Projet de développement agricole et de reforestation d’une vallée
dans le Haut Atlas Marocain
Résumé : Projet de développement
agricole et de reforestation d’une zone d’une vallée dans le Haut-Atlas au
Maroc, par, en particulier, le développement du goutte-à-goutte, la création de haies, bocages de Mûriers,
d’essences méditerranéennes de montagne, et de saulaies, le développement de
nouvelles techniques agricoles, rémunératrices et permettant une autonomie
énergétique et au niveau autonomie par rapports aux engrais artificiels, puis
par la culture et la replantation du Genévrier thurifère.
Présenté, le 20/7/2004, par Benjamin
LISAN
Ingénieur INSA Lyon, Président de
l’Association Transhimalayenne (+)
Version V2.3 du 30/11/2006 avec photos et schémas (nombre de
pages :1).
Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan
Note : Ce texte est en diffusion libre. Nous demandons toutefois aux personnes diffusant ce
document d’indiquer, lors de sa diffusion, qui sont les auteurs de telles ou
telles idées et de telles ou telles photos, images, plans, tableaux, études
contenus dans ce document et qui est l’auteur de ce document ... Merci pour le
respect de cette règle préalable. Vous pouvez aussi traduire ce document, à
condition de respecter aussi ces règles et son contenu. Vous pouvez utilisez
les photos de ce document, si vous précisez l’auteur des photos.
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disponible sur le site :
a) http://perso.wanadoo.fr/jardin.secret
dans la page « Solidarité et humanitaire - Solidarity »
(+)
La Transhimalayenne, c/o B. Lisan, 16 rue de la Fontaine du
But, 75018 PARIS - France
Tél : (+33) (0)1.42.62.49.65 /
(+33)(0)6.16.55.09.84, e-mail : benjamin.lisan@free.fr
2 Le problème de la déforestation au Maroc
2.2 La disparition du genévrier thurifère au Maroc
5 Besoins existants et futurs dans le milieu envisagé
(Pourquoi ?)
6 Précautions écologiques préliminaires
7 Principes de bases du/des projet(s)
7.1 Prise de conscience au niveau des gens du village
7.2 Faire en sorte que les gens soient propriétaires de leur
plant
7.3 Information, surveillance, assistance, transmission du
projet
8 Acteurs et associations … concernés par le projet
(qui ?)
9 Description du projet et réponse à ces besoins (quoi ?)
9.1 Projet de cultures de saules, le long des oueds, et des
canaux d’irrigations
9.1.4 Le cas des crues et le climat
9.2 Projet de création de haies et de bocages, à base de mûriers
9.2.3 Grouper les espèces selon leur
affinités
9.3 Technique de reproduction et de plantage
9.4 Technique de récolte du mûrier
11 Préconisation de créations de haies et bocages
13 Comment et où planter les plants ?
13.1 Mise en œuvre sur place de technique de paillis ou de
« mulch »
14 Protection des jeunes plants
14.1 Différentes
autres solutions pour réparer et abriter les plants
15 Conclusion sur la faisabilité du projet
17.1 Recherche d’un fond de départ
17.2 Mission de reconnaissance de 3 à 4 mois
17.3 Création d’un « comité de pilotage » local et
distant
17.4 La période de réalisation du projet
17.4.2 Faut-il construire une digue au
dessus d’Around ?
17.5 La période de maturation du projet
17.6 Fin du projet et le
passage de flambeau
18.1 En France et dans le monde
19.1 Le budget matériel pur (sans véhicule)
19.2 Budget minimum approximatif prévisionnel TTC
19.2.1 Budget pour la 1ère période de 5
ans
19.2.2 Budget pour la 2ème
période de 5 ans
20 Liste des ONG, sponsors, partenaires à contacter
21 Perception du projet par les personnes concernées
22 Quelles ressources financières, matérielles et humaines
nécessaires ? (Comment ?)
23 Quelles évolutions, le projet va-t-il provoquer dans la
région ?
23.2 Culture
du Genévrier thurifère (projet)
23.3 Imitation par les autres villages
25 Annexe : variétés de saules
26 Annexe : variétés de mûriers
27 Annexe : Robinier
ou faux-acacia (Robinia pseudoacacia)
28 Annexe : caractéristiques et culture du paulownia
29 Annexe : données sur le genévrier thurifère
30 Annexe : technique de culture du
genévrier thurifère
31 Annexe : Liste des saules présents en Inde
32 Annexe : le macro-bouturage (pour les saules …)
33 Annexe : Sur le régulateur hydrique « CYGNES D'EAUâ »
34 Cuiseurs solaires et foyers économes en bois de chauffage
35 ONG, organismes, personnes à contacter
35.1 Institutions marocaines et acteurs locaux au Maroc
35.3 Institutions au niveau international
35.4 ONG France ou Interntional
35.5 Adresses & Contacts des Indian Forest Research
Institutes
35.6 Annexes :
Adresses de Botanistes et conseils techniques
35.7 Annexes :
Adresses d’acteurs et de Conseils de non botanistes
35.8 Annexe :
Sites en rapport avec le problème de déforestation :
36 Annexe : information
sur Imlil et sa vallée
37 Adresses de pépiniéristes marocains et leurs productions
39 Annexe : Bibliographie et sites Web
39.1 Site sur la flore du Maroc
39.2 Sites sur les mûriers et saules
39.3 Petite bibliographie sur le génévrier thurifère
39.5 Photos et
sites sur le génévrier thurifère
40 Autres idées de projets annexes et connexes
Je remercie,
ici, pour leurs conseils avisés, pour leur aide dans la rédaction de ce
document :
Ø Monsieur Guy Barthélemy, président de l’ONG « villages
sans frontières ».
Ø
Monsieur
Bruno Bordenave, botaniste,
Ø Monsieur Frédéric Bouffard,
botaniste,
Ø Monsieur Denis
Loubry, botaniste, spécialiste en espèces tropicales,
Ø Monsieur Nicolas Montès, Maître de conférences, Laboratoire de Biosystématique et Ecologie méditerranéenne,
Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie, Université de Provence,
Marseille.
Ø
Monsieur
Jacques Perigaud, botaniste du Muséum d’Histoire Naturelle, de Paris,
Ø Monsieur Bernard Ponet, professeur du BEP Agricole, au Grand
Mas, à Uzès.
Ø
Monsieur Peter A. Schäfer, Conservateur
des herbiers (MPU), Institut de Botanique, Université Montpellier.
Ø
Monsieur Wadi Badri, Laboratoire
d'Ecologie et d'Environnement, Professeur à la Faculté des Sciences Ben M'sik
de Casablanca, Maroc.
Ce document
tient compte de leurs corrections, avis, suggestions et remarques [1]
(les adresses de ces botanistes et resp. d’ONG sont indiquées au paragraphe
28.4 de ce dossier).
Un grand
nombre de pays dans le monde, en particulier les pays en voie de développement,
sont confrontés à des problèmes de déforestation. Ces derniers pays sont aussi
confrontés à des problèmes de développement agricoles. Le Maroc n’y échappe
pas.
Comme partout
ailleurs au Maroc, la pression des due aux animaux d’élevage dans le Rif, le
Moyen-Atlas et le haut atlas, se traduit par une demande croissante en bois
(bois de chauffage, bois de construction, objets en bois, meubles) et pour le
pâturage ou le fourrage, provoquant une surexploitation des ressources naturelles.
Les pertes annuelles en surfaces forestières et pastorales sont considérables. Les
prélèvements de biomasse sous forme de bois de feu et d'unités fourragères
pâturées sont, par endroits, largement supérieurs à celles produites par les
écosystèmes naturels [2].
La déforestation peut rendre le climat de ces région plus aride.
La désertification menace à présent tout le
Maroc. Selon le ministère marocain de l'Environnement, près de 93 pour cent du
pays est touché par l'aridité. Et plus de 22.000 hectares de terres cultivables
au Maroc disparaissent sous le sable [3].
Replanter des forêts pourrait être un moyen de lutter contre cette
désertification, grâce aux effets bénéfiques connus des forêts sur le climat et
l’aridité d’une région.
(Photo
Thierry Gauquelin).
Cet arbre
majestueux peut présenter des dimensions très impressionnantes, pouvant atteindre 19m de haut et mesurent jusqu’à 16
m de circonférence [4].
Cette espèce
robuste est capable de supporter des conditions climatiques extrêmes, dans les
hautes vallées de l'Atlas, où les hivers sont froids et les étés très chauds et
secs. Sa robustesse s'exprime aussi à travers sa résistance aux mutilations [5].
Mais cette espèce a une croissance très
lente et se reproduit faiblement. Etant donné l’émondage (la coupe
régulière de ses branches, par les habitants de l’Atlas) auquel l’arbre est
exposée, un grand nombre de genévriers thurifères se trouvent dans
l’impossibilité de produire en quantité suffisante des graines. Son exploitation intensive, dont dépend la
survie des montagnards, met son avenir en grand danger ainsi que celui des
villages auxquels il est intimement lié par l’apport de ressources ligneuses
indispensables.
La superficie couverte par les forêts marocaines
de genévriers thurifères (thuriféraies) est actuellement estimée à seulement
20000 ha , répartis presque équitablement entre le Haut Atlas et le Moyen
Atlas. Au Maroc, le Thurifère est considéré comme l'espèce forestière ayant
le plus régressé, avec un recul de 90% par rapport à son aire de répartition
potentielle.
Selon Abdelmalek Benabid [6]
l’espèce genévrier thurifère (Juniperus thurifera) est dégradés, à
très dégradés ou éteints, dans le Moyen Atlas.
(pour des informations plus précises sur cet
arbre, voir annexe « Caractéristique du genévrier thurifère » à la
fin de ce document).
Le problème de la déforestation est avant tout un problème de
développement de la société habitant ces régions, la principale préoccupation des
personnes, dans l’Atlas, étant de vivre voire survivre, et non de se préoccuper
d’écologie. Or il existe des techniques économes permettant d’augmenter leur
production agricole, en bois, en fourrage, d’enrichir plus les gens,
d’augmenter leur niveau de vie, tout en respectant le biotope et l’écologie du
lieu, mais les villageois ne sont pas formés à ces techniques. Nos buts sont
donc :
1.
passer cette connaissance aux
villageois, pour qu’ils l’utilisent de façon autonome,
2. rendre les villageois autonome au niveau énergie et engrais, et
éviter ainsi la déforestation,
3. augmenter le niveau de vie des villageois, par le développement agricole et l’utilisation de nouvelles
techniques.
Pour cela, nous avons imaginé un projet polyvalent et intégré,
intégrant les villageois au projet, qui seront les acteurs de leur propre
développement, avec de passage de flambeau des connaissances aux villageois,
intégrant les techniques suivantes :
a) plus grande économie de l’eau, avec l’emploi d’un goutte-à-goutte
artisanal,
b) pour la production du bois et du fourrage :
Ø
création de pépinières, entourées et
protégés par de hauts murs en pierres et pisé,
Ø
création de hais et de bocages irrigués
ou non, à base de mûriers, robiniers, abricotiers, micocouliers, toutes ces
espèces ayant une forte résistance aux mutilations.
Ø
macro-bouturage et développement de
long de l’oued de saules marocains et/ou himalayens, espèces résistantes aux
fortes crues dévastatrices …
Ø
rotation des coupes des branches (en
particulier pour les mûriers),
c) techniques innovantes (nouvelles), en test, de paillages et
semi-direct pour régions de montagnes semi-arides [7]
(avec tapis plastique au sol, voire utilisation de poudre de polymères
acryliques non toxiques, rétenteur d’eau …),
d) technique de compostage et de production de bio-gaz (avec
réutilisation des déchets du village, emplois de cuves …) en relation avec un
agronome (Martin Pique), qui les a développé au Maroc, dans la région du
Toubkal, et les projets agricoles,
e) techniques de formations et d’implications des villageois et des
enfants au projet, avec passage de flambeau avec le maître d’école, l’agronomes
et les responsable du Parc, aux villageois, plus entre les villageois entre eux
(voir plus loin) …
f) autres cultures rémunératrices (culture du kiwi …).
g) plus grande économie du bois de chauffage, avec l’emploi :
Ø
de cuiseurs solaires et chauffe-eaux
solaires artisanaux, tenant compte du climat rude (forts vents violents, orages
de forte grêle l’été),
Ø
de foyers à faibles consommations (en
terre cuite) [8].
Un important défit de ce projet est de tenir compte du climat
rude : forts vents violents, orages de forte grêle l’été, crues
dévastatrices de l’oued.
Notre projet doit servir de projet pilote au développement des
régions montagneuses arides, des régions sèches, froides en hivers et chaudes
en été. En effet, si ce projet réussi, en particulier face aux défit
climatique, il pourrait servir d’exemple à d’autres projets de développement
durable, pour des villages disposant de sources ou d’une rivière, dans des
régions de montagnes arides (Tibet, Pakistan, Altiplano …).
Les habitants des villages (voir les villages d’Imlil et d’Around,
voir chapitre suivant, et aussi dans l’annexe) que nous avons choisi pour le
projet sont intéressés. Mais nous avons besoin d’argent pour développer ce
projet (comme l’ont constaté les villageois).
C’est pourquoi nous avons rédigé ce dossier, afin de lancer un
appel de fond aux possibles sponsors qui seraient intéressés par ce projet (dont nous en avons fait déjà une 1ère liste en annexe,
à la fin de ce document).
Consulter aussi le sommaire du document, qui vous donnera un aperçu
sur le plan et le contenu du projet (sommaire situé en début de ce document).
Nous prions humblement le lecteur de nous excuser par avance pour
les erreurs qu’il pourrait découvrir dans ce document. N’hésitez pas à nous les
signaler et aussi à nous faire part de vos suggestions ou critiques à l’auteur
de ce document (Benjamin Lisan),
dont les coordonnées sont données, tout à la fin du document.
A) Titre du projet : Projet de reforestation d'une vallée du Haut-Atlas.
B1)
Responsable du projet côté France :
Nom : LISAN, Prénom : Benjamin, Date
de naissance : 09/07/1955, Activité professionnelle : Ingénieur
Informaticien, N° de téléphone :
01.42.62.49.65, N° de portable :
06.16.55.09.84, E-mail : benjamin.lisan@free.fr , sites association : http://transhimalayenne.free.fr, site perso et
humanitaire : http://perso.orange.fr/jardin.secret , Adresse :
16 rue de la Fontaine du But 75018 PARIS
B2)
Responsable du projet côté Maroc :
Mr M. Aït BAHMAD président de l'Association Imlil / Angam.
Adr. : C/O Association Régionale des Guides et Accompagnateurs en
Montagne, BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH.
C) Type d'organisation:
• "La Transhimalayenne"
association Loi 1901.
• "Association Imlil / Angam",
Association marocaine but non lucratif.
D) Résumé du projet :
Production de bois et de feuilles, pour
la cuisine, le chauffage, le fourrage par :
a) la plantation et la culture de
saules marocains au bord des oueds permanents et dans des parcelles irriguées,
b) la plantation de bocages et de
haies, irriguées ou non, constituées d'arbres
et arbustes méditerranéens supportant le froids (mûriers, micocoulier,
abricotiers, tilleul ...).
(Si c’est possible, nous verrons si
nous pouvons planter du robinier et produire avec du bois de chauffage et du
fourrage _ sous réserve d’une étude poussée sur place).
Le projet s'inspire :
a) des projets de reforestation par la
plantation de saules en bord de torrent,
lancé depuis plus de 10 ans par le
gouvernement indien dans l'Himalaya indien désertique (Ladaksh, Zanskar,
Cachemire ...).
b) du projet de reforestation, par
bocages de mûriers, en Arménie, initié par le Muséum d'Histoire Naturelle de
Paris et par Monsieur Jacques Perigaud du Muséum.
E) Thème(s) abordé(s) :
• Développement durable.
• Reforestation.
• Auto-suffisance en combustible.
• Projet pilote.
F) Exposé détaillé du projet :
1) objectifs principaux :
Augmenter le niveau de vies des
habitants, avec de nouvelles cultures plus enrichissante et prolifiques,
permettre l'autosuffisance des
villageois en ressources énergétiques (en combustible ligneux, solaire) ... (si
possible, qu’ils n’ait plus à utiliser le bois des genévriers et le gaz) [10].
Lutte contre la déforestation des
grandes forêts, en particulier, de genévrier Thurifère, de l'Atlas Marocain et
l'érosion.
permettre l'accroissement de la
biodiversité, voire la réintroduction d'espèces disparues.
Faire que ce projet soit un projet
pilote de développement durable, pour d’autres régions montagneuses arides dans
le monde.
2)
A qui s'adresse-t-il ? :
=> à la population d'une vallée du Haut-Atlas
marocain.
3)
Sur combien de temps se déroule-t-il? :
=> sur 5ans. L’idéal serait 10 ans
ou plus. Le temps que les arbres arrivent à l'âge adultes et produisent du bois
(sachant que le saule pousse très vite, en minimum 3 ans, le mûrier en 7 à 10
ans _ les mûriers les plus résistants et à pousse la plus rapide étant le
mûrier blanc et le Mûrier de Chine ou Mûrier à papier _, et le thurifère poussant lui très lentement peut-être en 20 ans).
Note :
A 20 ans le thurifère ne dépasse que rarement 2 m.
4)
Où se déroule-t-il?
=> dans la vallée du Douar d'Imlil
et d’Around dans le massif du Toubkal, à 70 km par la route de Marrakech.
G) Date de démarrage du projet : 01/05/2007 (sinon au plus tôt).
H) Date de fin estimée du projet : 2015 (si possible, prolonger la surveillance des arbres jusqu’en
2025, en particulier concernant le projet de germination des graines et de
pépinières de genévriers thurifère).
I) Difficultés auxquelles sera
confrontées le projet :
a) Rudesse du climat : fortes
chaleurs (35 °C en plein midi) et fort ensoleillement l’été, forts froids
l’hiver (avec gel, voire neige, -10 à 20 °C), forts vents violents, orages de
forte grêle l’été, crues dévastatrices de l’oued (l’emplacement du terrain, les
techniques agricoles employés devraient y pallier).
b) manque de moyens financiers (il faut
impérativement trouver des sponsors),
c) convaincre les acteurs locaux,
formations des villageois, passages de connaissances, impliquer instituteurs,
enfants, acteurs locaux …
d) droit du sol et de l’eau (obtenir
gratuitement des villageois, l’eau et le terrain du projet pilote),
e) difficultés administratives
(autorisation, en particulier au niveau du parc du Toubkal …).
I) Quelles en sont les étapes de
réalisation ? :
1.
Recherche, pour B. LISAN ou d’une autre personne motivée ayant une
connaissance de l’action humanitaire sur le terrain et de la botanique, d’un
partenaire s’engageant à soutenir, financer son emploi et suivre son action,
afin que la personne de terrain (conseil de terrain) puisse être présent sur
place au maximum et réduire le coût de financement du projet.
2.
Missions de reconnaissance de 3 / 4
mois, au cours de laquelle on sensibilisa des acteurs locaux aux problèmes de
déforestation de la vallée (en particulier des instituteurs, maires, et élèves) et durant laquelle, on
obtiendra des villageois, le prêt ou la location pour 1 Dirham symbolique d’un
terrain pour la pépinière, l’engagement des villageois, du maître d’école et
des élèves d’une aide pour l’aménagement de la pépinière _ Note : ce travail l’auteur de ce
rapport a déjà commencé à le réaliser auprès de ses amis du village d’Imlil et
de la région (Lahcen Askarray, CAF d’Oukaïmedène …),
3.
Création d’un « comité de
pilotage » avec les acteurs locaux : 1) le(s) maire(s) du/des Douar(s)
_ « villages » _ concernés par les projets, 2) les villageois dont les femmes et le/les instituteur(s), 3) le
Responsable(s) du Parc National du Toubkal, 4) le président de l’association
IMLIL-ANGAM, 5), Un comité de scientifiques (Nicolas Montès, Jacques Perigaud, Peter A. Schäfer …), 6) le Club Alpin Français (dont sa section Maroc) ( ?) …
Surtout il faut penser à sensibiliser la population locale en
s’alliant avec des personnalités d’un certain âge, sachant que dans tous les
villages de haute montagne il y a des personnes qui sont considérés comme des
sages et qui sont très influents. C’est très important car des expériences
semblables ont déjà été amorcées dans les vallées avoisinantes sans grand
succès car les sages n’ont pas été impliqués mais aussi parce que l’alternative
coûte plus chère (Source M. W. Badri).
4.
formation des instituteurs et autres
acteurs locaux intéressés à de nouvelles techniques agronomiques (bouturage, macro-boutage, plantation et
protection de pépinières, irrigation si possible goutte à goutte, nouvelle
technique de semi-direct et paillage si les tests marchent).
5.
plantation et protection de pépinières,
par les enfants et adultes,
6.
replantation des saules au bords des
torrents, et surveillance et protection.
7.
terrassement et mis en place de moyens
d'irrigation pour les haies avec les enfants.
8.
replantation des arbres méditerranéen
dans les haies, et surveillance et protection.
9.
récolte libre des branches de saules.
10. récolte planifiés des branches et troncs de mûriers, pour le fourrage
et comme combustible.
11.
bilan et suivi du projet par envoi
régulier de CR aux partenaires.
Il faut faire attention à bien
impliquer le service forestier dans cette démarche et les responsables du Parc
National du Toubkal. Le problème du bois de feu au Maroc est un sujet sensible,
notamment en ce qui concerne les décisions prises par le gouvernement marocain
qui possède les terrain, et les populations berbères qui en ont l’usage et qui
en revendiquent la gestion des ces espaces (Note de M. Nicolas Montès).
J) Communication prévue :
Dès que le projet est lancé, nous
proposons de faire régulièrement une communication sur ce projet par les médias
suivants :
presse écrite : La Marche, Trek magazine,
Ballades, Revues écologiques vertes en France, Allemagne ...
Conférences : Chez ABM, à l'université
Paris 7, ...
Presse audiovisuelle : TF1, France 2,
France 3 (Tous égaux, Mon Kanar ...), France 5.
Expositions : Université de Marrakech.
Les voyagistes (Atalante, Croq’Nature, ….), les associations de voyageurs (ABM) Etc…
K) Des prolongements au projet présenté
sont-ils envisagés ? : OUI.
a) étendre le projet de bocages, au
maximum, dans la vallée.
b) étendre le projets à d'autres vallées
et village de l'Atlas (villages non accessibles par la route).
c) récolte de fruits du mûrier et
confitures, culture du bombyx du mûrier.
d) réaliser des meubles en robiniers,
e) extraire l’essence de fleurs de
robiniers (faire des beignets de fleurs de robiniers, i.e. de fleurs
d'acacia ),
g) plus tard, culture du génévrier
thurifère,
h) extraire des principes médicinaux de
l’écorce génévrier thurifère et du robinier,
i) peut-être la réintroduction
d'espèces végétales et animales disparues (insectes, léopards, bouquetins ...).
Ce ne sont que des idées et
suggestions. Déjà pour la première partie, il y a déjà beaucoup de travail sur
la planche ?.
Les expériences de réintroduction
(mouflons) dans la région sont déjà encours cependant cela nécessite des
« mises en défens » ce qui est plus coûteux et plus astreignants pour
la population locale qui a du mal à accepter les interdictions. J’avais
moi-même suivi une étude d’une parcelle mise en défens et j’ai eu tout le mal
du monde de faire respecter la clôture (M. Badri). On peut imaginer des
clôtures en pierres et pisé, les pierres ne manquant pas dans la région.
M) Partenariats ou parrainages
souhaités (voir paragraphe 28) :
Nous souhaiterions être aidé par les
partenaire (ONG & institutionnels) suivants [11]
:
Voir liste de ces organismes, et leurs
coordonnées, au chapitre 20 « Liste des ONG, sponsors, partenaires à
contacter », plus loin dans ce document.
N)
Budget global / Coûts :
(voir le chapitre « Budget » plus
loin dans le document pour sa discussion).
Soit au
Total sur 5 ans : 240 213 Euros TTC ou 1 597 416,5 FF TTC (sur 5 ans).
Soit au
Total sur 10 ans : : 480 426 Euros TTC ou 3 194 833 FF TTC (sur 10 ans).
Ces budget
peuvent paraître élevés. Mais il faut tenir compte que le coût du salaire, au
SMIC Français, de la personne en mission sur place (qui peut être une personne
connaissant bien le terrain et la botanique), le poste le plus élevé sur place,
tient compte de sa longue présence sur place à Imlil.
En effet, un
tel projet, par son ampleur, par un long travail d’approche des personnes au
niveau des mentalité, est long à mettre en place. En plus pour voir les
résultats du projet _ concernant la pousse des arbres, la récolte du bois ou
fourrage … _, il faut au moins 10 ans, pour la plupart des essences d’arbres
concernées par le projet. Dans le cas particulier du genévrier, il faut plus de
25 ans. On ne voit pas les résultats visibles d’un tel projet avant 5 ans (pour
les saules) et avant 10 ans pour les mûriers.
Il est très
difficile de réduire les coûts (sauf concernant la clôture solaire qui peut
être ôter du projet) sans arriver à réduire les salaires (mais si ma
candidature est retenue pour ce projet, je suis près à discuter avec vous de
mon salaire pour les 5 premières années).
O)
Acteurs du projets :
• Elus et techniciens locaux dont les
employés du Parc du Toubkal et les maires des Douars.
• Représentants des services de l'Etat,
en particulier du Ministère de l’aménagement du territoire, de l’eau et de
l’environnement du Maroc.
• Associations locales, dont
l’association "Association Imlil / Angam".
• Habitants locaux, notamment les
femmes et les jeunes et les maîtres d’écoles.
• Représentants & sponsors du
secteur privé (pépiniéristes, coopératives agricoles, voyagistes …).
• Universitaires et Universités, dont
l’Université de Marrakech.
• Médias locaux.
La 1ere
région concernée par ce 1er projet est la vallée des villages d’IMLIL
(1740 m d’altitude) de d’AROUND (1800 m) dans le massif du Toubkal, Haut Atlas,
(Marrakech, Maroc), situé au pied de la plus haute montagne du Maroc, le Jbel Toubkal (4165m) et à 64 km au sud de Marrakech.
Imlil est peuplé par une tribu berbère, les Aït Mizane.
Site web du village : http://perso.wanadoo.fr/imlil/ (site réalisé par Mohamed ASQUARRAY).
(image Mohamed
ASQUARRAY ©)
Situation
d’Imlil par rapport au haut Atlas
vue sur le
village d’ Around, au dessus d’Imlil (image
Mohamed ASQUARRAY ©) en particulier de l’énorme cône de déjection de l’oued
(dont nous reparleront dans le document).
Raisons du choix du village
et de cette vallée
Nous avons choisi ce village, parce qu’il
commence à bénéficier du tourisme, qu’il se développe et que les villageois
sont ouverts aux nouvelles idées.
La vallée bénéficie d’un oued permanent
très puissant. Le village est déjà équipé de l’électricité, du téléphone, y compris du réseau du
téléphone portable (avec Maroc télécom) et de l’Internet. Par ailleurs, une
route goudronnée le relie directement à Marrakech, situé à 70 km, grande
ville où l’on trouvera tous les objets, ou presque, dont on aura besoin pour le
projet et l’Université de Marrakech, où l’on trouvera des agronomes et des
botanistes de qualité. On aura aussi à proximité les responsables du parc du
Toubkal dont l’avis peut être précieux.
(Pour plus d’informations sur le village
d’Imlil, voir en annexes « informations sur le village d’Imlil », en
fin de ce document).
Les
besoins en bois de chauffage sont cruciaux et sont causes d’une coupe non
sustensible des genévriers, des thuyas, ou des noyers des oasis (autant
d’arbres dont la coupe est illégale ou réglementée !).
Le
gouvernement marocain fournit des bombonnes de gaz dans la région, pour le
chauffage, pour lutter contre la déforestation. Mais malgré ces moyens mis en
oeuvre, l’exploitation (illégale) de cette ressource se perpétue. Certains
habitants d’Imlil ont conscience du problème, mais ont l’impression qu’on ne peut
rien faire.
Pour éviter
qu’une espèce introduite, se comporte comme une possible « peste
végétale », nous emploierons que des espèces locales. Tout le projet sera
fait avec les botanistes locaux.
Les saules
pouvant risquer d’étouffer et assécher les petits ruisseaux, on ne les plantera
qu’au bords de torrents ou de rivières permanentes, d’une largeur suffisante
(au moins 8 mètres de large).
Dans de
futurs projets, si dans la région se trouvaient des tourbières (ce qui n’est
pas le cas d’Imlil), on éviterait la plantation de saules à proximité, qui
assècheraient les tourbières, un régulateur naturel de débit de rivières et de
crues.
Le premier
rôle de ce projet est d’amener certains à prendre conscience qu’il existe des
alternatives à la s détérioration irréversible de l’environnement naturel. On
peut utilement faire appel à la mémoire collective et à celle des anciens sur
le peuplement forestier ancien de ces régions.
Il est
cependant nécessaire de s ‘assuré que ce projet soit perçu comme étant
relayé par les habitants et non comme un projet parachuté de l’extérieur. Et
est important que les villageois s’approprient le projet en le reprenant à leur
compte.
Il
faudra préciser, dès le départ, aux acteurs locaux, qu'au début l'argent, pour ce
projet, sera difficile à trouver, mais
que si les personnes du village se mobilisent pour le projet et
travaillent dur, l'argent et les aides auront alors plus de chance
d'arriver.
Les villageois doivent se sentir
propriétaires des arbres plantés. On Il est possible de favoriser cette
implication par l’attribution individuelles de parcelles replantées qu’il
faudra entretenir, arroser, mais qui peuvent également accueillir des arbres
fruitiers (arbres de moyenne hauteur ou taille, résistants) comme les
abricotiers (dont on tire des fruits, le nectar d’abricot, l’huile d’abricot),
les cerisiers …
Un plant
serait offert à chaque famille, chacune en sera le responsable.
Nous devons faire attention au problème
du droit de la terre et du droit de l’eau dont il faudra tenir compte, si l’on
doit utiliser des terres, de l’eau, par exemple pour créer une pépinière, des
bocages, planter des saules (Remarque de N. Montès).
Une
« étude d’ethnologie » _ homme, environnement etc … _, pour résoudre
ces problème, préalable sera initiée.
On peut
imaginer une première enquête préalable sur le terrain, ou plus exactement une
mission de reconnaissance, sur le terrain, des problèmes et des besoins de
la population et de l’adéquation de ce projet avec leurs besoins.
Un autre principe du projet, sera qu’un
conseiller, que les gens pourrons consulter quand il ne voudront, sera là sur
place, à plein temps ou mi-temps _ facilement disponible _, pour informer,
transmettre le savoir-faire, assister, surveiller (afin que tout se passe bien,
qu’il n’y a pas de corruption, de vol, de rejet du projet à la longue), afin de
permettre la réussite du projet.
Il s’intègrera à la population. Son but
est de transmettre le savoir faire et les responsabilités, puis il quittera le
village, afin que les villageoise se prennent totalement en charge à la fin.
C'est aux
habitants Berbères de la région, en particulier de la vallée, d'entreprendre
l'effort nécessaire avec une aide extérieure.
La première
question : Sont-ils demandeurs d'un tel projet ? On peut répondre
catégoriquement oui, suite à notre visite répété du village et de nos
rencontres avec les acteurs locaux. On est
d’ailleurs parti des constats locaux, formulés par villageois.
Ensuite, nous avons imaginé cristalliser
un groupe de villageois, de jeunes gens, l’instituteur (et à une certaine
distance, de forestiers locaux du parc du Toubkal). Nous avons comme point de
départ :
Selon son
expérience, l’auteur pense que si tout les gens du village d’Imlil en
discutent en réunion, ils seront partants et moteurs.
On peut préconiser, pour l’équipe
projet, 2 ou 3 groupes :
En Inde,
avec le mouvement Chipko, c’était les instituteurs et leurs élèves qui
s’occupaient à 80 % du reboisement (source : Monsieur Guy Barthélemy ).
L’idée est d’intéresser et
d’impliquer les instituteurs locaux dans le projet et de les former afin
d’intéresser à leur tour, leurs élèves, en leur donnant des cours de botanique,
en leur apprenant ces techniques de jardinage et de haie, afin que les jeunes
du groupe s’occupent avec soin, des plants.
Le projet
doit commence par un projet simple et peu coûteux, allant en
s’accroissant, tout en évitant l'obligation si
possible, au départ, pour les villageois :
a) d'une surveillance de tout instant
des plantations,
b) d'avoir à maintenir des
équipements complexes ou difficiles à réparer.
Un simple surveillance suffit.
En fait, le
projet est une succession de projets :
Note : Le mûrier est peu connu à Imlil et dans la région.
Les saules sont
faciles à cultiver et à bouturer.
Ils poussent assez facilement dans l’Atlas. Par exemple, les saules
pleureurs utilisés au départ comme arbre d'ornementation, prospèrent sans
aide, dans la vallée de l'Ourika.
Il
suffit de choisir les espèces et variétés adaptés au pays et à la population,
qui doit les planter et les utiliser ! par contre, ils nécessitent beaucoup
d’eau.
En
tant que bois de feu, le bois de saule prend bien, éclaire bien, chauffe bien,
brûle bien mais vite, le saule serait donc plus à prévoir comme bois de
cuisine (pour faire chauffer le thé ou
les aliments) que comme bois de chauffage, hormis peut-être le saule blanc ...
NOTE BGB : c’est un vrai problème – la densité du bois (et dont son
temps de combustion) est inversement proportionnelle à la rapidité de
croissance. S’il faut effectivement planter des Salues qui poussent vite, il
faudrait trouver également des espèces (locales ou vivant dans des milieux
comparables) à bois plus dense (Chênes verts, Micocouliers ?).
Note : Il
existe à Imlil de chaque côté de la rivière, un canal d’irrigation, en béton
(un très bel ouvrage), avec un débit important. L’irrigation elle même consiste
à ouvrir une vanne et à inonder le terrain à irriguer, pour un laps de temps
donné.
Il
est important, de repérer les lignes de forces aux abords des ruisseaux afin
d'envisager la mise en place de touffes-mères.
Pour la
protection de ces touffes, il peut être conseillé un maillage réalisé à la
soudure électrique de fer à béton et de forme triangulaire de manière à
protéger le tronc et à être solidement planté en sol. Bons résultats en
Arménie.
Pour que les jeunes saules ne meurent pas, ils doivent être
constamment arrosés, et les canaux d'irrigation des saules doivent être bien
vérifiés et entretenus.
Pour
l'arrosage : si la place est près du ruisseau, un drainage en profondeur
assurera l'arrivée de l'eau. Autrement, il faut voir les possibilités locales.
Par
ailleurs, il convient de réaliser une documentation expliquant par dessins les
tenants et aboutissants du projet, les soins, les dangers, etc. Les jeunes gens
ont ici un grand rôle pour l'avenir.
Les saules
seront taillés en têtard à une hauteur de 1,8 ou plus de manière à tenir les
jeunes branches hors des chèvres.
Sinon, il existe plusieurs façon de
planter et de fixer les saules au bords des rivières :
1) technique du tressage :
On plante une rangée de pieux de saule
vivant (orienté dans le bon sens haut-bas), de 5 à 20 cm de diamètre (10 cm en
moyenne), de 1,50 de haut, avec au moins 1 mètre du pieux enterré dans la
terre. Les pieux étant espacés des uns des autres de 1 mètre. Puis on
« tresse », autour de ces pieux, une palissade, de branches de saules
ou autres espèce de 2,5 mètres de long (branches disposées horizontalement et
successivement de chaque côté des pieux). Puis on tasse (avec le pieds) tout
cet entrelacs de branches.
Cette technique se fait en bord de
berge.
Note : Souvent, en France, pour
fixer encore plus la berge, on rajoute des robiniers, des peupliers, des frênes
et ormes, en haut de berge. On peut encore plus stabiliser le terrain, pour
éviter l’affouillage de la terre dans la rivière, par du géotextile.
source
SMETAP.
2) technique du « fascinage » :
On dispose, le long de la berge, des
faisceaux de longues branches, réunies en grosse bottes, par du fil de fer
(entourant et solidarisant les grosses bottes). Puis on plante les pieux de
saules vivants dans ces bottes.
source
SMETAP.
3) technique du « croisillon » :
On couche et on fixe les branches
vivantes sur le sol, avec des croisillons de fil de fer.
source SMETAP.
Cette installation implique une taille
de formation et l'étude des parcours des troupeaux.
Sur le site du Syndicat Mixte d'Etudes
et de Travaux pour l'Aménagement et la Protection de la rivière Dordogne
(SMETAP, Le Bourg / 24220 Allas Les Mines, tél: 05 53 30 33 48), on
trouve :
Sur l’installation de saules sur la
rivière : http://www.espace-riviere.org/site/sme_tr06.html
Sur le bouturage et pépinière de
saules : http://www.espace-riviere.org/site/sme_tr03.html
Article provenant du site du Shimla Himalayan Forest Institute: http://www.hfrishimla.org/research-insect-pest.html
, Autre site au Canada, sur ces maladies : http://www.pfc.forestry.ca/diseases/CTD/diagnose/signhost/sspp_f.html
« La mortalité énorme de plantations de Saule à Sisso,
Khangsar, Gondhala, Keylong et les secteurs Stingari de déserts froids dans
Himachal Pradesh était principalement due au manque de sources d'eau. Aussi,
des arbres malades étaient lourdement infestés par ' le Grand Puceron de Saule
' Tuberolachnus salignus (Homoptera : Aphidoidea : Lachnidae).
Une pratique appropriée de
gestion éliminant la monoculture, alternant le flux d'eau autour des
plantations et l'application de quelques insecticides de contact ont
été suggérées ».
Puceron sur jeune
Saule Puceron
sur saule adulte
Saules Morts
(sources
photos SHIMLA
HIMALAYAN FOREST INSTITUTE).
Autres
maladies : Brûlure du saule. Chenille. Livrée des forêts. Livrée
d'Amérique. Puceron.
Champignons :
armillaire, rouilles …
NOTE BGB : attention au problème
des insecticides qui peuvent avoir à moyen terme un prix exorbitant en terme de
santé public, de pollution des sols, de l’eau et de l’air et de paix sociale et
qui peuvent détruire les populations de régulateurs naturels des
ravageurs ! Pour un projet durable, envisager d’abord les variétés les plus
adaptées et résistantes, puis toutes les alternatives à la solution chimique).
Le climat de ces montagnes est méditerranéen de montagne semi-aride
(voir tropical semi-aride). Il y a de la neige l’hiver, et le thermomètre peut
descendre en dessous de –10 °C, il peut
pleuvoir abondamment au printemps et en automne. L’été est très sec, mais il
peut y avoir, dès le début de l’après-midi (~13h), des orages très violent et destructeur (voire avec des grêlons de
la taille de balles de ping-pong, d’une taille pouvant provoquer des blessures
_ cas de touristes).
Autour d’Imlil, les oueds sont des torrents montagneux permanents,
en fond de vallée, sujet parfois à des crues soudaines et dévastatrices.
La plantation de saule est tributaire du régime hydrologique et des
processus d’alluvionnement et d’érosion (remaniement par les crues). La saulaie
de par son caractère pionnier pourrait être périodiquement anéanties de façon
brutale par les crues et transports d’alluvions et peut donc paradoxalement
être considérée comme un milieu condamné à perdurer dans un environnement très
instable. Des touffes-mère, les saules repoussent très vites. Les saules, comme
les aulnes ont un enracinement très ancrés (très solide), ce qui n’est pas le
cas des peupliers qui se couchent facilement, en cas de crues.
Ceux de l'Himalaya
semblent très bien résister aux fortes crues des rivières de l'été et de
l'après-midi (crues dues à la fonte des glaciers sous l'effet du soleil,
l'après-midi). Certains malmenés par
les crus de l'après-midi ( ?) semblent résister sans fin à l'arrachement.
Mais il aussi vrai que les crues dans le Haut-Atlas peuvent autrement plus
redoutables, avec des vagues pouvant atteindre plus de 10 mètres de haut (Imlil
a été balayé par une telle vague de plus de 5 mètres de haut, il y a 10 ans).
Deux variétés de mûriers (Morus
nigra _ noir _ ou morus alba (+) _ blanc _, famille des Moraceae) sont préconisé pour ce projet (On les trouve en Orient, au Maroc,
qu’ils soient cultivés ou subspontanés dans la région d’Azrou). Il se taille facilement, il résiste bien aux coupes pour la
récolte du bois de feu, il sert pour le bois de chauffage, de bois d’œuvre
ainsi que pour la culture du verre à soie. Il tient bien à la sècheresse et au
froid. Très rustique, jusqu'à -15°C et
plus. La mûre constitue un fruit alimentaire de qualité
pouvant être conservés en confitures, sirops etc. …
Si l’on lie
en fagots et on sèche, tête en bas, les branches couvertes de feuilles,
celles-ci conservent toutes leurs protéines (technique ancestrale du Massif
central) fournissant un excellent fourrage
Il nécessite,
au niveau exposition, du soleil à mi-ombre, Au niveau sol, il supporte beaucoup
de situations mais préfère un sol riche (pulvérisation : engrais) et léger. Il
se taille chaque printemps au ras du sol si l'on veut le garder petit. Il se
multiplie par par boutures ou semis.
Surtout s’il est
affaibli, par, par exemple, de nombreuses années en conditions trop sèches. (1)
:
> Cochenille du mûrier : Cette espèce se développe sur un grand
nombre de végétaux, notamment le Mûrier (Morus), le Pêcher, l'Abricotier, le
Poirier, l'Amandier, le Groseillier, le Cassissier, le Haricot, le Noyer, etc…
La Cochenille envahit le tronc, les branches et les rameaux, mais pas les
feuilles . Elle hiverne sous forme de larve de dernier stade ou de femelle non
fécondée.
site : http://www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3psepen.htm#deg
> le Diaspis du mûrier (Diaspis
pentagona) [Cochenille du mûrier, Pseudaulacaspis pentagona]
> l’Armillaire (Armillaria mellea)
(1).
Source sur les maladies : http://www.ifrance.com/hacharate/_PRIVATE/sites_insectes.html
Et sur ces ravageurs du mûrier : http://www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3psepen.htm#deg
(+) Morus Alba (mûrier blanc, Moraceae) : Petit arbre à feuillage
lancéolé vert clair luisant et jaune d'or à l'automne. Fruits blanc-rosé,
violacés sucrés comestibles à l'automne …
Graines de mûriers vendues sur le site : http://www.semencesdupuy.com/page.php?la=1&pa=fiche&cp=520
Dans les
haies naturelles s'établissent à la longue des associations végétales :
certaines espèces font bon ménage entre elles, d'autres se repoussent, se
concurrencent.
Afin de tenir
compte, dans les nouvelles plantations, de ces affinités et hostilités, une
équipe de botanistes et de phyto-sociologues, réunis par l'Institut pour le
Développement Forestier, a mis au point cette série de 11 groupements
recommandés pour haies et autres boisements (livre de Claude GUINAUDEAU « La
réalisation Pratique des Haies brise-vent et bandes boisées », l'Institut pour
le Développement Forestier, 23, avenue Bosquet, Paris 7°).
Ces listes ne
sont qu'indicatives et ne dispensent pas de ce qui demeure le principe de base
du choix des espèces à associer : l'OBSERVATION de la VÉGÉTATION DU PAYS.
Où observer
cette végétation ?
ARBRES INTERMÉDIARES
GRANDS ARBUSTES :
·
chêne vert
PETTTS ARBUSTES :
{de sol acide et de sol calcaire).
·
CULTURE. PLATANE, TILLEULS A
ARBRES INTERMÉDIARIES :
Les mêmes que dessus, plus :
GRANDS
ARBUSTES :
PETITS ARBUSTES :
Les mûriers
se bouture facilement (tout comme le saule et le peuplier).
Pour être
planté, la bouture doit faire 30 cm de long, et être plantée dans le bon sens,
avec 2/3 de sa longueur dans le sol. Il faut un lieu propice pour le bouturage.
Et avant que
l'appareil racinaire ait atteint des couches profondes du sol où l'humidité se
maintient, il faudra du temps et de l'arrosage. Mais si l'on arrose, cela
favorisera l'enracinement superficiel, pas la formation de longues racines
profondes (source : Monsieur Bruno Bordenave).
On conseille
que le jeune plant soit ensuite transplanté en automne au village (pour des
raisons climatiques).
Le mûrier peut
être taillé à 2 mètres. On préconise, ici, d’en faire un arbre à gros
développement, même dans un terrain sec et de le couper tous les 7 ans. Il y a
donc une gestion des coupes à prévoir et à mettre en place.
On pourrait faire
tester préalablement les différentes essences, dans une grande pépinière, à
créer dans le Haut-Atlas, reproduisant en condition réelle les impératifs de
réussite du projet, soit :
1. par l’Administration marocaine des eaux et forêts et de la conservation
du sol (AEFCS).
2.
par
Ministère chargé des Eaux et Forêts, Direction du développement des forêts
(DDF), 3 rue Haroune Errachid, 10106 Rabat-Agdal, Maroc.
3. Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs, BP 511, Tabriquet,
11 000 Salé, Maroc.
Soit : par une collectivité de communes du Haut-Atlas
(incluant Imlil …).
Pour le bois
de feux, nous préconisons de créer des haies puis des bocages, composites à 3
étapes, parallèles aux courbes de niveau de la pente, avec de grands arbres
(mûrier) tous les 6 mètres, tous les 2 mètres des arbres moyens, et tous les
mètres des arbustes épineux, servant de barbelés (6 arbres par maillons ?
Maillons à 1,2,3 ou 1,2,3,4 niveaux). Les branches de mûriers seront taillées
et coupées tous les 7 ans. Les bouts des branches taillées formeront ensuite
des « têtards » (comme en observe sur les saules taillés au bord des
canaux de drainage en France), servant de « tire –sève », pour aider
à régénérer l’arbre.
Les
villageois ne couperont que les vieilles branches.
Il sera
préconisé de bocager le pourtour des champs (ou des vergers) et de prévoir 7
fois la quantité de cet arbre pour le bois de chauffage.
Un saule ou
peuplier, arbres à pousse rapide, produisent, par an, environ 0,1 m3 de
bois.
Cette haie
sert aussi de brise-vent et d’abris aux oiseaux, contribuant aussi à la
biodiversité de la faune et flore.
Sur les
techniques de création de haies et bocages, voir l’ouvrage de D. Soltner
indiqué ci-dessous.
Exemple de haie à 3 niveau
(source « Planter des Haies », Dominique Soltner).
Pourtant,
bien plus important que l'époque de plantation, est l'ETAT DU SOL.
La plupart du
temps, on se met à travailler son sol lorsque l'on est prêt à planter. Il
faudrait y penser 3 a 6 mois plus tôt :
une préparation de printemps-été pour une
plantation a l'automne, une préparation
d'été-automne pour une plantation en hiver-
printemps. Ceci
afin :
. de bien débarrasser le sol de toute
végétation vivace (Chiendent, Chardon, etc. )
. de permettre aux vers de terre et
bactéries de bien décomposer les matières organiques
(résidus d'herbe, fumier …).
Et il faut
surtout planter dans un sol bien "ressuyé", plutôt sec. D'où l'intérêt que
l'on a très souvent à reporter au tout
début automne (fin octobre-début novembre).
Source « Planter des Haies »
de Dominique Soltner.
Mieux vaut
préférer planter les jeunes plants sur butte de terre de 60 cm de haut.
Source du schéma : « Planter des Haies » de
Dominique Soltner.
Il vaut mieux planter à 50 cm de la
limite de propriété, pour une haie ne dépassant pas 2 m de haut, et à 2 mètres,
pour une haie dépassant les 2 m de haut (à planter de préférence en direction
nord-Sud si c’est possible).
Il faut ensuite COUVRIR LE SOL.
Un principe agronomique est trop souvent méconnu : pas
d'herbe à moins de 50 cm de toute plantation (arbre ou haie), pendant au moins
3 ans. Même la pelouse fine concurrence l'arbre ou l'arbuste et ralentit ou même
bloque sa croissance.
Procédés couverture du sol pour économiser l'eau du sol : LE
PAILLAGE NATUREL.
Le paillage naturel utilise de nombreux déchets végétaux :
paille, foin, tontes de gazon, écorces et branchages broyés. La plantation des
haies sur film plastique à partir de 1976. a pu mettre dans l'ombre les
procédés naturels de paillage. Ces procédés retrouvent aujourd'hui, avec de
nouvelles applications, toute leur valeur et leur supériorité :
Il donne des résultats équivalents sinon supérieurs, aux
autres techniques (film plastique ...), à condition d'être très bien appliqué.
1 - Le
paillage naturel AVANT plantation : nouvelle méthode de "culture des
haies"
L'idée nouvelle de cette méthode est de préparer le sol 6, 8
à 12 mois avant la plantation, non par l'action de machines, mais par
l'ameublissement et l'enrichissement qu'assurent les vers de terre sous une
couche de paille très épaisse.
La condition est que le sol ait été préalablement débarrassé
des mauvaises herbes vivaces (Chiendent, Orties, Ronces, Chardons ...) que
favorise le paillage. Une destruction qui peut se faire soit par griffages
répétés en périodes sèches, soit chimiquement.
2 - Le
paillage naturel APRÈS plantation : la double couverture compost-paille
Après la plantation des arbres et arbustes sur sol nu, on
commence par entourer chaque plant d'une fourchée de compost ou de fumier décomposé.
Puis on recouvre cette couche nourricière, d'un épais
paillage de paille ou de foin, de 10 à 15 cm d'épaisseur, à raison de 2,5 à 3
kg au m2.
En cours de saison, on pourra renforcer ce paillage soit par
une nouvelle couche de paille ou de foin, soit par des tontes de gazon, en
couches fines si possibles sèches : évitez les grosses couches de tontes
humides qui donne une pourriture grasse très nuisible.
3 - Paillage
sur compost : la "méthode Jean Pain"
Cette
couverture du sol par une couche de compost protégé du soleil par un épais
paillage, tel est l'essentiel de la méthode Jean Pain (Source info. : « Planter des Haies » de Dominique
Soltner).
Grâce à ce procédé, des cultures exubérantes de légumes sans
arrosage sont possibles sous climats très chauds et secs (Voir Les Bases de la
Production Végétale Tome I, collection Sciences et
Techniques Agricoles, 49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE).
On obtient une fertilité et une économie d'eau qui s'expliquent par
l'intense activité des verres de terre et des bactéries (voir dessin page
suivante).
Du point de vue biologique du sol, la méthode "fumier et
paillage en surface" est semblable à ce qui se passe en forêt.
(source photo D. Soltner).
compost :
5 à 7 cm, paille ou foin : 10 à 15 cm,
1) les vers de terre, attirés en
surface par le compost et la paille, aère le sol par leurs galeries.
2) les bactéries décomposent compost et
paille dont les éléments descendent aux racines par les pluies.
3) les vers de terre incorporent dans
tout le sol par leurs déjections l’humus formé dans leur tube digestif.
(Voir
aussi la solution proposée par la société « Loire Swan » au chapitre
28).
4 – Methode
« Terra preta » :
Une autre idée serait de produire de la terre noire
fertile, ou “terra preta” , en utilisant un mélange :
1)
des déchets organiques (retournée) _ tels que fanes ...
déchets de légumes, paillis organiques _ orges, petits pois … _, déchets du
ménage … ce que les villageois jettent habituellement à la décharge,
2)
d'excréments
et de déchets animaux _ tels ceux des humains (système chinois), des poules,
... (mais problème des micro-polluants et des organismes pathogènes tels
bactéries, virus, amibes, vers plats : nécessité de stabiliser et
« hygiéniser » le compost).
3)
de
paillage et de compost (technique facile à mettre en œuvre) (et de
biomasse : voir paragraphes sur le paillage, ci-avant),
4)
la
combustion incomplète des pailles dans les champs d’orge, de blé, de sorgho, de
maïs, … après moissonnage (il existe des solutions faisant tourner et alterner
culture du riz en saison humide, et du blé en saison sèche. Source :
http://agroecologie.cirad.fr/pdf/mora4.pdf )
...
5)
le
système "de cercle de cendre", obtenu par élagage de branches _
prélevés de façon économe sur les haies et sur les saules.
6)
de
résidus et du charbons de bois des feux de camps domestiques...
Dans les
villages de l’Atlas, y compris à Imlil, il y a des décharges sauvages, où l’on
déverse des déchets organiques. Il n’y a pas encore de recyclage de ces déchets
souvent organiques.
5- Technique
du Semis directs (emploi du « mulch » ou du
« paillis ») :
Pour
augmenter la fertilité des sols, il existe des solutions connues :
- recycler
les déjections (fumiers) des animaux (tels que celles des animaux de trait),
- utiliser
les légumineuses, les trèfles …
- et la
technique de l’utilisation de la couche
de « mulch ».
Sur le sol,
on met une couche de matière, du « mulch » (ou paillis [12]),
ou paillage, une technique à l’ancienne. Cette couche est stable du point de
vue humidité, température, faune du sol. Elle est un réacteur biologique
naturel.
Le semis
direct consiste à ne pas labourer sa terre, à semer une plante couvre-sol,
qui va fixer l'azote de l'air, stabiliser le sol, garder l'humidité des pluies
et protéger le sol des rayonnements durs du soleil vertical (Pas de formation
de latérite). Les mauvaises herbes ne poussent pas sur le sol recouvert d'un
vrai tapis dense. On tue ensuite ce couvert végétal (pesticide ? ou
fauchage) et on sème la plante sur cette couche de paille humide. La plante va
germer et s'élever au-dessus de cette pellicule protectrice qui va céder au sol
pauvre ses substances minérales et organiques en pourrissant, formant la couche
de « mulch ».
(source site « Déforestation à Madagascar »).
Le semis direct existe depuis 20 ans au
Brésil. Les rendements sont excellents, durables, et avec plutôt moins
d'investissements par rapport à une culture classique (pas de labourage).
Cette technique nécessite a) soit des
pesticides (son problème étant alors son coût et l’impact sur la
biodiversité végétale et animale, notamment du sol _ Note de N. Montès),
b) soit de faucher /arracher à la main les plantes servant au paillis.
Cette dernière solution étant la plus adapté à Imlil.
Note :
on dit que ce réacteur naturel normalement fonctionne peu ou mal en zone sèche
et méditerranéenne. Mais comme il y a de l’eau ici (irrigation) et un soleil
intense dans la journée, toute l’année, on pourrait supposer que par l’apport
de la chaleur le jour, sur le paillis et de l’eau, la nuit, qu’on arrive à
faire démarrer le « réacteur », c’est ce que l’on veut justement,
tester ici.
Si la chaleur risquait de dessécher,
dans la journée, le paillis, nous envisageons de tester 2 solutions, pour
pallier à cet inconvénient et créer un micro-climat humide favorable au
réacteur :
Source canadienne sur le semi
direct :
http://www.gov.on.ca/OMAFRA/french/environment/no_till/no_till.htm
Soit, une autre solution pour conserver
l’humidité en milieu aride serait d’utiliser dans le sol un régulateur hydrique
_ granulés à base de polymère acrylique _, à l’exemple du régulateur hydrique «
CYGNES D'EAU » (voir plus loin, l’annexe sur ce régulateur hydrique
« Cygnes d’eau »). Mais cette solution est chère.
Nous
proposons la solution suivant pour la mise en œuvre de cette technique de
« mulch » à Imlil :
1) obtenir
auprès du caïd du village, a) le prêt ou une location pour 1 € par an, pour 99
ans, de ce terrain totalement couvert de cailloux, b) l’autorisation de
prélever 50 litres par jour de l’eau du canal d’irrigation.
2) dégager
de les cailloux et rochers (tous de type « andésite ») d’un terrain,
de 10 mètres de large, sur 100 m de long, le long et sur la rive gauche de
l’oued au-dessus du village d’Imlil, près du canal d’irrigation, au niveau de
la vaste plaine et cône de déjection de l’oued permanent d’Imlil. (un gros
travail). Terrain destiné à tester les solutions agricoles envisagées par mon
document.
2) une
partie des rochers a) seront placés dans de grands cubes réalisés en grillage
d’acier très solides (créées auparavant a) avec du fils de fer de liaison, b)
avec des grosses cisailles à métal), afin créer un mur/une digue de protection,
de 2 m de haut, contre les crues (très violentes) de l’oueds, b) ou serviront à
élever un mur de 2 mètres de haut clôturant totalement, sauf la porte en bois,
pour protéger la future pépinière des herbivores (des ânes, chèvres …). Les
trous de ce murs seront bouchés avec de la boue séchée. Le sommet du mur sera
recouvert de pierre plate.
Pour
déplacer les rochers, il faut, un petit camion plateau, muni d’une petite grue. Ou bien utiliser une machine ou
dispositif, tel que celui du dessin ci-dessous, pour déplacer les rochers.
Le grillage
solide sera acheté au marché (souk) de Marrakech.
© Benjamin Lisan
Engin de levage des rochers, par palan
et chaînes
1) acheter,
au marché de Marrakech, et utiliser 4 long tuyaux en plastique de 100 mètres de
long, percés tous les 20 cm d’un trou (avec un poinçon), pour réaliser un
système goutte à goutte, pour cette longue parcelle de 100 m x 10 m. a) 2
tuyaux serviront à arroser 2 haies, placées proches des murs, haies en mûriers,
abricotiers, etc. (voir dans le document) … b) 2 tuyaux servant à tester la
faisabilité de cultures en « semi direct » (obtenu avec un couche de mulch, de
paillis), pour la culture de légumes. Le mulch sera obtenu par la coupe et la
décomposition, la nuit, des rameaux et feuilles des mûriers, des 2 haies et des
feuilles des saules, plantés le long de la rivière (voir dans le document). Ce
mulch sera arrosé la nuit par le système de goutte à goutte.
Pour protéger les jeunes plants, de la voracité des herbivores _
des chevaux, ânes, chèvres, moutons, mules _ dans le Haut Atlas, nous pourrions
préconiser, comme le gouvernement indien dans l’Himalaya, d’entourer la pépinière,
de hauts murs (2 m de haut), en pierre et terre crus surmontés par de pierres
plates, pour protéger les pépinières.
Les jeunes enfants pourraient garder les jeunes plants.
Un bon moyen pour écarter les chèvres, des jeunes plants, c’est de
bien imprégner les jeunes écorces avec de la crotte de chien délayée dans de
l’eau (source : Monsieur Guy Barthélemy ).
(source
schéma D. Soltner).
1 -"Habiller"
les plants, c'est- à-dire tailler les racines (ou le bouts des racines pour
leur ôter leurs radicelles) avec un bon sécateur faisant des coupes bien
nettes. C'est sur ces coupes que se développeront les nouvelles racines
(sur les
cicatrices de ces coupes, ou "bourrelets cicatriciels" plus exactement).
(source schéma D.
Soltner).
2 -
Abritez du soleil et du vent les racines nues, en les lissant sous le
feutre ou le film en attendant la plantation, qui interviendra dans l'heure qui
suit. Le pralinage renforce encore la protection. Une exposition d'un
quart d'heure au soleil suffit à nuire à la croissance.
(source schéma D. Soltner).
3 -
Contre les animaux d'élevage établir de solides clôtures, bien écartées de
la haie et renforcées s'il le faut d'un ou plusieurs fils électriques (mais les
clôtures poseront sûrement un problème financier, pratique et culturel. Remarque
de N. Montès). (solution à éviter).
Pailler
l'intervalle entre haie et clôture, puis laisser, s'y installer une flore
spontanée qui enrichit la haie.
(source schéma D. Soltner).
Liteaux
(poteau) e 50 cm de haut, 15 cm entre les 2 fils, 8 cm du 1er fil au
sol.
Isolateurs :
tronçons de tuyau d’arrosage pointés sur le liteau (fil électrique passant dans
l’anneau en plastique constituant l’isolateur).
4 - Contre
les lapins et autres rongeurs les répulsifs sont souvent peu efficaces ni
durables On
utilise de plus en plus la clôture électrique à 2 fils sur petits piquets,
solution plus économique, si l'on a de grandes longueurs à protéger.
Ces
solutions sont extraites de l’ouvrage « Planter des Haies » de
Dominique Soltner.
5 - Contre
les végétariens (ovins, caprins …) voire la grêle (cf. 9.1.4), ou pourrait
envelopper les jeunes plants ou boutures, de grillages métalliques fins, comme
ceux utilisés pour les clapiers.
Note :
Une société (le CREB) vend une clôture solaire, « le CHALLENGER
Solaire », pouvant clôturer jusqu’à 6 km de pourtour (précision
importante, pour éviter les vols).
CREB -
"Le Gardien Electrique"™ , 21, rue Saint Pierre, 64300 ORTHEZ
Tél. (33) (0)5 59 69 02 25 - Fax. (33) (0)5 59 67 10 47
www.crebfrance.com
ou http://www.legardien-electrique.fr
Prix en
Euros : 216,53 Euros TTC + Soldis (capteur solaire) : 342,93 Euros
TTC.
Kit
anti-vol (avec chaîne) : 19,92 Euros TTC, soit au Total : 579,38
Euros TTC.
Le plus dur sera de trouver des gens assez disponibles sur
place. C’est pourquoi nous portons nos espoirs sur le rôles des instituteurs
avec les enfants.
Le problème serait plus une question d’organisation que
d’argent.
Nous préciserons aux acteurs que nous n’apportons pas
d’argent, mais plutôt une « organisation ».
Le temps pour mettre en place le projet
et de voir les arbres arriver la taille adulte (il faut 3 ans pour les saules,
7 ans pour les mûriers, au moins 20 ans pour les genévriers thurifères).
Il faut une volonté persévérante de la
part de tous les acteurs, durant, au moins, 10 ans, en particulier pour la
personne (B. LISAN ou toute autre personne connaissant le terrain, la botanique
et motivée) pour conduire le projet jusqu’au bout.
1) Date de démarrage du projet : 01/05/2007 (sinon au plus tôt).
2) Date de fin estimée du projet : 2015 (si possible, prolonger la surveillance des arbres jusqu’en
2025, en particulier concernant le projet de germination des graines et de
pépinières de genévriers thurifère).
Il faut au minimum un financement de
départ, pour initier la mission préalable de reconnaissance de 3 mois du
contexte, des besoins.
C’est à dire : 3 mois au SMIC
(1319 € x 3) + vol avions A/R Paris ó Marrakech 400 € = 4357
€.
But de cette étape :
A) étude de faisabilité
pour :
- Etre sûr que l’on obtiendra des
villageois, le prêt d’un terrain viable pour la pépinière.
- être sûr que les villageois, le
maître d’école avec ses élèves aideront pour l’aménagement et la culture de la
pépinière (qu’on ne se trouvera pas
comme Jean de Florette, dans le film et Roman « Manon des Sources »,
seul, face aux villageois méfiants, guoguenards, rigolards …).
B) crédibiliser le projet auprès
des acteurs locaux (convaincre), avec des arguments recevables par le acteurs
locaux :
1) la reforestation et la défense du patrimoine naturel, par la
défense du genévrier thurifère, par l’amélioration des paysages naturels, peut
être bon pour le tourisme et donc pour eux (et aussi pour leur qualité
de vie et par les retombées financières du tourisme, pour eux),
2) apporter du bois et du fourrage à partir d’autres essences d’arbres
(saules, mûriers, micocouliers …) grâce au projet de saulaie et de bocages
(dans les 3 ans pour la culture des),
3) Produire de l’encens à base de genévrier thurifère (voir plus loin
dans le texte),
4) L’utiliser comme source d’huile essentielle médicinale ( ?) (à
étudier).
5) diminuer la consommation et le coût des bonbonnes de gaz (bien que
cela ne soit pas la raison principale. Le gaz ayant été justement introduit
dans la région afin de préserver la ressource bois).
Durant cette étape, il y a une phrase
de « séduction », de « conviction »,
« d’approche », de discussion et réduire/résoudre les méfiances. Il
faut surtout tisser des amitiés, des confiances et un réseau de relation à tout
niveau (en identifiant tous les acteurs locaux, administratifs etc …).
L’idéal serait qu’on soit 2 au départ
sur le terrain, dans cette mission de reconnaissance, un vrai botaniste
qui connaît déjà bien le terrain sur place (W. Badri, Nicolas Montès …) et
moi-même, pour convaincre les villageois. L’avantage de M Badri est qu’il parle
arabe.
Normalement, ces personnes peuvent
mettre les frais de leur déplacement dans le cadre de leurs études sur le
genévrier thurifère (ces deux personnes étant les spécialistes mondiaux de cet
espèce).
Dans le cas, où ces personnes ne
pourraient pas se libérer pendant quelques mois, pour le voyage d’étude. Je
devrais m’adjoindre les services d’un personne parlant arabe et berbère (si
possible local), me servant de traducteur, durant ces 3 mois, payé au dessus du
SMIC marocain (2000 dh ~ 179,4 €) par exemple 2500
Dh à 3000 Dh (~ 224,25 € à 269,1 €) (au
total : 807,3 €).
Il faut faire comprendre aux villageois que
l’argent des sponsors ne viendra que :
1) si un
terrain soit prêté pour la pépinière expérimentale,
2) que
les villageois veulent vraiment aider le projet.
A la fin de cette période d’étude, je réalise un
rapport envoyés aux partenaires, et dont une copie est remise aux villageois.
J’apporterais mon appareil photo, avec des
pellicules (voire mon camescope avec des cassettes mini-DV vierges ( ?))
et mon ordinateur portable ( ?) …
surtout plusieurs blocs notes.
J’aurais à pas mal crapahuter pour rencontrer tout
le monde.
Il faut faire attention à bien
impliquer le service forestier dans cette démarche et les responsables du Parc
National du Toubkal. Le problème du bois de feu au Maroc est un sujet sensible,
notamment en ce qui concerne les décisions prises par le gouvernement marocain
qui possède les terrain, et les populations berbères qui en ont l’usage et qui
en revendiquent la gestion des ces espaces (Note
de M. Nicolas Montès).
Il faut se préoccuper de cette
question, dès le départ du projet.
Il est important que les villageois
soient conscient qu’ils contrôlent le projet et le processus de décision (et
que rien ne se fait sans eux).
Durant, cette période je dois
m’installer (aménager ma maison, la rendre ouverte, n’avoir que peu de
possession pour éviter les vols _ mon ordinateur ultra-poertable Siemens et mon
appareil photo Nikon F65 seront cachés dans le plafond ou chez un ami). Je
ferais parti du village (faire parti du tissu villageois). L’idéal sera d’être
intégré dans le conseil municipal, et du CA d’associations (Imlil-Angam etc …).
Je dois connaître les coutumes locales (par exemple sur les saints locaux Sidi
Amarouche). Je dois faire un travail d’ethnologue (faire éventuellement faire des
publications pour différentes revues intéressées _ celle du musée de l’homme
etc …).
Je continuerait à avoir beaucoup de
discussions (le dialogue constant est très important), chez les uns et les
autres, y compris aux 2 ou 3 cafés d’Imlil.
J’apprendrais le berbère, l’arabe,
lirais le Coran le soir et enverrais quelques mails, certains jours, dans les 2
ou 3 cyber cafés d’Imlil (quand le réseau est disponible. La connexion marchant
moins bien à Imlil qu’à Marrakech _ dans cette dernière, la connexion fonctionne
bien).
Création d’un compte bancaire pour
financer le projet, sur place (qui recevra les virements des sponsors). Avec 2 signatures obligatoires (celle de
Lahcen Askarray, connu pour sa probité, celle du conseiller sur place _ par
exemple moi). Mieux vaut choisir une agence importante, ayant l’habitude des
transferts avec l’étranger
(par exemple à Marrakech, auprès de
l’agence TANSIFT DOUKKALA / CREDIT AGRICOLE DU MAROCCREDIT AGRICOLE DU MAROC, Adresse CREDIT AGRICOLE AGENCE MED V 40000
- MARRAKECH Tél.
044421601.
Sinon, il existe d’autres agences
telles celles de la Banque Populaire à Marrakech.
Il ne semble pas qu’il y ait d’agence
bancaire à Asni, la ville / le bourg la plus proche d’Imlil).
(étudiez les relations dans ce domaine
avec l'Association Imlil / Angam).
Durant, cette période, je me
ferais aider par les botanistes locaux devenus mes amis (services des forêts du
Toubkal, W. Badri, … ).
Je participerais aux travaux de
terrassements, de cultures, de déplacement des pierres (qui serviront à
constituer des murets ou cabanes type cabornes …), comme les autres villageois.
J’aurais certainement d’autres rôles _
aides de l’instituteur, formations (cours de physique, d’AFPS, de français,
d’informatique …), aides humanitaires (arriver à faire intéresser certaines
ONG, le CAF à certains problèmes locaux _ vêtements des petits, éducations,
manque de médicaments dans les dispensaires locaux, trouver des ordinateurs
d’occasion pour l’école (par des dons _ il existe une association à
Neuilly-sur-Marne qui les récupère pour des actions humanitaires) [13].
Peut-être faudra-t-il prévoir du film
de serre (avec des arceaux de fer), pour protéger les plants, l’hiver ou
bien pour créer un micro-climat humide pour la technique de semi direct (voir
paragraphe « Technique du Semis directs » plus loin dans ce
document).
La société Poli-film [14]
a déjà fourni gratuitement, pour mon association « la
Transhimalayenne », et pour raisons des humanitaires, des rouleaux de film
plastiques de 30 m de long sur 2 m de large (qui font 24,5 kg pièce par
rouleaux). Peut-être s’adresser à de tels fabricants de film.
Le prix du transport par avion étant
très coûteux (20 € / kg) [15],
il faudrait les envoyer par bateau. Mais attention à la douane
(« surtaxe » au passage). Il faut connaître le prix du fret par
bateau pour le Maroc (voir prix sur : http://www.logismarket.com/home.jsp
).
Il semblerait qu’il existe du film de
serre, pour petite serre tonnelle, au souk de Marrakech.
Au-dessus du village d’Around, existe
un zone pierreuse (semblable à un désert), assez étendue. C’est le cône
déjection _ et une zone d’étalement des inondations / crues _, de l’oued qui
alimente en eau Imlil et Around (voir cette zone sur la photo en début de ce
document).
Des agriculteurs ont déjà repoussé, sur
une petite zone, une partie des pierres, pour en faire des petits lopins de
terres cultivées entourées de hauts murs constituées des blocs récupérés (près
de l’ancien refuge, et du hameau de Azib Assougolor, altitude 1940 m).
Une partie de cette zone pourrait à mon
avis, être encore récupéré pour constituer des terres cultivables, moyennant
des travaux importants (travaux nécessaires pour déplacer toutes ces pierres).
Peut-être pour protéger ces terres
dégagées, des crues, faudrait-il les protéger avec une digue constituée de ces
pierres récupérées dans cette plaine ?
Mais créer une digue demande des moyens
importants (plus que des pelles et pioches, mules ou camionnettes, peut-être
prévoir un bulldozer ou une pelleteuse ?) et donc sa construction peut coûter
chère. On peut déjà réaliser une digue avec des murets, constitués par des
pierres enfermés dans des enveloppes de grillages très solides, aussi solide
que les nappes de grillage de protection qu’on pose le long de certaines routes
en France (c’est ce type de grillage utilisé contre les éboulements rocheux
(°)).
(°) Voir par exemple, les solutions
« Géobloc » de GEOLITHE Ingénieurs-Conseils en Géologie - Géophysique
– Géotechnique, Z-I Crolles - Cidex 112 E - 38920 CROLLES - tel. +33 476 92 22
22 - fax. +33 476
92 22 23, e-mail : geolithe@geolithe.com, site : http://www.geolithe.com et l’article : http://www.geolithe.com/article20.html ).
Mais par ce moyen, on pourrait
récupérer une surface considérable de terres, dans cette vallée.
Si l’on construit une digue, il faut
ensuite l’entretenir et la surveiller (+).
C’est un sous-projet à penser et à
étudier, peut-être à prévoir pour la 2° période de 5 ans.
(+) Bibliographie : 1)
Surveillance, entretien et diagnostic des digues de protection contre les
inondations. Guide pratique à l'usage des propriétaires et des gestionnaires
Patrice Meriaux , Paul Royet , Cyril Folton,
Ed. Cemagref, 30 €.
A la fin, des 5 ans, un important
rapport sur les résultats, sera rédigé, comportant des photos, sur les succès
et échecs du projet et les perspectives d’évolutions, et les préconisations
(culture du kiwi ( ?), culture du genévrier thurifère africain (Juniperus
Thurifera Africana) ou d’un hybride (hybridé avec la sous-espèce du genévrier
thurifère européen).
Il faut parfaire la formation des
personnes locales, qui deviendront des acteurs de terrain.
Dès le départ, il sera toujours dit que
le projet sera géré totalement en finale par les acteurs locaux (ce qui ne veut
pas dire que s’il on besoin d’un conseil, il pourront toujours compter sur
nous). Le but étant le passage de flambeau.
Il faut s’assurer que les personnes ont
les moyens financiers de continuer (avec autofinancements par nouvelles
culture, par le tourisme). Tout cela est à étudier.
Le passage de flambeau peut se
concrétiser par un événement médiatique (journaux, fête, rapport …). ….
(Paragraphe à préciser et compléter).
1.
Presse écrite : a) La Marche, b) Trek
magazine, c) Ballade, d) Eco-Tourisme, e) revue Ushuaïa, d) Revues écologiques
vertes en France et en Allemagne (+) _
_, e) Paris-Cham, la revue du CAF, e) la revue de Greenpeace, f) Calypso
Log le magazine de la « Cousteau Society » (Fondation) ...
2. Conférences : a) à l’association Aventures au Bout du Monde (ABM),
b) Transboréal / Nature et Découverte, c) à l'université Paris 6 7 Jussieu, d) à l’Université de Provence
Marseille, e) dans les locaux de
Greenpeace à Paris, ...
3. Presse audiovisuelle : France 3 (Tous égaux, Mon Kanar ...), France
5 (°).
4. Presse Radio : France Inter,
On enverra ce
dossier à toutes ces revues, et associations et on les contactera par téléphone
& e-mail.
On
montrera, par ces expositions et conférences, le caractère exemplaire du
projet :
a)
le fait que le problème est
bien posé, sous l’angle de la gestion de projet,
b)
analysé de façon très
approfondie, par de nombreux acteurs,
c)
avec un coût raisonnable et
réaliste.
(+) Actu'Nature , Ecolopop
, EJ’ENVIE zine , EKWO , Passerelle Eco - Revue d'Ecologie
Pratique …
(°)
TVs : a) Programmes Environnement sur Direct 8 (nouvelle chaîne de
la TNT) : Direct8
- "Complément Terre" magazine quotidien diffusé entre 9h et 10h30 du
lundi au vendredi
- "Eléments terre" magazine quotidien diffusé entre 18 et 19h du
lundi au vendredi
- "Touche pas à ma planète" le samedi et dimanche de 12h30 à 14h
b) Programmes
Environnement sur France 5 : Environnement
c) Au Canada,
l'émission sur CanalVOX : "100% écolo"
(*)
Radios : a) sur France Inter, le samedi, de 14h à 15h : Co2 mon amour
b)
Sur France Info :Chronique environnement et Chronique info nature
c)
Magazine radio d'information en
environnement (Canadien) : Radio Délirium
d)
Radio Publique Nord-Américaine : NPR Environment
e)
Living
on Earth émission de NPR : www.loe.org
f)
EcoTalk sur sur AirAmerica Radio : ecotalkblog.com
Pour la communication locale à Imlil,
on peut créer un petit local, ou une maison en pisé, comportant dans sa salle,
des panneaux peints (avec des dessins et schémas peints), informant des
techniques et de l’avancement du projet, et appelant aux dons (en 4
langues : arabe, anglais, français, berbère). Comme il y a beaucoup de
trekeurs dans la régions, les guides locaux (et même ceux ces agences
étrangères) invitent les trekeurs à venir voir l’exposition et les pépinières.
(Paragraphe à préciser et compléter).
Dans le budget matériel/ équipement
(sans le véhicule), on prévoir :
1) de tuyaux
locaux pour le goutte à goutte, fabriqué à la main, en local, soit a) en
perçant tous les 20 cm un trou avec un poinçon dans le tuyau, b) soit en y
plantant des buses locales) (100 m x 4 m = 400 m) : 1000 € (prix en
France. On ne connaît pas les prix au Maroc à marchander). Le bout du tuyau
sera spiralé et fermés par un sertissage (ou une grosse agrafe) en métal. A
côté du canal d’irrigation, on créera une citerne, avec une hauteur de la
colonne d’eau suffisante, pour créer une pression suffisante dans les tuyaux
d’irrigation du goutte à goutte.
2) de grillage
léger à maille fine, pour protéger les jeunes pousses (20 m2) : 100
€ (à voir ( ?)).
2bis ) le
grillage lourd, pour créer des digues (sauf si les villageois nous fournissent
un terrain loin de la rivière et peu encombré de rochers. Dans ce cas, ce
grillage est peut-être non nécessaire).
3) pour
acheter des insecticides pour protéger
les plants pour un an : 300 €
4) un local en
ciment avec une porte en acier avec serrure, pour ranger les outils (voire
protéger l'élément principal de la clôture électrique _ solution
facultative : 1500 € ( ?))
5) plus de 12
km, de fil de clôture électrique _ solution facultative : 1000 €
(voir plus loin).
Voire obtenir en
France (_ solution facultative) ( ?) :
6) une clôture
solaire, « le CHALLENGER Solaire », pouvant clôturer jusqu’à 6 km de pourtour,
d'un coût de 580 Euros (coût du transport pour l’acheminement de France à
Imlil : 150 €) (équipement facultatif, à éviter, dont on peut se
passer par des solutions à base de barrières de protection locales _ a)
barrières d’épineux, b) muret en pierre et en pisé ou en boue séchée).
7) Ciments pour les canaux
d’irrigation : 20 tonnes : 1082 € (+)
(peut-être pas nécessaire).
Un budget est
prévu pour soutenir ce projet durant 5 à 10 ans (voir page suivante).
Chaque apport de nouveau plant au départ aura peut-être sûrement un
coût (à étudier (?)).
Avec les enfants et les jeunes, on peut réduire la main d’œuvre.
Il faut
essayer de réduire les coûts au maximum. On supposera que la main-d’œuvre
villageoise, en particulier celle des écoliers, sera gratuite (attention, aux
risques de dérives ( ?)).
On suppose
que la collecte des boutures originelles ou des plans de départ sera gratuite.
Si l’on doit « emprunter » une camionnette, pour
transporter les plants, une ou deux fois par an, mieux vaut alors la louer.
Mais si c’est 2 fois l’an, il serait possible qu’on se fasse prêter un 4x4 par
le service forestier qui en possède un (Voir avec le service forestier _ celui
du parc du Toubkal).
Mais il sera préférable de l’acheter d’occasion au Maroc (à
Marrakech …). En effet, il y aura à transporter souvent du ciment venant de
Marrakech, des outils, du sable (*), du grillages, de la terre (+), les plants,
les arbustes, voire des arbres, et le service forestier ne peut être
constamment à notre disposition. Il y a aura de fréquents déplacements (y
compris à Marrakech situé à 70 km).
(+) autre
solution alternative : la faire transporter dans des paniers sur les mules
ou ânes locaux. Mais quantité transportées plus limitées. Il faut voir avec les
muletiers locaux, quels seront leur bonne volonté ou leur tarifs (j’en connais
plusieurs sur place, dont un ami Ibrahim).
(*) pour le
sable, on pourrait le récolter dans l’Oued. Mais voir avec les propriétaires
locaux pour le droit du sol, du sable (voire discuter son prix, si l’on ne peut
avoir ).
Note : il faut en général, multiplier
par 2 les prix des produits français importés, à cause des taxes, de la
corruption au niveau des douanes.
Sinon, il
est conseillé d’essayer de les trouver plutôt sur place, que de les faire venir
de France.
Soit au
Total pour les 1er 5 ans : ~ 239283 Euros TTC ou ~ 1591232 FF TTC.
(+) Nous
nous procurerons certaines plantules, surgeons, rejets auprès de pépiniéristes
locaux (voir Adresses de pépiniéristes marocains et leurs
productions plus loin) ou dans la nature, avec l’accord des autorités
(service des forêts …).
Pour la
nouvelle 2nd période de 5 ans, les frais seront plus limités,
normalement réduits au salaire (jour au SMIC qu’on estimera alors à 1350 € /
mois à ce moment là).
1)
Salaire du
conseiller à temps complet, au Smic mensuel 1350 € (1350 € x 5 x 12 mois) : 79140 €
(Contrat sur 5 ans, sans réactualisation, sur 5 à 10 ans),
2)
Ciments pour
les canaux d’irrigation : 20 tonnes : 1082 €
(+).
3)
Frais
d’essence, d’entretien de la camionnette sur 5 ans (10000 € x 5) : 50
000 €,
4)
Kit goutte à goutte français port compris
(1250 m de tuyaux, pour la pépinière) : 5640 € (sauf si l’on trouve des
kits fabriqués au Maroc),
5)
Coefficient
de sécurité (1,5) :
Soit un
Total sur 10 ans : : ~ 475566 Euros TTC ou ~ 3162514 FF TTC (sur 10 ans)
($).
(+) Précision pour le ciment pour les
canaux : le ciment n’est pas cher au Maroc. Le
ciment turc est à 30 dollars la tonne et le ciment marocain à 70 dollars la
tonne. Il faut compter 20 tonnes pour 1 à 2 km de canaux, donc il faut prévoir
1400 $ ~ 1082 €.
(@) Concernant
la barrière de protection qui doit entourer la pépinière, il convient de préférer
le muret, parce que les épineux seraient déjà semble-t-il assez déjà prélevés
dans la région.
($) Ces budget peuvent paraître élevés.
Mais il faut tenir compte que le coût du salaire, au SMIC Français, de la
personne en mission sur place (qui peut être une personne connaissant bien le
terrain et la botanique), le poste le plus élevé sur place, tient compte de sa
longue présence sur place à Imlil.
En effet, un tel projet,
par son ampleur, par un long travail d’approche des personnes au niveau des
mentalité, est long à mettre en place. En plus pour voir les résultats du
projet _ concernant la pousse des arbres, la récolte du bois ou fourrage … _,
il faut au moins 10 ans, pour la plupart des essences d’arbres concernées par
le projet. Dans le cas particulier du genévrier, il faut plus de 25 ans. On ne
voit pas les résultats visibles d’un tel projet avant 5 ans (pour les saules)
et avant 10 ans pour les mûriers.
Il est très difficile de
réduire les coûts (sauf concernant la clôture solaire qui peut être ôter du
projet) sans arriver à réduire les salaires (mais si ma candidature est retenue
pour ce projet, je suis près à discuter avec vous de mon salaire pour les 5
premières années).
Dans ces coûts,
je n’ai pas inclus l’achat de petit matériel et outils (clés
anglaises, pinces, clous …) (~ 150 € au total), pour la réparation du véhicule, pour la
rénovation du local que je louerais sur place à Imlil ou Around, pour l’achat
de fourniture de bureau (cahiers, stylos, ~ 30 à 35 € par mois
soit 2100 € pour 5 ans), pour le budget communication avec l’extérieur
(courrier, timbre, téléphone portable, communications Internet … (+) 40 à 45 € par mois, soit 2700 € pour 5
ans), 2 vols avion A/R Marrakech ó Paris par an (400
€ x 2 = 800 € / an. Soit 4000 € sur 5 ans).
(+) dans la plupart des villages berbères,
Internet n’existe pas sauf à Imlil. Sinon, le budget e-mail peut-être coûteux
pour les villageois d’Imlil. Cela sera donc plutôt à nous de téléphoner sur
notre portable _ l’auteur possède un portable marocain _ (ou des acteurs ayant
un portable comme L. Askarray, à qui nous payons le prix de la communication).
L’auteur payera
donc tout cela avec son salaire. Raison pour laquelle, il a indiqué un
salaire au SMIC (1319 €) et non un salaire de volontaire (en général de l’ordre
de 600 €).
Il emportera
avec lui son ordinateur portable (et son imprimante). Sinon, l’auteur possède
déjà un portable marocain pour tous les opérateurs marocains (dont Maroc
télécom qu’on peut recevoir à Imlil …) et il achètera sur place une carte
prépayée (forfait Liberté sans engagement de 90mn à 99 dhs (°), voir sur le
site : http://www.mobileiam.ma/
).
(°) soit 8,9 €
(1 Euro
= 11.1425 Dirham Marocco 1 Dirham Marocco = 0.0897 Euro en
mai 2005).
L’auteur a tout
fait pour réduire les coûts dans ce budget.
Il faut déjà au minimum un financement
de départ, pour initier la mission préalable de reconnaissance de 3 mois du contexte,
pour réaliser déjà l’étude de faisabilité, l’étude des besoins …
C’est à dire au minimum : 3 mois
au SMIC (1319 € x 3) + vol avion charter A/R Paris ó Marrakech 400 €, + services d’un personne locale parlant arabe et
berbère, me servant de traducteur ~ 800 €, soit au total pour la mission de
reconnaissance = ~ 5157 € (voir le paragraphe ci-avant « mission de
reconnaissance »).
Pour les
calculs des besoins des villageois, il faudrait, en fait, déterminer :
Note :
Pourquoi ce bois ? pour la bouilloire ? Pour faire de la braise pour
la journée ?
Voir le
chapitre « Cuiseurs solaires et foyers basse consommation en bois de
chauffage », plus loin, en annexe, dans ce document. Voir aussi le
document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs
solaires » sur le site personnel de l’auteur :
Le CIRAD (nous espérons tout particulièrement
un soutien technique du CIRAD),
L’Ambassade
du Canada
L’Ambassade de Grande-Bretagne
Le
British Council
Forestry Commission of UK.
L’Ambassade du Japon
L’Ambassade des Pays-Bas
La Principauté de Monaco
Le Centre de Recherche pour le
Développement International (CRDI)
Canada
OXFAM – Québec - Paris
Le Comité d'Entraide International
La Province de Marrakech
La Wilaya de Marrakech (www.mincom.gov.ma/french/reg_vil/regions/tensift/M_T_H.html ).
La cellule d’Intégration de la Femme au
Développement, du Ministère des Affaires Etrangères
L’Office de Développement de la
Coopération (ODECO)
L’Office de la Formation
Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT)
La Direction Provinciale d'Agriculture
(DPA)
Etablissement Autonome de Contrôle et
de Coordination à l'Exportation (EACCE)
Laboratoire Officiel des Analyses et de
Recherches Chimiques (LOARC).
Greenpeace UK, France, DE …,
L'Association Technique Internationale
des Bois Tropicaux (ATIBT)
la Fondation Nicolas Hulot (France)
& son antenne marocaine (Université Al Akhawayne à Ifrane).
Le Club Alpin Français de France, et sa
section marocaine,
le Muséum d'Histoire Naturelle de
Paris,
Université de Jussieu Paris 6/7,
Université de Provence, à Marseille,
Université de Casablanca (dept.
Ecologie),
Université de Marrakech (dept.
Ecologie),
Université Mohamed V, à Rabat-Agdal (Dépt. de
zoologie et d'écologie animale), Etc …
l'Ecole Nationale Forestière
d'Ingénieurs de Salé au Maroc,
le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts
et à la Lutte contre la Désertification à Rabat, Maroc.
la FAO
(Food and Agriculture Organization de l’ONU),
l’Organisation
Internationale des Bois Tropicaux,
l'Institut de Ressources du Monde (de l’ONU),
Plusieurs personnes contactées, dont
les responsables du parc du Toubkal et L. Askarray sont intéressés (mails).
Mais tous objectent qu’il faut une aide financière qu’on ne trouve pas au
Maroc. Les anciens sont intéressés.
Voir le chapitre
« budget et coûts » ci-avant.
Il faut essayer de
réduire les coûts au maximum (Chapitre à compléter).
Le 1er but
est l’obtention de l’autonomie énergétique par les villageois.
Le 2e but est l’apport de
nouvelles ressources alimentaires (fruits,
confitures …), économiques :
confiture de mûre, d’acacia, d’abricot et beignets d’acacia, ver à soie
( ? …), fourrage pour animaux (feuille du mûrier), fruits _ les
cerisiers, noisetiers, noyers … etc … _, miel _ acacia _ …
On peut encore imaginer la culture
d’autres plantes ou fruit (kiwi, voir paragraphe suivant), culture l’été
de la brède mafane (ou cresson de para) sous serre [16]
Le 3° est la contribution future à
l’accroissement et au renforcement de la diversification biologique _ on sait
que le haies attirent quantité d’oiseaux (d’ailleurs dans les frondaisons des
arbres des oasis cultivées du Toubkal _ constitués de noyers, peupliers et
cerisiers _ pullulent dans les oiseaux de la région).
Le 4° but est de sauver la
thuriféreraie marocaine. Quand l’autonomie énergétique sera obtenue, on peut
très bien imaginer de l’exploiter ( !), mais cette fois de façon contrôlée
et raisonnable (sans la surexploiter comme c’est le cas actuellement. Car
actuellement, combien de thurifères n’ont plus qu’on moignons de feuillage, à
leur sommet, à force d’être coupés ou taillés pour le bois de chauffage).
Il peut ou pourrait être utilisé par
exemple :
a) pour un usage vétérinaire ou médical, en raison de ses principes
actifs. La distillation sèche du bois fournit un goudron aux propriétés
cicatrisantes et antiseptiques employées en médecine vétérinaire (Fromard &
Gauquelin, 1993) (*).
b) On pourrait imaginer en raison de la forte odeur qui s’en dégage,
quand on le coupe ou lors de son inflammation, qu’on puisse en tirer des huiles
essentielles médicinale ( ?) (*).
c) Les branches de genévrier thurifère étaient brûlées
traditionnellement en Provence et en Arménie afin de purifier l'air, éloigner
les insectes et les maladies. L’encens à base genévrier thurifère et de benjoin
est très actif contre les mauvaises odeurs, y compris celles de tabac
(source : http://www.burningsticks.com/francais/catalogue.html
).
Note :
les berbères mâchent les baies du thurifère pour lutter
contre les infections dentaires. Mais il est déconseillé d’en consommer, la
baie ou graine étant considérée comme toxique, comme celle du genévrier sabine
(Juniperus sabina) (source : Nicolas Montès).
(*) La plupart des baies de genévrier
ont comme vertus (supposées, en tout cas, pour le « Juniperus
communis ») :
Antiseptique (urinaire en particulier), Anti-Inflammatoire,
Tonique, Stomatique, digestif
Sudorifique, Diurétique, Cholagogue,
Emménagogue. Mais elles peuvent provoquer des problèmes en cas de grossesse
et des problèmes rénaux.
(source : http://toildepices.free.fr/fr/plantes/gymno/cupressacee/juniperus/communis.html
)
Toutes les propriétés, toxicités,
principes actifs du thurifère seraient donc à étudier avec et par des médecins
et des laboratoires médicaux (il en existe d’excellents au Maroc).
Pour l'aspect régénération, il serait
bon de contacter Mr W. Badri, Maître Assistant Professeur à
l'Université Hassan II, de Casablanca qui connaît bien le thurifère et le
problème de sa régénération (email: wbadri@wanadoo.ma).
b) exploitée avec parcimonie, la
ressource peut être utilisé comme fourrage d’hiver ou comme bois de charpentes,
pour les linteaux et les portes.
c) Actuellement, les branches
entremêlées du Genévrier thurifère disposées sur les murs des Azib (bergeries),
sont utilisées pour protéger les troupeau d’ovins, des renards et des chiens
errants (sources : Nicolas Montès (4) ).
Sinon, on pourrait imaginer dans un
avenir plus lointain, la culture, en situation mi-ombragée dans un terrain
léger, riche en humus, du kiwi ou « actinidia », un arbuste grimpant
(sarmenteux) très rustique, se taillant comme la vigne, produisant des fruits
savoureux, très résistant à tous les insectes, à presque toutes les maladies et
résistant aux grands froids (jusqu’à – 20 °C). Il préfère
les sols profonds et frais, pas trop humides, perméables et pas trop calcaires.
Source : http://www.kiwis.fr.fm/ e-mail : kiwis@fr.fm
Voir aussi article « Culture du kiwi (de l'actinidia) » sur le site personnel de l’auteur :
Il existe une pépinière en Espagne,
spécialisée dans le Genévrier thurifère, produisant des milliers de plants avec
des taux de germination surprenants (surtout en comparaison du Maroc). Mais il
s'agit de la sous espèce thurifera et non africana (donc prudence pour la
reforestation de la sous-espèce « africana » au Maroc).
Les coordonnées de ce producteur sont :
M. Antonio Poblador Soler, « EL VIVERO DE ABEL », c/o
Zaragoza 16, 50700 Caspe, Espagne. Tel./fax: +34 976 630 506, e-mail : info@elviverodeabel.com
, http://www.elviverodeabel.com/ Leur site Internet actuellement en
construction (Source : Nicolas Montès).
Voir plus loin, en annexe, le
chapitre « technique de culture du
genévrier thurifère ».
Plus tard, on pourrait imaginer,
que les autres villages aux alentours, attentifs d’abord, imiteront
progressivement l’exemple d’Imlil, si celui-ci réussit ... Ce genre de
phénomènes de propagation de techniques entre agriculteurs s’observe d’ailleurs
souvent ailleurs dans le monde, en Afrique, en France etc …
Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan
Le but
principal du projet est trouver des solutions pour limiter la déforestation,
l’érosion intensive, la latérisation (+), la disparition programmée d’espèces
endémiques, au niveau flore et faune, du Haut-Atlas, grâce à la mise en place
de ce projet pilote à Imlil.
Cette
déforestation est liée à la pauvreté, le faible niveau de technologie
agricole aggravés par l'augmentation rapide de la population berbère, qui poussent les habitants _ pour leur cuisine, pour le chauffage
et pour avoir pour des sources de revenus complémentaires _, à prélever du bois
sur les arbres sauvages, dont les genévriers rouges et thurifaires (genévriers
les plus rares), et même sur les arbres des oasis de ces vallées (comme par
exemple sur les noyers, dont le bois fait l’objet d’une contrebande,
strictement interdite par le gouvernement marocain).
Pour cela, ce « projet
pilote » propose alors, à Imlil :
6) de planter des saules au bords des oueds permanents (à condition
d’être vigilent sur leur arrosage et l’humidité des racines), ces derniers
servant pour le feux et auxquels on peut prélever facilement des branchages,
7) De planter des bocages et haies, composés essentiellement de mûriers,
d’abricotier, de tilleuls, de micocouliers … _ dont on peut prélever le bois
d’une manière planifiée et contrôlée.
Le choix se
porte sur ces essences, qui ne craignent pas toute coupe brutale de leurs
branches à cause de leur rusticité et de leur solidité.
Ces 2
projets nécessite une surveillance étroite des plantations, puis des
replantations, contre les animaux (prédation), la sécheresse, les crues …
surveillance faites par les villageois et les enfants bien impliqués et
« propriétaires » de leurs plants.
Ces projets
nécessitent une irrigation et, principal inconvénient, des pesticides
(coûteux).
Une
étape délicate à franchir, est d’intéresser les villageois à ce projet. Le
projet ne doit pas leur paraître parachuté. Cette étape demande adresse, une
très grande diplomatie.
Quand
à l’étape de lancement, elle demande d’une forte volonté, alliée à de la
diplomatie.
Le
coordinateur du projet, devra, parmi ses qualités, avoir cette forte volonté,
une grande diplomatie, une grande souplesse, avoir les connaissances
agronomiques nécessaires, pour ce projets ou bien savoir auprès de qui
s’adresser, pour obtenir les connaissances manquantes. Il doit transmettre son
savoir faire, nommer un futur responsable et savoir enfin s’effacer.
Il serait
important qu’en plus des acteurs locaux _ villageois … _, il soit développés
avec la coopération des responsables du « Parc du Haut Toubkal »,
dont une partie est située dans ou en bordure de la vallée d’Imlil.
Ce projet
réussi, il peut déboucher sur bien d’autres applications susceptibles
d’enrichir les villageois :
Si ce projet
marche, il sera imité par d’autres villages , vallées et régions. Il pourrait
faire boule de neige dans la région et contribuer à impulser une dynamique
globale pour la reforestation de l’Atlas.
Il est important d’intéresser les
jeunes au projet et de les sensibiliser à la protection de l’environnement.
C’est l’avenir de cette région qui en dépend.
(+) Latérisation : Formation d’un
sol latéritique. La latérisation se produit quand un sol ferralithique lessivé
durant la saison des pluies est ensuite chauffé par le soleil en saison sèche.
Latérisation que l’auteur de ce document à lui-même observé dans le Haut-Atlas.
Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan
Saule
blanc (Salix alba)
Le
saule blanc est une espèce indigène commune que l’on trouve surtout au bord des
rivières ou au fond des vallées humides dans toute l’Europe ainsi qu’en Afrique
du nord. Il peut atteindre 20 à 25 m de haut. Conduit en têtard et taillé
annuellement, le saule blanc est très apprécié pour les couleurs vives de ses
rejets. Le bois est utilisé en sculpture et sert à fabriquer des sabots.
L’arbre se reconnaît à sa cime ample, aux reflets argentés dus aux feuilles
pubescentes, blanchâtres sur les deux faces. Les branches, quant à elles, sont
de couleur grise.
Le cultivar ‘Coerulea’, aux feuilles
d’un beau verté-gris, possède un bois très résistant qui sert à fabrication de
battes de cricket.
Arbre
commun des berges humides de 5 à 25 m dont on utilise l'écorce et les feuilles.
L'écorce de saule est recommandée pour l'insomnie, l'excitation et les fièvres
grippales.
En infusion une cuillère à dessert par tasse d'eau
bouillante laisser infuser 10 minutes, 3 tasses par jour.
Le saule est un allié de choix dans la
remise en état des berges, on l’utilise régulièrement dans les techniques
végétales du génie biologique pour la confection de pieux, de fascines, de
tressages vivants et pour la vanerie.
Saule
Nom
botanique Salix
Nom
français Saule
Nom anglais
Willow
Famille
Salicacées
Le saule
est un arbre très répandu, c'est un genre que l'on retrouve un peu partout à
travers le monde du sud au nord et de l'est à l'ouest. Les gens utilisaient les
feuilles et l'écorce auparavant pour diminuer la fièvre et pour soulager les
douleurs dues au rhumatisme, au névralgie, et la goutte. L'efficacité du saule
est due tout simplement à la présence de salicine qui transformée donne l'acide
salicylique qui a été introduite en 1800 pour réduire la fièvre, les douleurs
et les inflammations. En 1899, un dérivé de cette acide a été découvert,
l'aspirine ou l'acide acétylsalicylique qui est produite aujourd'hui de façon
synthétique. On fait souvent une mauvaise publicité aux saules à cause des
racines. En fait, il semble que les racines ne soient pas comme telles
dangereuses pour les fondations d'habitation et les drains en bon état. Il est
tout de même préférable de planter les très grandes espèces, comme le saule
pleureur (croisement entre saule blanc et saule des rivières, S. chrysocoma),
dans un endroit où il aura toute la place nécessaire pour se développer sans
problème.
Autre(s)
espèce(s) ou variété(s) : Une centaine d'espèces originaire d'Amérique sur environ
300 en tout. S. babylonica (saule des rivières); S. fragilis (saule fragile);
S. alba (saule blanc); S. amygdaloides (saule à feuille de pêcher); S. nigra
(saule noir); S. serissima; S. lucida; S. pyrifolis; S. pedicellaris; S.
interior; S. rigida; S. petiolaris; S. discolor; S. Bebbiana; S. humilis; S.
candida; S. pellita; S. matsudana; S. repens; S caprea (saule marsault); S.
viminalis (saule des vanniers ou osier blanc).
Liste des
saules du Maroc (source « la flore du Maroc ») :
Salix pedicellata Desf. arbuste des
bord des cours d'eau, plaines et montagnes jusqu'à circa 1900 m;
Salix cinerea L. arbrisseau des bords des cours d'eau, plaines, basses et
moyennes montagnes;
Salix alba L. arbre des bords des eaux, lieux humides;
Salix eleagnos Scop. arbuste des bords des ruisseaux froids des montagnes
jusqu'à 2200m;
Salix purpurea L. arbuste des bords des cours d'eau en montagnes.
utilisé comme plante cultivée : le saule pleureur: Salix babylonica L.
Espèces communes:
W-0.01. Salix alba.L.
The white willow or Boteh Veer,
W-0.02. Salix alba c.v. Calve = Salix caerulea Smith (Cricket bat willow),
W-0.06. Salix purpurea: The Purple Willow. Kala Veer,
W-0.08. Salix babylonica
L. or Salix pendula Stokes: The weeping willow or Bedi-Majnoon,
W-0.13. Salix eleagnos,
wall: Zandeh Veer,
W-0.18. Salix cinerea- The common sallow: Zard
Veer ,
Il n'est pas nécessaire d'en faire venir des graines d'ailleurs !
En plus ils se bouturent très bien et on peut ainsi sélectionner très
facilement des formes qui conviennent localement. Le problème n'est donc pas
d'introduire des essences exotiques mais de faire planter des saules et ensuite
de les faire utiliser par la population.
Caractéristiques : Arbre ou arbuste à feuilles caduques.
Zone de rusticité: 2-4. Hauteur: 1 à 15 mètres (dépendant de l'espèce).
Feuilles généralement étroites. Chatons.
Exigences
de culture Plein soleil. Sol ordinaire mais humide ou détrempé.
Propagation : Bouturage.
Utilisations : Ornemental et Meuble (osier
blanc).
Partie(s)
utilisée(s) :
Feuilles. Ecorce. Branche.
Maladie(s)
/ Insecte(s) :
Brûlure du saule. Chenille. Livrée des forêts. Livrée d'Amérique. Puceron.
Les pollens de saule
sont relativement peu abondants et peu allergisants. Le risque allergique
associé reste faible. On peut utiliser son pollen pour des utilisations
médicinales.
Nom commun: Mûrier à feuilles de platane, Mûrier platane
Nom latin : Morus kagayamae syn. Morus bombycis
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : large et arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons
Croissance : lente
Hauteur : 7 m
Plantation :
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 8
Entretien : Supporte des tailles très sévères
NB : Produit des fruits rouges, puis noirs en été
Nom commun: Mûrier noir
Nom latin : Morus nigra
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons vert-jaune
Croissance : lente
Hauteur : 12 m
Plantation : automne ou printemps
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 7
Entretien : Eviter de le tailler
NB : Chatons au printemps, fruits comestibles en fin d'été.
Nom commun: Mûrier blanc
Nom latin : Morus alba
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons vert-jaune
Croissance : moyenne
Hauteur : 12 m
Plantation :
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 4 à 8
Entretien :
NB : Fruits comestibles en automne. Ses feuilles servaient de
nourriture aux vers à soie.
Nom commun: Mûrier de Chine, Mûrier à papier
Nom latin : Morus papyrifera syn. Broussonetia papyrifera
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons vert pâle
Croissance : rapide
Hauteur : 8 à 12 m
Plantation : printemps ou automne
Multiplication : semis, rejet
Sol : tous, supporte des sols très calcaires
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 8
Entretien : Tailler les branches gênantes lorsqu'elles sont fines,
l'arbre n'apprécie pas la taille de grosses branches.
NB : Ses nombreux rejets le rendent parfois envahissant.
adapté à la pollution atmosphérique, peut se planter en bord de mer.
Arbre d'ornement très rustique au bois très cassant.
Son écorce claire et gerçurée sert à fabriquer du papier , autrefois on en
tirait une fibre textile.
L'arbre est
utilisé pour « végétaliser » les sols inertes, grâce à sa résistance au froid
et à la sècheresse, et à son pouvoir de
fixation de l'azote atmosphérique (propriété commune à toutes les Fabacées). Il s'accommode de sols pauvres qu'il
enrichit en azote. Les
feuilles fraîches fournissent un fourrage intéressant, les années de sècheresse
(source Wikipedia).
Il fournit un bois très résistant,
dur et imputrescible, dont on se sert en ébénisterie, ainsi que pour la
construction et d’autres utilisations (pilotis, poutres, caillebotis, dallages, pergolas,
tuteurs, piquets de clôture, parqueterie, la tournerie, les jouets etc.). Difficile à travailler à cause de sa nervosité et de sa
tendance au gauchissement, on peut en faire des meubles (utilisables à
l’extérieur). Il était aussi utilisé en charronnerie, pour les traverses de
chemins de fer et comme bois d’archerie. Il casserait facilement (en tout cas,
ce bois se fend facilement sur toute sa longueur).
Les grappes
de fleurs blanches sont mellifères. On en tire le miel d'acacia (c’est
un arbre de bon rapport pour le miel, en France). Riches en nectar, les fleurs
de robinier peuvent être consommées en beignets ou en sirop.
Son écorce ses fèves sont toxiques et
contiennent de la toxalbumine (robine). De son bois quand il est trituré, on
tire une teinture jaune. Ses branches et son tronc comportent des épines
acérées.
Le robinier
est un arbre à croissance rapide, pouvant occuper de grandes surfaces grâce à ses drageons et
ses rejets de souche. Il peut atteindre 30 m de haut, a sa pleine maturité entre 15
et 20 ans, et vit jusqu’à 400 ans. Il a une croissance en hauteur très rapide
(13 mètres en 20 ans). Son tronc reste fin. Les peuplements de robiniers
peuvent devenir très denses et supplanter des buissons et arbres indigènes. Ce
n’est pas un arbre allergène.
Selon la
littérature, il aime les zones alluviales, clairières, bords de chemin, terres
incultes, endroits rocheux des régions de basse altitude. On le trouve
jusqu’en Scandinavie, jusqu’au au 63° parallèle.
C’est un arbre très robuste, qui résiste
à la sécheresse et au grand froid. Il est présent partout en France.
Le village d'Imlil est à 1700 m
d'altitude dans le haut-Atlas marocain. L'hiver, il peut neiger et faire jusqu'à -15 °C. L'été, il peut faire très chaud (avec
des vents chauds desséchants).
Comme même si cet arbre ne se trouve pas
à plus de 700 m d’altitude en France, mais comme on trouve ce arbre en Hongrie
dans la pustza, grande steppe aride _ où il peut faire - 20 °C et très chaud l'été et qui peut-être
balayée par la bise l’hiver _, on pourrait supposer que cet arbre pourrait
résister aux dures conditions climatiques du Toubkal ( ?).
On pourrait
donc utiliser cet arbre, dans le Toubkal, comme a) source de bois de
chauffage, b) pour les piquets de clôture,
c) pour la construction, d) source de fourrage (à vérifier pour ce dernier
point).
« Le robinier se trouve présent au Maroc, principalement dans
les villes» (W. Badri). Nous testerons donc cet arbre, dans le Toubkal, en
apportant et plantant sur place des graines dans des terrains stériles de la
vallée. « En ce qui concerne l'altitude et le climat qui lui est reliée,
la latitude compense l'altitude. Ainsi le thurifère qui ne forme des formations
qu'à partit de 1800m, alors qu’on le trouve à moins de 800m en
France » (Badri). On pense que cela sera le cas pour le Robinier
qu’on trouve jusqu’à 1600 m en Espagne, selon Flora iberica et Peter A. Schäfer).
Robinier Feuille de robinier Gousse de robinier Tronc de robinier
Fleurs de robiniers.
Sources :
www.cps-skew.ch/francais/robi_pse_f.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robinier
http://les.arbres.free.fr/fiche-robinier.php
http://www.arbres-de-memoire.fr/robinier.html
http://environnement.wallonie.be/dnf/semarbre/
http://www.boisforet-info.com/bfi2/02_doc/1_boisfo_13_17.asp
http://passion.bois.free.fr/les%20arbre%20de%20france/Robinier.htm
http://www.ame-lr.org/publications/espaces/plantesenvahissantes/pdf/fiche14.pdf
(culture du robinier (pour bonsaï) : http://site.voila.fr/babadubonsai/docum/docrob.html
).
Cet article
ci-après indique que le robinier est une plante envahissante de la région
méditerranéenne en France : http://www.plantesdusud.com/article.php?id_article=797
Le robinier
faux acacia, Michel Roussillat, Illustrations Nathalie Lacoste, Editions Actes
Sud 1998.
OPIDA, Flore mellifère : le robinier pseudo-acacia, 1978,
BTA, 5 : (4), p. 33.
Maladie : La cyllène du robinier faux-acacia,
Megacyllene robiniae (Forst.), est un insecte indigène qui s'attaque au
robinier faux-acacia sur l'ensemble de son aire de répartition au Canada et aux
Etats-Unis. Pour l’instant, il n’a pas subi une telle attaque en Europe.
Tables et chaises en robinier (production
française).
Source : http://www.fadparis.com/produits/3596-fr-table-et-chaise-de-jardin-en-bois-de-robinier.html
Appelé
« arbre du dragon » en Chine, il est l’arbre à la croissance la plus
rapide au monde.
Dans
plusieurs pays du tiers monde, pour palier au recul de la forêt indigène et )
la demande croissante de bois de construction et de bois de chauffe, , on propose
d'encourager les habitants des régions rurales à intégrer les paulownias et
d’autres arbres à leurs aménagements agricoles.
En Chine, l'utilisation des onze
espèces de paulownias existantes dans des programmes agroforestiers a été un
franc succès. On a planté des paulownias sur deux millions d'hectares de terres
agricoles. Ces mesures visent, d'une part, à compenser le déficit en bois de
construction, en bois de chauffe et en cultures fourragères et, d'autre part, à
optimiser la production agricole de même que la conservation des sols.
Les
avantages du paulownia sont nombreux :
Si le
paulownia est destiné à augmenter la production agricole, il faut planter entre
40 et 67 arbres par hectare. La culture intercalaire du paulownia a pour effet
d'augmenter les récoltes de blé, de maïs, de coton et de millet. Elle n'est
cependant pas favorable à la culture du sésame et des patates douces
puisqu'elle en diminue la production. 50 plants de paulownias produiront de 20
à 30 mètres cubes de bois par hectares en 10 ans, ce qui représente, pour les
agriculteurs, une bonne source de revenus d'appoint.
Si on
cultive le paulownia dans le but premier d'en retirer du bois, on plantera 200
arbres par hectare. Après quatre ans, les deux récoltes initiales annuelles
sont réduites à une seule; on peut
cependant retirer jusqu'à 37,5 tonnes de bois par hectare après 10 ans. La
production peut atteindre entre 90 et 110 mètres cubes de bois par hectare
après 10 ans.
Les semences
de paulownias ont été introduites dans plus de 30 pays en Afrique, en Asie, en
Australie, en Europe et dans les Amériques. En Australie, en Inde et au
Pakistan, notamment, ces pratiques ont mené à des succès retentissants.
Les semences des différentes espèces de
paulownias sont disponibles au Centre international de formation en
agroforesterie (voir ci-dessous). Le coût de revient est d'environ 30 $ US pour
20 g (5 millions de graines par kg) plus 15-20 $ US pour les frais d'expédition
et d'entreposage, etc. Points de contact : Zhu Zhaohua, The International Farm Forestry
Training Centre (INFORTRACE), Chinese Academy of Forestry, B.P. 38, Pékin
100091 CHINE Tél.: 86-10-62889093,
62889094 et 62888577, Fax : 86-10-62584229, zhuzh@sun.ihep.ac.cn
Source : Centre international de formation
en foresterie agricole, Canada (site : www.idrc.ca ).
Selon le
site http://les.arbres.free.fr/fiche-paulownia.php :
le paulownia a) craint les grands froids (il porte ses boutons floraux tout
l'hiver), b) taille serait de 10-12 m.
c) Il fleurit en mai. d) son bois est utilisé en menuiserie, en saboterie et en
tabletterie, e en Europe, le paulownia est un arbre d'ornement.
Selon le
site : http://www.aujardin.info/plantes/paulownia_tomentosa.php,
la variété Paulownia tomentosa, qu’on trouve en France, a) fleurit de fin avril
à début mai, b) il aime comme exposition le soleil et il est à protéger des
vents froids, c) ses besoins, en sol : ordinaire, acidité du sol : neutre,
humidité du sol : normal, d) une utilisation : isolé, e) il est rustique, mais
il peut être attaqué par l’oïdium, f) on le plante, rempotage en automne, f)
Méthode de multiplication : semis facile à l'automne, séparation des drageons
(sa végétation est vivace, son feuillage est caduc. Le genre comprend 6
espèces : (P.tomentosa, P.elongata, P.fortunei, hybride P.fortunei x
tomentosa, ... ).
Son système
radiculaire profond ne vient pas en concurrence avec les cultures (matières
nutritives et eau), et sa légère couronne le rend idéal en peuplements
agroforestiers et intercalaires.
Il peut
remplacer d'autres arbres à croissances rapides, eucalyptus et peuplier, qui ne
peuvent croître sur tous les terrains. source : http://www.idrc.ca/fr/ev-67536-201_870170-1-IDRC_ADM_INFO.html
Lieu de culture : Rustique en pleine terre sans protection particulière
(régions non montagneuses pour Paulownia
tomentosa. Cela dépend de l’espèce). Sol bien drainé pour éviter l'humidité
au niveau des racines pendant la saison hivernale.. Température minimale de
conservation généralement observée : -20 °C. Exemple de substrat à
utiliser : Terre de jardin enrichie d'un peu de terreau. Arrosage durant
la saison hivernale : Sol sec : arroser uniquement lorsque le substrat est
sec sur plusieurs centimètres en surface. Arrosage durant la saison estivale
: Sol mouillé : arroser de façon à ce que le substrat soit toujours humide.
Exposition recommandée : Plein soleil.
Source :
http://www.tropicaflore.com/boutique/enter.html?lang=fr&target=d304.html&lmd=38423.802326
Sources :
http://web.idrc.ca/fr/ev-26980-201-1-DO_TOPIC.html
http://www.paulowniasupply.com/index.htm
http://www.aujardin.info/plantes/paulownia_tomentosa.php
http://www.idrc.ca/nayudamma/ev-26980-201-1-DO_TOPIC.html
http://www.paulowniatrees.com.au/
(ce site montre un paulownia de 35 ans).
http://www.paulowniatrees.org/
http://www.mftree.com/
(site d’investisseurs sur le magafolia-paulownia et montrant une
pépinière),
http://www.paulowniawood.com/
(site montrant une pépinière)
http://www.sapphire-dragon.com/
(vente de paulownia).
http://www.nal.usda.gov/afsic/AFSIC_pubs/qb93-25.htm
1ère année 2ème année 3ème année
Source :
http://www.paulowniasupply.com/index.htm
(il montre sa rapidité de développement).
Pépinières et plantations de paulownias
(sources : http://www.paulowniawood.com/
& http://www.mftree.com/
).
Selon l’article turc : http://www.kavak.gov.tr/yayinlar/Iufromeet/papers/UluF.doc
http://216.239.59.104/search?q=cache:gzIIhXWwi20J:www.kavak.gov.tr/yayinlar/Iufromeet/papers/UluF.doc+paulownia+species&hl=fr
, des essais d’implantation de paulownia, dans l’est de la Turquie (région de
la Mer noire orientale), à divers altitude ont montré que tous les espèces ne
résistent pas à l’hiver en l’altitude, dans les régions froides « Tous les
jeunes plants de diverses d'espèces de Paulownia dans Golkoy (1400m) sont morts
pendant l'hiver 1999. Ainsi, il peut être affirmé que les hautes altitudes ne
sont pas appropriés pour Paulownia. ». Dogu Karadeniz Forestry Research Institute,
P.K.90, 61040 Trabzon/Turkey, e-mail: dokara@superonline.com ,
Gazi University,
Faculty of Forestry, 37200, Kastamonu/Turkey, e-mail: sezginay@gazi.edu.tr
.
Mais il est
vrai, qu’il peut faire facilement –30 à –40 °C en Turquie, ce qui n’est pas le
cas à Imlil.
Seules solutions
pour résoudre la question, écrire à ces adresses en Turquie, pour savoir le
relevé des températures dans la pépinière de Golkoy,
durant l’hiver 99 (ou auprès de la météo turque), puis auprès de la météo du
Maroc (relevé des mesures de la station météo d’Oukaïmedène, 2500 m) et auprès
de la gérante du refuge CAF d’Oukaïmedène (Mme Michèle Minet). Puis selon le
résultat, faire des tests de jeunes plants, sur 3 ans.
Note : avec le réchauffement de la planète le Paulownia pourrait
s’implanter à Imlil.
Cette espèce
se rencontre essentiellement dans deux grands ensembles montagnards: le Haut
Atlas et le Moyen Atlas (on trouve cependant quelques formations à Genévrier
thurifère dans l'Anti Atlas). La superficie couverte par les thuriféraies
marocaines est actuellement estimée à 20 000 ha (Barbero et al.,
1990), répartis presque équitablement entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas
(Boudy, 1958). Cependant, cette estimation doit être avancée avec prudence, car
jusqu'à ce jour, aucune cartographie précise de ces formations n'a été réalisée
(Montès, 1999). Source : http://n.montes.free.fr/fpagegarde.html
Il se différencie des autres genévriers marocains par la forme en
écaille de ses feuilles. De plus ces fruits sont relativement gros, bleus
noirâtres à maturité. Une glande présente au dos des feuilles lui a valu le
surnom de « porte-encens » (en France).
Graines & jeunes cônes ovulifères du
genévrier thurifère ‘(JUNIPER thurifera
France).
(Source iconographique : http://www.florealpes.com/fiche_genevrierthurifere.php#
).
Le Genévrier
thurifère est une espèce typiquement oro-méditerranéenne, caractéristique des
climats montagnards méditerranéens froids. L’essentiel de son aire de répartition
se situe dans lesmontagnes du Maroc, du Portugal, de Sardaigne, d’Espagne et de
France méridionale (KRUSSMAN, 1968, GAUSSEN, 1968, TIMBAL, 1975). Le Genévrier
Thurifère (Juniperus thurifera) fait partie des conifères du pourtour
méditerranéen, malgré les risques de confusion avec Juniperus sabina ou
phoeneca. D’après WIDAMM (1951), le terme “relique tertiaire“ appliqué au
Thurifère traduit l’appartenance del’espèce au groupe gymnosperme
(cupressoidées et taxodioidées) qui ont formé les premiers peuplements résineux
d’Europe occidentale au néogène.a-
Monographie : Juniperus Thurifera.
Varieté : Africana. Nom vernaculaire : Aioual, Hazenzna ( Bèrbère ) etc …
Classification : Embranchement : spermaphytes. Sous embranchement :
gymnosperme. Famille : Cupressacées. Genre : Juniperus. Espèce : Thurifera ,
Le Genévrier Thurifère est un arbuste
ou un petit arbre à branches très étalées à feuilles aiguës, lâchement
imbriquées, étalées à leur partie supérieure, les fruits sont d’un brun bleu
(MAIRE et LAPIE, 1974). Les ramules sont plus ou moins tétragonales, les fleurs
mâles ellipsoïdales, lesgalbules subglobuleuses 4 à 6 écailles plus ou moins
réticulées, bleu noir à brun bleuâtre à chair granulaire sans fibres,
solitaires au sommet des ramules. Caractères Dendrologique: Le Genévrier
Thurifère est d’une belle allure ayant un tronc puissant, un arbre dioïque
arrivant à une hauteur d’une vingtaine de mètres pouvant atteindre
exceptionnellement seize mètres detour, très souvent un mètre de diamètre
(Boudy, 1952). Il est exploité en tetard et prend la forme d’un gros
champignon, à tronc court et trapu surmonté d’une couronne dense et dressée. A
l’abri des mutilations le Genévrier thurifère pousse avec une cime arrondie.
Croissance :Le thurifère étant un arbre de hautes montagnes, il jouit d’une
grande résistance physiologiques et atteint des âges très avancés, 500 ans sans
doute.Au Maroc et plus exactement dans le moyen et le grand Atlas, les vieux
peuplements ontde 200 à 300 ans, peut être plus (Boudy, 1952). Reproduction :Le
Thurifère est une espèce qui ne rejette pas de souches, sa reproduction est
difficile. Vu le manque d’études on peut dire que l’émondage auquel l’espèce
est exposée, un grand nombred’arbres se trouvent dans l’impossibilité de
produire en quantité suffisante des graines. Biogéographique du Thurifère
Vu la rareté de l’espèce dans le monde on le signale dans les Alpes Françaises,
les Pyrénées, l’Espagne centrale ( ARCHILGUE et BOREL, 1965). Il est inexistant
en Tunisie et très rare en Algérie (Aurès). C’est seulement au Maroc qu’en
raison de l’altitude des montagnes, il forme des peuplements étendus (31000 ha
dans le moyen et grand Atlas). En France Le Genévrier thurifère couvre une aire
vaste et presque continue, cette aire atteint au sud les limites de la série de
chêne vert, à l’Ouest et à l’Est, les précipitations plus abondantes d’une
partocéaniques, d’autre part méditerranéennes, forment un rempart à l’expansion
du Thurifère. Ses limites vers le Nord lui sont imposées par des froids plus
vigoureux. Le groupement du Genévrier se cantonne essentiellement sur des
falaises rocheuses ou sur des bancs rocheux (ARCHILOGUE etBOREL, 1965).
Source : http://www.iucn.org/places/medoffice/nabp/web/documents/etude%20genevrier%20thurifere.pdf
Cet arbre
peut présenter des dimensions très impressionnantes. Certains individus multiséculaires de cette espèce à
croissance très lente, qui se reproduit faiblement, peuvent atteindre 19m
de haut et mesurent jusqu’à 16 m de circonférence [17].
Cette espèce
robuste est capable de supporter des conditions climatiques extrêmes : dans les
hautes vallées de l'Atlas, les hivers sont froids et les étés très chauds et
secs. Sa robustesse s'exprime aussi à travers sa résistance aux mutilations. Mais
son exploitation intensive, dont dépend la survie des montagnards, met son
avenir en grand danger ainsi que celui des villages auxquels il est intimement
lié par l’apport de ressources ligneuses indispensables.
Comme ont pu
le constater de nombreux auteurs, la dégradation de ces milieux présente
également de graves conséquences écologiques : érosion des sols,
désertification, participation à l'ensablement du nord Sahara, baisse de la biodiversité
et disparition d'un élément botanique remarquable (Benabid, 1987; Gauquelin,
1988; Fromard & Gauquelin, 1993). Au
Maroc, le Thurifère est considéré comme l'espèce forestière ayant le plus
régressé, avec un recul de 90% par rapport à son aire de répartition
potentielle.
Selon Abdelmalek Benabid (http://www.mtnforum.org/resources/library/benaa02a.htm
)
Le Juniperus
phoenicea, dans le Rif, est assez à très dégradés ou éteints.
Moyen Atlas,
il est moyennement à très dégradés.
Le Juniperus
thurifera, dans le Moyen Atlas est
dégradés, à très dégradés ou éteints.
Vue d’une Thuriféraie de la vallée de
l'Azzaden (Haut Atlas, Maroc)
(Photo V. Bertaudière).
Une zone de la Thuriféraie d’Imlil, années 2000 (Haut Atlas, Maroc)
(@Mohamed ASQUARRAY)
Note : Mais ces problèmes de
déforestation, par le pâturage ou le bois de chauffage, concerne bien d’autres
régions montagneuses froides et désertiques ou d’écologie fragile : Tibet,
montagne du Pakistan, Atlas algérien, Arménie … Ce projet pourrait peut-être
aussi s’appliquer, s’adapter, être transposable, avec des modifications, à ces
régions.
Voici des données
obtenus pour la culture du genévrier thurifère
3.
Planter 2 graines tous les 5 à 10 cm,
dans un sol bien drainé et fertile, exposé au soleil.
Les jeunes
plants sont fragiles, peuvent être sujet au dépérissement et aux brûlures de
deux champignons : Phomopsis juniperovira et Kabatina
juniperi . Pour éviter
cela :
Sources : 1) Abel Poblador, 2) http://perso.wanadoo.fr/chokkan/espece6.htm
3) http://www.gov.on.ca/OMAFRA/french/crops/facts/jundiebk.htm
(°)
désinfecté par exemple avec un fongicide, ou de la bouillie bordelaise, un
fongicide et désinfectant très peu coûteux, une solution de sulfate
de cuivre additionné de chaux, que l'on dose généralement de 10g/l et 20g/l (à
tester).
Attention, il ne faut par perdre de vue
que le sulfate de cuivre est toxique, et peut causer de graves brûlures
sur certains feuillages, surtout lors de sècheresse.
Il existe une pépinière en Espagne,
spécialisée dans le Genévrier thurifère, produisant des milliers de plants avec
des taux de germination surprenants (surtout en comparaison du Maroc). Mais il
s'agit de la sous espèce thurifera et non africana (donc prudence pour la
reforestation de la sous-espèce « africana » au Maroc).
Les coordonnées de ce producteur sont :
M. Antonio Poblador Soler, « EL VIVERO
DE ABEL », c/o Zaragoza 16, 50700 Caspe, Espagne. Tel./fax: +34 976 630 506,
e-mail : info@elviverodeabel.com , http://www.elviverodeabel.com/ Leur site Internet actuellement en
construction (Source : Nicolas Montès).
Voir aussi l’article de R. Llorente
CARNICERO* & R. Alonso PONCE* & J.A. Lucas SANTOLAYA** (* Departamento
de Investigacion Forestal de Valonsadero, Soria, Spain ; ** Consejeria de Medio
Ambiente, Junta de Castilla y Leon, Soria, Spain) : Seed quality in Juniperus
thurifera L. stands in the province of Soria (Spain). 2° colloque sur le
Genévrier Thurifère (Marrakech).
*Dpto. de Investigación Forestal de
Valonsadero. Consejería de Medio Ambiente. Junta de Castilla y León. apdo. 175. 42080
soria, spain.
**Servicio territorial de Medio
Ambiente en Soria. Junta de Castilla y León. Pza. Mariano Granados, 1, 6ª.
42071 Soria, Spain. Résumé http://n.montes.free.fr/pdf/LlorenteCarnicero.pdf
Selon ces auteurs, la germination des
graines dépendrait de leur qualité, mais malgré tout selon leurs tests, le taux
de germination des graines de l’espèce reste faible.
Note : Le mode actuel de dispersion du
thurifère Africana est et reste essentiellement le fait des oiseaux (et
éventuellement du bétail capable de le consommer) (Source : N. Montès).
Plus tard, on peut imaginer la culture
en pépinières, de genévriers thurifères pour leur replantation ultérieure. Voir
l’annexe sur la culture du génévrier, plus loin. Et sur la culture des
conifères, voir le site : http://www.maison-facile.com/021article_rubrique.asp?num=184
Il y a 24 saules endémiques dans l'Himalaya, plus 5 saules
introduites, dont certains on été utilisés par les « indian forest
institutes » (voir leurs adresses plus bas dans ce document), en
particulier :
English Bat Willow (Salix alba C.V. Calva=Salix Caerulea, Smith),
introduit par les anglais en 1917.
Salix alba, espèce citée comme bois de construction par "Forest Research
Institute, Dehra Dun".
W-0.01. Salix alba.L. The white
willow or Boteh Veer,
W-0.02. Salix alba c.v. Calve = Salix caerulea Smith (Cricket bat willow),
W-0.03. Salix fragilies-the Crack Willow:Teth Veer or Muth Veer,
W-0.04. Salix captra L. Goat willow, common sallow.Bed Mushk. Gur-wieer,
W-0.05. Salix wallichiana Anders: Dantan Veer,
W-0.06. Salix purpurea: The Purple Willow. Kala Veer,
W-0.07. Salix
pentrada: The Bay Willow or Kaykas Veer,
W-0.08. Salix babylonica L. or Salix pendula Stokes: The weeping willow or
Bedi-Majnoon,
W-0.09. Salix tetrasperma Roxb. The Indian willow: Chu-Mukhi Veer,
W-0.10. Salix trianda-Almond willow: Badam Veer,
W-0.11. Salix viminalis: Lori Veer,
W-0.12. Salix aurita
(Eared willow): Ph-che Veer,
W-0.13. Salix eleagnos,
wall: Zandeh Veer,
W-0.14. Salix ripens (Creeping Willow or Kriel Veer,
W-0.15. Salix anemophylla, Bios (Jal-Mala),
W-0.16. Salix dephnoides: Vill - The Black Willow ,
W-0.17. Salix insignis: Tajeh Veer,
W-0.18. Salix cinerea-
The common sallow: Zard Veer ,
W-0.19. Salix matsudana Koidz: Pache-Veer ,
W-0.20. Salix dickymat - Watal Kani ,
W-0.21. Salix divergens Andess: Lanjeh Veer ,
W-0.22. Salix Karelinii Turez: Pahel Veer,
W-0.23. Salix denticulate: Gujar Veer ,
W-0.24. Salix flabellaris; Anderss: Rangeh Veer,
W-0.25. Salix oxycarpa Andess,
W-0.26. Salix hypofolia:- Tal Pan Veer,
W-0.27. Salix amygdaline
.
Certains de ces saules pourraient être essayés au Maroc, avec
l’accord des botanistes spécialistes de l’écologie marocaine et en accord avec
les autorités.
La technique du macrobouturage utilise
des troncs d’arbres verts (macroboutures) dont les diamètres peuvent être
compris entre 5 et 10 cm et les hauteurs entre 1 et 5 m, qu’on plante dans un
sol frais ou irrigué.
Le macrobouturage, ce
n'est pas nécessairement une solution de facilité :
Dans le contexte tropical humide de la Guyane, un petit nombre
d'espèces réagissent très bien à ce mode de multiplication. Ces espèces appartiennent
à un petit nombre de familles botaniques comme les Fabaceae, les Bombacaceae,
les Moraceae, les Anacardiaceae, les Euphorbiaceae, etc, et tous les membres de
ces différentes familles ne répondent pas toujours favorablement à cette
technique.
Parmi les espèces tempérées, il y a bien sûr les Salicaceae
(peupliers et saules) et les Platanaceae. Cette technique est surtout destinée
à produire des arbres en tiges dans des milieux ouverts au-dessus de la strate
herbacée qui pourrait exercer une forte concurrence, ou bien de fournir
rapidement de l'ombrage.
Pour ma part, je réserve cette méthode à des plantations
d'alignements destinées à masquer des installations comme des bâtiments
industriels ou bien à fournir un ombrage à de jeunes semis ou plantations
dans des milieux trop découverts pour y recevoir de jeunes plantes.
C'est donc un usage relativement limité.
De plus les tiges qui fournissent ces macroboutures (ou plançons)
doivent être formées par des arbres jeunes à croissance vigoureuse (ex.saules).
Elles font l'objet d'un élevage préalable en pépinière ou bien en
"vergers à boutures" accompagné d'un entretien soutenu. Il
est vrai qu'après la première année, par recépage, on utilise les rejets de
souche les plus vigoureux comme macroboutures. [ … ]
Pascal Genoyer, de l'Institut de Botanique de Montpellier [ … ] a
effectué de nombreuses expérimentations sur le macrobouturage et lui aussi
s'accorde à reconnaître que plus le matériel est jeune et vigoureux, meilleurs
sont les résultats en terme de reprise.
Je travaille depuis quelques années à assurer la revégétalisation
de surfaces très dégradées comme les mines ou les carrières par exemples, sur
des substrats très appauvris, mais les conditions climatiques sont très
différentes de celles que vous rencontrez.
Je recours souvent au bouturage, avec des fragments de taille
beaucoup plus modestes que les macroboutures dont les diamètres peuvent être
compris entre 5 et 10 cm et les hauteurs entre 1 et 5 m ; en l'occurrence, il
s'agit le plus souvent de fragments de 15 à 30 cm de long pour des diamètres de
1 à 5 cm. Dans tous les cas il s'agit de matériel végétal préalablement
cultivé dans les meilleures conditions pour obtenir des axes vigoureux. La
richesse des tissus en parenchymes sous corticaux est souvent un élément
favorable à la multiplication végétative. En bref, le bouturage est une
méthode très intéressante pour assurer la couverture de larges surfaces à des
prix très faibles mais il est vrai que sur ces zones dégradées, il n'y a pas la
pression du pâturage ou des feux passagers que vous connaissez.
De plus, il est souvent nécessaire de recourir à des espèces
fertilisantes comme des Légumineuses pour constituer un premier peuplement
pionnier qui facilitera le retour des espèces autochtones dès lors que les
conditions favorables seront rétablies.
Enfin, il serait un peu long de détailler toutes les différentes
modalités pour opérer une revégétalisation efficace et bon marché [ … ].
Denis LOUBRY, Botaniste, spécialiste en espèces tropicales,
e-mail : loubry.d@wanadoo.fr
La technique du macrobouturage peut-être
utilisée pour l’implantation des clôtures, réalisées en troncs d'arbres.
Véritable humus ou terreau de synthèse : « humat », il
appartient au groupe chimique des composés acryliques. CYGNES D'EAUâ est essentiellement composé
d’un polymère acrylique, constitué d’oxygène, de carbone, d’hydrogène et
d’azote – sous forme de liaisons aminées, ainsi que d’autres éléments
additionnels*, requis par les plantes, tels que nitrate d’azote, potassium,
phosphore et fer (traces), bore (traces). Il importe de noter toutefois qu’à la
différence des engrais traditionnels, aucun de ces composants n’est consommé
par les plantes et reste donc disponible pour une longue période.
Sec, le produit a l’aspect d'une poudre légère, grise ou en granulés,
de la taille de grains de semoule. Il gonfle au contact de l'eau pour prendre
la forme d'un hydrogel aisément dissociable, de couleur blanchâtre à
transparent selon sa teneur en eau. Des "boulettes ", sèches
au toucher et non visqueuses, apparaissent après l'arrosage des semis
contenant ce produit régulateur.
Tous les produits acryliques sont par nature hygrophiles. CYGNES D'EAU se
caractérise toutefois par sa grande stabilité, qui lui évite la
« réversibilité osmotique » observée auprès de produits rétenteurs
classiques : prise d’eau sur les organes vivants de la plante en cas de
sécheresse absolue ou prolongée.
Certaines liaisons chimiques du polymère employé retiennent les
molécules d’eau de façon optimale, soit 300 fois son poids en condition normale
de culture.
Il absorbe et retient l'eau non ionisée dans des conditions qui
varient, de 100 à 500 fois, selon la qualité de l’eau.
On relèvera qu’un dosage de 400 Kg par Ha, du produit CYGNES D'EAU, retient en pratique durablement
l'équivalent de 8,4 mm (hypothèse d’une rétention d’eau de 200 fois) à 16,8 mm
(hypothèse 400 fois si milieu favorable) de pluie ou d'arrosage.
CYGNES D’EAU absorbe l'eau qui lui est apportée, puis la retient de manière durable
au profit de la plante qui l'ingère - naturellement, par ses racines - au fur
et à mesure que le sol s’assèche.
Cette régulation des apports en eau limite considérablement le
« stress hydrique », favorisant d’autant la croissance des
plantes.
Ce produit n’est ni toxique, ni
polluant. Il n'est en outre pas
absorbé par les plantes.
De PH neutre (7) il ne présente ni acidité ni alcalinité particulière.
L’emploi de CYGNES D’EAU apparaît vital dans toutes
les régions arides du monde. En outre l’humat de synthèse offre une solution durable
aux problèmes d'évaporation communs aux
zones chaudes du globe ainsi qu’au stress hydrique connu même dans les pays tempérés.
L'enveloppe dans laquelle les granulés stockent l'eau est suffisamment
résistante pour retenir le précieux liquide pendant des semaines ou des mois et
optimiser sa distribution, gérée par les racines elles-mêmes.
1 Kg de CYGNES D'EAU est comparable
à 100 Kg de terreau. Il s’avère en outre bien plus économique que l'humus
naturel, en matière de transport et d'installation.
Son efficacité est accrue par l’installation en profondeur du produit.
Celui-ci est enterré dans la terre ou l’humus, à au moins 10 cm sous la surface
du sol. à l’état d’hydrogel, il
protège l’eau de chaleurs intenses en ralentissant considérablement son
évaporation.
Asséché, il retrouve son aspect initial de grains de semoules,
prêt pour un nouveau cycle gonflement - dessiccation, pendant une durée de vie
utile d’environ 5 ans.
Dans un environnement aride, un sol argileux tend à se durcir et
ralentir la progression des racines, freinant la croissance des plantes. La terre enrichie avec ce
produit bénéficie d’une élasticité supérieure, similaire à la souplesse
d’emploi fournie par le terreau.
Dosages pratiques :
Pour une meilleure répartition du régulateur CYGNES D'EAU à proximité des semences, il est
recommandé de réaliser les semis en lignes, et non à la volée.
·
Espacement des semences :
Veiller à bien espacer les semences le long
de la ligne. Disposer environ 2 graines
tous les centimètres.
·
Espacement des lignes : Pour les cultures installées jusqu'à la
récolte, telles que carottes…etc., prévoir au moins 30 cm entre chaque ligne.
Pour les cultures repiquées, telles que choux, tomates… etc., 25 cm.
N.B. :
Pour une répartition régulière du régulateur d'arrosage mesurer la longueur de
ligne semée et installer le régulateur à raison de 1 gramme par mètre, soit ± 1 granulé par centimètre.
Pour les semis en « poquets » : cf. concombre,
gombo, oseille de guinée…, enfouir 5 "granulés" du régulateur
d'arrosage par graine et par poquet. (Ex. :
si vous semez 3 graines de concombre, ajouter 15 "granulés" du
régulateur d'arrosage). Pour des cultures conduites en place, le régulateur d'arrosage agira
plus longtemps.
Note :
Pour apporter l'équivalent de 2 % d'humus sur un Ha de terre, il convient
d'incorporer 400 Kg d'humat hydrorégulateur par Ha, soit 15 à 20 g par M3 de sol utile.
Tarif :
Les prix s’entendent, au départ de NANTES, France, EXW ou FOB pour
exportations (TVA 19,6
%).
Précautions d’emploi : dans des conditions
normales de stockage le taux d'humidité de l’humat de synthèse est inférieur à 3
%.
Les deux équipements ci-dessus présentent
l'avantage d'un moindre coût en raison du matériau employé (plastique pour le
goutte-à-goutte, fibres non tissées pour les Voilines), pour une durabilité
tout à fait satisfaisante en conditions normales d'utilisation.
LOIRE SWANS Sarl, 29, avenue d'Anjou, 44400 REZE. Directeur : Christian SIGUIE
Tél. : + 33.2.40.84.11.44, Fax
: + 33.6.61.37.11.44, Mail : loireswans@wanadoo.fr
Références :
L'intérêt
de CYGNES D'EAU pour un développement
agricole plus équitable et plus harmonieux dans le monde a été mis en évidence
par les organismes suivants (liste non exhaustive) :
1) Comité Départemental de Développement Maraîcher de
Nantes : C.D.D.M.,
6 rue flamme olympique, ZA
de Viais, 44860 Pont
Saint Martin.
Président :
Serge Mével ) : 02.28.27.00.99. ( : 06.60.04.55.27, ( Standard : 02.28.27.03.03.
2) Lycées Techniques de la Joliverie, 141, route de Clisson, BP
43229, 442332 St SEBASTIEN CEDEX.
( : 02.40.80.25.80.
3) Lycée Agricole de BRIACE, 44430 – LE LANDREAU.
(: 02.40.06.43.33 – M. Régis MARCHAND, M.
Michel DERAME, M. Hervé AUBRON.
4) Lycée Notre Dame, 50, rue Jean Jaurès, 44330 - REZE.
(: 02.40.32.87.87 – Mme Marie-France CARRE.
5) Lycées Agricoles de PRISTINA et de LESAK, Kosovo.
6) Province d'Awsard, Sahara Occidental : cultures de radis et
melons entre 38 et 41°C à l'ombre.
7) Groupement Interarmées d’Actions Civilo-Militaires, BP 37,
69998 - LYON :
Soutien à l’agriculture de
subsistance des enclaves du Kosovo. Etude de la gestion des eaux de surface.
Note de B. LISAN (information non présente
dans la documentation « Loire Swan ») :
Pour information, la
société Loire Swan peut aussi obtenir, sous réserve, l’insecticide « roténone »
au prix suivant : Roténone : 2,22 € / Kg, CIF CASABLANCA (prix de
gros, insecticide naturel alternatif au pyrèthre).
Cette
solution pourrait sembler intéressant mais elle reste chère pour le Maroc.
Selon les remarques de Monsieur Wadi Baudri (Maroc), il
serait intéressant de voir comment promouvoir les foyers consommant peu de bois
ou n’en consommant pas (foyers solaires).
L’idée serait d’installer dans la région des fabriques de fours / foyers
économes en bois de chauffage (initiative malheureusement déjà tenté sans
succès ici. Source : N. Montès).
Des ONG françaises proposent plusieurs
solutions de foyers (y compris foyers solaires), évitant
le gaspillage du bois du feux :
a) DIA'SSO
, Hélène et Damien
Houdayer-Bonnet, 20 rue de la Fuie, 72220 Laigné en Belin, France, e-mail : diasso@diasso.org
(http://www.diasso.org/ , cuiseurs solaires, foyers améliorés).
Raymond,
Lors de la
conférence, ils ont beaucoup parlé de DIA'SSO en Afrique de l'Ouest.
Diasso, en
collaboration avec différents partenaires (Bolivia Inti), participe à la mise
en place d’un programme d’appui technique pour l’Association Écologiste pour le
Développement Social (AEDS) de Ouagadougou (Burkina Fasso) (source : http://www.diasso.org/init.htm
).
Solution Cuiseur Solaire (Diasso) :
Voir aussi la solution très semblable de
cuiseur solaire de l’association Bolivia Inti plus loin.
|
C’est une
caisse (boîte) bien isolée dans laquelle on provoque un effet de serre par 2
vitres laissant passer la lumière du soleil, absorbée à l’intérieur par une
tôle noir. La température peut atteindre plus de 170°C. Ce cuiseur
permet toute sorte de cuisine (sauf la friture) : légumes, viandes, soupes,
poisson, œufs, pains… Il fonctionne même par temps partiellement nuageux et
ne demande qu’une orientation sommaire. |
Tous les
matériaux [pour ce cuiseur] sont achetés localement, AEDS prépare des kits,
organise des stages de construction, où surtout des femmes viennent faire le
montage de leur cuiseur. AEDS assure le suivi pendant plus d’un 1 an par
l’organisation de réunion mensuelle.
Solution
foyer Amélioré (Diasso) :
Le développement de foyers améliorés (performants et
économes) permet de réduire de 40% à 60% la consommation de bois. Le matériel généralement utilisé est
la tôle de récupération issue de vieux véhicules ou de vieux fûts. |
|
b) BOLIVIA
INTI, C/o Robert CHIRON, 41 rue du Château d'eau, 44240 La Chapelle
sur Erdre, FRANCE, Tél.: 02 40 72 05 30 (http://boliviainti.free.fr/ , e-mail : soleil@boliviainti.org ).
|
Le cuiseur solaire (type boîte) Boîte isolé avec double vitrage et
une tôle noire au fond pour produire l'effet de serre. Simple à construire à partir de
matériaux que l'on trouve partout: bois, contreplaqué, aluminium ménager,
verre et laine de mouton (pour l'isolation). On peut atteindre une température
autour de 130° C avec ce modèle simple. En y ajoutant 3 réflecteurs
d'appoint, on peut monter jusqu'à 170°. Nous avons obtenu des résultats
formidables aussi bien en zone rurale qu'en zone urbaine. Ce cuiseur, en le simplifiant, sera idéal pour notre projet. |
|
Le cuiseur sans feu Caisse isolante en contreplaqué
fonctionnant selon le principe de la bouteille Thermos. Il permet
de terminer la cuisson à l'étouffée et de conserver le plat chaud pendant
plusieurs heures. |
|
Le poêle à bois économe Vient compléter la panoplie que nous fournissons en milieu rural.
Il consomme 4 fois moins de bois que la cuisson traditionnelle. |
Ces 3 outils réduiraient de 90% la
consommation de bois en milieu rural et de 60% les dépenses de combustible en
milieu urbain.
|
La parabole - Modèle SK 14 (Modèle EG
SOLAR) Les rayons du soleil sont reflétés
par un miroir inox parabolique sur un récipient noir placé au foyer. La
marmite chauffe très vite et permet toute sorte de cuisson, y compris les
fritures à 200 degrés. un excellent outil de la cuisson
solaire : puissant et rapide (un litre d'eau bout en en 10 minutes par
beau soleil). |
Bolivia Inti a lancé la production
d'une petite série de ce modèle, avec l'aimable autorisation du concepteur et
fabricant allemand, EG SOLAR. L'association ATAO (chantier d'insertion à
Nantes) en assure la fabrication. Son prix en France est de 380 € (modèle tout
en aluminium), le profit de l'opération étant destiné à la construction de
cuiseurs solaires dans les Andes. C’est trop cher pour notre projet. Mais il serait intéressant de savoir à quel coût, il serait fabriqué
au Maroc en le simplifiant.
c) Un type
de foyer amélioré est aussi présenté sur le site de WeNet Cambodge :
Wood Energy Network of Cambodia, c/o CEDAC, No. 39, St.528, Boeung Kak I, Toul
Kok,PO Box: 1118, Phnom Penh, Cambodia, Tel: 855-23 880 916 / Fax: 855-23 885
146, e-mail: wenetcam@online.com.kh
, site : http://www.wenetcam.net/french/improvedcookstoves.php
F1 : 18 à 24 % Tests d'eau bouillie, 5 $US |
F2 : 30 à 40 % Tests d'eau bouillie, 5 $US |
F3 : 30 à 45 % Tests d'eau bouillie, 112 $US |
Variante
de F1 |
F4 : 18 à 24%, Test d'eau bouillie |
F5 :
0,5 à 1 $US, 20 à 30 % de rendement pour bouillir de l’eau. |
F6 :
C’est le plus efficace, 37 % de rendement pour bouillir de l’eau. 3 $US |
F7 :
1 $, casse facilement |
(source photo
WeNet Cambodge).
Tous peuvent
être auto-construits plus ou moins facilement (sauf F5, F6 et F7).
Tous les
plans de ces cuiseurs sont sur le site de Wood Energy Net Cambodge.
d) GERES -
Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarité, 2 cours Foch, 13400 Aubagne France,
Tel: 33/0 4 42 18 55 88, Fax: 33/0 4 42 03 01 56, e-mail : geres@free.fr ,
site : http://geres.free.fr/ .
Le GERES s'occupe d'énergie solaire dans les pays en voie de
développement. Il est l’auteur du livre « Le
chauffage solaire dans les régions froides ». Il est déjà intervenu au
Maroc, pour la maîtrise de l’énergie dans un habitat collectif (Nord Maroc).
Dès 1984, le GERES, avec l'aide de la
Commission Européenne, promeut :
·
Des murs
solaires pour les bâtiments. Ce système de chauffage complètement passif est
techniquement très simple, parfaitement adapté au contexte local, efficace et
bon marché. Il peut s'ajouter aux maisons existantes ou intégré dans des
projets de construction neuves.
·
Les
poulaillers solaires: la technique est efficace, peu coûteuse et permet même de
créer un nouveau type d'activité génératrice de revenus.
·
Les serres
solaires agricoles. Elles permettent de produire des jeunes plants et de gagner
ainsi 2 mois pour les plantations à l'extérieur, de sorte qu'il soit possible
d'obtenir deux récoltes pendant l'été et de cultiver des légumes d'hiver (chou,
navet) sous serres [en tout cas au Ladakh où a été initié le projet]. Ce
procédé peut aussi faire double emploi lorsqu'il est couplé au système de
chauffage des habitations individuelles ou collectives.
(e) EDIF -
Énergies Durables en Île-de-France, Espace Info Énergie 10ème
/18ème /19ème
arrondissement de Paris, 17 rue curial 75019 Paris, tél. : 01 42 09 66
75, http://groups.msn.com/edif/edif.msnw , e-mail : Energies.durables@wanadoo.fr ). EDIF a pour but de promouvoir la maîtrise de l'énergie et les
énergies renouvelables, en Ile de France (en liaison avec le Comité de Liaison
des Energies Renouvelables (CLER)).
(pour mention).
f) Raymond LÉGER, chercheur indépendant, propose une
solution très simple de boîte cuiseur solaire très semblable dans sa conception
au cuiseur solaire de Bolivia Inti, mais à base de film plastique de serre ou
technique pour la partie transparente
(ce cuiseur est visible dans son jardin). Adresse : 11 Rue de la
Motte, 95270 Asnières sur Oise, France, Tél.: 01 30 35 49 69, Fax : 01 34 68 08
52,Port: 06 17 01 16 56, site : http://www.lacitedusoleil.com,
e-mail: raymond.leger.energie.solaire@wanadoo.fr
Pour ces
questions, il y a vaincre de fortes résistances culturelles.
Il y a une étude à faire au sujet de la
résistance normale des mentalités face à ces innovations
(Chapitre à
étudier et à compléter).
Par
ailleurs, le temps, en montagne, ne permet pas toujours d'utiliser ce genre de
fours...
L’été, il
peut y avoir des vents violents soudains, des vents de sable, de fort orage et
fortes grêles. L’hiver, il peut y avoir de la neige et des tempêtes. Ces
mauvaises conditions climatiques peuvent contribuer à gondoler, renverser,
détruire, casser les cuiseurs solaires.
« La
population n'est pas fortement intéressée. La plupart utilise le gaz » (source :
M. Askarray).
Voir aussi
le document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs solaires »
sur le site personnel de l’auteur :
Pour
permettre la réussite de ce projet, il est important d’impliquer les femmes
locales dans le projet d’implantation de cuiseurs solaires et de foyers
économes en bois dans la région.
Comme pistes de partenaires et
sponsors.
Acteurs locaux :
Mr M. Aït BAHMAD président de l'Association IMLIL / ANGAM
C/O Association Régionale des Guides et Accompagnateurs en Montagne
du Toubkal
BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH
M. Larbi Didouqen, Responsable du Parc
National de Toubkal, IMLIL, Marrakech, Maroc.
Et Mr. M. BENHIBA, Directeur Régional
des Eaux et Forêts du Haut Atlas (SPEFM, Marrakech).
Service provincial de Eaux et Forêts du
Maroc (SPEFM).
Smail
LAMI, Chef de Service Provincial Marrakech, 044-38-69-34
Institutions :
MATEE ministère de l’aménagement du territoire, de l’eau et de
l’environnement, Quartier Administratif, Rue Ouarzazate, Hassan, Rabat (M. Le
Ministre Mohamed ELYAZGHI).
Tél.: 037 76 10 07 / 037 66 14 87, Fax : 037 66
14 88, http://www.matee.gov.ma
Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la
Désertification, Quartier Administratif,
Chellah - Rabat – Maroc, tél: (212) 37 76 25 65 / 76 26 94 / Fax: (212)
37 76 68 55, E_mail: Webmaster@eauxetforets.gov.ma
AEFCS Administration marocaine des eaux et forêts et de la conservation
du sol,
Ministère de l'Aménagement du Territoire de l’Eau et de
l’Environnement
Secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement, 36, Avenue Al Abtal,
Rabat-Agdal
Téléphone: 212 37 77 26 33/34/35, Fax: 212 37 77 08 75
émail : sg@minenv.gov.ma ou dpe@minenv.gov.ma
contact: Jaâfar BOULEJIOUCH (Administrateur de projet)
http://www.eauxetforets.gov.ma/annuaire.htm
DDF Ministère
chargé des Eaux et Forêts, Direction du développement des forêts,
3 rue Haroune Errachid, 10106 Rabat-Agdal,
Maroc.
Ecole
Nationale Forestière d'Ingénieurs, BP 511, Tabriquet,
11 000 Salé, Maroc, Téléphone/Fax : 212 37 86 49 47, Contact : Abdelmalek
BENABID, émail : abenabid@iam.net.ma
Université Mohamed V, Institut scientifique, Département de
zoologie et d'écologie animale, B.P. 703, 10106 Rabat-Agdal, Maroc : http://www.israbat.ac.ma/
Université Mohammed V Faculté des
Sciences Département de Biologie Avenue Ibn Battota B.P. 1014 Rabat Agdal,
Contact : Abdelaziz Benhoussa, Email : benhoussa@fsr.ac.ma ou Benhoussa@hotmail.com
, Tel. GSM 061 47 00 44
Son CV sur : http://www.medwetcoast.com/IMG/cv_Benhoussa_2003.pdf
La maison de l’écologie et des écosystèmes du Maroc, à IFRANE, Michel R. TARRIER (auteur & initiateur du projet),
: tél/fax : 34-952.960182, GSM Espagne : 34-629.528333, GSM Maroc :
212-685.83338, courriel : tarrier@ctv.es , www.tarrier.org ,
http://homepage.mac.com/jmdelacre/meem/projet.htm
FSTG Faculté des Sciences et Techniques Marrakech-Guéliz, FSTG
Marrakech-Guéliz, BP 618 Marrakech Maroc, Tél: +212 44 43 72 22 / Fax: +212 44 43 31 70, www.fstg-marrakech.ac.ma
Station Régionales des Semences,
Directeur de la Direction de la Protection des Végétaux, des Contrôles
Techniques et de la Répression des Fraudes(DPVCTRF) : M. Rachid LAKHDAR
Tél: (07) 69 03 75 / Fax: (07) 29 75 44,
http://madrpm.gov.ma/madrpm2/Directions/dpvctrf.htm
Chambre de Commerce et d'Industrie de Marrakech : Djnan Harti BP 529 MARRAKECH (5)
43 19 51 (5) 43 09 50, www.exportmorocco.com/chambers.htm
Consulat général de France à Casablanca : http://www.consulfrance-casablanca.org/
Et Ambassade de France au Maroc : www.ambafrance-ma.org/
a) SOGETA Société de Gestion des Terres Agricoles http://www.sogeta.ma
b)
SCID Maroc. Système de
Circulation de l'Information sur la Désertification au Maroc
http://212.27.191.132/sidsisei/nationaux/maroc/index.htm
c) LOARC Laboratoire Officiel d'Analyses
et de Recherches Chimiques de Casablanca, organisme
de contrôle de la qualité sous tutelle du MADR http://www.loarc.co.ma
d) AMI-IAA Association Marocaine des
Ingénieurs en Industries Agricoles et Alimentaires, IAV Hassan II, BP 6202,
10101 - Rabat – MAROC, Tel: (00 212 7) 77 56 39/ Fax: (00 212 7) 67 49 29,
e-mail : ami_iaa@hotmail.com , http://www.multimania.com/amiiaa
Sociétés :
e) Société H.A.M. :Production et commercialisation des produits
de la ruche (miel, pollen, ruches, essaims, reines,...) http://www.casanet.net.ma/users/ham/index.htm
f) L'Herbier de l'Atlas : Plantes aromatiques et médicinales du
Maroc
g) Maroc Agri : Portail sur l'agriculture, le monde rural et
l'environnement au Maroc
http://marocagri.multimania.com
Monsieur l'Ambassadeur M. HASSAN ABOUYOUB, Consulat du Maroc / Ambassade du Maroc à Paris, 5
rue le Tasse 75016 PARIS, Tél. : 01 45 20 69 35 : Fax : 01 45 20 22 58, Mail: affgeneral@amb-maroc.fr , site : http://www.orientalement.com/fr/61
Ministère
des Affaires étrangères, Bourses du Ministère des Affaires étrangère,
Direction générale de la Coopération
internationale et du Développement (DGCID), à l’attention du chef de la
Mission pour la coopération non gouvernementale (MCNG), 57 Bd des Invalides,
75700 Paris
Ministère de
l'Ecologie et du Développement Durable, 20 avenue de
Ségur, 75302 Paris 07 SP, e-mail : ministere@ecologie.gouv.fr
: http://www.ecologie.gouv.fr/
, www.environnement.gouv.fr
CIRAD, Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le développement, 42 rue Scheffer
75116 Paris, France, Téléphone : 33 (0)1 53 70 20 00, Télécopie : 33 (0)1 47 55
15 30, organisme français de Recherche en Agronomie Tropicale
http://www.cirad.fr/fr/index.php
(contacter son Directeur général M.
Gérard Matheron, ou un de ses conseiller Michel Griffon etc …).
Les conseils du CIRAD seraient précieux.
IRD (ex-ORSTOM) Institut de
recherche pour le Développement (centre français de recherche scientifique en
zones tropicales) : www.ird.fr
, 213 rue La Fayette, 75480 PARIS Cedex 10, Téléphone : +33 (0)1 48 03 77 77,
Fax : +33 (0)1 48 03 08 29. Contacter le bureau des concours, Direction du
personnel: ddp@paris.ird.fr et
Thierry Christophe (Unités de recherche et de service): christo@paris.ird.fr
Clubs JRD (Club de Jeunes pour la
Recherche et le Développement) : Maurice FAY Maurice.Fay@paris.ird.fr
, Adresse internet : http://www.clubsjrd.ird.fr/
AFD Agence Française de
Développement : finance des développements économiques dans les pays en voie de
développement, 5 rue Roland Barthes 75598 PARIS Cedex 12, 01 53 44 31 31, fax :
01 44 87 99 39, email : site@afd.fr,
: http://www.afd.fr/ (contacter par ex. Henry DE CAZOTTE,
Directeur du Département de la Communication …).
INRA Institut National de Recherche
Agronomique, 147 rue de l'Université 75338 Paris Cedex 07 - tél : +33(0)1
42 75 90 00, www.inra.fr
FFEM Fonds Français pour l’environnement mondial, 5 rue Roland
Barthes, 75012 Paris, www.ffem.net , lance
un concours : calasj@afd.fr
AFD Agence française du développement, 5 rue Roland Barthes,
75012 Paris, http://www.afd.fr
CIFOR, Center for International Forestry
Research, Headquarters: Office Address: Jalan CIFOR, Situ Gede, Sindangbarang,
Bogor Barat 16680, Indonesia, Mailing Address: P.O. BOX 6596, JKPWB, Jakarta
10065, IndonesiaTelephone: +62-251-622-622, Fax: +62-251-622-100, email for
general inquiries: cifor@cgiar.org
, http://www.cifor.cgiar.org/ , émail (Cifor
ressources humaines) : cifor-hr@cgiar.org
UICN Union mondiale pour la nature, Comité
français pour l'UICN (UICN France), 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 PARIS,
Tél : 01 47 07 78 58 - fax : 01 47 07 71 78 - uicn@uicn.fr : http://www.iucn.org/
FAO (FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION de
l’ONU), FAO HEADQUARTERS, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italy,
Telephone: (+39) 06 57051, Fax: (+39) 06 570 53152, Email: FAO-HQ@fao.org ,
Media Relations : Telephone: (+39) 06 570 53625, Fax: (+39) 06 5705 3699 , http://www.fao.org/
Liaison Office with the European Union and Belgium
(LOBR), 30 Boulevard Simon Bolivar (21st floor), 1000 Brussels, Belgium,
Telephone: (+32 2) 2038852, Fax: (+32 2) 2038589, Email: FAO-LOBR@fao.org
PNUD - UNDP, Programme des nations unis pour le
développement : www.undp.org/french/
Programme
des Nations Unies pour le développement, Bureau européen Palais des Nations
CH-1211 Genève 10 Suisse, Téléphone: (41-22) 917 8542
Bureau de
liaison du PNUD à Bruxelles, ONU/PNUD,14 Rue Montoyer, 1000 - Bruxelles,
Belgique. Téléphone: (32-2) 505 4620 Fax: (32-2) 505 4729.
Programme des Nations Unies pour
le Développement PNUD
(UNDP) Maroc :
Angle Avenue Moulay Hassan et Rue Moulay Ahmed Loukili
Casier ONU, Rabat Chellah Maroc
Tél : 212 (0) 37 70 35 55 / Fax : 212 (0) 37 70 15 66
Email : registry.ma@undp.org,
site : www.pnud.org.ma/
Bureau du Représentant
Résident :
M. Emmanuel Dierckx de Casterlé,
Représentant Résident
Mme Yvonne Helle, Représentant Résident
Adjoint
Mme Soumaya Yaakoubi, Assistante du
Représentant Résident
Mme Khadija Belfakir, Représentant Résident Assistant Environnement, Energie,
Pauvreté
PNUE, Programmes des nations unis pour
l’Environnement : www.unep.org/
et www.unep.org/dcr
Avec son
Fond pour l’Environnement Mondial administré par la Banque mondiale.
39 quai
André Citroën 75015 PARIS, Tél.: 01 44
37 14 50 / fax : 01 44 37 14 74
UNESCO, United Nations Educational,
Scientific and Cultural Organization : www.unesco.org/
(Organisation
Nations Unies pour Education Science Culture)
7 pl Fontenoy 75007 PARIS, standard: 01 45 68 10 00
(Clubs Unesco , association conseil régional,
43 r Glacière 75013 PARIS)
L’Europe (la Communauté Européenne) : http://europa.eu.int/index_fr.htm
Les conseils
régionaux, généraux et les villes comme Paris …
OIBT : Organisation Internationale des
Bois Tropicaux, International Tropical Timber
Organization (ITTO) : www.itto.or.jp
IFS International Foundation for Science, www.ifs.se
FME Fonds mondial pour l’environnement,
WWF (World Wildlife Fund), WWF France,
188, rue de la Roquette 75011 Paris, tel 01 55 25 84 67, fax 01 55 25 84 74,
mail: sitivo@wwf.fr
, www.wwf.org
Programme du gouvernement suisse sur
les forêts tropicales : www.tropicalforests.ch
PEACE CORPS (corps de la paix)
organisation gouvernementale américaine qui envoie des volontaires effectuer un
service civil dans les pays en voie de développement dont le Maroc :
GREENHEALTH International, Association
Valorisation des Plantes Médicinales, Préservation des connaissances, 157 Rue
Comte de Melgueil, Plein Sud, Bat 1, 34000 MONTPELLIER
émail: greenhealth@tiscali.fr , Fax : 08 25 95 66 46, http://www.greenhealth.fr/
GREENPEACE (Greenpeace France), 22 rue des Rasselins, 75020 Paris
Tel : +33 1 44 64 02 02; Fax : +33 1 44 64
02 00, http://www.greenpeace.org/france/
LONGLEAF Alliance,
Dean Gjerstad (Co-Director), School of
Forestry & Wildlife Sciences, Auburn University, AL 36849, USA, Tél.
334-844-1020, Fax 334-844-1084, e-mail: lngleaf@auburn.edu
http://www.longleafalliance.org/
FNH, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature
et l’Homme, 6 rue de l’Est, 92100 Boulogne-Billancourt, Tél. 01 41 22 10 70,
fax : 01 41 22 10 99, email : fnh@fnh.org , www.fondation-nicolas-hulot.org/
On pourrait s'inspirer de l'exemple
indien, de l’expérience
des « indian forests institutes », au niveau
des techniques de multiplication, plantation, exploitation,...
1) Forest
Research Institute (FRI), Indian Council of Forestry Research &
Education,
P.O. New Forests, DEHRADUN - 248 006 (UP) INDIA, email :
icfre@envfor.delhi.nic.in
site : http://www.envfor.nic.in/icfre/fri/fri.html
et Dr. Devendra Pandey, Director, Forest Survey of India (FSI)
Ministry of Environment & Forests, Kaulagarh Road, P.O., IPE, DEHRADUN -
248 195
Phone # 91-135-756139, 755037, 754507, Fax # 91-135-759104
E-Mail : fsidir@nde.vsnl.net.in,
fsihq@nde.vsnl.net.in
Temperate
Forest Research Institute (TFRIS) (Indian Council of Forestry Research &
Education)
SHIMLA - 171 001 (HP) INDIA, email : icfre@envfor.delhi.nic.in
site : http://www.envfor.nic.in/icfre/tfris/tfris.html
G.B.
Pant Institute of Himalayan Environment & Development, Kosi-Katarmal,
Almora 263 643, Uttaranchal, India, Phone# 91-5962-41015; 41041, Fax #
91-5962-31360; 31507
email: gbpihed@rediffmail.com,
site: http://envfor.nic.in/gbpihed/gbpihed.html
Himalayan Forest Research Institute, Conifer Campus, Panthaghati, Shimla-171
009(HP) India
site: http://www.hfrishimla.org/contact.html
Sh. Surinder
Kumar, IFS, Coordinator, Qualification - M.Sc Chemistry, AIFC (IGNFA,
Deheradun); Diploma Course on People, Participation and Forestry (Wolverhampton
Univ., UK), Phone: 91-0177-226778, PBAX: 227804 - 06 Ext 101, FAX:
91-0177-226779, email: hfri@hotdak.net
Kehar Singh
Thakur, IFS, Head of Office, Qualificaiton : M.Sc. Chemistry and AIFC Diploma,
Experience : Course on Forestry Extension Support, (Georgia Univ. U.S.A). More
than fifteen years of experience in Forest / Wildlife Management.
Dr.Kulraj Singh
Kapoor, Head, Division of Ecology & Biodiversity Conservation/Research
Coordination Division, Qualification : M.Sc., M. Phil, Ph.D (Botany).
Specialization in Ecology, Experience : 17 years experience in forestry research,
pertaining to Ecology and Biodiversity Conservation.
R.R. Bhalaik
HPFS, Head, Division of Siviculture & Forest Genetics
Qualification : M.Sc. Forestry, Experience : More than twenty-one years of
experience in Forest / Wildlife Management and fifth year research experience
in Planting, Stock Improvement.
Ranjeet Singh,
Head, Division of Forest Protection, Qualification : M.Sc. Agriculture
(Entomology), Experience : Biodiversity and Integrated Pest Management
Dr Sandeep
Sharma, Scientist, Qualification : Ph.D Forestry ( Silviculutre &
Agroforestry ), Experience : 9 years of experience in Forestry Research,
especially on Tree Improvement and Nursery Technology.
Dr. R.K Verma,
Scientist Qualificaiton : Ph.D ( Forestry ), Experience : Working in the field
of Ecology, and Biodiversity Conservation since last 9 years.
Dr S.
Chakrabarti, Scientist, Qualification : M.Sc. Ph.D. (Zoology ) with
specialization in Baculovirology, Experience : More than 12 years of research
experience, in the field of Entomology.
Mr. Rajinder
Sharma, Private Secatary / Administrative Officer, Qualification : M.A.
English, Political Science and Hindi, PG Diploma in Personnel Management and
Industrial Relations, Diploma in Computers in Office Management. Experience :
23 years experience in Secretarial Office Administration.
Charan Singh,
Research Officer, Qualification : M.Sc. Zoology with Entomology
Experience : Forest Entomology :
1. Biological weed control
2. Selection of insect pest resistant clones of Populus Deltodoes and Dalbergia
sissoo.
3. Chemical control of cut worm in Paulownia fortunei.
Vaneet Jishtu,
Field Botanist, Qualification : M.Sc. Botany with Specialization
in Plant Taxonomy, Experience : Twelve years experince in Plant Taxonomy and
Rehabilition of Mined Areas.
1) Monsieur Jacques Périgaud, Ingénieur de recherche, La graineterie, 1° étage, Service
des cultures du Jardin des Plantes, Muséum de Paris 43 rue Buffon, 75005 Paris
, émail : perigaud@noos.fr.
2) Monsieur Peter A. Schäfer, Conservateur des herbiers (MPU), Institut de Botanique -
Université Montpellier 2, 163, rue A. Broussonet, F - 34090 MONTPELLIER, tél.
(33) 4 99 23 21 82, émail : pasch@isem.univ-montp2.fr
3) Monsieur Denis Loubry, docteur en Botanique Tropicale, travaillant en Guyane,
spécialiste du macro-bouturage d'arbre. émail : loubry.d@wanadoo.fr
4) Monsieur
Bruno Bordenave, émail : bruno.bordenave@wanadoo.fr
5) Monsieur Guy Barthélemy,
« Villages sans Frontières », Maison Iriane Quartier Lasbordes, 64270
SALIES-DE-BEARN, tél.
06.84.03.11.47, émail : gg.barthelemy@laposte.net
6) Monsieur Frédéric Bouffard, facama@planetis.com
7) Bernard
Ponet, Professeur du BEP Agricole, Le Grand Mas - Maison Familiale Rurale,
30700 Uzès , Tél.: 04 66 22 18 26, fax : 04 66 22 50 21, Mails : bponet@grandmas.fr accueil@grandmas.fr
8) Nicolas
Montès, Laboratoire de Biosystématique et Ecologie méditerranéenne
Institut
Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie, UMR CNRS 6116, Université de
Provence
Case 421
– Av. Escadrille Normandie Niemen, 13397 Marseille Cedex 20, France.
Tel: (33)
4 91 28 27 75, Fax: (33) 4 91 28 87 07 Email: nicolas.montes@up.univ-mrs.fr ,
Site
Internet sur le genévrier thurifère : http://n.montes.free.fr
9) Professeur Wadi Badri, Laboratoire d'Ecologie et d'Environnement,
Faculté des Sciences Ben M'sik Casablanca, Tél.: 022704671/2/3 Fax: 022704675,
e-mail: wbadri@wanadoo.ma
Botanistes
et responsables d’ONG, que l’auteur remercie ici.
Erik Mahé, PNUD, responsable du développement de
l’Oasis du Tafilalet à Maroc.
(responsable
projet Etude des Aires Protégées du Maroc, Chef projet programme oasis Maroc).
M. Mohamed ALIFRIQUI
du Comité d'Organisation du Deuxième Colloque International du Genévrier
Thurifère (Juniperus thurifera L.), Laboratoire d'Ecologie Végétale et de
Phanérogamien Département de Biologie Faculté des Sciences – Semlalia
(Université Cadi Ayyad), BP : 2930, 40001 Marrakech, MAROC Tél : +212 4 43 46 49 poste 523 Fax : +212 4
43 67 69 Email : alifriqui@cybernet.net.ma
Note : a) L'Université Cadi Ayyad, b)
Faculté des Sciences Semlalia Marrakech, c) Le Laboratoire d'Ecologie Végétale
et de Phanérogamie, en collaboration avec
c) La
Direction Régionale des Eaux et Forêts du Haut Atlas à Marrakech (DREF,
Marrakech)
ont organisé
Le Deuxième Colloque International sur le Genévrier Thurifère.
Avec au
Comité d'Organisation :
M. Mohamed
ALIFRIQUI (FSSM, Marrakech) - M. My Ahmed EL ALAOUI EL FELS (Fac. Sc., Agadir)
- M. My Dris EL ALAOUI (FSSM, Marrakech) - M. Ahmed OUHAMMOU (FSSM, Marrakech)
- M. Ali BLALI (DREF, Marrakech) - M. Mohamed BOUAICHI (DREF, Marrakech) - M.
Smail LAMI (DREF, Marrakech) - M. Tariq KHALLA (FSSM, Marrakech) - M. Nicolas
MONTES (IMEP, Marseille, France)
Et au Comité
Scientifique :
M. Jean
François ASMODE (Paris, France) - M. Wadi BADRI (Casablanca, Maroc) - M. Ahmed
BELLAOUI (Marrakech, Maroc) - M. Abdelmalek BENABID (Salé, Maroc) - M. Mohamed
BENHIBA (Marrakech, Maroc) - M. Said BOUJROUF (Marrakech, Maroc) - M. M. A. EL
ALAOUI EL FELS (Agadir, Maroc) - M. Mohamed FENNANE (Rabat, Maroc) - M. Martin
FISHER (Fidji) - M. Thierry GAUQUELIN (Toulouse, France) - M. Gérard LARGIER
(Bagnères de Bigorre, France) - M. Omar M'HIRIT (Rabat, Maroc) - M. Ahmed
OUHAMMOU (Marrakech, Maroc) - M. Alain ROQUES (Orléans, France) - M. Michel
THINON (Marseille, France) - M. Luis VILLAR (Jaca, Espagne). Source : http://n.montes.free.fr/colloque.html
1) Monsieur Lahcen ASKARRAY, Guides et
Accompagnateurs du Toubkal, BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH. GSM : +212 70 40 71
04 (local : 07 60 40 71 04).
2) Son fils Monsieur Mohamed ASKARRAY,
GSM : +212 66.71.01.79, +212 63.63.29.04, Fax: +212.44.31.12.49, email: asquarray@douar-imlil.com, son site: www.douar-imlil.com
Voir des possibles collaboration avec des ONG
luttant contre la déforestation et la désertification : http://www.sossahel.org/
Cette vallée est aussi situé à côté
du Parc national du
Toubkal, de 38000 ha, créé en 1942. Ce dernier se distingue surtout par la
présence de la plus ancienne réserve à Mouflon manchette du Maroc, la réserve
de Takhekhort (dans cette dernière , une zone a été clôturé
de 300 ha, pour la régénération du Genévrier thurifère. Y sont effectués des
tests de germination des graines en pépinière).
L'avifaune nicheuse est très diversifiée et concerne presque une centaine
d'espèces, avec la présence d'oiseaux tout à fait remarquables comme l'Aigle
royal, l'Aigle de Bonelli, l'Aigle botté, le Circaète jean le Blanc.
L'herpétofaune s'inscrit directement dans le cadre des valeurs biologiques que
recèle le parc, avec un taux d'endémisme élevé, et certaines espèces
très rares comme le Psammodrome microdactyle et la Couleuvre de Schokar. Source
sur le Parc National du Toubkal : http://www.gtz-maroc.com/actes01.pdf
(un
document très important sur ce par et les projets de développement à Imlil).
Source
Club Alpin du Maroc sur ce parc : http://www.cafmaroc.co.ma/partenaire/pnt/flore.asp
Autres sources sur le parc : http://www.chm.ma/gestion_et_conversation/parcs_nationaux.htm#Toubkal
http://www.undp.org/sgp/cty/NORTH_AFRICA_MIDDLE_EAST/MOROCCO/pfs6063.htm
Les montagnes du
Haut Atlas qui couvrent la partie septentrionale du Maroc jusqu’en Tunisie et
abritent plus d’un tiers des espèces endémiques d’Afrique du Nord. Source : http://www.grida.no/aeo/french/069.htm
Dans le Toubkal, dont le
taux d’endémisme est supérieure à 50 %, beaucoup d’espèces sont menacées ou ont
disparues (lion de l’Atlas en 1922, la panthère de
l’Atlas vers 1942, plantes, etc. … source : http://www.grandspredateurs.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=63
).
L'avantage de cette
région berbère est qu’elle accessible par une route goudronnée située à 64 km
de Marrakech, dans une zone touristique située au pieds du parc du
TOUBKAL. L’auteur (de cette étude)
est en contact avecJean et
Michèle Minet, gérants depuis plus de 30 0 ans du refuge CAF d’Oukaïmedène dans
le Haut-Atlas, et Lahcen ASKARRAY (Directeur
de la Compagnie des Guides du Toukbal _ Imlil, 40000 Marrakech _, et directeur
d’une agence locale de trek et
propriétaire d’un gîte touristique) et son fils Mohammed.
Il y a 5 ans, IMLIL
était un village, très pauvre, sans route goudronnée, avec un seul groupe
électrogène pour tout le village, marchant 2 h/j. Depuis
l'arrivée de la route goudronnée et de l'électricité (pylônes), il y a 1
ou 2 ans, le village a vraiment explosé (accroissement du tourisme, chambres
d'hôte, connexion sur le réseau de portables Maroc-Télécom ,
cybercafé ...). Une dynamique du
progrès existe dans ce village.
NOTE BGB : quel
que soit la représentation des habitants, le besoin en ressources ligneuses et
celui de la préservation des biotopes reste inchangé, en dépit des difficultés
potentielles que pourrait effectivement entraîner une radicalisation. Un
tel projet, qui implicitement vise à créer une dynamique fédérative des forces
vives et progressistes présentes, s’oppose en lui même au renfermement
communautaire.
.Les
jeunes sont presque tous alphabétisés et de nombreuses écoles primaires et
secondaires existent dans la région.
Dans cette vallée d’écosystème aride, Au fond de la
vallée irriguée d'Imlil, il y a de nombreux arbres fruitiers :
surtout des noyers (Juglans regia), puis des pommiers, cerisiers,
abricotiers, pêchers, figuiers, pruniers et des légumes de saison. Le
noyer et le pommier constituent les espèces dominantes des plantations
fruitières. La destination principale des productions reste l’autoconsommation
et la restauration des touriste. Dans les hameaux et
montagnes environnantes, où il y a peu d'irrigation, chaque parcelle de
terrain est exploitée, en orge, maïs ou blé. Les cultures en terrasse y
sont riches mais peu nombreuses.
Source : http://www.fao.org/DOCREP/005/Y2328F/y2328f06.htm#P2_629
« Les
combustibles utilisés sont essentiellement le bois de feu collecté et, dans une
moindre mesure, les résidus agricoles (coques de noix et épis de maïs) et
animaux (bouse de bovins). Le principal combustible commercial utilisé est le
gaz butane, d’introduction récente […].Les repas, pris généralement cinq fois
par jour, sont essentiellement composés d’huile, de sucre, de thé, de légumes
de saison et de pain d’orge, en majorité non produits localement. Dans la
vallée en 1990, il y avait environ 3200 caprins, 1 200 ovins, 460 bovins et 150
ânes et mulets; ces troupeaux requièrent des quantités importantes d’aliments,
donnés sous forme d’orge (34% de la production en 1989-1990), de résidus d’orge
et de maïs, de pâturin ou de paille de blé achetée au marché.
La
fertilisation des terres cultivées est essentiellement assurée par
l’application du fumier récupéré dans les «étables» et par les dépôts in situ
au cours du pâturage des animaux (la jachère est pratiquée systématiquement une
fois sur trois) […]. La quantité de combustible consommée par an, à
Imlil, est de l’ordre de 20 095 GJ, dont 86% sous forme de bois de feu, 13%
sous forme de gaz butane, et 1% sous forme de charbon et de bouse de bovin.
Cette
énergie consommée est à 94% pour usage domestique et à 6% pour usage
commercial. Dans l’usage domestique, c’est la cuisson qui prédomine (94%),
suivie de l’éclairage (3 %) et de la lessive (3%). La cuisson est réalisée
dans des foyers à faible rendement. Les sources d’approvisionnement en
aliments du bétail sont variables, les champs en terrasses fournissent l’orge
et les résidus de maïs ; les terres agudal, ghaba et aghan fournissent le
fourrage; la paille est achetée au marché d’Imlil ». Source : http://www.iepf.org/docs/lef/lef37.pdf
Dans la région, les genévriers thurifère pousse sur
un sol détritique ou rocheux, composé essentiellement d’andésite primaire (une
roche basique aussi dure que le basalte).
Nom / tél. |
Adresse |
Espèces |
Porte-Greffes |
Variétés et clones |
SODEA Sodéa / 02 2 31.19.77 ./ fax 02 2 31.30.81 044 34.71.16 / fax 044 34.71.45 |
71 Av. des FAR, Casablanca BP 544 Gueliz - Marrakech |
Abricotier |
Franc Mech-Mech |
Canino - Maoui – Gelitano |
Idem Sodéa |
idem |
Cerisier |
Sainte Lucie |
Burlat - Hedelfingen - Napoléon – Van |
02. 35.
55 . 55 / fax 02.
35. 56. 36 ((212)
2.35.55.55) |
9 av.
Khalid Bnou Loualid Aïn Sebaa, Casblanca, Maroc |
tomates,
pommes de terre, haricots verts |
|
|
La Société Marocaine « L’ART DE RESTAURATION » de
Casablanca, fournit des mûres de mûriers noirs pour des usages médicinaux.
Tél./Fax: (212)2 24-19-55, Tél./Fax:
(212)2 24-19-45 / Tél.:(212)2 24-19-43
e-mail : restauration@hotmail.com , site : http://perso.wanadoo.net.ma/artderestauration/
Note : Au Maroc, il existe de grosses
mûres du mûrier, de la taille du pouce et toujours de couleur rouge sang
(mûrier noir).
Sinon, nous ne trouvons pas les
plantules chez les pépiniéristes, comme on trouve des mûriers et des saules, à
l’état sauvage à Maroc, nous récolterons les plantules, surgeons, rejets, sur
place et nous les cultiverons dans nos serres ou pépinières.
Les papillons « Lymantria dispar »
s’attaquent au Maroc à :
Q. faginea (id.)
Chêne zéen
Populus spp. (Salicacée) Peuplier
Pyrus mamorensis (Rosacée) Poirier sauvage
P. communis (id.) Poirier
Malus communis (id.) Pommier
Prunus domestica (id.) Prunier
P. persicae (id.) Pêcher
P. armeniaca (id.) Abricotier
Cydonia oblonga (id.)
Cognacier
Astragalus lusitanicus
(id.) Astragale
Phaseolus vulgaris
(id.) Haricot
Juglans regia
(Juglandacée) Noyer
Cistus salviaefolius (Cistacée) Ciste
Solanum tuberosum (Solanacée) Pomme de terre
Morus alba (Moracée) Mûrier
...
Sources :
1) http://www.inra.fr/dpenv/ld-m-tab.htm
& http://www.inra.fr/dpenv/ld-m-int.htm
2) BEY-ROZET L. - Notions d'arboriculture
fruitière à l'usage des planteurs du Maroc.
Rabat, Imprimerie franco-marocaine, 1931.
Possibles maladies du genévrier thurifère :
> Dépérissement & brûlures par deux champignons :
Phomopsis juniperovira et Kabatina
juniperi
> Attaque possible des araignées rouges
(Tetranychus urticae).
Ø
Montès N., Bertaudière
V., Badri W., Zaoui E. H., Gauquelin T. (2001) - Biomass and nutrient content
of a semi-arid mountain ecosystem: the Juniperus thurifera L. woodland of
Azzaden valley (Morocco). Forest Ecology and Management.
Montès N., Gauquelin T., Bertaudière V., Badri W. Zaoui H.
(2000) - Evaluation et cartographie du stock carboné souterrain dans un
peuplement à Genévrier thurifère du Haut Atlas (Maroc). Le cas de la vallée de
l'Azzaden. Actes du colloque "Le Genévrier thurifère (Juniperus thurifera
L.) dans le bassin occidental de la Méditerranée: systématique, écologie,
dynamique et gestion.", 26 et 27 septembre 1997, Marignac (Haute-Garonne).
ONF, Les Dossiers Forestiers n°6: 195-203.
Ø
Bertaudière V., Montès N., Badri W., Gauquelin T. (2001) - La
structure multicaule du Genévrier thurifère: avantage adaptatif à un
environnement sévère ? Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, Sciences de
la Vie / Life Sciences, 324: 1-8.
Ø
Bertaudière V., Montès N., Gauquelin T., Edouard
J.L. (1999) - Dendroécologie du Genévrier thurifère (Juniperus thurifera L.):
Exemple de la thuriféraie de la Montagne de Rié (Pyrénées, France). Annals of Forest Science, 56: 685-697.
Ø
Gauquelin T.,
Bertaudière V., Montès N., Badri W., Asmodé J.F. (1999) - Endangered stands of
thuriferous juniper in the western Mediterranean basin: Ecological status,
Conservation and Management. Biodiversity and Conservation, 8 (11): 1479-1498.
Ø
Colloques: Montès
N., Bertaudière V., Gauquelin T., Zaoui El H., Badri W. (2001) - A useful tool
for management of juniper forests: a non destructive method for estimating
biomass. Proceedings of the International Symposium "Problem of Juniper
Forests: Looking for Solutions, Methods and Techniques" Osh, 7-11 August
2000
Ø A.
OUHAMMOU (Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : Flore, écologie et
dynamique de la thuriféraie du Parc National du Toubkal, Haut-Atlas de
Marrakech, Maroc - Summary
Ø W.
BADRI*, T. GAUQUELIN**, V. BERTAUDIERE ** et N. MONTES*** (* Laboratoire d'Ecologie
Végétale, F.S. Ben M'sik, Casablanca, **Laboratoire d'Ecologie Terrestre, Univ.
P Sabatier, Toulouse, *** IMEP, F.S. Saint Jérôme, Marseille) : Structure et
dégradation des peuplements à Genévrier thurifère dans les différents massifs
atlasiques - Summary
Ø M.
D. EL ALAOUI (Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : Les peuplements
d'altitude à Genévrier Thurifère du Haut Atlas central calcaire.
Ø M.
LABHAR (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Dhar El Mahraz, Fès, Maroc) :
Structure et dynamique de la Thuriféraie de Michlifène, Moyen Atlas occidental
- Summary
Ø V.
BERTAUDIERE-MONTES*, W. BADRI**, N. MONTES*** et M. ALIFRIQUI****. (*
Laboratoire d'Ecologie Terrestre, Univ. P Sabatier, Toulouse ; ** Laboratoire
d'Ecologie Végétale, F.S. Ben M'sik, Casablanca, *** IMEP, F.S. Saint Jérôme,
Marseille ; **** Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : La structure
multicaule du Genévrier Thurifère : Organisation et déterminisme - Summary
Ø D.
ANNES*, V. BERTAUDIERE-MONTES*, J. CREUS** et T. GAUQUELIN* (* Université Paul
Sabatier, Toulouse, France, ** Instituto Pirenaico de Ecologia, Jaca, Espagne)
: Le Genévrier Thurifère dans les Monegros (Aragon, Espagne) : Structure des
populations et dynamique - Summary
(1) 2e
Colloque international sur le genévrier thurifère, Marrakech, 17-22 avril 2001,
2001.
(2) 1° Colloque International sur les genévriers thurifères, les 26 et 27
Sept. 1997, Marignac (Haute-Garonne),
au pied d’une station d’un peuplement relictuel de Genévriers thurifères des
Pyrénées, à la Montagne de Rié.
(3)
Laboratoire d'Ecologie Terrestre de l'Université
Paul Sabatier de Toulouse (France).
(4) Le genévrier, Valérie Berthaudière-Montès et Nicolas Montès
(Maîtres de
conférences en écologie à l'Université de Provence à Marseille), Éditions Actes Sud, collection Le Nom de l'arbre, 2004, 90 pages. Voir aussi leur site
consacré au genévrier thurifère : http://n.montes.free.fr e-mail : nicolas.montes@up.univ-mrs.fr
http://www.pinetum.org/photos.htm
http://www.blackwell-synergy.com/links/doi/10.1046/j.1095-8339.2002.138002237.x/abs/
http://www.botanik.uni-bonn.de/conifers/cu/ju/thurifera.htm
http://www.biologie.uni-hamburg.de/b-online/earle/cu/ju/thurifera.htm
http://www.ingentaconnect.com/content/klu/bioc/1999/00000008/00000011/00207927
2. Planter
des haies, Dominique Soltner, collection Sciences et Techniques Agricoles,
49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE. Prix 22,60 €. Méthodes de création de haies et
bocages.
On trouve ce livre, à la librairie « La Maison Rustique », 26 rue
Jacob, 75006 PARIS, tél. : 01.42.34.96.60.
Plus tard _ si c’est possible, avec l’association Nomad
Plant / Nomad RSI http://www.nomadrsi.org/
de Laurent Pordié (+) _ , créer des jardins de curés de plantes médicinales qui
sont vendus aux trekkeurs de passage. Le Maroc est un des plus gros exportateurs,
en particulier vers l’Europe et la France, de plantes médicinales au monde
(plantes cultivées de façon industrielle).
(+) Auteur de "Panser le monde, penser les
médecines", Edit. Karthala, Collection Médecines Du Monde. Laurent a été
le lauréat d’un concours Rolex, pour son association de préservation des
plantes médicinales, implantée dans plusieurs endroits dans le monde (dont je
crois le Maroc), qui défend ces plantes contre le fait breveter des
plantes locales, ce qui permet d’assurer des ressources à des populations
locales pauvres.
2) Pisciculture : l’eau de l’oued de la vallée est
permanent et très claire. Le lac d'Ifni héberge une abondante population
autochtone de Truite fario (Salmo trutta). Truite autochtone du lac d’Isly.
Le lac d’Infi, par l’élevage des truites qui y résident
pourrait servir de vivier à poissons qui seraient pêchés en barque au filet
(bien choisir l’alimentation des truites).
3) Autres idées : Fleurs coupées et/ou séchées
(tableaux en fleurs séchés), magasin artisanal coopératif avec vente d’
artisanats locaux, production et vente confitures, miel, fruits séchés
(abricots …), encens (si l’on fait repousser le genévrier thurifère ou de
l’encen à base de genévrier rouge, si c’est possible), sculptures en
andésite étoilée et polie, autres artisanats à imaginer … etc ..
4) Tourisme.
Pour
tout contact et renseignements sur ce projet :
Benjamin LISAN, C/O Association TRANSHIMALAYENNE
16 rue de la
Fontaine du But, 75018 PARIS, France, E-mail : benjamin.lisan@free.fr ,
Sites humanitaires de
l’auteur : http://reforestationmaroc.ue.st
/ http://transhimalayenne.free.fr /
http://humanitairetranshimalayenne.ue.st
/ Tél.: +(33)(1).42.62.49.65 / GSM :
+(33)(6).16.55.09.84
[1] Les notes annotées « BGB », dans le texte, sont de Monsieur Bruno Bordenave.
[2] Les excès de coupe, d'écimage, d'émondage et de défrichement
occasionnés par les populations riveraines étaient relativement peu importants
avant l'indépendance. Ils se sont considérablement accrus durant les dernières
décennies du XXème siècle. C’est ainsi que certaines forêts du Rif ont
complètement disparu par défrichement. Sinon, la raréfaction de la faune
sauvage au Maroc est due aussi, en partie, à la destruction de ses biotopes
[3] ENVIRONMENT-MAROC : La vieille image disparaît lentement,
Inter Press Service News Agency, http://ipsnews.net/fr/_note.asp?idnews=3312
[4] Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce
marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous
savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait
des oiseaux (éventuellement du bétail capable de le consommer) (source :
Nicolas Montès).
[5] Cependant, cette estimation doit être avancée avec prudence, car
jusqu'à ce jour, aucune cartographie précise de ces formations n'a été réalisée
(Montès, 1999). Source : http://n.montes.free.fr/fpagegarde.html . On
trouve aussi quelques formations à Genévrier thurifère dans l'Anti-Atlas.
[7] normalement, la technique de semi-direct ou paillage marche mal en
région semi-aride. Mais pour créer un
réacteur avec micro-climat humide, nous
avons imaginer l’utilisation conjointe du goutte-à-goutte employé d’une façon
très modérée, et un tapis plastique sur le sol.
[8] Voir le document « Cuiseurs faible
consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de l’auteur :
[9] Voir le document « Cuiseurs faible
consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de
l’auteur :
[10] La quantité de combustible consommée par an, à Imlil, est de
l’ordre de 20 095 GJ, dont 86% sous forme de bois de feu, 13% sous forme de gaz
butane, et 1% sous forme de charbon et de bouse de bovin. Cette énergie
consommée est à 94% pour usage domestique et à 6% pour usage commercial. Dans
l’usage domestique, c’est la cuisson qui prédomine (94%), suivie de l’éclairage
(3 %) et de la lessive (3%). La cuisson est réalisée dans des foyers à faible
rendement. Les sources d’approvisionnement en aliments du bétail sont
variables, les champs en terrasses fournissent l’orge et les résidus de maïs ;
les terres agudal, ghaba et aghan fournissent le fourrage; la paille est
achetée au marché d’Imlil ». Source : http://www.iepf.org/docs/lef/lef37.pdf
[11] Ces organismes seront contactés pour tenter d’obtenir auprès d’eux
un soutien financier et moral.
[12] En agriculture et jardinage, le paillis (ou mulch) est une couche
de matériau protecteur posée sur le sol, principalement dans le but de modifier
les effets du climat local.
[13] OSIPT (Opération
Solidarité Informatique pour Tous) Association Régionale Gestionnaire de
Structures d'Insertion, 86 rue Cossonneau, 93330 NEUILLY-sur-MARNE, tél:
01.49.44.17.85. Cette association prête des Pentium I, II, III (sans
imprimantes, modem), à toute personne désirant se former à l'informatique mais
n'ayant pas les moyens financiers suffisants pour s'acheter, voire louer, du
matériel. L'initiative concerne aussi bien les jeunes étudiants, les personnes
sans emploi, les bénéficiaires du RMI, certaines personnes âgées, ou les
familles à revenues modestes. Nous leur demanderons si cette action pourrait
être étendue au Maroc. Sinon, nous rechercherons d’autres ONG, spécialisées
dans l’envoi d’ordinateurs aux pays en voie de développement.
[14] Poli-Film France, Usine Alphatec, ZA la Condamine, 26400
AOUSTE/SYE, tél: 04.75.25.41.44 / fax: 04.75.40.68.93, site : www.poli-film-france.com
[15] sauf si Aviation sans Frontière
acceptait ces rouleaux, mais en
général, ils transportent plutôt des petits colis.
[16] Culture et commercialisation du « Cresson de Para » ou « Brède
mafane » à Madagascar et en France,
[17] Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait des oiseaux (éventuellement du bétail capable de le consommer) (source : Nicolas Montès).