Les mécanismes de défense psychologiques qui seraient à l'œuvre dans
« l’enfermement convictionnel »
Par Benjamin LISAN, le 21/04/2018
« La religion est considérée : par les gens ordinaires comme vraie ; par les sages comme fausse ; par les dirigeants comme utile », Sénèque, philosophe romain (-4 avant JC, +65 après JC).
Ce que j’appelle « l'enfermement convictionnel », c’est l’attitude et la conviction « fanatique » (via les mécanismes de « fanatisation », i.e. de « radicalisation ») ou cette sorte d’aveuglement mental, qui nous convainc de détenir la Vérité absolue, qui enferme dans cette certitude pathologique … qu’il nous est impossible, ensuite, à remettre en cause, en notre for intérieur, à l’exemple, peut-être, des certitudes obsessionnelles du paranoïaque.
C’est ce genre de conviction psychorigide qu’on retrouve chez les adeptes des sectes (témoins de Jehovah, scientologues, musulmans _ si l’on considère l’islam comme une secte, tant les mécanismes sectaires y sont à l’œuvre_, et qui interpelle tous les personnes rationnelles, scientifiques, ceux qui essayent de ne pas tomber dans ce piège mental ou de ne pas être victimes de ce phénomène psychologique redoutable.
Le plus dur, pour un vrai scientifique, étant de ne jamais tomber lui-même dans ce piège mental.
Le problème est que cette cécité mentale (ces œillères) ne touche pas que des « ânes bâtés », qui ne comprendraient rien à rien, mais bien aussi des personnes intelligentes, voire brillantes, à la rhétorique brillante, mais qui déraillent de temps en temps.
Le cas le plus emblématique, d’une religion qui pousse à « l'enfermement convictionnel » de ses fidèles, est l’islam. Mais on retrouve ce phénomène « d’enfermement convictionnel » chez bien d’autres sectes vivantes ou disparues _ Temple du peuple, Davidiens, OTS, Heaven’s gate …
On le retrouve aussi chez les communistes, les insoumis, l’extrême-gauche, l’extrême-droite etc.
Chez tous ces derniers, la force de la conviction, la foi inébranlable, les constructions mentales (paranoïaques, théories du complot …) passent bien avant les faits objectifs et scientifiques.
La science est humble : elle sait qu’elle ne sait jamais tout. Et pour être sûr d’une « vérité », elle exige des preuves rigoureuses, incontestables pour celle-ci.
Au contraire, la religion et le croyant savent déjà tout et ce qu’est la vérité. Elle et ils n'ont même pas besoin de preuve, pour croire.
Pour certains, la vérité scientifique n’a aucune importance pour eux, l’unique vérité essentielle pour eux est la vérité religieuse.
Par exemple, 80 % [des jeunes musulmans] considèrent qu’on ne peut pas se moquer des religions,
Que la religion a raison contre la science, pour expliquer la création du monde (!).
Note : pour un scientifique, cette dernière affirmation est très inquiétante sur l’absence d’esprit critique envers leur propre religion, chez beaucoup de musulmans.
Pour eux, y a une seule vraie religion, c'est l'islam et c'est la dernière religion. Comme c'est la dernière, c'est elle qui détient obligatoirement la vérité. Comme si elle avait fait le syncrétisme de toutes les religions précédentes, et donc comme si, de fait, elle détenait la vérité ultime. Leur conception est une conception anti-relativiste [contraire à la démarche scientifique], où la religion doit dominer le monde séculier [8].
Ce genre de certitude anti-relativiste se trouve aussi chez certains chrétiens.
Le problème est de savoir pourquoi les religions existent encore après trois siècles de sciences, pourquoi la démarche scientifique a été si peu diffusée, dans le monde entier [37], … et surtout, pourquoi cette diffusion est quasiment bloquée dans le monde musulman, comme le relatent les textes ci-dessous :
« Les superstitions et les méthodes d’apprentissage du Coran pèsent
lourdement sur le retard scientifique des sociétés musulmanes. La science
refuse obstinément de prendre racine dans les pays musulmans.
Les pays musulmans sont un sol stérile pour la science. L’entêtement à
considérer l’islam comme la vérité révélée, totale et définitive en est la
cause première.
La relation entre science et religion est un thème récurrent chez les
théologiens, notamment pour l’islam.
Or les (vrais) scientifiques, eux, n’envisagent aucun rapport entre les deux. […] l’islam débat du sexe des anges (ou des djinns). Il pense idéologie et politique. Il spécule mais n’analyse pas. Il pense « puissance » [3] plutôt que progrès, supériorité à démontrer plutôt que crédibilité à acquérir. Il rêve de pouvoir par le Savoir, croyant que le Savoir est dans le Coran », selon Pervez Hoodbhoy, physicien nucléaire pakistanais [9] [10].
« Le mot clé des islamistes, c’est la certitude [capital de la foi], qui empêche l’esprit critique. L’islam politique considère le doute comme dangereux pour le croyant. Pour eux, la science ne peut être autonome et doit être reliées (voire soumise) au religieux. Cette pensée [islamiste] est une prison intellectuelle qui empêche le doute et la remise en cause des théories établies. Par là même, elle bloque l'inventivité et l'innovation car la science est une école de liberté : elle ne doit souffrir d'aucun présupposé [religieux ou autre] », selon Faouzia Charfi, physicienne tunisienne qui a enseigné la physique à l'Université de Tunis.
Toujours, selon elle « Aujourd'hui, cet islam politique remet en question toute vision scientifique qui s'inscrit dans la globalité et dans la durée : Einstein, par exemple, qui propose un cadre de pensée globale pour l'Univers, est rejeté de même que Darwin, qui, avec la théorie de l'évolution, explique la diversité du vivant à travers les âges. Dans les années 80, mes étudiants contestaient la Théorie de la relativité, le fait que la vitesse ne pouvait pas avoir une vitesse finie, [selon eux, car] on était dans l’ordre de l’infinie puisque la lumière, c’est quelque chose qui est le signe divin sur Terre » [11] [12].
Tant que la science n'apportait pas de réponse à des éléments ou phénomènes inexplicables, la croyance en la pensée magique, comme la croyance dans le Père Noël, un ami imaginaire pour les enfants, servait d'explication.
Or au 21° siècle, ces explications scientifiques sont maintenant là pour expliquer éléments ou phénomènes. Elles se suffisent à elles-mêmes, sont rationnelles, totalement prouvables, contrairement aux explications magiques, religieuses, beaucoup plus hypothétiques et improuvables. Mais pourtant, une partie de l’humanité continue à rejeter les explications scientifiques et continuent à privilégier les explications religieuses.
Car combien de musulmans, j’ai pu rencontrer, qui croient encore aux djinns, des entités malfaisantes imaginaires _ voire à leur influence sur leur santé _, alors qu’il n’y a pourtant aucune preuve scientifique de leur existence (!).
Sinon, pendant un an, j’ai essayé de former, un Algérien, Kamel, à la démarche scientifique. Pour cela, je lui ai même rédigé un long texte pour lui expliquer cette démarche [14]. Tout mon travail a été infructueux, car je me suis heurté à un blocage mental énorme, comme si, j’avais affaire à une personne issue de l’époque médiévale, qui aurait survécu, au 21° siècle, en conservant une mentalité pré-copernicienne (magique).
La
puissance du conditionnement (par son éducation, sa religion) _ comme chez
Kamel _ peut être très grand sans que le croyant ne s’en rende compte (voir
d’ailleurs mon texte « Hypothèses
sur les mécanismes psychologiques en jeu dans les religions » [15],
pour expliquer cette difficulté à sortir de la conviction religieuse).
Selon l’universitaire tunisien Nader Hamami : « Nous introduisons la religion dans chaque aspect de notre vie, consciemment ou non, intentionnellement ou non, que ce soit avec de bonnes ou de mauvaises intentions… Nous avons hérité de la tradition de jurisprudence, qui veut s’accaparer le monopole de la compréhension de la religion, intervenir dans tous des aspects de la vie sociale, bâtir des murs autour de la pensée des musulmans, et empêcher toute pensée libre, responsable et individuelle, car l’individualisme, la liberté et la responsabilité sont les pierres angulaires de la pensée moderne [...] Nous vivons au 21ème siècle, avec une mentalité pré-copernicienne, une mentalité antérieure au modernisme, aux valeurs d’individualisme, de liberté et de responsabilité. L’héritage de la jurisprudence qui nous régit existe dans le seul but de surveiller et de punir » [13].
Selon une
citation de Louis Pasteur qui est vraisemblablement authentique[1] [2] : « Quand j’entre dans mon laboratoire,
je laisse mes convictions [religieuses, politiques …] au vestiaire »[3].
« [Actuellement]
un scientifique qui, en quête
d’explication d’un phénomène nouveau, se permettrait ne fût-ce qu’une légère
allusion à une intervention divine verrait son travail éjecté du monde
scientifique. Il serait évidemment recalé au cours de la procédure de relecture
par ses pairs : un argument de ce type est irrecevable pour une revue
scientifique qui ambitionne de l’être »[4].
En 1847, Victor Hugo
nous rapporte que le savant François Arago aimait à raconter l’anecdote
suivante : lorsque Laplace publia les derniers tomes de sa Mécanique
céleste, l’empereur Napoléon, vers 1802, le convoqua et l’apostropha,
furieux : « Comment, vous
donnez les lois de toute la création et, dans tout votre livre, vous ne parlez pas une seule fois de
l’existence de Dieu ! – Sire, répondit Laplace, je n’avais pas besoin de cette hypothèse »[5] [6].
« [...]
Le parti pris matérialiste n’est pas le
résultat d’une preuve que « la Science » nous fournirait _ il est au
contraire une condition sine qua non pour faire de la science.
C’est en ce sens que la science [la démarche
scientifique] est [une démarche matérialiste] athée. Pasteur ne signifiait pas
autre chose en déposant sa foi au vestiaire de son labo. Chacun comprendra que
tous les vêtements que les chercheurs du monde entier ont déposés au vestiaire
depuis que le monde est investigué, disséqué, modélisé, théorisé, ont fini par
dépouiller le royaume des cieux de nombre de ses atours. Ce qui prouve au moins
que le partage des magistères est évolutif, et pas en faveur des religions.
En fin de compte, l’athée que je suis se contente
sans hésiter de la posture précisée ici : je m’efforce de comprendre le monde
que j’habite, de le changer, de l’améliorer, d’agir dans lui et sur lui, et
pour ce faire, l’hypothèse divine est un
frein [à la démarche scientifique] »[7].
Un biais
cognitif est un mécanisme de la pensée, qui cause une déviation du
jugement. Le terme biais fait référence à une déviation
systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité. Les
biais cognitifs conduisent le sujet à accorder des importances différentes à
des faits de même nature et peuvent être repérés lorsque des paradoxes apparaissent
dans un raisonnement.
Une erreur de logique est une erreur de raisonnement qui invalide un argument, soit totalement ou partiellement [34] [35].
Certains croyants, mais aussi certains incroyants commettent souvent des erreurs de logiques et des biais cognitifs.
Elle est encore dénommée « appel à la popularité » d’une croyance ou phénomène de preuve sociale (ou légitimation sociale). Ce biais a lieu quand une idée ou une affirmation est acceptée comme vraie parce qu'un nombre important de personnes la considère comme vraie. Ou qu'une pratique, thérapeutique, un supplément ou médicament est considéré comme utile/efficace parce que utilisé/pratiquée par un grand nombre.
Or beaucoup de personnes, radicalisés, « fanatisés », convaincues, commettent le biais cognitif [erreur de raisonnement] que plus leur croyance est partagée par un nombre important de personnes, plus alors elle doit être vraie (Argumentum ad populum). Ce qui est faux.
Une fois encore, l'histoire nous montre combien cette idée peut
être fausse. Il fut un temps où tout le monde pensait que la terre était plate,
que l'on ne pourrait survivre au-delà d'une vitesse de 40 Km/h, que la terre
était au centre de l'univers, que la pleine lune causait plus de naissances, etc. Combien d'autres croyances
acceptées autrefois par l'immense majorité se sont révélées être totalement
fausses.
Par
exemple, pendant 13 siècles, tous les « savants » occidentaux ont cru que la
cosmologie de Ptolémée était exacte. Et donc, c’était la vérité jusqu’à au 16°
siècle, jusqu’à ce que des scientifiques (Copernic, Galilée, Kepler, Newton …)
découvrent et surtout prouvent que la terre tourne sur elle-même et autour du
soleil (le pendule de Foucault est une autre preuve de la rotation de la terre
autour d’elle-même, et certaines éclipses planétaires sont la preuve de
l’orbite elliptique de la terre et d’autres planètes autour du soleil).
Par exemple, quand j’ai affirmé à un croyant chrétien, « ce n'est parce que 1,5 ou 3 milliard de croyants croient à quelque chose qu'ils ont nécessairement raison. Argumentum ad populum. La valeur d'une vérité n'est pas liée au nombre des croyants, mais à la valeur des preuves », pour parler de mes doutes sur la véracité historique du récit de l’exode dans la Bible (sur le fait que le peuple juif aurait erré durant 40 ans dans le désert du Sinaï, alors qu’il suffit de 6 jours de marche à pieds, pour relier le delta du Nil à Jérusalem, par voie caravanière), il m’alors a répondu : « Bref 3 milliards d abrutis !!! Ok d’accord !! ». Dans son esprit, je suis arrogant d’oser m’opposer à la croyance de plus de trois milliards de croyants dans le monde. Ce qui prouve qu’on peut rencontrer ce même problème de foi aveugle, aussi et encore, chez les chrétiens.
L’argument
d'autorité consiste à invoquer une autorité lors
d'une argumentation, en accordant de la valeur à un propos en fonction de son
origine plutôt que de son contenu. L'erreur consiste à supposer que quelque chose est vrai parce qu'une
autorité dit que c'est vrai. Il peut s'agir d'une autorité
politique, religieuse, ou scientifique, etc.
L'argument
d'autorité est parfois également désigné par trois formules latines :
·
argumentum ad
verecundiam : « argument de
respect » ;
·
argumentum ad potentiam :
« argument de pouvoir » ;
·
Ipse dixit : « Il l'a dit
lui-même », « il » désignant l'autorité citée.
Il existe
des scientifiques de haut niveau dont les théories ne sont pas acceptées
par leurs pairs. Un célèbre exemple est celui du
Prix Nobel de chimie, Linus Pauling, qui affirmait que de hautes doses de
vitamine C permettaient de prévenir ou de guérir le rhume et d'autres maladies
(jusqu’aux cancers). Les milieux naturopathes se servirent de cette caution
pour argumenter leur point de vue, (comment refuser la parole d'une autorité en
chimie ?) alors que des tests ont prouvé plus tard qu'il n'en était rien.
Exemples :
·
« L'armement
nucléaire est une nuisance, le prix Nobel Georges Charpak l'a affirmé haut et
fort » : le prix Nobel de Georges
Charpak confirme son autorité en physique, mais pas en
politique ou en affaires militaires.
·
« Il
n'est pas concevable que l'Univers soit en expansion, c'est Albert Einstein qui
l'a affirmé. » : Albert Einstein a fait figure d'autorité en
cosmologie, mais il a révisé sa position sur ce sujet.
Ce n’est pas parce qu’une autorité
morale ou un homme célèbre, fussent-ils Mahomet, Jésus, Bouddha …, déclarent
quelque chose qu’ils ont nécessairement raison, qu’ils disent la vérité et que leur
parole doit être considérée comme « parole d’évangile ».
En effet, à l’exemple, de l’épilepsie
que les anciens mettaient sur le compte d’un « possession
diabolique » _ et qu’on explique maintenant par des déchargés électriques
neuronales, _ les phénomènes de réception de la parole divine, de possession
divine, chez les « prophètes » pourraient parfaitement s’expliquer
par les hypothèses suivantes :
•
Des épilepsies du lobe temporal, avec
hallucinations visuelles et auditives,
•
Une psychose (psychose paranoïde etc.)
•
Des excès de prières, avec de trop fréquents
blocages de la respiration, causant une hypoxie avec hallucinations visuelles
et auditives
•
Une mythomanie (chez certains grands
psychopathes).
L’analyse du profil psychologique des « prophètes » peut éventuellement conduire à se poser la question de savoir si certains d’entre eux n’étaient des psychopathes, ne souffraient pas de paranoïa _ délirante … _ (, de mégalomanie …) et/ou de « troubles de la personnalité narcissiques » (TPN) [36], d’autant que les anciens ne connaissaient pas la démarche scientifique et ne possédaient pas nos connaissances actuelles dans le domaine de la neuropsychiatrie.
Selon Alhazen [Ibn al-Haytham], mathématicien, philosophe et physicien, d'origine perse, dans son « Traité d’optique » : « Celui qui cherche la vérité n'est pas celui qui étudie les écrits des anciens et qui, suivant sa disposition naturelle, place sa confiance en eux, mais plutôt celui qui doute d'eux et qui conteste ce qu'il reçoit d'eux, celui qui se soumet à la discussion et à la démonstration, et non aux dires d'un être humain dont la nature présente toutes sortes d'imperfections et de carences. »
Cette erreur de raisonnement a lieu quand une assertion se soutient elle-même. C'est comme déclarer que quelque chose est vrai parce que c'est vrai. Ici, on prend la conclusion comme hypothèse pour démonter la conclusion. L’esprit rentre dans un « cercle vicieux » intellectuel consistant, faute de preuves ou en utilisant des preuves douteuses, à admettre comme présupposé à notre démonstration ce qu’on entend justement prouver. Par exemple, les créationnistes, en admettant a priori la Genèse, feront alors tout pour prouver que la Genèse est vraie (et surtout pas la théorie de l’évolution de Darwin, dont on veut prouver à tout prix la fausseté).
Celui qui croit aux fantômes, aux djinns ..., dans une demeure, va tout faire pour prouver leur existence à cet endroit.
C’est l’exemple type du raisonnement de toute personne convaincue ou endoctrinée. Il intervient souvent dans les phénomènes religieux.
Exemples :
• La Bible est la preuve que Dieu existe, et la Bible ne peut mentir ni se tromper car elle est inspirée de Dieu.
• Si tu critiques la véracité et l'inspiration divine de la Bible c'est que tu es incité à le faire par le diable car c'est la Bible qui le dit et la Bible est le livre de Dieu.
Les raisonnements par « induction
» (c’est-à-dire par généralisation à partir d’un cas particulier) peuvent
conduire à des généralisations outrancières. Il faut donc s’en méfier. La taille de l'échantillon, sélectionné, est souvent trop
petit, trop peu important, pour pouvoir soutenir une conclusion générale.
Exemples :
« Tous les corbeaux ou corneilles que nous voyons en Europe sont noirs ».
On pourrait donc déduire que tous les corbeaux ou corneilles du monde entier sont noirs. Or, il existe des corbeaux noirs et blancs en Afrique et noir et gris en Norvège. Par ailleurs, le pinson est en général gai et chanteur, mais pas toujours.
« Quand j'étais en Allemagne, un allemand m'a volé mon portefeuille, donc tous les allemands sont des voleurs ! ».
« X m’a déclaré que cette tisane, ce psychotrope, ce régime anti-gluten sont bons contre les / ses maux de tête. Donc, je suppose que ces traitements seront efficaces contre mes maux de tête ».
Il survient quand seulement deux choix d'explication d'un phénomène donné sont présentés ou proposés, alors qu'en réalité il y en a plus.
Exemples :
• Les gens sont soit bons ou mauvais.
• Si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi.
• Vous êtes critique envers les thérapies alternatives, c'est que vous êtes pour la médecine qui nous empoisonne.
• Si tu ne pries pas, c'est que tu es athée.
L'erreur ici est donc l'utilisation abusive de l'opérateur "OU". Pour en sortir, il suffira de trouver d'autres options aux propositions offertes.
Il existe une illusion de l’esprit très puissante chez beaucoup de personnes, c’est celle de croire détenir la vérité et de la croire géniale (par exemple, lorsqu’on croit détenir une vérité supérieure qu’aurait apporté votre croyance, qui ferait de vous un être supérieur ou à part). La puissance de cette illusion est telle que l’on peut se sentir persécuté chaque fois que l’on est critiqué. C’est ce que l’on nomme aussi « le syndrome de la victime injustement persécutée » (ou syndrome de Galilée, injustement incompris et persécuté).
En psychologie sociale,
la dissonance cognitive est une théorie selon laquelle une personne qui se
trouve confrontée simultanément à des informations, opinions, comportements ou
croyances qui la concernent directement et qui sont incompatibles entre elles, ressent un état de tension désagréable (Léon
Festinger, 1957). Exemple : croire à la fin du monde tel jour et constater que
rien ne se passe ce jour-là. Cet état, dit de "dissonance cognitive" qui se situe au niveau psychique,
conduit la personne à développer des stratégies inconscientes ayant pour but de
réduire la dissonance et de se rapprocher de l'état inverse dit de
"consonance positive".
La réduction de la dissonance
cognitive consiste, par exemple, en une modification des croyances, des
opinions ou des attitudes pour les mettre en phase avec l'information qui était
contradictoire (processus de rationalisation).
Dans le domaine de la religion,
c'est le cas du concordisme,
attitude qui consiste à rapprocher le dogme religieux de la science. A chaque
grande découverte scientifique, les concordistes tentent de faire coïncider à
tout prix les textes sacrés avec la science. La recherche de cohérence de la
religion avec la science s'opère par de nouvelles interprétations des
Ecritures, le manque de précision de celles-ci étant attribué à l'état
préscientifique de ceux qui les ont rédigées.
La réduction de la dissonance
cognitive peut prendre d'autres formes que la rationalisation :
·
Ajouter des éléments consonants permettant de
justifier le comportement dissonant.
·
Réinterpréter le réel pour faire en sorte que
les croyances restent intactes.
·
Minimiser l'importance des éléments dissonants.
·
Faire comme si l'un des évènements dissonants
n'avait pas existé, les oublier.
·
Modifier l'un des éléments dissonants comme par
exemple changer de comportement ou d'attitude.
Le concept de dissonance
cognitive est lié au fait qu'il est plus difficile pour un individu de corriger
des idées acquises depuis longtemps que d'apprendre des idées nouvelles pour
lesquelles il ne dispose pas encore d'un modèle ou d'un système de
représentation. C'est la raison pour laquelle l'"éducation" des
enfants revêt autant d'importance pour les religions, pour les régimes
politiques totalitaires et même pour les grandes marques de produits de
consommation.
« Plus un apprentissage a été difficile, malaisé, douloureux ou même
humiliant, moins l'individu est prêt à remettre en cause la valeur de ce qui
lui a été enseigné. Cela signifierait en effet qu'il a investi et souffert pour
rien », Gregory Bateson, anthropologue, psychologue, épistémologue
américain (1904-1980)
Les croyances qui sont partagées
par une communauté deviennent des vérités qui ne peuvent être remises en
question et ne peuvent donc plus être discutées. Lorsque des faits vont à
l'encontre de ces croyances, il est contreproductif et même parfois risqué de
les combattre directement. Il est plus efficace d'engager un dialogue
permettant un questionnement, puis une prise de conscience, que de provoquer
sciemment une dissonance cognitive chez un interlocuteur.
Exemple en politique :
Les partisans d'un homme
politique dont on dénonce des pratiques malhonnêtes ne les croient pas et
remettent en cause la bonne foi et l'honnêteté de ceux qui les révèlent. Ils
dénoncent souvent un complot. Parfois, ils se censurent mentalement et font
comme si les révélations n'avaient jamais existé. On le constate dans l’affaire
Tariq Ramadan.
Exemple à l'école :
Des études sur la notation à
l'école ont montré que si l'on annonce aux enseignants que les devoirs qu'ils
vont corriger émanent de très bons élèves, ils vont avoir statistiquement
tendance à laisser passer certaines erreurs ou approximations. Et inversement,
ils se montreront plus sévères et pointilleux, si on leur a dit qu'il
s'agissait d'élèves en grandes difficultés.
Exemple en médecine :
L'effet placebo serait une
conséquence d'un état de dissonance cognitive dans lequel entrerait un patient
qui s'investit dans un traitement coûteux ou douloureux et dont il ne ressent
pas d'effet bénéfique. Refusant que son investissement personnel soit
totalement inutile, le patient recherchera en lui des signes de l'amélioration
de sa santé, afin de réduire la dissonance. Il peut même guérir, s'il y a une
composante psychologique importante dans sa maladie[8].
Cette théorie rejoint la
constatation populaire : « Il n'est pire
sourd que celui qui ne veut pas entendre ».
« Face au réel, ce qu'on croit savoir clairement offusque ce qu'on
devrait savoir. Quand il se présente à la culture scientifique, l'esprit n'est
jamais jeune. Il est même très vieux, car il a l'âge de ses préjugés »,
Gaston Bachelard - 1884-1962 - La Formation de l'esprit scientifique, 1938.
Cette théorie rejoint la théorie
de l’engagement :
Théorie de l’engagement ou
théorie de la manipulation :
En psychologie
sociale, l'engagement
désigne l'ensemble des conséquences d'un acte sur le comportement et les attitudes.
L'engagement peut être considéré comme une forme radicale de dissonance
cognitive. Le processus d'engagement peut se poursuivre dans un
engrenage (escalation of commitment,
« escalade d'engagement ») souvent
mis en évidence dans le cadre des recherches sur la prise de décision dans les
organisations [9].
Vers les années 1970, va naître
la théorie de l’engagement ou théorie de la manipulation avec Kiesler.
On parle aussi de théorie de la
rationalisation dans le sens où l’on cherche à rationaliser ses actes pour
expliquer ses conduites d’une part, mais surtout pour éviter, ce que les
auteurs appellent, l’état de dissonance cognitive.
Kiesler considère l’engagement
comme « le lien qui existe entre un individu et ses actes ». On a l'idée que
seuls nos actes nous engagent. Mais aussi que l'engagement peut être plus ou
moins fort, que l'on peut être engagé à différents degrés.
Robert-Vincent Joule et Jean-Léon
Beauvois (1987) ont créé le concept de soumission librement consentie, aussi
appelé soumission sans pression en 1966 par Freedman et Fraser, pour décrire la
conséquence d'un procédé de persuasion qui conduit à donner l'impression aux
individus concernés qu'ils sont les auteurs de leurs décisions
Il existe 5 facteurs permettant
de moduler la force du lien qui existe entre la personne et ce qu'elle fait.
Pour engager un sujet, il existe
différentes techniques :
·
Le caractère public ou privé de l’acte (Il est
plus engageant de faire quelque chose sous le regard d’autrui que dans
l’anonymat)
·
Le fait de répéter un acte est plus engageant
pour une personne que de le faire une seule fois.
·
Le caractère irréversible ou réversible de
l’acte. Plus la personne perçoit qu’elle ne pourra pas faire marche arrière
(sentiment qu’elle ne pourra plus revenir sur le comportement qu’elle est sur
le point d’émettre), plus elle est engagée.
·
Le caractère coûteux ou non coûteux de l’acte.
Pour avoir toutes les chances d’être accepté, un acte coûteux doit être précédé
d’un acte moins coûteux. Aussi, pour faire accepter un acte moins coûteux, il
est préférable d’amener préalablement les personnes à refuser un acte très
coûteux.
·
Le sentiment de liberté. Plus la personne se
voit libre de faire ou de ne pas faire, plus elle fera. La simple évocation de
ce sentiment par l’expérimentateur : « vous êtes libre de … » amènent davantage
les personnes à accepter l’acte [10].
Par certaines techniques de persuasion utilisées par les
vendeurs, les politiques, les sectes, les escrocs …, on peut être amené à faire
des choses contre son gré, choses qu’on ne ferait pas dans des conditions
normales [11],
y compris accomplir des actes extrêmes, comme torturer autrui, donner de
l’argent, donner de son temps à une cause, acheter des produits non désirés, au
risque de s’endetter [12]
[13].
Festinger [14]
a montré que lorsqu’un groupe religieux, une secte, voit ses prédictions
réfutées par la réalité, ses prophéties mises à mal par leur
non-réalisation ; le comportement du groupe en question tend vers un
développement de son activité prosélyte de façon à réduire la dissonance
résultante car, en recrutant le plus d’adeptes possible, cela les conforte
davantage dans leurs croyances. L’argument du nombre permet ainsi au groupe de
rationaliser et de pallier l’échec de la prophétie, d’autant plus chez ceux
pour lesquels l’investissement moral dans le mouvement est important.
L’enlisement dans l’erreur est à la base de la manipulation.
Une personne ayant souscrit à un premier stage dans une secte trouvera souvent un justificatif à son engagement pour s’inscrire à d’autres. Même s’il a été berné par un commerçant lors d’un achat inutile ou peu conforme à ses désirs ou par cette secte, le client ou l'adepte, par amour propre, expliquera tout ce qu’il peut faire avec son achat et tout le bénéfice imaginaire qu'il pourra en tirer.
On appelle « escalade d’engagement », « cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale, même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. Tout se passe comme si le sujet préférait s’enfoncer dans l’erreur [par orgueil, par peur de tomber dans la dépression ou la frustration en reconnaissant avoir fait une grave erreur] plutôt que de reconnaître une erreur initiale d’analyse, de jugement ou d’appréciation. » [15] [16].
C’est un mécanisme d’aveuglement psychologique.
Connotation des mots utilisés, consciemment ou non, pour introduire une idée quelque peu différente de celle qu’on prétend représenter. C’est par exemple, faire passer la critique de l’islam pour un racisme ou une phobie antimusulmans, c’est faire un amalgame abusif entre ces deux notions alors qu’elles sont différentes.
Cet effet, c’est d’accepter ou de faire accepter une constatation par un raisonnement trop simplifié ou faussé (ou sans se poser de questions). Ce raisonnement est souvent dû à une méconnaissance d’une donnée ou d’une information tronquée.
C'est croire, par exemple, que toutes les opinions se valent _ par exemple que l’homéopathie marche aussi bien que l’allopathie _ est le produit de la paresse intellectuelle et du manque d’effort pour approfondir ses connaissances scientifiques. C’est aussi le cas pour le créationnisme, vis à vis du darwinisme.
La corrélation est la relation réciproque entre deux relations ou phénomènes, tandis que la causalité est le rapport de la cause avec l’effet qu’elle produit. Voici un exemple d’un raisonnement erroné confrontant causalité et corrélation.
Corrélation : Rapport réciproque entre deux choses, deux faits, deux personnes, deux notions...
Causalité : Rapport d'une cause à son effet.
Sur la confusion
corrélation-causalité, l'humoriste Coluche est une source inépuisable de
« raisonnements » fantaisistes :
•
On peut ainsi discuter les affirmations
suivantes : « Quand on est malade, il ne faut surtout pas
aller à l'hôpital : la probabilité de mourir dans un lit d'hôpital est 10
fois plus grande que dans son lit à la maison ».
•
Ou bien : « 1/3 des accidents de la
route étant dus à des conducteurs alcooliques, qu'est-ce qu'on attend pour
punir les 2/3 de conducteurs sobres responsables de la majorité des
accidents ? ».
Plus sérieusement :
1. Une étude
anglaise a prouvé que les gens habitant près de pylônes à haute tension étaient
significativement plus souvent malades que le reste de la population. Est-ce la
faute du courant électrique ? Ce n'est pas évident parce qu'une autre
étude a révélé que les habitants sous les pylônes étaient en moyenne plus
pauvres ; et on sait les liens santé-pauvreté... À elle seule, cette étude
ne permet pas de conclure.
2. Les
assurances ont établi que 50 % des accidents arrivaient sur un trajet de
moins de 30 km. On en a conclu – un peu vite – que l'habitude des courts
trajets pour aller travailler favorisait le manque d'attention des conducteurs.
Il est possible que ce soit vrai, mais la « démonstration » est
fausse : la plupart des trajets font moins de 30 km !
3. Le conseil
de l'Ordre des médecins a publié une étude prouvant que ceux qui pratiquaient
régulièrement le jogging à l'âge de 60 ans avaient une probabilité de se trouver
en bonne santé à l'âge de 70 ans plus grande que la population normale.
Conclusion de l'Ordre, le jogging est une bonne pratique. Il est encore
possible que ce soit vrai, mais ce n'est pas une démonstration : la
population qui pratique le jogging à 60 ans concentre ceux qui sont déjà en
bonne santé. On a donc seulement prouvé que ceux qui sont en bonne santé à 60
ans ont plus de chance de l’être encore 10 ans plus tard.
On conclura donc que deux
événements peuvent être corrélés (reliés) sans pour autant avoir des rapports
de cause à effet. Ces notions ne sont donc pas à confondre. Par exemple, on ne
meurt pas plus parce qu'on est dans un lit d'hôpital, mais on y est parce
qu'on est malade, et quand on est malade la probabilité de mourir est plus
grande. Il en va ainsi des corrélations délinquance et origine ethnique : même
à supposer qu'elles soient vraies, elles ne démontrent pas le rapport de cause
à effet ; il peut se faire que la pauvreté, voire la détresse, soient
liées à des discriminations ethniques, c'est alors cette misère qui est une
cause possible de délinquance [38].
Cette erreur a lieu quand on suppose que parce que quelque chose n'a pas été prouvé comme faux, il est forcément vrai. Un manque de preuve n'est pas une preuve. On le retrouve souvent chez les tenants du paranormal, de l'occulte et du surnaturel, ainsi que chez les croyants.
Ne pas arriver à prouver que Dieu n'existe pas, n’est pas la preuve qu'il existe. Quand on ne sait pas sur l’existence ou non de Dieu, la position intellectuelle la plus sage est qu’il vaut mieux ne pas se prononcer (position agnostique).
Avant que l'épilepsie ne soit connue et expliquée _ lors d'une crise d'épilepsie, les neurones (cellules nerveuses cérébrales) produisant soudainement une décharge électrique anormale dans certaines zones cérébrales _, les gens de l'époque croyaient que les épileptiques étaient victimes d'une possession diabolique. On peut imaginer un débat entre une personne sceptique et un croyant sur ce sujet :
Sceptique : " Je ne crois pas dans les possessions diaboliques, il n'y a aucune preuve en leur faveur. En outre, il n'existe aucune preuve de l'existence du diable "
Croyant : " Mais si tu n'y crois pas, eh bien prouve donc que les attaques d'épilepsie ne sont PAS causées par une possession diabolique".
De nos jours nous savons ce qui cause les attaques épileptiques et qu'il ne s'agit pas de possession. Là où il n'existe pas d'explication pour un phénomène donné, la seule chose sûre à dire, et la plus raisonnable aussi, est : "nous ne savons pas encore", plutôt qu’avancer une hypothèse non fondée (ou extravagante).
Quand une personne cherche à être objective (et honnête), elle doit recourir alors au « raisonnement dialectique », utilisant la construction intellectuelle "Thèse-Antithèse-Synthèse" [21] [22], c'est à dire un raisonnement de ce type :
a) exposé de votre point de vue,
b) exposé du point de vue de votre contradicteur (ou ennemi),
c) exposé d'une synthèse entre ces deux points de vue, qui se veut aussi honnête que possible, tenant alors compte du point de vue adverse au votre.
Le croyant utilise au contraire la rhétorique propagandiste, c'est-à-dire, des raisonnements du type "thèse => thèse => Conclusion" (la contradiction de la propagande de l'état ou de la religion y étant interdite).
Les dictatures (Iran, Algérie, Egypte ...), pour conserver leur pouvoir et éviter les critiques, n'ont aucun intérêt à développer l'esprit critique chez les enfants et donc à leur enseigner le raisonnement dialectique. Elles préfèrent leur enseigner la propagande de l’état ou de celle de la religion d’état (type bourrage de crâne, lavage de cerveau, où la thèse est répétée sans cesse jusqu’à semble devenir la norme et la « vérité »).
Les scientifiques constatent que les religions influencent énormément les comportements alimentaires des croyants.
Il suffit que le « prophète » affirme que la viande de porc est mauvaise pour l’être humain, pour le croyant soit alors pris d’une peur phobique à toucher un porc ou un sanglier _ jusqu’à se sentir souillé, en les ayant touchés _ et à consommer de leur viande. Certains musulmans iront jusqu’à faire intervenir des justifications pseudoscientifiques pour justifier « scientifiquement » cet interdit religieux [19]. Alors, qu’en fait, rien ne prouve scientifiquement que la viande de porc est plus mauvaise pour la santé que la viande de mouton [20].
Ces justifications
pseudoscientifiques _ de la consommation de porc … _ utilisent un biais
cognitif (une erreur de raisonnement) appelé « raisonnement
circulaire ». Ce biais est de croire en
quelque chose et de faire toute sa recherche dans l’unique but de démontrer
sa/ses croyance(s) ou sa/ses propre(s) thèse(s) _ dans un seul sens. Dans
ce type de raisonnement, il n’y a aucun raisonnement de type « thèse,
antithèse et synthèse » à l’œuvre.
Sinon, il suffit que des versets du Coran hadiths indiquent que le prophète préconise ou parle du jujube en bien, pour que tous les produits du jujubier (dont le miel jujube ou sidr) de soient parés de toutes les vertus, dans le monde arabo-musulman, hors de tout « contexte scientifique » validant ces affirmations. De fait, le prix du miel jujube atteint souvent des valeurs astronomiques, dans les pays musulmans (le prix du miel de Sidr du Yemen peut atteint plus de 100 € le kg _ prix que sont prêts à payer les Saoudiens, par exemple). Certains articles de musulmans enthousiastes lui prêtent jusqu’à 23 vertus médicinales.
Or il est très difficile de
trouver un article, dans les revues scientifiques d’excellence (Nature, JAMA
…), prouvant que le miel de jujubier a bien ces nombreuses vertus médicinales
qu’on lui prête [16]. Malgré tout, les articles
scientifiques étudiant les différentes espèces de jujubier (Ziziphus jujuba,
Zisiphus mauritania, Ziziphus spina-christi), démontrent l’existence d’un
grand nombre de composants chimiques trouvées dans toutes les parties du
jujubier (feuilles, fruits, écorce, bois …) : Flavonoïdes, Acides
Phénoliques, Antioxydants, Peptides, Saponines, Polysaccharides etc. Tous ces
composants ont respectivement différentes activités : antidiabétiques,
antibactériennes, sédatives, anxiolytiques, hypoglycémiques, hypolipidémiques,
diurétiques, Anti-ulcères, anticoagulantes, antiparasitaires (anthelminthiques),
anti-cancer, antiplasmodiales, antimycobactériales (antibiotiques),
anti-inflammatoires, anti Diarrhée, etc., peut-être antipaludéennes (?) … mais
aussi anti-fertilisantes …
Tout dépend bien sûr de la teneur ou du niveau de concentration de tous ces composants chimiques (s’ils sont à l’état de trace ou non), car par exemple, les saponines sont a priori toxiques, et donc si sa teneur n’était pas négligeable, il ne faudrait pas abuser de ce miel.
Ici, le
soupçon du scientifique, au cours d’un étude du miel de Jujube sera de savoir
si, derrière « l’effet magique » du miel de jujube, n’interviendrait pas, aussi
ou même partiellement, l'effet placebo [l’amélioration de la santé d’un patient
sous l’effet d’une suggestion positive et dans sa croyance forte aux vertus
thérapeutiques du miel de jujube].
Et beaucoup d’autres miels contiennent aussi des traces de ces composés chimiques (comme le miel d’Acacia, les miels toutes fleurs …).
Mon « étude » avait donc, ici, juste pour but d’inciter à être prudent, à ne pas s’enthousiasmer trop vite, juste parce des saints, des marabouts, Jésus, Mahomet, Bouddha, des prophètes, des gourous etc. auraient affirmé que telle ou telle chose est bonne ou mauvaise pour le croyant.
Idem pour l’urine de chameau, que le prophète Mahomet aurait recommandé de boire. Car l'OMS recommande aux arabes d'éviter de boire l'urine de chameau, à cause des risques d’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen Orient (MERS CoV), contenu par cette urine [16].
Idem pour l’absence d’hydratation durant le Ramadan. Une musulmane, au volant de sa voiture, se plaignait dans une vidéo, que lors d’une canicule, le gouvernement avait fait passer régulièrement des consignes d’hydratation à la télévision, sans parler du Ramadan pour les musulmans, signe selon elle d’une discrimination ou une non considération pour les musulmans [17]. Or je ne connais aucun médecin qui va recommander des consignes qui vont à l’encontre de la bonne santé du public, qu’il soit musulman ou non [18].
Concernant l’interdiction, en journée, de l’hydratation, même en période de canicule, lors du Ramadan, un musulman écrit : « Mais non, Dieu est censé être amour et miséricorde, il n'oserait pas faire de mal à ses créations, non ? ».
Que répondre à ce genre de propos ?! Car ce musulman, qui tient ce discours, fait une confiance aveugle, dans le bon sens de Mahomet, ce dernier ayant juste prévu le cas de la maladie, mais pas celui des canicules à 40 ou 50° C à l’ombre.
L’absence de questionnement et d’esprit critique touche aussi la gauche et l’extrême-gauche (et la droite et l’extrême-droite aussi) :
Par exemple aussi, souvent pour la gauche, une dictature de gauche sera plus vertueuse, mieux, plus acceptable (moralement), qu’une dictature de droite, du moment qu’elle est à gauche (or on a déjà constaté cette même cécité intellectuelle face au stalinisme, que dénonçait déjà George Orwell, durant la guerre d’Espagne [1]).
On rencontre ce même problème de cécité, face à la dictature de Maduro et la corruption des familles Chavez et Maduro, au Venezuela [5]. Pour bon nombre de militants insoumis, la dictature de gauche au Venezuela est acceptable du moment qu’elle combat la « méchante » opposition vénézuélienne (bien sûr supposée vendue aux USA) et l’impérialisme US [2][3][4].
Ou bien ce militant de gauche affirmera cyniquement que « on ne fait d’omelette, sans casser des œufs » [une autre formulation de « la fin justifie les moyens »], sans se préoccuper des conséquences, que provoquent des mauvais moyens, car pouvant corrompre même de bonnes fins ou but, comme l’on l’a constaté avec le communisme.
Chez ces militants, il n’y a aucun doute sur la version officielle servie par Jean-Luc Mélenchon et le Front des Insoumis, par le régime de Maduro, sur le régime politique vénézuélien actuel. C’est, pour eux, la Vérité, avec une grand V, point !
Chez certains militants du Front des Insoumis et même chez Jean-Luc Mélenchon, c’est comme si l’histoire n’existait pas (comme si les livres de témoignages sur les crimes staliniens, le goulag, la grande famine en Ukraine dans les années 30 n’existaient pas en URSS). C’est comme si la conviction avait raison face à l’histoire (face aux faits scientifiques).
Cet après-midi, j’ai encore rencontré la même cécité mentale (ou blocage mental), quand un militant de gauche a refusé de prendre en considération, de la lire, la balayant d'un revers de la main, l'étude du sociologue Olivier Galland qui explique que la radicalité religieuse musulmane s’explique moins par des facteurs économiques et sociaux _ ou la pauvreté, la discrimination, le racisme … _ que par un « effet islam », c'est-à-dire par le traditionalisme des convictions religieuses de ces lycéens _des 7000 lycéens ayant participé à l’étude _, ainsi que par leur antilibéralisme, qui les rendent plus perméables à la violence religieuse [6][7].
Selon ce militant, « dans les années 60/70, l’état a conçu l'idée de ranger les migrants par nationalité et culture pour qu'ils ne se sentent pas perdus […] la réalité nous avons créé les ghettos […] l'apartheid a été fabriqué par nous. Nous avons ainsi laissé la place libre aux manipulateurs et ce n'est pas une surprise pour moi de voir que ceux qui font des attentats en france sont des FRANCAIS nés FRANCAIS. Nous récupérons ce que nous avons semé. Je rappelle que tout cela est né quelques années après la guerre d'Algérie avec tous les ressentiments que cela entraîne ».
On y retrouve toutes les antiennes du discours de gauche sur les immigrés musulmans : 1) ces attentats sont causés par la révolte de ces jeunes parce qu’ils ont été discriminés, victime du racisme, ghettoïsés _ ce sont des victimes du racisme des français (d’extrême-droite …), qui n’ont pas digéré la défaite de la guerre d’Algérie _, 2) c’est normal que les musulmans vivent dans le ressentiment à cause du fait ce que l’on leur a fait subir, durant la colonisation ou la guerre d’Algérie, 3) nous, Français, sommes coupables et nous devons expier pour ce que nous avons commis contre les musulmans.
L’explication par le ressentiment, 56 ans après la fin de la guerre d’Algérie, et la ghettoïsation ont toujours bon dos.
Les boat peoples vietnamiens des années 75 à 85, cambodgiens et laotiens, auraient pu vivre dans le ressentiment envers les Français, à cause de la guerre d’Indochine. Eux, aussi, sont passés par les cités ghettos, ont subi le racisme, et pourtant ils ne sont tous intégrés, sans problème, en France. On n’entend pas parler d’eux.
De mon côté, j’aurais d’autre explications à avancer : la civilisation islamique était dominatrice, impérialiste, établissant une hiérarchie stricte entre musulmans et non-musulmans (la dhimma). Le fait pour ses membres d’avoir été soumis par la colonisation, alors qu’ils dominaient auparavant une partie ou un quart du monde, a été pour ces derniers un énorme traumatisme et une grande humiliation. Or il existe un nombre, non négligeable, de musulmans rêvant de prendre leur revanche, par rapports à l’ancien colonisateur et l’occident, de rétablir un califat mondial, afin de retrouver la grandeur passée, qu’a connue la civilisation musulmane, quand les musulmans dominaient le monde, et éventuellement de prendre aussi une revanche contre les puissances coloniales passées.
Souvent au sein des nations qui ont été de grands empires brillants et dominateurs, mais qui ont été humiliés dans leur désir de grandeurs (Russie, Turquie-Empire Ottoman, Chine, Allemagne …), par la colonisation ou des défaites, des mouvements nationalistes, prêchant la violence, poussent leur pays à renouer avec leur tradition impérialiste passée [39].
Et beaucoup de musulmans vivent trop dans le passé, y compris dans le fantasme d’un califat mythifié, idéalisé, à leurs yeux, … à une époque où la civilisation musulmane rayonnait scientifiquement sur le monde entier, cela avant le 12° siècle.
Une image, fausse, qui ne correspond pas à la réalité historique.
Et pour glorifier ce passé, ils ne font que citer sans cesse les scientifiques musulmans de cet « âge d’or » (Alhazen [Ibn al-Haytham] (10° siècle), Avicenne [Ibn Sīnā] (10°), al-Biruni (10°), al-Kindi (9°), al-Khwarizmi (9°), Rhazès (Al-Razi) (9°), Jabir ibn Hayyan (9°), Abu Al-Qasim [Abū al-Qāsim Khalaf ibn Abbās al-Zahrāwī] (9°), Averroès [Ibn Rochd] (12°), pourtant accusé d'hérésie, dont une partie de son oeuvre a été brûlée chez les siens, et ddnt n'a été conservée que par des traductions juives, Taqi al-Din (16°) et Ibn Khaldoun (14°), dont la pensée, de ce dernier, n’aura aucune descendance en terre d’islam, jusqu’au 20° siècle).
A contrario, ils ne s’intéressent peu ou pas du tout aux scientifiques occidentaux modernes : Copernic, Kepler, Galilée, Newton, Faraday, Maxwell, Einstein etc. ni à des entrepreneurs ou inventeurs de génie, visionnaires, comme Edison, Tesla, Elon Musk … parce que ces personnes sont des mécréants, même s’ils utilisent pourtant bien les inventions des mécréants.
Les régimes dictatoriaux des pays musulmans refusent de se remettre en cause, concernant leur mauvaise gouvernance. Ils préfèrent souvent trouver un bouc-émissaire, concernant leurs 50 ans d’échecs économiques et politiques, après l’indépendance de leur pays. Et le bouc-émissaire tout trouvé, sera alors la colonisation occidentale, la France, sur lesquels ils déverseront toute leur haine et leurs ressentiments. La tactique de la recherche d’un bouc-émissaire est une façon de détourner l’attention du peuple par rapport aux problèmes intérieurs du pays et aux vraies causes internes de ses échecs. Les peuples musulmans ont eux-mêmes souvent du mal à se remettre en cause, à remettre en cause de leur religion, ne les incitant pas à se remettre en cause (« vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes » (Coran 3 :110)). Et donc, le choix d’un bouc-émissaire extérieur, à leur pays, voire intérieur, leur semblera aussi plus acceptable.
A contrario, les pays asiatiques, victimes de la colonisation française, ont tourné la page, et n’ont plus aucun ressentiment pour la France. A lieu de s’enfermer dans une blessure victimaires « infectées », qu’ils entretiennent, à dessin, sans fin, et à s’auto-glorifier orgueilleusement au travers d’un roman national falsifié, les pays asiatiques sont tournés vers l’avenir, vers leur développement économique, afin de devenir l’un des futurs dragons asiatiques. Et ces pays se sont mis au travail pour cela.
Parfois des Algériens sont plus lucides [ou partiellement plus lucides] que d’autres, comme cet Algérien d’Annaba, qui m’expliquait hier : « L'Algérie va très mal [...] De Gaulle a signé les accords d'Évian avec des "paysans" [ces derniers n'avaient ] Aucune culture, ils ont massacré un très beau pays, qui a des potentiels énormes, par rapports aux pays voisins et même outremer [...] Un Grand gâchis [...] C'est un pays qui méritait mieux [...] beaucoup de malheureux depuis [l'époque Boumediene] n'osent pas ouvrir leurs bouches par fierté […] Une jeunesse, qui avait beaucoup de potentiel, a commencé à fuir le pays. Une grande tragédie ».
Cet « enfermement convictionnel » pousse l’adepte à adopter une attitude très fermée, hostile, voire malveillante, violente, menaçante, à votre égard, dès que vous critiquez [remettez en cause] ses croyances, sa foi, ses convictions, sa religion.
Ces genres d’adeptes, sujet à l’enfermement convictionnel, sont malheureusement légions sur Facebook.
Pour l’adepte, critiquer sa conviction lui apparaît comme un manque de respect envers sa religion, sa foi, un blasphème envers sa religion, le « sacré », Dieu.
De son point de vue, sa religion et sa foi sont intouchables (au-dessus de toute critique, car, selon sa vision et son référentiel de pensée, elles sont « parfaites »).
Même, si sa religion pousse l’adepte à avoir un comportement violent, intolérant, inapproprié, pour lui ce n’est, à lui de se remettre en cause, c’est au monde entier (qui le critique) de se remettre en cause.
Son comportement est semblable à celui du paranoïaque, incapable se remettre en cause, persuadé d’avoir des ennemis partout. Pour lui, si l’on le critique ou si l’on critique sa religion, c’est parce qu’on cherche à lui nuire ou qu’on cherche à nuire à sa religion.
C’est cette impossibilité pour l’adepte de se remettre en cause qui pose problème, du moins, pour le reste du monde … (ce n’est pas un problème pour l’adepte et la secte, puisque de leurs yeux, leur secte ou religion est parfaite et donc elle n’a pas à se remettre en cause).
Chez l’adepte « fanatisé », il y a une tâche aveugle, dans ses capacités intellectuelles ou de raisonnement, qui lui supprime tout discernement, tout questionnement, tout doute, tout esprit critique, voire, même plus grave, toute conscience morale.
Concernant sa « conscience morale », si sa religion et son gourou le lui commandent, il tuera ou mutilera, avec cœur, enthousiasme et zèle, avec la satisfaction du devoir accompli, avec la conscience tranquille. C’est cette bonne conscience qui est inquiétante (nous n’avons vu avec DAESH, avec le nazisme, dans le cas du génocide rwandais etc. …). Et je pourrais citer des exemples récents que j’ai trouvés, sur Internet, Facebook.
Le croyant extrêmement convaincu, face à la critique de leur conviction, de leur doctrine, de leur religion, adoptera probablement l’un de ces attitudes ou réaction :
1) L’agressivité, l’attaque, l’agression, jusqu’à vouloir vous tuer …
2) La défense malhonnête et agressive, soit de vous, de votre personnalité, en faisant des procès d’intention, en vous diabolisant (attaques ad hominem), soit en détournant le débat et en vous attaquant sur un sujet qui n’a rien à voir avec la critique vous avez lancée, ou en attaquant vos supposées convictions [bref en refusant toute critique ou débat sur ses propres convictions].
3) Le dénigrement a priori et le refus de lire les thèses opposées aux siennes (ton texte est inintéressant, trop long, tu es un facho, un islamophobe …),
4) Une sorte de cécité mentale, comme s’il avait des « écailles sur des yeux » : il voit, mais ne voit pas, il entend ou écoute, mais n’entend pas ou n’écoute pas, il comprend sans comprendre … Il est comme un disque rayé, ne pouvant s’empêche de revenir éternellement à ses convictions, et à ses antiennes. L’adepte est comme un bloc monolithique, qui oppose un barrage mental absolu face à toute critique qui risquerait de fissurer, de causer une intrusion dans le bloc monolithique de ses convictions. Il récite toujours les mêmes mantras incantatoires, comme exorcisme face à tout ce qui pourrait menacer son système de conviction si rassurant.
5) Le refus de répondre, quand il sait qu’il sera mis en difficulté sur ses propres convictions.
Un philosophe allemand Novalis disait : « Ma conviction gagne infiniment en force dès qu’une seconde personne l’a adoptée ». À la lumière des recherches de la psychologie on peut le dire autrement : notre conviction a tendance à se maintenir ou à se renforcer quand nous la partageons avec un groupe et quand nous parvenons à augmenter le nombre de ceux qui y adhèrent. Nos croyances sont davantage une question d’échanges sociaux que d’observation et de raison.
Je peux donner des milliers d’exemples de cet « enfermement convictionnel » (i.e. de ce fanatisme) que je rencontre fréquemment, chez beaucoup de musulmans sur les réseaux sociaux, dont Facebook.
Beaucoup de musulmans vous déclareront, par exemple, « je suis fier d’être musulman ». Mais quand vous leur demandez pourquoi ils sont fiers, souvent ils sont incapables d’expliquer les raisons de leur sentiment.
Voici, en autres, un florilège de menaces et insultes _ jamais accompagné d’arguments rationnels convainquant _ que je reçois de la part de musulmans, pensant ainsi défendre l’islam, quand je critique, par exemple, les « miracles scientifiques du Coran » [une imposture scientifique, selon moi] ou quand je critique l’islam _ surtout en tant que doctrine politique :
• « L'islam est le salut de l'humanité et vous vous êtes les ennemis de l'humanité mais un jour le monde vous démasquera ».
• « [Critiquer] Mohamad : Impossible, arrêter avec ça !!!!! ».
• « Allah nous a créés pour l'adorer, pour nous tester, et personne n'a le droit de [le] contester ».
• « Arrête d'insulter le Prophète (Qsss) ».
• « Salim, Faite attention de ne plus parler comme ça sur notre Prophète (Qsss). Tu ne sais pas que ce Prophète (Qsss) pour Dieu est le plus respecté de toute les Prophètes qui ont été mis au monde ; si tu restes en disant des mots sur lui comme ça, je te jure qu'il va te punir, une punition que tu le regretteras dans ta vie ».
• « Tout ce qui critique l'islam est un discours de haine ».
• « Votre connaissance [scientifique] vous fera périr, comme vos aïeux. Quel est le Prophète qui est véritablement envoyé par DIEU selon vous ? [Mahomet] Quel livre croyez-vous ? [Le Coran ou les livres scientifiques ?] ».
•
SVP Mr cesser d'attaquer ma religion sur tous les
domaines. On a le droit de mutiler [circoncision, excision, si on l'a fait
au nom de la religion. À moins que vous considériez, comme "stupide",
le fait de croire aux religions qui exigent des mutilations.
•
Gloire à
Dieu ! petit blanc. Tu es déjà fou ! petit renard blanc.
•
De même,
chez vous autres [les blancs, les occidentaux], arrêtez d'accabler l'islam.
•
Mounika :
Mais ils ne t'ont rien demandés les musulmans, toujours à parler de l'Islam, y'a que ça sur ton mur. Tu n'as pas
trouvé d'autres sujets de discussion. Tu es obnubilé.
•
Mounika :
Il n'y a rien de fraternel dans tes propos. Si tu en a après les religions,
comme les superstitions, ... critique les toutes, ça te rendra beaucoup plus
partial. Mais non ! Il n’y a que l'islam dans ta tête. C’est
bon DSL [désolé] mais je dois t'unfriend [je dois te rejeter comme ami] [33].
•
Pourquoi
cela ? [Pourquoi tu critique l’islam ? tu cherches à] créer un conflit et après, tu vas reprocher aux
Musulmans d’être durs.
•
Quand DIEU parle dans le Coran, c'est
pour les doués d'intelligence et ceux qui veulent être dirigés par LUI et
non par une personne.
•
Rien n'est
caché, dites-vous que vous détestez les
Musulmans et leurs Religions. Mais
DIEU à la connaissance de tous [les musulmans font régulièrement des affirmations
à l’emporte-pièce et des procès d’intention].
•
Pourquoi
vous ignorez le but de votre création
?
• Vous êtes des mécréants. On vous "tolère" sur la planète Terre, appartenant à Allah, dans l'espoir de vous voir un jour emprunter le chemin d'Allah et de votre "salut". Vos lois sont humaines, inférieures à la loi d'Allah. [Cette déclaration me rappelle, d’ailleurs, celle de mon ami Ferdjellah : « L’islam est un prédateur "aux bonnes intentions", qui veut votre salut [y compris contre vous, quitte à vous forcer, à vous tuer] »].
•
Bien sûr,
qu'il y'a la liberté de pensée en Islam ! Tu es libre de penser ce que tu veux,
à la seule condition que cela ne va pas
à l'encontre de la religion.
•
Si ce
n'est pas la parole d'Allah, c'est la parole de qui ?!! Sois pas con, personne ne pourrait faire un livre
"aussi parfait" -_- !
•
C'est vrai
que le prophète et son armée ont fait longtemps la guerre, mais c'était une guerre défensive ! Allah interdit la transgression
!
J’ai aussi dans le lot, les trolls sous faux drapeau ou psychopathes, qui aiment la provocation :
•
Bon,
Benjamin Lisan, j'en ai vraiment marre
de tes propos racistes anti islamistes, ça suffit maintenant ! On ne
demande pas pourquoi tes parents t’ont appelé comme çà, avec un nom d'origine juive, alors que tu es en France, si tu
pouvais laisser les autres appeler leurs enfants comme il leur plait. Il est
déjà trop tard. Il existe des centaines de petits Jihad nés depuis 1980 en
France : https://www.prenoms.com/prenom/JIHAD.html Je souhaite que ton pays se fasse envahir
par les musulmans et que tu deviennes minoritaire, toi et ton espèce raciste.
Je te retire de mes contacts Facebook, car j'ai honte de tes propos [Ce
musulman se présente sous le faux profil Facebook d’un occidental athée, en
portant un prénom et nom chrétien : « Alain Chega Sabatier ». Or je ne connais pas beaucoup d’occidentaux
qui aiment le mot « djihad », même s’ils sont athées, hormis les
trolls psychopathes. En plus, j'ai une très bonne mémoire. Or je n'ai jamais vu
son profil, de toute ma vie, sur Facebook et je suis certain que je n'ai jamais
accepté une précédente demande d'amitié Facebook, de sa part].
•
Du même
troll masqué « Alain Chega Sabatier », la suite :
« je suis athée et conspue n'importe quelle religion qui se prétende
telle, mais surtout quand des membres
d'une nation cherchent à se défendre d'une autre faction de cette
population sous couvert qu'elle est d'une autre religion, d'une autre culture,
je lui dis bien en face qu'elle tente de
mettre en place un État raciste anti- de cette religion et de cette culture.
Ne dit-on pas la même chose quand on se met à parler des juifs ? Ha non, c'est
vrai. On dit antisémitisme. Et bien
disons alors que vos propos sont antisémites, puisque les arabes sont sémites
(kémites pourrait on même dire car une bonne partie des musulmans en France
sont africains). J'aime mes frères africains
plus que ceux qui crachent sur les immigrés en France. Et je les aime plus
que ceux-là même. Et pourtant, ne vous en déplaise, appelez-moi islamo
gauchiste, je vous appellerai
judéo-christiano-sionistes, je suis blanc, athée, pas nationaliste, pas europeiste, et pour la liberté des
peuples à s'autodéterminer et à vivre librement en harmonie, au-delà des heurts
sociétales façonnées par le Prince, les rois, les gouvernements, les lobbys,
les bourgeois investisseurs capitalistes dominants et les nobles rentiers qui
ont peur de crever et de perdre leurs possessions et leurs conditions de caste.
J'espère que cette France puisse disparaitre très vite pour faire place à du
neuf. Comme l'Empire Romain, après les
invasions barbares. Ça vient, ça vient ! ».
Pour répondre à certains de ces musulmans belliqueux, me reprochant de critiquer l’islam, je leur donne la citation de Patrick Feldstein : « Pourquoi la critique de l'islam ? Parce que la charia, la taqya, le refus de l'apostasie, le meurtre des homosexuels, la réglementation pour battre sa femme, l'infériorité de celle-ci et la lapidation. Voilà pourquoi l'islam mérite d'être critiqué et combattu. Autre chose ? ».
Ou bien je leur donne cette réponse : « les paranoïaques refusent toute critique. Plus, ils refusent, plus on les critique. Et c'est normal, parce qu'on l'on n'aime pas les gens qui paraissent arrogants, de mauvaise foi ou paranoïaque. C'est pareil pour l'islam, cessez d'être psychorigide, acceptez la critique de l'islam, et alors on cessera de critiquer l'islam ».
Ou encore : « qui vous prouve scientifiquement que l'islam est la vérité ultime et la dernière religion ? Donnez-moi vos arguments ? Merci. Qui vous dit que l'on ne vous a pas conditionné, par un lavage de cerveau, par exemple, depuis votre enfance à le croire ? ».
Sinon, que répondre à des musulmans qui vous affirment, avec une bonne foi absolue ? : Allah nous a créés pour l'adorer. DIEU parle dans le Coran. DIEU à la connaissance de tous. Vous ignorez le but de votre création. L'islam est le salut de l'humanité. Le CORAN n’est pas falsifié comme la Bible.
Ce ne sont que des affirmations, des incantations ou des imprécations … Il faut juste y croire. Or quelles preuves scientifiques, ces hommes de foi peuvent-ils apporter pour prouver ces allégations et qu’ils détiennent la vérité ? J’attends donc d’eux des preuves rigoureuses, incontestables, de leurs allégations.
Aucun chrétien, aucun bouddhiste refusent, actuellement, la critique ou le débat sur leur religion. Seuls les musulmans refusent majoritairement la critique de leur religion, jusqu’à vous menacer. Donc, nous sommes bien au cœur du problème du fanatisme ou de la violence, de ce que j’appelle « l’enfermement convictionnel », que certains estiment intrinsèques (consubstantiels) à cette religion.
Ce n’est pas avec du vinaigre qu’on attrape les mouches. Or ce n’est certainement pas par la menace, voire le mensonge (i.e. la taqiya) ou le refus du débat qu’on peut nous convaincre de la véracité de l’islam. Au contraire, c’est par la violence et la menace ou l’intimidation, à la manière de celles employées par les clans mafieux, qu’on va plutôt nous montrer le côté hideux de cette religion ou, pour le moins, de certains ses adeptes. Sinon, ce n’est pas en interdisant la critique d’une religion, qu’on va la rendre plus véridique, aux yeux de tous.
De plus, comme personnellement, j’ai un esprit de contradiction, plus l’on me menace plus j’agirais pour m’opposer à la menace.
Selon un musulman Hassen « Le terme "égalité" n'est pas islamique ». Et effectivement, l’on ne trouve nulle part, le mot « égalité » dans le Coran. Au contraire, le Coran établit une hiérarchie entre : 1) musulmans et dhimmis (non-musulmans, qui doivent être soumis aux musulmans), 2) entre hommes et femmes (les femmes devant être soumises aux hommes), 3) entre maître et esclave, 4) entre combattants participant au djihad et non combattants etc.
Cette hiérarchisation est facilitée par le devoir de soumission et d’obéissance, exigé par l’islam (cette obligation n’étant pas le terreau favorable pour la liberté d’expression et celle de critiquer les idéologies et les religions).
Certains musulmans manifestent une profonde hostilité au concept de droits humains _ puisqu’ils ne reconnaissent pas une égalité de droits, entre musulmans et les non-musulmans (chrétiens, juifs …) _, parce que c’est pour eux une invention des incroyants, pour « rabaisser Dieu » etc. Seule la parole de Dieu compte et prime sur toutes les autres lois.
La possible légitimité des droits humains n’est pas la préoccupation de ces derniers.
Leur notion de justice n’est pas identique à celle des partisans des droits humains. Pour eux, elle n’est pas nécessairement liée à la souffrance que ressent la victime, mais plutôt à ce que affirme « Dieu » (ou son prophète).
Un ami, Eric, m’écrivait « l'islam se base sur les menaces et la peur, pour empêcher toutes critiques et défection (apostasie) ... En plus, ils font tout pour cacher l'histoire REELLE de l'islam, comme l'esclavage, par exemple ... ».
Selon Ferdjellah : « La critique est proscrite de la doctrine musulmane. C'est la parole de Allah ! Qui a assez d'autorité pour critiquer Allah !? Les lois de la république sont humaines, donc la Loi de Allah passe au-dessus !! ».
Selon X : « [L’islam] C'est un dinosaure qui refuse toute idée d'évolution ! C'est l'idéologie centrale de tout foyer musulman "l'absolu obéissance à Allah" ... ».
Selon Y : « le jour où le monde musulman acceptera la critique scientifique et objective n'est pas encore arrivé ! Et ce n'est pas pour demain... ».
Selon Z : « Mais pour la réforme [de l’islam] ! Comme le dit Hamed Abdel Samed "on change la peinture de la carrosserie au lieu de lever le capot et de voir où ça coince !"... ».
Selon T : « Les études scientifiques existent déjà. Et on les vulgarise, tant bien que mal, de plus en plus pour le public musulman. Seulement l'argent des pétrodollars laisse une sacrée ombre à ces recherches ! On finance d'avantage les "chercheurs" islamophiles concordistes, et c'est ceux-là qu'on vulgarise plus fortement dans le monde islamique ! Sinon, y'a quand-même une grosse vague d'apostasie qui ne cesse de grossir partout dans le monde musulman ! ».
Selon V : « La fraternité [musulmane] n'existe que dans la communauté [musulmane, mais pas pour les non-musulmans]. Et même là, il est interdit de critiquer la religion ! Si tu la critiques, tu es un apostat. »
« Voile le réel, pratique le déni, c’est plus simple ainsi. D’une posture, deux conforts : tu t’inscris dans le « camp du bien » et tu ne prends aucun risque. Contourne la vérité, inverse les arguments, fais des détours sémantiques, ne désigne pas le mal ; tourne autour de la bête immonde, mais ne l’affronte jamais. Dédramatise le terrorisme, folklorise l’idéologie salafiste, psychanalyse le jihadiste. Fais de celui-ci un déséquilibré, une victime de la société individualiste, du fétichisme marchand, de la crise sociale, de l’arrogance de la modernité. Trouve-lui toutes les explications possibles, sociales et psychologiques, sauf la principale : la religieuse », Karim Akouche, écrivain Algérien.
Or la
consigne du refus de discussion ou de la critique de la religion est bien
contenu dans le Coran et les hadiths. Par exemple :
« Il
n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah
et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans
leur façon d’agir » (Coran S33:36).
Note : C’est un verset vraiment totalitaire, prouvant que les musulmans ne sont pas du tout libres
de penser comme ils veulent.
« 5.101.
Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles
vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des
questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront
divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent (Coran
5 :101).
5.102. Un
peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur
fait mécréants ».
Note : Il est interdit se douter ou de se poser de questions sur
la légitimité de Mahomet et de ses actions, en Islam.
Relaté par
Al-Mughira bin Shu'ba: Le Prophète a dit : « Allah vous a interdit (1)
d’être désobéissant à vos mères, (2) d’enterrer vos filles vivantes, (3) de ne
pas payer les droits pour les autres (par exemple la charité, etc.) et (4) de
mendier (mendicité) et Allah a haïs pour vous (1) les vains parlers inutiles,
ou que vous parlez trop sur les autres, (2) de poser trop de nombreuses
questions, (en matière de questions religieuses contestées) et (3) de
gaspiller la richesse (par l'extravagance) », Sahih Bukhari Volume
003, Livre 041, Hadith Numéro 591.
Relaté par le
greffier (clerc) Al-Mughira bin Shu'ba :
« Muawiya
a écrit à Al-Mughira bin Shu'ba : Écrivez-moi quelque chose que vous avez
entendu parler du Prophète (p.b.u.h)." Donc, Al-Mughira a écrit :
J'entendu le Prophète dire : « Allah a détesté pour vous trois choses :
1. Les vains
entretiens, (les parlers inutiles) ou que vous parlez trop ou sur les autres.
2. Gaspiller
la richesse (par l'extravagance)
3. Et vous
poser trop de questions (en matière religieuse contestées) ou en
demandant à d'autres pour quelque chose (sauf en cas de grand besoin) ».
Sahih Bukhari
Volume 002, Livre 024, Hadith Numéro 555 (Voir aussi le Hadith n ° 591, Vol.
III).
Note : Consultez aussi ces trois annexes, à la fin de ce document, confirmant que le Musulman ne bénéficie pas de la liberté de conscience, au sein de l’islam :
Annexe 1 : Interdiction de la mécréance (incroyance au message d’Allah) et de l’apostasie
Annexe 2 : Incitations à donner sa vie pour Dieu (ou le jihad)
Annexe 3 : La haute opinion que Mahomet a de lui-même
Certains « savants musulmans », en général islamistes, en rajouter une couche concernant l’interdiction de la critique de la religion :
« Le cerveau n'a pour fonction que de comprendre les raisons de la jurisprudence. Il sert à appliquer la religion, non à critiquer la religion », Cheikh Youssef al-Qaradâwî, théologien, prédicateur et universitaire qatari d'origine égyptienne, Président de l'Union Internationale des Savants Musulmans (oulémas), Membre de la confrérie des Frères musulmans, Membre du Conseil Européen pour la Recherche et la Fatwa, et Consultant religieux pour Al Jazeera, auteur du livre "Le licite et l'illicite en Islam", un immense succès en librairie dans le monde entier [24].
« Si on avait supprimé la peine de mort contre ceux qui quittent l’Islam, l’Islam n’existerait plus aujourd’hui. L’Islam aurait disparu dès la mort du Prophète, que la paix soit sur lui. Condamner l’apostasie, c’est ce qui a permis de garder l’Islam jusqu’à nos jours. », Cheikh Youssef al-Qaradâwî [23].
Un certain Hassan écrivait : « Assalamu a3leykoum. En raison des discriminations particulièrement graves que subissent les musulmans en France, seriez-vous favorables à une révision de l'Article 1er de la Constitution pour y ajouter "La France est une République laïque. Elle respecte toutes les croyances [et particulièrement l'Islam]" ? Merci pour vos contributions. La paix sur vous ».
Ce à quoi, je lui ai répondu : « Quand une partie de votre communauté refuse tout critique (même si c'est pourtant celle qui commet le plus d'incivilités en France _ de 75% à 80% ... Voir par exemple, les émeutes, actuellement, à Toulouse, à cause d’un contrôle d’identité d’une femme en Niqab), qu'elle refuse toute critique de sa religion, c'est normal qu'elle soit rejetée. Quand elle acceptera la critique (et qu'elle se reforme) alors elle ne sera plus critiquée ».
Un gauchiste _ un soutien des musulmans et de leur religion _m’écrivait : « Il ne faut pas citer une religion plus qu'une autre sinon on se met en faute envers la laïcité. Car on stigmatise la communauté musulmane [si l’on critique l’islam]. Les racistes patentés, qui n’ont pas digérer la guerre d'Algérie et le colonialisme et qui se cachent souvent derrière un anti-islam, provenant de notre passé [de l’OAS, de la guerre l’Algérie, des pieds-noirs …]. La montée de l'islam n'est pas un problème en France. C'est un juste retour de bâton. La France doit payer civilisationnellement pour tout ce qu'elle a fait subir à d'autres peuples. L'Islam, l'invasion barbare devraient être une juste punition, pour un début ».
L’avis de François P. sur la posture victimaire de certains musulmans :
« Je n'arrive pas à comprendre comment les gens se fond avoir.
Probablement, manque de formation à l'esprit critique. La seule chose dont
pourrait se reprocher les parents est de ne pas avoir donné une formation
philosophique et critique à leur enfant. Ce qui ne veut pas dire aucune famille
d'intellectuels ne pourrait pas être touchée. Ce ne sont pas de questions
simples, même en surveillant les fréquentations de ses enfants (les réseaux
islamistes étant souterrains, demandant le secret absolu à leurs adeptes). Une
formation précoce à l'esprit critique dans les écoles serait nécessaire. Pour
moi, même si ces réseaux ne sont pas classés comme secte, mais il ne faut pas
être naïf, ils fonctionnent bien comme des sectes.
On les piège en leur faisant croire que leurs frères musulmans souffrent plus que les autres et qu’il faut aller aider (texte a l’appui). Oui, c'est leur rhétorique et propagande, les frères musulmans du monde entier sont opprimés par l'impérialisme et le sionisme. Ce discours prend, d'ailleurs, une apparence de discours de gauche, voire socialiste (c'est peut-être à cause de ce discours, en apparence de gauche, que des gens de gauche se font avoir, alors que les vraies racines de cette idéologie sont rétrogrades et criminelles) ».
Ces confusions ou détournement sémantiques (volontaires ou non) de mots comme égalité, laïcité, racisme, antiracisme, droit, justice … sont dénoncées dans l’ouvrage « Le grand détournement », de Céline Pina, Fatiha Bouteldja, Cerd, 2017.
Les musulmans veulent vous faire croire que l’islamophobie est un racisme antimusulman. Or certains musulmans font (volontairement ?) une confusion sémantique entre 1) la peur, la phobie, le rejet de l’islam et des musulmans et 2) la critique rationnelle et scientifique, le plus souvent dépassionnée, de l’islam (en tant que religion et doctrine politique).
Ce qui permet à certaines
associations d’entamer des poursuites pour racisme (en
fait pour « islamophobie », en fait pour faire taire tous ceux qui critiquent
Mahomet et l’islam). Or le plus souvent, ces associations qui condamnent
l’islamophobie, sont elles-mêmes, celles qui prônent, le plus souvent,
les discriminations, la haine et la violence contre les homosexuels.
Par exemple, Houria Bouteldja, du Parti des Indigènes de la République (P.I.R.), indique « Il se pourrait donc bien que derrière la critique virulente de l’internationale gay (que j’assume) il y ait une vraie préoccupation pour la protection et l’intégrité de pratiques sexuelles menacées par un ordre occidentalo-centré. [...] Je ne supporte pas l’impérialisme gay. Je comprends qu’il puisse y avoir des revendications (homos), ce n’est pas mon problème. Mon problème c’est qu’on impose des modèles de société à des groupes ou des peuples, des modèles d’émancipation qui ne sont pas universels. ».
Ce genre d’association véhicule les conceptions les plus rétrogrades des religions sur l’homosexualité. Et en plus, avec Houria Bouteldja, on est aussi dans le discours complotiste, comme s’il y avait un « impéralisme gay », sur les mœurs, qui voudrait, par exemple que tous les hétérosexuels deviennent gays (alors ce qu’ils veulent … est simplement d’être respecté et de bénéficier des mêmes droits que tous autres citoyens, donc le droit au mariage, en particulier).
Sinon, pour le P.I.R., la meilleure façon de combattre le racisme serait de séparer les « races » (on se demande alors comment l’instauration d’un apartheid entre races pourrait aider à combattre le racisme).
A réponse à une accusation de « racisme » antimusulman [parce que je critique l’islam,], émise par un islamo-gauchiste, nommé « Alain Chega … » :
« Bonsoir, vous faites des confusions sémantiques, volontaire (?). Car ne pas aimer une idéologie ou une religion ne fait pas de vous un raciste. Je n'ai jamais été raciste et je ne serais jamais. J'ai toujours été un militant antiraciste de la première heure. Je suis pour l'égalité et le respect de tous, y compris entre hommes et femmes. Mais je suis islamo-critique. Et j'ai des raisons rationnelles de critiquer l'Islam. Et j’en ai parfaitement le droit moral » [sous-entendu si l’islam n’appelle plus à tuer les athées, apostats, les mécréants, et qu’il n’impose pas un projet de contre-société liberticide opposé à la république française, je ne critiquerais pas l’islam. Donc mes raisons sont morales et légitimes].
Le danger de cette accusation pour la liberté de pensée et de conscience :
Le biologiste évolutionniste, Richard Dawkins, très critique
envers l’islam dans ses tweets, s’est vu annulé le passage de son discours
sur les ondes, lors d’événement organisé par
KPFA Radio à Berkeley, en Californie, en août 2017, les organisateurs l'ayant
accusé de « discours excessif contre
l'islam ». Dans une lettre aux auditeurs, la station de radio financée par les fonds publics a écrit :
« Nous avions réservé cet événement
entièrement sur son excellent nouveau livre sur la science, alors que nous ne savions pas qu'il avait offensé et
blessé tant de gens, à cause de ses tweets et d'autres commentaires sur L'islam ».
Donc sur les radios publiques, tout discours critique sur l’islam peut être
censuré.
En
1979, Kate Millett, féministe américaine, qui avait soutenu l’opposition au
Shah d’Iran, est accusée d’impérialisme et de « racisme envers l’islam », pour avoir encouragé les femmes iraniennes à
refuser de porter le voile
[27].
En
ayant publié un ouvrage historique "Le
génocide voilé", sur l'esclavage arabo-musulman, l’historien,
anthropologue et écrivain franco-sénégalais, Tidiane N'Diaye, a été accusé d'islamophobie, par un
« savant » chiite [28].
Différents avis sur la notions d’islamophobie :
Selon l’essayiste Charb, assassiné par les islamistes, « Lutter contre l'islamophobie, c'est lutter contre quoi ? Contre la liberté d'expression. Car ce que le mot islamophobie condamne, c'est en fait le blasphémer, ce n'est pas faire preuve de racisme mais exercer son esprit critique sur une religion. C'est voir la lutte contre le racisme, quel que soit l'individu qu'il vise, confondue avec un combat pour la promotion et la protection d'une religion » [26].
De X : « Le mot islamophobie est une escroquerie intellectuelle, car on y fait l'amalgame entre ceux phobiques et hostiles envers les musulmans et les islamo-critiques qui soumettent l'islam et Mahomet à l'analyse critique, rationnelle et scientifique. Une analyse que certains musulmans détestent et rejettent. Analyse critique (des sources, des données archéologiques qui valident ou non les affirmations du Coran ...) pourtant nécessaires si l'on aime et recherche honnêtement la vérité scientifique » [à noter que cette phrase a été censurée sur Facebook, sans explication].
« La loi violente sur la charia enseigne la haine contre les chrétiens, les juifs, les bouddhistes, les athées, les chiens, les homosexuels, les Occidentaux, les Occidentaux : nourriture, démocratie, civilisation, cultures, pays et nations ; et après que nos califes les aient tous envahis, nous avons l'audace et le courage de nous plaindre de « l'islamophobie » », avis de l’Imam Tawhidi.
De Y : « Les islamistes détestent les occidentaux, les chrétiens, les juifs, les polythéistes, les athées, les homosexuels, les femmes émancipées, la nudité, la sexualité, la "sorcellerie", les chiens, le porc, l'alcool, la musique, la liberté d'expression, la démocratie, notre civilisation, nos traditions, notre pays et après ils osent se plaindre de l'islamophobie ».
« L'islam n'est pas une race. L'islam est uniquement un ensemble de croyances ; et il n'y a rien d'islamophobe à affirmer quel l'islam est incompatible avec la démocratie », Ayann Hirsi Ali.
De François P : « La peur de l'accusation d'islamophobie et la "bien-pensance" musèlent et bâillonnent la liberté d'expression, la parole libre ».
De Z : « Comment clouer le bec et refuser le débat, accusez d'islamophobie ou de mansplainer ! ».
De T : « Le mot “islamophobie” a une histoire, qu’il vaut mieux connaître avant de l’utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de « mauvaises musulmanes » en les accusant d’être « islamophobes ». (…) En réalité, loin de désigner un quelconque racisme, le mot islamophobie est clairement pensé pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes : à commencer par les féministes et les musulmans libéraux. ».
De U : « La xénophobie est un délit. L'islamophobie est une opinion [ce terme n'existe pas dans le code pénal] ».
De V : « La lutte contre l'islamophobie est le cheval de Troie des revendications identitaires ».
« L’ « islamophobie » est un mot créé par les fascistes et utilisé par les lâches, pour manipuler les crétins », Christopher Hitchen.
Selon Zineb El Rhazoui, journaliste, qui est régulièrement traitée d’islamophobe car critiquant l’islam : « Dans « islamophobie » il y a « phobie », qui veut dire dire « peur irrationnelle ». Mais ne nous y trompons pas : l’islamophobie est une escroquerie intellectuelle en direction de l’Occident et qui se veut un frère jumeau de la notion d’antisémitisme. En Europe, l’antisémitisme est quelque chose de concret qui a existé dans l’histoire et s’est traduit par des lois. Or, l’islamophobie est uniquement un outil intellectuel qui consiste à faire taire ceux que l’on ne peut pas faire taire par des moyens coercitifs en les accusant de racisme. Pourquoi précisément ? Parce que le racisme en France, par exemple, n’est pas une opinion mais un délit. Résultat, aujourd’hui la notion d’islamophobie, cette imposture intellectuelle en forme de piège dans lequel sont tombés des gens de gauche ou bien-pensants, est entrée dans le Larousse avec cette définition : « Hostilité envers l’islam, les musulmans. » C’est tragique » [29].
Pour minimiser l’importance de l’antisémitisme musulman, certains musulmans affirment qu’il ne peut y avoir d’antisémitisme arabe ou musulman, puisque les arabes (supposés être tous musulmans) sont tous d’origine sémite. Mais ces derniers jouent avec les mots, car ce mot « Antisemitismus » a été inventé par le journaliste allemand Wilhelm Marr, dans le sens « d'hostilité aux Juifs », à l'occasion de la fondation d'une « ligue antisémite » en 1879 [30] [31]. Et depuis ce mot est toujours utilisé universellement avec cette même signification. On peut éventuellement aussi utiliser, à sa place, le mot judéophobie. Mais comme tout le monde utilise le mot antisémitisme, pour désigner l’hostilité envers les Juifs, de mot est bien encore utilisé dans le sens d’hostilité et phobie envers les juifs (et ne désigne aucunement un racisme anti-arabe ou antimusulman).
Je pense que derrière « l’enfermement convictionnel », il a plusieurs mécanismes psychopathologiques en jeu. Et que l’ensemble de ces mécanismes mis en jeu pourraient être certainement complexe.
Le fanatisme est une forme de folie, souvent invisible, au départ, comme pour certaines paranoïas dont souffrent certains.
Cette folie, cette passion qui conduit à une restriction du champ mental, peut apparaître dans certains cas, comme une passion froide, calme. Le fait de s’enfermer dans la certitude peut augmenter la confiance en soi et l’assurance intérieure de l’adepte. Cette conviction apporte un certain confort intellectuel, même s’il est illusoire.
D’ailleurs, cette déclaration d’Hitler « j'avance avec l'assurance d'un somnambule sur le chemin qu'a tracé pour moi la Providence » semblerait confirmer cette impression.
Il arrive que cette passion, cet amour, ces yeux de Chimène pour l’idéologie ou la religion, qui nous habitent, inhibent alors tout sens critique en nous. Cette religion, cette croyance semble jouer le rôle d’une drogue dure, addictive, dont l’adepte ne pourrait plus se passer.
J’ai observé dans le passé des comportements totalement fanatiques, et des convictions excessives, d’ailleurs dans certains cas, liées à l’énorme narcissisme, qui habite ces personnes convaincues.
Exemples :
• Une personne de ma famille ne cessait de s’en prendre obsessionnellement aux homosexuels, les accusant d’être des dégénérés, des sodomites etc. Mais si l’on lui répondait et critiquait ses positions, il était capable d’être brutal, menaçant, ciglant ou méprisant. Et il n’écoutait jamais et ne tenait jamais compte de votre avis. Soit on peut mettre cette impossibilité de se remettre en cause, soit sur un trouble de la personnalité narcissique, soit sur une perversion.
• J’ai connu Dolorès Simina, qui, un jour, m’avait avoué qu’il lui était impossible de concevoir qu’elle puisse être critiquable ou critiquée (toute critique à son égard était inconcevable), et qu’elle tombait toujours des nues, dès qu’on la critiquait. Dolorès avait besoin d’avoir des amants qui l’admirent et qu’elle pouvait manipuler. Quand elle était seule (sans amant), elle pouvait tomber dans des épisodes de dépression.
• J’ai connu Patricia, qui se faisait appeler « Rachel de Coulanges ». Au cours des années, celle-ci s’était de plus en plus « radicalisée » dans sa conviction d’être un grand médium et une grande sorcière et donc d’être une personne extraordinaire. Elle s’imaginait, de plus en plus être douée de dons extraordinaires (dont celui de magnétiseuse). Convaincue d’être une magnétiseuse, elle s’était mise à pratiquer « l’imposition des mains », pour guérir les malades. Après l’avoir prévenue qu’elle risquait d’être condamnée pour « exercice illégal de la médecine », elle avait brutalement réagi à mes propos, me traitant de « minable » et m’expulsant de son appartement. Puis, plus tard, elle avait déchiré un pastel sec que je lui avais offert, pour exprimer, de façon appuyée, son mépris à mon égard.
• Adel, un collègue de bureau, éprouvait une énorme et perpétuelle émotion à l’idée que l’Oumma puisse reconquérir les territoires perdus par le Dar-Al-Islam, dont l’Espagne, la France. Son rêve était que le monde entier, un jour, soit de la couleur vert islam. Mais pour moi, tout cela signifiait pourtant des guerres à venir, une perspective, qui ne le gênait nullement.
• Nicolas était étudiant grec en doctorat en 3ème cycle, au CNRS et un communiste convaincu, militant au PCF. Ce bel homme avait l’air plutôt bien dans sa peau. Pour essayer de développer son esprit critique par rapport à l’union soviétique, qu’il révérait, telle une Mecque du communisme, je lui avais offert le livre "La nomenklatura : les privilégiés en URSS" de Mikhaïl Voslenski, sans lui expliquer le contenu du livre. Une faucille et un marteau, apparaissant sur sa couverture, pouvaient lui donner l’impression qu’il avait affaire à publication communiste. Il semblait avoir été touché par mon cadeau. Mais quand il a découvert, deux heures après, son contenu, il est revenu en colère jetant le livre au travers de tout notre bureau commun.
• Dès que mon ami iranien Karim, que j’avais tenté de déradicalisé durant un an, s’est rendu compte que la révolution et la république islamiques d’Iran n’étaient qu’une illusion et que vous les mollahs dirigeants y étaient tous corrompus, il avait fait une grave dépression qui avait duré 2 mois, après son retour en France.
On peut s’inspirer de l’érotomanie. L’érotomanie ou syndrome de Clérambault est la conviction délirante d'être aimé. De la même manière que dans le délire de persécution où le patient est persuadé d'être l'objet de malveillances imaginaires, l'érotomane est persuadé d'être l'objet d'une bienveillance amoureuse, tout autant délirante, de la part d'autrui.
Quand on a subi des carences affectives et des maltraitances psychologiques graves, conduisant à abîmer son image de soi, ce genre de conviction délirante (comme dans le cas de la croyance en un Dieu bienveillant, sorte de bouée dans l’épreuve) peut apporter confiance en soi illusoire et réconfort intérieur.
On observe que les jeunes en voie de radicalisation semblent souvent plus heureux, plus calmes, sereins, plus sûrs d’eux.
On constate que le fonctionnement du cerveau peut être dysfonctionnel ou/et développant dans un grand nombre de mécanismes de protection : a) le refoulement, b) le déni, c) le contre-investissement, d) l’annulation rétroactive, e) l’isolation, f) la projection, g) l’idéalisation, h) l’identification à l’agresseur (syndrome de Stockholm), i) la régression, j) l’identification [41].
L’enfermement convictionnel, vivre dans des certitudes rassurantes procurent à l’adepte une certaine confiance en soi, sérénité, équilibre, confort intellectuel, que la démolition de ces certitudes pourrait totalement remettre en cause.
Se croire extraordinaire (à cause du « trouble de la personnalité narcissique » dont souffrait Patricia), croire faire parti de l’élite humaine (« vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes », sourate 3 verset 110), posséder des secrets extraordinaires, que le reste du monde ne détient pas, l’impression d’être très utile, d'agir pour la « bonne cause », apportent une gratification narcissique personnelle importante.
Je suppose que cette gratification alimente le « système de récompense », situé dans le cerveau, le long du faisceau médian du télencéphale, qui indispensable à la survie, car il fournit la motivation nécessaire à la réalisation d'actions ou de comportements adaptés, permettant de préserver l'individu et l'espèce (recherche de nourriture, reproduction, évitement des dangers…) [40]. Je suppose que c’est alimentation perpétuelle de ce circuit, par ces gratifications, qui crée l’addiction au sentiment narcissique (apportant une autosatisfaction maladive, pathologique).
Le fait de faire parti d’une communauté (la secte) « enfermante » (« conditionnante »), l’impression d’être entouré d’amis (de recevoir l’amour qui a peut-être manqué dans notre vie), de voir notre vie totalement prise en charge par un gourou, _supposé extraordinaire, et qui donc, de ce fait, suscitera notre admiration _ a quelque chose de rassurant pour nos ou pour l’adepte.
Tous ces facteurs, ainsi que l’empêchement du questionnement personnel _ par des activités accaparantes (la prières 5 à 17 fois par jours etc.), le conditionnement à avoir peur du monde extérieur, l’invention ou amplification d’ennemis, de complots ou de menaces extérieures réelles ou imaginaires (la recherche de boucs émissaires) _, renforcent le mécanisme d’emprise de la secte sur l’adepte [42].
Ahmed Hassan, un jeune homme d'origine irakienne, arrivé en Europe puis en Angleterre, dans le flux des migrants de 2015, qui a tenté de commettre un attentat à Londres, avait été supris à regarder des vidéos de l'Etat islamique sur son téléphone, puis en train d'écouter des chansons extrémistes (nasheed), puis à lire un WhatsApp qui disait « L'Etat islamique a accepté votre don » etc. [43].
Note : Ces textes suivants, dont je suis l’auteur, vous permettrons d’approfondir ces sujets :
a) « Sur les racines du fanatisme » [25].
b) « Hypothèses sur les mécanismes psychologiques en jeu dans les religions » [15].
Coran
48-13. Et quiconque ne croit pas en Allah et en Son messager… alors,
pour les mécréants, Nous avons préparé une fournaise ardente.
Coran 33-64 « Dieu a maudit les mécréants et leur a préparé un
brasier ardent dans lequel ils demeureront éternellement… ».
Coran
48-28. C’est Lui qui a envoyé Son messager avec
la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher
sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin.
Le Coran dit
clairement que l'apostasie n'est pas acceptée. « Ce sont ceux-là
qu'Allah a maudits, a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles. Ne
méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? Ceux
qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement
exposé, le Diable les a séduits et trompés. C'est parce qu'ils ont dit à
ceux qui ont de la répulsion pour la révélation d'Allah : « Nous allons vous
obéir dans certaines choses ». Allah cependant connaît ce qu'ils cachent. Qu'adviendra-t-il
d'eux quand les Anges les achèveront, frappant leurs faces et leurs dos ? Cela
parce qu'ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu'ils ont de la répulsion
pour [ce qui attire] Son agrément. Il a donc rendu vaines leurs œuvres »
(Coran 47:23-28).
Note : Ici
Mahomet promet un châtiment divin pour les apostats, et une punition dans ce
monde.
Bukhari a
rapporté : « L'Apôtre d'Allah dit : 'Le sang d'un musulman qui
confesse que nul n'a le droit d'être adoré qu'Allah que je suis son
Apôtre ne peut être versé qu'en trois cas : pour meurtre, une
personne mariée qui a des rapports sexuels interdits, et celui qui
quitte l'islam (apostat) et quitte les musulmans' » (Bukhari, 9,
83, 17.).
Un autre
hadith dit que quelques apostats ont été amenés à Ali et qu'il les a brûlés.
Quand la nouvelle de cette cruauté atteignit Ibn Abbas, il dit : « A sa
place, je ne les aurais pas brûlés, parce que l'Apôtre d'Allah l'a interdit,
disant : 'Ne punissez personne par le châtiment d'Allah (le feu)’. Je
les aurais tués conformément à la règle donnée par l’Apôtre d’Allah :
‘Celui qui change sa religion islamique, tuez-le’ » (Bukhari, 9,
84, 57.).
Sr7. 72. Or,
Nous l'avons sauvé, (lui) [Mahomet] et ceux qui étaient avec lui, par
miséricorde de Notre part, et Nous avons exterminé ceux qui traitaient
de mensonges Nos enseignements et qui n'étaient pas croyants.
Sr8. 17. Ce
n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. […].
Note : On
dédouane ainsi, par ce verset, les combattants de l’Islam de leurs crimes.
Sourate 8,
verset 7 : (Rappelez-vous), quand Allah vous promettait qu’une des deux bandes
sera à vous. « Vous désiriez vous emparer de celle qui était sans armes, alors
qu’Allah voulait par Ses paroles faire triompher la vérité et anéantir
les mécréants jusqu’au dernier.
Sourate 8,
verset 12 : Et ton Seigneur révéla aux Anges : « Je suis avec vous :
affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs
des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous
les bouts des doigts.
Sourate 8,
verset 39 : Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus
d’association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s’ils
cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu’ils œuvrent.
Sourate 2,
verset 191 : Tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les
d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre.
Note : Le
meurtre signifie tuer un musulman. Tuer un « infidèle » n’est pas un
meurtre, bien au contraire c’est, dans certains cas, une obligation religieuse.
Le Coran appelle souvent à la haine et à la violence contre les non-musulmans.
Sr3. 157. Et si
vous êtes tués dans le sentier d'Allah ou si vous mourez, un pardon de la part
d'Allah et une miséricorde valent mieux que ce qu'ils amassent.
Sr3. 158. Que
vous mouriez ou que vous soyez tués, c'est vers Allah que vous serez
rassemblés.
Sr62.6.
« Dis : ‘O vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien aimés d’Allah à l’exclusion des
autres, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques’ ».
Quand on lit
le Coran et les hadiths, l’on constate que Mahomet souvent il s’identifie à
Allah (à Dieu) au point qu’on se demande s’il ne fait pas parler Allah par sa
bouche. Parlant de lui-même, Mahomet indique :
Et tu es
certes, d'une moralité éminente (Coran
68:4).
En
effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à
suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah
fréquemment (Coran 33:21).
Ceci [le
Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force,
et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône, obéi, là-haut,
et digne de confiance (Coran
81:19-21).
Non ! Par ton
Seigneur ! Ils ne seront pas
croyants aussi longtemps qu'ils ne t' [Mahomet] auront demandé de
juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que
tu [Mahomet] auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à
ta sentence] (Coran 4:65).
48.1. En
vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante,
48.2. afin qu’Allah
te pardonne tes péchés [à toi
Mahomet], passés et futurs, qu’Il parachève sur toi [Mahomet] Son
bienfait et te guide sur une voie droite; (Coran
48 :2).[44]
Note : Deux
versets contradictoires avec le verset 46.9 du Coran « Dis : Je ne
suis pas une innovation parmi les messagers ; et je ne sais pas ce que l’on fera de moi, ni de vous. Je ne fais
que suivre ce qui m’est révélé ; et je ne suis qu’un avertisseur clair »
et avec le hadith « Par Allah, alors
que je suis l’Apôtre d’Allah, je ne sais
pas ce qu’Allah fera de moi » (Bukhari, 5, 58, 266).
« … ce
qui est écrit dans le Coran est vraie en voici la preuve : « Ceux qui
injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans
l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant » (Coran 33:57)
Note : Le Dieu « Allah », décrit dans le Coran et les
hadiths, est prétentieux, vindicatif, menaçant, cruel. Il est en fait très
(trop) humain. Il est à l’image des comportements humains. On constate, par ce
verset que, Mahomet s’identifie vraiment à Dieu.
Le sentiment religieux (la croyance en Dieu) doit-il être perçu comme un mécanisme de défense évolutif ?
Depuis les années 1990, avec le développement de la neurothéologie, des recherches sont menées pour montrer que le cerveau humain serait « programmé pour croire ». Pour l’anthropologue David Sloan Wilson, il faut chercher des racines psychologiques de la religion dans une autre direction. La tendance irrépressible des humains à se coaliser autour de divinités correspond à un comportement sélectionné par l’évolution dans un but adaptatif. Dans Darwin’s Cathedral (3), cet auteur considère la religion comme un mécanisme de « sélection de groupe », c’est-à-dire comme un comportement sélectionné au cours de l’évolution pour favoriser la coopération entre individus et rendre le groupe plus viable. Comparant plusieurs religions, de par le monde _ du calvinisme au judaïsme, du christianisme des origines aux cultes traditionnels de Bali _, il en déduit que plus les communautés _ et davantage les communautés que les systèmes religieux _ encouragent les valeurs communes, la fraternité, les comportements moraux, plus grande est la chance de survie de la communauté. Le comportement religieux serait donc un mécanisme de survie de groupe, au même titre que les comportements parentaux ou la défense du territoire. Cependant, la théorie de D.S. Wilson n’explique pas pourquoi il faudrait passer par des croyances et des rites si bizarres _ l’existence d’esprits invisibles, de mythologies souvent abracadabrantes, des rituels, prières et messes collectives _ afin de créer de la solidarité Après tout, des comportements « moraux » ont été programmés chez d’autres espèces animales par des mécanismes plus simples et directs : l’attachement, l’instinct maternel, l’altruisme, la peur, la hiérarchie.
Pour comprendre comment les humains en sont venus à croire à l’existence d’entités invisibles auxquelles ils vouent un culte, les psychologues évolutionnistes avancent une autre hypothèse. Selon le psychologue Paul Bloom, la croyance en l’existence des « âmes » est un fait universel, qui apparaît très tôt dans l’enfance. Cette croyance est un dérivé accidentel d’un mécanisme simple : nous nous percevons nous-mêmes comme des êtres dotés d’un esprit _ c’est-à-dire d’une volonté, de désirs, de pensées _ indépendants de notre corps. Et nous attribuons volontiers à d’autres humains ces mêmes caractères (4). Il est donc naturel de transposer à d’autres humains ces caractéristiques, mais aussi à des animaux ou des forces invisibles. Penser que le Soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une volonté propre est une croyance spontanée des enfants. Deborah Keleman s’appuie sur ce constat de P. Bloom (que Jean Piaget avait fait bien avant lui avec son « animisme infantile ») pour soutenir que les enfants sont spontanément « théistes » (5).
Les croyances religieuses s’expliqueraient donc comme le sous-produit d’un
mécanisme mental courant (6). De
même, quand il nous arrive malheur (une maladie, un échec), ce mécanisme causal
nous fait attribuer ce qui nous arrive à une volonté extérieure. Ce serait
aussi une tendance spontanée que de se tourner vers cette cause invisible pour
lui demander de l’aide ou de demander pardon lorsque l’on souffre. A la cause
naturelle, on superpose une cause surnaturelle. Sur ce point, la psychologie
évolutionniste rejoint une hypothèse avancée par Sigmund Freud. Dans L’Avenir d’une illusion, l’inventeur de
la psychanalyse ramène le besoin de
croire à une régression psychologique de l’adulte vers les émotions de
l’enfance. La soumission des hommes vis-à-vis de Dieu est comparable à
l’attitude du petit enfant vis-à-vis de ses parents. Face aux épreuves de la
vie, il se sent démuni et en appelle à une figure paternelle idéale, censée lui
apporter soutien et affection
Le psychologue américain William James soutenait quant à lui qu’on ne pouvait réduire le sentiment religieux à une expérience unique. Dans son livre La Variété des expériences religieuses (1902), il s’appuie sur de nombreux témoignages de croyants pour montrer que le rapport à Dieu n’est pas le même pour tous. Le mystique, en quête d’absolu, noue une relation avec le sacré qui n’est pas la même que celle de celui qui recherche un réconfort moral, ou encore de celui qui est en demande de valeurs et de modèles de conduite. Et ceux-là se distinguent aussi du bigot, dont la croyance relève du simple dogme.
La force d’attraction du
religieux
On retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes. Les « religions de guérison » _ de l’évangélisme au Bwiti _ connaissent aujourd’hui un fort regain (8). Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive (9). Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel. Pour d’autres encore, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. D’autres enfin adhèrent à un prophétisme politico-religieux en mettant leurs espoirs dans le changement de la société. C’est peut-être l’une des recettes principales de ce succès : la force d’attraction ne se réduit pas à un insaisissable « sentiment religieux », mais s’étend à toute une gamme d’émotions et de représentations mentales capables de capter de nombreux esprits aux attentes diverses
Note : Un débat existe au sein du darwinisme pour savoir si la sélection naturelle fait porter ses effets sur les individus (en sélectionnant leurs traits avantageux) ou sur le groupe. L’idée d’une « sélection de groupe », bien que rejetée par un grand nombre de spécialistes depuis les années 1960, retrouve aujourd’hui des défenseurs, pour lesquels un caractère peut se développer s’il avantage le groupe plutôt que l’individu isolé.
En conclusion partielle sur le mécanisme de défense évolutif de la croyance en Dieu :
Le mécanisme cérébral de la « croyance religieuse » en « Dieu ou en des divinités » serait un puissance mécanisme mise en place par l’évolution, au cours de milliers d’années, favorisant la capacité ou l’instinct de survie de chaque individu. En effet, quand on croit à un Dieu qui va vous sauver ou vous protéger, l’on peut alors mieux résister aux pires conditions, à la prison, à la torture, au désespoir. En plus lorsqu’on croit à un Dieu ou des entités « spirituelles » interventionnistes, cela pousse le chasseur-cueilleur, de la préhistoire, à refuser de se confronter à un inconnu peu sûr, et cela augmente sa prudence et donc le protège contre les risques inconnus (cela peut augmenter son taux de survie, dans un environnement hostile). C’est pourquoi le succès évolutif de ce mécanisme fait ou ferait qu’il est si généralisé chez l’être humain et que l’on est programmé à croire dès la prime enfance (on peut déjà mettre des enfants à prier très jeunes). En un mot, les êtres humains sont programmés à croire et naturellement prédisposés à croire en des divinités invisibles (même si l’on ne peut pas apporter aucune preuve définitive (scientifique) à leur existence).
Cette hypothèse, ci-avant, n’est pas prouvée scientifiquement. Ces affirmations sont, pour l’instant, juste en rapport avec la conviction de l’auteur de ce document, postulant que :
• La croyance est en Dieu serait issu d’un mécanisme évolutif, aidant à la survie de l’individu.
• Les « prophètes » seraient des personnes « perturbées », « déséquilibrées », ayant une composante paranoïaque ou souffrant d’un trouble de la personnalité narcissique, voire des psychopathes _comme dans le cas de Mahomet (+) ou de Moïse … d’autant que ces deux derniers ont été orphelins, carencés affectivement et donc qu’ils ont pu souffrir d’un énorme besoin de reconnaissance.
Bibliographie partielle :
(1) A. Newberg, E. d’Aquili et V. Rause, Pourquoi
« Dieu » ne disparaîtra pas. Quand la science explique la religion,
Sully, 2003
(2) M. Beauregard et V. Paquette, « Neural correlates of a mystical
experience in carmelite nuns », Neuroscience Letters, n° 405,
2006.
(3) D.S.
Wilson, Darwin's Cathedral: Evolution, religion, and the nature of
Society, University of Chicago Press, 2002.
(4) P. Bloom, « Is God an accident? », The
Atlantic, décembre 2005.
(5) D. Keleman, « Are children intuitive
theist? », Psychological science, vol. XV, n° 5, 2004.
(6) P. Boyer, Et l’homme créa les dieux, 2001, rééd. Gallimard, 2003 ; S.
Atran, In God we Trust, Oxford University Press, 2002.
(7) J.-F. Dortier, « Pourquoi croit-on en
Dieu ? », Sciences Humaines, n° 172, juin 2006.
(8) « La montée en puissance des cultes de guérison. Entretien avec
André M. Corten », inJ.-F. Dortier et L. Testot (dir.), La
Religion. Unité et diversité, Éditions Sciences Humaines, 2005.
(9) F. Khosrokhavar, L’Islam des prisons, Balland, 2005.
(10) d’où vient le besoin de croire ? Jean-François Dortier, Sciences Humaines, Décembre 2006, http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croire_fr_15110.html
[1] Hommage à la Catalogne, George Orwell, 10/18, 1938. https://bsstock.files.wordpress.com/2014/03/hommage_a_la_catalogne_-_george_orwell.pdf
[2] le complot cet alibi si pratique pour expliquer la crise au Venezuela, http://m.huffingtonpost.fr/rudy-reichstadt/le-complot-cet-alibi-si-pratique-pour-expliquer-la-crise-au-v_a_23071805/
[3] Natalia Brandler, directrice du Groupe d'études politiques sur l'Amérique latine, répond aux militants de gauche, souvent partagés, sur la situation vénézuélienne. Les Insoumis bâtissent souvent leur discours à partir de trois erreurs :
1) Ils qualifient de « socialiste » une alliance entre militaires et politiciens corrompus utilisant le drapeau socialiste afin de s’attirer la sympathie de la gauche internationale.
2) Ils accusent « l’extrême droite et l’oligarchie financière » d’avoir détruit le pays, alors qu’en réalité, l’opposition réunit des partis de centre droit, de gauche et des sociaux-démocrates, la seule oligarchie étant la « boli-bourgeoisie » chaviste. Ils devraient s’informer sur les investigations en cours à propos des milliards de dollars déposés par cette dernière dans des banques étrangères.
3) Ils attribuent la crise à la baisse des prix du pétrole alors que la cause de cet échec est une gestion publique qui a détourné 850 milliards de dollars de revenus pétroliers et qui, prenant comme alibi un soi-disant collectivisme, a détruit l’industrie et l’agriculture.
[4] Laurence Debray - Comment Chávez a ruiné le Venezuela, Laurence Debray, http://www.lepoint.fr/chroniques/laurence-debray-comment-chavez-a-ruine-le-venezuela-30-11-2017-2176435_2.php
[5] "La Fille d'Hugo Chavez est la personne la plus riche du Venezuela", https://fr.express.live/2016/06/22/la-fille-dhugo-chavez-est-la-personne-la-plus-riche-du-venezuela/
[6] Olivier Galland : «L’"effet islam" explique mieux la radicalité que des facteurs sociaux», Sonya Faure et Thibaut Sardier, 4 avril 2018, http://www.liberation.fr/debats/2018/04/04/olivier-galland-l-effet-islam-explique-mieux-la-radicalite-que-des-facteurs-sociaux_1641050
[7] Olivier Galland : « Une sociologie qui se focalise trop sur les discriminations », Tribune par Olivier Galland, Directeur de recherche au CNRS, http://mobile.lemonde.fr/idees/article/2017/11/23/olivier-galland-une-sociologie-qui-se-focalise-trop-sur-les-discriminations_5219253_3232.html
[8] L'effet islam" dans la radicalité des jeunes, selon Olivier Galland, France Culture, 11 avr. 2018, https://www.youtube.com/watch?v=kVaBlRjb0Vc
[9] Le retard de la science en pays d’islam selon un physicien pakistanais [Pervez Hoodbhoy], Jean-Guy Berberat, 14/08/2017, http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2017/08/14/un-physicien-pakistanais-analyse-le-retard-de-la-science-en-285652.html
[10] English version of the interview with Pervez Hoodbhoy for Query: “Science Resolutely Refuses to Take Root in Muslim Countries” Newsline (Pakistan) [Interviewé par le Dr. Stefano Bigliardi, traduit de l'italien à l’anglais et paru dans la revue Newsline de juillet 2017], Stefano Bigliardi, July 2017, 73-76, https://www.academia.edu/33870746/English_version_of_the_interview_with_Pervez_Hoodbhoy_for_Query_Science_Resolutely_Refuses_to_Take_Root_in_Muslim_Countries_Newsline_Pakistan_July_2017_73-76?auto=download&campaign=weekly_digest
[11] Faouzia Charfi : "L’islam politique ne reconnaît pas la pensée rationnelle", Rachel Mulot, 22.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-l-islam-politique-ne-reconnait-pas-la-pensee-rationnelle_122272
[12] Faouzia Charfi, physicienne : "l'extrémisme remet en cause l'universalité de la science", Azar Khalatbari, 24.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-physicienne-l-extremisme-remet-en-cause-l-universalite-de-la-science_122244
[13] L’universitaire tunisien Nader Hamami : Nous vivons au 21e siècle avec une mentalité pré-copernicienne, 1 Avril 2018, http://memri.fr/2018/04/01/luniversitaire-tunisien-nader-hamami-nous-vivons-au-21e-siecle-avec-une-mentalite-pre-copernicienne/
[14] La méthode scientifique et ce quelle n'est pas ?, Benjamin Lisan, 2014, 18 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/La-methode-scientifique-et-ce-qu-elle-n-est-pas.htm
[15] Hypothèses sur les mécanismes psychologiques en jeu dans les religions, B. LISAN, 19/04/2018, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/hypotheses_sur_les_mecanismes_psychologiques_en_jeu_dans_les_religions.htm
[16] Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen Orient (MERS-CoV) – Qatar, 10 mars 2016, http://www.who.int/csr/don/10-march-2016-mers-qatar/fr/
[17] https://www.facebook.com/canadalaic/videos/1357923410989267/
[18] Car, par exemple, voyager en pleine canicule, sans boire ni manger, est dangereux. Quand on a trop soif et faim, il ne faut pas conduire, car ça devient très dangereux. On peut facilement le constater, dans les pays musulmans, tout au long du mois de Ramadhan, et tous les services de sécurité le confirment. En se privant d'eau, on ignore les lois de la biologie et physiologie animale. La soif élève le niveau de stress et l'irritation nerveuse, abaissé le niveau de clairvoyance, de lucidité, de concentration et le contrôle de soi-même. Pour le ramadhan, réside un problème sanitaire : celui lié aux journées variables, en longueur de temps et en température. La religion musulmane impose le jeûne mais aussi interdit le suicide, alors si le musulman jeûne mais au moment où cela devient insoutenable ; pour cause de la chaleur, nous devons alors irriguer notre corps. Peut-on jeûner, sans eau, et continuer à travailler, sous de fortes chaleurs ? Ce n'est pas médicalement recommandé. Ne pas s’hydrater durant toute la durée du jour, par 40 à 50°C à l’ombre (comme à Djibouti, dans la vallée de la mort, …) est suicidaire.
Note : Avec le réchauffement climatique, la période de Ramadhan se déroulera durant les plus longues journées de l'année et sous une chaleur insupportable, pour un grand nombre de sujets. Donc, il sera nécessaire de changer la consigne.
[19] L'inimitabilité scientifique du Coran concernant l'interdiction de la consommation de la viande de porc, Prof. Dr. Hanafî Mahmûd Madbûlî, Faculté de médecine vétérinaire – Université de Bani-Sweif (Égypte), Licence en fondements de la religion, département exégèse du Coran – Université d’Al-Azhar 1999, http://live.islamweb.net/frh/frensh_books/Science%20et%20porc.pdf
[20] Un avis sur la consommation du porc, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/un-avis-sur-la-consommation-du-porc.htm
[21] Plan dialectique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_dialectique
[22] Thèse-antithèse-synthèse, https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8se-antith%C3%A8se-synth%C3%A8s
[23] Intervention du cheikh Youssef al-Qaradâwî, à la
télévision égyptienne, le 5 févr. 2013, https://www.youtube.com/watch?v=huMu8ihDlVA
[24]
Youssef al-Qaradâwî, https://en.wikipedia.org/wiki/Yusuf_al-Qaradawi
[25] Les racines du fanatisme, B. LISAN, septembre 2016, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-racines-du-fanatisme.htm
[26] Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes, Charb, J’ai lu, 2017.
[27] Kate Milletr,
Going to Iran, Coward, McCann & Geoghegan, New York, 1982.
[28] L’allégeance de Tidiane N'diaye et l'Islamophobie de ses écrits, https://www.youtube.com/watch?v=1dbSqmtJ66A&feature=share
[29] Zineb El Rhazoui : « L’islamophobie est une escroquerie intellectuelle », 30 mai 2016, http://www.technikart.com/zineb-el-rhazoui-lislamophobie-est-une-escroquerie-intellectuelle/
[30] « L’on peut dire, l’étymologie du mot est défectueuse à deux titres. La paternité du mot est généralement attribuée à Wilhelm Marr, publiciste allemand de la seconde moitié du XIXe siècle, auteur d’un pamphlet anti-juif en 1879, La victoire du judaisme sur la germanité considérée d’un point de vue non confessionnel, vite devenu un gros succès. Marr souhaitait nommer un nouveau type d’hostilité contre les Juifs : une hostilité raciale, raciste. Pour marquer le caractère plus exclusivement religieux, Marr utilisa le mot « antisémitisme » à partir de l’automne 1879. Il commettait une double erreur. D’abord Marr considérait que les Juifs étaient de « race sémite ». Cette première erreur ne saurait surprendre dans le contexte culturel et « savant » de l’époque. Bien que l’adjectif « sémite » ne saurait désigner qu’une famille de langues (à laquelle appartient l’hébreu) et certainement pas une « race », dans la seconde moitié du XIXe siècle, une distinction spécifiquement raciale entre « aryens » et « sémites » s’était imposée même parmi les intellectuels, notamment chez un savant comme Renan, teintée d’un fort dénigrement envers la « race sémite » ».
Source : Gilles Karmasyn, L’« antisémitisme » : une hostilité contre les Juifs. Genèse du terme et signification commune, http://www.phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html#note4
[31] Contrairement à ce qui est souvent avancé, Wilhelm Marr n’est pas l’inventeur du terme « antisémitisme », mais il est son premier et principal propagateur, dans son sens d’hostilité aux Juifs.
[33]
• Ce matin, j'ai reçu ce commentaire d'une musulmane marocaine, M. : "Il n'y a rien de fraternel dans tes propos. Si tu en à après les religions, comme les superstitions ...critique les toutes, ça te rendra beaucoup plus partial. Mais non, il n'y a que l'islam dans ta tête. C'est bon DSL [désolé] mais je dois t'unfriend [te blackister / bloquer sur FB]".
• Ce commentaire était en réponse à mon précédent post : "Certains fidèles, dès qu'on critique leur religion, ont une réaction paranoïaque, incapables de comprendre la notion de critique fraternelle 😎" [À priori, quand j'ai rédigé ce post, c'était sur un mode humoristique, mais pas que ...].
• Et mon post était surtout en réaction, à ce commentaire de T. : "SVP Mr cesser d'attaquer ma religion sur tous les domaines".
• Lui-même en réponse à mon post : "Fort de café : "Oui aux mutilations ... si elles sont faites au nom d'une religion". 😱"
• Mon post en réponse au commentaire de R qui défendait les mutilations sexuelles au nom de la religion : "Non [les mutilations ne sont pas stupides] si on l'a fait au nom de la religion. À moins que vous considérez "stupide" de croire aux religions qui exigent des mutilations".
• Et je lui rajoutais [car lui-même faisant un procès d'intention à mon égard] : "Comment êtes-vous sûr que ce post concerne l'islam et non le judaïsme, par exemple ? Car je condamne toute forme de mutilation, quelque soit la religion qui l'ordonne".
• Sur ce sujet et sur quoi, j'ai eu l'échange suivant avec T. :
• T. : "Je réitère arrêtez ! connaissez-vous l'histoire et l'origine de cette pratique, sa cause et son but ?".
• Moi : T..., si vous parlez de l'excision, je vous incite de lire intégralement cet page web sur le sujet : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Excision
• Et j'ai précisé à T. : "Sinon, je n'accepte la circoncision que pour des justifications médicales sérieuses, légitimes (par exemple, un prépuce totalement fermé, et bloquant l'écoulement de l'urine ...)".
• Et je précise encore : "sauf pour des raisons médicales sérieuses, je suis contre une mutilation sexuelle même si elle est considérée comme bénigne), car je la considère comme une violence (non nécessaire) faite à un enfant. Par contre, si ensuite, à l'âge adulte, il veut faire sa circoncision, il le fera en plein de conscience ... Cela sera son propre choix. Et qu'on ne me dise pas que c'est pour des raisons hygiénique (car il suffit d'être propre et se laver le sexe. On est plus au moyen-âge)".
[34] Biais cognitif, https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif
[35] Erreurs de raisonnement et illusions logiques, http://www.charlatans.info/logique.shtml
[36] Troubles de la personnalité narcissiques, https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_narcissique
[37] Ce qui me frappe est que les groupes Facebook, dédiés aux religions, sont plus nombreux que les groupes sceptiques ou de réflexions, agissant pour le développement de l’esprit critique.
[38] Distinguer causalité et corrélation, http://www.cndp.fr/entrepot/themadoc/probabilites/reperes/causalite-et-correlation.html
[39] La quatrième théorie politique La Russie et La Russie et les idées politiques au XXIème siècle, Alexandre Douguine, Kontre Kulture, 2016.
[40] Système de récompense, https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_r%C3%A9compense
[41] Manuel alphabétique de psychiatrie, Antoine Porot, PUF, 1952-1984, Mécanismes de défense, pages 417-418.
[42] La manipulation mentale sectaire, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ManipulationMentaleSectaire.htm
[43] Un « devoir de haine envers la Grande-Bretagne », Douglas Murray, 17 avril 2018, https://fr.gatestoneinstitute.org/12181/grande-bretagne-ahmed-hassan
Table des matières
1.1 La religion
au-dessus des sciences
1.2 La difficile voire
impossible diffusion de la démarche scientifique dans les pays musulmans
2 La démarche
scientifique est essentiellement matérialiste ou athée
3 Les biais cognitifs
courants
3.1 La vérité par le
nombre de croyants qui y adhèrent (Argumentum
ad populum)
3.2 L'argument
d'autorité (Argumentum ad Verecundiam)
3.3 Le raisonnement
circulaire
3.4 Erreurs dans les
généralisations – les généralisations abusives
3.5 Les faux dilemmes
manichéens
3.6 L’illusion de détenir
la vérité
3.7 La dissonance
cognitive et l’engagement
3.8 Abus de sens ou
abus sémantiques
3.9 Effet de paresse
intellectuelle ou d’indifférence
3.10 Confusion entre lien
de corrélation et lien de causalité
3.11 L'argument d'ignorance
(Argumentum ad Ignoratiam)
3.12 Le raisonnement
dialectique et la rhétorique de propagande
3.14 Les vertus
miraculeuses du miel de jujube (sidr).
3.15 Les vertus de l’urine
de chameau
3.16 L’hydratation durant
le Ramadan
3.17 L’absence de
questionnement des militants de gauches sur le régime de Maduro au Venezuela
3.18 L’effet islam ou le
racisme et les discriminations pour expliquer l’échec de l’intégration ?
3.19 Le caractère
inébranlable de la conviction
3.20 L’attitude du
convaincu face à la critique
3.21 Les manifestations de
l’ « enfermement convictionnel » rencontrés chez les musulmans
4 Cécité mentale sur
l’égalité et les droits de l’hommes, chez certains musulmans
5 Divers avis sur le
refus de la critique de l’islam
6 Le
refus de toute discussion et de toute critique de lui-même (Mahomet) et de
l’Islam
7 Les paroles des
« savants musulmans » interdisant toute critique de la religion
8 Sur la position
victimaire, voire paranoïaque de certains musulmans, en terre non-musulmane
9 Les pièges
sémantiques dans lesquels certains fanatiques veulent vous faire tomber
9.1 Le piège de
l’islamophobie
9.2 Confusion sur
l’emploi du mot « sémite ».
10 Comment expliquer
ce mécanisme psychologique de fanatisation ?
11 Annexe 1 : Interdiction
de l’incroyance relativement au message d’Allah et de l’apostasie
12 Annexe
2 : Incitations à donner sa vie pour Dieu (ou le jihad)
13 Annexe 3 : La
haute opinion que Mahomet avait de lui-même
14 Annexe 4 :
la croyance en Dieu est-elle un mécanisme de défense mis en place par
l’évolution ?
[1] Vraisemblablement : on a en général intérêt à vérifier l’authenticité des prises de position attribuées aux savants en matière de religion, nombre d’entre elles font partie des légendes construites autour de personnages d’exception – mais pas pour Pasteur.
[3] Mais Pasteur, catholique, aurait aussi écrit : “Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.”, Source : QQ Citations - https://qqcitations.com/citation/107254
[4]
La science est athée, Pierre Gillis, http://www.atheeshumanistes.be/blog/tag/science-athee/
[5] Choses vues 1847-1848, Paris,Victor Hugo, Gallimard, 1972, 505 p.
[7] La science est athée, ibid.
[8] Eviter les pièges de la pensée : Les biais cognitifs : Dissonance cognitive, http://www.toupie.org/Biais/Dissonance_cognitive.htm
[9] Engagement (psychologie sociale), https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagement_(psychologie_sociale)
[10] Théorie de l'engagement et de la dissonance, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/10-theorie-de-l-engagement-et-de-la-dissonance
[11]Robert Cialdini, Marie-Christine Guyon, Influence et Manipulation : Comprendre
et Maîtriser les mécanismes et les techniques de persuasion, et
Robert Cialdini, Marie-Christine Guyon, First
Editions, 2004.
[12] Nicolas Guéguen, Psychologie de la manipulation et de la soumission
Dunod 2004.
[13] Robert-Vincent Joule et Jean-Léon
Beauvois, La soumission librement
consentie : Comment amener les gens à faire librement ce qu’ils doivent faire,
Presses Universitaires de France – PUF, 1999.
[14]Léon Festinger, Hank Riecken, Stanley
Schachter, L’échec d’une prophétie,
1956, réédition Presses Universitaires de France - PUF (1993).
[15] Robert Vincent Joule et
Jean-Léon Beauvois, Petit Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens,
Presses universitaires de Grenoble (PUG), 2002.
[16] Christian Morel, Les
Décisions absurdes,, Gallimard, 2002, Collection « Bibliothèque
des sciences humaines ».