Islam et valeurs morales

 

Problèmes éthiques de l’islam

 

Par Benjamin LISAN, le 25/02/2020

1         Introduction

 

Toutes les personnes, sur notre planète, ont des valeurs ou des justifications morales, même les pires criminels de masse (Hitler, Staline, …), les pires génocidaires (Pol Pot, Tamerlan …). Il y a autant de valeurs morales, que d’individus sur terre.

Certains génocidaires ont pourtant grandi dans des familles heureuses et harmonieuses et/ou au sein d'un milieu intellectuellement et socialement favorisé, comme Vladimir Ilitch Lénine, inventeur du goulag et du totalitarisme [1].

 

Léon Trotski (de son vrai nom Lev Davidovitch Bronstein) est né dans une famille de petits propriétaires terriens juifs. Son père était un homme doué pour le travail des champs mais illettré. Il était parti pour faire des études brillantes, à Odessa, où il logeait chez son cousin maternel, propriétaire d'une imprimerie scientifique et sa femme Fanni Solomonovna, une poétesse (parents de la poétesse Véra Inber). Mais il a abandonné ses études[1], sous l’influence d’un groupe populiste. Durant la guerre civile russe qui s'ensuit, il avait fondé l'Armée rouge et s’était montré partisan de mesures de Terreur. Trotski avait pris en 1919 le décret qui autorisait la prise d'otages (dont les femmes et les enfants des adversaires) et leur exécution[2]. Puis, c’est lui qui a été écrit cet ouvrage, publié à titre posthume, Leur morale et la nôtre[3] [2].

 

Le voleur justifiera ses vols, par le fait qu’il est pauvre. Le responsable d’une association justifiera ses abus de bien social, par le fait qu’il a le droit de se récompenser, pour tout le travail qu’il a accompli pour l’association, étant donné que ses membres ont oublié de le remercier pour tout son travail bénévole. Et ainsi de suite.

 

Certains personnages historiques ont prôné la non-violence, comme Gandhi,  Martin Luther King, et, dans une moindre mesure, Jésus[4]. D’autres, a contrario, ont légitimé l’emploi de la violence, pour arriver à leur fin, comme Mahomet, Marx, Lénine, Trotski, Hitler.

 

Beaucoup de personnes, sur terre, sont persuadées de détenir la vérité, avec un grand V, et d’avoir de meilleures valeurs morales que celles des autres ou les meilleurs valeur morales au monde. Une position qui est contraire à celle d’un scientifique, qui ne prétend pas détenir la vérité, avec un grand V. Au contraire, ce dernier la recherche, sans fin :

 

« Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche ». Albert Jacquard, généticien français.

 

2         Puis-je analyser les valeurs morales de l’islam à l’aulne de mes propres valeurs ?

 

2.1        L’influence de mon éducation chrétienne

 

Mon système moral a été fortement influencé par mon éducation chrétienne puis par mes études scientifiques poussées.

 

Les valeurs chrétiennes qu’on m’a enseignée durant mon enfance, sont celles dispensées par les cours de catéchisme, suivies vers l’âge de 7 ans, puis par l’éducation scout, incitant les jeunes scouts à être exemplaire et à être au service des autres _ via la loi[5], la promesse ou l’engagement scouts, auquel le jeune scout souscrit.

 

En particulier, la démarche scientifique m’a poussé à être rigoureux, exigeant au niveau de mon honnêteté scientifique dans mes recherches, et à ne pas me contenter de vérités simples. Et je pense que c’est aussi le cas de la majorité des scientifique. Un scientifique qui falsifie les résultats de ses recherches, afin, par exemple, de les faire coïncider avec ses croyances (plutôt que d’accepter de les remettre en cause), sera discrédité durablement auprès de ses pairs et de la communauté scientifique.

 

Mon éducation chrétienne et scientifiques ont contribué à ce que certaines valeurs, ci-après, soient très importantes à mes yeux :

 

·         L’honnêteté et la rigueur intellectuelles.

·         L’humilité.

·         Le respect d’autrui.

 

Je place ces deux valeurs ou vertus morales, au sommet de mon échelle de valeurs morale, par exemple, bien avant celle de la « chasteté sexuelle » _ une vertu qui, au contraire, préoccupe énormément les musulmans, surtout hors mariage.

 

Cet éducation m’a toujours poussé à être à plus proche des idéologies ou religion qui prônent la non-violence (Gandhisme, Bouddhisme …) que celles qui prônent ou acceptent l’emploi de la violence (Judaïsme, islam, Communisme, Fascisme …).

 

A contrario, pour certains musulmans(djihadistes, salafistes, …), la croyance en « l’unicité de Dieu » (la croyance dans ce dogme) est plus importante que le respect de la vie humaine (que la valeur de la vie humaine).

 

Je crois que toutes les religions et idéologies ne se valent pas. En particulier, je pense que les idéologies et religions qui prônent prioritairement la non-violence sont meilleures moralement et opérationnellement, que celle qui légitiment le recours à la violence (y compris à la violence sacrée, la guerre sainte, le djihad …), à condition que non-violence ne soit pas naïve. Elle était possible dans l’Inde, à l’époque de la colonisation britannique, aux USA, mais elle n’aurait pas été possible sous le nazisme, où le degré de violence y est arrivé à un niveau rarement atteint au cours de l’histoire humaine.

 

2.2        L’importance de mon éducation scientifique

 

Au départ, mon éducation chrétienne m’avait incité à croire, sur parole, aux affirmations chrétiennes et au dogme chrétien. A contrario, elle ne m’avait jamais appris l’esprit critique ou la démarche scientifique.

Par exemple, j’avais cru pendant trop longtemps, comme vérité d’évangile ou vérité absolue, à la véracité de tous les miracles relatés dans les Evangiles, dont la résurrection de Jésus et de Lazare, la marche de Jésus sur les eaux …

Je croyais que Jésus était une sorte de surhomme, doué de dons divins hors norme et de charismes surnaturels, non normalement accordé à tout être humain ordinaire.

 

Sinon, alors que j’avais environ 12 ans (vers 1967), ma mère avait tenté de me convaincre que « la masturbation rend sourd » (elle en était convaincue). Mais je n’ai jamais été vraiment convaincu par cette dernière affirmation.

 

Cette éducation scientifique poussée (dont 7 d’études après le baccalauréat, dont un début de thèse au CNRS) m’a incité à me méfier et remettre en cause toutes les croyances et des dogmes, que j’y ai crus ou non, sans aucune exception, que cela soit l’affirmation de l’existence des miracles religieux, tels la marche sur les eaux de Jésus, le voyage nocturne de Mahomet de la Mecque à Jérusalem, le miracle des sept dormants d’Ephèse etc.  …

Pour moi, tout est sujet à investigation scientifique, y compris les dogmes religieux.

 

Pour moi, la science n’a pas pour but de démontrer la véracité des affirmations religieuses (qui est la raison de la démarche du « concordisme »), mais de rechercher la vérité, hors de tout dogme religieux, même si cette démarche doit contribuer à réfuter tel ou tel dogme religieux.

 

La démarche concordiste n’est pas une démarche scientifique et ne le sera jamais. C’est la démarche du croyant qui cherche à se conforter dans ses convictions, à l’inverse de la démarche scientifique.

 

Chez moi, cette démarche de remise en cause de « vérités religieuses » (souvent considérées comme éternelles par les croyants) n’a pas été simple, car elle me donnait, au départ, l’impression de « blasphémer » contre Dieu, Jésus …

Pas facile de remettre en cause la divinité de Jésus et son statut d’être humain spécial (hors norme, surnaturel, aux pouvoirs miraculeux …).

 

C’est plus tard, que j’ai compris que la « peur du blasphème » est causée par un conditionnement commençant très tôt dans l’enfance ou après une conversion religieuse. Or je sais maintenant par expérience, il n’est jamais facile de sortir d’un conditionnement.

 

C’est pourquoi je me méfie de toute forme de communautarisme, poussant au replis sur soi, au manque de curiosité, d’intérêt ou aux préjugés sur les autres cultures (et dans certains cas, poussant à leur destruction, en raison de ces mêmes préjugés). Comme je me méfie, d’ailleurs, de toutes certitudes religieuses, idéologiques, de tous « chants des Sirènes » …

 

C’est pourquoi je me méfie de toute croyance. Certains amis m’affirment qu’on peut être un croyant et un bon scientifique (du moment que ses croyances soient modérées et non fanatiques). On me cite alors l’exemple de Louis Pasteur, biologiste, croyant et scientifique renommé. L’on me donnera alors l’une de ces citations « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène », « Heureux celui qui porte en soi un dieu, un idéal de la beauté et qui lui obéit : idéal de l'art, idéal de la science, idéal de la patrie, idéal des vertus de l'Évangile ! » … mais en oubliant cette autre citation de lui « Quand j'entre dans mon laboratoire, je laisse mes convictions au vestiaire. ».

 

Pour moi, les croyances ont tendance à créer une tâche aveugle intellectuelle, chez les croyants, qui freinera, chez eux, toute remise en cause des dogmes auxquels ils croient. Or l’on sait que les croyances et dogmes peuvent être un frein à l’avancée de la connaissance scientifique, comme l’histoire de la connaissance nous l’a démontré, à de multiples reprises.

 

Tout affirmation répétée comme un mantra, si elle n’est pas validée scientifiquement[6] _ tels les « miracles scientifiques du Coran », le créationnisme ou son nouvel avatar, « Le dessein intelligent » _, doit être combattue. A contrario,  toute connaissance qui validée (prouvée) scientifiquement, comme la Théorie de l’évolution, doit être enseignée et diffusée.

 

Pour revenir à l’islam, il y a beaucoup de raisons qui a fait que je n’ai pas « accroché » avec l’islam, en particulier en raison d’une quasi-incompatibilité entre les valeurs morales de l’islam et les miennes, liées aux valeurs de la science moderne, aux valeurs des droits humains et certainement aux valeurs inculquées par mon éducation chrétienne.

 

Examinons ces raisons (voir ci-après) :

 

1)      L’abolition de l’esprit critique, incompatible avec l’esprit scientifique,

2)      Une certaine relation à l’honnêteté : L’acceptation du mensonge et d’un manque de rigueur concernant la vérité, pour faire triompher la dawa (la prédication), qu’elle soit due à une dissonance cognitive ou à une volonté consciente de mentir (taqiya). Cela peut conduire à falsifier l’histoire de l’islam et des civilisations autres.

3)      Mettre prioritairement en avant le dogme, avant le fait d’être humain, de se conduire d’une façon humaine,

4)      Le fait de faire à autrui, ce que l’on n’aimerait pas qu’on vous fasse.

5)      La légitimation du pillage (razzia) au détriment des tribus adverses et le fait que Mahomet s’attribuait un cinquième du butin de ces pillages.

6)      Une soumission déresponsabilisante. Une déresponsabilisation par rapports aux conséquences de ses actes (cause de souffrances), du moment qu’ils sont légitimés par le prophète, par son exemple et/ou par les versets du Coran.

7)      Le fait que Dieu a besoin d’être défendu (contre tout blasphème), au point de penser qu’il est bien de tuer les blasphémateurs, c’est à dire ceux qui critiquent ou se moquent de Dieu, de son prophète et du Coran.

8)      Le manque d’humour des croyants convaincus.

 

Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l'islam de France, parle de quatre chantiers à entreprendre sur l'islam :

 

1)        La liberté de conscience (et donc aussi la liberté d’expression des autres confessions et des athées, en particulier, dans les pays musulmans, qui ont tous, dans leur arsenal juridique, une loi contre le « délit de blasphème »),

2)        La question de l’égalité homme et femme,

3)        La désacralisation de la violence,

4)        L’autonomisation des champs du savoir (la séparation de la foi et de la connaissance scientifique)[7].

 

D'autres parlent d'ouvrir le chantier sur la laïcité dans ou avec l'Islam (en relation avec le point n°1, ci-avant).

 

Chantiers qui ne sont toujours pas entrepris, avec honnêteté, rigueur et détermination, dans les pays musulmans et même au sein des communautés musulmanes, en Occident.

 

3         Le problème des biais cognitifs (erreurs systématiques de raisonnement)

 

Le terme biais fait référence à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité. Les biais cognitifs sont des aspects du mécanisme de la pensée, provoquant une déviation de la perception et du jugement ou encore une distorsion dans le traitement des informations, par le cerveau.

Ils sont causés par les limites du cerveau, par son incapacité à traiter trop d'informations ou à traiter mal des informations qui n'ont pas assez de sens, par sa nécessité d'agir rapidement, face à un danger et par les limites de la mémoire. On peut distinguer entre autres des erreurs de perception, d'évaluation, d'interprétation logique. Ces biais cognitifs ne sont généralement pas conscients.

 

Les biais cognitifs conduisent l’individu à accorder des importances différentes à des faits de même nature et peuvent être repérés lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement.

 

Ils sont néfastes dans les processus logiques, en particulier dans les domaines judiciaires et de la recherche scientifique. La publicité, la propagande politique et religieuse exploitent souvent des biais cognitifs pour faire passer ses messages (raisonnement fallacieuxoubli de la fréquence de base).

 

La fonction première des raccourcis cognitifs est de permettre à notre cerveau d’économiser du temps ou de l’énergie.

Certains de ces biais peuvent, en fait, être efficaces dans un milieu naturel, permettant une évaluation ou une action plus performante, face à un danger, par exemple ; tandis qu'ils se révèlent inadaptés à un milieu artificiel moderne[8].

 

Fondamentalement, les biais cognitifs nous aident fondamentalement à faire face à 4 situations ordinaires :

 

·         Faire face à trop d’informations : Afin d’éviter de se noyer dans un trop-plein d’informations, notre cerveau doit écrémer et filtrer un nombre incroyable d’informations. Un certain nombre de biais cognitifs vont servir cet objectif.

·         Combler le manque de sens : Pour nous aider à construire du sens à partir des morceaux d’information qui nous parviennent, nous devons remplir les trous et assembler le tout pour créer notre propre vision du monde. Dans le même temps, nous avons également besoin de nous assurer qu’ils restent aussi stables et efficaces que possible….

·         Intégrer la nécessité d’une réaction rapide : Dans le but d’agir vite, notre cerveau doit prendre des décisions en une fraction de seconde afin d’augmenter nos chances de survie, de sécurité ou de succès.

·         Faciliter le processus de mémorisation : Pour que tout cela soit efficace, notre cerveau doit se rappeler des parties les plus importantes et utiles des informations qu’il traite[9].

 

Depuis les années 70, l'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives, montrant que les raisonnements humains sont loin de suivre un logique toujours rationnelle, expliquant certaines tendances vers des décisions irrationnelles, par exemple dans le domaine économique.

 

Depuis une trentaine d’années, la littérature sur les biais cognitifs en a repéré un peu moins de 200 !

Nous sommes déjà tous plus ou moins victimes de quelques-uns de ces redoutables biais cognitifs courants, ci-après :

 

Le biais de confirmation est la tendance, consistant à ne retenir que les informations qui confirment les croyances, et à ignorer celles qui les contredisent. Nous aimons être d’accord avec les gens qui sont d’accord avec nous.

Le biais de croyance juge la logique d’un argument en fonction de la croyance en la vérité ou la fausseté de sa conclusion. C’est par ce biais qu’une erreur de logique pourra être ignorée quand la conclusion d’un raisonnement semblera correspondre aux croyances de départ.

La pensée de groupe, ou effet de mode. La probabilité qu’une personne adopte une nouvelle croyance croit proportionnellement au nombre de personnes déjà ralliées à cette croyance. Ce phénomène de « pensée de groupe » est l’une des raisons pour laquelle les réunions sont souvent improductives, ne faisant que « ronronner » dans les sentiers battus.

Le biais de conformité est la tendance à penser et agir comme les autres le font.

Le Biais de confirmation d'hypothèse, le fait de préférer les éléments qui confirment plutôt que ceux qui infirment une hypothèse.

L’ancrage mental, l’influence laissée par la première impression.

Le biais d'immunité à l'erreur, le fait ne pas voir ses propres erreurs.

La tache aveugle à l'égard des préjugés, la tendance à ne pas percevoir les biais cognitifs à l'œuvre dans ses propres jugements ou décisions, et ce, aux dépens d'informations plus objectives.

L’illusion de savoir : dans une situation en apparence identique à une situation commune, réagir de manière habituelle, sans éprouver le besoin de rechercher les informations complémentaires qui auraient mis en évidence une différence par rapport à la situation habituelle. Il peut ainsi faire état d'une mauvaise croyance face à la réalité.

 

Etc.

 

Certains croyants, pour différentes raisons, préfèrent l'illusion (ou le mensonge) qui réconforte, à la vérité qui dérange ou/et qui est désagréable à accepter.

 

Une croyance personnelle peut provenir de :

 

·         Notre ignorance (auquel cas elle s’apparente à l’erreur).

·         Notre désir (auquel cas elle n’est pas nécessairement une erreur)[10].

·         Notre éducation  (notre formatage, conditionnement …).

·         Nos peurs …

 

4         L’abolition de l’esprit critique

 

4.1        L’apologie permanente de l’islam

 

Sur les réseaux sociaux, l’on trouve régulièrement des professions de foi musulmanes, pleines de ceritudes, comme celle de Assalah, ci-après (souvent répétés à l’envie, tels des mantras magiques) :

 

« L'islam avancera avec ou sans vous, mais, sans l'islam, vous êtes perdus et vous perdrez ».

« Le Coran est valable en tous lieux et en tout temps ».

« Il n'y a pas mieux que le prophète », « Il n'y a pas de meilleur exemple à suivre que celui du prophète Muhammad ».

« Ceux qui disent que le prophète est violent ne savent rien de la religion ».

« L'islam est la seule religion que Le Bon Dieu écoute ».

« Plus on attaque la/ma Religion, plus ma Foi se renforce ».

« Les critiqueurs du Coran ont diminué. Exposant leur ignorance, ils sont tombés sur la vérité [l'islam] et ils sont entrés dans leur coque ».

Etc.

 

Du point de vue de ces croyants, plus l’on croit (y compris béatement, naïvement), moins l’on fait preuve d’esprit critique, _ mais du moment que c’est affirmé par Mahomet (via le Coran ou les hadiths …) _, alors mieux c’est !

 

On a l’impression que ces croyants sont arrivés à un tel état de servitude, d’aliénation et de contentement d’être dans cet état de dépendance envers l’islam _ au point ne plus s’en rendre compte _, qu’il ont atteint cet état décrit par l’écrivain humaniste, la Boétie :

 

« [il est dans un] si profond oubli de la liberté, qu'il n'est pas possible qu'il se réveille pour la ravoir, servant si franchement et tant volontiers qu'on dirait, à le voir, qu'il a non pas perdu sa liberté, mais gagné sa servitude ».

 

4.2        La répétition, à l’envie, des mantras religieux coraniques, islamistes …

 

Ce qui caractérise le croyant fervent, tel celui qui a la foi du charbonnier, est le fait qu’en répétant, sans cesse, des affirmations dans son esprit _ tels des mantras répétitifs _, elles s’ancrent progressivement dans son esprit, jusqu’à ce qu’à la longue, elles lui apparaissent comme des vérités incontestables ou ultimes.

 

C'est ce que l'on appelle l'effet de vérité illusoire[11], cette tendance à croire que l'information est correcte, après une exposition [suffisamment] répétée à celle-ci. Cette citation d’Hitler illustre bien ce phénomène psychologique :

 

« Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité », Adolf Hitler, homme politique.

 

Ce matraquage peut avoir lieu au niveau des mosquées, des prêches, des haut-parleurs, de la littérature … :

 

Début février 2020, Jugurtha Aqvayli témoigne « Le phénomène de la multiplication des haut-parleurs sur les minarets des mosquées en Kabylie et de l’augmentation du volume du son devient de plus en plus insupportable pour les villageois. Des individus, souvent des salafistes, qui prennent le contrôle des différents lieux de prière à travers toute la Kabylie, défient les villageois en imposant leur propre loi en matière d’appel à la prière. Ils font ça insidieusement car ils savent que c'est un lavage de cerveau, car à force d'entendre leur potion magique sous forme de refrain, les gens vont finir par s'en imprégner et s'engourdir pour céder ensuite à l'appel monopierriste et sombrer dans leur idéologie mortifère ».

 

Selon Nadia, ex-musulmane, « l'islam, en particulier, occupe le musulman du lever du soleil à son coucher, autant dire que la réflexion et le recul sont difficiles [pour lui] ».

 

4.3        La diabolisation des « ennemis » de l’islam

 

Elle illustre bien l’effet du conditionnement, tel que celui obtenu dans/par les sectes sur l’esprit de leurs fidèles. Ce conditionnement fonctionnera d’autant mieux que le croyant sera isolé de toutes sources d’esprit critique ou si sa secte l’aura convaincu que ces sources sont fournies par des « ennemis malfaisants », cherchant à leur mentir ou nuire, la secte entretenant la paranoïa de ses membres (une autre façon de le convaincre de s’éloigner de toutes sources critiques).

 

4.4        L’entretien de la croyance dans les bienfaits de l’islam

 

Beaucoup de croyants sont persuadés que la secte, dont il est membre, lui veut du bien.

 

4.5        Les conséquences de cet état de fait, l’entretien de la crédulité par rapport à l’islam et Mahomet

 

Ils ne peut imaginer qu’elle puisse lui mentir _ un état de fait [et de crédulité] illustré par ces citations ci-après :

 

« Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit ... », Goebbels, homme politique.

 « Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées », Joseph Goebbels, ministre de la propagande du Troisième Reich.

« Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible [au niveau des mensonges] »[12], Hannah Arendt, philosophe.

 

Dans cet état, le croyant a tendance à se mettre sous la coupe d’un savant autoproclamé de l’islam, à un mentor, censé lui apprendre l’islam, ce qui est bien et mal, en islam.

 

Dans cet état d’aliénation extrême à la religion, l’on peut faire croire n’importe quoi au croyant, lui faire faire n’importe quoi, comme l’illustrent ces citations :

 

« Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités », Voltaire.

« Le commerce des religions est un commerce florissant dans les sociétés où règne l'ignorance », Averroès (Ibn Ruch).

 « Si tu veux contrôler un ignorant, enveloppe chaque calomnie d’un manteau religieux et elle apparaitra comme une vérité », Averroès.

« Il suffit de donner à n'importe quelle idée une apparence religieuse pour convaincre les arabes de te suivre », Mohammed Arkoun.

« Il est fort bon de faire accroire aux gens qu'ils ont une âme immortelle et qu'il y a un Dieu vengeur qui punira mes paysans s'ils veulent me voler mon blé et mon vin », Voltaire, Lettre au comte d'Argentan, 20 avril 1769.

 

Cet état d’esprit pousse par exemple, à la crédulité, au niveau de l’histoire de l’islam, voire à un manque de curiosité envers l’histoire des non-musulmans, si le mentor, cité ci-avant, le lui commande de ne pas s’y intéresser.

 

Quand une personne critique l’intolérance ou la violence de l’islam ou le traitement inégalitaire des femmes et des hommes, dans l’islam, miraculeusement, au moment opportun, apparaît toujours alors une déclaration attribuée au Prophète, non sourcée, semblant réfuter ces critiques, comme, par exemple :

 

Le prophète (Sallahu Aleyhi Wa Salam) a dit : « La gentillesse est un signe de foi et quiconque ne sait pas faire preuve de gentillesse n'a pas de foi », rapporté par Muslim.

 

"Le prophète (saws) a dit : « Le jour de la résurrection, je suis l'ennemi de tout homme qui bat sa femme. Ne battez pas vos femmes. Donc quiconque bat sa femme s'est révolté contre Dieu et son prophète ».

Source supposée : La Voie De l'Eloquence De L'Imam Ali Et Les Sagesses De L'islam, Irshad al-O-ouloub, V.1, page 175.

 

Le Prophète a dit : « Allah a mis par écrit la destinée de toute chose cinquante mille ans (50 000 ans) avant la création des cieux et de la terre » (Muslim n° 2653)[13].

 

4.6        Crédulité ou manque de vérification scientifique, au niveau de l’histoire de l’islam

 

4.6.1        Concernant Mahomet

 

On enseigne que Mahomet est tellement extraordinaire, présenté comme un surhomme, un exemple à suivre, doué de talents surnaturels, qu’il ne pourrait en être autrement, qu’il ne sait pas ou ne veut pas savoir que :

 

Il a ordonné de découper les membres d’un voleur récidiviste jusqu’à ce que ledit voleur soit tué (Sunnan Abu Dawud, Book 39, Hadith n° 4396).

Il a fait couper les mains et pieds de personnes qui avaient volé ses chameaux et marqué leurs yeux avec des pièces de fer chauffées (al-Bukhari, Vol. 7, Book 71, Hadith 590).

Il a coupé lui-même la main d’un homme qui avait volé un bouclier valant trois dirhams (al-Bukhari, Vol. 8, Book 81, Hadith 788).

Il a ordonné de torturer Kinana l'époux de la juive safiya afin de découvrir l’emplacement de son trésor (Sira Ibn Hicham).

Mahomet n’hésita pas à commanditer le meurtre d’au moins quarante-deux opposants, même des gens bien, comme le juif Ka'b ibn al-Ashraf[14] ou encore celui de la poétesse, Asmaa bint Marwân, qui émue de l'assassinat du vieux Abou Afak à Yathrib-Médina, a écrit des poèmes pour critiquer l'islam et Mahomet[15], ou tenté de le faire[16].

 

Dans le hadith Sahih Bukhari 1. 8. N° 367, le commentateur raconte comment ils [les musulmans] attaquèrent la ville de Khaybar à l'aube prenant la population par surprise. « Yakhrab Khaybar » (Khayber est détruite) s'exclama Mahomet, comme il passait triomphalement d'un bastion à un autre : « Allah est grand ! » Après la prise de la ville, vint le moment de partager le butin. Dihya, un des combattants, reçut Safiya dans sa part. Le père de Safiya était le chef des Banu Nadir et avait été décapité sur ordre de Mahomet trois ans auparavant. Après la conquête de Khaybar, son jeune époux Kinana fut torturé et tué également sur ses ordres. Quelqu'un informa Mahomet que Safiya, dix-sept ans, était très belle. Donc Mahomet offrit à Dihya deux cousines de Safiya en échange.

 

4.6.2        Concernant le premier calife Abu Bakr et la guerre de l’apostasie (Ridda)

 

Les guerres de Ridda ou guerres d' apostasie, étaient une série de campagnes militaires lancées par le calife Abu Bakr contre les tribus arabes rebelles en 632 et 633, juste après la mort du prophète islamique Muhammad[17]La position des rebelles était qu'ils s'étaient soumis à Muhammad en tant que prophète d'Allah, mais qu’ils ne devaient rien à Abu Bakr. La plupart de ces tribus ont été vaincues, réintégrées dans le califat et ont été obligée de réembrasser l’islam. 

 

Selon certaines sources,  les Arabes rebelles ont seulement refusé de payer la Zakat (la dîme musulmane ou impôt de charité), mais ils n'ont pas refusé d'accomplir la salah[18]Ceci, cependant, est contesté et expliqué par les érudits sunnites tels que la dictée de Zakat était l'un des cinq piliers de l'islam et son déni ou sa rétention est un acte de déni d'une pierre angulaire de la foi, et est donc un acte d'apostasie.

 

Les musulmans chiites considèrent les guerres de Ridda comme illégales et une campagne insensée et violente, menée par un tyran, Abu Bakr, provoquant la mort de milliers de musulmans, y compris ceux de premier plan tels que Malik ibn Nuwayrah[19].

 

4.6.3        Concernant le second calife Omar ibn al-Khattab

 

Selon l’imam Tawhidi, « Que Dieu Tout-Puissant s'occupe des terroristes qui ont assassinée Fatima Zahra, elle et son bébé, en incendiant sa maison, en 632, ce qui a donné des idées à DAESH. Histoire complète dans mon livre. Office@tawhidi.com  pour une copie gratuite » (traduction à partir de l’anglais), https://t.co/NUMwxAYO6K

 

4.6.3.1         Le non-respect de Fatima, la fille du prophète

 

Selon certaines traditions, Omar aurait assassiné la fille de Mahomet, Fatima-Zahra[20] :

 

 Rapporté dans le Livre de Sulaim ibn Qais, avec vérification réalisée par Mohammed Baqir al-Ansari, volume 2, p 588

(Et Qonfoud (cousin de Omar ibn al-Khattab) que la malédiction d'Allah soit sur lui l'a contrainte à reculer contre la poutre de sa porte et l'a poussée contre elle, brisant sa côte par le côté, elle a immédiatement fait fausse-couche et son fœtus fut expulsé de son ventre. Elle a depuis gardé le lit jusqu'à sa mort en martyr, prières et bénédictions d'Allah soit sur elle !).

 

- Et rapporté dans le Livre Al-Ihtijaj ''la protestation'' de Tobrossi volume 1, p 212, et dans le livre Mir-Ate Al-Oukoul ''Le miroir des consciences'' volume 5, p 320, le hadith suivant :

(Fatima, que la paix soit sur elle, a essayé de s'interposer entre eux et son mari sur le pas de la porte de la maison, Qonfoud l'a alors fouetté de son fouet .... et Abubakeur a envoyé un message à Qonfoud lui disant de la frapper, il l'a alors contrainte à reculer contre la poutre de sa porte et l'a poussée contre elle, brisant sa côte par le côté. Elle a immédiatement fait fausse-couche et son fœtus fut expulsé de son ventre!

 

- Et rapporté dans :

Al-Amali du Sheikh Sadouq, p 99-101,

Irshad Al-Kouloub de Daylami - volume 2, p 295,

Bihar Al-Anouar de l'Eminent savant Al-Majlissi - volume 28 - p 37/39 et volume 43 – p 172/173,

Al-Awalem du Sheikh Abdullah al-Bahrani - volume 11, p 391-392,

le Hadith avec Isnad (chaine authentique) rapporté par Ibn Abbas sur le Messager d'Allah (que les prières et salutations d'Allah soient sur lui et sa famille) a dit dans une longue conversation ce qui suit :

«.. Quant à ma fille Fatima, elle est la dame de toutes les femmes des mondes. Je la vois encore et vois ce qu'il adviendra d'elle après moi, lorsque l'avilissement viendra à pénétrer dans sa maison, que son intimité sera violée, que son droit sera usurpé, que son patrimoine lui sera interdit, que sa côte sera cassée, que son fœtus sera tombé et qu'elle appelle Ô Mohammad et que personne n'accourt vers elle, et qu'elle appelle au secours et que personne ne vienne à son secours ! Elle sera ainsi après moi dans la tristesse, la détresse et les larmes. Elle se verra devenir humiliée après qu'elle ait été respectée du vivant de son père, et c'est ainsi qu'elle sera la première à me rejoindre de ma famille, et elle se présentera à moi affligée, accablée, en détresse, dépossédée et assassinée ! ... ».

 

Sur l’assassinat de Fatima, voir l’annexe : « Sources sur l’assassinat de Fatima », à la fin de ce document.

 

4.6.3.2         Omar et le meurtre de prisonniers

 

Lorsqu'il a amené Ormuz en tant que prisonnier à Umar ibn Al-Khattab, on lui a dit : Ô Commandeur des fidèles, voici le chef des Perses. Omar a dit : Je vous conseille l'islam dans votre urgence et pour vous.  Hermesan a dit : je pense seulement à qui je suis et je ne désire pas l'islam !  Omar l'a appelé avec l'épée.

 

 Source: Al-Aqd Al-Farid (première partie) / Ibn Abd Rabbuh Al-Andalusi.

 

Note : Omar voulait tuer le prisonnier parce qu'il ne voulait pas de l'islam. Or aujourd'hui, les musulmans se vantent du wali coranique qui dit : "Vous avez votre religion et j'en ai une.", selon Coran 109.4-6 :

4. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. 5. Et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. 6. A vous votre religion, et à moi ma religion.

 

On peut retrouver des informations sur les débuts de l’islam, dans ces trois ouvrages, ci-après :

 

         Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi, Albin Michel, 2017.

         Les Califes maudits : La déchirure - Volume 1, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

         Les califes maudits : A l'ombre des sabres - Volume 2, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

 

4.6.4        Concernant la conquête musulmane

 

Face à des musulmans qui me parlent de la tolérance d'El Andalous et de la civilisation ottomane, qui « existait de Damas et en terre sainte, jusqu'à Cordoue et Séville », de la tolérance de Saladin, « qui avait comme vizir, l'un des plus grand Rabin juifs, Moïse Maïmonide »[21], ou de l'admiration de Voltaire pour la tolérance des ottomans, je les incite à rester, malgré tout, prudent concernant certaines visions apologiques, concernant certains épisodes historiques (au cours de la longue histoire de l’islam). « Ce n'est pas un hasard que la plupart des juifs vivaient en terre d’islam ».

 

4.6.4.1         La conquête de l’Afrique du Nord, par le général arabe, Oqba Ibn Nafi al-Fihri

 

Par exemple, les livres d'histoires (dans le monde arabe) présentent le général arabe, Oqba Ibn Nafi al-Fihri[22], comme un libérateur de l’Afrique du Nord [du joug byzantin]. Alors que pourtant c'est un persécuteur des Amazighs. Il est à l'origine du massacre de tribus berbères entières. Et il a fait subir des affronts à d'autres tribus.

Le chef libyen, Koceila ou Aksil (en libyque) l’a finalement vaincu et a tué, près de Biskra, en 683.

En Afrique du Nord, Des mosquées, des collèges et des lieux publiques portent son nom. Sa statue est exhibée publiquement. A contrario, Aksil a été oublié, son souvenir effacé, sa mémoire falsifiée (dans les livres d’histoire arabes)[23].

 

4.6.4.2         Le témoignage de Ibn khaldoun

 

Dans son ouvrage « Les Prolégomènes » (1377), l’historien berbère, Ibn Khaldoun (1332-1406), n'est pas tendre avec les conquérants arabes, qu'ils présentent comme des parasites ou des sauterelles, ruinant les pays conquis :

 

« Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population le sol même paraît avoir changé de nature », Les Prolégomènes, Ibn Khaldoun.

 

4.6.4.3         La conquête musulmane de l'Inde : une conquête génocidaire

 

« La conquête de l'inde par le Mahométans est probablement l'histoire la plus sanglante de toute l'histoire », Will Durant (1885-1981), historien[24].

 in The Case for India, 1930.

 

L’historien musulman Firishta, d’origine perse, de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah (1560 -1620)[25], est auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim[26]. Ses ouvrages contiennent, dans l'introduction, un résumé de l'histoire de l'Hindoustan, avant l'époque de la conquête musulmane, ainsi que les progrès victorieux des Arabes à travers l'Est. Les dix premiers livres sont chacun occupés par une histoire des rois de l'une des provinces; le onzième livre rend compte des musulmans de Malabar ; le douzième, une histoire des saints musulmans de l'Inde ; et la conclusion traite de la géographie et du climat de l'IndeIl comprend également des descriptions graphiques de la persécution des hindous pendant le règne de Sikandar Butshikan au Cachemire.

 

Il fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval, que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde.

 

Ces invasions musulmanes successives sont marquées, dès les conquêtes de Mahmoud de Ghaznî et de Muhammad Ghuri, par des massacres de grande ampleur de la population indienne indigène alors considérée comme mécréante (« kafir ») et la destruction des édifices religieux bouddhistesjaïns et hindous. Puis, de 1211 à 1414, le sultanat de Delhi poursuit conquêtes et massacres ; il laisse aussi quelques témoignages architecturaux notables tels que le Qutb Minar[27]. Les raids dévastateurs de Tamerlan[28] en 1398 et 1399 sèment le chaos dans le sultanat de Delhi et précipitent son déclin [88].

 

Tamerlan se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la puissance militaire et sur la terreur[29]. Les historiens parlent souvent de « catastrophe timouride » tant ses destructions et massacres ont été spectaculaires ; les estimations sur le nombre de morts de ses campagnes militaires vont de 1 million[30] à 17 millions de personnes (soit environ 5 % de la population mondiale de l'époque)[31]. Lors de ses conquêtes, il n'hésita pas à massacrer la totalité de la population des villes qui lui avaient résisté, à l'exception des artisans qu'il déporta à Samarcande, sa capitale.

 

Le sultanat de Delhi étant en déclin (en état de faiblesse), Tamerlan saisit l'occasion pour lancer un raid dévastateur vers les Indes sous le prétexte d'une trop grande tolérance des sultans à l'égard de leurs sujets hindous. Parti de Samarkand au printemps 1398, il ravage l'Afghanistan et arrive aux portes de Delhi en décembre. Ses troupes turco-mongoles écrasent ses défenseurs, pillent la ville et massacrent la population[32]. Tamerlan se dirige ensuite vers le nord, où il dévaste les villes de Nagarkot et Jammu, rejoignant Samarkand en mars 1399[33]. Cette expédition foudroyante de quelques mois laisse le sultanat de Delhi dans le chaos.

Après avoir conquis Ayasoluk (Éphèse) à l'automne 1402, Tamerlan prit également Smyrne aux Chevaliers de Rhodes et massacra ses habitants. En 1403, il dévasta la Géorgie, détruisant 700 bourgs, massacrant les populations et abattant toutes les églises de Tiflis[34].

 

Tamerlan fut d'une férocité extrême. Selon René Grousset, « il représente la synthèse de la barbarie mongole, et cette étape supérieure du besoin ancestral de meurtre qu'est le meurtre perpétré au service d'une idéologie abstraite, par devoir et mission sacrée »[35].

Selon Gabriel Martinez-Gros, « son souci est d'éviter la naissance de formes impériales rivales » et pour cela il pratique « une sorte d'extermination préventive » dans les territoires qu'il juge non-tenables[36].

 

Attiré par les immenses richesses des Indes, Mahmoud de Ghazni (971-1030), y lance sa première attaque en l'an 1000 contre Jayapala qu'il défait à Peshawar. Par la suite il conquiert et pille Delhi et Kanauj en 1018 ou encore Somnath, l'un des plus riches temples indiens qu'il détruit après avoir massacré la population[37]

 

Le brillant érudit Al-Biruni qui accompagne Mahmoud de Ghazni lors de ses campagnes, les décrit ainsi dans son Histoire de l'Inde :

 

« Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays et accomplit de singuliers exploits, réduisant les Indiens à des atomes de poussière épars. Leurs restes dispersés entretiennent naturellement la plus profonde aversion à l'égard des musulmans[38]. »

 

Entre 1000 et 1026 Mahmoud de Ghazni mène dix-sept raids meurtriers aux Indes, tous victorieux. C'est un brillant militaire qui, avec des forces inférieures en nombre, vient à bout d'armées indiennes plus puissantes mais indisciplinées et peu combatives. Mahmoud de Ghazni ne songe nullement à bâtir un royaume aux Indes qu'il considère uniquement comme une zone de pillage[39] ; après chacune de ses expéditions il rentre à Ghazni chargé de ses butins et de nombreux esclaves indiens.

 

Muhammad Ghuri (1160-1206) conquiert Delhi en 1193 d'où il repart pour Ghur, confiant la poursuite de la guerre à l'un de ses généraux, Qutb ud-Din Aibak. Celui-ci se lance avec zèle et efficacité à la conquête de la vallée gangétique, pillant Kanauj et Bénarès où il fait raser les temples et commet d'importants massacres[40]. Il est secondé par Muhammad Khilji qui, s'enfonçant plus à l'est, détruit en 1199 les universités monastiques bouddhistes de Nalanda et Vikramashila, tuant de nombreux moines et contraignant les survivants à se réfugier au Népal[41].

Ces campagnes sont particulièrement désastreuses pour les hindous car, outre les pertes matérielles et humaines, elles provoquent l'anéantissement de leurs centres culturels : grands foyers religieux, bibliothèques et universités[42]..

 

Le déclin du bouddhisme en Inde

 

Attaqués par les forces musulmanes, beaucoup d’endroits sont détruits et renommé. Par exemple, les monastères de Udantpur sont détruits en 1197 par Muhammad Khilji et la ville est rebaptisée[43].L'université de Vikramaśīla est détruite par les forces de Muhammad Khilji vers 1200[44]. La dynastie Pala, qui est un soutien majeur du bouddhisme, tombe au xiie siècle et les envahisseurs musulmans détruisent monastères et monuments[45]. Selon Randall Collins, le bouddhisme Indien déclinait déjà au xiie siècle, mais avec les destructions par les musulmans, il a presque disparu du sous-continent dans les années 1200[46].

D'après William Johnston, au xiie et xiiie siècles, des centaines de monastères et sanctuaires bouddhistes sont détruits, les textes bouddhistes sont brûlés et les moines et nonnes sont tués par les armées musulmanes dans la région des plaines du Gange[47]. L’invasion musulmane provoque le pillage des richesses et la destruction des effigies bouddhistes[48].

 

« A partir de l'an 986, les Turcs musulmans commencent à lancer des raid en Inde du Nord-Ouest depuis l'Afghanistan, pillant l'Inde occidentale au début du XIe siècle. Des conversions de force à l’Islam ont lieu et les images bouddhistes sont détruites, en raison de l’aversion de l'Islam envers l'idolatrie. En effet en Inde, le terme islamique pour une « idole » est devenu « budd », Peter Harvey, An Introduction to Buddhism[49].

 

Le nord-ouest du sous-continent indien passe sous le contrôle des musulmans et la confiscation des propriétés foncières des monastères bouddhistes qui s'ensuit supprime une source de revenus nécessaire pour les bouddhistes. Dans le même temps, les bouleversements économique et les nouvelles taxes sur les laïcs sapent le soutien financier que ces derniers apportaient aux moines bouddhistes[50]. Avec l’invasion musulmane et la conversion à l'islam de l'Asie centrale, les sources d’appui financier dérivé de route commerciale et les fondements économiques des monastères bouddhistes ont diminué, sur lequel reposait la survie et la croissance du bouddhisme[51]. L’arrivée de l’Islam met fin aux liens entre les rois et le bouddhisme, ce qui se traduit par l'arrêt des dons faits aux monastères.

 

4.6.5        Le mythe de la tolérance heureuse dans Al Andalous

 

Al Andalous a alterné des périodes de tolérance et d'intolérance[52].

L'émir omeyyade, Muhammed 1er (823-886), a été plutôt intolérant envers ses sujets chrétiens, dont il ordonnera la destruction de plusieurs églises[53].

Ibn `Âmir Al-Mansûr (~938-1002)[54], dit « le victorieux », chef militaire et homme d’état d’Al Andalous, instaura un régime très strict et intolérant, organisant des répressions contre les chrétiens.

Abd al-Rahman II (822-852) impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes. Voir, par exemple, les épisodes des martyrs de Cordoue, décapités entre 850 et 859, pour avoir témoigné leur foi chrétienne, et de Saint Parfait, décapité, en 850, pour avoir critiqué Mahomet[55].

Au XIIe siècle, au moment où les chrétiens furent persécutés par les Almoravides, le métropolitain de Séville Joannès se convertit à l'islam, en avisant son clergé et divers prélats que cette conversion était feinte[56].

 

La nouvelle dynastie berbère, Les Almohades, issu d'un mouvement religieux et politique, fondé au début du XIIe siècle, va s'emparer totalement, du Maghreb et de l'Al-Andalus, à partir de 1172[57]. « Les Almohades vont brutalement changer les conditions de vie des dhimmis juifs et chrétiens[58] », les forçant à se convertir, en infraction, selon Michel Abitbol, avec la tradition musulmane, qui avait jusque-là réservé aux "gens du Livre" un statut particulier25. Des milliers de juifs et de chrétiens se sont convertis malgré eux à l'islam ; des milliers d'autres se sont enfuis ; beaucoup ont été tués, en Afrique du Nord comme en Espagne[59].

 

Selon Adnan Husain, l'avènement du radicalisme austère porté par les Almohades est vécu comme une catastrophe non seulement par les juifs et les chrétiens, mais également, en Espagne, par les musulmans d'Al-Andalus.

 

A partir du 13° siècles, au Maroc, les juifs et chrétiens, tous convertis de force, afin qu’il n’en reste aucun, avaient totalement disparu. Les juifs n'ont été de retour en Afrique du Nord, qu’avec l'expulsion des juifs d'Espagne, en 1492, à la fin du 15° siècle[60].

 

A partir de 1189, Le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur fait interdire la philosophie, les études et les livres, tout comme il proscrit la vente du vin ainsi que les métiers de chanteur et de musicien. Les universités rejettent les connaissances de la Grèce et la Rome antique ainsi que l'enseignement de philosophes comme Averroès dont les Almohades firent brûler les œuvres en place publique, après avoir interdit la philosophie et le recours à la raison.

Plusieurs grands philosophes de toutes religions furent persécutés sous cette dynastieAverroès, philosophe musulman, et Moïse Maïmonide, philosophe juif, sont les plus connus.

À partir de 1195, Averroès, que le simple fait d'être philosophe rend suspect, est victime d'une campagne de diffamation qui vise à briser son prestige de grand cadi. Averroès fut accusé d'hérésie et exilé pendant un an et demi (avant d'être rappelé au Maroc)[61].

Pour ne pas être contraint d'abjurer sa religion, Maïmonide sera contraint d'émigrer définitivement ; il trouvera refuge en Égypte à la cour des Fatimides puis de Saladin[62].

 

4.6.6        Le mythe de la tolérance envers les juifs et chrétiens, en terre sainte

 

Selon Fethi, « Les fatimides étaient des chefs pacifiques sauf le calife "el amir b amr lah" (ou Al-Hâkim) (985 - 1021)[63], qui, lui, était un fou. Les fatimides avaient donné le monopole de la gestion des églises aux byzantins, quand la terre sainte était sous leurs contrôle. Après cela a changé avec les Seldjoukides qui étaient en guerre contre les fatimides. C'était la raison de la première croisade sous l'ordre d'Urbain II, en 1095 ».

 

Ma réponse : « C'était il y a mille ans, le 18 octobre 1009, la basilique du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, était rasée sur ordre du calife al-Hakim bi-Amr Allah, événement exceptionnel qui a marqué le début des croisades »[64].

 

Selon Fethi, « Non, ceci ne peut pas être possible, car il y a un le pacte omarien, écrit par le 2ème calife de l'islam, Omar, qui interdit toute violence envers les églises en terre sainte : "une copie du pacte est toujours présente, là-bas"[65].

Mais le problème, c'était que les Seldjoukides ont retiré la gestions des église aux byzantins après avoir vaincu les fatimides. Car les Seldjoukides étaient en guerres contre les byzantins.

Urbain II a vu, en ça, une occasion de réunifier les deux églises, qui étaient séparées en 1050. ».

 

Ma réponse : « Dès 1004, le calife al-Hakim bi-Amr Allah a décidé de persécuter et d'humilier les chrétiens et les Juifs (port de signes distinctif, interdiction du vin, puis interdiction de la procession des Rameaux à Jérusalem en 1007 …)

En 1008, confiscation des biens (waqf) et destruction des d’églises et de monastères d'Égypte, et surtout destruction de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, totalement rasée (contenant le tombeau du Christ, un haut lieu de la chrétienté).

Mais, il n'y a pas que le calife Al-Hâkim qui commet des exactions :

En 1077, le chef turkmène Atsiz massacre de 3000 Juifs et Chrétiens, à Jérusalem.

Lors de la prise de Jérusalem en 1078 par les Turcs Seldjoukides, ces derniers décidèrent d'interdire les pèlerinages des chrétiens occidentaux à Jérusalem.

En réaction, en 1099, siège et sac de Jérusalem par les croisés, sous la direction de Godefroy de Bouillon et d’autres chevaliers, avec le massacre de 10.000 musulmans et Juifs (chiffres peu fiables).

A leur tour, les musulmans commettront de futurs massacres plus importants à Édesse (30.000 habitants tués et 10.000 emmenés en esclavage) (1146) et à Acre (1291).

Les torts et massacres ont été commis des deux côtés. Chaque camp voulant se venger de l'autre. Dans ce genre de guerre, (sainte ou non), personne n'est ni tout blanc ni tout noir. ».

 

Réponse de Fethi : « Mais les historiens disent que l'islam était bien plus pacifique à cette période ».

 

Ma réponse : « Eh bien ! non ! ce n'est pas vrai. Le problème est que, lors de ces épisodes, il y a beaucoup de propagande. Et chaque camp tombe des nues, quand on leur raconte les exactions de leur propre camp. ».

 

Réponse de Fethi : « Les historiens disent que la cause de la première croisade était purement politique, afin de réconcilier les deux églises, et au fait qu'en 1073, les Seldjoukides ont gagné la bataille de makaz gurt[66]. C'est la thèse des historiens occidentaux. Je ne fais aucune propagande. Mais regardez combien de juifs ont été tués par les chrétiens et si Saladin avait agi de la même façon que Richard ».

 

Ma réponse : « Non. Ce sont les grands massacres de 1077 à Jérusalem, les persécutions des chrétiens et l'interdiction des pèlerinages des chrétiens occidentaux à Jérusalem, à partir de 1078, par les Turcs Seldjoukide, qui ont été les causes principales des croisades. Que cela ait rapproché les églises d'Orient et d'Occident (qui avaient été séparées, par le grand schisme de 1054), c'est un fait, mais cela n'était pas la raison originelle. ».

 

4.7        Quels sont les causes de cet états de fait (de cette absence d’esprit critique)

 

« Ne lisez pas pour contredire ou réfuter, ni pour croire et pour accepter sans approfondir, mais pour peser et pour réfléchir », Roger Bacon.

 

On a l’impression que l’islam décervelle totalement le cerveau de ses adeptes, qui peuvent alors affirmer les pires « stupidités », en toute bonne foi. Et au point qu’un gourou pourrait facilement les envoyer se faire tuer, s’il arrive les convaincre que c’est pour la « bonne » cause de l’islam et du djihad.

 

En général, les croyants ne cherchent pas à vérifier scientifiquement, avec rigueur, la véracité de la version apologique de tel ou tel épisode de l’islam. Ils cherchent plutôt à trouver sélectivement les faits confirmant leurs croyance (voir la notion de biais de confirmation, vue plus haut).

 

En fait, les musulmans ne cherchent pas à vérifier ou à douter des affirmations du Coran et de Mahomet, parce que, justement et malheureusement, le Coran et les hadiths le leur interdisent comme ils leur interdisent tout questionnement (voir ci-dessous).

 

4.7.1        Versets où Mahomet interdit tout questionnement et critique de sa personne, du Coran et de l’islam 

 

Mahomet laisse entendre que le Coran est parfait (4.82), interdit qu’on puisse le modifier et menace ceux qui le critiquent du feu de l’enfer (2.2, 5.101-102, 6.28, 6.115 _ ce verset interdit tout questionnement _, 40.70-72, 4.56, Bukhari Volume 3, Livre 49 Hadith numéro 861, Bukhari Volume 3, Livre 41, Hadith Numéro 591, Bukhari Volume 2, Livre 24, Hadith Numéro 555, Bukhari (7306), et Mouslim (1366), Bukhari 2697 et Mouslim 1718, Mouslim 1718, Abou Dawoud 4067 …). On ne peut en douter (2.2, 40.70-72). Mahomet condamne à l’enfer ceux qui n’ont pas cru à sa révélation (6.25-30).

 

Mahomet a toujours interdit toute critique, tout questionnement sur lui et sa religion, sous peine de mort ou d’une terrible punition. Voici d’ailleurs des textes sacrés s’opposant à toute idée de réforme :

 

2.2. C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux[67].

 

2.10. Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti.

 

4.56. Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets (le Coran), Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage !

 

4.82. Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!

 

Note : Pourtant, il existe des contradictions dans le Coran.

Cf. Contradictions et incohérences du Coran. Le problème des versets abrogeants et abrogés, B. LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/contradictions-et-incoherences-du-coran.htm 

 

5.101-102. « 101. Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent.

102. Un peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur fait mécréants[68] ».

 

Note : encore un verset qui incite à ne pas douter du contenu du Coran.

 

6.38. Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés.

 

Note : c’est pourquoi certains musulmans croient que toutes les connaissances de l’univers se trouvent dans le Coran.

 

6.25-30. « 25. Il en est parmi eux qui viennent t'écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran), et dans leurs oreilles est une lourdeur. Quand même ils verraient toutes sortes de preuves, ils n'y croiraient pas. Et quand ils viennent disputer avec toi, ceux qui ne croient pas disent alors: ‹Ce ne sont que des légendes des anciens›.

26. Ils empêchent [les gens] de s'approcher de lui [du Coran] et s'en écartent eux-mêmes. Ils ne feront périr qu'eux-mêmes sans s'en rendre compte.

27. Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors : ‹Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants›.

28. Mais non! Voilà que leur apparaîtra ce qu'auparavant ils cachaient. Or, s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit. Ce sont vraiment des menteurs.

29. Et ils disent: ‹Il n'y a pour nous [d'autre vie] que celle d'ici-bas; et nous ne serons pas ressuscités›.

30. Si tu les voyais, quand ils comparaîtront devant leur Seigneur. Il leur dira: ‹Cela n'est-il pas la vérité?› Ils diront: ‹Mais si! Par notre Seigneur!› Et, il dira: ‹Goûtez alors au châtiment pour n'avoir pas cru› ».

 

6.115. Et la parole de ton Seigneur s’est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l’Audient, l’Omniscient.

 

33.36. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir[69].

 

Note : Mahomet veut des fidèles obéissants et ne se posant pas de question.

 

40.70-72. « 70. Ceux qui traitent de mensonge le Livre (le Coran) et ce avec quoi Nous avons envoyé Nos Messagers; ils sauront bientôt,

71. quand, des carcans à leurs cous et avec des chaînes ils seront traînés

72. dans l’eau bouillante; et qu’ensuite ils brûleront dans le Feu ».

 

Mahomet a interdit la critique du Coran, sous peine de mort (7.72 …) :

 

7.72. Or, Nous l’avons sauvé, (lui) et ceux qui étaient avec lui par miséricorde, de Notre part, et Nous avons exterminé ceux qui traitaient de mensonges Nos enseignements et qui n’étaient pas croyants.

 

17.81. Et dis : « La Vérité (l'Islam) est venue et l'Erreur a disparu. Car l'Erreur est destinée à disparaître ».

 

33.57. Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant.

 

Note : Mahomet interdit, ici, toute critique de lui-même. Dans ce verset, Mahomet s’associe à Allah/Dieu.

 

4.7.2        Versets où Mahomet interdit toute désobéissance par rapport à lui et Allah

 

33.36 Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir[70].

 

2.216. Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.

 

8.20. ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l'entendez (parler).

 

8.39. Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en rien. Et Allah est Omnipotent[71].

 

8.63. Ne savent-ils pas qu'en vérité quiconque s'oppose à Allah et à Son messager, aura le feu de l'Enfer pour y demeurer éternellement ? Et voilà l'immense opprobre.

 

Ces versets ne semblent pas compatibles avec la démocratie moderne pluraliste.

 

4.7.3        Hadiths interdisant tout questionnement et innovation en islam

 

Bukhari Volume 3, Livre 49 Hadith numéro 861 « Aisha a raconté : « L'apôtre d'Allah a déclaré : "Si quelqu'un innove, ce qui n'est pas en harmonie avec les principes de notre religion, cet objet est rejeté." » »[72].

 

Bukhari Volume 3, Livre 41, Hadith Numéro 591 « Relaté par Al-Mughira bin Shu'ba : Le Prophète a dit : « Allah vous a interdit (1) d’être désobéissant à vos mères, (2) d’enterrer vos filles vivantes, (3) de ne pas payer les droits pour les autres (par exemple la charité, etc.) et (4) de mendier (mendicité) et Allah a haïs pour vous (1) les vains parlers inutiles, ou que vous parlez trop sur les autres, (2) de poser trop de nombreuses questions, (en matière de questions religieuses contestées) et (3) de gaspiller la richesse (par l'extravagance) » ».

 

Bukhari Volume 2, Livre 24, Hadith Numéro 555 « Relaté par le greffier (clerc) Al-Mughira bin Shu'ba : « Muawiya a écrit à Al-Mughira bin Shu'ba : Écrivez-moi quelque chose que vous avez entendu parler du Prophète (p.b.u.h)." Donc, Al-Mughira a écrit : J'entendu le Prophète dire : « Allah a détesté pour vous trois choses :

1. Les vains entretiens, (les parlers inutiles) ou que vous parlez trop ou sur les autres.

2. Gaspiller la richesse (par l'extravagance)

3. Et vous poser trop de questions (en matière religieuse contestées) ou en demandant à d'autres pour quelque chose (sauf en cas de grand besoin) » » (Voir aussi le Hadith n ° 591, Vol. III).

 

·         Boukhârî (7306), et Mouslim (1366), d’après le hadith rapporté par Anas « …Quiconque y introduit une innovation, que la malédiction d’Allâh, des Anges et de tous les gens soit sur lui. Allâh n’acceptera de lui le Jour de la Résurrection ni échappatoire ni compensation. » Il dit : « Ainsi Ibn Anas dit : ‘‘ ...ou quiconque ayant hébergé un innovateur [en religion] ’’. ».

·         Boukhari 2697 et Mouslim 1718 « Tout acte accomplit contrairement à notre ordre est rejeté ».

·         Mouslim 1718 « Sera rejeté tout élément étranger introduit dans notre affaire ».

 

Nous citons, ci-après, quelques hadiths considérés comme faibles, mais que nous citons malgré tout, car allant dans le sens des versets et hadiths, ci-avant (déclarés sahih / authentiques) _ voir ci-dessous _ :

 

Abou Hourayra[73] (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim)[74].

 

« Le prophète (psl) a déconseillé les musulmans de polémiquer sur ce sujet [du destin, du libre arbitre etc.] qui a causé, leur dit-il, la perte de ceux avant vous ». Hadith rapporté par Tirmidhi et Ibn Mâja[75].

 

« Et qu’Allâh maudisse celui qui héberge un innovateur [en religion]. » [Déjà extrait, voir la marge 6, d’après le hadith rapporté par ‘Alî Ibn Abî Tâlib].

 

« Quiconque accomplit un acte ne faisant pas partie de notre religion, son acte est rejeté » (Mouslim).

 « Quiconque ajoute à notre affaire - c’est-à-dire à notre religion - ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté » (Boukhari et Mouslim).

Abou Dawoud 4067 « Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Méfiez-vous des choses inventées car toute chose inventée est une innovation, et toute innovation est une aberration. » » (Hadith d'Irbadh ibn Sariah).

« […] Les inventions sont les pires des choses. Toute invention est une innovation. Toute innovation est une aberration, et toute aberration conduit à l'enfer. » (Cité sous cette version par an-Nassi' dans ses Sunan,3/188. Et Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°1578 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai).

 

Mahomet veut des fidèles obéissants (voir ci-dessous) :

 

Bukhari volume 9, livre 89, n°251 : « L’apôtre d’Allah a dit : « quiconque m’obéit obéit à Allah, et quiconque me désobéit, désobéit à Allah, et quiconque obéit au Chef que j’ai nommé, m’obéit, et celui qui Lui désobéit, me désobéit ».

 

Le prophète préfère des fidèles obéissants, que ceux qui combattent les gouverneurs ou les imams injustes. Il incite à tuer tous ceux qui innovent en religions (c'est à dire les réformateurs, les khariji, les dissidents et toutes les personnes qui se révoltent contre le dirigeant [musulman] autour duquel sont réunis les musulmans) :

 

Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah - rahimaoullah - a dit : « Et les imams de l'innovation sont plus nuisible à la communauté que les gens des péchés. C'est pour cela que le Prophète a ordonné de tuer les khawarij et a interdit de combattre les gouverneurs injustes. », Majmon 3 fatawa 7/284.

Ailleurs il a dit : « Le Prophète a ordonné de combattre ceux qui combattent sur une religion corrompue parmi les gens de l'innovation comme les khawarij, et il a ordonné de patienter face à l'injustice des gouverneurs. Il a interdit de les combattre et de sortir contre eux. », Majmon 3 fatawa 4/269.

Et aussi : « Les gens de l'innovation sont pire que les gens qui pêchent par désirs de par la Sounnah et le consensus ; car le Prophète - salallahu alayhi wu salam - a ordonné de combattre les Khawarij et a interdit le combat des imams de l'injustice. », Majmon 3 fatawa 20/104.

 

Selon Nafi', lorsque les médinois décidèrent de destituer Yezid ibn Mu'awiya, 'AbdAllah ibn Umar rassembla ses proches et ses enfants et leur dit : « J'ai entendu le Prophète, sallallahu 'alayhi wa sallam, dire ((Le jour de la Résurrection, on dressera un étendard à tout traître)). Nous avons prêté serment d'allégeance à cet homme, suivant l'allégeance d'Allah et de Son Messager. Or, je ne connais pas de traitrise plus immense que de prêter allégeance, suivant celle d'Allah et de Son Messager, puis de le combattre. Si je venais à savoir que l'un de vous a trahi ou a prêté serment (à un autre) dans cette affaire, alors cela marquerait la fin de toute relation entre lui et moi. », Al-Bukhari 4/322.

 

Notes : Donc, tous ces versets et hadiths condamnent catégoriquement toute réforme ou innovation en islam. Bien que je connaisse aussi beaucoup de musulmans acceptant de relativiser et contextualiser l’application de tel ou tel verset, décidant d’appliquer un moratoire, pour eux [76], en les rendant « suspendus », à défaut d’être abrogés.

 

4.7.4        Pourtant il y a eu des questionnements et des critiques

 

Pourtant, il y a eu des penseurs qui réfléchissaient et prônaient l’esprit critique, dans le monde musulman :

 

Selon Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi, mathématicien, astronome, médecin, alchimiste, philosophe (865-925)[77] :

 

• « Si les gens de cette religion (l'Islam) reçoivent des réflexions sur la preuve de la véracité et de l'authenticité de leur dogme, ils s'enflamment, deviennent hystériques et violents pour quiconque remet en doute leur doctrine. Ils interdisent la spéculation rationnelle et s'efforcent à tuer leurs adversaires, ceux qui se posent des questions les confrontent. Voila pourquoi la vérité, avec ces gens-là, est rapidement tue et masquée. ».

• « Vous annoncez que le plus pertinent des miracles est là : sous nos yeux, nommé le Coran. Vous dites : 'Quiconque dénie ce livre, laissez-le produire un tel pareil'. En effet, nous allons produire une centaine de similaires, dont les auteurs seront des rhéteurs, d'éloquents orateurs et de vaillants poètes qui savent beaucoup mieux formuler les phrases et qui sont dignes de dire les choses brièvement. Ils véhiculent leur message dans un meilleur sens et avec un rythme, mieux calculé. Par Dieu, ce que vous dites, nous étonnent ! Vous êtes vraiment en train d'aborder un travail qui compte d'anciens mythes incompréhensibles et qui de surplus sont gorgés de contradictions et d'erreurs en abondances, se refusant à toutes informations ou explications utiles. Et c'est ainsi que vous dites : 'Produisez-en un tel pareil' ? ».

 

Selon Alhazen [Ibn al-Haytham], mathématicien, philosophe et physicien, d'origine perse (965-1039), « Celui qui cherche la vérité n'est pas celui qui étudie les écrits des anciens et qui, suivant sa disposition naturelle, place sa confiance en eux, mais plutôt celui qui doute d'eux et qui conteste ce qu'il reçoit d'eux, celui qui se soumet à la discussion et à la démonstration, et non aux dires d'un être humain dont la nature présente toutes sortes d'imperfections et de carences. », dans son « Traité d’optique ».

 

Selon Ibn Khaldoun, historien (1332-1406), « Suivre aveuglément les anciennes coutumes et traditions ne signifie pas que les morts sont vivants, mais que les vivants sont morts », dans les Prolégomènes.

 

4.7.5        Et il y en a toujours, au 21° siècle

 

Le point de vue d’un apostat algérien : « Lorsqu'on me parle d'âge d'or de l'empire MUSULMAN, je ris ! Parce que culturellement, scientifiquement, philosophiquement, les avancées de cette civilisation ne proviennent pas de l'islam, mais des hommes indépendamment de leur confession et de leur origine !

 

Par définition, l'islam interdit tout ce qui n'est pas orienté vers Allah. La musique est interdite car elle déconcentre les musulmans qui ne pensent plus à Dieu mais à autre chose. L'art et toute représentation imagée également, car cela rappelle la période d'idolâtrie préislamique. Les sciences qui ne reconnaissent pas les préceptes reconnus dans le Coran (c'est à dire toutes les sciences, parce qu'il n'y a rien de scientifique dans le Coran) sont interdites. Par exemple disséquer des cadavres pour les étudier est interdit, car considéré comme une profanation des corps. Si la jurisprudence musulmane considère que cette interdiction n'est pas absolue, c'est parce que c'est devenu une nécessité de passer outre les lois islamiques.

De plus, la majorité des médecins et scientifiques n'étaient pas arabes.

 

En fait, si la civilisation arabo-musulmane s'est développée, ce n'est ni grâce aux tribus arabes, ni grâce à l'islam ; c'est grâce à la puissance et à la diversité des peuples conquis, aux hommes de tous les horizons qui ont consacré leur volonté et leurs moyens pour développer les sciences et les arts au sein de cet empire. C'est grâce au travail de récupération et de traduction des travaux provenant de partout dans le monde, des civilisations égyptienne, sumérienne, grecque, chinoise, romaine, byzantine, perse, berbères, ET arabes.

 

Les arabes et l'islam se sont appropriés l'héritage riche des civilisations conquises. L'arabe était la langue universellement employée, l'islam était la religion officielle, mais ni les arabes, ni l'islam ne sont les piliers fondamentaux de cet âge d'or ».

 

4.7.6        Conclusion partielle sur cette partie

 

Toutes les religions, surtout si elles sont dogmatiques, ont tendance à réduire, leur esprit critique, leur libre-arbitre, leur liberté de pensée,  à « décerveler » leurs fidèles. Dans le cas de l’islam, c’est absolument dramatique.

 

Chez les chrétiens, en particulier des pays en voie de développement ou vivant dans des sectes, il y aussi des fidèles fanatiques, complètement « lobotomisés » (intellectuellement). Mais dans la proportion de musulmans, dont l’esprit critique a été totalement abolie, est sans commune mesure, par exemple sur les réseaux sociaux, à celle des chrétiens « lobotomisés »

 

La recherche scientifique a besoin d’un oxygène intellectuel, essentiel : la liberté de pensée. Dans les pays musulmans, la coercition et la chape de plomb islamique ne permettent pas d’apporter cet oxygène aux esprits. C’est pourquoi ces pays sont les derniers de la classe, dans le domaine de la recherche scientifique.

 

5         Le goût des croyants pour les théories du complot

 

« Il est plus "jouissif" d'imaginer un complot qu'une explication banale. Cela excite l'imagination ... », Philippe.

 

Conspirationniste (n.m) : personne se méfiant de toute source d'information officielle, mais qui croit sur parole n'importe quelle publication non sourcée qu'il trouve sur Internet, à condition que celle-ci aille dans le sens de ce qu'il pense[78].

 

Beaucoup de musulmans ont sombré dans les théories (plus ou moins paranoïaques) du complot, dont celle affirmant, sans cesse, que le "méchant" colonisateur français continuerait à tirer secrètement les ficelles, pour ses propres intérêts coloniaux et égoïstes, en Algérie (car c'est la France qui contrôlerait le FLN et l'armée ALN, en Algérie) et en Afrique _ par exemple, l'opération Barkhane ne seraient pas pour lutter contre le terrorisme Islamique au Sahel, mais juste pour défendre les méchants intérêts coloniaux et miniers au Sahel.

 

Le problème est que cette idéologie politico-religieuse, plus ou moins influencé par le discours complotiste des Islamistes,  est une croyance conspirationniste.

 

Même en lui fournissant toutes les réfutations scientifiques possibles, arriverions-nous à les convaincre ? Rien n'est moins sûr. Ou plutôt, certainement pas.

 

Souvent, plus les personnes sont ignorantes de la méthode scientifique (en général, ils ne connaissent pas le critère du rasoir d'Ockham), plus elles sont persuadées de détenir la vérité (c’est un biais cognitif connu, souvent lié à un manque d'humilité. Car il est plus "jouissif" et nous donne l'impression d'être plus intelligent, que les autres, quand on croit à une théorie du complot, que de se contenter d'une explication plus simple et ordinaire).

 

Par ailleurs,  dans certains cas, quand le musulman a une existence sans perspective et « moche » ou s’il se sent victime d’une injustice, le chant des Sirènes du jihad risque d’avoir plus d’écho en lui. Le fait de s'enflammer pour une soi-disant cause (pour le combat pour la "justice") lui permet de donner, enfin, un sens à sa vie (et ne plus se voir comme un "déclassé socialement" ou un "minable". Cela lui permet aussi d'exister, de se donner de l'importance).

 

Exemples :

 

Samir, « j'espère que le peuple algérien se méfiera des influences occidentales ».

Toujours le même Samir, s’adressant à un Kabyle combattant l’islamisme :

« Honte à toi, Kabyle, qui vient avec celui [l’Occidental] qui combat l'islam,

Je connais les tribus des hommes qui ont défendu la religion,

Et ils ont des angles pour enseigner le Saint Coran,

Alors que toi, tu es un sale kabyle lèche botte des français.

Tu parles en français, au lieu de parler ta langue. Je ne parle pas la langue d'un colonisateur. ».

 

Mohamed Rachid, réagissant, à l’annonce, que dans un post, que j’ai partagé sur Facebook[79], de l’invitation d’Asia Bibi sur le plateau d’Eric Morillot, le 1er mars, dans l’émission « Les Incorrectibles » sur Sud Radio :

 

« Ah ! ces musulmans comme ils sont mauvais.

Et ces histoires n'arriveraient qu'aux gentils chrétiens, contre les mauvais musulmans.

Faut être vraiment idiots pour y croire.

Personnellement, je n’y crois pas à ces histoires que vous postez.

Si vous voulez dire quelque chose allez y directement est sans détour.

Vous seriez plus crédible ».

 

Georges a alors posté ce commentaire :

 

« Regarde la vidéo jointe à cette publication : Vidéo : L'histoire d'Asia Bibi condamnée à Mort au Pakistan, https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=959713064366567&id=100009836465304 ».

 

J'ai aussi posté ce commentaire, à destination de Mohamed Rachid (voir ci-dessous) :

 

« Au cas, où vous ne seriez vraiment pas au courant de cette affaire, alors voici quelques sources d'informations utiles :

a) VIDEO - Asia Bibi, une chrétienne condamnée à mort au Pakistan, https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/VIDEO-Asia-Bibi-chretienne-condamnee-mort-Pakistan-2018-10-10-1200975026

b) Asia Bibi, condamnée à mort au Pakistan pour blasphème, https://www.youtube.com/watch?v=pSaFV4Nisp4

c) Une Pakistanaise condamnée à mort après une dispute autour d’un verre d’eau acquittée, V.F. & AFP, 31 octobre 2018, http://www.leparisien.fr/societe/pakistan-condamnee-a-mort-pour-un-verre-d-eau-la-chretienne-asia-bibi-a-ete-acquittee-31-10-2018-7931907.php ».

 

Réponse de Mohamed Rachid :

 

« Ne soyez pas ridicules, Georges.

Ecoutez vous nous parlez d'un pays auquel vous lanciez des bombes sans raison.

Vous leur avez lancé des bombes et tué les leurs, ce n'est pas possible qu'ils vous traitent en amis ».

 

1.1.1        Déni du lien entre islam, attaques terroristes et terrorisme islamique 

 

« Ceux qui déclarent que les attaques n'ont rien à voir avec l'islam ne sont pas intéressés à trouver une solution »,

Hamed Abdel-Samad.

 

Il y a souvent, chez bon nombre de musulmans, un déni du lien entre islam et terrorisme islamique :

 

Selon Faty « Un musulman ne peut être terroriste. Un terroriste ne peut être musulman », concernant l’attentat de Barcelone du 20 août 2017.

 

Selon Y, « Les terroristes [qui se réclament de l’islam] ne sont pas des [vrais] musulmans ».

 

« C'est difficile d'expliquer l'islam, dans un espace qui lui est hostile d'abord. Les musulmans eux-mêmes sont un mauvais exemple, ils sont en partie la cause de l'islamophobie. Si l'on veut comprendre l'islam, il faut l'étudier à travers les livres d'érudits musulmans, sans se référer aux [comportements des] musulmans qui vont vous faire fuir. Les musulmans ignorent leur religion. Cela est dû à plusieurs causes : 1) la colonisation, 2) les dictateurs qui importent des théories d'outre-mer [de l'occident] et emprisonnent les vrais savants, 3) L'absence de liberté, qui a permis la naissance des groupuscules islamistes qui ont ensuite sévi […] Les vrais accusées sont les manipulateurs de la religion, qu'il faut combattre jusqu'à leur extermination. La religion musulmane, dans ses écrit (Le Coran), n'enseigne que la paix entre les personnes et la fraternité humaine. Ce sont les intégristes qui la manipulent face à l'ignorance des masses. »[80].

 

A la suite à l’attaque [terroriste] d’un marché au Burkina Faso, le 23 janvier 2020[81], Ismaila écrit « les musulmans ne sont pas épargné par ces barbares assoiffé de sang » (oubliant de préciser que ces barbares sont musulmans et qu’ils s’attaquent prioritairement aux chrétiens)[82].

 

A crié « Allah u Akbar »

« Déséquilibré »

Identité non-révélée tout de suite

« Aucun signe de radicalisation »

Fiché S depuis 100 ans

Témoignage du voisin : « c'était quelqu'un de gentil »

« Converti à l’islam »

« Pas encore de preuve que ce soit une attaque terroriste »

Un ponte musulman osef nous rappelle que l'Islam c'est la paix et l'amour

Aucun lien avec l'Islam bien évidemment

« Reubeu random : ci li siounist ».

« Il ne faut pas céder à la haine islamophobe »

« L'événement est instrumentalisé par lesstremdroate »

« 300ème débat télé pOLéMiQuE «Islam et république sont-ils compatibles ? »

Gaucho random : « cet événement invisibilise les vrais problèmes en France »

Tribune dans un (((grand media))) sur la « richesse de l'islam »

Le « bingo » sur les attaques terroristes (humour).

 

1.1.2        Les théories du complots pour expliquer le terrorisme islamique

 

Pour eux, la cause est ailleurs et ils font alors appel aux théories du complot :

 

Oumar D. « Vous voyez [vous les Occidentaux] le bordel que vous semez en Palestine, au Kosovo, en Libye, au Mali, au Burkina Fasso ... ».

 

Concernant l’attentat de Barcelone, le 20 août 2017, selon Mounir Benjelloun El Andaloussi, président de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) qui réunit 500 associations et 12 fédérations régionales :

 

« En Espagne, il n’y a pas de groupes extrémistes structurés qui défendent un islam radical. [...] Ces jeunes qui ont commis les attentats de Barcelone et Cambrils sont des « loups solitaires » ne fréquentant même pas les mosquées. [A qui profite les deux actes [terroristes] criminels ?] Certainement pas aux musulmans d’Espagne. […] Je crois à une conspiration contre l’islam et les musulmans […] [De la part de qui ?] De certaines parties. Il faut ouvrir une enquête pour répondre à la question suivante : à qui profitent ces deux attentats »[83].

 

1.1.3        L’affirmation que l’islam est une religion de paix

 

Beaucoup de musulmans répètent, à qui veut l’entendre, que l’islam est une religion de paix (voir ci-dessous) :

 

"L'Islam signifie la paix !"[84].

 

Ayoub🇩🇿/🇵🇸 @AyoubLeVrai1

« L'islam c'est un religion de paix et qui encourage la cohabitation avec les autres religions, mais malheureusement c'est la religion la plus opprimée. Le monde a peur de l'islam car elle dit la vérité et les gens ont peur de ça […] C’était une guerre qui a été commencée par les mécréants, car lors de l'expansion de l'islam les gens avaient peur et voulaient liquider Mohamed et c'est ce qui a engendré les principales guerres […] Dans religion de paix, je ne disais en aucun cas qu'elle a toujours été en paix. Toutes les religions ont connu des guerres et la plupart des guerres sont au nom d'une religion. Dans le sens de paix, c'est la message qu'elle divulgue. La paix intérieure et avec autrui ».

 

« Si le Coran a appelé à la guerre, c’est pour imposer la paix », imam Tareq Oubrou, France Culture, 20/11/2012.

 

Réponses à ces affirmations :

 

Selon Baki I., répondant à ceux qui affirment que l’islam est une religion de paix, « Même si l'islam est la meilleure religion [au monde], à partir de moment que les musulmans l'imposent par la force, c'est absurde de parler la religion de la paix ... ».

 

Sinon, on peut accuser certains musulmans et leurs soutiens, prônant « l’islam de paix, d’amour et des lumières », de ne pas avoir lu, auparavant, le Coran, les Hadiths et la Sira.

 

Si l’islam est une religion de paix, on peut s’attendre à ce qu’elle prône la non-violence, comme l’a fait Jésus, Martin Luther King, le Mahatma Gandhi … (jusqu’à, peut-être, tendre offensivement l’autre joue, dans une manifestation non-violente).

En fait, si vous êtes en rapport de force favorable, lors d’une guerre, le prophète vous incite à ne pas faire la paix et au contraire, à la poursuivre et à profiter de votre avantage militaire :

 

47.35. Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts [les plus forts], qu'Allah et avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos œuvres.

Autre traduction :

47.35. Ne soyez pas pusillanimes en offrant la paix à l'ennemi, quand vous êtes les plus forts ! [...].

 

Voir aussi le chapitre « Annexe : les aspects violents de Mahomet et de la conquête musulmane que les musulmans ne veulent pas voir », à la fin de ce document.

 

Bien sûr, l’on peut aussi citer les versets prônant la haine obligatoire envers les non musulmans (Coran 60.4), la supériorité consubstantielle des musulmans sur les kouffars (3.110), le mépris à leur égard (9.28, 2.171 ... ), l’obligation de la guerre sainte avec pour objectif d’imposer au monde l’islam comme seule religion (9.5, 8.39, 2.191-193, 48.28, 61.8-9 ...), l'encouragement à piller les biens des mécréants (8.1, 8.41, 8.69, 48.15, 48.18-21, Bukhari, Livre 8, n° 387, nombreux passages de la Sira).

 

5.1        Concernant l’antisémitisme musulman et le complotisme antijuif

 

Il existe plus de 60 versets du Coran stigmatisant les juifs et chrétiens, voire appelant à leur haine et extermination (8.39, 2.193, ...)[85].

 

5.1.1        Le déni de cet antisémitisme chez beaucoup de musulmans

 

Le 10 octobre 2015 au cours de l'émission Répliques, sur France Culture, produite par Alain Finkielkraut consacrée au « sens de la République »[86], l’historien Georges Bensoussan, citant de mémoire les propos de Smaïn Laacher, déclare, à la 26e minute de l'émission : 

 

« Aujourd'hui effectivement nous sommes en présence d'un autre peuple qui se constitue au sein de la nation française, qui fait régresser un certain nombre de valeurs démocratiques qui nous ont portés. »

 

Puis à la 28e minute il tient les propos suivants qui provoquent un débat :

 « Il n'y aura pas d'intégration tant qu'on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret. Il se trouve qu’un sociologue algérien, Smaïn Laacher, d’un très grand courage, vient de dire dans le film qui passera sur France 3 : “C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère”. »[87].

 

Pour ces propos, Georges Bensoussan a subi un procès, accusé d'avoir proféré en public un discours de nature à provoquer la haine, la violence à l'égard d'un groupe de personnes en fonction de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (article R625-7 du code pénal). Les propos incriminés ont été prononcés le 10 octobre 2015 au cours de l'émission Répliques (sur France Culture) produite par Alain Finkielkraut consacrée au « sens de la République »[88] [89].

 

5.1.2        Les preuves de cet antisémitisme

 

9.34. O vous qui croyez ! Nombreux sont parmi les rabbins et les moines, qui dans la Fausseté dévorent la richesse des hommes et les détournent de la voie d'Allah. Et ceux qui enterrent l'or et l'argent et ne le dépensent pas dans la voie d'Allah : annonce-leur une punition douloureuse.

 

Note : C'est un thème classique de l'antisémitisme : le juif (le rabbin) dévore l'or et l'argent du peuple. Ce verset peut justifier le pillage des églises, synagogues et monastères.

 

5.1.3        Citations de personnes de culture musulmane sur cet antisémitisme

 

Pourtant des personnes de culture musulmane qui ont tenu des propos équivalents et, eux, n’ont jamais été poursuivis, comme ces déclarations ou écrits :

 

1) Smaïn Laacher, sociologue algérien : « Cet antisémitisme, il est déjà déposé dans l'espace domestique. Il est dans l'espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue. Il est dans l'air qu'on respire. Des parents à leurs enfants... quand ils veulent les réprimander, il suffit de les traiter de Juif. Bon. Mais ça, toutes les familles arabes le savent. C'est une hypocrisie monumentale que de ne pas voir que cet antisémitisme, il est d'abord domestique »[90],

2) Saïd Ghallab, auteur marocain, qui écrivait, en 1965, dans la revue Les Temps modernes, sous le titre "Les juifs vont en enfer" : « ... la pire insulte qu’un Marocain puisse faire à un autre, c’est de le traiter de juif, c’est avec ce lait haineux que nous avons grandi... »[91],

3) Messaoud Belmokhtar, Professeur FLE, de l’Alliance française d’Odessa : « La naïveté, le laxisme, la complaisance voir une certaine forme de complicité de la part de la gauche bien-pensante, des "humanistes', des tenants d'un communautarisme à l'anglo-saxonne ne font qu'accentuer la formation de "territoires perdus de la République", du repli sur soi, de la haine de la France et de l'occident, liée à un antisémitisme primaire inculqué dès leur enfance au sein de leurs familles non intégrées, répété à l'infini dans tous les prêches des imams de toutes les mosquées et pas seulement celles des salafistes. Toutes les associations d'obédience islamique usent de la même propagande, visant à les victimiser et montrer leur bourreau qu'elles présentent comme le pays dans lequel ils vivent, [et elles] perçoivent des aides, des allocations, une scolarité etc. En guise de justification pour profiter de ces biens des "mécréants ", on leur explique que cela vient d'Allah et que tout lui appartenait ».

4) Selon Hakim El Karoui, président de l’Association musulmane pour l’Islam de France (Amif) : « Prenons la question de l’antisémitisme au nom de l’islam. L’idée que cela n’a rien à voir avec l’islam est fausse. Il y a un vieil antisémitisme musulman (et arabe), pourquoi le nier ? Cela doit préoccuper les Français de confession musulmane car c’est inacceptable : non pas parce qu’ils sont coupables mais parce qu’ils sont responsables en tant que membres de la communauté nationale »[92].

 

Plus exactement, voici les propos que tenait Smaïn Laacher dans film de Georges Benayoun _ Profs en territoires perdus de la Républiques _, film reprenant le titre d'un livre dirigé par Georges Bensoussan[93], diffusé sur France 3 :

 

« Cet antisémitisme, il est déjà déposé dans l'espace domestique. Il est dans l'espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue, déposé dans la langue. Il est dans l'air qu'on respire. Des parents à leurs enfants... quand ils veulent les réprimander, il suffit de les traiter de Juif. Bon. Mais ça, toutes les familles arabes le savent. C'est une hypocrisie monumentale que de ne pas voir que cet antisémitisme, il est d'abord domestique. »

 

Smaïn Laacher, dans son article « L’antisémitisme, une histoire de famille ? », Le Monde, 21 janvier 2016, avait aussi écrit:

 

« L’antisémitisme de ces jeunes issus de l’immigration maghrébine pour qui le juif incarne négativement le complot permanent et le “deux poids, deux mesures” va bien plus loin que le préjugé judéophobe de leurs parents. On ne peut pas faire semblant de penser que la structure familiale est d’un effet nul sur la construction des représentations subjectives. Ce serait absurde. Aussi, ce n’est pas à l’école qu’il faut débusquer l’antisémitisme. Les modes de socialisation sont déterminants. C’est précocement que la langue de la maison, de l’entre-soi, s’apprend sur le mode du “cela va de soi”. Elle est enracinée bien avant toute scolarisation. Elle est déjà là. Et sur cette langue de l’intérieur et donc de l’intériorité sont déposés les mots qui désignent les gens haïssables et les gens “bien” que l’on donne en exemple, ceux que l’on doit fréquenter et ceux que l’on doit impérativement éloigner de soi et des siens[94] ».

 

En réaction à ce procès lancé contre Georges Bensoussan, une tribune de soutien était paru, le 4 décembre 2016, dans Le Figaro signée par des universitaires, historiens et sociologues stipulant :

 

« Georges Bensoussan n'est pas le premier à évoquer cet antisémitisme culturel. Des intellectuels, notamment maghrébins ou d'origine maghrébine, l'avaient souligné avant lui. Boualem SansalKamel DaoudFethi Benslama et Riad Sattouf pour ne citer que des auteurs reconnus en France, avaient déjà décrit cette situation. Évoquer un “glissement assuré d'un racisme culturel à un racisme biologique”, comme le font les accusateurs de Georges Bensoussan, relève de la bêtise autant que de la mauvaise foi. Le travail mené depuis plus de vingt ans par cet historien, tant dans ses livres qu'à la tête de la Revue d'histoire de la Shoah, montre l'inanité et la perversité de ces accusations ».

« Dire que l'antisémitisme fait partie de la culture islamique, c'est simplement répéter ce qui est dit dans le Coran, enseigné à la mosquée (qui est avant tout une école) et sans doute dans beaucoup de familles traditionnalistes. L'antisémitisme est un réflexe acquis très tôt. Après la vie fera qu'on pratiquera ou qu'on rejettera ce qu'on a appris.

Le conflit israélo-palestinien évoqué quasi quotidiennement dans les médias publics et plus que souvent à la grande prière du vendredi, vient évidemment y ajouter la haine d'Israël, celle des israéliens et celle de ceux qui les soutiennent. Généralement la haine du juif s'exprime en termes canoniques, comme elle est exprimée dans le Coran et les hadiths. L'exécration du juif et du chrétien a son langage et ses formules, qu'il faut respecter à la lettre. »[95].

 

D’autres encore ont dénoncé cet antisémitisme : Malek Boutih, ancien président de SOS racisme et parlementaire, Addelmalek Sayag, sociologue et directeur de recherche au CNRS, aujourd’hui décédé, Saïd Ghallab, journaliste marocain, dans son article « Les Juifs vont en enfer », datant de 1965, dans lequel il écrit à propos de l’antisémitisme domestique « C’est avec ce lait haineux que nous avons grandi »[96].

 

6         Une relation très particulière à l’honnêteté

 

(L’acceptation du mensonge et d’un manque de rigueur concernant la vérité, pour faire triompher la dawa (la prédication), qu’elle soit due à une dissonance cognitive ou à une volonté consciente de mentir (taqiya). Cela peut conduire à falsifier l’histoire de l’islam et des civilisations autres).

 

On a parfois, l’impression que parmi les musulmans les plus prosélytes, il a un désir intense, de sauver le soldat « Mahomet », le soldat « Coran », le soldat « Islam », par tous les moyens, quitte à se mentir un peu à soi-même et à mentir envers celui qu’on veut convertir à l’islam, quitte à faire des entorses à la vérité.

 

Pourquoi ces croyants, à un moment donné, ne peuvent faire preuve d’humilité et reconnaître que ni leur religion, ni eux-mêmes n’ont réponse à tout ?

 

Voici quelques témoignages d’ex-musulmans sur ces stratégies, pour « sauver le soldat islam » (à tout prix) :

 

Kemal : « Les musulmans nous martèlent trentaine d’expressions universelles. Ils vont jusqu’à déclarer avec insolence qu’on est ignorant et qu’on devrait se documenter sur le « vrai » islam, qui doit être un « concept extraterrestre », puisque personne n’est capable de nous donner sa vraie définition, à part celle de nous dire que l’islam signifie « paix », alors qu’en fait, il signifie soumission sans se poser des questions.

 

Ces expressions que tout le monde a entendues ont toute leur signification et sont :

 

    - L’islam signifie paix et tolérance, c’est une religion de paix.

    - L’islam soutient la science et le savoir (Pourtant, en termes de brevets scientifiques et de prix Nobel, ce sont les derniers de la classe).

    - L’islam soutient l’éducation même pour les femmes (Une petite faveur).

    - L’islam défend les droits de la femme (Mais il faut qu’elles soient soumises).

    - Vous ne comprenez pas l’islam (Les musulmans, pourtant, en majorité, ne lisent pas le coran et connaissent rien de l’histoire et de la vie de Mahomet[97]).

    -  Non, ça n’a rien avoir avec le vrai islam !

    - Vous êtes seulement raciste.

    - Vous n’avez pas lu le coran (Ils sont très rares les musulmans qui ont lu le coran : il leurs fait peur).

    - Vous devez vous documenter sur l’islam, avant de dire n’importe quoi.

    - Vous dites un ramassis de conneries sur l’islam.

    - Vous sortez ce verset de son contexte.

    - Pour comprendre les versets violents, il faut lire avant et après le verset en question pour comprendre le contexte.

    - Certains [Des] versets se comprennent avec un contexte en arrière-plan [derrière].

    - Vous êtes un mécréant : « Kafir ».

    - Vous êtes islamophobe.

   - Vous n’avez pas lu le coran correctement.

   - Vous ne comprenez rien de rien…

    - Vous négligez le contexte [Or normalement, la contextualisation est interdite, car le Coran est la parole incréée de Allah, valable en tout lieu et tout temps].

   - Vous devez voir le contexte historique avant de juger.

  - Les chiites ne sont pas de vrais musulmans.

    - Les alaouites ne sont pas de rais musulmans.

    - Les salafistes ne sont pas de vrais musulmans.

    - Vous n’écoutez que les médias (manipulés …).

    - Vous avez lu une mauvaise traduction du coran (Car couper la main aux voleurs, recommandé dans le coran, devient chatouillez les pieds dans une autre langue ?).

     - Le coran est intraduisible, il faut le lire en arabe (Ils sont certains que Allah est arabe et ne comprend que la langue arabe). Et, ce qui est paradoxal c’est le fait que la traduction en français est moins violente que la version originale en arabe, et je donnerai comme exemple le mot « tuer » les mécréants en arabe qui devient « combattre » les mécréants, en français.

    - Vous n’avez pas compris le coran [le Coran est très complexe, il n’est pas à la portée de tout le monde].

    - Les autres religions sont fausses et falsifiées.

    - Nous somme, dans notre pays, les vrais musulmans.

    - Ce ne sont pas de vrais musulmans.

    - Le coran est complet et l’islam est une vérité.

    - Ce sont les juifs qui contrôlent le monde et oppriment les palestiniens. 

    - C’est la faute de l’impérialisme et le sionisme tout ça.

    - Notre ennemi ce sont les américains, complices des juifs.

    - Vous dites n’importe quoi ! Vous nous manquez de respect.

    - Si tout le monde appliquait la charia de l’islam le monde serait meilleur et la vie beaucoup mieux.

 

Ce n’est pas pour rien que la plupart des musulmans adorent leurs dictateurs et adorent qu’on leur mente en leur affirmant que l’islam a un bel avenir. Je pense que ça les rassure de rester prisonniers de leur bunker mental et honorablement aisés dans la consolation de l’ignorance ».

 

De Saïd Boubaker :

« Guide pour débattre en faveur de l'islam :

1) Ecrire un message indéchiffrable. De cette façon, votre publication sera difficile à lire et personne ne pourra répondre.

2) Chaque fois que quelqu'un présente un verset du Coran, que vous êtes incapable de défendre, dites qu'il est hors contexte.

3) Chaque fois que quelqu'un présente un Hadith, que vous êtes incapable de défendre, affirmez que ce Hadith n'est pas fiable … même s’il est sahih et moutawattir et qu'il figure dans bukhari, muslim, thimirdi, sunan ibn majah, ou abou dawoud.

4) Quand quelqu'un vous présente des sources du Coran, de la Sîra et des Hadiths, dites-lui que le Coran et le Hadiths ne peuvent être clairement compris qu'en arabe.

5) Lorsque quelqu'une personne vous présente le Coran et les hadiths et vous prouve qu'elle comprend l'arabe, dites que ces versets sont pour une période de temps spécifique et qu'ils ne peuvent être plus appliqués aujourd'hui.

6) Lorsque vous ne pouvez répondre à aucune question, dites que l'islam est la religion dans le monde avec la croissance la plus rapide et que bientôt le monde entier va croire.

7) Quand quelqu'un présente des preuves que l'islam n'est pas la religion avec croissance la plus rapide et qu'au contraire qu'il y'a une forte vague d'athéisme dans tous les pays arabes, dites que ces chiffres sont biaisés et compilés par les chrétiens et les juifs.

8) Présentez-lui ensuite tous les miracles scientifiques du Coran. Quand quelqu'un vous prouve que la science dit le contraire, dites-leur qu'elles sont biaisées et que vous ne faites confiance qu'au Coran. C'est bien connu que les scientifiques sont des menteurs. Ils ont fait des films pour nous faire croire que la terre est ronde.

9.) Ensuite continuez à coller des versets aléatoires du Coran pour détourner l'attention.

10.) Enfin, lorsque vous êtes totalement en fuite, et qu'il vous parle de sujets dérangeants tels que l'esclavage, maudissez-le et menacez-les avec le feu de l'Enfer et dites qu'il n'est pas digne de l'Islam. N'oubliez pas de mentionner "soumyoun, boukmoun, oumyoun". Ils sont sourds, muets et aveugles ».

 

Karim : « Il y a trois ans, j'ai demandé à ma nièce ce qu'elle pense d'un homme frapper une femme et elle a dit que l'enfer, ce ne serait pas une chose horrible, et je l'ai informée, en la choquant, que l'islam l'autorise. Elle me regarde avec incrédulité. Et puis elle m'a dit que je devais vérifier, à nouveau, ceci. La ligne de fond ici est que la plupart des musulmans n'ont aucune idée de leur religion et que pourtant ils la défendent férocement ».

 

David B. : « Lorsque je publie des versets pour prouver la violence et la supercherie de l'islam, les musulmans me reprochent de prendre les versets à la lettre, ou de les sortir de leur contexte.

Je suis désolé mes frères, mais ces versets je les prends à la lettre, tout comme vous prenez à la lettre les versets qui interdisent la consommation de porc et d'alcool.

Tout comme vous prenez à la lettre les versets annonçant l'unicité de Allah.

Tout comme vous prenez à la lettre les versets faisant de Mohamed le dernier des prophètes.

Vous prenez à la lettre lorsqu'il s'agit de faire croire que l'islam est une religion de paix, en citant par exemple que "Tuer un homme c'est comme tuer toute l'humanité'', oubliant que ce verset, en plus d'être tronqué, est abrogé.

Est-ce un simple hasard que tous les versets qui sont susceptibles de porter atteinte à l'image de l'islam doivent être "interprétés" tandis que les versets doux sont pris à la lettre ? ».

 

Selon Majid Oukacha (voir ci-après) :

« 1) Il y a le relativisme juridique : Il y a pire ailleurs qu’en terre d’islam.  Exemple « Et la Bible, c’est mieux[98] ? » [Mieux que le Coran, concernant le respect des droits de l’homme ? Alors qu’on ne parle pas de l’époque de la Bible, dans l’Antiquité, mais du 21° siècle].

2) Toutes les traductions dans les autres langues sont mauvaises[99]. En sortant un argument comme « Allah n’a jamais dit qu’il faut tuer ». La parole d’Allah serait mal retranscrite [Pourtant, ce sont des professionnels qui les ont traduits].

3) Il faut « décoraniser le Coran » : il faut comprendre le sens de ce verset (il faut tuer), par son sens opposé. Par exemple, la loi qui interdit de manger le porc est une métaphore. Frapper une femme doit être pris dans un sens métaphorique.

4) Il faut contextualiser le Coran. Ces punitions (Coran 5.38[100], 4 .34[101] …) étaient valables à l’époque, liées au contexte de l’époque. Ce sont des lois limitées dans le temps, elles ne sont plus valables maintenant. Ces textes sont révolus (comme sur l’héritage pour les femmes ou pour l’esclavage etc.) ou abrogés [Malheureusement, le Coran n’a pas indiqué de limite de temps ou géographiques, pour ces versets, ordonnant ces punitions. De plus, la plupart des écoles coraniques refusent de contextualiser le Coran].

5) Le Coran est complexe et n’est compréhensible que par un petit nombre de savants [Pourquoi un texte complexe serait plus divin qu’un texte simple].

6) Beaucoup d’imams, en France, en se présentant comme progressistes, mais en fait, vous enfument et cherchent à endormir la vigilance des citoyens. »[102].

 

Selon Ayaan Hirsi-Ali, femme politique et écrivaine néerlando-américaine, d'origine somalienne :

« L’Occident a essayé différentes manières de convertir, assimiler et séduire les Musulmans vers la modernité. Aucune de ces approches n’a réussi. Pendant ce temps, notre vénération pour la raison fait de nous des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et extrêmement agressif. ».

 

Liste d’arguments quand tu critique l’islam (Humour)

 

🔴 LISTE DES ARGUMENTS QUAND TU CRITIQUE L’ISLAM :

 

️ il y a un contexte.

️ tu es fermé d’esprit.

️ islamophobe.

️ Einstein était croyant.

️ l’athéisme est une croyance.

️ la science n’explique pas tout.

️ Prouve moi que dieu n’existe pas.

️ Mauvaise traduction.

️ Il faut lire le coran en entier et en arabe, puis on en reparle.

️ De nombreux scientifiques (dont Maurice Bucailles) ont confirmé le coran.

️ Tu ne connais rien de l'Islam.

️ Il faut apprendre l'arabe pour comprendre toute la portée du texte.

️ La bible est aussi violente. Y a pire dans la Bible.

️ Tu es juste une connasse (un connard) de sioniste.

️ L'islam est la seule vraie religion, c'est prouvé (on attend toujours où...)

️ Il faut apprendre l'arabe pour comprendre toute la portée du texte. Tu n’as pas lu le Coran en arabe.

️ Ce n'est pas spécifique à l'Islam.

️ C'est pareil avec le christianisme et le judaisme. C'est pareil dans les autres religions.

️ Sale pute. J'ai des rapports sexuels avec tout ton arbre généalogique.

️ Aïcha avait 9 ans, mais à l'époque c'était normal (en zappant que dans pas mal de pays musulmans, ça l'est toujours).

️ La pédophilie était prônée et pratiquée par l'Occident au 7e siècle.

️ Tu verra bien quand tu seras mort (Ou quand tu seras grand).

️ Vous interprétez mal. Vous dénaturez la parole d'Allah.

️ Le coran doit s'interpréter. Il ne faut pas le lire littéralement.

️ Jésus aussi était polygame.

️ Vous ne dites rien sur les prêtres pédophiles.

️ Hugo était musulman.

️ L'islam n'a rien à voir avec l'islam.

️ La femme, avant l'islam, avait un statut bien « plus inférieur » qu'aujourd'hui.

️ Staline a tué des millions et était athée.

️ Qui a créé le monde ?

 


 

Voici plusieurs témoignages d’ex-musulmans sur la bonne ou mauvaise foi des croyants, dans leur défense de l’islam (et de leur prédication) :

Vous n'êtes qu'un raciste

Vous êtes un facho

Vous
n'êtes
qu'un
haineux

Vous êtes
certainement
membre
du FN

Vous n'êtes qu'un islamophobe

Le Coran
interdit
de tuer

 

Islam
signifie
« paix »

L'islam dit
de respecter
les autres
religions

L'islam
respecte
les
femmes

Vous faites
la même
interprétation
que les
extrémistes

Vous ne connaissez rien à l'islam

Vous ne pouvez pas comprendre le Coran

Tout est
une
question
d’interprétation

Vous citez
les versets
hors
contexte

Il faut
tenir
compte du
contexte

Il faut
lire le
Coran en
arabe

Toute La
science actuelle
était déjà dans

le Coran

Le Talmud
est
rempli
d'horreurs

Et
l'Inquisition ?
et les
croisades ?

Ce sont les musulmans qui ont rebâti l’Europe après la guerre

Le vrai danger, ce sont les sionistes

Ce groupe terroriste est une création du Mossad

Ce sont des marionnettes dont les USA tirent les ficelles

Les salafistes ne sont pas de vrais musulmans

Ce ne
sont pas
des
musulmans

 

Exemples de réponses standards ou stéréotypées qu’un musulman vous fera peut-être, quand vous tentez de mettre l’islam en accusation.

 

DONC TOUT
ÇA, C'EST LE
HASARD ?

LA SCIENCE
N'EXPLIQUE
PAS TOUT !

EINSTEIN
ÉTAIT

CROYANT !

ET COMMENT
LE BIG BANG
EST APPARU ?

TU ES FERMÉ
D'ESPRIT ET
INTOLÉRANT !

ET TOI ? TU AS
UNE PREUVE
QUE DIEU
N'EXISTE PAS ?

L'ATHÉISME
EST UNE
CROYANCE !

ISLAMOPHOBE !

TU SORS ÇA
DE SON
CONTEXTE !

TU
COMPRENDRAS
QUAND TU
MOURRAS

HITLER ÉTAIT
ATHÉE ! NON ?
BON BAH
STALINE ÉTAIT
ATHÉE !

SATAN TE
MANIPULE !

LA SCIENCE
N'A QUE DES
THÉORIES !

TU CONNAIS
LES MIRACLES
DU CORAN ?

SANS
RELIGION,
VOUS N'AVEZ
PAS DE
MORALE !

95% DES
GENS
CROIENT
EN DIEU

« Tournez manège » ou comment faire tourner les non-musulmans en bourrique ?


 

 

6.1        L’utilisation des contradictions entre versets et entre versets abrogés et abrogeants

 

Le problème est que le Coran est une compilation de versets souvent contradictoires, exprimant ou affirmant tout et son contraire, mais contenant pourtant une grande majorité de versets intolérants et une minorité de versets tolérants[103].

 

D’autant qu’il arrive que le verset suivant contredit le verset précédent, comme lors de ces cas : 2.256 et 2.257, 5.32 et 5.33[104]

 

Souvent certains musulmans citent ce verset (5.32)[105] pour indiquer que le meurtre est interdit dans l'islam (pensant qu'il l'interdit vraiment) :

 

Coran 5.32. C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les enfants d'Isra'il (Israël) que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.

 

Mais alors que, pourtant, le verset suivant (5.33) l'autorise :

 

Coran 5.33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,

 

6.2        Des formes de propagande caricaturales

 

Voici quelques exemples de ces publications caricaturales, dans le but de faire la propagande de l’islam :

 

« La première chaîne chinoise a fait un flash urgence a pour dire:

"20 millions de Chinois sont entrés dans la religion islam après qu'il a été prouvé que l'épidémie de Corona n'afflige pas les musulmans, Dieu est le plus grand, Dieu soit loué pour la bénédiction de l'islam" ».

 

« Australie : les musulmans effectuent la prière de la pluie et sont exaucés.

La pluie est une bénédiction d'Allah accordée à ses serviteurs ».

Par Iman Farah - 10/01/2020

 

6.3        Tentative d’explication de cet état de fait

 

Selon Issa, « [Les musulmans] Toujours prêts pour le maintien du mensonge. C'est pour ces bêtises, que j'ai quitté l'islam, en gardant mes convictions personnelles.

Celui qui veut mieux comprendre l'islam n'a qu'à réfléchir par lui-même, lire les ouvrages islamiques d'une part et étudier un peu le monde arabe et faire une comparaison des discours coraniques, hadithiques, avec les musulmans eux-mêmes.  Il quittera certainement, sauf s'il a peur ou bien s'il est naturellement cruel ».

Selon Tony, « A défaut d’avoir l’intelligence de trouver les solutions, ils font du concordisme... ».

 

7         Mettre prioritairement en avant le dogme (la loi), avant le fait d’être humain (d’avoir du cœur)

 

« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. [Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers.] », Sourate Al-Imrane 3.110.

 

Or le Coran dit qu'il est convenable de :

 

1)      Tuer un enfant, pour le fait qu’il n’a pas voulu croire en Allah. S18.80-81 :

 

80. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants ; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance.

81. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât, en échange, un autre plus pur et plus affectueux.

 

2)      Avoir des rapports sexuels avec tes esclaves[106]. S23.6 :

 

5. et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],

6. si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer;

 

3)      Se marier, une femme déjà mariée, si elle est ta captive, comme dans le cas de Safiya. 4.3, 4.23-24, 23.6, 33.50 :

 

4.3. Il vous est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves (achetées ou captives de guerre) que vous possédez.

 

4.23-24

23. Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, mères qui vous ont allaités, sœurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils nés de vos reins; de même que deux sœurs réunies - exception faite pour le passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux;

24. et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos bien et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.

[Autre traduction : Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs [...] et parmi les femmes, celles qui ont un mari, sauf si elles sont vos captives de guerre].

 

23.6. Sont bienheureux les croyants qui se gardent de tout rapport charnel, sauf avec leurs épouses ou les esclaves sexuelles (captives de guerre ou achetées) qu’ils possèdent, car en cela personne ne peut les blâmer.

 

33.50. Ô Prophète ! Nous t’avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur dot, ce que tu as possédé légalement parmi les captives [i] qu’Allah t’a destinées. (Te sont également licites) les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles ; celles qui avaient émigré en ta compagnie ; ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle : c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des captives qu’ils possèdent, afin qu’il n’eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 

4)      Se marier une petite fille impubère, comme le Prophète l'a fait avec Aicha. S65.4, S4.127.

 

65.4. Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.

 

4.127. Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes. Dis: ‹Allah vous donne Son décret là-dessus, en plus de ce qui vous est récité dans le Livre, au sujet des orphelines auxquelles vous ne donnez pas ce qui leur a été prescrit, et que vous désirez épouser, et au sujet des mineurs encore d'âge faible›. Vous devez agir avec équité envers les orphelins. Et de tout ce que vous faites de bien, Allah en est, certes, Omniscient.

 

7.1        Confrontation de la loi d’Allah contre l’apostasie, à la « loi du cœur »

 

Frère Rachid, ex-musulman qui s’est converti au christianisme,  raconte la confrontation qu'il a eu avec son père, imam :

 

- Frère Rachid : Qu'est-ce que ta religion dit de faire de moi ?

- Son père : Te tuer.

- Frère Rachid : Vas-y, tue-moi. Pourquoi ne le fais-tu pas que je puisse être en paix ?

- Son père : Tu sais que je ne peux pas le faire.

- Frère Rachid : Pourquoi ?

- Son père : Tu es mon fils.

- Frère Rachid : Il semble que tu aies un cœur, contrairement à ton Dieu[107].

 

7.2        Le Coran incite à ne pas faire preuve de pitié

 

Le Coran incite régulièrement au manque de pitié[108].  Dans le Coran, on trouve des versets coraniques incitant à jeter l'effroi : 8.60, 8.12, 8.55, à être dur avec les mécréants : 48.28, 9.123[109], à être fier et puissant envers les mécréants : 5.54, voire à les menacer des pire punitions de l’enfer : Coran 9.123, 4.56, 22.19-22, 18.29, 37.63-68, 25.52, 47.4, 47.37 ...), y compris ceux de la sourate 9, tels les versets de l'épée ou du sabre (Coran 9.5, 9.29-30), ou des hadiths de Boukhari sur le djihad (Bukhari, vol. 4, livre 52, n° 220, Bukhari 4.73).

 

« Dans le Coran, « Allah » recommande ici aux musulmans (eux seuls sont qualifiés de "croyants") de ne pas entretenir de relations d’amitié ou de sujétion avec les non-musulmans (cf. versets 3.118, 5.51, 9.23, 60.13), mais il autorise des dérogations au principe lorsque le fait de s’opposer à ces derniers les met en danger »[110].

 

Certains versets cherchent à terroriser les croyants, les récalcitrants, les contrevenants et les ennemis[111] :

 

4.56. Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage !

 

24.2. La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié [de compassion] pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah -si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition.

 

35.8. Eh quoi ! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu’il la voit belle...? - Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut - Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux : Allah est Parfaitement Savant de ce qu’ils fabriquent [manigancent].

 

9.123. Luttez contre les incrédules dans vos alentours, et laissez-les trouver la dureté dans vous ».

[Autre traduction : « Oh vous qui croyez ! Combattez les mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux » (Coran Hamidullah en Français)]. 

 

22.19-22 « 19. Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur. A ceux qui ne croient pas, on taillera des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l’eau bouillante,

20. qui fera fondre ce qui est dans leurs ventres de même que leurs peaux.

21. Et il y aura pour eux des maillets de fer.

22. Toutes les fois qu’ils voudront en sortir (pour échapper) à la détresse, on les y remettra et (on leur dira): «Goûtez au châtiment de la Fournaise ».

 

48.29. Ceux qui suivent Muhammad sont impitoyables pour les incrédules mais gentils à l'un, l'autre.

 

[Autre traduction : « Muhammad est le messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux […] » (Coran Hamidullah en Français)]. 

 

98.6. Les juifs et les chrétiens et les païens brûleront dans le feu d'enfer à jamais. Ils sont les plus vils de toutes les créatures.

 

[Autre traduction (voir ci-dessous) :

98.6 « Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les Associateurs iront au feu de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires »[112]]. 

 

Autre traduction de Savary (voir ci-dessous) :

98/5 « Certainement, les Chrétiens, les Juifs incrédules et les idolâtres seront jetés dans les brasiers de l'enfer. Ils y demeureront éternellement. Ils sont les plus pervers des hommes »[113].


 

 

7.3        Hadiths incitant à la cruauté, au manque de pitié et au terrorisme

 

Bukhari Volume 4 Livre 52 n°220 « L'apôtre d'Allah a déclaré : "J'ai été envoyé avec les expressions les plus courtes portant le sens le plus large, et j'ai été victorieux avec la terreur [l’effroi] (jeté dans le cœur de l'ennemi) […] »[114].

 

Autre traduction :

 

Bukhari Volume 4 Livre 52 n°220 « D'après Abou-Horaira, l'envoyé de Dieu a dit : "Je suis envoyé avec les plus courtes expressions avec le sens le plus large, et j'ai vaincu par la terreur (battu dans le cœur de l'ennemi). Pendant mon sommeil, les clefs des trésors de la terre m’ont été apportées et ont été placées dans ma main. Abou-Horaira ajouta : « L'Envoyé de Dieu est parti et maintenant, vous autres, vous extrayez ses trésors. » »[115].

 

Muslim n°810 « L'Envoyé d'Allah a dit :  "J'ai reçu cinq faveurs que personne n'avait reçues avant moi. Chaque prophète antérieur a été envoyé à un peuple spécifique, alors que moi, j'ai été envoyé à l'humanité entière. Les butins m'ont été rendus licites tandis qu'ils ne l'étaient pas pour les autres. Toute la terre m'a été offerte comme moyen de purification et un lieu de prière. Tout homme donc, surpris n'importe où par l'heure de prière, peut l'accomplir où est-ce qu'il se trouve. On m'a accordé la victoire (sur l'ennemi) en lui inspirant la terreur à une distance d'un mois de marche. Enfin, j'ai reçu la faveur d'intercéder" »[116].

 

Muslim n°812 « L'Envoyé d'Allah a dit : "Je fus distingué d'entre les prophètes par six faveurs (qu'Allah m'avaient accordées): J'ai eu le don de la parole exhaustive quoique brève. J'ai reçu la victoire grâce à l'effroi (jeté dans les cœurs de mes ennemis). Le butin m'a été rendu licite. Toute la terre m'a été offerte comme moyen de purification et un lieu de prière. J'ai été envoyé à l'humanité entière. Enfin, je suis le dernier des prophètes" »[117].

 

Hadith, Sahih Bukhari 4:52:73 : « L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit : Sache que le paradis est à l'ombre des épées." ».

 

7.4        Déclaration d’un Membre des Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, à Gaza, en 2006, allant dans le sens de ce manque de pitié

 

« Quand j'ai rejoint les Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, je ne voulais pas être un martyr. Je voulais juste combattre, mais étant donné ce que font les Juifs, dès que je serai envoyé en Israël, je me ferai exploser, même si c'est dans une maison pleine de civils et d'enfants. Je n'aurai aucune pitié pour les enfants juifs, et je n'hésiterai pas même si ce sont des bébés.

Je serai satisfait d'être un martyr et de me retrouver devant Allah […] »[118].

 

8         La légitimation du pillage (razzia)

 

En 1973, j’ai découvert, dans le Coran, que le prophète conduisait et autorisait des pillages, contre des caravanes, et que même, il s’attribuait un cinquième du butin.

 

Le livre « Mahomet », de Maxime Rodinson, page 206-209, confirment le fait :

 

« Les moyens de subsistance des membres de la nouvelle communauté étaient minces. Nous avons vu à quelles extrémités ils étaient réduits. Le métier de manoeuvre n’avait rien d’attrayant, les grandes aptitudes commerciales d’un ‘Abd ar-rahmân ibn ‘Awf étaient exceptionnelles, aucun des Mekkois n’avait de quoi s’acheter une parcelle de l’oasis où toutes les terres cultivables étaient déjà réparties. La plupart des adeptes mekkois n’avaient donc aucune source régulière de revenus, l’Annonciateur lui-même ne subsistait (maigrement) que grâce à la charité publique et, ce qui était sans doute encore plus grave, la communauté en tant que telle ne disposait d’aucun fonds. Il fallait remédier à cette situation et le brigandage (il est difficile pour nous d’appeler autrement de tels actes) était le moyen normal, dans la société arabe, de subsister quand on n’en avait pas d’autre. [...] Les victimes toutes désignées des attaques dirigées par Mohammad étaient ses propres contribules qorayshites. Il était inutile de se mettre mal avec d’autres groupes, les riches caravanes qorayshites étaient un butin de choix (il était difficile de trouver meilleure proie) et les exilés satisfaisaient en outre en les attaquant leur rancune légitime envers ceux qui les avaient poussés à s’expatrier, envers la présomptueuse cité qui avait raillé les avertissements d’Allah. Médine était un centre remarquablement bien situé pour de telles expéditions car les caravanes mekkoises circulant entre la Syrie et Mekka devaient forcément passer au plus à une centaine de kilomètres de l’oasis. [...] Rien n’empêchait donc Mohammad, sauf éventuellement des considérations d’opportunité, de se livrer à cette activité guerrière. Ses adeptes le suivaient naturellement, en général, quoiqu’il n’eût que des moyens moraux à sa disposition pour presser les prudents et les pusillanimes. Au fur et à mesure que l’affaire se révéla profitable, des volontaires se joignirent à eux d’entre les Médinois, nullement obligés pourtant par leur pacte avec Mohammad à collaborer à ses campagnes.

Les premières attaques furent sans grande importance ; elles furent en général infructueuses et, à la manière constante des razzias arabes, on évita la bagarre quand on vit que l’attaqué était en nombre et sur ses gardes. Autant que possible on prit garde à ne pas verser le sang de peur d’être entraîné, sans grand profit en compensation, dans le cycle infernal des vendettas.

En rajab de l’an 2 de l’hégire (janvier 624), quinze mois environ après l’arrivée à Médine, le premier sang fut versé dans des circonstances mémorables. Sans doute pour mieux préserver le secret et assurer ainsi l’effet de surprise, Mohammad envoya ‘Abdallâh ibn Jahsh, à la tête d’un détachement de sept à douze hommes, porteur d’instructions sous pli scellé qu’il ne devait ouvrir qu’après deux jours de route. Il s’agissait de se poster en embuscade à Nakhla, sur la route de Tâ’if à Mekka, donc au sud de cette dernière ville, et d’y attaquer une caravane mekkoise. Celle-ci évidemment ne s’attendrait pas à cette attaque si loin de Médine et dans la direction opposée. Effectivement ‘Abdallâh ibn Jahsh et ses hommes réussirent à se saisir de la caravane et de deux (sur quatre) des Mekkois qui la convoyaient. Un autre fut tué et le dernier put se sauver. On ramena triomphalement à Médine le butin et les prisonniers. Mais alors une grande émotion fut soulevée par le fait que le meurtre avait été commis pendant le mois de rajab, un des mois sacrés pendant lesquels, d’après les règles admises dans le paganisme arabe, il était interdit de verser le sang. Mohammad avait-il délibérément voulu enfreindre cette prohibition païenne ou bien avait-il compté que tout se passerait sans effusion de sang ou encore son lieutenant avait-il dépassé ses instructions en prenant sur lui d’attaquer alors qu’on était encore en rajab (c’était, paraît-il, vers la fin du mois) ? On ne sait. En tout cas, il tint compte de l’opinion publique dont la réaction était peut-être inattendue pour lui et ne toucha pas au butin jusqu’au moment où une opportune révélation de Dieu lui apprit que « combattre (pendant les mois sacrés) était certes grave », mais que les péchés commis par les Mekkois l’étaient bien plus (Coran, II, 214). Il accepta alors le cinquième du butin (ce devint une règle par la suite), le reste ayant été distribué entre les Compagnons. On relâcha les deux prisonniers moyennant une rançon de 1 600 dirhems par tête que payèrent leurs familles, après avoir néanmoins attendu le retour de deux membres de la bande qui s’étaient égarés et qu’on pouvait soupçonner les Mekkois d’avoir tués. L’un des deux prisonniers se joignit aux adeptes de Mohammad et resta à Médine.

Cette affaire, heureuse au plus haut point pour les finances des Soumis, avait en revanche, on le comprend, exaspéré Qoraysh. [...] ».

 

Pour subsister à leurs besoins à Médine, Mahomet et ses compagnon auraient pu choisir de pratiquer des travaux honnêtes, tels que paysans _ en améliorant les cultures dans l’oasis _, artisans … Mais ils ont préféré piller, voler, rançonner, comme des bandits.

 

Le récit de Rodinson, ci-avant, confirme que Mahomet aimait la possession de richesses, y compris la possession de femmes / captives (voir ci-dessous) :

 

93.8. Ne t'a-t-Il pas trouvé pauvre [miséreux] ? Alors Il [Allah] t' [Mahomet] a enrichi[119].

 

Mahomet s’attribue un cinquième du butin des pillages commis lors de ses expéditions guerrières.

 

Plusieurs versets du Coran incite ses compagnons d’armes et ses fidèles à piller (à faire des rapines).

Ils les dédouanent de tout remord (voir leur accorde l’irresponsabilité morale, selon le verset 8.17).

 

8.1        Mahomet légitime le pillage et le racket

 

« Abu Huraira a relaté : "Quand nous étions à la Mosquée, le Prophète sortit et dit "Allons voir les Juifs". Nous sortîmes jusqu'à atteindre Bait-ul-Midras. Il leur dit "Si vous embrassez l'Islam, vous serez en sureté. Vous devriez savoir que la terre appartient à Allah et à son Apôtre, et je veux vous expulser de cette terre. Alors, si quelqu'un parmi vous possède quelque propriété, il lui est permis de la vendre, sinon vous devriez savoir que la Terre appartient à Allah et à son Prophète. », Bukhari 53:392.

« Narré par Abu Huraira : "Pendant que nous étions dans la mosquée, le Prophète est sorti et a dit : "Allons aux Juifs". Nous sommes sortis jusqu'à ce que nous arrivions à Bait-ul-Midras. Il leur a dit : « Si vous embrassez l'islam, vous serez en sécurité. Vous devriez savoir que la terre appartient à Allah et à son apôtre, et je veux vous expulser de cette terre. Donc, si quelqu'un parmi vous possède des biens, il est autorisé à les vendre, sinon vous devriez savoir que la Terre appartient à Allah et à son apôtre"" » [120].

 

« D’emblée, Mahomet avait considéré la razzia comme un carburant extraordinaire pour mobiliser ses disciples, car sans le butin de guerre qui fut légalisé par la parole divine, peu d’entre eux l’auraient suivi dans son aventure prophétique. La razzia était répandue dans la péninsule arabique avant la création de l’islam et Mahomet pour motiver davantage ses troupes l’avait intégrée à sa nouvelle religion mais en la perfectionnant. Il en avait fait un redoutable levier pour que ses ouailles crèvent en martyrs sur le sentier d’Allah, avant de rejoindre le paradis où les attendent les délices bachiques et érotiques »[121].

 

8.2        En lançant une razzia, Mahomet a déclenché une guerre, sans être en état de légitime défense

 

Cette razzia lancée, lors des mois sacrés (rajab), a été validée par Mahomet :

 

« Comme il fallait aussi assurer la vie matérielle de la communauté, Mahomet n'hésita pas à envoyer quel­ques hommes piller, pendant la trêve sacrée du mois de rajabune caravane venant de Syrie en direction de la Mekke. Mais, lorsqu'ils voulurent recommencer, les Médinois se heurtèrent à une troupe de Mekkois : ce fut la bataille de Badr, en l'an de l'Hégire, où les musulmans mirent en déroute leurs adversaires, qui laissèrent 49 d'entre eux sur le terrain.».

Source : L’islam, Dominique Sourdel, Que Sais-je ? P.U.F., 2004, page 14.

 

 

 

« L'EXPEDITION D'ABDALLAH IBN JAHCH (SlRA, I, 601-606)

 

Le Prophète envoya au mois de rajab Abdallah ibn Jahch à la tête de huit Emigres, sans aucun Ançâr. II lui remit une lettre avec ordre de ne l'ouvrir qu'après deux jours de marche. De plus, il devait en exécuter le contenu, sans forcer la main à aucun de ses hommes. Après deux jours de marche, Abdallah ouvrit la lettre. Il y était écrit: « Va jusqu'à Nakhla (entre La Mecque et Tâ’if). Tu y observeras les mouvements des Quraychites et tu recueilleras des renseignements sur eux.» Abdallah dit alors à ses compagnons: « Le Prophète m'ordonne d'aller à Nakhla pour espionner les gens des Quraych et me recommande de ne forcer la main à personne d'entre vous. Celui qui, parmi vous, recherche le martyre pour l’islam, qu'il y aille; celui qui ne veut pas mourir, qu'il rentre à Médine. Quant à moi, je vais exécuter l'ordre de l'Envoyé de Dieu.»

Personne ne recula et ils partirent tous d'un même coeur. Ils prirent la route du Hijaz et descendirent à Nakhla. Une caravane des Quraych chargée de raisins secs, de peaux et d'autres marchandises passa et s'arrêta non loin d'eux, un peu inquiète de voir ces hommes. L'un des compagnons d'Abdallah se rasa la tête ostensiblement. Le voyant se raser la tête, les commerçants quraychites furent rassurés.

«Ce sont des visiteurs du Sanctuaire de La Mecque, se dirent-ils. Nous n'avons rien à craindre de leur part.» Quant aux hommes d'Abdallah, ils se concertèrent au sujet des Quraychites. On était au dernier jour du mois sacre de rajab (où il était interdit de faire la guerre). S'ils les laissaient tranquilles cette nuit-ci, les commerçants entreraient le lendemain dans le territoire sacre de La Mecque et y seraient protégés. S'ils les tuaient ce jour même, ils commettraient un meurtre dans le mois sacre. Ils étaient très perplexes et ne savaient quoi faire. Finalement, soutenus les uns par les autres, ils décidèrent de les tuer et de prendre leurs biens comme butin. Ils réussirent à en tuer un, à en capturer deux et le dernier leur échappa. Abdallah repartit avec les chameaux chargés de marchandises et les deux prisonniers. II pensa réserver le cinquième du butin au Prophète et partager le reste avec ses compagnons.

A leur arrivée à Médine, le Prophète les réprimanda: « je ne vous ai point ordonné de combattre pendant le mois sacré ! » II fit retenir les chameaux et les deux prisonniers et refusa de toucher au butin. Abdallah et ses compagnons se virent perdus. Leurs frères musulmans les condamnèrent sévèrement. Les Quraych reprochèrent à Muhammad d'avoir violé le mois sacré, d'y avoir versé du sang, d'avoir fait des prisonniers et d'avoir pris du butin. Les juifs s'attendaient à quelque chose de terrible pour les musulmans. Dieu révéla alors au Prophète : « La persécution est plus grave que le combat » (Coran, II, 17.)

Après cette révélation, les musulmans furent soulagés. Le Prophète prit les chameaux et les deux prisonniers. Les Quraych, de leur côté, lui envoyèrent une rançon contre les prisonniers ».

 

Source : Tiré de « Abrégé de la Vie du Prophète de Ibn Hicham », condensé par N. W. Attalah, Fayard, 1600 pages.

 

« Mahomet allait finalement passer de la parole aux actes, et devenir violent. En 622, il fuit La Mecque, sa ville natale, pour rejoindre une cité voisine, Médine, où une bande de guerriers tribaux l'accepta comme prophète et lui promit sa loyauté. À Médine, ces nouveaux Musulmans commencèrent alors à attaquer les caravanes des Koreishites – des expéditions dont Mahomet prit lui-même la tête à plusieurs reprises. Ces razzias permirent au mouvement musulman naissant de rester solvable et contribuèrent à forger la théologie islamique – comme lors d'un incident resté fameux au cours duquel une bande de Musulmans attaqua une caravane Koreishite à Nakhla, une colonie non loin de La Mecque, pendant le mois sacré de Rajab, c'est-à-dire pendant une période de trêve. Lorsqu'ils retournèrent au camp musulman chargés d'un riche butin, Mahomet refusa de toucher sa part ou d'avoir quoi que ce soit à faire avec eux, disant simplement: « Je ne vous ai point ordonné de combattre pendant le mois sacré. ».

 

Mais une nouvelle révélation lui vint d'Allah, expliquant que l'opposition des Koreishites contre Mahomet constituait une transgression plus grave que la violation de la trêve du mois sacré. En d'autres termes, la razzia était justifiée. « Ils t'interrogent sur l'acte de guerroyer pendant le mois sacré. – Dis: combattre pendant la trêve est un péché grave, mais il est plus grave encore au regard d'Allah de faire obstacle à la cause d'Allah, d'être impie envers Lui et la Mosquée sacrée, et d'en expulser son peuple. La persécution est plus grave que le meurtre. » (Coran, 2:217). Tous les péchés que les attaquants pouvaient avoir commis à Nakhla n'étaient rien, comparés au rejet de Mahomet par les Koreishites ».

 

Source : a) Chapitre 1 – Mahomet: prophète guerrier, https://www.precaution.ch/gpi/pdf/GPI_Islam_01.pdf

b) Sîra de Ibn Hichâm, traduction Wahib Atalla, Fayard, 2004 (extraits), http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/La_S%c3%aera_vie_de_MAHOMET_chef_de_guerre_12-10-2017.pdf

 

8.3        Versets légitimant le pillage (la razzia) et le butin issu du pillage

 

L’islam est la seule grande religion qui légitime le vol et le pillage, pour des motifs religieux (8.1, 8.41, 8.69, 59.7, 59.6-7, Bukhari, volume 4, livre 52, numéro 46, Bukhari, volume 1, livre 2, numéro 35, Bukhari livre 52 n°197 …).

 

Un certain nombre de versets dédouanent les guerriers musulmans de toute culpabilité, concernant les pillages, les vols qu’ils commettent (lors de leurs batailles et expéditions guerrières), le butin, les biens issus de ces vols.

 

Et on s’aperçoit que Mahomet a touché, s’est attribué une partie du butin :

 

8.69. Mangez donc de ce qui vous est déchu en butin, tant qu’il est licite et pur. Et craignez Allah car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 

59.7. Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en (à propos du butin).

 

Mahomet s’attribuait un cinquième du butin issu de ses pillages ou razzias, le butin comprenant toutes ses prises de guerre, y compris les femmes capturées et mises en esclavage (voir ci-dessous) :

 

8.1. Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis: « Le butin est à Allah et à Son messager. » Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants.

 

8.41. Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse), si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, le jour du Discernement: le jour où les deux groupes s’étaient rencontrés, et Allah est Omnipotent.

 

13.33. Et Il [Allah] vous a fait hériter leur terre [des infidèles, incrédules, dénégateurs], leurs demeures, leurs biens, et aussi d’une terre que vous n’avez point foulée. Et Allah est Omnipotent.

 

Note : ce verset incite les combattants musulmans [du jihad] à s’approprier les biens des infidèles.

 

59.6. Le butin provenant de leurs biens et qu’Allah a accordé sans combat à son Messager, vous n’y aviez engagé ni chevaux, ni chameaux ; mais Allah donne à Ses messagers la domination sur qui Il veut et Allah est Omnipotent.

 

Autre version :

 

59.6-7 « 6. Le butin provenant des biens des habitants des cités, qu’Allah a accordé sans combat à son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d’entre vous.

7. Prenez ce que le Messager vous donne, et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en ; et craignez Allah car Allah est dur en punition. ».

 

8.4        Privilèges que Mahomet s’autorisait sur sa part du butin, lors des razzias qu’il lançait

 

8.1. Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis: «Le butin est à Allah et à Son messager.» Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants.

 

8.41. Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse), si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, le jour du Discernement: le jour où les deux groupes s’étaient rencontrés, et Allah est Omnipotent[122].

 

59.6-7. « 6. Le butin provenant de leurs biens et qu’Allah a accordé sans combat à Son Messager, vous n’y aviez engagé ni chevaux, ni chameaux; mais Allah, donne à Ses messagers la domination sur qui Il veut et Allah est Omnipotent.

7. Le butin provenant [des biens] des habitants des cités, qu’Allah a accordé sans combat à Son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d’entre vous. Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en; et craignez Allah car Allah est dur en punition ».

 

Note : En résumé, il s’attribuait un cinquième du butin issu de ses pillages ou razzias, le butin comprenant toutes ses prises de guerre, y compris des captives et captifs[123] (8.1, 8.41, 8.69, 59.6-7 …). Et il lui arrive de distribuer une partie de la part de son butin à ses compagnons (59.7, …). Il a épousé plusieurs des captives, qu’il se réservait, en général, les plus belles.

Bien qu’il ait ordonné de couper la main aux voleurs (5.38) et qu’il ait organisé et conduit des pillages[124], il s’est exempté de cette punition.

 

Allah a autorisé Mahomet à épouser la femme de son fils adoptif (Zayd) (33.37-38).

 

Il a eu des rapports sexuels adultérins avec Myriam (Mâria) la copte (la servante d’Hafsa), dans la propre maison de sa femme Hafsa (66.1-4 + cf. Tafsir al-Jalalayn).

 

Il s’autorise à modifier les versets ou à remplacer les versets, de la « révélation divine », par d’autres, si nécessaire (2.106, 16.101-102, Al-Bukhari, Vol. 7 n°48 …)[125].

 

9         Une soumission déresponsabilisante

 

(Une déresponsabilisation par rapports aux conséquences de ses actes (cause de souffrances), du moment qu’ils sont légitimés par le prophète, par son exemple et/ou par les versets du Coran).

 

L’islam et le Judaïsme sont des religions de la loi, qu’on doit suivre scrupuleusement.

 

Il y a plusieurs conceptions de la religion, de la foi ou de l’éthique.

Il a, par exemple, la conception religieuse ou éthique qui incite à suivre scrupuleusement un ensemble de règles à suivre : « Fais ci ou fais cela. Ne fais pas ci ou ne fais pas ça ».

Ces religions ou éthiques prônent plutôt l’obéissance à la Loi.

En islam, ces règles seront les recommandations « Halal » (licite) ou « Haram » (illicite).

 

D’autres religions ou éthiques prônent plutôt la compassion ou l’amour, bien avant l’application la loi (comme le Bouddhisme, christianisme) ….

 

Pour ces dernières, la conception religieuse ou éthique reposera plutôt sur une relation d'amour, aussi grande que possible, aux autres, à la Nature etc. Car l’on sait que quand l’on aime quelqu'un, l’on fera tout pour lui faire plaisir.

 

Dans le Coran, il existe des versets prônant l'irresponsabilité « morale » (voir ci-dessous) :

 

8.17. Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’ est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de sa part ! Allah est Audient et Omniscient.

 

Note : Pour casser les barrières morales, Mahomet fait comprendre aux combattants de l’islam que leurs tueries n’auront aucune conséquence morale pour eux, s’ils les commettent pour la « cause de l’islam ».

 

La liberté et la responsabilité (qui va avec la liberté) sont, exactement, le contraire de la soumission.

 

Voir l’Annexe « "Est-il halal de..." 🤔 », situé à la fin de ce document.

 

10    Penser qu’on peut forcer les gens à croire et à se convertir

 

« Tout dogme est ridicule, funeste, toute contrainte sur le dogme est abominable. Ordonner de croire est absurde ». Voltaire.

 

Quand on force les gens à croire, y compris par les menaces de mort, de torture, de prison, l’on obtient souvent la réaction inverse. Loin d’abandonner ses convictions, celui qui est persécuté, le plus souvent s’arc-boute sur ses croyances, les dissimule et devient hypocrite.

 

Quand on persécute des athées, juifs, chrétiens, qu’on les force à se convertir à l’islam, croient-on sincèrement qu’ils vont devenir musulmans, convaincus par vos arguments, dès que vous les forcez à adopter vos croyances ?

 

Pourquoi donc dans les pays musulmans, force-t-on les athées et non pratiquants à aller prier à la mosquée et à faire les cinq prières du musulmans, aux non-jeûneurs à jeûner, les chrétiens (nouvellement convertis) à renoncer à leur foi et à retourner à l’islam ?

 

Par exemple, concernant le jeûne :

 

Un non-jeûneur a été violemment agressé par des jeûneurs, en Algérie et blessé gravement à l’œil[126].

Deux-tiers des Marocains estiment que le non-respect du jeûne doit être puni[127].

 

Légalement, les peines sont différentes, mais le socle commun entre tous ces pays est le même : une répression flagrante des non-jeûneurs, sommés d'être discrets, sous peine d'encourir la flagellation, le bannissement pour les étrangers comme en Arabie Saoudite, la prison allant d'un mois à plusieurs, ainsi que diverses amendes, et ce dans quasiment tous les pays arabes, de Tunisie (sous couvert de l'atteinte à la pudeur) en passant par le Maroc, le Koweit, l'Algérie ou encore l'Egypte, où un texte de loi y est spécialement dédié.

Dans certains de ces pays, ces lois s'appliquent même sur les étrangers, comme dans le royaume wahhabite ou au Qatar[128].

 

Réponse d’un non-jeûneur à un jeûneur qui veut le contraindre à jeûner : « Si quelqu'un jeûne devant vous, demandez-lui gentiment d'aller jeûner ailleurs et de respecter votre non-jeûne ».

De Jean Bricmont : « Si on accepte un "droit de ne pas être offensé" la liberté d'expression n'existe plus. Moi je suis offensé par la bigoterie et mon droit de ne pas être offensé est violé sans arrêt ».

 

La Lettre de Mahomet au à Jayfar, roi d’Oman (exposée dans l'Annexe "Lettre de Mahomet au à Jayfar, roi d’Oman", située à la fin de ce document) montre que Mahomet ne lui laisse aucun autre choix que celui d'embrasser l’Islam, sinon il l'informe qu'il va perdre son pouvoir et que ses cavaliers envahiront ses terres.

 

11    Le fait que Dieu a besoin d’être défendu (contre tout blasphème, moquerie)

 

(Au point de penser qu’il est bien de tuer les blasphémateurs, c’est à dire ceux qui critiquent ou se moquent de Dieu, de son prophète et du Coran).

 

Certains musulmans tuent les apostats et athées, pour défendre Allah et venger le blasphème commis contre Allah, selon eux, à l'exemple de l'un des frères Kouachi qui, qui après avoir tué onze membres du journal satirique Charlie Hebdo, crie à plusieurs reprises « on a vengé le prophète Mohammed »[129].

 

Les plus “malins” de ces supporters de l’islam iront justifier leurs insultes et menaces de mort, en citant le verset 148 de la sourate 4 : “Allah n’aime pas qu’on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué“, tout en prenant soin d’omettre le verset 126 de la sourate 16 : “Si vous devez exercer des représailles, que cela soit à la mesure de l’offense subie, mais si vous pardonnez, cela vaudra mieux pour ceux qui sont capables de se dominer” qui condamne toute idée de surenchère et de vengeance, quand bien même on se sentirait offensé, par un blasphème (qui a pour volonté d’outrer, mais qui n’a pas lieu d’être en Europe) ou une critique (qui cherche à analyser plus posément à l’aide de la raison).

 

« Le véritable blasphème consiste à croire que l’Eternel, ses prophètes ou ses envoyés seraient si vulnérables et susceptibles qu’ils auraient besoin qu’on prenne leur défense », écrit la femme rabbin, Delphine Horvilleur. « Tel était précisément le blasphème [chez les Israélites] : non pas dire du mal du divin ou se moquer de lui, non pas l’insulter ou le désapprouver… mais au contraire s’imaginer que l’honneur de Dieu dépendait d’un peu d’eau et de farine [en rend son Dieu tout petit]. Le blasphémateur, en voulant venger son Dieu si grand [tel les frères Kouachi], le rend précisément tout petit et sans envergure. [...] Tel était précisément le blasphème [chez les Israélites] : non pas dire du mal du divin ou se moquer de lui, non pas l’insulter ou le désapprouver… mais au contraire s’imaginer que l’honneur de Dieu dépendait d’un peu d’eau et de farine [en rend son Dieu tout petit]. Le blasphémateur, en voulant venger son Dieu si grand [tel les frères Kouachi], le rend précisément tout petit et sans envergure » [130].

 

12    Le manque d’humour des croyants convaincus

 

"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde", Pierre Desproges.

 

Peut-on publier des plaisanteries comme celles-ci et surtout les envoyer à certains musulmans convaincu ? :

 

« L'islam n'enseigne que la violence...

La preuve vous allez m'insulter ».

 

« Allah!

Allah!

Allah queue leu leu.

 

Allah!

Allah!

Allah queue leu leu.

 

Tout le monde s'éclate, Allah queue leu leu !

(Chant islamique, 1987) ».

 

« Al Quaïdi, Al Quaïda

Al Quaïdi aïdi aïda

Al Quaïdi, Al Quaïda

Al Quaïdi aïda

 

Aux premiers feux du soleil

Al Quaïdi, Al Quaïda

Tout le camp est en éveil

Al Quaïdi aïda ».

 

« Qu'est-ce qu'un musulman modéré ? Quelqu'un qui a sauté des passage du Coran ».

 

« Finalement, l’islam c’est lapider ceux qui font l'amour et boivent de l'alcool, afin d'entrer au paradis pour baiser des vierges et boire de l'alcool ».

 

Bonne question.

 

13    Le chantier de la liberté de conscience (et donc de la laïcité)

 

13.1    Liberté de conscience et droit de changer de religion pour les apostats, droit de ne pas en avoir

 

(Et donc aussi la liberté d’expression des autres confessions et des athées, en particulier, dans les pays musulmans, qui ont tous, dans leur arsenal juridique, une loi contre le « délit de blasphème »).

 

Selon Yusuf Al-Qaradawi chef des Frères musulmans et l'un des leaders de l'Islam sunnite les plus respectés (90% des musulmans), « Si on avait supprimé la peine de mort contre ceux qui quittent l'Islam, l'Islam n'existerait plus aujourd'hui. L'Islam aurait disparu dès la mort du Prophète, que la paix soit sur lui. Condamner l'apostasie, c'est ce qui a permis de garder l'Islam jusqu'à nos jours ».

 

En d'autres termes, selon ce haut responsable musulman, l'Islam existe encore aujourd'hui uniquement parce que les gens ont peur de se faire tuer s'ils le quittent.

 

13.2    Liberté de conscience et droit de critiquer les religions (blasphème ?), leur prophètes et leurs textes sacrés

 

Actuellement, en 2016, parmi les 192 membres de l’ONU, de nombreux Etat invoquent des clauses spéciales et une sorte d'exception islamique pour ne pas avoir à respecter et à appliquer les dispositions de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme de 1948 et au contraire pour faire prévaloir l'esprit de la Déclaration islamique universelle des droits de l'homme conditionnée à la loi islamique et sanctionnant pénalement toute insulte, atteinte et critique de l'islam[131] :

 

L'ONU a été le lieu de nombreuses discussions concernant la notion de blasphème. Du fait que le droit pénal musulman est fondé sur la Charia laquelle pénalise l'apostasie exprimée dans l'acte de blasphémer, des pays musulmans ont proposé d'adapter le droit international en ce sens :

 

« […] En juin 2011, un comité du Conseil des droits de l'homme décida d'abandonner le concept de « diffamation des religions », en rappelant que les lois anti-blasphème comme celles en vigueur en Égypte, en Arabie saoudite ou au Pakistan violent les droits de l'homme et sont des prétextes courants pour persécuter les chrétiens et les laïques[132].

 

Toutefois, ce concept liberticide fut reformulé par l’OCI[133] (le POCO), avec la Résolution « 16/18 », adoptée par consensus, le 19 décembre 2011, au Conseil des droits de l'homme, résolution qui combattait « l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l'incitation à la violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leur croyance [conviction] »[134].

 

Conçue par le secrétaire général de l'OCI (le Turc Ekmeleddin Ishanoglu), la résolution « 16/18 » (proposée lors de la « Conférence d'Istanbul » de juillet 2011) appelait à interdire toute critique de l'islam sous le prétexte de combattre l'intolérance contre les religions. En décembre 2011, le président de l'OCI fut reçu à Washington par l'Administration Obama afin de convaincre le président américain d'adhérer à ce « processus d'Istanbul » et de mettre en œuvre la résolution. Avec l'approbation verbale d'Hillary Clinton, l'organisation marqua un point diplomatique important, même si la résolution ne fut pas mise en œuvre en attendant une prochaine occasion de la reformuler »[135].

 

En 2012, Stéphanie Le Bars, journaliste au Monde, note : « Depuis 1999, tous les ans, les 57 pays de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) s'efforcent de promouvoir, devant la commission des droits de l'homme de l'ONU, le concept de diffamation des religions, un faux nez pour imposer au monde un controversé délit de blasphème, surtout en vigueur dans les pays musulmans. Et chaque année les pays occidentaux, rejoints par l'Amérique latine et l'Afrique, s'y opposent fermement au nom de la liberté d'expression et du droit international »[136].

 

L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international. Depuis 1999, l'OCI défend le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème", Le Monde & Reuters, 20/09/2012, https://www.lemonde.fr/societe/article/2012/09/20/l-oci-veut-inscrire-le-blaspheme-dans-le-droit-international_1762602_3224.html

 

« L'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 Etats, a annoncé, mercredi 19 septembre 2012, qu'elle redoublerait d'efforts pour faire inscrire le blasphème parmi les crimes et délits reconnus en droit international. L'initiative se veut une réponse aux manifestations de colère qui ont suivi la diffusion sur internet d'un film islamophobe tourné aux Etats-Unis et la publication en France de caricatures du prophète Mahomet par l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

Depuis 1999, l'OCI défend, devant la commission des droits de l'homme de l'ONU, le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème". Chaque année les pays occidentaux, rejoints par l'Amérique latine et l'Afrique, s'y opposent fermement au nom de la liberté d'expression et du droit international ».

 

« La France est un des rares pays où le blasphème n’a pas de valeur devant un tribunal. De ce fait, avec la Belgique, elle jouit d’une situation privilégiée. Le blasphème est sorti définitivement du Code pénal français en 1791 (notons cependant un bref retour du délit pénal de sacrilège et de blasphème de 1825 à 1830 avec la Restauration). Le « blasphème public contre Dieu » n’existe, en France, qu’en Alsace Moselle dans le code local à l’article 166 qui prévoit trois ans de prison. [...] Le 12 mars 1987, l’ouvrage de Christian Laborde L’os de Dyonisos est interdit par la cour d’appel de Pau pour paganisme, lubricité et provocation. Cette censure sera levée par la Cour de Cassation en janvier 1989 »[137].

 

La Ligue Islamique Mondiale (LIM)[138] aurait déposé, en 2019 (?), une résolution à l'ONU pour que « Les injures faites à l'islam soient considérées comme des atteintes à la liberté de conscience » (information à vérifier).

En 2020, dans une tribune (publiée sur le site internet de Marianne), Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) déclare :

 

« […] nous devons, quand la liberté de critiquer devient la volonté d’offenser et de désigner notre communauté de croyants à la vindicte, user de notre droit à défendre nos croyances, et recourir aux procédures que confère notre État de droit. L’insulte et l’injure ne seront jamais des expressions respectables ou acceptables »[139].

 

Discussions

 

Selon l'auteur, « Avec le rétablissement du délit de blasphème, c'est en fait la liberté de conscience et d'expression qui sont menacés. Note : pour ceux qui ne reconnaissent pas les religions, le délit de blasphème n'existe pas ».

 

Selon Philippe Marlière, « Le "droit au blasphème", c'est essentiellement revendiquer le droit de tenir des propos racistes et sexistes, sans s'exposer à la condamnation de la justice »[140].

 

Selon Bakasta, « Blasphème et racisme sont 2 choses différentes. Racisme c'est contre une personne ou un groupe de personnes en particulier, blasphème c'est contre une religion, une façon de penser, ce n'est pas du racisme. Mais certains ne différencient pas les 2 alors qu'ils devraient ».

 

A l’inverse de Philippe Marlière, pour Céline Pina, « Le réel montre ce qu’induit la notion de [délit de] blasphème : la validation de la haine d’autrui qui peut aller jusqu’à la justification de l’assassinat et du terrorisme ».

 

En France,  il est possible de critiquer et d'insulter une religion, comme Michel Houellebecq l'avait fait en 2001 en affirmant que l'islam était la religion la plus con du monde. Mais il reste interdit d'insulter les adeptes d'une religion.

 

Contrairement à ce qu’affirme Philippe Marlière, l'article 24 de la loi Pleven (1974) qui amende la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse - valable pour la liberté d'expression - pose des limites à la liberté d'expression. Il dispose que « ceux qui auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement ».

 

Selon Tchityri, « Il n'y a pas de "droit au blasphème" dans notre République laïque, mais une LIBERTÉ D'EXPRESSION ».

 

Selon l'auteur, « Je pense que le délit de blasphème a été instauré, dès qu'une personne puissante, un peu psychopathe, voulait conserver la certitude confortable et rassurante de ses croyances, et qu'elle voulait supprimer toutes les causes de perturbations désagréable (de ses croyances) et éviter ainsi toute dissonance cognitive (désagréable). Et plus, elle est psychopathe, moins cela la dérange de faire passer de vie à trépas le perturbateur. Et s'il est mégalo et convaincu d'avoir raison, il veut faire passer ses lois liberticides à la postérité ».

 

Selon Kaliste Vennuzc [chrétien], « Il me semble que l'expression de droit au blasphème est malvenue. Je dirais plutôt que le blasphème n'est pas interdit légalement (et il ne doit pas l'être).

Quand j'entends "droit au blasphème", ça me fait le même effet que si j'entendais parler de droit à l'impolitesse : rien n'interdit l'impolitesse, l'impolitesse est-elle pour autant un droit ?

Il me semble que si l'on veut rester dans une société de dialogue et de paix, on a intérêt à respecter autant que possible le sacré de chacun. Quand je dis respect, ça ne veut pas dire ne rien dire sur les fausses croyance. Ça veut dire faire attention au langage qu'on utilise pour éviter de blesser inutilement. Eviter de blesser par plaisir, juste pour se soulager. L'attaque frontale du type "je mets un doigt dans le c... d'Allah" me semble vulgaire et n'avoir aucune chance de faire avancer ceux à qui on s'adresse. C'est donc inutile et même néfaste. Mila a d'ailleurs dit qu'elle ne regrette pas d'avoir attaqué l'islam mais qu'elle regrette d'avoir utilisé la vulgarité. Je suis entièrement d'accord avec elle.

Quoi qu'il en soit il n'est pas interdit d'être vulgaire donc RIEN ne justifie les menaces dont elle est l'objet et, même si c'était interdit, RIEN ne justifierait que des petites frappes jouent au justiciers d'Allah ».

 

Selon Georges Autran, « Je sais qu'il y a des personnes qui considèrent que l'islam est sacré et intouchable et que de le critiquer est un blasphème, un péché grave. C'est la confrontation de deux conceptions du monde.

Il est plus simple de faire des menaces de 💀 que de soutenir...

Car un [critiquer les autres religions] est considéré comme normal (conséquence anti-kouffar) et l’autre [critiquer l’islam] comme islamophobie... ».

 

Selon Rebecca, « il y a des gens qui considèrent leur religion à part, au-dessus des autres et intouchable. Y toucher est un blasphème sans nom ».

 

Selon Hérétique, « Depuis le début de l'affaire #Mila, un discours revient sans cesse, on aurait le droit de critiquer les religions mais il faudrait le faire dans le « respect ». Mais en quoi consiste réellement ce respect ? (à dérouler)

Si Raif Badawi a été emprisonné et fouetté s'est pour avoir manqué de "respect" à la religion. Son seul tort est d'avoir demandé que la religion n'empiète pas sur les libertés...

La Vie de Brian, une parodie sur Jésus réalisée par les Monty Python a été censurée à sa sortie au cinéma dans de nombreux pays, au nom du respect de la religion.

Asia Bibi, jeune chrétienne pakistanaise a été condamnée à mort (avant d'être acquittée) pour avoir bu de l'eau d'un puits réservé aux musulmans. Elle aussi avait manqué de "respect" à la religion.

Le curseur du « respect » dû à la religion découle totalement du rapport de force du lieu. Vous êtes dans un pays où la religion a tous les pouvoirs alors le moindre questionnement, le moindre doute pourra vous faire condamner à mort pour irrespect envers la religion.

Dès qu'elles ont un peu de pouvoir les institutions religieuses transforment l'exigence de respect en la plus abominable des censures. Limiter la liberté d'expression au respect des religions c'est mettre le doigt dans un engrenage qui peut nous amener très loin.

Voilà ce qu'on peut faire avec l'exigence de respect envers la religion. Est ce qu'on veut vraiment de cette censure ? ».

 

Selon Hafiz Chems-Eddine, « Rien ne peut justifier des menaces de mort. Ceux qui prétendent défendre l'islam en menaçant et en insultant ceux qui le critiquent, alimentent ces derniers [donnent des arguments à ceux qui le critiquent].

Un croyant doit demeurer calme, serein et digne en toutes circonstances. C'est la ligne que nous défendrons toujours ».

 

Selon André Simha, professeur de philosophie « L’accusation de blasphème s’accompagne toujours de la mise à mort, instituée par une loi ou commise par un assassin. Nous avons été délivrés de cette menace qui terrorisait pendant des millénaires. Seuls des barbares peuvent oser demander son rétablissement ».

 

13.3    Débats sur la notion de mécréance entre un musulman et des non-croyants

 

Charles : Si la mécréance est l'art de réfléchir par soi-même, d'être maître de sa pensée et de ne pas être manipulé par des histoires farfelus et fantasques, alors je suis un mécréants, niveau 99.

 

Rico : la mécréance n'a rien à voir avec l'athéisme.

Mécréant = mal croire (croire à une autre religion, en somme).

L'athéisme = ne pas croire du tout.

 

Abdoulkadri : C'est pourtant faux ! "Croire"=accepter et suivre=obéir DIEU !

"Mécroire"=rebeller=refus d'obéir DIEU=suivre le Diable!

 

Rico : Mécroire = mal croire. C'est étymologique.

Et croire au diable ou à dieu, c'est la même chose :

Dieu, c'est un ami imaginaire.

Le diable, c'est pour trouver un prétexte à tes mauvaises actions.

 

Abdoulkadri : mal croire, c'est suivre une religion "caduque", déviante, égarée ...

En réalité, il y a qu'un chemin! (Un vrai!).

Les multitudes de chemins qui s'infléchissent [vont de travers] ne mèneront nulle part !...

 

Charles : Comment est-ce que je peux suivre le diable si je ne crois pas en lui aussi ?

 

Karine : dieu n'existerait pas sans le diable. Ce dernier a été inventé pour justifier les malheurs sur terre, c'est le bouc émissaire.

 

Thibault : L'apostasie, l'ignosticisme ou l'agnosticisme sont aussi considérés comme de la mécréance... 😊 

 

Tintin : Ça, c'est raciste ! Quand on commence à parler de mécréant, ça me fait penser à DAESH. C’est la détestation de tous ceux qui ne font pas partis de la secte. Ceux qui jugent les autres et les rangent dans une catégorie sont souvent le problème eux-mêmes.

 

Soraya : "Mécréance" n'existe pas. Par définition : puisque la croyance est une maladie mentale, la non-croyance est l'absence de cette maladie, c'est à dire la santé mentale (au moins sur ce point).

 

Christophe : les mécréants sont les croyants qui s'arrogent le droit de parler et de faire plein de saloperies, de crimes, au nom de leur dieu imaginaire ... ça c'est la vraie mécréance. Et croire qu'un dieu imaginaire a écrit un livre, c'est de l'ignorance pure et de la connerie, par essence.

 

Karine : Un mécréant désigne une personne qui n'adhère pas à la religion, considérée comme la seul vraie (dans le passé, en France, c'était la religion chrétienne).

ATHÉE : qui n'a aucune croyance

Une personne athée a résisté à l'endoctrinement, au lavage de cerveau. Elle raisonne, utilisant une logique inébranlable.

Des études internationales ont démontré que les athées étaient plus intelligents que les croyants.

Les personnes cultivées ont plus de chances d'être athées.

D'après les NATIONS UNIES, les 20 pays au monde où la qualité de vie est la meilleure sont ceux où le poids de la religion est le plus faible. Dans leur grande majorité, les pays en BAS de classement, sont très religieux.

Il y a de sérieuses raisons de douter du fait que la religion améliore la vie. Elle permet d'accepter la misère, avec la perspective d'une vie meilleure dans un paradis imaginaire.

Les croyances et autres révélations et doctrines religieuses sont aujourd'hui considérés par les grands intellectuels comme des légende pour enfants.

À l'académie nationale des sciences des USA, seulement 7% de ses membres ont une croyance religieuse.

Surprenant dans un pays où il existe 7 états où vous ne pouvez occuper une fonction officielle, si vous n'êtes pas croyant.

 

Abdoulkadri : un mécréant n'a aucune liberté de plus qu'un croyant ! Non aucune! Nous avons tous le "libre arbitre".

[Mais] Désobéir pour servir une autre cause [que celle de sa foi], ce n'est pas une "liberté totale" !

 

Charles : Et si ! Mon TRES jeune ami : je n’ai pas cette " épée " de Damoclès , la " carotte " , la " menace " , qu'ont les croyants... qui est : vais-je aller au paradis ou en enfer ? 😱😱😂😂😂 la vie de croyant se résume à ça, au final. Ce n'est pas un dieu que vous priez, mais une réservation [au ciel].

D'apres toi, dieu préfère quoi ? Les athées qui sont droits, justes, qui font avancer le monde et font le bien, sans qu'un livre leur dise quoi faire ? Ou alors des croyants qui passent leur temps à le sucer pour aller au paradis, en respectant les pratiques, au détriment de l’Humain ?

 

Christophe : Mort de rire concernant le libre arbitre en islam. Quelle vaste blague ! Il suffit de lire les hadiths ; Vous suivez tout ce que fait votre prophète. Alors quel libre arbitre ? Vous utilisez des mots sans en comprendre le sens, ce qui est typique des endoctrinés.

 

13.4    Sur la nature et l’évolution de l’islam

 

Certains pensent que l’islam est une idéologie politico-religieuse totalitaire, qui ne peut évoluer.

 

Selon Kamel H. « Malheureusement, l'islam n'est idéologiquement pas réformable, puisqu’il réfute de manière totalement absolue toute modification (Coran 6.115[141], Bukhari 3.49.861 etc. ...) ».

 

Selon Razika Adnani « La réforme de l’islam est une réforme de l’islam tout court et elle ne se fera pas indépendamment des autres pays musulmans. Croire qu’on peut réformer l’islam en France pour créer en France un islam spécifique à la France qui serait républicain et moderne, alors que dans les autres pays musulmans il continuerait d’être figé et pratiqué dans sa version traditionnelle, est une utopie ».

 

Selon Georges Autran, « L'islam est démocratique et assez tolérant, quand il est en minorité politique et en position de faiblesse, mais il est TOTALITAIRE ET COERCITIF, quand il prend le pouvoir … Toujours le schéma Mecque/Hegire/Medine/Mecque Soumise ... L'Islam des origines s'est structuré ainsi et a répété ce schéma, depuis 1400 ans, partout où il cherche à s'établir ».

 

Citation à rapprocher de celle de l’écrivain algérien Kamel Daoud : « Dans les pays où ils sont minoritaires, les musulmans sont obsédés par les droits des minorités. Dans les pays où ils sont majoritaires, les minorités n'ont plus aucun droit ».

 

Selon François V., « L'islam n'est pas une religion, mais un régime totalitaire déguisé en religion, qui régit TOUS les aspects de la vie du crédule, qui s'y trouve, jusque dans la manière dont il doit déféquer et se torcher!

Fait authentique: un hadith de Bukhari précise qu'il faut toujours s'essuyer le derrière avec un nombre impair de cailloux pour ne pas offenser Allah. D'autres hadiths précisent qu'il ne faut pas chier dans la direction de la Mecque, ni lui tourner le dos. Un autre hadith précise qu'il ne faut jamais pisser contre le vent, car celui-ci est le souffle d'Allah.

Et treize siècles, après que ces conneries aient été inventées, par un chevrier analphabète, il y a deux milliards de crétins pour croire à ces âneries ... Affligeant ».

 

Selon Sarah B., « Que ce soit l'islam ou les autres religions, tout repose sur la bêtise et la naïveté des suiveurs ... ».

 

Pourtant, il y a peut-être des raisons d’espérer. En effet, Mohammed Moussaoui, président du CFCM, principale autorité musulmane de France, a déclaré (voir ci-après) :

 

« Nous devons accepter que l’islam soit critiqué y compris dans ses principes et fondements. […] La liberté d’expression est fondamentale. Elle est source d’enrichissement et de progrès par la diffusion d’idées et d’opinions qu’elle permet. Elle est le fondement de notre démocratie et le rempart contre toutes les formes d’aliénation. »[142].

 

Sinon, que penser de cette déclaration de Mohammed Al Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, qui a coorganisé la Conférence internationale pour la paix et la solidarité, qui s’est tenue, le mardi 17 septembre 2019, à Paris :

 

« Un musulman qui ne respecte pas les lois de la République ne pratique pas l’islam authentique »[143].

 

14    Le chantier de la question de l’égalité homme et femme

 

La femme, dans le Coran, reçoit 2 fois moins en héritage que l’homme. S4.12.

Le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme. S2.282.

Si elle fornique [elle a une relation hors mariage], elle sera enfermée jusqu'à sa mort. S4.15.

Si elle est mariée, mais esclave, un autre homme pourra la marier de force. S4.28.

Son mari décidera à sa place, si ça ne lui convient pas, il pourra la battre. S4.34.

Les hommes lui sont supérieurs, même si elle n'est pas leurs femmes. S2.228.

Le Coran prévoit le mariage d'enfants. S65.4 et S4.127.

La femme doit baisser les yeux, face aux hommes. S24.31[144].

 

En Islam, une femme reste mineure à vie, par rapport aux hommes de son entourage ou ceux de sa vie[145].

 

33.33. [ô femmes du Prophète] Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah). Accomplissez le Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement.

 

Au 21° siècle, que souhaitez-vous ? 1) des femmes émancipées et autonomes,

Ou 2) des femmes soumises, obéissantes aux hommes et non-autonomes par rapport à ces derniers ?

 

Selon Nawal el saadawi, « Certains disent que les femmes portent le voile parce que les hommes ont des désirs sexuels et regardent les femmes avec concupiscence. Si tel est le cas, c'est l'homme qui doit être voilé, et non la femme, ou il faut lui arracher les yeux. L’homme a des désirs sexuels, mais la femme aussi. Pourquoi alors ne pas voiler l'homme que la femme pourrait désirer? Ou la femme est-elle plus forte que l'homme? Elle seule peut maîtriser son désir? Voilà une contradiction à laquelle on ne pense jamais. On rencontre des contradictions chaque jour, mais on ne les voit pas parce que nos yeux sont devenus aveugles. L’ingéniosité consiste à voir les contradictions que personne ne voit. Si les femmes se posaient cette question, elles enlèveraient le voile. »[146].

 

Plusieurs sourates traitent des menstrues des femmes : 6.45, 5.6, 4.43, 2.222 …, les femmes étant considérées comme « impures » (« souillées ») durant leurs menstrues.

 

2. 222. - Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. - Dis : “C'est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d'Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient”.

 

Selon Sousous, « On diabolise la femme, dans toutes les religions, car elles a ses menstrues (règles) , et de ce fait, elle est "impure" , mais le sacrifice d'une bête, comme offrande à dieu, est non seulement "pur", mais préconisé !!! Décidément, la femme reste le souffre-douleur des croyances et de l'homme ! :

 

Coran 6.145. Le sang qui coule de la bête lorsqu’elle est égorgée est impur, Allah a dit « Dis : « Dans ce qui m'a été révélé, je ne trouve d'interdit, à aucun mangeur d'en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu'on a fait couler, ou la chair de porc - car c'est une souillure - ou ce qui, par perversité, a été sacrifié à autre qu'Allah ». Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux. ».

 

14.1    Sur les cafés réservés aux femmes

 

De Véronique : Alors que l’espace public reste dominé par les hommes, le café Baroque, à Tunis, ou le Club Elle, à Kélibia, permettent aux femmes de sortir, fumer ou papoter sans pression :

 

En Tunisie, la timide apparition des cafés pour femmes, Lilia Blaise, 21/02/2020, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/02/21/en-tunisie-la-timide-apparition-des-cafes-pour-femmes_6030357_3212.html

 

Moi : Qu'en pensez-vous ? Validation d'une ségrégation hommes et femmes ?

 

Christine : Génial, ils se congratulent pour une ségrégation !!! Alors qu'ils serait si simple que les femmes se rendent DANS n'importe quel café, et que les hommes ne les emmerdent pas.

 

Samanda : il faudrait que les femmes prennent l'éducation de leurs rejetons mâles mieux en main.

 

Christine : Non, les femmes ne sont pas seules responsables de l'éducation de leurs garçons. Elles transmettent les" valeurs" qu'on leur a inculquées et même si elles pouvaient s'en détacher un peu, je vois bien une mère, une inférieure qui n'a que le droit de rester à la maison,  aller contre l'avis de son mari quant à l'égalité entre ses enfants,  frères et sœurs  ayant les mêmes droits ... et les garçons ne sont pas des crétins aveugles, quand leurs mères n'ont pas vraiment les mêmes droits que leurs pères, je ne vois pas vraiment comment ce sont les mères qui vont changer seules cet état d'esprit.

 

Shems : C'est une régression c'est ce que les Frères Musulmans veulent : l'abolition de la mixité.

 

Tchityri : Heureusement qu'il y a encore en Tunisie des cafés et des restaurants où des femmes seules peuvent s'installer au milieu des mecs, sans problèmes, boire de l'alcool et même savourer de délicieuses cochonnailles ... C'est ce modèle qu'il faut développer.

 

Amina : Pure connerie c amener de l’eau au moulin aux islamistes ,c’est la pire ignominie, valider que l’homme n’est pas l’égal à la femme !!! chacun sa place !! A gerber !! Bourguiba doit se retourner dans sa tombe !!!😏

 

Malika : Détestable, affligeant. On a aussi dans tout le Maghreb maintenant des plages réservées aux femmes aussi. En Inde, il y a des trains uniquement féminins. Bref c'est la capitulation devant le postulat que les hommes ne savent pas maitriser leur satanée libido et que plutôt que les éduquer, EUX, on prend le parti d'isoler les femmes.

 

Philippe : Contre-productif ...

 

Sarah : La Tunisie s'enfonce dans l'obscurantisme.

 

Bluemary : Pathétique.

 

14.2    Droit de se baigner topless

 

« Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées. » Le Tartuffe, Molière.

 

A l’inverse, depuis août 2019, Les femmes ont désormais le droit de se baigner topless dans les piscines municipales de Barcelone. De quoi faire évoluer les mentalités quant à la sexualisation du corps des femmes ? :

 

Topless dans les piscines à Barcelone – La France à contre-courant, Laurence Taillade, 26/08/2019, https://www.revuepolitique.fr/topless-dans-les-piscines-a-barcelone-la-france-a-contre-courant/

 

Cette nouveauté fait suite à plusieurs années de militantisme féministe dans la perspective de reconnaître une égalité entre hommes et femmes, puisque seules les femmes se voyaient l’obligation de porter un haut.

 

Cet événement prend toute sa dimension en comparaison aux troubles récurrents que vit notre pays au rythme des actions de prétendue « désobéissance civile » organisées par des associations défendant le port du burkini.

 

D’un côté, un progrès qui permet de tendre vers une désexualisation du corps des femmes et mène à la fin d’une discrimination sexiste.

 

De l’autre, une régression avec l’autorisation que certaines municipalités françaises accordent pour le port de ce vêtement de bain. Parce qu’il n’est destiné qu’aux femmes, il est bien un marqueur sexiste.

 

15    Le chantier de la désacralisation de la violence

 

Le chantier n’est pas mince, car il y a, au minimum :

 

           Plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats, dans le Coran.

           396 versets coraniques haineux, belliqueux, esclavagistes, anti-chrétiens, anti-juifs, appelant à tuer les apostats et les infidèles.

           129 versets coraniques prônant la guerre et le djihad.

           3 versets consacrés à 3 paix des peuples (4.92, 9.46, 10.10). Il y a plusieurs dizaines de versets pour la paix, mais ils concernent uniquement la paix entre musulmans.

           Plus de 200 répétitions du mot "feu",

           163 répétitions de la phrase "jour du jugement',

           Au moins 365 répétitions du mot "châtiment" et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation ...).

           Il y a 41 versets coraniques misogynes et/ou associant la femme au mal et au diable.

 

L’imam Soheib Bencheikh[147], dans le livre « Les versets douloureux[148] », cite ces versets, ci-dessous, comme douloureux (sous-entendus potentiellement « dangereux », problématiques, violents ou intolérants, incitant le fidèle à donner sa vie pour l’islam) :

 

9.29, 2.221, 5.5, 60.10, 5.78-80, 2.59, 2. 90, 2.101, 2.121, 5.72-73, 2.154, 3.185, 2.190-191, 9.73-74, 9.123, 47.4-7 (, 4.171).

 

Mais il les contrebalance, en les mettant en opposition avec ces versets plus pacifiques et tolérants (ci-dessous) :

 

29.46, 5.38, 2.173, 18.29, 2.256, 109.6, 2.109, 2.112, 2.62, 22.40 (, 3.55), 8.61, 41.31.

 

De mon côté, j’ai relevé un minimum de 274 versets ou groupes de versets problématiques (douloureux …). Et cette liste n’est pas exhaustive. Beaucoup de versets sont « problématiques », par rapport aux valeurs actuelles du monde moderne :

 

Ø  a) Le Coran légitime l’inégalité entre les hommes (entre musulmans et non-musulmans) et l’esclavage[149],

Ø  b) Le Coran incite régulièrement au manque de pitié. Dans le Coran, on trouve, par exemple, des versets coraniques incitant à jeter l'effroi (cf. versets 8.60, 8.12, 8.55), à être dur ou sans pitié avec les mécréants (cf. 24.2, 48.28, 9.123)[150] etc.

Ø  c) Ensuite, « Dans le Coran, « Allah » recommande ici aux musulmans (eux seuls sont qualifiés de "croyants") de ne pas entretenir de relations d’amitié ou de sujétion avec les non-musulmans (cf. versets 3.118, 5.51, 9.23, 60.13), mais il autorise des dérogations au principe lorsque le fait de s’opposer à ces derniers les met en danger »[151]. Alors qu’à contrario, le chrétien peut être ami avec les adeptes de toutes confessions.

Ø  d) Le musulman est autorisé à mentir à un non-musulman ou à rompre un pacte avec lui, s’il le craint (3.28, 16.106, 8. 55-60). Alors que le chrétien ne peut mentir dans aucun cas (Mc 8.35).

 

En fait, le chantier est énorme.

 

Peut-on arrivé à cet idéal laïque comme exposé par Gita Sahga : « la laïcité ne signifie pas l'absence de religion mais renvoie à une structure étatique qui défend, tout à la fois, la liberté d'expression et la liberté de religion ou de conviction, où il n'y a pas de religion d'état, où la loi n'est pas d'inspiration divine et où les acteurs religieux ne peuvent imposer leur volonté sur les politiques des pouvoirs publics » ?

 

Selon Souha de Tunis, « Lorsque nous évoquons la criminalité du coran qui appelle de façon solennelle, explicite et répétitive à tuer les non musulmans, à terroriser l'humanité, à déporter, à réduire les personnes en esclavage, à humilier les femmes et autrui. Vous êtes nombreux encore à nous dire que l'ancien testament avait aussi son lot de criminalité. Cet argument aussi fallacieux que creux me fait penser à un Médecin qui veut relativiser le cancer de son patient en lui disant que la variole tuait aussi des millions de personnes au siècle dernier ! Nous voilà rassurés ».

 

16    Le chantier de l’autonomisation des champs du savoir

 

(La séparation de la foi et de la connaissance scientifique).

 

Nous allons examiner les possibles causes du retard scientifique du monde musulman.

 

1.1        L’adoption puis le rejet du Mutazilisme

 

Le mutazilisme, ou mu‘tazilisme mais aussi Al mu'tazila, est une importante école de théologie musulmane ('Aqîda) apparue au viiie siècle[152]. Elle s'oppose aux écoles de théologie aujourd'hui dominantes comme l'asharisme, le maturidisme ainsi que d'autres écoles plus littéralistes comme l'école de théologie du hanbalisme. Vivement critiqué par les courants salafiste et wahhabite, le mutazilisme fut autrefois un courant majoritaire, notamment durant une période du califat des fatimides.

Il réfute l'aspect incréé du coran, jugeant cette considération comme irrationnelle. Il met en avant le libre arbitre, place l'amour et l'ascétisme au centre de la recherche spirituelle de l'être humain, et rejette tout dogmatisme religieux. La recherche scientifique et la philosophie y ont une place prépondérante.

Il fournit un cadre intellectuel, dont la place de la raison reconnue capable d'un certain savoir théologique, sans le recours de la révélation[153].

 

La théologie mutazilite se développe sur la logique et le rationalisme, inspirés de la philosophie grecque et de la raison (logos), que Wassil Ibn Ata combine harmonieusement avec les doctrines de la foi islamique.
Cette démarche, reprise sous différentes formes par les autres courants musulmans, parfois avec réticence, régressa nettement à partir du 
xiiie siècle (sous l'impulsion ottomane) chez les sunnites, ceux-ci considérant que la révélation divine n'a pas à être soumise à la critique humaine. Ainsi, après Averroès, on constate « la perte d'audience de la philosophie musulmane au profit de la mystique »[154].

 

Très rapidement, encouragée par le calife perse Al-Ma'mun (le fameux calife de Bagdad, encore appelé Hârûn ar-Rachîd, 786-833) qui fit du mutazilisme la doctrine ou croyance officielle en 827, à la cour du califat abbasside, et créera la Maison de la sagesse en 832. Il restera la doctrine officielle sous ses deux successeurs.

 

La philosophie grecque fut introduite dans les milieux intellectuels persans et arabes. L'École péripatétique commença à avoir des représentants parmi eux, qui cherchaient par une démonstration philosophique à conforter et démontrer le bien-fondé de leur foi religieuse et pour ce faire utilisaient une méthodologie fondée sur la dialectique grecque furent appelés mutakallamin (« ceux qui utilisent le kalâm doublement »).

 

Une persécution (la Miḥna) sera même organisée entre 833 et 848 contre les érudits qui n'adhèrent pas au mutazilisme. La Miḥna force les non-adhérents à renoncer ouvertement à la doctrine affirmant que le Coran est éternel et à accepter que celui-ci ait été créé, assimilant cette doctrine à la doctrine chrétienne selon laquelle la Parole de Dieu par laquelle il se manifeste au monde (qui est le Christ selon les chrétiens) serait incréée et co-éternelle avec Dieu lui-même. Cette doctrine serait donc ouverte aux mêmes reproches de polythéisme que le trinitarisme chrétien, et ne serait donc pas monothéiste. Le zèle des motazilistes alla jusqu'au refus de faire libérer les prisonniers musulmans aux mains des Byzantins s'ils affirmaient la non-création du Coran.

 

Une nette résistance de l'opinion à ces persécutions est rapportée par les chroniqueurs. De fait, la Mihna est sans doute en partie la cause du déclin du mutazilisme de l'époque.

 

« […] le pouvoir califal, au début du lx' siècle, désireux de donner à l'empire une doctrine cohérente, chercha à imposer l'approche mutazilite à tous les musulmans de l'empire, par la force au besoin : il créa une force de police, chargée de s'assurer que tous les imams acceptaient de reconnaître le credo mutazilite, en affirmant publiquement que le Coran était créé et non éternel. Pendant quinze ans (833-848), la répression s'abattit sur les croyants traditionnels, obligés de se cacher pour conserver le credo transmis.

Cet épisode de répression brutale a laissé des traces profondes dans la mémoire musulmane. L'intolérance et la violence ne sont pas associées à l'obscurantisme traditionaliste, mais au rationalisme à prétention universelle, qui, parce qu'il est rationnel, doit s'imposer à tous et ne laisse pas de place à la diversité. Dans l'histoire musulmane, l'Inquisition a été rationaliste.

il faut faire cet effort contre la tendance à croire que l'histoire intellectuelle de l'islam est une lutte entre un courant rationaliste ouvert, progressiste et tolérant, et un courant rétrograde et violent. C'est infiniment plus compliqué, évidemment ; et dans cette complexité, il faut retenir, comme clef d'explication de certains réflexes, que l'islam a fait l'expérience du potentiel violent de la prétention universelle du rationalisme[155]. » (Adrien Candiard, Comprendre l’islam).

 

Bien que son rationalisme fût séduisant auprès des classes éduquées de l'époque, le mutazilisme ne se répandit guère parmi les masses, probablement du fait de sa nature élitiste. Après son adoption par les dirigeants et face à la persécution qui s'ensuivit, son impopularité grandit dans le peuple.

 

Le calife al-Mutawakkil (~821-861, qui devint calife en 847) abandonna le mutazilisme et revint à la doctrine dit "traditionnelle", qui était en train de donner naissance au sunnisme.

 

Le mutazilisme retrouvera un certain lustre sous le protectorat des émirs chiites buyides, aux xe et xie siècles, où il sera de nouveau enseigné.

 

Le mutazilisme sera de nouveau écarté à l'arrivée des Turcs seldjoukides. « À partir du milieu du xie siècle, la théologie sunnite, plus orthodoxe, l'avait définitivement emporté. »2 Le mutazilisme déclina entre le xie et le xiiie siècle.

 

Le mutazilisme a été interdit, ses livres brûlés, et on ne connaissait plus sa doctrine que par les textes des théologiens traditionalistes qui l'avaient attaqué[156].

 

Les motazilites affirment que le Coran ne peut pas être éternel, mais a été créé par Dieu, sinon l'unicité de celui-ci serait impossible. Devant le problème de l'existence du mal dans un monde où Dieu est omnipotent, ils mettent en avant le libre arbitre des êtres humains et présentent le mal comme généré par les erreurs de ceux-ci. Si les actes maléfiques d'un homme provenait de la volonté de Dieu, alors la notion de punition perdrait son sens car l'homme suivrait la volonté divine quels que soient ses actes. Le mutazilisme s'oppose donc à la prédestination.

 

Le principe du « degré intermédiaire », qui a été le premier à distinguer les mutazilites, affirme que le musulman qui commet un grand péché (meurtre, vol, fornication, fausse accusation de fornication, etc.) ne doit être considéré, dans la vie d'ici-bas, ni comme croyant ou musulman (comme pensent les sunnites), ni comme mécréant (kâfir, comme pensent les khâridjites), mais plutôt dans un degré intermédiaire entre les deux. Si le pécheur se repent avant sa mort, il sera considéré à nouveau comme croyant. S'il ne se repent pas, il sera considéré comme mécréant et méritera l'enfer.

Le principe "Ordonner le bien et blâmer le blâmable" permet la rébellion contre l'autorité, si celle-ci est injuste, comme un moyen d'empêcher le mal (contrairement aux autres courants qui incitent les musulmans à obéir aux autorités, même si elles sont injustes).

 

16.1    Le rejet du principe de causalité

 

Dans le Kitâb al-Ibâna [« Livre de la distinction »], Ashari (874-936) affirme que « notre volonté est conditionnée par Dieu et ne peut être que par sa volonté. Pas une feuille, pas une graine ne tombe au fond des sillons, pas une action n'est accomplie, sans que Dieu ne le sache à l'avance, de science certaine[157] ». Pour ses disciples, les asharites, « il n'existe dans l'univers ni principe de causalité entre les phénomènes, ni loi natu­relle. Tout procède de la volonté infiniment libre et créatrice de Dieu ».

 

Toute idée même d'une norme intérieure à un être, d'une nécessité interne, est exclue[158], thèse défendue fortement par le théologien sunnite Ghazali (1058-1111) qui « sacrifiera la causalité à l'autel du volontarisme divin[159] ».

Pour lui, « la rencontre d'une flamme et d'un morceau de coton ne provoque le feu que par probabilité et non par nécessité. La certitude découlant du principe de causalité n'existe pas[160] ». C'est le dogme de l'absolue liberté de la volonté divine qui est affirmé en opposition au principe d’une nature, qui serait régie par des lois. Tous les processus naturels représentent un ordre fixé par la volonté divine, que celle-ci peut rompre à tout moment. « Le principe des sciences naturelles est de reconnaître que la nature est au service du Tout-Puissant : elle n'agit pas par elle-même, elle est utilisée au service de son Créateur. C'est ainsi que le soleil, la lune, les astres, les éléments sont soumis aux ordres divins : rien en eux ne saurait agir spontanément[161] ».

 

Au contraire, un siècle plus tard, le philosophe Ibn Ruchd (Averroès), répond à Ghazali, dans son fameux ouvrage Tahafut al-Tahafut (« Autodestruction de l'autodes­truction ») :

 

« Rien ne prouve mieux la sagesse divine que l'ordre du cosmos. L'ordre du cosmos peut être prouvé par la raison. Nier la causalité, c'est nier la sagesse divine, car la causalité est une relation nécessaire. La seule fonction de la raison est de découvrir la causalité, et celui qui nie la causalité, nie la raison et méconnaît la science et la connaissance[162]. ».

 

En 1188-1189, les Almohades doivent faire face à des rébellions dans le Maghreb central et, en Espagne, à la reprise de la guerre contre les royaumes chrétiens. Le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur fait alors interdire la philosophie, les études et les livres[163]. À partir de 1195, Averroès, que le simple fait d'être philosophe rend suspect, est victime d'une campagne de diffamation qui vise à briser son prestige de grand cadi

Kurt Flasch, spécialiste d'Averroès, explique que des « pressions politiques » ont été exercées par le « parti de ceux qui craignaient Dieu » (les oulémas, des théologiens malikites) sur le calife Al-Mansur, afin que celui-ci abandonne son protégé[164]. Averroès est exposé et humilié dans la mosquée de Cordoue, avant d'être forcé de partir de sa ville natale. Il est exilé en 1197 à Lucena, une petite ville andalouse peuplée surtout de Juifs qui décline depuis que les Almohades ont interdit toute religion autre que l'islam[165]. Ses livres sont brûlés et lui-même est accusé d'hérésie, notent les spécialistes[166]. Le poète Ibn Jubair est chargé d'écrire des épigrammes pour le discréditer pendant l'exil[167]. Il écrit, s'adressant à Averroès : « Tu as été traître à la religion »[168].

Selon Kurt Flasch, la conséquence du traitement subi par Averroès fut grave sur le monde arabe : ce dernier « perdit dès lors tout contact avec le progrès scientifique »[169].

 

De son vivant, Averroès a été souvent critique envers l’ignorance, le fanatisme, voire la religion (voire sceptique envers elle !), comme le montrent certaines de ses citations (voir ci-dessous) :

 

« Si tu veux contrôler un ignorant, tu dois envelopper chaque calomnie d'une couverture religieuse, et elle apparaîtra comme une vérité ».

« Le commerce des religions est un commerce florissant dans les sociétés où règne l'ignorance ».

 

16.2    Les « miracles scientifiques du Coran » ou concordisme islamique

 

Au sein du monde musulman francophone, l'astrophysicien Nidhal Guessoum algérien, dénonce les promoteurs de la théorie « des miracles scientifiques du Coran », pour leurs « bricolages scientifiques », « leurs connaissances scientifiques superficielles, médiocres, erronées, ou même obsolètes », ainsi que « leurs interprétations des versets coraniques souvent tendancieuses, pour ne pas dire tirées par les cheveux »[170]. Il appuie ensuite « Quand on voit la quantité de livres, de CD, de DVD, d'émissions TV, de colloques, etc. qui sont aujourd'hui dédiés à cette théorie, on prend conscience d'où et comment les énergies de la nation musulmane sont dirigées et gaspillées. On comprend alors pourquoi nous n'avançons pas dans le sens du progrès des sciences » [171]. Selon lui, « cela obnubile les musulmans aujourd'hui, en leur faisant croire que la Science, censée être méthodique, avoir son approche systématique, expérimentale, empirique, théorique, etc, n'est pas nécessaire. On peut simplement aller regarder dans le Coran, et y trouver ces vérités scientifiques »[172].

 

La physicienne tunisienne Faouzia Charfi a rédigé un ouvrage en 2013, intitulé La Science voilée, dans lequel elle s'élève également contre le « travail de sape des extrémistes religieux » à ce sujet. Elle y décrit l'expansion du concordisme dans le monde académique tunisien, et analyse les branches scientifiques impactées[173].

 

Remettre les pendules à l’heure sur les « miracles scientifiques du Coran » :

 

Les croyants étant tellement enfermé dans leur vision miraculeuse du monde, ils allèguent et sont totalement convaincus que tous les connaissances du monde sont contenues dans le Coran, y compris des découvertes scientifiques cachées dans le Coran, ... du moins pour le bon croyant, ayant des compétences « scientifiques », qui sait lire entre les lignes du Coran.

 

Or nous pouvons affirmer que les connaissances affichées dans le Coran ne sont que celles qui étaient connues à l'époque par Mahomet. Pas plus[174].

 

Donc affirmer le contraire est de l'ordre de l'imposture scientifique. Tout comme le fait d'affirmer que, par exemple, le résultat de la vitesse de la lumière de 300.000 km/s seraient cachée dans le Coran ...

 

L'astrophysicien algérien Nidhal Guessoum, le physicien nucléaire pakistanais, Pervez Hoodbhoy et la physicienne tunisienne, Faouzia Charfi, ont aussi dénoncé ces impostures scientifiques et ces interprétations fallacieuses.

 

Selon Dr. Nidhal Guessoum « La théorie de l'i’jaaz ilmy (des "Miracles scientifiques du Coran") affirme que l'on peut trouver de la science dans le Coran alors que ce n'est pas l'objet du Coran. C’est une théorie dangereuse [scientifiquement].

Le Coran n'est pas là pour dire la science. Ce n'est pas son but.

Les croyants musulmans qui prétendent le contraire se trompent »[175].

 

16.3    La contamination des université scientifique par l'i’jaaz ilmy

 

Laissons donc ici la physicienne tunisienne Faouzia Charfi[176] nous exposer ce problème :

 

« Le premier docteur d'État en physique nucléaire de Tunisie, professeur à la faculté des sciences de Tunis, puis directeur du Commissariat à l'énergie atomique de Tunis au cours des années 1960, publia en 1979 un ouvrage intitulé L'islam religion de la science[177], où il essayait de montrer que le Coran avait anticipé des découvertes scientifiques. Trente ans plus tard, le 24 janvier 2009, il donnait à la Cité des sciences de Tunis une conférence intitulée « La naissance de l'univers et son évolution » dans le cadre de l'Année mondiale de l'astronomie (AMA­2009). (La Tunisie fait partie des pays qui ont participé officiellement à 1'AMA-2009, commémoration de l'obser­vation du ciel par Galilée à l'aide d'une lunette astrono­mique en 1609.) Le sujet de la conférence était d'une grande actualité et promettait des informations sur les dernières découvertes relatives à l'univers. Contrairement à cette attente, l'unique objectif du conférencier fut de montrer que le Coran contient toute la science. Cette atti­tude surprenante de la part d'un scientifique docteur en physique n'est malheureusement pas rare.

En 1990, un autre professeur de mathématiques de la faculté des sciences de Tunis, islamiste connu, déclarait dans un périodique tunisien que le Big Bang a été « prévu » dans le Coran. La preuve se trouve au verset

13 de la sourate 13 intitulée Erraad Le tonnerre ») : « Le tonnerre grondant célèbre ses louanges. Les anges saisis de sa crainte le glorifient. Il lance la foudre et en atteint qui il veut. Et l'on ose encore disputer de la puissance de Dieu dont les ripostes sont terrifiantes[178] ? ».

Il est clair que le tonnerre et la foudre ne sont cités ici que comme un des éléments de la nature qui se déchaîne. Il n’ont rien à voir avec la théorie expliquant l’évolution de l’univers, appelé « Big Bang » … ».

 

Sinon, par exemple, une conférence sur les miracles scientifiques du Coran avait été organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi (UAE), située à Tétouan, au Maroc, le 3/10/2010 [49].

 

17    Bibliographie

 

[1] Lénine, L'inventeur du totalitarisme, Stéphane Courtois, Perrin, 2017.

[2] a) Leur morale et la nôtre, Léon Trotsky, Éditions de la Passion, 1939.

b) Leur morale et la nôtre, Texte en français, https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/morale/morale.htm  & https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/morale/morale.pdf

 

 

17.1    Approche critique de l’islam

 

Pour obtenir une approche critique de l'Islam, il est conseillé de consulter les sources musulmanes de base :

 

[10] Coran, https://www.noble-coran.fr  

[11] Tafsir Ibn Kathir, http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/article-le-commentaire-tafsir-complet-du-coran-d-ibn-kathir-sourate-1-a-30-121170381.html 

[13] Sira d'Ibn Ishaq, https://ia801702us.sarchive.org/25/items/TheLifeOfMohammedGuillaume/The_Life_Of_Mohammed_Guillaume.pdf

[14] Hadiths Sahih, www.hadithdujour.com

 

Ainsi que lire ces livres relatant les débuts de l’islam :

 

[15] Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi[179], Albin Michel, 2017.

[16] Les Califes maudits : La déchirure - Volume 1, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

[17] A l'ombre des sabres : Les califes maudits - Volume 2, Hela Ouardi, Albin Michel, 2019.

 

Textes sur l’histoire de l’islam :

 

[18] Différents textes sur l’histoire de l’islam : génocides, massacres, pillages, pogroms …, B. LISAN, le 25/08/2019, 61 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/differents_textes_sur_l-histoire_de_l-islam%20.pdf

 


 

Un n° de « Science humaine », pour penser par soi-même, ci-après :

 

 

 

17.2    Bibliographie sur le délit de blasphème

 

[20] Alain CabantousL'Histoire du blasphème en Occident, Albin Michel ,1998

[21] Louis-Leon Christians, Les dilemmes de l’expression religieuse en droit européen, Ethique publique, vol. 8, n° 1, 2006 : La religion dans l'espace public

[22] Anastasia Colosimo, Les bûchers de la liberté, Stock, 2016.

[23] Patrice Dartevelle, Philippe Denis et Johannes Robijn (dir.), Blasphèmes et libertés, éditions du Cerf/Espace de Liberté, coll. « Laïcité », 1993, 240 pages.

[24] Corinne Leveleux-Teixeira, La Parole interdite. Le blasphème dans la France médiévale (xiiie – xvie siècle). Du péché au crime, Paris, de Boccard, 2001, 559 p.

[25] Jean DelumeauInjures et blasphèmes, Imago, 1989, 159 p.

[26] Caroline FourestÉloge du blasphème, éditions Grasset, 2015, 198 p.

[27] Jacques de Saint-VictorBlasphème. Brève histoire d’un « crime imaginaire », Paris, Gallimard, 2016.

[28] Corinne Leveleux-Teixeira, « Entre droit et religion : le blasphème, du péché de la langue au crime sans victime », Revue de l'histoire des religions, t. 228, no 4,‎ 2011, p. 587-602.

[29] LAICITÉ. Offense à Dieu : les cathos aussi nous emmerdent? Jean-Yves Camus, 5/02/2020, https://charliehebdo.fr/2020/02/societe/laicite/offense-a-dieu-les-cathos-aussi-nous-emmerdent/

[30] L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international. Depuis 1999, l'OCI défend le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème", Le Monde & Reuters, 20/09/2012, https://www.lemonde.fr/societe/article/2012/09/20/l-oci-veut-inscrire-le-blaspheme-dans-le-droit-international_1762602_3224.html

[31] Blasphémer en Europe et France, https://www.msha.fr/blasphemereneurope/index.php/france/

[32] "La punition pour l'apostat (quitter l'islam) est la peine de mort." "L'Islam est un mode de vie", https://m.youtube.com/watch?v=lr3o14g7bnQ&feature=youtu.be

 

1.1        Les pseudosciences islamiques

 

17.2.1    Articles

 

[40] Faouzia Charfi : "L’islam politique ne reconnaît pas la pensée rationnelle", Rachel Mulot, 22.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-l-islam-politique-ne-reconnait-pas-la-pensee-rationnelle_122272

[41] Faouzia Charfi, physicienne : "l'extrémisme remet en cause l'universalité de la science", Azar Khalatbari, 24.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-physicienne-l-extremisme-remet-en-cause-l-universalite-de-la-science_122244

[42] Le retard de la science en pays d’islam selon un physicien pakistanais (Pervez Hoodbhoy), Jean-Guy Berberat, http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2017/08/14/un-physicien-pakistanais-analyse-le-retard-de-la-science-en-285652.html

[43] Les miracles scientifiques du Coran [réfutations] - David Wood, sur YouTube, https://youtu.be/Dlyrw6jqm4M

[44] Miracles scientifiques du Coran (Concordisme musulman)https://fr.wikipedia.org/wiki/Miracles_scientifiques_du_Coran

[45] Une modernisation du monde arabo-musulman est-elle possible ? Une analyse sur les raisons du retard scientifique du monde arabo-musulman, Walid SAFI, Maître de conférences à l'Université libanaise, https://www.lorientlejour.com/article/1005181/une-modernisation-du-monde-arabo-musulman-est-elle-possible-.html

[46] Islam et science moderne, les questions qui fâchent, https://oumma.com/islam-et-science-moderne-les-questions-qui-fachent

[47] Interview de Nidhal Guessoum par Oumma.comhttps://www.youtube.com/watch?v=CS13yF4lfE8

[48] Les « mirages scientifiques » du Coran. Regard musulman sur le concordisme islamique, Hocine Kerzazi, 1/12/2019, https://oumma.com/mirages-scientifiques-coran/

[ [49] Conférence sur les miracles scientifiques du Coran, organisée par l’ Université Abdelmalek Essaadi (UAE) située à Tétouan au Maroc, 3/10/2010, https://oumma.com/conference-sur-les-miracles-scientifiques-du-coran/ [Il y a donc lieu de s ’interroger sur le sérieux scientifique de cette conférence] ].

[50] I`jaz `Ilmiy : la « miraculosité scientifique » du Coran (1/2), Nidhal Guessoum, 13/11/2008, https://oumma.com/ijaz-ilmiy-la-miraculosite-scientifique-du-coran-12/

[51] `jaz `Ilmiy : la « miraculosité scientifique » du Coran (2/2), Nidhal Guessoum, 24/11/2008, https://oumma.com/ijaz-ilmiy-la-miraculosite-scientifique-du-coran-22/

 

17.2.2    Livres

 

[52] La science voilée. Science et islam, Faouzia Charfi, Odile Jacob, 2013.

[53] Sacrées questions... : Pour un islam d'aujourd'hui, Faouzia Charfi, Odile Jacob, 2017.

[54] RECONCILIER ISLAM ET SCIENCE MODERNE. L'esprit d'Averroès, Nidhal Guessoum et Alessia Veil, Presses de la Renaissance, 2009.

[55] Islam et science : Comment concilier le Coran et la science moderne, Nidhal Guessoum, Dervy éditions, 2013.

[56] Islam, big bang et Darwin, les questions qui fâchent, Nidhal Guessoum et Alessia Veil, Dervy éditions, 2015.

 

17.2.3    Vidéos

 

[70] Les « mirages » scientifiques du Coran, Majid Ouchaka, https://m.youtube.com/watch?v=qMjjcvibOM8

[71] Épisode 1 / Les erreurs scientifiques discréditant le Coran [LE CŒUR], Majid Ouchaka, https://www.youtube.com/watch?v=jGaFGp7HERw
[72] Épisode 2 / Les erreurs scientifiques discréditant le Coran [LA TERRE VUE DU CIEL], Majid Ouchaka, https://www.youtube.com/watch?v=WNbK70zFPkk

 

17.3    Sur la conquête musulmane de l’Inde et de l’Afghanistan

 

[80] Firishta, Muhammad Qasim Hindu Shah Astarabadi (1794). Ferishta's History of Dekkan (Vol. 1). Jonathan Scott (trans.). John Stocksdale, London, https://archive.org/details/ferishtashistory01firi

[81] Firishta, Muhammad Qasim Hindu Shah Astarabadi ; Tr. by Jonathan Scott (1794). Ferishta's History of Dekkan (Vol. 2). John Stocksdale, London, https://archive.org/stream/ferishtashistory02firi#page/n3/mode/2up

[82]  Elliot, Henry MiersThe History of India, As Told by Its Own HistoriansBiblioBazaar.

[83] Hasan, Mohibbul. Kashmir Under the Sultans. Aakar Books.

[84] Mayaram, Shail. Against History, Against StateOrient Blackswan.

[85] Jackson, PeterThe Delhi Sultanate. Cambridge University Press.

[86] Ray, SukumarBairam Khan. Mirza Beg. p. 138.

[87] Cynthia Talbot, The Last Hindu Emperor: Prithviraj Cauhan and the Indian Past, 1200–2000. Cambridge University Press, 2015, p. 49, https://books.google.com/books?id=m3DjCgAAQBAJ

[88] Conquêtes musulmanes des Indes, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAtes_musulmanes_des_Indes

[89] Will Durant & Ariel Durant, The Story of Civilization: Our Oriental Heritage, Simon et Schuster, 1935, https://en.wikipedia.org/wiki/The_Story_of_Civilization

[90] Will Durant, The Case for India, 1930.

[91] a) Déclin du bouddhisme en Inde, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_du_bouddhisme_en_Inde

b) Invasions musulmanes et royaumes musulmans in Déclin du bouddhisme en Inde, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_du_bouddhisme_en_Inde#Invasions_musulmanes_et_royaumes_musulmans

[92] L'invasion islamique de l'Inde : le plus grand génocide de l'histoire ! https://www.youtube.com/watch?v=FkFoPblOIek&t=40s

 

17.4    Sur l’antisémitisme (antijudaïsme) et antichristianisme du Coran

 

[100] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. LISAN, février 2017, 25 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.pdf

[101] Concernant l'antisémitisme musulman, B. LISAN, 19/08/2017, 129 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/antisemitisme-musulman.pdf

[102] Enquête sur l'antisémitisme musulman. De ses origines à nos jours, Philippe Simonnot, Ed. Michalon, 2010.

[103] Le Nouvel Antisémitisme en France, Collectif, Préface d'Elisabeth de Fontenay, Albin Michel, 2018, 224 pages.

[104] L’antisémitisme en milieux et pays musulmans : débats et travaux autour d’un processus complexe, Günther Jikeli, in Revue d’histoire moderne & contemporaine 2015/2-3 (n° 62-2/3), pages 89 à 114, https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2015-2-page-89.htm

 

18    Annexe : Sources sur l’assassinat de Fatima 

 

La mort de Fatima, résultat d’une arbitraire brutalité (lecture chiite). Quand Mahomet meurt, Fatima, surprise, est foudroyée par une tristesse si puissante que, pendant deux jours, elle tombe inconsciente. À son réveil, la Oumma a déjà prêté serment à Abou Bakr, sans que Fatima ait pu formuler le seul choix qu’elle préconisera toujours, celui de son époux Ali. Un bon nombre de musulmans se regroupent d’ailleurs autour d’Ali et perçoivent la nomination d’Abou Bakr comme une usurpation. Une réunion a lieu à la demeure d’Ali et de Fatima. Flairant une sédition potentielle, Abou Bakr et Omar se rendent chez Fatima et Ali. Omar, le futur conquérant de la Perse, est un grand gaillard bouillant et unilatéral. Sa biographie inclut au moins un épisode disgracieux où il rudoie une femme musulmane alors qu’il n’est pas encore converti lui-même. L’initiative des femmes, ce n’est pas trop son truc, au futur calife Omar. Constatant que Fatima se tient derrière la grille de sa maison pour les empêcher d’entrer lui et Abou Bakr, Omar pousse rudement Fatima contre un mur de pierre avec la grille de la porte et Fatima se retrouve avec des côtes fêlées. Elle est enceinte et cet acte brutal la mènera à une fausse couche. Les musulmans entourant Ali finissent par se rallier à Abou Bakr. C’est ensuite l’épisode de la spoliation de l’héritage de Fatima. Ici, il est assumé qu’elle n’adressera plus jamais la parole à Abou Bakr. Elle meurt, six mois après son père, d’un effet direct des blessures lui ayant été infligées par Omar. Le lieu de l’enterrement de Fatima fut tenu secret par Ali (à la demande expresse de Fatima même). Ce secret perdure à ce jour.

 

Source : http://www.les7duquebec.com/lutte-de-classe/lheritage-de-fatima/

 

Le Saint Prophète meurt de maladie (dix ans plus tard, en 632). La mort est subite et le chef des musulmans n’a pas d’héritier mâle. Une nouvelle tension va alors s’installer qui, éventuellement fondera la distinction entre sunnites et chiites. Dans notre regard moderne sur la maisonnée du Saint Prophète, on dira qu’ici le fossé entre Fatima et Abou Bakr va encore s’élargir, si possible. Ali, cousin du Saint Prophète et époux de Fatima, revendique le califat (c’est-à-dire la succession du Saint Prophète comme commandeur des croyants). Adhéreront à l’idée du califat d’Ali, à la fois cousin et gendre du Saint Prophète, ceux qui croient à une filiation par le sang de l’héritage politique musulman, comme on le ferait, par exemple, dans le cas d’un roi (cette option sera retenue par les chiites, aujourd’hui minoritaires en Islam). La Oumma opte plutôt pour un choix plus radical et moderniste. En conformité avec le fait qu’on ne suit pas un homme (Mahomet) mais un dieu (Allah), les membres les plus éminents de la communauté des croyants se réunissent et élisent ou nomment le calife, au mérite politico-religieux, comme on le ferait, par exemple, d’un pape (cette option sera retenue par les sunnites, aujourd’hui majoritaires en Islam). C’est Abou Bakr qui devient calife, frustrant (temporairement) Ali de la position (lui, il l’obtiendra éventuellement en 656, sur le même mode électif. Fatima, morte en 632, n’en saura jamais rien).

 

Donc quand Fatima (605/615-632) pose ses yeux sur Abou Bakr (573-634), elle contemple un vieux cacique dont elle se dit: 1) il a fait régresser mon père vers la polygamie en lui faisant marier Aïcha (une bambine de l’âge de Fatima, ou plus jeune) qui prendra une grande place dans le cœur du Saint Prophète, en compagnie éventuellement d’autres épouses… la place que n’occupait autrefois que la mère de Fatima; 2) il a frustré mon mari Ali de la position de calife en se la voyant assigner lui-même par les éminences de la Oumma. Il est donc hautement probable que Fatima ne porte pas Abou Bakr dans son cœur. Ce dernier le lui rend indubitablement bien car: 1) elle a refusé —frustration suprême— son offre en mariage, forçant, contre toute une tradition, le Saint Prophète à prendre une jeune femme sans en donner une en retour; 2) elle a fortement et explicitement milité pour le califat d’Ali contre Abou Bakr, contribuant significativement à diviser politiquement l’Islam naissant.

C’est dans ce contexte particulièrement contraire que Fatima va réclamer du nouveau calife Abou Bakr l’héritage foncier que lui a légué son père Mahomet. Il s’agit d’une oasis, une vaste palmeraie couverte de dattiers (et de palmiers), située non loin de Médine et qui s’appelle le Fadak. Ça va très mal se passer.

C’est que Fatima vit à la dure. Leur terre médinoise à Ali et elle est ingrate. C’est un lopin. Fatima puise son eau elle-même, assume toutes les tâches de sa maisonnée. Elle a les mains calleuses, une épaule enflée de tant avoir porté l’eau. Elle est la dernière des filles de Khadîdja (Khadîdja fut divorcée et veuve de deux hommes distincts, avec enfants dans les deux cas, avant d’épouser à 40 ans le Saint Prophète qui en avait alors 25). Les demi-sœurs de Fatima se souviennent de leur belle vie à La Mecque, du temps que leur mère tenait, à elle seule, le plus prospère commerce caravanier de tout le Hedjaz. Elles ne manquent pas de raconter, non sans un brin de nostalgie, cette vie de faste et de farniente à Fatima. Et Fatima n’a rien, parce que son père est devenu le prophète de dieu et qu’il a fallu fuir les persécutions des mecquois, en catastrophe. Quand Fatima demande une servante à son père (sur les derniers jours du Saint Prophète les conquêtes musulmanes rapportaient régulièrement des esclaves), elle se fait servir par l’envoyé de dieu une valorisation de l’effort et de la prière, sans plus. Fatima en a un peu marre. Il lui semble donc que le Saint Prophète, sur ses derniers jours, voyant sa contrariété, la partageant car il considère sa Fatima adorée comme la moitié de lui, lui a promis, à elle et à Ali, de leur léguer la magnifique palmeraie du Fadak. La promesse est faite en catimini, au logis, verbalement, et sans témoins. Et maintenant Fatima réclame son héritage.

 

Abou Bakr ne l’entendra pas de cette oreille. Du haut de sa toute nouvelle autorité de commandeur des croyants, il explique que le Saint Prophète a déjà déclaré qu’il ne laissait rien en héritage et que tous ses avoirs se convertissaient à sa mort en aumônes. La palmeraie du Fadak est donc domaine public et tout est dit. Aucune des filles ou demi-filles du Saint Prophète n’héritera de quoi que ce soit et fin du drame. La tension de ressentiment entre Fatima et Abou Bakr est alors à son paroxysme. Un paroxysme poli, silencieux, tendu, subtil. Toute la Oumma les observe. L’ultime parade de Fatima sera doxographique, hagiographique, philologique. Elle épluchera patiemment le Coran et en tirera toutes les citations où il est explicitement fait référence au fait que tel prophète majeur ou tel autre prophète crucial avait un ou des héritiers, sous le regard de dieu, sans que cela ne s’avère particulièrement contestable. L’argument d’une invocation directe de la parole de dieu clairement consignée dans le texte sacré contre un commentaire du Saint Prophète cité verbalement par le premier calife touchera le cœur de certains musulmans. Mais Abou Bakr restera inflexible. Et Fatima restera les mains vides. Et elle et le premier calife ne s’adresseront plus jamais la parole. Et, des années après la mort de Fatima et d’Abou Bakr, Ali, devenu calife, ne rouvrira pas la question du legs de la palmeraie du Fadak pour éviter que des divisions stériles et cuisantes ne déchirent la Oumma autour de l’héritage de Fatima.

Voilà. Le douloureux trésor méditable que nous lègue ici Fatima se provigne donc en deux rameaux philosophiques. Elle est d’abord associée à la question de l’héritage politique d’un chef fondateur. Legs régalien par le sang ou transmission par un collégium au successeur le plus méritant (ou militant). Dans ce premier débat, Fatima est associée à l’option conservatrice. Fille du «roi», il aurait fallu que son mari, cousin du «roi» hérite du «sceptre», vu que ce sont eux, et eux seul, qui engendrèrent les descendants directs du «roi». Les musulmans ont assumé ici (en majorité) le choix moderniste, contre Fatima, et au risque durable du schisme.

 

Source : http://www.hajij.com/fr/islamic-countries-and-sects/islamic-events/item/4721-fatima-zahra-s

 

Son martyre et son testament
La mort de son père (Prophète), l'injustice que son mari ('Ali) a subie, la perte de droit, et plus important que tout: les bouleversements apparus suite à la mort du Prophète dans les traditions fondées par lui, ont blessé l'âme et le corps de la Fâtima. D'après les documents historiques, elle n'avait pas de problème de santé avant la mort du Prophète, ses faiblesses ont apparus ensuite.

D'après le récit de Abu Basîr rapporté de l'Imam Sâdiq, Muhsin, l'enfant que Fâtima portait au moment de la mort du Prophète, est mort dans son ventre suite à un coup de fourreau de l'épée que Qanfaz (le servant de Umar) lui a donné selon l'ordre de son maitre; Fâtima est ensuite tombé gravement malade, état qui a fini à sa mort (connu comme en martyre pour les chiites). Précisons également que dans des sources aussi bien chiites que sunnites on parle également de la menace d'Umar de mettre du feu à sa maison, le fait de mettre du feu à sa maison, le fait de coincer Fâtima entre la porte et le mur et cogner la porte contre elle, de fait de casser son côté, de donner de coup de pied dans son ventre, etc. sont mentionnés comme des cause de sa mort.

 

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatima_Zahra

b) http://www.les7duquebec.com/lutte-de-classe/la-mort-de-fatima-fatalite-ou-brutalite/

 

2         Annexe : les aspects violents de Mahomet et de la conquête musulmane que les musulmans ne veulent pas voir

 

« Ceux qui déclarent que les attaques n'ont rien à voir avec l'islam ne sont pas intéressés à trouver une solution »,

Hamed Abdel-Samad.

 

2.1        Hadiths incitant à la violence et aux meurtres

 

Mahomet a dit : « Quiconque change sa religion [islamique], tuez-le. », Sahih bukhari, livre 84, hadith 57.

 

L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit : "Sache que le paradis est à l'ombre des épées.", Sahih Bukhari 4 Livre 52 hadith n° 73.

 

« Je jure par celui qui possède mon âme que je suis venu avec l’égorgement ! » (a) Sahih al-Sira al-Nabawiya, Hadith classé "sahih", authentique, attribués au Prophète, et b) Sira de ibn Kathir).

 

On rapporte d'Abi Hourayra qui disait : Le prophète avait dit : "Quiconque meurt sans faire le Jihad (la guerre sainte) ni y penser, mourra en une filière d'hypocrisie" [Hadith rapporté par Mouslim]. 11. Le Livre du Jihad, hadith n° 1080.

 

Rapporté Abu Huraira : L'apôtre d'Allah a déclaré : "Par Lui de quelle main est mon âme, j'étais sur le point de commander de collecter du bois de chauffage (carburant), puis de donner à quelqu'un le droit de prononcer l'Adhan pour la prière, puis de commander à quelqu'un de diriger la prière, puis j'irais de derrière et de brûler les maisons d’hommes qui ne se sont pas présentés à la prière (assemblée obligatoire). Par Lui, à qui est mon âme, si l’un d’entre eux savait qu’il aurait un os recouvert de viande ou de deux (petits morceaux de viande présents entre deux côtes), il serait venu pour la prière «Isha». Bukhari Livre 11, hadith n°617[180].

 

 Rapporté par 'Ali : Chaque fois que je vous dis un récit de l'apôtre d'Allah, par Allah, je préférerais tomber du ciel que de lui donner une fausse déclaration, mais si je vous dis quelque chose entre vous et moi (pas un Hadith) alors c'était vraiment un tour (ie, je peux dire des choses juste pour tromper mon ennemi). J'ai entendu l'apôtre d'Allah dire : "Dans les derniers jours, il y aura des jeunes gens insensés qui diront les meilleurs mots, mais leur foi n'ira pas au-delà de leur gorge (ils n'auront aucune foi) et sortira de ) leur religion comme une flèche sort du jeu. Alors, où que vous les trouviez, tuez-les, car ceux qui les tuent auront une récompense au Jour de la Résurrection. 

Source : Bukhari Livre 84, hadith n° 64, https://muflihun.com/bukhari/84/64

 

2.2        Sur les violences, atrocités et massacres commis ou commandités par Mahomet

 

Mahomet a :

 

- ordonné de tuer celui qui quitte l'Islam (Sahih al-Bukhari, Vol. 9, Book 84, Hadith 57).

- fait égorger entre six cents et neuf cents hommes du clan juif des Banû Quraydha (Sira Ibn Hicham).

- torturé Kinana l'époux de la juive safiya afin de récupérer son trésor (Sira Ibn Hicham).

 

Aux pages 550 et 551 de la Sîra, sa biographie de Mahomet, Ibn Ishaq explique que lors de l'invasion de la Mecque [après la victoire de Badr], Mahomet ordonna à ses hommes de ne pas tuer les personnes n'opposant pas de résistance... hormis ceux se trouvant sur une « liste de cibles privilégiées ». Ces personnes devaient être pourchassées et tuées. Parmi celles-ci se trouvaient deux chanteuses, Farhana et son amie. Leur crime : avoir chanté des chansons satiriques à propos de Mahomet. Voici les autres personnes, ainsi que leur crime, se trouvant sur la liste :

 

1. Abdullah bin Sa’d : avoir quitté l'Islam

2. Abdullah bin Khatal : avoir quitté l'Islam et tué un esclave affranchi

3. Al-Huwayrith bin Nuqaydh bin Wahb bin Abd bin Qusayy : avoir insulté Mahomet

4. Miqyas bin Hubaba : avoir quitté l'Islam et assassiné un musulman de Médine qui avait tué son frère accidentellement

5. Sara : avoir insulté Mahomet à la Mecque (8 ans auparavant).

 

Quelques épisodes de la vie de Mahomet tels que rapportés par Ibn Hicham dans sa Sira (qui est une version élaguée de celle d'Ibn Ishaq, la première Sira de l'histoire de l'islam, perdue aujourd'hui).

 

Il faisait massacrer des vieillards sans défense et ordonnait de tuer ceux qui avaient été fait prisonniers :

 

« Après [la bataille de] Badr, le Prophète regroupa les prisonniers et les emmena avec lui à Médine. A son arrivée à Rawhâ', les musulmans qui n'avaient pas pris part à la bataille sortirent à sa rencontre pour le féliciter, avec ses compagnons, de la victoire que Dieu leur avait procurée. Salama ibn Salâma leur dit :

 

- De quoi nous félicitez-vous ? Nous n'avons rencontré que des vieillards sans cheveux, prêts à être immolés : nous les avons égorgés.

- Neveu, lui dit le Prophète avec un sourire, c'étaient les hommes de La Mecque, des chefs et des notables.

 

Le Prophète ordonna de tuer 'Uqba ibn Abû Mu'ît. 'Uqba lui demanda :

 

- Muhammad, qui va nourrir mes petits enfants ?

- Le feu, répondit-il.

Ali lui trancha la tête. »

(Ibn Hîcham - Sira - trad. Wahib Atallah - Fayard, p.212).

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Mahomet a aussi égorgé de ses propres mains les 800 hommes de la tribu juive médinoise des Banû Quraydha, prisonniers, désarmés et ligotés :

 

"Puis l'envoyé d'Allah alla au marché de Médine, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ses fossés, on les fit venir à lui par groupe. Ils étaient au nombre de 600, ou de 700 certain disent qu'ils étaient 800 voire 900 ... cela continua, jusqu’à ce que l'envoyé d'Allah en ait fini avec eux", Sira d'Ibn ishaq volume 2 page 192.

 

« Le prophète ordonna de faire descendre de leur forteresse les Banû Quraydha et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine, la même que celle d'aujourd'hui [du temps d'Ibn Hichâm], et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. [...] Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. »

(Ibid., p.277).

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Pour faire vivre la communauté des premiers musulmans, Mahomet leur faisait piller des caravanes :

 

« Les Quraych, craignant, après le désastre de Badr, de reprendre leur chemin habituel vers la Syrie, quelques-uns de leurs marchands, dont Abû Sufyân, décidèrent de mener leur caravane, chargée de beaucoup d'objets en argent, sur la route de l'Irak et engagèrent à cet effet un guide des Banû Bakr. Le Prophète envoya contre eux Zayd ibn Hâritha [son fils adoptif], qui les intercepta sur un point d'eau dans le Najd appelé Qarada. Zayd mit la main sur les bêtes et sur leur chargement, mais les hommes réussirent à lui échapper. Il rapporta son butin au prophète. »

(Ibn Hîcham - Sira - trad. Wahib Atallah - Fayard, p p.229)

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Il faisait assassiner les poètes dont les vers n'avaient pas l'air de lui plaire :

 

« L'ennemi de Dieu [il s'agit du poète juif Ka'b ibn al-Achraf] partit de Médine pour la Mecque et s'y mit à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr. Il revint ensuite à Médine et composa des poèmes d'amour compromettants pour les femmes musulmanes. Le Prophète dit alors à ses compagnons :

 

- Qui me débarrassera d' Ibn al-Achraf ?

- Je m'en charge pour toi, Envoyé de Dieu, je le tuerai, lui répondit Muhammad ibn Maslama.

- Fais-le, si tu peux. »

(Ibid., p.229-232)

 

Et il l'a fait pour bien d'autres : Abu Afak, Asma bint Marwan, Sallam ibn Abû-l-Huqayq, Oum Kerfa, Asma etc.

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Il n'hésitait pas à faire incendier une maison où il savait que des gens étaient réunis :

 

« Le Prophète apprit que certains Hypocrites se réunissaient dans la maison du juif Suwaylim et tentaient de détourner les gens de l'expédition de Tabûk. Il envoya Talha ibn 'Ubayd avec quelques hommes pour mettre le feu à la maison de Suwaylim pendant que les Hypocrites y étaient réunis. Talha y mit le feu. »

(Ibid. p.368)

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Quand il procédait à des massacres, pillages et mises à sac d'oasis, il réduisait les femmes et les enfants en esclavage (dont il faisait le commerce), et s'appropriait les biens des victimes (dont le cinquième pour lui personnellement).

 

« [Après le massacre des Banû Quraydha] Le Prophète fit ensuite le partage des femmes, des enfants et des biens des Banû Quraydha entre les musulmans. Avant tout partage, il prit pour lui le cinquième du butin, puis il établit les règles de la répartition : deux actions pour un cheval, une action pour son cavalier ; une action pour le fantassin. [...]. C'était le premier butin auquel s'appliquait cette règle du cinquième pour le Prophète et de la répartition par actions des quatre cinquièmes. Ce principe fut adopté par la suite pour le partage du butin après toutes les expéditions et les conquêtes. Le Prophète envoya dans la région de Najd une partie des captives juives des Quraydha, contre lesquelles il acheta des chevaux et des armes. [...]

 

Parmi les captives des Banû Quraydha, le Prophète avait choisi pour lui-même une femme appelée Rayhâna, qui resta chez lui, en sa possession, jusqu'à sa mort.

(Ibid., p.280-281)

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[« Expédition » contre les Banû Muçtaliq]

 

« Dans la mêlée, les musulmans avaient comme mot de passe : « Victorieux, tue, tue ! » Dieu défit les Banû Muçtaliq et les mit en fuite. Les musulmans en tuèrent un certain nombre et, en plus de leurs biens et de leurs troupeaux, ils emmenèrent en captivité leurs femmes et leurs enfants. Le Prophète en fit la répartition entre ses hommes. »

(Ibid., p.287-288)

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Il mettait à sac des oasis dont les habitants ne lui avait fait aucun tort, et ne l'avaient même pas menacé, juste pour acquérir du butin et violer des femmes à satiété (il avait tout de même la « délicatesse » de dire à ses hommes de ne pas violer les femmes enceintes !) :

 

« À son retour de Hudaybiyya, le Prophète séjourna à Médine le mois de dhû-l-hijja et une partie de muharram. Puis il partit, le même mois, contre les juifs de Khaybar. [...] Parvenu en vue de l'oasis de Khaybar, le Prophète ordonna à ses troupes de s'arrêter et de prier avec lui : « Seigneur, maître des cieux et de tout ce qu'ils recouvrent, nous te demandons de nous accorder ce qu'il y a de meilleur dans cette oasis, dans sa population et dans ses biens. Épargne-nous, Seigneur, ce qu'il y a de mauvais dans cette oasis, dans sa population et dans ses biens. ». Il leur donna ensuite l'ordre d'attaquer au nom de Dieu. Au cours de la bataille de Khaybar, le Prophète interdit aux musulmans [...] de s'approcher des captives enceintes, afin de ne pas arroser ce qu'un autre avait semé.

(Ibid. p.311-313)

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Lors du sac de Khaybar, relaté si dessus, il s'appropria la belle Safiya comme part du butin, et la viola aussitôt :

 

« Les captives de Khaybar furent largement réparties entre les musulmans. Le Prophète eut en partage safiiya, fille de Huyayy ibn Akhtab, et deux de ses cousines. Il garda pour lui Safiya et donna les deux cousines à l'un de ses compagnons de combat, Dihya ibn Khalifa, qui avait pourtant souhaité avoir Safiya. [...] Safiya fut peignée, maquillée et préparée pour le Prophète par Umm Anas ibn Mâlik. Il passa sa première nuit avec elle sous une tente ronde. »

(Ibid. p.315-316)

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. non sans avoir fait torturer son mari à mort pour lui faire avouer où était caché le trésor de l'oasis :

 

« On amena auprès du Prophète Kinâna ibn Rabî', le mari de Çafiyya, qui détenait le trésor des Banû Nadir. Le Prophète lui demanda de révéler où était le trésor. Kinâna affirma n'en rien savoir. Un juif s'approcha et le dénonça au Prophète :

 

- J'ai vu Kinâna rôder tous les matins autour de cette maison en ruine.

- Vois-tu, Kinâna, lui dit le Prophète, si nous trouvons le trésor chez toi, je te tuerai.

- Tu me tueras, mais je n'en sais rien.

 

Puis le Prophète ordonna de creuser la terre dans la maison en ruine. On y trouva une partie du trésor.

 

- Où est le reste du trésor ? Demanda le Prophète.

- Je ne sais pas, répondit Kinâna.

 

Le Prophète ordonna alors à Zubayr ibn al'-Awwâm de le torturer jusqu'à ce qu'il livre son secret. Zubayr lui brûla sans cesse la poitrine avec la mèche d'un briquet, mais en vain. Voyant qu'il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Muhammad ibn Maslama, qui lui trancha la tête. »

(Ibid. p.317)

 

2.3        Sur l’expulsion des Juifs et chrétiens de la péninsule arabique

 

Le Messager d'Allah a dit : « J'expulserai les Juifs et les Chrétiens de la Péninsule Arabique et je ne laisserai personne en dehors des Musulmans. », Hadith Muslim, livre 019, numéro 4366.

Alors que nous étions à la mosquée, le Prophète d’Allah vint et dit, « Allons voir les juifs. ». Alors nous sommes sortis et sommes allés à Bait-al-Midras (un lieu où la Torah était récitée et où tous les juifs de la ville se rassemblaient). Le prophète se leva et il s’adressa à eux, « O assemblée de juifs ! Convertissez-vous à l’islam, et vous serez saufs ! ».  Les juifs répondirent, « O Aba-l-Qasim ! Tu nous a transmis le message d’Allah. ». Le prophète dit, « C’est ce que je veux (de vous). » Il répéta sa déclaration une seconde fois, et ils dirent, « Tu as transmis le message d’Allah, O Aba-l-Qasim. ». Alors il déclara cela pour la troisième fois et ajouta, « Vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à Son Apôtre et je veux vous expulser de cette terre. Donc, si quelqu’un parmi vous possède des biens, il a le droit de les vendre, sinon, vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à son Apôtre. », Hadith Bukhari, volume 9, livre 85, numéro 77.

 

2.4        Sur la mise en esclavage des noirs d’Afrique lors de la conquête musulmane de l’Afrique

 

« Les Arabes', au cours de leurs mouvements de conquête, ont d'abord pris, soumis et islamisé l'Afrique du Nord, avant de se diriger vers l'Espagne. Dans ce pays, ils développèrent une brillante civilisation, symbolisée par les émirats et califats de Cordoue. Puis, à leur retour en Afrique, dans une nouvelle vague d'islamisation des peuples, ils amenèrent avec eux une cascade de malheurs. Sous l'avancée arabe, la survie était un véritable défi pour les populations. Des millions d'Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l'Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrée en contrée, le Coran d'une main, le couteau à eunuque de l'autre, menant hypocritement une « vie de prière », ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths' de son Prophète »[181].

 

19    Annexe : "Est-il halal de..." 🤔 

 

De Ella Chemain :

 

« Quand être musulman vous oblige à vous poser tout un tas de questions que la plupart des gens ne se poseront jamais. 😑

 

A-t-on le droit de se maquiller si on est musulmane ? Avec quel pied dois-je entrer dans les toilettes ? Est-il permis de s'épiler les sourcils ? Peut-on fêter son anniversaire quand on est musulman ? A-t-on le droit de souhaiter une bonne fête à un mécréant ? Avec quel main doit-on manger ? Est-il permis d'embrasser avant le mariage ? Est-ce qu'une femme a le droit de conduire ? Les enfants ont-ils le droit de jouer à la poupée ou aux Playmobils ? Est-ce qu'un médecin homme peut me soigner ?... Etc...

 

Voici un petit aperçu des questions bizarres qu'on se pose quand on pratique l'islam. Car rien n'est laissé au hasard dans la vie du croyant, tout est sous contrôle, 24h/24 et 7j/7. Ils se doivent d'agir de manière halal dans chaque acte du quotidien. Même le simple fait d'aller aux toilettes doit répondre à un cahier des charges bien précis. Il faut faire attention à tout !

 

Ce n'est donc pas pour rien que je considère que cette croyance a des attributs sectaires et qu'on ne peut pas la traiter comme une simple religion. Elle ne s'occupe pas que de la spiritualité de ses adeptes. Non, l'islam contrôle tout ! Mais vraiment tout !

 

À commencer par la nation qui doit, selon Allah, se soumettre à la charia. Ce code législatif religieux qui s'impose dans toutes les strates de la société et qui force le peuple à suivre ses lois, notamment en condamnant à mort l'apostasie. 

 

Mais aussi, comme on l'a vu, l'islam contrôle également la vie quotidienne du croyant. Tout son comportement est soumis à la charte halal. Le moindre fait et geste doit respecter un code de pratique. Et celui qui y dérogerait prendrait alors le risque de contrarier Allah et de rejoindre son rôtissoire éternel où on y pratique les pires tortures. Ces dernières sont d'ailleurs décrites à longueur de sourates dans le Coran afin de maintenir la peur dans le cœur du croyant qui fera tout, alors, pour ne pas décevoir son dieu.

 

C'est ainsi qu'on trouve sur le net, essentiellement dans les forums musulmans, un florilège de questions complètement absurdes. Merci à Google qui devient alors le meilleur allié des musulmans. Grâce à lui, ils peuvent trouver rapidement, en un clic, une réponse à toutes leurs questions, même les plus farfelues ! Celles que personne ne se posera jamais, comme : "Mon enfant peut-il dessiner un bonhomme ?" Bah oui, c'est Haram les représentations humaines ! 

 

Ils ont l'art de se compliquer la vie avec tout un tas de règles qui n'ont ni queue ni tête, et dont le seul objectif est de maintenir le croyant dans une vigilance et une attention accrues pour éviter le moindre dérapage haram. Cette concentration quotidienne, à appliquer tous les préceptes religieux, les empêche de réfléchir à autre chose. Cela les conditionne fortement dans la religion du matin au lever pour la première prière, jusqu'au soir, au coucher, pour la dernière prière. On s'endort sur l'islam et on se lève sur l'islam !

 

En conclusion, il faut quand même reconnaître que cette supercherie religieuse est bien ficelée et a tout prévu pour conditionner ses adeptes fermement dans la religion. Une vraie secte dont on mesure l'efficacité en constatant quotidiennement, sur les réseaux ou dans l'actualité, le fort endoctrinement de ses adeptes ».

 

Exemples de questions que peuvent se poser les musulmanes et les musulmans :

 

1.       En islam, peut-on porter le nom de son mari ?

2.       En islam, peut-on se marier avec une femme plus âgée ?

3.       En islam, peut-on se marier avec son cousin ?

4.       En islam, peut-on manger du cheval ?

5.       En islam, peut-on divorcer d’une femme enceinte ?

6.       Une musulmane peut-elle divorcer ?

7.       Un musulman peut-il fêter Noël ?

8.       Un musulman peut-il se marier à l'église ?

9.       Une musulmane peut-elle se marier à l'église ?

10.   Un musulman peut-il aller à l'église ?

11.   Un musulman peut-il boire de l'alcool ?

12.   Un musulman peut-il fumer ?

13.   Est-il halal de travailler dans une banque ?

14.   "Isla delice"[182] est-il halal ?

15.   Le dentifrice est-il halal ?

16.   Le vinaigre de vin est-il halal ?

17.   Le vinaigre de cidre est-il halal ?

18.   La levure de bière est-elle halal ?

19.   Une musulmane peut-elle être marraine ?

20.   Une musulmane peut-elle se maquiller ?

21.   Une femme musulmane peut-elle voyager seule ?

22.   Une femme musulmane peut-elle se couper les cheveux ?

23.   Etc.

 

20    Annexe : Lettre de Mahomet au à Jayfar, roi d’Oman

 

Le Prophète Muhammad adressa la lettre suivante à Jayfar, roi d’Oman et à son frère ‘Abd, les fils d’Al-Julandâ, en 7h (629 JC) :

 

 » Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. De Muhammad Ibn ‘Abdillah à Jayfar et ‘Abd, les deux fils d’Al-Julandâ. Que la paix soit sur ceux qui suivent le droit chemin ! Je vous appelle à l’Islam, soumettez-vous donc à l’Islam et vous serez sauvé ! Je suis certes le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) envoyé à toute l’humanité afin d’avertir les vivants et afin que se réalise la parole contre les infidèles ! Si vous embrassez l’Islam, je vous soutiendrai, sinon, vous perdrez votre pouvoir, mes cavaliers envahiront vos terres et ma prophétie triomphera sur votre royaume ! ».

 

‘Amrû Ibn Al-‘As, chargé de transmettre ce message, rapporta :

 

 « Je marchai vers Oman et lorsque je l’eus atteint, je me présentai à ‘Abd qui était celui qui avait le meilleur comportement et je lui dis :  « Je suis l’émissaire que le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) a envoyé vers toi et vers ton frère ! » ».

 

‘Abd répondit :  « De par son âge et son pouvoir, mon frère a plus de droits que moi, je vous renvoie donc à lui, mais dites-moi quelle est votre mission ? ».

 

–  « J’appelle à Allah Seul et sans associé, à quitter tout ce qui est adoré en dehors de Lui et à reconnaître que Muhammad est Son Serviteur et Messager ! ».

–  « Ô ‘Amrû ! Tu es le fils du maître de ton peuple, comment ton père a donc réagi face à cela ? Il est certes un exemple pour nous !  » répondit ‘Abd.

–  « Il est mort sans avoir cru en Muhammad, j’aurais aimé qu’il se soumette à l’Islam avant de mourir. Je réagissais comme lui jusqu’à ce qu’Allah me guide vers l’Islam ».

–  « Depuis quand professes-tu cette religion ? ».

–  « C’est très récent ».

 

Puis, il me demanda où j’avais embrassé l’Islam, et je lui répondis que je m’étais converti, chez le négus, qui lui-même avait embrassé l’Islam[183].

 

Il me demanda comment son peuple avait réagi et je lui annonçai que son peuple avait reconnu son pouvoir et lui avait obéi. Il me dit alors :

 

–  « Ô ‘Amrû ! Prends garde à ne pas mentir, le mensonge est toujours dévoilé ! ».

–  « Je ne mens pas, ma religion interdit d’ailleurs le mensonge : ».

–  « Héraclius a-t-il été informé de la conversion du négus ? ».

–  « Bien sûr ! ».

–  « Comment cela ? ».

 

Le négus était sous l’autorité d’Héraclius et lui payait un tribut, mais lorsqu’il embrassa l’Islam et crut en Muhammad, il refusa désormais de lui donner ne serait-ce qu’un dirham (selon les Musulmans).

 

Héraclius fut mis au courant de ces propos et Al-Yannâq, son frère, lui dit :

 

« Laisseras-tu ton serviteur n’en faire qu’à sa tête et choisir la religion d’un autre, qui plus est une religion aussi récente ? ».

 

Héraclius lui répondit : « Que veux-tu que je fasse à un homme qui a choisi sa religion ? Par Allah, si je ne craignais pas de perdre mon pouvoir, j’aurais suivi son exemple ! »[184].

 

‘Abd me dit :  « Prends garde à ce que tu dis ! ».

 

–  « Par Allah, je ne dis que la vérité ! ».

–  « Qu’ordonne cet homme et qu’interdit-il ? ».

–  « Il ordonne l’obéissance à Allah, la bienfaisance et le maintien des liens de parenté, il interdit l’injustice, l’agression, l’adultère, la consommation d’alcool, le culte des pierres, des idoles et de la croix ! ».

 

Il répondit :  « Comme ce à quoi il appelle est beau ! Si mon frère me suivait, nous irions voir le Prophète Muhammad (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) pour lui prêter foi, mais mon frère a bien trop peur de perdre son pouvoir ! ».

 

Je lui dis alors :  « Mais s’il venait à embrasser l’Islam, le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) lui laisserait le pouvoir sur son peuple. Il prélèverait l’aumône légale des biens des riches pour en faire profiter les pauvres ».

 

–  « Voilà quelque chose d’équitable, mais qu’est-ce que l’aumône ? ».

 

Je me mis à lui expliquer en quoi consistait l’aumône et énumérai les biens sur lesquels elle était prélevée jusqu’à arriver au chameau. Il me dit alors :

 

« Ô ‘Amrû ! Cette aumône sera-t-elle prélevée sur nos bétails errant dans les pâturages ? ».

–  « Oui », acquiesçai-je.

–  « Je ne crois pas que mon peuple acceptera une telle chose ! ».

 

Je restai ensuite auprès de chez lui pendant quelques jours, lors desquels il était allé informer son frère de mes propos.

 

Un jour, il me fit appeler à la cour de Jayfar, je lui remis la lettre qu’il lut et il me demanda :

 

–  « Et qu’on fait les Qurayshites ? ».

–  « Certains ont embrassé l’Islam par foi et d’autres parce qu’ils ont été vaincus par la force des armes ».

 

Puis, je poursuivis :

 

« Les gens ont choisi l’Islam et se sont rendus compte de l’égarement dans lequel ils se trouvaient auparavant, il n’y a que toi qui refuses de te soumettre à l’Islam et si tu persistes, nos soldats envahiront ton pays ! Si tu te soumets, le Prophète Muhammad (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) te laissera sain et sauf et te fera conserver ton pouvoir ».

 

Il me demanda alors de revenir le lendemain mais, le lendemain, il refusa de me recevoir. Ce fut son frère ‘Abd qui parvint à m’introduire auprès de lui, et il me dit :

 

–  « J’ai réfléchi à tes paroles ! Je serais assurément le plus faible des Arabes, si je cédais à un homme dont les cavaliers n’ont jamais foulé mon royaume ! Et s’ils venaient à parvenir jusqu’à mon royaume, ils trouveraient une opposition beaucoup plus dure que celle à laquelle ils ont déjà fait face ! ».

 

Je leur annonçai alors que je partirai le lendemain, et Abd parvint à convaincre son frère de se soumettre. Le lendemain, ils m’appelèrent et embrassèrent tous deux l’Islam, me laissant administrer leurs affaires et prélever l’aumône. Ils me soutinrent également contre les rebelles.

 

Le contexte de cette lettre semble montrer qu’elle fut envoyée bien après les autres, peut être après la conquête de La Mecque en l’an Huit (ou en l’an sept) de l’Hégire.

 

Par le biais de ces missives, le Prophète Muhammad parvint à transmettre son message à la plupart des souverains de la Terre, parmi eux certains se soumirent et d’autres non, mais tous auront été informés[185].

 

Cette Lettre de Mahomet au à Jayfar, roi d’Oman, montre qu’il ne lui laisse aucun autre choix que celui d'embrasser l’Islam, sinon il l'informe qu'il va perdre son pouvoir et que ses cavaliers envahiront ses terres.

 

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Sceau du Prophète Muhammad

 

 

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Lettre du Prophète Muhammad à Jayfar, roi d’Oman et à son frère ‘Abd, les fils d’Al-Julandâ, en 7h (629 JC), telle qu’elle a été conservée à Oman.

 

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       Puis-je analyser les valeurs morales de l’islam à l’aulne de mes propres valeurs ?. 1

2.1         L’influence de mon éducation chrétienne. 1

2.2         L’importance de mon éducation scientifique. 2

3       Le problème des biais cognitifs (erreurs systématiques de raisonnement) 4

4       L’abolition de l’esprit critique. 6

4.1         L’apologie permanente de l’islam.. 6

4.2         La répétition, à l’envie, des mantras religieux coraniques, islamistes ….. 6

4.3         La diabolisation des « ennemis » de l’islam.. 7

4.4         L’entretien de la croyance dans les bienfaits de l’islam.. 7

4.5         Les conséquences de cet état de fait, l’entretien de la crédulité par rapport à l’islam et Mahomet. 7

4.6         Crédulité ou manque de vérification scientifique, au niveau de l’histoire de l’islam.. 8

4.6.1          Concernant Mahomet. 8

4.6.2          Concernant le premier calife Abu Bakr et la guerre de l’apostasie (Ridda). 9

4.6.3          Concernant le second calife Omar ibn al-Khattab. 9

4.6.4          Concernant la conquête musulmane. 10

4.6.5          Le mythe de la tolérance heureuse dans Al Andalous. 14

4.6.6          Le mythe de la tolérance envers les juifs et chrétiens, en terre sainte. 15

4.7         Quels sont les causes de cet états de fait (de cette absence d’esprit critique). 16

4.7.1          Versets où Mahomet interdit tout questionnement et critique de sa personne, du Coran et de l’islam.. 16

4.7.2          Versets où Mahomet interdit toute désobéissance par rapport à lui et Allah. 18

4.7.3          Hadiths interdisant tout questionnement et innovation en islam.. 18

4.7.4          Pourtant il y a eu des questionnements et des critiques. 20

4.7.5          Et il y en a toujours, au 21° siècle. 21

4.7.6          Conclusion partielle sur cette partie. 21

5       Le goût des croyants pour les théories du complot. 22

1.1.1          Déni du lien entre islam, attaques terroristes et terrorisme islamique. 23

1.1.2          Les théories du complots pour expliquer le terrorisme islamique. 24

1.1.3          L’affirmation que l’islam est une religion de paix. 25

5.1         Concernant l’antisémitisme musulman et le complotisme antijuif. 26

5.1.1          Le déni de cet antisémitisme chez beaucoup de musulmans. 26

5.1.2          Les preuves de cet antisémitisme. 26

5.1.3          Citations de personnes de culture musulmane sur cet antisémitisme. 27

6       Une relation très particulière à l’honnêteté. 29

6.1         L’utilisation des contradictions entre versets et entre versets abrogés et abrogeants. 35

6.2         Des formes de propagande caricaturales. 35

6.3         Tentative d’explication de cet état de fait. 35

7       Mettre prioritairement en avant le dogme (la loi), avant le fait d’être humain (d’avoir du cœur). 36

7.1         Confrontation de la loi d’Allah contre l’apostasie, à la « loi du cœur ». 37

7.2         Le Coran incite à ne pas faire preuve de pitié. 37

7.3         Hadiths incitant à la cruauté, au manque de pitié et au terrorisme. 39

7.4         Déclaration d’un Membre des Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, à Gaza, en 2006, allant dans le sens de ce manque de pitié. 39

8       La légitimation du pillage (razzia). 39

8.1         Mahomet légitime le pillage et le racket. 41

8.2         En lançant une razzia, Mahomet a déclenché une guerre, sans être en état de légitime défense. 41

8.3         Versets légitimant le pillage (la razzia) et le butin issu du pillage. 43

8.4         Privilèges que Mahomet s’autorisait sur sa part du butin, lors des razzias qu’il lançait. 43

9       Une soumission déresponsabilisante. 44

10          Penser qu’on peut forcer les gens à croire et à se convertir. 45

11          Le fait que Dieu a besoin d’être défendu (contre tout blasphème, moquerie) 46

12          Le manque d’humour des croyants convaincus. 47

13          Le chantier de la liberté de conscience (et donc de la laïcité). 47

13.1      Liberté de conscience et droit de changer de religion pour les apostats, droit de ne pas en avoir. 47

13.2      Liberté de conscience et droit de critiquer les religions (blasphème ?), leur prophètes et leurs textes sacrés. 48

13.3      Débats sur la notion de mécréance entre un musulman et des non-croyants. 51

13.4      Sur la nature et l’évolution de l’islam.. 53

14          Le chantier de la question de l’égalité homme et femme. 54

14.1      Sur les cafés réservés aux femmes. 55

14.2      Droit de se baigner topless. 56

15          Le chantier de la désacralisation de la violence. 56

16          Le chantier de l’autonomisation des champs du savoir. 58

1.1         L’adoption puis le rejet du Mutazilisme. 58

16.1      Le rejet du principe de causalité. 60

16.2      Les « miracles scientifiques du Coran » ou concordisme islamique. 61

16.3      La contamination des université scientifique par l'i’jaaz ilmy. 62

17          Bibliographie. 62

17.1      Approche critique de l’islam.. 63

17.2      Bibliographie sur le délit de blasphème. 64

1.1         Les pseudosciences islamiques. 65

17.2.1        Articles. 65

17.2.2        Livres. 66

17.2.3        Vidéos. 66

17.3      Sur la conquête musulmane de l’Inde et de l’Afghanistan. 66

17.4      Sur l’antisémitisme (antijudaïsme) et antichristianisme du Coran. 66

18          Annexe : Sources sur l’assassinat de Fatima. 67

2       Annexe : les aspects violents de Mahomet et de la conquête musulmane que les musulmans ne veulent pas voir. 69

2.1         Hadiths incitant à la violence et aux meurtres. 69

2.2         Sur les violences, atrocités et massacres commis ou commandités par Mahomet. 69

2.3         Sur l’expulsion des Juifs et chrétiens de la péninsule arabique. 72

2.4         Sur la mise en esclavage des noirs d’Afrique lors de la conquête musulmane de l’Afrique. 73

19          Annexe : "Est-il halal de..." 🤔..... 73

20          Annexe : Lettre de Mahomet au à Jayfar, roi d’Oman. 75

 

 



[1] Renonçant à devenir un mathématicien.

[2] Révolution, lutte armée et terrorisme, revue Dissidences n°1, janvier 2006, pages 66-67.

[3] Trotski justifie notamment dans ce texte, au nom du principe selon lequel « les moyens sont organiquement subordonnés à la fin » [i.e. "la fin justifie les moyens"], les mesures de « terreur révolutionnaire » prises par le gouvernement de la Russie soviétique après la révolution d'Octobre et durant la guerre civile russe, y compris les exécutions d'otages. Par cet ouvrage, il défend rétrospectivement sa propre politique, justifiant l'usage de la violence du moment que celle-ci est mise au service de la « cause prolétarienne ».

Cf. Terrorisme : regards croisés, Quentin Michel et Sebastien Brunet (dir), European Interuniversity Press, 2005, pages 17-18.

[4] Ce que je sais des valeurs chrétiennes, B. Lisan, 02/08/2019, 22 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Ce_que_je_sais_des_valeurs_chretiennes.htm

[5] Le scout n’a qu’une parole.

Le scout est loyal.

Le scout se rend utile et aide son prochain.

Le scout est un ami pour tous et un frère pour tous les autres scouts.

Le scout est courtois.

Le scout est bon pour les animaux.

Le scout obéit sans discussion à ses parents, à son chef de patrouille et à son chef.

Le scout sourit et siffle [chante] en toute difficulté.

Le scout est économe.

Le scout est propre dans ses pensées, ses paroles et ses actes.

[6] Qui ne respecte aucun critère de scientificité. Selon Karl Popper, « le critère de la scientificité d’une théorie réside dans la possibilité de l’invalider, de la réfuter ou encore de la tester », in Conjectures et réfutations (1963), Karl Popper, Payot, 1994, p. 65.

[7] Il faudrait aussi obtenir la fin de la promotion et de la diffusion de l'imposture scientifique des "miracles scientifiques du Coran".

Il faut la réfuter, même si probablement des islamistes peuvent vous menacer pour ce travail de réfutation.

[8] Biais cognitifs, https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif

[9] 20 redoutables biais cognitifs, https://www.orygin.fr/coaching-individuel/20-biais-cognitifs-classiques/

[10] Peut-on préférer l'illusion qui réconforte à la vérité qui dérange? lenuki, 18/10/2017, http://lenuki69.over-blog.fr/2017/10/peut-on-preferer-l-illusion-qui-reconforte-a-la-verite-qui-derange.html

[11] Effet de vérité illusoire, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Effet_de_v%C3%A9rit%C3%A9_illusoire

[12] In Les origines du totalitarisme, Tome 3 : Le système totalitaire, Hannah Arendt, philosophe.

[13] Les cieux et de la terre ont bien plus que 50.000 ans : plus de 13 milliard d’années, pou l’un, et 4,5 milliard d’années, pour l’autre.

[14] Ka'b ibn al-Ashraf, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ka%27b_ibn_al-Ashraf

[15] Asmaa bint Marwân, https://fr.wikipedia.org/wiki/Asmaa_bint_Marw%C3%A2n

[16] a) List of Killings Ordered or Supported by Muhammad, https://wikiislam.net/wiki/List_of_Killings_Ordered_or_Supported_by_Muhammad

b) Bien sûr, du point de vue musulman, ces meurtres sont justifiés parce que ce sont des blasphémateurs, qui s’en sont pris à la personne sacrée de Mahomet, en plus ils ont dénigré Mahomet et sa religion. En plus, Ka'b ibn al-Ashraf aurait écrit poème érotique de nature insultante envers les femmes musulmanes de Medine. Bref, il y a toujours une bonne raison pour légitimer les agissements de Mahomet. Agissements envers lesquels l’esprit critique n’est pas conseillé.

[17] Laura V. Vaglieri in The Cambridge History of Islam, p.58.

[18] Frank Griffel (2000). Apostasie und Toleranz im Islam: die Entwicklung zu al-Ġazālīs Urteil gegen die Philosophie und die Reaktionen der Philosophen (in German). BRILL. p. 61, https://books.google.com/books?id=J52MMfLa6DkC&pg=PA61

[19] a) Malik ibn Nuwayrah, https://en.wikipedia.org/wiki/Malik_ibn_Nuwayrah

b) Ridda wars, https://en.wikipedia.org/wiki/Ridda_wars

c) M. Lecker (2012). "Al-Ridda". In P. Bearman; Th. Bianquis; C.E. Bosworth; E. van Donzel; W.P. Heinrichs (eds.). Encyclopaedia of Islam (2nd ed.).

[20] Contre l'assassinat de la fille du prophète Mohammad par le khalif sunnite Omar bin khatab, https://www.change.org/p/mohamed-awal-ezzedinemohamedawal-gmail-com-contre-l-assassinat-de-la-fille-du-proph%C3%A8te-mohammad-par-le-khalif-sunnite-omar-bin-khatab

[21] En fait, Moïse Maïmonide a été le médecin attitré du vizir Al Qadi al Fadil, puis le secrétaire de Saladin, puis celui du fils du sultan et du reste de sa famille. Cf. Moïse Maïmonide, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_Ma%C3%AFmonide

[22] Oqba Ibn Nafi al-Fihri (622-683), https://fr.wikipedia.org/wiki/Oqba_Ibn_Nafi_al-Fihri

[23] a) Histoire berbère, https://www.facebook.com/HistoiresBerberes/posts/886769364790511/

b) Oqba Ibn Nafaa, le fanatique sanguinaire, https://www.facebook.com/AmazighAtheists/photos/oqba-ibn-nafaa-le-fanatique-sanguinairece-mercenaire-%C3%A9tait-envoy%C3%A9-par-le-calife-/1888196128071765/

[24] a) Writing about India in Will Durant, https://en.wikipedia.org/wiki/Will_Durant#Writing_about_India

b) Will Durant. The Story of Civilization: Our Oriental Heritage. p. 459.

[25] a) Firishta, Ferishta ou Muhammad Qasim Hindu Shah, https://en.wikipedia.org/wiki/Firishta

b) Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Ferishta, Mahommed Kasim". Encyclopædia Britannica10 (11th ed.). Cambridge University Press. p. 274.

[26] L’invasion islamique de l’Inde: le plus grand génocide de l’histoire, https://www.elishean.fr/linvasion-islamique-de-linde-le-plus-grand-genocide-de-lhistoire/

[27] Patrimoine mondial : Le Qutb Minar et ses monuments, Delhi, http://whc.unesco.org/fr/list/233

[28] Tamerlan (ou Timour le boiteux), https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan

[29] Le 12 septembre 1398, Tamerlan « arriva sur les bords de l'Indus », faisant 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies …

[30] Jean-Paul Roux, Tamerlan, Fayard, 1991, 386 p., « En s'en tenant aux estimations les plus basses, les guerres timourides auraient fait plus d'un million de victimes. ».

[31] « The Rehabilitation Of Tamerlane », Chicago Tribune,‎ 17 janvier 1999, « Des savants indépendants pointent […] un nombre de morts allant jusqu'à 17 millions », http://articles.chicagotribune.com/1999-01-17/news/9901170256_1_uzbek-islam-karimov-tashkent

[32] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 195.

[33] Louis FrédéricHistoire de l'Inde et des Indiens, Critérion, 1996, 816 p., page 334.

[34] René Grousset, L'empire des steppesAttila, Gengis-khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1965, 620 p., page 513, http://classiques.uqac.ca/classiques/grousset_rene/empire_des_steppes/grousset_steppes.pdf

[35] René Grousset, L'empire des steppesop. cit. p. 513.

[36] Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des empires, Seuil, 2014, p. 128.

[37] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 190.

[38] Éric Paul MeyerUne histoire de l'Inde : les Indiens face à leur passé, Albin Michel, 2007, page 133.

[39] Jacques Dupuis 2005, ibid, p. 190.

[40] Louis FrédéricHistoire de l'Inde et des Indiens, Critérion, 1996, 816 p., page 257.

[41] Louis Frédéric, ibid.

[42] Jacques DupuisHistoire de l'Inde, Éditions Kailash, 2005, page 191.

[43] p. 41 Where the Buddha Walked by S. Muthiah.

[44] Sanderson, Alexis. « The Śaiva Age: The Rise and Dominance of Śaivism during the Early Medieval Period » In : Genesis and Development of Tantrism, edited by Shingo Einoo. Tokyo : Institute of Oriental Culture, University of Tokyo, 2009. Institute of Oriental Culture Special Series, 23, p. 89.

[45] Wendy Doniger, Merriam-Webster's Encyclopedia of World Religions, Merriam-Webster, 1999, 155–157 p., https://books.google.com/books?id=ZP_f9icf2roC

[46] Randall Collins, The Sociology of Philosophies: A Global Theory of Intellectual Change. Harvard University Press, 2000, pages 184-185.

[47] William M. Johnston, Encyclopedia of Monasticism: A-L, Routledge, 2000, 335 p., https://books.google.com/books?id=GfC0TDkJJNgC&pg=PA335

[48] Peter Harvey, An Introduction to Buddhism: Teachings, History and Practices, Cambridge University Press, 2013, 194 p., https://books.google.com/books?id=u0sg9LV_rEgC&pg=PA194

[49] Peter Harvey, An Introduction to Buddhism: ibid.

[50] Lars Fogelin, An Archaeological History of Indian Buddhism, Oxford University Press, 2015, 229–230 p., https://books.google.com/books?id=yPZzBgAAQBAJ

[51] a) Lars Fogelin, ibid.

b) André Wink, Al-Hind the Making of the Indo-Islamic World, BRILL Academic, 1997, 348–349 p., https://books.google.com/books?id=75FlxDhZWpwC&pg=PA348

[52] a) Histoire d'al-Andalus, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27al-Andalus

b) Al Andalus, idéal de tolérance ou rêve de conquête guerrière, 29/08/2017, https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/la-revanche-des-vieux-conflits-24-al-andalus-ideal-de-tolerance-ou-reve-de

c) Al Andalus, l'invention d'un mythe : historique de l'Espagne des trois cultures, Serafin Fanjul, L'Artilleur, 2017, 732 pages.

[53] Muhammad Ier (Omeyyade), https://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Ier_(Omeyyade)

[54] Muhammad ibn Abi Amir ou Almanzor (937/938-1002), https://fr.wikipedia.org/wiki/Almanzor

[55] a) Martyrs de Cordoue, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Cordoue

b) Parfait de Cordoue, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parfait_de_Cordoue

[56] SIMONET, Los Mozarabes, Madrid, 1897.1903 ; réimpr. Amsterdam, 1967 (supra n. 42) p. 756.

[57] Almohades, https://fr.wikipedia.org/wiki/Almohades

[58] Juifs et musulmans (DVD), K. Miské, E. Blanchard, édition Collector, 2013, 2e épisode (dans le DVD1).

[59] Mark R. Cohen dans Juifs et musulmans (DVD), K. Miské, E. Blanchard, édition Collector, 2013, 2eépisode (dans le DVD1).

[60] Expulsion des Juifs d'Espagne, https://fr.wikipedia.org/wiki/Expulsion_des_Juifs_d'Espagne

[61] Une fin de vie difficile in Averroès, https://fr.wikipedia.org/wiki/Averro%C3%A8s#Une_fin_de_vie_difficile

[62] Persécutions religieuses, in Almohades, https://fr.wikipedia.org/wiki/Almohades#Pers%C3%A9cutions_religieuses

[63] Al-Hakim bi-Amr Allah (Calife fatimide) (985 - 1021), https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Hakim_bi-Amr_Allah

[64] Il y a 1.000 ans, le Saint-Sépulcre était détruit par le calife Hakim, Marie-Anne Kraft & Jean-Michel Cadiot, 17/10/2009, https://blogs.mediapart.fr/marie-anne-kraft/blog/171009/il-y-1000-ans-le-saint-sepulcre-etait-detruit-par-le-calife-hakim

[65] Pacte d’Umar, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_d%27Umar

[66] Alp Arslan (1029-1072), 2ème sultan de la dynastie Seldjoukide, vainquit l'empereur byzantin Romain IV Diogène à la bataille de Manzikert (Malazgirt) au nord de Van, en 1071. Cf. a) Empire seldjoukide, https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_seldjoukide

b) Alp Arslan (1029-1072), https://fr.wikipedia.org/wiki/Alp_Arslan

c) Guerres turco-byzantines, https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_turco-byzantines

[67] Pieux : le mot (Muttaqi) en arabe vient du mot (taqwa) qui signifie « piété », c’est-à-dire la crainte de la punition d’Allah si on s’écarte de Ses injonctions et l’espoir en Sa Miséricorde quand on s’y conforme.

Guide (Hudan) : ce mot qui reviendra souvent, n’a pas d’équivalent en français. Il désigne l’action de guider, le fait d’être guidé ou le guide.

[68] Il est interdit se douter ou de se poser de questions sur la légitimité de Mahomet et de ses actions, en Islam.

[69] C’est un verset vraiment totalitaire, prouvant que les musulmans ne sont pas du tout libres.

[70] C’est un verset vraiment totalitaire, prouvant que les musulmans ne sont pas du tout libres.

[71] Allusion à la bataille de Tabūk, au Nord de l’Arabie, dirigée en l’an 9 H., contre le territoire byzantin, où l’on avait assassiné un ambassadeur musulman. La distance, la saison des chaleurs, ainsi que la gravité de l’expédition avaient permis de distinguer les sincères des hypocrites, etc. Source : http://www.islam-fr.com/coran/francais/sourate-9-at-tawba-le-repentir.html#11

[72] Cf. https://muflihun.com/bukhari/49/861

[73] Mais Abou Hourayra serait probablement l’un des plus grands inventeurs de hadiths. Source : https://islamlab.com/abou-hourayra-avoue-inventer-un-hadith/

[74] Eviter les questions non-concrètes, https://www.havredesavoir.fr/eviter-les-questions-non-concretes/

[75] 4 - Comment concilier destin et libre arbitre, http://droitmusulman.typepad.com/blog/page/855/

[76] Suspension des actions en justice, des obligations de paiement.

[77] a) Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi, Razi, Al-Razi, Ar-Razi, Ibn Zakaria (Zakariya), Rhazes et Rasis ou Rhasès, https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhaz%C3%A8s

b) Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi, Rhazes or Rasis, https://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_ibn_Zakariya_al-Razi

[78] Il est enfermé / piégé (mentalement) dans le biais de confirmation.

[79]a) Post de Georges A., accompagné de ce commentaire : « Un témoignage exceptionnel d'une pakistanaise chrétienne qui fut persécutée par de nombreux musulmans qui l'accusent de blasphème. Elle fut soutenue par la Communauté mondiale des Chrétiens de toutes sensibilités. Elle a pu être exfiltrée au Canada car elle risquait la peine de mort ou le lynchage sauvage ».

b) Post auquel j’ai rajouté ce commentaire : « Elle n'a pas été soutenue que par la "Communauté mondiale des Chrétiens de toutes sensibilités", mais aussi par tous les militants et associations des droits humains dans le monde (Amnesty, HRW ...) ».

c) Post accompagné de cet article : Asia Bibi invitée exceptionnelle d’Eric Morillot le 1er mars dans l’émission « Les Incorrectibles » sur Sud Radio, La rédaction, 18 février 2020, https://stephanelarue.com/asia-bibi-invitee-exceptionnelle-deric-morillot-le-1er-mars-dans-lemission-les-incorrectibles-sur-sud-radio

Pour parler probablement de la parution du livre : Asia Bibi, avec Anne-Isabelle Tollet, Enfin Libre ! Condamné à mort pour blasphème, elle a quitté le Pakistan, après 9 ans de calvaire, Editions du Rocher, 2020.

[80] Il y a une tendance générale, chez beaucoup de musulmans, à dédouaner les versets du Coran de leur responsabilité dans le retard scientifique et l’intolérance du monde musulman ou dans la genèse du terrorisme islamique. La faute est toujours rejetée sur des causes extérieures à l’islam : la colonisation occidentale, la mauvaises influence ou les mauvaises actions de l’occident (perçu comme ennemi de l’islam).

[81] Attaque d’un marché au Burkina Faso: Le bilan pourrait atteindre 50 morts, 23 janv. 2020, https://intellivoire.net/attaque-dun-marche-au-burkina-faso-le-bilan-pourrait-atteindre-50-morts/

[82] Mais il est vrai aussi que les terroristes islamistes s’en prennent aussi musulmans qu’ils considèrent comme modérés, tièdes ou traitres à leur cause ou ne suivant pas la charia ou le « vrai islam ».

[83] a) Mounir Benjelloun : « Il y a une conspiration contre l’islam et les musulmans d’Espagne », 19/08/2017, https://www.yabiladi.com/articles/details/56640/mounir-benjelloun-conspiration-contre-l-islam.html 

b) Déni d'islamisme : le réarmement moral passe par un retour au réel, Mathieu Bock-Côté, 20/07/2016, http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/07/20/31003-20160720ARTFIG00290-deni-d-islamisme-le-rearmement-moral-passe-par-un-retour-au-reel.php

[84] 1) L’islam ne signifie pas paix, mais soumission, même si les deux mots, en arabe, sont très proches.

2) Occultation (dissimulation) des nombreux versets appelant à la violence : Coran 9:5, 9:23, 9:29, 47:4, 5:33, 8:60, 8:12, 47:4, 48:28, 16:126, 2:191-193,  etc.[84] . Par exemple :

a) "Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers de guerre, avant d'avoir fait un grand carnage sur la terre [...]", Coran 8.67.

b) "Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers, avant d’avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d’ici-bas, tandis qu’Allah veut l’au-delà. Allah est Puissant et Sage", Coran 8.67.

[85] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, B. LISAN, février 2017, 25 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.pdf

[86] a) Le sens de la République. Animé par Alain Finkielkraut, débat sur l’immigration entre Georges Bensoussan, historien et responsable éditorial au Mémorial de la Shoah, et Patrick Weil, historien, spécialiste français des questions d’immigration et de de citoyenneté, directeur recherches au CNRS, professeur invité à l’université de Yale.

b) [Audio] Débat entre Georges Bensoussan, Patrick Weil et Alain Finkielkraut sur les attentats, Charlie, l’immigration, 11 Oct 2015, http://www.europe-israel.org/2015/10/audio-debat-entre-georges-bensoussan-patrick-weil-et-alain-finkielkraut-sur-les-attentats-charlie-limmigration/

[87]  Répliques, émission du 10 octobre 2015, « Le sens de la République » [archive], 28e minute.

[88] Le sens de la République. Animé par Alain Finkielkraut, débat sur l’immigration entre Georges Bensoussan, historien et responsable éditorial au Mémorial de la Shoah, et Patrick Weil, historien, spécialiste français des questions d’immigration et de de citoyenneté, directeur recherches au CNRS, professeur invité à l’université de Yale.

[89] [Audio] Débat entre Georges Bensoussan, Patrick Weil et Alain Finkielkraut sur les attentats, Charlie, l’immigration, 11 Oct 2015, http://www.europe-israel.org/2015/10/audio-debat-entre-georges-bensoussan-patrick-weil-et-alain-finkielkraut-sur-les-attentats-charlie-limmigration/

[90] 1) Propos de Smaïn Laacher à 28 minutes 20 secondes de ce documentaire : « Rencontre avec Georges Benayoun, réalisateur de Profs en territoires perdus de la République ? », La Règle du jeu, Youtube, 25 octobre 2015.

2) Les propos de Smaïn Laacher sont également partiellement cités dans Le Monde du 22 octobre 2015 (Luc Cédelle, « L'antisémitisme à l'école : en parler sans déraper », Supplément Télévision, p. 22), ainsi que par Jacques Tarnero, « État d'urgence intellectuelle : territoires occupés de la pensée progressiste », Le Huffington Post, dimanche 15 novembre 2015, https://www.huffingtonpost.fr/jacques-tarnero/etat-durgence-intellectue_b_8567234.html

3) Smaïn Laacher, « L’antisémitisme, une histoire de famille ? », Le Monde, 21 janvier 2016 [Dans cet article, Smaïn Laacher tente cependant de distinguer un « “simple” préjugé judéophobe […] plus domestique que public, et l'antisémitisme qui prévaut dans la société française, bien au-delà de la communauté maghrébine. »],

https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/21/l-antisemitisme-une-histoire-de-famille_4851498_3232.html

[91] Antisémitisme : Autopsie D’un Déni Français, 22/03/2018, http://lenouveaucenacle.fr/antisemitisme-autopsie-dun-deni-francais

[92] Hakim El Karoui: «Pour organiser l’Islam de France, il faut parler d’argent...», Jean-Dominique Merchet, 13/02/2020, https://www.lopinion.fr/edition/politique/hakim-el-karoui-organiser-l-islam-france-il-faut-parler-d-argent-211609

[93] Les territoires perdus de la République, publié sous pseudonyme (Emmanuel Brenner) en 2002 chez. Fayard, réédité en poche chez le même éditeur en 2004, puis en 2015, toujours chez Fayard, mais complété, cette fois par une postface signée Georges Bensoussan.

[94] Smaïn Laacher, « L’antisémitisme, une histoire de famille ? », Le Monde21 janvier 2016, http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/21/l-antisemitisme-une-histoire-de-famille_4851498_3232.html

[95] « Soutien à l'historien Georges Bensoussan », http://www.pressreader.com/france/le-figaro/20151204/282866549779562  Le Figaro, vendredi 4 décembre 2015, p. 18. Cette tribune a donné lieu à une lettre ouverte plus longue, en reprenant les termes, signée par une centaine d'intellectuels. Au 13 janvier 2016, une seule copie en ligne de cette lettre subsiste : « Face aux poursuites du MRAP : pétition de soutien à Georges Bensoussan »Europe-Israël, 26 octobre 2015.

[96] Les Juifs vont en enfer, Saïd Ghallab, in Revue Les Temps Modernes (n° 229), Gallimard, juin 1965.

[97] Selon Bijan Id : « Une majorité de ces gens-là ne connait pas les textes polémiques de l'islam ou bien sont trompés par les discours des Oulémas maquilleurs, comme Tariq Ramadan ou Adnan Ibrahim ».

[98] Or 90% des chrétiens se focalisent sur le nouveau testament. Et en occident, ils respectent les droits de l’homme.

[99] Alors que ces traductions sont réalisées des universitaires souvent islamologues, qui connaissent l’islam et l’arabe sur le bout des doigts.

[100] « Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage » (Coran 5:38).

[101] « [...] Pour celles qui se montrent insubordonnées, commencez par les exhorter, puis ignorez-les dans votre lit conjugal et, si nécessaire, corrigez-les [frappez-les] [...] » (Coran 4:34).

[102] Cf. C’est quoi la taqiya, Majid Oukacha, https://www.youtube.com/watch?v=DuRTU6yByFk

[103] Un ami m'écrivait : « Les scribes qui ont écrit le coran ont été plus malins que ceux de la bible. Tout y est pêle-mêle, sans chronologie, sans ordre, très vague, donc difficilement démasquable ». Et il est vrai que le Coran est mal organisé, structuré.

[104] Selon Dide B. « Pour ce qui concerne les versets qui se contredisent, certains penseurs l'expliquent par un problème de chronologie et/ou de reconstitution du Coran dont 1/3 de l'original aurait été détruit... Actuellement, l’on se base sur un Coran datant de deux siècles après Mahomet ».

[105] En fait, ce verset plagie le Talmud, 200 ans plus vieux que le Coran (Talmud de Babylone, Sanhédrin, 37a) : « celui qui tue une âme est considéré comme il a tué tout un monde, celui qui sauve une vie sauve un monde entier » Talmud Jerusalem, sanhedrin 4:1 (22a).

[106] Esclavage sexuel : qu’en disent le Coran et Mahomet ? Esclavage et dhimmitude, Amin Abdelmajid, 3/12/2018, https://iqri.org/esclavage-sexuel-quen-disent-le-coran-et-mahomet/

[107] Frère Rachid témoigne de la confrontation avec son père, imam, https://gloria.tv/post/za6K7gG1U6oz4nTCGPubgTe8U

[108] Ce dernier fait étant totalement incompatible avec l’esprit du christianisme.

[109] L'exégèse de Tabari de Coran 8.60, celle d'Ibn Kathir de 8.55 confirment qu'il faut bien infliger une grande terreur et une grande punition aux ennemis d'Allah [mécréants].

[110] « La sécurité ou le besoin de se faire accepter priment alors sur l’affirmation de la religion ». Cf. La taqiya ou le concept coranique qui permet aux musulmans radicaux de dissimuler leurs véritables croyances, Annie Laurent, 19 Novembre 2015, http://www.atlantico.fr/decryptage/taqiya-ou-concept-coranique-qui-permet-aux-musulmans-radicaux-dissimuler-veritables-croyances-annie-laurent-2445946.html

[111] Terrorisme : a) Gouvernement par la terreur. 2) Emploi systématique de la violence [et de la terreur] pour atteindre un but politique ; les actes de violence (attentats, destructions, prises d'otages) [en général, pour faire plier par la terreur et la violence, les ennemis et les récalcitrants].

[112] Cf. http://www.islam-fr.com/coran/francais/sourate-98-al-bayyina-la-preuve.html

[113] Cf. https://fr.wikisource.org/wiki/Coran_Savary/098

[114] Cf. https://muflihun.com/bukhari/52/220

[115] Cf. https://muflihun.com/bukhari/52/220

[116] Cf. http://hadith.al-islam.com/Display/Hierarchy.asp?Src=1&AlmiaNum=809 

[117] Cf. http://hadith.al-islam.com/Display/Hierarchy.asp?Src=1&AlmiaNum=811

[118] PAROLES DE DJIHADISTES, vidéo de Pierre Rehov, https://vimeo.com/252669278

[119] « Le mariage avec Khadîja [une riche veuve] sauvait Mohammad, lui ouvrait toutes grandes les portes d’un avenir brillant. Plus de soucis matériels. De parent pauvre d’une grande famille, gagnant sa subsistance au service des autres, il devenait un personnage considéré », in Mahomet, Maxime Rodinson, ibid, page 78.

[120] Narrated Abu Huraira: "While we were in the Mosque, the Prophet came out and said, "Let us go to the Jews". We went out till we reached Bait-ul-Midras. He said to them, "If you embrace Islam, you will be safe. You should know that the earth belongs to Allah and His Apostle, and I want to expel you from this land. So, if anyone amongst you owns some property, he is permitted to sell it, otherwise you should know that the Earth belongs to Allah and His Apostle""”.

Source : https://muflihun.com/bukhari/53/392

[121] Les textes sacrés de l’islam qui justifient le butin… et donc Brétigny, Hamdane Ammar, 17 juillet 2013, https://ripostelaique.com/les-textes-sacres-de-lislam-qui-justifient-le-butin-et-donc-bretigny.html

[122] En ce que Nous avons fait descendre (de secours) sur notre serviteur (Muḥammad) (صلى الله عليه وسلم).

Le jour du Discernement : le jour de Badr où l’on discerna le croyant du mécréant et le bien du mal.

[123] La Sirat Rasulallah de Ibn Ishaq 'première biographie de Mahomet), page 466 [Peu de temps après massacre des mâles juifs de la tribu des Banu Quraiza].

[124] « Comme il fallait aussi assurer la vie matérielle de la communauté, Mahomet n'hésita pas à envoyer quel­ques hommes piller, pendant la trêve sacrée du mois de rajabune caravane venant de Syrie en direction de la Mekke. Mais, lorsqu'ils voulurent recommencer, les Médinois se heurtèrent à une troupe de Mekkois : ce fut la bataille de Badr, en l'an de l'Hégire, où les musulmans mirent en déroute leurs adversaires, qui laissèrent 49 d'entre eux sur le terrain.». Source : L’islam, Dominique Sourdel, Que Sais-je ? P.U.F., 2004, page 14.

[125] Voir aussi : Tabari, Histoire des prophètes et des rois, tome III, p. 125.

[126] a) Ramadan en Algérie : un non-jeûneur lynché à l'Université d'Alger, https://www.observalgerie.com/politique/ramadan-algerie-etudiantes-lynchees-mange-universite-alger-bouzareah/

b) Ramadan en Algérie : un étudiant diabétique sauvagement agressé pour avoir mangé, Pica Ouazi, 12 mai 2019, https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/alger-etudiant-diabetique-sauvagement-agresse-manger-ramadan/

[127] Maroc : deux-tiers des Marocains estiment que le non-respect du jeûne doit être puni, AFP, 07 juin 2018, https://www.jeuneafrique.com/574637/societe/maroc-deux-tiers-des-marocains-estiment-que-le-non-respect-du-jeune-doit-etre-puni/

[128] Voici ce que risquent les non-jeûneurs dans certains pays arabes, HuffPost Tunisie, Rihab Boukhayatia, 02/06/2017, http://www.huffpostmaghreb.com/2017/06/02/-les-non-jeuneurs-pays-ar_n_16920560.html

[129] "Charlie Hebdo" : nouvelle vidéo amateur de la fuite des frères Kouachi, 14/01/2015, https://www.lepoint.fr/societe/charlie-hebdo-nouvelle-video-amateur-de-la-fuite-des-freres-kouachi-14-01-2015-1896457_23.php

[130] TRIBUNE. Delphine Horvilleur : « L’affaire Mila interroge : quel Dieu se vexerait d’être ainsi malmené ? », Delphine Horvilleur, 14/02/2020, https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/14/delphine-horvilleur-l-affaire-mila-interroge-quel-dieu-se-vexerait-d-etre-ainsi-malmene_6029521_3232.html

[131] L'OCI [Organisation de la Conférence Islamique], cet ONU de la loi islamique qui a pour mission de protéger et "d'élargir" l'oumma dans le monde (partie 1), Alexandre del Valle, 12 octobre 2016, https://www.atlantico.fr/rdv/2801880/l-organisation-de-la-cooperation-islamique-oci-ou-l-onu-islamiste-geopolitico-scanner-alexandre-del-valle

[132] « Diffamation des religions: l'ONU abandonne le concept », 16.01.2012, http://www.humanrights.ch/fr/droits-humains-internationaux/nouvelles/divers-organes-de-lonu/diffamation-religions-lonu-abandonne-concept

[133] a) Organisation de la coopération islamique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_la_coop%C3%A9ration_islamique

b) « Diffamation des religions: l'ONU abandonne le concept », ibid.

[134] Texte complet : « Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 19 décembre 2011 », sur le site des archives de l'ONU, http://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/66/167&Lang=F

[135] Les vrais ennemis de l'Occident: Du rejet de la Russie à l'islamisation des sociétés ouvertes, De Alexandre Del Valle, L'Artilleur, 2016, page 143.

[136] « L'offensive "anti-blasphème" des pays musulmans », Stéphanie Le Bars, 19 septembre 2012, http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2011/12/24/l-offensive-anti-blaspheme-des-pays-musulmans_1622128_3224.html

[137] a) Blasphémer en Europe et France, https://www.msha.fr/blasphemereneurope/index.php/france/

b) Par comparaison et par exemple, 1) en Iran, la loi sanctionne le blasphème consistant en un : « [...] outrage envers les objets sacrés ou envers les prophètes ou envers les Imâms ou la fille du Prophète de l'Islam [...] », il s'ensuit que sont protégés : les vérités sacrées (dogmes, énoncés religieux, vérités absolues de la religion), les objets du culte et les symboles religieux.

2° En Turquie, le code pénal sanctionne : « [...] quiconque humilie publiquement les valeurs religieuses dont une partie de la population se revendique, à condition que cet acte soit susceptible de troubler la paix publique », disposition - appliquée en diverses occasions - relevant des « crimes contre la paix publique » définis par le code pénal afin de protéger les prophètes, les lieux de culte, les jours et les objets sacrés des religions ainsi que les règles qu'elles imposent.

En Iran, la peine encourue est :

- en cas d'outrage entraînant l'apostasie : la peine de mort ;

- en cas d'outrage n'entraînant pas l'apostasie : de un à cinq ans d'emprisonnement

En Turquie, plusieurs poursuites ont été engagées à l'encontre d'un écrivain, d'un musicien, d'un linguiste et de deux chroniqueurs suscitant un débat sur l'interprétation des dispositions du code pénal relatives à l'« humiliation publique des valeurs religieuses ».

Source : Étude de législation comparée n° 262 - janvier 2016 - La répression du blasphème, https://www.senat.fr/lc/lc262/lc262_mono.html

[138] Ligue Islamique Mondiale, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_islamique_mondiale

[139] a) Le blasphème en danger, 13/02/2020, http://www.socialisme-libertaire.fr/2020/02/le-blaspheme-en-danger.html

[140] Philippe Marlière @PhMarliere.

[141] 6.115. Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.

[142] Mila et le maelström, La lettre politique de Laurent Joffrin, Libération du 07 février 2020, https://www.liberation.fr/politiques/2020/02/07/mila-et-le-maelstrom_1777609

[143] Un musulman qui ne respecte pas les lois de la République ne pratique pas l’islam authentique, Propos recueillis par Anne-Bénédicte Hoffner, le 24/09/2019, https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Mohammed-Al-Issa-musulman-respecte-pas-lois-Republique-pratique-pas-lislam-authentique-2019-09-24-1201049637

[144] 24.31. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès.

[145] Cf. a) Témoignage d’Amina, sur les graves injustices qu’elle a subies de la part de son ex-mari et de la justice algérienne, en Algérie, Benjamin LISAN, 16/08/2019, 11 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/temoignage_sur_une_injustice_commise_contre_une_femme_en_algerie.pdf

b) Témoignage de Selma, B. LISAN, 16/08/2019, 3 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/reponse_a_une_insulte_d-un_islamiste.pdf

[146] Cette idée semble être en correspondance avec ce versets « Dis aux croyants de baisser leur regard et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allâh est certes parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font ». Sourate An-Nur 24.30.

[147] Il semble que certains musulmans ne reconnaissent aucune légitimité aux frères Sohieb et Ghaleb Bencheick.

Physicien de formation, Ghaleb Bencheikh est un islamologue autodidacte franco-algérien et Sohieb, imam, est un intellectuel et chercheur en sciences religieuses.

[148] « Les versets douloureux: Bible, Évangile et Coran entre conflit et dialogue », David Meyer, Soheib Bencheikh et Yves Simoens, Lessius, 2007

[149] Cf. Versets 4.24, 4.28, 33.50, 33.52, 23.5-6, 70.30, Bukhari vol. 5, n° 541 et vol. 7, n° 344, Bukhari 9.91.368, Muslim, livre 037, n° 6676, Muslim n°13, 32 (?), 124, 230 etc.

[150] Le Coran semble, d’ailleurs, avoir été écrit par une ou plusieurs personnes dénuées de cœur.

[151] « La sécurité ou le besoin de se faire accepter priment alors sur l’affirmation de la religion ». Cf. La taqiya ou le concept coranique qui permet aux musulmans radicaux de dissimuler leurs véritables croyances, Annie Laurent, 19 Novembre 2015, http://www.atlantico.fr/decryptage/taqiya-ou-concept-coranique-qui-permet-aux-musulmans-radicaux-dissimuler-veritables-croyances-annie-laurent-2445946.html

[152] a) « Nous rejetons la foi comme seule voie vers la religion si elle rejette la raison. » (adage mutazilite).

« La primauté pour nous est la raison qui est l’outil ultime de la Révélation. La raison nous mène à poser la question du pourquoi et du comment. Elle nous pousse à rejeter les arguments d’autorité et les imitations stériles et vaines ».

Source : http://mutazilisme.fr & http://mutazilisme.fr/presentation-generale-credo/

b) « au nom de la même rationalité, ils rejettent des discours traditionnels sur le Coran : il est la Parole de Dieu créée, et non éternelle, affirment-ils, provoquant la colère de nombreux croyants, dont les formules traditionnelles sont bousculées ou niées » (Adrien Candiard, Comprendre l’islam).

[153] Roger Arnaldez (professeur à la Sorbonne, auteur de L'homme selon le Coran) dans son article sur « le mutazilisme, théologie de la liberté », paru dans Les textes fondamentaux de la pensée en Islam, numéro spécial du Point, novembre-décembre 2005, p. 35.

[154] Dominique Urvoy, « La philosophie, entre raison et révélation », dans Les textes fondamentaux de la pensée en Islam, numéro spécial du Point, novembre-décembre 2005, p. 59.

[155] C’est nous-mêmes qui mettons en gras les passages nous paraissant importants dans Comprendre l’islam d’Adrien Candiard.

[156] Au xixe siècle, la découverte des volumineux ouvrages d'al-Jabbâr ont permis de mieux comprendre l'importance de ce courant de pensée, dans le passé.

[157] Voir Yadh Ben Achour, Aux fondements de l'orthodoxie sunnite, Paris, PUF, 2008 et Tunis, Cérès Éditions, 2009, p. 199-200.

[158] Henri Corbin, Histoire de la philosophie islamique, op. cit., p. 260.

[159] Slim Laghmani, Éléments d'histoire de la philosophie du droit, tome 1 : La Nature, la Révélation et le Droit. Le discours fondateur du droit, p. 202, Tunis, Cérès Production, Fondation nationale de la recherche scientifique, 1993.

[160] Voir Yadh Ben Achour, Aux fondements de l'orthodoxie sunnite, op. cit., p. 200.

[161] Ghazali, Al-Munqid min adalalErreur et délivrance »), traduction française par Farid Jabre, Beyrouth, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, 1969, p. 78.

[162] Voir M. Charfi et A. Mezghani, Introduction à l'étude du droit, Tunis, CNP, 1993 (en arabe), § 395, p. 228.

[163] Averroès : Les ambitions d'un intellectuel musulman, ibid, p. 154 et 175.

[164] Kurt Flasch (trad. Janine de Bourgknecht), Introduction à la philosophie médiévale, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1998, 240 p. (page 125).

[165] Averroès : Les ambitions d'un intellectuel musulman, ibid, page 180.

[166] a) Roger ArnaldezAverroès : Un rationaliste en Islam, Paris, Balland, 1998, 233 p. (p. 28).

b) Jean-François Mattéi« Averroès ou l'Intelligence », dans Averroès et AristoteL'Intelligence et la pensée : Grand Commentaire sur le livre III du De anima d'Aristote, suivi de De l'âme, Paris, Flammarion/Le Monde de la philosophie, 2008, p. IX.

[167] Averroès : Les ambitions d'un intellectuel musulman, ibid, p. 183.

[168] Averroès : Les ambitions d'un intellectuel musulman, ibid, p. 184.

[169] Introduction à la philosophie médiévale, ibid. page 125.

[170] « Islam et science moderne : les questions qui fâchent », sur Oumma7 mai 2010, https://oumma.com/islam-et-science-moderne-les-questions-qui-fachent/

[171] « Islam et science moderne : les questions qui fâchent », ibid.

[172] Interview de Nidhal Guessoum par Oumma.com : https://www.youtube.com/watch?v=CS13yF4lfE8

[173] « La science face aux islamistes », Le Point magazine20 juin 2013, https://www.lepoint.fr/science/la-science-face-aux-islamistes-20-06-2013-1688946_25.php

[174] Cf miracles scientifiques du Coran, https://fr.wikipedia.org/wiki/Miracles_scientifiques_du_Coran

[175] Interview de Nidhal Guessoum par Oumma.com : https://www.youtube.com/watch?v=CS13yF4lfE8

[176] La Science Voilée, Faouzia Charfi, Ed. Odile Jacob, 2013, pages 87-88.

[177] Béchir Torki, L'islam, religion de la science, Tunis, Imprimerie de 1'UGTT, 1979 (en langue arabe : La science appartient à Dieu).

[178] Sadok Mazigh, Le Coran. Essai d'interprétation du Coran inimi­table, Paris, Les Éditions du Jaguar, 1985.

[179] Hela Ouardi, née en 1973, est une universitaire tunisienne, professeure à l'université de Tunis - El Manar et auteure spécialiste de l'islam et de littérature française. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hela_Ouardi

[180] Bukhari Livre 11, n°617, https://muflihun.com/bukhari/11/617

[181] Extrait du livre : "Le génocide caché" de l’historien Tidiane N'DIAYE.

[182] "Isla Délice" est la marque commerciale de la société anonyme Zaphir, une entreprise de l'industrie agroalimentaire française spécialisée dans la transformation de produits carnés halal.

a) Une «liste noire» des entreprises «insensibles» aux crimes en Israël à l’index Carrefour, Lu, Danone et Blédina risquent de pâtir en Algérie, MARDI 31 JANVIER 2012, https://www.algerie360.com/une-liste-noire-des-entreprises-insensibles-aux-crimes-en-israel-a-lindex-carrefour-lu-danone-et-bledina-risquent-de-patir-en-algerie/

b) La société israélienne "Isla délice" condamnée. Ils vendent du porc sous le label Halal !!!!  19 novembre 2010, https://france-palastine.skyrock.com/2951764747-La-societe-israelienne-Isla-delice-condamne-Ils-vendent-du-porc-sous.html

c) La société israélienne "isla délice "condamnée, ils vendent du porc sous le label Halal, 4/9/10, https://www.al-imane.com/forums/index.php?threads/la-soci%C3%A9t%C3%A9-isra%C3%A9lienne-isla-d%C3%A9lice-vendent-du-porc-sous-le-label-halal.6411/

d) Isla Délice change de propriétaire. Le numéro un du marché halal est cédé à Perwyn, une société d'investissement basée à Londres [ZAPHIR, ISLA DÉLICE, ENTREPRISES]. Marie CADOUX, 25/07/2018, https://www.lsa-conso.fr/isla-delice-change-de-proprietaire,293781

[183] 1) La conversion à l’islam, du roi aksoumite, Armah ou Ashama Ibn Abjar (mort vers 630), est très contestée. Simplement, au nom du droit d’asile, ce roi accueillit des réfugiés musulmans menacés par l'opposition des Qurayshites de la Mecque à un islam naissant et il refusa de livrer cette communauté, réclamée par Abû Sufyan, du clan des Bânu Umayya.

Au viie siècle, les premiers musulmans de La Mecque fuyant la persécution des Quraychites y trouvent refuge ; l'exil des disciples de Mahomet, comme Djafar ibn Abi Talib, est connu dans la tradition islamique comme la première Hégire (de l'arabe : hidjra, migration). Ce geste d'accueil sera le fondement de bonnes relations durables entre l'État chrétien d'Éthiopie et ses voisins musulmans.

Selon l'imam Abou Dawoud, Armah se serait converti à l'islam en écrivant ceci à Mahomet : "J'atteste qu'il est le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et le salue, et qu'il est celui qu'a annoncé Jésus fils de Marie."[réf. nécessaire], mais le caractère apologétique de cette affirmation ne peut être exclue en raison d'un problème de neutralité d'une part, d'absence de sources autres concordantes autre part et que le paraclet annoncée dans les évangiles est clairement identifiable comme étant le Saint-Esprit. Si Armah s’était converti à l’islam, le royaume d’Abyssinie (d’Ethiopie) aurait été musulman. Or a il a toujours été chrétien.  Seuls  deux États chrétiens au nord-ouest d'Aksoum (dans l'actuel Soudan), Makurie et Alodie, ont finalement été forcés par les musulmans à se convertir à l'islam, au xiiie siècle. Sources : a) Ashama ibn Abjar, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ashama_ibn_Abjar

b) Liste des rois d'Aksoum, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_rois_d%27Aksoum

c) Royaume d'Aksoum, https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d%27Aksoum

2) « Selon Anas, le Prophète (Sala Allahou 'Alaihi wa Salam) a écrit à Kisra (Chosroès), Qaissar (César), Najachi (Négus) et à tout tyran, afin de les appeler à Allah. Et il ne s'agissait pas du Négus sur lequel le Prophète (Sala Allahou 'Alaihi wa Salam)  a prié. ».

Cf. Réfutation concernant l'histoire de Négus, 6/02/2014, http://musulman-du-monde.over-blog.com/article-refutation-concernant-l-histoire-de-negus-122436778.html

[184] On peut penser que c’est de la taqiya. Au contraire, l’armée byzantine, aux ordres d’Héraclius, a combattu l’armée musulmane et a été vaincue à la bataille de Yarmouk, en août 636. Cf. Bataille du Yarmouk, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_Yarmouk

[185] Cf. Le Prophète Muhammad (paix et bénédiction d’ALLAH sur lui) adressa la lettre suivante à Jayfar, roi d’Oman et à son frère ‘Abd, les fils d’Al-Julandâ 7h (629 JC), 23/09/2014, https://histoireislamique.wordpress.com/2014/09/23/le-prophete-muhammad-paix-et-benediction-dallah-sur-lui-adressa-la-lettre-suivante-a-jayfar-roi-doman-et-a-son-frere-abd-les-fils-dal-julanda-7h-629-jc/