La difficile voire l’impossible critique de l’islam

 

Elle est pourtant nécessaire

 

« Il est moins grave de perdre, que de se perdre. », Romain Gary.

 

Benjamin LISAN, le 14/06/2021

 

1         Introduction

 

Le combat antitotalitaire est presque toujours extrêmement difficile, parce que le système totalitaire, que vous combattez, n’hésite pas à utiliser cyniquement le mensonge, la manipulation et la désinformation, pour sa propre promotion, et pour contrer toute personne critique, jusqu’à nous faire prendre des « vessies pour des lanternes » : le mal pour le bien, l’injustice pour la justice, le mensonge pour la vérité …

 

Face une politique de désinformation systématique, atteignant un très haut niveau, tout citoyen normal perd tout discernement, tout repère, il ne sait plus ou est la vérité et le mensonge. Il arrive à cette situation que décrivait Hannah Arendt :

 

« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger »[1] [c’est l’auteur qui souligne cette partie de ce texte].

 

Jusque dans les années 1970, lorsque le communisme était puissant, toute critique du communisme déclenchait une avalanche d’attaques agressives, y compris ad hominem, de dénigrements, contre celui qui avait lancé cette critique. Ce dernier était diabolisé[2]. Il était systématiquement traité « d’anticommuniste primaire », de personne d’extrême-droite et boycotté. On n’avait pas le droit de critiquer cette idéologie progressiste, « scientifiquement » prouvée, qui avait autant lutté pour la classe ouvrière et les opprimés. Une discussion objective et scientifique sur le communisme et le marxisme étaient pratiquement impossibles, d’autant que beaucoup de communistes, dès que le Parti ou des communistes vous avaient catalogué comme « anticommuniste », refusaient désormais de discuter avec vous ou de vous lire.

Impossible d’avoir un débat de fond sur le communisme, jusque dans les années 90 [1].

 

Actuellement, nous avons le même problème avec la critique de l’islam. La personne, osant critiquer l’islam, est immédiatement diabolisée, traitée « d’islamophobe » [or cette accusation n’est pas anodine. En effet, elle peut vous valoir une condamnation à mort], de haineux contre l’islam et les musulmans. Souvent ces « chiens de garde » de l’islam, dès qu’une personne critique l’islam, elle l’accuse, souvent dans la foulée, de critiquer les musulmans. Ces prosélytes ne se glorifient pas de leur « honnêteté intellectuelle », en concentrant toute leur ire contre leur victime, qui subit alors toute sortes de procès d’intention, de provocations, voire un « jihad judiciaire », dans le but, conscient ou inconscient, la pousser à craquer et à devenir elle-même haineuse et radicalisée ou, a contrario, en la contraignant à se taire et s’autocensurer (comme c’est déjà le cas sur Facebook), pour avoir la paix, pour ne pas se faire marginaliser etc..

 

Ces provocations peuvent aller jusqu’aux dénonciations mensongères de masse, auprès des modérateurs de Facebook, afin de tenter d’interdire le droit à la parole des personnes critiques de l’islam, et aux mensonges sciemment commis et à la diffamation, pouvant les mettre en danger. Comme par exemple, avec ces allégations :

 

·         « Arrête d'insulter les gens comme ça. Facebook a dû remarquer ton comportement incorrect envers les musulmans ».

·         « Tu traites les musulmans de tous les noms ».

·         « Il traite les musulmans de menteurs et de malhonnêtes. Mais sans preuve ».

·         « Tu es islamophobe dans ton sang » etc. etc.

 

Le but de toutes manœuvres et de ce harcèlement (en particulier sur les réseaux sociaux) est de restreindre la liberté d’expression des personnes « islamo-critiques » et d’interdire toute critique de l’islam.

Dans leur esprit, ces sectateurs se peuvent imaginer que des personnes critiques de l’islam ne sont pas nécessairement animées de mauvaises intentions (« racistes » ou non) envers les musulmans et qu’une critique scientifique et sereine de l’islam est possible, sans nécessairement qu’elle soit motivée par la haine de l’islam (ou des musulmans). Pour eux, une personne critiquant l’islam ne peut qu’être haineuse et mal intentionnée et l’islam, religion sacrée, est incritiquable et/ou au-dessus de toute critique.

 

Les personnes critiques sont alors régulièrement confrontées à des croyants s’offensant facilement, pour tout et rien, et aimant jouer au rôle de censeur [2] …

 

En conclusion, pour pouvoir critiquer l’islam, en 2021, il faut avoir la santé physique, être solide psychologiquement et surtout pas paranoïaque, très cohérent dans ses idées, et surtout très prudent dans ses propos _ les « chiens de garde de l’islam » n’hésitant pas alors à les déformer et à les réutiliser contre vous, dès que vous commettez la moindre erreur dans vos déclarations. Il faut aussi toujours garder son calme (ne jamais s’énerver) face à des personnes systématiquement sectaires et/ou de mauvaise foi _ sinon, autant preuves de faiblesses qui seront utilisées par ces personnes a priori hostiles.

 

2         La large panoplie de moyens rhétoriques pour éviter toute discussion de fond sur l’islam

 

En général, certains défenseurs de l’islam, déploient une large panoplie de moyens rhétoriques, dont :

 

1)      Le dénigrement des capacités des personnes critiques à comprendre et à analyser sereinement et scientifiquement le Coran, le personnage de Mahomet ou l’histoire de l’islam.

2)      Le détournement systématique de la discussion vers un sujet, permettant de clore tout débat sur l’islam (avec l’utilisation de sujets comme le génocide des amérindiens commis par les Occidentaux, la traite occidentale, la colonisation occidentale, la « France Afrique » et le néocolonialisme, le franc CFA, les bombes atomiques larguées à Hiroshima et Nagasaki, l’attaque de l’Irak, par une coalition militaire, lancée par George Bush, président US, en 2003, voire l’attaque de l’armée du colonel Mouammar Kadhafi, en 2011, par une coalition internationale (avec un mandat de l’ONU) _ Kadhafi étant alors présenté comme un héros panafricain de la lutte anticoloniale _, les persécutions et discriminations alléguées des musulmans en France (en prenant alors, en exemple, la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux ostentatoires, en France, interdisant dans les écoles, collèges et lycées publics, le « port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse[3] » …), l’attentat de Christchurch (Nouvelle Zélande).

3)      La désinformation et le mensonge éhontés Etc.

 

2.1        Recours aux théories du complot

 

Par exemple, certains n’hésitent pas à dépeindre les attentats islamistes comme des complots contre les musulmans (organisés, selon eux, par le Mossad, la CIA, les services secrets français …).

 

2.2        Dangereux amalgames

 

On rencontre souvent cet argument, chez les militants islamistes, d’extrême-gauche et décoloniaux : « Ceux qui critiquent l’islam sont des racistes d’extrême-droite. En critiquant l’islam, en fait, ces personnes critiques stigmatisent, discriminent l’ensemble des musulmans … ». Même si pourtant cette critique de l’islam provient de la gauche laïque, modérée et républicaine (!).

 

Selon, certains de ces militants « l’islamophobie est condamnée par la loi ». Selon un certain Arié Alimi :

« L'islamophobie est un outil juridique du Conseil de l'Europe et des organisations internationales. Contester le terme c'est contester la légitimité du droit international et européen. #islamophobie

Le droit, rien que le droit, juste le droit. La contestation de la SDN est ce qui a fait sombrer le monde dans le chaos. C'est exactement ce que vous faites en contestant les outils forges par l'ONU et le Conseil de l'Europe #islamophobie ».

(Mais quand on leur demande la preuve de cette affirmation, ils sont incapables de la fournir).

 

Pour certains, être anti-islamistes (anti-islam radical) et anti-burqa ... c'est être anti-musulman(e)s, c'est les discriminer. C'est être "islamophobe".

 

Selon Waleed Al-husseini, ex-musulman, « Dans le monde musulman, quand on veut tuer quelqu'un, on l'accuse d'apostasie ou de mécréance. En France, de plus en plus, on utilise l'islamophobie » (tweet du 7 mars 2021).

 

2.3        Cancel culture (culture de la censure ou du banissement)

 

Ces militants agissants et déterminés, appartenant à des courants minoritaires (décoloniaux, racialistes, gauchistes, islamistes), pourfendeurs de l'islamophobie, recourent constamment à des pantomimes de procès, aux pressions et intimidations, sur l'université et la culture, pour y empêcher le débat démocratique, dans un esprit de meute, avec un goût prononcé pour le lynchage (le bannissement) de leurs "ennemis".

 

On a observé de véritables lynchage pour interdire la publication ou la représentation théâtrale de livres comme :

 

1)      « Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes », Charb, Les échappées, 2017.

2)      « Il était une fois l’islam … L’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner », Majid Oukacha, 2014, 2017.

3)      « Le fascisme islamique: Une analyse », Hamed Abdel-Samad, Grasset, 2014.

 

Ces militants créent une confusion, un embrouillamini (une mayonnaise) entre racisme _ lui, illégal, aux yeux de la loi _ et le critique de l’islam _, elle, légale, au niveau de la loi (française etc.).

 

2.4        Humour

 

Parfois, il faut prendre avec humour ces manœuvres pour faire croire qu’il est impossible de critiquer le Coran :

 

-Non mais il faut lire le coran pour p...

-Je l'ai lu.

-Mais les traductions c'est p...

-Je parle Arabe nativement.

-Mais il faut connaitre le contex...

-J'ai un doctorat d'histoire.

-Mais il fallait le lire un soir de pleine lune après minuit en jonglant avec des pantoufles !

 

3         Pourtant la critique de l’islam est nécessaire

 

Les prosélytes musulmans sont très fortement dans le déni, concernant ces sujets, présentés ci-dessous, alors qu’une analyse critique de ceux-ci est pourtant nécessaire et utile, pour permettre aux sociétés musulmanes de sortir d’une régression civilisationnelle :

 

1)      Les nombreux versets dénigrants les non-musulmans dans le Coran (Voir l’annexe « Versets appelant à la stigmatisation, au rejet, à la violence, à l’intolérance contre les juifs et les chrétiens »).

2)      L’antisémitisme musulman (voir le chapitre qui lui est consacré, ci-dessous),

3)      Le caractère intolérant de nombreux versets dans le Coran (Voir l’annexe « Liste non exhaustive de 542 versets « douloureux » (intolérants) »),

4)      Le personnage de Mahomet est-il vraiment vertueux et exemplaire ? (Voir l’annexe, « Développer son esprit critique face au personnage de Mahomet »).

5)      Le retard chronique a) des avancées sociales (en particulier pour les femmes, …), b) de la recherche scientifique moderne, c) de la tolérance religieuse, dans les pays musulmans.

6)      Le déni voire le mensonge généralisé face à ces sujets.

Une tendance au lynchage médiatique, au harcèlement, à une présentation partisane des faits (sur le voile islamique. Voir le chapitre « Polémiques autour du voile islamique »).

 

4         L’antisémitisme musulman

 

Le déni le plus fanatique, chez beaucoup de musulmans, est l’extrême difficulté à reconnaître l’existence d’un authentique antisémitisme musulman, qui est toujours présenté comme (ou qui se dissimule derrière) un « antisionisme légitime ».

 

Quand on essaye de lutter contre les stéréotypes antisémites, certains musulmans répondent, par exemple :

 

« C’est vraiment marrant et dingue de constater toute une hypocrisie qui se cache derrière ce mot antisémitisme surtout en France pour que l’on ne critique pas les juifs ».

 

Ces Musulmans s’imagine que la lutte contre l’antisémitisme permet de procurer une immunité, un blanc-seing aux juifs, qui se conduisent mal. Or cela n’a jamais été le cas. La lutte contre l’antisémitisme, c’est la lutte contre la discrimination, la persécution, la haine des Juifs. Cela n’a jamais été un moyen aux criminels juifs d’échapper à toute sanction judiciaire.

Cette réflexion, ci-avant, est justement un des préjugés antisémites de certains musulmans.

 

Par exemple, Mme Nacira Guénif-Souilamas, sociologue et anthropologue française, professeur des universités à l'université Paris-VIII, compagnon de route du Parti des Indigènes de la République, disait, à la barre au procès Bensoussan, que « espèce de juif » [ou de « Yahoudi »] n’était pas une insulte raciste, c’était une expression entrée dans le langage courant en pays arabes (comme si l’un empêchait l’autre). La déclaration de Mme Nacira Guénif-Souilamas est l'exemple emblématique de ce déni [acharné] de l'existence de l'antisémitisme musulman [10].

 

Le problème est que certains musulmans ont tellement intériorisé cet antisémitisme, qu’ils en ont plus conscience.

 

Ce genre de déclaration, ci-dessous, lancée lors d’une manifestation contre Israël, à Manchester[4], qui ne repose sur aucune preuve scientifique, est représentatif de certains stéréotypes antisémites très courants :

 

« “Saviez-vous que 13 Juifs contrôlent ce que dit la BBC ? … les informations sont partiales ... Elles sont en faveur des sionistes” ».

 

Extraits d’un article de Charles Rojzman, écrivain, spécialiste en thérapie sociale :

 

« L’antisémite traditionnel a toujours affirmé, lui aussi,  que l’antisémitisme était provoqué par les agissements des juifs.

[ …Saisi par la passion obsessionnelle de l’antisionisme, l’antisémite] n’est pas sensible à l’argumentation rationnelle et refuse la controverse sur les faits eux-mêmes.

[L’antisioniste obsessionnel ne se préoccupe pas de la véracité des faits, prouvée incontestablement et établie grâce à une enquête sérieuse], il n'est pas la personne qui critique [objectivement et impartialement] la politique du gouvernement israélien. Pour lui, définitivement, Israël, c’était le méchant et le palestinien la victime. [...]

Diaboliser une personne consiste à exagérer ses défauts, ses faiblesses et la violence de ses comportements. […].

L’antisémitisme renaît dans les époques où sévit la croyance aux complots, où les populations perdent confiance dans leurs dirigeants qui ne les protègent plus des aléas de la vie, où l’avenir se montre incertain et menaçant et où il n’y a plus de compréhension des événements. En effet, la théorie du complot répond à un besoin d’explication et de certitude. […]

Tous les musulmans n’ont pas une haine consciente et déclarée des juifs mais très peu de musulmans ont une vision réaliste et objective de la question palestinienne. La théorie du complot universel ourdi par les « sionistes » remplace trop souvent la réflexion sur les enjeux politiques et territoriaux du conflit.

 

Inconscient collectif musulman

 

Comme le dit le penseur égyptien-allemand Hamad Abdel Samad dans une conférence mise en ligne le 21 mars 2016 :

 

« Notre haine des juifs nous a empoisonnés. On n’a pas de problème avec les juifs, il ne s’agit que du conflit israélo-arabe. » Le conflit israélo-arabe serait la cause de toutes ces crises ? Le prophète Mahomet a promis que le jour du jugement ne viendra pas à moins que les musulmans combattent les juifs. Imaginez qu’Israël dise aujourd’hui : « Prends Jérusalem, prends Haïfa et Tel-Aviv aussi. » Serait-ce la fin de notre inimitié avec eux ? Dans ce cas, nous n’aurions pas droit au jour du Jugement. Notre Dieu établissait un lien entre le jour du Jugement et notre conflit avec les juifs. L’histoire ne parle pas de terres, d’occupation et de droit. La source de la crise est que nous ne considérons pas ces gens comme des êtres humains. » […].

 

Ce rejet des juifs dans la parole même de Dieu reste gravé dans l’inconscient collectif musulman. Les juifs n’ont pas accepté la religion parfaite que leur proposait le messager de Dieu. Cet antisémitisme musulman réveillé par les humiliations de la colonisation occidentale, du sionisme et des victoires israéliennes, a contaminé dans l’histoire récente par la force des propagandes une partie de l’Occident de culture chrétienne. 

 

[… Grâce à ] un néo-marxisme dévoyé et [à la propagande] d’un islamisme conquérant, le monde voit désormais dans le Palestinien, le peuple prolétaire, le pauvre, l’opprimé qui fait face à la force brutale et expansionniste de l’israélien colonisateur. La diabolisation d’Israël, désormais universelle, y compris dans des instances internationales se manifeste par des mensonges, des exagérations, un déni de réalités historiques pourtant bien connues. […].

Un monstre diabolique est ainsi créé. On reproche à Israël ce dont on a toujours accusé les juifs : les meurtres d’enfants innocents, la haine de l’humanité et la volonté de domination, en premier lieu au Moyen-Orient, du Nil à L’Euphrate, ensuite pourquoi pas jusqu’à Tombouctou et enfin dans le monde entier.  Un bel exemple de projection, au sens psychanalytique du terme,  de la part de ceux qui, en Orient, veulent accomplir leur propre rêve de domination universelle […] ».

 

Or cet antisémitisme musulman n’est arrivé par hasard. Car il existe plus de 60 versets et de nombreux hadiths antijuifs et antichrétiens [13]. Certains hadiths appellent carrément au meurtre de juifs, comme celui-ci après :

 

Muslim Livre 41 n° 6985 « Abou Huraira a rapporté que le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) aurait déclaré : L’heure du jugement [La dernière heure] ne viendra à moins que les musulmans se battent contre les juifs et que les musulmans les tuent jusqu'à ce [à tel point] que les juifs se cacheront derrière une pierre ou un arbre et qu’une pierre ou un arbre dira : musulman ou serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi ; viens le tuer ; mais l'arbre Gharqad[5] le ne dira pas, car c'est l'arbre des Juifs »[6] [7].

 

5         Polémiques autour du voile islamiques

 

Régulièrement, certains musulmans tentent de provoquer les non-musulmans, sur le voile islamique, pour se convaincre que les Français sont islamophobes (sous-entendu haineux contre les femmes voilées).

 

Voici ce que je répondais à l’un d’eux :

 

« Je n'ai rien contre le voile, si l'on ne force pas et l'on ne fait pas pression sur les femmes musulmanes pour qu'elles portent le voile. Le problème est quand on les force à porter le voile, quand elles ne veulent pas, dans certaines familles et en Iran (le problème posé est celui du respect de la liberté de conscience).

J'ai toujours été du côté des victimes, de ceux qui souffrent, des persécutés, donc je suis du côté des femmes persécutées, dans les pays musulmans, parce qu'elles refusent le voile et l'assignation genrée à un statut particulier (à un statut inférieur pour la femme), qu'elle veulent l'égalité en droit hommes et femmes (au niveau de l'héritage, au niveau judiciaire, ...), parce qu’elles veulent remettre en cause les codes de la famille, dans les pays musulmans, qui favorisent toujours les hommes au détriment des femmes, au niveau du droit ...) ».

 

5.1        Que dit la loi du 15 mars 2004 sur le port de signes religieux

 

« La loi du 15 mars 2004, édictée en application du principe de laïcité, interdit dans les écoles, collèges et lycées publics, le « port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse ». En revanche, les signes « discrets » d'appartenance religieuse restent possibles.

 

Cette loi ne concernait pas les étudiants de l'université. Quant aux enseignants, ils sont contraints par d'autres textes au « principe de neutralité, qui s'impose à tous les agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et leur « interdit d'exprimer, de matérialiser, d'extérioriser leurs croyances religieuses. » »[8].

 

5.2        Si le voile islamique n’est pas une menace pour l’émancipation des femmes, pourquoi autant de femmes de culture musulmane sont contre ?

 

Pour beaucoup de femmes de culture musulmane, le voile islamique est le cheval de Troie de l’idéologie totalitaire, intolérante, liberticide, conquérante des islamistes, salafistes, wahhabistes, fréro-musulmans, qui cherchent à lutter contre leur émancipation et qui veulent leur imposer une assignation à une position inférieure par rapport aux hommes (Voir l’annexe « Articles de femmes musulmanes, contre le voile islamique », ci-dessous).

 

Fatoumata Sidibé (Twitter, 9 juin) :

« Ce bout de tissu est un symbole, l’étendard du dogme islamiste, le cheval de Troie des islamistes qui s’emploient à sa banalisation. Lutter contre le #voile n’est pas lutter contre les musulmanes. C’est lutter contre l’hydre islamiste qui gangrène le monde" #Lavoixdunerebelle »

« Au Mali, "le voilement des têtes et la prolifération de la burqa sont désormais banalisés dans les villes et les villages. L’image qui m’a le plus frappée en 2019, c’est celle d’une vendeuse de beignets avec à ses côtés, sa fille voilée d’à peine 3 ans. #Lavoixdunerebelle #voile ».

 

« Le féminisme est un terme qui est absolument dénigré par la majorité des hommes sur le continent africain, qui pensent que le féminisme est une idéologie occidentale, que c'est une caricature de ce que sont les femmes en Afrique et qui pensent être féministe, c'est avoir oublié qui nous sommes ». Fatou Sow.

 

« Il fallait qu'on arrive à démystifier pour ces femmes que Dieu n'a pas créé les femmes soumises. Mais c'est l'ordre patriarcal masculin qui a organisé des sociétés politiquement, économiquement, socialement, pour que les femmes soient soumises à travers les religions, les tabous, les cultures, où on finit par croire que c'est naturel », Marie-Angélique Savané [24].

 

Rajae Maouane (31 mai) :

« Défendre le port du voile ou le droit à l'avortement, c'est le même combat". NON !!! J'ai risqué ma vie pour avorter, j'ai risqué ma vie en marchant tête nue. Je me bats contre le voile dans l'administration publique et pour l'avortement ».

 

Karine Lalieux, ministre belge (Twitter, le 9 juin) :

 « En tant que femme, je dis que nous n’abandonnerons pas les femmes qui ne veulent pas porter le #voile. Je n’accepterai pas des pressions dans les quartiers. Ce n’est pas à un homme de déterminer comment une femme doit s’habiller" #matin1 ».

 

Sénégal : sur les routes de l’islam, des femmes veillent

 

La religion musulmane, majoritaire au Sénégal, structure la société et intervient dans les domaines aussi bien privés que publics. Dans un tel environnement où un certain islam se mêle de plus en plus de politique, il est des femmes qui se lèvent et font entendre leurs voix pour contenir le conservatisme religieux qui gagne le pays. Parmi elles, la Docteure Selly Ba, sociologue, spécialiste du genre et de la religion, Penda Mbow, historienne et intellectuelle, actuellement représentante du président Macky Sall auprès de la Francophonie, et Maïmouna Thior, doctorante en sociologie à l'université de Rennes et spécialiste des questions de transformation identitaire des Sénégalaises.

 

Un conservatisme religieux qui progresse

 

« La conscience collective sénégalaise est régie par l'islam », annonce d'emblée la Docteure Selly Ba. Dans ce pays à 95 % musulman, l'islam soufi, imprégné de particularismes locaux, est un pilier. Selon la sociologue, le retour en force de la religion dans la société sénégalaise et son virage conservateur se sont opérés à partir des années 1980, dans la dynamique, entre autres, de la révolution islamique iranienne. Aujourd'hui, il convient de constater que, bien que minoritaires, les islamistes, à travers la lecture qu'ils font du Coran et de la religion, sont en train de modifier doucement et en profondeur le pays. Un phénomène de réislamisation de la société prend forme. Celui-ci se traduit par une approche plus conservatrice des questions sociétales de plus en plus approchées et débattues à l'aune de la religion. « Les religieux rigoristes rassemblent sur des sujets qui font consensus. Et pour mieux obtenir une large adhésion, ils impliquent les chefs religieux », souligne l'historienne Penda Mbow. « C'est une manipulation pour mieux contrôler la société qui fait que nous n'échappons pas au phénomène de montée des conservatismes et du populisme », poursuit-elle [33].

 

Cet article était accompagné de ce commentaire : « Voilà une femme extraordinaire , battante qui défie les islamistes au Sénégal… Elle en veut particulièrement à certaines jeunes filles issues de l’immigration et vivant en Europe qui sont entrain de démolir tout le travail d’émancipation effectué dans les pays africains par les femmes … Vous aurez compris celles qui sont visées par elle et bien d’autres femmes sénégalaises ... Ça me fend le cœur de savoir que tout n’est pas perdu au pays de la téranga … #Afrique ».

 

6         La tendance de l’islam à faire table rase du passé non-islamique et à interdire tout débat critique sur l’islam et Mahomet

 

Pourquoi à chaque fois, que les musulmans deviennent majoritaires dans un pays, le plus souvent, la démocratie recule, la diversité religieuse est combattue ou est réduite, avec la recherche d’une totale homogénéité culturelle islamique, quitte à commettre des génocides culturels ?

 

On le voit avec Erdogan (dont le parti, l’AKP, se présentait au départ, comme un parti à l’islam « modéré »), qui a de plus en plus a dérivé vers la dictature et de plus en plus affiché ses convictions fréro-musulmans.

 

Depuis, l'élection, le 23 octobre 2019, de l'islamiste, Kaïs Saïed, à la présidence de la Tunisie, la laïcité a reculée :

 

En juin 2020, une Tunisienne a écopé de six mois de prison pour une parodie de sourate du Coran, qui incitait à prendre des précautions face au coronavirus. La jeune femme de 27 ans a été reconnue coupable d'atteinte à la religion et d'incitation à la haine après avoir partagé le 4 mai 2020 deux paragraphes enluminés comme le texte sacré musulman [31]. L’humour n’est malheureusement pas une des qualités des censeurs tunisiens.

 

En Algérie, Le chercheur et islamologue, Saïd Djabelkhir, a été condamné à trois ans de prison, en avril 2021, pour « offense à l’islam ». Des opposants y voient un gage donné par le pouvoir au camp islamiste. Il avait voulu apporter un regard critique sur l’islam. Des universitaires islamistes y ont vu une offense à leurs convictions et ont alors porté plainte [32].

 

Selon l’écrivain algérien, Kamel Daoud, « Dans les pays où ils sont minoritaires, les musulmans sont obsédés par les droits des minorités. Dans les pays où ils sont majoritaires, les minorités n'ont plus aucun droit ».

 

Selon le chanteur kabyle Ferhat Mehenni, « L'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme, c'est l'islam en mouvement. C'​est une seule et même affaire ».

 

(Génocides culturels). Nombreux exemples :

 

Bahar K. (Twitter, le 9 juin) :

« Turquie : racisme christianophobe et hellénophobe complètement décomplexé de la part du maire erdoganiste de Giresun, l’ancienne ville grecque de Kérassonte. Il a détruit un joyau architectural orthodoxe grec et l’a remplacé par une horreur. Comme Daech.

Turquie: le clocher de l’église orthodoxe de l’ancienne cité grecque de Kérassonte, Giresun en turc, a été démoli car il rappelait le passé chrétien de la ville et remplacé par une immonde tour d’architecture «islamique».

Kérassonte est le mot qui a donné cerise, kirsch et kiraz » [5].

 

 

 

 

7         Les menaces contre la liberté de conscience et d’expression

 

7.1        Mila (blogueuse)

 

On parle ici de harcèlement sexuel, d'insultes homophobes, de menaces de meurtre et de viol contre une jeune femme. Et pourtant, certaines féministes restent bien silencieuses sur l'affaire Mila [23].

Mace-Scaron Joseph (Twitter, 4 juin) :

« Au début, j’ai enlevé les tweets injurieux et puis j’ai arrêté car ils montrent bien la technique du harcèlement sur #Mila

Comptes bidons, noms bidons, figures de manga et la haine des fanatiques ».

Richard Malka, avocat de Mila (Twitter, 3 juin) : "Je ne me remets pas qu'elle vive recluse depuis 18 mois".

 

7.2        Nadia Geerts, professeur de philosophie

 

Calomniée par des étudiants, d'abord exclue, en octobre dernier, de la page Facebook du Conseil Étudiant de son école, pour avoir publié un #JesuisSamuelPaty _ ce qui a déclenché une salve de commentaires haineux à son égard _, Nadia Geerts, professeur de philosophie à la Haute École Bruxelles-Brabant est blanchie, par sa hiérarchie.

Le contentieux avait redoublé en janvier, lorsqu’un ancien étudiant (qui a quitté cette école avant que Nadia Geerts y arrive et n’a donc jamais suivi ses cours !) l’a accusée publiquement (sur la page Facebook du Conseil Étudiant) de discriminer ses étudiants trop basanés, et que le Conseil Étudiant, au lieu de condamner ces propos calomnieux, les a approuvés. Enfin, en mars dernier, le Conseil Étudiant a voté une motion de défiance à son encontre et s’en est ouvert à la presse, prétendant qu’il recevait chaque année des plaintes contre elle [25].

 

Ses positions féministes et laïques ne plaisaient pas aussi aux défenseurs de l'islamisme (Tweet de Naëm Bestandji, 4 juin).

 

Djemila Benhabib (Twitter, 4 juin) :

S'engager pour la défense de ce principe humaniste qu'est la #laïcité n'est pas sans risque. Calomnié, diffamé, harcelé, menacé ...et même d'être tuée.

 

7.3        Djemila Benhabib, militante laïque

 

Djemila Benhabib (Twitter, 31 mai) :

« Je le répète, la contribution de @G_Dallemagne est essentielle sur la question de l'islam politique. Le seul fait de l'exprimer m'a valu une réaction agressive du @CCIB_be qui cherche par tous les moyens à étouffer le débat public par des menaces de judiciarisation +intimidations ».

« Le sénateur Georges Dallemagne (CDH) dresse un constat lucide de l'avancée fréro-salafiste à #Bruxelles. La revendication du port du voile dans l'administration publique n'est qu'1 moyen pour marquer le territoire. https://lesoir.be/374928/article/2021-05-29/georges-dallemagne-cdh-le-port-du-voile-cest-aussi-une-revendication-politique via @lesoir »

Georges Dallemagne, est un homme politique belge et député, connu pour son engagement contre l'islamisme.

 

Djemila Benhabib (Twitter, 16 décembre 2020) :

« L’universalisme, comme la République, est un objectif, un idéal, et une méthode. Le but reste la République sociale et compatriotique.

L’intersectionnalité est un alibi et un mensonge qui relègue les droits des femmes après ceux de la communauté d’assignation. Mon choix est fait ».

 

Matthieu Faucher (Twitter, date inconnue en 2021) (voir ci-après) :

« L’intersectionalité en mode identitaire n’est qu’un nouvel avatar de la hiérarchie des luttes et des êtres. Son moteur n’est pas la liberté mais le ressentiment, son objectif pas l’égalité, mais la domination.

L’universalisme demande une autre hauteur : celle où on se rassemble ».

 

7.4        Professeur menacé en Grande-Bretagne pour avoir montré les carricature de Mahomet

 

Djemila Benhabib (Twitter, 27 mai) :

« #UK Le professeur exclu de son école pour avoir montré des caricature de Mahomet est blanchi de toutes les accusations "d'offense aux musulmans" révèle 1 enquête. Qualifié de «terroriste» , l'enseignant craignait pour sa vie et celle de sa famille » [30].

 

7.5        Klaus kinzler, Professeur d’Allemand, à l’école Sciences Po Grenoble

 

Ce professeur, qui enseigne depuis 25 ans à Sciences-Po Grenoble, avait été dénoncé sur les murs de son école, pour une supposée «islamophobie». Le 30 novembre 2020, dans le cadre d'une semaine de débats sur le thème de l'égalité, il s'inscrit dans un groupe de travail intitulé "Racisme, islamophobie, antisémitisme". Le professeur ne cache pas alors - il l'écrit dans son mail d'inscription - vouloir débattre de l'emploi du terme "islamophobie" dont on peut, écrit-il, discuter s'il a un vrai sens ou s'il n'est pas l'instrument d'une propagande". Et il poursuit : "Ma contribution risque de ne pas plaire à tout le monde, mais le consensus, me dis-je, ne doit pas être notre objectif. Au contraire. L'intérêt d'une 'semaine de l'égalité' n'est pas l'égalité des arguments et des opinions mais le débat entre citoyens égaux."

S'en sont ensuivis plusieurs mois de vives tensions au sein de l'IEP. Jusqu'à ce que des étudiants affichent un collage sur le mur extérieur de l'établissement, dans lequel Klaus Kinzler et un autre collègue sont accusés de "fascisme" et d'"islamophobie". Pris en photo, puis posté sur les réseaux sociaux par la branche grenobloise de l'Unef, le syndicat majoritaire à Sciences Po Grenoble, ce collage a ensuite fait le tour de la toile, avec tout ce que ce genre de mauvaise publicité peut susciter de terreur par les temps qui courent. Les deux professeurs avait été alors placés sous protection policière [26].

Finalement, il a été blanchi par l’inspection générale de l’éducation [35] [36].

 

Selon L'UNEF (de Science Po Grenoble, à l'origine de la polémique), « Des propos que ns considérons comme islamophobes, racistes et réactionnaires ont été tenus par des enseignants. Il est de notre devoir de les dénoncer ».

https://t.co/MtSOxHNC3V

 

Ce que les membres du laboratoire PACTE de Grenoble (CNRS et Université de Grenoble : sociologie …) lui reprochaient est :

 

1) d’avoir contesté cette affirmation de Claire Marynower, historienne des sociétés colonisées (chercheuse à PACTE et à Science Po Grenoble) : « Il me semble pourtant bien que l'usage du terme "islamophobie" n'est pas problématique dans les sciences sociales aujourd'hui ». Et d’avoir contesté sa scientificité (sa rigueur scientifique).

2) D’avoir écrit, Dans un mail envoyé à tous les membres du groupe de travail (sur le racisme), le 03/12/2020 :

 

« Je n'ai personnellement aucune sympathie pour l'islam en tant que religion (le rôle qui y est assigné à la Femme est l'une de mes raisons, importante - je préfère largement le Christ qui, lui, pardonne fameusement à la femme adultère (lisez le passage, c'est beau!); une autre raison, évidente, ce sont les crimes barbares qui sont sans cesse commis au nom de l'islam - et si vous me dites que les terroristes se trompent et que ce n'est pas l'islam, alors pourquoi n'y a-t-il pas des millions de musulmans dans la rue pour le crier haut et fort, immédiatement, après chaque attentat, pourquoi?). ».

 

Commentaires sur cette affaire :

 

« Cette culture du harcèlement repose à la fois sur le dénigrement public des personnes, mais aussi sur l’absence de réactions des institutions responsables de la protection des étudiant·es et des agent·es ». […] « L’ « affaire » de Sciences po est particulièrement grave, car la version des harceleurs a immédiatement été instrumentalisée par les médias qui montent la sauce « islamo-gauchiste » depuis janvier » [27].

 

« Il croit encore que l'on peut critiquer l'islam - ce qu'il a fait (respectueusement) dans un mail largement diffusé au sein de l'établissement pour marquer son désaccord avec la place que cette religion fait aux femmes. Il croit aussi qu'on peut dire du bien du christianisme, ce qu'il fait en recommandant la lecture du pardon de Jésus à la femme adultère. Il croit même qu'on peut ne pas mettre sur le même plan l'antisémitisme, et ses persécutions "millénaires", et l'islamophobie » [34].

 

Dans un Tweet :

« Critiquer une idéologie politique ou religieuse ne signifie pas qu’on discrimine ou attaque les personnes qui s’en réclament. Surtout, il est possible de critiquer l’opinion d’un professeur sans forcément lui coller une cible sur le dos.

Il ne mérite pas ce qui lui arrive ».

 

7.6        Les menaces pour la liberté d’expression

 

« Dans une interview accordée au Figaro, l’universitaire américaine d’origine palestinienne Lama Abu-Odeh, professeur de droit à Georgetown, compare la prise de pouvoir idéologique de la nouvelle gauche radicale sur les campus américains au noyautage des universités des pays arabes par les fondamentalistes musulmans. Personne n’y prend garde, et soudain, la liberté d’enseigner a disparu L’Université est souvent plus faible qu’il n’y paraît, et elle peut très vite se mettre au service d’une minorité agissante, au point d’oublier ce qui la définit en propre: la liberté de la recherche, la liberté d’opinion, et d’expression de ces opinions. […]

Aujourd’hui, la gauche radicale est ravie de s’allier, non plus à l’Amérique bien-pensante, mais à l’islam politique. Ils sont d’accord pour confondre l’Occident avec l’esclavage et les colonies. «Ce réductionnisme est aussi peu convaincant que celui qui consiste à réduire Colbert au code noir et Bonaparte au rétablissement de l’esclavage.» On singularise les injustices commises par l’Europe et les États-Unis, et on minore les horreurs commises par tous les autres - faut-il revenir, encore une fois, sur l’esclavage en Afrique? Les opinions occidentales finissent par s’habituer à l’idée, comme le souligne Raynaud, que «l’inconscient occidental est forcément mauvais». Pour compléter ce tableau, la destruction de l’environnement ruine définitivement la prétention occidentale à quoi que ce soit d’autre que disparaître définitivement de l’Histoire. C’est l’avantage du procureur qui n’instruit qu’à charge.

 Parmi les sophismes de l’islamo-gauchisme, relayés par un François Héran, professeur au Collège de France, il y a cette idée que les études intersectionnelles et décoloniales forceront la société française à ne plus discriminer à l’embauche. «Il y a bien sûr des préjugés, admet Raynaud, mais cette hypothèse d’une discrimination a un faible pouvoir explicatif. Il est beaucoup plus efficace de postuler la tendance de toute société à se reproduire, à persévérer dans la manière d’être.» Et ce d’autant plus que «les enquêtes d’opinion indiquent depuis longtemps que les Français prennent acte de l’existence d’une communauté musulmane en France et qu’ils ne souhaitent pas leur départ». Raynaud relève aussi que «la laïcité française n’a cessé d’aménager une place à l’islam - des salles de prière aux mosquées». Il est aussi indéniable que «les actes antisémites se multiplient depuis longtemps, les actes de vandalisme antichrétiens augmentent, mais les actes antimusulmans restent stables». Ajoutons encore, qu’étant donné la répétition d’attentats spectaculaires sur le sol français depuis dix ans, on peut dire, sans exagération, que les Français sont tout sauf islamophobes.

En réalité, il y a trois camps. Le premier est nostalgique des nations d’hier. Il est ultraminoritaire: on ne reviendra pas en 1911. Le second est prêt à tout pour accélérer la désoccidentalisation du monde et il rassemble dans le même effort l’extrême gauche antilibérale et l’islamisme radical. Le troisième est sur la défensive. Il a peur d’affirmer que l’Occident n’est pas le mal radical, mais bien plutôt, malgré tout, le meilleur des mondes possibles. Citer Leibniz à ce sujet ce n’est pas faire du Pangloss. La lucidité et l’autocritique sont l’une des grandes vertus occidentales, ne les confondons pas avec la haine de soi et le masochisme." » [4].

 

Boualem Sansal, écrivain algérien, au sujet de l’islam politique en Algérie, « […] notre fierté a été abîmée. Nous avons bu jusqu'à la lie ce que la manipulation de la religion, la falsification de l'histoire et l'illégitimité au pouvoir peuvent produire de fanatisme, de corruption et de folie. Sommes-nous vaccinés, je ne le crois pas. L'islamisme et la îssaba sont toujours là, solidement ancrés dans le pays. La îssaba est toujours minable mais l'islamisme a pris une ampleur planétaire, je l'ai personnellement rencontré partout, dans tous les pays que j'ai visités, jusque chez les Esquimaux à l'extrême nord de la Finlande où j'ai découvert un salafiste d'origine algérienne qui rêvait de construire une mosquée et de convertir tous les Esquimaux ».

«L’#islamisme fait partie des sept fléaux qui menacent le monde : la pollution, le réchauffement climatique, l’ultra-libéralisme, la drogue, l’ignorance, l’émigration clandestine qui ressemble de plus en plus à la traite négrière de jadis.» [29].

 

Selon Elisabeth Badinter, « J'ai presque l'impression que c'est notre civilisation qui est en danger ».

« Le mot universalisme est devenu un mot décadent. C’est un combat magnifique. L'universalisme tient compte du concept d'humanité, c'est à dire ce qui nous rassemble, pas ce qui nous distingue. »

« Une civilisation meurt quand certains qui veulent imposer des valeurs et des principes qui ne sont pas les nôtres avancent et que nous ne défendons pas, nous reculons, nos exigences (...) On ne doit pas reculer sur nos principes »,

« Je n'ai jamais entendu l'extrême gauche ou la gauche radicale, séparer l'islamisme politique des musulmans. Tout est englobé sous le nom des musulmans. Comme si toute attaque était une attaque islamophobe ».

« Le développement du communautarisme anglo-saxon, tel que nous le voyons apparaître, c'est une arme absolument redoutable contre la démocratie". Je connais la force de destruction du communautarisme. Je confirme ».

Elisabeth Badinter chez Sonia Mabrouk, Europe1, https://t.co/9IBF4p2JzK  @beatriceLBB https://t.co/2uSzl7a48D [20].

 

Lale Gül, romancière néerlando-turque au sujet de la gauche (sur Twitter, le 12 juin) :

« Le seul patriarcat auquel elle s'attaque vraiment, c'est celui des non-musulmans. Lorsqu'une femme ou un homosexuel se fait agresser par un jeune d'origine turque ou marocaine, elle n'ose plus rien dire ».

 

Djemila Benhabib, politologue (Twitter, le 10 juin) (voir ci-après) :

« Je suis 1 femme de gauche, déçue par une grande partie de la gauche qui trahit ses idéaux universalistes. Pour moi, l'émancipation citoyenne est tout aussi importante que l'émancipation sociale ».

« Je suis très contrariée avec une partie de la gauche. Ecolo nomme une commissaire à l'Égalité qui porte un voile ostentatoire, pour moi c'est islamo-gauchiste, c'est à dire paternaliste ».

 

Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante (Twitter LCI, le 3 juin) :

« Il y a une bigoterie d'atmosphère qui fait que la raison recule". Il faut revenir "à des idées fortes : celles de la liberté" d'expression. "La religion, c'est un choix : pas un prolongement de soi ».

 

Martine Storti (Twitter, 10 juin) (voir ci-après) :

« Au début des années 1970 la moindre distance avec le maoïsme à la mode vous désignait « ennemi du peuple » aujourd’hui la moindre distance avec l’#intersectionnalité ou plutôt avec son dévoiement identitaire vous fait passer pour un suppôt de l’impérialisme, du racisme etc. ».

 

Imed Magroune (Twitter, 11 juin) :

« Les ravages des lavages des cerveaux, cette obsession raciale, ce monde qui doit tourner autour de soi et de ses complexes d'infériorité, une jeunesse qui carbure à la victimisation c'est une Nation paralysée incapable de créer, d'exister. Tiers mondialisation de la France ».

 

« Au même moment, l'indigénisme, le racialisme, le décolonialisme, l'intersectionnalité gangrènent les lieux de savoir et d'influence... Infusés dans les esprits, ils diffusent le poison de la haine de notre pays. […] N'oublions pas : l'intégration réussie s'appelle l'assimilation, l'intégration ratée, le communautarisme ». Lydia Guirous, in Assimilation, en finir avec ce tabou français, , Ed. de l'Observatoire, 2021.

 

La Revue des deux Mondes : « L’islamo-gauchisme moderne est l’expression d’une alliance entre une gauche dévoyée ayant oublié depuis belle lurette que la religion est l’opium du peuple et les nouveaux « opprimés » que constituent à ses yeux les masses musulmanes, nouveau prolétariat fantasmatique. L’incarnation parfaite en fut longtemps le duo Edwy Plenel et Tariq Ramadan, alliance du trotskisme et de l’islam politique des Frères musulmans, trop heureux d’avoir trouvé dans les idiots utiles du gauchisme des amis défendant le totalitarisme islamique, le relativisme culturel et l’abandon de la laïcité et des droits des femmes », Jacques Julliard, historien [28].

 

« Je suis pour la liberté d’expression MAIS », Charb

 

8         Le caractère épuisant des discussions avec des musulmans très convaincus

 

En général, ils n’écoutent jamais ou ne tiennent jamais compte de vos arguments. Ils ne veulent pas non plus vous lire.

Ils ont immédiatement des a priori contre ceux dont les convictions ne vont pas dans leur sens.

 

Il m’est arrivé de faire une énorme de travail de réfutation de certaines théories du complots. Et plusieurs jours après, je constate qu’ils reprennent les mêmes rengaines et théories du complot (par exemple, sur l’or du Mali, qu’auraient volé les militaires de l’opération Barkane etc.).

 

Voici ce que j’écrivais à l’un d’entre eux : « Le problème chez toi, est qu'il y a chez toi, un phénomène de "tunnélisation mentale" (même si cet emploi de cette expression, par moi, est inappropriée). C'est comme les gens convaincus d'une choses (d'une façon ou non crédule et aveugle) et qui cherchent à démontrer à tout prix que leurs convictions sont vraies. C'est comme les gens convaincu que le Coran est la vérité et qui feront tout pour prouver qu'il est la vérité, y compris en bidouillant l’interprétation des versets coraniques, afin qu’ils collent aux résultats de la science moderne. C'est comme les personnes persuadés que la France et son état sont "islamophobes" (en d’autres termes, sont racistes antimusulmans), qui n'instruiront qu’un unique procès à charge, contre la France, et qui ne sélectionneront que les faits, évènements, allant systématiquement et uniquement dans le sens de leur convictions, jusqu'à se focaliser sur une inscription sur une tête de gondole dans un supermarché (en se persuadant qu'elle est "islamophobe"). Mais en ignorant (en s'aveuglant) sur les milliers de preuves de l'absence de discrimination des musulmans en France. C'est une forme de raisonnement obsessionnel qui va jusqu'au délire. La pensée sectaire ne va que dans une seule direction, elle n’instuit jamais à charge et à décharge.

Par exemple, parce que dans le passé, la France et surtout De Gaulle ont mis en place le système de "France-Afrique" (et si De Gaulle l'a mis en place, c'est à cause de la peur de la "contamination communiste" en Afrique, très présente en 1960, qui était leur préoccupation principale à l'époque).

Or depuis, les Africains (panafricains) pensent que ce système reste inchangé depuis les années 60 (et ils imaginent toujours un complot éternel de la France, contre les états africains, par exemple, pour l'or ou l'Uranium du Mali, du Niger etc. _ or j'ai déjà réfuté cette théorie complotiste, mais je ne suis pas écouté ... Ils n'imaginent pas [et refuse d’admettre@] que ce système a été abandonné, sous Hollande, Macron ....

Le problème est tous ces panafricains sont dans la haine de la France et se bourrent le bourrichon mutuellement, avec un effet de renforcement mutuel (comme un effet de meute, lors de lynchages médiatiques). Alors difficile de leur faire entendre raison à des gens crédules et facilement manipulables (car ils n'ont jamais lu "Le Prince" de Machiavel ..).

Or plus le mensonge est gros plus, ils y croient (comme, par exemple, le mensonge des "22 présidents Africains assassinés par l’État Français depuis 1963", qui est pourtant très facile à démonter).

 

S'il y a perpétuation d'un complot de la France, contre les intérêts africains, alors qu'il faut le prouver scientifiquement.

 

Certains veulent faire le jihad pour cela, soi-disant pour foutre la France à la porte. Alors qu'un travail de journalisme d'investigation, qui demande beaucoup d'intelligence et de courage, pourrait prouver ou non ce complot et l'existence ou non de "liens incestueux" (entre la France et certains politiens africains). Et ce genre d'enquête, quand ses résultats sont révélés, est bien plus efficace (et positif) dans ses conséquences politiques et bien moins coûteux en hommes, qu'une guerre (dont les motivations sont souvent fallacieuses et complotistes) ».

 

9         Conclusion

 

Le respect de la liberté de conscience _ dont le droit de pouvoir changer de religion ou de ne pas en avoir _, le plus souvent, n’existe pas dans les pays musulmans.

 

Je pense que tout être humain a besoin de la liberté de pensée et de conscience. Elle est son oxygène. Elle est nécessaire à son bonheur. Cette liberté évite toute entrave/frein à l’investigation scientifique et contribue à la recherche honnête de la vérité (par exemple, lorsque l’on mène une investigation (policière, journalistique) …).

 

Personnellement, je ne critiquerais plus cette religion lorsque cette liberté sera entièrement garantie dans tous les pays musulmans.

 

Heureusement, beaucoup de personnes, dont celles issues de la diversité, en France, défend notre modèle de démocratie républicaine, laïque, universaliste (avec le respect de la tolérance, des droits humains et de la liberté de conscience) :

 

Lydias Guirous, femme politique :

« Le racialisme est un racisme, de gauche ».

« Oui le racialisme remet la "race" au cœur du débat public... ils pensent lutter contre racisme en ayant pour obsession la race, la couleur de l'autre ! ».

 

Abdoulaye Kanté, policier :

« Jamais nous n'accepterons ces discours séparatistes dangereux. L'universalisme est au-dessus de cette manière de penser ! »,

«Les avocats de la défense se sont permis de dire que nous n’avions pas conscience de l’instrumentalisation de l’État à notre encontre […] Cette infantilisation est typique de l’assignation indigéniste.» [21].

 

Linda Kebbab, policière (voir ci-après) :

« Je sais ce qu'est le racisme mais je n'en fais pas un fonds de commerce » [22].

 

Emmanuelle Ducros, journaliste (12 juin sur Twitter)

« Je veux vivre avec eux dans un pays qui nous serve de dénominateur commun, pas de terrain d'expression des morcellements revanchards. #séparisme.

On ne me forcera pas à voir mon pays comme l'impossible puzzle des aigreurs personnelles ».

 

Zohra Bitan, militante politique (Twitter, 5 juin) :

« Pour faire partie de la Communauté Nationale, nul besoin d’être de telle couleur, telle origine, telle religion, d’avoir une durée de présence en France, de renier ses origines, de dissoudre ses héritages, non il suffit juste d’aimer la France, de la respecter, de la servir ».

 

Assia Smail #jesuischarlie (Twitter, 4 juin) :

« Le bon racistes qui n’a aucune reconnaissance vis à vis de son pays, quelque soit notre taux de mélanine la France offre à ses citoyens la possibilité de s’instruire, de se soigner et bon nombre d’autres avantages et de cela je suis reconnaissante ».

 

Abla Kourzi (Twitter, 4 juin) :

« Je suis arabe, en France depuis 2003, et je suis mieux traité ici que dans mon pays d'origine ».

 

Etc.

 

10    Bibliographie

 

10.1    Bibliographie générale

 

[1] Le Livre noir du communisme : crimes, terreur, répression, Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Jean-Louis Margolin, Karel Bartošek, Andrzej Paczkowski, Robert Laffont, 1999/2000.

[2] Génération offensée. De la police de la culture à la police de la pensée, Caroline Fourest, Livre de Poche, 2020.

[3] "La difficile critique de l’islam" in "Comment je vois l’islam et Mahomet", B. Lisan, 13/10/2020, 26 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/comment_je_vois_l-islam_et_mahomet.pdf & http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/comment_je_vois_l-islam_et_mahomet.htm#_Toc74566658

[4] Charles Jaigu : «Faire face à l’occidentalophobie» [article réservé aux abonnés], Charles Jaigu, 09/06/2021, https://www.lefigaro.fr/vox/religion/charles-jaigu-faire-face-a-l-occidentalophobie-20210609

CHRONIQUE - Dans cette conversation libre avec le philosophe Philippe Raynaud autour du dernier numéro de la revue «Commentaire», il apparaît que l’Occident s’accable de trop de maux. Trop, c’est trop!

[5] Gündem "Rumların çan kulesinden esinlenilmiş" denilerek yıkılmıştı; Giresun Belediyesi, yeni saat kulesinin açılışını yaptı, 9 Haziran 2021, https://t24.com.tr/haber/rumlarin-can-kulesinden-esinlenilmis-denilerek-yikilmisti-giresun-belediyesi-yeni-saat-kulesinin-acilisini-yapti,957867

 

10.2    Bibliographie sur l’antisémitisme musulman

 

[10] Autopsie d'un déni d'antisémitisme: Autour du procès fait à Georges Bensoussan, Collectif, L'artilleur, 2017.

[11] Le Nouvel Antisémitisme en France, Luc Ferry, Pascal Bruckner, Philippe Val, Michel Gad Wolkowicz, Boualem Sansal, Jean-Pierre Winter, Georges Bensoussan, Elisabeth de Fontenay (Préface), Albin Michel, 25 avril 2018.

[12] Concernant l'antisémitisme musulman, B. Lisan, 19/08/2017, 135 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/antisemitisme-musulman.pdf

[13] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. Lisan, février 2017, 25 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.pdf

 

10.3    Bibliographie sur la défense de notre modèle laïque, républicain et universaliste

 

[20] Source : Elisabeth Badinter : "J'ai presque l'impression que c'est notre civilisation qui est en danger", 11 juin 2021, https://www.europe1.fr/politique/elisabeth-badinter-jai-presque-limpression-que-cest-notre-civilisation-qui-est-en-danger-4051146

Sur Europe 1, la philosophe et femmes de lettre Elisabeth Badinter alerte sur le danger couru par "notre civilisation". "Souvent l'Histoire est tragique. Lutter contre les acquis de cette civilisation peut nous mener très loin", rappelle-t-elle, déplorant le manque conscience des enjeux des citoyens et des dirigeants.

[21] Abdoulaye Kanté sur le procès Taha Bouhafs-Linda Kebbab: «Non, les institutions de la République ne sont pas racistes!»,  Abdoulaye Kanté, 11/06/2021, https://www.lefigaro.fr/vox/societe/abdoulaye-kante-sur-le-proces-taha-bouhafs-linda-kebbab-non-les-institutions-de-la-republique-ne-sont-pas-racistes-20210611

FIGAROVOX/TRIBUNE - Après avoir traité la policière Linda Kebbab d'«Arabe de service», Taha Bouhafs a comparu devant la Justice le 9 juin. Pour le policier Abdoulaye Kanté, ce procès doit être l'occasion de défendre la pensée universaliste.

[22] Linda Kebbab : "Je sais ce qu'est le racisme mais je n'en fais pas un fonds de commerce", Joël Saget / AFP, 12/06/2021, https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/linda-kebbab-je-sais-ce-quest-le-racisme-mais-je-nen-fais-pas-un-fonds-de-commerce

Linda Kebab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière.

[23] Peggy Sastre [journaliste] – Affaire Mila : l’étrange silence des féministes françaises [réservé aux abonnés], 11/06/2021, https://www.lepoint.fr/invites-du-point/peggy-sastre-affaire-mila-l-etrange-silence-des-feministes-francaises-11-06-2021-2430523_420.php

CHRONIQUE. L’affaire Mila a mis en lumière la tendance de certaines féministes françaises à choisir leurs combats. Comment l’expliquer ?

[24] «Il fallait qu'on arrive à démystifier pour ces femmes, que Dieu n'a pas créé les femmes soumises» explique la sociologue sénégalaise Marie-Angélique Savané, https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/je-suis-noire-et-je-naime-pas-beyonce-une-histoire-des-feminismes-noirs-francophones-14-une-si

Le féminisme africain raconté par celles qui l’ont vécu.

[25] "Il fallait que la vérité soit dite" :      . Entretien. Propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire, 03/06/2021, https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/il-fallait-que-la-verite-soit-dite-calomniee-par-des-etudiants-nadia-geerts-est-blanchie

Agrégée en philosophie, essayiste et chroniqueuse à "Marianne", Nadia Geerts est en conflit avec le Conseil Étudiant de la Haute École Bruxelles-Brabant, en Belgique, dans laquelle elle enseigne. Réhabilitée par son établissement, elle témoigne.

[26] Opinion. Anne Rosencher : À l'IEP de Grenoble, Klaus Kinzler et les procureurs des amphis,  10/03/2021, https://www.lexpress.fr/actualite/societe/anne-rosencher-a-grenoble-klaus-kinzler-et-les-procureurs-des-amphis_2146494.html

"Limer sa cervelle à celle d'autrui", selon la formule de Montaigne, est le seul chemin de la connaissance. Or, comme on le voit à Sciences Po Grenoble, le règne de l'offense rend ce chemin impossible.

[27] Impostures médiatiques ou postures politiques ? À propos de l’affaire Sciences Po Grenoble, d’un article de Mediapart et du Sénat, 12/03/2021, https://academia.hypotheses.org/31564

[28] Islamo-gauchisme : quand les censeurs crient à la censure, https://www.revuedesdeuxmondes.fr/islamo-gauchisme-et-universite-quand-les-censeurs-crient-a-la-censure/

[29] BOUALEM SANSAL, À COEUR OUVERT "NOUS AVONS BU JUSQU’À LA LIE CE QUE LA MANIPULATION DE LA RELIGION PEUT PRODUIRE", Mohamed MOULOUDJ, 23-05-2021, https://www.liberte-algerie.com/culture/nous-avons-bu-jusqua-la-lie-ce-que-la-manipulation-de-la-religion-peut-produire-359148

[30] Batley school protests: Teacher allowed back in Prophet Muhammad image row, 27 May, https://www.bbc.com/news/uk-england-leeds-57261147

A teacher who was suspended after showing children a caricature of the Prophet Muhammad can return to the classroom.

[31] "Sourate corona" : une Tunisienne écope de six mois de prison pour une parodie de sourate du Coran, 15/07/2020, https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/sourate-corona-une-tunisienne-ecope-de-six-mois-de-prison-pour-une-parodie-de-sourate-du-coran_4045029.html

[32] La condamnation de l’islamologue Saïd Djabelkhir marque la dérive rigoriste de la justice algérienne [réservé aux abonnés], Madjid Zerrouky, 30 avril 2021, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/04/30/la-condamnation-de-l-islamologue-said-djabelkhir-marque-la-derive-rigoriste-de-la-justice-algerienne_6078637_3212.html

Le chercheur a été condamné à trois ans de prison pour « offense à l’islam ». Des opposants y voient un gage donné par le pouvoir au camp islamiste.

[33] Sénégal : sur les routes de l’islam, des femmes veillent, Clémence Cluzel, 13/06/2021, https://www.lepoint.fr/afrique/senegal-sur-les-routes-de-l-islam-des-femmes-veillent-13-06-2021-2430777_3826.php

REPORTAGE. Contre la religion qui déborde sur le politique, des Sénégalaises résistent. Elles refusent l’assignation des islamistes, qui avancent masqués.

[34] Sylvain Fort : De quoi Klaus Kinzler est le nom, 13 mars 2021, https://www.lexpress.fr/actualite/politique/de-quoi-klaus-kinzler-est-le-nom_2146603.html

L'affaire de l'IEP de Grenoble met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l'"islamo-gauchisme", ses méthodes, son ethos. Effarant.

[35] Sciences Po Grenoble : un rapport administratif sans concession [Article réservée aux abonnés],  Soazig Le Nevé, 09 mai 2021, https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/09/sciences-po-grenoble-un-rapport-administratif-sans-concession_6079667_3224.html

L’inspection générale de l’éducation établit qu’un « conflit disproportionné » a résulté d’erreurs d’appréciation, de maladresses, et de fautes de la part de tous les acteurs de l’institut d’études politique.

Après la publication du rapport, la ministre s’est prononcée pour une sanction des étudiants concernés dans un entretien au Figaro, samedi 8 mai.

Dans l’un des groupes de travail associant huit étudiants et deux professeurs, un échange de mails « au ton virulent » a opposé un enseignant d’allemand (M. A.) qui contestait la légitimité de la notion d’« islamophobie » et sa mise sur le même pied que les notions de racisme et d’antisémitisme dans l’intitulé d’un débat, et une enseignante en histoire (Mme C.) qui affirmait que la notion d’islamophobie est « devenue évidente dans les sciences sociales », rapporte l’Igésr.

[36] Sciences Po Grenoble : la ministre appelle à « sanctionner » les étudiants accusés de diffamation, Monde avec AFP, 08 mai 2021, https://www.lemonde.fr/education/article/2021/05/08/sciences-po-grenoble-la-ministre-appelle-a-sanctionner-les-etudiants-accuses-de-diffamation_6079595_1473685.html

Le 4 mars, plusieurs étudiants avaient accusé deux professeurs d’« islamophobie », aussi bien par voie d’affichage devant l’enceinte de l’IEP que sur les réseaux sociaux, provoquant une crise au sein de l’établissement. La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a appelé samedi 8 mai, dans un entretien au Figaro, l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble à « sanctionner » rapidement les auteurs de la diffamation publique de deux de ses professeurs.

 

11    Annexe : Versets appelant à la stigmatisation, au rejet, à la violence, à l’intolérance contre les juifs et les chrétiens

 

Bien des musulmans nous présentent l'islam comme une religion de paix.

Pourtant dans le Coran, les non-musulmans sont traités d'hypocrites (33 fois), de répugnants et de najassèt (saletés, salissures, ou impuretés (1 fois)) (9.28), de pervers (55 fois), perdants (41 fois), menteurs (81 fois), criminels (50 fois), injustes (205 fois), réprouvés ou damnés, égarés (46 fois), faibles d’esprit (1 fois. 2.13), bétail (1 fois. 2.171), pires (des) bêtes (2 fois. 8.22, 8.55), bestiaux (22 fois), singes (3 fois), porcs (1 fois), aveugles (34 fois) et sourds (17 fois), encourant la colère de Dieu (1 fois. 1.7) ...... Par exemple, ces versets accusent les non-musulmans (mécréants) d’être :

 

- d’hypocrites (3.167, 4.61, 4.88, 4.138,

- des « faibles d’esprit » (2:13),

- du « bétail » (2:171),

- des « pervers » (5:47, 5:59, 5:81, 6:49, 7:102, 9:8, 9:84, 24:55, 59:19…),

- de l' « impureté » (9:28),

- des « injustes » (5 :45, 32 :22, 29:68, 39:32, 6:21, 24:50, 29:49, 2:140…),

- des « menteurs » (6:28, 25:4),

- « les pires bêtes » (8:22, 8:55),

- « les pires de la création » (98:6),

- des « singes abjects » (2:60)

- des « porcs et des singes » (5:60) … etc. etc.

 

Bien des versets appellent à la haine des mécréants _ Coran 8:55, 48:29, 9:30, 8:12, 9:123, 5:33, 95:5-6, 98:6, 2:171, 3:110, 3:10, 58:22, 4:144, 5:51, 4:101, 66:9, 9:73, 8:39, 25:52 (, 2.105) _, à ne pas prendre les mécréants pour amis et alliés et à couper tout lien avec la famille, si elle ne veut pas se convertir à l’islam _ Coran 3.118-120, 5.51, 9.23, 9.113, 11.113, 29.8, 31.15, 58.22, 60.1, 60.13-15.

 

1         Annexe : Liste non exhaustive de 542 versets « douloureux » (intolérants)

 

Voici la liste complète (mise à jour en 2014) des 542 versets du Coran (le livre saint des musulmans) qui incitent, d'une manière ou d'une autre, à la violence, au meurtre ou à la cruauté et expriment, d'une manière ou d'une autre, de l’INTOLERANCE (envers tout ce qui est non-musulman) [ numéro de sourate : numéro de verset ] :

 

[1:6-7] [2:6-7] [2:10] [2:17-18] [2:24] [2:39] [2:61] [2:65-66] [2:85] [2:88] [2:89-90] [2:96] [2:981 [2:99] [2:1041 [2:108 2:109] [2:212] [2:114] [2:119] [2:1211 [2:126] [2:130] [2:159] [2:161] [2:1621 [2:171] [21741 [2:1751 [2178] [2:191-2 2:193] [2:206] [2:2121 12:216] [2:2171 [2:221] [2:254] [2:257] [2264] [2:286] [3:4] [3:101 [3:12] [3:19] [3:20] [3:21 3:24] [3281 [3:32] 13:56] [3:73] [3:77] [3:85] [3:86-88] [3:91] [3:105-6] 13:1101 [3:1161 [3:118] [3:131] [3:147] [3:149 3:151] [3:162] [3:176] [3:177] [3:178] [3:196] [4:14] [4:18] [4:37] [4:38] [4:45] [4:46] [4:47] [4:48] [4:50-52] [4:55] [4:56 4:60-63] [4:66] [4:69] [4:74] [4:761 [4:801 [4:84] [4:881 [4:89] [4:91] [4:921 [4:93] [4:97] [4:1011 [4:1021 [4:104] [4:107] 4:115] [4:116] [4:117] [4:119.121] [4:1371 14:138] [4:140] [4:140] [4:141] [4:144] [4:145] [4:150-151] [4:160-161] [4:167-169] [5:5] [5:10] [5:12-13] [5:14] [5:17] [5:33] [5:36] [5:37] [558] [5:41] [5:45] [5:51] [5:53] [5:54] [5:55] [5:57] [5:59] [5:63] [5:64] [5:67] [5:70-71] [5:72] [5:73] [5:80] [5:86] [5:94] [5:115] [6:5] [6:11] [6:12] [6:20] [6:27-28] [6:49] [6:68] [6:70] [6:93] [6:106] [6:110] [6:111] [6:113] [6:157] [7:9] [7:27] [7:30] [7:32] [7:33] [7:36] [7:37] [7:40-41] [7:44] [7:50] [7:51] [7:59] [7:64] [7:66] [7:71] [7:72] [7:78] [7:83-84] [7:90-91] [7:95-99] [7:93] [7:136] [7:138-139] [7:147] [7:152] 17:157] [7:162] [7:165] [7:166] [7:167] [7:176] [7:177] [7:180] [7:182-183] 18:7] [8:12] [8:14] 18:15-16] [8:17 8:22] [8:35] [8:36] [8:39] [8:50] [8:551 [8:59.60] [8:65] [8:67] [8:731 [9:2] [9:3] [9:5] [9:6] [9:7-9] [9:11] [9:12-14] [9:17] [9:23] [9:26] [9:28] [9:29] [9:30] [9:33] [9:34] [9:37] [9:41] [9:42] [9:49] [9:52] [9:53] [9:60] [9:62] [9:63] [9:68] [9:73] [9:74] [9:80] [9:81-83] [9:84] [9:85] [9:90] [9:95] [9:97-98] [9:101] [9:107] [9:109] [9:111] [9:113] [9:114] [9:123] [9:125] [9:127] [10:4] [10:7-8] [10:13] [10:17] [10:27] [10:45] [10:70] [10:73] [10:88] [10:95-97] [11:17] [11:18-19] [11:39] [11:42] [11:48] [13:5] [13:14] [13:18] [13:33-34] [13:35] [14:2] [14:22] [14:30] [15:2-3] [15:8] [15:39-43] [16:22] [16:26] [16:27-29] [16:39] [16:62] [16:63] [16:88] [16:94] [16:106] [16:116-117] [17:8] [17:10] [17:16] [17:17] [17:18] [17:39] [17:45-46] [17:97-98] [18:26] [18:29] [18:52] [18:57] [18:100] [18:102] [18:104-105] [18:106] [19:35-37] [19:69-70] [19:75] [19:77-79] [19:83] [19:86] [20:48] [20:127] [21:6] [21:29] [21:39-40] [21:97-99] [22:8-9] [22:15] [22:19-22] [22:25] [2251] [22:55] j72:57] [22:72] [23:74-77] [23:117] [24:23] [24:55] [24:57] [24:62] [25:11-13] [25:26-27] [25:36 25:37] [25:421 [25:52] [25:55] [25:68-69] [26:201] [26:213] [26:224] [27:45] [27:53] [28:62-64] [28:86] [29:23] [29:25] [29:49] [29:52] [29:53-55] [29:68] [38:13-16] [30:45] [30:59] [31:6-7] [31:23-24] [32:13] [32:14] [32:20] [32:22] [33:1 33:8] [33:19] [33:25-26] [33:48] [33:57] [33:60-61] [33:64-65] [33:66] [345] [34:331 [34:8] [34:38] [34:45] [34:46 34:51-52] [35:7] [35:26] [35:36-37] [35:39] [36:8-10] [36:63-64] [37:31-38] [37:57] [37:82] [37:127-128] [37:136] [37:162-163] [37:176-179] [38:2] [38:3] [38:8] [38:14] [38:26] [38:27] [39:8] [39:13] [39:19] [39:22] [39:25] [39:26] [39:32] [39:54-55] [39:56-59] [39:60] [39:63] [39:65] [39:71-72] [40:5] [40:10] [40:22] [40:49-50] [40:56] [40:60] [40:63] 40:70-72] [40:73] [40:74] [40:76] [40:84-85] [41:6] [41:19-20] [41:241 [41:27-28] [41:40] [41:501 [42:10] [42:16] [42:26 42:44-46] [43:37-39] [43:88-89] [44:11-16] [44:56] [45:7-8] [45:9-10] [45:11] [45:31] [46:20] [46:21] [46:31] [46:34] [47:1] [47:3] [47:4] [47:8-9] [47:12] [47:25-26] [47:27] [47:32] [47:34-35] [48:6] [48:13] [48:16] [48:17] [48:25] [48:28] [48:29] [50:26] [51:10-14] [51:37] [51:60] [52:11-16] [52:18] [52:42] [53:27] [53:29] [54:34] [55:43-44] [56:51-54] [56:92-94] [57:13-14] [57:15] [57:19] [58:4] [58:5] [58:8] [58:14-15] [58:16-17] [58:20] [58:22] [59:2-3] [59:7] [59:11] [59:13] [59:16-17] [59:20] [60:1] [60:5] [60:9] [60:13] [61:7] [61:9] [61:10] [62:5] [63:3] [63:4] [63:6] [63:8] [64:5] [64:10] [66:9] [67:6-7] [67:28] [68:89] [68:15-16] [68:35] [69:30-35] [70:1-30] [70:27-28] [70:36] [70:44] [71:1] [71:26] [72:15-17] [72:23] [73:11-13] [74:9-10] [74:16-17] [74:31] [75:20-29] [76:4] [76:24] [77:19] [77:24] [77:28] [77:29] [77:34] [77:40] [77:45] [77:49] [78:21-30] [78:40] [79:37-39] [80:40-42] [83:10-17] [83:29-36] [84:22-24] [85:10] [86:16] [86:17] [88:23-24] [89:11-13] [90:19-20] [92:14-16] [95:4-6] [96:13-18] [98:6] [107:1-3] [113:4]

 

Exemples, les versets 6-7 de la Sourate 1, la prière récitée chaque jour, jusqu’à 17 fois par jour :

 

1.6. Guide-nous dans le droit chemin,

1.7. le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.

 

12    Annexe : Développer son esprit critique face au personnage de Mahomet

 

12.1    Comment peut-on être certain que Mahomet a reçu des messages de « Dieu » ?

 

(Puisqu’il est le seul à pouvoir témoigner de cet évènement. Doit-on donc le croire sur parole ?).

 

« Allah a dicté son texte à Mahomet pendant 23 ans.

Mahomet ne sachant ni lire ni écrire s'est contenté de le mémoriser.

Pour le transcrire sur des supports adéquats, peaux de chèvres ou peaux de mouton, il a fallu qu'il le dicte à des scribes.

Mais on a aucune preuve que la mémoire de Mahomet était infaillible.et que ce texte transcrit par des petites mains est rigoureusement fidèle à l'original. 

Qui d'autre en dehors de son présumé auteur Allah pour le confirmer ?

Comment peut-on affirmer ostensiblement que le Coran est la parole d'Allah alors qu'il y a beaucoup de zones d'ombres dans la matérialité de cette parole ?

Aucune relecture par l'intéressé ni par le destinataire », Lotfi.

« Faire croire que le doute n'est pas permis quant à sa nature "divine" est en soi la preuve que tous les doutes sont permis », Auteur : Lotfi Chati.

 

12.2    Mahomet était-il un homme vertueux ?

 

Certains textes apologiques de l’islam présentent, en général, Mahomet comme le « beau modèle » à suivre, un être d'un caractère éminent [élevé] et noble, honnête, fervent adorateur et serviteur de Dieu, soucieux du bonheur des autres, ne connaissant ni haine ni vengeance, miséricordieux, du moins, si l’on croit certains textes, comme celui du site www.islam-paradise.com[9].

 

Selon Isabelle, une amie française vivant depuis 20 ans au Maroc, « vu d’un musulman, le prophète est un surhomme, pas vraiment humain ». Le fait qu’on répète, depuis la prime enfance, cette affirmation dans l’esprit des jeunes musulmans renforcent leurs certitudes à ce sujet[10] (les enfants étant très influençables).

Elle sait par expérience et prudence qu’il est nécessaire et obligatoire de ne jamais critiquer l’islam, devant ses amis marocains, pour éviter de déclencher des réactions hostiles à son égard.

 

Posons alors cette question aux Musulmans : Pensez-vous qu'il était vertueux ? quand :

 

a) arrivé à l'oasis de Yatrib (Médine), au lieu de s'occuper honnêtement de culture les terres de l'oasis, il a préféré lancer ses adeptes à piller les caravanes qui passaient à proximité.

b) quand il s'attribuait un cinquième du butin des pillages.

c) quand il imposait un racket (un impôt supplémentaire), la jizîa, aux peuples conquis et soumis, en échange de leur "protection" par les armées musulmanes,

d) quand il fait assassiner tous ses opposants et ceux qui le critiquent. Il a fait assassiner et tué tellement de personnes, quand il fait exécuter toute une tribu (en fait, plusieurs : banu qurayza etc. ...). Quand il fait lapider des femmes et participe lui-même aux lapidations. Par exemple, récit d’Imran ibn Husain :

Une femme de Juhaina vint voir le Prophète car elle était devenue enceinte à cause d’un adultère. Elle dit :

- J’ai fait quelque chose qui mérite un châtiment, donc inflige-le-moi.

L’apôtre d’Allah appela son maître et dit :

- Traite-la bien et amène-la-moi quand elle aura accouché.

C’est ce qu’il fit. L’apôtre d’Allah prononça ensuite son jugement, ses vêtements furent attachés autour d’elle et il ordonna qu’elle soit lapidée. Il pria ensuite sur son cadavre. ” (Muslim XVII 4207).

f) quand il a fait ordonner de découper les membres d’un voleur récidiviste jusqu’à ce que ledit voleur soit tué (Sunnan Abu Dawud, Book 39, Hadith n° 4396).

g) quand il a fait couper les mains et pieds de personnes qui avaient volé ses chameaux et marqué leurs yeux avec des pièces de fer chauffées (al-Bukhari, Vol. 7, Book 71, Hadith 590).

h) quand il a coupé lui-même la main d’un homme qui avait volé un bouclier valant trois dirhams (al-Bukhari, Vol. 8, Book 81, Hadith 788).

i) quand il a ordonné de torturer Kinana l'époux de la juive safiya afin de découvrir l’emplacement de son trésor (Sira Ibn Hicham et Bukhari 1. 8. N° 367).

j) quand il a "piqué" la femme, Zaynab bint Jahsh, de son fils adoptif, Zayd ibn Hâritha (parce qu'elle était très belle).

k) quand il a fait un mariage express avec Safiya bint Huyai, captive de guerre, quand il a vu qu'elle était belle (alors qu'auparavant, il l'avait pourtant donné à Dihya b. Khalifa al-Kalb) après avoir condamné à mort son mari, Kinana b. al-Rabl' (Sahih al-Bukhari 371; IBR: Livre 8, Hadith 23; USC: Vol. 1, livre 8, hadith 36.).

l) quand il permet aux musulmans d'avoir quatre épouses mais qu'il s'attribue lui-même 13 épouses ou compagnes.

m) quand il lance plus de 100 expéditions guerrières souvent très meurtrières pour leur victimes, contre quasiment toutes les oasis juives d'Arabie ... En faisant croire, dans certains cas, que c'était une révélation divine (ou vision) qui lui avait révélé qu'une tribu allait les trahir ... un bon prétexte pour pouvoir les attaquer (sans aucune déclaration de guerre préalable).

n) quand il a instauré un terrible régime, alternant promesses (du paradis) et terreur (de l'enfer ...), un des pires totalitarisme liberticide qui soit. On a accusé les Califes bien guidées (avec les guerres du Ridda, de l’apostasie) ou bien les califes abbassides n'avoir mis en place ce totalitarisme, mais c'est bien Mahomet qui a mis en place ce régime.

 

Posez-vous ces questions (voir ci-après) :

 

Les Arabes du 7° siècles avaient peurs d'être conquis par Byzance, par l'Empire perse sassanide, par l'Ethiopie. La région de l’Arabie avait fait déjà l’objet de plusieurs guerres et massacres. Donc, face à leur peur d’être conquis par les empires voisins (Byzance, Perse sassanide), Mahomet n’a-t-il pas joué au joueur de flûte d’Hamelin auprès des tribus arabes ?

 

Mahomet a créé le culte de sa personnalité, via son "petit livre rouge", le Coran.

Très intelligent, il a créé une idéologie politique, à sa gloire, qu'il a transformé en religion politique, parce qu'il savait qu'on peut mieux soumettre un peuple grâce à la religion (c'était son génie).

 

Le fait qu’il a sacralisé sa propre personne et son propre livre, a fait qu’il les a soustraits à toute critique.

 

Il faudrait alors que vous relisiez l’ouvrage majeur de Machiavel, « le Prince » (voir ci-après) :

 

·         "Aussi tout ce qui tend à favoriser la religion, doit-il être accueilli, quand même on en reconnaîtrait la fausseté; et on le doit d'autant plus, qu'on a plus de sagesse et de connaissance du cœur humain".

·         "Gouverner, c'est faire croire".

·         "13. A un prince il n'est donc pas nécessaire de posséder toutes les qualités susdites, mais il est bien nécessaire de paraître les avoir.".

·         "Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes".

·         "C'est ainsi qu'on obtient bien souvent plus vite, à moins de frais et de péril, les choses que l'on désire en paraissant s'en désintéresser qu'en les briguant obstinément par la force".

 

13    Annexe : articles de femmes musulmanes, contre le voile islamique

 

Le voile, symbole de l’instrumentalisation des droits des femmes pour un projet totalitaire.

 

L’auteure, Fatoumata Sidibé, est députée bruxelloise FDF (Fédéralistes Démocrates Francophones).

 

« La tolérance tue autant que le fanatisme. On ne peut pas tout tolérer au nom de Dieu ou de la Tradition. »

 

Moi, citoyenne belge de culture musulmane, originaire du Mali, un pays musulman à 90%, où la religion influence fortement les lois, règlements et différents aspects de la vie quotidienne, où certaines coutumes et traditions rétrogrades perpétuent les discriminations à l’égard des femmes, où plus de 80% des filles sont victimes des mutilations génitales, où la polygamie est légale, où les mariages forcés sont imposés aux jeunes filles, où en matière d’héritage, les femmes sont frappées du sceau de l’inégalité, où, dès le plus jeune âge, on apprend aux petites filles que leur destin est de souffrir, de se résigner, de se soumettre, de se marier, de faire des enfants et de faire honneur à la famille,

Moi, qui suis issue d’un pays où l’intégrisme islamique gagne du terrain avec comme corollaire la prolifération du port du voile, où les avancées législatives en matière de droits des femmes se heurtent aux pressions des autorités musulmanes, au nom de la paix sociale, de l’unité nationale, de la préservation des valeurs sociales et religieuses maliennes qui confinent les femmes dans des statuts de citoyennes de seconde zone,

Moi qui, comme tant de consœurs, ai eu la chance de m’épanouir et me réaliser en Belgique dans un espace de liberté que les femmes ont conquis par de longues et âpres luttes,

Je déclare que l’immixtion du religieux dans l’espace public et le détricotage de la neutralité de l’État n’augurent rien de bon pour la démocratie et les droits des femmes.

Je déclare que l’émancipation n’est pas un luxe réservé aux femmes occidentales, que l’égalité hommes/femmes n’est pas négociable, ajustable, en fonction des demandes, revendications de revendications culturelles, religieuses ou supposées comme telles émanant d’individus, de communautés, de groupes.

Je déclare que de nombreuses femmes musulmanes dans le monde relient combat contre les intégrismes religieux et promotion de la laïcité. Elles savent que certains laxismes sonnent comme des glas pour elles qui luttent et risquent leur vie en Egypte, en Somalie, en Inde, en Iran, au Soudan, au Pakistan au Maroc, en Algérie, et ailleurs contre la polygamie, la lapidation, l’enfermement de leur corps dans des linceuls ambulants, l’imposition du port du voile, la répudiation, l’excision, les crimes d’honneur.

Que dire à celles qui ont pris le chemin de l’exil et qui voient se reproduire sous leurs yeux un système de justice à la carte où, selon que vous soyez de telle ou telle confession, religion ou philosophie, les jugements de la cour vous rendent blancs ou noirs ?

Peut-on, au nom de la tolérance, du relativisme culturel, du multiculturalisme, de la liberté de religion, demander à certaines femmes vivant dans nos pays d’avoir moins de droits ?

Je déclare que le voile est le symbole de l’instrumentalisation des femmes au nom de la religion, d’un projet politique totalitaire qui sème la terreur dans certains pays, de la tentative d’asservissement, de mise sous tutelle de la femme, de la séparation des espaces féminins et masculins, une supercherie des fondamentalistes musulmans pour réaffirmer leur domination sur le corps des femmes et leurs libertés. Dans certains quartiers, les filles n’ont d’autre choix que de se voiler ou de faire attention à leur tenue vestimentaire pour ne pas subir les injures et le mépris de certains mâles auxquels on a appris que la vertu d’une femme est proportionnelle à la quantité de tissu qui la recouvre.

Je déclare qu’on atteint le summum de l’endoctrinement quand l’esclave intègre ses chaînes comme normales, lorsqu’elle ne peut plus penser autrement que par le prisme d’une société qui la convainc depuis la plus tendre enfance à travers les traditions, les cours de religion, les prêches que sa nature de femme la prédispose à occuper une position d’infériorité, de soumission. C’est cette même violence symbolique qui pousse les mères à infliger à leurs filles les violences comme le mariage forcé, les mutilations sexuelles génitales dont elles ont été elles-mêmes victimes.

Je déclare que toutes les femmes voilées ne sont pas soumises et que toutes les femmes qui ont les cheveux au vent ne sont pas libres et émancipées, mais que les filles et femmes qui portent le voile par attachement culturel, conviction religieuse, ou parce qu’on leur interdit de le porter n’enlèvent rien à la signification politique de ce voile sacralisé par les islamistes et imposé via un prosélytisme de procurateurs autoproclamés de Dieu. Celles qui avancent l’argument de « c’est mon choix » devraient avoir la décence et la « sororité » de reconnaître l’oppression de celles qui n’ont pas le choix.

Je déclare qu’en Europe, les offensives des islamistes contre les droits des femmes renforcent celles des partis conservateurs, de l’Église catholique, des lobbies religieux très puissamment implantés dans les nouveaux États membres et qui s’emploient à faire reculer les droits des femmes au sein de l’Union européenne. Leur mot d’ordre : revenir à l’ordre archaïque de hiérarchie patriarcale qui renvoie les femmes aux devoirs que leur dicte leur nature, à leurs sacro-saintes obligations terrestres dictées par les hommes assistés par Dieu le père, le fils et les Saints Esprits sexistes. Pas d’amen ! C’est là que la société doit intervenir au nom des droits humains !

Je déclare que les conquêtes féministes en Occident n’ont pas été arrêtées dans leur marche pour l’émancipation par la peur de stigmatiser les Églises opposées aux droits et aux libertés des femmes. Pourquoi l’islam serait-il soustrait à cette remise en question ? Ce qui est bon pour une religion ne le serait donc pas pour une autre ?

Je déclare que la majorité des citoyens de culture musulmane vivent leur foi, quand ils en ont, en toute tranquillité, qu’ils n’en peuvent plus d’être essentialisés, considérés comme un groupe homogène dont chacun des membres partage la même façon de penser, de vivre, assignés à résidence dans « une communauté » par une minorité vagissante qui leur impose un terrorisme psychologique, parle en leur nom et qui bénéficie d’un surcroît de respectabilité de la part de certaines tribunes médiatiques et politiques.

Je déclare que le silence des intellectuels musulmans modérés est aussi assourdissant que la clameur des relativistes, des obscurantismes et d’une certaine classe politique qui se soucie plus de calculs électoralistes et d’enjeux de pouvoirs que de proposer un véritable projet démocratique de vivre ensemble.

Je déclare que la peur d’être qualifié de raciste a muselé bien des consciences, que nous sommes prêts à accepter l’intolérable par peur d’être taxés d’intolérance. Que d’abandons en reculades, nos valeurs démocratiques régressent.

[…]

Vous pouvez lire cet article en entier, ainsi qu’une biographie de Fatoumata Sidibé sur le site féministe Sisyphe en cliquant sur le lien suivant :
https://sisyphe.org/spip.php?article3570

 

Source : a) « Je déclare que le voile est le symbole d’un projet politique totalitaire », Fatoumata Sidibé, Carte Blanche, Le Soir, Mardi 23 mars 2010, https://fatoumatasidibe.eu/wp-content/uploads/2020/08/Carte-blanche-le-Soir-je-d%C3%A9clare-que-le-voile-20100323.pdf

b) Le voile, symbole de l’instrumentalisation des droits des femmes pour un projet totalitaire (Fatoumata Sidibé, belgique, 2010), https://oooutilsfeministes.wordpress.com/2012/03/23/le-voile-symbole-de-linstrumentalisation-des-droits-des-femmes-pour-un-projet-totalitaire-fatoumata-sidibe-belgique-2010/

 

Yasmine Mohammed raconte le jour « où elle se présente dévoilée devant sa mère qui ne voudra plus jamais la revoir ... », « Les néo-féministes, qui défendent le hidjab, sont devenues les idiotes utiles de l’islamisme.» :

 

 

Source : « J’ai grandi au Canada, mais sous le diktat de la charia », Propos recueillis par Julien Peyron [article réservé aux abonnés], 10/06/2021, https://www.lepoint.fr/monde/j-ai-grandi-au-canada-mais-sous-le-diktat-de-la-charia-10-06-2021-2430403_24.php

La militante laïque Yasmine Mohammed dénonce le racisme des autorités canadiennes, qui l’ont renvoyée à sa « communauté » quand elle a tenté de se libérer de sa famille intégriste.

 

 

La déshumanisation des femmes, par le voile et le viol, le programme de l’islamisme. Par Kamel Daoud :

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       La large panoplie de moyens rhétoriques pour éviter toute discussion de fond sur l’islam.. 2

2.1         Recours aux théories du complot. 2

2.2         Dangereux amalgames. 3

2.3         Cancel culture (culture de la censure ou du banissement). 3

2.4         Humour. 3

3       Pourtant la critique de l’islam est nécessaire. 4

4       L’antisémitisme musulman. 4

5       Polémiques autour du voile islamiques. 6

5.1         Que dit la loi du 15 mars 2004 sur le port de signes religieux. 6

5.2         Si le voile islamique n’est pas une menace pour l’émancipation des femmes, pourquoi autant de femmes de culture musulmane sont contre ?. 6

6       La tendance de l’islam à faire table rase du passé non-islamique et à interdire tout débat critique sur l’islam et Mahomet. 8

7       Les menaces contre la liberté de conscience et d’expression. 10

7.1         Mila (blogueuse) 10

7.2         Nadia Geerts, professeur de philosophie. 10

7.3         Djemila Benhabib, militante laïque. 10

7.4         Professeur menacé en Grande-Bretagne pour avoir montré les carricature de Mahomet. 11

7.5         Klaus kinzler, Professeur d’Allemand, à l’école Sciences Po Grenoble. 11

7.6         Les menaces pour la liberté d’expression. 12

8       Le caractère épuisant des discussions avec des musulmans très convaincus. 14

9       Conclusion. 15

10          Bibliographie. 16

10.1      Bibliographie générale. 16

10.2      Bibliographie sur l’antisémitisme musulman. 16

10.3      Bibliographie sur la défense de notre modèle laïque, républicain et universaliste. 17

11          Annexe : Versets appelant à la stigmatisation, au rejet, à la violence, à l’intolérance contre les juifs et les chrétiens. 18

1       Annexe : Liste non exhaustive de 542 versets « douloureux » (intolérants). 19

12          Annexe : Développer son esprit critique face au personnage de Mahomet. 20

12.1      Comment peut-on être certain que Mahomet a reçu des messages de « Dieu » ?. 20

12.2      Mahomet était-il un homme vertueux ?. 20

13          Annexe : articles de femmes musulmanes, contre le voile islamique. 22

 

 



[1] Il est vrai que cette citation est réutilisée à toutes les sauces, y compris par les complotistes anti-masques. Cf. Cf. Hannah Arendt chez les anti-masques, https://www.franceculture.fr/emissions/carnet-de-philo/la-chronique-philo-du-lundi-31-aout-2020

[2] Diaboliser une personne consiste à exagérer ses défauts, ses faiblesses et la violence de ses comportements.

[3] Laïcité : ce que dit le texte de 2004, 25 mars 2013, https://www.leparisien.fr/societe/laicite-ce-que-dit-le-texte-de-2004-25-03-2013-2669113.php

[4] A scene from the Israel hatred demonstration in Manchester on 22 May. Did you know that 13 Jews control what the BBC says? Well, now you do”. Cf. https://twitter.com/habibi_uk/status/1402578293447135236

[5] Arbustes épineux que l'on pense être des lyciums.

[6] Abu Huraira reported Allah's Messenger (Peace be upon him) as saying: The last hour would not come unless the Muslims will fight against the Jews and the Muslims would kill them until the Jews would hide themselves behind a stone or a tree and a stone or a tree would say: Muslim, or the servant of Allah, there is a Jew behind me;

come and kill him; but the tree Gharqad would not say, for it is the tree of the Jews. Source: https://muflihun.com/muslim/41/6985

Une autre version de ce hadith serait dans Boukhari 56 « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! ».

[7] Quand un hadith apparaît comme problématique (appelant à des massacres), certains musulmans se dépêchent de contester leur interprétation « occidentale » : Le Prophète (sur lui soit la paix) n'a jamais dit : "Combattez les juifs de telle sorte que si le juif s'abrite derrière une pierre, celle-ci le dénonce et dise de venir le tuer" ! 12/08/2014, https://www.maison-islam.com/articles/?p=730

[8] Laïcité : ce que dit le texte de 2004, 25 mars 2013, https://www.leparisien.fr/societe/laicite-ce-que-dit-le-texte-de-2004-25-03-2013-2669113.php

[9] Mohammed sws : Le Prophète modèle, http://www.islam-paradise.com/Prophete_modele_centre.php

[10] Idem chez les chrétiens, qui voient aussi Jésus comme un être divin, surhumain, surnaturel, doté de pouvoirs extraordinaires, qui peut marcher sur les eaux, ressusciter les morts, ressusciter d’entre les morts, redonner la vue aux aveugles, refaire marcher les paralytiques …