Voyage au Maroc en 2004

 

1         Le profil particulier de Matoub

 

J’avais rencontré Matoub, un Français d’origine marocaine, sur mon lieu de travail en 95. Il était avenant, sympathique, amusant. Selon toutes les apparences, nous étions découvert une passion commune pour la randonnée et la nature.

 

Nous avions souvent randonné et marché, ensemble, sur les sentiers de la région parisienne. Mon esprit était rempli de bons souvenirs de nos randonnées. Durant celles-ci, il me parlait souvent de son fils, Sami, qu’il me disait beaucoup aimer, tandis qu’il me présentait sa précédente épouse française, Geneviève, comme un dragon femelle, dominatrice qui l’avait fait énormément souffert. Il me parlait souvent de sa nouvelle femme marocaine, Samira, dentiste, restée à Casablanca, qu’il disait être très jolie.

Et il profitait de ces randonnées, pour remettre souvent au premier plan le conflit qu’il avait avec Geneviève, pour la garde de son fils, s’insurgeant contre le fait qu’il n’avait pas le droit de garde et qu’il ne pouvait avoir son fils que tous les 15 jours et le fait que Geneviève refuse que Sami puisse voir ses grands-parents marocains au Maroc, alors que selon lui, ils étaient modernes et n’enlèveraient jamais son fils (selon lui, cette peur ne tenait qu’aux lubies de Geneviève).

 

Matoub habitait un petit appartement dans un immeuble moderne du quartier de la défense. Il m’avait montré la chambre de Sami, remplie de jouet. Il m’avait fait rencontrer Sami, qu’il couvrait de cadeaux (devant moi).

 

Il se présentait comme un homme moderne, progressiste, écologiste de gauche, voire athée, proche des idées communistes ou socialistes, partisan de l’égalité homme-femme. Il me précisait qu’il a eu la chance d’avoir eu un père instituteur, qui lui a toujours témoigné énormément d’amour et qui l’a toujours protégé. Il me parlait souvent de sa famille qu’il décrivait comme aimante.

Il m’affirmait aussi qu’il ne voulait pas être riche, qu’il enviait la vie pauvre et simple des pêcheurs du bord de mer, d’Essaouira, au Maroc, qui vivaient juste de leur pêche.

 

Mais pourtant, existait aussi des zones d’ombres, en lui. En effet, je l’avais toujours connu grand séducteur, sûr de lui, rassurant, tombeur de femmes et … obsédé sexuel. Il avait une certaine habilité, grâce à une présentation tranquillisante, à faire parler ses interlocuteurs, à les faire se confier à lui, tout en protégeant ses jardins secrets.

Mais à cause de notre longue amitié de cinq ans, il se permettait alors de me révéler certains de ses secrets personnels (qu’il me demandait de ne pas divulguer), se vantant alors de coucher avec au moins d’une femme différente, par semaine, en particulier avec une Brésilienne, sa partenaire sexuelle régulière et principale (il m’affirmait qu’ils ne couchaient ensemble que pour le sexe).

 

Son truc, selon lui, pour faire tomber les femmes, était de se présenter toujours aux femmes, comme un homme doux et attentionné, leur disant des choses gentilles. « Toujours dire ce qu’elles veulent entendre, cela marche toujours »[1].

Matoub cloisonnait toutes ses relations, contribuant à ce que je ne connaisse jamais ses amis.

 

Ensuite, il m’avait parlé de Sarah, qu’il m’avait fait rencontrer à Paris, sa dernière amante, une jolie et jeune étudiante, en informatique, scolarisée dans une école d’ingénieur française. Elle semble très amoureuse de lui et vouloir l’épouser. Mais Matoub ne lui avait jamais révélé qu’il était marié et lui faisait croire qu’ils pourraient se marier avec elle. Ce que ne trouvait pas très honnête, de sa part, envers Sarah. Or Matoub m’avait demandé de garder le secret devant Sarah. Puis, il me l’avait présentée. Et j’avais constaté qu’elle était vraiment amoureuse de Matoub et qu’elle semblait très innocente face à lui.

 

1.1        Une première tentative d’escroquerie

 

Me parlant souvent de la venue prochaine, en France, de Samira, il m’avait demandé de lui prêter, vers 99, un très joli vélo (de luxe) blanc italien, un Di Blasi, afin que Samira et lui puissent faire du vélo en amoureux. Donc, je lui prêtais ce vélo.

 

Au bout de deux ans de relations ensembles, à force de me présenter Geneviève comme un monstre, et de se présenter comme un bon père pour Sami, Matoub avait réussi à me convaincre de faire un témoignage en sa faveur, contre Geneviève, pour le procès en cours, qu’il avait lancé contre Geneviève pour la garde de Sami.

 

Après lui avoir rendu ce service judiciaire, quelle n’a pas été ma surprise, ensuite d’entendre Matoub m’annoncer s’être acheté un grand duplex de 120 m2, à la Défense (soi-disant pour la venue de Samira qui aime le luxe et pour satisfaire ses goûts de luxe). Alors que je le croyais assez pauvre.

 

Après avoir prêté mon vélo Di Blasi, durant deux ans, je lui demandais alors de me le restituer. Mais impossible de me le faire restituer durant plus 6 mois. Il multipliait les manœuvres dilatoire ou bien me demandait de le lui vendre mais à un prix trop bas, dérisoire (ce que j’avais refusé). Je lui avais indiqué que, comme il avait acheté un duplex de 120 m2, à la Défense[2], il était donc assez riche pour me payer le vélo, au juste prix, lui ayant proposé le vélo à 350 € (alors que, neuf, il coûtait 500€).

 

Puis, fatigué par des manœuvres dilatoires, je lui avais envoyé alors une lettre recommandée, en 2001, à son ancienne adresse, à la Défense, ne connaissant pas sa nouvelle adresse, lui demandant de me restituer le vélo, lettre qui m’est retournée avec la mention « inconnue à l’adresse indiquée ».

Finalement, je passais le voir à son nouvel appartement. Je frappais, mais personne n’avait répondu. J’y avais entendu du bruit. J’ai cru que c’était Matoub, faisant semblant de ne pas être là (pour ne pas avoir à me restituer le vélo). Puis, énervé, j’ai alors frappé des grands coups dans la porte, lui demandant, en hurlant, de me restituer mon vélo. Finalement, Samira me répond enfin (à la place de Matoub), mais refuse m’ouvrir. Je lui ai alors expliqué le problème du vélo.

Le soir même, Matoub me faire revenir à la Défense et, devant Samira, il me restitue le vélo, m’indiquant, en aparté, que j’avais fait une « grosse connerie[3] ».

 

Suite à cet épisode, nous étions quittés très fâché. Déçu, je décide de l’oublier.

 

1.2        Le retour de Matoub dans ma vie

 

Mais trois ans après, début août 2004, il me recontacte, au téléphone, me parlant de notre amitié passée, d’un quiproquo entre nous en 2001. Il me dit vouloir s’excuser et qu’il veut renouer notre amitié. Il a l’air vraiment sincère. Sur le coup, je crois à sa sincérité.

 

Il me dit qu’il vient d’acheter la Jeep Cherokee 2.1 td noire[4], dont il avait toujours rêvé, afin de pouvoir explorer le sud marocain, en particulier, sa partie saharienne, ses dunes etc. Il voudrait découvrir tout cela et m’en faire profiter.

 

Il me déclare qu’il veut passer des vacances avec moi au Maroc (en m’emmenant dans sa Jeep), pour renouer notre amitié. Il veut gravir le Toubkal, le point culminant du Maroc (4010 m), avec moi, un vieux rêve et projet dont nous avions effectivement souvent envisagé de réaliser.

 

Normalement, selon ses dires, nous devons nous retrouver tous les deux seuls au Maroc et faire un certain trajet, passant par Casablanca (où il devait voir Samira et ses deux filles), puis par Marrakech, par le le village montagnard d’Imlil (dans le massif du Toubkal, point de départ de l’ascension du Toubkal), puis la cité de M’Hamid, au milieu du désert et ses dunes. Bref, un très beau programme, selon ses promesses.  Son annonce de son désir de vouloir renouer notre amitié semblait donc plutôt une très bonne nouvelle pour moi. Et j’étais très touché et en même temps surpris par sa proposition, après qu’on s’était perdu de vue, durant trois ans, et alors que j’avais découvert, à l’époque, son côté sombre et malhonnête.

 

Etant sans emploi, à ce moment-là, je lui ai alors dit que je n’étais pas riche. Je lui précise aussi qu’en septembre, à la rentrée, je devais intégrer un nouvel emploi et donc que je devais être rentré, à tout prix, en septembre. Mais il minimise ces soucis, en me répondant 1) qu’il m’avancerait l’argent du voyage et que le lui rembourserais après, 2) qu’on sera rentré avant le 1er septembre 2004.

 

Il rajoute aussi qu’il va mal, qu’il est épuisé … déprimé. Que ces vacances, avec moi, lui changeraient l’esprit et lui feraient du bien. 

Puis, il m’annonce vouloir se reposer d’abord, avant de partir. Ensuite, il me fait attendre vraiment longtemps. Et je me suis demandé pourquoi il me faisait attendre autant de temps (alors qu’au début, l’on devait partir immédiatement).

 

Durant cette attente, il me demande d’acheter une glacière électrique, pour y ranger les boissons, que nous consommerons durant notre trajet. J’emporte tout mon matériel de randonnée pour l’ascension du Djebel Toubkal.

 

1.3        Notre départ

 

Enfin, nous partons. Avec sa Jeep, il nous a conduit devant une agence de voyage quartier de l’Opéra. En prétextant qu’il était en double file et qu’il ne pouvait quitter sa voiture, il m’a demandé de payer, à sa place, sa place et le prix du passage de sa jeep, pour le trajet A/R en ferry. Pour me rassurer, il m’a déclaré qu’il tiendrait la comptabilité de nos dépenses respectives (avec moi). Encore, une fois, je lui fais confiance.

 

Le trajet jusqu’au détroit de Gibraltar se passe bien …hormis un accident, un choc, à cause d’un nid de poule, qu’il n’a pas vu au milieu de l’autoroute _ choc ayant déformé une jante et crevé un pneu, accident qui nous fait perdre une journée, à attendre leur réparation, dans un garage, situé à la périphérie de Cordoue.

 

1.4        Le changement brutal de discours de Matoub, en arrivant au Maroc

 

Mais après la traversée en ferry, entre Gibraltar (la ville et son détroit) et Tanger, Matoub me révèle un nouveau visage.

 

Dans la nuit, sur l’autoroute qui allait vers Casablanca, je l’entends alors tenir un surprenant discours, que je ne lui avais jamais entendu jusque-là, proche du discours islamique, alors qu’auparavant, il s’était toujours présenté, de gauche, laïque, athée, avec des positions proches du communisme ou du marxisme.

 

Il me tenait alors une thèse surprenante sur l’infériorité des femmes, sur le fait qu’il fallait les « tenir » [ou ne pas leur laisser trop de liberté] … Son discours avait été un énorme choc pour moi. Comment pouvait-il tenir tel un double discours, l’un pour la France, et l’autre, pour le Maroc, en totale contradiction avec le premier ?

 

Je savais qu’il pouvait être assez caméléon, mais je me suis demandé jusqu’à quel point pouvait aller sa duplicité.

Comment il avait pu me tenir, auparavant, durant tant d’années, un discours libéral, égalitaire, sur le femmes ? et maintenant, un tel discours rétrograde ?

Je comprenais enfin pourquoi Geneviève ne pouvait pas lui faire confiance et tentais de restreindre les accès de Sami au Maroc (pour éviter justement son enlèvement au Maroc).

Je me suis même demandé, à ce moment, s’il n’était pas un islamiste déguisé (pratiquant le double langage ou taqiya).

La constatation de sa duplicité était très inquiétante pour moi. Car je me demandais combien existaient de personnes de culture musulmane, qui, en France, se présentaient comme respectueuses des valeurs françaises _ les droits humains, la république, l’état de droit, la laïcité …_, alors qu’elles dissimulent, au fond de leur cœur, un mépris pour ces mêmes valeurs.

 

Et de nouvelles révélations s’enchaînaient, durant ce trajet sur l’Autoroute de Casablanca, allant de Charybde en Scylla (« de mal en pis »), de mauvaises surprises en mauvaises surprises.

 

Il m’annonce désormais qu’à cause de l’esclandre que j’avais commis en 2001, Samira (qui vit à Casablanca) ne voulait pas me recevoir.  Et que donc, je devais me trouver un hôtel, devant lequel qu’il allait me déposer ainsi que mes affaires.  

Qu’en fait il a fait venir, au Maroc, sa maîtresse Sarah et que désormais, il ne pourrait plus s’occuper de moi et que je devrais me débrouiller tout seul pour passer mes vacances au Maroc.

 

Je comprenais enfin que je m’étais fait (gravement) avoir[5], par ses précédentes déclarations de bonnes intentions, qu’il assouvissait enfin sa vengeance contre moi, pour l’avoir humilié, trois ans auparavant, devant Samira. Qu’il n’avait eu l’intention de tenir ses belles promesses (d’ascension du Toubkal, ensemble, de visite du désert à M’Hamid …).

Le choc, que j’ai vécu, à cet instant,  a été très violent. Je me retrouvais seul, sans argent[6], au Maroc, me demandant comment j’allais me sortir de cette délicate situation.

 

Maintenant, je comprenais pourquoi il m’avait fait longuement attendre à Paris, avant notre départ au Maroc : il tentait de convaincre Sarah de le rejoindre au Maroc (sans que je sois au courant), afin qu’ils passent des vacances, tous les deux, ensemble. J’avais servi de pigeon pour payer, à sa place, sa place et le prix du passage de sa jeep, pour le trajet A/R en ferry[7] (tout en assouvissant probablement sa vengeance).

 

1.5        Jouer serrer face à l’escroc

 

Comprenant qu’il n’avait cessé de jouer avec les apparences avec moi, j’ai eu la présence d’esprit de lui réclamer son n° de téléphone de portable, sous le prétexte de préparer l’ascension du Toubkal (n° qu’il m’a semblé alors me donner avec bonne volonté). Or comme je m’en rendrais compte ultérieurement, la possession de ce n° allait me sauver. Car j’ai pu ainsi « tracer » tous ses déplacements au Maroc pour être sûr qu’il ne remonterait pas en France, sans moi.

 

D’autant, que j’étais dans une situation terrible, au Maroc, avec très peu d’argent, sans billet de retour …

Pour demander de l’aide, j’essayais d’abord, de contacter l’Ambassade de France, au Maroc.

Puis, heureusement, mon téléphone portable m’a permis d’appeler la France et surtout ma banque, à qui j’ai exposé ma situation.  Compréhensive, elle m’a accordé immédiatement une ligne de crédit pour me permettre de sortir de cette situation intenable.

 

En plus, par la suite, j’ai appris que tous les vols retour Royal Air Maroc étaient tous complets, même au-delà du début de septembre. Je risquais donc de perdre l’emploi, que je devais intégrer, début septembre, si je ne rentrais pas à temps.

 

Il m’avait donc fallu jouer serrer, avec lui … « finement », tout en continuant à me faire passer pour un naïf, auprès de lui.

 

A force de jouer au naïf, de lui parler du Toubkal, puis la maison d’hôte de mon ami Lahcen, où nous serions bien reçus à Imlil, j’ai pu enfin le convaincre de me rejoindre à Marrakech. J’ai alors loué une voiture (une Panda) à Casablanca, afin de le retrouver dans cette grande ville.

 

Je savais que tant qu’il serait avec Sarah (à ses côtés) _ que je savais être une personne honnête et sympathique _, il serait obligé d’être « sympa » avec moi, surtout pour se faire bien voir d’elle.

 

Par la suite, je me rendais compte que ma tactique marchait (portait ses fruits), car, devant elle, il faisait toujours semblant d’être de bonne volonté avec moi (et donc j’utilisais cette fausse bonne volonté à mon avantage).

 

 

1.6        Finalement, je fais en sorte qu’une partie des promesses de Matoub soient tenues

 

Sarah, Matoub et moi, nous nous retrouvons à Marrakech. Nous n’y restons pas.

Il me fait comprendre, en aparté, que si je révèle quelque chose à Sarah, cela sera la fin de notre voyage, ensemble.

Sarah au courant de rien, semble contente de ne revoir. Nous partons immédiatement, en convoi, vers le village d’Imlil, dans le Toubkal, ma Panda devançant sa Jeep.

 

1.7        Arrivée à Imlil et préparation pour l’ascension du Toubkal

 

A Imlil, je retrouve, Lahcen Askarray, l’ancien chef de la Compagnie des Guides de Haute Montagne du Toubkal, rencontré lors de voyage au Maroc, en septembre 1997, et très heureux de me revoir.

Je constate que l’électricité est arrivée partout à Imlil et que les cybercafés ont explosés, dans la rue principale.

 

Je découvrais, qu’après avoir pris sa retraite, Lahcen s’était construit un magnifique palais des milles et unes nuit, une maison d’hôte confortable. En raison de notre ancienne amitié, Lahcen insiste pour nous accueillir dans sa maison gratuitement[8], supposant que Matoub et Sarah sont mes amis.

Nous pourrons nous servir de la grande cuisine réservée aux hôtes, pour préparer nos repas.

 

Toute la famille de Lahcen semble vivre dans cette immense maison.

Nous prenons souvent le thé avec eux, soit à l’extérieur, soit dans la salle de réception de la maison.

Le matin _ et c’est très agréable _ nous prenons le petit déjeuner sur le toit-terrasse de la maison, d’où nous avons une belle vue sur la montagne environnante (Imlil est située dans une vallée à 1700 m d’altitude).

 

A chaque étape, il existe une salle de réception

La grande cuisine

²

Une chambre typique

Une salle de bain typique, associée à chaque chambre

 

La famille de Lahcen (Matoub est à gauche de la photo).

La famille et le personne de la maison.

La grande cuisine

Le grand porche d’entrée.

Vue à partir du toit-terrasse de la maison de Lahcen, où nous prenons le petit déjeuner.

La maison d’hôte de Lahcen

Quelques vues intérieures et extérieures de la maison d’hôte de Lahcen et photos des membres de sa famille.

 

Durant notre séjour au Toubkal, les apparences semblaient sauves. Sarah n’y voyait que du feu.

 

Le lendemain, nous décidons de partir à l’ascension du Toubkal, accompagné d’un guide muletier, avec son âne _ servant d’animal de bât pour le transport de nos sacs à dos _, dont les services ont été proposés par Lahcen.

Je retrouve les mêmes paysages de montagnes désertiques, que lors de mon treks au Toubkal, en 1997.

Nous atteignons, le soir, le refuge du Toubkal — anciennement refuge Neltner _, situé à 3 207 mètres d'altitude, géré par le Club alpin français (CAF) de Casablanca. Il a été entièrement reconstruit en 1999 et sa capacité d'hébergement, au sein de cinq dortoirs, est passé à 89 personnes[9]. Il est ouvert et gardé toute l'année. Nous y logeons pour la nuit, ce qui nous permettra d’avoir moins froids que si nous dormions sous la tente, dehors.

 

Le demain, Matoub prétexte qu’il est fatigué, pour renoncer à l’ascension du Toubkal. Il veut redescendre rapidement et je soupçonne qu’il a une idée derrière la tête. En chemin, je profite des capacités de port de charge de l’âne pour lui faire porter deux lourds blocs d’andésite (le massif du Toubkal étant les reste d’une gigantesque volcan de l’ère primaire) et un magnifique et volumineux fossile de nautile (une pièce exceptionnelle, que je sais rare et non contrefaite, vendu, à un prix intéressant, à même le sol, sur le bord du chemin montant au Toubkal). Achat provoquant l’irritation de Matoub, qui me reproche de surcharger sa Jeep avec ces blocs.

 

Bloc d’andésite, rempli de cristaux de feldspaths plagioclase.

Bloc d’andésite.

Etranges crevasses sur la lave andésitique.

 

Le soir, nous retournons à la maison d’hôte de Lahcen.

Comme j’ai promis de réaliser un site web, pour faire connaître la Compagnie des guides et accompagnateurs de haute montagne du Toubkal[10], je rencontre ces derniers, pour les prendre en photo.

 

 

 

Nous repartons dès le lendemain. Pour les trois nuitées, Lahcen ne nous fera rien payer, malgré mon insistance.

 

Matoub veut faire visiter la région à Sarah. Nous nous dirigeons vers la station de sport d’hiver Oukaïmenden. Sur la route montant à la station, je vois de grandes plantations de cèdres de l’Atlas, lancé par le gouvernement marocain, pour reboiser le massif du Toubkal.

En quittant Oukaïmenden, me fait passer par une piste de 4x4, un raccourci supposé nous faire gagner du temps, pour rejoindre la ville d’Asni. Alors que ma Fiat Panda, n’est pas faites pour de la piste de 4x4. Durant 2h, ma Panda souffre. A un moment donné, j’entends un choc sous la voiture, son carter a touché le sol. Heureusement, après vérification le carter n’a rien.

Matoub veut à tout prix faire visiter à Sarah, la jolie Vallée de l’Ourika, située à 35 kilomètres au sud de Marrakech, dont le lit est occupé par un oued, aux eaux permanentes et claires (souvent bordé de saules pleureurs). Il se renseigne sur le prix des maisons, dans cette vallée. Un habitant veut à tout prix lui faire visiter sa maison, dans laquelle il voudrait que Matoub investisse. La bâtisse, en bord de rivière, est moche et à moitié construite. Je flaire l’arnaque. Je suis indique discrètement que cette maison est en bord de rivière et que la vallée de l’Ourika a déjà été l’objet de terribles crues meurtrières (en 1982, 1995 …), avec souvent une énorme vague de submersion (alors que les touristes étaient en train de pique-niquer dans la lit du torrent), dont l’une, en août 1995, a fait 230 morts, dont 166 dans la seule localité d'Ourika, et 500 disparus[11].

Jeune fille de la vallée de l’Ourika.

 

1.8        Matoub m’abandonne de nouveau

 

Matoub agacé de m’avoir continuellement dans sa voiture, a fait tout pour que je me retrouve de nouveau seul à Casablanca.  D’autant, que comme je n’avais loué la voiture que pour une semaine, j’aidonc été obligé de la rendre à l’agence de location à Casablanca et donc de retourner dans cette ville. Matoub en avait profité pour m’abandonner de nouveau.

 

Et sans beaucoup d’argent, j’étais obligé de ronger mon frein durant plusieurs jours à l’hôtel à Casablanca. J’avais beau chercher un vol pour la France, … tous les vols restaient complets. Et la date de début dans mon nouvel emploi s’approchait. Ma situation était très angoissante. Donc, je ne cessais de téléphoner régulièrement à Matoub pour tenter de l’empêcher de m’abandonner au Maroc.

Or j’ai alors la surprise et l’horreur de constater qu’il était en train de remonter vers le Nord du Maroc, sans me prévenir, sans être passé me prendre à Casablanca (en donnant clairement l’impression, à ce moment-là, qu’il allait vraiment m’abandonner au Maroc).

 

Le second choc, que j’ai reçu, est quand il m’a annoncé, au téléphone, qu’il ne pouvait me prendre, car ayant à ramener, en France, dans sa voiture, Sarah et aussi son frère Tarah. Que donc, il n’avait plus de place pour moi dans sa voiture, à cause de leurs bagages et de leur surcharge (la situation était d’autant plus inquiétante pour moi qu’il m’avait annoncé être déjà arrivé à Martil, dans le Nord, une station balnéaire, située dans le Rif marocan, où habite la famille de Sarah, proche de Tanger, où Matoub pourrait reprendre le ferry, sans me prendre.

 

A noter que même en faisant du stop jusqu’à Tanger, je ne suis pas sûr qu’un ferry m’aurait pris. Après soit il y avait plusieurs jours de stop (4 ou 5 jours) pour rejoindre Paris ou soit le train d’Algesiras jusqu’à Paris … (solution coûteuse). Donc, je n’étais pas sorti de l’Auberge. Donc, il fallait à tout prix que je continue à la « jouer fine » avec Matoub … afin qu’en finale, j’arrive à le convaincre de m’embarquer.

 

 C’est pourquoi je lui ai fait une réponse extrêmement « funèbre » (noire), lui faisant comprendre que cette situation était très grave et, qu’à mon retour en France, que je n’en resterais pas là et que cela pouvait très mal se terminer (!), s’il ne venait pas me chercher. Et je pense que ma réponse très menaçante a dû le faire réfléchir.

 

1.9        Finalement Matoub redescend du rif pour venir me chercher à Casablanca

 

Finalement, il s’est décidé à revenir, seul, du Nord du Maroc à Casablanca, en faisant 300 km, pour me prendre.

Mais il précise qu’il refuse de prendre mes pierres et fossiles, déposés à l’hôtel. Puis à cause de ma lourde insistance, il les a quand même pris, avec une mauvaise volonté évidente.

 

Heureusement, Sarah et son frère Tarah étaient des personnes honnêtes et correctes et ils sont intervenus et ont convaincu qu’il pouvait prendre une personne de plus, dans la Jeep[12]. Sarah m’avait ainsi « sauvé la vie ».

 

Mais rien n’étais encore gagné, car en remontant vers le Nord, il m’a alors, de nouveau, abandonné à Tétouan, où je devais l’attendre, prétextant que les parents de Sarah ne pouvaient me recevoir, supposant surtout que Matoub ne voulait pas que je rencontre les parents de Sarah, par peur d’une gaffe de ma part _ par peur, par exemple, qu’ils apprennent qu’il était marié avec Samira, alors qu’ils le voyaient comme un futur gendre pour leur fille Sarah[13].

Et j’ai donc « poiroté » une journée, à Tétouan, me demandant s’il allait venir me chercher ou non.  

 

Quand il est finalement revenu avec Tarah et Sarah, à Tétouan, il m’a annoncé qu’il n’y avait pas la place pour mes « cailloux » _ m’affirmant qu’il les avait laissés chez les parents de Sarah et qu’il viendrait les rechercher en hiver ou lors d’un autre voyage au Maroc _, mais je savais pertinemment qu’il ne tiendrait jamais sa promesse (et malheureusement, je n’ai jamais pu récupérer mes biens, dont ce fossile de nautile géant, qui était une pièce exceptionnelle).

 

Le fait qu’il ne ramène pas mes « cailloux » n’était pas grave. Le principal était que j’étais de nouveau dans sa voiture, cette fois-ci en route pour la France. Donc mon angoisse d’être coincé au Maroc était terminée.

Pendant tout le trajet, je savais que je devais faire bonne figure et tenir ma langue face à lui (je le connaissais trop maintenant. Je savais de quoi il était capable maintenant _ du moins, je le croyais. Mais en fait, j’étais loin du compte. Et je rendrais compte qu’il était capable du pire).

 

Arrivé à Paris, il m’a affirmé qu’il ne pouvait retirer toutes mes affaires de son coffre (celles qui restaient en-dessous des autres) et qu’il me les donnerait ultérieurement, lors d’une autre rencontre (que cela soit la tente, le réchaud … et voire d’autres affaires s’il y en avait, si elles se trouvaient sous les bagages de Sarah et Tarah).

 

Il m’avait affirmé que l’on règlerait la comptabilité de nos dépenses après. Or aucune de ses promesses n’ont été tenues (comme je m’y attendais d’ailleurs). Il ne m’a jamais restitué mes affaires qui étaient dans le coffre de sa jeep ni l’argent qu’il me devait (dans mon souvenir, il m’avait remboursé, au Maroc, juste une partie du billet de son passage en ferry, que j’avais réglée, pour lui, dans cette agence de voyage située à l’Opéra, à Paris, mais pas totalement).

 

1.10    Epilogue

 

Je me rends désormais compte que Mahoub _ par sa capacité à mentir calmement et naturellement, sans jamais ressentir le moindre remord _ était quelqu’un de très dangereux.  Quand j’ai compris son énorme capacité de duplicité, j’ai acquis la certitude qu’il avait menti, en permanence, sur son ex-épouse. J’ai compris qu’il m’avait utilisé, pour retrouver la garde de son fils, et qu’il était parfaitement capable d’enlever son fils, pour le cacher au Maroc (d’autant que je l’avais vu souvent chercher à acheter des maisons au Maroc, jusqu’à vouloir acheter un terrain constructible avec plage, près d’Agadir).

Et donc désormais, je voulais faire tout pour produire un nouveau témoignage sur lui, annulant mon précédent témoignage contre son ex-épouse, Geneviève, pièce juridique que Matoub m’avait demandé de lui rédiger, comme une faveur.

 

Bien que Mahoub cloisonne ou verrouille toutes ses relations, afin qu’elles ne se rencontre jamais et qu’elles ne puissent pas recouper ses mensonge, je me suis souvenu que lors d’une randonnée ensemble à Epernon, il m’avait indiqué, en passant devant une école de cette ville, que Geneviève y travaillait.

J’ai téléphoné à la directrice de l’école, lui expliquant la situation, et elle bien voulu transmettre mon message Geneviève. C’est ainsi que Geneviève me recontactant, j’ai finalement réussi à la retrouver.

 

J’ai alors appris d’elle que Matoub était un homme violent, que pour fuir ses menaces de mort, elle avait déménagé successivement à Maintenon (qui avait été le but d’une de nos randonnées, sur la suggestion de Matoub), puis dans un village en Normandie. J’ai appris aussi que Matoub faisait, chaque WE, 60 km avec sa Jeep, pour se rendre jusqu’au domicile de Geneviève pour la menacer de mort (heureusement, à chaque fois, Geneviève se refugiaient, avec Sami, dans la cave de sa maison, protégée par une porte solide, à laquelle Matoub ne pouvait pas accéder). Elle avait enregistré toutes ses menaces de mort d’où la condamnation à la prison avec sursis de Matoub, et l’ordonnance (restrictive) d’interdiction d'approcher de son domicile. J’ai appris qu’il n’avait jamais payé, à Geneviève, la pension alimentaire pour Sami, malgré ses nombreuses relances judiciaires.

 

Je lui ai donc rédigé un nouveau témoignage :

 

1) relatant l’histoire du vélo,

2) l’épisode du voyage au Maroc (comment il avait failli m’abandonner sur place),

3) indiquant que j’annulais mon témoignage que j’avais rédigé en faveur de Matoub, contre Geneviève (dû au fait, je ne la connaissais pas et que Matoub m’avait complètement manipulé durant deux ans afin que j’arrive à la détester, sans même la connaître).

 

Ayant pris connaissance de mon témoignage, Matoub m’a téléphoné menaçant et me reprochant de vouloir se venger de moi et de lui porter tort dans la garde de Sami. Mais je ne cédais pas devant ses menaces.

Je lui expliquais que c’était un devoir moral, de ma part, d’annuler mon témoignage, à cause des faits graves survenus au Maroc.

 

Plus tard, j’ai constaté qu’il a fallu vingt ans pour les relations entre Matoub et Geneviève s’apaisent, cela à l’initiative de Geneviève _ qui a toujours une personne de bonne volonté, qui ne voulait pas que Sami coupe ses relations avec son père _, et que Sami devienne un jeune homme équilibré, réussissant ses études.

 

Peu de temps après son retour du Maroc, Matoub s’est débarrassé sans ménagement de Sarah, lui révélant qu’il ne l’avait utilisée que pour le sexe et qu’il n’avait jamais eu l’intention de l’épouser.

Sarah a alors fait une grave dépression, a arrêté ses études et est retournée au Maroc.

 

En 2006 ou 2008, Samira, qui avait, à son tour, retrouvé ma trace, m’avait téléphoné du Maroc, pour se plaindre de Matoub, m’informait qu’elle était en procès avec Matoub, à cause du fait qu’il n’avait jamais payé, non plus, la pension alimentaire pour ses deux filles, qu’il avait eu avec lui. Elle me demandait de lui envoyer, par mail, mon témoignage sur Matoub, ce que j’ai fait. C’est ainsi que j’ai appris l’existence de ses deux filles, dont il ne m’avait jamais parlé (comme si elles ne les intéressaient pas), alors qu’il m’avait toujours parlé de Sami.

 

1.11    En conclusion

 

J’ai compris que Matoub était un escroc tenace, acharné (dans son désir de gagner, voire de nuire constamment à autrui), et un menteur pathologique. Il avait réussi à me tromper, sur sa vraie nature, durant deux ans, le temps d’obtenir, de moi, un témoignage à charge contre Geneviève (et en fait, plutôt durant sept ans, puisque je le connaissais professionnellement depuis 1995). Comment j’ai été abusé, durant autant de temps ? Je ne sais pas.

Je me suis demandé s’il était un psychopathie ou bien un musulman intégriste, qui présentait une fausse apparence, appliquant, sur moi, la tactique de la tromperie et du mensonge islamique (la taqiya) ?

Comment avait-il réussi à se faire passer, à mes yeux, durant deux ans, comme un écologiste et socialiste sincère, proche des communistes, alors que ses convictions étaient toutes autres ? Alors qu’il est profondément machiste et qu’il méprise tout le monde, se considérant plus intelligent que tout le monde (lui seul comptant et ayant grâce à des yeux).

 

Je crois que le clé de ses manipulations était qu’il était très doué pour adopter mimétiquement une attitude et des convictions affichées, identiques à celles de ses victimes (c’était un comédien très doué), pour mieux les berner et endormir leur méfiance. Bref, si j’étais écologiste et de gauche, alors il faisait semblant, avec un aplomb remarquable, d’être aussi écologiste et de gauche, … devant moi, du moins[14].

 

Sa psychopathie (ou perversité) ou sa duplicité avaient-elles induite par son éducation, durant laquelle il aurait été un enfant-roi, pourri, gâté, surprotégé, ou bien par une éducation islamiste ? Or j’ai le souvenir qu’il m’avait raconté qu’enfant, il était très fragile de santé et que donc, sa fragilité avait conduit ses parents à le surprotéger.

 

Finalement, je ne crois pas qu’il soit islamiste. Je crois surtout qu’il a été toujours un éternel et cynique opportuniste.

 



[1] Nicolas Machiavel écrivait, dans son ouvrage "Le Prince" :

1) « Gouverner, c’est faire croire. ».

2) « Tout le monde voit ce que tu parais et peu sentent ce que tu es. Et ces peu n’osent pas contrarier l’opinion de plusieurs ».

[2] Un tel duplex de 120 m2, à la Défense, est, en général, vendu entre 500.000€ et 700.000€ !

[3] Cette déclaration pouvait être une menace voilée, annonçant sa vengeance. Mais je ne m’en était pas rendu compte à l’époque.

[4] Je ne sais pas si ce 4x4 est une voiture écologique, avec ces caractéristiques : Consommation : 9.4 l/100 km. Poids : 1490 kg

[5] J’avais d’autant plus l’impression de m’être fait avoir que je lui avais avancé l’argent du passage en Ferry A/R pour lui et sa voiture.

[6] Le peu d’argent que je détenais ayant servi à payer la traversée, en ferry, pour deux personnes et un véhicule, une gros montant.

[7] Les escrocs, comme Matoub, sont toujours des personnes très avenantes, sinon elles ne pourraient pas escroquer qui que ce soit.

[8] Peut-être m’était-il reconnaissant pour la rédaction d’un document présentant un Projet de développement agricole et de reforestation d’une vallée dans le Haut Atlas Marocain. J’avais réalisé ce travail pour aider au développement durable et à la reforestation de la vallée d’Imlil :  http://benjamin.lisan.free.fr/guidesaccompagnateursimlil/ProjetReforestationHtAtlasMaroc.htm

Ce projet global consistait surtout dans le lancement, sur plus de 10 ans :

 1) d’un Projet de reforestation (saules, robinier …), dans la vallée du village d’Imlil dans le massif du Toubkal (70 km de Marrakech, Atlas, Maroc) _ avec des amis français et marocains (Stané, Sue, Lahcen, Mohamed …) (un document écrit en juillet 2004) :

http://benjamin.lisan.free.fr/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/ProjetReforestationHtAtlasMaroc.htm  ou

 http://benjamin.lisan.free.fr/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/MenuProjReforestationMaroc.htm  

2) de projets annexes, pour le développement de la cuisson solaire (pour limiter la déforestation du massif).

Malgré l'indication du point 2 puis du point 24 « CONCRETISATION ACTUELLE DU PROJET », dans ce document et page web, ce projet n'a jamais vu le jour, surtout à cause d'un manque de solidarité entre les habitants d'Imlil et du fait qu'ils n'étaient pas convaincus de l'intérêt du projet (leur conscience écologique étant encore peu développée en 2004 et pensant que c'était un projet et lubies d'Occidentaux). Certains habitants voulaient que les Occidentaux apportent les financements, avant de se lancer dans tout travail.

[9] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Refuge_du_Toubkal

[10]a) A mon retour en France, je réaliserais le site web de l'Association des Guides et Accompagnateurs en Montagne - Bureau des guides d'Imlil - massif du Toubkal, Maroc : http://benjamin.lisan.free.fr/guidesaccompagnateursimlil/

b) Liste des Guides Et Accompagnateurs, adhérent à l'Association (en 2004) : 1) AIT BAHMED LAHCEN, 2) AIT HAMOU LHOUSSAIN, 3) AIT IDAR LAHCEN, 4) AIT RACHID MOHAMED, 5) AIT HAMMOU AHMED, 6) AIT IDAR MOHAMED, 7) AIT TADRART LHOUSSAIN, 8) AIT LMOUDEN HASSAN, 9) AIT TADRART HASSAN, 10) AZTAT MOHAMED, 11) AZDOUR BRAHIM , 12) ASQUARAY LAHCEN, 13) BACHKI LAHCEN, 14) BOUINBADEN MOHAMED, 15) IMRHANE MOHAMED, 16) IMRHANE JAMAL, 17) TOUDAOUI BRAHIM, 18) LGALOUTI MOHAMED, 19) BOUREDAA MOHAMED, 20) BOUREDAA LAHCEN, 21) ID ABDELLAH BRAHIM, 22) ID ALI LHOUSSAIN, 23) AIT IFRADEN LHOUSSAIN, 24) AIT BAHMED OMAR, 25) AOUZAL AHMED, 26) TALAOUL BRAHIM, 27) TANSING LAHCEN, 28) AMZIL OMAR, 29) ID BLEAID OMAR, 30) ID ALI MOHAMED.

[11] Des inondations meurtrières ravagent le sud de Marrakech, 21 août 1995, https://www.liberation.fr/planete/1995/08/21/des-inondations-meurtrieres-ravagent-le-sud-de-marrakech_140264/

[12] Le fait que Matoub ne me ramène pas dans sa voiture alors que nous avions passé des vacances et effectué un trek ensembles au Toubkal avait peut-être aussi étonné Sarah et Tarah.

[13] J’avais constaté que Sarah parlait de mariage avec lui et qu’elle ne se conduisait pas comme une amante ou « maîtresse » mais bien comme une jeune fille amoureuse, sincère. Donc, j’étais certain qu’il ne lui rien dit sur ton statut d’homme marié.

[14] Cette technique de manipulation, en adoptant un comportement mimétique de celui de leur victime, est employée en PNL et a été souvent et aussi employé par Poutine, pour abuser les chefs d’état étranger, selon certains témoignages.