Qu’est-ce qu’une dictature ?
(Au sujet de l’obligation du pass sanitaire, solution alternative à l’obligation vaccinale contre le covid-19).
Par Benjamin Lisan, le 05/08/2021
1 Introduction
Plus de 114.000 personnes ont manifesté le samedi 17 juillet 2021, à Paris, et dans de nombreuses villes de l'Hexagone pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme une "dictature sanitaire"[1].
"La vaccination c'est la liberté individuelle, chacun choisit. Ce n'est pas le thème aujourd'hui, le thème c'est l'absence de liberté qui continue malheureusement de grandir dans ce pays", a déclaré Chrystelle. [...] Le visage recouvert d'un masque jaune, [...] elle s'est dite convaincue d'obtenir gain de cause, en particulier sur l'extension du pass sanitaire, qu'elle voit comme un "coup de bluff" de la part d'Emmanuel Macron.
"Ça ne sert à rien, aucun café, aucun commerce n'a le droit légal de nous demander notre statut vaccinal. Nous avons des lois qui nous protègent au niveau européen", a-t-elle assuré à Reuters.
Selon Marc D., « Depuis le début je n'ai jamais cru à cette mascarade du covid 19 et du vaccin 🖕😡🤬 ».
Selon Sonia C., parlant de la France, « il y a des dictatures "modernes" (ou devrais-je dire "progressistes") qui ne versent pas une goutte de sang, ne causent même pas un seul "bleu": ils censurent, dénigrent, répandent leur propagande tout en prétendant lutter contre les "fake news" ... Pour à la fin arriver au même résultat : tu obéis, ou tu es anéanti. Les forces de l’argent (et les élites [représentés par Macron]) sont déjà là, et aux manettes. Alors, je vote pour les déloger ».
Selon Denis & Fernand, « En fait, la démocratie est un mode de gouvernement élitiste. La démocratie représentative pose un problème, parce qu'elle tourne immanquablement à la particratie et au népotisme. La démocratie directe est une option un peu meilleure (regardez en Suisse). Sans participation directe, c'est la dictature ».
Pour le chanteur, Francis Lalanne, la vaccination à un crime contre l'humanité. L'humoriste, Jean-Marie Bigard, associe le pass sanitaire à l'étoile jaune. Michèle Rivasi, députée européenne écologique, le pass sanitaire: «C'est l'apartheid au pays des droits de l'Homme». Philippe de Villiers estime que «la France a basculé dans un régime totalitaire» [avec ce pass]. La comédienne, Juliette Binoche, expliquait sur Instagram: «Ils manipulent (sans être parano!). Mettre une puce sous-cutanée pour tous, c'est NON. NON aux opérations de Bill Gates. NON à la 5G»[2].
Ces mobilisations "contre la dictature sanitaire" et "pour la liberté" ont eu lieu alors que plusieurs départements ont commencé à rétablir des restrictions sanitaires pour enrayer un fond de fort rebond épidémique lié notamment à la diffusion du variant Delta.
Certains manifestants sont même violents[3] (destructions de vaccinodromes, des locaux de l’ordre des infirmiers …).
Ces manifestants crient « Liberté ! », pourtant en toute liberté[4] (!).
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Etoile jaune « non vacciné » |
Etoile jaune « sans vaccin » |
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« Jamais dans mon corps ne rentrera le liquide la dictature ». © AFP / Geoffroy Van Der HASSELT Hasselt. |
Titre et sous-titres « Le dictateur. Un film de Jacques ATTALI Produit par Georges SOROS, sponsorisé par Bill & Melinda Gate Foundation, BlackRock, Le Monde ».
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« Je suis une infirmière étoile jaune ». |
« Prochaine étape une rafle des non-vaccinés ». |
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Coronavirus = Hoax (Canulard). |
Je ne suis pas complotiste, je suis constatiste. #Hold Up. |
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Emmanuel Macron représenté en dictateur, sur une affiche[5]. |
« No ”vax” covid, No pass sanitaire, Liberté, liberé, liberté ». |
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Dans la vision complotiste, une oligachie financière et politique contrôle tous les médias en France, dans le but de faire élire leur créature et marionnette, le Pr. Emmanuel Macron.
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« Big brother vaccinate you ».
« Complot des médias et de la finance pour élire Macron. Résistez !!! ».
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Complotisme ou défiance antivaccinale. © Gérald Hermann (Suisse).
Certains manifestants complotistes ou/et antivaccins _ affichant aussi des convictions antisémites _ s’imaginent être des ostracisés, en voie d’être déportés (comme à l’époque de la Shoah et du nazisme).
Beaucoup minimisent la dangerosité et la contagiosité du variant delta du covid-19[6]. Certains s’imaginent que c’est un virus artificiel créé, par une « oligarchie mondiale » (laquelle ?) dans le but d’imposer une dictature sur les citoyens (théories du complot).
Certains antivaccins n'ont pas conscience des conséquences de certains de leurs actes violents[7], au point de se croire victime « innocente » des forces de l’ordre, de l'autorité publique (du gouvernement, de la police, du "système" …)[8].
Une amie, Colette m’écrit : « Le mouvement contre le Pass Sanitaire s'inscrit dans la continuité des nombreuses manifestations "obscurantistes" qui ont eu lieu en France et en Europe ces derniers mois. Elles ont "en elles-mêmes", le plus souvent, une racine d'extrême droite et sont basées sur l'irrationalité ("le virus n'existe pas" "c'est une grippe normale" "on peut la soigner avec le médicament x, mais on ne nous le dit pas" etc.) et sur la conspiration. Elle repose sur l'idée que l'homme ordinaire est victime d'un système d'exploitation dans lequel tout est contrôlé par un petit cercle d'élites ayant le pouvoir de tout contrôler et de tout planifier ».
2 Les raison du pass sanitaire
L’épidémie du Covid (le taux de contamination), avec le variant delta, est en train de repartir de plus belle, dans un bon nombre de pays, dont la France (sauf la Grande-Bretagne), au courant de l’été 2021[9].
Il est moralement difficile de faire revenir, prématurément de vacances, le personnel hospitalier, déjà épuisé par un an ou plus de lutte contre le covid (dans les hôpitaux)[10]. Comme il faut éviter le maximum le reconfinement sur tout le territoire, psychologiquement traumatisant et désastreux économiquement (pour les restaurants, les lieux de spectacles …).
Pour limiter la gravité des contaminations avec le variant delta et les hospitalisations, une campagne de vaccination intensive et généralisée a été mise en place (déjà plus de 50% des Français doublement vaccinés. Mais atteindre une forme d’immunité collective, il faudrait que ce taux de vaccination atteigne ; en France, 90%).
Pour limiter les risques de clusters, dans les lieux, où les personnes peuvent difficilement respecter les distances sociales, les gestes barrières, le pass sanitaire est en train d’être testé et même d’entrer en vigueur à partir du 9 août 2021[11] (il a aussi pour but de pousser les Français à se faire vacciner, malgré le résistances liées à la circulations de fausses informations complotistes, alarmistes, le net).
On peut supposer que dès que tout le monde sera vacciné et l’épidémie du Covid éteinte, ce pass n’aura plus de raison d’être[12].
Il est certain que la communication et la pédagogie du gouvernent pour expliquer les raisons de la vaccination et du pass sanitaire, pour rassurer les citoyens, n’ont pas été excellents[13].
3 Définition du mot dictature
a) Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti, d'une classe.
b) Régime politique dans lequel le pouvoir est entre les mains d'un seul homme ou d'un groupe restreint qui en use de manière discrétionnaire[14].
c) Régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limitent[15]; il faut préciser que même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs[16].
4 Les caractéristiques des dictatures
Dans une dictature, les citoyens vivent constamment dans :
1) Le sentiment de peur, la terreur psychologique.
2) L’autocensure.
Les dictatures :
1) Entretiennent volontairement, au sein du peuple, la terreur psychologique.
2) Utilisent des méthodes violentes, contre les opposants et toute opposition : a) arrestations arbitraires (sans jugement ou non), tortures physiques et psychologiques (mise à l’isolement …), exécutions (arbitraires, extra-judiciaires[17] ou non …).
3) Installent un réseau de surveillance, plus ou moins dense, espionnant constamment les agissements et pensées de chaque citoyens, grâce à la mise en place d’une police politique (secrète ou visible)[18], d’un réseau d’informateurs (indicateurs) et de délateurs. Tous contribuant à une surveillance de tout instant.
4) Contrôlent étroitement l’information, en particulier par l’institution de la censure d’état (l’information, les journaliste, les médias ne sont pas libres).
5) Isolent les citoyens de toutes sources d’informations indépendantes, extérieures au régime et au pays.
6) Met en place un système de délation, permettant d’insuffler la méfiance entre les citoyens, voire les dressant les uns contre les autres, empêchant les citoyens de s’unir contre le régime.
7) Les mensonges, les désinformations, les dénigrements et les campagnes de haine, permanents (à haute dose), contre le monde extérieur, les opposants[19], présentés comme des « ennemis du peuples », permettant d’entretenir la désorientation morale et la paranoïa chez les citoyens. Ces campagnes de dénigrement ont pour but d’empêcher que l’opposition politique puisse recevoir un quelconque soutien du peuple.
8) Entretiennent un culte de la personnalité autour du dictateur et du régime, un culte qui permet de dissimuler (ou faire oublier) au peuple les turpitudes du régime.
9) Empêchent, répriment ou interdisent toute manifestation publique de l’opposition (en Russie, Chine, Iran, Turquie …).
10) Entretiennent un cynisme d’état, via l’arme du mensonge permanent, par exemple, pour faire croire aux citoyens qu’ils sont dans un état égalitaire, « juste », « libre », alors que le régime est pourtant profondément inégalitaire : inégalité par rapport à la loi et au droit, inégalité d’accès au droit de vote, inégalité d’accès à la justice, inégalité d’accès aux ressources, inégalité d’accès aux prestations sociales, selon que vous êtes un soutien ou un opposant au régime[20]. Dans ces régimes, l’état de droit[21] et la présomption d’innocence n’existent pas (en général, il n’y règne qu’une apparence d’état de droit).
11) Entretiennent un « état féodal », avec une oligarchie, de type « mafieuse », très corrompue, sans scrupule ou sans état d’âme, entourant le dictateur, bénéficiant de beaucoup de privilèges (richesse extravagante, droit de pillage des ressources du pays ...), pratiquant le népotisme, dominant le reste des citoyens, eux, en général, plutôt soumis au régime.
12) Ne respectent pas l'état de droit et la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire).
5 Les caractéristiques des dictateurs et tyrans
Les dictateurs aiment et recherchent, tous :
1) Le pouvoir, la puissance, la domination, si possible absolus, sans opposition, ni garde-fou.
2) La richesse maximum (étant eux-mêmes corrompus, ils cherchent à corrompre les autres et la société).
3) Les rapports de force (ils ne raisonnent que par les rapports de force).
Certains sont des mythomanes, très doués pour mentir avec aisance et « sauver les apparences », en corrigeant en permanence leur mensonge (à géométrie variable).
Souvent pour « purger » les opposants et concurrents, au sein du parti, le dictateur n’hésite pas à les accuser de corruption, afin de s’en débarrasser (par la prison ou l’exécution). C’est d’autant plus facile que tous les membres du parti (y compris le dictateur, lui-même) sont corrompus. C’est aussi une façon de remettre au pas tout le parti. Par peur, les membres sont alors à sa botte[22].
Pour se débarrasser des opposants et de leur ONG, hors du parti, la même accusation est aussi portée contre eux.
Par ces mesures anti-corruption, populaires et biens vues d’un peuple naïf, ce dernier est persuadé que le dictateur est juste et agit sincèrement contre la corruption[23].
Les dictateurs sont, en général, des psychopathes ou des pervers narcissiques, beaucoup étant aussi de grands paranoïaques et des mégalomanes, exempts sans garde-fous moraux (sans questionnement sur leurs propres agissements et certitudes). Ils sont tous persuadés de détenir la vérité avec un grand V.
Ils ne supposent pas les contradictions et la frustration. Peut-être ayant connu des blessures narcissiques, ils sont comme des enfants gâtés voulant que l’on leur cède sur tout (à tous leurs caprices, lubies …).
Dans leur dérives dictatoriale, certains ont des ambitions totalitaires, voulant contrôles leurs citoyens, du berceau au tombeau, jusqu’à leur pensée ultime. Les plus mégalomanes veulent aussi dominer et contrôler le monde entier (y compris, s’ils en ont les moyens militaires, financiers et propagandistes, par des guerre de conquête).
Selon Sophie Villiers-Moramié[24], « [les dictateurs] ne sont pas "comme les autres". Vous avez déjà essayé de vous mettre à leur place ? Il y a bien un moment où ça dérape, non ? Une personne "normale" ne peut pas se retrouver dans cette situation de pouvoir, ni y rester. Mais il y a des gens prédisposés à cela, donc "pas normaux". La terre a encore un bon réservoir de dictateurs, je pense ».
Il est rare que les dictateurs aient une profonde culture, surtout humaniste et en particulier philosophique.
Mais beaucoup sont charismatiques, ce don (ce talent) les aidant alors à soulever l’enthousiasme du peuple, à le subjuguer, l’hypnotiser et le tromper.
Ils savent mobiliser l’effet de meute et les instincts grégaires de la foule, en la lançant contre des bouc-émissaires.
6 La haine des démocraties (des états de droits)
Ces dictateurs et leur régimes, tous comme les extrémistes (de droite, comme de gauche, et ceux religieux) haïssent toutes les démocraties et veulent les voir disparaître.
Il peut y avoir des raisons avancées par les dictateurs et dictatures : à leurs yeux, la démocratie, c’est le bordel. La dictature c’est l’ordre, voire l’efficacité (de commandement, comme dans une armée).
Et il peut y avoir d’autres raisons plus dissimulées.
Les dictateurs et dictatures veulent obtenir un contrôle total sur leurs citoyens, voire sur le monde (dans le cadre d’un projet de domination mondiale).
Etant donné que les démocraties peuvent apporter des idées contraires à la dictature, avoir un pouvoir d’influence sur ses citoyens, elles peuvent être une menace relativement à sa volonté de contrôle totale du peuple.
Les démocraties protègent souvent les opposants aux dictatures, les réfugiés politiques (autant de forces qu’ils ne peuvent contrôler ou réduire au silence).
Comme les dictatures ne se remettent jamais en cause, elles ont besoin de boucs émissaires, d’ennemis, sur qui reporter les fautes, turpitudes, résultats désastreux de leur mauvaise gouvernance, sur les démocraties.
Par ailleurs, souvent les démocraties, au nom des droits humains, de l’état de droit, et les dissidents, réfugiés dans ces démocratie, dénoncent les mensonges, les désinformations, l’arbitraire, la corruption, les inégalités par rapport à la loi et au droit, d’accès au droit de vote, d’accès à la justice, d’accès aux ressources, d’accès aux prestations sociale … Dénonciations qu’aucun régime dictatorial n’apprécie et que souvent ils cherchent à faire taire.
La meilleure façon de pas être remis en cause, voire de réaliser son plan de domination mondiale, est de chercher à déstabiliser les démocraties, en y excitant les mécontentement, grâce à des campagnes clandestines de mensonges, de dénigrements, auprès de cibles, déjà en difficultés, marginalisées (déclassés, « paumés », marginaux …) et le financement de partis extrémistes, à même de déstabiliser la démocratie.
Et Internet facilite nettement la diffusion de ces désinformations[25].
7 L’importance, pour les dictatures, de jouer, sans cesse, sur les apparences
« En général, les hommes jugent plus avec les yeux qu'avec l'intelligence, car tous peuvent voir, mais peu comprennent ce qu'ils voient ». Niccolò Machiavelli (Nicolas Machiavel), le Prince.
Souvent, les citoyens de bases n’ont pas le discernement suffisant pour aller au-delà des apparences et faire la part entre vérité et mensonge, dans une dictature.
Leur art de « sauver les apparences » conduisent les dictateurs et dictatures à corriger en permanence leurs mensonges, à géométrie variable, qui évoluent sans cesse. C’est cette adaptation permanente dans le mensonge qui peut expliquer la longévité de certaines dictatures (en plus de leur contrôle très étroit de l’information).
En général, les dictatures sont beaucoup plus douées, dans leur communication et leur propagande, que les vraies démocraties (les dictatures sont déjà très entraînées dans l’utilisation du mensonge permanent).
Les démocraties, par leur plus grande transparence, ont plus de mal à se défendre face aux désinformations, lancées à leur encontre, par les dictatures, qui sont leurs ennemis et leur sont hostiles.
Une partie des raisons de la défaites des USA au Vietnam (en 1975) et en Afghanistan (en 2021) tient, en partie, à ce que la communication du régime communiste nord-vietnamien et des Talibans est meilleure que celle ces USA (déjà parce que le régime communiste nord-vietnamien et les Talibans contrôlent ou contrôlaient très étroitement leur communication, empêchant que toute information, pouvant les desservir, puisse fuiter, alors les USA ne peuvent pas mentir en permanence sur leur communication).
Souvent dans les vraies démocraties, les citoyens sont plus suspicieux et plus exigeants sur la rigueur et la transparence de l’information, en provenance du gouvernement.
Si ce dernier gouvernement se contredit _ par exemple, dans l’affaire des masques avec le gouvernement Macron _, il sera immédiatement accusé de mensonge, par certains citoyens[26].
A contrario, dans une dictature, les citoyens ne pourront jamais accuser le régime de pratiquer le mensonge (et d’ailleurs, le régime ne leur permettra jamais).
Les démocraties ne peuvent s’investir dans des mensonges jusqu’au-boutisme. Les dictatures n’ont pas ces états d’âmes et le peuvent. Les militants totalitaires, galvanisés par l’effets de meute, n’hésitent pas à faire preuve de mauvaise foi, à dénigrer, mentir, lyncher (médiatiquement ou réellement) ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis.
Par exemple, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale algérienne, Dr Nouria Benghabrit[27], partisane d’une éducation moderne, avait tenté de faire barrage à la mainmise des islamistes sur l'Éducation nationale.
« Tous les Algériens se rappellent des épisodes de la guerre idéologique islamiste déclenchée contre cette ministre afin de la diaboliser aux yeux des Algériens lambda : en attaquant d’abord à sa filiation supposée juive, puis au nom de la carte géographique de la Palestine dans les manuels scolaires, puis à cause d’el Basmallah soi-disant oubliée dans les livres scolaires, puis au nom de l’interdiction de la prière de la Zqara (la prière de chantage dans les salles de cours) ! »[28].
Cette campagne de diffamation et de calomnie a porté ses fruits, conduisant à son départ, le 1er avril 2019[29].
8 L’extrême importance, pour les dictatures, de légitimer leur dictature
La première chose que cherche un pouvoir, dictatorial comme tyrannique, c'est se donner une apparence de légitimité et de légalité.
Tous les systèmes totalitaires, Reich, Urss de Staline ou Chine de Mao, les régimes autoritaire, Italie fasciste, Espagne de Franco ou Portugal de Zalazar, ont tous toujours cherché à légaliser (et à justifier) leur action (y compris les génocides, qu’ils commettent ou vont commettre, par exemple, en diabolisant leurs victimes).
9 Les complotistes, les idiots utiles des dictatures, une population fortement manipulables
Voici ce que m’écrivait mon amie Murielle (qui a connu en Angleterre le Brexit, et qui connait ses mécanismes et protagonistes) :
« Tout ce que j'ai dit, écrit, démontré depuis des mois (voire plus), se réalise et certains n'ont jamais dû me lire, sinon ils ne seraient pas surpris de découvrir qu'il y a des bots sur Twitter et FB, et que c'est ce qui alimente la haine du gouvernement et met les gens dans la rue, je me tue à le dire, le redire, publier, republier. Qui me lit vraiment? J'ai un doute, car sinon vous sauriez et ne demanderiez ni qui paie Philippot, ni seriez surpris. Parfois, je me dis que je me fatigue, pour rien. Blasée. ».
Et je suis entièrement d’accord avec elle.
Les antivaccins, les complotistes sont souvent des personnes croyantes, imperméables à la contradiction.
Ayant peut-être connu des blessures narcissiques, des échecs et ayant une difficulté à se remettre en cause, ils cherchent alors des coupables, de boucs émissaires, à leurs échecs.
En général, ceux qui s'offusquent, se sentent offensées, s'indignent pour tout, sur tout, sont plus facilement manipulables[30].
Les antivaccins et les complotistes se croient plus malins et moins manipulables que les autres, alors qu'elles passent leur temps, sans s’en rendre compte, à se faire manipuler, sur Internet, par les « bots » et les soi-disant sites d’information journalistiques, en faits des sites ou des faux-comptes de propagande, qu’ils soient russes ou chinois, voire turcs et iraniens et de toutes les dictatures du monde, diffusant tous des fausses informations soit à la gloire de ces pays, soit dénigrant les pays qu’ils considèrent comme leurs ennemis, soit cherchant à semer le chaos dans les pays démocratiques, par de grandes campagnes de diffusion de désinformations sur les vaccins, le pass sanitaire[31].
10 Critiques de ce genre de régime
La philosophe Hannah Arendt affirme que les lois qu'il promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices[32].
Citations d’Hannah Arendt
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez », Hannah Arendt[33].
« La tromperie n'entre jamais en conflit avec la raison, car les choses auraient pu se passer effectivement de la façon dont le menteur le prétend. Le mensonge est souvent plus plausible, plus tentant pour la raison que la réalité, car le menteur possède le grand avantage de savoir à l'avance ce que le public souhaite entendre ou s'attend à entendre. Sa version a été préparée à l'intention du public, en s'attachant tout particulièrement à la crédibilité, tandis que la réalité a cette habitude déconcertante de nous mettre en présence de l'inattendu, auquel nous n'étions nullement préparés », Hannah Arendt in Du mensonge à la violence : Un essai de politique contemporaine[34].
11 Ce qu’il est en France
« La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes », Churchill.
La France est un vrai état de droit, avec un grand nombre de contre-pouvoir. M. Macron ne peut faire n’importe qui (sinon, il peut être censuré par le Sénat, ou bien perdre aux prochaines élections).
En France, il est très facile d’organiser une manifestation. Il suffit de l’annoncer, ainsi que son parcours et donner le nom de ses responsables, à la préfecture de Police de Paris. Et normalement, presque toujours, elle est autorisée, sauf s’il y a un risque prévisible de trouble à l’ordre public (par exemple, avec l’extrême-gauche, l’extrême-droite …).
12 L’avis du conseil constitutionnel (le retoquage de la loi)
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur le projet de loi sanitaire, le jeudi 5 juillet 2021. Plusieurs articles étaient critiqués. L'extension du pass sanitaire entrera en vigueur lundi 9 août.
Le conseil constitutionnel n’a pas rejeté le principe du passe sanitaire, tout en adoptant une position équilibrée, ayant censurée deux mesures majeures :
· L’isolement des personnes positives.
· La rupture anticipée d’un CDD et Interim est censurée.
Il a émis des réserves sur le contrôle du pass sanitaire (comment ?).
Il a validé la majorité des articles, dont la prorogation de l’état d’urgence sanitaire au 15 novembre :
· Pass sanitaire à l’hôpital : seulement pour les accompagnants et visiteurs.
· Pass sanitaire dans les centres commerciaux.
· Pass sanitaire dans les restaurants.
· Vaccination obligatoire des soignants[35].
Il a bien précisé que :
· Cette mesure sera limitée dans le temps, en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques sur le covid-19.
Selon la constitutionnaliste, Anne-Charlène Bezzina, la mesure du passe sanitaire est légale, par rapport à la constitution, eu égard à l’importance de l’impératif de santé[36].
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« Moi d’abord, moi, moi-même, ma gueule. Voilà, au moins, un message qui mettra tout le monde d’accord ». |
« - Les autres ont des droits. - On s’en fout. Moi, moi ». |
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« Et vous, pour vos vacances antivax, vous allez diffuser le virus dans quelle région », Xavier Gorce. |
« My body my choice ». « Mon corps mon choix ». |
13 Considérations éthiques
Dans les mouvements gilets jaunes et bonnets rouge, une revendication est la liberté de dépensée, de ne pas avoir un petit revenu (au point de rejeter l’impôt). Il y a chez eux une perte de sens de l’impôt (ses raisons et sa nécessité).
Ils veulent qu’un respecte leur désir de liberté totale (dans leur décision). « Je me vaccine ou pas, c’est selon mon désir ». Il y a chez eux une totale absence de sens de la vaccination (ses raisons, son efficacité).
Ils oublient, un principe inscrit dans la déclarations des droits de l’homme : « la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Ce précepte nous apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir.
Nous avons une menace collective, le virus, qui nécessite des mesures collectives. Et cela vaut pour le monde entier.
La lutte contre cette menace, contre ce virus _ avec ses différentes armes a) gestes barrières, distanciation sociale, b) masques, c) tests PCR, d) vaccinations, d) pass sanitaire, [e) isolement des contaminés, suite à un cluster, ] _, procède ce l’intérêt collectif.
Ils oublient tous les avantages sont bénéficient les citoyens en France (et dont ne bénéficient pas les citoyens de nombreux pays) :
1) La liberté de soin (de la santé).
2) La vaccination anti-covid et les tests PCR sont gratuit
14 Divers commentaires (trouvés sur Internet …)
De Fouad Raoui, « Si vous pouvez crier sans risque sur tous les toits, à la télé, partout, que vous êtes en dictature, c'est que vous n'êtes pas en dictature ».
Asmaa Lance, « Dans les pays de dictature, personne ne sort dire sa colère, ni ce qu'il pense, parce que dans les dictatures, on a le droit de juste se taire ! Ça se voit qu'en France la population est bien nourrie, bien chouchoutée et ne manque de rien et ont tout ce qu'il faut ! ».
Jimmy Vivante, « Dans une dictature, les gens rêvent de pouvoir, un jour, voter librement pour des candidats, que le pouvoir en place n'assassinerait ou n'emprisonnerait plus. Dans une démocratie, comme la France, des gens décident de ne pas voter, pour rester libres de pouvoir crier à la dictature. ... ».
Joseph Ceddo Mendy, « Votre amour des dictatures, votre attirance pour la dictature chinoise, vous font ils oublier nos valeurs démocratiques de liberté individuelle ? La souffrance du peuple, notre dénonciation de la souffrance des peuples, ne sont pas, je vous cite "la condescendance Occidentale", ce sont l'essence même de nos pays libres.
Est-ce parce que vous vous affranchissez d'une prétendue condescendance Occidentale, que vous essayez de comprendre les angoisses du bourreau ? Les droits de l'homme sont transfrontaliers. Pourquoi dénigrez-vous l'Occident ? À quel point avez-vous un sentiment de culpabilité, au point de défendre les dictateurs, et d'accuser ceux qui dénoncent les dictateurs ? ».
Jean-Pierre Geets (ironique) répondant à David, « Oh vous avez sûrement raison ! Je me souviens encore du bonheur et de l'énorme sentiment de liberté des étudiants chinois sur la place Tian'anmen ! Et on voit bien que les journalistes Hongkongais fêtent à gros titres le retour à la Chine, après près d'un siècle de dictature britannique. Quand je vois les camps de vacances des Ouïgours, franchement, j'ai envie d'y être ! Je crois que je vais rejoindre le flot des migrants européens qui fuient nos régimes autoritaires pour retrouver la liberté en Chine. Merci David, pour vos propos d'une belle clairvoyance ! ».
15 Conclusion
Le passe sanitaire européen a déjà été mis en place le 1er juillet. La mise en place du « pass sanitaire » ne se fait pas sans résistance, avec d’importantes manifestations, en Italie, en Allemagne, qui peuvent être violentes comme à Berlin. En France, le 31 juillet, il y a eu 204.000 manifestants anti passe sanitaire et 150 manifestations dans 150 villes (dont quatre indépendantes, à Paris).
C’est une forte minorité, soutenue par 1/3 des Français, très déterminée, qui, en fait, au-delà de la résistance (ou défiance) face aux vaccins et au passe sanitaire, a) sont hostile au Gouvernement et en particulier à la figure du Président Emmanuel Macron, b) rejette surtout le fait que ce sont des décisions verticales (non décidées démocratiquement) et chez lesquels, il y a une forme de révolte et d’insoumission systématique.
Il semble, par ailleurs, qu’il y a un socle incompressible de réfractaires à la vaccination (mais dont il est difficile de déterminer la proportion parmi les Français. 20%, 30% ?). Il semblerait qu’il y a une plus grande proportions de réfractaires chez les mouvements alternatifs écologistes (rejetant le « système ») et le public qui vote RN (Rassemblement national, extrême-droite), chez lesquels il y a moins de vaccinés[37].
Certaines personnalités politiques d’extrême-droite entretiennent la défiance politique vaccinale[38].
Ce qui n’aide pas est l’énorme campagne de désinformation complotiste et antivaccins, sur le web, une vraie « infodémie ».
Par ailleurs, il y a aussi beaucoup de personnes dans la « mésinformation », parce qu’ils ne se renseignent pas.
Tout cela entretien la confusion sur les vaccins[39].
Macron est pro-européen. L'UE défend totalement l'état de droit. Celle-ci est un vrai garant de la démocratie dans le monde. Elle accueille et protège les réfugiés politiques, ceux persécutés pour leurs idées ou parce qu'ils font partie de minorités persécutées. Ces derniers choisissent justement, entre autres, l'UE. Si Macron était pour la dictature, il aurait contribué à ce que la France quitte l'UE.
Pour moi, la défiance envers une vraie démocratie et l'absentéisme, au moment des élections, peuvent ouvrir la porte à la dictature. Si les gens ne croient plus à la démocratie, c'est la porte ouverte aux ennemis de la démocratie.
On peut se demander si derrière ce mouvement antivaccin ou/et anti-pass sanitaire, il n’y aurait pas d’autres motivations que de défendre sa propre liberté ? Comme, par haine du système parlementaire ou du gouvernement Macron, prendre le prétexte du pass sanitaire, pour chercher à les détruire ?
Selon mon ami André S., « Ce matin, à Toulouse, j’ai observé une contraste saisissant : aux Jacobins, couvent médiéval une grande affluence pour une exposition, et tous (souvent jeunes) acceptaient de présenter leur pass sanitaire obligatoire, et l’après-midi une petite foule d’antivax hurlaient des insultes et autres violences verbales contre le pass, le pouvoir, les médecins et pharmaciens. L’allure même des manifestants exprimait une marginalité et un laisser-aller extrêmes. Je me suis dit qu’il y avait bien autre chose qu’un refus de la vaccination. La détestation de la République et de la France apporte un soutien substantiel à un agrégat de paumés [hors systèmes ?] en proie à une rage contre les pouvoirs publics ».
Concernant la vaccination et les gestes barrières, il est clair que la NON-vaccination et le NON respect des gestes barrière et du port du masque contribuent à entretenir la pandémie, actuellement (voir l’annexe « Dernières informations sur la vaccination contre le covid-19 », ci-dessous).
16 Bibliographie
[1] Petit guide de de décryptage des manipulations de masse à l’usage des honnêtes gens, Benjamin LISAN, 22/04/2021, 70 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/au_risque_de_l-honnetete.htm
17 Annexe : dernières informations sur la vaccination contre le covid-19
A) Une personne NON-vaccinée a douze fois plus de risques d’en contaminer d’autres :
L’Institut Pasteur a comparé les risques de contamination à la Covid-19 entre les personnes qui ont reçu un vaccin et celles qui ne sont pas vaccinées. Les chercheurs ont aussi inclus les plus jeunes dans leur scénario prospectif.
Dans le scénario prospectif, les personnes non-vaccinées représenteraient 75% des infections à la Covid-19. Pourtant, elles ne constitueraient que 37% de la population.
Les chercheurs estimaient que «les adultes non-vaccinés contribuent de façon importante à la pression sur l’hôpital». De plus, «les personnes non-vaccinées contribuent à la transmission de façon disproportionnée : une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée», écrivaient-ils.
Source : a) Une personne non vaccinée a douze fois plus de risques d’en contaminer d’autres, Michel Coladon -1 juillet 2021, https://lasanteauquotidien.com/coronavirus-covid-19/une-personne-non-vaccinee-a-douze-fois-plus-de-risques-den-contaminer-dautres/
b) Epidemiology and control of SARS-CoV-2 epidemics in partially vaccinated populations: a modeling study applied to France. Institut Pasteur, https://modelisation-covid19.pasteur.fr/evaluate-control-measures/impact-partially-vaccinated-population/
B) Le « syndrome du vacciné » (le relâchement de la prudence) : un phénomène « révélateur d’un état d’esprit » :
« Depuis le début de la vaccination, il y a un nombre considérable de contaminations et d’hospitalisations post-première dose », constate, dans les colonnes du Parisien, Jean-Michel Constantin, secrétaire général de la Société française d’anesthésie et de réanimation.
Selon les médecins, de plus en plus de Français primo-vaccinés attrapent la Covid-19 et certains se retrouvent même à l’hôpital. En cause : le relâchement des gestes barrières dès la première injection. Un comportement à proscrire absolument.
« Il n’y a pas de vague de réanimation, poursuit-il. Mais c’est révélateur d’un état d’esprit. Dès que l’on se pense a minima protégé, nous relâchons trop vite les gestes barrières. » Ces patients voient la première dose du vaccin « comme un totem », ajoute l’infectiologue Benjamin Davido, toujours cité par Le Parisien.
Or, les anticorps n’apparaissent que deux semaines après la première injection. Et ils sont insuffisants pour faire face à l’infection. Une deuxième dose et indispensable. A l’issue de laquelle il faut encore attendre 15 jours. A ce moment-là seulement, le vaccin devient efficace (à 95 % pour les Pfizer et Moderna et à 70 % pour l’AstraZeneca).
Source : Covid-19 : ce « syndrome du vacciné » qui inquiète les médecins, Damien Richard, 31 mai 2021, https://lasanteauquotidien.com/coronavirus-covid-19/covid-19-ce-syndrome-du-vaccine-qui-inquiete-les-medecins/
18 Annexe : Réponse d’Emmanuel Macron à l’accusation d’imposer une dictature sanitaire
« "On a des gens aujourd'hui qui, avec beaucoup de cynisme politique, utilisent la peur de certains ou la confusion qui peut naître sur certains sujets, les fausses informations qui sont véhiculées, pour en faire un projet politique", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse, après l'arrivée de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden (Hautes-Pyrénées).
"Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu'il fait courir des risques au pays", a-t-il poursuivi.
Pour le président de la République, "il y a des débats sur tous les sujets, on en vit en permanence mais si on vide les mots de leur sens, le risque qu'on court c'est de menacer notre démocratie elle-même".
"Il y a une utilisation politique" du mot dictature "par certains", mais "c'est un devoir civique, quelles que soient les opinions politiques qu'on a, qu'on soit responsable politique, journaliste, intellectuel ou autres, (...) de ne jamais tomber dans l'utilisation de ces mots", a-t-il insisté, soulignant que "certains s'y sont prêtés en d'autres temps, avec beaucoup de facilités".
"Non une dictature, ça n'est pas ça", a-t-il martelé. "Ce n'est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (...), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit,(...) ça ne s’appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens".
"Il y a des oppositions qui existent, que je comprends tout à fait, que je respecte, (...) mais quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus", a-t-il insisté »[40].
19 Annexe : Déclaration de Clément Beaune
"J'ai entendu des gens expliquer qu'on était en dictature, s'est offusqué sur Franceinfo le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. Les mots ont un sens dans le débat public, la violence n'est pas justifiée, l'outrance et l'excès non plus.".
"On peut avoir des désaccords, des débats sur le pass sanitaire, sur la question du vaccin, on peut avoir des interrogations, il peut y avoir de la fatigue et même de la colère. Il ne peut pas y avoir de la violence et on ne peut pas dire n'importe quoi", a-t-il ajouté, soulignant que "si vraiment on était dans une dictature, on n'aurait pas le droit de manifester"[41].
Portrait-robot des anti-vax français[42].
Table des matières
2 Les raison du pass sanitaire
4 Les caractéristiques des dictatures
5 Les caractéristiques des dictateurs et tyrans
6 La haine des démocraties (des états de droits)
7 L’importance, pour les dictatures, de jouer, sans cesse, sur les apparences
8 L’extrême importance, pour les dictatures, de légitimer leur dictature
9 Les complotistes, les idiots utiles des dictatures, une population fortement manipulables
10 Critiques de ce genre de régime
12 L’avis du conseil constitutionnel (le retoquage de la loi)
14 Divers commentaires (trouvés sur Internet …)
17 Annexe : dernières informations sur la vaccination contre le covid-19
18 Annexe : Réponse d’Emmanuel Macron à l’accusation d’imposer une dictature sanitaire
19 Annexe : Déclaration de Clément Beaune