Projet de développement agricole et de reforestation d’une vallée dans le Haut Atlas Marocain

 

Résumé : Projet de développement agricole et de reforestation d’une zone d’une vallée dans le Haut-Atlas au Maroc, par, en particulier, le développement du goutte-à-goutte, la  création de haies, bocages de Mûriers, d’essences méditerranéennes de montagne, et de saulaies, le développement de nouvelles techniques agricoles, rémunératrices et permettant une autonomie énergétique et au niveau autonomie par rapports aux engrais artificiels, puis par la culture et la replantation du Genévrier thurifère.

 

Présenté, le 20/7/2004, par Benjamin LISAN

Ingénieur INSA Lyon, Président de l’Association Transhimalayenne (+)

 

Version V2.3 du 30/11/2006 avec photos et schémas (nombre de pages :1).

 

Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan

 

Note : Ce texte est en diffusion libre. Nous demandons toutefois aux personnes diffusant ce document d’indiquer, lors de sa diffusion, qui sont les auteurs de telles ou telles idées et de telles ou telles photos, images, plans, tableaux, études contenus dans ce document et qui est l’auteur de ce document ... Merci pour le respect de cette règle préalable. Vous pouvez aussi traduire ce document, à condition de respecter aussi ces règles et son contenu. Vous pouvez utilisez les photos de ce document, si vous précisez l’auteur des photos.

 

La dernière version de ce document est disponible sur le site :

 a) http://perso.wanadoo.fr/jardin.secret

dans la page « Solidarité et humanitaire - Solidarity »

 

(+) La Transhimalayenne, c/o B. Lisan, 16 rue de la Fontaine du But, 75018 PARIS - France

Tél : (+33) (0)1.42.62.49.65 / (+33)(0)6.16.55.09.84, e-mail : benjamin.lisan@free.fr


 

1         Sommaire

1      Sommaire. 2

2      Le problème de la déforestation au Maroc. 5

2.1        La déforestation au Maroc. 5

2.2        La disparition du genévrier thurifère au Maroc. 5

2.3        Les buts de notre projet 7

3      Résumé du projet 8

4      La région concernée (où ?) 13

5      Besoins existants et futurs dans le milieu envisagé (Pourquoi ?) 14

6      Précautions écologiques préliminaires. 14

7      Principes de bases du/des projet(s) 14

7.1        Prise de conscience au niveau des gens du village. 14

7.2        Faire en sorte que les gens soient propriétaires de leur plant 14

7.3        Information, surveillance, assistance, transmission du projet 15

8      Acteurs et associations … concernés par le projet (qui ?) 15

9      Description du projet et réponse à ces besoins (quoi ?) 16

9.1        Projet de cultures de saules, le long des oueds, et des canaux d’irrigations. 16

9.1.1         Les saules. 16

9.1.2         Installation des saules. 17

9.1.3         Maladies du saule. 18

9.1.4         Le cas des crues et le climat 19

9.2        Projet de création de haies et de bocages, à base de mûriers. 20

9.2.1         Choix des essences. 20

9.2.2         Maladies du mûrier 20

9.2.3         Grouper les espèces selon leur affinités. 21

9.3        Technique de reproduction et de plantage. 23

9.4        Technique de récolte du mûrier 23

10         Test des essences retenus. 23

11         Préconisation de créations de haies et bocages. 24

12         Quand planter ?. 25

13         Comment et où planter les plants ?. 25

13.1      Mise en œuvre sur place de technique de paillis ou de « mulch ». 29

14         Protection des jeunes plants. 30

14.1      Différentes autres solutions pour réparer et abriter les plants. 30

15         Conclusion sur la faisabilité du projet 32

16         Durée et quand ?. 32

17         Etapes de réalisation. 32

17.1      Recherche d’un fond de départ 32

17.2      Mission de reconnaissance de 3 à 4 mois. 33

17.3      Création d’un « comité de pilotage » local et distant 34

17.4      La période de réalisation du projet 35

17.4.1       Emploi film de serre. 36

17.4.2       Faut-il construire une digue au dessus d’Around ?. 36

17.5      La période de maturation du projet 37

17.6      Fin du projet  et le passage de flambeau. 37

18         Communication prévue. 37

18.1      En France et dans le monde. 37

18.2      En local à Imlil 38

19         Budget TTC (Combien ?) 38

19.1      Le budget matériel pur (sans véhicule) 38

19.2      Budget minimum approximatif prévisionnel TTC. 39

19.2.1       Budget pour la 1ère période de 5 ans. 39

19.2.2       Budget pour la 2ème période de 5 ans. 40

19.2.3       Discussion du budget 40

19.3      Bois de chauffage. 41

20         Liste des ONG, sponsors, partenaires à contacter 42

21         Perception du projet par les personnes concernées. 43

22         Quelles ressources financières, matérielles et humaines nécessaires ? (Comment ?) 43

23         Quelles évolutions, le projet va-t-il provoquer dans la région ?. 43

23.1      Culture du kiwi (projet) 44

23.2      Culture du Genévrier thurifère (projet) 44

23.3      Imitation par les autres villages. 45

24         CONCLUSION. 45

25         Annexe : variétés de saules. 47

26         Annexe : variétés de mûriers. 49

27         Annexe :  Robinier ou faux-acacia (Robinia pseudoacacia) 51

28         Annexe : caractéristiques et culture du paulownia. 54

29         Annexe : données sur le genévrier thurifère. 56

30         Annexe : technique de culture du genévrier thurifère. 59

31         Annexe : Liste des saules présents en Inde. 60

32         Annexe : le macro-bouturage (pour les saules …) 61

33         Annexe : Sur le régulateur hydrique « CYGNES D'EAUâ » 63

34         Cuiseurs solaires et foyers économes en bois de chauffage. 65

35         ONG, organismes, personnes à contacter 69

35.1      Institutions marocaines et acteurs locaux au Maroc. 69

35.2      Institutions en France : 71

35.3      Institutions au niveau international 72

35.4      ONG France ou Interntional 73

35.5      Adresses & Contacts des Indian Forest Research Institutes. 74

35.6      Annexes : Adresses de Botanistes et conseils techniques. 75

35.7      Annexes : Adresses d’acteurs et de Conseils de non botanistes. 76

35.8      Annexe : Sites en rapport avec le problème de déforestation : 76

36         Annexe : information sur Imlil et sa vallée. 76

37         Adresses de pépiniéristes marocains et leurs productions. 78

38         Maladies des arbres. 78

39         Annexe : Bibliographie et sites Web. 79

39.1      Site sur la flore du Maroc. 79

39.2      Sites sur les mûriers et saules. 79

39.3      Petite bibliographie sur le génévrier thurifère. 80

39.4      Colloques. 81

39.5      Photos  et sites sur le génévrier thurifère. 81

39.6      Livres. 81

40         Autres idées de projets annexes et connexes. 81

 

Je remercie, ici, pour leurs conseils avisés, pour leur aide dans la rédaction de ce document :

 

Ø       Monsieur Guy Barthélemy, président de l’ONG « villages sans frontières ».

Ø       Monsieur Bruno Bordenave, botaniste,

Ø       Monsieur Frédéric Bouffard, botaniste,

Ø       Monsieur Denis Loubry, botaniste, spécialiste en espèces tropicales,

Ø       Monsieur Nicolas Montès, Maître de conférences, Laboratoire de Biosystématique et Ecologie méditerranéenne, Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie, Université de Provence, Marseille.

Ø       Monsieur Jacques Perigaud, botaniste du Muséum d’Histoire Naturelle, de Paris,

Ø       Monsieur Bernard Ponet, professeur du BEP Agricole, au Grand Mas, à Uzès.

Ø       Monsieur Peter A. Schäfer, Conservateur des herbiers (MPU), Institut de Botanique, Université Montpellier.

Ø       Monsieur Wadi Badri, Laboratoire d'Ecologie et d'Environnement, Professeur à la Faculté des Sciences Ben M'sik de Casablanca, Maroc.

 

Ce document tient compte de leurs corrections, avis, suggestions et remarques [1] (les adresses de ces botanistes et resp. d’ONG sont indiquées au paragraphe 28.4 de ce dossier).

 

2         Le problème de la déforestation au Maroc

2.1      La déforestation au Maroc 

Un grand nombre de pays dans le monde, en particulier les pays en voie de développement, sont confrontés à des problèmes de déforestation. Ces derniers pays sont aussi confrontés à des problèmes de développement agricoles. Le Maroc n’y échappe pas.

Comme partout ailleurs au Maroc, la pression des due aux animaux d’élevage dans le Rif, le Moyen-Atlas et le haut atlas, se traduit par une demande croissante en bois (bois de chauffage, bois de construction, objets en bois, meubles) et pour le pâturage ou le fourrage, provoquant une surexploitation des ressources naturelles. Les pertes annuelles en surfaces forestières et pastorales sont considérables. Les prélèvements de biomasse sous forme de bois de feu et d'unités fourragères pâturées sont, par endroits, largement supérieurs à celles produites par les écosystèmes naturels [2]. La déforestation peut rendre le climat de ces région plus aride.

La désertification menace à présent tout le Maroc. Selon le ministère marocain de l'Environnement, près de 93 pour cent du pays est touché par l'aridité. Et plus de 22.000 hectares de terres cultivables au Maroc disparaissent sous le sable [3]. Replanter des forêts pourrait être un moyen de lutter contre cette désertification, grâce aux effets bénéfiques connus des forêts sur le climat et l’aridité d’une région.

2.2      La disparition du genévrier thurifère au Maroc

 

 (Photo Thierry Gauquelin).

 

Cet arbre majestueux peut présenter des dimensions très impressionnantes, pouvant  atteindre 19m de haut et mesurent jusqu’à 16 m de circonférence [4].

Cette espèce robuste est capable de supporter des conditions climatiques extrêmes, dans les hautes vallées de l'Atlas, où les hivers sont froids et les étés très chauds et secs. Sa robustesse s'exprime aussi à travers sa résistance aux mutilations [5].

 Mais cette espèce a une croissance très lente et se reproduit faiblement. Etant donné l’émondage (la coupe régulière de ses branches, par les habitants de l’Atlas) auquel l’arbre est exposée, un grand nombre de genévriers thurifères se trouvent dans l’impossibilité de produire en quantité suffisante des graines.  Son exploitation intensive, dont dépend la survie des montagnards, met son avenir en grand danger ainsi que celui des villages auxquels il est intimement lié par l’apport de ressources ligneuses indispensables.

 La superficie couverte par les forêts marocaines de genévriers thurifères (thuriféraies) est actuellement estimée à seulement 20000 ha , répartis presque équitablement entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas. Au Maroc, le Thurifère est considéré comme l'espèce forestière ayant le plus régressé, avec un recul de 90% par rapport à son aire de répartition potentielle.

Selon Abdelmalek Benabid [6] l’espèce genévrier thurifère  (Juniperus thurifera) est dégradés, à très dégradés ou éteints, dans le Moyen Atlas.

 (pour des informations plus précises sur cet arbre, voir annexe « Caractéristique du genévrier thurifère » à la fin de ce document).

2.3      Les buts de notre projet

 

Le problème de la déforestation est avant tout un problème de développement de la société habitant ces régions, la principale préoccupation des personnes, dans l’Atlas, étant de vivre voire survivre, et non de se préoccuper d’écologie. Or il existe des techniques économes permettant d’augmenter leur production agricole, en bois, en fourrage, d’enrichir plus les gens, d’augmenter leur niveau de vie, tout en respectant le biotope et l’écologie du lieu, mais les villageois ne sont pas formés à ces techniques. Nos buts sont donc :

 

1.        passer cette connaissance aux villageois, pour qu’ils l’utilisent de façon autonome,

2.       rendre les villageois autonome au niveau énergie et engrais, et éviter ainsi la déforestation,

3.       augmenter le niveau de vie des villageois, par le développement agricole et l’utilisation de nouvelles techniques.

 

Pour cela, nous avons imaginé un projet polyvalent et intégré, intégrant les villageois au projet, qui seront les acteurs de leur propre développement, avec de passage de flambeau des connaissances aux villageois, intégrant les techniques suivantes :

 

a)      plus grande économie de l’eau, avec l’emploi d’un goutte-à-goutte artisanal,

b)      pour la production du bois et du fourrage :

Ø       création de pépinières, entourées et protégés par de hauts murs en pierres et pisé,

Ø       création de hais et de bocages irrigués ou non, à base de mûriers, robiniers, abricotiers, micocouliers, toutes ces espèces ayant une forte résistance aux mutilations.

Ø       macro-bouturage et développement de long de l’oued de saules marocains et/ou himalayens, espèces résistantes aux fortes crues dévastatrices …

Ø       rotation des coupes des branches (en particulier pour les mûriers),

c)      techniques innovantes (nouvelles), en test, de paillages et semi-direct pour régions de montagnes semi-arides [7] (avec tapis plastique au sol, voire utilisation de poudre de polymères acryliques non toxiques, rétenteur d’eau …),

d)      technique de compostage et de production de bio-gaz (avec réutilisation des déchets du village, emplois de cuves …) en relation avec un agronome (Martin Pique), qui les a développé au Maroc, dans la région du Toubkal, et les projets agricoles,

e)      techniques de formations et d’implications des villageois et des enfants au projet, avec passage de flambeau avec le maître d’école, l’agronomes et les responsable du Parc, aux villageois, plus entre les villageois entre eux (voir plus loin) …

f)      autres cultures rémunératrices (culture du kiwi …).

g)      plus grande économie du bois de chauffage, avec l’emploi :

Ø       de cuiseurs solaires et chauffe-eaux solaires artisanaux, tenant compte du climat rude (forts vents violents, orages de forte grêle l’été),

Ø       de foyers à faibles consommations (en terre cuite) [8].

 

Un important défit de ce projet est de tenir compte du climat rude : forts vents violents, orages de forte grêle l’été, crues dévastatrices de l’oued.

 

Notre projet doit servir de projet pilote au développement des régions montagneuses arides, des régions sèches, froides en hivers et chaudes en été. En effet, si ce projet réussi, en particulier face aux défit climatique, il pourrait servir d’exemple à d’autres projets de développement durable, pour des villages disposant de sources ou d’une rivière, dans des régions de montagnes arides (Tibet, Pakistan, Altiplano …).

 

Les habitants des villages (voir les villages d’Imlil et d’Around, voir chapitre suivant, et aussi dans l’annexe) que nous avons choisi pour le projet sont intéressés. Mais nous avons besoin d’argent pour développer ce projet (comme l’ont constaté les villageois).

 

C’est pourquoi nous avons rédigé ce dossier, afin de lancer un appel de fond aux possibles sponsors qui seraient intéressés par ce projet (dont nous en avons fait déjà une 1ère liste en annexe, à la fin de ce document).

 

Consulter aussi le sommaire du document, qui vous donnera un aperçu sur le plan et le contenu du projet (sommaire situé en début de ce document).

 

Nous prions humblement le lecteur de nous excuser par avance pour les erreurs qu’il pourrait découvrir dans ce document. N’hésitez pas à nous les signaler et aussi à nous faire part de vos suggestions ou critiques à l’auteur de ce document (Benjamin Lisan), dont les coordonnées sont données, tout à la fin du document.

3          Résumé du projet

 

A) Titre du projet : Projet de reforestation d'une vallée du Haut-Atlas.

 

B1)  Responsable du projet côté France :

Nom : LISAN,  Prénom : Benjamin,  Date de naissance : 09/07/1955, Activité professionnelle : Ingénieur Informaticien,  N° de téléphone : 01.42.62.49.65,  N° de portable : 06.16.55.09.84,  E-mail : benjamin.lisan@free.fr , sites association : http://transhimalayenne.free.fr, site perso et humanitaire : http://perso.orange.fr/jardin.secret , Adresse : 16 rue de la Fontaine du But 75018 PARIS

 

B2)  Responsable du projet côté Maroc :

Mr M. Aït BAHMAD président de l'Association Imlil / Angam. Adr. : C/O Association Régionale des Guides et Accompagnateurs en Montagne, BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH.

 

C) Type d'organisation:

• "La Transhimalayenne" association Loi 1901. 

• "Association Imlil / Angam", Association marocaine but non lucratif.

 

D) Résumé du projet :

Production de bois et de feuilles, pour la cuisine, le chauffage, le fourrage par :

a) la plantation et la culture de saules marocains au bord des oueds permanents et dans des parcelles irriguées,

b) la plantation de bocages et de haies, irriguées ou non, constituées d'arbres  et arbustes méditerranéens supportant le froids (mûriers, micocoulier, abricotiers, tilleul ...).

(Si c’est possible, nous verrons si nous pouvons planter du robinier et produire avec du bois de chauffage et du fourrage _ sous réserve d’une étude poussée sur place).

 

Le projet s'inspire :

a) des projets de reforestation par la plantation de saules en bord de torrent,

lancé depuis plus de 10 ans par le gouvernement indien dans l'Himalaya indien désertique (Ladaksh, Zanskar, Cachemire ...).

b) du projet de reforestation, par bocages de mûriers, en Arménie, initié par le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris et par Monsieur Jacques Perigaud du Muséum.

 

E) Thème(s) abordé(s) :

• Développement durable.

• Reforestation.

• Auto-suffisance en combustible.

• Projet pilote.

 

F) Exposé détaillé du projet :  

  1. sensibilisation des habitants de la vallée aux problèmes de déforestation et d'érosion.
  2. formations des acteurs principaux locaux, passages de flambeau, entre les initiateurs du projets et les villageois, puis entre les villageois entre eux,
  3. mise en place et plantation et surveillance de pépinières de saules et de mûriers et autres espèces (robiniers …) par les enfants et adultes, toutes ces espèces ayant une forte résistance aux mutilations,
  4. plantation de saules au bords des oueds permanents, puis de bocages et haires de mûriers, tilleuls, abricotiers, robiniers, micocouliers, etc.   ...
  5. récolte (émondage) libres des branches de saules, et planifiés (rotation annuelle) des branches de mûriers, tilleuls, micocouliers ...
  6. mise en place de techniques de compostage et de production de bio-gaz (avec réutilisation des déchets du village, emplois de cuves …) en relation avec un agronome (Martin Pique), et les projets agricoles,
  7. Développement et emploi :de cuiseurs solaires et chauffe-eaux solaires artisanaux, tenant compte du climat rude (forts vents violents, orages de forte grêle l’été) et de foyers à faibles consommations (en terre-cuite) [9].
  8. Test de nouvelles techniques de paillage et semi-direct en région semi-aride, avec emploi modéré de goutte-à-goutte et tapis plastique sur sol des cultures.
  9. Développer d’autres cultures rémunératrices (kiwi …).
  10. Plus tard, culture et replantation des genévriers endémiques (genévriers thurifères).

 

1) objectifs principaux :

Augmenter le niveau de vies des habitants, avec de nouvelles cultures plus enrichissante et prolifiques,

permettre l'autosuffisance des villageois en ressources énergétiques (en combustible ligneux, solaire) ... (si possible, qu’ils n’ait plus à utiliser le bois des genévriers et le gaz) [10].

Lutte contre la déforestation des grandes forêts, en particulier, de genévrier Thurifère, de l'Atlas Marocain et l'érosion.

permettre l'accroissement de la biodiversité, voire la réintroduction d'espèces disparues.

Faire que ce projet soit un projet pilote de développement durable, pour d’autres régions montagneuses arides dans le monde.

 

2)  A qui s'adresse-t-il ? :

=> à la population d'une vallée du Haut-Atlas marocain.

 

3)  Sur combien de temps se déroule-t-il? :

=> sur 5ans. L’idéal serait 10 ans ou plus. Le temps que les arbres arrivent à l'âge adultes et produisent du bois (sachant que le saule pousse très vite, en minimum 3 ans, le mûrier en 7 à 10 ans _ les mûriers les plus résistants et à pousse la plus rapide étant le mûrier blanc et le Mûrier de Chine ou Mûrier à papier _, et le thurifère poussant lui très lentement peut-être en 20 ans).

Note : A 20 ans le thurifère ne dépasse que rarement 2 m.

 

4)   Où se déroule-t-il?

=> dans la vallée du Douar d'Imlil et d’Around dans le massif du Toubkal, à 70 km par la route de Marrakech.

 

G) Date de démarrage du projet : 01/05/2007 (sinon au plus tôt).

 

H) Date de fin estimée du projet : 2015 (si possible, prolonger la surveillance des arbres jusqu’en 2025, en particulier concernant le projet de germination des graines et de pépinières de genévriers thurifère).

 

I) Difficultés auxquelles sera confrontées le projet :

a) Rudesse du climat : fortes chaleurs (35 °C en plein midi) et fort ensoleillement l’été, forts froids l’hiver (avec gel, voire neige, -10 à 20 °C), forts vents violents, orages de forte grêle l’été, crues dévastatrices de l’oued (l’emplacement du terrain, les techniques agricoles employés devraient y pallier).

b) manque de moyens financiers (il faut impérativement trouver des sponsors),

c) convaincre les acteurs locaux, formations des villageois, passages de connaissances, impliquer instituteurs, enfants, acteurs locaux …

d) droit du sol et de l’eau (obtenir gratuitement des villageois, l’eau et le terrain du projet pilote),

e) difficultés administratives (autorisation, en particulier au niveau du parc du Toubkal …).

 

I) Quelles en sont les étapes de réalisation ? :

1.        Recherche, pour B. LISAN ou d’une autre personne motivée ayant une connaissance de l’action humanitaire sur le terrain et de la botanique, d’un partenaire s’engageant à soutenir, financer son emploi et suivre son action, afin que la personne de terrain (conseil de terrain) puisse être présent sur place au maximum et réduire le coût de financement du projet.

2.       Missions de reconnaissance de 3 / 4 mois, au cours de laquelle on sensibilisa des acteurs locaux aux problèmes de déforestation de la vallée (en particulier des instituteurs,  maires, et élèves) et durant laquelle, on obtiendra des villageois, le prêt ou la location pour 1 Dirham symbolique d’un terrain pour la pépinière, l’engagement des villageois, du maître d’école et des élèves d’une aide pour l’aménagement de la pépinière  _ Note : ce travail l’auteur de ce rapport a déjà commencé à le réaliser auprès de ses amis du village d’Imlil et de la région (Lahcen Askarray, CAF d’Oukaïmedène …),

3.       Création d’un « comité de pilotage » avec les acteurs locaux : 1) le(s) maire(s) du/des Douar(s) _ « villages » _ concernés par les projets,  2) les villageois dont les femmes et le/les instituteur(s), 3) le Responsable(s) du Parc National du Toubkal, 4) le président de l’association IMLIL-ANGAM, 5), Un comité de scientifiques (Nicolas Montès, Jacques Perigaud, Peter A. Schäfer …), 6) le Club Alpin Français (dont sa section Maroc) ( ?)

Surtout il faut penser à sensibiliser la population locale en s’alliant avec des personnalités d’un certain âge, sachant que dans tous les villages de haute montagne il y a des personnes qui sont considérés comme des sages et qui sont très influents. C’est très important car des expériences semblables ont déjà été amorcées dans les vallées avoisinantes sans grand succès car les sages n’ont pas été impliqués mais aussi parce que l’alternative coûte plus chère (Source M. W. Badri). 

4.       formation des instituteurs et autres acteurs locaux intéressés à de nouvelles techniques agronomiques  (bouturage, macro-boutage, plantation et protection de pépinières, irrigation si possible goutte à goutte, nouvelle technique de semi-direct et paillage si les tests marchent).

5.       plantation et protection de pépinières, par les enfants et adultes,

6.       replantation des saules au bords des torrents, et surveillance et protection.

7.       terrassement et mis en place de moyens d'irrigation pour les haies avec les enfants.

8.       replantation des arbres méditerranéen dans les haies, et surveillance et protection.

9.       récolte libre des branches de saules.

10.    récolte planifiés des branches et troncs de mûriers, pour le fourrage et comme combustible.

11.     bilan et suivi du projet par envoi régulier de CR aux partenaires.

 

Il faut faire attention à bien impliquer le service forestier dans cette démarche et les responsables du Parc National du Toubkal. Le problème du bois de feu au Maroc est un sujet sensible, notamment en ce qui concerne les décisions prises par le gouvernement marocain qui possède les terrain, et les populations berbères qui en ont l’usage et qui en revendiquent la gestion des ces espaces (Note de M. Nicolas Montès).

 

J) Communication prévue :

Dès que le projet est lancé, nous proposons de faire régulièrement une communication sur ce projet par les médias suivants :

presse écrite : La Marche, Trek magazine, Ballades, Revues écologiques vertes en France, Allemagne ...

Conférences : Chez ABM, à l'université Paris 7,  ...

Presse audiovisuelle : TF1, France 2, France 3 (Tous égaux, Mon Kanar ...), France 5.

Expositions : Université de Marrakech.

Les voyagistes (Atalante, Croq’Nature,  ….), les associations de voyageurs (ABM) Etc…

 

K) Des prolongements au projet présenté sont-ils envisagés ? : OUI.

a) étendre le projet de bocages, au maximum, dans la vallée.

b) étendre le projets à d'autres vallées et village de l'Atlas (villages non accessibles par la route).

c) récolte de fruits du mûrier et confitures, culture du bombyx du mûrier.

d) réaliser des meubles en robiniers,

e) extraire l’essence de fleurs de robiniers (faire des beignets de fleurs de robiniers, i.e. de fleurs d'acacia  ),

g) plus tard, culture du génévrier thurifère,

h) extraire des principes médicinaux de l’écorce génévrier thurifère et du robinier,

i) peut-être la réintroduction d'espèces végétales et animales disparues (insectes, léopards, bouquetins ...).

 

Ce ne sont que des idées et suggestions. Déjà pour la première partie, il y a déjà beaucoup de travail sur la planche ?.

 

Les expériences de réintroduction (mouflons) dans la région sont déjà encours cependant cela nécessite des « mises en défens » ce qui est plus coûteux et plus astreignants pour la population locale qui a du mal à accepter les interdictions. J’avais moi-même suivi une étude d’une parcelle mise en défens et j’ai eu tout le mal du monde de faire respecter la clôture (M. Badri). On peut imaginer des clôtures en pierres et pisé, les pierres ne manquant pas dans la région.

 

M) Partenariats ou parrainages souhaités (voir paragraphe 28) :

Nous souhaiterions être aidé par les partenaire (ONG & institutionnels) suivants [11] :

 

Voir liste de ces organismes, et leurs coordonnées, au chapitre 20 « Liste des ONG, sponsors, partenaires à contacter », plus loin dans ce document.

 

N) Budget global  / Coûts :

 (voir le chapitre « Budget » plus loin dans le document pour sa discussion).

 

Soit au Total sur 5 ans : 240 213 Euros TTC ou 1 597 416,5 FF TTC (sur 5 ans).

Soit au Total sur 10 ans : : 480 426 Euros TTC ou 3 194 833 FF TTC (sur 10 ans).

 

Ces budget peuvent paraître élevés. Mais il faut tenir compte que le coût du salaire, au SMIC Français, de la personne en mission sur place (qui peut être une personne connaissant bien le terrain et la botanique), le poste le plus élevé sur place, tient compte de sa longue présence sur place à Imlil.

En effet, un tel projet, par son ampleur, par un long travail d’approche des personnes au niveau des mentalité, est long à mettre en place. En plus pour voir les résultats du projet _ concernant la pousse des arbres, la récolte du bois ou fourrage … _, il faut au moins 10 ans, pour la plupart des essences d’arbres concernées par le projet. Dans le cas particulier du genévrier, il faut plus de 25 ans. On ne voit pas les résultats visibles d’un tel projet avant 5 ans (pour les saules) et avant 10 ans pour les mûriers.

Il est très difficile de réduire les coûts (sauf concernant la clôture solaire qui peut être ôter du projet) sans arriver à réduire les salaires (mais si ma candidature est retenue pour ce projet, je suis près à discuter avec vous de mon salaire pour les 5 premières années).

 

O) Acteurs du projets :

• Elus et techniciens locaux dont les employés du Parc du Toubkal et les maires des Douars.

• Représentants des services de l'Etat, en particulier du Ministère de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement du Maroc.

• Associations locales, dont l’association "Association Imlil / Angam".

• Habitants locaux, notamment les femmes et les jeunes et les maîtres d’écoles.

• Représentants & sponsors du secteur privé (pépiniéristes, coopératives agricoles, voyagistes …).

• Universitaires et Universités, dont l’Université de Marrakech.

• Médias locaux.

4         La région concernée (où ?)

 

La 1ere région concernée par ce 1er projet est la vallée des villages d’IMLIL (1740 m d’altitude) de d’AROUND (1800 m) dans le massif du Toubkal, Haut Atlas, (Marrakech, Maroc), situé au pied de la plus haute montagne du Maroc, le Jbel Toubkal (4165m) et à 64 km au sud de Marrakech. Imlil est peuplé par une tribu berbère, les Aït Mizane.

Site web du village : http://perso.wanadoo.fr/imlil/ (site réalisé par Mohamed ASQUARRAY).

 

 (image Mohamed ASQUARRAY ©)

Situation d’Imlil par rapport au haut Atlas

 

vue sur le village d’ Around, au dessus d’Imlil (image Mohamed ASQUARRAY ©) en particulier de l’énorme cône de déjection de l’oued (dont nous reparleront dans le document).

 

Raisons du choix du village et de cette vallée

 

Nous avons choisi ce village, parce qu’il commence à bénéficier du tourisme, qu’il se développe et que les villageois sont ouverts aux nouvelles idées.

La vallée bénéficie d’un oued permanent très puissant. Le village est déjà équipé de l’électricité,  du téléphone, y compris du réseau du téléphone portable (avec Maroc télécom) et de l’Internet. Par ailleurs, une route goudronnée le relie directement à Marrakech, situé à 70 km, grande ville où l’on trouvera tous les objets, ou presque, dont on aura besoin pour le projet et l’Université de Marrakech, où l’on trouvera des agronomes et des botanistes de qualité. On aura aussi à proximité les responsables du parc du Toubkal dont l’avis peut être précieux.

 

(Pour plus d’informations sur le village d’Imlil, voir en annexes « informations sur le village d’Imlil », en fin de ce document).

 

5         Besoins existants et futurs dans le milieu envisagé (Pourquoi ?)

 

Les besoins en bois de chauffage sont cruciaux et sont causes d’une coupe non sustensible des genévriers, des thuyas, ou des noyers des oasis (autant d’arbres dont la coupe est illégale ou réglementée !).

Le gouvernement marocain fournit des bombonnes de gaz dans la région, pour le chauffage, pour lutter contre la déforestation. Mais malgré ces moyens mis en oeuvre, l’exploitation (illégale) de cette ressource se perpétue. Certains habitants d’Imlil ont conscience du problème, mais ont l’impression qu’on ne peut rien faire.

 

6         Précautions écologiques préliminaires

Pour éviter qu’une espèce introduite, se comporte comme une possible « peste végétale », nous emploierons que des espèces locales. Tout le projet sera fait avec les botanistes locaux.

Les saules pouvant risquer d’étouffer et assécher les petits ruisseaux, on ne les plantera qu’au bords de torrents ou de rivières permanentes, d’une largeur suffisante (au moins 8 mètres de large).

Dans de futurs projets, si dans la région se trouvaient des tourbières (ce qui n’est pas le cas d’Imlil), on éviterait la plantation de saules à proximité, qui assècheraient les tourbières, un régulateur naturel de débit de rivières et de crues.

 

7         Principes de bases du/des projet(s)

7.1      Prise de conscience au niveau des gens du village

 

Le premier rôle de ce projet est d’amener certains à prendre conscience qu’il existe des alternatives à la s détérioration irréversible de l’environnement naturel. On peut utilement faire appel à la mémoire collective et à celle des anciens sur le peuplement forestier ancien de ces régions.

Il est cependant nécessaire de s ‘assuré que ce projet soit perçu comme étant relayé par les habitants et non comme un projet parachuté de l’extérieur. Et est important que les villageois s’approprient le projet en le reprenant à leur compte.

Il faudra préciser, dès le départ, aux acteurs locaux, qu'au début l'argent, pour ce projet, sera difficile à trouver, mais que si les personnes du village se mobilisent pour le projet et travaillent dur, l'argent et les aides auront alors plus de chance d'arriver.

 

7.2      Faire en sorte que les gens soient propriétaires de leur plant

 

Les villageois doivent se sentir propriétaires des arbres plantés. On Il est possible de favoriser cette implication par l’attribution individuelles de parcelles replantées qu’il faudra entretenir, arroser, mais qui peuvent également accueillir des arbres fruitiers (arbres de moyenne hauteur ou taille, résistants) comme les abricotiers (dont on tire des fruits, le nectar d’abricot, l’huile d’abricot), les cerisiers …

 

Un plant serait offert à chaque famille, chacune en sera le responsable.

 

Nous devons faire attention au problème du droit de la terre et du droit de l’eau dont il faudra tenir compte, si l’on doit utiliser des terres, de l’eau, par exemple pour créer une pépinière, des bocages, planter des saules (Remarque de N. Montès).

 

Une « étude d’ethnologie » _ homme, environnement etc … _, pour résoudre ces problème, préalable sera initiée.

On peut imaginer une première enquête préalable sur le terrain, ou plus exactement une mission de reconnaissance, sur le terrain, des problèmes et des besoins de la population et de l’adéquation de ce projet avec leurs besoins.

7.3      Information, surveillance, assistance, transmission du projet

 

Un autre principe du projet, sera qu’un conseiller, que les gens pourrons consulter quand il ne voudront, sera là sur place, à plein temps ou mi-temps _ facilement disponible _, pour informer, transmettre le savoir-faire, assister, surveiller (afin que tout se passe bien, qu’il n’y a pas de corruption, de vol, de rejet du projet à la longue), afin de permettre la réussite du projet.

Il s’intègrera à la population. Son but est de transmettre le savoir faire et les responsabilités, puis il quittera le village, afin que les villageoise se prennent totalement en charge à la fin.

8         Acteurs et associations … concernés par le projet (qui ?)

 

C'est aux habitants Berbères de la région, en particulier de la vallée, d'entreprendre l'effort nécessaire avec une aide extérieure.

La première question : Sont-ils demandeurs d'un tel projet ? On peut répondre catégoriquement oui, suite à notre visite répété du village et de nos rencontres avec les acteurs locaux. On est d’ailleurs parti des constats locaux, formulés par villageois.

Ensuite, nous avons imaginé cristalliser un groupe de villageois, de jeunes gens, l’instituteur (et à une certaine distance, de forestiers locaux du parc du Toubkal). Nous avons comme point de départ :

 

Selon son expérience, l’auteur pense que si tout les gens du village d’Imlil en discutent en réunion, ils seront partants et moteurs.

 

On peut préconiser, pour l’équipe projet, 2 ou 3 groupes :

 

 

En Inde, avec le mouvement Chipko, c’était les instituteurs et leurs élèves qui s’occupaient à 80 % du reboisement (source : Monsieur Guy Barthélemy ).

            L’idée est d’intéresser et d’impliquer les instituteurs locaux dans le projet et de les former afin d’intéresser à leur tour, leurs élèves, en leur donnant des cours de botanique, en leur apprenant ces techniques de jardinage et de haie, afin que les jeunes du groupe s’occupent avec soin, des plants.

 

9         Description du projet et réponse à ces besoins (quoi ?)

 

Le projet doit commence par un projet simple et peu coûteux, allant en s’accroissant,  tout en évitant l'obligation si possible, au départ, pour les villageois :

 

a) d'une surveillance de tout instant des plantations,

b) d'avoir à maintenir des équipements complexes ou difficiles à réparer.

Un simple surveillance suffit.

 

En fait, le projet est une succession de projets :

 

  1. projet de cultures de saules, le long des oueds, et des canaux d’irrigations,
  2. projet de création de haies et de bocages, à base de mûriers.
  3. autres projet (foyers économes en bois de chauffage).

 

Note : Le mûrier est peu connu à Imlil et dans la région.

 

9.1      Projet de cultures de saules, le long des oueds, et des canaux d’irrigations

9.1.1          Les saules

 

Les saules sont faciles à cultiver et à bouturer.

Ils poussent assez facilement dans l’Atlas. Par exemple, les saules pleureurs utilisés au départ comme arbre d'ornementation, prospèrent sans aide, dans la vallée de l'Ourika.

 

Il suffit de choisir les espèces et variétés adaptés au pays et à la population, qui doit les planter et les utiliser ! par contre, ils nécessitent beaucoup d’eau.

En tant que bois de feu, le bois de saule prend bien, éclaire bien, chauffe bien, brûle bien mais vite, le saule serait donc plus à prévoir comme bois de cuisine (pour faire chauffer le thé  ou les aliments) que comme bois de chauffage, hormis peut-être le saule blanc ...
NOTE BGB : c’est un vrai problème – la densité du bois (et dont son temps de combustion) est inversement proportionnelle à la rapidité de croissance. S’il faut effectivement planter des Salues qui poussent vite, il faudrait trouver également des espèces (locales ou vivant dans des milieux comparables) à bois plus dense (Chênes verts, Micocouliers ?).

Note : Il existe à Imlil de chaque côté de la rivière, un canal d’irrigation, en béton (un très bel ouvrage), avec un débit important. L’irrigation elle même consiste à ouvrir une vanne et à inonder le terrain à irriguer, pour un laps de temps donné.

 

9.1.2          Installation des saules

 

Il est important, de repérer les lignes de forces aux abords des ruisseaux afin d'envisager la mise en place de touffes-mères.

 

Pour la protection de ces touffes, il peut être conseillé un maillage réalisé à la soudure électrique de fer à béton et de forme triangulaire de manière à protéger le tronc et à être solidement planté en sol. Bons résultats en Arménie.

 

Pour que les jeunes saules ne meurent pas, ils doivent être constamment arrosés, et les canaux d'irrigation des saules doivent être bien vérifiés et entretenus.
 

Pour l'arrosage : si la place est près du ruisseau, un drainage en profondeur assurera l'arrivée de l'eau. Autrement, il faut voir les possibilités locales.

 

Par ailleurs, il convient de réaliser une documentation expliquant par dessins les tenants et aboutissants du projet, les soins, les dangers, etc. Les jeunes gens ont ici un grand rôle pour l'avenir.

 

Les saules seront taillés en têtard à une hauteur de 1,8 ou plus de manière à tenir les jeunes branches hors des chèvres.

 

Sinon, il existe plusieurs façon de planter et de fixer les saules au bords des rivières :

 

1) technique du tressage :

 

On plante une rangée de pieux de saule vivant (orienté dans le bon sens haut-bas), de 5 à 20 cm de diamètre (10 cm en moyenne), de 1,50 de haut, avec au moins 1 mètre du pieux enterré dans la terre. Les pieux étant espacés des uns des autres de 1 mètre. Puis on « tresse », autour de ces pieux, une palissade, de branches de saules ou autres espèce de 2,5 mètres de long (branches disposées horizontalement et successivement de chaque côté des pieux). Puis on tasse (avec le pieds) tout cet entrelacs de branches.

Cette technique se fait en bord de berge.

Note : Souvent, en France, pour fixer encore plus la berge, on rajoute des robiniers, des peupliers, des frênes et ormes, en haut de berge. On peut encore plus stabiliser le terrain, pour éviter l’affouillage de la terre dans la rivière, par du géotextile.

 

source SMETAP.

 

2) technique du « fascinage » :

 

On dispose, le long de la berge, des faisceaux de longues branches, réunies en grosse bottes, par du fil de fer (entourant et solidarisant les grosses bottes). Puis on plante les pieux de saules vivants dans ces bottes.

 

source SMETAP.

 

3) technique du « croisillon » :

 

On couche et on fixe les branches vivantes sur le sol, avec des croisillons de fil de fer.

 

 source SMETAP.

 

Cette installation implique une taille de formation et l'étude des parcours des troupeaux.

 

Sur le site du Syndicat Mixte d'Etudes et de Travaux pour l'Aménagement et la Protection de la rivière Dordogne (SMETAP, Le Bourg / 24220 Allas Les Mines, tél: 05 53 30 33 48), on trouve :

Sur l’installation de saules sur la rivière : http://www.espace-riviere.org/site/sme_tr06.html

Sur le bouturage et pépinière de saules : http://www.espace-riviere.org/site/sme_tr03.html

 

9.1.3          Maladies du saule

Article provenant du site du Shimla Himalayan Forest Institute: http://www.hfrishimla.org/research-insect-pest.html , Autre site au Canada, sur ces maladies : http://www.pfc.forestry.ca/diseases/CTD/diagnose/signhost/sspp_f.html

 « La mortalité énorme de plantations de Saule à Sisso, Khangsar, Gondhala, Keylong et les secteurs Stingari de déserts froids dans Himachal Pradesh était principalement due au manque de sources d'eau. Aussi, des arbres malades étaient lourdement infestés par ' le Grand Puceron de Saule ' Tuberolachnus salignus (Homoptera : Aphidoidea : Lachnidae).

Une pratique appropriée de gestion éliminant la monoculture, alternant le flux d'eau autour des plantations et l'application de quelques insecticides de contact ont été suggérées ».   

                              

Puceron sur jeune Saule          Puceron sur saule adulte            Saules Morts

(sources photos SHIMLA HIMALAYAN FOREST INSTITUTE).

Autres maladies : Brûlure du saule. Chenille. Livrée des forêts. Livrée d'Amérique. Puceron.

Champignons : armillaire, rouilles …

NOTE BGB : attention au problème des insecticides qui peuvent avoir à moyen terme un prix exorbitant en terme de santé public, de pollution des sols, de l’eau et de l’air et de paix sociale et qui peuvent détruire les populations de régulateurs naturels des ravageurs ! Pour un projet durable, envisager d’abord les variétés les plus adaptées et résistantes, puis toutes les alternatives à la solution chimique).

 

9.1.4       Le cas des crues et le climat

Le climat de ces montagnes est méditerranéen de montagne semi-aride (voir tropical semi-aride). Il y a de la neige l’hiver, et le thermomètre peut descendre en dessous de –10 °C,  il peut pleuvoir abondamment au printemps et en automne. L’été est très sec, mais il peut y avoir, dès le début de l’après-midi (~13h),  des orages très violent et destructeur (voire avec des grêlons de la taille de balles de ping-pong, d’une taille pouvant provoquer des blessures _ cas de touristes).

Autour d’Imlil, les oueds sont des torrents montagneux permanents, en fond de vallée, sujet parfois à des crues soudaines et dévastatrices.

 

La plantation de saule est tributaire du régime hydrologique et des processus d’alluvionnement et d’érosion (remaniement par les crues). La saulaie de par son caractère pionnier pourrait être périodiquement anéanties de façon brutale par les crues et transports d’alluvions et peut donc paradoxalement être considérée comme un milieu condamné à perdurer dans un environnement très instable. Des touffes-mère, les saules repoussent très vites. Les saules, comme les aulnes ont un enracinement très ancrés (très solide), ce qui n’est pas le cas des peupliers qui se couchent facilement, en cas de crues.

 

            Ceux de l'Himalaya semblent très bien résister aux fortes crues des rivières de l'été et de l'après-midi (crues dues à la fonte des glaciers sous l'effet du soleil, l'après-midi).   Certains malmenés par les crus de l'après-midi ( ?) semblent résister sans fin à l'arrachement. Mais il aussi vrai que les crues dans le Haut-Atlas peuvent autrement plus redoutables, avec des vagues pouvant atteindre plus de 10 mètres de haut (Imlil a été balayé par une telle vague de plus de 5 mètres de haut, il y a 10 ans).

9.2      Projet de création de haies et de bocages, à base de mûriers

9.2.1          Choix des essences

 

 

Deux variétés de mûriers (Morus nigra _ noir _ ou morus alba (+) _ blanc _, famille des Moraceae) sont préconisé pour ce projet (On les trouve en Orient, au Maroc, qu’ils soient cultivés ou subspontanés dans la région d’Azrou). Il se taille facilement, il résiste bien aux coupes pour la récolte du bois de feu, il sert pour le bois de chauffage, de bois d’œuvre ainsi que pour la culture du verre à soie. Il tient bien à la sècheresse et au froid.  Très rustique, jusqu'à -15°C et plus. La mûre constitue un fruit alimentaire de qualité pouvant être conservés en confitures, sirops etc. …

Si l’on lie en fagots et on sèche, tête en bas, les branches couvertes de feuilles, celles-ci conservent toutes leurs protéines (technique ancestrale du Massif central) fournissant un excellent fourrage

Il nécessite, au niveau exposition, du soleil à mi-ombre, Au niveau sol, il supporte beaucoup de situations mais préfère un sol riche (pulvérisation : engrais) et léger. Il se taille chaque printemps au ras du sol si l'on veut le garder petit. Il se multiplie par par boutures ou semis.

9.2.2          Maladies du mûrier

Surtout s’il est affaibli, par, par exemple, de nombreuses années en conditions trop sèches. (1)  :

> Cochenille du mûrier :  Cette espèce se développe sur un grand nombre de végétaux, notamment le Mûrier (Morus), le Pêcher, l'Abricotier, le Poirier, l'Amandier, le Groseillier, le Cassissier, le Haricot, le Noyer, etc… La Cochenille envahit le tronc, les branches et les rameaux, mais pas les feuilles . Elle hiverne sous forme de larve de dernier stade ou de femelle non fécondée.

site : http://www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3psepen.htm#deg  

> le Diaspis du mûrier (Diaspis pentagona) [Cochenille du mûrier, Pseudaulacaspis pentagona]

> l’Armillaire (Armillaria mellea) (1).

Source sur les maladies : http://www.ifrance.com/hacharate/_PRIVATE/sites_insectes.html

Et sur ces ravageurs du mûrier : http://www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3psepen.htm#deg

(+) Morus Alba (mûrier blanc, Moraceae) : Petit arbre à feuillage lancéolé vert clair luisant et jaune d'or à l'automne. Fruits blanc-rosé, violacés sucrés comestibles à l'automne …  Graines de mûriers vendues sur le site : http://www.semencesdupuy.com/page.php?la=1&pa=fiche&cp=520

9.2.3          Grouper les espèces selon leur affinités

 

Dans les haies naturelles s'établissent à la longue des associations végétales : certaines espèces font bon ménage entre elles, d'autres se repoussent, se concurrencent.

 

Afin de tenir compte, dans les nouvelles plantations, de ces affinités et hostilités, une équipe de botanistes et de phyto-sociologues, réunis par l'Institut pour le Développement Forestier, a mis au point cette série de 11 groupements recommandés pour haies et autres boisements (livre de Claude GUINAUDEAU « La réalisation Pratique des Haies brise-vent et bandes boisées », l'Institut pour le Développement Forestier, 23, avenue Bosquet, Paris 7°).

 

Ces listes ne sont qu'indicatives et ne dispensent pas de ce qui demeure le principe de base du choix des espèces à associer : l'OBSERVATION de la VÉGÉTATION DU PAYS.

 

Où observer cette végétation ?

 

9.2.3.1              Arbres et arbustes pour le « midi non irrigué »

 

 

ARBRES INTERMÉDIARES

 

 

GRANDS ARBUSTES :

 

·         chêne vert

 

PETTTS ARBUSTES :

 

9.2.3.2       Arbres et arbustes pour le « midi irrigué »

 

            {de sol acide et de sol calcaire).

·         CULTURE. PLATANE, TILLEULS A

 

ARBRES INTERMÉDIARIES :

 

Les mêmes que dessus, plus :

 

 

GRANDS ARBUSTES :

 

 

PETITS ARBUSTES :

 

9.3       Technique de reproduction et de plantage

 

Les mûriers se bouture facilement (tout comme le saule et le peuplier).

Pour être planté, la bouture doit faire 30 cm de long, et être plantée dans le bon sens, avec 2/3 de sa longueur dans le sol. Il faut un lieu propice pour le bouturage.

 

Et avant que l'appareil racinaire ait atteint des couches profondes du sol où l'humidité se maintient, il faudra du temps et de l'arrosage. Mais si l'on arrose, cela favorisera l'enracinement superficiel, pas la formation de longues racines profondes (source : Monsieur Bruno Bordenave).

 

On conseille que le jeune plant soit ensuite transplanté en automne au village (pour des raisons climatiques).

 

9.4      Technique de récolte du mûrier 

Le mûrier peut être taillé à 2 mètres. On préconise, ici, d’en faire un arbre à gros développement, même dans un terrain sec et de le couper tous les 7 ans. Il y a donc une gestion des coupes à prévoir et à mettre en place.

 

10    Test des essences retenus

 

On pourrait faire tester préalablement les différentes essences, dans une grande pépinière, à créer dans le Haut-Atlas, reproduisant en condition réelle les impératifs de réussite du projet, soit :

1.        par l’Administration marocaine des eaux et forêts et de la conservation du sol (AEFCS).

2.       par Ministère chargé des Eaux et Forêts, Direction du développement des forêts (DDF), 3 rue Haroune Errachid, 10106 Rabat-Agdal, Maroc.

3.       Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs, BP 511, Tabriquet, 11 000 Salé, Maroc.

Soit : par une collectivité de communes du Haut-Atlas (incluant Imlil …).

  

11    Préconisation de créations de haies et bocages

 

Pour le bois de feux, nous préconisons de créer des haies puis des bocages, composites à 3 étapes, parallèles aux courbes de niveau de la pente, avec de grands arbres (mûrier) tous les 6 mètres, tous les 2 mètres des arbres moyens, et tous les mètres des arbustes épineux, servant de barbelés (6 arbres par maillons ? Maillons à 1,2,3 ou 1,2,3,4 niveaux). Les branches de mûriers seront taillées et coupées tous les 7 ans. Les bouts des branches taillées formeront ensuite des « têtards » (comme en observe sur les saules taillés au bord des canaux de drainage en France), servant de « tire –sève », pour aider à régénérer l’arbre.

Les villageois ne couperont que les vieilles branches.

Il sera préconisé de bocager le pourtour des champs (ou des vergers) et de prévoir 7 fois la quantité de cet arbre pour le bois de chauffage.

Un saule ou peuplier, arbres à pousse rapide, produisent, par an, environ 0,1 m3 de bois.

Cette haie sert aussi de brise-vent et d’abris aux oiseaux, contribuant aussi à la biodiversité de la faune et flore.

Sur les techniques de création de haies et bocages, voir l’ouvrage de D. Soltner indiqué ci-dessous.

 

Exemple de haie à 3 niveau

(source « Planter des Haies », Dominique Soltner).

 

12    Quand planter ?

 

Pourtant, bien plus important que l'époque de plantation, est l'ETAT DU SOL.

La plupart du temps, on se met à travailler son sol lorsque l'on est prêt à planter. Il

faudrait y penser 3 a 6 mois plus tôt : une préparation de printemps-été pour une

plantation a l'automne, une préparation d'été-automne pour une plantation en hiver-

printemps. Ceci afin :

. de bien débarrasser le sol de toute végétation vivace (Chiendent, Chardon, etc. )

. de permettre aux vers de terre et bactéries de bien décomposer les matières organiques

(résidus d'herbe, fumier …).

 

Et il faut surtout planter dans un sol bien "ressuyé", plutôt sec. D'où l'intérêt que

l'on a très souvent à reporter au tout début automne (fin octobre-début novembre).

 

Source « Planter des Haies » de Dominique Soltner.

 

13    Comment et où planter les plants ?

 

Mieux vaut préférer planter les jeunes plants sur butte de terre de 60 cm de haut.

 

Source du schéma : « Planter des Haies » de Dominique Soltner.

 

            Il vaut mieux planter à 50 cm de la limite de propriété, pour une haie ne dépassant pas 2 m de haut, et à 2 mètres, pour une haie dépassant les 2 m de haut (à planter de préférence en direction nord-Sud si c’est possible).

 

Il faut ensuite COUVRIR LE SOL.

 

Un principe agronomique est trop souvent méconnu : pas d'herbe à moins de 50 cm de toute plantation (arbre ou haie), pendant au moins 3 ans. Même la pelouse fine concurrence l'arbre ou l'arbuste et ralentit ou même bloque sa croissance.

 

Procédés couverture du sol pour économiser l'eau du sol : LE PAILLAGE NATUREL.

Le paillage naturel utilise de nombreux déchets végétaux : paille, foin, tontes de gazon, écorces et branchages broyés. La plantation des haies sur film plastique à partir de 1976. a pu mettre dans l'ombre les procédés naturels de paillage. Ces procédés retrouvent aujourd'hui, avec de nouvelles applications, toute leur valeur et leur supériorité :

Il donne des résultats équivalents sinon supérieurs, aux autres techniques (film plastique ...), à condition d'être très bien appliqué.

 

1 - Le paillage naturel AVANT plantation : nouvelle méthode de "culture des haies"

 

L'idée nouvelle de cette méthode est de préparer le sol 6, 8 à 12 mois avant la plantation, non par l'action de machines, mais par l'ameublissement et l'enrichissement qu'assurent les vers de terre sous une couche de paille très épaisse.

La condition est que le sol ait été préalablement débarrassé des mauvaises herbes vivaces (Chiendent, Orties, Ronces, Chardons ...) que favorise le paillage. Une destruction qui peut se faire soit par griffages répétés en périodes sèches, soit chimiquement.

 

2 - Le paillage naturel APRÈS plantation : la double couverture compost-paille

 

Après la plantation des arbres et arbustes sur sol nu, on commence par entourer chaque plant d'une fourchée de compost ou de fumier décomposé.

Puis on recouvre cette couche nourricière, d'un épais paillage de paille ou de foin, de 10 à 15 cm d'épaisseur, à raison de 2,5 à 3 kg au m2.

En cours de saison, on pourra renforcer ce paillage soit par une nouvelle couche de paille ou de foin, soit par des tontes de gazon, en couches fines si possibles sèches : évitez les grosses couches de tontes humides qui donne une pourriture grasse très nuisible.

 

3 - Paillage sur compost : la "méthode Jean Pain"

 

Cette couverture du sol par une couche de compost protégé du soleil par un épais paillage, tel est l'essentiel de la méthode Jean Pain (Source info. : « Planter des Haies » de Dominique Soltner).

Grâce à ce procédé, des cultures exubérantes de légumes sans arrosage sont possibles sous climats très chauds et secs (Voir Les Bases de la Production Végétale Tome I, collection Sciences et Techniques Agricoles, 49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE).  On obtient une fertilité et une économie d'eau qui s'expliquent par l'intense activité des verres de terre et des bactéries (voir dessin page suivante).

Du point de vue biologique du sol, la méthode "fumier et paillage en surface" est semblable à ce qui se passe en forêt.  

 

 (source photo D. Soltner).

 

compost : 5 à 7 cm, paille ou foin : 10 à 15 cm,

1) les vers de terre, attirés en surface par le compost et la paille, aère le sol par leurs galeries.

2) les bactéries décomposent compost et paille dont les éléments descendent aux racines par les pluies.

3) les vers de terre incorporent dans tout le sol par leurs déjections l’humus formé dans leur tube digestif.

 (Voir aussi la solution proposée par la société « Loire Swan » au chapitre 28).

 

4 – Methode « Terra preta » :

 

Une autre idée serait de produire de la terre noire fertile, ou “terra preta” , en utilisant un mélange :

 

1)       des déchets organiques (retournée) _ tels que fanes ... déchets de légumes, paillis organiques _ orges, petits pois … _, déchets du ménage … ce que les villageois jettent habituellement à la décharge,

2)      d'excréments et de déchets animaux _ tels ceux des humains (système chinois), des poules, ... (mais problème des micro-polluants et des organismes pathogènes tels bactéries, virus, amibes, vers plats : nécessité de stabiliser et « hygiéniser » le compost).

3)      de paillage et de compost (technique facile à mettre en œuvre) (et de biomasse : voir paragraphes sur le paillage, ci-avant),

4)      la combustion incomplète des pailles dans les champs d’orge, de blé, de sorgho, de maïs, … après moissonnage (il existe des solutions faisant tourner et alterner culture du riz en saison humide, et du blé en saison sèche. Source : http://agroecologie.cirad.fr/pdf/mora4.pdf  )  ...

5)      le système "de cercle de cendre", obtenu par élagage de branches _ prélevés de façon économe sur les haies et sur les saules.

6)      de résidus et du charbons de bois des feux de camps domestiques...

 

Dans les villages de l’Atlas, y compris à Imlil, il y a des décharges sauvages, où l’on déverse des déchets organiques. Il n’y a pas encore de recyclage de ces déchets souvent organiques.


 

 

5- Technique du Semis directs (emploi du « mulch » ou du « paillis ») :

 

Pour augmenter la fertilité des sols, il existe des solutions connues :

 

- recycler les déjections (fumiers) des animaux (tels que celles des animaux de trait),

- utiliser les légumineuses, les trèfles …

- et la technique de l’utilisation de la  couche de « mulch ».

Sur le sol, on met une couche de matière, du « mulch » (ou paillis [12]), ou paillage, une technique à l’ancienne. Cette couche est stable du point de vue humidité, température, faune du sol. Elle est un réacteur biologique naturel.

 

Le semis direct consiste à ne pas labourer sa terre, à semer une plante couvre-sol, qui va fixer l'azote de l'air, stabiliser le sol, garder l'humidité des pluies et protéger le sol des rayonnements durs du soleil vertical (Pas de formation de latérite). Les mauvaises herbes ne poussent pas sur le sol recouvert d'un vrai tapis dense. On tue ensuite ce couvert végétal (pesticide ? ou fauchage) et on sème la plante sur cette couche de paille humide. La plante va germer et s'élever au-dessus de cette pellicule protectrice qui va céder au sol pauvre ses substances minérales et organiques en pourrissant, formant la couche de « mulch ».

(source site « Déforestation à Madagascar »).

 

Le semis direct existe depuis 20 ans au Brésil. Les rendements sont excellents, durables, et avec plutôt moins d'investissements par rapport à une culture classique (pas de labourage).

Cette technique nécessite a) soit des pesticides (son problème étant alors son coût et l’impact sur la biodiversité végétale et animale, notamment du sol _ Note de N. Montès), b) soit de faucher /arracher à la main les plantes servant au paillis. Cette dernière solution étant la plus adapté à Imlil.

Note : on dit que ce réacteur naturel normalement fonctionne peu ou mal en zone sèche et méditerranéenne. Mais comme il y a de l’eau ici (irrigation) et un soleil intense dans la journée, toute l’année, on pourrait supposer que par l’apport de la chaleur le jour, sur le paillis et de l’eau, la nuit, qu’on arrive à faire démarrer le « réacteur », c’est ce que l’on veut justement, tester ici.

Si la chaleur risquait de dessécher, dans la journée, le paillis, nous envisageons de tester 2 solutions, pour pallier à cet inconvénient et créer un micro-climat humide favorable au réacteur :

  

   

Source canadienne sur le semi direct :

http://www.gov.on.ca/OMAFRA/french/environment/no_till/no_till.htm

 

Soit, une autre solution pour conserver l’humidité en milieu aride serait d’utiliser dans le sol un régulateur hydrique _ granulés à base de polymère acrylique _, à l’exemple du régulateur hydrique « CYGNES D'EAU » (voir plus loin, l’annexe sur ce régulateur hydrique « Cygnes d’eau »). Mais cette solution est chère.

13.1 Mise en œuvre sur place de technique de paillis ou de « mulch »

Nous proposons la solution suivant pour la mise en œuvre de cette technique de « mulch » à Imlil :

1) obtenir auprès du caïd du village, a) le prêt ou une location pour 1 € par an, pour 99 ans, de ce terrain totalement couvert de cailloux, b) l’autorisation de prélever 50 litres par jour de l’eau du canal d’irrigation. 

2) dégager de les cailloux et rochers (tous de type « andésite ») d’un terrain, de 10 mètres de large, sur 100 m de long, le long et sur la rive gauche de l’oued au-dessus du village d’Imlil, près du canal d’irrigation, au niveau de la vaste plaine et cône de déjection de l’oued permanent d’Imlil. (un gros travail). Terrain destiné à tester les solutions agricoles envisagées par mon document.

2) une partie des rochers a) seront placés dans de grands cubes réalisés en grillage d’acier très solides (créées auparavant a) avec du fils de fer de liaison, b) avec des grosses cisailles à métal), afin créer un mur/une digue de protection, de 2 m de haut, contre les crues (très violentes) de l’oueds, b) ou serviront à élever un mur de 2 mètres de haut clôturant totalement, sauf la porte en bois, pour protéger la future pépinière des herbivores (des ânes, chèvres …). Les trous de ce murs seront bouchés avec de la boue séchée. Le sommet du mur sera recouvert de pierre plate.

Pour déplacer les rochers, il faut, un petit camion plateau, muni d’une petite grue. Ou bien utiliser une machine ou dispositif, tel que celui du dessin ci-dessous,  pour déplacer les rochers.

Le grillage solide sera acheté au marché (souk) de Marrakech.

 © Benjamin Lisan

Engin de levage des rochers, par palan et chaînes

 

1) acheter, au marché de Marrakech, et utiliser 4 long tuyaux en plastique de 100 mètres de long, percés tous les 20 cm d’un trou (avec un poinçon), pour réaliser un système goutte à goutte, pour cette longue parcelle de 100 m x 10 m. a) 2 tuyaux serviront à arroser 2 haies, placées proches des murs, haies en mûriers, abricotiers, etc. (voir dans le document) … b) 2 tuyaux servant à tester la faisabilité de cultures en « semi direct » (obtenu avec un couche de mulch, de paillis), pour la culture de légumes. Le mulch sera obtenu par la coupe et la décomposition, la nuit, des rameaux et feuilles des mûriers, des 2 haies et des feuilles des saules, plantés le long de la rivière (voir dans le document). Ce mulch sera arrosé la nuit par le système de goutte à goutte.

14    Protection des jeunes plants 

Pour protéger les jeunes plants, de la voracité des herbivores _ des chevaux, ânes, chèvres, moutons, mules _ dans le Haut Atlas, nous pourrions préconiser, comme le gouvernement indien dans l’Himalaya, d’entourer la pépinière, de hauts murs (2 m de haut), en pierre et terre crus surmontés par de pierres plates, pour protéger les pépinières.  Les jeunes enfants pourraient garder les jeunes plants.

Un bon moyen pour écarter les chèvres, des jeunes plants, c’est de bien imprégner les jeunes écorces avec de la crotte de chien délayée dans de l’eau (source : Monsieur Guy Barthélemy ).

14.1 Différentes autres solutions pour réparer et abriter les plants

 

 (source schéma D. Soltner).

 

1 -"Habiller" les plants, c'est- à-dire tailler les racines (ou le bouts des racines pour leur ôter leurs radicelles) avec un bon sécateur faisant des coupes bien nettes. C'est sur ces coupes que se développeront les nouvelles racines

(sur les cicatrices de ces coupes, ou "bourrelets cicatriciels" plus exactement).

 

  (source schéma D. Soltner).

 

2 - Abritez du soleil et du vent les racines nues, en les lissant sous le feutre ou le film en attendant la plantation, qui interviendra dans l'heure qui suit. Le pralinage renforce encore la protection. Une exposition d'un quart d'heure au soleil suffit à nuire à la croissance.

 

 (source schéma D. Soltner).

 

3 - Contre les animaux d'élevage établir de solides clôtures, bien écartées de la haie et renforcées s'il le faut d'un ou plusieurs fils électriques (mais les clôtures poseront sûrement un problème financier, pratique et culturel. Remarque de N. Montès). (solution à éviter).

 

Pailler l'intervalle entre haie et clôture, puis laisser, s'y installer une flore spontanée qui enrichit la haie.

 (source schéma D. Soltner).

 

Liteaux (poteau) e 50 cm de haut, 15 cm entre les 2 fils, 8 cm du 1er fil au sol.

Isolateurs : tronçons de tuyau d’arrosage pointés sur le liteau (fil électrique passant dans l’anneau en plastique constituant l’isolateur).

 

4 - Contre les lapins et autres rongeurs les répulsifs sont souvent peu efficaces ni

durables On utilise de plus en plus la clôture électrique à 2 fils sur petits piquets, solution plus économique, si l'on a de grandes longueurs à protéger.

 

Ces solutions sont extraites de l’ouvrage « Planter des Haies » de Dominique Soltner.

 

5 - Contre les végétariens (ovins, caprins …) voire la grêle (cf. 9.1.4), ou pourrait envelopper les jeunes plants ou boutures, de grillages métalliques fins, comme ceux utilisés pour les clapiers.

  

Note : Une société (le CREB) vend une clôture solaire, « le CHALLENGER Solaire », pouvant clôturer jusqu’à 6 km de pourtour (précision importante, pour éviter les vols).

CREB - "Le Gardien Electrique"™ , 21, rue Saint Pierre, 64300 ORTHEZ
Tél. (33) (0)5 59 69 02 25 - Fax. (33) (0)5 59 67 10 47
www.crebfrance.com ou http://www.legardien-electrique.fr

Prix en Euros : 216,53 Euros TTC + Soldis (capteur solaire) : 342,93 Euros TTC.

Kit anti-vol  (avec chaîne) : 19,92 Euros TTC, soit au Total : 579,38 Euros TTC.

 

15    Conclusion sur la faisabilité du projet

 

Le plus dur sera de trouver des gens assez disponibles sur place. C’est pourquoi nous portons nos espoirs sur le rôles des instituteurs avec les enfants.

Le problème serait plus une question d’organisation que d’argent.

Nous préciserons aux acteurs que nous n’apportons pas d’argent, mais plutôt une « organisation ».

16    Durée et quand ?

 

Le temps pour mettre en place le projet et de voir les arbres arriver la taille adulte (il faut 3 ans pour les saules, 7 ans pour les mûriers, au moins 20 ans pour les genévriers thurifères).

Il faut une volonté persévérante de la part de tous les acteurs, durant, au moins, 10 ans, en particulier pour la personne (B. LISAN ou toute autre personne connaissant le terrain, la botanique et motivée) pour conduire le projet jusqu’au bout.

 

1) Date de démarrage du projet : 01/05/2007 (sinon au plus tôt).

2) Date de fin estimée du projet : 2015 (si possible, prolonger la surveillance des arbres jusqu’en 2025, en particulier concernant le projet de germination des graines et de pépinières de genévriers thurifère).

 

17    Etapes de réalisation

 

17.1 Recherche d’un fond de départ

  1. Recherche, pour B. LISAN ou d’une autre personne motivée ayant une connaissance de l’action humanitaire sur le terrain et de la botanique, d’un partenaire s’engageant à soutenir, financer son emploi et suivre son action, afin que la personne de terrain (conseil de terrain) puisse être présent sur place au maximum et réduire le coût de financement du projet.

 

Il faut au minimum un financement de départ, pour initier la mission préalable de reconnaissance de 3 mois du contexte, des besoins.

C’est à dire : 3 mois au SMIC (1319 € x 3) + vol avions A/R Paris ó Marrakech 400 € = 4357 €.

 

17.2 Mission de reconnaissance de 3 à 4 mois

 

  1. Missions de reconnaissance de 3 / 4 mois, au cours de laquelle on sensibilisa des acteurs locaux aux problèmes de déforestation de la vallée (en particulier des instituteurs,  maires, femmes, et élèves) et durant laquelle, on obtiendra des villageois, le prêt ou la location pour 1 Dirham symbolique d’un terrain pour la pépinière, l’engagement des villageois, du maître d’école (instituteurs) et des élèves d’une aide pour l’aménagement de la pépinière  _ Note : ce travail l’auteur de ce rapport a déjà commencé à le réaliser auprès de ses amis du village d’Imlil et de la région (Lahcen Askarray, CAF d’Oukaïmedène …),

 

But de cette étape :

 

A) étude de faisabilité pour :

- Etre sûr que l’on obtiendra des villageois, le prêt d’un terrain viable pour la pépinière.

- être sûr que les villageois, le maître d’école avec ses élèves aideront pour l’aménagement et la culture de la pépinière  (qu’on ne se trouvera pas comme Jean de Florette, dans le film et Roman « Manon des Sources », seul, face aux villageois méfiants, guoguenards, rigolards …).

B) crédibiliser le projet auprès des acteurs locaux (convaincre), avec des arguments recevables par le acteurs locaux :

 

1)       la reforestation et la défense du patrimoine naturel, par la défense du genévrier thurifère, par l’amélioration des paysages naturels, peut être bon pour le tourisme et donc pour eux (et aussi pour leur qualité de vie et par les retombées financières du tourisme, pour eux),

2)      apporter du bois et du fourrage à partir d’autres essences d’arbres (saules, mûriers, micocouliers …) grâce au projet de saulaie et de bocages (dans les 3 ans pour la culture des),

3)      Produire de l’encens à base de genévrier thurifère (voir plus loin dans le texte),

4)      L’utiliser comme source d’huile essentielle médicinale ( ?) (à étudier).

5)      diminuer la consommation et le coût des bonbonnes de gaz (bien que cela ne soit pas la raison principale. Le gaz ayant été justement introduit dans la région afin de préserver la ressource bois).

 

Durant cette étape, il y a une phrase de « séduction », de « conviction », « d’approche », de discussion et réduire/résoudre les méfiances. Il faut surtout tisser des amitiés, des confiances et un réseau de relation à tout niveau (en identifiant tous les acteurs locaux, administratifs etc …).

 

L’idéal serait qu’on soit 2 au départ sur le terrain, dans cette mission de reconnaissance, un vrai botaniste qui connaît déjà bien le terrain sur place (W. Badri, Nicolas Montès …) et moi-même, pour convaincre les villageois. L’avantage de M Badri est qu’il parle arabe.

Normalement, ces personnes peuvent mettre les frais de leur déplacement dans le cadre de leurs études sur le genévrier thurifère (ces deux personnes étant les spécialistes mondiaux de cet espèce).

Dans le cas, où ces personnes ne pourraient pas se libérer pendant quelques mois, pour le voyage d’étude. Je devrais m’adjoindre les services d’un personne parlant arabe et berbère (si possible local), me servant de traducteur, durant ces 3 mois, payé au dessus du SMIC marocain (2000 dh ~ 179,4 €) par exemple 2500 Dh  à 3000 Dh (~ 224,25 € à 269,1 €) (au total : 807,3 €).

 

Il faut faire comprendre aux villageois que l’argent des sponsors ne viendra que :

 

1)       si un terrain soit prêté pour la pépinière expérimentale,

2)      que les villageois veulent vraiment aider le projet.

 

A la fin de cette période d’étude, je réalise un rapport envoyés aux partenaires, et dont une copie est remise aux villageois.

J’apporterais mon appareil photo, avec des pellicules (voire mon camescope avec des cassettes mini-DV vierges ( ?)) et mon ordinateur portable ( ?)  … surtout plusieurs blocs notes.

J’aurais à pas mal crapahuter pour rencontrer tout le monde.

 

Il faut faire attention à bien impliquer le service forestier dans cette démarche et les responsables du Parc National du Toubkal. Le problème du bois de feu au Maroc est un sujet sensible, notamment en ce qui concerne les décisions prises par le gouvernement marocain qui possède les terrain, et les populations berbères qui en ont l’usage et qui en revendiquent la gestion des ces espaces (Note de M. Nicolas Montès).

 

Il faut se préoccuper de cette question, dès le départ du projet.

 

17.3 Création d’un « comité de pilotage » local et distant

 

  1. Création d’un « comité de pilotage » avec les acteurs locaux : 1) le(s) maire(s) du/des Douar(s) _ « villages » _ concernés par les projets,  2) les villageois en particulier les femmes & les instituteurs, 3) Responsable(s) du Parc National du Toubkal, 4) le président de l’association IMLIL-ANGAM, 5) la Chambre de Commerce de Marrakech,  6) Un comité de scientifiques (les botanistes suivants : Mr W. Badri à l'université de Casablanca, Nicolas Montès de l’Université de Provence Marseille, Jacques Perigaud du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, Peter A. Schäfer …), 7) le Club Alpin Français (dont sa section marocaine) ( ?). 

 

Il est important que les villageois soient conscient qu’ils contrôlent le projet et le processus de décision (et que rien ne se fait sans eux).

Durant, cette période je dois m’installer (aménager ma maison, la rendre ouverte, n’avoir que peu de possession pour éviter les vols _ mon ordinateur ultra-poertable Siemens et mon appareil photo Nikon F65 seront cachés dans le plafond ou chez un ami). Je ferais parti du village (faire parti du tissu villageois). L’idéal sera d’être intégré dans le conseil municipal, et du CA d’associations (Imlil-Angam etc …). Je dois connaître les coutumes locales (par exemple sur les saints locaux Sidi Amarouche). Je dois faire un travail d’ethnologue (faire éventuellement faire des publications pour différentes revues intéressées _ celle du musée de l’homme etc …).

Je continuerait à avoir beaucoup de discussions (le dialogue constant est très important), chez les uns et les autres, y compris aux 2 ou 3 cafés d’Imlil.

J’apprendrais le berbère, l’arabe, lirais le Coran le soir et enverrais quelques mails, certains jours, dans les 2 ou 3 cyber cafés d’Imlil (quand le réseau est disponible. La connexion marchant moins bien à Imlil qu’à Marrakech _ dans cette dernière, la connexion fonctionne bien).

 

Création d’un compte bancaire pour financer le projet, sur place (qui recevra les virements des sponsors).  Avec 2 signatures obligatoires (celle de Lahcen Askarray, connu pour sa probité, celle du conseiller sur place _ par exemple moi). Mieux vaut choisir une agence importante, ayant l’habitude des transferts avec l’étranger

(par exemple à Marrakech, auprès de l’agence TANSIFT DOUKKALA / CREDIT AGRICOLE DU MAROCCREDIT AGRICOLE DU MAROC, Adresse CREDIT AGRICOLE AGENCE MED V 40000 - MARRAKECH Tél.  044421601.

Sinon, il existe d’autres agences telles celles de la Banque Populaire à Marrakech.

Il ne semble pas qu’il y ait d’agence bancaire à Asni, la ville / le bourg la plus proche d’Imlil).

(étudiez les relations dans ce domaine avec l'Association Imlil / Angam).

17.4 La période de réalisation du projet

 

  1. Formation des instituteurs et autres acteurs locaux intéressés à de nouvelles techniques agronomiques  (bouturage, macro-boutage, plantation et protection de pépinières, irrigation si possible goutte à goutte (voir dans le document)).
  2. Plantation et protection de pépinières, par les enfants et adultes (ce projet doit avoir un rôle de sensibilisation à la préservation de la nature, sur le modèle du club nature de Feur (Loire). Voir http://www.ecologie.gouv.fr/emeddiat/article.php3?id_article=132 ) ,
  3. Replantation des saules au bords des torrents, et surveillance et protection.
  4. Terrassement et mis en place de moyens d'irrigation pour les haies avec les enfants.
  5. Replantation des arbres méditerranéen dans les haies, et surveillance et protection.
  6. Création d’un local en pisé, proche des pépinières (avec d’un côté du local, une salle d’expo pour touristes, villageois, … et de l’autre, un local fermé à clé, pour entreposer pelle, pioches, instruments de jardinage, thermomètre de jardinier, … bref, tout ce qui peut être dérobé …).

 

Durant,  cette période, je me ferais aider par les botanistes locaux devenus mes amis (services des forêts du Toubkal, W. Badri, … ).

Je participerais aux travaux de terrassements, de cultures, de déplacement des pierres (qui serviront à constituer des murets ou cabanes type cabornes …), comme les autres villageois.

J’aurais certainement d’autres rôles _ aides de l’instituteur, formations (cours de physique, d’AFPS, de français, d’informatique …), aides humanitaires (arriver à faire intéresser certaines ONG, le CAF à certains problèmes locaux _ vêtements des petits, éducations, manque de médicaments dans les dispensaires locaux, trouver des ordinateurs d’occasion pour l’école (par des dons _ il existe une association à Neuilly-sur-Marne qui les récupère pour des actions humanitaires)  [13].

17.4.1      Emploi film de serre

Peut-être faudra-t-il prévoir du film de serre (avec des arceaux de fer),  pour protéger les plants, l’hiver ou bien pour créer un micro-climat humide pour la technique de semi direct (voir paragraphe « Technique du Semis directs » plus loin dans ce document).

La société Poli-film [14] a déjà fourni gratuitement, pour mon association « la Transhimalayenne », et pour raisons des humanitaires, des rouleaux de film plastiques de 30 m de long sur 2 m de large (qui font 24,5 kg pièce par rouleaux). Peut-être s’adresser à de tels fabricants de film.

Le prix du transport par avion étant très coûteux (20 € / kg)  [15], il faudrait les envoyer par bateau. Mais attention à la douane (« surtaxe » au passage). Il faut connaître le prix du fret par bateau pour le Maroc (voir prix sur : http://www.logismarket.com/home.jsp ).

Il semblerait qu’il existe du film de serre, pour petite serre tonnelle, au souk de Marrakech.

17.4.2      Faut-il construire une digue au dessus d’Around ?

Au-dessus du village d’Around, existe un zone pierreuse (semblable à un désert), assez étendue. C’est le cône déjection _ et une zone d’étalement des inondations / crues _, de l’oued qui alimente en eau Imlil et Around (voir cette zone sur la photo en début de ce document).

Des agriculteurs ont déjà repoussé, sur une petite zone, une partie des pierres, pour en faire des petits lopins de terres cultivées entourées de hauts murs constituées des blocs récupérés (près de l’ancien refuge, et du hameau de Azib Assougolor, altitude 1940 m).  

Une partie de cette zone pourrait à mon avis, être encore récupéré pour constituer des terres cultivables, moyennant des travaux importants (travaux nécessaires pour déplacer toutes ces pierres).

Peut-être pour protéger ces terres dégagées, des crues, faudrait-il les protéger avec une digue constituée de ces pierres récupérées dans cette plaine ?

 

Mais créer une digue demande des moyens importants (plus que des pelles et pioches, mules ou camionnettes, peut-être prévoir un bulldozer ou une pelleteuse ?) et donc sa construction peut coûter chère. On peut déjà réaliser une digue avec des murets, constitués par des pierres enfermés dans des enveloppes de grillages très solides, aussi solide que les nappes de grillage de protection qu’on pose le long de certaines routes en France (c’est ce type de grillage utilisé contre les éboulements rocheux (°)).

 

(°) Voir par exemple, les solutions « Géobloc » de GEOLITHE Ingénieurs-Conseils en Géologie - Géophysique – Géotechnique, Z-I Crolles - Cidex 112 E - 38920 CROLLES - tel. +33 476 92 22 22 - fax. +33 476 92 22 23, e-mail : geolithe@geolithe.com, site : http://www.geolithe.com et l’article : http://www.geolithe.com/article20.html ).

 

Mais par ce moyen, on pourrait récupérer une surface considérable de terres, dans cette vallée.

Si l’on construit une digue, il faut ensuite l’entretenir et la surveiller (+).

C’est un sous-projet à penser et à étudier, peut-être à prévoir pour la 2° période de 5 ans.

 

(+) Bibliographie : 1) Surveillance, entretien et diagnostic des digues de protection contre les inondations. Guide pratique à l'usage des propriétaires et des gestionnaires

Patrice Meriaux , Paul Royet , Cyril Folton, Ed. Cemagref, 30 €.

17.5    La période de maturation du projet

 

  1. Récoltes libres des branches de saules.
  2. Récoltes planifiées des branches et troncs de mûriers, pour le fourrage et comme combustible.
  3. Bilan et suivi du projet (« retours » sur le projets)  par envoi régulier de CR aux partenaires.

 

A la fin, des 5 ans, un important rapport sur les résultats, sera rédigé, comportant des photos, sur les succès et échecs du projet et les perspectives d’évolutions, et les préconisations (culture du kiwi ( ?), culture du genévrier thurifère africain (Juniperus Thurifera Africana) ou d’un hybride (hybridé avec la sous-espèce du genévrier thurifère européen).

17.6 Fin du projet  et le passage de flambeau

Il faut parfaire la formation des personnes locales, qui deviendront des acteurs de terrain.

Dès le départ, il sera toujours dit que le projet sera géré totalement en finale par les acteurs locaux (ce qui ne veut pas dire que s’il on besoin d’un conseil, il pourront toujours compter sur nous). Le but étant le passage de flambeau.

Il faut s’assurer que les personnes ont les moyens financiers de continuer (avec autofinancements par nouvelles culture, par le tourisme). Tout cela est à étudier.

 

Le passage de flambeau peut se concrétiser par un événement médiatique (journaux, fête, rapport …). …. (Paragraphe à préciser et compléter).

 

18    Communication prévue

18.1 En France et dans le monde

1.        Presse écrite : a) La Marche, b) Trek magazine, c) Ballade, d) Eco-Tourisme, e) revue Ushuaïa, d) Revues écologiques vertes en France et en Allemagne (+) _  _, e) Paris-Cham, la revue du CAF, e) la revue de Greenpeace, f) Calypso Log le magazine de la « Cousteau Society » (Fondation)  ...

2.       Conférences : a) à l’association Aventures au Bout du Monde (ABM), b) Transboréal / Nature et Découverte, c) à l'université Paris  6 7 Jussieu, d) à l’Université de Provence Marseille,  e) dans les locaux de Greenpeace à Paris,  ...

3.       Presse audiovisuelle : France 3 (Tous égaux, Mon Kanar ...), France 5 (°).

4.       Presse Radio : France Inter,

  1. Expositions à réaliser : a) Université de Marrakech, b) à Imlil, c) au Muséum d’Histoire Naturelle, d) à Paris 6/7 Jussieu, e) A l’Université de Provence Marseille  etc …
  2. Un site web sur le suivi du projet réalisé par Mohamed Askarray (informaticien à Marrakech) et moi-même.

 

On enverra ce dossier à toutes ces revues, et associations et on les contactera par téléphone & e-mail.

 

On montrera, par ces expositions et conférences, le caractère exemplaire du projet :

a)      le fait que le problème est bien posé, sous l’angle de la gestion de projet,

b)      analysé de façon très approfondie, par de nombreux acteurs,

c)      avec un coût raisonnable et réaliste.

 

(+) Actu'Nature , Ecolopop , EJ’ENVIE zine , EKWO , Passerelle Eco - Revue d'Ecologie Pratique

 

(°) TVs : a) Programmes Environnement sur Direct 8 (nouvelle chaîne de la TNT) : Direct8
- "Complément Terre" magazine quotidien diffusé entre 9h et 10h30 du lundi au vendredi
- "Eléments terre" magazine quotidien diffusé entre 18 et 19h du lundi au vendredi
- "Touche pas à ma planète" le samedi et dimanche de 12h30 à 14h

b) Programmes Environnement sur France 5 : Environnement

c) Au Canada, l'émission sur CanalVOX : "100% écolo"

 

(*) Radios : a) sur France Inter, le samedi, de 14h à 15h : Co2 mon amour

b)      Sur France Info :Chronique environnement et Chronique info nature

c)      Magazine radio d'information en environnement (Canadien) : Radio Délirium

d)      Radio Publique Nord-Américaine : NPR Environment

e)      Living on Earth émission de NPR : www.loe.org

f)      EcoTalk sur sur AirAmerica Radio : ecotalkblog.com

 

18.2 En local à Imlil

 

Pour la communication locale à Imlil, on peut créer un petit local, ou une maison en pisé, comportant dans sa salle, des panneaux peints (avec des dessins et schémas peints), informant des techniques et de l’avancement du projet, et appelant aux dons (en 4 langues : arabe, anglais, français, berbère). Comme il y a beaucoup de trekeurs dans la régions, les guides locaux (et même ceux ces agences étrangères) invitent les trekeurs à venir voir l’exposition et les pépinières.

(Paragraphe à préciser et compléter).

 

19    Budget TTC (Combien ?)

19.1 Le budget matériel pur (sans véhicule)

 

Dans le budget matériel/ équipement (sans le véhicule), on prévoir :

 

1) de tuyaux locaux pour le goutte à goutte, fabriqué à la main, en local, soit a) en perçant tous les 20 cm un trou avec un poinçon dans le tuyau, b) soit en y plantant des buses locales) (100 m x 4 m = 400 m) : 1000 € (prix en France. On ne connaît pas les prix au Maroc à marchander). Le bout du tuyau sera spiralé et fermés par un sertissage (ou une grosse agrafe) en métal. A côté du canal d’irrigation, on créera une citerne, avec une hauteur de la colonne d’eau suffisante, pour créer une pression suffisante dans les tuyaux d’irrigation du goutte à goutte.

2) de grillage léger à maille fine,  pour protéger les jeunes pousses (20 m2) : 100 € (à voir ( ?)).

2bis ) le grillage lourd, pour créer des digues (sauf si les villageois nous fournissent un terrain loin de la rivière et peu encombré de rochers. Dans ce cas, ce grillage est peut-être non nécessaire).

3) pour acheter  des insecticides pour protéger les plants pour un an : 300 €

4) un local en ciment avec une porte en acier avec serrure, pour ranger les outils (voire protéger l'élément principal de la clôture électrique _ solution facultative : 1500 € ( ?))

5) plus de 12 km, de fil de clôture électrique _ solution facultative  : 1000 € (voir plus loin).

Voire obtenir en France (_ solution facultative) ( ?)  :

6) une clôture solaire, « le CHALLENGER Solaire », pouvant clôturer jusqu’à 6 km de pourtour, d'un coût de 580 Euros (coût du transport pour l’acheminement de France à Imlil : 150 €) (équipement facultatif, à éviter, dont on peut se passer par des solutions à base de barrières de protection locales _ a) barrières d’épineux, b) muret en pierre et en pisé ou en boue séchée).

7) Ciments pour les canaux d’irrigation : 20 tonnes : 1082 € (+) (peut-être pas nécessaire).

 

Un budget est prévu pour soutenir ce projet durant 5 à 10 ans (voir page suivante).

Chaque apport de nouveau plant au départ aura peut-être sûrement un coût (à étudier (?)).

Avec les enfants et les jeunes, on peut réduire la main d’œuvre.

Il faut essayer de réduire les coûts au maximum. On supposera que la main-d’œuvre villageoise, en particulier celle des écoliers, sera gratuite (attention, aux risques de dérives ( ?)).

On suppose que la collecte des boutures originelles ou des plans de départ sera gratuite.

Si l’on doit « emprunter » une camionnette, pour transporter les plants, une ou deux fois par an, mieux vaut alors la louer. Mais si c’est 2 fois l’an, il serait possible qu’on se fasse prêter un 4x4 par le service forestier qui en possède un (Voir avec le service forestier _ celui du parc du Toubkal).

Mais il sera préférable de l’acheter d’occasion au Maroc (à Marrakech …). En effet, il y aura à transporter souvent du ciment venant de Marrakech, des outils, du sable (*), du grillages, de la terre (+), les plants, les arbustes, voire des arbres, et le service forestier ne peut être constamment à notre disposition. Il y a aura de fréquents déplacements (y compris à Marrakech situé à 70 km).

 

(+) autre solution alternative : la faire transporter dans des paniers sur les mules ou ânes locaux. Mais quantité transportées plus limitées. Il faut voir avec les muletiers locaux, quels seront leur bonne volonté ou leur tarifs (j’en connais plusieurs sur place, dont un ami Ibrahim).

(*) pour le sable, on pourrait le récolter dans l’Oued. Mais voir avec les propriétaires locaux pour le droit du sol, du sable (voire discuter son prix, si l’on ne peut avoir ).

19.2 Budget minimum approximatif prévisionnel TTC

19.2.1      Budget pour la 1ère période de 5 ans

  1. Salaire du conseiller à temps complet, au SMIC mensuel 1319 € (1390 € x 5 x 12 mois) : 79140 € (contrat sur 5 ans sans réactualisation),
  2. Achat d’une camionnette 4x4 diesel _ type Toyota Land Cruiser, Land Rover Defender TDI _, avec plate-forme arrière : 20 000 € (parce qu’on ne pourra pas toujours compter sur la camionnette du service forestier du Toubkal. Même d’occasion les voitures sont chères au Maroc, et les 4x4 en particulier ceux là sont très demandés au Maroc et pas facile à trouver),
  3. Frais d’essence, d’entretien de la camionnette sur 5 ans (10000 € x 5) : 50 000 €,
  4.  Kit goutte à goutte français port compris (1250 m de tuyaux, pour la pépinière) : 5640 € (sauf si l’on trouve des kits fabriqués au Maroc),
  5. Construction locale d’un abris en béton, avec porte en fer verrouillée (à acheter à Marrakech), pour ranger les outils (et le système de clôture électrique solaire) : 1500 €,
  6. Système de clôture solaire, port compris  (voir chapitre 13.1) : 1160 € (facultatif, qu’on peut toujours remplacer des murets en pisé ou des clôtures d’épineux (@) …),
  7. Ciments pour les canaux d’irrigation : 20 tonnes : 1082 € (+).
  8. Achat des jeunes plants de saules, mûriers, abricotiers, micocouliers, abricotiers, cerisiers … (au Maroc) : 1000 € (estimation (+)).
  9. Impondérables (coefficient de sécurité _ coef. Pondérateur _ de 1,5 à appliquer sur le total précédent, c’est à dire 159522 € x 1,5, sorte d’assurance sur les catastrophes : crues catastrophique de l’oued, vol du matériel ou des plants, broutage catastrophique des plants par animaux, maladies des arbres, arrêt maladie, difficulté à trouver dès le départ un 4x4 et donc location d’un véhicule au départ …) sur 5 ans etc … : ~ 79761 €

 

Note : il faut en général, multiplier par 2 les prix des produits français importés, à cause des taxes, de la corruption au niveau des douanes.

Sinon, il est conseillé d’essayer de les trouver plutôt sur place, que de les faire venir de France.

 

Soit au Total pour les 1er 5 ans : ~ 239283 Euros TTC ou ~  1591232 FF TTC.

 

(+) Nous nous procurerons certaines plantules, surgeons, rejets auprès de pépiniéristes locaux (voir Adresses de pépiniéristes marocains et leurs productions plus loin) ou dans la nature, avec l’accord des autorités (service des forêts …).

19.2.2      Budget pour la 2ème période de 5 ans

Pour la nouvelle 2nd période de 5 ans, les frais seront plus limités, normalement réduits au salaire (jour au SMIC qu’on estimera alors à 1350 € / mois à ce moment là).

 

1)       Salaire du conseiller à temps complet, au Smic mensuel 1350 € (1350 € x 5 x 12 mois) : 79140 € (Contrat sur 5 ans, sans réactualisation, sur 5 à 10 ans),

2)      Ciments pour les canaux d’irrigation : 20 tonnes : 1082 € (+).

3)      Frais d’essence, d’entretien de la camionnette sur 5 ans (10000 € x 5) : 50 000 €,

4)       Kit goutte à goutte français port compris (1250 m de tuyaux, pour la pépinière) : 5640 € (sauf si l’on trouve des kits fabriqués au Maroc),

5)      Coefficient de sécurité (1,5) :

 

Soit un Total sur 10 ans : : ~ 475566 Euros TTC ou ~ 3162514 FF TTC (sur 10 ans) ($).

 

(+) Précision pour le ciment pour les canaux : le ciment n’est pas cher au Maroc. Le ciment turc est à 30 dollars la tonne et le ciment marocain à 70 dollars la tonne. Il faut compter 20 tonnes pour 1 à 2 km de canaux, donc il faut prévoir 1400 $ ~ 1082 €.

 

(@) Concernant la barrière de protection qui doit entourer la pépinière, il convient de préférer le muret, parce que les épineux seraient déjà semble-t-il assez déjà prélevés dans la région.

19.2.3      Discussion du budget

 ($) Ces budget peuvent paraître élevés. Mais il faut tenir compte que le coût du salaire, au SMIC Français, de la personne en mission sur place (qui peut être une personne connaissant bien le terrain et la botanique), le poste le plus élevé sur place, tient compte de sa longue présence sur place à Imlil.

En effet, un tel projet, par son ampleur, par un long travail d’approche des personnes au niveau des mentalité, est long à mettre en place. En plus pour voir les résultats du projet _ concernant la pousse des arbres, la récolte du bois ou fourrage … _, il faut au moins 10 ans, pour la plupart des essences d’arbres concernées par le projet. Dans le cas particulier du genévrier, il faut plus de 25 ans. On ne voit pas les résultats visibles d’un tel projet avant 5 ans (pour les saules) et avant 10 ans pour les mûriers.

 

Il est très difficile de réduire les coûts (sauf concernant la clôture solaire qui peut être ôter du projet) sans arriver à réduire les salaires (mais si ma candidature est retenue pour ce projet, je suis près à discuter avec vous de mon salaire pour les 5 premières années).

 

Dans ces coûts, je n’ai pas inclus l’achat de petit matériel et outils (clés anglaises, pinces, clous …) (~ 150 € au total),  pour la réparation du véhicule, pour la rénovation du local que je louerais sur place à Imlil ou Around, pour l’achat de fourniture de bureau (cahiers, stylos, ~ 30 à 35 € par mois soit 2100 € pour 5 ans), pour le budget communication avec l’extérieur (courrier, timbre, téléphone portable, communications Internet … (+)  40 à 45 € par mois, soit 2700 € pour 5 ans), 2 vols avion A/R Marrakech ó Paris par an (400 € x 2 = 800 € / an. Soit 4000 € sur 5 ans).

 

(+) dans la plupart des villages berbères, Internet n’existe pas sauf à Imlil. Sinon, le budget e-mail peut-être coûteux pour les villageois d’Imlil. Cela sera donc plutôt à nous de téléphoner sur notre portable _ l’auteur possède un portable marocain _ (ou des acteurs ayant un portable comme L. Askarray, à qui nous payons le prix de la communication).

 

L’auteur payera donc tout cela avec son salaire. Raison pour laquelle, il a indiqué un salaire au SMIC (1319 €) et non un salaire de volontaire (en général de l’ordre de 600 €).

 

Il emportera avec lui son ordinateur portable (et son imprimante). Sinon, l’auteur possède déjà un portable marocain pour tous les opérateurs marocains (dont Maroc télécom qu’on peut recevoir à Imlil …) et il achètera sur place une carte prépayée (forfait Liberté sans engagement de 90mn à 99 dhs (°), voir sur le site : http://www.mobileiam.ma/ ).

 

(°) soit 8,9 € (1 Euro = 11.1425 Dirham Marocco 1 Dirham Marocco = 0.0897 Euro en mai 2005).

 

L’auteur a tout fait pour réduire les coûts dans ce budget.

Il faut déjà au minimum un financement de départ, pour initier la mission préalable de reconnaissance de 3 mois du contexte, pour réaliser déjà l’étude de faisabilité, l’étude des besoins …

C’est à dire au minimum : 3 mois au SMIC (1319 € x 3) + vol avion charter A/R Paris ó Marrakech 400 €, + services d’un personne locale parlant arabe et berbère, me servant de traducteur ~ 800 €, soit au total pour la mission de reconnaissance = ~ 5157 € (voir le paragraphe ci-avant « mission de reconnaissance »).

19.3 Bois de chauffage

 

Pour les calculs des besoins des villageois, il faudrait, en fait, déterminer  :

 

Note : Pourquoi ce bois ? pour la bouilloire ? Pour faire de la braise pour la journée ?

 

Voir le chapitre « Cuiseurs solaires et foyers basse consommation en bois de chauffage », plus loin, en annexe, dans ce document. Voir aussi le document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de l’auteur :

http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/FoyersBasseConso.htm

 

20    Liste des ONG, sponsors, partenaires à contacter

 

Le CIRAD (nous espérons tout particulièrement un soutien technique du CIRAD),

L’Ambassade du Canada

L’Ambassade de Grande-Bretagne

Le British Council

Forestry Commission of UK.

L’Ambassade du Japon

L’Ambassade des Pays-Bas

La Principauté de Monaco

Le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI)   Canada

OXFAM – Québec - Paris

Le Comité d'Entraide International

La Province de Marrakech

La Wilaya de Marrakech (www.mincom.gov.ma/french/reg_vil/regions/tensift/M_T_H.html  ).

La cellule d’Intégration de la Femme au Développement, du Ministère des Affaires Etrangères

L’Office de Développement de la Coopération (ODECO)

L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT)

La Direction Provinciale d'Agriculture (DPA)

Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination à l'Exportation (EACCE)

Laboratoire Officiel des Analyses et de Recherches Chimiques (LOARC). 

Greenpeace UK, France, DE …,

L'Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT)

la Fondation Nicolas Hulot (France) & son antenne marocaine (Université Al Akhawayne à Ifrane).

Le Club Alpin Français de France, et sa section marocaine,

le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris,

Université de Jussieu Paris 6/7,

Université de Provence, à Marseille,

Université de Casablanca (dept. Ecologie),

Université de Marrakech (dept. Ecologie),

Université Mohamed V, à Rabat-Agdal (Dépt. de zoologie et d'écologie animale), Etc …

l'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs de Salé au Maroc,

le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification à Rabat, Maroc.

la FAO (Food and Agriculture Organization de l’ONU),

l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux,

l'Institut de Ressources du Monde (de l’ONU),

 

 

21    Perception du projet par les personnes concernées

 

Plusieurs personnes contactées, dont les responsables du parc du Toubkal et L. Askarray sont intéressés (mails). Mais tous objectent qu’il faut une aide financière qu’on ne trouve pas au Maroc. Les anciens sont intéressés.

 

22    Quelles ressources financières, matérielles et humaines nécessaires ? (Comment ?)

 

Voir le chapitre « budget et coûts » ci-avant.

Il faut essayer de réduire les coûts au maximum (Chapitre à compléter).

23    Quelles évolutions, le projet va-t-il provoquer dans la région ?

 

Le 1er but est l’obtention de l’autonomie énergétique par les villageois.

 

Le 2e but est l’apport de nouvelles ressources  alimentaires (fruits, confitures …), économiques :  confiture de mûre, d’acacia, d’abricot et beignets d’acacia, ver à soie ( ? …), fourrage pour animaux (feuille du mûrier), fruits _ les cerisiers, noisetiers, noyers … etc … _, miel _ acacia _ …

On peut encore imaginer la culture d’autres plantes ou fruit (kiwi, voir paragraphe suivant), culture l’été de la brède mafane (ou cresson de para) sous serre [16]

 

Le 3° est la contribution future à l’accroissement et au renforcement de la diversification biologique _ on sait que le haies attirent quantité d’oiseaux (d’ailleurs dans les frondaisons des arbres des oasis cultivées du Toubkal _ constitués de noyers, peupliers et cerisiers _ pullulent dans les oiseaux de la région).

 

Le 4° but est de sauver la thuriféreraie marocaine. Quand l’autonomie énergétique sera obtenue, on peut très bien imaginer de l’exploiter ( !), mais cette fois de façon contrôlée et raisonnable (sans la surexploiter comme c’est le cas actuellement. Car actuellement, combien de thurifères n’ont plus qu’on moignons de feuillage, à leur sommet, à force d’être coupés ou taillés pour le bois de chauffage).

 

Il peut ou pourrait être utilisé par exemple :

 

a)      pour un usage vétérinaire ou médical, en raison de ses principes actifs. La distillation sèche du bois fournit un goudron aux propriétés cicatrisantes et antiseptiques employées en médecine vétérinaire (Fromard & Gauquelin, 1993) (*). 

b)      On pourrait imaginer en raison de la forte odeur qui s’en dégage, quand on le coupe ou lors de son inflammation, qu’on puisse en tirer des huiles essentielles médicinale ( ?) (*). 

c)      Les branches de genévrier thurifère étaient brûlées traditionnellement en Provence et en Arménie afin de purifier l'air, éloigner les insectes et les maladies. L’encens à base genévrier thurifère et de benjoin est très actif contre les mauvaises odeurs, y compris celles de tabac (source : http://www.burningsticks.com/francais/catalogue.html ). 

 

Note : les berbères mâchent les baies du thurifère pour lutter contre les infections dentaires. Mais il est déconseillé d’en consommer, la baie ou graine étant considérée comme toxique, comme celle du genévrier sabine (Juniperus sabina) (source : Nicolas Montès).

 

(*) La plupart des baies de genévrier ont comme vertus (supposées, en tout cas, pour le « Juniperus communis ») :

Antiseptique (urinaire en particulier), Anti-Inflammatoire, Tonique, Stomatique, digestif

Sudorifique, Diurétique, Cholagogue, Emménagogue. Mais elles peuvent provoquer des problèmes en cas de grossesse et des problèmes rénaux.

 (source : http://toildepices.free.fr/fr/plantes/gymno/cupressacee/juniperus/communis.html )

 

Toutes les propriétés, toxicités, principes actifs du thurifère seraient donc à étudier avec et par des médecins et des laboratoires médicaux (il en existe d’excellents au Maroc).

 

Pour l'aspect régénération, il serait bon de contacter Mr W. Badri, Maître Assistant Professeur à l'Université Hassan II, de Casablanca qui connaît bien le thurifère et le problème de sa régénération (email: wbadri@wanadoo.ma).

 

b) exploitée avec parcimonie, la ressource peut être utilisé comme fourrage d’hiver ou comme bois de charpentes, pour les linteaux et les portes. 

 

c) Actuellement, les branches entremêlées du Genévrier thurifère disposées sur les murs des Azib (bergeries), sont utilisées pour protéger les troupeau d’ovins, des renards et des chiens errants (sources : Nicolas Montès (4) ).

23.1 Culture du kiwi (projet)

 

Sinon, on pourrait imaginer dans un avenir plus lointain, la culture, en situation mi-ombragée dans un terrain léger, riche en humus, du kiwi ou « actinidia », un arbuste grimpant (sarmenteux) très rustique, se taillant comme la vigne, produisant des fruits savoureux, très résistant à tous les insectes, à presque toutes les maladies et résistant aux grands froids (jusqu’à – 20 °C).  Il préfère les sols profonds et frais, pas trop humides, perméables et pas trop calcaires.

Source : http://www.kiwis.fr.fm/  e-mail : kiwis@fr.fm

 

Voir aussi article « Culture du kiwi (de l'actinidia) » sur le site personnel de l’auteur :

http://perso.wanadoo.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/CultureDuKiwi.htm

23.2 Culture du Genévrier thurifère (projet)

 

Il existe une pépinière en Espagne, spécialisée dans le Genévrier thurifère, produisant des milliers de plants avec des taux de germination surprenants (surtout en comparaison du Maroc). Mais il s'agit de la sous espèce thurifera et non africana (donc prudence pour la reforestation de la sous-espèce « africana » au Maroc).

 

Les coordonnées de ce producteur sont :

M. Antonio Poblador Soler, « EL VIVERO DE ABEL », c/o Zaragoza 16, 50700 Caspe, Espagne. Tel./fax: +34 976 630 506, e-mail : info@elviverodeabel.com , http://www.elviverodeabel.com/  Leur site Internet actuellement en construction (Source : Nicolas Montès).

 

Voir plus loin, en annexe, le chapitre  « technique de culture du genévrier thurifère ».

 

23.3 Imitation par les autres villages

 

Plus tard, on pourrait imaginer, que les autres villages aux alentours, attentifs d’abord, imiteront progressivement l’exemple d’Imlil, si celui-ci réussit ... Ce genre de phénomènes de propagation de techniques entre agriculteurs s’observe d’ailleurs souvent ailleurs dans le monde, en Afrique, en France etc …

Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan

 

 

24    CONCLUSION

 

Le but principal du projet est trouver des solutions pour limiter la déforestation, l’érosion intensive, la latérisation (+), la disparition programmée d’espèces endémiques, au niveau flore et faune, du Haut-Atlas, grâce à la mise en place de ce projet pilote à Imlil.

 

Cette déforestation est liée à la pauvreté, le faible niveau de technologie agricole aggravés par l'augmentation rapide de la population berbère, qui poussent les habitants _ pour leur cuisine, pour le chauffage et pour avoir pour des sources de revenus complémentaires _, à prélever du bois sur les arbres sauvages, dont les genévriers rouges et thurifaires (genévriers les plus rares), et même sur les arbres des oasis de ces vallées (comme par exemple sur les noyers, dont le bois fait l’objet d’une contrebande, strictement interdite par le gouvernement marocain).

 

Pour cela, ce « projet pilote » propose alors, à Imlil :

 

6)      de planter des saules au bords des oueds permanents (à condition d’être vigilent sur leur arrosage et l’humidité des racines), ces derniers servant pour le feux et auxquels on peut prélever facilement des branchages,

7)      De planter des bocages et haies, composés essentiellement de mûriers, d’abricotier, de tilleuls, de micocouliers … _ dont on peut prélever le bois d’une manière planifiée et contrôlée.

 

Le choix se porte sur ces essences, qui ne craignent pas toute coupe brutale de leurs branches à cause de leur rusticité et de leur solidité.

Ces 2 projets nécessite une surveillance étroite des plantations, puis des replantations, contre les animaux (prédation), la sécheresse, les crues … surveillance faites par les villageois et les enfants bien impliqués et « propriétaires » de leurs plants.

 

Ces projets nécessitent une irrigation et, principal inconvénient, des pesticides (coûteux).

            Une étape délicate à franchir, est d’intéresser les villageois à ce projet. Le projet ne doit pas leur paraître parachuté. Cette étape demande adresse, une très grande diplomatie.

            Quand à l’étape de lancement, elle demande d’une forte volonté, alliée à de la diplomatie.

            Le coordinateur du projet, devra, parmi ses qualités, avoir cette forte volonté, une grande diplomatie, une grande souplesse, avoir les connaissances agronomiques nécessaires, pour ce projets ou bien savoir auprès de qui s’adresser, pour obtenir les connaissances manquantes. Il doit transmettre son savoir faire, nommer un futur responsable et savoir enfin s’effacer.

 

Il serait important qu’en plus des acteurs locaux _ villageois … _, il soit développés avec la coopération des responsables du « Parc du Haut Toubkal », dont une partie est située dans ou en bordure de la vallée d’Imlil.

 

Ce projet réussi, il peut déboucher sur bien d’autres applications susceptibles d’enrichir les villageois :

  1. récolte d’abricots, vente de confiture d’abricots et d’abricots séchés, vente d’huile d’abricot,
  2. récolte de mûres, vente de confiture de mûres, utilisation des feuilles pour le fourrage …

 

Si ce projet marche, il sera imité par d’autres villages , vallées et régions. Il pourrait faire boule de neige dans la région et contribuer à impulser une dynamique globale pour la reforestation de l’Atlas.

 

Il est important d’intéresser les jeunes au projet et de les sensibiliser à la protection de l’environnement. C’est l’avenir de cette région qui en dépend.

 

(+) Latérisation : Formation d’un sol latéritique. La latérisation se produit quand un sol ferralithique lessivé durant la saison des pluies est ensuite chauffé par le soleil en saison sèche. Latérisation que l’auteur de ce document à lui-même observé dans le Haut-Atlas.

 

Thurifère, Imlil, Maroc, 1997 © Benjamin Lisan

 

25    Annexe : variétés de saules

 

Saule blanc (Salix alba)

Le saule blanc est une espèce indigène commune que l’on trouve surtout au bord des rivières ou au fond des vallées humides dans toute l’Europe ainsi qu’en Afrique du nord. Il peut atteindre 20 à 25 m de haut. Conduit en têtard et taillé annuellement, le saule blanc est très apprécié pour les couleurs vives de ses rejets. Le bois est utilisé en sculpture et sert à fabriquer des sabots. L’arbre se reconnaît à sa cime ample, aux reflets argentés dus aux feuilles pubescentes, blanchâtres sur les deux faces. Les branches, quant à elles, sont de couleur grise.

Le cultivar ‘Coerulea’, aux feuilles d’un beau verté-gris, possède un bois très résistant qui sert à fabrication de battes de cricket.

Arbre commun des berges humides de 5 à 25 m dont on utilise l'écorce et les feuilles.
L'écorce de saule est recommandée pour l'insomnie, l'excitation et les fièvres grippales.

En infusion une cuillère à dessert par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes, 3 tasses par jour.

 

Le saule est un allié de choix dans la remise en état des berges, on l’utilise régulièrement dans les techniques végétales du génie biologique pour la confection de pieux, de fascines, de tressages vivants et pour la vanerie.

 

Saule

Nom botanique Salix

Nom français Saule

Nom anglais Willow

Famille Salicacées

 

Le saule est un arbre très répandu, c'est un genre que l'on retrouve un peu partout à travers le monde du sud au nord et de l'est à l'ouest. Les gens utilisaient les feuilles et l'écorce auparavant pour diminuer la fièvre et pour soulager les douleurs dues au rhumatisme, au névralgie, et la goutte. L'efficacité du saule est due tout simplement à la présence de salicine qui transformée donne l'acide salicylique qui a été introduite en 1800 pour réduire la fièvre, les douleurs et les inflammations. En 1899, un dérivé de cette acide a été découvert, l'aspirine ou l'acide acétylsalicylique qui est produite aujourd'hui de façon synthétique. On fait souvent une mauvaise publicité aux saules à cause des racines. En fait, il semble que les racines ne soient pas comme telles dangereuses pour les fondations d'habitation et les drains en bon état. Il est tout de même préférable de planter les très grandes espèces, comme le saule pleureur (croisement entre saule blanc et saule des rivières, S. chrysocoma), dans un endroit où il aura toute la place nécessaire pour se développer sans problème.

 

Autre(s) espèce(s) ou variété(s) : Une centaine d'espèces originaire d'Amérique sur environ 300 en tout. S. babylonica (saule des rivières); S. fragilis (saule fragile); S. alba (saule blanc); S. amygdaloides (saule à feuille de pêcher); S. nigra (saule noir); S. serissima; S. lucida; S. pyrifolis; S. pedicellaris; S. interior; S. rigida; S. petiolaris; S. discolor; S. Bebbiana; S. humilis; S. candida; S. pellita; S. matsudana; S. repens; S caprea (saule marsault); S. viminalis (saule des vanniers ou osier blanc).

 

Liste des saules du Maroc (source « la flore du Maroc ») :

 

Salix pedicellata Desf. arbuste des bord des cours d'eau, plaines et montagnes jusqu'à circa 1900 m;
Salix cinerea L. arbrisseau des bords des cours d'eau, plaines, basses et moyennes montagnes;
Salix alba L. arbre des bords des eaux, lieux humides;
Salix eleagnos Scop. arbuste des bords des ruisseaux froids des montagnes jusqu'à 2200m;
Salix purpurea L. arbuste des bords des cours d'eau en montagnes.

utilisé comme plante cultivée : le saule pleureur: Salix babylonica L.

Espèces communes:

W-0.01.
Salix alba.L. The white willow or Boteh Veer,
W-0.02. Salix alba c.v. Calve = Salix caerulea Smith (Cricket bat willow),
W-0.06. Salix purpurea: The Purple Willow.
Kala Veer,
W-0.08.
Salix babylonica L. or Salix pendula Stokes: The weeping willow or Bedi-Majnoon,
W-0.13.
Salix eleagnos, wall: Zandeh Veer,
W-0.18.
Salix cinerea- The common sallow: Zard Veer ,

Il n'est pas nécessaire d'en faire venir des graines d'ailleurs !

En plus ils se bouturent très bien et on peut ainsi sélectionner très facilement des formes qui conviennent localement. Le problème n'est donc pas d'introduire des essences exotiques mais de faire planter des saules et ensuite de les faire utiliser par la population.

 

Caractéristiques : Arbre ou arbuste à feuilles caduques. Zone de rusticité: 2-4. Hauteur: 1 à 15 mètres (dépendant de l'espèce). Feuilles généralement étroites. Chatons. 

Exigences de culture Plein soleil. Sol ordinaire mais humide ou détrempé. 

Propagation : Bouturage. 

Utilisations : Ornemental et Meuble (osier blanc).

Partie(s) utilisée(s) : Feuilles. Ecorce. Branche.

Maladie(s) / Insecte(s) : Brûlure du saule. Chenille. Livrée des forêts. Livrée d'Amérique. Puceron.

Les pollens de saule sont relativement peu abondants et peu allergisants. Le risque allergique associé reste faible. On peut utiliser son pollen pour des utilisations médicinales.

 

26    Annexe : variétés de mûriers

 

 

Nom commun: Mûrier à feuilles de platane, Mûrier platane
Nom latin : Morus kagayamae syn. Morus bombycis
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : large et arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons
Croissance : lente
Hauteur : 7 m
Plantation :
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 8
Entretien : Supporte des tailles très sévères
NB : Produit des fruits rouges, puis noirs en été

 

 

Nom commun: Mûrier noir
Nom latin : Morus nigra
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons
vert-jaune
Croissance : lente
Hauteur : 12 m
Plantation : automne ou printemps
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 7
Entretien : Eviter de le tailler
NB : Chatons au printemps, fruits comestibles en fin d'été.

 

  

Nom commun: Mûrier blanc
Nom latin : Morus alba
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons
vert-jaune
Croissance : moyenne
Hauteur : 12 m
Plantation :
Multiplication : marcottage, bouturage
Sol : bien drainé
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 4 à 8
Entretien :
NB : Fruits comestibles en automne. Ses feuilles servaient de nourriture aux vers à soie.

 

 

Nom commun: Mûrier de Chine, Mûrier à papier
Nom latin : Morus papyrifera syn. Broussonetia papyrifera
Famille : moraceae
Catégorie : arbre
Port : arrondi
Feuillage : caduc
Floraison : printemps
Couleur : chatons
vert pâle
Croissance : rapide
Hauteur : 8 à 12 m
Plantation : printemps ou automne
Multiplication : semis, rejet
Sol : tous, supporte des sols très calcaires
Emplacement : soleil ou mi-ombre
Zone : 8
Entretien : Tailler les branches gênantes lorsqu'elles sont fines, l'arbre n'apprécie pas la taille de grosses branches.
NB : Ses nombreux rejets le rendent parfois envahissant.
adapté à la pollution atmosphérique, peut se planter en bord de mer.
Arbre d'ornement très rustique au bois très cassant.
Son écorce claire et gerçurée sert à fabriquer du papier , autrefois on en tirait une fibre textile.

 

27    Annexe :  Robinier ou faux-acacia (Robinia pseudoacacia)

 

L'arbre est utilisé pour « végétaliser » les sols inertes, grâce à sa résistance au froid et à la sècheresse,  et à son pouvoir de fixation de l'azote atmosphérique (propriété commune à toutes les Fabacées). Il s'accommode de sols pauvres qu'il enrichit en azote. Les feuilles fraîches fournissent un fourrage intéressant, les années de sècheresse (source Wikipedia).

 

Il fournit un bois très résistant, dur et imputrescible, dont on se sert en ébénisterie, ainsi que pour la construction et d’autres utilisations (pilotis, poutres, caillebotis, dallages, pergolas, tuteurs, piquets de clôture, parqueterie, la tournerie, les jouets etc.). Difficile à travailler à cause de sa nervosité et de sa tendance au gauchissement, on peut en faire des meubles (utilisables à l’extérieur). Il était aussi utilisé en charronnerie, pour les traverses de chemins de fer et comme bois d’archerie. Il casserait facilement (en tout cas, ce bois se fend facilement sur toute sa longueur).

Les grappes de fleurs blanches sont mellifères. On en tire le miel d'acacia (c’est un arbre de bon rapport pour le miel, en France). Riches en nectar, les fleurs de robinier peuvent être consommées en beignets ou en sirop. 

Son écorce ses fèves sont toxiques et contiennent de la toxalbumine (robine). De son bois quand il est trituré, on tire une teinture jaune. Ses branches et son tronc comportent des épines acérées.

Le robinier est un arbre à croissance rapide, pouvant occuper de grandes surfaces grâce à ses drageons et ses rejets de souche. Il peut atteindre 30 m de haut, a sa pleine maturité entre 15 et 20 ans, et vit jusqu’à 400 ans. Il a une croissance en hauteur très rapide (13 mètres en 20 ans). Son tronc reste fin. Les peuplements de robiniers peuvent devenir très denses et supplanter des buissons et arbres indigènes. Ce n’est pas un arbre allergène.

Selon la littérature, il aime les zones alluviales, clairières, bords de chemin, terres incultes, endroits rocheux des régions de basse altitude. On le trouve jusqu’en Scandinavie, jusqu’au au 63° parallèle.

C’est un arbre très robuste, qui résiste à la sécheresse et au grand froid. Il est présent partout en France.

Le village d'Imlil est à 1700 m d'altitude dans le haut-Atlas marocain. L'hiver, il peut neiger et faire jusqu'à -15 °C. L'été, il peut faire très chaud (avec des vents chauds desséchants).

Comme même si cet arbre ne se trouve pas à plus de 700 m d’altitude en France, mais comme on trouve ce arbre en Hongrie dans la pustza, grande steppe aride _ où il peut faire - 20 °C et très chaud l'été et qui peut-être balayée par la bise l’hiver _, on pourrait supposer que cet arbre pourrait résister aux dures conditions climatiques du Toubkal ( ?).

On pourrait donc utiliser cet arbre, dans le Toubkal, comme a) source de bois de chauffage, b) pour les piquets de clôture, c) pour la construction, d) source de fourrage (à vérifier pour ce dernier point).

 « Le robinier se trouve présent au Maroc, principalement dans les villes» (W. Badri). Nous testerons donc cet arbre, dans le Toubkal, en apportant et plantant sur place des graines dans des terrains stériles de la vallée. « En ce qui concerne l'altitude et le climat qui lui est reliée, la latitude compense l'altitude. Ainsi le thurifère qui ne forme des formations qu'à partit de 1800m, alors qu’on le trouve à moins de 800m en France »  (Badri). On pense que cela sera le cas pour le Robinier qu’on trouve jusqu’à 1600 m en Espagne, selon Flora iberica et Peter A. Schäfer).

 

     

Robinier                                          Feuille de robinier    Gousse de robinier      Tronc de robinier

 

  Fleurs de robiniers.

 

Sources : www.cps-skew.ch/francais/robi_pse_f.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robinier

http://les.arbres.free.fr/fiche-robinier.php

http://www.arbres-de-memoire.fr/robinier.html

http://environnement.wallonie.be/dnf/semarbre/

http://www.boisforet-info.com/bfi2/02_doc/1_boisfo_13_17.asp

http://passion.bois.free.fr/les%20arbre%20de%20france/Robinier.htm

http://www.ame-lr.org/publications/espaces/plantesenvahissantes/pdf/fiche14.pdf

 (culture du robinier (pour bonsaï) : http://site.voila.fr/babadubonsai/docum/docrob.html ).

Cet article ci-après indique que le robinier est une plante envahissante de la région méditerranéenne en France : http://www.plantesdusud.com/article.php?id_article=797

Le robinier faux acacia, Michel Roussillat, Illustrations Nathalie Lacoste, Editions Actes Sud 1998.

OPIDA, Flore mellifère : le robinier pseudo-acacia, 1978, BTA, 5 : (4), p. 33.

 

Maladie : La cyllène du robinier faux-acacia, Megacyllene robiniae (Forst.), est un insecte indigène qui s'attaque au robinier faux-acacia sur l'ensemble de son aire de répartition au Canada et aux Etats-Unis. Pour l’instant, il n’a pas subi une telle attaque en Europe.

Source : http://www.atl.cfs.nrcan.gc.ca/index-f/what-f/science-f/forestconditions-f/forestpestinfo-f/locustborer-f.html

 

Tables et chaises en robinier (production française).

Source : http://www.fadparis.com/produits/3596-fr-table-et-chaise-de-jardin-en-bois-de-robinier.html

 

28    Annexe : caractéristiques et culture du paulownia

 

Appelé « arbre du dragon » en Chine, il est l’arbre à la croissance la plus rapide au monde.

 

Dans plusieurs pays du tiers monde, pour palier au recul de la forêt indigène et ) la demande croissante de bois de construction et de bois de chauffe, , on propose d'encourager les habitants des régions rurales à intégrer les paulownias et d’autres arbres à leurs aménagements agricoles.

En Chine, l'utilisation des onze espèces de paulownias existantes dans des programmes agroforestiers a été un franc succès. On a planté des paulownias sur deux millions d'hectares de terres agricoles. Ces mesures visent, d'une part, à compenser le déficit en bois de construction, en bois de chauffe et en cultures fourragères et, d'autre part, à optimiser la production agricole de même que la conservation des sols.

Les avantages du paulownia sont nombreux :

 

  1. il s'adapte à son milieu. Le paulownia pousse sur terrain plat ou montagneux dans une grande variété de sols : les riches terreaux des régions tempérées, les sols pauvres et secs, les sols forestiers, les sols argileux subtropicaux, les sol latéritiques des tropiques et les sols arides des steppes. Normalement, le paulownia s'épanouit en terre profonde et meuble, bien aérée et abreuvée de filets d'eau souterraine à plus de deux mètres de profondeur; 
  2. le paulownia s'adapte également à une variété de climats : chaud, tempéré ou tropical; il supporte des températures aussi basses que -20° C (dépendamment des espèces). La température idéale moyenne gravite entre 13 et 25° C. L'arbre survit également à de vastes écarts de précipitations : de 500 mm par an à un maximum de 2000-3000 mm; 
  3. il pousse rapidement ( environ deux mètres de haut par 4 à 5 cm de diamètre par an);
  4. ses racines sont généralement assez profondes de sorte qu'elles ne gênent pas la croissance des plantes cultivées; 
  5. ses branches et ses feuilles sont éparses, ce qui permet à la lumière de bien passer;
  6. la culture intercalaire du paulownia peut améliorer le microclimat en réduisant les effets des vents asséchants (l'arbre peut réduire les vents de 20-50%) et en augmentant l'humidité de l'air ce qui favorise certaines récoltes telles le blé d'automne et le millet (pourvu qu'il y ait une densité adéquate de la culture); 
  7. le bois de paulownia est léger et très prisé. Il sert à la fabrication de meubles, de contreplaqués, d'instruments de musique et d'objets d'artisanat; la vente de ces produits peut augmenter de façon considérable le revenu des agriculteurs; 
  8. les branches peuvent servir de bois de chauffe (un arbre de 10 ans produit 100 kg de branches sèches);
  9. les feuilles regorgent de protéines (16,2%), d'hydrates de carbones (9,44%) et de minéraux, elles peuvent donc servir comme fertilisant et à la culture fourragère (un arbre de dix ans fournit 80 kg de feuilles sèches par an);
  10. les feuilles, les fleurs et l'écorce de l'arbre possèdent des propriétés médicinales.

 

Si le paulownia est destiné à augmenter la production agricole, il faut planter entre 40 et 67 arbres par hectare. La culture intercalaire du paulownia a pour effet d'augmenter les récoltes de blé, de maïs, de coton et de millet. Elle n'est cependant pas favorable à la culture du sésame et des patates douces puisqu'elle en diminue la production. 50 plants de paulownias produiront de 20 à 30 mètres cubes de bois par hectares en 10 ans, ce qui représente, pour les agriculteurs, une bonne source de revenus d'appoint.

Si on cultive le paulownia dans le but premier d'en retirer du bois, on plantera 200 arbres par hectare. Après quatre ans, les deux récoltes initiales annuelles sont réduites à une seule;  on peut cependant retirer jusqu'à 37,5 tonnes de bois par hectare après 10 ans. La production peut atteindre entre 90 et 110 mètres cubes de bois par hectare après 10 ans.

Les semences de paulownias ont été introduites dans plus de 30 pays en Afrique, en Asie, en Australie, en Europe et dans les Amériques. En Australie, en Inde et au Pakistan, notamment, ces pratiques ont mené à des succès retentissants.

Les semences des différentes espèces de paulownias sont disponibles au Centre international de formation en agroforesterie (voir ci-dessous). Le coût de revient est d'environ 30 $ US pour 20 g (5 millions de graines par kg) plus 15-20 $ US pour les frais d'expédition et d'entreposage, etc. Points de contact : Zhu Zhaohua, The International Farm Forestry Training Centre (INFORTRACE), Chinese Academy of Forestry, B.P. 38, Pékin 100091 CHINE   Tél.: 86-10-62889093, 62889094 et 62888577, Fax : 86-10-62584229, zhuzh@sun.ihep.ac.cn

Source : Centre international de formation en foresterie agricole, Canada (site : www.idrc.ca ).

 

Selon le site http://les.arbres.free.fr/fiche-paulownia.php : le paulownia a) craint les grands froids (il porte ses boutons floraux tout l'hiver), b) taille serait de  10-12 m. c) Il fleurit en mai. d) son bois est utilisé en menuiserie, en saboterie et en tabletterie, e en Europe, le paulownia est un arbre d'ornement.

 

Selon le site : http://www.aujardin.info/plantes/paulownia_tomentosa.php, la variété Paulownia tomentosa, qu’on trouve en France, a) fleurit de fin avril à début mai, b) il aime comme exposition le soleil et il est à protéger des vents froids, c) ses besoins, en sol : ordinaire, acidité du sol : neutre, humidité du sol : normal, d) une utilisation : isolé, e) il est rustique, mais il peut être attaqué par l’oïdium, f) on le plante, rempotage en automne, f) Méthode de multiplication : semis facile à l'automne, séparation des drageons (sa végétation est vivace, son feuillage est caduc. Le genre comprend 6 espèces : (P.tomentosa, P.elongata, P.fortunei, hybride P.fortunei x tomentosa, ... ).

Son système radiculaire profond ne vient pas en concurrence avec les cultures (matières nutritives et eau), et sa légère couronne le rend idéal en peuplements agroforestiers et intercalaires.

Il peut remplacer d'autres arbres à croissances rapides, eucalyptus et peuplier, qui ne peuvent croître sur tous les terrains. source : http://www.idrc.ca/fr/ev-67536-201_870170-1-IDRC_ADM_INFO.html

 

Lieu de culture : Rustique en pleine terre sans protection particulière (régions non montagneuses pour Paulownia tomentosa. Cela dépend de l’espèce). Sol bien drainé pour éviter l'humidité au niveau des racines pendant la saison hivernale.. Température minimale de conservation généralement observée : -20 °C. Exemple de substrat à utiliser : Terre de jardin enrichie d'un peu de terreau. Arrosage durant la saison hivernale : Sol sec : arroser uniquement lorsque le substrat est sec sur plusieurs centimètres en surface. Arrosage durant la saison estivale : Sol mouillé : arroser de façon à ce que le substrat soit toujours humide. Exposition recommandée : Plein soleil.

Source : http://www.tropicaflore.com/boutique/enter.html?lang=fr&target=d304.html&lmd=38423.802326

 

Sources : http://web.idrc.ca/fr/ev-26980-201-1-DO_TOPIC.html

http://www.paulowniasupply.com/index.htm

http://www.aujardin.info/plantes/paulownia_tomentosa.php

http://www.idrc.ca/nayudamma/ev-26980-201-1-DO_TOPIC.html

http://www.paulowniatrees.com.au/ (ce site montre un paulownia de 35 ans).

http://www.paulowniatrees.org/

http://www.mftree.com/ (site d’investisseurs sur le magafolia-paulownia et montrant une pépinière),

http://www.paulowniawood.com/ (site montrant une pépinière)

http://www.paulownia.org/

http://www.sapphire-dragon.com/ (vente de paulownia).

http://www.nal.usda.gov/afsic/AFSIC_pubs/qb93-25.htm

 

  

1ère année       2ème année              3ème année

Source : http://www.paulowniasupply.com/index.htm (il montre sa rapidité de développement).

 

 

Pépinières et plantations de paulownias

(sources : http://www.paulowniawood.com/ & http://www.mftree.com/ ).

 

Selon l’article turc : http://www.kavak.gov.tr/yayinlar/Iufromeet/papers/UluF.doc http://216.239.59.104/search?q=cache:gzIIhXWwi20J:www.kavak.gov.tr/yayinlar/Iufromeet/papers/UluF.doc+paulownia+species&hl=fr , des essais d’implantation de paulownia, dans l’est de la Turquie (région de la Mer noire orientale), à divers altitude ont montré que tous les espèces ne résistent pas à l’hiver en l’altitude, dans les régions froides « Tous les jeunes plants de diverses d'espèces de Paulownia dans Golkoy (1400m) sont morts pendant l'hiver 1999. Ainsi, il peut être affirmé que les hautes altitudes ne sont pas appropriés pour Paulownia. ». Dogu Karadeniz Forestry Research Institute, P.K.90, 61040 Trabzon/Turkey, e-mail: dokara@superonline.com ,

Gazi University, Faculty of Forestry, 37200, Kastamonu/Turkey, e-mail: sezginay@gazi.edu.tr .

Mais il est vrai, qu’il peut faire facilement –30 à –40 °C en Turquie, ce qui n’est pas le cas à Imlil.

Seules solutions pour résoudre la question, écrire à ces adresses en Turquie, pour savoir le relevé des températures dans la pépinière de Golkoy, durant l’hiver 99 (ou auprès de la météo turque), puis auprès de la météo du Maroc (relevé des mesures de la station météo d’Oukaïmedène, 2500 m) et auprès de la gérante du refuge CAF d’Oukaïmedène (Mme Michèle Minet). Puis selon le résultat, faire des tests de jeunes plants, sur 3 ans.

Note : avec le réchauffement de la planète le Paulownia pourrait s’implanter à Imlil.

 

29    Annexe : données sur le genévrier thurifère

Cette espèce se rencontre essentiellement dans deux grands ensembles montagnards: le Haut Atlas et le Moyen Atlas (on trouve cependant quelques formations à Genévrier thurifère dans l'Anti Atlas). La superficie couverte par les thuriféraies marocaines est actuellement estimée à 20 000 ha (Barbero et al., 1990), répartis presque équitablement entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas (Boudy, 1958). Cependant, cette estimation doit être avancée avec prudence, car jusqu'à ce jour, aucune cartographie précise de ces formations n'a été réalisée (Montès, 1999).  Source : http://n.montes.free.fr/fpagegarde.html 

Il se différencie des autres genévriers marocains par la forme en écaille de ses feuilles. De plus ces fruits sont relativement gros, bleus noirâtres à maturité. Une glande présente au dos des feuilles lui a valu le surnom de « porte-encens » (en France).

 

  

Graines & jeunes cônes ovulifères du genévrier thurifère ‘(JUNIPER thurifera France).

(Source iconographique : http://www.florealpes.com/fiche_genevrierthurifere.php# ).

 

Le Genévrier thurifère est une espèce typiquement oro-méditerranéenne, caractéristique des climats montagnards méditerranéens froids. L’essentiel de son aire de répartition se situe dans lesmontagnes du Maroc, du Portugal, de Sardaigne, d’Espagne et de France méridionale (KRUSSMAN, 1968, GAUSSEN, 1968, TIMBAL, 1975). Le Genévrier Thurifère (Juniperus thurifera) fait partie des conifères du pourtour méditerranéen, malgré les risques de confusion avec Juniperus sabina ou phoeneca. D’après WIDAMM (1951), le terme “relique tertiaire“ appliqué au Thurifère traduit l’appartenance del’espèce au groupe gymnosperme (cupressoidées et taxodioidées) qui ont formé les premiers peuplements résineux d’Europe occidentale au néogène.a-

Monographie : Juniperus Thurifera. Varieté : Africana. Nom vernaculaire : Aioual, Hazenzna ( Bèrbère ) etc … Classification : Embranchement : spermaphytes. Sous embranchement : gymnosperme. Famille : Cupressacées. Genre : Juniperus. Espèce : Thurifera ,

Le Genévrier Thurifère est un arbuste ou un petit arbre à branches très étalées à feuilles aiguës, lâchement imbriquées, étalées à leur partie supérieure, les fruits sont d’un brun bleu (MAIRE et LAPIE, 1974). Les ramules sont plus ou moins tétragonales, les fleurs mâles ellipsoïdales, lesgalbules subglobuleuses 4 à 6 écailles plus ou moins réticulées, bleu noir à brun bleuâtre à chair granulaire sans fibres, solitaires au sommet des ramules. Caractères Dendrologique: Le Genévrier Thurifère est d’une belle allure ayant un tronc puissant, un arbre dioïque arrivant à une hauteur d’une vingtaine de mètres pouvant atteindre exceptionnellement seize mètres detour, très souvent un mètre de diamètre (Boudy, 1952). Il est exploité en tetard et prend la forme d’un gros champignon, à tronc court et trapu surmonté d’une couronne dense et dressée. A l’abri des mutilations le Genévrier thurifère pousse avec une cime arrondie. Croissance :Le thurifère étant un arbre de hautes montagnes, il jouit d’une grande résistance physiologiques et atteint des âges très avancés, 500 ans sans doute.Au Maroc et plus exactement dans le moyen et le grand Atlas, les vieux peuplements ontde 200 à 300 ans, peut être plus (Boudy, 1952). Reproduction :Le Thurifère est une espèce qui ne rejette pas de souches, sa reproduction est difficile. Vu le manque d’études on peut dire que l’émondage auquel l’espèce est exposée, un grand nombred’arbres se trouvent dans l’impossibilité de produire en quantité suffisante des graines. Biogéographique du Thurifère Vu la rareté de l’espèce dans le monde on le signale dans les Alpes Françaises, les Pyrénées, l’Espagne centrale ( ARCHILGUE et BOREL, 1965). Il est inexistant en Tunisie et très rare en Algérie (Aurès). C’est seulement au Maroc qu’en raison de l’altitude des montagnes, il forme des peuplements étendus (31000 ha dans le moyen et grand Atlas). En France Le Genévrier thurifère couvre une aire vaste et presque continue, cette aire atteint au sud les limites de la série de chêne vert, à l’Ouest et à l’Est, les précipitations plus abondantes d’une partocéaniques, d’autre part méditerranéennes, forment un rempart à l’expansion du Thurifère. Ses limites vers le Nord lui sont imposées par des froids plus vigoureux. Le groupement du Genévrier se cantonne essentiellement sur des falaises rocheuses ou sur des bancs rocheux (ARCHILOGUE etBOREL, 1965).

Source : http://www.iucn.org/places/medoffice/nabp/web/documents/etude%20genevrier%20thurifere.pdf

 

Cet arbre peut présenter des dimensions très impressionnantes.  Certains individus multiséculaires de cette espèce à croissance très lente, qui se reproduit faiblement, peuvent atteindre 19m de haut et mesurent jusqu’à 16 m de circonférence [17].

Cette espèce robuste est capable de supporter des conditions climatiques extrêmes : dans les hautes vallées de l'Atlas, les hivers sont froids et les étés très chauds et secs. Sa robustesse s'exprime aussi à travers sa résistance aux mutilations. Mais son exploitation intensive, dont dépend la survie des montagnards, met son avenir en grand danger ainsi que celui des villages auxquels il est intimement lié par l’apport de ressources ligneuses indispensables.

Comme ont pu le constater de nombreux auteurs, la dégradation de ces milieux présente également de graves conséquences écologiques : érosion des sols, désertification, participation à l'ensablement du nord Sahara, baisse de la biodiversité et disparition d'un élément botanique remarquable (Benabid, 1987; Gauquelin, 1988; Fromard & Gauquelin, 1993).  Au Maroc, le Thurifère est considéré comme l'espèce forestière ayant le plus régressé, avec un recul de 90% par rapport à son aire de répartition potentielle.

 

Selon Abdelmalek Benabid (http://www.mtnforum.org/resources/library/benaa02a.htm )

Le Juniperus phoenicea, dans le Rif, est assez à très dégradés ou éteints.

                                  Moyen Atlas, il est moyennement à très dégradés.

Le Juniperus thurifera, dans le Moyen Atlas  est dégradés, à très dégradés ou éteints.

 

 

Vue d’une Thuriféraie de la vallée de l'Azzaden (Haut Atlas, Maroc)

 (Photo V. Bertaudière).

 

 

Une zone de la Thuriféraie d’Imlil, années 2000 (Haut Atlas, Maroc) (@Mohamed ASQUARRAY)

 

Note : Mais ces problèmes de déforestation, par le pâturage ou le bois de chauffage, concerne bien d’autres régions montagneuses froides et désertiques ou d’écologie fragile : Tibet, montagne du Pakistan, Atlas algérien, Arménie … Ce projet pourrait peut-être aussi s’appliquer, s’adapter, être transposable, avec des modifications, à ces régions.

 

30    Annexe : technique de culture du genévrier thurifère

 

Voici des données obtenus pour la culture du genévrier thurifère

 

  1. Choisir les graines bien mûres (plutôt marrons), récemment tombées au sol, par exemple après une forte pluie.
  2. Planter les graines au printemps lorsqu’il n’y a plus de risque de neige ou de gel, à partir de mai jusqu’en été.

3.       Planter 2 graines tous les 5 à 10 cm, dans un sol bien drainé et fertile, exposé au soleil.

  1. Donner un engrais spécial conifère (par exemple le "NPK : 18-8-8") ou un engrais organique à décomposition lente (voire en rajoutant des feuilles d'orties fraîches et coupées ... à tester). _ l'excès d'azote leur est nuisible _ au printemps ou automne. Ne pas le fertiliser en juillet et août.
  2. Au départ pour la germination et la pousse du jeune plant, bien arroser la graine, puis la jeune pousse.
  3. En période sèche, bassiner l'ensemble de l'arbre, il aime une ambiance humide.

 

Les jeunes plants sont fragiles, peuvent être sujet au dépérissement et aux brûlures de deux champignons : Phomopsis juniperovira et  Kabatina juniperi . Pour éviter cela :

 

  1. Maintenir le sol fertile, à un pH convenable (non acide, plutôt neutre, pH 7). Préfère sols calcaires & perméables. 1/2 de sable de rivière, 1/4 de terre végétale, 1/4 de terreau.
  2. Atténuer les épisodes de sécheresse. Bien arroser l'arbre, surtout en été ou par temps de vent et laisser sécher légèrement avant le prochain arrosage (voir aussi point 6).
  3. Eviter le compactage du sol.
  4. Elaguer et détruire les branches infectées pendant les périodes de sécheresse.
  5. Stériliser les instruments entre chaque coupe et chaque taille. Les tailler toujours avec un sécateur désinfecté (°). Si taille branches, alors en fin de période hivernale.
  6. Maintenir d'une bonne circulation d'air et un bon espacement des plants (ce qui contribue à accélérer le séchage du feuillage).
  7. Éviter l'irrigation par aspersion tard dans la journée.
  8. Arracher et détruire les plants fortement infestés.
  9. Dans les périodes de temps pluvieux, prévenir l'infection en protégeant les nouvelles pousses par des pulvérisations de fongicide.
  10. Plus tard, repiquer les jeunes plants, lorsqu’ils atteignent 20 cm de haut, à 1 m l’un de l’autre.
  11. En période chaude et sèche, ils peuvent être aussi attaquées par les « araignées rouges » (tétranyque tisserand _Tetranychus urticae _ ou « acarien jaune »). Contre cela, il faut utiliser un traitement contre les araignées rouges (par exemple Pennstyl de Vilmorin etc). 

Sources : 1) Abel Poblador, 2) http://perso.wanadoo.fr/chokkan/espece6.htm 

3) http://www.gov.on.ca/OMAFRA/french/crops/facts/jundiebk.htm

 

(°) désinfecté par exemple avec un fongicide, ou de la bouillie bordelaise, un fongicide et désinfectant très peu coûteux, une solution de sulfate de cuivre additionné de chaux, que l'on dose généralement de 10g/l et 20g/l (à tester).

Attention, il ne faut par perdre de vue que le sulfate de cuivre est toxique, et peut causer de graves brûlures sur certains feuillages, surtout lors de sècheresse.

Il existe une pépinière en Espagne, spécialisée dans le Genévrier thurifère, produisant des milliers de plants avec des taux de germination surprenants (surtout en comparaison du Maroc). Mais il s'agit de la sous espèce thurifera et non africana (donc prudence pour la reforestation de la sous-espèce « africana » au Maroc).

Les coordonnées de ce producteur sont :

M. Antonio Poblador Soler, « EL VIVERO DE ABEL », c/o Zaragoza 16, 50700 Caspe, Espagne. Tel./fax: +34 976 630 506, e-mail : info@elviverodeabel.com , http://www.elviverodeabel.com/   Leur site Internet actuellement en construction (Source : Nicolas Montès).

Voir aussi l’article de R. Llorente CARNICERO* & R. Alonso PONCE* & J.A. Lucas SANTOLAYA** (* Departamento de Investigacion Forestal de Valonsadero, Soria, Spain ; ** Consejeria de Medio Ambiente, Junta de Castilla y Leon, Soria, Spain) : Seed quality in Juniperus thurifera L. stands in the province of Soria (Spain). 2° colloque sur le Genévrier Thurifère (Marrakech).

*Dpto. de Investigación Forestal de Valonsadero. Consejería de Medio Ambiente. Junta de Castilla y León. apdo. 175. 42080 soria, spain.

**Servicio territorial de Medio Ambiente en Soria. Junta de Castilla y León. Pza. Mariano Granados, 1, 6ª. 42071 Soria, Spain.  Résumé http://n.montes.free.fr/pdf/LlorenteCarnicero.pdf 

Selon ces auteurs, la germination des graines dépendrait de leur qualité, mais malgré tout selon leurs tests, le taux de germination des graines de l’espèce reste faible.

Note : Le mode actuel de dispersion du thurifère Africana est et reste essentiellement le fait des oiseaux (et éventuellement du bétail capable de le consommer) (Source : N. Montès).

Plus tard, on peut imaginer la culture en pépinières, de genévriers thurifères pour leur replantation ultérieure. Voir l’annexe sur la culture du génévrier, plus loin. Et sur la culture des conifères, voir le site : http://www.maison-facile.com/021article_rubrique.asp?num=184

31    Annexe : Liste des saules présents en Inde

 

Il y a 24 saules endémiques dans l'Himalaya, plus 5 saules introduites, dont certains on été utilisés par les « indian forest institutes » (voir leurs adresses plus bas dans ce document), en particulier :

English Bat Willow (Salix alba C.V. Calva=Salix Caerulea, Smith), introduit par les anglais en 1917.
Salix alba, espèce citée comme bois de construction par "Forest Research Institute, Dehra Dun".

W-0.01. Salix alba.L. The white willow or Boteh Veer,
W-0.02. Salix alba c.v. Calve = Salix caerulea Smith (Cricket bat willow),
W-0.03. Salix fragilies-the Crack Willow:Teth Veer or Muth Veer,
W-0.04. Salix captra L. Goat willow, common sallow.Bed Mushk. Gur-wieer,
W-0.05. Salix wallichiana Anders: Dantan Veer,
W-0.06. Salix purpurea:  The Purple Willow.
Kala Veer,
W-0.07.
Salix pentrada:  The Bay Willow or Kaykas Veer,
W-0.08. Salix babylonica L. or Salix pendula Stokes: The weeping willow or Bedi-Majnoon,
W-0.09.
Salix tetrasperma Roxb. The Indian willow: Chu-Mukhi Veer,
W-0.10. Salix trianda-Almond willow: Badam Veer,
W-0.11.
Salix viminalis: Lori Veer,
W-0.12.
Salix aurita (Eared willow):  Ph-che Veer,
W-0.13.
Salix eleagnos, wall:  Zandeh Veer,
W-0.14. Salix ripens (Creeping Willow or Kriel Veer,
W-0.15. Salix anemophylla, Bios (Jal-Mala),
W-0.16. Salix dephnoides: Vill - The Black Willow ,
W-0.17.
Salix insignis: Tajeh Veer,
W-0.18.
Salix cinerea- The common sallow: Zard Veer ,
W-0.19.
Salix matsudana Koidz: Pache-Veer ,
W-0.20. Salix dickymat - Watal Kani ,
W-0.21. Salix divergens Andess: Lanjeh Veer ,
W-0.22. Salix Karelinii Turez: Pahel Veer,
W-0.23. Salix denticulate: Gujar Veer ,
W-0.24. Salix flabellaris; Anderss:  Rangeh Veer,
W-0.25. Salix oxycarpa Andess,
W-0.26. Salix hypofolia:- Tal Pan Veer,
W-0.27.
Salix amygdaline .

 

Certains de ces saules pourraient être essayés au Maroc, avec l’accord des botanistes spécialistes de l’écologie marocaine et en accord avec les autorités.

 

32    Annexe : le macro-bouturage (pour les saules …)

 

La technique du macrobouturage utilise des troncs d’arbres verts (macroboutures) dont les diamètres peuvent être compris entre 5 et 10 cm et les hauteurs entre 1 et 5 m, qu’on plante dans un sol frais ou irrigué.

Le macrobouturage, ce n'est pas nécessairement une solution de facilité :

           

            Dans le contexte tropical humide de la Guyane, un petit nombre d'espèces réagissent très bien à ce mode de multiplication. Ces espèces appartiennent à un petit nombre de familles botaniques comme les Fabaceae, les Bombacaceae, les Moraceae, les Anacardiaceae, les Euphorbiaceae, etc, et tous les membres de ces différentes familles ne répondent pas toujours favorablement à cette technique.

 

Parmi les espèces tempérées, il y a bien sûr les Salicaceae (peupliers et saules) et les Platanaceae. Cette technique est surtout destinée à produire des arbres en tiges dans des milieux ouverts au-dessus de la strate herbacée qui pourrait exercer une forte concurrence, ou bien de fournir rapidement de l'ombrage.

 

Pour ma part, je réserve cette méthode à des plantations d'alignements destinées à masquer des installations comme des bâtiments industriels ou bien à fournir un ombrage à de jeunes semis ou plantations dans des milieux trop découverts pour y recevoir de jeunes plantes. C'est donc un usage relativement limité.

 

De plus les tiges qui fournissent ces macroboutures (ou plançons) doivent être formées par des arbres jeunes à croissance vigoureuse (ex.saules). Elles font l'objet d'un élevage préalable en pépinière ou bien en "vergers à boutures" accompagné d'un entretien soutenu. Il est vrai qu'après la première année, par recépage, on utilise les rejets de souche les plus vigoureux comme macroboutures. [ … ]

 

Pascal Genoyer, de l'Institut de Botanique de Montpellier [ … ] a effectué de nombreuses expérimentations sur le macrobouturage et lui aussi s'accorde à reconnaître que plus le matériel est jeune et vigoureux, meilleurs sont les résultats en terme de reprise.

 

Je travaille depuis quelques années à assurer la revégétalisation de surfaces très dégradées comme les mines ou les carrières par exemples, sur des substrats très appauvris, mais les conditions climatiques sont très différentes de celles que vous rencontrez.

 

Je recours souvent au bouturage, avec des fragments de taille beaucoup plus modestes que les macroboutures dont les diamètres peuvent être compris entre 5 et 10 cm et les hauteurs entre 1 et 5 m ; en l'occurrence, il s'agit le plus souvent de fragments de 15 à 30 cm de long pour des diamètres de 1 à 5 cm. Dans tous les cas il s'agit de matériel végétal préalablement cultivé dans les meilleures conditions pour obtenir des axes vigoureux. La richesse des tissus en parenchymes sous corticaux est souvent un élément favorable à la multiplication végétative. En bref, le bouturage est une méthode très intéressante pour assurer la couverture de larges surfaces à des prix très faibles mais il est vrai que sur ces zones dégradées, il n'y a pas la pression du pâturage ou des feux passagers que vous connaissez.

 

De plus, il est souvent nécessaire de recourir à des espèces fertilisantes comme des Légumineuses pour constituer un premier peuplement pionnier qui facilitera le retour des espèces autochtones dès lors que les conditions favorables seront rétablies.

 

Enfin, il serait un peu long de détailler toutes les différentes modalités pour opérer une revégétalisation efficace et bon marché  [ … ].

 

Denis LOUBRY, Botaniste, spécialiste en espèces tropicales, e-mail : loubry.d@wanadoo.fr

 

La technique du macrobouturage peut-être utilisée pour l’implantation des clôtures, réalisées en troncs d'arbres.


 

33     Annexe : Sur le régulateur hydrique « CYGNES D'EAUâ »

 

 

Véritable humus ou terreau de synthèse : « humat », il appartient au groupe chimique des composés acryliques. CYGNES D'EAUâ est essentiellement composé d’un polymère acrylique, constitué d’oxygène, de carbone, d’hydrogène et d’azote – sous forme de liaisons aminées, ainsi que d’autres éléments additionnels*, requis par les plantes, tels que nitrate d’azote, potassium, phosphore et fer (traces), bore (traces). Il importe de noter toutefois qu’à la différence des engrais traditionnels, aucun de ces composants n’est consommé par les plantes et reste donc disponible pour une longue période.

 

Sec, le produit a l’aspect d'une poudre légère, grise ou en granulés, de la taille de grains de semoule. Il gonfle au contact de l'eau pour prendre la forme d'un hydrogel aisément dissociable, de couleur blanchâtre à transparent selon sa teneur en eau. Des "boulettes ", sèches au toucher et non visqueuses, apparaissent après l'arrosage des semis contenant ce produit régulateur.

 

Tous les produits acryliques sont par nature hygrophiles. CYGNES D'EAU se caractérise toutefois par sa grande stabilité, qui lui évite la « réversibilité osmotique » observée auprès de produits rétenteurs classiques : prise d’eau sur les organes vivants de la plante en cas de sécheresse absolue ou prolongée. 

Certaines liaisons chimiques du polymère employé retiennent les molécules d’eau de façon optimale, soit 300 fois son poids en condition normale de culture.

Il absorbe et retient l'eau non ionisée dans des conditions qui varient, de 100 à 500 fois, selon la qualité de l’eau.

 

On relèvera qu’un dosage de 400 Kg par Ha, du produit CYGNES D'EAU, retient en pratique durablement l'équivalent de 8,4 mm (hypothèse d’une rétention d’eau de 200 fois) à 16,8 mm (hypothèse 400 fois si milieu favorable) de pluie ou d'arrosage.

CYGNES D’EAU absorbe l'eau qui lui est apportée, puis la retient de manière durable au profit de la plante qui l'ingère - naturellement, par ses racines - au fur et à mesure que le sol s’assèche.

Cette régulation des apports en eau limite considérablement le « stress hydrique », favorisant d’autant la croissance des plantes.

Ce produit n’est ni toxique, ni polluant. Il  n'est en outre pas absorbé par les plantes.

De PH neutre (7) il ne présente ni acidité ni alcalinité particulière.

L’emploi de CYGNES D’EAU  apparaît vital dans toutes les régions arides du monde. En outre l’humat de synthèse offre une solution durable aux  problèmes d'évaporation communs aux zones chaudes du globe ainsi qu’au stress hydrique connu même dans les pays tempérés.

L'enveloppe dans laquelle les granulés stockent l'eau est suffisamment résistante pour retenir le précieux liquide pendant des semaines ou des mois et optimiser sa distribution, gérée par les racines elles-mêmes.

1 Kg de CYGNES D'EAU est comparable à 100 Kg de terreau. Il s’avère en outre bien plus économique que l'humus naturel, en matière de transport et d'installation.

 

Son efficacité est accrue par l’installation en profondeur du produit. Celui-ci est enterré dans la terre ou l’humus, à au moins 10 cm sous la surface du sol. à l’état d’hydrogel, il protège l’eau de chaleurs intenses en ralentissant considérablement son évaporation.

Asséché, il retrouve son aspect initial de grains de semoules, prêt pour un nouveau cycle gonflement - dessiccation, pendant une durée de vie utile d’environ 5 ans.

Dans un environnement aride, un sol argileux tend à se durcir et ralentir la progression des racines, freinant la croissance des plantes. La terre enrichie avec ce produit bénéficie d’une élasticité supérieure, similaire à la souplesse d’emploi fournie par le terreau.

 

Dosages pratiques :

 

Pour une meilleure répartition du régulateur CYGNES D'EAU à proximité des semences, il est recommandé de réaliser les semis en lignes, et non à la volée.

 

·         Espacement des semences :

Veiller à bien espacer les semences le long de la ligne. Disposer environ 2 graines tous les centimètres.

·         Espacement des lignes : Pour les cultures installées jusqu'à la récolte, telles que carottes…etc., prévoir au moins 30 cm entre chaque ligne. Pour les cultures repiquées, telles que choux, tomates… etc.,  25 cm.

 

N.B. : Pour une répartition régulière du régulateur d'arrosage mesurer la longueur de ligne semée et installer le régulateur à raison de 1 gramme par mètre, soit ± 1 granulé par centimètre.

 

Pour les semis en « poquets » : cf. concombre, gombo, oseille de guinée…, enfouir 5 "granulés" du régulateur d'arrosage par graine et par poquet. (Ex. : si vous semez 3 graines de concombre, ajouter 15 "granulés" du régulateur d'arrosage). Pour des cultures conduites en place, le régulateur d'arrosage agira plus longtemps.

 

Note : Pour apporter l'équivalent de 2 % d'humus sur un Ha de terre, il convient d'incorporer 400 Kg d'humat hydrorégulateur par Ha, soit 15 à 20 g par M3 de sol utile.

 

Tarif :

 

Les prix s’entendent, au départ de NANTES, France, EXW ou FOB pour exportations (TVA 19,6 %).

 

  1. CYGNES D'EAU  (régulation de l'eau assurée pendant 5 ans) :

 

 

Précautions d’emploi : dans des conditions normales de stockage le taux d'humidité de l’humat de synthèse est inférieur à 3 %.

 

  1. Kit goutte à goutte complet, prêt pour installation :

 

 

  1. Voilines : fibres non tissées pour les "petits tunnels" ou serres basses, protégeant les récoltes des effets néfastes de rayonnements solaires trop directs :

 

Les deux équipements ci-dessus présentent l'avantage d'un moindre coût en raison du matériau employé (plastique pour le goutte-à-goutte, fibres non tissées pour les Voilines), pour une durabilité tout à fait satisfaisante en conditions normales d'utilisation.

LOIRE SWANS Sarl, 29, avenue d'Anjou, 44400 REZE. Directeur : Christian SIGUIE

Tél. : + 33.2.40.84.11.44, Fax : + 33.6.61.37.11.44, Mail : loireswans@wanadoo.fr

 

Références :

L'intérêt de CYGNES D'EAU pour un développement agricole plus équitable et plus harmonieux dans le monde a été mis en évidence par les organismes suivants (liste non exhaustive) :

1) Comité Départemental de Développement Maraîcher de Nantes : C.D.D.M.,

     6 rue flamme olympique, ZA de Viais, 44860 Pont Saint Martin.

     Président : Serge Mével ) : 02.28.27.00.99. ( : 06.60.04.55.27, ( Standard : 02.28.27.03.03.

2) Lycées Techniques de la Joliverie, 141, route de Clisson, BP 43229, 442332 St SEBASTIEN CEDEX.

    ( : 02.40.80.25.80.

3) Lycée Agricole de BRIACE, 44430 – LE LANDREAU.

    (: 02.40.06.43.33 – M. Régis MARCHAND, M. Michel DERAME, M. Hervé AUBRON.

4) Lycée Notre Dame, 50, rue Jean Jaurès, 44330 - REZE.

    (: 02.40.32.87.87 – Mme Marie-France CARRE.

5) Lycées Agricoles de PRISTINA et de LESAK, Kosovo.

6) Province d'Awsard, Sahara Occidental : cultures de radis et melons entre 38 et 41°C à l'ombre.

7) Groupement Interarmées d’Actions Civilo-Militaires, BP 37, 69998 - LYON :

     Soutien à l’agriculture de subsistance des enclaves du Kosovo. Etude de la gestion des eaux de surface.

 

Note de B. LISAN (information non présente dans la documentation « Loire Swan ») :

 

Pour information, la société Loire Swan peut aussi obtenir, sous réserve, l’insecticide « roténone » au prix suivant : Roténone : 2,22 € / Kg, CIF CASABLANCA (prix de gros, insecticide naturel alternatif au pyrèthre).

 

Cette solution pourrait sembler intéressant mais elle reste chère pour le Maroc.

 

34    Cuiseurs solaires et foyers économes en bois de chauffage

 

Selon les remarques de Monsieur Wadi Baudri (Maroc), il serait intéressant de voir comment promouvoir les foyers consommant peu de bois ou n’en consommant pas (foyers solaires).

      L’idée serait d’installer dans la région des fabriques de fours / foyers économes en bois de chauffage (initiative malheureusement déjà tenté sans succès ici. Source : N. Montès).

  

Des ONG françaises proposent plusieurs solutions de foyers (y compris foyers solaires), évitant le gaspillage du bois du feux :

 

a) DIA'SSO , Hélène et Damien Houdayer-Bonnet, 20 rue de la Fuie, 72220 Laigné en Belin, France, e-mail : diasso@diasso.org (http://www.diasso.org/  , cuiseurs solaires, foyers améliorés).

 

Raymond,

Lors de la conférence, ils ont beaucoup parlé de DIA'SSO en Afrique de l'Ouest.

 

Diasso, en collaboration avec différents partenaires (Bolivia Inti), participe à la mise en place d’un programme d’appui technique pour l’Association Écologiste pour le Développement Social (AEDS) de Ouagadougou (Burkina Fasso) (source : http://www.diasso.org/init.htm ).

 

Solution Cuiseur Solaire (Diasso) :

Voir aussi la solution très semblable de cuiseur solaire de l’association Bolivia Inti plus loin.

 

C’est une caisse (boîte) bien isolée dans laquelle on provoque un effet de serre par 2 vitres laissant passer la lumière du soleil, absorbée à l’intérieur par une tôle noir. La température peut atteindre plus de 170°C.

Ce cuiseur permet toute sorte de cuisine (sauf la friture) : légumes, viandes, soupes, poisson, œufs, pains… Il fonctionne même par temps partiellement nuageux et ne demande qu’une orientation sommaire.

 

Tous les matériaux [pour ce cuiseur] sont achetés localement, AEDS prépare des kits, organise des stages de construction, où surtout des femmes viennent faire le montage de leur cuiseur. AEDS assure le suivi pendant plus d’un 1 an par l’organisation de réunion mensuelle.

 

Solution foyer Amélioré (Diasso) :

 

Le développement de foyers améliorés (performants et économes) permet de réduire de 40% à 60% la consommation de bois.

Le matériel généralement utilisé est la tôle de récupération issue de vieux véhicules ou de vieux fûts.

 

b) BOLIVIA INTI, C/o Robert CHIRON, 41 rue du Château d'eau, 44240 La Chapelle sur Erdre, FRANCE, Tél.: 02 40 72 05 30 (http://boliviainti.free.fr/ , e-mail : soleil@boliviainti.org ).

Le cuiseur solaire (type boîte)

 

Boîte isolé avec double vitrage et une tôle noire au fond pour produire l'effet de serre.

 

Simple à construire à partir de matériaux que l'on trouve partout: bois, contreplaqué, aluminium ménager, verre et laine de mouton (pour l'isolation).

 

On peut atteindre une température autour de 130° C avec ce modèle simple. En y ajoutant 3 réflecteurs d'appoint, on peut monter jusqu'à 170°.

 

Nous avons obtenu des résultats formidables aussi bien en zone rurale qu'en zone urbaine.

 Ce cuiseur, en le simplifiant, sera idéal pour notre projet.

 

Le cuiseur sans feu

Caisse isolante en contreplaqué fonctionnant selon le principe de la bouteille Thermos.

Il permet de terminer la cuisson à l'étouffée et de conserver le plat chaud pendant plusieurs heures.

Le poêle à bois économe

 

Vient compléter la panoplie que nous fournissons en milieu rural. Il consomme 4 fois moins de bois que la cuisson traditionnelle.

 

Ces 3 outils réduiraient de 90% la consommation de bois en milieu rural et de 60% les dépenses de combustible en milieu urbain.

 

La parabole - Modèle SK 14 (Modèle EG SOLAR)

Les rayons du soleil sont reflétés par un miroir inox parabolique sur un récipient noir placé au foyer. La marmite chauffe très vite et permet toute sorte de cuisson, y compris les fritures à 200 degrés.
Puissance : environ 700 watts.
Poids : environ 20 kg.
Dimensions : l=160 cm, h=160 cm, p=80 cm.

un excellent outil de la cuisson solaire : puissant et rapide (un litre d'eau bout en en 10 minutes par beau soleil).

Bolivia Inti a lancé la production d'une petite série de ce modèle, avec l'aimable autorisation du concepteur et fabricant allemand, EG SOLAR. L'association ATAO (chantier d'insertion à Nantes) en assure la fabrication. Son prix en France est de 380 € (modèle tout en aluminium), le profit de l'opération étant destiné à la construction de cuiseurs solaires dans les Andes. C’est trop cher pour notre projet. Mais il serait intéressant de savoir à quel coût, il serait fabriqué au Maroc en le simplifiant.

 

c) Un type de foyer amélioré est aussi présenté sur le site de WeNet Cambodge : Wood Energy Network of Cambodia, c/o CEDAC, No. 39, St.528, Boeung Kak I, Toul Kok,PO Box: 1118, Phnom Penh, Cambodia, Tel: 855-23 880 916 / Fax: 855-23 885 146, e-mail: wenetcam@online.com.kh , site : http://www.wenetcam.net/french/improvedcookstoves.php

 

F1 : 18 à 24 % Tests d'eau bouillie, 5 $US

F2 : 30 à 40 % Tests d'eau bouillie, 5 $US

F3 : 30 à 45 % Tests d'eau bouillie, 112 $US

Variante de F1

F4 : 18 à 24%, Test d'eau bouillie

F5 : 0,5 à 1 $US, 20 à 30 % de rendement pour bouillir de l’eau.

F6 : C’est le plus efficace, 37 % de rendement pour bouillir de l’eau.

3 $US

F7 : 1 $, casse facilement

(source photo WeNet Cambodge).

Tous peuvent être auto-construits plus ou moins facilement (sauf F5, F6 et F7).

Tous les plans de ces cuiseurs sont sur le site de Wood Energy Net Cambodge.

 

d) GERES - Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarité, 2 cours Foch, 13400 Aubagne France, Tel: 33/0 4 42 18 55 88, Fax: 33/0 4 42 03 01 56, e-mail : geres@free.fr , site : http://geres.free.fr/ . Le GERES s'occupe d'énergie solaire dans les pays en voie de développement. Il est l’auteur du livre « Le chauffage solaire dans les régions froides ». Il est déjà intervenu au Maroc, pour la maîtrise de l’énergie dans un habitat collectif (Nord Maroc).

Dès 1984, le GERES, avec l'aide de la Commission Européenne, promeut :

·       Des murs solaires pour les bâtiments. Ce système de chauffage complètement passif est techniquement très simple, parfaitement adapté au contexte local, efficace et bon marché. Il peut s'ajouter aux maisons existantes ou intégré dans des projets de construction neuves.

·       Les poulaillers solaires: la technique est efficace, peu coûteuse et permet même de créer un nouveau type d'activité génératrice de revenus.

·       Les serres solaires agricoles. Elles permettent de produire des jeunes plants et de gagner ainsi 2 mois pour les plantations à l'extérieur, de sorte qu'il soit possible d'obtenir deux récoltes pendant l'été et de cultiver des légumes d'hiver (chou, navet) sous serres [en tout cas au Ladakh où a été initié le projet]. Ce procédé peut aussi faire double emploi lorsqu'il est couplé au système de chauffage des habitations individuelles ou collectives.

 

(e) EDIF - Énergies Durables en Île-de-France, Espace Info Énergie 10ème /18ème /19ème  arrondissement de Paris, 17 rue curial 75019 Paris, tél. : 01 42 09 66 75, http://groups.msn.com/edif/edif.msnw , e-mail : Energies.durables@wanadoo.fr ). EDIF a pour but de promouvoir la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables, en Ile de France (en liaison avec le Comité de Liaison des Energies Renouvelables (CLER)).

(pour mention). 

 

f) Raymond LÉGER, chercheur indépendant, propose une solution très simple de boîte cuiseur solaire très semblable dans sa conception au cuiseur solaire de Bolivia Inti, mais à base de film plastique de serre ou technique pour la partie transparente  (ce cuiseur est visible dans son jardin). Adresse : 11 Rue de la Motte, 95270 Asnières sur Oise, France, Tél.: 01 30 35 49 69, Fax : 01 34 68 08 52,Port: 06 17 01 16 56, site : http://www.lacitedusoleil.com,

e-mail: raymond.leger.energie.solaire@wanadoo.fr

 

Pour ces questions, il y a vaincre de fortes résistances culturelles.

Il y a une étude à faire au sujet de la résistance normale des mentalités face à ces innovations

(Chapitre à étudier et à compléter).

 

Par ailleurs, le temps, en montagne, ne permet pas toujours d'utiliser ce genre de fours...

L’été, il peut y avoir des vents violents soudains, des vents de sable, de fort orage et fortes grêles. L’hiver, il peut y avoir de la neige et des tempêtes. Ces mauvaises conditions climatiques peuvent contribuer à gondoler, renverser, détruire, casser les cuiseurs solaires. 

« La population n'est pas fortement intéressée. La plupart utilise le gaz » (source : M. Askarray).

 

Voir aussi le document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de l’auteur :

http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/FoyersBasseConso.htm

 

Pour permettre la réussite de ce projet, il est important d’impliquer les femmes locales dans le projet d’implantation de cuiseurs solaires et de foyers économes en bois dans la région.

 

35    ONG, organismes, personnes à contacter

 

Comme pistes de partenaires et sponsors.

35.1 Institutions marocaines et acteurs locaux au Maroc

Acteurs locaux :

 

Mr M. Aït BAHMAD président de l'Association IMLIL / ANGAM

C/O Association Régionale des Guides et Accompagnateurs en Montagne du Toubkal

BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH

 

M. Larbi Didouqen, Responsable du Parc National de Toubkal, IMLIL, Marrakech, Maroc.

Et Mr. M. BENHIBA, Directeur Régional des Eaux et Forêts du Haut Atlas (SPEFM, Marrakech).

 

Service provincial de Eaux et Forêts du Maroc (SPEFM).

Smail LAMI, Chef de Service Provincial Marrakech, 044-38-69-34

 

Institutions :

 

MATEE ministère de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement, Quartier Administratif, Rue Ouarzazate, Hassan, Rabat (M. Le Ministre Mohamed ELYAZGHI).

Tél.: 037 76 10 07 / 037 66 14 87, Fax : 037 66 14 88, http://www.matee.gov.ma 

 

Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, Quartier Administratif,  Chellah - Rabat – Maroc, tél: (212) 37 76 25 65 / 76 26 94 / Fax: (212) 37 76 68 55, E_mail: Webmaster@eauxetforets.gov.ma

 

AEFCS Administration marocaine des eaux et forêts et de la conservation du sol,

Ministère de l'Aménagement du Territoire de l’Eau et de l’Environnement

Secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement, 36, Avenue Al Abtal, Rabat-Agdal

Téléphone: 212 37 77 26 33/34/35, Fax: 212 37 77 08 75

émail : sg@minenv.gov.ma  ou dpe@minenv.gov.ma

contact: Jaâfar BOULEJIOUCH (Administrateur de projet)

http://www.eauxetforets.gov.ma/annuaire.htm

 

DDF Ministère chargé des Eaux et Forêts, Direction du développement des forêts,

3 rue Haroune Errachid, 10106 Rabat-Agdal, Maroc.

 

Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs,  BP 511, Tabriquet, 11 000 Salé, Maroc, Téléphone/Fax : 212 37 86 49 47, Contact : Abdelmalek BENABID, émail : abenabid@iam.net.ma

 

Université Mohamed V, Institut scientifique, Département de zoologie et d'écologie animale, B.P. 703, 10106 Rabat-Agdal, Maroc : http://www.israbat.ac.ma/

Université Mohammed V Faculté des Sciences Département de Biologie Avenue Ibn Battota B.P. 1014 Rabat Agdal, Contact : Abdelaziz Benhoussa, Email : benhoussa@fsr.ac.ma  ou Benhoussa@hotmail.com  , Tel. GSM 061 47 00 44

Son CV sur : http://www.medwetcoast.com/IMG/cv_Benhoussa_2003.pdf

 

La maison de l’écologie et des écosystèmes du Maroc, à IFRANE, Michel R. TARRIER (auteur & initiateur du projet),  : tél/fax : 34-952.960182, GSM Espagne : 34-629.528333, GSM Maroc : 212-685.83338, courriel : tarrier@ctv.es , www.tarrier.org ,

http://homepage.mac.com/jmdelacre/meem/projet.htm

 

FSTG Faculté des Sciences et Techniques Marrakech-Guéliz, FSTG Marrakech-Guéliz, BP 618 Marrakech Maroc, Tél: +212 44 43 72 22 / Fax: +212 44 43 31 70, www.fstg-marrakech.ac.ma

 

Station Régionales des Semences,  Directeur de la Direction de la Protection des Végétaux, des Contrôles Techniques et de la Répression des Fraudes(DPVCTRF) : M. Rachid LAKHDAR

Tél: (07) 69 03 75 / Fax: (07) 29 75 44, http://madrpm.gov.ma/madrpm2/Directions/dpvctrf.htm

 

Chambre de Commerce et d'Industrie de Marrakech : Djnan Harti BP 529 MARRAKECH (5) 43 19 51 (5) 43 09 50, www.exportmorocco.com/chambers.htm

 

Consulat général de France à Casablanca : http://www.consulfrance-casablanca.org/

Et Ambassade de France au Maroc : www.ambafrance-ma.org/  

 

a) SOGETA Société de Gestion des Terres Agricoles   http://www.sogeta.ma

 

b) SCID Maroc. Système de Circulation de l'Information sur la Désertification au Maroc

http://212.27.191.132/sidsisei/nationaux/maroc/index.htm

 

c) LOARC Laboratoire Officiel d'Analyses et de Recherches Chimiques de Casablanca, organisme

de contrôle de la qualité sous tutelle du MADR http://www.loarc.co.ma 

 

d) AMI-IAA Association Marocaine des Ingénieurs en Industries Agricoles et Alimentaires, IAV Hassan II, BP 6202, 10101 - Rabat – MAROC, Tel: (00 212 7) 77 56 39/ Fax: (00 212 7) 67 49 29, e-mail : ami_iaa@hotmail.com , http://www.multimania.com/amiiaa

 

Sociétés :

 

e) Société H.A.M. :Production et commercialisation des produits de la ruche (miel, pollen, ruches, essaims, reines,...)  http://www.casanet.net.ma/users/ham/index.htm 

 

f) L'Herbier de l'Atlas : Plantes aromatiques et médicinales du Maroc

http://www.herbier-atlas.com/ 

 

g) Maroc Agri : Portail sur l'agriculture, le monde rural et l'environnement au Maroc

http://marocagri.multimania.com

35.2 Institutions en France :

 

Monsieur l'Ambassadeur M. HASSAN ABOUYOUB, Consulat du Maroc / Ambassade du Maroc à Paris, 5 rue le Tasse 75016 PARIS, Tél. : 01 45 20 69 35 : Fax : 01 45 20 22 58, Mail: affgeneral@amb-maroc.fr , site : http://www.orientalement.com/fr/61

 

Ministère des Affaires étrangères,  Bourses du Ministère des Affaires étrangère, Direction générale de la Coopération  internationale et du Développement (DGCID), à l’attention du chef de la Mission pour la coopération non gouvernementale (MCNG), 57 Bd des Invalides, 75700 Paris

 

Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, 20 avenue de Ségur, 75302 Paris 07 SP, e-mail : ministere@ecologie.gouv.fr  : http://www.ecologie.gouv.fr/ , www.environnement.gouv.fr

 

CIRAD, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, 42 rue Scheffer 75116 Paris, France, Téléphone : 33 (0)1 53 70 20 00, Télécopie : 33 (0)1 47 55 15 30, organisme français de Recherche en Agronomie Tropicale

http://www.cirad.fr/fr/index.php (contacter son Directeur général  M. Gérard Matheron, ou un de ses conseiller Michel Griffon etc …). Les conseils du CIRAD seraient précieux.

 

IRD (ex-ORSTOM) Institut de recherche pour le Développement (centre français de recherche scientifique en zones tropicales) : www.ird.fr , 213 rue La Fayette, 75480 PARIS Cedex 10, Téléphone : +33 (0)1 48 03 77 77, Fax : +33 (0)1 48 03 08 29. Contacter le bureau des concours, Direction du personnel: ddp@paris.ird.fr  et  Thierry Christophe (Unités de recherche et de service): christo@paris.ird.fr

Clubs JRD (Club de Jeunes pour la Recherche et le Développement) : Maurice FAY Maurice.Fay@paris.ird.fr , Adresse internet : http://www.clubsjrd.ird.fr/

 

AFD Agence Française de Développement : finance des développements économiques dans les pays en voie de développement, 5 rue Roland Barthes 75598 PARIS Cedex 12, 01 53 44 31 31, fax : 01 44 87 99 39,  email :  site@afd.fr,  : http://www.afd.fr/  (contacter par ex. Henry DE CAZOTTE, Directeur du Département de la Communication …).

 

INRA Institut National de Recherche Agronomique, 147 rue de l'Université 75338 Paris Cedex 07 - tél : +33(0)1 42 75 90 00, www.inra.fr

 

FFEM Fonds Français pour l’environnement mondial, 5 rue Roland Barthes, 75012 Paris, www.ffem.net , lance un concours : calasj@afd.fr

 

AFD Agence française du développement, 5 rue Roland Barthes, 75012 Paris, http://www.afd.fr

 

35.3 Institutions au niveau international

 

CIFOR, Center for International Forestry Research, Headquarters: Office Address: Jalan CIFOR, Situ Gede, Sindangbarang, Bogor Barat 16680, Indonesia, Mailing Address: P.O. BOX 6596, JKPWB, Jakarta 10065, IndonesiaTelephone: +62-251-622-622, Fax: +62-251-622-100, email for general inquiries: cifor@cgiar.org , http://www.cifor.cgiar.org/ , émail (Cifor ressources humaines) : cifor-hr@cgiar.org

 

UICN Union mondiale pour la nature, Comité français pour l'UICN (UICN France), 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 PARIS, Tél : 01 47 07 78 58 - fax : 01 47 07 71 78 - uicn@uicn.fr : http://www.iucn.org/

 

FAO (FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION de l’ONU), FAO HEADQUARTERS, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italy, Telephone: (+39) 06 57051, Fax: (+39) 06 570 53152, Email: FAO-HQ@fao.org , Media Relations : Telephone: (+39) 06 570 53625, Fax: (+39) 06 5705 3699 , http://www.fao.org/

Liaison Office with the European Union and Belgium (LOBR), 30 Boulevard Simon Bolivar (21st floor), 1000 Brussels, Belgium, Telephone: (+32 2) 2038852, Fax: (+32 2) 2038589, Email: FAO-LOBR@fao.org

 

PNUD - UNDP, Programme des nations unis pour le développement : www.undp.org/french/

Programme des Nations Unies pour le développement, Bureau européen Palais des Nations CH-1211 Genève 10 Suisse, Téléphone: (41-22) 917 8542

Bureau de liaison du PNUD à Bruxelles, ONU/PNUD,14 Rue Montoyer, 1000 - Bruxelles, Belgique. Téléphone: (32-2) 505 4620 Fax: (32-2) 505 4729.

Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD (UNDP) Maroc :
Angle Avenue Moulay Hassan et Rue Moulay Ahmed Loukili
Casier ONU, Rabat Chellah Maroc
Tél : 212 (0) 37 70 35 55 / Fax : 212 (0) 37 70 15 66
Email : registry.ma@undp.org, site
: www.pnud.org.ma/

Bureau du Représentant Résident :

M. Emmanuel Dierckx de Casterlé, Représentant Résident

Mme Yvonne Helle, Représentant Résident Adjoint

Mme Soumaya Yaakoubi, Assistante du Représentant Résident

Mme Khadija Belfakir, Représentant Résident Assistant Environnement, Energie, Pauvreté

 

PNUE, Programmes des nations unis pour l’Environnement : www.unep.org/ et www.unep.org/dcr

Avec son Fond pour l’Environnement Mondial administré par la Banque mondiale.

39 quai André Citroën 75015 PARIS, Tél.:  01 44 37 14 50 / fax : 01 44 37 14 74

 

UNESCO, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization : www.unesco.org/

 (Organisation Nations Unies pour Education Science Culture) 

7 pl Fontenoy 75007 PARIS, standard: 01 45 68 10 00

(Clubs Unesco , association conseil régional, 43 r Glacière 75013 PARIS)

 

L’Europe (la Communauté Européenne) : http://europa.eu.int/index_fr.htm

 

Les conseils régionaux, généraux et les villes comme Paris …

 

OIBT : Organisation Internationale des Bois Tropicaux, International Tropical Timber Organization (ITTO) : www.itto.or.jp

 

IFS International Foundation for Science,  www.ifs.se

 

FME Fonds mondial pour l’environnement,

 

35.4 ONG France ou Interntional

 

WWF (World Wildlife Fund), WWF France, 188, rue de la Roquette 75011 Paris, tel 01 55 25 84 67, fax 01 55 25 84 74, mail: sitivo@wwf.fr , www.wwf.org

 

Programme du gouvernement suisse sur les forêts tropicales : www.tropicalforests.ch

 

PEACE CORPS (corps de la paix) organisation gouvernementale américaine qui envoie des volontaires effectuer un service civil dans les pays en voie de développement  dont le Maroc :

www.peacecorps.gov

 

GREENHEALTH International, Association Valorisation des Plantes Médicinales, Préservation des connaissances, 157 Rue Comte de Melgueil, Plein Sud, Bat 1, 34000 MONTPELLIER

émail: greenhealth@tiscali.fr , Fax : 08 25 95 66 46, http://www.greenhealth.fr/

 

GREENPEACE (Greenpeace France), 22 rue des Rasselins, 75020 Paris

Tel : +33 1 44 64 02 02; Fax : +33 1 44 64 02 00, http://www.greenpeace.org/france/

 

LONGLEAF Alliance,

Dean Gjerstad (Co-Director), School of Forestry & Wildlife Sciences, Auburn University, AL 36849, USA, Tél. 334-844-1020, Fax 334-844-1084, e-mail: lngleaf@auburn.edu

http://www.longleafalliance.org/

 

FNH, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, 6 rue de l’Est, 92100 Boulogne-Billancourt, Tél. 01 41 22 10 70, fax : 01 41 22 10 99, email : fnh@fnh.org , www.fondation-nicolas-hulot.org/

 

35.5 Adresses & Contacts des Indian Forest Research Institutes

 

On pourrait s'inspirer de l'exemple indien, de l’expérience des « indian forests institutes », au niveau des techniques de multiplication, plantation, exploitation,...

1) Forest Research Institute (FRI), Indian Council of Forestry Research & Education,
P.O. New Forests, DEHRADUN - 248 006 (UP) INDIA, email : icfre@envfor.delhi.nic.in
site :
http://www.envfor.nic.in/icfre/fri/fri.html
et Dr. Devendra Pandey, Director, Forest Survey of India (FSI)
Ministry of Environment & Forests, Kaulagarh Road, P.O., IPE, DEHRADUN - 248 195
Phone # 91-135-756139, 755037, 754507, Fax # 91-135-759104
E-Mail : fsidir@nde.vsnl.net.in, fsihq@nde.vsnl.net.in  

Temperate Forest Research Institute (TFRIS) (Indian Council of Forestry Research & Education)
SHIMLA - 171 001 (HP) INDIA, email : icfre@envfor.delhi.nic.in
site :
http://www.envfor.nic.in/icfre/tfris/tfris.html

G.B. Pant Institute of Himalayan Environment & Development, Kosi-Katarmal, Almora 263 643, Uttaranchal, India, Phone# 91-5962-41015; 41041, Fax # 91-5962-31360; 31507
email: gbpihed@rediffmail.com, site:
http://envfor.nic.in/gbpihed/gbpihed.html

Himalayan Forest Research Institute, Conifer Campus, Panthaghati, Shimla-171 009(HP) India
site:
http://www.hfrishimla.org/contact.html

Sh. Surinder Kumar, IFS, Coordinator, Qualification - M.Sc Chemistry, AIFC (IGNFA, Deheradun); Diploma Course on People, Participation and Forestry (Wolverhampton Univ., UK), Phone: 91-0177-226778, PBAX: 227804 - 06 Ext 101, FAX: 91-0177-226779, email: hfri@hotdak.net

Kehar Singh Thakur, IFS, Head of Office, Qualificaiton : M.Sc. Chemistry and AIFC Diploma, Experience : Course on Forestry Extension Support, (Georgia Univ. U.S.A). More than fifteen years of experience in Forest / Wildlife Management. 

 

Dr.Kulraj Singh Kapoor, Head, Division of Ecology & Biodiversity Conservation/Research Coordination Division, Qualification : M.Sc., M. Phil, Ph.D (Botany). Specialization in Ecology, Experience : 17 years experience in forestry research, pertaining to Ecology and Biodiversity Conservation.

 

R.R. Bhalaik HPFS, Head, Division of Siviculture & Forest Genetics
Qualification : M.Sc. Forestry, Experience : More than twenty-one years of experience in Forest / Wildlife Management and fifth year research experience in Planting, Stock Improvement. 

 

Ranjeet Singh, Head, Division of Forest Protection, Qualification : M.Sc. Agriculture (Entomology), Experience : Biodiversity and Integrated Pest Management

 

Dr Sandeep Sharma, Scientist, Qualification : Ph.D Forestry ( Silviculutre & Agroforestry ), Experience : 9 years of experience in Forestry Research, especially on Tree Improvement and Nursery Technology.

 

Dr. R.K Verma, Scientist Qualificaiton : Ph.D ( Forestry ), Experience : Working in the field of Ecology, and Biodiversity Conservation since last 9 years.

 

Dr S. Chakrabarti, Scientist, Qualification : M.Sc. Ph.D. (Zoology ) with specialization in Baculovirology, Experience : More than 12 years of research experience, in the field of Entomology.

 

Mr. Rajinder Sharma, Private Secatary / Administrative Officer, Qualification : M.A. English, Political Science and Hindi, PG Diploma in Personnel Management and Industrial Relations, Diploma in Computers in Office Management. Experience : 23 years experience in Secretarial Office Administration.

 

Charan Singh, Research Officer, Qualification : M.Sc. Zoology with Entomology
Experience : Forest Entomology :
1. Biological weed control
2. Selection of insect pest resistant clones of Populus Deltodoes and Dalbergia sissoo.
3. Chemical control of cut worm in Paulownia fortunei. 

 

Vaneet Jishtu, Field Botanist, Qualification : M.Sc. Botany with Specialization
in Plant Taxonomy, Experience : Twelve years experince in Plant Taxonomy and Rehabilition of Mined Areas. 

 

35.6 Annexes : Adresses de Botanistes et conseils techniques

 

1) Monsieur Jacques Périgaud, Ingénieur de recherche, La graineterie, 1° étage, Service des cultures du Jardin des Plantes, Muséum de Paris 43 rue Buffon, 75005 Paris , émail : perigaud@noos.fr.


2)
Monsieur Peter A. Schäfer, Conservateur des herbiers (MPU), Institut de Botanique - Université Montpellier 2, 163, rue A. Broussonet, F - 34090 MONTPELLIER, tél. (33) 4 99 23 21 82, émail : pasch@isem.univ-montp2.fr

 

3) Monsieur Denis Loubry, docteur en Botanique Tropicale, travaillant en Guyane, spécialiste du macro-bouturage d'arbre. émail : loubry.d@wanadoo.fr

 

4) Monsieur Bruno Bordenave, émail : bruno.bordenave@wanadoo.fr

 

5) Monsieur Guy Barthélemy, « Villages sans Frontières », Maison Iriane Quartier Lasbordes, 64270 SALIES-DE-BEARN, tél. 06.84.03.11.47, émail : gg.barthelemy@laposte.net

 

6) Monsieur Frédéric Bouffard, facama@planetis.com

 

 7) Bernard Ponet, Professeur du BEP Agricole, Le Grand Mas - Maison Familiale Rurale, 30700 Uzès , Tél.: 04 66 22 18 26, fax : 04 66 22 50 21, Mails : bponet@grandmas.fr  accueil@grandmas.fr

 

8) Nicolas Montès, Laboratoire de Biosystématique et Ecologie méditerranéenne

Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie, UMR CNRS 6116, Université de Provence

Case 421 – Av. Escadrille Normandie Niemen, 13397 Marseille Cedex 20, France.

Tel: (33) 4 91 28 27 75, Fax: (33) 4 91 28 87 07 Email: nicolas.montes@up.univ-mrs.fr  ,

Site Internet sur le genévrier thurifère : http://n.montes.free.fr

 

9) Professeur Wadi Badri, Laboratoire d'Ecologie et d'Environnement, Faculté des Sciences Ben M'sik Casablanca, Tél.: 022704671/2/3 Fax: 022704675, e-mail: wbadri@wanadoo.ma

 

Botanistes et responsables d’ONG, que l’auteur remercie ici.

 

 

 

Erik Mahé, PNUD, responsable du développement de l’Oasis du Tafilalet à Maroc.

(responsable projet Etude des Aires Protégées du Maroc, Chef projet programme oasis Maroc).

 

M. Mohamed ALIFRIQUI du Comité d'Organisation du Deuxième Colloque International du Genévrier Thurifère (Juniperus thurifera L.), Laboratoire d'Ecologie Végétale et de Phanérogamien Département de Biologie Faculté des Sciences – Semlalia (Université Cadi Ayyad), BP : 2930, 40001 Marrakech, MAROC  Tél : +212 4 43 46 49 poste 523 Fax : +212 4 43 67 69 Email : alifriqui@cybernet.net.ma

 

Note : a) L'Université Cadi Ayyad, b) Faculté des Sciences Semlalia Marrakech, c) Le Laboratoire d'Ecologie Végétale et de Phanérogamie, en collaboration avec

c) La Direction Régionale des Eaux et Forêts du Haut Atlas à Marrakech (DREF, Marrakech)

ont organisé Le Deuxième Colloque International sur le Genévrier Thurifère.

Avec au Comité d'Organisation :

M. Mohamed ALIFRIQUI (FSSM, Marrakech) - M. My Ahmed EL ALAOUI EL FELS (Fac. Sc., Agadir) - M. My Dris EL ALAOUI (FSSM, Marrakech) - M. Ahmed OUHAMMOU (FSSM, Marrakech) - M. Ali BLALI (DREF, Marrakech) - M. Mohamed BOUAICHI (DREF, Marrakech) - M. Smail LAMI (DREF, Marrakech) - M. Tariq KHALLA (FSSM, Marrakech) - M. Nicolas MONTES (IMEP, Marseille, France)

Et au Comité Scientifique :

M. Jean François ASMODE (Paris, France) - M. Wadi BADRI (Casablanca, Maroc) - M. Ahmed BELLAOUI (Marrakech, Maroc) - M. Abdelmalek BENABID (Salé, Maroc) - M. Mohamed BENHIBA (Marrakech, Maroc) - M. Said BOUJROUF (Marrakech, Maroc) - M. M. A. EL ALAOUI EL FELS (Agadir, Maroc) - M. Mohamed FENNANE (Rabat, Maroc) - M. Martin FISHER (Fidji) - M. Thierry GAUQUELIN (Toulouse, France) - M. Gérard LARGIER (Bagnères de Bigorre, France) - M. Omar M'HIRIT (Rabat, Maroc) - M. Ahmed OUHAMMOU (Marrakech, Maroc) - M. Alain ROQUES (Orléans, France) - M. Michel THINON (Marseille, France) - M. Luis VILLAR (Jaca, Espagne). Source : http://n.montes.free.fr/colloque.html

35.7 Annexes : Adresses d’acteurs et de Conseils de non botanistes

 

1) Monsieur Lahcen ASKARRAY, Guides et Accompagnateurs du Toubkal, BP 22, IMLIL, 40000 MARRAKECH. GSM : +212 70 40 71 04 (local : 07 60 40 71 04).

2) Son fils Monsieur Mohamed ASKARRAY, GSM : +212 66.71.01.79, +212 63.63.29.04, Fax: +212.44.31.12.49, email: asquarray@douar-imlil.com, son site: www.douar-imlil.com

35.8 Annexe : Sites en rapport avec le problème de déforestation :

 

 

Voir des possibles collaboration avec des ONG luttant contre la déforestation et la désertification : http://www.sossahel.org/

 

36    Annexe : information sur Imlil et sa vallée

 

            Cette vallée est aussi situé à côté du Parc national du Toubkal, de 38000 ha, créé en 1942. Ce dernier se distingue surtout par la présence de la plus ancienne réserve à Mouflon manchette du Maroc, la réserve de Takhekhort (dans cette dernière , une zone a été  clôturé de 300 ha, pour la régénération du Genévrier thurifère. Y sont effectués des tests de germination des graines en pépinière). L'avifaune nicheuse est très diversifiée et concerne presque une centaine d'espèces, avec la présence d'oiseaux tout à fait remarquables comme l'Aigle royal, l'Aigle de Bonelli, l'Aigle botté, le Circaète jean le Blanc. L'herpétofaune s'inscrit directement dans le cadre des valeurs biologiques que recèle le parc, avec un taux d'endémisme élevé, et certaines espèces très rares comme le Psammodrome microdactyle et la Couleuvre de Schokar. Source sur le Parc National du Toubkal : http://www.gtz-maroc.com/actes01.pdf

(un document très important sur ce par et les projets de développement à Imlil).

Source Club Alpin du Maroc sur ce parc : http://www.cafmaroc.co.ma/partenaire/pnt/flore.asp

Autres sources sur le parc : http://www.chm.ma/gestion_et_conversation/parcs_nationaux.htm#Toubkal

http://www.undp.org/sgp/cty/NORTH_AFRICA_MIDDLE_EAST/MOROCCO/pfs6063.htm

Les montagnes du Haut Atlas qui couvrent la partie septentrionale du Maroc jusqu’en Tunisie et abritent plus d’un tiers des espèces endémiques d’Afrique du Nord. Source : http://www.grida.no/aeo/french/069.htm     

Dans le Toubkal, dont le taux d’endémisme est supérieure à 50 %, beaucoup d’espèces sont menacées ou ont disparues (lion de l’Atlas en 1922, la panthère de l’Atlas vers 1942, plantes, etc. … source : http://www.grandspredateurs.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=63 ).

 

L'avantage de cette région berbère est qu’elle accessible par une route goudronnée située à 64 km de Marrakech, dans une zone touristique située au pieds du parc du TOUBKAL. L’auteur (de cette étude) est en contact  avecJean et Michèle Minet, gérants depuis plus de 30 0 ans du refuge CAF d’Oukaïmedène dans le Haut-Atlas, et  Lahcen ASKARRAY (Directeur de la Compagnie des Guides du Toukbal _ Imlil, 40000 Marrakech _, et directeur d’une agence locale de trek et  propriétaire d’un gîte touristique) et son fils Mohammed.

Il y a 5 ans, IMLIL était un village, très pauvre, sans route goudronnée, avec un seul groupe électrogène pour tout le village, marchant 2 h/j.  Depuis l'arrivée de la route goudronnée et de l'électricité (pylônes), il y a 1 ou 2 ans, le village a vraiment explosé (accroissement du tourisme, chambres d'hôte, connexion sur le réseau de portables Maroc-Télécom , cybercafé ...).  Une dynamique du progrès existe dans ce village. 

NOTE BGB : quel que soit la représentation des habitants, le besoin en ressources ligneuses et celui de la préservation des biotopes reste inchangé, en dépit des difficultés potentielles que pourrait effectivement entraîner une radicalisation. Un tel projet, qui implicitement vise à créer une dynamique fédérative des forces vives et progressistes présentes, s’oppose en lui même au renfermement communautaire.

.Les jeunes sont presque tous alphabétisés et de nombreuses écoles primaires et secondaires existent dans la région.

Dans cette vallée d’écosystème aride, Au fond de la vallée irriguée d'Imlil, il y a de nombreux arbres fruitiers : surtout des noyers (Juglans regia), puis des pommiers, cerisiers, abricotiers, pêchers, figuiers, pruniers et des légumes de saison.  Le noyer et le pommier constituent les espèces dominantes des plantations fruitières. La destination principale des productions reste l’autoconsommation et la restauration des touriste. Dans les hameaux et montagnes environnantes, où il y a peu d'irrigation, chaque parcelle de terrain est exploitée, en orge, maïs ou blé. Les cultures en terrasse y sont riches mais peu nombreuses.

Source : http://www.fao.org/DOCREP/005/Y2328F/y2328f06.htm#P2_629

 

« Les combustibles utilisés sont essentiellement le bois de feu collecté et, dans une moindre mesure, les résidus agricoles (coques de noix et épis de maïs) et animaux (bouse de bovins). Le principal combustible commercial utilisé est le gaz butane, d’introduction récente […].Les repas, pris généralement cinq fois par jour, sont essentiellement composés d’huile, de sucre, de thé, de légumes de saison et de pain d’orge, en majorité non produits localement. Dans la vallée en 1990, il y avait environ 3200 caprins, 1 200 ovins, 460 bovins et 150 ânes et mulets; ces troupeaux requièrent des quantités importantes d’aliments, donnés sous forme d’orge (34% de la production en 1989-1990), de résidus d’orge et de maïs, de pâturin ou de paille de blé achetée au marché.

La fertilisation des terres cultivées est essentiellement assurée par l’application du fumier récupéré dans les «étables» et par les dépôts in situ au cours du pâturage des animaux (la jachère est pratiquée systématiquement une fois sur trois) […]. La quantité de combustible consommée par an, à Imlil, est de l’ordre de 20 095 GJ, dont 86% sous forme de bois de feu, 13% sous forme de gaz butane, et 1% sous forme de charbon et de bouse de bovin.

Cette énergie consommée est à 94% pour usage domestique et à 6% pour usage commercial. Dans l’usage domestique, c’est la cuisson qui prédomine (94%), suivie de l’éclairage (3 %) et de la lessive (3%). La cuisson est réalisée dans des foyers à faible rendement. Les sources d’approvisionnement en aliments du bétail sont variables, les champs en terrasses fournissent l’orge et les résidus de maïs ; les terres agudal, ghaba et aghan fournissent le fourrage; la paille est achetée au marché d’Imlil ». Source : http://www.iepf.org/docs/lef/lef37.pdf

 

Dans la région, les genévriers thurifère pousse sur un sol détritique ou rocheux, composé essentiellement d’andésite primaire (une roche basique aussi dure que le basalte).

 

37    Adresses de pépiniéristes marocains et leurs productions

 

Nom / tél.

Adresse

Espèces

Porte-Greffes

Variétés et clones

SODEA  Sodéa   /

02 2 31.19.77 ./

fax 02 2 31.30.81

044 34.71.16 /

fax 044 34.71.45

71 Av. des FAR, Casablanca

 

BP 544 Gueliz - Marrakech

Abricotier

Franc Mech-Mech

Canino - Maoui – Gelitano

Idem  Sodéa

idem

Cerisier

Sainte Lucie

Burlat - Hedelfingen - Napoléon – Van

Delassus

02. 35. 55 . 55 /

fax 02. 35. 56. 36

((212) 2.35.55.55)

9 av. Khalid Bnou Loualid Aïn Sebaa, Casblanca, Maroc

tomates, pommes de terre, haricots verts

 

 

 

La Société Marocaine « L’ART DE RESTAURATION » de Casablanca, fournit des mûres de mûriers noirs pour des usages médicinaux.

Tél./Fax: (212)2 24-19-55, Tél./Fax: (212)2 24-19-45 / Tél.:(212)2 24-19-43

e-mail : restauration@hotmail.com , site : http://perso.wanadoo.net.ma/artderestauration/

Note : Au Maroc, il existe de grosses mûres du mûrier, de la taille du pouce et toujours de couleur rouge sang (mûrier noir).

 

Sinon, nous ne trouvons pas les plantules chez les pépiniéristes, comme on trouve des mûriers et des saules, à l’état sauvage à Maroc, nous récolterons les plantules, surgeons, rejets, sur place et nous les cultiverons dans nos serres ou pépinières.

 

38    Maladies des arbres

 

Les papillons « Lymantria dispar » s’attaquent au Maroc à :

 

Q. faginea (id.) Chêne zéen

Populus spp. (Salicacée) Peuplier

Pyrus mamorensis (Rosacée) Poirier sauvage

P. communis (id.) Poirier

Malus communis (id.) Pommier

Prunus domestica (id.) Prunier

P. persicae (id.) Pêcher

P. armeniaca (id.) Abricotier

Cydonia oblonga (id.) Cognacier

Astragalus lusitanicus (id.) Astragale

Phaseolus vulgaris (id.) Haricot

Juglans regia (Juglandacée) Noyer

Cistus salviaefolius (Cistacée) Ciste

Solanum tuberosum (Solanacée) Pomme de terre

Morus alba (Moracée) Mûrier

...

Sources :

1) http://www.inra.fr/dpenv/ld-m-tab.htm & http://www.inra.fr/dpenv/ld-m-int.htm

2) BEY-ROZET L. - Notions d'arboriculture fruitière à l'usage des planteurs du Maroc.
Rabat, Imprimerie franco-marocaine, 1931.

 

Possibles maladies du genévrier thurifère :

 

> Dépérissement & brûlures par deux champignons : Phomopsis juniperovira et  Kabatina juniperi

> Attaque possible des araignées rouges (Tetranychus urticae).

 

39    Annexe : Bibliographie et sites Web

39.1 Site sur la flore du Maroc

39.2    Sites sur les mûriers et saules

 

39.3 Petite bibliographie sur le génévrier thurifère

 

Ø       Montès N., Bertaudière V., Badri W., Zaoui E. H., Gauquelin T. (2001) - Biomass and nutrient content of a semi-arid mountain ecosystem: the Juniperus thurifera L. woodland of Azzaden valley (Morocco). Forest Ecology and Management.
Montès N., Gauquelin T., Bertaudière V., Badri W. Zaoui H. (2000) - Evaluation et cartographie du stock carboné souterrain dans un peuplement à Genévrier thurifère du Haut Atlas (Maroc). Le cas de la vallée de l'Azzaden. Actes du colloque "Le Genévrier thurifère (Juniperus thurifera L.) dans le bassin occidental de la Méditerranée: systématique, écologie, dynamique et gestion.", 26 et 27 septembre 1997, Marignac (Haute-Garonne). ONF, Les Dossiers Forestiers n°6: 195-203.

Ø        Bertaudière V., Montès N., Badri W., Gauquelin T. (2001) - La structure multicaule du Genévrier thurifère: avantage adaptatif à un environnement sévère ? Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, Sciences de la Vie / Life Sciences, 324: 1-8.

Ø       Bertaudière V., Montès N., Gauquelin T., Edouard J.L. (1999) - Dendroécologie du Genévrier thurifère (Juniperus thurifera L.): Exemple de la thuriféraie de la Montagne de Rié (Pyrénées, France). Annals of Forest Science, 56: 685-697.

Ø       Gauquelin T., Bertaudière V., Montès N., Badri W., Asmodé J.F. (1999) - Endangered stands of thuriferous juniper in the western Mediterranean basin: Ecological status, Conservation and Management. Biodiversity and Conservation, 8 (11): 1479-1498.

Ø       Colloques: Montès N., Bertaudière V., Gauquelin T., Zaoui El H., Badri W. (2001) - A useful tool for management of juniper forests: a non destructive method for estimating biomass. Proceedings of the International Symposium "Problem of Juniper Forests: Looking for Solutions, Methods and Techniques" Osh, 7-11 August 2000

Ø       A. OUHAMMOU (Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : Flore, écologie et dynamique de la thuriféraie du Parc National du Toubkal, Haut-Atlas de Marrakech, Maroc - Summary

Ø       W. BADRI*, T. GAUQUELIN**, V. BERTAUDIERE ** et N. MONTES*** (* Laboratoire d'Ecologie Végétale, F.S. Ben M'sik, Casablanca, **Laboratoire d'Ecologie Terrestre, Univ. P Sabatier, Toulouse, *** IMEP, F.S. Saint Jérôme, Marseille) : Structure et dégradation des peuplements à Genévrier thurifère dans les différents massifs atlasiques - Summary

Ø       M. D. EL ALAOUI (Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : Les peuplements d'altitude à Genévrier Thurifère du Haut Atlas central calcaire.

Ø       M. LABHAR (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Dhar El Mahraz, Fès, Maroc) : Structure et dynamique de la Thuriféraie de Michlifène, Moyen Atlas occidental - Summary

Ø       V. BERTAUDIERE-MONTES*, W. BADRI**, N. MONTES*** et M. ALIFRIQUI****. (* Laboratoire d'Ecologie Terrestre, Univ. P Sabatier, Toulouse ; ** Laboratoire d'Ecologie Végétale, F.S. Ben M'sik, Casablanca, *** IMEP, F.S. Saint Jérôme, Marseille ; **** Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) : La structure multicaule du Genévrier Thurifère : Organisation et déterminisme - Summary

Ø       D. ANNES*, V. BERTAUDIERE-MONTES*, J. CREUS** et T. GAUQUELIN* (* Université Paul Sabatier, Toulouse, France, ** Instituto Pirenaico de Ecologia, Jaca, Espagne) : Le Genévrier Thurifère dans les Monegros (Aragon, Espagne) : Structure des populations et dynamique - Summary

39.4    Colloques 

 

(1) 2e Colloque international sur le genévrier thurifère, Marrakech, 17-22 avril 2001, 2001.

(2) 1° Colloque International  sur les genévriers thurifères, les 26 et 27 Sept. 1997,  Marignac (Haute-Garonne), au pied d’une station d’un peuplement relictuel de Genévriers thurifères des Pyrénées, à la Montagne de Rié.

(3) Laboratoire d'Ecologie Terrestre de l'Université Paul Sabatier de Toulouse (France).

(4) Le genévrier, Valérie Berthaudière-Montès et Nicolas Montès (Maîtres de conférences en écologie à l'Université de Provence à Marseille), Éditions Actes Sud, collection Le Nom de l'arbre, 2004, 90 pages. Voir aussi leur site consacré au genévrier thurifère : http://n.montes.free.fr  e-mail : nicolas.montes@up.univ-mrs.fr

39.5 Photos  et sites sur le génévrier thurifère

 

http://www.pinetum.org/photos.htm

http://n.montes.free.fr/

http://www.blackwell-synergy.com/links/doi/10.1046/j.1095-8339.2002.138002237.x/abs/

http://www.botanik.uni-bonn.de/conifers/cu/ju/thurifera.htm

http://www.biologie.uni-hamburg.de/b-online/earle/cu/ju/thurifera.htm

http://www.ingentaconnect.com/content/klu/bioc/1999/00000008/00000011/00207927

39.6 Livres

 

  1. Flore et écosystèmes du Maroc, Abdelmalek Benabid , évaluation et préservation de la biodiversité, 2000. Rabat: Librairie et éditions Kalila wa Dimna / Paris: Editions Ibis Press,  360 p. Un travail sur des habitats et des écosystèmes marocains avec un traitement floristique substantiel.

2.       Planter des haies, Dominique Soltner, collection Sciences et Techniques Agricoles, 49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE. Prix 22,60 €. Méthodes de création de haies et bocages. On trouve ce livre, à la librairie « La Maison Rustique », 26 rue Jacob, 75006 PARIS, tél. : 01.42.34.96.60.

  1. DONADEY.- Sur la Culture du Mûrier en Pré et plus particulièrement sur celle du Mûrier des Philippines, autrement dit multicaule ou Mûrier à capuchon. Draguignan. Fabre. 1836. In-8 br.couv.impr.pp.13 à 31 du Bull.de la Sté d'Agriculture du Var.
  2. JAHANDIEZ E. & R. MAIRE, 1932 - Catalogue des Plantes du Maroc, vol. 2 : 166. (Morus alba L. Cultivé - Avril-Mai, Moyen Atlas, Azrou, subspontané dans le ravin de Tioumliline).

40    Autres idées de projets annexes et connexes

 

Plus tard _ si c’est possible, avec l’association Nomad Plant / Nomad RSI http://www.nomadrsi.org/ de Laurent Pordié (+) _ , créer des jardins de curés de plantes médicinales qui sont vendus aux trekkeurs de passage. Le Maroc est un des plus gros exportateurs, en particulier vers l’Europe et la France, de plantes médicinales au monde (plantes cultivées de façon industrielle).

(+) Auteur de "Panser le monde, penser les médecines", Edit. Karthala, Collection Médecines Du Monde. Laurent a été le lauréat d’un concours Rolex, pour son association de préservation des plantes médicinales, implantée dans plusieurs endroits dans le monde (dont je crois le Maroc), qui défend ces plantes contre le fait breveter des plantes locales, ce qui permet d’assurer des ressources à des populations locales pauvres.

2) Pisciculture : l’eau de l’oued de la vallée est permanent et très claire. Le lac d'Ifni héberge une abondante population autochtone de Truite fario (Salmo trutta). Truite autochtone du lac d’Isly.

Le lac d’Infi, par l’élevage des truites qui y résident pourrait servir de vivier à poissons qui seraient pêchés en barque au filet (bien choisir l’alimentation des truites).

3) Autres idées : Fleurs coupées et/ou séchées (tableaux en fleurs séchés), magasin artisanal coopératif avec vente d’ artisanats locaux, production et vente confitures, miel, fruits séchés (abricots …), encens (si l’on fait repousser le genévrier thurifère ou de l’encen à base de genévrier rouge, si c’est possible), sculptures en andésite étoilée et polie, autres artisanats à imaginer … etc ..

4) Tourisme.

 

 

Pour tout contact et renseignements sur ce projet :

Benjamin LISAN, C/O Association TRANSHIMALAYENNE

16 rue de la Fontaine du But, 75018 PARIS, France, E-mail : benjamin.lisan@free.fr ,

Sites humanitaires de l’auteur  : http://reforestationmaroc.ue.st / http://transhimalayenne.free.fr /

http://humanitairetranshimalayenne.ue.st / Tél.: +(33)(1).42.62.49.65 / GSM : +(33)(6).16.55.09.84



[1] Les notes annotées « BGB », dans le texte, sont de Monsieur Bruno Bordenave.

[2] Les excès de coupe, d'écimage, d'émondage et de défrichement occasionnés par les populations riveraines étaient relativement peu importants avant l'indépendance. Ils se sont considérablement accrus durant les dernières décennies du XXème siècle. C’est ainsi que certaines forêts du Rif ont complètement disparu par défrichement. Sinon, la raréfaction de la faune sauvage au Maroc est due aussi, en partie, à la destruction de ses biotopes

[3] ENVIRONMENT-MAROC : La vieille image disparaît lentement, Inter Press Service News Agency, http://ipsnews.net/fr/_note.asp?idnews=3312

[4] Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait des oiseaux (éventuellement du bétail capable de le consommer) (source : Nicolas Montès).

[5] Cependant, cette estimation doit être avancée avec prudence, car jusqu'à ce jour, aucune cartographie précise de ces formations n'a été réalisée (Montès, 1999).  Source : http://n.montes.free.fr/fpagegarde.html . On trouve aussi quelques formations à Genévrier thurifère dans l'Anti-Atlas.

[6] http://www.mtnforum.org/resources/library/benaa02a.htm

[7] normalement, la technique de semi-direct ou paillage marche mal en région semi-aride.  Mais pour créer un réacteur avec micro-climat humide,  nous avons imaginer l’utilisation conjointe du goutte-à-goutte employé d’une façon très modérée, et un tapis plastique sur le sol.

[8] Voir le document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de l’auteur :

http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/FoyersBasseConso.htm

[9] Voir le document « Cuiseurs faible consommation en bois et cuiseurs solaires » sur le site personnel de l’auteur :

http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/FoyersBasseConso.htm

[10] La quantité de combustible consommée par an, à Imlil, est de l’ordre de 20 095 GJ, dont 86% sous forme de bois de feu, 13% sous forme de gaz butane, et 1% sous forme de charbon et de bouse de bovin. Cette énergie consommée est à 94% pour usage domestique et à 6% pour usage commercial. Dans l’usage domestique, c’est la cuisson qui prédomine (94%), suivie de l’éclairage (3 %) et de la lessive (3%). La cuisson est réalisée dans des foyers à faible rendement. Les sources d’approvisionnement en aliments du bétail sont variables, les champs en terrasses fournissent l’orge et les résidus de maïs ; les terres agudal, ghaba et aghan fournissent le fourrage; la paille est achetée au marché d’Imlil ». Source : http://www.iepf.org/docs/lef/lef37.pdf

[11] Ces organismes seront contactés pour tenter d’obtenir auprès d’eux un soutien financier et moral.

[12] En agriculture et jardinage, le paillis (ou mulch) est une couche de matériau protecteur posée sur le sol, principalement dans le but de modifier les effets du climat local.

[13] OSIPT  (Opération Solidarité Informatique pour Tous) Association Régionale Gestionnaire de Structures d'Insertion, 86 rue Cossonneau, 93330 NEUILLY-sur-MARNE, tél: 01.49.44.17.85. Cette association prête des Pentium I, II, III (sans imprimantes, modem), à toute personne désirant se former à l'informatique mais n'ayant pas les moyens financiers suffisants pour s'acheter, voire louer, du matériel. L'initiative concerne aussi bien les jeunes étudiants, les personnes sans emploi, les bénéficiaires du RMI, certaines personnes âgées, ou les familles à revenues modestes. Nous leur demanderons si cette action pourrait être étendue au Maroc. Sinon, nous rechercherons d’autres ONG, spécialisées dans l’envoi d’ordinateurs aux pays en voie de développement.

[14] Poli-Film France, Usine Alphatec, ZA la Condamine, 26400 AOUSTE/SYE, tél: 04.75.25.41.44 / fax: 04.75.40.68.93, site : www.poli-film-france.com

[15] sauf si Aviation sans Frontière  acceptait ces rouleaux, mais en général, ils transportent plutôt des petits colis.

[16] Culture et commercialisation du « Cresson de Para » ou « Brède mafane » à Madagascar et en France,

http://perso.orange.fr/jardin.secret/ProjetsHumanDefenseLlibertes/ProjetsHumanitaires/PlantationCommercialisatrionBredesMafane.htm

[17] Nous savons peu de chose sur la reproduction de la sous-espèce marocaine du genévrier thurifère (Juniperus thurifera L. var. Africana). Nous savons juste que le mode de dispersion du thurifère est essentiellement le fait des oiseaux (éventuellement du bétail capable de le consommer) (source : Nicolas Montès).