Petite réflexion sur le déni. Le problème universel du déni

 

Les mécanismes du déni.

 

Par Benjamin LISAN, le 18/04/2023.

 

« Quel que soit l’intensité du déni de la réalité, la réalité continue d’exister », George Orwell.

 

1         Introduction

 

En psychanalyse, le déni est l'attitude individuelle et inconsciente de refus de prendre en compte une partie de la réalité, vécue comme inacceptable par l'individu. C'est un mécanisme de défense psychologique, par lequel le sujet refuse de reconnaître la réalité d'une perception ressentie comme menaçante et/ou traumatisante.

 

Le problème du déni est universel. Il existe et a toujours existé de tout temps et en tout lieu. Il peut aussi se cacher n’importe où.

 

Il commence dès que nous refusons de voir ou que nous essayons de minimiser, de déguiser ou de cacher un problème, sans avoir une vraie volonté de le résoudre ou de l’affronter. Il est souvent aussi lié à une absence ou un refus de dialogue et de débat, au sujet de notre problème, avec les autres.

 

Les personnes enfermé dans le déni, le plus souvent, se mentent à eux-mêmes (s’enferment dans différentes sortes de mensonges).

 

2         Déni de réalité - Définition

 

Déni de réalité : Attitude consistant à refuser de voir les choses telles qu'elles sont réellement. Cela peut avoir une raison d'ordre idéologique (une réalité qui va à l'encontre de ses propres opinions) ou d'ordre philosophique (la méthode Coué, le positivisme…), par exemple.

 

Dénier : Ne pas vouloir reconnaître un fait comme vrai.

 

Autre acceptation :

 

Ne pas vouloir accorder quelque chose que la bienséance, l’honnêteté, l’équité, la justice exige qu’on accorde. Exemple :

 

L’islam radical,[…], peut conduire à une cruelle répression. Des hommes qui refusent de brider leur raison seront taxés de Satans et se verront dénier leurs droits et leur qualité d’hommes. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 112).

 

3         La différence entre les faits réels, scientifiques et les mythes et fictions

 

Les hommes aimeraient bien que la réalité se plie à nos exigence, que le monde ici-bas (physique) soit soumis à nos désirs, nos fantasmes, que les mythes, légendes « dorées », rêves soient des réalités ou se réalisent …

Nous aimerons que juste par la force de notre pensée et de nos désirs, nous arrivons à voler (lévitation), à faire voler un objet à distance (télékinésie), à communiquer directement de cerveau à cerveau, sans moyen physique (télépathie) … que nous puissions demander à Dieu d’arrêter la course du soleil[1] ...

 

Mais dans les faits, une réalité intangible existe en-dehors de l’existence humaine, qui suit des lois mathématique rigoureuses, en moyennes plutôt déterministes, dont le déroulement est stable dans le temps et l’espace.

Jamais ces lois immuables ne se plient aux fantasmes et désirs humains.

 

Les religions expriment les fantasmes ou les convictions de leurs prophètes / gourous.

La science moderne observe et décrit les faits, avec exactitude, d’une façon précise, objective rigoureuse et scientifique (nos désirs n’entrent pas en compte).

 

Les croyants croient, eux, en une réalité parallèle fictionnelle, dans des fictions religieuses, des mythes et légendes, dans des belles histoires merveilleuses et miraculeuses.

 

On ne peut pas croire et savoir sur un même sujet précis [s'il peut être décrit scientifiquement _ la médecine, la biologie, la physique, la chimie, l'astronomie ..._], il faut choisir : croire ou savoir.

Un scientifique peut en savoir beaucoup (avec précision) sur son sujet de recherche même s'il peut croire sur d'autres sujets, qu'il maîtrise moins ou même pas du tout.

 

De Cyril Chevrot, « la science répond au pourquoi et au comment. La religion, elle, est l'asile de l'ignorance pour paraphraser Spinoza. Quand un croyant ne sait pas quelque chose il dit "c'est Dieu", le non-croyant, lui, dit je vais chercher.

 

La religion répond à un stade infantile du développement humain quand les hommes sont incapables de vivre dans l'incertitude, le doute, dans la responsabilité et sans un ami imaginaire rassurant pour combler les questions existentielles et leurs craintes.

 

La religion ne répond à rien, elle pose des dogmes sur des questions, jusqu'à ce que la rationalité - avançante - vienne nous délivrer ».

 

4         L’importance de l’esprit critique

 

En Occident, de nombreuses personnes mettent en garde les gens contre les croyance, en les incitant à cesser d’être dans la croyance, la foi. Ne pas croire les rumeurs, les ouï-dire, la publicité, la propagande etc.

 

Ces personnes espèrent est que les gens recourront de plus en plus à la raison, à la science, à la vérification systématique de toute assertion, tout en se basant de moins en moins sur leurs croyances et leurs passions. 

 

Leurs conseils : ne jamais rien croire (y compris religions, idéologies, sciences …), sans avoir procédé auparavant à une vérification extrêmement minutieuse de toute affirmation. En recoupant toute information auprès de plusieurs sources si possibles indépendantes. C’est la meilleure façon de ne pas se faire avoir[2]. Il faut être vigilant, sur ses gardes, tout le temps.

 

Ne pas croire, sur parole, Raoult, Macron, Poutine, Trump, etc. parce qu’ils ont de beaux discours, parce qu’ils paraissent sympathiques, virils, forts etc. Et ne pas croire, non plus, aussi, sur parole, le discours de tous leurs détracteurs.

 

5         Présentation et exemples de formes de dénis

 

Sur terre, il existe des myriades de formes de dénis comme ceux ci-dessous. Par exemple, le déni :

 

1)      De l’orgueilleux, du vaniteux, lié à son orgueil et à sa haute opinion de lui-même, à son refus de perdre la face, de voir ses défauts, de s’autocritiquer, de faire preuve d’humilité, d’accepter de « descendre de son piédestal »,

2)      Lié au refus de voir que nous pouvons être, nous-mêmes, la cause de nos propres problèmes,

3)       Du paranoïaque envers sa paranoïa. D’autant qu’un paranoïaque est incapable de se remettre en cause et se voir tel qu’il est.

4)      De l’amoureux envers l’objet de son amour (envers son conjoint, sa dulcinée …), aveuglé sur ses défauts, ses mensonges, sur le fait qu’elle/il peut le tromper,

5)      Des communistes face aux crimes de Staline ou/et à ceux du communisme.

6)      De certains grands criminels face à leur propre crime _ Hitler, Staline, Poutine... Ils ne se voient jamais comme des grands criminels et se voient toujours mieux qu’ils ne sont. Ils trouvent toujours des justifications à leurs crimes ou les minimisent systématiquement,

7)      De certains meurtriers face à leur crime _ tel Jonathann (ou Jonathan) Daval[3], Cécile Bourgeon[4] etc. ... _, enfermés dans leurs mensonges, pendant plusieurs mois...

8)      De l’alcoolique envers son alcoolisme,

9)      Du drogué envers sa consommation de drogue,

10)   De grossesse : l'inconscience ou le refus d'accepter la réalité du fait d'être enceinte,

11)   Du réchauffement climatique : le refus d’admettre la réalité du réchauffement climatique _ déni entretenu par des pseudo-études scientifiques, à visées climatosceptiques, financées par des compagnies pétrolières comme Exxon, Koch Industries etc.

12)   Face à la science, le dénialisme : le rejet du consensus scientifique sur un sujet donné, en faveur d'idées radicales et sans justification rationnelle.

13)   De la théorie du germe : une croyance pseudoscientifique qui prétend que les bactéries et virus ne causent pas de maladies.

14)   De la virulence et de la dangerosité potentielle du covid-19.

15)   Du sectaire envers son sectarisme,

16)   Du fanatique envers son fanatisme.

17)   Du croyant envers les limites et défauts de sa croyance.

18)   De certains musulmans refusant toute critique du Coran, déniant le caractère violent et intolérant de plus de 600 versets, le caractère anti-juifs et anti-chrétiens du Coran, etc.

19)   Des dirigeants nazis refusant de voir qu’après 1943, ils étaient en train de perdre la guerre, face aux alliés, se raccrochant à l’idée que les armes miracles (V1, V2, Messerschmitt Me262 …) allaient renverser le cours de la guerre,

20)   Des ultra-libéraux, des libertariens, des anarcho-capitalisme refusant de voir que la dérégulation totale de l’économie augmente les risques de crises économiques systémiques (comme celle de 2008 etc.)

21)   Etc.

6         Les explications possibles du mécanisme du déni

 

« Le déni de réalité, ou déni psychologique, d'autres préfèrent employer le terme "dénégation", est un mécanisme de défense qui nous pousse à nier certains aspects de la réalité trop difficiles à supporter. En résumé, on sait mais on refuse d'y croire »[5].

 

Certains psychologues avancent un mécanisme de « clivage du Moi[6] », un mode de défense psychique consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante, insupportable ou insoutenable.

Pour ces derniers, ce clivage[7], s’il n’est pas structurel, comme pour les psychoses / les psychotiques[8], semble réversible et accessible aux soins.

 

Les explications avancées, par les psychologues, sur les raisons du déni, ne sont pas claires ou certaines. Ce déni ne serait pas une forme de refoulement de sentiments ou de pulsions, dont nous avons honte et que nous censurons, comme dans la névrose.

Le mécanisme du déni serait lié au mécanisme de « dissonance cognitive ».

 

Pour guérir la personne de son déni, il faudrait l’amener à consentir, à reconnaître ou à accepter le / son problème.

Il faut lui faire prendre conscience et lui faire comprendre que ses raisonnements peuvent être affectés des biais cognitifs, la dissonance cognitive et les émotions qui obscurcissent le / son jugement.

C’est un travail sur le long terme.

 

7         Les mécanismes de résolution de la dissonance cognitive

 

Les mécanismes de « résolution de la dissonance cognitive » tentent de résoudre la contradiction entre les faits et la croyance du croyant, à l’avantage de l’entretien, dans son esprit, de sa croyance[9].

 

Par exemple, au lieu d’accepter la conclusion que le Suaire de Turin est un faux du 14° siècle, suite à l’analyse au carbone 14 de son tissu par trois laboratoires scientifiques indépendants, certains croyants émettront l’hypothèse que ces laboratoires se sont trompés, qu’ils ont choisi le mauvais morceau de tissu etc.

 

Ce mécanisme est souvent à l’œuvre chez les islamistes, d’où l’élaboration de la théorie concordistes des « miracles scientifiques du Coran », afin de réduire les contradiction entre les affirmations coraniques (en particulier cosmologiques) et les données scientifiques modernes, qui les contredisent.

 

8         Difficulté à revenir en arrière quand l’on s’est engagé avec enthousiasme dans une cause

 

Nous avons souvent constaté qu’il est souvent très difficile, pour une victime d’un escroc, d’un gourou ou d’une secte, de reconnaître que l’on est sous emprise de cette personne (ou de cette secte) particulièrement douée, surtout si cette dernière se présente auprès de vous comme un ami. Et donc, il souvent difficile de convaincre la victime d’un escroc qu’elle s’est faite escroquée (il est tellement charmant, il vous fait tellement rêver …).

« Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu'ils ont été trompés ». Mark Twain.

 

Quand nous sommes engagés à fond, avec enthousiasme, dans un rêve, difficile de se réveiller ensuite. Et le réveil sera d’autant plus dur et brutal, que le rêve et l’illusion auront été puissants. Et tant qu’une personne lucide et doué n’aura pas réussi à vous réveiller, nous poursuivrons notre rêve, sa chimère, comme un drogué accro à son addiction[10].

 

9         La peur, l’engagement, le conditionnement …

 

Par peur, par conditionnement, à cause du syndrome de Stockholm[11], par fierté, pour ne pas nous avouer que nous nous sommes trompés, à cause de l’énergie et de « l’engagement[12] » énormes que nous avons déjà dépensé / investi pour la cause, le gourou ou la secte (et de la peur de subir une énorme déception ou dépression)[13], à cause des liens affectifs, des relations de dépendance, créés au sein de la secte, du parti unique ou avec le gourou ou/et le manipulateur, il devient difficile psychologiquement pour l’adepte, le militant ou nous de quitter la secte, le parti unique.

 

9.1        L’enlisement dans l’erreur, l’escalade d’engagement

 

L’enlisement dans l’erreur est souvent à la base de la manipulation de l’adepte, par la religion, l’idéologie, la secte, le parti unique … qui tiennent l’adepte, le convaincu, alors psychologiquement dans sa toile d’araignée.

 

On appelle « escalade d’engagement », « cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale, même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. Tout se passe comme si le sujet préférait s’enfoncer plutôt que de reconnaître une erreur initiale d’analyse, de jugement ou d’appréciation. »[14] [15] [16].

 

9.2        L’appel à la loyauté des adeptes

 

L’appel à la loyauté des adeptes, des militants, par le régime, le chef, peut être piégeux et éventuellement source de dilemme moral pour ces derniers. Si nous agissons avec loyauté, nous pouvons alors nous persuader que nous agissons pour le « bien ».

 

Par exemple sous Staline, le parti lançait un « appel aux paysans honnêtes et dévoués pour combattre sans pitié les koulaks[17] ».

 

Le parti nazi faisait toujours appel à la fidélité de ses adeptes envers le parti et Hitler. La devise national-socialiste de la Schutzstaffel (SS) était « Mon honneur s'appelle fidélité ».

Beaucoup de délateurs qui dénonçaient leurs voisins, auprès de la Gestapo, sous l’Allemagne nazie, agissant par loyauté envers le régime ou Hitler, pensent agir pour le bien.

 

9.3        La tendance à croire dans les proches, un mécanisme de l’évolution et de renforcement de la cohésion sociale…

 

Les enfants sont programmés naturellement pour avoir tendance à avoir confiance en leur parents. Et éventuellement, dans la foulée, à avoir aussi confiance dans les figures d’autorité rassurantes, sûres d’elles et avenantes. Les escrocs et gourous charismatiques utilisent alors cette disposition d’esprit pour manipuler les gens.

 

L’Homo sapiens serait prédisposé à croire ce que lui disent ses congénères. Certes, avec l’expérience, il apprend que ses semblables peuvent se tromper et peuvent lui mentir, mais fondamentalement, il ne raisonne guère selon la logique cartésienne, qui est normalement la démarche de recevoir des informations, les mettre méthodiquement en doute et, finalement, juger de leur vérité en toute indépendance.

 

La prédisposition à croire ce que disent nos congénères pourrait être un moteur de sociabilité.

 

Nous sommes une espèce sociale et grégaires. Certaines croyances renforcent la cohésion du groupe.

L’instinct grégaire rend normalement le groupe plus fort face aux menaces extérieures (l’union fait la force).

 

Le philosophe allemand Novalis disait : « Ma conviction gagne infiniment en force dès qu’une seconde personne l’a adoptée ». À la lumière des recherches de la psychologie on peut le dire autrement : notre conviction a tendance à se maintenir ou à se renforcer quand nous la partageons avec un groupe et quand nous parvenons à augmenter le nombre de ceux qui y adhèrent. Nos croyances sont davantage une question d’échanges sociaux que d’observation et de raison. Le contraire de la démarche scientifique.

 

Animisme infantile : « Penser que le Soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une volonté propre serait une croyance spontanée des enfants », selon Deborah Keleman[18].

 

Dans certains cas, la propension à croire est une question de survie, pas seulement durant l’enfance, mais par exemple en cas de danger imminent «Attention ! Voilà un serpent !!! » avant même de vérifier vous croyez.

Croire spontanément à des êtres imaginaires pourrait nous conduire à être plus sur nos gardes, dans la nature, à une époque où l’homme n’était pas le prédateur au sommet de la chaîne alimentaire.

Il y aurait prédisposition originelle, chez l’homme, à croire leurs proches, un mécanisme évolutionniste de survie.

 

Croire à ce que dise nos parents (leur faire confiance), apprendre d’eux, est aussi une question de survie pour l’enfant.

C’est pourquoi l’enfant à tendance à croire dans la fiction du Père Noël, sans aucune vérification, quand ses parents se sont amusés à le lui faire croire.

 

9.4        Le respect, l’adulation pour le « sacré », le gourou, la religion

 

L’homme adore les belles histoires et surtout les histoires extraordinaires et merveilleuses.

Selon un biologiste de l’évolution humaine, un spécialiste des sciences cognitives, de la psychologie sociale, le cerveau de nos ancêtres simiesques avaient tendance à analyser tout indices qui pouvaient révéler l’arrivée d’un prédateur dangereux. Ce qui fait que nous sommes très attirés, interpelés par tout ce qui sort de l’ordinaire. C’est une question de survie de l’individu.

 

Le faux est plus attractif que le vrai, car plus original.

On l’a démontré par le big data, avec le réseau Twitter, l’information fausse va plus vite et plus loin que la vraie.

Cette démonstration savante a été présentée dans un article « Comment le mensonge se propage ? », paru dans la revue Science, en mars 2018[19].

« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. », Mark Twain.

 

L’être humain a tendance à respecter ce qui est merveilleux, admirable, tout objet d’adulation publique. Si une figure d’autorité respectée affirme que telle chose est sacrée, tabou, qu’il ne faut pas y toucher, la critiquer, alors l’être humain, dont l’esprit critique n’est pas développé, aura tendance à obéir à la figure d’autorité, à respecter sa prescription, surtout si elle accompagnée de menaces.

 

 

10    L’influence sociale ou la pression sociale

 

L’influence sociale ou la pression sociale est l’influence exercée par un groupe sur chacun de ses membres aboutissant à lui imposer ses normes dominantes en matière d’attitude et de comportement. On distingue classiquement trois types d’influence sociale : le conformisme (c’est se conformer à l’opinion de la majorité), la soumission à l’autorité, l’innovation (la fascination pour tout ce qui est nouveau).

 

10.1    Soumission à l’autorité

 

Stanley Milgram, psychologue social américain (1933-1984), a réalisé une expérience célèbre, en 1964, aux Etats-Unis, pour étudier la soumission à l’autorité. Lors de cette expérience, on tente de pousser des citoyens « ordinaires » à commettre des actions meurtrières par le seul effet d’un ordre impératif répétitif, imposé par une personne représentant « l’autorité supérieure » (donnant l’impression d’être sérieuse, de savoir ce qu’elle fait).

Le cadre sérieux de l’université et « l’autorité » présumée des organisateurs de l’expérience suffisaient à légitimer, aux yeux des volontaires, une telle barbarie. Pour rendre compte de cette soumission, Milgram a fait l’hypothèse que certaines personnes, placées en position d’exécutants, se déresponsabilisent totalement face aux exigences de l’autorité.

L’expérience montre que 65 % des volontaires peuvent être amenés, pour une somme dérisoire, à infliger un choc électrique dangereux, voire mortel, à une personne qu’ils ne connaissent pas, qui ne leur a rien fait[20].

 

Au sein de l’espèce humaine, il y a des rapports de dominance. Certaines personnes ont tendance à se soumettre plus que d’autres aux personnes dominantes, à l’autorité, d’autant plus que leur éducation ne leur a pas inculqué de très forts tabous ou injonctions morales ou un esprit critique suffisant.

 

10.2    Conformisme, effet « mouton de Panurge » et peur de l’esprit critique

 

Dans une situation de groupe, l’unanimité autour d'une opinion partagée par le groupe plaide, pour l'individu, en faveur de la croyance en l’exactitude de l’opinion exprimée majoritairement. De plus, généralement, les individus craignent la désapprobation sociale. En résumé, le conformisme s’explique par deux types d’influence : une influence informationnelle (le groupe a raison contre l’individu) et une influence normative (il est plus coûteux de subir la désapprobation du groupe que de se conformer).

 

Facteurs influençant le conformisme

 

Ce sont logiquement tous les facteurs qui vont impliquer l’influence informationnelle et/ou l’influence normative (par exemple, la taille du groupe, la difficulté de la tâche, l’attrait du groupe, la confiance en soi du sujet « naïf », etc.). L’expérience connue de Solomon Asch[21] explique comment des personnes, sous l’effet d’un groupe, verront ou témoigneront d’une chose qu’elles n’ont pas objectivement et physiquement vue (comme lors de « miracles religieux »), d’autant qu’en plus, le sens commun véhicule l’idée qu’une minorité d’individus ne peut guère influencer une majorité écrasante (effet mouton de Panurge, de suivisme du groupe ou effet « les loups hurlent avec les loups »)[22].

Quand l’on est nombreux à partager la même opinion, l’on se sent plus fort et moins exposé au danger, à la persécution et à la réprobation sociale.

 

L'expression « mouton de Panurge » désigne un suiveur : une personne qui imite sans se poser de questions, qui suit instinctivement ce que fait le plus grand nombre et se fond dans un mouvement collectif sans exercer son esprit critique ni seulement faire preuve de l'intelligence qu'on peut espérer d'un être humain[23].

 

11    L’effet de la vérité illusoire ou l’habituation répétée à une fausse vérité

 

On attribue à Hitler cette citation, "Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité.".

 

Comment se fait-il qu’une affirmation répétée mille fois, dans le cerveau du « conditionné », devient une vérité aveuglante pour lui, à la longue ?

 

On l’explique par ce biais cognitif, appelé « effet de la vérité illusoire ».

 

L'effet de vérité illusoire (aussi connu comme l'effet de validité, l'effet de vérité ou l'effet de réitération) est la tendance à croire qu'une information est correcte après une exposition [suffisamment] répétée. Lorsque la vérité est évaluée, les gens cherchent à savoir si l'information est en accord avec leur compréhension ou si elle leur est familière. La première condition est logique car les gens comparent les nouvelles informations avec ce qu'ils savent déjà être vrai. La répétition rend les déclarations plus faciles à traiter par rapport à de nouvelles déclarations non répétées, ce qui conduit les gens à croire que la conclusion répétée est plus véridique.

 

Dans une étude de 2015, les chercheurs ont découvert que la familiarité peut dominer la rationalité et qu'entendre de façon répétée qu'un certain fait est faux peut affecter les croyances de l'auditeur. Les chercheurs ont attribué l'impact de l'effet de vérité illusoire aux participants qui connaissaient la bonne réponse au départ, mais qui étaient persuadés de croire le contraire à la suite de la répétition d'un mensonge.

 

L'effet de vérité illusoire joue un rôle important dans des domaines tels que les campagnes électorales, la publicité, les médias et la propagande politique[24].

 

12    Le besoin de certitudes simples chez les personnes incapables d’appréhender des notions complexes

 

Certaines personnes n’ayant pas fait d’études poussées, n’ayant un vocabulaire limité (par exemple, limité à 900 mots) ou/et nées dans des familles sans culture, curiosité intellectuelle, sont souvent incapable de comprendre des notions complexes, théoriques ou philosophiques.

 

L’ignorance, l’inculture, le manque de connaissances, de savoirs, en particulier exacts, scientifiques, contribuent à une impossibilité d’avoir de l’esprit critique, à discerner le vrai du faux, face aux mensonges, à la propagande et à la désinformation.

 

Ces dernières personnes ont alors besoin de certitudes simples, pour se rassurer, face à l’inconnu _ beaucoup d’individus ont peur face à l’extrême complexité du monde, avec le sentiments de ne rien maîtriser dans leur vie, d’être dépassés. Des certitudes simples leur donnent l’impression qu’ils maîtrisent de nouveau leur existence.

Certaines croyances, idéologies ou religions leur apportent ces certitude simples.

Les religions fournissent souvent des vérités simples faciles, à comprendre, et sont souvent une béquille mentale, pour aider à penser, et un « doudou » rassurant.

 

Une éducation rigide, tyrannique, basée sur l’apprentissage répétitif par cœur _ comme dans certaines écoles religieuses (médersa, écoles coraniques, bouddhistes, chrétiennes …) _ peut conduire à développer chez l’enfant une psychorigidité intellectuelle et une totale absence d’esprit critique.

 

13    Les mécanismes de rejets de la vérité scientifique ou autre

 

Il existe de multiples stratégies de rejet des vérités désagréables, comme :

 

·         Affirmer que « le consensus scientifique n’est pas fiable ». Le mettre en doute. Mettre en doute la méthode scientifique,

·         Nous enfermer dans la prière, pour nous laver des « péchés » et exorciser les influences « sataniques », une attitude, une disposition d’esprit qui nous empêchent de réfléchir. Une barrière mentale à la réflexion.

·         Refuser de lire ou d’écouter toute ce qui pourrait d’apparenter à un blasphème, à une critique de la religion, du texte sacré, du prophète / gourou, par peur d’être séduit par le diable et d’aller en enfer. 

·         Affirmer que ce sont des mensonges propagés par ceux qui nous haïssent, par le camp ennemi, pour nier les faits,

·         La recherche de boucs émissaires, pour éviter d’avoir à nous remettre en cause (la remise en cause de nous-même étant souvent processus douloureux à vivre).

·         En nous victimisant et rejetant toujours ses fautes, nos erreurs ou nos comportements problématiques sur les autres, en nous dégageant de toute responsabilité. Cette attitude est souvent liée à l’orgueil, à un ego non maîtrisé ou démesuré, au refus de nous autocritiquer, de nous remettre en cause, à la peur de perdre la face.

·         En déshumanisant, en animalisant, en diabolisant, en dénigrant, en dévalorisant … « l’ennemi ».

·         L’inversion accusatoire (la rhétorique de) : Si nous sommes accusés de quelque chose, plutôt que le nier, et même contre-attaquer en accusant, à notre tour, notre accusateur de quelque chose d’autre,

·         Ne jamais écouter toute vérité désagréable, créer une sorte de clivage ou de barrage mental face à cette vérité dérangeante.

·         Répéter tous les arguments entretenant nos certitudes, avec assurance, confiance en nous, pour avoir toujours le dernier mot et donner toujours l’impression de gagner le débat, en finale. Ce qui flatte notre ego.

·         Le mille-feuille argumentatif : noyer son adversaire sous une avalanche de milliers d’arguments, souvent faibles, peu fiables (n’apportant pas de preuve ou seulement de vagues présomptions), afin que ce dernier interlocuteur n’ai pas le temps de vérifier et de réfuter chaque argument. L’avalanche d’arguments donne l’impression que le fait est « prouvé ».

·         Le « mentir vrai » : c’est mélanger allègrement réalités et fictions (ces dernières prises pour une réalité alternative, comme dans les théories complotistes). Refuser de voir une séparation nette entre les deux [7].

·         Faire du prosélytisme, essayer de convertir le plus grand nombre. Plus il y a de gens qui se convertissent, plus cela nous renforce dans notre conviction (fausse) que notre croyance est vraie [4].

·         « La fin justifie les moyen » : Quand nous partons du présupposé (de l’axiome) que notre cause est juste, une forme de dérive morale consiste à nous convaincre que pour propager notre cause, plus rapidement et avec plus d’efficacité, auprès cibles de notre prosélytisme, ou pour tromper nos « ennemis », nous pouvons alors utiliser le mensonge et abuser de la confiance de celles-ci ou ceux-ci. Cette tactique cynique a été souvent utilisée par Hitler et les nazis, par Poutine, par les islamistes, les Frères musulmans …

 

« Lorsque vous ne faites pas de recherches vous-mêmes pour obtenir des informations à partir de leurs sources [coraniques], n'importe quel cheikh ou marchand religieux peut vous mentir et vous faire accepter des mythes », selon Saïd Djabelkhir, journaliste algérien et islamologue spécialiste du soufisme.

 

·         L’absence d’exigences morales, d’honnêteté et de droiture intellectuelles,

·         La paresse intellectuelle. Vérifier minutieusement une information est exigeant et demande des efforts,

·         Le besoin maladif de pouvoir et de domination, la lutte pour l’obtenir et le conserver, peuvent nous conduire à manipuler, à mentir en permanence, à rejeter toute vérité,

·         Une fragilité psychologique, en nous, peut contribuer à ce que nous écartons instinctivement de notre esprit certains faits qui nous sont insoutenables,

·         Le fait d’être dominé par nos passions et émotions _ frustrations, haines, jalousies, sentiments de déclassement, d’humiliation,  … _, le besoin de revanche et de reconnaissance peuvent obscurcir notre jugement et notre objectivité.

·         L’argument du nombre élevé de croyants et de conversions, donc ma croyance doit être vraie ou plus vraie que d’autres :

 

Exemple d'arguments : « 2 milliards de personnes ne peuvent se tromper » ou encore « avec 2 milliards de croyants, si notre religion était si violente, tu n'aurais déjà plus ta tête sur tes épaules. ».

 

Cette erreur de raisonnement est appelée "Argumentum ad populum".

 

L'argumentum ad populum (aussi nommé « raison de la majorité », ou « raison du peuple », « appel à la masse », « appel à la majorité », « appel aux croyances », « argument du consensus », « argument du consentement universel », « argument démagogique » ou encore « argument populiste ») est un sophisme et une figure de rhétorique qui s'appuie sur le fait d'invoquer le grand nombre de personnes adhérant à une idée ou à une pratique comme raison d'y adhérer ou comme preuve de son efficacité, alors qu'elles ne sont, en fait, soutenues par aucune preuve convenable.

 

Le fait de croire qu'on a raison parce que beaucoup de gens croient ou pensent comme nous-mêmes.

 

Avant Copernic, la majorité des gens croyait que la terre est au centre de l'univers et que le soleil tourne autour de la terre. Mais avaient-ils pour autant raison ? L'accord de 2 personnes, 20 personnes, 200 personnes ou 2 milliards de personnes ne saurait transformer une chimère en réalité.

 

·         Etc.

 

L’orgueil, face à une vérité désagréable pour nous, peut nous conduire à mentir sur les faits exacts, à nier la vérité, à enjoliver notre propre rôle _ à l’encontre de la vérité et des faits _, à inventer des mythes qui nous valorisent,  à travestir les faits, à utiliser « l’inversion accusatoire », à rechercher des boucs émissaires, … toutes sortes de manœuvres dilatoires pour nous entretenir dans notre mensonge, déni ou aveuglement.

 

14    Exemples de dénis

 

14.1    Déni des ultra-libéraux sur les causes du réchauffements climatiques

 

Le refus idéologique de toute régulation gouvernementale, en économie (la passion du profit et de l’argent …), par la loi conduit au déni de la réalité du réchauffement climatique anthropique :

 

Les républicains et les intérêts économiques conservateurs sont si profondément attachés à la libre entreprise que l’idée d’une régulation gouvernementale pour infléchir les émissions de dioxyde de carbone représente une menace qu’ils combattent par le déni. — (Simon Roger, Stéphane FoucartClimat : « On ne mesure pas l’ampleur du danger », Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2017)

 

14.2    Déni de Donald Trump sur ses échecs

 

Donal Trump a été très loin dans son déni concernant le fait d’avoir perdu les élections en 2020, jusqu’à mener une insurrection au Capitole contre la démocratie américaine, malgré les nombreuses preuves prouvant qu’il n’y a pas eu fraude  (avec la re-vérification et le recomptage des votes _ au Colorado, Géorgie … _ et la vérification des machines à voter Dominion etc.):

 

Peu importe cette trop longue phase de déni de l’évidence, Donald Trump devra avoir plié bagage pour le 20 janvier. — (Luc Laliberté, « Ces tribunaux qui attendent le citoyen Trump », Le journal de Montréal, 16 novembre 2020).

 

14.3      Dénis de certains musulmans sur de nombreux sujets qui remettrait en cause leur religion

 

L’islam une religion qui induit des dénis de réalité, chez ses adeptes, sur tout ce qui est gênant pour celle-ci _ incompatibilité des affirmations pseudo-scientifiques dans le Coran et les faits scientifiques, sur le caractère intolérant anti-juifs [9] [10] [11] [12], anti-chrétiens, anti-athées du Coran etc. …

 

Sur l’antisémitisme musulman :

 

L'historien Georges Bensoussan avait pointé du doigt l'antisémitisme, qui enseigné dès l'enfance, voire depuis la naissance, à l'immense majorité des musulmans, dans les pays musulmans (fait que l’auteur avait constaté lui-même surtout en Algérie. Par exemple, dans la plupart des pays musulmans, être traité de "juif", de Yahoud est une insulte). Mais c'est une vérité qui blesse. Et certaines qui vivent dans le déni n'acceptent pas cette vérité, d'autant que cet antisémitisme est intériorisé, au point que cela devient une seconde nature, chez la majorité des musulmans.

 

D'où le procès inique contre Georges Bensoussan, qui a constitué un véritable déni de justice. Il a été relaxé en appel. Les associations musulmanes _ qui ont porté plainte contre lui, l’accusant d’être islamophobe _, se sont d'autant plus acharné sur lui, qu'il est juif [12].

 

Le déni de la majorité des musulmans sur certaines réalités concernant leur religion, va très loin, avec le refus d’accepter que l’islam (voir ci-dessous) :

 

- Soit une religion violente.

- Soit sectaire, intolérante,

- Soit une religion discriminante, qui sépare le monde en deux, entre musulmans et non-musulmans, dans un conflit perpétuel.

- que Mahomet n'est pas le si beau modèle que ça _ qu’il a été génocidaire, qu’il utilisait les révélations divines ou celle de l’ange Gabriel pour justifier ses penchants et désirs sexuels, son désir de domination, son accaparement des femmes d’autrui, son désir de biens matériels, via le pillage sacralisé …

 

Cette religion a convaincu ses adeptes qu'ils étaient là meilleure communauté au monde. Alors difficile pour beaucoup de musulmans, ensuite, de retomber de leur piédestal (de retomber sur terre). Alors que la majorité des pays musulmans sont souvent les « derniers de la classe » dans de nombreux domaines _ nombre de prix Nobel, de brevets d’invention, de publications de livres et de traductions, concernant sa production intellectuelle etc.

 

Certains musulmans, dès qu’ils sont en difficulté envers leur propre religion, utilisent systématiquement la rhétorique de l'inversion accusatoire, accusant, par exemple, à leur tour, Israël, les USA, l'Occident, la bible. Cette technique est l’une préférée des islamistes, frères musulmans ... Et C’est un moyen puissant de détourner la conversation sur un autre sujet clivant (qui va alors accaparer les esprits), comme :

 

·         Les crimes d'Israël,

·         Sur les contradictions et sur les versets violents contenus dans la bible.

 

Ce type de manœuvre dilatoire leur permettent de refuser fanatiquement de critiquer leur religion _ selon les préceptes ou prescriptions du Coran qui leur interdit de critiquer leur religion _, en la défendant, y compris, par le déni et le mensonge.

 

Il est impossible de discuter avec un militant et prosélyte musulman, tant qu’il est dans le déni sur la violence (°) et l'intolérance consubstantielles au coran et à l'islam _ aux racines de l'islam et dans le comportement de Mahomet.

 

(°) Exemple de verset appelant à la violence :

47.35. Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts [que vous êtes en position de force], qu'Allah est avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos œuvres.

 

14.4    Les dénis des communistes face aux crimes du communisme

 

Il y a eu le déni des communistes face aux crimes de Staline et du communisme.

Ou bien, ils les minimisaient et les justifiaient, par exemple, en diabolisant et discréditant les critiques du communisme (en salissant la réputation de Victor Kravchenko, d’Alexandre Soljenitsyne …).

 

Certains sont restés aveugles jusqu’au bout, tels que Louis Aragon, Elsa Triolet, Pablo Neruda, Georges Marchais, Claude Cabanes,  rédacteur en chef de L'Humanité pendant seize ans, Laurent Casanova, Claudine Chomat, sa seconde épouse, Marcel Servin, Maurice Kriegel-Valrimont, Jean Pronteau, tous ces cinq d'anciens staliniens au sein du PCF ...

 

A contrario, certains anciens prosélytes du communisme ont ouvert leurs yeux, tels que Pierre Daix, journaliste, Stéphane Courtois, Historien du communisme, Edgar Morin, François Furet, Emmanuel Le Roy Ladurie, Claude Roy, Jean Duvignaud, Gilles Martinet, Jean-Marie Domenach, directeur d’Esprit (après la publication de l'Archipel du Goulag), Jorge Semprún, communiste jusqu'en 1964 (jusqu’à son exclusion du PCE), Fernando Claudín, ancien dirigeant du Parti communiste d'Espagne (jusqu’à son exclusion du PCE), Annie Kriegel, historienne du communisme, Alain Besançon, historien soviétologue, …

 

Certains, comme Jean-Paul Sartre _ sorte de maître à penser auprès des jeunes _, ont combattus les philosophes critiques du communisme et de l’esprit de parti, tels Raymond Aron, Albert Camus. Ce n’est qu’à la fin de sa vie, qu’il a reconnu s’être trompé sur l’URSS, mais, encore, que partiellement, affirmant alors « J’avais raison d’avoir tort ».

 

Certains ont quitté le Parti communiste français, après la révélation des crimes du stalinisme lors de la diffusion du rapport de Nikita Khrouchtchev ou de l’ouvrage « L’archipel du goulag ». D'autres non. Pourquoi ?

 

Une image contenant texte, Publication, étagère, bibliothèque

Description générée automatiquement

 

14.5    Autres exemples de dénis

 

·         Le déni de certains grands criminels face à leur crime (Hitler, Staline, Poutine...). Ils sont le plus souvent de grands narcissiques, mégalomanes, et aiment être adulés et être perçus sous un jour constamment favorable (ce qui flatte leur ego, leur soif maladive et inextinguible de reconnaissance et d’honneurs) …

·         Celui de certains dictateurs refusant de reconnaître qu’ils sont des dictateurs _ tels que Mustafa Kemal Atatürk, président turc, Nicolás Maduro, président du Venezuela, Nayib Bukele, président du Salvador …

·         Celui de Jonathann Daval face à son crime, enfermé dans ses mensonges, pendant plusieurs mois[25] ...

·         Celui de l’existence de la shoah, chez certains islamistes, musulmans et militants d’extrême-droite, qui la nient,

·         Celui de l’existence de plusieurs centaine de pogroms anti-juifs, anti-chrétiens, dans les civilisations musulmanes,

·         Celui de l’expulsion et la spoliation de la majorité de la population native juive, dans la majorité des pays arabo-musulmans, après 1948 et après la création de l’état d’Israël (sauf peut-être au Maroc),

·         Celui de l’existence du génocide des Arméniens, pour beaucoup de Turcs,

·         Celui de reconnaître ses addictions (à l’alcool, aux drogues, aux jeux, aux achats compulsifs …).

·         Celui de reconnaître l’existence de l’esclavage intra-africain, pour certains Africains,

·         Celui de reconnaître l’existence de l’esclavage musulman (ou oriental), pour certains musulmans. Ou bien ces derniers le minimisent par rapport à l’esclavage occidental (la traite atlantique ou le commerce triangulaire),

·         La non-reconnaissance de la victoire, pourtant incontestable des alliés, en 1918, propagée par les généraux de l’Empire allemand, dont Erich Ludendorff, qui inventent alors le mythe du « coup de poignard dans le dos » (des juifs, des marxistes …), par orgueil et pour ne pas reconnaître leur défaite,

·         Etc.

 

15    Le déni soutenu par un activisme hyperactif et agressif

 

Plus vous critiquez un croyant ou un prosélyte fervent et fanatique, au lieu de prendre en considération vos arguments, surtout s’ils critiquent ses croyances, plus ils s’enfermeront encore plus dans le déni concernant vos arguments et pire dans un prosélytisme dynamique, redoublé et agressif.

 

Dès qu'on touche à l'islam, alors "pas touche !". Alors immédiatement, se met en place une défense vigoureuse et prosélyte de l'islam, jusqu'au fanatisme, au déni total, à l'aveuglement total.

 

Par exemple, ils n’hésiteront pas à vous remettre en cause sur les réseaux sociaux, à vous culpabiliser, à vous dénigrer, à vous faire des procès d’intention, à vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas (pour un raciste antimusulmans, anti-africains etc.), à vous salir. Voire à vous mettre un cible sur le dos, sur les réseaux sociaux (en vous accusant, par exemple, d’islamophobie).

Leur prosélytisme, s’il était déjà haineux,  le sera encore plus.

 

S’ils sont des musulmans convaincus, ils s’engageront un combat pour la victoire de l’islam, diffusant, par « salves »,  leurs nombreuse publications :

a) de réfutation du christianisme (de réfutation du dogme de la trinité …),

b) de réfutation de l’athéisme,

c) recherchant ou avançant des « preuves » scientifiques prouvant les assertions du Coran …

 

Souvent avec des arguments faibles ou des déclarations fausses, prouvant leur manque de connaissance des textes chrétiens, des évangiles, comme par exemple, en attribuant des textes à Jésus alors que Paul de Tarse en est l’auteur, comme dans sa lettre aux Romains …

 

Exemples de déclarations, souvent totalement gratuites, agressives, provocatrices, de ces prosélytes musulmans :

 

·         98% des chrétiens dans le monde, leur foi est basée par SUIVISME, c'est-à-dire ils ne connaissent pas la base de leur religion.

·         On s'évertue à prouver la fausseté de leur croyance dans leur livre, ils s'évertuent à injurier nos prophètes.

·         C'est le coran seul qui affirme que jésus christ n'a jamais pêché. Donc fière d'être musulmane 😍😍😍

·         Chrétiens👈Jésus ne peut jamais être Dieu car il n'est ni Omniprésent ni Omnipotent ni Omniscient (Jean 11v34, Jean 5v30, Marc 13v32).

·         Chers chrétiens, on demande la force des arguments et non des arguments par force comme votre coutume dans le débat !🤣🤣🤣🤣🤣🤣

·         Les pasteurs sont une autre dimension de la SORCELLERIE, je vous jure !! Ils s’opposent catégoriquement aux messages de Jésus Christ ! Dix mille fois merci de m’avoir donné l’islam comme religion.

·         Ces chrétiens qui veulent juste mentir sur les musulmans vous n'êtes mêmes pas nés et pourtant chez vous les musulmans peuvent se moquer de vous normalement, puisque presque votre religion est fausse !🤣🤣🤣🤣

·         25 décembre, 31 décembre, 1 janvier ne sont jamais bibliques, ce sont des fêtes sataniques.✖️✖️✖️✖️✖️

·         Dans les pays musulmans, la consommation d’obscénités et d’alcool est bien moindre que dans les pays non-musulmans.

·         Les musulmans suivent davantage les enseignements de Jésus-Christ que les chrétiens.

·         Je recherche des chrétiens qui pourraient m'aider à montrer la fausseté du christianisme.

·         La fin des Juifs aux mains des musulmans est inévitable.

 

Certains répètent à l'envie certains "mantras" _ provocations ou affirmations innocentes ? (voir ci-après) :

 

·         Israël est un pays arabe.

·         L'islam est une religion de paix.

·         Mon voile, mon choix.

·         C'est la France qui a pillé l'Algérie (ou ses colonies).

·         Jésus était Palestinien (et non juif).

 

Parfois l’on se demande si ce qui compte pour eux est la véracité de leurs arguments ou bien plutôt l’intensité de leur conviction et ferveur prosélytes.

Avec ces prosélytes, par exemple avec leur combat d’arrière-garde, d’un autre temps, contre le dogme trinitaire etc., on se demande s’ils ne vivent pas au moyen-âge, à l’époque du débat sur le sexe des anges.

 

16    En conclusion

 

Dans ce bas monde, plus vous essayez de convaincre en argumentant sérieusement et en détaillant précisément et rigoureusement avec des personnes qui n’ont pas le niveau de savoirs exacts suffisants, plus vous vous retrouvez confronté à l'incompréhension et aux bashings. Il vaut mieux alors être basique et polémiste pour avoir du succès avec ces personnes. Vendre du rêve, le populisme, l’appel aux émotions plutôt qu’à la raison, ça marche avec eux.

 

17    Bibliographie

 

[1] Déni (psychanalyse), https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni_(psychanalyse)

[2] Serban Ionescu, Marie-Madeleine Jacquet et Claude Lhote, Les mécanismes de défense. Théorie et clinique, Nathan Université, 1997, p. 167.

[3] Coste, F., Costey, P., & Tangy, L. (2008). Consentir : domination, consentement et déni. Tracés. Revue de sciences humaines, (14), 5-27.

[4] L'Échec d'une prophétie (titre original : When Prophecy Fails), Leon Festinger, Henry Riecken et Stanley Schachter [spécialistes en psychologie], 1956. Version française : PUF, 1993, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89chec_d%27une_proph%C3%A9tie

L'ouvrage signale l'un des tout premiers cas publiés de dissonance cognitive. Cette théorie, élaborée par Leon Festinger, permet d'expliquer les conséquences psychologiques de la non-confirmation d'espérances ou d'attentes importantes chez un individu.

Il s'avérait difficile d'altérer la conviction de Marion Keech et son groupe étant donné qu'ils avaient déjà produit des efforts considérables pour la maintenir et la renforcer. Une autre option aurait été de mobiliser un soutien extérieur adhérant à leurs convictions. Comme Festinger l'a écrit: « Si de plus en plus de gens peuvent être convaincus que le système de croyance est correct alors il est évident qu'après tout il doit être correct ». Dans cette optique, si Marion Keech [l'auteur de la prophétie, pourtant en échec] avait pu développer de nouveaux éléments de réflexion en convertissant de nouveaux adeptes aux principes de base de la secte, alors l'amplitude de la dissonance aurait été amoindrie. Festinger et ses collègues prédirent que l'inévitable démenti par la réalité serait suivi d'un gros effort de prosélytisme pour rechercher un soutien social et ainsi réduire la douleur issue de la non-confirmation des espérances. 

[5] a) Petites réflexions sur le fanatisme, Benjamin Lisan, 14/12/2023, 6 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/philosphique/petites_reflexions_sur_le_fanatisme.htm

b) version pdf : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/philosphique/petites_reflexions_sur_le_fanatisme.pdf

[6] a) Petit guide de décryptage des manipulations de masse à l’usage des honnêtes gens (version papier / broché), B. Lisan, 16 juin 2021, 18,99 €, 72 pages (format A4), https://www.amazon.fr/dp/B0971TCC4G

b) version PDF (gratuite) : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/Petit_guide_de_dcryDownloadable_Proof2.PDF

[7] Vivre sans drogues. Substances toxiques, passions destructrices : l’expérience de ceux qui s’en sortent. Frédérique de Gravelaine et Pascale Senk, Collection Réponse, Robert Laffont, 1995.

[8] Immigration : Le grand déni, François Héran, Collection "La République des idées", Le Seuil, 2023, 192 pages, 13,50 euros.

[9] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. Lisan, février 2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.htm

[10] Concernant l'antisémitisme musulman, B. Lisan, 19/08/2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/antisemitisme-musulman.htm

[11] Enquête sur l'antisémitisme musulman - De ses origines à nos jours, Philippe Simonnot, Michalon, 11 mars 2010.

[12] Autopsie d'un déni d'antisémitisme : Autour du procès fait à Georges Bensoussan, de Barbara Lefebvre, Martine Gozlan, Michel Laval et Olivier Geay, Ed. Artilleur, 2017.

[13] Le Livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression, sous la direction de Stéphane Courtois, Robert Laffont, 1997, 324 pages, https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_communisme

[14] L'Archipel du Goulag. 1918-1956, essai d'investigation littéraire, Alexandre Soljenitsyne, 1973, Ed. Seuil, trad. 1974, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Archipel_du_Goulag

[15] Le développement progressif de mon esprit critique envers le communisme – Témoignage, B. LISAN, 27/03/2021, 16 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/le_developpement_de_mon_esprit_critique_envers_le_communisme.htm

[16] Les croyances à l’épreuves de l’esprit critique (« Petit traité de l’esprit critique »), Benjamin LISAN, le 4 avril 2019, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les_croyances_a_l-epreuve_de_l-esprit_critique_avec_images.htm

[17] Le danger de la sacralisation (intolérante) des hommes, des textes et des récits historiques, Benjamin LISAN, 25/04/2022, 27 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/philosphique/danger_de_la_sacralisation_intolerante_des_hommes_textes_et_recits_historiques.htm

[18] Doutes face aux assertions religieuses, 21/05/2019, 31 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/doutes_face_aux_assertions_religieuses.htm

[19] Dieu a raison contre la science. Ou le refus fanatique de l’esprit critique et de la culture, en particulier scientifique, chez certains musulmans, B. Lisan, 6/1/2019, 30 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/dieu_a_raison_contre_la_science.htm

[20] Religion : prier implique les mêmes zones du cerveau que la drogue ou le sexe, Hugo Jalinière, 06.12.2016, https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/religion-prier-implique-les-memes-zones-du-cerveau-que-la-drogue-ou-le-sexe_108501

[21] Dr Jeff Anderson – Neuroradiologue : «Nous commençons juste à comprendre comment le cerveau contribue aux expériences que les croyants interprètent comme spirituelles, divines voire transcendantes.».

Source : Cannabis et Chrétienté par Chris Bennett.

[22] La violence et le sacré, René Girard, Grasset, 1972, https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Violence_et_le_Sacr%C3%A9

[23] Sacré, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacr%C3%A9

 

18    Annexe : Exemple de mécanisme du déni à l’œuvre chez un musulman convaincu

 

18.1    Le déni du caractère néfaste ou génocidaire des colonisation arabo-musulmane et turque

 

Voici un exemple de déni d’un musulman sur les méfaits de la colonisation arabo-musulmane et turque :

(Via une échange de point de vue).

J’ai mis en rouge, ci-dessous, dans cet échange, une phrase qui participe au déni de cette réalité.

 

Ma Elle Pascaud

Pour les Turcs ils se trouvent des excuses en disant qu'ils ont mieux traité les esclaves raflés en en faisant des janissaires. Ce qu'ils taisent c'est que ces janissaires étaient élevés au rang de combattants, pour préserver les Turcs, et ainsi ne pas s'attirer la colère des familles qui auraient payé un tribut trop lourd en pertes humaines.

 

Ismaila Bakouan

Vu que les pires sont ceux qui ne sont pas cité dans ce poste.

https://youtu.be/PvnAAlGbvKc?si=t6AA9Es93uASTVif

Les grands empires coloniaux | l'histoire du colonialisme | ARTE

YOUTUBE.COM

Les grands empires coloniaux | l'histoire du colonialisme | ARTE

Les grands empires coloniaux | l'histoire du colonialisme | ARTE

 

Ismaila Bakouan

Les plus pire ne sont jamais cité je me demande pourquoi et en quoi ils ont payé pour ces millions de vie pris et des millions détruits sur des générations.

RDC : Léopold II, ce bourreau et psychopathe aux 10 millions de victimes

Des avenues à son nom, des statues à sa gloire… Le roi des Belges mort en 1909 continue d’être honoré en Europe. Pas une goutte de sang sur les mains, peut-être, mais l’homme qui s’appropria le Congo pour le saigner à blanc a quelque 10 millions de morts sur la conscience.

https://www.jeuneafrique.com/.../rdc-leopold-ii-ce.../

RDC : Léopold II, ce bourreau aux 10 millions de victimes – Jeune Afrique

JEUNEAFRIQUE.COM

RDC : Léopold II, ce bourreau aux 10 millions de victimes – Jeune Afrique

RDC : Léopold II, ce bourreau aux 10 millions de victimes – Jeune Afrique

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan Il y a plusieurs différences entre la colonisation occidentale et les colonisations arabo-musulmanes et turques :

- En occident, nous ne sommes pas dans le déni sur les méfaits de la colonisation. Des travaux d'enquête y ont été menés sur les mauvais traitements des puissances coloniales sur les colonisés. Il a eu des reconnaissances des maltraitances et des excuses. Exemple :

a) Au sujet de Léopold II (en 1904) : Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo, en 1904, https://fr.wikipedia.org/.../Commission_d%27enqu%C3%AAte...

Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/.../L%C3%A9opold_II_(roi_des...

L’administration par Léopold II de l'État libre du Congo a été caractérisée par des atrocités et une brutalité systématique, incluant tortures, meurtres et l'amputation des mains d'hommes, femmes et enfants quand les quotas de production de caoutchouc n'étaient pas atteints. En 1890, George Washington Williams utilise le terme de « crimes contre l'humanité » pour décrire les pratiques de l'administration de Léopold au Congo1.

Ceci et d'autres faits ont été établis par des témoignages directs et une commission d'enquête internationale en 1904. Les estimations modernes du déclin de la population congolaise pendant son règne vont de 1 à 15 millions, avec un consensus autour de 10 millions. Quelques historiens contestent ces chiffres en citant l'absence de recensements fiables, l'énorme mortalité créée par la variole et la maladie du sommeil, et le fait qu'il n'y avait que 175 agents administratifs ou responsables de l'exploitation du caoutchouc.

Résultat : En 1908, les rapports sur les exactions et la pression du Congo Reform Association et d'autres groupes internationaux a incité le gouvernement belge à reprendre l'administration du Congo à Léopold dans un nouveau territoire, le Congo belge.

b) En occident, il a des débats francs sur la colonisation. y compris au sein du "Musée national de l'histoire de l'immigration à Paris :

https://www.lequotidiendelart.com/.../23989-le-mus%C3%A9e...

- Tous les pays musulmans sont tous dans le déni sur leur passé colonial, sur la colonisation arabo-musulmane et turque :

a) toujours le déni sur le génocide de 80 millions de bouddhistes (et d'Hindouistes), dans le Nord de l'Inde jusqu'au territoire actuel de l'Afghanistan (+ Hindou Kouch) (depuis Tamerlan jusqu'aux souverains Moghols).

b) toujours le déni sur les massacres des populations chrétiennes, de langue latine, en Afrique du Nord, avec les massacres du général Oqba Ibn Nafi al-Fihri (622 - 683), Ancien gouverneur d'Ifriqiya, surtout avec les Almohades, après le 12° siècle (des milliers d'églises ont y été rasées).

b) En Turquie : toujours dans le déni sur le génocide des Arméniens en 1915. Toujours pas de commission d'enquête indépendante (y compris une participation d'historiens spécialiste du génocide).

C'est comme si ces faits n'avaient jamais existé pour le monde musulman.

Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo — Wikipédia

FR.WIKIPEDIA.ORG

Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo — Wikipédia

Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo — Wikipédia

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan Ce que je te reproche est ton déni sur les exactions de la civilisation musulmane. Ton absence d'investigation honnête, en faisant de vrais efforts, sur ces questions

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant je ne fais jamais du déni comme tu le fais sur le crime de l'État hébreux. Je suis d'accord que des arabes ont commis des choses horribles mais pas plus que les occidentaux mais jamais au nom de l'islam si tu a des preuves scientifiques je serais ravi de les lire.

 

Ismaila Bakouan

Le problème est que je ne parle jamais sans mentionner de source crédible vérifiable en ligne

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan ta tactique est toujours l'inversion accusatoire.

Quand tu es face à un sujet que tu ignores, tu accuses les autres.

Tu détournes la conversation sur le conflit israélo-palestinien.… 

En voir plus

Conquêtes musulmanes des Indes — Wikipédia

FR.WIKIPEDIA.ORG

Conquêtes musulmanes des Indes — Wikipédia

Conquêtes musulmanes des Indes — Wikipédia

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan sur le génocide arménien :

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

https://fr.wikipedia.org/.../Chronologie_du_g%C3%A9nocide...

Une base de données très complète sur ce génocide :

https://www.imprescriptible.fr/

Une image contenant plein air, noir et blanc, herbe, sol

Description générée automatiquement

FR.WIKIPEDIA.ORG

Génocide arménien — Wikipédia

Génocide arménien — Wikipédia

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant je ne détourne pas de sujet sur cette crise je te rappel toujours ton refus d'en parler alors que tu le faisais chaque second avec les russe en Ukraine mais bref. L'Inde ou peu importe ce qui perpétué ces crime ne l'ont pas fait sur des bases islamiques mais pour des raisons qu'ils croient islamique ou par intérêts politique et individuel contrairement a ce que l'Occident a fait en Afrique et un peu partout dans le monde.

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan concernant les Romano-Africains (population latine d'Afrique du Nord) :

« vers 717, le khalife Omar II retira aux catholiques leurs privilèges ; ils durent se convertir ou quitter le pays. Beaucoup émigrèrent, s’en allèrent en Italie, en Gaule, jusqu’au fond de la Germanie ; un plus grand nombre encore abjura », Charles Diehl, historien de Byzance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Romano-africain

https://books.openedition.org/efr/1407

Sur Oqba Ibn Nafi al-Fihri :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oqba_Ibn_Nafi_al-Fihri

Romano-africain — Wikipédia

FR.WIKIPEDIA.ORG

Romano-africain — Wikipédia

Romano-africain — Wikipédia

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan on en a suffisamment parlé du conflit israélo-palestinien.

Tu ne veux pas aborder les questions qui pourraient te fâcher sur les méfaits de la colonisation arabo-musulmane et turque.

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant arabo-Turque peu importe ce qu'ils ont fait c'est leur problème mais mettre l'islam sur cet lot sans même l'étudier c'est juste honteux.

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant ah bon?! On q suffisamment parlé du conflit israélo-palestinien qui dure plus de 70 ans et qui continu avec plus de 5 enfants qui meurent chaque jour?!

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan c'est la réalité. Dès que quelque chose à l'islam, ... Alors pas touche !!

Alors défense vigoureuse de l'islam ,jusqu'au fanatisme et au déni total, à l'aveuglement total.

Les jeunes Turcs ont voulu un état totalement homogène au niveau religieux, qu'il n'y ait plus qu'une seule religion en Turquie, l'islam.

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant je veux que sa soit sur des bases solides, scientifiques et vérifiable et non sur des bases haineux ou douteux

 

Benjamin Lisant

Ismaila Bakouan sur le génocide arménien, je t'ai donné cette base de données, très complète et rigoureuse :

https://www.imprescriptible.fr/

A toi de l'étudier.

IMPRESCRIPTIBLE.FR

Le génocide arménien, crime imprescriptible

Le génocide arménien, crime imprescriptible

 

Ismaila Bakouan

Benjamin Lisant je condamne cette génocide au même titre que celui de la France au Rwanda quel a refusé de reconnaitre jusqu'à quelques années.

Le gouvernement français a, jusqu'en 2021, rejeté toute responsabilité dans le génocide, tout en admettant à partir de novembre 2007 que des « erreurs politiques » avaient pu être commises qui ont empêché de prévenir ou d'arrêter le génocide.

https://fr.m.wikipedia.org/.../R%C3%B4le_de_la_France....

Une image contenant personne, habits, plein air, armée

Description générée automatiquement

FR.M.WIKIPEDIA.ORG

Rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda — Wikipédia

 

18.2    Déni sur les massacres du Hamas le 7 octobre 2023 et sur la longue histoire douloureuse des relations entre arabes et juifs

 

Pascal Tago

 

Israel doit cesser le génocide

un génocide ne peut se justifier

Nous voulons un monde de paix pas d'assassins

On ne peut pas se taire et laisser faire

L'hypocrisie ambiante laisse à vomir, plus d'empathie, plus d'humanité SVP Que chacun prenne ses responsabilités

 

Benjamin Lisant

Le point de vue juif :

« Hamas » en hébreux signifie « Violence absolue » : חָמָס

Le peuple d’Israël vit dans l’espérance d’un monde où le Hamas et tous les autres brutes du même genre auront définitivement disparu. Un monde dans lequel les guerres, les crimes de guerre et les crimes contre l’Humanité ne seront plus qu’un sombre et lointain souvenir.

Il est temps de soutenir ceux et celles qui mènent ce combat !

Cette violence absolue ne menace pas que les Juifs !

Peut être une image de 1 personne, cheveux blonds et tresses

 

Benjamin Lisant

Qu'en pensez-vous ?

Dr Eli David :

Musulmans tués [dans ces pays musulmans] :

🇸🇾 500 000 en Syrie

🇾🇪 380 000 au Yémen

🇦🇫 240 000 en Afghanistan

🇸🇩 500 000 au Soudan

🇮🇶 300 000 en Irak

Pas de manifestations de masse dans les capitales européennes. Aucune indignation. Aucune demande de cessez-le-feu. Pas de condamnations de l'ONU 🇺🇳. Tout le monde s'en fout.

Gamita Christine

 

La réalité est peut-être un peu plus complexe.
Et il faut éviter le déni sur a) sur les massacres du Hamas le 7 octobre 2023 et b) et sur la longue histoire millénaire et douloureuse des relations entre arabes et juifs :

Par exemple, la Grande Porte du Califat d'Istanbul a conduit une politique néfaste de colonisation pour les peuples [européens, arabes ...] qu'elle a soumis :

- ses rezzous (pillages),
- ses persécutions des sous-citoyens dhimmis _ chrétiens, juifs, jusqu'au génocide des assyro-chaldéens (1914-1918) (°) et arméniens (1915),
- le devshirmé ou impôt du sang, le système de recrutement opéré par les armées du sultan.
Il consistait à réquisitionner des garçons âgés de 8 à 18 ans parmi les populations chrétiennes des Balkans et d'Anatolie3. Une fois « récoltés », les garçons étaient envoyés à Constantinople, convertis à l'islam, éduqués comme des Turcs musulmans et formés à exercer des fonctions civiles ou militaires dans l'Empire, en particulier au sein du corps des janissaires.
- les gosses et des hommes châtrés slaves puis noirs,
- les viols de femmes non musulmanes esclaves et servantes, les plus belles violées en divans des harems.

L'énorme majorité de ces colonies fut offerte aux populations musulmanes, qui, en remerciements, pour la plupart, nettoyèrent leur territoire, en interdirent ou virèrent les Juifs (par exemple, en Palestine).

Ses colonies d'Afrique du Nord ont de plus subi ces abus constants mais ont tout oublié des exactions des mamelouks et des pachas, continuant le précédent esclavage arabe, communément appelé "traite orientale", encore en vigueur au 19° siècle, au moment de l'arrivée de la colonisation occidentale (qui a aboli l'esclavage) et même après au 20° siècle.

Les descendants de ces colons arabes et turques ont cherché à rejeter tous les réfugiés juifs des pogroms et de la shoah, qu'ils ont essayé aussi d’exterminer _ par les pogroms en 1920 et 1929 etc. _ et par leur alliance à Hitler (alliance du Grand Mufti de Jérusalem ave Hitler).

Ces juifs avaient absolument le droit d'être invités là sur les terres des colonies démantelées [par la triple alliance contre l'empire ottoman], en représailles, par les Européens qui les prennent en dédommagement.

Les descendants arabes pour leur part bédouins ont choisi la nationalité israélienne, ce qui prouve d'autant qu'Israël n'a rejeté personne comme il est prétendu.
Il est tenté de se protéger des attaques terroristes, depuis un siècle, mais il faudrait que ces Juifs se laissent faire pour faire plaisir à ces descendants ottomans ?

(°) Génocide assyrien, https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_assyrien

 

18.3    Déni sur les problèmes posés par le rejet de nos valeurs par un bon nombre de musulman vivant en Occident

 

Ismaila Bakouan (sur son mur Facebook)

 

Benjamin Lisant, oui, la France est l'un pour ne pas dire le premier pays européen où l'islamophobie se développe, sous l'actuel président, voire, même, au niveau du gouvernement, avec son ministre de l'intérieur Darmanin, le plus nul à son poste.  On voit ce que vous avez réservez à Zineb Razaoui pour qui son seul crime est de dénoncer un génocide sioniste, la France est vraiment si bas.

 

Ma réponse (voir ci-après) :


 

 

18.3.1    Pourquoi le vote de cette loi anti-immigration en France ?

 

Une image contenant texte, capture d’écran, Page web, Site web

Description générée automatiquement

 

Les Français étaient pour ces mesures à :

 

•             . La déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs de crimes contre les forces de l'ordre 84%

•             . Le rétablissement du délit de séjour irrégulier 76%

•             . La fin de l'automaticité du droit du sol (un enfant né sur le sol français de parents étrangers devra désormais demander la nationalité entre 16 et 18 ans) 76%

•             . Disposer d'un visa étudiant, justifier de trois mois d'activité professionnelle ou de cinq ans de résidence pour toucher les APL 75%

•             . La mise en place de quotas pour l'immigration débattus chaque année au parlement 75%

•             . L'allongement du délai à cinq ans de résidence ou 30 mois d'activité professionnelle pour toucher les prestations familiales ou d'autres allocations 74%

•             . La création d'un titre de séjour pour les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, accordés par les préfets au cas par cas 69%

•             . L'interdiction de l'enfermement des mineurs dans les centres de rétention administrative (CRA) 47%

 

Effectivement la majorité des Français était pour cette loi qui cible et veut limiter l’immigration africaine et, en particulier, musulmane. Cela pour des bonnes raisons, car souvent les migrants africains et musulmans ne viennent en France que pour des motifs économiques, tout en restant hostiles à la France et ses valeurs.

 

Alors bon nombre de musulmans, se victimisent et crient à l’islamophobie du président, du gouvernement et des Français.

 

18.3.2    Problème de non-intégration

 

Les problèmes posés par un bon nombre de musulmans en Occident, de non-intégration, de rejet des valeurs du pays d’accueil (démocratie, laïcité …) :

 

Quand nous Français vivons en Algérie, nous y respectons les codes vestimentaires (jupes longues, pantalons longs pour les hommes), les règles et coutumes du pays. Il ne viendrait pas à l’esprit de ces Français d’y faire du prosélytisme agressif pour le christianisme, l’athéisme, pour l’alcool etc. Ou bien de pratiquer des prières chrétiennes, d’une façon ostentatoire, par exemple, dans les rues d’Alger ou d’exiger, dans les écoles et entreprises algériennes, des salles de prières pour chrétiens, dans les restaurants et cantines du pays, d’y imposer des plats et menus à part pour chrétiens.

 

Une image contenant texte, illustration, dessin humoristique

Description générée automatiquement

 

Pour certains jeunes, né(e) en France de parents étrangers, il semble humiliant, à ses 18 ans, de manifester, une fois dans leur vie, leur volonté d’intégrer la communauté française et ses valeurs laïques et républicaines.

Beaucoup préfère, au niveau de leur identité, se définir comme musulman que comme citoyen du pays qui les a accueillis.

 

Un bon nombre de musulmans affichent souvent de l'arrogance, voire du mépris, face aux Occidentaux et leurs valeurs. Ils veulent islamiser le pays d’accueil et y imposer des sortes de valeurs « fascistes » islamiques, contraire à nos valeurs qu’ils ne respectent pas et qu’ils considèrent comme « haram », voire « sataniques ».

A l’opposé de la laïcité, exprimée selon cette règle exposée par Jaurès : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne fait pas la loi".

 

Bien des musulmans renient leurs enfants, quand ils se convertissent en devenant chrétiens, ou rejettent leur fils, si leur épouse chrétienne refuse de se convertir à l'islam (un père chrétien ou athée, s’il n’est pas raciste, ne ferait pas cela).

 

18.3.3    L’inversion des valeurs morales, entre droits humains ou christianisme avec islam

 

Bon nombre de musulmans pensent que Dieu a interdit de consommer de l'alcool tout en autorisant à vendre et à acheter des êtres humains.

Alors que pour nous l’esclavage est plus grave que de boire de l’alcool.

 

Pour l'islam, l'association (de plusieurs Dieux) est le plus grand péché, l’apostasie est plus grave que le crime.

Alors que pour nous le crime est bien plus grave que l’apostasie.

 

La morale musulmane est basée sur la soumission et à l’obéissance (à Allah) à la loi musulmane, via le système Halal et Haram. Il n’y a pas ou quasiment pas de libre arbitre. La vie du musulman est placée sous le signe du destin, du Mektoub (de la volonté et de l’arbitraire d’Allah).

 

Je ne parle même pas des bêtises, au niveaux des prescriptions halal / haram, comme avec cet exemple :

 

Dans une fatwa un imam résidant en Europe a interdit aux femmes de consommer des concombres ou des bananes afin de ne pas provoquer des pensées sexuelles. ...

Source ( en arabe) : https://assawsana.com/article/58893

 

Les droits humains, qui héritent certainement des valeurs chrétiennes, est clairement humaniste.

On ne peut pas dire autant de l’islam.

 

La morale occidentale, elle, est basée sur la responsabilité, la conscience morale, la raison, le doute (éventuellement sur l’intelligence, la réflexion).

 

Concernant la bible, Jésus est passé par là, provoquant une forme de réforme du judaïsme (abandon de la loi du talion, abandon de la lapidation pour adultère, primauté du Pardon, accent sur l'amour et la compassion ...).

Or pas de tel réformateur en islam ou de messie bienveillant. La loi du talion y est toujours appliquée en Islam ...

 

La bible, en moyenne, est plutôt descriptive (histoire de massacres ordonnés par Moïse dans Exode, Josué etc. ...). Le Coran est prescriptif (sourate 2, 8, 9 ...).

 

Et malgré les affirmations de certains musulmans, ces prescriptions (y compris les incitations à tuer. "L'apostasie est plus grave que le meurtre") sont toujours valables en tout temps.

 

18.3.4    Le fanatisme musulman

 

Actuellement, c'est l'islam qui génère le plus de fanatiques dans le monde.

Le fanatisme religieux est le plus dangereux et le plus difficile à combattre. Le fanatique se croit autorisé à venger sa religion et son prophète qui sont outragés. Dans l'islam c'est un devoir de le faire. Le prophète Muhammad n'a pas été tendre avec ceux qui l'ont critiqué ou se sont moqué de lui, il les a tués.

Ils n’hésitent pas à critiquer allègrement et agressivement le christianisme, mais refusent que les chrétiens puissent faire de même avec l’islam.

Si un croyant s’accorde le droit de critiquer la religion des autres, il devrait également reconnaître le droit des autres de critiquer sa religion.

Quand le fanatique est convaincu de faire partie du camp du bien, il finit par ne plus penser.

Il peut commettre des crimes persuadé de faire le bien.

 

Concernant le fanatisme musulman, un ami canadien podologue, me relatait cet épisode :

 

Une dame en consultation lui disait que "L'islam est bien. En islam, on ne tue même pas un insectes". Puis elle ajoute ; devant son fils de 8 ans, qu’elle serait prête à tuer son fils de 8 ans que de renoncer à l'islam. Ou encore, qu'elle aime les juifs mais qu'ils sont tous des chiens.

 

Régulièrement, il a des attentes aux principes de la laïcité (de la neutralité religieuse) dans les hôpitaux, les écoles, les administrations publiques.

 

18.3.5    Le plus gros problème est la violence partout au nom de l'islam

 

Combien d'attentats terroristes, chaque jour, au nom de "Jésus est grand" ou de "Bouddha est grand" ?

 

Or l'islamisme sème la guerre partout :

Irak, Syrie, Iran, Yémen, Liban, Sahel, Somalie, RDC, Kenya, Cachemire, Philippines, Birmanie...

En Algérie (plus de 200.000 morts entre 1990 et 2000), ...

Plus de 100 groupes terroristes islamistes dans le monde.

 

En 2019, le journal allemand die Welt am Sonntag évalue le nombre d'attentats islamistes dans le monde depuis 2001 au nombre de 31 221 et le nombre des victimes de ces attentats à au moins 146 811 personnes. Le journal rappelle que paradoxalement, la plus grande partie des victimes de ces attentats sont des musulmans. La Fondation pour l'innovation politique (FONDAPOL) estime pour sa part qu’entre 1979 et 2019, au moins 33 769 attentats islamistes ont eu lieu dans le monde. Ils ont provoqué la mort d’au moins 167 096 personnes. Ces attaques représentent 18,8 % de la totalité des attentats commis dans le monde, mais sont responsables de 39,1 % des vies perdues à cause du terrorisme ; il note une intensification de cette violence et que la période la plus meurtrière est celle à partir de 2010 : à partir de 2013, selon lui, l’islamisme est devenu la cause principale (63,4 %) des morts par terrorisme dans le monde.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_islamiste

 

Tous ces groupes trouvent dans le Coran le carburant pour légitimer leurs attaques, en particulier avec les versets légitimant le djihad contre les mécréants, juifs et chrétiens.

 

Il n’y a pas un jour, sans un attentat islamiste, dans le monde.

C’est une des principale raisons qui convainc les Français de freiner l’immigration, en particulier musulmane.

 

18.3.6    L’intolérance de beaucoup de musulmans envers tout ce qui n’est pas musulman

 

Je ne parle même pas des musulmans qui détestent :

 

- L’égalité entre musulmans et non-musulmans,

- les non-musulmans (chrétiens, juifs, athées, hindouistes, bouddhistes),

- Leurs traditions (Noël, Pâques, Hanouka, toutes les fêtes juives et chrétiennes etc.),

 

Une image contenant texte, capture d’écran

Description générée automatiquement

 

- les apostats,

- Les homosexuels,

- Les femmes émancipées, qui s’habillent selon leur bon vouloir (jupe, mini-jupe, tête découverte),

- Le féminisme universaliste, l’égalité homme-femme,

- La nudité (et donc le naturisme),

- l'éducation sexuelle en SVT,

- "La sorcellerie" (roqiya …),

- Les chiens, surtout les chiens noirs,

- Le porc,

- L'alcool,

- La musique,

- Le cinéma, les dessins animés, les mangas,

- Les fêtes, le fait de s’amuser,

- La liberté d'expression, la démocratie,

- Les droits humains, les valeurs humanistes, « occidentales ».

- Le doute, l’esprit critique.

- La science moderne et la méthode scientifique (du fait qu'elle est matérialiste dans son approche).

- La théorie de l’évolution (le darwinisme) _ alors qu’il y a des milliers de preuves scientifiques en faveur de cette théorie et aucune pour la théorie créationniste,

- La critique de l’islam et de Mahomet (un blasphème grave à leur yeux),

 

Une image contenant texte, capture d’écran, Police, conception

Description générée automatiquement

 

Note : le rejet de la méthode scientifique, du doute systématique sur tout sujet, explique le peu de prix Nobel, de brevets d'inventions, de traductions, de productions intellectuelles, dans les pays musulmans.

 

Ou encore ceux qui affirment très sérieusement, sans aucune précaution, ni vérification :

 

4) la civilisation occidentale est le lieu de la corruption des mœurs ou de la décadence.

5) l'islam est la seule vraie religion (les autres sont fausses).

6) Israël est un état génocidaire. Les Israéliens sont pires que les nazis. Netanyahou est pire qu'Hitler.

7) Dieu [le Allah du Coran] a raison contre la science moderne _ affirmation en contradiction avec tous les résultats obtenus par la science moderne.

 

En conclusion, une société multiculturelle _ quand, au moins, une composante est hostile aux autres et leurs valeurs _ n'est PAS nécessairement une société fraternelle.

 

19    Annexe : Citations sur le déni, la crédulité et l’esprit critique

 

·         « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu'ils ont été trompés ». Mark Twain.

·         « Quand l'ignorance devient la norme, … la vérité, quant à elle, devient un péché », Kateb Yacine.

·         « Ce sont les doutes et les questionnements qui font avancer, pas les certitudes religieuses qui diabolisent les remises en cause », Achour Boufetta.

·         « Il suffit de donner à n'importe quelle idée une apparence religieuse pour convaincre les arabes de te suivre », Mohammed Arkoun.

·         « Si tu veux contrôler un ignorant, enveloppe chaque calomnie d’un manteau religieux et elle apparaitra comme une vérité », Averroès.

·         « La vérité est recherchée pour elle-même...Ce n'est pas celui qui étudie les livres de ses prédécesseurs et laisse libre cours à sa disposition naturelle à les considérer favorablement, qui est le chercheur de vérité. Mais plutôt celui qui pense à eux et est rempli de doutes, celui qui suit la preuve et la démonstration plutôt que l'affirmation d'un homme dont la disposition naturelle est caractérisée par toutes sortes de défauts et de lacunes. Une personne qui étudie les livres scientifiques en vue de connaître la vérité, devrait se transformer en un critique hostile de tout ce qu'il étudie... Il devrait le critiquer à tous les points de vue et sous tous ses aspects. Et engagé ainsi dans l'esprit critique, il devrait aussi se méfier de lui-même et ne pas se permettre d'être laxiste et indulgent envers l'objet de sa critique. S'il s'engage dans cette voie, la vérité lui sera révélée et les failles... dans les écrits de ses prédécesseurs ressortiront clairement. », Alhazen [Ibn al-Haytham], mathématicien, philosophe et physicien, d'origine perse (965-1039)[26].

·         « Ils sont éduqués à croire, et non à savoir. La croyance peut être manipulée. Seul le savoir est dangereux [pour les religions]. », Frank Herbert, écrivain.

·         « Quand tu apprends la philosophie à un enfant, tu lui apprends à méditer et à réfléchir. Quand tu lui apprends la religion, tu lui ordonnes d'obéir sans discuter ».

·         « L'attrait des hommes pour le merveilleux est tel que nombreux sont ceux prêts à lui sacrifier la raison », Napoléon Bonaparte.

·         « L'individu préfère souvent avoir tort avec la masse, que raison à titre individuel, pour pouvoir se décharger de la difficile responsabilité et position qu'il y a à soutenir une opinion minoritaire ».

·         « Mieux vaut une vérité dérangeante (ou désagréable) qu'un mensonge rassurant. Car tôt ou tard, la vérité finira par apparaître et fera encore plus mal ».

·         « Libres sont ceux qui créent, pas ceux qui copient. Libres sont ceux qui pensent, pas ceux qui obéissent. Enseigner, c'est enseigner à douter », Eduardo Galeano.

·         « Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. », Mark Twain.

·         « La vérité est plus éloignée de nous que la fiction », Mark Twain.

·         « La vérité est toujours plus surprenante que la fiction, parce que la fiction doit coller à ce qui est possible, alors que la vérité, elle, n'y est pas obligée », Mark Twain.


 

 

20    Annexe : Définitions

 

Fanatisme : a) Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence. b) Attitude intolérante et violente de celui qui est persuadé de détenir la vérité, qui exclut le doute (excès de la foi). c) Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose.

Obscurantisme : Attitude de ceux qui s'opposent à la diffusion de l'instruction, de la culture.

Intégrisme : Attitude qui consiste à refuser toute évolution d'une doctrine (spécialement d'une religion). Exemple : l'intégrisme catholique, musulman.

Dogmatisme : a) courant de pensée supposant la possibilité d'une connaissance vraie intangible ou d'une « vérité » décisive, universelle, immuable et incontestable. b) Ce qui s'appuie sur un dogme c) (caractère dogmatique) le rejet du doute, de la critique.

Gourou : maître à penser, affirmant détenir la vérité.

Croyance : Ensemble de représentations ou idées auxquelles une personne adhère parce qu'il est intimement convaincu (qu’il a la certitude) qu'elles existent, sont vraies et/ou conformes au réel. Souvent, certaines personnes préfèrent le monde conforme à leurs désirs.

Foi : Adhésion du sujet à la croyance, engagement pour celle-ci.

Raison : Faculté de considérer les choses telles qu'elles sont en elles-mêmes, d’une façon dépassionnée, en faisant abstraction de nos préjugés, de nos intérêts, de nos sentiments.

Esprit critique : disposition d'une personne à examiner attentivement une affirmation (ou une assertion), à la vérifier soigneusement, avant d'en établir (d’en accepter) la validité (sa véracité). Cette personne doute et n’accepte pas les affirmations comme allant de soi.

Cette évaluation peut avoir lieu grâce à la réflexion personnelle au moyen de l’observation, de l’expérience, du raisonnement ou de la méthode scientifique.

L’esprit critique exige clarté, précision, équité, honnêteté et obtention d’évidences. Son but est d’éviter les impressions particulières, les interprétations trompeuses, face aux apparences des choses, à cause de connaissances insuffisantes ou fausses.

Esprit critique (animé par le doute) et croyance (animée par la foi), en général, s’opposent.

Déni de réalité : Attitude consistant à refuser de voir les choses telles qu'elles sont réellement. Cela peut avoir une raison d'ordre idéologique (une réalité qui va à l'encontre de ses propres opinions) ou d'ordre philosophique (la méthode Coué, le positivisme…), par exemple.

Dénier : Ne pas vouloir reconnaître un fait comme vrai.

Sacré (le) : a) qui appartient à un domaine interdit et inviolable (par opposition à profane) et fait l'objet d'une vénération religieuse.

b) Qui appartient au domaine séparé, protégé, intangible et inviolable du religieux et qui doit inspirer crainte et respect (par opposition à profane).

Exemple : Les livres sacrés, les lieux sacrés.

c) Se dit des sentiments de crainte et de respect inspirés par les choses qui sont l'objet d'une révérence religieuse.

d) Qui est digne d'un respect absolu, qui s'impose par sa haute valeur.

Exemples : Un droit sacré. Le caractère sacré de la personne humaine. Les lois sacrées de l'hospitalité.

e) Vénéré ; vénérable ; qu’on ne doit pas violer, enfreindre ou divulguer.

f) Inviolable, intouchable, tabou.

g) Consécration solennelle et quasi religieuse d'une personne ou d'une chose jugée exceptionnelle en son genre, excellente en son domaine.

h) Qui appartient au pouvoir divin, qui est dérivé d'un pouvoir divin ou lui est associé.

Exemples : Les prophètes (de Dieu). Les rois de droit divin.

 

Le sacré comprend ce qui est situé en dehors des choses ordinaires, banales, communes ; il s'oppose essentiellement au profane, mais aussi à l'utilitaire.

Les éléments du sacré sont généralement considérés comme intouchables : leur manipulation, même en pensée, doit obéir à certains rituels bien définis. Ne pas respecter ces règles, voire agir à leur encontre, est généralement considéré comme un péché ou crime réel ou symbolique : c'est ce qu'on nomme un sacrilège. Le pire des sacrilèges est la profanation, qui est définie comme l'introduction d'éléments profanes dans une enceinte sacrée (réelle ou symbolique).

Mais les anthropologues contemporains disent d'ailleurs que la notion de sacré est trop floue pour pouvoir être utilisée dans l'étude des religions — même s'ils continuent à travailler dessus [23].

 

Table des matières

1        Introduction. 1

2        Déni de réalité - Définition. 1

3        La différence entre les faits réels, scientifiques et les mythes et fictions. 1

4        Présentation et exemples de formes de dénis. 3

5        Les explications possibles du mécanisme du déni 4

6        Les mécanismes de résolution de la dissonance cognitive. 4

7        Difficulté à revenir en arrière quand l’on s’est engagé avec enthousiasme dans une cause. 5

8        La peur, l’engagement, le conditionnement ….. 5

8.1          L’enlisement dans l’erreur, l’escalade d’engagement. 6

8.2          L’appel à la loyauté des adeptes. 6

8.3          La tendance à croire dans les proches, un mécanisme de l’évolution et de renforcement de la cohésion sociale…   6

8.4          Le respect, l’adulation pour le « sacré », le gourou, la religion. 7

9        L’influence sociale ou la pression sociale. 8

9.1          Soumission à l’autorité. 8

9.2          Conformisme, effet « mouton de Panurge » et peur de l’esprit critique. 8

10           L’effet de la vérité illusoire ou l’habituation répétée à une fausse vérité. 9

11           Le besoin de certitudes simples chez les personnes incapables d’appréhender des notions complexes. 9

12           Les mécanismes de rejets de la vérité scientifique ou autre. 10

13           Exemples de dénis. 12

13.1       Déni des ultra-libéraux sur les causes du réchauffements climatiques. 12

13.2       Déni de Donald Trump sur ses échecs. 12

13.3       Dénis de certains musulmans sur de nombreux sujets qui remettrait en cause leur religion. 12

13.4       Les dénis des communistes face aux crimes du communisme. 13

13.5       Autres exemples de dénis. 14

14           Le déni soutenu par un activisme hyperactif et agressif. 15

15           En conclusion. 16

16           Bibliographie. 16

17           Annexe : Exemple de mécanisme du déni à l’œuvre chez un musulman convaincu. 18

17.1       Le déni du caractère néfaste ou génocidaire des colonisation arabo-musulmane et turque. 18

17.2       Déni sur les massacres du Hamas le 7 octobre 2023 et sur la longue histoire douloureuse des relations entre arabes et juifs. 23

17.3       Déni sur les problèmes posés par le rejet de nos valeurs par un bon nombre de musulman vivant en Occident  25

17.3.1         Pourquoi le vote de cette loi anti-immigration en France ?. 26

17.3.2         Problème de non-intégration. 27

17.3.3         L’inversion des valeurs morales, entre droits humains ou christianisme avec islam.. 28

17.3.4         Le fanatisme musulman. 28

17.3.5         Le plus gros problème est la violence partout au nom de l'islam.. 29

17.3.6         L’intolérance de beaucoup de musulmans envers tout ce qui n’est pas musulman. 29

18           Annexe : Citations sur le déni, la crédulité et l’esprit critique. 32

19           Annexe : Définitions. 33

 

 



[1] Josué 10:13, « Alors Josué parla à l'Eternel, le jour où l'Eternel livra les Amoréens aux Israélites, et il dit devant Israël : « Soleil, arrête-toi sur Gabaon et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon ! » Le soleil s'arrêta et la lune suspendit sa course jusqu'à ce que la nation se soit vengée de ses ennemis.

[2] a) Faut-il croire à tout ? Elie Volf, Benjamin Lisan, Antoine Thivel, Edilivre, 2008, 420 pages.

b) Développer son esprit critique : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/esprit-critique/menu-developper-son-esprit-critique.html

[3] Affaire Daval, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Daval

[4] Affaire Fiona, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Fiona

[5] Déni de réalité, https://www.toupie.org/Toupinautes/selection.php?id=5830

[6] Penot B (2012) Figures du déni, Érès, https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=CwCWDAAAQBAJ&oi=fnd&pg=PT4&dq=d%C3%A9ni+r%C3%A9alit%C3%A9&ots=npAJPM8F4f&sig=yETNpvqSMrYdNuzi_CoUTF6UrzY

[7] Le clivage du moi est la séparation du Moi en deux parties qui coexistent dans le Moi : l'une, correspondant à la réalité extérieure à satisfaire, contrarie l'exigence pulsionnelle de l'autre. Tandis que l'une des parties tient compte de la réalité, l'autre dénie la réalité en cause pour la remplacer par une « production du désir » : les deux attitudes persistent ensemble et ne s'influencent pas réciproquement. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clivage_du_Moi

[8] Le psychotique nie la réalité pour en reconstruire une sur le mode hallucinatoire.

[9] Dissonance cognitive, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

[10] Il existe une théorie, appelée « théorie de l’engagement », qui explique pourquoi il est difficile et douloureux de revenir en arrière et de casser son rêve, lorsqu’on s’est engagé très ou trop loin dans une cause ou un rêve.

Cf. a) Engagement (psychologie sociale)https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagement_(psychologie_sociale)

b) Théorie de l'engagement et de la dissonance, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/10-theorie-de-l-engagement-et-de-la-dissonance

[11] Cf. Le syndrome de Stockholm, https://www.lepsychologue.be/articles/syndrome-de-stockholm.php

[12] a) Théorie de l'engagement et de la dissonance - Psychologie Sociale, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/10-theorie-de-l-engagement-et-de-la-dissonance

b) La Théorie de l'engagement, http://scienceseducation.free.fr/1_la_theorie_de_lengagement.html

c) La psychologie de l'engagement, http://www.lsv.fr/~finkel/2006-07/JA-petite%20intro%20a%CC%80%20l%27engagement.doc

d) La théorie de l'engagement (Charles Kiesler), https://www.changement.pm/blog/charles-kiesler-theorie-de-lengagement/

e) Dissonance cognitive et engagement : lorsque deux comportements de soumission sont en contradiction avec la même attitude, Robert-Vincent Joule et Touati Azdia, Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale 2004/4 (Numéro 64), pages 5 à 11, https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-internationaux-de-psychologie-sociale-2004-4-page-5.htm

f) La psychologie du travail a-t-elle sa place dans le monde des RH? Les théories de l’engagement, http://psychologie-travail-rh.over-blog.com/page-3525376.html

g) La psychologie de l'engagement ou l'art d'obtenir sans imposer (extraits). Robert-Vincent Joule, https://crcom.ac-versailles.fr/IMG/doc/RV_Joule.doc

h) La psychologie de l'engagement, Robert-Vincent Joule, http://www.chimie-mediterranee.fr/content/download/1127983/13033873/file/JOULE%20RV%20TEXTE%20Psychologie%20de%20l'engagement%20.pdf

i) La technique du pied dans la porte ou comment influencer et obtenir sans s'imposer, https://vie-attractive.blogspot.com/2016/09/technique-du-pied-dans-la-porte-comment-influencer-et-obtenir-sans-imposer.html

j) Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois, Presses Universitaires de Grenoble, 2014.

[13] cf. « théorie de l’engagement » : Psychologie sociale/La théorie de l'engagement, définition et effets, https://edutechwiki.unige.ch/fr/Psychologie_sociale/La_th%C3%A9orie_de_l%27engagement,_d%C3%A9finition_et_effets

[14] Robert Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, Petit Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, Presses universitaires de Grenoble (PUG), 2002.

[15] Christian Morel, Les Décisions absurdes, Gallimard, 2002, Collection « Bibliothèque des sciences humaines ».

[16] a) Robert Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, Petit Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, Presses universitaires de Grenoble (PUG), 2002.

b) Christian Morel, Les Décisions absurdes, Gallimard, 2002, Collection « Bibliothèque des sciences humaines ».

[17] Paysans russes ayant quelques biens (supposés riches).

[18] D. Keleman, « Are children intuitive theist? », Psychological science, vol. XV, n° 5, 2004.

Source: http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croirefr15110.html 

[19] a) Sur Twitter, le mensonge se diffuse plus vite et plus loin que la vérité, Florence Rosier, jeudi 8 mars 2018, https://www.letemps.ch/sciences/twitter-mensonge-se-diffuse-plus-vite-plus-loin-verite

b) The spread of true and false news online [La propagation de vraies et de fausses nouvelles en ligne], Soroush Vosoughi, Deb Roy, Sinan Aral, Science, 09 mars 2018, Vol. 359, numéro 6380, p. 1146-1151, https://science.sciencemag.org/content/359/6380/1146

[20] Stanley Milgram, Soumission à l’autorité, traduction française Calmann-Levy, 1974. Le film « I comme Icare » d’Henri Verneuil paru en 1979 relate l’expérience de S. Milgram où ce dernier joue son propre rôle.

[21] Cf. Expérience de Asch, https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Asch

[22] a) Robert Cialdini, Marie-Christine Guyon, Influence et Manipulation : Comprendre et Maîtriser les mécanismes et les techniques de persuasion, First Editions, 2004.

b) Nicolas Guéguen, Psychologie de la manipulation et de la soumission, Dunod 2004.

c) Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, La soumission librement consentie : Comment amener les gens à faire librement ce qu’ils doivent faire, Presses Universitaires de France – PUF, 1999.

[23] Cd. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouton_de_Panurge_(locution)

[24] Effet de vérité illusoire, https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_v%C3%A9rit%C3%A9_illusoire

[25] Affaire Daval, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Daval

[26] Doutes sur Ptolémée - Introduction (traduction de Shlomo Pinès), Collected works of Shlomo Pines: Studies in Arabic Versions of Greek texts and in Medieval Science, vol. 2, Brill, 1986, p.547-548, https://books.google.com/books?id=V3ruXCPvV_wC