Mahomet était-il un gourou ?
Par Benjamin LISAN. Document créé le 27/06/2017, mis à jour le 09/10/2017.
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Beaucoup de facteurs contribuent à ce que les musulmans ne se posent aucune question sur leur religion, l’islam, et son prophète, Mahomet :
1) Le temps consacré à la religion, son accaparement chronophage, par les rituels, les interdits, l’étude des textes sacrés, leur exégète …,
2) L’isolement face à toutes sources d’informations critiques,
3) L’environnement apologétique dans lequel est plongé le musulman,
4) Les interdictions, imposées par Mahomet et les musulmans, s’opposant à tout questionnement sur l’islam et sur lui-même.
Note : la plupart des sources, ci-après, dans ce texte, proviennent de l’ouvrage : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015. Que Monsieur Ali Sina en soit remercié.
La religion musulmane fait souvent vivre ses adeptes dans une bulle, les coupant de la réalité du monde extérieur.
Quand cette religion leur fait prier au moins 5 fois par jour, les enferme dans des centaines ou des milliers d'interdits, des préoccupations permanentes pour savoir ce qui est halal ou haram, sur ce qui peut les envoyer en enfer, qu'elle les incite à vous méfier de toute influence extérieure _ de celle des juifs, des chrétiens (considérés comme pervers, impurs, dans l'erreur), de toute source d'esprit critique (en vous disant de condamner les athées et apostats, ex-musulmans), qu’elle interdit de critiquer l'islam et Mahomet, ... il vous est alors impossible d'avoir une pensée extérieure, qui ait un recul critique par rapport à l'islam et Mahomet.
Donc, cet "enferment intellectuel" pousse le musulman à être content(e) de l'islam et de sa condition ou du statut (par exemple, dans le cas du statut réservé aux femmes) que l'islam lui assigne.
Tout semble naturel pour le musulman, puisque qu’il ne se pose aucune question sur son statut (de plus la religion lui interdit de se poser sur ce statut).
La religion musulmane, par sa nature intrinsèque (hégémonique, voire
totalitaire ou par son côté "réponse à tout"), empêche le
développement de tout esprit critique[1].
Tout dans l’environnement immédiat du musulman le convainc que l’islam est la meilleure religion au monde.
En voici quelques exemples, ci-dessous.
« Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » (S.3/V.110)[2].
Le musulman baigne continuellement dans un environnement politique, religieux, psychologique, social, qui ne cesse de glorifier (excessivement) l’islam et Mahomet.
On lui affirmera, par exemple que :
- Que le Coran était un texte si extraordinaire qu'il ne pouvait être dû à un homme. Ce texte est inimitable.
- Qu'il s'écoulera des siècles avant qu'on ne parvienne à exploiter la fantastique richesse de ce texte.
- Ce texte représente le sommet de la maîtrise de la langue arabe.
- Que la religion musulmane est la plus pacifique du monde. Elle est simplement dévoyée par des gens qui l'instrumentalisent, comme par exemple ceux qui commettent des attentats.
- Que cette religion est la plus tolérante qui soit. Elle "ouvre l'esprit"
- Les conflits qui ont agité l'Arabie du temps de Mahomet étaient "normaux" : les tribus se combattaient. C'était dans l'air du temps et Mahomet n'a fait qu'être immergé dans ces conflits.
- Mahomet n'a jamais mené de guerre d'agression. Il n'a fait que se défendre.
- Il a toujours envoyé des lettres aux pays voisins, les adjurant de se convertir à l'islamisme.
Par exemple, parlant du prophète, une musulmane m’expliquait : « il est lui-même un modèle à suivre […] Il était connu pour son honnêteté ... les historiens le disent, même ceux non musulmans...il ne mentait jamais ! […] Il mémorisait le Saint Coran, qui contient plus de 600 pages, et il était connu par sa droiture. […]».
Ou encore que « De grandes personnalités non musulmanes admirent notre prophète […] Il est élu, la personne la plus influente de toute l'histoire, suivi par Confucius, en seconde position ».
Par exemple, on lui parlera des « miracles scientifiques du Coran », en lui montrant des vidéos sur ce sujet[3].
Selon les apologistes, l’islam est la religion des sciences et de la recherche scientifique.
Les coreligionnaires du musulman lui imposeront, de ne lire que des livres apologiques sur l’islam (à sa gloire).
Cet environnement faisant constamment l’éloge de l’islam et de Mahomet, accentue ou favorise l’absence d’esprit critique, la sécurité intellectuelle, les certitudes et le fanatisme des musulmans.
Quand on lit le Coran et les hadiths, l’on constate que Mahomet souvent il s’identifie à Allah (à Dieu).
Parlant de lui-même (et se glorifiant lui-même), Mahomet indique :
Et tu es certes, d'une moralité éminente (Coran 68:4).
En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment (Coran 33:21).
Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône, obéi, là-haut, et digne de confiance (Coran 81:19-21).
Non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à ta sentence] (Coran 4:65).
48.1. En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante,
48.2. afin qu’Allah te pardonne tes péchés(2), passés et futurs, qu’Il parachève sur toi [Mahomet] Son bienfait et te guide sur une voie droite; (Coran 48 :2)[4].
Une petite remarque personnelle : l'orgueil vient plutôt de ceux qui se pensent trop bon et parfait, ces personnes sont, en général, incapables de se remettre en question, étant donné qu'ils se voient « parfait ». Tel semble-t-il être le cas de Mahomet, à la lecture de ses déclarations apologiques sur lui-même.
Mahomet imposait les commandements suivants :
« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir » (Coran S33:36)[5].
« 5.101. Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent (Coran 5 :101).
5.102. Un peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur fait mécréants[6] ».
Relaté par Al-Mughira bin Shu'ba: Le Prophète a dit : « Allah vous a interdit (1) d’être désobéissant à vos mères, (2) d’enterrer vos filles vivantes, (3) de ne pas payer les droits pour les autres (par exemple la charité, etc.) et (4) de mendier (mendicité) et Allah a haïs pour vous (1) les vains parlers inutiles, ou que vous parlez trop sur les autres, (2) de poser trop de nombreuses questions, (en matière de questions religieuses contestées) et (3) de gaspiller la richesse (par l'extravagance) », Sahih Bukhari Volume 003, Livre 041, Hadith Numéro 591.
Relaté par le greffier (clerc) Al-Mughira bin Shu'ba :
« Muawiya a écrit à Al-Mughira bin Shu'ba : Écrivez-moi quelque chose que vous avez entendu parler du Prophète (p.b.u.h)." Donc, Al-Mughira a écrit : J'entendu le Prophète dire : « Allah a détesté pour vous trois choses :
1. Les vains entretiens, (les parlers inutiles) ou que vous parlez trop ou sur les autres.
2. Gaspiller la richesse (par l'extravagance)
3. Et vous poser trop de questions (en matière religieuse contestées) ou en demandant à d'autres pour quelque chose (sauf en cas de grand besoin) ».
Sahih Bukhari Volume 002, Livre 024, Hadith Numéro 555 (Voir aussi le Hadith n ° 591, Vol. III).
Cette même musulmane m’imposait : « Allah nous a créés pour l'adorer, pour nous tester, et personne n'a le droit de [le] contester ».
Si par contre, vous faites preuve d’esprit critique, vous serez menacé, comme ci-après :
- Que ceux qui iront en enfer seront plus nombreux que ceux ayant accès au paradis
- Que Allah peut tout te pardonner, si tu crois en lui. Cette croyance est la démarche essentielle. Mais à l'inverse, refuser de croire en lui est la faute impardonnable, car la croyance en Allah est la moindre des choses. En effet, comment peut-on ne pas remercier celui qui vous a créé ?
- Que les incroyants iront en enfer (donc les athées, les apostats, les juifs, les chrétiens, car ces deux derniers ne croyant pas à la révélation de Mahomet).
Si vous critiquez l’islam, vous êtes menacé : « Insolent ! Tu mérites la prison sur cette terre, et d'aller, là-bas, en enfer ! ».
« … ce qui est écrit dans le Coran est vraie en voici la preuve : « Ceux qui injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant[7] » (Coran 33:57).
Les coreligionnaires du musulman lui imposeront, sous peine de damnation, de ne pas lire les livres critiques sur l’islam.
Dans le Coran, les mécréants ou non-musulmans sont insultés, menacés et traités de tous les noms ci-après :
A) Déficients physiques ou mentaux (voire animaux)
- qui ne savent pas réfléchir ou raisonner (Ash-Shura : 16)
- Sourds, muets, aveugles :
- « Les mécréants ressemblent à du bétail auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point. » (Al-Baqara : 171)
- " Les pires bêtes[8], auprès d'Allah, sont ceux qui ont été infidèles[9] (dans le passé) et qui ne croient donc point actuellement," (Al-Anfaal : 55).
- " Ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, Dieu les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et ceux qui mécroient jouissent et mangent comme mangent les bestiaux ; et le Feu sera leur lieu de séjour. " (Muhammad : 12)
- Égarés : « Ou bien penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent ? Ils ne sont en vérité comparables qu’à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont plus égarés encore du sentier. » (Al-Furqaan : 44)
B) Criminels
- Pervers (At-Tawba : 84)
- Criminels (Al-Jaathiya : 31)
- Ennemis déclarés : (An-Nisaa : 101) (Très important puisque ce verset rend automatique la légitime défense du musulman, y compris lorsqu'il attaque)
- Menteurs (Al-Mujaadila : 18)
- Transgresseurs (An-Naba : 21 à 26)
- Insouciants (Al-A’raaf : 179)
- Injustes (As-Saaffaat : 62 à 67)
- Coupables : « Et ce jour-là, tu verras les coupables, enchaînés les uns aux autres, leurs tuniques seront de goudron et le feu couvrira leurs visages. » (Ibrahim : 49 et 50)
C) Destinés aux enfers :
- "Et quiconque désire une religion autre ue l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants." (Aali-Imraan : 85)
- Gens du Feu (At-Taghaabun : 10)
- Combustibles pour le Feu (Aali Imraan : 10)
« Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs[10], fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer. » (At-Tawba : 113).
« Vous serez, vous et ce que vous adoriez en dehors d'Allah, le combustible de l'Enfer, vous vous y rendrez tous. » (Al-Anbiyaa : 98)
- Mécréants : « Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur. A ceux qui ne croient pas, on taillera des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l'eau bouillante qui fera fondre ce qui est dans leurs ventres de même que leurs peaux. Et il y aura pour eux des maillets de fer. » (Al-Hajj : 19 à 22)
- Pêcheurs : « Certes l'arbre de Zakkoum sera la nourriture du grand pécheur. Comme du métal en fusion ; il bouillonnera dans les ventres comme le bouillonnement de l'eau surchauffée. Qu'on le saisisse et qu'on l'emporte en plein dans la fournaise ; qu'on verse ensuite sur sa tête de l'eau bouillante comme châtiment. » (Ad-Dukhaan : 43 à 48)
- Impurs (At-Tawba : 28)
- Selon le Coran, les non-musulmans, sont tous, soit des adorateurs du diable, soit sous son emprise (sans le savoir) (Al-Hijr : 39 à 41).
Note : à la lecture, des déclarations précédentes de Mahomet, on y décèle une certaine psychorigidité, dans sa psychologie, et une incapacité à se remettre en cause (une façon de faire des projections sur des ennemis réels ou imaginaire) … qu’il a transmis indirectement à ses disciples.
Toutes ces menaces, ces interdictions de tout questionnement sur Mahomet freine tout analyse psychologique et profilage de Mahomet. Mais pour autant Mahomet sort il totalement du champ de l’analyse critique et scientifique ?
Nous ne le pensons pas. Jusqu’à maintenant nous ne connaissons aucun personnage historique qui ne peut être étudié scientifiquement ou sur le plan historique. D’autant que les musulmans prétendent que Mahomet est un homme et non un Dieu vivant descendu sur terre.
Voici un certain nombre de règles qui sous-tendent la démarche critique de la méthode scientifique :
· Remettez l’Autorité en question.
· Une hypothèse n’est pas vraie, simplement parce que quelqu’un l’affirme, y compris moi.
· Pensez par vous-même.
· Remettez-vous en question.
· Ne croyez pas en une théorie, uniquement parce qu’elle vous séduit.
· Croire n'est pas détenir la vérité.
· Confrontez les idées aux preuves établies, grâce à l’observation et à l’expérimentation.
· Si une hypothèse privilégiée échoue à un test bien conçu, c'est qu'elle est fausse. Passez à autre chose.
· Si vous n’avez rien de tangible, réservez votre jugement.
· N’oubliez pas que vous faites peut-être fausse route. Les meilleurs scientifiques, eux-mêmes, se sont trompés sur certains sujets.
Pour la science, il n’existe pas de suspension des lois connues de la nature, suite à l’intervention de phénomènes magiques ou de forces supérieures, qui ne procéderaient pas de lois globalement déterministes[11]. Le surnaturel aux yeux de la Science, n’existe pas.
La Science admet l’existence d’une réalité ultime et certaine. La démarche scientifique est aussi basée sur la conviction _ la confiance _ que le monde observé n’est pas essentiellement trompeur et que des vérités intangibles, voire immuables, existent dans l’univers. De cette réalité ultime découlerait toutes les lois. Aucune loi ne peut contredire une autre loi.
Ces lois sont vraies en tout lieu et tout temps, vraies sur terre au XX° siècle, encore vraies, le siècle suivant ou même dans des millions d’années et dans tout l’univers (à n'importe quel endroit de l'univers, hors trous noirs).
Les scientifiques préfèrent utiliser la Raison, pour connaître et comprendre la Réalité, plutôt que de faire appel à d’autres démarches : démarche mystique, démarche métaphysique ... La Science conserve un optimisme certain dans les capacités de la Raison Humaine, à pouvoir percer tous ou presque tous les secrets de la Nature. Ils partent du principe que l’univers reste intelligible à la Raison Humaine.
Ils mettent en avant le Doute systématique. C’est un des fondements de la démarche scientifique. La science admet que toute vérité doit être vérifiée et peut-être remise en cause, chaque fois qu’un nouveau fait est apporté. Elle prône le libre examen de toute théorie, à condition que ce libre examen ne soit pas gratuit et puisse apporter de nouveaux éléments.
Elle procède par étapes, selon le cycle « observation de nouveaux faits-> élaboration d’une nouvelle théorie -> vérification de la théorie par l’observation ».
Plus précisément, elle procède par :
1. une phase d’observations précises, si possible quantitatives, et pas seulement qualitatives, d’un phénomène ou d’un ensemble de phénomènes, attirant l’attention, par leur nouveauté ou/et par leur difficulté à pouvoir être expliqués par une théorie connue.
2. une décomposition du phénomène complexe observé, en phénomènes simples, faciles à appréhender pour l’esprit et à mesurer,
3. une tentative de ramener, sans a priori, ces observations simples, à des explications simples connues,
4. si ce n’est pas le cas, une tentative d’élaboration d’une nouvelle théorie, composée d’explications simples, déduites de la généralisation des faits et lois constatés par l’observation (C’est la phase du processus d’induction, l’étape la plus intuitive de la démarche scientifique),
5. une phase de vérification de la théorie, par observations rigoureuses des faits particuliers prévus par la théorie (c’est la phase de déduction). Cette étape est celle qui est menée avec le plus de minutie. Toutes les conséquences d’une nouvelle théorie doivent être vérifiées, sans exception. Aucune anomalie entre la théorie et l’observation, aucun doute ne doivent subsister.
Contrairement au religieux, le scientifique n’affirmera jamais posséder la vérité infuse, absolue, mais simplement une vérité relative aux connaissances acquises à l’instant présent, et pouvant être remise à l’importe quel moment en fonction de l’acquisition de nouvelles connaissances, obtenues par l’expérimentation.
La démarche scientifique est faite de discussions, si possibles sereines, et de remises en cause permanentes.
Concernant un fait nouveau, les doutes concernant son explication (voir principe du rasoir d’Ockham, ci-après), doivent être poussés au maximum, jusqu'à leurs extrémités les plus radicales, mais sans fanatisme.
Le fanatisme et la croyance ne peuvent strictement pas coexister avec l’esprit scientifique.
La démarche scientifique admet que nos sens et notre raison peuvent se faire abuser par des apparences et par des erreurs de jugement. En effet :
· nos opinions, a priori, préjugés, jugements, en particulier les phénomènes inconscients d’attente, peuvent déformer toute vérité ou recherche de vérité,
· nos propres raisonnements peuvent comporter des erreurs, des méprises et des failles (voir exposé ci-avant, les exemples d’erreurs de jugement lié au bon sens)
· nous pouvons être abusés par les charlatans, les escrocs, les mystificateurs,
· nos cinq sens, fort utiles pour toute observation, peuvent nous abuser (par exemple par les illusions optiques, sonores),
· l’instrument employé pour une observation, la déformera intrinsèquement.
Un des principes, les plus intuitifs de la démarche du scientifique, est connu sous le nom de « rasoir d’Ockham », ou « principe d’économie ».
Guillaume d’Ockham, un théologien et philosophe du moyen âge, l’inventeur du principe, a insisté sur le fait que les fondements de la science devaient être tirées de l’expérience et que l’explication la plus simple devait être toujours être préférée pour expliquer le monde et ses mécanismes. Le fil du rasoir de ce principe, est souvent utilisé pour trancher entre toutes les théories, utilisées pour expliquer le monde.
Si l’on ne peut trouver d’explications connues, les ayant toutes épuisées, on part du principe que tout phénomène nouveau et inconnu peut être ramené à un succession d’explications simples à rechercher et trouver.
C’est un garde-fou, pour éviter toutes les dérives et les délires.
Par exemple, plutôt qu’avancer une explication hautement improbable scientifiquement ou délirante, pour le « voyage nocturne à Jérusalem, de Mahomet, sur le cheval volant Bouraq[12] », et affirmer que ce genre de cheval volant existe réellement, plutôt choisir des explications plus rationnelles comme :
1) C’est un rêve nocturne qu’a vécu Mahomet (où il confondait rêve et réalité).
2) C’est une vision (hallucination) causée par a) une épilepsie du lobe temporale, b) une psychose.
3) C’est une vision (hallucination) obtenu par un état hypnagogique (un état proche du sommeil).
4) Il a menti (du fait de sa mythomanie ou pour des motifs politiques, afin de galvaniser ses troupes etc.)
Source : La démarche scientifique face à la parapsychologie : méthode et prudence scientifiques, Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/DemarcheScientifiqueFaceParapsycho.htm
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Le DSM décrit le narcissisme comme un trouble de la personnalité qui « tourne autour d'un besoin de grandeur, d'admiration, et du sens de ses prérogatives. Les sujets vont s'estimer très importants et exagéreront la portée de leurs réalisations, acceptant et souvent réclamant des louanges et marques d'admiration disproportionnées »[13].
Tout le monde est narcissique jusqu'à un certain point. Une saine dose le narcissisme permet aussi de construire l'estime de soi et de considérer positivement la vie. C'est pourquoi il est difficile de discerner le point où il devient pathologique.
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Le narcissique a besoin d'admirateurs. Il dessine un cercle imaginaire dont il est le centre. Il invite ses fidèles supporters dans ce cercle, les flatte et encourage leur sycophantisme[14]. Ceux qui sortent du cercle sont considérés comme des ennemis.
Vaknin[15] dit :
« Le narcissique est le gourou et le centre d'un culte. Comme les autres gourous, il exige l'obéissance totale de son troupeau : son épouse, sa progéniture, d'autres parents, les amis, les collègues. Il se juge digne d'adulation et d'un traitement spécifique de la part de ses suiveurs. Il punit le contestataire et la brebis égarée. Il renforce la discipline, l'adhésion à ses enseignements et objectifs. Moins il est accompli en réalité, plus exigeante est sa direction et plus efficace le lavage de cerveau...
L'influence du narcissique se fonde sur l'ambiguïté, l'imprévisibilité, le flou, et la violence latente. Ses caprices constamment changeants définissent, sans appel, le vrai et le faux, le désirable et l'indésirable, ce qu'il faut rechercher et ce qu'il faut éviter[16]. Lui seul détermine les droits et obligations de ses disciples, et il les change à sa guise.
Le narcissique est un micro-manager. Il exerce un contrôle pointilleux sur les moindres détails et comportements. Il punit sévèrement et agresse ceux qui lui cachent quelque chose et ceux qui négligent de se conformer à ses désirs et objectifs.
Le narcissique ne respecte pas l'intimité de ses adhérents réticents. Il ignore leurs désirs et les traite comme des objets et instruments. Il cherche compulsivement à contrôle chaque personne et chaque situation.
Il désapprouve fortement l'autonomie et l'indépendance chez les autres. Même des démarches anodines, comme rencontrer un ami ou visiter sa famille, requièrent sa permission. Peu à peu, il isole ses plus proches et plus chers jusqu'à ce qu'ils dépendent totalement de lui émotionnellement, sexuellement, financièrement, et socialement.
Il se montre paternaliste et condescendant et critique souvent. Il passe de l'accent mis sur les plus petites fautes (dévalorisation) et l'exagération des talents, qualités et compétences de ses fidèles (valorisation). Il est lourdement irréaliste dans ses attentes, ce qui légitime son comportement abusif » [17].
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Le narcissique sait que l'autopromotion est mal vue et sera rejetée. A la place, il arbore un masque de modestie et se présente comme un humble serviteur de Dieu, de la nation, de l'humanité ou autre chose. Parfois il demande même à ses partisans de ne pas trop le louer. Un hadith repris par Bukhari et Muslim dit : « Le Prophète a dit : Ne me louez pas trop comme les chrétiens le font pour le fils de Marie. Je suis son esclave donc dites : 'L'esclave et le Messager d'Allah' ».
Cette façade d'humilité est clairement un stratagème. Le narcissique remet aux mains de ses fidèles une cause, si grande que le monde serait en perdition sans elle. C'est un chef révolutionnaire, un rédempteur de l'humanité un apôtre du changement et un porteur de l'espérance. Sa cause est toujours plus importante que les vies de ses adeptes. Il leur lave le cerveau au point qu'ils veulent tuer et mourir pour elle.
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Le narcissique pousse ses fidèles à se sacrifier pour la « cause ». Plus grand est le sacrifice, plus grande sera la récompense. Au cœur de la cause, il y a lui. La cause tourne autour de lui. Il est le seul qui puisse la faire avancer et conduire le made- à cette Terre Promise. Cette cause colossale ne peut exister sans lui. Il devient en conséquence la plus importante personne au monde _ celui qui détient les clés du salut de l'humanité.
La cause est en fait la finalité du narcissique. Ce peut être beaucoup de choses. Pour Jim Jones, l'homme qui a conduit 900 personnes au suicide collectif en Guyana, c'était la « justice sociale ». Il était le messie de cette cause.
Hitler ne se glorifiait pas lui-même ouvertement. Il promouvait la supériorité de la race aryenne. Pour ses partisans, il ne sautait pas aux yeux que c'était entièrement pour lui. Ils croyaient que c'était pour eux, et qu'il faisait tout cela pour leur gloire. Néanmoins, il était l'indispensable inspirateur et führer de cette cause.
Pour Staline, la cause était le communisme. Quiconque n'était pas d'accord avec lui s'opposait au prolétariat. Les détracteurs devaient être tués comme ennemis du peuple.
Mahomet ne demandait pas à ses fidèles de le vénérer. Il prétendait n'être que « seulement un messager ». Il demandait adroitement l'obéissance pour « Allah et son messager ». Dans un verset que j'ai cité au premier chapitre, il fait dire à Dieu : « Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis : le butin est à Allah et à Son messager. Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants ' » (Coran 8:1).
Allah n'ayant aucun besoin des biens dérobés par une bande de pillards, tout cela revenait automatiquement à son ayant-droit, donc Mahomet. Personne ne pouvant voir ou entendre Allah, toute l'obéissance allait à Mahomet. C'était lui qu'on devait craindre puisqu'il était le seul intermédiaire de ce dieu si terrifiant.
Allah était un indispensable outil de domination. Sans lui, ses fidèles auraient-ils sacrifié leurs vies, tué des gens y compris leurs plus proches parents, pillé entièrement pour son compte ? Allah était, en fait, l'alter ego de Mahomet.
Mahomet prêchait contre l'association de partenaires à Allah, alors que lui-même se plaçait comme son partenaire de telle sorte que tous deux devenaient logiquement et pratiquement inséparables.
Les narcissiques se dissimulent derrière leurs causes fictives. Les Allemands n'ont pas fait la guerre pour Hitler. Ils se battaient pour la cause qu'il leur a donnée.
Le Dr Vaknin écrit : « Les narcissiques utilisent tout ce qui leur tombe sous la main dans leur recherche d'un renforcement narcissique. Si Dieu, la croyance, l'église, la foi, et une religion institutionnalisée peut leur fournir ce renforcement, ils deviendront dévots. Ils abandonneront la religion si cela ne marche pas »[18].
L'Islam était instrument de domination pour Mahomet. Aujourd'hui, les musulmans utilisent l'Islam pour renverser les gouvernements. L'Islam est un outil politique. Les musulmans deviennent modelables à volonté entre les mains de leaders qui invoquent l'Islam. Mirza Malkam Khan (1831-1908), un Arménien de naissance converti à l'Islam, avec Jamaledin Afghani, lança la « Renaissance Islamique » (An-Nahda), avait une maxime d'un cynisme sans égal : « Dites aux musulmans que telle chose est dans le Coran et ils se feront tuer pour vous »[19].
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Vaknin explique : « les membres _ souvent involontaires _ du mini-culte du narcissique habitent dans la zone confuse de sa propre construction. Il leur impose une psychose partagée, pleine de délires de persécution, d'« ennemis », d'histoires fallacieuses, et de scénarios apocalyptique s'il est contrarié »[20].
Notez que la description ci-dessus s'applique très bien à Mahomet et aux musulmans qui jusqu'à ce jour nourrissent des délires de persécution et voient des ennemis partout. Ils croient en des mythes comme les anges, les djinns, et en des contes comme le Mi'raj (ascension de Mahomet au paradis), le Jour du Jugement et autres.
D'après Vaknin : « La conviction profondément ancrée du narcissique qu'il est persécuté par ses inférieurs, détracteurs, ou par de puissants malfaiteurs, poursuit deux buts psychodramatiques. Cela conforte le sentiment de sa propre grandeur et cela rejette l'intimité »[21].
Vaknin écrit aussi :
Le narcissique se prétend infaillible, supérieur, habile, omnipotent et omniscient. Il ment souvent et affabule pour soutenir ces prétentions infondées. Au sein d'un mouvement sectaire, il demande le respect, l'admiration, l'adulation, et une attention constante à la mesure de ses histoires et assertions extravagantes. Il réinterprète la réalité pour l'adapter à sa fantaisie. Sa pensée est dogmatique, rigide et doctrinaire. Il n'aime pas la pensée libre, le pluralisme, ou la parole libre, et ne supporte pas la critique et la contradiction. Il demande — et souvent obtient — la confiance totale et l'abandon entre ses mains de toute décision. Il oblige ses adhérents à se montrer hostiles aux critiques, autorités, institutions, à ses ennemis personnels, aux médias — si ces derniers tentent de parler de ses actions et de révéler la vérité. Il surveille étroitement et censure l'information venue de l'extérieur, ne laissant à son audience captive que des nouvelles et analyses sélectionnées »[22].
En développant ces caractéristiques du narcissique, Vaknin, involontairement et pourtant avec une précision étonnante, décrit l'esprit de Mahomet et l'état d'esprit des musulmans. Les musulmans sont narcissiques dans la mesure où ils imitent leur prophète.
Le problème est que les gens [pas uniquement musulmans] qui s’enferment dans une posture victimaire systématique attirent justement à eux les humiliations. Ils les suscitent même, comme toutes les personnes paranoïaques. Les gens paranoïaques, qui ont un discours paranoïaque, sont en général mal perçus par la société, voire les gens se moquent d'eux ce qui renforce leur paranoïa et leurs discours victimaires].
On le voit toujours avec le comportement des musulmans prompts à adopter une posture victimaire, mettre en avant et utiliser leur « victimisation » et à invoquer les théories du complot, en faisant preuve d’une imagination débordante, pour dédouaner les atrocités commises au nom de l’islam, en les mettant alors sur le dos des juifs, de la CIA, de la colonisation …
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Pour déterminer si une personne est atteinte de troubles narcissiques, au moins cinq des critères suivants doivent être vérifiés :
. se sent grandiose et important(e) (exagération de ses réalisations et talents au point de mentir, demande d'être reconnu(e) comme supérieur(e) sans réalisations à la hauteur de sa prétention).
. est obsédé par des fantasmes de succès illimité, réputation, puissance redoutable ou omnipotence, intelligence incomparable (narcissique intellectuel), beauté corporelle ou performance sexuelle (narcissique somatique), ou conquérant irrésistiblement, éternellement, l'amour ou la passion.
. est fermement convaincu(e) d'être unique, et, étant à part, il peut seulement être compris(e) par, devrait seulement avoir affaire à, ou s'associer avec, d'autres personnes (ou institutions) à part, de statut élevé...
. réclame une admiration, une adulation, attention et reconnaissances, excessives, ou à défaut veut être craint(e) et célèbre...
. se sent reconnu(e). Attend abusivement un traitement spécial prioritaire. Attend un respect d'office et total de ses demandes...
. Est « inter-personnellement exploiteur(se) », attend des autres qu’il réalise ses propres fins …
. N'a pas d'empathie. Ne peut pas ou ne veut pas s'identifier avec ou reconnaître les sentiments et besoins des autres...
. Est constamment jaloux(se) des autres ou pense qu'ils éprouvent la même chose pour lui ou elle...
. Est arrogant(e), avec un comportement et des attitudes hautains, combinées avec la rage en cas de frustration, contradiction ou contrariété[23]...
J’ai rencontré des gourous et le phénomène du « gouroutisme » ou « prophétisme » m’a vraiment interrogé.
Plus le gourou est extrémiste, charismatique, dans ses discours et actions (plus, il donne l’impression d’une confiance infinie en lui), plus il subjugue et hypnotise ses adeptes.
Les gourous, caractérisés par leur narcissisme et leur mégalomanie, souvent escrocs ou psychotiques, ont été nombreux, au cours de l’histoire.
Les gourous sont souvent grisés par l'argent et le pouvoir, éventuellement via le sexe (la domination sexuelle), qu’ils exercent sur leurs fidèles.
Mes observations sont basées sur mon expérience de ces personnalités souvent très complexes et déroutantes (chacune de personnes étant un cas individuel, un cas d’espèce).
Les points que j’ai souvent observé chez eux, c’est :
1) une intelligence supérieure à la moyenne.
2) une imagination sans limite (ou débridée), qui parfois tourne à la mythomanie.
3) Un sens aigu de la séduction et de la communication (ils savent en général très fin deviner des attentes des gens). Ce sont des fins commerciaux.
4) Une personnalité paranoïaque (ils se sentent persécuté, se voient en victime, prennent mal toute critique).
5) Le mythe de persécution (dans leur esprit, ils sont parfaits, inattaquables ... Ce qui les attaquent sont des gens de mauvaises foi ou mal intentionnées.
6) un énorme besoin d’amour, d’admiration et de reconnaissance, qui conduit au culte de la personnalité.
7) Des tendances mégalomanes (ils se voient comme des génies, des nouveaux Galilée, injustement persécuté, et ils veulent vous en convaincre avec obstination).
8) Une agressivité et une combativité omniprésentes (ce sont des personnes quérulentes, qui n'hésiteront pas à vous chercher querelle, si vous les critiquer).
9) voire des allégations, par eux, d'une communication qu’ils auraient directement avec Dieu (ou des esprits immatériels).
Voir mon document « La psychologie des gourous »[24], pour une description plus détaillée de chacun de ces points.
A notre époque, il y a eu (ou il y a) :
1. David Koresh, leader du groupe religieux des « Davidiens »[25].
2. Jim Jones, fondateur du « Temple du Peuple »[26]
3. Gilbert Bourdin, fondateur du mouvement "aumisme"[27].
4. Claude Vorilhon, alias Raël, fondateur des Raëliens[28].
5. Michel Potay, fondateur du mouvement des Pèlerins d'Arès[29].
6. Etc.
Voici une mise en perspective de ces gourous avec les faits survenus dans leurs sectes :
Dans le cas de l'Ordre du Temple solaire, plusieurs mois avant le premier massacre, certains fidèles évoquent la mégalomanie, les supercheries et les malversations des chefs. Plusieurs donateurs (dont des notables, industriels, propriétaires) réclament le remboursement partiel des fonds qu'ils ont engagés alors que cet argent a été détourné pour investir dans des entreprises fictives, propriétés ou pour les fondateurs qui ne se refusent rien (villa, voiture de luxe, voyages). Alors, pour se venger, les gourous de la sectes, Jo Dimambro et Luc Jouret, attirent les contestataires dans un guet-apens et les font massacrer, puis ils organiseront plusieurs suicides collectifs dont le leur.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple_solaire
Dans le cas de la secte du Temple du Peuple, son gourou, Jim Jones, assure sa domination sur la secte notamment par la possession de tous les biens de celle-ci, en obtenant des confidences de ses adeptes en couchant avec eux afin de les manipuler et de les humilier. L'endoctrinement des fidèles est tel que la plupart acceptent sans discuter le fait que le pasteur ait le droit de vie ou de mort sur eux. Le pasteur fait aussi régner une discipline de fer au sein de la communauté. En effet des sévices corporels ou des humiliations publiques sont réservés aux fidèles qui ne respectent pas les règles. La situation bascule en 1977, lorsque la presse publie des articles critiquant le Temple, regroupant des témoignages d'anciens membres de la secte déçus de la tournure qu'a prise l'utopie promise par Jim Jones (sévices corporels, manque de liberté, manipulation par le sexe...), articles que la communauté qualifiera de conspiration du F.B.I, de la C.I.A, d'Interpol et des médias.
Cette pression médiatique négative le pousse à fuir les États-Unis pour aller s'installer en Guyana, dans la ville de Jonestown, qui porte son nom. Là-bas, Jones convainc ses fidèles à plusieurs reprises de prouver leur foi envers lui en organisant de faux suicides collectifs. Lorsque le représentant du congrès US Léo Ryan vient faire une enquête à Jonestown, Jones déclenche le suicide collectif réels (900 fidèles y perdront la vie. Léo Ryan sera assassiné)[30].
Son enfance :
Jim Jones, de son vrai nom James Warren Jones, est né en 1931 à Lynn dans l'Indiana, un état raciste et conservateur. Il est proche de sa mère (qui serait d'origine Cherokee), en revanche il entretient des rapports plus compliqués avec son père violent, raciste, membre du Ku Klux Klan, qui est invalide et ne travaille pas. Son intérêt pour la religion apparaît tôt dans son enfance. En 1964, Jim Jones est ordonné pasteur d'une congrégation protestante importante, « les disciples du Christ », une Église qui traite les Noirs avec le même respect que les Blancs, où il s'engage dans une lutte pour l'égalité raciale et la justice sociale. Il devient vite un fondamentaliste protestant[31] [32].
David Koresh, leader du groupe religieux des « Davidiens », a « au moins 15 enfants, issus de différentes femmes et jeunes filles de la résidence ». Car il avait décidé que la polygamie est bonne pour lui. En septembre 1986, il prêche que 140 femmes lui sont destinées, 60 en tant que ses « reines » et 80 en tant que concubines. Il a alors une relation avec Karen Doyle, une jeune fille de 14 ans qu'il nomme sa seconde femme.
Koresh a régulièrement des visions divines, justifiant alors ses décisions.
George Roden, l'ancien dirigeant des davidiens, peine à conserver une quelconque autorité sur le groupe des davidiens. Il aurait dès lors décidé de défier Koresh dans un concours de « résurrection des morts ».
Koresh débarque alors à la résidence, avec 7 de ses amis armés ; des échanges de tirs ont lieu entre Roden et les hommes de Koresh.
Le 28 février 1993, les ATF se présentent à la résidence de la communauté avec un mandat de perquisition (parce que la secte détient beaucoup d'armes).
Le siège qui s'ensuit, afin de déloger les membres de leur résidence, dure 51 jours et se termine par un incendie, dont la cause est encore controversée ; le bilan de la tragédie se chiffre à 82 morts, dont David Koresh et 21 enfants. Il s'agit d'une des grandes affaires dites de « suicide collectif », bien que la cause des décès reste controversée[33].
Son enfance :
David Koresh, de son vrai nom Vernon Wayne Howell, naît à Houston, au Texas, d'une mère célibataire (Bonnie Sue Clark) et d'un père charpentier (Bobby Howell) qui disparaît alors qu'il a deux ans2.
Koresh rapporte que son enfance est solitaire ; certaines sources disent qu'il aurait été violé de façon répétée par des garçons plus âgés3.
Dyslexique, avec de mauvais résultats scolaires, qui lui valent le sobriquet de « mister retardo » (« monsieur le demeuré »), il quitte rapidement l'école4.
Selon sa mère, à l'âge de 12 ans, il connaît le Nouveau Testament par cœur5.
À 19 ans, il a une liaison avec une jeune femme qui, découvrant qu'elle est enceinte, l'abandonne parce qu'elle le juge incapable de s'occuper d'un enfant. Il rejoint alors l'église de sa mère, l'Église adventiste du septième jour6 où il tombe amoureux de la fille du pasteur. Le pasteur l'expulse de la congrégation à cause de son insistance à vouloir épouser sa fille7 [34].
Ces derniers gourous _ Jo Dimambro et Luc Jouret, Jim Jones, David Koresh etc. _ se sont tous suicidés et ont tous entraîné dans la mort leurs fidèles (certains par peur de subir l’humiliation d’un procès et peut-être par une certaine perversité).
« Selon la biographie de Mary Lutyens, il était un enfant de santé fragile et régulièrement battu par ses instituteurs et son père, Narainiah6.
Afin de le préparer à son destin, il commença à étudier auprès de Leadbeater et d'Annie Besant qui dirigeaient à cette époque la Société théosophique. Pour le « protéger », il fut alors appelé « Alcyone ». Il fut demandé le plus grand secret aux théosophes connaissant son existence et son identité8.
En 1909, il n'a que 14 ans quand, accompagné de son frère Nityananda, il croisa Charles Webster Leadbeater sur une plage privée dépendant du siège de la Société théosophique, où était employé son père7,8, à Adyar, un quartier de Chennai. Leadbeater prétendit avoir décelé chez le jeune garçon une aura exceptionnelle9. Leadbeater qui disait pouvoir explorer les vies antérieures des personnes qu'il connaissait aurait découvert que la destinée de Krishnamurti était d'être sur terre le véhicule de l’« instructeur du monde », le « Lord Maitreya » que les théosophes attendaient8,10. Cet « instructeur » est décrit comme une figure messianique combinant divers aspects du Christ, du Maitreya bouddhiste, et des avatars hindous. Krishnamurti considéra cette période d'éducation à la société théosophique comme salutaire, y compris sur le plan de sa santé.
D'abord présenté dès son adolescence par la société théosophique de l'époque comme un messie potentiel, il a opéré un revirement un peu plus tard pour développer une thèse radicalement opposée, reposant principalement sur l'idée qu'une transformation de l'humain ne peut se faire qu'en se libérant de toute autorité2. Sa conviction était qu'un tel changement devait passer par une transformation de ce qu'il appelait le « vieux cerveau conditionné de l'homme » (« mutation de la psyché »)3 afin d'accéder à une liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les idéologies politiques ne seraient capables de produire, puisque, selon lui, elles ne font que perpétuer les conditionnements.
À l'été 1922, selon ses propos rapportés par Lutyens, il vécut une expérience « transformatrice » qui, bien que systématiquement accompagnée de violents maux de tête, fut qualifiée par lui-même d'éveil spirituel, qui devait changer sa vie. Ce qu'il baptisa « le processus » (the process)21 et qu'Annie Besant appelait le réveil de la Kundalinî22 et au cours duquel il dit avoir ressenti une « Présence », une « bénédiction », une « immensité », un « état Autre » (Otherness) et un sens du « sacré » auxquels il fit souvent référence en ces termes dans son enseignement, en particulier dans ses « carnets », réapparut de façon récurrente tout au long de sa vie. À cela s'ajouta la mort de son frère en 1925, à l'âge de 27 ans qui l'ébranla fortement. Si bien qu'après avoir passé toutes ces années soumis à la vision que ses tuteurs avaient de lui, déclarant même souvent qu'il ferait tout ce qu'on lui demandait23, il commença à partir de ces événements à contester les directives qui lui avaient été imposées sans pourtant tout à fait désavouer l'idée selon laquelle il serait ce messie24.
En août 1929, il décida de dissoudre l'organisation mondiale, établie en 1913, pour le soutenir et qui avait été appelée « l'Ordre de l'Étoile du Matin », déclarant à cette occasion : « La Vérité est un pays sans chemin, que l'on ne peut atteindre par aucune route, quelle qu'elle soit : aucune religion, aucune secte. »25. Il considérait que les rituels et exercices spirituels, de cet ordre, étaient, au mieux, dénués d'intérêt et au pire absurdes. Il déclara aussi que dans cet ordre, la seule personne réellement sincère était Annie Besant26. Son opposition à toute notion de sauveur, de gourou ou de tout médiateur pour faire l'expérience de la « réalité » allait devenir sa ligne directrice. Selon Mary Lutyens, le dernier lien avec la société théosophique fut rompu avec la mort d'Annie Besant en 193327.
« Toute autorité, particulièrement dans le domaine de la pensée, est destructrice, une mauvaise chose. Les leaders détruisent leurs adeptes et les adeptes détruisent les leaders. Vous devez être votre propre enseignant et votre propre disciple. Vous devez mettre en doute tout ce que l'homme a accepté comme valable ou nécessaire28. »
« Mais ayant réalisé que nous ne pouvions dépendre d'aucune autorité extérieure, il reste l'immense difficulté à rejeter l'autorité intérieure de nos petites opinions, nos savoirs, nos idées et idéaux29. » »[35].
J’ai été au premier rang, sur cette question, avec, au moins, une personne de ma famille, violente, paranoïaque, narcissique, qui n’écoute finalement que lui-même _ même s’il fait semblant de vous écouter, étant doué pour cela _, pathologiquement incapable d’aimer ou de ressentir de la compassion (psychopathe). J’appellerais cette personne « personnalité narcissique ».
Quelle est ma définition du terme « psychopathe » ? Il est certain que le mot "psychopathe" n'est pas vraiment un terme défini avec la rigueur scientifique suffisante (bref, il n'est pas "garanti par le gouvernement"). J'emploi ce mot dans cette acceptation, en désignant comme "psychopathe" celui qui n'a aucune conscience morale, qui peut être tout le temps dans le mensonge, sans que cela le gêne, qui est incapable de ressentir la moindre empathie ou compassion pour autrui. Il peut voir mourir devant lui des personnes sans que cela le touche, même légèrement. Il est froid, indifférent à la souffrance d'autrui. |
« La personnalité narcissique » :
Il aime se poser en victime.
Ses fortes convictions sont délirantes et obsessionnelles :
· Sur les homosexuels : il les décrivait comme « dégénérés » contre-nature, sodomites, « qui s’enfilait par le trou de balle », qui d’adonnait à des pratiques dégoutantes, non naturelles. Il essayait de nous faire partager, d’une façon insistante, son dégoût des homosexuels.
· Sur les noirs : considérés, par lui, comme bons dans les travaux physiques et le sport, mais qui ne pourront jamais être Prix Nobel (sous-entendu déficients en intelligence mathématique, en sciences mathématiques, physiques …).
· Sur le fait, qu’il y a des gens dégénérés, des races dégénérées … dont les SDF, les loosers faisaient partis (dont faisait aussi parti son père biologique, celui qui l’avait abandonné).
· Sur les gens ou les peuples (les SDF) qui ont le sort qu’ils méritent (selon lui, ils n’avaient qu’à être prévoyants, comme dans l’histoire de la cigale et la fourmi). En fait, tous ses arguments avaient pour but de justifier (fanatiquement) son propre égoïsme. Et pour cela il essayait de nous convaincre de partager sa philosophie prônant l’égoïsme. Ce qu’il oubliait de dire est qu’il avait été un enfant terriblement gâté, contrairement à beaucoup de SDF. Et donc, il bénéficiait de beaucoup plus de chances pour réussir dans la vie que les SDF.
A cause de ses raisonnement délirants, il s’était alors mis dans la tête que, par les lois de la génétique mendélienne, l’un de ses fils, Bernard, était dégénéré, un raté qui serait éternellement un raté (cela a été son leitmotiv, tout le temps, toute sa vie).
Le « plus jeune »
Voyant comment Bernard était traité, par mes parents en particulier mon père _ et voyant les accusations que la « « personnalité narcissique » portait souvent contre lui, en le dévalorisant _, le « plus jeune » en a profité.
Et il a commencé à mentir tout le temps contre Bernard, afin qu’il se fasse battre.
Il joue sans cesse sur les apparences, adopte, tout comme le « personnalité narcissique », une "posture morale" (qui les fait bien voir). Ce sont des imposteurs moraux.
Et c’est ainsi que « le plus jeune », est devenu, progressivement, un redoutable mythomane, en apparence sympathique mais sans scrupule. Se faire passer pour des victimes, tout en étant des bourreaux, est une maladie chez eux.
Il est impossible de discuter avec la « personnalité narcissique », tout comme avec le « plus jeune ».
Ils sont persuadés de détenir la vérité_ idéologique, sur l’argent, l’idéologie capitaliste et libérale … _ vérité qu’ils veulent toujours vous imposer. Ils ont toujours réponse à tout. J’ai connu, dans sa jeunesse, le « plus jeune » qui manquait d’assurance. Mais depuis, il devenu bourré de certitudes _sur l’argent, le pouvoir …, les mêmes certitudes que celles de la « personnalité narcissique » _, des certitudes « aveuglantes » qui lui donnent confiance en lui et lui donne l’impression d’être supérieur aux autres, et sont même à l’origine d’une attitude arrogante ou méprisantes pour ceux qui ne partagent pas ses certitudes.
Leur attitude est, par moment, conditionnée par leur addiction à l’argent et au pouvoir _ il y a une vraie avidité pour l’argent, surtout chez le « plus jeune », qui n’a jamais rien fait gratuitement. Car « La fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut ».
Il y a un cercle vicieux du mensonge, un mensonge servant souvent à dissimuler un autre mensonge, et ainsi de suite. Cela devient une vraie maladie, surtout quand c’est dans le but d’abuser (comme chez le joueur compulsif). Il peut y avoir une certaine gratification à tromper, sans cesse, autrui, qui peut renforcer son orgueil et l’impression d’être plus intelligent que les autres (il y aurait une certaine addiction au mensonge ou au fait de tromper autrui).
Il m’est très difficile de coincer le « plus jeune », car il s’arrange toujours pour sauver d’une façon fanatique les apparence (pour être incoinçable), avec une force et volonté incroyables. Il est dans le mensonge jusqu’au-boutiste. Ce fonctionnement mental me semblait « diabolique »[36].
Et si j’arrive à le coincer, à le démasquer (à le mettre en défaut par rapport à ses manipulations ou mensonges), il peut devenir très méchant et dangereux.
Ce fonctionnement mental « diabolique » est, en tout cas, redoutable (pour moi, il est épouvantable. C’est comme un cauchemar). J’en reparlerais plus loin, quand l’on abordera le fonctionnement de Mahomet.
Bernard est l’ainé et était un enfant non désiré (conçu hors mariage, sans le vouloir). Plus fragile, il a été vite dénigré par toute la famille. Très tôt, il a été considéré comme dégénéré, une erreur génétique, par « la personnalité narcissique ». Jusqu’à l’âge de 11 ans, il a été sévèrement battu par « la personnalité narcissique » (la tête frappée contre un radiateur etc. …). Dès l’âge de 4 ans, il a commencé de développer des angoisses paranoïaques terribles et un manque de confiance énorme, associé à une timidité terrible. Il était totalement seul, car source de honte pour sa famille et donc caché. Il a commencé de se refermer sur lui (se replier). Il n’avait pas d’ami. Dès l’âge de 6 ans, il était le souffre-douleur de ses camarades.
A cette époque, il a commencé à se développer des visions ou délires, dans son esprit :
a) Vers 6 ans, visions répétitives et effrayantes la nuit, d’un Mickey livide, durant une de ses maladies.
b) Vers l’âge de 6 à 7 ans, visions répétitives, à chaque réveil, durant une semaine, de 6 moines semblant bienveillant envers Bernard, tous au crâne rasé, de la tête desquels se dégageait une douce lumière blanche, assis en tailleur, sur la place d’un village, entourés de petits ermitages au toit plat, maisonnettes toutes situées dans une grotte gigantesque, plongée dans l’obscurité (vision qui donnaient l’impression à Bernard qu’il était choisi par Dieu ou des êtres supérieurs).
c) Vers l’âge de 13 ans, il a eu une série de vision effrayante de gigantesques parois d’acier, montant très haut, qui semblait, sans cesse, se refermer sur lui et vouloir l’écraser. A cette époque, il avait l’impression qu’il allait sombrer dans la folie et finir à l’hôpital psychiatrique. Ses angoisses insurmontables ne faisaient qu’augmenter sous les coups de « la personnalité narcissique ».
d) Entre 18 et 25 ans, suite à des exercices de rétention de sa respiration, liée des séances de prières excessives, il a eu plusieurs expériences « d’illuminations mystiques », avec visions blanches. Une fois, il vit apparaître le visage de Jésus, dans une mandorle ou encore des visions violettes (suite à des expériences de méditation rosicrucienne). La peur terrifiante de tout débouchait, par moment, vers des états de ravissement intérieure (de sorte de paix intérieure), suivi du retour au cauchemar de l’angoisse tenace (têtue).
Ayant vécu dans une peur panique gigantesque du monde entier, ayant peur même des jeunes enfants de 11 ans, il réussit à se débarrasser et à surmonter définitivement son angoisse terrifiante face à tous les êtres humains, en étant pion dans un collège, à 25 ans, en 1980, et en s’exerçant à acquérir de l’assurance face à ces gamins (en s’exerçant successivement à de l’assurance face à des enfants de 11 ans, puis à des enfants de 16 ans et enfin à des enfants de 17 ans, très turbulents, cela étalé sur une période de 6 mois).
Etre réussi à se sortir de la psychose de la paranoïa lui donna l’impression d’être un être exceptionnel, surhumain, béni de Dieu. D’autant que converti au christianisme en 73, il était persuadé d’avoir à accomplir une œuvre grandiose, utile et tès positive pour toute l’humanité.
Mais en octobre 80, après que son angoisse terrifiante l’avait quitté, maintenant il était sans cesse harcelée par une voix intérieure anormale qui ne cessait de lui répéter en boucle « tu es le meilleur ». Pour se débarrasser de cette voix pénible, il pensa faire du bien, agir pour le bien d’autrui, en étant sans cesse moralisateur, en toute bonne foi (tout le monde étant moralisateur sans sa famille). Le résultat est qu’il commença se faire mal voir (ou à se faire voir comme un fou). Et que cela déboucha sur un grave surmenage, qui fit disparaître la voix pénible, mais fit apparaître une céphalée de tension chronique extrêmement douloureuse (qui dura des dizaines d’années jusqu’en 2012).
C’est par sa formation poussée, dont un travail de chercheur au CNRS, où il apprit la méthode scientifique, la lecture de revues rationalistes ou sceptiques (comme « Science & pseudosciences »), la persistance têtue de cette terrible céphalée de tension chronique, des coups du sort qu’il n’était nullement protégé, soutenu ou favorisé par Dieu, qu’il commença a adonner la conviction délirante qu’il était protégé, choisie, oint, missionné par Dieu.
Il comprit que c’était juste un état mental délirant et rassérénant (apportant un bien être intérieur), causé par toutes les déstabilisations psychologiques subies durant son enfance et jeunesse. Il devint lui-même rationaliste ou sceptique face aux religions et phénomènes psychiques … censés légitimer les allégations des religions concernant le « surnaturel ».
Après ses expériences mystiques, il a constaté, à quel point, quand l’on est totalement déstabilisé psychologiquement durant son enfant, l’on peut ensuite tomber dans des effrayants délires et convictions délirantes. Ce qui l’attriste est de savoir que certains ne se sortiront jamais de ces visions et convictions délirantes, durant toute leur vie.
Ce qui, maintenant, lui fait peur dans l'humanité est la puissance de la folie (ou de la déraison), voire de la monstruosité humaines, que l'on observe dans le phénomène du fanatisme, dans les mécanismes psychologiques erronés, les biais de raisonnement, destinés réduire la dissonance cognitive, dans les phénomènes d'hystérie collective, les phénomènes de meutes, les phénomènes collectifs de mouvements politiques ou religieux, comme dans le nazisme, l'islam djihadiste, conduisant à une réduction drastique de la capacité à raisonner, lorsqu'on est noyé au sein d'une foule fervente ou vociférante[37] [38]. Ce qui m'a toujours fasciné, inquiété et interpelé, c'est cette possibilité pour l'humanité, de faire les choses plus admirables (avoir les comportements les plus admirables, courageux, "grands", ouverts) et les comportements les plus monstrueux et terribles (aussi bien les plus veules, les plus "petits", les plus mesquins).
Je pense que la « personnalité narcissique » [membre de ma famille] a souffert d’un complexe d’infériorité, durant son enfance, à cause d’une mère alcoolique, qui lui témoignait peu d’affection (voire le rejetait, à cause du fait qu’il était le fil d’un premier mari qui l’avait battu (?) et qu’elle n’avait pas aimé (?)). Il y a le fait que son père biologique ne s’est jamais occupé de lui et l’a abandonné. Tout cela est très dévalorisant et frustrant. La « personnalité narcissique » m’avait raconté, que pour se faire respecter par ses camarades, il avait appris la boxe. Et qu’ainsi, il avait asséné une terrible correction à un camarade qui se moquait de lui, jusqu’à le démolir dans les toilettes, au point qu’il aurait pu le tuer, ce qui lui avait procuré un immense plaisir. Et la « personnalité narcissique » m’avait raconté, que jeune, il était fasciné par leur feu, et qu’il avait souvent des désirs de mettre le feu.
La « personnalité narcissique » a été quand même été aimé par son beau-père, un très bel homme, un séducteur invétéré, de toutes les belles femmes qui passent, et hyper gâté par lui. Mais ce beau-père semble avoir été un commerçant un peu filou. Et il est possible qu’il ne lui a pas appris à être vraiment honnête.
Même si ma propre mère était honnête, elle était peu affectueuse, froide (je pense que son attitude était liée à une dépression cachée, causée par la « personnalité narcissique » qu’elle refoulait, parce qu’elle était fière). Même s’il a été favorisé (voire gâté) par la « personnalité narcissique », à mon détriment, le « plus jeune » a souffert de carences affectives importantes, tout comme moi.
Et même s’il était gâté, il était possible (?) que parfois la « personnalité narcissique » le dévalorisa (l’écrasa) ou l’instrumentalisa.
Dans le cas de la « personnalité narcissique » et le « plus jeune », je pense qu’il y a d’énormes mécanismes compensateurs à l’œuvre, chez eux.
Le (mécanisme du) fanatisme permet d’acquérir de la confiance en soi, de réduire ses angoisses (i.e. de réduire les dissonances cognitives), en rejetant hors du champ de sa conscience, toutes les questions pénibles, dérangeantes voire insupportables, insoutenables, qu’on n’a pas envie d’aborder (le fanatisme rend la compréhension du monde, plus simple et rassurante).
Je me suis souvent demandé si le narcissisme extrême et la psychopathie ne sont pas des mécanismes compensateurs pour neutraliser un sentiment d’insécurité intérieure, causé par des épisodes d’abandons affectifs, d’humiliations, dont un parent ou une personne qui a autorité sur vous est la cause, en vous dévalorisant ou dénigrant, sans cesse.
Même les non-dits familiaux _ négatifs, comme le fait « d’être l’enfant que personne ne veut » (l’enfant non désiré) _ peuvent contribuer à développer votre sentiment d’insécurité intérieure et de manque de confiance en vous. Or un besoin reconnaissance immense (pathologique) est peut-être un moyen d’y échapper.
Il est possible que le prophétisme constitue justement le cas extrême de ce processus compensatoire, pour compenser un sentiment de dévalorisation ou d’insécurité intérieure, un manque de confiance en soi extrêmes.
Tout dépend aussi des valeurs morales et des croyances ou superstitions qui lui ont été inculqués.
Je crois que l’injustice (on sait que le sentiment d’injustice est inné), la violence, la maltraitance peut conduire à l’extrémisme. Et l'extrémisme et le manque d'objectivité fanatique associée proviennent souvent des situations d'injustice extrême que l'on a subi. Sans l'exploitation terrible des travailleurs par le capitalisme, au 19° siècle, pas de communisme, appelant à la prise du pouvoir par la violence (le pouvoir est au bout du fusil) ... Sans maltraitance extrême de la part de son père violent et alcoolique, Aloïs, et sans agitation nationaliste et militariste violente, pas d'Hitler (probablement la même chose pour expliquer l'extrémisme de Mahomet qu'il a, malheureusement, aussi communiqué à ses adeptes). Sans la Shoah et sans l'antisémitisme occidental et musulman, pas de création de l'état d'Israël. Et peut-être, il n’y aurait peut-être pas la haine actuelle inextinguible entre Israéliens et Palestiniens.
Il y a plusieurs causes aux « visions de Dieux » et « voix surnaturelles », selon les psychiatres :
1) Les états de semi-conscience hypnagogiques, proche du rêve, tels que l’on peut les atteindre lors d’exercices de méditation.
2) Les délires, liés à l’hypoxie (défaut d’oxygénation), pouvant être obtenus lors de rétentions de sa respirations trop longues, lors d’exercices de prière.
3) Visions, délires dues aux psychoses (schizophrénies …).
4) Visions, délires dues à une épilepsie du lobe temporal.
Ces visions peuvent être très réalistes, très cohérentes et pourtant, en aucun cas, être l’expression de la réalité.
Ces « visions de Dieux » et « voix surnaturelles » ne sont nullement la preuve de l’existence de Dieu ou d’êtres immatériels, intelligents, de « l’au-delà », qui vous parlent. Ces manifestations seraient plutôt la preuve que la personne souffre d’une de ces pathologies, dont en particulier une psychose.
En plus n’ayant pas les connaissances scientifiques pour diagnostiquer leur pathologie, ils ont pu croire sincèrement être missionnées par « Dieu ».
N’oublions pas la dernière hypothèse est que le gourou peut aussi broder, faire preuve de mythomanie, pour mieux manipuler ses fidèles. Ils peuvent aussi broder avec leurs propres visions (véridiques ou mensongères), pour impressionner leurs fidèles ou par opportunisme.
Des gourous, comme Jim Jones ou David Koresh, ont allégué avoir communiqué directement avec Dieu.
Concernant le désespoir du roi et prophète David lors du deuil de Saül :
« Il est impossible de décrire le désespoir de David lorsqu'il
apprit la mort de son ennemi héréditaire... "... Il déchira ses vêtements..."
- Oui, encore !... Cette manie n'était toujours pas passée de mode - "...
et tous ceux qui étaient près de lui firent de même. Jusqu'au soir ils
pleurèrent et jeûnèrent, célébrant ainsi le deuil de Saül..."
Mais la désolation de David avait atteint un tel paroxysme, qu'il ne put
s'empêcher de composer une déchirante complainte à la gloire de son ennemi !
Ceci étant "avéré" on se demande quel pouvait bien être le degré
d'affliction et de désespoir quand un parent proche ou un ami précieux venait à
rendre son dernier souffle !
Après avoir épanché toutes les larmes de son corps pour honorer les ennemis, il
devait être affreusement conjectural d'exiger aux glandes lacrymales un effort
supplémentaire pour pleurer ses bons amis ou ses très chers parents, et comme
on avait déjà déchiré ses vêtements, que restait-il à massacrer pour compenser
leur absence ?
Les larmes séchées, les narines raclées de leurs mucosités, quelle alternative
restait-il au valeureux David pour surmonter son affliction et envisager un
avenir serein ?
"...Après ces évènements, David consulta le "seigneur"..."
Nous avons perdu de vue qu'à cette époque, on consultait le
"seigneur" comme on consulte aujourd'hui son dentiste ou son
vétérinaire, y'avait qu'à d'mander, et, toute affaire cessante, le
"seigneur" décrochait son portable !... ? ?... mais si, je t'assure
!... la preuve :
"... -Dois-je me rendre dans une des villes de Judas ? demanda-t-il ; -
Oui répondit le "seigneur" ; - Dans laquelle ? demanda encore David ;
- À Hébron, dit le Seigneur..." ».
Personnellement, je me méfierais du roi David. Je le soupçonne d'avoir été un grand manipulateur rusé et très intelligent, comme beaucoup de gourous et "prophètes", abusant de la crédulité de leurs ouailles analphabètes ou incultes ...
Peut-être que l’affliction du roi David, à la mort du roi Saül, a été sincère. Mais n’oublions pas que Saül était jaloux de David et a voulu le tuer[39]. Peut-être que David a simplement exprimé des larmes de crocodile. A l’époque, les pleureurs étaient entraînés et certaines personnes faisaient profession de pleureuses lors des deuils (!).
Staline n’hésita à organiser des funérailles grandioses pour Sergueï Kirov, qu’il a peut-être fait assassiner[40].
J’ai les mêmes doutes pour le roi Josué (Josuah) qui étaient certainement très mégalomane et qui a du rajouter des livres à sa gloire dans la bible des Hébreux.
Jim Jones commence à déraper et tente de renforcer son prestige par des " guérisons miraculeuses ", ce qui passe assez mal auprès d'adeptes qui se rendent bien compte des supercheries employées. Jim Jones utilise des effets grossiers tels que faire semblant d'extraire des tumeurs cancéreuses de la gorge ou de l'abdomen de compères, en manipulant adroitement des entrailles de poulet, faire marcher une fausse paralytique amenée en fauteuil roulant...
Jim Jones disait que les miracles permettaient d'attirer les gens simples à son église, qui a rassemblé, dit-on, jusqu'à 20.000 fidèles.
On sait que le Père d’Hitler, Aloïs, était alcoolique et violent. Et je suppose qu’il l’a dénigré, systématiquement, pour une raison peut-être cachée. Quand je parle de choses cachées, je pense à la sexualité bizarre de Mahomet, un homme qui séduisait beaucoup de femmes, mais qui ne « consommait » pas. Il avait certainement d’énormes problèmes sexuels, puisque le docteur Morell lui prescrivait continuellement de la testostérone (semence de taureau).
Je me suis toujours demandé si son père, Aloïs, ne s’en prenait pas, d’une façon hypocrite, à son fils, Adolf, parce qu’il sentait confusément que son fils était (spontanément) homosexuel ou transsexuel (?).
Sinon, Hitler n’était pas exempt de TOC (et de bizarreries, tel que le fait être végan).
Sources : a) Psychanalyse d'Adolf Hitler, Walter C. Langer, 1972
b) La paranoïa d'Hitler, Michel Grangeon, 2014
c) Hitler, Ian Kershaw, Pierre-Emmanuel Dauzat, 2014.
d) Pourquoi Hitler ?, R. Rosenbaum, 1998
e) Hitler, JOHN TOLAND, 2012.
C’est certainement aussi le cas avec Moïse, abandonné par sa mère Yokheved [dans une corbeille sur le Nil]. Dans son enfance, Moïse bégayait, ce qui a pu pousser ses camarades à se moquer de lui _ moqueries qui auraient contribué qu’il ait, ensuite, un mal fou à développer sa confiance en lui.
Son premier crime, le meurtre d’un Egyptien, étant peut-être un mécanisme de décompensation de sa frustration intérieure : « Voyant un Égyptien frapper un Hébreu, il voit qu'il est seul, tue l'Égyptien et l'enterre dans le sable. Les jours suivants, constatant que l'affaire s'était ébruitée, il s'enfuit d'Égypte vers le pays de Madian ».
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse#Jeunesse_de_Mo.C3.AFse
La question du « sens de la justice » de Moïse :
J’ai supposé que le peuple hébreu étant esclave, était peut-être raillé, moqué par les égyptiens. Peut-être quelqu’un dans son enfance a dû lui révéler sa vraie origine (un hébreu abandonné). Est-ce ses camarades se sont moqués de ses origines ? Est-ce qu’il est identifié avec ce peuple opprimé ? Il est possible, que lorsqu’on a subi beaucoup d’injustice dans mon enfance, l’on s’identifie immédiatement avec tous les victimes d’injustices et d’oppression.
Pour tous ces personnages historiques, la guerre a été peut-être pour eux un moyen de se valoriser (voire de compenser des frustrations. Tous ont assassinés beaucoup de personnes, voire lors d’assassinats de masse). Il s’en est pris à cet Égyptien parce cette scène lui a fait resurgir à l’esprit les propres injustices (dénigrement ? discrimination ?) qu’il a subis.
Par contre, je n’ai pas ressenti intuitivement ce même sentiment d’injustice chez Mahomet. Il disait agir pour l’injustice mais il fut souvent arbitraire et finalement injuste.
Ce qui obscurcit l’analyse de ces cas psychiatriques est que se brodent ensuite de belles légendes dorées, sur leur compte, à l’instigation de leurs contempteurs, naïfs, aveugles et/ou adulateurs.
Une personne écrivait au sujet du Messager d’Allah « Avez-vous vu un messager demander à être aimé autant que l'auteur du message ? ». C’est souvent exactement cela. Le gourou demande, tout le temps, à être aimé par le monde entier et déjà, dans un premier temps, par ses fidèles. Ils ont le plus souvent un énorme besoin de reconnaissances.
Beaucoup n’hésiterons pas à mentir sur leurs compétences, leurs diplômes, leurs qualité, leur pouvoir (dont celui de communiquer avec le « Divin ») afin d’être admirés.
Je crois que chez eux, comme chez les dictateurs, il y a une faille (ou des fêlures) narcissiques à combler.
Par le culte de leur personnalité, qu’ils favorisent, ils veulent être admirés ou craints ou les deux. C’est pourquoi pour combler cette faille narcissique qu’il a en eux, ils ont un besoin pathologique de ce culte de la personnalité qui les entoure.
Beaucoup de dictateurs et gourous ont incité à leur culte de leur personnalité :
Parmi les dictateurs : Hitler, Staline, Lénine, Mussolini, Elena & Nicolas Ceaușescu, Castro, Gurbanguly Berdimuhamedow, Saparmourat Niazov, les Duvalier (Haïti), Napoléon, César, Auguste, Alexandre le Grand, Tamerlan, Soliman II le magnifique etc. …
Parmi les gourous et prophètes : Anciens : Mahomet, David, Josué, …
Moderne : Jim Jones, David Koresh, Ron Hubbard, Raël, Osho, Shōkō Asahara …
Beaucoup, parmi eux, détestent tout critique. Et certains, comme Mahomet …, n’ont pas hésité à commanditer le meurtre de ceux qui le critiquaient (qui a commandité 42 assassinats[41], réussis ou non).
Ce qui suit est une description de la secte du narcissique. Voyons d'abord ce que Vaknin en dit :
La secte du narcissique est 'missionnaire' et 'impérialiste'. Il est toujours à la recherche de nouvelles recrues — les amis de son épouse, les petits amis de ses filles, ses voisins, les nouveaux collègues au travail. Il tente immédiatement de les 'convertir' à son 'credo' ¬à leur inculquer combien il est tellement merveilleux et admirable. En d'autres termes, il tente d'en faire des Sources d'Alimentation Narcissique.
Souvent, son comportement lors de ces 'missions de recrutement' est différent de sa conduite au sein de la 'secte' Dans la première phase de séduction de nouveaux admirateurs et de conversion de nouvelles 'recrues' — le narcissique est attentif, compassionnel, empathique, accommodant, humble et serviable. Chez lui, parmi les anciens, il est tyrannique, exigeant, entêté, agressif et exploiteur.
Comme chef de sa congrégation, le narcissique s'estime digne de faveurs spéciales et d'avantages refusés à la 'base'. Il exige qu'on soit toujours à sa disposition, de pouvoir user librement de l'argent et de la disponibilité des autres, et d'être cyniquement exempté des règles qu'il a lui-même établies (si une telle violation est agréable ou profitable).
Dans les cas extrêmes, le narcissique se sent au-dessus des lois — de n'importe quelle sorte de loi[42]. Cette conviction hautaine et grandiose le conduit à des actes criminels, inceste ou relations polygamiques, et à des problèmes récurrents avec les autorités.
D'où la panique et parfois les réactions violentes quand des gens quittent sa secte. Il y a beaucoup de choses qu'il veut garder secrètes. De plus, le narcissique stabilise le sens fluctuant de sa propre importance en obtenant l'alimentation narcissique de ses victimes. L'abandon compromet son équilibre personnel précaire.
Ajoutez les tendances paranoïdes et schizoïdes du narcissique, son manque d'introspection, son manque de sens de l'humour (incapacité à se remettre à sa place), et les risques de frustration des membres de la secte sont grands.
Le narcissique voit des ennemis et des conspirations partout. Il se pose souvent lui-même en victime héroïque (martyr) de forces ténébreuses et incroyables. Dans toute infraction à ses principes il suspecte une subversion malveillante et menaçante. Donc, il est porté à dévaloriser ses dévots — par tous les moyens. Le narcissique est dangereux[43].
Quels sont les mécanismes en jeux dans la secte narcissique ?
Osherow estime que l'isolement est « peut-être l'aspect le plus troublant de Jonestown [la ville de la secte du gourou Jim Jones] ». Il dit : « A la fin, la grande majorité des membres du Temple du Peuple croyait en Jim Jones. Des forces extérieures, sous la forme d'un pouvoir de persuasion, peuvent conduire à l'obéissance. Mais on doit examiner une autre sorte de processus pour rendre compte de l'intériorisation par les membres de ces croyances. Alors que les déclarations de Jones étaient souvent incohérentes et ses méthodes cruelles, beaucoup de membres gardèrent la foi en sa direction ».
Une explication est fournie par Osherow. Il écrit : « Une fois isolés à Jonestown, il y avait peu de possibilité de penser autrement ; la résistance ou la fuite étaient hors de question. Dans une telle situation, la personne est poussée à rationnaliser sa conviction. Une personne confrontée à l'inévitable tend à le regarder plus positivement. Par exemple, des recherches psychosociologiques ont montré que si des enfants croient qu'on va leur servir encore plus d'un légume qu'ils n'aiment pas, ils se convaincront eux-mêmes que ce n'est pas si mauvais[44], et quand une personne pense qu'elle va coopérer avec quelqu'un, elle tend à le juger plus positivement »[45].
Les leaders de sectes enferment souvent leurs adeptes pour réduire leurs contacts avec l'extérieur. Jim Jones construisit sa propre ville dans les jungles de Guyana et lui donna son nom, « Jonestown ».
La vie d'un croyant est difficile, faite de constantes luttes extérieures et de rituels religieux gratuits. Ils se soumettent à cette vie progressivement. Osherow dit : « L'embrigadement d'un membre dans le Temple du Peuple ne commençait pas à Jonestown mais bien avant, près de chez lui, et moins dramatiquement. Au début, les membres potentiels allaient à des réunions quand ils le voulaient, et pouvaient consacrer chaque semaine quelques heures au service de l'église. Quand les cadres pressaient la recrue de s'engager complètement, il ou elle se sentait libre de rester ou partir. Après avoir décidé de rester, la personne fournissait plus d'efforts, devenait plus liée au Temple du peuple. Par peu de paliers, Jones augmentait les exigences, et seulement après une longue période, il intensifiait jusqu'à l'oppression. Etape par étape, la personne était amenée à rationnaliser son implication et à justifier son comportement ».
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
C’est particulièrement clair, vrai, dans le cas Mahomet, qui a été abandonné à la naissance et plusieurs fois orphelin :
« En 570 après J-C, à La Mecque, Arabie, une jeune veuve du nom d'Amina donna naissance à un garçon qu'elle appela Mahomet. Alors que c'était son unique enfant, elle le confia à une femme bédouine pour l'élever dans le désert, alors qu'il n'avait que six mois […]. Pourquoi Amina a-t-elle donné son unique enfant pour le faire élever par quelqu'un d'autre ? Elle ne l'a pas nourri. Après sa naissance, Mahomet fut donné à Thueiba, une servante de son oncle Abou Lahab (le même oncle que Mahomet allait maudire dans la sourate 111) pour être nourri. Nous ne savons pas pourquoi Amina n'a pas nourri et élevé) son enfant. Nous ne pouvons que conjecturer. Etait-elle déprimée ? Jugeait-elle que l'enfant était un obstacle pour un remariage ?
Un deuil dans la famille peut entrainer la dépression. D'autres facteurs susceptibles d'aggraver les risques de dépression sont : la solitude, l'angoisse au sujet du fœtus, des problèmes financiers ou conjugaux, et le jeune âge de la mère". Amina venait de perdre son mari, était seule, pauvre, jeune. Elle était une bonne candidate à la dépression. La dépression peut compromettre la capacité d'une mère à nouer des liens avec son enfant qui grandit.
Certains spécialistes suggèrent que la dépression d'une femme enceinte peut avoir des conséquences directes sur le fœtus. Leurs bébés se montrent souvent irritables et léthargiques. Ces nouveau-nés peuvent devenir des enfants lents à apprendre, peu réactifs émotionnellement, avoir des problèmes de comportement comme de l'agressivité.
Mahomet grandit au milieu d'étrangers. Il se rendit peu à peu compte qu'il n'était pas comme eux. Il pouvait voir que les autres enfants avaient des parents. Pourquoi sa mère, qu'il visitait deux fois par an, ne le voulait-elle pas ? Peut-être les autres enfants le dédaignaient-ils parce qu'il était orphelin. Être orphelin est encore stigmatisant de nos jours dans ces régions.
Plusieurs décades après, Halima, la nourrice de Mahomet, raconta qu'elle n'avait d'abord pas voulu prendre un orphelin d'une pauvre veuve. Elle finit par accepter parce qu'elle n'avait pas trouvé d'enfant d'une famille aisée, et elle ne voulait pas revenir sans enfant alors que toutes ses amies en avaient trouvé à prendre en charge. Cela influa-t-il sur la façon dont elle s'en occupa ? Mahomet demeura-t-il sans amour dans sa famille d'accueil pendant les années les plus cruciales, quand le caractère d'une personne se forme ?
Halima rapporta que Mahomet était un enfant solitaire. Il se réfugiait dans un monde imaginaire et conversait avec des amis que personne d'autre ne voyait. N'est-ce pas la réaction prévisible d'un enfant privé d'amour dans le monde réel, qui s'en invente un où il est aimé ? » (Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Ed. Tatamis, 2015, page 28 à 30).
La sexualité débridée de Mahomet peut peut-être s’expliquer par son « déséquilibre affectif » dû à ses manques affectifs.
Le jeune Mahomet, âgé de 14 ans, participe avec ses oncles aux combats de la guerre al-Fijâr (la guerre impie), surnommée ainsi car se déroulant pendant les mois sacrés, conflit opposant les Koraïchites aux bédouins Hawâzin (580-585).
Le fait qu’il ait participé durant 5 ans, très jeunes, à des guerres et escarmouches, a pu lui donner le goût de la guerre, comme dans le cas d’Hitler, lui-même jeune ayant participé avec courage, durant 5 ans, à la première guerre mondiale. La guerre peut contribuer à donner confiance en soi, reconnaissance de ses pairs, à un orphelin abandonné[46].
On retrouve le type de fonctionnement, celui de la combativité extrême, cette capacité à rebondir tout le temps, y compris dans le mensonge, chez Mahomet, pour obtenir continuellement le leadership suprême, le respect, la domination et sa glorification[47].
Mahomet est un des rares gourous, dans l’histoire, qui a légitimé la plupart de ses actions, même les plus odieuses, y compris pour légitimer sa frénésie sexuelle _frénésie qu’on retrouve d’ailleurs chez beaucoup de gourous passés et actuels), par la soi-disant réception, par lui, de « messages » venant du ciel, de Dieu …
En fait, il mélangeait « messages » issues d’une psychopathologie mentale (psychose, épilepsie du lobe temporal ..) et messages imaginaires, qu’il avait inventés, pour les besoins de sa cause, de ses manipulations et pour abuser ses fidèles. Sa jeune épouse, Aïcha, fine mouche, s’en était aperçu : « […] Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha (l'une de ses épouses) dit : « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Seigneur s'empresse de te plaire.» (Boukhari, vol. 7:48).
Certains de ces soi-disant messages divins sont en fait une posture. Et pour éviter d’être démasqué (à cause de sa peur paranoïaque d’être démasqué), il aurait fait assassiner ou tenter de faire assassiner tous ceux qui le critiquaient ou le traitait d’imposteur[48]. C’est du moins mon hypothèse.
Et c’est en cela que je pense qu’il était très dangereux.
Et les seuls gourous modernes qui procédaient ainsi, affirmant recevoir des messages directement de Dieu étaient le « pasteur » Jim Jones (le temple du peuple) et David Koresh (les Davidiens). Et leur histoire s’est mal terminé pour eux et pour leurs disciples.
Ses angoisses cachées se manifestaient dans de nombreux TOC[49].
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Il y a des dizaines de milliers d'anecdotes concernant Mahomet. Beaucoup sont des inventions, d'autres sont douteuses. Mais certaines sont considérées comme hadiths (traditions orales) sahih (authentiques, véridiques). A la lecture de ces hadiths, il se dégage une image vraiment cohérente, et il est possible d'appréhender dans les grandes lignes son caractère et ses ressorts psychologiques. L'image qui domine est celle d'une personnalité narcissique.
L'enseignement et la recherche sur le sujet sont limités précisément parce que les musulmans n'ont pas permis et ne permettront pas d'études objectives à partir du Coran et de la vie de Mahomet. Néanmoins, ce que nous savons sur lui est non seulement cohérent avec la définition du narcissique, mais peut aussi être vu dans le bizarre comportement de ses adeptes les rendant, du même coup, imbus d'eux-mêmes, prétentieux et dénués d'empathie.
Une personne narcissique a besoin d'être louée et de fréquenter des gens qui lui montreront sa supériorité. Si ce n'est pas possible elle rentrera dans sa coquille et deviendra solitaire. Elle n'est pas à l'aise parmi des égaux. Il lui faut des fans, des dévots.
Dans son monde intérieur, Mahomet n'était plus l'enfant non désiré qu'il avait été dans ses premières années, mais aimé, respecté, loué et même redouté. Quand la réalité devenait dure à supporter et que la solitude lui pesait trop, il s'évadait dans des fantasmes. Dans ce monde agréable, il pouvait être qui il voulait. Il doit avoir découvert cette ressource très jeune, quand il vivait dans sa famille adoptive et passait de longs jours, seul dans le désert. Cet idyllique et confortable monde de rêves devait rester son refuge tout le reste de sa vie. Il devint pour lui aussi réel que le monde réel, plus même. Laissant son épouse à la maison pour s'occuper de neuf enfants, il pouvait se retirer dans de
TOUS ces critères s'appliquent à Mahomet :
. Il prétendait être le messager, oint de Dieu et le Sceau des Prophètes (Coran 33:40).
. Il refusait d'apporter des preuves de cette prétention et attendait des gens qu'ils le croient.
. Il se disait lui-même Khayru-l-Khalq (le meilleur de la Création), un « excellent exemple » (Coran 33:21), « exalté au-dessus des autres prophètes » (Coran 2:253), « le préféré » (Coran 17:55), et « une bénédiction pour les mondes » (Coran 21:107).
. Il prétendait avoir atteint « un état éminent » (Coran 17:79), le statut d'Intercesseur, disant à Dieu qui punir et qui pardonner.
. Il exploitait les autres en leur promettant des récompenses célestes, leur faisant faire la guerre, piller et remplir ses coffres de butin.
. Il n'avait aucune empathie pour ses victimes qu'il pillait, torturait, violait, réduisait en esclavage, massacrait, ni pour ceux qu'il envoyait à la mort, leur promettant des récompenses célestes.
. Il était hautain au plus haut point et exigeait un total respect et une totale obéissance.
. Il avait un grand sens de sa dignité. Il considérait que tout le monde appartenait à la compagnie d'Allah et de son messager. Où il était, là était le pouvoir.
. La plus énorme de ses prétentions est que Dieu et ses anges prient pour lui constamment[50]. « Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez-[lui] vos salutations ». (Coran, 33:56). Le mot utilisé peut signifier « prier », « exalter », « glorifier », etc. Ce verset à lui tout seul suffit à montrer que Mahomet était un psychotique narcissique. Seule une personne mentalement malade peut prétendre que le Créateur de l'Univers le glorifie pour toujours. Et qu'avait-il fait pour le mériter ?
Voici d'autres prétentions ou revendications :
· Et tu es, certes, d'une moralité imminente (68:4).
· [Tu es, Mahomet] comme une lampe éclairante (33:46).
. Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah (4:80).
· Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le brûlerons en enfer. Et quelle mauvaise destination ! (4 :115).
· Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager (81:19)[51].
Ibn Sa'd rapporte que Mahomet a dit : « Parmi tous les peuples du monde, Dieu a choisi les Arabes. Parmi les Arabes, il a choisi les Kinana. Parmi les Kinana, il a choisi les Koraïchites (sa tribu). Parmi les Koraïchites, il a choisi les Bani Hachim (son clan). Et parmi les Bani Hachim il m'a choisi »[52].
Sa plus grande prétention, à mon avis, et celle affirmant que Dieu promis le pardon de tous ses péchés futurs. « En vérité Nous t'a) accordé une victoire éclatante, afin qu'Allah te pardonne tes péchés passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur voie droite » (Coran 48:1-2). C'est peut-être pourquoi il avait si peu de respect pour la vie de ses compagnons et disciples (qu’il envoyait facilement à la mort). On trouve difficilement un seul crime qu'il n'ait commis. Avait-il l'illusion que ses péchés futurs seraient absous et n'aurait pas à en répondre ? Un Dieu sain peut-il promettre une chose à qui que ce soit ?
Voici quelques autres de ses affirmations sur lui-même :
· La première chose qu'Allah tout-puissant a jamais créée a été mon âme.
· La première des choses que le Seigneur a créée a été mon esprit.
· Je suis d'Allah, et mes fidèles sont de moi[53].
· De même qu'Allah m'a créé noble, il m'a aussi donné un noble caractère[54].
· Si ce n'était pas pour toi [ô Mahomet] je n'aurais pas créé le monde[55].
Il faut comparer ces prétentions ou revendications à la façon dont Jésus répond à quelqu'un qui l'appelle « Bon maître » : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul... » (Marc, 10:18). Jésus n'a commis aucun des crimes commis par Mahomet, et n'a jamais prétendu que Dieu avait créé le monde pour lui. Au contraire, il s'affirmait l'agneau sacrifié pour les péchés des autres. Mahomet pressait les autres de se sacrifier pour lui. Seul un narcissique peut être coupé de la réalité au point de prétendre que le monde a été créé pour lui.
Néanmoins, les narcissiques, typiquement, feignent l'humilité même quand ils se glorifient eux-mêmes. At-Tirmidhi fait dire à Mahomet :
« Je suis le bien-aimé d'Allah (habidullah) et je le dis sans orgueil, et Je porterai le drapeau de la gloire (liwa ul-hamd) au jour du Jugement, et je suis le premier intercesseur et le premier dont l'intercession sera acceptée, et le premier à demander l'accès au paradis de sorte qu'Allah ouvrira pour moi et j'entrerai avec les plus pauvres de ma communauté, et je le dis sans orgueil. Je suis le plus honoré du Commencement et de la Fin, et je dis cela sans orgueil » [56].
Les narcissiques paraissent sûrs d'eux-mêmes et pleinement accomplis. En réalité, ils manquent d'estime pour eux-mêmes et cherchent constamment un surcroît extérieur d'adulation.
Le Dr Sam Vaknin est l'auteur de 'Malignant Self-Love'[57] (Amour de soi malfaisant). Il est considéré comme une référence sur le sujet. Il comprend et décrit l'esprit d'un narcissique comme peu d'autres le font. Il explique : « Tout le monde est narcissique, à des degrés divers. Le narcissisme est normal et sain. Il aide à la survie. La différence entre narcissisme sain et narcissisme pathologique est, bien sûr, dans la mesure. Le narcissisme pathologique est caractérisé par un manque extrême d'empathie. Le narcissique considère et traite les autres comme des objets à exploiter. Il les utilise pour obtenir un supplément de narcissisme. Il se juge digne d'un traitement particulier parce qu'il étale ces grandioses fantasmes sur lui-même. Le narcissique n'est PAS lucide sur lui-même. Sa cognition et ses émotions sont biaisées... Le narcissique ment, à lui-même et aux autres, projetant « intouchabilité », immunité émotionnelle et invincibilité... Pour un narcissique, tout est plus important que la vie. S'il se montre poli, alors il l'est agressivement. Ses promesses sont extravagantes, sa critique est violente et effrayante, sa générosité est sotte. (...) Le narcissique est un maître du déguisement. C'est un charmeur, un acteur talentueux, un magicien, maître à la fois de lui-même et de son environnement. Il est très difficile de le voir comme tel à la première rencontre »[58].
L'histoire suivante montre comment Mahomet se préoccupait de son statut et du respect qui lui était dû. Vers l'an 9 de l'Hégire (neuf ans après son arrivée à Médine), un groupe d'Arabes de la tribu des Bani Tamim lui rendit visite. Selon la tradition arabe, ils l'appelèrent depuis l'extérieur des appartements (hujurat) de ses épouses : « Hé ! Mahomet ! Nous sommes venus de loin pour te voir ! ». Il n'aima pas ces manières. Il voulait être traité avec déférence et respect, comme un souverain. Il ne répondit pas, et plaça les mots suivants de la bouche de son Dieu pour exiger de tout un chacun le respect pour lui :
« 0 vous qui avez cru ! Ne devancez pas Allah et Son messager. Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient. Ô vous qui avez cru ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. Ceux qui t'appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d'entre eux ne raisonnent pas. Et s'ils patientaient jusqu'à ce que tu sortes à eux, ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Pardonneur et Miséricordieux » (Coran, 49:1-5).
Ces hommes n'étaient pas irrespectueux envers Dieu. Ils traitaient Mahomet comme l'un des leurs, ni plus, ni moins. Ces vers sont-ils les mots de Dieu, ou le souci mesquin d'un narcissique inquiet sur son statut, recherchant la reconnaissance et le respect ?
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
L'Islam est à la fois missionnaire et impérialiste. Le principal objectif de Mahomet était de conquérir et dominer.
Tant qu'il fut faible avec peu de fidèles, il se montra courtois, attentif, 11 compassionnel, accommodant, serviable et même il feignait l'humilité. Il y a un terrible contraste entre les versets coraniques écrit dans cette période et ceux de Médine, quand il était devenu puissant. A Médine il devint exigeant, tyrannique, agressif et profiteur. Alors il attaqua des villes et des villages, et après avoir tué des hommes désarmés et pillé leurs biens il exigeait des survivants qu'ils se convertissent, payent la jizyah (taxe) ou acceptent la mort.
Voici quelques exemples de versets mecquois :
1. Et endure ce qu'ils disent; et écarte-toi d'eux d'une façon convenable (Coran 73:10).
2. A vous votre religion, et à moi ma religion (Coran 109:6).
3. Endure donc ce qu'ils disent : et célèbre la louange de ton Seigneur avant le lever du soleil et avant [son] coucher (Coran 50:39).
4. Nous savons mieux ce qu'ils disent. Tu n'as pas pour mission d'exercer sur eux une contrainte. Rappelle donc, par le Coran celui qui craint Ma menace (Coran
5. 50:45).
6. Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants (Coran 7:199).
7. Pardonne-[leur] donc d'un beau pardon (Coran 5:85).
8. Dis à ceux qui ont cru de pardonner à ceux qui n'espèrent pas les jours d'Allah afin qu'Il rétribue [chaque] peuple pour les acquis qu'ils faisaient (Coran
9. 45:14).
7. Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d'entre eux a cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur; il n'éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé (Coran 2:62).
8. Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre... (Coran 29:46).
Comparez les passages ci-dessus aux suivants, écrits à Médine quand il était devenu puissant :
1. vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous (Coran 9:123).
2. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts (Coran 8:12).
3. Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants (Coran 3:85).
4. Tuez les associateurs où que vous les trouviez (Coran 9:5).
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Mahomet choisit Yathrib comme sa base, tua ou expulsa ceux qui ne l'acceptaient pas et la rebaptisa Medinat ul-Nabi (la ville du Prophète). A Médine, il punissait corporellement, humiliait publiquement et assassinait quiconque défiait son autorité. Medina ul-Nabi ressemblait beaucoup à Jonestown. Mahomet était l'autorité absolue. Toute contestation était sévèrement punie. Quand on entrait dans cette ville, il était virtuellement impossible d'en sortir.
Abdallah Ibn Abi Sahr était un scribe de Mahomet. Il était plus éduqué que son prophète. Souvent il jugeait bon de corriger les versets « révélés » et suggérait de meilleures formulations. Mahomet les acceptait. Abdallah Ibn Abi Salir comprit que le Coran n'est pas révélé, que Mahomet fabriquait les versets. Il s'échappa de Médiale, gagna La Mecque, et raconta sa découverte. Quand Mahomet prit La Mecque, alors qu'il avait promis l'amnistie pour quiconque à condition de se rendre, il ordonna de couper la tête d'Abdallah. Ce dernier fut sauvé par l'intercession d'Othman et l'incapacité de Mahomet de communiquer son désir par des signes. Quand Othman implora la vie sauve pour son frère de lait, Mahomet resta silencieux. Ses compagnons présents comprirent qu'il acceptait, et Othman emmena Abdallah. Mahomet exprima son mécontentement : il n'avait pas personnellement blesser Othman, mais il espérait que quelqu’un comprendrait et tuerait quand même le félon. On peut parler d'hypocrisie !
Ibn Ishaq explique : « La raison pour laquelle il avait ordonné de le tuer était qu'il avait été musulman et chargé de mettre la révélation par écrit. Alors il apostasia, retourna à La Mecque (...) Il devait être tué pour apostasie mais fut sauvé par l'intercession d'Othman »[59].
L'atmosphère était tendue à Médine. L'Islam et le djihad étaient devenus les centres des vies de chacun. Les gens avaient perdu toute forme d'intimité et de vie privée. Ils devaient aller à la mosquée et prier en congrégation non pas une ou deux mais cinq fois par jour. Leurs vies étaient changées. Il n'y avait pas de travail. Ils étaient devenus brigand — constamment sur des raids, pillant, guerroyant.
Un hadith montre jusqu'à quel niveau de coercition Mahomet pouvait aller pour forcer les gens. Ce hadith lui fait dire : « J'ai failli donner l'ordre d'apporter du bois en fagots, puis de charger quelqu'un de faire l'appel pour la prière, ensuite d'ordonner à un homme de la présider et de me rendre après chez des hommes [qui refusent de faire la prière collective] puis de brûler leurs maisons sur eux... »[60].
Dans ce hadith, Mahomet exprime son envie de brûler les maisons de ceux qui ne vont pas à la mosquée, avec leurs occupants à l'intérieur. Il n'y a pas à être psychologue professionnel pour voir que c'est dément.
Malgré tout cela, ses fidèles n'objectaient rien et ne le fuyaient pas, non parce qu'ils étaient tous incapables de voir la monstruosité de ses idées, mais parce qu'exposer les leurs, librement, était hors de question.
Il brûla réellement une mosquée avec des gens à l'intérieur. Les musulmans de Zarrar (localité proche de Médine) avaient construit une mosquée. Ils l'invitèrent à y venir et à la bénir. Il leur dit qu'il le ferait après l'expédition de Tabouk. Quand il revint de cette expédition, des personnes malveillantes lui dirent que les musulmans de Zarrar avaient inventé leur propre version de l'Islam et ne suivaient plus l'Islam du Prophète. Alors il révéla un verset pour justifier son crime atroce : « Ceux qui ont édifié une mosquée pour en faire [un mobile] de rivalité, d'impiété et de division entre les croyants, qui la préparent pour celui qui auparavant avait combattu Allah et Son Envoyé et jurent en disant : 'Nous ne voulions que le bien !' [Ceux-là], Allah atteste qu'ils mentent » (Coran 9:107).
La vie à Médine avait complètement changé. Avant l'arrivée de Mahomet, les habitants étaient paysans, artisans, et commerçants. Le gros de l'industrie était aux mains des Juifs, qui étaient éduqués et prospères. Les Arabes étaient généralement illettrés, paresseux, et indolents. Ils avaient quelques compétences et travaillaient pour les Juifs. Quand ces derniers furent éliminés, la cité changea drastiquement. Il n'y avait plus d'affaires où les gens pouvaient travailler et gagner leur vie. L'économie de la cité était complètement détruite. Ses habitants devaient compter entièrement sur le pillage pour leur subsistance. A ce moment, aucun retour en arrière n'était possible. Ils étaient devenus dépendants de Mahomet et du butin de ses raids. Même ceux qui ne croyaient pas en lui, comme Abdallah Ibn Ubayy et ses partisans, participaient à ces raids, non pour soutenir l'Islam mais parce que le butin était devenu leur seule ressource. Comme les membres du Temple du Peuple, les musulmans de Médine étaient confrontés à l’inévitable, ce qui en retour les amenait à accepter leur sort plus facilement.
La population arabe de Médine était ignorante, appauvrie, et très superstitieuse. Pour eux, posséder même un chameau et une robe était considéré comme de l'aisance. Ils travaillaient à la journée pour les juifs. Plusieurs hadiths rapportent que leur première richesse, ou ce que le Coran appelle délicatement « la bonté d'Allah », fut acquise par le pillage. Il y avait aussi beaucoup de butin sexuel. Les femmes capturées dans les guerres fournissaient une motivation supplémentaire pour les croyants, particulièrement les immigrants qui étaient en majorité jeunes et célibataires.
Une fois les juifs éliminés, les Arabes pauvres de Médine n'avaient pas d'autre possibilité que de s'engager dans l'armée de Mahomet. La principale motivation pour ces croyants du début pour partir au djihad était l'enrichissement et le sexe. L'isolement et la pression du groupe les faisait accepter des choses qu'autrement, ils auraient jugées contestables voire détestables. Un groupe isolé contrôlé par un leader sectaire charismatique décrète ses propres lois. Les règles du monde extérieur ne s'appliquent plus. Ce que le leader dit et fait devient la norme. Il décide ce qui est moral, éthique, bon ou mauvais.
Les ex-convertis à l'Islam rapportent des expériences similaires. Plus ils s'impliquent, plus le niveau des exigences monte. Au début, les femmes apprennent que couvrir sa tête n'est pas nécessaire, mais que le faire est méritoire. Les nouveaux croyants sont invités à éviter certaines nourritures, à manger halal, faire les prières obligatoires, jeûner et payer la zakat — des exigences faciles à observer. Progressivement, on leur présente les valeurs et récompenses du djihad. Parce que les néophytes sont pressés d'appartenir et d'être acceptés par le groupe, ils en font plus que les musulmans de naissance et deviennent « plus royalistes que le roi ».
Les musulmans les plus dangereux en Amérique sont les Noirs convertis à l'Islam, selon un sondage par le Pew Research Center. « 28% des musulmans noirs nés américains répondent que 'l'attentat-suicide et d'autres violences contre des civils peuvent être justifiées quelques fois ou au moins dans des cas exceptionnels'. A comparer avec 9% de musulmans immigrés qui défendent la même opinion. Pew a aussi trouvé que 11% des musulmans noirs vivant aux USA sont favorables à Al Qaida — soit deux fois plus que la proportion de musulmans, toutes catégories confondues, qui partagent cette vue »[61].
L'endoctrinement est si progressif que les convertis pensent qu'ils acceptent ces changements de leur plein gré. Ils en arrivent finalement à faire des choses qu'ils n'auraient jamais imaginé faire. Une ex-musulmane américaine d'origine m'a dit que la première fois qu'elle vit un groupe de musulmanes complètement couvertes d'un voile noir, elle rit et s'en attrista pour elles. Et puis elle se convertit et finit par porter le voile le plus strict, le niqab qui ne montre que les yeux. Je fis la connaissance de cette dame car elle avait lancé un site internet pour promouvoir l'Islam. Son occupation favorite était de me dénigrer et recommander aux autres musulmans de ne pas me lire. Néanmoins, elle me lisait. Finalement elle retrouva ses sens et quitta l'Islam. Elle expliqua qu'elle avait été absorbée par lui au point de demander à son mari non-musulman de se convertir et de prendre une autre femme.
J'ai rencontré (virtuellement) des musulmanes dont on avait tellement lavé le cerveau qu'elles approuvaient Mahomet d'avoir dit que les femmes sont déficientes en intelligence et inférieures. Paradoxalement, dans le même temps, elles-étaient convaincues que l'Islam libère les femmes. La foi peut être une drogue abrutissante.
Ceux qui se convertissent à l'Islam en viendront, en peu de temps, à détester les juifs et leur propre pays. Ils sont nourris de théories de la conspiration et en arriveront rapidement à haïr leurs parents non-musulmans et à se couper de leurs amis incroyants. Le cas échéant, ils peuvent rechercher le bonheur islamique suprême, le martyre.
Un Canadien qui s'était converti à l'Islam puis avait apostasié raconta son expérience :
L'Islam pur était difficile à accepter pour les kuffar (incroyants), donc les versions adoucies ont un taux de réussite plus élevé pour la diffusion de l'Islam (da'wah) donc ils ont modifié les principes pour « s'adapter au public ». La version modérée et aseptisée de l'Islam qui m'avait d'abord été montrée a été révisée après ma conversion. A la mosquée locale il y avait toujours la poignée de main et l’accolade. C'était un agrément absent à la maison, surtout avec une mère insatisfaite de mes prestations et un père qui ne se souciait pas de mes efforts. Encouragé par mes frères musulmans, je voulais exceller dans ma religion ; si possible me marier, enseigner l'arabe, et être un moudjahid (combattant du djihad) et un chahid (martyr).
Les convertis à l'Islam, si crédules et naïfs qu'ils fussent, pouvaient facilement être sensibles aux dysfonctionnements et à la propagande prévalant dans les sociétés musulmanes. En nous écartant de la voie des kuffar, nous devions rester ignorants et fuir tout ce qui était non islamique. Un converti déclara qu'Osama Bin Laden valait mieux « qu'un million de George Bush » et « un millier de Tony Blair » simplement parce qu'il était musulman. Avec arrogance nous, musulmans, étions « la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes » (Coran 3:110). Donc, quand il survenait une atrocité manifestement commise par des musulmans au nom d'Allah, mes frères et sœurs approuvaient. Nous acceptions servilement les violations de droits humains dans les pays musulmans, même quand les victimes étaient musulmanes. Les théories du complot largement répandues dans mon entourage musulman tournaient au délire. Même les musulmans modérés, qui négligeaient la sallat et commettait le zina (sexe illicite, fornication, adultère, etc.) ne pouvaient admettre que les pilotes du 11/09 fussent musulmans. Comme le dit mon camarade afghan : « C'étaient les juifs ! ». Quand une occasion survenait de procéder à une autocritique, immanquablement nous incriminions les juifs, notre bouc-émissaire préféré. Se fondre dans l'Oumma islamique se faisait bien mieux si on soutenait les dernières positions du monde arabo-musulman, portait une barbe épaisse, exprimait la haine des juifs, prononçait à l'occasion le mot « bid'ah' » (dénonçant les modernistes), et rejetait l'état moderne d'Israël. Nous suivions avec fierté le djihad, et si un kafir [singulier de kuffar] nous interpelait là-dessus nous répondions par exemple : « Comment savez-vous que c'est fait par des musulmans ? Où est la preuve ? ». Même si on n'ignorait pas les aveux enregistrés en vidéo de terroristes islamiques, on choisissait de faire comme si. Tous les musulmans ne sont pas terroristes, encore qu'il soit indubitable que la majorité des terroristes sont musulmans. Si des Américains ou des juifs mouraient, on s'en réjouissait ouvertement et j'ai observé cela chez une musulmane d'à peine cinq ans. Les convertis adoptaient désespérément l'interprétation rigide de l'Islam enseignée par des immigrants venus de théocraties oppressives qui emprisonnaient les fauteurs d'ijtihad (libre discussion) pour perpétuer la criminalisation de la pensée libre et de la contestation, et garder leurs lois inchangées[62].
Voir aussi la vidéo : Majid Oukacha interviewe un ex-converti à l'islam, https://www.youtube.com/watch?v=bbjDkzagzYk
Ce vidéo explique l’augmentation des exigences religieuses, au point que cet ex-converti ne pensait plus qu’à l’islam.
Selon mes propres hypothèses, les prophètes et leur religion ne sont que des gourous avec leur secte qui ont réussi, en fonction de certaines circonstances historiques favorables. Pour moi, il n'y a rien de divin, de « surnaturel », dans ces succès. Et il n’y a aucun plan divin derrière ces succès. L'islam a pu se répandre et avoir du succès, parce que :
1) il s’est répandu, d'abord, dans un environnement, où il n'y avait pas d'état unifié fort (un grand nombre d'oasis indépendantes, dirigés par de petits roitelets, des chefs de tribus, alors qu’il n’y avait aucun grand royaume unifié dans la péninsule arabique).
2) En en face, les empires byzantins (dirigé par l'Empereur Héraclius[63]) et l'empire sassanide perse (dirigé par l'Empereur Chosroès ou Khosro II[64]) étaient exsangues, après 20 ans de guerre et totalement affaiblis. Les peuples de ces empires étaient épuisés par ces guerres et n'en désiraient plus.
Ce sont donc des circonstances historiques et géographiques particulières, en plus de la redoutable habileté politique de Mahomet et le caractère séduisant de la doctrine ou de la prédication islamique, qui expliquent le succès de l'islam.
Le profil psychologique des gourous, déterminé par les spécialistes, est repérable par sept points :
1) Un esprit brillant, une intelligence supérieure à la moyenne (le génie)
2) Une imagination sans limite
3) Un sens aigu de la séduction et de la communication
4) Une personnalité paranoïaque
5) Le mythe de persécution
6) Des tendances mégalomanes
7) Une agressivité et une combativité omniprésentes
L’auteur ne croit pas à des êtres surnaturels, missionnés par Dieu, sortis du lot pour révéler telle ou telle vérité aux communs des mortels, qui seraient en relation personnelle et étroite avec Dieu et qui recevraient personnellement continuellement les paroles de Dieu.
L'étude psychiatrique actuelle de tels cas montre que ces "prophètes" ont eu une enfance perturbée, qu'ils ont eu du mal à s'imposer, à obtenir une reconnaissance, dans leur enfance _ parce que abandonnés ou rejetés par leur parents ou mère biologiques (c'était justement le cas de Moïse, Mahomet, doublement orphelin _, souvent considérés par la famille, comme le bâtard, placés dans des situations intenables mentalement (alors que le cerveau de l'enfant est encore fragile). Et durant toute leur vie, ils souffrent d'une soif de reconnaissance inextinguible, ce qui explique la "mission" de Moïse et Mahomet (un moyen de parvenir à satisfaire ce besoin de reconnaissance inextinguible).
Les voix célestes sont souvent la dernière protection ou barrière mentales avant de basculer dans la folie (ou la schizophrénie « irréversible ou définitive »). Elles peuvent soit avoir été provoquées par un épilepsie du lobe temporal, soit par un psychose partielle[65] [66].
Le problème est l'ignorance par les musulmans des pathologies mentales psychiatriques pouvant expliquer le profil psychologique de Mahomet.
Le "prophète" peut tenter d'être honnête ou bien il dérive dans la malhonnêteté et devient un gourou, enfermé dans une mégalomanie absolue, de plus en plus inaccessible à la critique.
Selon ma propre expérience, une relation « gourou-disciple » ou « chef-subordonnée » devrait, au minimum, basée sur l'honnêteté du gourou / chef (voire de ses ouailles / disciples). D’autant, que personne, sur terre, est totalement tout blanc. Et il n’existe jamais de personnes parfaites (totalement exemplaires). Tout le monde fait des erreurs (ou commet des fautes), certains plus que d’autres.
Dans une relation normale (non pathologique, non toxique ...), les torts sont souvent de chaque côté (qu’ils soient ceux des dirigeants ou ceux des subordonnés).
Si un membre de la relation est capable, avec honnêteté, de reconnaitre ses torts et se remettre en cause, tandis que l'autre refuse et/ou en est incapable, et qu'il dans le déni, alors Il est dans la malhonnêteté et/ou la pathologie.
Si le disciple ne peut faire comprendre cela au chef ou gourou ... alors mieux vaut pour le disciple de la quitter, en tout cas pour se protéger (car il pourrait être en danger).
Quand on est très intelligent _ c'est justement le cas de Mahomet _ on a toujours réponse à tout.
Mahomet a imposé aux femmes un statut inférieur[67] [68] à celui des hommes, en justifiant ce statut. Pendant des siècles, l'islam a conditionné les femmes musulmanes à accepter leur statut inférieur[69], grâce à une rationalisation de leur statut inférieur.
Si Mahomet avait voulu défendre, au contraire, la polyandrie, il aurait trouvé tout autant un grand nombre d'arguments tout aussi convaincants.
Comme les grands gourous, Mahomet avait besoin, pour remplir son éternel besoin de reconnaissance, de l'admiration, de l'obéissance et la soumission absolues de ses disciples (nous avons déjà abordé cette partie, en étudiant sur narcissisme extrême). Et pour cela, il a besoin que ses disciples ne puissent pas le critiquer (le rabaisser à ses yeux, selon ses conceptions), et donc il fallait qu'il les isole de toute influence extérieure, afin de les maintenir dans l'absence de tout esprit critique à son égard et à l’égard de sa religion.
D'où le fait qu'il recourt à la solution "malhonnête" (de facilité) d'appeler au meurtre des athées et apostats [plutôt que de chercher à les convaincre, avec patience, humilité, douceur, sans violence, par la discussion, la persuasion[70]], justement pour tarir toute source d'esprit critique face à lui et sa religion.
S’il avait été honnête intellectuellement, il aurait utilisé la discussion et la persuasion.
S’il a des choses à se reprocher, alors il fera assassiner ceux qui le critiquent[71] [72].
Et comme tous les vrais gourous, il aimait ou recherchait ardemment :
a) Le pouvoir absolu sur ses ouailles
Incitations à donner sa vie pour Dieu (ou le jihad) :
Ses disciples, en obtenant leur soumission totale jusqu'à les pousser à se tuer pour la gloire du gourou et de sa religion ou sa secte :
Sr3. 157. Et si vous êtes tués dans le sentier d'Allah ou si vous mourez, un pardon de la part d'Allah et une miséricorde valent mieux que ce qu'ils amassent.
Sr3. 158. Que vous mouriez ou que vous soyez tués, c'est vers Allah que vous serez rassemblés.
Sr62.6. « Dis : ‘O vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien aimés d’Allah à l’exclusion des autres, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques’ ».
C’est justement cas de Mahomet, qui voulait l'obéissance absolue et qui refusait toute critique à son égard.
b) La puissance matérielle
Mahomet se réservait 1/5 du butin des pillage, obtenus par des razzias ...
Coran, sourate 8, verset 1 : « Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis : « Le butin est à Allah et à son messager. » Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à son messager, si vous êtes croyants. »
Coran, sourate 8, verset 41 : « Sachez que, de tout butin que vous avez pris, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs, si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons révélé à notre serviteur, le jour où l’on discerna entre les hommes justes et les incrédules (…). »[73] [74].
c) Le sexe
Mahomet avait un terrible frénésie sexuelle. Il a eu jusqu'à 19 épouses, concubines et esclaves sexuelles et il s'est réservé plusieurs fois des femmes très belles, obtenues en butin de pillages, après avoir tué leur mari.
Les musulmans expliquent que Mahomet a épousé ces femmes, par charité, parce qu’elles étaient veuves.
Ils oublient qu’avant de les épouser, il avait fait tuer leur mari (voir ci-après).
L’auteur en est convaincu, ne serait-ce que par l’emploi du mensonge autorisé (la Taqiya[75]) pour tromper ceux que l’on veut convaincre, le fait que Mahomet appelle à tuer quiconque ne croit pas en lui, surtout quand une personne dénonce ses impostures, l’emploi d’une doctrine politique totalitaire, s’imposant par la force, le non-emploi du principe de réciprocité quand Mahomet pille, vole les caravanes ou les cités etc…
Mahomet a vécu comme un voleur et pillard, pourtant il produit toujours des versets (soi-disant venu d’Allah) justifiant et rendant légaux ces pillages, ces vols et le butin qui en résulte.
Voici des exemples du caractère manipulateur de Mahomet, ce dernier faisant toujours intervenir des versets qui « lui tombe du ciel » toujours à propos :
« Un jour Mahomet reçoit en cadeaux de la part d'un officier byzantin, une esclave copte (une chrétienne d’Égypte) du nom de Maria. Mahomet en tomba totalement amoureux, ce qui attira la jalousie de ces femmes. C'est alors qu'un verset tombe du ciel pour menacer ses femmes de les répudier :
« Coran S66-V1 à 6 : Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l´agrément de tes femmes, t´interdis-tu ce qu´Allah t´a rendu licite ? (..) S´il vous répudie, il se peut que le Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous » ».
« Un jour, Mahomet rendit visite à son fils adoptif Zayd. Ce dernier n'était pas chez lui. Son épouse Zainab (ne pas confondre avec la sœur de Mahomet du même nom) lui ouvrit, en costume d'été. Il fut fasciné par sa beauté et dominé par le désir.
Allah lui révélera un verset [fort à propos] lui enjoignant de ne pas craindre les jugements des gens, et de craindre Dieu, et de suivre les penchants de son cœur [c'est-à-dire d’épouser Zainab] : « Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd[76] eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté » (Coran 33:37).
Mahomet légalisa par
un décret d'Allah son mariage avec sa belle-fille Zaynab, dont il tomba
amoureux, après avoir poussé à son fils adoptif et sa belle-fille Zaynab au
divorce :
« […] Lorsque fut révélé le verset
coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de
ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah
lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif,
Aïcha (l'une de ses épouses) dit: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Seigneur s'empresse de te plaire[77].»
(Boukhari, vol. 7:48).
Mahomet avait un appétit sexuel démesuré ; il avait constamment besoin d'être alimenté en femmes :
Le mariage de Mahomet avec sa belle-fille confondit ses adeptes. Pour faire taire les critiques, Allah intervint avec un verset disant que son Prophète n'est le père de personne, mais le messager de Dieu et le Sceau des prophètes « Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. » (Coran 33:40). Il prétendit que Dieu lui avait ordonné d'épouser Zainab pour montrer au peuple que l'adoption est une abomination ».
Le fait qu’il affirme que ces mariages étaient un acte de charité peut être considéré comme de la manipulation _ en effet, tous comme les grands gourous, qui sont aussi de grands manipulateurs.
Pour avoir plus de détail sur la dimension manipulatoire de Mahomet, voir le chapitre « Annexe 1 : .Les déviances sexuelles et les manipulations de Mahomet ».
Le problème des grands "gourous" comme Mahomet est ce sont des génies ayant une imagination illimitée.
Il n’y aucun doute qu’il y a du génie (une intelligence hors norme, politique, tactique, militaire …) et une imagination sans limite, chez Mahomet, cette imagination sans limite (voire qui va jusqu’à la folie) qui subjugue les adeptes du gourou.
Or pour une personne ignorante dans le domaine de la science psychiatrique, de son point de vue, le génie du gourou ne peut être que le signe que le gourou est bien "missionné" par Dieu, que son génie est bien le signe de son statut spécial, surnaturel, divin, sacré.
Plutôt que se remettre en cause, les gourous préfèrent utiliser leur immense imagination, dans une sorte de fuite en avant perpétuelle (dans le mensonge, la manipulation), afin de conserver leur très haute opinion d'eux-mêmes, l’admiration de ses disciples, et ainsi à ne pas avoir faire preuve d'honnêteté, et de faire l'effort très difficile et douloureux, de se remettre en cause.
Un exemple de l’imagination sans limite de Mahomet :
Mahomet décrit, lors de sa visite aux cieux, l'ange Gabriel comme ayant 600 ailes[78] :
Le premier ciel était d'argent pur et les étoiles suspendues à sa voûte par des chaines d'or[79] : « Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor : les étoiles, afin de le protéger contre tout diable rebelle. Ils ne pourront être à l'écoute des dignitaires suprêmes [les Anges] ; car ils seront harcelés de tout côté, et refoulés. Et ils auront un châtiment perpétuel. Sauf celui qui saisit au vol quelque [information] ; il est alors pourchassé par un météore transperçant » (Coran 37:6-10). [Cette absurdité est donc dans le Coran, où il est dit que les djinns avaient pour habitude de monter sur les épaules les uns des autres pour écouter les conversations de l'a Assemblée exaltée », jusqu'à ce qu'ils fussent abattus par des étoiles tirées sur eux comme des missiles. On voyait autrefois les météorites comme des étoiles projetées]. Là, Mahomet salua Adam. Et sur les six autres cieux le Prophète rencontra Noé, Aaron, Moïse, Abraham, David, Salomon, Idris (Enoch), Yahia (Jean le Baptiste) et Jésus. Il vit l'Ange de la Mort, Azraël, si énorme que ses yeux étaient séparés par 70.000 journées de marche [c'est en gros dix fois la distance terre-lune]. Il commandait 100.000 bataillons et passait son temps à écrire sur un immense livre les noms de ceux qui mouraient et naissaient [Ne pourrait-on pas procurer un ordinateur à Azraël pour le relever de sa corvée 7]. Il vit l'Ange des Larmes qui pleurait sur les péchés du monde ; l'Ange de la Vengeance avec un visage d'airain, couvert d'excroissance, qui commande aux éléments de feu et siège sur un trône de flammes ; et un autre ange, fait moitié de neige et moitié de feu, entouré d'un chœur céleste chantant continuellement : « O Dieu, Tu as uni la neige et le feu, uni tous Tes serviteurs dans l'obéissance à Tes Lois ». Dans le septième ciel, où résidaient les âmes des justes, se trouvait un ange plus grand que le monde entier, avec 70.000 têtes ; chacune avait 70.000 bouches, chaque bouche avait 70.000 langues et chaque langue parlait 70.000 idiomes chantant sans fins les louanges du Très Haut208.
Mahomet avait une imagination extraordinaire. Néanmoins, sa conception était biaisée. Une telle créature ne peut être visionnée, sans parler d'exister : · Mahomet voit un ange plus grand que le monde, ce qui en soit est un oxymore. · Cet ange a 70.000 têtes, dont chacune a 70.000 face (4.900.000.000 faces). · Chaque face a 70.000 bouches (343.000.000.000.000 bouches). · Chaque bouche a 70.000 langues (24.010.000.000.000.000.000 langues). · Chaque langue parle 70.000 langages (1.680.700.000.000.000.000.000 langages différents plus de 1,68 septillions (1,68*1025) de langages. |
Dans l’islam, il n’y a pas de soucis de « justice » envers les non-croyants, contrairement au christianisme
Sur le butin (des pillages) attribués aux guerriers et compagnons de Mahomet :
Sourate 8. 68. N'eût-été une prescription préalable d'Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris[80].
Sourate 8. 69. Mangez donc de ce qui vous est échu en butin, tant qu'il est licite et pur. Et craignez Allah, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Autre version : Donc, mangez des butins que vous avez gagné, ce qui est licite et bon, et observez DIEU. DIEU est Pardonneur, Le Plus Miséricordieux.
Muslim, Livre 37, Numéro 6668 : Récit d'Abu Burda : « Il viendra des gens parmi les musulmans le jour de la résurrection avec des péchés aussi lourds qu'une montagne, Allah les pardonnera et il mettra à leur place les juifs et les chrétiens. ».
« Abu Burda a rapporté que le Messager d'Allah (la paix soit sur lui) en disant : Les gens parmi les musulmans seraient le jour de la résurrection avec des péchés lourds comme une montagne, et Allah leur pardonnerait et il mettrait à leur place les Juifs et les Juifs Les chrétiens. (Autant je pense), Abu Raub a déclaré : Je ne sais pas à qui est le doute. Abu Burda a déclaré: Je l'ai raconté à 'Umar b. 'Abd al-'Aziz, après quoi il a dit: Est-ce votre père qui vous a raconté de l'apôtre d'Allah (la paix soit sur lui)? J'ai dit oui”[81].
Bukhari 53:392 : “Abu Huraira a relaté : "Quand nous étions à la Mosquée, le Prophète sortit et dit "Allons voir les Juifs". Nous sortîmes jusqu'à atteindre Bait-ul-Midras. Il leur dit "Si vous embrassez l'Islam, vous serez en sureté. Vous devriez savoir que la terre appartient à Allah et à son Apôtre, et je veux vous expulser de cette terre. Alors, si quelqu'un parmi vous possède quelque propriété, il lui est permis de la vendre, sinon vous devriez savoir que la Terre appartient à Allah et à son Prophète.".
« Narré par Abu Huraira : "Pendant que nous étions dans la mosquée, le Prophète est sorti et a dit: "Allons aux Juifs". Nous sommes sortis jusqu'à ce que nous arrivions à Bait-ul-Midras. Il leur a dit : « Si vous embrassez l'islam, vous serez en sécurité. Vous devriez savoir que la terre appartient à Allah et à son apôtre, et je veux vous expulser de cette terre. Donc, si quelqu'un parmi vous possède des biens, il est autorisé à les vendre, sinon vous devriez savoir que la Terre appartient à Allah et à son apôtre"" »[82].
La notion de juste et d’injuste est très relative dans l’islam : tous les croyants sont justes, et les non-croyants injustes :
« Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre [la loi d'Allah], ceux-là sont les injustes » (La Table Servie, v. 45.).
« Et ce sont les mécréants qui sont les injustes » (La Vache, v. 254.)
« …Parce qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son Messager et ils sont morts tout en étant pervers. » (Le Repentir, v. 84.)[83].
Bien sûr, le juif et le chrétien (le Mécréant aux yeux de Mahomet et de tous les musulmans), pour pouvoir conserver ses bien, droits et pour ne pas être persécuté, peut se convertir à l’islam. Mais cette conversion est lourde de conséquences, pour son avenir :
1) Il renonce à toute possibilité de retour en arrière, concernant sa conversion à l’islam, à cause de la condamnation à mort des apostats.
2) Et il renonce à toute possibilité de liberté de pensée, de liberté religieuse et d’esprit critique.
Un exemplaire iranien du Coran contient le tafsir (commentaire) suivant pour la Sourate 66 Tahrim :
Il est aussi rapporté que le Prophète avait réparti ses jours entre ses épouses. Une fois, quand ce fut le tour d'Hafsa, il l'envoya chercher car elle rendait visite à son père, Omar. Avant qu'elle l'apprît et rentrât, le Prophète appela son esclave Mariyah la copte, qui plus tard lui donna son fils Ibrahim, il eut avec elle un rapport sexuel. Quand Hafsa rentra, elle trouva la porte fermée de l'intérieur. Elle s'assit là jusqu'à ce que le Prophète eût fini son affaire et sortit de la maison, la sueur inondant son visage. Quand Hafsa le trouva dans cet état elle l'admonesta, disant : « Tu ne respectes pas mon honneur ; tu me laisses hors de chez moi pour pouvoir dormir avec l'esclave. Et quand c'est mon tour tu le fais avec quelqu'un d'autre ». Alors le Prophète dit : « Ne t'en fais pas parce que, bien qu'étant mon esclave elle me soit permise (halai), je renonce à elle pour ta satisfaction, elle me sera désormais haram ». Mais Hafsa n'en resta pas là, et elle frappa au mur qui la séparait de l'appartement d'Aïcha et lui dit tout[84].
Pour les musulmans les engagements ne signifient rien. Ils promettent quelque chose et puis y renoncent ensuite si tel est leur choix. Bukhari rapporte un hadith où Mahomet dit : « Par Allah et la Volonté d'Allah, si je prends un engagement et trouve par la suite que quelque chose d'autre est meilleur, alors je fais ce qui est meilleur et je renonce à l'engagement »[85].
Et il conseilla à ses fidèles d'agir de même : « Même si vous prenez un engagement de faire quelque chose et trouvez ensuite quelque chose de mieux à faire, alors vous pouvez rompre votre engagement et faire ce qui est meilleur »[86].
Cela explique le comportement des musulmans. Ils mentent. Ils mentent dans les médias ; ils mentent au public ; et ils mentent au gouvernement. Ils font des promesses seulement pour ne pas les tenir plus tard. La parole de musulmans ne signifie rien ; leurs promesses ne les lient pas et même leurs offres sont sans valeur.
Les narcissiques croient qu'ils ont droit à quoi que ce soit qu'ils désirent et leurs promesses et obligations ne les engagent pas.
Le pense qu’une sorte de fuite en avant dans les mensonges, le non-respect des engagements, ne pouvait aboutir que dans une recherche de vengeance et de guerre perpétuelle.
Donc, au lieu de s’apaiser, Mahomet à la fin de sa vie devenait de plus en plus violente, sans être plus heureux pour autant. Il est symbolique qu’avant sa mort, il fit expulser tous les juifs et chrétiens d’Arabie.
Sahih de Mouslim sous le n° 2767 : « d’après un hadith d’Abou Moussa selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit « Au jour de la Résurrection, des gens viendront avec des péchés comparables aux montagnes. Allah les leur pardonna et les transférera aux Juifs et aux Chrétiens[87] » »[88].
Quand il déclare qu’il peut transférer les fautes mêmes les plus lourdes (comme une montagne) des croyants musulmans sur les juifs et les chrétiens, afin que ces derniers aillent en enfer, pour permettre que ces musulmans « lourdement pêcheurs » puissent aller au paradis[89], l’on peut avoir des doutes sur la santé mentale de Mahomet (voir le chapitre « 4.4 Pas de soucis de justice pour les non-croyants », dans ce document).
Idem pour sa prétention affirmant que Dieu promis le pardon de tous ses péchés futurs. « En vérité Nous t'a) accordé une victoire éclatante, afin qu'Allah te pardonne tes péchés passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur voie droite » (Coran 48:1-2).
Idem pour sa prétention affirmant que Dieu et ses anges prient pour lui constamment. « Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez-[lui] vos salutations ». (Coran, 33:56).
Mahomet est avant tout un « prophète » guerrier, qui a mené au moins 35 expéditions militaires contre ceux qui lui résistaient. Il a créé une sorte religion « militaire », qui endocrine « militairement », via une doctrine qui conduit ses adeptes (compagnons …) vers l’obéissance absolue, qui les transforme en soldats dévoués, soumis, qui vont jusqu’à se donner la mort pour cette religion et son prophète et sa gloire.
L’histoire de ses expéditions sont décrites par exemple dans le livre : Sahih Bukhari : Livre des "Expéditions" : Livre des expéditions militaires menées par le Prophète[90].
Mahomet a été à l’origine de crimes de guerres _ voire d’actes génocidaires _ via :
a) Le massacre de plus 600 hommes mâles de la tribu des Banu Qurayza[91].
b) Au moins 100 razzias / expéditions guerrières[92], qu’il a lancées.
c) Au moins 35 expéditions et batailles militaires[93], qu’il a lancées.
d) Le meurtre, qu’il a commandité, d’au moins 43 opposants répertoriés, selon les hadiths, qui le critiquaient[94].
Autre source : Mahomet, Maurice Gaudefroy-Demombynes, Ed. Albin Michel, 1957[95] [96].
Quelque soient les justifications (pouvoir propager la prédication islamique, face à un adversaire rétif à ce message), le djihad est une guerre d’agression.
Selon Jacques Tarnero, chercheur à la Cité des sciences et de l’industrie et documentariste, « Le djihad est un projet de crime contre l’humanité » et doit être qualifié comme tel[97] [98].
Un bon arbre porte de bons fruits Or il existe des idéologies ou religions négatives qui n’apportent que destructions, malheurs et de grandes catastrophes[99]. L’état de guerre permanent n’a au contraire rien de souhaitable, à cause des douleurs morales et physiques et les désirs de revanches et de vengeance qu’il produit, immanquablement.
Dans mon document « Sur les psychopathes[100] », j’ai décrit les caractéristiques principales d’un psychopathe :
1) Sont des personnes totalement dénuées d’empathie émotionnelle (une totale absence de compassion pour les autres. Ils sont dénués de tout sentiments humains. La mort des autres ne leur fait strictement rien).
2) Font preuve d’une résistance hors du commun à l’anxiété et à la souffrance. Ils ne sont jamais inquiets, ce sont des gens très détendus.
3) Ils cherchent avant toute chose à se préserver.
4) Peuvent nier facilement avec aplomb (sans être, le moindre du monde, dérangés moralement) « La plupart du temps, quand quelqu’un vous ment, il finit par s’arrêter. Pas eux. Ils mentent avec la plus grande désinvolture ». Ils mentent très bien car aucune émotion ne vient les perturber.
5) Ils n’ont aucun sens inné de la morale. Alors que la plupart des gens se demandent s’ils sont en train de faire du mal à leur interlocuteur. C’est le signe d’une conscience morale innée.
6) Ont un haut degré d’agressivité au sens compétitif du terme. Ils adorent gagner.
7) Sont des prédateurs pour les autres êtres humains.
8) Sont plutôt attirés par le un contre un, ils aiment se retrouver face à face avec leur proie dans une pièce close.
9) Sont très narcissiques (ils ont un ego surdimensionné).
10) Sont manipulateurs et tentent d’obtenir des choses des autres, parce que cela fait partie du jeu.
11) Ne se remettent jamais en cause. Ils accusent toujours les autres (composante paranoïaque).
12) Ils sont le plus souvent injustes (tout en déguisant ces injustices derrières des manipulations et le masque de la vertu).
13) Ils sont souvent rancuniers.
14) Il y a souvent chez eux une pensée ou des idées obsessionnelles ou compulsives[101], voire fanatiques.
En 627, la tribu des Banu Qurayza était la dernière tribu juive restant à Médine. Sur faux prétexte, Muhammad assiégea leur forteresse, pendant 25 jours, jusqu'à ce qu'ils se rendent. Puis il a approuvé et supervisé la décapitation de 600 à 900 hommes, sur la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants ont été réduits à l'esclavage. La tribu entière a été exterminée[102].
En 628, Mahomet et ses disciples ont attaqué la riche ville juive de Khaybar, à 100 miles au nord de Médine. Muhammad a capturé la femme du chef Kinana Safiya et tué 90 défenseurs masculins, y compris son mari. Cette nuit-là, il couché avec elle, comme avec un esclave, parce qu’elle refusait de se convertir à l'Islam et se marier avec lui.
De nombreuses sources (hadiths et sira) attestent de l'asservissement de prisonniers de guerre par Mahomet, notamment les femmes et enfants des Banu Qurayza[103].
Après l'attaque de l'oasis de Khaybar juive en 628, Muhammad a ordonné un feu allumé sur la poitrine du chef du clan Kinana pour lui faire divulguer l'emplacement de l'or caché. Quand il était presque mort, Muhammed le livra à Muhammad bin Maslama afin qu'il puisse lui couper la tête.
« Muhammad choisit une des femmes juives comme épouse. Elle s’appelait Safiyya bint Huyayy, et était la fille du chef des Banu Nadir, Huyayy ibn Akhtab, tué lors des combats de Médine, et la veuve de Kinana ibn al-Rabi, le trésorier des Banu Nadir. Selon Ibn Ishaq, quand Muhammad lui demanda où se trouvait le trésor de la tribu, al-Rabi nia savoir où il se trouvait. Un juif dit alors à Mahomet qu’il avait vu chaque matin al-Rabi près d’une certaine ruine. Quand les ruines furent excavées, on trouva une partie du trésor. Mahomet ordonna à, Al-Zubayr de torturer al-Rabi jusqu’à ce qu’il révèle où se trouvait le reste du trésor, en vain, puis Muhammad ibn Maslamah l'a lui-même décapité, pour venger la mort de son frère lors de la bataille[104]. Les historiens modernes n'apportent que peu de crédit à ce récit, basés sur des légendes héroïques prônant la supériorité des arabes »[105] [106].
En entendant le poème de 'Aṣmā' Bint Marwan, qui appelait à lui résister, Muhammad aurait réclamé sa mort, en disant : « Qui va me débarrasser de la fille de Marwan ? ». 'Umayr Bin Adiy al-Khatmi, un homme aveugle appartenant à la même tribu que le mari de Asma (ie, Banu Khatma) a répondu qu'il le ferait. Il se glissa dans sa chambre dans l'obscurité de la nuit où elle dormait avec ses cinq enfants, son jeune enfant près de sa poitrine. 'Umayr a enlevé l'enfant du sein de Asma et l'a tuée[107]. Le matin, il est venu à l'apôtre et lui a dit ce qu'il avait fait et il [Muhammad] dit : « Vous avez aidé Dieu et Son messager, ô'Umayr ! ». Quand ce dernier a demandé s'il aurait à supporter les conséquences néfastes de son acte, l'apôtre lui dit : « Deux chèvres ne vont pas s’entrechoquer leurs têtes à son sujet » [i.e. deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela][108], alors 'Umayr est retourné à son peuple.
On trouve dans les versets du Coran et les hadiths beaucoup de comportements durs de cœurs (sans pitié), inhumains (voire terrifiants), et aussi rancuniers et quérulents. Voir aussi, à leur sujet, l’annexe « Annexe 2 : Exemples de versets et de comportements de Mahomet dénués de toute compassion » à la fin ce document.
Mahomet était atteint d’un certain nombre de TOC (troubles obsessionnels compulsifs), que j’ai décrit dans mon document « Sur les psychopathes[109] » et aussi dans le ce document « Les TOC de Mahomet[110] ».
Les chroniqueurs disent que Mahomet, se croyant possédé, fit des tentatives de suicide[111], en différentes occasions, et ne fut arrêté à chaque fois par l’ange Gabriel (Sira Ibn Ishaq page 106).
Il y a aussi la frénésie sexuelle de Mahomet qu’on retrouve chez bon nombre de gourous religieux[112] (presque tous, en fait), que je décris aux chapitres « 14 - Liste des femmes et concubines de Mahomet[113] » et « Attitude de Mahomet envers ses propres épouses ou les épouses des autres » de mon document « Le statut de la femme avant et après l’islam[114] ». Mahomet a eu 19 femmes et concubines ou esclaves (sexuelles).
En annexe, voir dans le chapitre 1, le fait que « Selon Mahomet, un homme adulte est autorisé à sucer le sein d’une femme ».
Le problème des gourous est qu’il y a toujours, chez eux, un part d’extrême sincérité, une part de mensonge et de manipulation.
C’est en ce sens qu’ils peuvent être extrêmement trompeurs et c’est pourquoi il leur est si facile d’abuser de la crédulité de leurs disciples.
Que 1 milliard cinq cent millions de musulmans puissent se faire abuser … n’est pas impossible, loin de là[115].
« [… ] Il y a des êtres humains qui présentent des traits psychopathologiques anormaux - qui peuvent contaminer des groupes [… ] et même des sociétés entières, amenant un mal pandémique à des échelles macrosociales.
Les problèmes que posent ce type de personnalités à l'humanité ne sont rien de moins que catastrophiques. […] »[116].
« Il est ironique que plus d'un milliard de gens puissent considérer un malade mental comme leur prophète, et l'imiter de toutes sortes de façons. Rien d'étonnant à ce que le monde musulman se languisse. Dans beaucoup de cas, les actes des musulmans ne peuvent être définis que comme insensés (fous). C'est parce qu'ils ont pour modèle et guide un homme mentalement perturbé. Quand des gens sains d'esprit suivent un homme qui ne l'est pas, ils agissent de façon insensée. C'est clairement la plus grande tragédie de tous les temps. Une folie auto-induite d'une telle magnitude est vraiment effroyable »[117].
Ma conviction très forte que Mahomet était un « gourou psychopathe manipulateur », souffrant d’une cohorte de graves troubles mentaux (mégalomanie, trouble de la personnalité narcissique (TPN), paranoïa, trouble obsessionnel compulsif (TOC) …).
Je pense que nous pourrions donc classer Mahomet parmi les gourous psychopathes criminels, à l’exemple de :
1) Adolphe Hitler[118],
2) David Koresh[119],
3) Jim Jones[120],
4) (voire Moïse (?))[121],
An 21° siècle, Mahomet serait considéré comme un gourou dangereux et serait incarcéré.
Je pense que beaucoup de musulmans, qui défendent aveuglément l’islam[122], n’en ont qu’un sentiment amoureux (aveugle, non basé sur la raison) de leur religion.
En fait, ils n’ont pas jamais lu le Coran (ils n’ont pas fait l’effort de lire plusieurs traductions du Coran) et les Hadiths, vraiment à fond, comme je l’ai fait, et donc ils ne connaissent pas profondément l’Islam (c’est du moins mon simple et humble point de vue).
Un homme peut épouser la femme de son fils adoptif :
Mahomet a, par exemple, légalisé par un décret d'Allah _ un décret opportun _ son mariage avec sa belle-fille Zaynab, dont il tomba amoureux, après avoir poussé à son fils adoptif et sa belle-fille Zaynab au divorce.
« Allah n'a pas assigné deux cœurs à l'un d'entre vous, et ne vous a pas assigné pour mères les épouses que vous comparez au dos de vos mères, et ne vous a pas assigné comme fils ceux que vous prétendez être vos fils alors qu'ils sont adoptés[123] [49]. C'est là votre parole qui sort de votre bouche, au contraire c'est Allah qui annonce la vérité, et qui guide dans un chemin droit », Qur'an 33:4.
Un homme peut épouser une fille qui n'a pas encore atteint la puberté :
Mahomet a, par exemple, alors qu’il avait plus de 50 ans, légalisé par un décret d'Allah _ encore un décret opportun _, sa relation sexuelle, avec Aïcha, alors qu’elle n’avait que 9 ans :
« Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles : si vous avez des doutes, leur délai est alors de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles[124] [44]. Et quant à celles qui sont enceintes, elles ont pour terme leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il lui assigne une facilité dans sa voie », Qur'an 65:4.
Un homme peut avoir des relations sexuelles avec une prisonnière de guerre et ses esclaves :
« Ô Prophète ! Nous t'avions rendu licites tes épouses à qui tu avais apporté leur salaire d'honneur, celles aussi des esclaves en ta possession qu'Allah t'avait données en butin[125] [45] ; de même les filles de tes tantes paternelles, et les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, —celles qui avaient émigré en ta compagnie, —ainsi que toute femme croyante qui avait fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète voulût se marier avec elle. Privilège pour toi à l'exclusion des autres croyants, Nous savons ce que nous avons fixé comme règle sur eux au sujet de leurs épouses et leurs captives qu'ils possèdent ; ce afin qu'il n'y eût aucun blâme contre toi. Et Allah est Grand Pardonneur, Très Miséricordieux », Qur'an 33:50.
Ibn Ishaq a rapporté : « Les captives de Khaybar furent largement réparties entre les musulmans. Le Prophète eut en partage Safiyya, fille de Huyayy ibn Akhtab et deux de ses cousines. Il garda pour lui Safiyya et donna les deux cousines à l'un de ses compagnons de combat, Dihya ibn Khalîfa, qui avait pourtant souhaité avoir Safiyya. Bilal, le muezzin, l'avait ramenée avec l'une de ses compagnes. Il passa avec les deux captives au milieu des cadavres des juifs tués au combat. A cette vue, la compagne de Safiyya éclata en sanglots, se déchirant le visage et couvrant de terre ses cheveux. La voyant dans cet état, le Prophète dit : « Eloignez de moi cette furie satanique ! ». Et il fit venir Safiyya, la fit assoir derrière lui et jeta sur elle son manteau : les musulmans comprirent que le Prophète se la réservait. Puis il fit des reproches à Bilal : « As-tu donc, Bilai, totalement perdu tout sentiment de pitié au point de faire passer ces femmes devant les cadavres de leurs hommes ? »[126] [46].
Bukhari a rapporté quelques hadiths sur le viol de Safiyya :
« Anas raconte : quand l'Apôtre d'Allah a pris Khaybar, il dirigea la prière du matin (Fajr) quand il faisait encore noir. Le prophète chevaucha, et Abou Talha avec lui, et moi-même derrière Abou Talha. Le Prophète parcourut rapidement les ruelles de la ville et mon genou toucha sa cuisse. Il découvrit sa cuisse, et je vis sa blancheur. En pénétrant dans la ville, il dit : `Allahu Akbar ! Khaybar est dévastée. A chaque fois que nous approchons d'une nation, ce sera le matin de ceux qui ont été avertis'. Il répéta cela trois fois. Les gens sortaient pour leur travail et certains disaient : 'Mahomet (est venu)'. (Certains de nos compagnons ajoutaient : 'Avec son armée'). Nous avons conquis Khaybar, pris des captives, et le butin a été rassemblé.
Dihya vint et dit : « 0 Prophète d'Allah ! Donne-moi une esclave parmi les captives ! Le Prophète dit : « Va et prends n'importe laquelle ». Il prit Safiyya bint Huyai. Un homme alla trouver le Prophète et dit : « 0 Apôtre d'Allah ! Tu as donné Safiyya bint Huyai à Dihya alors qu'elle commande les tribus des Banu Quraiza et des Banu Nadir et ne revient qu'à toi ». Le Prophète dit : « Amenez-le avec elle ». Donc Dihya vint avec elle et quand le Prophète la vit, il dit à Dihya : « Prends n'importe quelle autre fille parmi les captives ». Anas ajoute : « Le Prophète alors la prit et l'épousa ».
Thabit demanda à Anas : '0 Abou Hamza ! Que lui a donné le Prophète comme mahr (dot) ?' Il dit : 'Sa dot fut elle-même car il l'affranchit et alors il l'épousa'. Anas ajouta : `En chemin, Um Sulaim la para pour la cérémonie de mariage et l'envoya dans la nuit comme épouse au Prophète »’[127] [47].
Dans le Coran, le Dieu de Mahomet légalise les relations sexuelles avec des femmes esclaves, au nom du « droit de possession », même si elles étaient mariées avant leur capture[128] [48].
Sur les femmes capturées lors des expéditions guerrières de Mahomet
Les expéditions n'apportaient pas seulement la fortune au suiveurs et sectateurs de Mahomet, ils leurs procuraient aussi des esclaves sexuelles. Juwairiya était une belle jeune femme dont le mari avait été tué. Elle tomba dans la part d'un musulman. Aïcha, l'épouse favorite de Mahomet, la plus jeune (d'après les sources musulmanes elle avait six ans quand il l'épousa et neuf quand il l'emmena dans son lit) l'accompagnait dans cette expédition et raconta par la suite :
Quand le Prophète — la paix soit sur lui — distribua les captives des Banu al-Mustaliq, elle (Juwairiya) fut attribuée à Thabit ibn Qyas. Elle était mariée à son cousin (à elle), qui avait été tué dans la bataille. Elle proposa à Thabit un marché, neuf pièces d'or contre sa liberté. Elle était très belle. Elle fascinait tout homme qui la voyait. Elle vint au Prophète — la paix soit sur lui —, pour lui demander son aide dans ce but. Dès que je la vis depuis ma porte, je la pris en aversion car je savais qu'il la verrait comme je la voyais. Il vint et lui demanda qui elle était, la fille d'Al-Harith ibn Dhirar, le chef de son peuple. Elle dit : « Tu peux voir dans quelle situation je suis tombée. Je suis dans la part de Thabit, et lui ai proposé une rançon, et je dois te demander de m'aider à ce sujet ». Il dit : « Voudrais-tu quelque chose de meilleur ? Je peux te libérer et t'épouser ». Elle dit : « Oui ». Le Messager d'Allah répondit : « Voilà qui est fait ! »[129] [130] [58] [59].
Parfois des femmes capturées résistaient. Un hadith dit que quand il prit la ville des Bani Jaun, on lui amena une jeune fille nommée Jauniyya accompagnée par sa nourrice. Le Prophète lui dit : « Donne-toi à moi ». Elle répondit : « Une princesse peut-elle se donner à un homme ordinaire ? ». Alors il la saisit pour la serrer dans ses bras. Elle s'exclama : « Je cherche refuge auprès d'Allah contre toi ». Mahomet ordonna à ses hommes de donner à la fille deux robes de lin blanc[131] [132] [60] [61].
Un jour, Mahomet visita son épouse Hafsa, fille d'Omar, et croisa alors son esclave Mariyah, eut envie d'elle. C'était une fille magnifique, cadeau du Muqaqis (Patriarche) d'Egypte. Pour se débarrasser d'Hafsa, il mentit et lui fit croire que son père voulait la voir. Dès qu'elle fut partie, Mahomet prit Mariyah dans le lit d'Hafsa et eut des rapports sexuels avec elle. Ayant appris qu'en fait son père ne l'attendait pas, Hafsa revint plus tôt que prévu et découvrit ce qui se passait. Elle se fâcha et commença à lui faire une scène. Pour l'apaiser, Mahomet lui jura solennellement de s'interdire désormais Mariyah. Néanmoins, il avait encore envie de Mariyah. Comment pouvait-il rompre son serment ?
Le « Créateur de l'Univers » vint à son aide et lui révéla la sourate Tahrim (66), dans laquelle il l'autorisait à passer outre et avoir de nouveau des rapports sexuels avec Mariyah. Le Tout-Puissant lui reprocha de s'être interdit à lui-même des plaisirs charnels juste pour apaiser ses épouses (d'où le nom donné à la sourate qui traite de cet incident, Tahrim, L'interdiction) : « O Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre Maître ; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage. Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit : « Qui t'en a donné nouvelle ? » Il dit : « C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé ». Si vous vous repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien. S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges » (Coran 66: 1 -5).
Ibn Sa'd écrit : Abou Bakr a raconté que le messager d'Allah (pbsl) avait des rapports sexuels avec Mariyah dans l'appartement d'Hafsa. Quand le messager sortit, Hafsa était assise à la porte (fermée). Elle dit au Prophète : « O Messager d'Allah, faites-vous cela chez moi et pendant mon tour ? » Le Prophète dit : « Calme-toi et laisse-moi parce que je vais me l'interdire (me la rendre haram) ». Hafsa dit : « Je n'accepte pas, à moins que tu le jures pour moi ». Le Prophète dit : « Par Dieu, je ne la toucherai plus ». […] « Qasim ibn Mahomet a dit que cette promesse du Prophète de s'interdire Mariyah est invalide — ce n'est donc pas une violation (hormat) de la rompre »[133] [62].
L'exemplaire du Coran, Publié par Entesharat-e Elmiyyeh Eslami à Téhéran, contient le tafsir (commentaire) suivant pour la Sourate 66 Tahrim :
« Il est aussi rapporté que le Prophète avait réparti ses jours entre ses épouses. Une fois, quand ce fut le tour d'Hafsa, il l'envoya chercher car elle rendait visite à son père, Omar. Avant qu'elle l'apprît et rentrât, le Prophète appela son esclave Mariyah la copte, qui plus tard lui donna son fils Ibrahim, il eut avec elle un rapport sexuel. Quand Hafsa rentra, elle trouva la porte fermée de l'intérieur. Elle s'assit là jusqu'à ce que le Prophète eût fini son affaire et sortit de la maison, la sueur inondant son visage. Quand Hafsa le trouva dans cet état elle l'admonesta, disant : « Tu ne respectes pas mon honneur ; tu me laisses hors de chez moi pour pouvoir dormir avec l'esclave. Et quand c'est mon tour tu le fais avec quelqu'un d'autre ». Alors le Prophète dit : « Ne t'en fais pas parce que, bien qu'étant mon esclave elle me soit permise (halal), je renonce à elle pour ta satisfaction, elle me sera désormais haram ». Mais Hafsa n'en resta pas là, et elle frappa au mur qui la séparait de l'appartement d'Aïcha et lui dit tout »[134] [63].
Les femmes servent au plaisir sexuel des hommes :
« Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme (et quand) vous le voulez et œuvrez pour vous-même à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fait gracieuse annonces aux croyants ! », Sourate 2, verset 223.
« Si je devais ordonner à quelqu’un de se prosterner devant autre qu’Allâh, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son époux. Par Celui qui détient l’âme de Mouhammad dans Sa main, la femme n’accomplira le droit de Son Seigneur que lorsqu’elle aura accompli le droit de son époux. Et même s’il la sollicite alors qu’elle se trouve sur le bât [d’un chameau], elle ne doit pas lui refuser. » [Rapporté par Ibn Mâdjah (1853), d’après ‘Abd Allâh ibn AbîAwfâرضي الله عنهماdanslerécitdeMou‘âdhرضي الله عنه. Cehadithestjugéhaşane (bon) par Al-Albânî dans Al-Irwâ’ (7/56) (n° 1998).
Un homme adulte est autorisé à sucer le sein d’une femme :
Après que Mahomet a annulé l’institution de l’adoption, Abou Hudhaifa et son épouse Sahla, qui avait un fils adoptif nommé Salim, vinrent lui demander conseil. « Messager d'Allah, Salim vit avec nous dans notre maison », dit Sahla. « Il a atteint la puberté comme les hommes l'atteignent et a appris ce qui concerne le sexe comme les hommes l'apprennent ». En réponse, Mahomet improvisa une solution astucieuse. « Donne-lui le sein », lui dit-il. « Comment pourrais-je lui donner le sein alors qu'il est devenu un homme ? » demanda-t-elle, perplexe. Mahomet rit et dit : « Je sais que c'est un jeune homme ». De fait, Salim était assez âgé (plus de quinze ans) pour avoir pris part à la bataille de Badr. Le hadith dit qu'il rit alors[135] [53].
D'après Mahomet, nourrir au sein établit une relation maternelle, même si une femme nourrit un enfant qui n'est pas biologiquement le sien. Un hadith dit : « Aïcha considéra cela comme un précédent pour tout homme qui voudrait pouvoir la voir. Elle demanda à sa sœur, Um Kulthum bint Abi Bakr, et aux filles de son frère, de donner du lait à tout homme qu'elle souhaitait accueillir. Les autres épouses du Prophète refusèrent de laisser quiconque venir à elles par ce biais. Elles disaient : « Non ! Par Allah ! Personne ne peut être admis chez nous par un tel nourrissage ! »[136] [54] ».
La jalousie de Mahomet
Selon Taslima Nasreen, Mahomet se méfiait des regards jetés sur ses femmes. Elevée dans une famille mahométane, elle explique : « Il faut savoir que le voile existe uniquement parce que Mahomet était très jaloux de ses amis qui venaient lui rendre visite et regardaient Aïcha, sa femme. Il ne pouvait tolérer cela. C'est alors qu'il dit avoir reçu une révélation d'Allah lui disant que les femmes devaient se couvrir face au regard des hommes. Il imposa donc le voile à Aïcha, et par extension à toutes les femmes »[137].
Mahomet trouve toujours des versets qui arrangent ses intérêts
Aisha raconte : « J’avais l'habitude de regarder ces dames [femmes] qui se sont donnés à l'apôtre d'Allah et j’avais l'habitude de dire, « Est-ce qu’une princesse peut se donner elle-même (à un homme) ? ». Mais quand Allah a révélé : « Toi (O Muhammad) peut retarder [fait attendre] (le tour de) qui tu veux d’elles. Et toi peux recevoir [héberger] l'une de celle que tu veux. Et (puis) il n'y a pas de blâme (aucun grief sur toi) si tu invites une que tu avais mise de côté (temporairement) [l’une de celle que tu avais écartée]. Voilà ce que qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon cœur ce que tu leur as donné à toute ». (33.51).
Alors j’ai dit (au Prophète) : « Je sens que votre Seigneur est bien prompt à satisfaire vos souhaits et désirs[138] ».
Sahih Bukhari 6, 60, 311.
Mahomet légalisa par un
décret d'Allah son mariage avec sa belle-fille Zaynab, dont il tomba
amoureux, après avoir poussé à son fils adoptif et sa
belle-fille Zaynab au divorce :
« […] Lorsque fut révélé le verset
coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de
ses épouses,
et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha (l'une de ses épouses) dit: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Seigneur s'empresse de te plaire[139]. » (Boukhari, vol. 7:48).
Mahomet avait un appétit sexuel démesuré ; il avait constamment besoin d'être alimenté en femmes :
Anas a relaté : « Le prophète faisait la ronde habituelle de toutes ses épouses, au nombre de onze, en une heure le jour et la nuit. ». À ce propos, j'ai interrogé Anas : « Le prophète avait-il assez de force pour cela ? » Anas a répondu : « Nous disions entre nous que le prophète avait reçu la virilité de 30 hommes. », (Boukhari, vol. 1:286).
L'historien Tabari raconte que Mahomet a demandé en mariage Hind bint Abi Talib, sa propre cousine, mais il y a renoncé en apprenant qu'elle avait un enfant. Une autre femme sollicitée par lui fut Zia'h bint Aamir. Mahomet la demanda par l'intermédiaire de quelqu'un. Elle accepta, mais quand il apprit son âge, il renonça.
Un musulman du nom de Jarir ibn Abdallah raconte que Mahomet lui a demandé : « Es-tu marié ? ». Il répondit par l'affirmative. Mahomet demanda : « Une vierge, ou une femme mûre ? ». Il répondit : « Une femme mûre ». Alors Mahomet dit : « Pourquoi pas une vierge, que tu puisses jouir d'elle et qu'elle puisse jouir de toi ? »[140] [56].
Ibn Sa'd rapporte aussi que quand Mahomet entendit parler de la beauté de Zaba'a, fille d'Amir, qui était veuve, le Prophète envoya un message à son fils lui disant qu'il souhaitait épouser sa mère. Le garçon alla en informer cette dernière. Mahomet apprit alors que, même si elle était encore belle, elle n'était plus jeune. Si bien que, quand le garçon vint lui annoncer que sa mère avait accepté sa demande, il resta silencieux[141] [57].
« Mahomet dut affronter toutes ses femmes à la fois lorsqu'il tomba amoureux de Maria (Mariyah ou Maryam), la concubine chrétienne, une beauté à la chevelure bouclée. On rapporte que, fou de jalousie, il aurait demandé à son cousin Ali d'aller tuer un copte envoyé d'Égypte pour servir la concubine. Il accusait le serviteur d'avoir eu des relations secrètes avec la belle esclave. Le copte n'eut la vie sauve que parce qu'il constata qu'il était eunuque » :
Selon Tabari : « [Mabur] était un eunuque qu'Al-Muqaqis avait envoyé au Prophète, en même temps que Mariyah et Sirin. Le Prophète rendit Mariyah mère d'un enfant, donna Sirin, sa sœur, à Hassan, fils de Thabit, et affranchit Mabur, qui resta pour servir Mariyah. Ayant conçu des soupçons sur les relations de Mariyah avec Mabur, le Prophète chargea Ali de s'assurer si ses soupçons étaient fondés et de tuer Mabur. Ah courut chez Mabur et mit la main sur lui. — Qu'ai-je fait ? s'écria Mabur. — On te soupçonne, répliqua Ali, d'avoir des relations avec Mariyah. Mabur se dépouilla de ses vêtements, et Ali reconnut qu'il était eunuque ; il vint le dire au Prophète, qui lui ordonna de ne plus inquiéter Mabur[142] [64] ».
Maria fut à l'origine d’une grave crise domestique amenant le Prophète à se tenir éloigné de ses épouses durant 29 jours[143] [65] :
Un jour, Mohammed se serait rendu dans l'appartement de Hafsa, la fille d'Omar, l'une de ses femmes (le « prophète » avait divisé les jours entre toutes ses femmes, et donc c’était le tour de Hafsa). Il aurait aperçu sa servante (ou esclave) Maria et l’aurait trouvée attractive. Il aurait dit à Hafsa que son père (Omar) voulait la voir. Quand celle-ci fut partie, il aurait pris Maria avec lui et eut un rapport sexuel avec elle. Quand Hafsa fut de retour, elle aurait vu, à son grand désarroi, son mari au lit avec sa servante. Elle en serait devenue folle, et, oubliant le rang du "prophète", elle aurait crié et fait un scandale. Le "prophète" l’aurait suppliée de se calmer, il lui aurait promis de ne plus jamais coucher avec Maryam, et lui aurait demandé de ne dévoiler ce secret à personne.
Mais Hafsa aurait tout raconté à Aïcha, si bien que les femmes du "prophète" auraient été remontées contre lui.
Maria occupait une maison voisine. Le prophète Mahomet rendait visite à Maria de jour comme de nuit.
La violence des rivales était telle qu'il avait dû installer Maria dans une maisonnette indépendante sur les hauteurs de Médine. Le Prophète s'était vu « attaqué » par ses femmes déchaînées contre l'étrangère, cette Égyptienne chrétienne. Mohammed aurait donc décidé de punir ses femmes en ne dormant pas avec elles pendant un mois entier. (Mohammed avait fait le serment de ne dormir avec aucune de ses femmes pendant un mois). Puis au bout de 29 jours, la sourate 66 fut révélée, dans laquelle « Allah » réprimandait Mohammed d'avoir été aussi dur envers lui-même et annulait la promesse du "prophète" de ne plus jamais coucher avec Maria.
Rapporté par 'Abdullah bin' Abbas : « […] 'Uma (Omar) Puis Omar continua concernant sa narration et dit […] :
Je salue et tout encore debout, j'ai dit à Mahomet] : "Avez-vous divorcé vos femmes ? Il leva les yeux vers moi et a répondu par la négative. Et puis tout encore debout, je lui ai dit (en bavardant) : « Voulez-vous tenir compte de ce que je dis : « Ô Messager d'Allah Nous, les gens de Quraish avions l’habitude d’avoir la haute main sur nos femmes (épouses), et quand nous sommes venus [il y avait ?] des personnes, dont les femmes avaient la haute main sur eux ... » ».
'Umar a dit toute l'histoire (à propos de sa femme). "Sur que le Prophète sourit." 'Umar dit encore : « Je me suis alors dit : « Je suis allé voir Hafsa et lui dis : '. (Aicha, car elle est plus belle que vous et plus aimée par le Prophète, ne soyez pas tenté d'imiter vos compagnes) '. Le Prophète sourit à nouveau. Quand je l'ai vu sourire, je me suis assis et jette un coup d'œil à la chambre, et par Allah, je ne pouvais pas voir quoi que ce soit d'importance, mais trois peaux. Je l'ai dit (à l'apôtre d'Allah) "Invoquez Allah pour faire vos disciples prospères pour les Perses et les Byzantins ont été faites prospère et compte tenu de luxe du monde, mais ils ne vénèrent pas Allah ? ' Le Prophète était appuyé alors (et après avoir entendu mon discours, il se redressa) et dit : « O Ibn Al-Khatttab ! Avez-vous un doute (que l'au-delà est meilleure que ce monde) ? Ces personnes ont reçu des récompenses de leurs bonnes actions dans ce monde seulement ». Je demandai au Prophète. 'S'il vous plaît demander le pardon d'Allah pour moi. Le Prophète ne va pas à ses femmes en raison du secret que Hafsa avait révélé à Aicha, et il a dit qu'il n’irait pas à ses femmes pendant un mois, alors qu'il était en colère contre elles quand Allah l'a averti (pour son serment qu'il n’approcherait Maria). Lorsque vingt-neuf jours se sont écoulés, le Prophète est allé à Aicha. Elle lui dit : « Vous avez pris un serment que vous ne seriez pas venu à nous pour un mois, et aujourd'hui seulement vingt-neuf jours se sont écoulés, comme je les ai comptés, au jour le jour ». Le Prophète a dit : « Le mois est également de vingt-neuf jours. Ce mois-ci est composé de vingt-neuf jours. Aicha a dit : « Quand la révélation divine du choix a été révélé, le Prophète a commencé avec moi, en me disant : « Je vous dis quelque chose, mais il ne faut pas vous] presser de donner la [votre] réponse jusqu'à ce que vous pouvez consulter vos parents ». Aicha savait que ses parents ne lui conseillaient pas de se séparer d’avec le Prophète. Le Prophète a dit que Dieu avait dit : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses ; Si vous désirez La vie de ce monde et ses paillettes, ... alors venez ! Je vais faire une provision pour vous et vous libérer une manière belle. Mais si vous cherchez Allah et à Son messager, et La Maison de l'au-delà, alors en vérité, Allah a préparé pour les bienfaisants parmi vous une énorme récompense. » (33.28) Aicha dit : « Ais-je consulté mes parents à ce sujet ? Je préfère en effet Allah, Son messager, et la Maison de l'au-delà ». Après que le Prophète a donné le choix à ses autres épouses et elles ont également donné la même réponse que celle qu’Aicha a faite[144] [66] ».
A la fin de cette période de punition, Mahomet « reçoit » la Sourate 66 « L'interdiction At Tahrim » (Coran 66:1-5), dont les 5 premiers versets abordent l’épisode de la rébellion de ses épouse :
1. Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux.
2. Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre Maître ; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage.
3. Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit : " Qui t'en a donné nouvelle ? " Il dit: " C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé ".
4. Si vous vous repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien.
5. S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.
Plus tard, Mahomet vieillissant éprouvait une réelle passion amoureuse pour Maria. Cette idylle lui avait fait oublier toutes ses femmes, entre lesquelles il devait le partage égal de ses jours et de ses nuits. Il osait préférer une concubine étrangère aux fières Arabes musulmanes. Le fait qu'elle ait été chrétienne était sans doute attirant pour le Prophète qui semble avoir été fasciné par Jésus et par sa mère Marie, symboles pour lui d'humilité et de douceur. Devant la violence de ses femmes et leur hostilité à Maria, il avait songé à les répudier toutes, d'autant plus qu'elles étaient, avec lui, stériles. La petite esclave copte avait réussi à lui donner un enfant, Ibrahim (Abraham) qui devait être le symbole de l'union des monothéismes. Malheureusement, au bout d’un an, ce bébé tomba malade et meurt[145] [146] [67] [68] ».
Dans les hadiths et les versets du Coran, l’on découvre que Mahomet souvent fait preuve d’une totale absence de compassion et le plus souvent (très souvent) ne pardonne pas. Les mots « dureté », « sans piétés » reviennent souvent. Très souvent, il appelle ses compagnons à tuer. Il n’hésite pas à mettre en esclavage, celles ou ceux qu’il a conquis lors de ses expéditions militaires.
· « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager et qui s'efforcent de semer le désordre sur la terre, c'est qu'ils soient exécutés, ou crucifiés, ou que leur soit coupée la main et la jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés de la terre: voilà pour eux l'ignominie d'ici-bas; et dans l'au-delà il y a pour eux un énorme châtiment » (Qur'an 5:33).
· « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » (Coran 4:89).
· « Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts » (Coran 8 :12) [ce sont, bel et bien, des incitations à tuer].
· « Vous en trouverez d'autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu'on les pousse vers l'Association, (l'idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s'ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné autorité manifeste » (Coran 4:91).
· « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade… » (Coran Sourate 9, verset 5).
· « Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'au-delà. Allah est Puissant et Sage ». (Sourate 8:67).
· « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés » (Coran 9 :29).
· « Quant au voleur et à la voleuse, à tous deux coupez la main, en récompense de ce qu'ils se sont acquis, en punition de la part d'Allah. Et Allah est Puissant, Sage » (Qur'an 5:3).
· « Les hommes sont les responsables des femmes (ont autorité sur elles), à cause de l'excellence d'entre eux qu'Allah a accordé, ainsi que de la dépense qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont celles qui sont dévotes, qui protègent, même ce qui est caché, ce qu'Allah a protégé. Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs lits, et battez-les. Si elles viennent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles. Allah demeure, Haut, Grand, vraiment ! » (Qur'an 4:34) [beaucoup de versets du Coran sont sexistes et considèrent la raison des femmes comme déficiente].
· « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants ! » (Coran 2 :223) [La femme est considérée comme un objet (sexuel ou non)].
· « Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles : si vous avez des doutes, leur délai est alors de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, elles ont pour terme leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il lui assigne une facilité dans sa voie » (Qur'an 65:4) [C'est à dire qu'un homme peut épouser une fille qui n'a pas encore atteint la puberté. Mahomet avait montré l’exemple, en épousant à Aïcha à 6 ans et en ayant une première relation sexuelle avec elle, alors qu’elle avait 9 ans et alors que Mahomet avait déjà plus de 50 ans].
· « Ô Prophète ! Nous t'avions rendu licites tes épouses à qui tu avais apporté leur salaire d'honneur, celles aussi des esclaves en ta possession qu'Allah t'avait données en butin ; de même les filles de tes tantes paternelles, et les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, —celles qui avaient émigré en ta compagnie, —ainsi que toute femme croyante qui avait fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète voulût se marier avec elle. Privilège pour toi à l'exclusion des autres croyants, Nous savons ce que nous avons fixé comme règle sur eux au sujet de leurs épouses et leurs captives qu'ils possèdent ;- ce afin qu'il n'y eût aucun blâme contre toi. Et Allah est Grand Pardonneur, Très Miséricordieux » (Qur'an 33:50) [c'est-à-dire qu’un homme peut avoir des relations sexuelles avec une prisonnière de guerre].
· "La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de la pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition" (Coran 24:2).
· Sr8. 13. Ce, parce qu'ils ont désobéi à Allah et à Son messager. › Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager... Allah est certainement dur en punition !
· Sr8. 25. Et craignez une calamité qui n'affligera pas exclusivement les injustes d'entre vous. Et sachez qu'Allah est dur en punition.
· Sr9. 123. Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. (Autre version : Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux).
· Sr14.2..Allah, à qui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et malheur aux mécréants, pour un dur châtiment [qu'ils subiront].
· Sr14. 7. Et lorsque votre Seigneur proclama : ‹ […] Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible.
· Sr14. 17. qu'il tentera d'avaler à petites gorgées. Mais c'est à peine s'il peut l'avaler. La mort lui viendra de toutes parts, mais il ne mourra pas ; et il aura un châtiment terrible.
· Sr22.2 … Mais le châtiment d'Allah est dur.
· Coran 5:13 (parlant des juifs) : "Mais à cause des ruptures faites à leur alliance, Nous les avons maudits, et nous avons durci leurs cœurs; ils changent les mots de leur place correcte et oublient une bonne partie du message qui leur a été envoyé, tu ne cesseras pas de les trouver - hormis quelques-uns - toujours inclinés à des tromperies (nouvelles): mais pardonne les, et néglige : car Allah aime ceux qui font le bien."
Sans compter plus de 600 versets violents et intolérants dans le Coran :
http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/VersetsViolentsDuCoran.htm
« La suspension de l'immunité permettait donc au Prophète de faire un beau geste ; elle lui permit aussi de se débarrasser de quelques individus particulièrement haïs : il y eut une liste noire. [établie par Mahomet]. Elle contenait le nom de `Abdallâh b. Sa`d b. Abî Sarh, converti, puis apostat ; mais `Othman b. `Affân est son frère de lait ; il l'accompagne chez le Prophète, qui renonce à sa vengeance, mais qui aussitôt après reproche aux assistants de ne point l'avoir tué. « Que ne nous as-tu fait un signe ! — Un prophète ne tue point par signe. » Un beau mot, dont Mohammed aurait pu se souvenir en d'autres circonstances de sa vie. Le rescapé occupa d'ailleurs des fonctions d'État sous Omar et sous `Othmân (567). `Ikrima b Abî Djahl et Çafwân b. Umayya réussissent à fuir et leurs femmes obtiennent ensuite du Prophète leur pardon. Celui-ci s'acharne spécialement contre les poètes, contre les auteurs de vers injurieux et redoutables lancés contre lui. Ainsi ‘Abdallâh b. Khatal est accusé d'un meurtre stupide et d'apostasie : ce sont ses vers qui le condamnent : des deux chanteuses qui les récitaient, l'une peut s'enfuir, mais l'autre est assassinée (568). Les poètes `Abdallâh b. az-Zab`arà et Hubaïra b. Abî Wahb échappent par la fuite : la première fureur apaisée, Mohammed accepte la protection qu'Umm Hânî, sœur de `Ali, a accordée aux deux fugitifs : Ibn az-Zab`ara, après une retraite à Nedirân, revient et se convertit. Ka`b. Zuhaïr, encouragé par son frère, vient réciter à Mohammed la qaçida qu'il a composée en son honneur, bânat Sii`âd, et se convertit (539) ». Source : Mahomet, Maurice Gaudefroy-Demombynes, Collection l’évolution de l’humanité, Albin Michel, 1969, page 174. |
1] La
psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali
Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages).
[2] Mahomet était-il fou ?, Frédéric Joi, Ed. Max Milo, 2012.
[3] Il était une fois l’Islam, Majid Oukacha, Tatamis Editions,
2015.
[4] Dans la main droite de Dieu, psychanalyse du fanatisme, Gérard Haddad, Ed. Premier Parallèle, 2015.
[5] L'islam: une théorisation de la prédation issue des cultures nomades (et improductives)?, 13 Juillet 2014, http://www.des-outils-pour-cerner-l-islam.com/2014/07/l-islam-une-theorisation-de-la-predation-issue-des-cultures-nomades-et-improductives.html
[6] La méthode scientifique et ce quelle n'est pas ?, Benjamin Lisan, 2014, 18 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/La-methode-scientifique-et-ce-qu-elle-n-est-pas.htm
[7] Les TOC de Mahomet, Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Les-TOC-de-Mahomet.htm
[8] La psychologie des gourous, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/psychologieDesGourous.htm
[9] La manipulation mentale sectaire, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ManipulationMentaleSectaire.htm
[10] Sur les psychopathes, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/sur-les-psychopathes.htm
[11] Juifs et chrétiens sous l’Islam, les Dhimmis face au défi intégriste, Bat Ye’or, Ed. Berg international, 1995.
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
En 570 après J-C, à La Mecque, Arabie, une jeune veuve du nom d'Amina donna naissance à un garçon qu'elle appela Mahomet[147]. Alors que c'était son unique enfant, elle le confia à une femme bédouine pour l'élever dans le désert, alors qu'il n'avait que six mois.
Certaines femmes arabes fortunées engageaient des nourrices pour leurs enfants. Cela leur permettait d'en avoir d'autres juste après. Plus d'enfants signifie statut plus élevé. Néanmoins, ce n'était pas le cas d'Amina, pauvre veuve. Abdallah, le père de Mahomet, était mort six mois avant sa naissance. Et cette pratique n'était guère commune. Khadija, la première épouse de Mahomet et la femme la plus riche de La Mecque, avait trois enfants de ses deux premiers mariages, et en eut encore six avec Mahomet. Elle les éleva tous[148]°.
Pourquoi Amina a-t-elle donné son unique enfant pour le faire élever par quelqu'un d'autre ? Elle ne l'a pas nourri. Après sa naissance, Mahomet fut donné à Thueiba, une servante de son oncle Abou Lahab (le même oncle que Mahomet allait maudire dans la sourate 111) pour être nourri. Nous ne savons pas pourquoi Amina n'a pas nourri et élevé son enfant. Nous ne pouvons que conjecturer. Etait-elle déprimée ? Jugeait-elle que l'enfant était un obstacle pour un remariage ?
Un deuil dans la famille peut entrainer la dépression. D'autres facteurs susceptibles d'aggraver les risques de dépression sont : la solitude, l'angoisse au sujet du fœtus, des problèmes financiers ou conjugaux, et le jeune âge de la mère[149]. Amina venait de perdre son mari, était seule, pauvre, jeune. Elle était une bonne candidate à la dépression. La dépression peut compromettre la capacité d'une mère à nouer des liens avec son enfant qui grandit.
Certains spécialistes suggèrent que la dépression d'une femme enceinte peut avoir des conséquences directes sur le fœtus. Leurs bébés se montrent souvent irritables et léthargiques. Ces nouveau-nés peuvent devenir des enfants lents à apprendre, peu réactifs émotionnellement, avoir des problèmes de comportement comme de l'agressivité.
Mahomet grandit au milieu d'étrangers. Il se rendit peu à peu compte qu'il n'était pas comme eux. Il pouvait voir que les autres enfants avaient des parents. Pourquoi sa mère, qu'il visitait deux fois par an, ne le voulait-elle pas ? Peut-être les autres enfants le dédaignaient-ils parce qu'il était orphelin. Être orphelin est encore stigmatisant de nos jours dans ces régions.
Plusieurs décades après, Halima, la nourrice de Mahomet, raconta qu'elle n'avait d'abord-pas-voulu prendre un orphelin d'une pauvre veuve. Elle finit par accepter parce qu'elle n'avait pas trouvé d'enfant d'une famille aisée, et elle ne voulait pas revenir sans enfant alors que toutes ses amies en avaient trouvé à prendre en charge. Cela influa-t-il sur la façon dont elle s'en occupa ? Mahomet demeura-t-il sans amour dans sa famille d'accueil pendant les années les Plus cruciales, quand le caractère d'une personne se forme ?
Halima rapporta que Mahomet était un enfant solitaire. Il se réfugiait dans un monde imaginaire et conversait avec des amis que personne d'autre ne voyait. N'est-ce pas la réaction prévisible d'un enfant privé d'amour dans le monde réel, qui s'en invente un où il est aimé ?
La santé mentale de Mahomet posa des problèmes à ses parents adoptifs qui, quand il eut cinq ans, voulurent le rendre à Amina. N'ayant pu se remarier, cette dernière était réticente pour reprendre l'enfant, jusqu'à ce que Halima lui parla de son étrange comportement. Ils avaient tenté de lui rendre Mahomet depuis qu'il était sevré à deux ans, mais à chaque fois Amina insistait pour qu'ils le gardent encore. Ibn Ishaq a rapporté les mots d'Halima. « Mon mari me dit : `Halima, je crains que ce garçon n'ait été atteint d'un mal grave. Ramenons-le à sa famille avant que le mal ne se manifeste'. Nous le ramenâmes à sa mère qui s'étonna[150] ... »
Il n'est pas anormal pour des enfants d'avoir une imagination débridée. Le cas de Mahomet doit avoir été assez inhabituel pour inquiéter Halima et son mari. Ce dernier dit : « Je crains que ce garçon n'ait été atteint d'un mal grave ». Des années plus tard, Mahomet raconta l'étrange expérience de son enfance. « Tandis qu'un jour avec mon frère de lait nous gardions quelques agneaux derrière les maisons, soudain, je vis deux hommes habillés de blanc qui portaient une cuvette en or pleine de neige. Ils se saisirent de moi, m'ouvrirent le ventre et sortirent de mon coeur un caillot de sang noir, qu'ils jetèrent. Puis ils lavèrent et purifièrent mon coeur et mon ventre avec cette neige »[151].
Ce qui est certain, c'est que les impuretés de l'esprit n'apparaissent pas comme des caillots dans le coeur. Et les péchés ne peuvent être traités par la chirurgie et la neige n'est pas un bon nettoyant. Il est clair que par ces histoires Mahomet tentait d'impressionner ses fidèles.
Il avait retrouvé sa mère, mais cela ne dura pas. Un an après, Amina mourut. Mahomet n'a guère parlé d'elle. Quand il prit La Mecque, cinquante-cinq ans après, il visita sa tombe à Abwa, une localité entre La Mecque et Médine, et pleura. Il dit à ses compagnons : « Ceci est la tombe de ma mère. Le Seigneur m'a permis de la visiter. Et je demandai la permission de prier pour elle, mais cela ne m'a pas été accordé. Donc j’appelais ma mère dans mon souvenir, et sa tendre mémoire me domina, et je pleurai »[152].
Pourquoi Dieu ne permettrait-il pas à Mahomet de prier pour sa mère ? Qu'avait-elle fait pour ne mériter aucun pardon ? A moins de penser que Dieu est injuste, cela n'a pas de sens. De toute évidence, Dieu n'a rien à y voir. C'était Mahomet qui ne pouvait pas pardonner à sa mère, même plus d'un demi-siècle après sa mort. Se souvenait-il d'elle comme d'une femme froide, sans amour ? Etait-il rempli de ressentiment contre elle, avec des blessures émotionnelles jamais
guéries ?
Mahomet eut quatre filles. Il nomma Zaynab comme sa propre tante (soeur de Mahomet), Fatima comme la mère de Khadija, Roqaya comme sa grand-tante, mais aucune ne s'appela Amina.
Après la mort d'Amina, Mahomet passa deux ans dans la maison de son grand-père qui, conscient qu'il était orphelin, lui prodigua un amour excessif. Ibn Sa'd écrit qu'Abd Al-Muttalib accorda à l'enfant plus d'attention qu'il n'en avait eu pour un de ses fils[153]. Muir écrit dans sa biographie de Mahomet :
Il traitait l'enfant avec une tendresse particulière. Le vieux chef avait l'habitude de s'allonger sur un tapis à l'ombre de la Ka'aba. Autour du tapis, mais à distance respectueuse, s'asseyaient ses fils. Le petit Mahomet pouvait courir tout près du patriarche, et prendre sans façon possession du tapis. Les fils tentaient de l'éloigner mais Abd Al-Muttalib s'interposait en disant : « Laissez mon petit-fils ! ». Il pouvait alors le caresser sur le dos, comme il se délectait à observer son babil enfantin. Le garçon était encore confié à sa nourrice, Baraka, mais il pouvait à tout moment la laisser pour se ruer dans l'appartement de son grand-père, même si ce dernier était seul ou endormi'[154].
Mahomet se souvenait du favoritisme que lui avait témoigné Abd AIMuttalib. L'enrichissant par son imagination, il affirma plus tard que son grand-père avait coutume de dire : « Laissez-le car il a un grand destin et sera l'héritier d'un royaume », et qu'il aurait dit à la nourrice Baraka : « Veille à ce qu'il ne tombe pas aux mains des juifs et des chrétiens car ils le cherchent et pourraient le maltraiter »[155]. Néanmoins, ses oncles ne se souvenaient pas de telles déclarations et aucun d'entre eux ne se fit musulman, excepté Hamza qui était du même âge. Abbas accepta aussi l'Islam, mais seulement quand l'armée musulmane approcha irrésistiblement de La Mecque.
Le destin ne fut pas clément pour Mahomet. Seulement deux ans après son arrivée chez son grand-père, ce dernier mourut à 82 ans, et il fut recueilli par son oncle Abou Talib.
L'enfant vécut douloureusement la perte de son grand-père. On le vit pleurer en suivant sa dépouille au cimetière ; et des années après il en gardait un souvenir ému.
Abou Talib s'acquitta fidèlement de cette responsabilité. « Son affection pour l'enfant égalait celle d'Abd al-Muttalib », écrit Muir, « il le faisait dormir dans son lit, manger à ses côtés, et l'emmenait partout où il allait. Et cela continua jusqu'à ce que Mahomet sortit de l'enfance »[156]. Ibn Sa'd se réfère à Waqidi pour affirmer qu'Abou Talib, bien que peu fortuné, prenait soin de Mahomet et l'aimait plus que ses propres enfants.
En raison des aléas psychologiques dévastateurs de son enfance, Mahomet redoutait l'abandon. Cela ressort clairement d'un incident qui advint quand il avait 12 ans. Un jour, Abou Talib décida d'aller en Syrie pour un voyage d'affaires. Alors que la caravane était prête au départ, Mahomet, accablé par la perspective d'une aussi longue séparation, s'accrocha à son protecteur. Abou Talib, ému, l'emmena avec lui. Un tel degré d'attachement montre la peur de Mahomet de perdre ceux qu'il aimait.
En dépit de cette grande affection, et alors qu'Abou Talib l'avait défendu tout au long de sa vie, l'aimant plus que ses propres fils, Mahomet se révéla un neveu ingrat. Alors que son oncle était mourant, que tous les fils d'Abd al-Muttalib étaient présents, il leur demanda encore de continuer à veiller sur Mahomet, qui avait alors 50 ans. Ils promirent de le faire, y compris Abou Lahab. Profitant de la situation, Mahomet voulut qu'Abou Talib se convertît à l'Islam.
Mahomet était conscient que ses sectateurs étaient principalement des gens humbles. Pour accroître son prestige, il avait besoin d'attirer des notables. Ibn Ishaq raconte qu'à chaque fois qu'il entendait parler de la visite à La Mecque d'un homme de quelque importance, Mahomet allait lui apporter son message.
Les leaders religieux sont conscients que leurs messages n'ont pas de validité en soi. Ils tentent de le rendre attractif en attirant des personnes prestigieuses et de gagner les masses par la force du sophisme dit argumentum ad populum. Ses biographes disent que Mahomet se réjouit grandement quand Abou Bakr puis Omar se convertirent. La conversion d'Abou Talib aurait rehaussé son prestige parmi les Koraïchites, la tribu qui résidait à La Mecque et avait la charge de la Ka'ba, lui donnant la crédibilité et le statut qu'il recherchait si désespérément. Mais le mourant sourit et déclara qu'il préférait mourir dans la foi de ses ancêtres. Ses espoirs brisés, Mahomet quitta la pièce en murmurant : « Je voulais prier pour lui, mais Allah me l'a interdit » [157].
Cela est confirmé par le Coran (9:113) : « Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont des gens de l'enfer ». Il est difficile de croire que Dieu aurait interdit à son prophète de prier pour l'homme qui l'avait élevé, protégé avec tellement de dévouement tout au long de sa vie. Ce serait rabaisser Dieu à un niveau totalement indigne d'une quelconque vénération.
Les sacrifices consentis par Abou Talib et sa famille en faveur de Mahomet sont immenses. Cet homme, bien que ne croyant pas aux prétentions de son neveu, se tint comme un roc contre ses opposants, le protégeant contre toute agression, et resta pendant 42 ans son meilleur soutien : Et pourtant, quand il refusa de se convertir à sa religion, Mahomet se sentit tellement rejeté qu'il ne pouvait même pas prononcer une prière pour lui sur son lit de mort. Bukhari rapporte : « D'après Abou Sa'id Al-Khudri, quand quelqu'un mentionnait l'oncle du Prophète (Abou Talib), il disait : 'Peut-être que mon intercession l'aidera au jour du Jugement, de sorte qu'il ne subisse qu'un feu modéré atteignant seulement ses chevilles et épargnant sa tête. Son cerveau en sera bouillant »[158].
D'un côté il condamnait son oncle au feu de l'enfer, et de l'autre il feignait la loyauté envers lui, prétendant qu'il intercéderait pour lui. Néanmoins, le même Mahomet, à de nombreuses occasions, dit que nul n'est autorisé à intercéder auprès de Dieu (Coran 78:37-38, 2:48, 2:122‑123, 2:254, 2 :123, 6:5, 6:70, 32 :4, 39:19).
La jeunesse de Mahomet fut relativement insignifiante, et pas assez intéressante pour que lui ou ses biographes s'y étendent. Il était timide, effacé, peu sociable. Malgré les soins et la protection de son oncle, Mahomet restait conscient de son statut d'orphelin. Les souvenirs d'une enfance solitaire et privée d'affection le poursuivirent tout au long de sa vie.
Les années passèrent. Mahomet restait solitaire, replié dans son propre monde, coupé de ses pairs. Bukhari dit que Mahomet était « plus timide qu'une jeune vierge voilée »[159]. Il resta ainsi, toute sa vie, craintif et timide, ce qu'il tentait de compenser en se magnifiant lui-même.
Mahomet ne s'engagea dans aucune profession intéressante. Parfois il gardait quelques moutons, occupation réservée aux filles et jugée indigne d'un homme par les Arabes.
(Source : La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Tatamis Editions, 2015 (487 pages)).
Finalement, quand Mahomet eut 25 ans, Abou Talib lui procura un emploi, et l'association avec une riche commerçante de ses relations nommée Khadija. Khadija avait 40 ans, était avenante et deux fois veuve. Mahomet effectua pour elle une expédition en Syrie, vendant ses marchandises et achetant ce qu'elle lui avait ordonné. A son retour, elle tomba amoureuse de lui et lui proposa le mariage par l'entremise d'une servante.
Mahomet était dans le besoin, aussi bien financièrement qu'affectivement. Ce mariage était pour lui providentiel. Il pouvait trouver en elle la mêle qui lui avait manqué dans son enfance, aussi bien que la sécurité financière qui le dispenserait désormais de travailler.
Khadija était plus que désireuse de combler les besoins de son jeune mari. Elle trouvait son bonheur dans le don de soi et les soins.
Mahomet n'était pas sociable et il n'aimait pas travailler. Il préférait se retirer du monde et se plonger dans ses pensées. Même dans son enfance, il évitait la compagnie de ses pairs et ne jouait pas avec eux. On le voyait souvent seul et pensif. Il riait peu, et quand il le faisait il couvrait sa bouche. Pour cette raison, et se conformant à la tradition de leur prophète, les musulmans évitent par piété d'éclater de rire.
Table des matières
2 L'islam empêche le développement de tout esprit critique
3 L’environnement apologétique dans lequel est plongé le musulman
3.1 La glorification de la communauté des musulmans par Mahomet
3.2 La glorification de l’islam et de Mahomet par les musulmans
3.3 Comment Mahomet se décrit lui-même ?
4 Le refus de toute discussion et de toute critique de Mahomet et de l’Islam
4.1 Les interdictions de tout questionnement, imposées par Mahomet
4.2 Les interdictions de tout questionnement, imposées par les musulmans
4.3 Le dénigrement des non-musulmans dans le Coran
5 Les difficultés à pouvoir entamer l’analyse psychologique de Mahomet
6 Petits rappels sur la méthode scientifique
7.1 Qu'est-ce que le narcissisme ?
7.3 Les différents visages du narcissique
7.4 La cause grandiose du narcissique
7.5 Délires de persécution (paranoïa)
8 La psychologie particulière des gourous
8.1 Exemples de gourous modernes
8.2 Des gourous dans ma propre famille
8.3 Le cas de la « personnalité narcissique »
8.4 Le cas de le « plus jeune »
8.5 Une explication possible des causes psychologiques du prophétisme ou gouroutisme
8.6 Qu’en est-il de cette communication avec Dieu ?
8.7 Le caractère manipulateur de certains gourous
8.8 Le caractère manipulateur de Jim Jones
8.12 La secte du gourou narcissique
9 Les mécanismes en jeu dans la secte du gourou narcissique
9.1 L’isolement et menace des adeptes
9.2 Des exigences de plus en plus élevées
10 Repères sur la psychologie de Mahomet
10.1 Mahomet un enfant abandonné à sa naissance
10.2 La passion de Mahomet pour la guerre
10.3 Une passion excessive pour le mensonge et l’obtention de son respect et sa propre glorification
10.4 Quelques autres traits pour aider à l’élaboration du profil de Mahomet
10.5 Le narcissisme de Mahomet
11.1 Isolement et menace des adeptes
11.2 Des exigences de plus en plus élevées
12 Mahomet était-il un gourou ?
12.1 Psychose paranoïaque (partielle ?)
12.2 Une dimension manipulatrice
12.3 Génie et imagination sans limite
12.4 Certaines conceptions morales de Mahomet
12.4.1 Sur le butin et le pillage
12.4.2 Le non-respect des engagements
12.4.3 L’annulation des fautes des musulmans en les chargeant sur les juifs et chrétiens
12.4.4 Le pardon, par Allah, de tous les péchés futurs de Mahomet
12.4.5 La protection éternelle des anges sur Mahomet
13 La dimension psychopathe de Mahomet
13.1 Sa passion pour la guerre
1.1 Les aspects insensibles et psychopathes de Mahomet
1.1.1 Des doutes sur sa santé mentale
15 Annexe 1 : Les déviances sexuelles et les manipulations de Mahomet
15.1 La crise causée par Maria, la chrétienne
16 Annexe 2 : Exemples de versets et de comportements de Mahomet dénués de toute compassion
1.2 La dureté de cœur de Mahomet
1.3 Le caractère vengeur de Mahomet
18 Annexe 1 : Naissance et enfance de Mahomet
19 Annexe 2 : Mariage avec Khadija
[1] Par exemple, selon Bukhari ou Muslim (hadiths), Mahomet, qui avait environ 55 ans, a eu une relation sexuelle avec Aïcha, qui avait 9 ans. Pour un(e) musulman(e), ce genre de relation d'un homme âgé avec une enfant prépubère est normale _ et tout(e) musulman(e) fervent fera tout pour défendre une telle relation _ alors que pour un occidental (comme moi) et de notre point de vue, c'est une relation pédophile. C'est là, la différence d'approche entre un musulman fervent et moi.
Or "ces enfants prépubères qui se trouvent enceintes de ce fait sont le plus souvent incapables d'accoucher en raison de l'étroitesse du bassin et de son manque d'élasticité et meurent en couche ce qui explique la mortalité périnatale importante dans les populations [musulmanes ...] qui pratiquent les relations sexuelles précoces avec des petites filles" (source Danièle Fouché, anthropologue du Musée de l’Homme (retraitée).
On a tellement convaincu le musulman que ce qu’a fait Mahomet est bien, qu’il ne se posera jamais cette question.
[2] Tous les hadiths se rapportent à ce verset : « Je vous ai distingué, parmi les peuples, comme étant le meilleur. En effet, vous prescrivez le bien, vous défendez le mal et vous croyez en Allah. »
[3] Il y a beaucoup de vidéos sur Internet sur ce sujet :
a) La vérité sur l'islam, conférence par Dr Zakir Naik, l'islam et le 21éme Siècle, https://www.youtube.com/watch?v=ds3ktt0jHAU
b) les miracles (vérités) scientifiques du coran, https://www.youtube.com/watch?v=r2yWJc4nNcs
c) Magnifique Miracle Scientifique du Coran, https://www.youtube.com/watch?v=_GVkd_pEh80
d) Des miracles scientifiques mentionnés dans le le Coran il y a déjà 1400 ans, https://www.youtube.com/watch?v=ezugbctpro0
e) vidéo choc: le plus grand miracle scientifique du coran, https://www.youtube.com/watch?v=rxxXlyIcMhE
f) Les Miracles Scientifiques du Coran - Partie #1, https://www.youtube.com/watch?v=7gXtMcARgvM
[4] Deux versets contradictoires avec le verset 46.9 du Coran « Dis : Je ne suis pas une innovation parmi les messagers ; et je ne sais pas ce que l’on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé ; et je ne suis qu’un avertisseur clair » et avec le hadith « Par Allah, alors que je suis l’Apôtre d’Allah, je ne sais pas ce qu’Allah fera de moi » (Bukhari, 5, 58, 266).
[5] Les musulmans ne sont pas, du tout, libres de leurs actions …
[6] Il est interdit se douter ou de se poser de questions sur la légitimité de Mahomet et de ses actions, dans l’Islam.
[7] Le Dieu « Allah », décrit dans le Coran et les hadiths, est vindicatif, menaçant, cruel. Il est en fait très (trop) humain. Il est à l’image des comportements humains. On constate, par ce verset que, Mahomet s’identifie vraiment à Dieu.
[8] “Les infidèles sont pires que des animaux”, entrevue avec l’ex-musulman Abul Kasem, 5 juillet 2008, http://pointdebasculecanada.ca/les-infideles-sont-pires-que-des-animaux-entrevue-avec-lex-musulman-abul-kasem/
[9] Infidèles : juifs et chrétiens ne s'étant pas convertis à l'Islam, ils peuvent définir également les mécréants dans certains passages.
[10] Associateurs : ceux qui associent Dieu à une autre divinité ou qui lui donnent un lien de parenté, par exemple Jésus, fils de Dieu, l'association est considérée comme un crime très grave, pire que le meurtre.
[11] La science rejettera, comme impossible, le fait suivant est relaté par la Bible (Josué 10,13) : l’arrêt, pendant un jour entier, de la course du soleil vers le couchant et de la lune, sur une simple injonction du chef du peuple d’Israël, Josué.
[14] Leur tendance à la délation et à la fourberie.
[16] Tous les milliers de tabous et interdits halal ou haram édictés par Mahomet.
[17] Comme Mahomet.
[18] Cf. https://www.healthyplace.com/personality-disorders/transcripts/narcissistic-personality-disorder/
[19] Amir Tahera Neo-Islam http://www.benadorassociates.com/article/19333 (lien non valide au moment où j'écris — NdT).
[20] idem
[23] Ces critères sont basés sur le travail de l'American Psychiatrie Association (1994). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), quatrième édition, plus connu comme DS IV (NB le DSM V est paru depuis, en mai 2013 - NdT). Egalement Sam Vaknin, Malignant Self Love Narcissism Revisited, première édition, Narcissus Publication (Prague et Skopje) http://www.geocities.com/vaksam/faql.html).
[24] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/psychologieDesGourous.htm
[36] Je soupçonne, d’ailleurs, que l’imposteur Jean-Claude Romand, qui a tué sa femme, ses deux enfants et ses parents, au moment où il était sur le point d’être démasqué, avait le même mode de fonctionnement. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Romand
[37] Cf. « la psychologie des foules » de Gustave Lebon.
[38] J'ai toujours aussi constaté une abolition du discernement des individus au sein des foules, facteur que les gourous et dirigeants populistes utilisent à fond.
[41] Source : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Liste_des_meurtres_ordonnes_ou_soutenus_par_Muhammad.htm
[42] C’est justement le cas de Mahomet, qui n’hésitait pas à faire commettre des meurtres.
[43] Sam Vaknin, The Cult of Narcissist, http://samvalc.tripod.corn/journa179.html
[44] J Brehm, Increasing cognitive dissonance by a fait-accompli. Journal of Abnormal and Social Psychology, 1959, 58, 379-182.
[45] J Darley et E Bersceild, Increased liking as a result of the anticipation of persona! contact, Human relations, 1967, 20, 29-40.
[46] Sources : a) http://www.islamhadithsunna.com/muhammad-berger-de-la-mecque-a117400112
b) http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Jeunesse_de_Mahomet/fr-fr/
[47] Et je suis consterné qu’aucun musulman n’arrivent à s’en rendre compte (!).
[48] Il y a plus de 42 victimes de sa haine ou vengeance implacables. Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Liste_des_meurtres_ordonnes_ou_soutenus_par_Muhammad.htm
[49] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Les-TOC-de-Mahomet.htm
[50] Ce « constamment » traduit non pas un mot mais une tournure Les traducteurs l'ajoutent entre crochets ou parenthèses, ou pas (NdT).
[51] 11 Pour ce verset, Mohammed Hamidullah précise en note qu'il s'agit de l'Ange Gabriel. Toutefois le terme désigne le plus souvent le Prophète. Ali Sina ajoute à cette liste de versets 2:104, 33:51, 59:6, 67:1, dont il est moins évident qu'ils concernent personnellement Mahomet. L'imprécision n'est pas le moindre défaut du Coran (NdT).
[52] Tabaqat, 5, 1 p2.
[54] Tabaqat 5, 1, p364.
[55] Idem.
[57] Sam Vaknin et Lidija Rangelovska, Malignant Self Love — Narcissism revisited, Narcissus, République Tchèque (4 janvier 2007).
[59] Sirat p550 [ne figure pas dans l'édition française — NdT].
[60] Muslim, 4, 1370 et Bukhari, 1, 11, 626.
[61] Etonnant sondage : ces Noirs américains approuvent les attaques violentes, http://www.wnd.com/7pageld=339793#ixzz1XoUgd8E
[65]Jésus, Abraham et Moïse étaient-ils psychotiques ?, Clément Guillet, http://m.slate.fr/story/115853/jesus-abraham-moise-psychotiques
[66] The Role of Psychotic Disorders in Religious History Considered [Le rôle des troubles psychotiques dans l'histoire religieuse considérée], Evan D. Murray Miles G. Cunningham Bruce H. Price http://neuro.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.neuropsych.11090214
[67] En leur faisant accepter avec enthousiasme, dévouement, une servitude volontaire.
[68] Selon Taslima Nasreen « [...] dans la plupart des pays musulmans les femmes sont toujours sous le joug de sept cents ans de charia. Des millions de femmes endurent de terribles souffrances. Elles sont enfermées, brûlées, lapidées à mort [...] les femmes qui y sont soumises n'ont ni les droits ni la liberté qu'elles devraient avoir. On leur a inculqué depuis des siècles qu'elles étaient des esclaves pour l'homme, qu'elles devaient suivre le système que les hommes ou Dieu ont créé. Sous la charia, les femmes sont considérées non pas comme des êtres humains, mais comme des objets sexuels, des êtres de seconde classe […] En lisant le Coran […] j'ai compris que c'était bien Allah qui déclarait les femmes inférieures, qui prônait la polygamie, le divorce uniquement pour les hommes, le droit de battre leurs épouses, l'interdiction faite aux femmes de porter témoignage en justice, l'inégalité en matière d'héritage, le port du voile ». Source : http://www.lexpress.fr/culture/livre/je-me-sens-la-responsabilite-de-denoncer-l-islam_818721.html
[69] "L'oiseau, né dans une cage, croit que le pire des délits est de voler".
[70] Comme des fondateurs de religions comme Bouddha, Jésus …
[71] A la manière, des bandits, délinquants, mafieux, gangsters.
[72] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Liste_des_meurtres_ordonnes_ou_soutenus_par_Muhammad.htm
[74] La « charité » de Mahomet (après avoir pillé les villes et les caravanes) envers les orphelins, les pauvres, et les voyageurs, pourrait aussi s’expliquer pour de considérations « politiques », pour son image de marque, et parce qu’il adorait certainement être admiré et être vu comme « bon », comme toute personne extrêmement narcissique.
[76] Le fils adoptif de Mahomet, qui sentit qu’il n’avait pas d’autre choix que de divorcer de son épouse, Zainab, pour satisfaire la pulsion de Mahomet.
[77] Je pense qu’Aïcha n’était pas dupe et que sa remarque était ironique.
[78] Bukhari, 4, 54, 455
[79] Cela montre que Mahomet n'avait aucune idée de ce que sont les étoiles. Il le voyait comme des lumières de Noël suspendues à la `voute du ciel'. C'est cohérent avec la cosmologie de Ptolémée et c'était la conception commune du temps de Mahomet.
[80] De la rançon.
[81] “Abu Burda reported Allah's Messenger (Peace be upon him) as saying: There would come people amongst the Muslims on the Day of Resurrection with as heavy sins as a mountain, and Allah would forgive them and He would place in their stead the Jews and the Christians. (As far as I think), Abu Raub said: I do not know as to who is in doubt. Abu Burda said: I narrated it to 'Umar b. 'Abd al-'Aziz, whereupon he said: Was it your father who narrated it to you from Allah's Apostle (Peace be upon him)? I said: Yes ». Source : https://muflihun.com/muslim/37/6668
[82] “Narrated Abu Huraira: "While we were in the Mosque, the Prophet came out and said, "Let us go to the Jews". We went out till we reached Bait-ul-Midras. He said to them, "If you embrace Islam, you will be safe. You should know that the earth belongs to Allah and His Apostle, and I want to expel you from this land. So, if anyone amongst you owns some property, he is permitted to sell it, otherwise you should know that the Earth belongs to Allah and His Apostle""”.
Source : https://muflihun.com/bukhari/53/392
[83] Source : http://www.3ilmchar3i.net/article-celui-qui-ne-juge-pas-d-apres-la-loi-d-allah-121218427.html
[84] Publié par Entesharat-e Elmiyyeh Eslami Téhéran 1377 de l'Hégire. Tafsir et traduction en farsi par Mohammad Kazem Mo'refi.
[85] Sahih Bukhari 7, 67, 424.
[86] Sahih Bukhari 9, 89, 260.
[87] Autre traduction : Hadith Mouslim : Le Prophète a dit : "Quand il sera le jour de Résurrection, Allah délivrera à chaque musulman, un juif ou un chrétien et dit "C'est votre délivrance du feu de l’Enfer." Le musulman peut avoir des péchés aussi lourds qu'une montagne mais les croyances mauvaises (?) des non-croyants sauveront les croyants vers l'espace du Paradis."
[88] Source : https://islamqa.info/fr/9488
[89] Sahih de Mouslim sous le n° 2767, Bukhari 53:392, Muslim, Livre 37, Numéro 6668.
[90] Voir http://sahihboukhari.free.fr/, https://www.sahih-bukhari.com/, http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/article-telecharger-sahih-al-boukhari-par-l-imam-al-boukhari-complet-tome-1-2-3-et-4-pdf-word-doc-74425131.html
[91] Voir cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banu_Qurayza
[94] Voir :
[95] En particulier les pages 174 et 175 sur la liste noire des opposants que Mahomet voulait faire assassiner.
[96] Ce livre existe en version pdf gratuite : http://classiques.uqac.ca/classiques/gaudefroy_demombynes_maurice/mahomet/gaudefroy_demombynes_mahomet.pdf
[97] Source : « Le djihad est un projet de crime contre l’humanité », Le Monde, 12 août 2016, http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/12/qualifions-le-djihad-de-crime-contre-l-humanite_4981665_3232.html
[98] Incompatibilité de la charia avec les lois internationales onusiennes, européennes et françaises, Benjamin LISAN, le 28 août 2016, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/L-islam_face_aux_lois_internationales_et_francaises.htm
[99] En 1400 ans, l'islam aurait provoqué la mort de 270 millions d'êtres humains. Quelques précisions plus récentes à lire sur ce site (http://prophetie-biblique.com/forum-religion/les-djihads-islamiques-f27/role-islam-dans-les-nettoyages-ethniques-genocides-t3010.html) dont sont extraites les infos qui suivent :
1526-aujourd'hui : Génocide des indous :
Plus de 80 millions de morts. Source : http://loganswarning.com/2010/05/05/indian-genocide-80-million-killed-in-the-name-of-islam-video/
1894-1917: Génocide contre les Arméniens :
1,5 millions de personnes massacrées par les musulmans au nom d'Allah en Turquie.
1914-1918: Génocide contre les Assyriens de Turquie :
Les estimations sur le nombre total de morts varient. Certains rapports citent le nombre de 270 000 morts, bien que les estimations récentes ont révisé ce chiffre au nombre plus réaliste de 500 000 à 750 000 morts, représentant environ 70 % de la population assyrienne de l'époque.
1919-1923 : Génocide contre les Grecs Pontiques :
Selon la Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples, entre 1916 et 1923, près de 350 000 Grecs originaires du Pont furent massacrés. Merrill D. Peterson indique [b]360 000 victimes-. Selon G.K. Valavanis, « la perte de vies humaines parmi les Grecs Pontiques, depuis la Grande Guerre jusqu’à mars 1924 peut être évaluée à 353 238 suite aux meurtres et aux pendaisons, ainsi qu’à la famine et aux maladies. »
1964-1965: Génocide contre les communistes en Indonésie :
1 million de partisans communistes souvent d'origine chinoise furent assassinés. Il est rapporté qu'ils jetèrent tellement de corps à la mer que les gens avaient peur de manger du poisson”.
1965-aujourd'hui : Génocide contre les Papous :
Les réfractaires à cette "intégration" sont massacrés. Le bilan oscille entre 100 000 et 1 million de tués en 2006, en 40 ans.
Voir aussi : http://www.news42day.com/2010/02/islam-270-million-bodies-in-1400-years-2/
[100] Sur les psychopathes, Benjamin Lisan, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/sur-les-psychopathes.htm
[101] Ce qui ne veut pas dire que toute personne ayant des pensées obsessionnelles soient des psychopathes. Les névrosés (ayant des TOC), les psychotiques peuvent aussi avoir des pensées obsessionnelles …
[102] Voir l’article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banu_Qurayza
[103] Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouses_de_Mahomet, b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman
[104] Stillman, Norman. The Jews of Arab Lands: A History and Source Book. Philadelphia: Jewish Publication Society of America, 1979, 14–16-17.
[105] Nomani, Shibli (1970-1979). Sirat al-Nabi. Karachi: Pakistan Historical Society, vol. II, pg. 156.
[107] La Vie de Muhammad. Une traduction de "Sirat Rasul Allah" de Ishaq, pgs. 675-676, A. Guillaume, Oxford University Press, 1955
[108] Sous-entendu, ce meurtre est une « affaire négligeable ». Pour Mahomet, l'assassinat d'une femme, qui allaitait son enfant, était trop bénigne pour que deux chèvres "se disputent" à son sujet.
[109] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/sur-les-psychopathes.htm
[110] Cf. http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Les-TOC-de-Mahomet.htm
[111] Bien que les apologistes musulmans réfutent catégoriquement l’allégation que Mahomet ait voulu se suicider : http://blog.decouvrirlislam.net/Home/islam/Le-prophte-Muhammad/desinformations-sur-le-prophete-saws/le-prophete-muhammad-saws-aurait-tente-de-se-suicider-
[112] Joseph Smith (Les Mormons), Jim Jones (le Temple du Peuple), David Koresh (Les Davidiens), Raël (Les Raëliens), Gilbert Bourdin (le Mandarum), Moïse David (Les Enfants de Dieu), Acharya Rajneesh (Osho), le gourou aux 74 Rolls Royce, etc.
[114] Voir http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/le-statut-des-femmes-avant-et-apres-l-islam.htm
[115] Ce n'est pas parce que 1,5 milliard de croyants musulmans croient à l'islam qu'ils ont nécessairement raison (agument ad populum, un biais de raisonnement). Par exemple, pendant 14 siècle, du 2° au 16° siècle, on a cru la terre au centre de l'univers et de notre système planétaire (système géocentrique de Ptolémée). Puis plusieurs scientifiques (Copernic, Brahé, Galilée, Kepler, Newton) ont prouvé progressivement que le système héliocentrique était plus proche de la vérité scientifique. Or malheureusement, il y a encore des "savants musulmans" qui croient encore que la terre est plate, à cause de leur lecture strictement littérale du Coran (cela malgré les preuves de la rotondité de la terre avec Eratosthène et les voyages spatiaux autour de la terre).
[116] https://fr.sott.net/article/18016-Une-theorie-structurelle-du-narcissisme-et-de-la-psychopathie
[117] Psychologie de Mahomet et des musulman, Ibid, page 246.
[118] Hitler et le nazisme ont été directement à l’origine de plus de 60 millions de mort et du plus grand génocide de tous les temps (i.e. le génocide juif faisant 6 millions de morts).
[121] Moïse, lui, a fait mettre à mort plus de 3000 juifs, ne tolérant pas qu’ils retournent au culte du Veau d’or (Exode, Chapitre 32, Verset 27-28).
[122] En utilisant par exemple, les versets abrogés.
[123] Voir aussi « Préoccupations avec l'Islam au sujet de l’Adoption » : Concerns with Islam: Adoption, https://wikiislam.net/wiki/Concerns_with_Islam:_Adoption
[124] Pour l'analyse détaillée de ce verset, voir l'article : Pédophilie dans le Coran, https://wikiislam.net/wiki/Pedophilie_dans_le_Coran
[125] Voir aussi l’article : Viol dans l'islam, https://wikiislam.net/wiki/Rape_in_Islam
[126] Sira, II 336, d'après La biographie du Prophète Mahomet, texte traduit et annoté par Wahid Atallah, Fayard, 2004, p316 (NdT).
[127] Sahih Bukhari, 1, 8, 367. Dans ce hadith le commentateur raconte comment ils [les musulmans] attaquèrent la ville de Khaybar à l'aube prenant la population par surprise. « Yakhrab Khaybar » (Khayber est détruite) s'exclama Mahomet, comme il passait triomphalement d'un bastion à un autre : « Allah est grand ! » Après la prise de la ville, vint le moment de partager le butin. Dihya, un des combattants, reçut Safiya dans sa part. Le père de Safiya était le chef des Banu Nadir et avait été décapité sur ordre de Mahomet trois ans auparavant. Après la conquête de Khaybar, son jeune époux Kinana fut torturé et tué également sur ses ordres. Quelqu'un informa Mahomet que Safiya, dix-sept ans, était très belle. Donc Mahomet offrit à Dihya deux cousines de Safiya en échange.
[128] Coran 4:24 : et [vous sont interdites] parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous !
Coran 33:50 : O Prophète ! Nous t'avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées...
Coran 4:3 : Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, ... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
[129] Mahomet et ses hommes avaient tué le mari de Juwairiya dans un raid sans motif. Elle était fille du chef des Banu Mustaliq et une princesse parmi les siens. Elle se retrouvait esclave et propriété d'un des bandits de Mahomet. Néanmoins, à cause de sa beauté, le saint Prophète lui offrit de la « libérer » à condition de l'épouser. Cf. Psychologie de Mahomet et des musulmans, ibid, page 77.
[131] Bukhari, 7, 63, 182.
[132] Notes : a) ces vêtements faisaient certainement partis du butin pris à cette même fille ou à d'autres de sa tribu.
b) Jauniyya devait être encore une enfant pour avoir une nourrice.
[133] Ibn Sa'd, Tabaqat vol 8, p195.
[134] Publié par Entesharat-e Elmiyyeh Eslami Téhéran 1377 de l'Hégire. Tafsir et traduction en farsi par Mohammad Kazem Mo'refi.
[135] Sahih Muslim, 8.3424, 3425, 3427,
[136] Malik, livre 30, hadith 30.2.12.
[137] Cf. http://www.lexpress.fr/culture/livre/je-me-sens-la-responsabilite-de-denoncer-l-islam_818721.html
[138] Là Aïcha est assez ironique, suffisamment intelligente pour comprendre que cette « parole d’Allah » tombe au moment opportun.
[139] Aïcha est assez fine pour comprendre que Mahomet a toujours un verset (une « parole d’Allah ») qui lui tombe opportunément du ciel quand cela l’arrange.
[140] Bukhari 3, 34, 310.
[141] Tabaqat v8 p157.
[142] Tabari, Mohammed sceau des Prophètes, Sindbad, p333.
[143] Cet épisode est traité de nombreux articles sur Internet :
https://wikiislam.net/wiki/Mariyah_the_Sex_Slave_of_the_Holy_Prophet
http://islammedia.free.fr/Pages/femme-marya-copte.html
http://www.faithfreedom.org/Articles/sina/mariyah.htm
http://sisyphe.org/spip.php?article2847
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mahomet_et_les_femmes.asp
http://arlitto.forumprod.com/comportement-de-mohammed-indigne-d-un-prophete-t1001.html
[144] ukhari, Volume 3, Livre 43, Numéro 649. Cf. http://www.usc.edu/org/cmje/religious-texts/hadith/bukhari/043-sbt.php
[145] Mahomet et les femmes, Anne-Marie Delcambre, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mahomet_et_les_femmes.asp
[146] On est tenté de se demander si la mort du petit Ibrahim fut bien une mort naturelle car les femmes du Prophète, humiliées, incarnaient de multiples intérêts de clans, menacés par ce fils d'une esclave chrétienne.
[147] Nur al-Din al-Halabi (mort en 1634), l'auteur du livre Insan al-'uyun fi sirat al-Amin wa-I-Ma'mun, populairement connu comme Al-Sira al-Halabiyya (v1 p128) dit que le nom de naissance de Mahomet était Qathem (ne pas confondre avec Qasem, premier fils de Mahomet). Qathem signifie « endommagé » ou « pourri », comme pour du lait tourné. 1-Halabi explique : « Après la mort de Qathem Ibn Al-Mutalib (oncle de Mahomet) à neuf ans, trois mois avant la naissance de Mahomet, son père [grand-père de Mahomet, NdT] Al Mutalib se trouva si mal que quand le prophète naquit lui aussi reçu le nom de Qathem ». Le Prophète changea son nom pour Mahomet, « le loué », soit à trente ans, soit au moment du départ pour Médine. Ce n'est pas connu des musulmans pour des raisons évidentes. Ce n'est pas flatteur. Pourtant, si ce n'était pas vrai, ses fidèles n'auraient eu aucune raison de l'inventer.
[148] Mahomet a eu avec elle quatre filles et deux fils. Ses enfants mâles, Qasem et Abd al Manaf (d'après le nom de la déesse Manaf) moururent en bas âge. Ses filles atteignirent l'âge adulte et se marièrent, mais toutes moururent jeunes. La plus jeune fille, Fatima, laissa deux fils. Elle survécut à son père seulement six mois.
[149] Dépression pendant et après la grossesse : http://www.hecapedia.org/healthcenter/pregnancy-parenting/pregnancy-stages/depression-during-after-pregnancy.htm.
[150] Sira, 1, 160-167, p52. Ibn Ishaq (prononcer Is-haq, forme arabe d'Isaak) était un historien musulman, né à Médine environ 85 ans après l'Hégire (-704-785). L'Hégire est l'immigration de Mahomet à Médine et le commencement du calendrier islamique. II fut le premier biographe de Mahomet et de ses expéditions guerrières. Sa compilation d'histoires sur Mahomet s'appelait « Sirat al-Nabi » (« Vie du Prophète »). Ce livre est perdu. Néanmoins, une présentation systématique des matériaux d'Ibn Ishaq avec un commentaire par Ibn Hisham (mort en 834) sous la forme d'une recension disponible en anglais [ici, sauf exceptions, d'après la traduction française de Wahib Atallah, Fayard, 2004 — NdT]. Ibn Hisham reconnaît avoir délibérément omis certaines histoires embarrassantes pour les musulmans. Une partie de ces histoires embarrassantes a été sauvegardée par Tabari (838-923), un des plus éminents historiens perses et un commentateur du Coran.
[151] Sira, 1, 160-167, p54.
[152] 14 Tabaqat Ibn Sa'd, 1 p106. Ibn Sa'd (784-845) était un historien, disciple d'Al Waqidi. Il classa son histoire en huit catégories, d'où le nom Tabaqat (catégorie). La première raconte la vie de Mahomet (volume 1), la deuxième ses guerres (volume 2), ses compagnons de La Mecque (volume 3), ses compagnons de Médine (volume 4), ses petits-fils Hassan et Hussein et d'autres éminents musulmans (volume 5), les fidèles et les compagnons de Mahomet (volume 6), ses plus importants fidèles (volume 7), et quelques femmes du début de l'Islam (volume 8). Les citations du Tabaqat utilisées dans ce livre viennent de la traduction en farci par le Dr Mahmoud Mahdavi Damghani. Edité
par Enetsharat-e Farhang va Andisheh, Téhéran, 1382 après l'hégire (2003 AD).
[153] Tahnqat 1 p107.
[154] Sir William Muir, The Life of Mahomet, Smith Eider & Co, Londres, 1861, vol 2, chap 1, pXXVIII.
[155] Tabaqat 1 p107.
[156] Id p108
[157] Mun, Ltf e of Mahomet, Smith Elder & Co, Londres 1861, v2 p195. Bukhari 5, 58, 224.
[158] Bukhari 5, 58, 224.
[159] Abou Abdallah Muhammad Bukhari (vers 810-870) était un compilateur de hadith aussi connu comme la Sunna (compilation de paroles et actes de Mahomet. Son recueil de hadith est considéré comme inégalé. Il passa seize ans à les rassembler, et arriva à 2602 ahadith (9082 en comptant les répétitions). Ses critères de sélection étaient parmi les plus exigeants de tous les spécialistes des hadiths, et c'est pourquoi son ouvrage est qualifié de Sahih (correct, authentique). D'autres érudits comme Abou Hussain Muslim et Abou Daoud oeuvrèrent comme lui et rassemblèrent d'autres collections authentiques. Sahih Bukhari, Sahi Muslim, et la Sunna d'Abou Daoud sont acceptés par la majorité des musulmans, particulièrement les sunnites, comme compléments du Coran.