faisant 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies …

[23] Jean-Paul Roux, Tamerlan, Fayard, 1991, 386 p., « En s'en tenant aux estimations les plus basses, les guerres timourides auraient fait plus d'un million de victimes. ».

[24] « The Rehabilitation Of Tamerlane », Chicago Tribune,‎ 17 janvier 1999, « Des savants indépendants pointent […] un nombre de morts allant jusqu'à 17 millions », http://articles.chicagotribune.com/1999-01-17/news/9901170256_1_uzbek-islam-karimov-tashkent

[25] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 195.

[26] Louis FrédéricHistoire de l'Inde et des Indiens, Critérion, 1996, 816 p., page 334.

[27] René Grousset, L'empire des steppesAttila, Gengis-khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1965, 620 p., page 513, http://classiques.uqac.ca/classiques/grousset_rene/empire_des_steppes/grousset_steppes.pdf

[28] René Grousset, L'empire des steppesop. cit. p. 513.

[29] Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des empires, Seuil, 2014, p. 128.

[30] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 190.

[31] Éric Paul MeyerUne histoire de l'Inde : les Indiens face à leur passé, Albin Michel, 2007, page 133.

[32] Jacques Dupuis 2005, ibid, p. 190.

[33] Louis FrédéricHistoire de l'Inde et des Indiens, Critérion, 1996, 816 p., page 257.

[34] Louis Frédéric, ibid.

[35] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 191.

[36] p. 41 Where the Buddha Walked by S. Muthiah.

[37] Sanderson, Alexis. « The Śaiva Age: The Rise and Dominance of Śaivism during the Early Medieval Period » In : Genesis and Development of Tantrism, edited by Shingo Einoo. Tokyo : Institute of Oriental Culture, University of Tokyo, 2009. Institute of Oriental Culture Special Series, 23, p. 89.

[38] Wendy Doniger, Merriam-Webster's Encyclopedia of World Religions, Merriam-Webster, 1999, 155–157 p., https://books.google.com/books?id=ZP_f9icf2roC

[39] Randall Collins, The Sociology of Philosophies: A Global Theory of Intellectual Change. Harvard University Press, 2000, pages 184-185.

[40] William M. Johnston, Encyclopedia of Monasticism: A-L, Routledge, 2000, 335 p., https://books.google.com/books?id=GfC0TDkJJNgC&pg=PA335

[41] Peter Harvey, An Introduction to Buddhism: Teachings, History and Practices, Cambridge University Press, 2013, 194 p., https://books.google.com/books?id=u0sg9LV_rEgC&pg=PA194

[42] Peter Harvey, An Introduction to Buddhism: ibid.

[43] Lars Fogelin, An Archaeological History of Indian Buddhism, Oxford University Press, 2015, 229–230 p., https://books.google.com/books?id=yPZzBgAAQBAJ

[44] a) Lars Fogelin, ibid.

b) André Wink, Al-Hind the Making of the Indo-Islamic World, BRILL Academic, 1997, 348–349 p., https://books.google.com/books?id=75FlxDhZWpwC&pg=PA348

[45] a) Histoire d'al-Andalus, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27al-Andalus

b) Al Andalus, idéal de tolérance ou rêve de conquête guerrière, 29/08/2017, https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/la-revanche-des-vieux-conflits-24-al-andalus-ideal-de-tolerance-ou-reve-de

c) Al Andalus, l'invention d'un mythe : historique de l'Espagne des trois cultures, Serafin Fanjul, L'Artilleur, 2017, 732 pages.

[46] Muhammad Ier (Omeyyade), https://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Ier_(Omeyyade)

[47] Muhammad ibn Abi Amir ou Almanzor (937/938-1002), https://fr.wikipedia.org/wiki/Almanzor

[48] a) Martyrs de Cordoue, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cordoue

b) Parfait de Cordoue, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parfait_de_Cordoue

[49] SIMONET, Los Mozarabes, Madrid, 1897.1903 ; réimpr. Amsterdam, 1967 (supra n. 42) p. 756.

[50] Almohades, https://fr.wikipedia.org/wiki/Almohades

[51] Juifs et musulmans (DVD), K. Miské, E. Blanchard, édition Collector, 2013, 2e épisode (dans le DVD1).

[52] Mark R. Cohen dans Juifs et musulmans (DVD), K. Miské, E. Blanchard, édition Collector, 2013, 2eépisode (dans le DVD1).

[53] Expulsion des Juifs d'Espagne, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expulsion_des_Juifs_d'Espagne

[54] Une fin de vie difficile in Averroès, https://fr.wikipedia.org/wiki/Averro%C3%A8s#Une_fin_de_vie_difficile

[55] Persécutions religieuses, in Almohades, https://fr.wikipedia.org/wiki/Almohades#Pers%C3%A9cutions_religieuses

[56] Abd al-Rahman II, https://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al-Rahman_II

[57] Martyrs de Cordoue (850-859), https://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cordoue

[58] al-Mutawakkil's decree of 850 « Copie archivée » (version du 30 avril 2004 sur'Internet Archive)

[59] Al-Mutawakkil (Abbasside), https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Al-Mutawakkil_(Abbasside)

[60] Muhammad Ier (Omeyyade), https://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Ier_(Omeyyade)

[61] Almanzor, https://fr.wikipedia.org/wiki/Almanzor

[62] Al-Hakim bi-Amr Allah (Calife fatimide) (985 - 1021), https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Hakim_bi-Amr_Allah

[63] Il y a 1.000 ans, le Saint-Sépulcre était détruit par le calife Hakim, Marie-Anne Kraft & Jean-Michel Cadiot, 17/10/2009, https://blogs.mediapart.fr/marie-anne-kraft/blog/171009/il-y-1000-ans-le-saint-sepulcre-etait-detruit-par-le-calife-hakim

[64] Pacte d’Umar, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_d%27Umar

[65] Alp Arslan (1029-1072), 2ème sultan de la dynastie Seldjoukide, vainquit l'empereur byzantin Romain IV Diogène à la bataille de Manzikert (Malazgirt) au nord de Van, en 1071. Cf. a) Empire seldjoukide, https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_seldjoukide

b) Alp Arslan (1029-1072), https://fr.wikipedia.org/wiki/Alp_Arslan

c) Guerres turco-byzantines, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_turco-byzantines

[66] CF. The earliest biography of Muhammad, by Ibn Ishaq, https://web.archive.org/web/20040625103910/http://www.hraic.org/hadith/ibn_ishaq.html#The%20earliest%20biography%20of%20Muhammad,%20by%20ibn%20Ishaq

[67] Jacques Berque, préface de Tabari(trad. du persan par Hermann Zotenberg), La Chronique. Histoire des prophètes et des rois, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus », 2001, t.2, p.14.

[68] La mort du Prophète (‘alayhi salat wa salam) : de sa douleur à ses derniers propos, 17 mars 2016, https://www.ajib.fr/mort-prophete-alayhi-salat-wa-salam-de-douleur-a-derniers-propos/

[69] Le vrai Mahomet dans les hadiths (meurtres et tortures), 22 Septembre 2012, http://www.troisiemeguerremondiale.net/article-la-verite-sur-mahomet-rapporte-dans-les-hadiths-1-3-118548404.html

[70] Cf. https://islamenforce.wordpress.com/2014/06/14/arabie-saoudite-expulser-juifs-chretiens-peninsule-hadith-prophete-armee-etats-unis/

[71] Le Nectar Cachete Ar-raheeq al-makhtoum - The Islamic Bulletin, http://www.islamicbulletin.org/french/ebooks/raheq_french.pdf

[72] C’est l’auteur qui souligne ces passages.

[73] Irak : l'un des pires crimes de Daech déterré, 583 victimes retrouvées dans un charnier, 13/06/2021, https://www.ladepeche.fr/2021/06/13/irak-lun-des-pires-crimes-de-daech-deterre-583-victimes-retrouvees-dans-un-charnier-9603987.php

[74] « Il est dans la nature de l'islam de dominer et de pas être dominé„ d'imposer sa loi à toutes les nations et d'étendre son pouvoir au monde entier », Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, grand-père de Tariq Ramadan et Hani Ramadan.

[75] a) Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.htm

b) Exemple de hadith emblématique ou problématique : « Abou Huraira a rapporté que le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) aurait déclaré : L’heure du jugement [La dernière heure] ne viendra à moins que les musulmans se battent contre les juifs et que les musulmans les tuent jusqu'à ce [à tel point] que les juifs se cacheront derrière une pierre ou un arbre et qu’une pierre ou un arbre dira : musulman ou serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi ; viens le tuer ; mais l'arbre Gharqad  le ne dira pas, car c'est l'arbre des Juifs » (Muslim Livre 41 n° 6985). Note : Gharqad : Arbustes épineux que l'on pense être des lyciums.

[76] S1.V7, https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/25/s1-v7/

[77] http://www.hadithdujour.com/hadiths/hadith-sur-Ceux-qui-ont-encouru-la-colere-et-les-egares_1484.asp

[78] Génocide des Arméniens (1915), Le génocide des Assyro-chaldéens, au 19e siècle. Etc. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Génocide_assyrien et Conquête musulmane du Maghreb / Afrique du Nord, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_du_Maghreb

[79] a) Une longue liste de pogroms anti-chrétiens ou anti-juifs en terre d’islam…, 21 Mai 2015, http://www.europe-israel.org/2015/05/une-longue-liste-de-pogroms-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-dislam/

b) La condition juive sous l’islam au Maghreb, 1148-1912, Michel Alba, https://blogs.mediapart.fr/michel-alba/blog/080311/la-condition-juive-sous-lislam-au-maghreb-1148-1912

c) Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam, Gérard Darmon, 09 Sep 2011, http://www.europe-israel.org/2011/09/pogrom-anti-chretien-ou-anti-juif-en-terre-d%E2%80%99islam-par-gerard-darmon/

[80] Déclaration du professeur, Rafael Sánchez Saus, à l'occasion de la publication de son livre Al-Andalus et la Croix (2016) : « Los musulmanes implantaron, un « régimen perverso » en Al-Andalus para « la humillación » de los cristianos », EFE / Madrid et Journal ABC, 13/01/2016.

[81] « The Myth of the Andalusian Paradise », Intercollegiate Review, Fall 2006, https://home.isi.org/myth-andalusian-paradise

[82] Ceux qui te suivent : il s’agit des Chrétiens qui n’ont pas altéré les enseignements de Jésus et les Musulmans, car ce sont eux les vrais suiveurs de la ligne de Jésus, homme prophète.

[83] Bukhari Livre 11, n°617, https://muflihun.com/bukhari/11/617

[84] Extrait du livre : "Le génocide caché" de l’historien Tidiane N'DIAYE.

[85] Les Sassanides sont une dynastie perse ayant régné sur le monde iranien de 224 jusqu'à la Conquête arabo-musulmane, en 651. La religion de l'empire sassanide était le zoroastrisme. Cf. Sassanides, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sassanides

[86] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tables_sultaniennes