Pour une autre approche des céphalées de tension chroniques

 

Par Benjamin Lisan (le 03/03/2007) [1]

 

1         Sommaire

 

1      Sommaire. 1

2      Introduction. 1

3      Considération médicale pour la douleur, la gêne et l’invalidité vécue par les patients. 4

4      L'intensité des céphalées de tension sont-elles toujours modérées ?. 7

5      Controverses sur l’utilisation du Botox et propositions. 7

6      Ne pas connaître la cause d'un problème & prescrire empiriquement 9

7      Nouvelles méthodologie scientifique sur les données actuelles sur les céphalées de tension. 12

7.1        Hypothèse de la dépression. 13

7.2        Hypothèse d’une diminution anormale de la sérotonine. 14

7.3        Autres voies de recherches. 15

7.3.1         Observations de l’auteur 15

7.3.2         Les observations de la psychologue Marie-Paule Lagrange. 17

7.3.3         Hypothèses de l’auteur 17

8      Conclusion. 18

 

2         Introduction

 

On a consacré de très gros moyens pour les recherches sur les migraines (avec scanner cérébral etc. …). Ces recherches, à la longue, ont débouché sur des avancées significatives [2].  L’arsenal médical, pour le traitement des migraines, est devenu large et efficace. On arrive bien à soulager les migraines de migraineux, qui auparavant vivaient dans un grand état d’infirmité (bien que ces traitements ne soient pas sans effets secondaires, traitement nécessitant de respecter certaines précautions [3]). Par ailleurs, certaines migraines graves ne sont pas toujours faciles à traiter ou résoudre …

Mais les progrès et avancées sont bien plus appréciables pour le traitement des migraines graves que pour les céphalées de tension chroniques et invalidantes.

 

Pour les céphalées de tension chroniques, l’arsenal est limité aux antidépresseurs (tels que le Laroxyl …), aux antispasmodiques (Rivotril …) et à la relaxation. Or tous les résultats obtenus avec ces traitements et pratiques se sont, en général, révélés insatisfaisants certains malades. Certains céphalées de tension chroniques sont rebelles à tout traitement actuel (c’est du moins ce que témoignent ceux qui souffrent des céphalées de tension les plus graves et invalidantes). Ces traitements ne diminuant pas de façon très significative leurs céphalées (et la douleur péri-crânienne associée) et sur la cortège des effets secondaires au mal, pour certains [4]. Ces effets étant la diminution durable des facultés intellectuelles du malade (des difficulté de concentration, des pertes de mémoire à répétition[5], voire plus rarement des épisodes d’incohérence intellectuelle durant les crises de céphalées [6], une hypersomnie anormale [7], des accès de torpeur irrésistibles (comme si une « tempête cérébrale » se déroulait dans le cerveau du malade), une fatigue et une grande fatigabilité permanentes [8], … du moins dans le cas des céphalées de tension chroniques les plus puissantes et les plus tenaces et de longue durée pour certains.

 

Il serait donc utile de consacrer des moyens importants pour les céphalées de tension chroniques. Car en fait, bien que ce domaine semble être connu, partiellement du moins, en fait, nous verrons loin d’être aussi connu que nous le pensons, comme nous le démontrerons ultérieurement.

 

Observations habituelles et déductions tirées couramment de celles-ci :

 

A la fin de la crise « céphaleuse », la personne « céphaleuse » est souvent encore épuisée durant plusieurs jours, en général durant 1 à 3 jours encore (même quand ses céphalées ont disparus depuis plusieurs jours).

 

Quand il ne voit aucune cause extérieure visible à ce mal, le médecin a alors souvent tendance à mettre l’état d’épuisement, observé chez le malade [9], et les effets secondaires, décrits plus hauts, sur le compte d’une dépression cachée ou encore d’une dépression d’épuisement [10].  C’est souvent la 1ère hypothèse venant naturellement à l’esprit du médecin.

 

Si le malade passe par une alternance de périodes de crises et de rémission de ses céphalées (périodes de rémission durant lesquelles il tente alors de rattraper le temps perdu et son retard professionnel et durant laquelle il manifeste une très grande activité …), alors le médecin pourra aussi mettre ces alternances sur le compte d’un trouble bipolaire.

 

Quand le malade se plaint que les traitements ne sont pas efficaces et ne réduisent pas significativement ses céphalées ou que son problème n’est pas pris suffisamment pris au sérieux par les médecins (qu’il se plaint sans cesse, y compris de troubles secondaires, voire qu’il exprime son amertume contre eux), on met alors sa plainte sur le compte d’une hypocondrie supposée. Surtout, si le médecin observe, chez lui, la crainte ou la phobie de voir, dans sa vie, la survenue d’une nouvelle crise ou la répétition continuelle de nouvelles crises invalidantes de céphalées de tension, toute sa vie durant.

 

Si le malade n’a pas le profil habituel supposé des personnes souffrant de céphalées de tension chroniques, invalidantes [11],  qu’au contraire, il est sûr de lui, très combatif, voire rebelle au monde médical, certains médecins diagnostiqueront alors que le malade est peut-être psychotique.  Idem, si ce malade exprime son mécontentement, du fait de ne pas se sentir jamais écouté ou de se sentir constamment dévalorisé, infériorisé (à tord ou à raison) par le corps médical, depuis des longues années …

 

Quand le médecin ne trouve rien d’anormal et que le malade a un discours cohérent (si ce malade revient régulièrement à l’asseau du corps médical), alors le praticien diagnostiquera peut-être chez le malade une névrose. Ce qui ne fait d’ailleurs pas avancer la solution du problème de ce malade.

 

Sinon le médecin peut constater, en dialoguant avec son malade, que celui-ci a peut-être connu dans son enfance des épisodes traumatisants et terribles ou de graves troubles, ce qui fera penser au médecin que le malade souffre encore de graves troubles (cachés) [12]. L’existence de ces graves traumas ou troubles dans l’enfance confortera le médecin dans le fait qu’il a affaire à un patient souffrant de troubles anxieux et d’hypocondrie [13].

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Tout cela renforcent sa conviction que le malade souffre bien d’une maladie mentale causant ses céphalées.

 

Cette description semble caricaturale, mais elle exprime bien la situation actuelle du malade en France.

 

Selon le professeur Valade, « Un trouble anxieux existe chez un patient sur deux et un trouble de l'humeur chez un patient sur deux ou trois dans les consultations spécialisées. La présence de ces troubles a un impact important sur le handicap, la qualité de vie et le pronostic [ …] Deux patients sur trois vus en consultation spécialisée ont des troubles de la personnalité qui sont le plus souvent de nature névrotique et les événements de vie sont souvent à l'origine de l'évolution de la céphalées chroniques quotidiennes et de la demande de soins[14].

 

Même si le profil psychologique de certains malades correspond peut-être aux profils décrits dans ces lignes précédentes, beaucoup de malades souffrant de céphalées de tension chroniques ne se reconnaissent pourtant pas dans ce diagnostic ou les profils précédemment décrits. Et ce n’est pas de l’orgueil ou le résultat d’un déni.

 

Actuellement face à ces constats, en particulier face à l’échec permanent de tous les traitements actuels des céphalées particulières rebelles, nous pensons qu’il serait important et nécessaire, que les médecins experts (neurologue, neuropsychiatres …),  envisagent une autre approche des céphalées de tension, en particulier des céphalées de tension chroniques (ou permanentes). Nous pensons aussi que ces médecins devraient accorder plus de crédibilité au discours des patients quand ceux-ci affirment, par exemple, que leurs céphalées sont très invalidantes et qu’elles ne sont toujours pas résolues d’une façon appréciable, que cela soit par les antidépresseurs, dont le fameux Laroxyl, les anxiolytiques et anti-convulsivants, dont le Rivotril, au moment où il parle.

 

Nous pensons aussi que bien des affirmations _ sur les supposées dépressions cachées, troubles bipolaires, psychoses ou toutes autres malades mentales avancées pour expliquer les céphalées de tension permanentes des malades _ ont été émises, pour expliquer les troubles du malade, sans être suffisamment vérifiées.

 

Dans la suite, nous allons réexaminer certaines affirmations couramment admises sur les céphalées de tension et sur le profil supposé de malades souffrant depuis des années de céphalées de tension, en particulier, celles très invalidantes.

 

Et nous allons examiner enfin l’attitude des médecins face à la douleur, à la gêne voire l’invalidité réelle vécue par les malades.

 

3         Considération médicale pour la douleur, la gêne et l’invalidité vécue par les patients

 

Souvent les patients témoignent, de façon récurrente, que leurs céphalées leur « pourrissent » littéralement la vie [15]. Tous, dans leurs témoignages, confirment qu’ils se trouvent handicapés professionnellement et socialement, à cause de leurs céphalées (certains ne pouvant même plus travailler pendant des mois, voire des années. Ces malades ne touchent aucune allocation _ plusieurs témoignages sur ce sujet [16]).

 

Ces même personnes témoignent et constatent que leur mal n’est pas pris en considération, par les médecins… (en tout cas « pas plus que cela » … selon l’expression même de certains témoignages [17]).

 

Quand plusieurs patients souffrants indiquent qu’ils ne sont pas satisfaits du traitement médicamenteux (comme avec le Laroxyl), ces mêmes médecins continuent pourtant à leur prescrire ce médicament, sans même les écouter (sans écouter leurs revendications et désirs).

 

Ils ne leur proposent aucune autre alternative (nombreux témoignages, dont celui de Chistelle G. [18] et  de l’auteur [19]). Quand par exemple, l’auteur a signalé que les antidépresseurs (dont le Laroxyl), les bêtabloquants (dont la Ténormine), les anti-convulsivant n’ont aucun effet sur ses céphalées, et qu’il demande un traitement par Botox, tel neurologue à l’hôpital Lariboisière, lui a répondu que comme plusieurs études récentes sur l’utilisation du Botox pour traiter les céphalées de tension s’étant révélées décevantes, son utilisation n’est donc pas envisagée ici en France (voir paragraphe « Controverses sur le Botox et propositions » plus loin). Et cette doctoresse lui affirme qu’on ne peut plus rien pour lui. Elle ne lui propose ni mi-temps thérapeutique, ni allocation COTOREP, ni autre aménagement [20], alors que cette invalidité est bien réelle [21] [22] [23]. Or ce genre d’attitude médicale face aux malades souffrant de céphalées de tension est courante. Le malade a alors, d’une façon récurrente, l’impression qu’on lui ferme toutes les portes.

 

Quand nous avons un caillou dans une chaussure ou un mal de tête, nous avons naturellement envie de nous en débarrasser … surtout si cette douleur dure depuis 25 ans pour l’un, 18 ans l’autre, 12 ans pour un autre [24]. Or quand les traitements classiques (antidépresseurs, anxyolitiques, anticonvulsif, voire bêtabloquants, relaxation)  n’ont aucun effet,  le malade se sent abandonné (on prétend alors, par exemple, qu’il est névrosé ou hypocondriaque).

 

D’où vient cette minimisation ou l’indifférence de ces médecins, envers la souffrance, la gêne de et l’invalidité du malade ?

 

Explorons plusieurs voies explicatives. Il est possible, par exemple, que :

 

1) Il existe plus de 7 millions de migraineux en France. Les rares centres de traitements des céphalées, et les centre anti-douleurs sont d’ailleurs débordés (par exemple, en 2002, 10689 patients, _ accueillis par seulement moins de 15 à 20 neurologues [25] _ se sont rendus aux centre d’urgence des céphalées à l’hôpital Lariboisière à Paris [26], ce qui fait peut-être presque 1000 patients vus par an et par neurologue. Le temps d’attente avant d’obtenir une consultation individuelle auprès de ces neurologues est souvent de plus de 2 à 3 mois. La consultation avec ces neurologues ne dure souvent pas plus de 10 mn (témoignages sur les forum).

1) sinon, connaissant parfois l’image névrotique et hypocondriaque qu’il renvoie, le malade n’ose trop se plaindre devant les neurologues.

2) certains spécialistes ont du mal à expliquer pourquoi aux médecins généralistes et à leurs patients en quoi il est souvent difficile de traiter des maux de tête chroniques.

2)  les médecins ont rarement souffert. Ils ont donc du mal à se mettrent à la place des autres. Et donc, arbitrairement, ils peuvent décider de la légitimité ou non de la plainte du malade. De plus ils n’ont souvent qu’une connaissance livresque de la douleur et ne savent pas comment on souffre. Le malade, lui, souffrant tous les jours, son intuition sur sa souffrance s’est affinée. Ce dernier peut alors contester le pouvoir de décision du médecin, qu’il peut sentir arbitraire, sur son propre corps ou cerveau.

3) Par la culture qu’on leur a essayé (à l’école de médecin, dans les services …), les médecins se méfient a priori de patients qui en sachent plus qu’eux (indicateurs à leurs yeux d’une hypocondrie ou d’une préoccupation excessive du malade pour sa maladie). D’une manière générale, un professeur, représentant l’autorité médicale n’apprécie pas qu’un patient puisse contester sa décision ou qu’il en sache plus que lui, sur sa maladie.

4) Il est possible, qu’en lisant certains articles médicaux anciens, affirmant la » constante modération » des céphalées de tension, que le médecin se convainc aloers que toutes les céphalées de tension, y compris celles chroniques, sont toujours modérées et donc qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

 

Une crise migraineuse ne dure en général pas plus de 3 jours (72 heures). Par contre les crises du « céphaleux » de tension peuvent durer 1 semaine, des mois, voire des années. Cette variante est beaucoup plus handicapante, souvent très épuisante (que des céphalées de tension peu fréquentes ou épisodiques). Qu’une céphalées de tension très épuisante puisse durer des années, sans interruption (y compris durant les vacances, sans causes extérieure visibles), ne peut qu’inspirer le scepticisme.

 

Ce scepticisme se renforce sur le malade affirme que durant ses crises de très longue durée, en plus de se sentir épuisé en permanence, il a l’impression de vivre une véritable tempête cérébrale, l’entraînant, sans cesse, vers une fatigue et une torpeur anormales, voire des crises d’hypersomnies permanentes, voire des nausées (en l’absence de toute prise de médicament).

 

Le médecin peut alors croire que le patient commet une confusion entre migraine et céphalées de tension (à cause justement des épisodes nauséeux du malade, par exemple [27]). Mais on constate alors que les céphalées dont souffre le malade sont bien des céphalées de tension et qu’il ne commet aucune erreur de diagnostic de son mal.

Sinon, le médecin, à cause de la fatigue et de la torpeur anormales induites par crise, voire de l’hypersomnie et observées chez par le malade, y verra alors une dépression cachée, ou bien une sorte de névrose, au cours de laquelle le malade aurait tendance à exagérer son trouble. Ou encore sur le compte d’un trouble bipolaire si les céphalées fonctionnent par crises.

Finalement, dans tous les cas, le médecin prescrit alors des antidépresseurs (ce qui donne l’impression au malade qu’il n’est pas cru et qu’on lui ferme toutes les portes).

 

En fait, ce que ne voit pas le médecin c’est le malade peut continuer à travailler, mais d’une façon très ralentie (ce qui a des souvent conséquences professionnelles graves). Il avance alors très lentement en toute chose (alternant sans cesse repos, travail, repos, travail, et ainsi de suite, à cause de ton état d’épuisement permanent).

Souvent le médecin ne verra alors dans le malade, qu’un  être faible.

 

Si par contre, le praticien constate que le malade a un discours parfaitement cohérent, il pensera que ce n’est pas si grave que cela et qu’il suffit de grand chose pour que le malade s’en sorte …  du moins si ce malade faisait au moins des efforts (ne s’écoutait pas) _ … par exemple s’il faisait de la relaxation, s’il se préoccupait moins de son mal, s’il parlait avec des amis, sortait …

Mais s’il connaît à la longue le malade, le médecin constatera que le « piège mental » des céphalées (la toile) dans laquelle le malade  est « emprisonné », est beaucoup plus solide, qu’il n’y paraît. On ne décrète pas la fin des céphalées d’un coup de baguette magique.

 

4         L'intensité des céphalées de tension sont-elles toujours modérées ?

 

Si certains textes veulent bien reconnaître le "caractère beaucoup plus invalidant des céphalées de tension chronique" (documentation sur les Céphalées de l’OMS, Genève [28]), en même temps on y affirme pourtant qu’elles sont d'intensité modérée (dans ces même textes).

En lisant les articles scientifiques des plus anciens aux plus récents, on constate souvent  que les médecins ont recopié, d'un article à l’autre, cette affirmation, sans même la vérifier...

Mais heureusement, dans des articles récents, on admet de plus en plus (souvent entre les lignes) qu’il peut y avoir des formes graves de céphalées de tension [29].

 

Si certains articles reconnaissent depuis longtemps le caractère invalidant des céphalées de tension (voir l’article de l’OMS déjà cité), il est difficile d’admettre scientifiquement que des céphalées de tension invalidantes seraient modérées. Car il y a une contradiction entre ces deux propositions et dans les faits. Tous les membres de l’association céphalées de tension confirment que leurs céphalées de tension sont loin d’être modérées, et c’est justement le fait qu’elles ne soient pas modérées qui les rendent si invalidantes.

 

L’auteur et d’autres membres de l’association indiquent que lorsqu’il leur arrive que leurs céphalées retombent à un niveau modéré, dans ce cas, elles ont alors plus aucune incidence sur leur vie (si elles étaient tout le temps modérées, ils en seraient très heureux !).

 

Quand les céphalées de tension ne sont pas modérées, elles peuvent avoir des conséquences professionnelles catastrophiques (être la cause de licenciements) [30]. Or contre ces crises, ni Laroxyl, ni aucun autre antidépresseur ne peuvent strictement rien, pour certains patients. Et encore moins la relaxation ou l'hypnose. Que leur restent-ils comme solutions ?

 

5         Controverses sur l’utilisation du Botox et propositions

 

Le Botox ou toxine botulique (botulinum) est une substance servant  à paralyser des muscles[31]. Certains laboratoires et centres de traitement de la douleur dans plusieurs pays dans le monde, l’ont envisagé pour le traitement des migraines et des céphalées de tension et des algies faciales. Au début, on rapportait des résultats très probants et prometteurs [32] [33] [34] (par exemple à Wake Forest University, à Saint Louis University, à Zagreb University …).

Mais d’autres expériences ou contre-expériences au contraire donnent elles des résultats peu probants ou décevants [35] [36].

 

Charles P. Vega, MD, FAAFP [37], analysant ces études négatives, constate que, pour celles-ci :

 

1) les points d'injections du Botox ont été fixes et non guidées par le patient,

2) que l'on a autorisé certains patient à continuer à prendre leur médication habituelle antidouleur, pendant le traitement par le Botox (ce qui peut fausser les résultats)…

 

En résumé, la plupart des études ayant des résultats décevants sont celles où l’on fait des injections de Botox :

 

a) avec des doses trop petites (par peur des effets secondaires etc. …),

b) avec des injections localisées sur des emplacements fixes (par exemple frontaux) [38] [39] sans tenir compte de l’avis des malades,

c) avec des patients continuant leur traitement anti-douleurs classiques pendant les essais,

d) en mélangeant toutes sortes de populations _ patients migraineux, mélangés avec patients présentant des céphalées de tension, qu’elles soient chroniques ou peu fréquentes.

 

En général, en analysant les recherches donnant des résultats plus encourageant, ont constate que :

A) elles sont d’une moins bonne qualité scientifique (pas d’analyse de l’emplacement des points d’injection, leur pourquoi, quels sont les effets, à quelles doses, les patients ont-ils continués à prendre le traitement qu’on leur avait prescrit avant les essais ? …),

B) elles utilisent les symptômes des patients pour guider des emplacements d'injection (hors question de la quantité des doses sur les effets).

 

On peut penser que la localisation des injections de Botox dans la tempe pour des douleurs temporales, frontales pour des douleurs frontales, et dans la nuque, pour des douleurs à la nuque, a son importance, et que selon cet emplacement et selon la localisation de la douleur du malade, les effets ne seront pas les mêmes.

 

Il est possible que dans le cas de rares patients la tétanisation des muscles est tellement douloureuse, que seule une série d’injections très rapprochées dans les zones douloureuses, à des doses de Botox importantes, peut arriver à bout de cette tétanisation. Conditions qui ne sont pas en général réunie lorsque les points d’injections sont fixes.

 

C’est pourquoi nous pensons qu’il faut refaire ces expériences, en validant un nouveau protocole d’essai, sur un an. Le protocole suivant pourrait être proposé (voir ci-après) [40] :

 

  1. réaliser des injections en utilisant les symptômes des patients pour guider les emplacements d'injection,
  2. faire une injection tous les 90 jours (au maximum), avec des doses de Botox suffisamment fortes (par exemple, 100 U), sur des emplacements tenant (toujours) compte de l’avis des malades, pour ces emplacements, à chaque nouvelle campagne d’injections _ même si à chaque nouvelle campagne d’injections, tous les 90 jours, les patients indiquent des emplacements d’injections différents,
  3. Choisir, si possible, des patients, souffrant de céphalées de tension chroniques sévères depuis longtemps, pour lesquels tous les traitements classiques (antidépresseurs, anxiolytiques, antispasmodiques et bêtabloquants) ont échoué, dont on sait qu’ils ne prennent plus de médicaments classiques anti-douleurs depuis très longtemps (et dont on est sûr qu’ils ne récidiveront pas) [41].
  4. (Ajoutons encore) il faudrait que le professeur ou l’observateur scientifique, dirigeant cette étude, mette de côté toutes ses certitudes, que cela soit sur l’abus médicamenteux (caché ou non) ou sur la maladie mentale, plus ou moins visible ou cachée (de type névrotique, préoccupations anxieuses …), supposées, du patient souffrant de céphalées de tensions tenaces.

 

6         Ne pas connaître la cause d'un problème & prescrire empiriquement

 

(des antidépresseurs, des anxiolytiques, des anti-convulsifs et d’autres médicaments ...).

 

Dans le domaine des céphalées de tension, l’ensemble du corps médical (dont les spécialistes mondiaux), reconnaît qu l’origine ou les causes exactes sont inconnus [42] [43] [44].

Pour l’instant, on avance juste que les causes des céphalées de tension sont « psychogènes ». Mais tout le monde continue à discuter, pour savoir quels types de causes psychogènes  précises sont concernés : une dépression masquée ?, une dépression d’épuisement ?, une émotion ou une anxiété repoussées refoulées ?, le syndrome d’Atlas ?, une anxiété excessive ?, un combinaisons de plusieurs causes ? [45]

 

Sans la connaissance exacte des causes, on procède alors empiriquement. Par exemple, on prescrit du Laroxyl depuis plus de 30 ans.

 

Le problème est que souvent le médecin ne pose pas la question au patient, de savoir s’il est satisfait du traitement administrés [46]. Or la majorité des malades, souffrant de céphalées de tensions chroniques invalidantes, sont insatisfaits par les résultats ce produit, en particulier en tant qu’anti-douleur [47].

 

L’usage de la prescription du Laroxyl est lié à une recherche purement empirique, réalisée il y a plus de 30 ans, pour tenter de résoudre les céphalées de tension. Ce médicament a un effet antidépresseur, un effet anti-douleur très relatif (uniquement pour les céphalées de tension, peu fréquentes, légères et/ou épisodiques). Il diminue les facultés intellectuelles. Et à forte dose, on peut se sentir nauséeux ou en tout cas dans un état bizarre (artificiel) difficile à décrire. En fait, le médecin « repousse » le problème sans le traiter, par la prescription de ce médicament (ici, il n’y a pas de traitement de fond du problème et de ses causes).

 

On prescrit aussi du Rivotril. Sa prescription semble logique, puisque les céphalées de tension dues à des contractures musculaires, même si son effet ne durent pas plus de 1 à 2 mois (témoignages).

 

Si l’on pourrait admettre, éventuellement, qu’il existerait des dépressions, des névroses, des anxiétés, causant d’une façon déterministe _ par une relation précise de cause à effet, à encore découvrir ( !) _ des céphalées de tension chroniques (ou permanentes), tenaces, sur des années, … en fait, toutes ces affirmations sur les causes psychologiques de ces céphalées sont pourtant loin d’être prouvées scientifiquement. Il faut encore les valider, par des études sérieuses (qui puissent éliminer tout a priori de la part du médecin traitant).

 

Idem quand une neurologue met le mal du patient, sur le compte d’une hypocondrie.

 

Par exemple, quand on affirme « Un trouble anxieux existe chez un patient sur deux et un trouble de l'humeur chez un patient sur deux ou trois [ …].  Deux patients sur trois vus en consultation spécialisée ont des troubles de la personnalité qui sont le plus souvent de nature névrotique » [48], il serait important, que ce statistiques sont réalisées sur une une population non mélangée, qui distingue bien migraineux et « céphaleux de tension » chroniques. Comme ces informations précédentes ne concernent que les migraineux, abusant des médicaments, il faudrait que ces statistiques soient aussi réalisées sur une population ne prenant pas de médicaments, depuis des années (qu’elles prescrits pas un médecin ou par automédication)[49] [50].

Il bien prendre en compte que les « céphaleux de tension » chroniques ne prennent pas nécessairement des médicaments et surtout n’abusent tous pas des médicaments antidouleur [51] [52]. 

 

Les praticiens hospitaliers de neurologie (des centre antidouleurs), souvent débordés (dans les grandes villes), prennent en moyenne 10 mn, à chacune de leurs consultations avec leurs malades (selon les différents témoignages que nous avons recueilli). La plupart n’ont pas une formation de psychologue ou de psychiatre. Malgré leur longue expérience, dans un intervalle de temps aussi court, lors de la première consultation, tout praticien (neurologue …) ne peut raisonnablement pas déterminer, au premier coup d’œil, quelle est la nature du patient. En particulier, s’il est névrotique, hypocondriaque, histrionique, bipolaire, ou autre [53].

Comme nous l’avons vu dans l’affaire d’Outreau [54], des experts psychologues peuvent commettre des erreurs du fait d’un manque de qualification, d’expérience et de temps.

Donc, seule une étude assez longue, réalisée par un psychologue qualifié, peut permettre d’avoir un diagnostic fiable sur la vraie personnalité des patients.

 

La plupart des praticiens des centres antidouleurs ou traitant des céphalées, ne sont pas des psychologues et d’ailleurs ils ne pratiquent aucune psychothérapie analytique ou comportementale avec leurs malades (contrairement aux psychologues spécialisés dans les céphalées, comme Marie-Paule Lagrange [55] [56]).  Ils souvent directifs et n’écoutent pas le patient. Ils ne font souvent aucune recherche sur la possible psychogenèse et les causes du mal du patient (ils n’ont d’ailleurs pas le temps).

Par exemple, au sein du centre d’urgence des céphalées à l’hôpital Lariboisière, il n’existe aussi aucun vrai psychologue (comme Marie-Paule Lagrange) attaché au service.  Et c’est le cas un peu partout en France, pour les autres centres anti-douleurs, semble-ils.

 

On rencontre, en 2006, des psychiatres, encore très peu informés sur les céphalées de tension [57].

 

Enfin, un bon nombre de psychiatres ou neurologues préfèrent plutôt traiter les céphalées de tension par la voie médicamenteuse (c’est à dire souvent par les psychotropes ou les anxiolytiques, tous diminuant les facultés intellectuelles), que par la voie psychothérapique (voie, il est vrai, plus longue et plus coûteuse et dont les résultats ne sont pas acquis d’avance).

 

Précison aussi, qu’n France, aucun laboratoire de neurologie n’effectue actuellement de recherches sur les causes exactes, précises, réelles, scientifiques, des céphalées de tension chroniques invalidantes, par exemple avec une exploration du cerveau du malade en période de crise « céphaleuse », par l'IRM fonctionnel par exemple, par PET-scan, par une électromyographie extrêmement précise … méthode scientifique plus rigoureuse et incontestable, que d’affirmer juste que le patient céphaleux souffre en général d’un trouble anxieux [58].

 

7         Nouvelles méthodologie scientifique sur les données actuelles sur les céphalées de tension

 

La méthodologie scientifique se doit d’être exigeante et rigoureuse [59]. Elle doit être précise en tout. Elle doit dire si l’on affaire à un cas migraineux, à cas de céphalées de tension, s’ils le cas est chronique, combien de temps durent les crises chaque mois ? quand ? quel est la psychogenèse du mal ? Quels sont les évènements déclenchants ? Quelle est la forme des électromyogrammes (hauteurs et fréquence des pics, localisation des mesures) ? etc … [60]. Strictement aucun facteur, même le plus insignifiant, ne doit être laissé au hasard (ne serait que pas des enquêtes et des questionnaires extrêmement minucieux). 

 

Il ne faut surtout pas qu’on soit dans l’empirisme logique, c’est à dire dans la justification par des expériences, d’un phénomène que l’on n’arrive pas à valider logiquement.

Car selon le degré de précision de l’observation, on peut passer, ou non, à côté d’une découverte importante. Et l’expérience a souvent montré, que par manque de précision, on peut commettre des erreurs scientifiques [61] [62].

 

Dans le domaine des céphalées de tension chroniques, on avance plusieurs explications classiques :

 

  1. des contractures musculaires (juste parce que l’on ne se sent pas bien, qu’on souffre d’une névrose, d’un trouble bipolaire, d’une dépression, d’une névrose) [63],
  2. une tendance des malades à nature anxieuse, à se faire du « mouron » pour tout,
  3. l’hypothèse d’une diminution anormale de la sérotonine, voire de l’endomorphine cérébral (qui nous rendrait alors plus sensible à la douleur), hypothèse anglo-saxone [64] [65],

 

Certains n’imaginent pas, qie dans le lot des hypothèses émises, il puisse coexister plusieurs types de céphalées de tension, sans origine physiologique visible, ayant des causes différentes bien distinctes. Ils n’imaginent pas, non plus, qu’il pourrait avoir lieu de considérer encore d’autres hypothèses (dont une que nous exposerons plus loin dans ce texte), avant d’appliquer les critères du rasoir d’Okkham (qui par absence d’une investigation rigoureuse peuvent se révéler faux).

 

Examinons, l’hypothèse de la dépression endogène, associée à un fond très anxieux (ce que nous appellerons l’hypothèse des causes dépressives et anxiogènes.

 

7.1      Hypothèse de la dépression

 

Il est important, pour justifier scientifiquement cette hypothèse, qu’on explique enfin le lien fonctionnel (logique, scientifique) entre la dépression du patient (de quelle type ?) et une tétanisation douloureuse des muscles péri-crâniens.

 

Il faut être par exemple, certains qu’il n’y a pas inversion des causes et des effets, et que la dépression ne soit pas iatrogène, c’est à dire causée, par exemple, par le manque d'écoute et de considération du médecin pour la souffrance du patient ( ?), par le manque d’espoir quand à la possibilité d’arriver (par voie médicamenteuse, psychothérapique) à résoudre de façon durable et définitive ses céphalées de tension chroniques.

 

Il n’existe aucun modèle cérébral (neuronal) faisant le lien fonctionnel entre les deux.

Sinon, comment expliquer le lient entre une dépression (ou une mélancolie) et la tétaniser des muscles cérébraux (et uniquement les muscles cérébraux) en des endroits très localisés ?

Certains prescrivent des médicaments, parce qu’il pensent que le malade a tendance à se contracter sous l’effet du stress ou de l’anxiété. Mais pourtant des questions se posent. Pourquoi ce supposé "spasme" ou contracture musculaire est-elle toujours localisée les muscles péri-crâniens (avec une prédilection élective pour cet endroit) et non dans tous le corps (par ex., dans le dos, les jambes …), comme une crise de tétanie ou de spasmophilie, voire une épilepsie, ou certaines douleurs d’origine inconnues [66].

 

Quel lien existe-t-il entre une dépression et des impulsions nerveuses répétitives sur des muscles localisés sur le pourtour du crâne ? Un lien biochimique ? Un changement de potentiel ou de concentration ionique dans les nerfs ou de concentration de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine ...) due à la dépression peut-elle déclencher des impulsions de flux nerveux répétitifs provoquant la contraction des muscles cérébraux et seulement ces muscles ?.

C’est à toutes ces questions sans exception, que le modèle doit répondre, pour être validé.

 

Si par contre, après de nombreuses recherches, dans monde, ce lien ne peut être scientifiquement établi (par exemple, recoupement des résultats de recherche), alors il n’y aura aucune raison de continuer à prescrire le Laroxyl pour certaines céphalées de tension permanentes depuis des années [67].

 

7.2      Hypothèse d’une diminution anormale de la sérotonine

 

La sérotonine est une substance chimique dans le cerveau qui règle les messages de douleur. Le cerveau et la moelle épinière produisent des endorphines, qui sont analgésiques naturels. Lorsque le taux de ces substances est plus bas qu’à la normale, le malade ressente plus de douleur.

 

Selon une étude de 1987 [68], la captation de 5-hydroxytryptamine (5-HT) chez les malades atteints de céphalée de tension est significativement supérieure à celle des migraineux et des témoins. Les taux plaquettaires basaux de 5-HT ne montraient pas de différence significative. L'étude implique le rôle de la sérotonine dans la céphalée de tension.

 

Les médecins anglo-saxons ne comprennent pas encore complètement ce qui entraîne un changement de ces substances chimiques dans le cerveau, mais ils imaginent des facteurs tels que le stress, la dépression et l’anxiété semblant être des éléments déclencheurs importants chez les plupart des gens souffrant de céphalées de tension.

 

 

L’hypersensibilité douloureuse pourrait aussi provenir de changements au niveau des synapses entre le premier et le second neurone du système nocicepteur (au niveau de la moelle épinière) ou de changements structurels ou moléculaires dans les nocicepteurs [69].

 

La relation de cause à effet, entre dépression ou anxiété, et hypersensibilité douloureuse, par défaut de sérotonine, n’est pas clairement démontrée. Il est important de trouver un lien fonctionnel précis entre les deux.

 

7.3      Autres voies de recherches

 

7.3.1      Observations de l’auteur

 

Ce que l’auteur à observé, lors de ses plus fortes crises de céphalées de tension (et uniquement dans les cas de très fortes crises), c'est une légère vibration très rapide, permanente, non douloureuse [70] (pouvant être ressenti, malgré la tétanisation douloureuse des muscles). Pour l’auteur, cette vibration très rapide correspondrait à des décharges régulières des influx nerveux provoquant la tétanisation des muscles (la fréquence de ces décharges s'accentuant d’ailleurs lors des pics de crises).

 

L’auteur a alors tenté de se concentrer, par des techniques de concentration, sur ces vibrations et tenter de les influencer (les modifier par l’esprit) _ idem pour les points les plus douloureux de la tétanisation. Mais en fait sans aucuns résultats probants [71].

 

L’auteur en a déduit _ mais il sait que cette observation est toute personnelle, et donc pas nécessaire reproductible d’un individu souffrant de céphalées de tension à l’autre, donc non scientifique _, que ces céphalées sont un processus entièrement automatique [72] qui n'a rien à voir, directement, avec l'état de relaxation ou de stress du psychisme de l’auteur.

 

Pour l’auteur, le mécanisme du déclenchent des céphalées de tension est autonome (proche des mécanismes réflexes ... tels les mécanismes d'alerte, réflexes, créé par l'évolution du vivant, mécanisme réflexe de céphalées douleureuses, qu'on devrait pouvoir d’ailleurs retrouver chez d'autres animaux supérieurs (dont les Chimpanzés …).

 

Dans le "mal aigue des montagne" (ou MAM) ou "l’intoxication au monoxyde de carbone (CO)", on retrouve des céphalées en étau très douloureuses qui ne cesse jamais, tant que le manque d’oxygène (l’hypoxie) persiste [73] [74]. :

 

a) céphalées en casque pour le MAM [75]

b) céphalées frontales, voire temporales, pour l’intoxication au CO [76].

 

Et nous pouvons supposer que le très fort mal de tête, lié à l’hypoxie, est un signal d’alarme du danger d’hypoxie, si l’on en croit les recherches du professeur Jean-Paul Richalet [77], qui ayant fait un grand nombre d'expériences sur le mal aigu des montagnes (MAM), semblant démontrer que cette céphalée en étau du MAM serait un mécanisme d'alarme automatique du corps humain, lorsque l’adaptation du corps à l’altitude n’a pu se faire (les mécanismes compensateurs à l’hypoxie étant insuffisants ou n’ayant pas le temps de s’installer) [78] [79].

 

L’auteur suppose alors que si l'on soumettait un chimpanzé, placé dans un caisson hyperbare, à une diminution rapide du taux d'oxygène dans le caisson, alors sur l'électromyogramme des muscles péri-crânien (MPC) du singe, devraient apparaître des décharges d'influx nerveux dans ces muscles annonciateur du mal aiguë des montagne (MAM).

 

L’auteur pense aussi que si l'on réalisait un électromyogramme des muscles péri-crânien (avec un électromyographe très sensible pouvant détecter des courants inférieurs au micro-ampères [80]), d'un patient au moment du début d’une crise grave de céphalées de tension, l'on retrouverait la même séquence d'apparition d'influx nerveux que dans le cas du MAM, ce qui serait une preuve indirect que le circuit nerveux utilisé pour le MAM et les céphalées de tension chroniques (C.T.C.) est partiellement le même et que le céphalées de tension sont bien un mécanisme réflexe automatique et non une somatisation, sous la forme d’une contraction douloureuse (comme dans le mal de dos), d’un problème psychique.

 

Autre idée complémentaire : Il faudrait aussi une expérience d'imagerie fonctionnelle en cas de MAM, avec un caisson hyperbare qui soit en même une machine IRM fonctionnel (IRMf) _ en fabriquant un caisson hyperbare, non magnétique, se glissant dans la machine IRM [81].

 

Selon l’auteur les C.T.C. seraient aussi une sorte de signal d'alarme autonome automatique, n’ayant rien à voir avec la supposé contraction ou rétraction des muscles de son cou  qu’on suppose être dus à la peur de recevoir un coup symbolique ou réel, ou à cause d'un stress ou d'une mauvaise position, ... comme on peut le lire fréquemment dans la littérature scientifique.

 

L’auteur pense qu'en cas de forte crise de CTC (et aussi dans le cas contraire), on pourrait faire une exploration IRM fonctionnelle, du patient, pour savoir quelle région du cerveau est activée et quels sont les circuits neuronaux commandant l’excitation ou/et la tétanisation des MPC.

 

Ainsi à force de réaliser un bon nombre d’études sur certains patients  _ dont ceux de mon association qui seraient alors volontaires pour participer à cette expérience _, on arriverait peut-être enfin à trouver la chaîne fonctionnelle reliant telle partie du cerveau [82] et l’excitation ou/et la tétanisation des MPC.

 

Ce ne sont que des hypothèses et suggestions.

 

7.3.2      Les observations de la psychologue Marie-Paule Lagrange

 

La psychologue Marie-Paule Lagrange, qui a observé depuis longtemps les céphalées de tension chroniques et qui les traitent depuis 1999, a constaté (a observé) le fait que la 1ère apparition des céphalées de tension, chez un malade, correspondait, en général, au moment précis de la répétition d'un schéma terrible ou/et traumatisant, arrivé dans le passé du patient (par ex, un passé où l'on a chercher à dévaloriser en permanence le patient dans l'enfance, durant des années …) [83].

Il y a toujours quelque chose de terrible dans le passé des malades souffrant de céphalées de tension permanentes (sans cause visibles apparentes). Et l’auteur pense qu’on ne peut douter dans les observations de Marie-Paule Lagrange, à cause de sa longue expérience d’observation depuis plus de 20 ans des personnes souffrant de « céphalées de tension » [84]. 

 

Ses observations, si elles étaient validées mondialement, pourraient produire une avancée significative dans la compréhension des céphalées de tension. Bien sûr, il faudrait encore confirmer / valider ses observations, par d’autres psychologues ou psychiatres, connaissant la démarche scientifique, ailleurs dans le monde.

 

7.3.3      Hypothèses de l’auteur

 

Pour l’auteur, les céphalées de tension sont un signal d'alarme semblable au signal d’alarme du MAM à relier avec l’observation de Mme Lagrange.

 

Hypothèse supplémentaire de l’auteur :

 

L’auteur pense que, peut-être, le cerveau a un moyen de détecter tout évènement traumatique (dangereux pour lui et son psychisme),  puis de conserver en mémoire un indicateur d’alerte associé à cet événement traumatique. Et qu’il a un moyen analytique, de comparer des schémas récents, avec tous  les schémas passés traumatiques (auquel a été associé un indicateur d’alerte). Si ce schéma actuel ressemble à un schéma traumatique passé, associé à un indicateur d’alerte "positionné", alors il y aurait activation d’un circuit douloureux d’alerte, provoquant la tétanisation des muscles péri-crâniens (MPC) et uniquement ces derniers.

 

Bien sûr, la faiblesse de cette thèse reste à prouver l’existence, dans le cerveau :

 

a)      D’un indicateur d'alerte, positionné ou non, associé à tout souvenir (engramme ?) traumatique ou non.

b)      d’un système analytique de comparaison d'expériences (ou de schémas traumatiques ou non), prenant en compte le "positionnement" d'un "indicateur d'alerte"

c)      et qui en fonction de la comparaison des schémas, et la détection de la répétition du schéma traumatique, déclenchera un circuit réflexe provoquant la tétanisation des muscles péri-crâniens _ circuit commun impliqué dans l’alerte au MAM ou à l’hypoxie, à l’intoxication au CO et dans les céphalées de tension liées à un trauma psychique passé.

 

Si cette hypothèse était vraie, cela signifierait que le cerveau serait encore complexe que l'on le croyait et qu'il disposerait d’une plus grande panoplie de système de contrôle et d'alarme, que ceux déjà connus (tel que le système réflexe douloureux face à la chaleur, les blessures… ).

 

L’auteur voit le fonctionnement des céphalées de tension un mode de fonctionnement très mécanique, non solvable par des concentrations sur les zones douloureuses ou la relaxation....

 

8         Conclusion

 

Notre but en écrivant cet article n’est pas de:

 

a)      vouloir justifier son impuissance face à ses propres céphalées ou problèmes cachés,

b)      se valoriser par narcissique foisonnant,

c)      se faire plaisir par goût ou passion (masochiste ?) pour ce domaine [85],

d)      s’amuser à construire une construction intellectuelle séduisante mais fallacieuse, juste par goût du défis intellectuel.

 

Ici, l’auteur n’agit, en écrivant cet article, que par nécessité pure et par l’urgence à résoudre un problème très  présent et invalidant ( jamais résolu depuis 25 ans) [86]. 

 

Ce que nous avons pu constater dans cette étude, est que ce domaine de la connaissance reste pour l'instant, un domaine purement empirique, non scientifique. Car en effet :

 

a) il y règne de beaucoup d’arguments d'autorité, jamais vérifiés (avec la précision scientifique et analytique suffisante).

b) que les vraies causes des céphalées de tension sont inconnues scientifiquement (on n’en connaît pas réalité la fonctionnelle) et plusieurs hypothèses psychologiques parfois contradictoires peuvent coexister sur le domaine (hypothèses psychologiques …=.

 

Et on prescrit au mieux, les antidépresseurs (Laroxyl …), les anticonvulsivant (Rivotril ...). Tout cela reste très empirique.

 

Bref, ce domaine des céphalées de tension chroniques est loin d'être exploré à fond et il demeure beaucoup d'inconnues.

 

9         Discussions sur l’hypothèse du système d’alerte neuronal

 

(en cas de réitération d’un schéma traumatique passé grave)

 

Plusieurs hypothèses concurrentes peuvent être émises pour expliquer le déclenchement des contractions musculaire des muscles péri-crâniens.

 

 

 


Il serait dnc important dans les articles futurs, que soient préciser lors des études sur les patients :

 

a) si l'on a affaire à des céphalées épisodiques ou chroniques (les deux types pouvant avoir des causes très différentes),

b) l'histoire du patient (selon l'histoire du patient les causes déclenchantes et traumatisantes ne sont pas les mêmes, et elles ne produiront pas les mêmes effets),

c) quel est le degré d'invalidité de la population étudiée (force de la douleur et chronicité du mal etc …),

d) si la population a vraiment été satisfaite par les traitements, à long terme (par exemple, s’il a été satisfait par la prise d'antidépresseur combinée au biofeedback ou à tout autre technique de relaxation (telle que hypnothérapie …) [87].

 

Notre humble souhait serait de contribuer, par cet article, à plus de questionnement et d'esprit critique, chez les neurologues, sur leurs pratiques, sur le hypothèses connues …

 

Et nous souhaitons, que le patient soit plus écouté, plus invité à participer au débat scientifique et que plus de médecins compatissent à la souffrance physique du patient.

 

NB. Pour ce qui est des traitements par le Botox, nous ne sommes pas certains que l’expérience proposée, ci-avant, puisse être couronnée de succès. Mais cette expérience n’est qu’une voie, parmi d’autres, pour indiquer au patient qu’on ne le laisse pas tomber, qu’on ne lui ferme pas toutes les portes.



[1] Ingénieur informaticien, diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA, 1978), ingénieur de l’Institut des sciences et techniques nucléaires de Saclay (INSTN, 1979), diplômé du DEA de Physique des Plasmas de  l’Université de Paris XI (1979). A effectué un troisième cycle, dans le laboratoire de physique des décharges (CNRS), Gif-sur-Yvette.

[2] Découverte de l’action de l’ergotamine sur les migraines. Actuellement, utilisation, pour le traitement de la crise, de triptans vasoconstricteurs, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, d'aspirine, auxquels on peut associer le métoclopramide (anti-émétique neuroleptique), et pour le traitement de fond, dihydroergotamine, le propranolol (béta-bloquant), le méthysergide, la Flunarizine, le valproate de sodium 

[3] Les antalgiques ne devant être pris qu'en cas de crise et jamais au quotidien, sous peine de risquer une céphalée chronique quotidienne (CCQ, ou céphalée par abus médicamenteux avec toxicomanie aux analgésiques).

[4] Effets secondaires présents naturellement avec les céphalées, en l’absence de la prise de tous médicaments.

[5] Jusqu’à ne plus de souvenir du nom d’une rue, à confondre des noms, comme confondre « Charles Richet » et « Jean-Paul Richalet » etc …

[6] à ne plus se souvenir où l’on se trouve dans une rue dans une grande ville et ce que l’on fait ici.

[7] Qu’on traite en général efficacement avec du Modiodal.

[8] La personne lorsqu’elle travaille, se fatigue vite et est obligé de se reposer régulièrement, plusieurs fois par jour. Ce qui très handicapants professionnellement (et être la cause de nombreux licenciements). La personne se réfugie alors de plus en plus chez elle. Si elle n’arrive pas à trouver une activité professionnelle chez elle, elle est au chômage. A la longue, elle ne peut rien faire. Cercle vicieux sans fin.

[9] Malade souffrant de céphalées de tension durables ou d’une crise plus ou moins longue de céphalées de tension

[10] Hypothèse avancée de la dépression d’épuisement, quand le médecin voit que son malade tente malgré tout de travailler et de maintenir son état d’activité (professionnelle …) à la normale.

[11] En général, les médecins voient les personnes souffrant de céphalées de tension chroniques comme des personnes fragiles, anxieuses, dépressives, hypocondriaques, manquant d’assurance ou de confiance en soi.

[12] Souvent, il ne peut venir à l’esprit du médecin, qu’une personne ayant vécu de graves troubles durant son enfance ait pu « s’en sortir » (même partiellement), quand il est devenu adulte.

[13] D’autant que le déclenchement des crises du malade, semblent liées, à l’âge adulte, à des causes psychogène (causes qu’on a  pourtant du mal à cerner).

[14] Céphalées chroniques quotidiennes de l'adulte, Dominique Valade, Médecine. Volume 2, Number 5, 211-4, Mai 2006, Stratégies, http://www.john-libbey-eurotext.fr/en/revues/medecine/med/e-docs/00/04/19/3A/article.md?type=text.html

[15] Voir la page « Témoignages » sur le site de « l’association céphalées de tension » : http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/Temoignages.htm

[16] Mêmes témoignages, idid.

[17] Mêmes témoignages, idid.

[18] Mêmes témoignages, idid.

[19] http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/TemoignageSurMesTraitements.htm

[20] allocation sociale de solidarité, aux indemnités plus élevées que le RMI etc.

[21] Sur les 8 personnes ayant contacté notre « association céphalées de tension »,  2 hommes sont vraiment handicapés et ne peuvent actuellement travailler (un des deux bénéficie d’une allocation COTOREP), 1 homme est handicapé mais arrive à travailler dans un emploi de fonctionnaire, 5 femmes sont handicapées, travaillant ou ne travaillant pas mais sont soutenus (moralement et financièrement) en étant mariées (2 sont fonctionnaires). Voir document enquête auprès des personnes ayant contacté l’association : http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/EnqueteMembresAsso&Resultats.htm

[22] Le docteur neuropsychiatre de l’hôpital Lariboisière I, avait affirmé à l’auteur en 2001, que jamais pour ses céphalées de tension invalidantes, l’auteur n’obtiendrait une reconnaissance de son invalidité.

[23] Par exemple, le professeur Valade propose au malade de contacter une doctoresse, Mme Marquez, pratiquant de l’hypnothérapie et quelques méthodes de relaxation, mais ne propose pas une vraie psychothérapie, par exemple avec une psychothérapeute spécialiste des maux de tête, comme Madame Marie-Paule Lagrange.

[24] Comme c’est le cas de plusieurs membre de l’association céphalées de tension www.cephaleesdetension.co.nr

[25] Pr. Dominique Valade (Directeur Urgence céphalées), Pr. Marie-Germaine Bousser (chef du Service de Neurologie), Hélène Massiou (Rédacteur en chef de « Céphalées »), Serge Iglesias, A. Ducros, Ghassan Mouhanna, S. Berroir, P. Boulan, Hugues Chabriat, Pierre Amarenco (?, Chef de service neurologie - centre d'accueil et traitement de l'attaque cérébrale), Pierre-Jean Touboul ( ?), Marie-Anne Deschiens ( ?),

[26] "Trouver l'origine des maux céphaliques", http://www.medecines-douces.com/impatient/301juin03/origines.htm  & « Migraines et cas rares », Alternative santé, Juin 2003,  www.medecines-douces.com/impatient/301juin03/cas_rares.htm  

[27] D’autant que la littérature sur le sujet affirme souvent qu’il ne peut y avoir associé des nausées avec des céphalées de tension primaires pures (sans migraines, sans trouble physiologique clair, sans abus médicamenteux).

[28] Aide-mémoire N°277 Céphalées, Mars 2004, OMS, Genève, http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/

[29] Botulinum for Tension Headaches -- Does It Do Any Good ?: A Viewpoint, Charles P. Vega, University of California – Irvine.

[30] Comme cela fut le cas pour l’auteur comme entre octobre 81 et fin 82, août 1985, de 88 à 90, en 2000, de mars à mai 84, du 7 juillet au 15 août 2005. L’auteur vit constamment avec l’épée de Damoclès de cette menace.

[31] Cette toxine, bien que bien tolérée par la plupart des patients, n’est pas sans risque. Si le praticien a une expérience insuffisante des injections, il peut risquer d’injecter le produit dans une veine, au lieu d’un muscle, ce qui peut avoir des conséquences toxiques.

[32] Botulinum toxin in tension-type headache (Février 2004), Journal of Neurology , Volume 251, Supplement 1 / February, 2004 , Maja Relja & Srdana Telarović, Department of Neurology, Medical School, Zagreb University, http://www.springerlink.com/content/qtpx8qnxl05al9ar/

[33] Botox Proving Successful At Preventing Headaches, Wake Forest University (19 juin 2002), http://www.sciencedaily.com/releases/2002/06/020619074340.htm 

[34] Botox Injections May Cut Headache Frequency in Half , The Inside Guide to Saint Louis University (16 Oct 2001), Source : http://www.slu.edu/readstory/newslink/223 

[35] Botulinum Toxin for Treatment of Primary Chronic Headache Disorders, Assessment Program, Volume 19, No. 10, December 2004, Blue Cross Blue Shield Association, Technology Evaluation Center, http://www.bcbs.com/betterknowledge/tec/vols/19/19_10.html

[36] Using Botox for Migraine and Headache Treatment, Phase II Studies, Allergan Inc (25 Jun 2005), http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=26607 

[37] c.f. Botulinum for Tension Headaches -- Does It Do Any Good ?: A Viewpoint, Charles P. Vega, Assistant Clinical Professor, Department of Family Medicine; University of California – Irvine, MD, FAAFP, 09/12/2006, http://www.medscape.com/viewarticle/544117

[38] Or la localisation des zones douloureuses peut être variée, différente d’un patient à l’autre : certaines placées au-dessus du crâne, d’autres frontales, d’autres occipitales, d’autres temporales, d’autres en anneaux, d’autres en casque, d’autres dans la nuque, certains allant du cou jusqu’aux épaules (voire toucher les muscles oculaires).

[39] L’auteur par exemple, n’a jamais eu de douleur ou barre frontales. Les douleurs ou gênes ne sont localisées qu’au sommet du crâne (céphalées modérées, moins d’une dixième du temps), en même temps temporales et dans la nuque, voire juste temporales (céphalées désagréables et gênantes, 80 % du temps depuis 25 ans), et exceptionnellement très douloureuses en casque avec une prédilection pour la nuque (10 à 20 % du temps). 

[40] D’ailleurs, certains patients, dont les membres de mon association, seraient volontaires pour cette expérience, selon ce protocole, avec des injections réelles de Botox (sans expérience en double aveugle). Quelles que soit les résultats de ce traitement par le Botox, ces personnes en accepteront le verdict et la publication de ces résultats dans les revues scientifiques.

[41] L’idéal sera un centre de santé ou du sommeil loin de tout (comme par ex., l’institut Marcel Rivière de la Verrière dans les Yvelines etc. …) et qu’on réalise régulièrement des prises de sang, afin de détecter que le malade ne prend pas en parallèle un autre traitement (sans le dire). La prise de sang pouvant être un argument dissuasif convainquant alors le malade de ne pas prendre un autre traitement (en cachette).

[42] Céphalées, NHS Direct, http://www.nhsdirect.nhs.uk/languages/Download.aspx?id=12156  (« La cause des céphalées de tension est inconnue. Ce type de céphalée pourrait être liée à la diminution de la sérotonine, substance présente dans les tissus et le sang. »).

[43] Tension headache, From MayoClinic.com, www.cnn.com/HEALTH/library/DS/00304.html  ("The exact cause or causes of tension headache are unknown"), What causes tension headache?, http://neurology.health-cares.net/tension-headache-causes.php , ("The exact cause of tension headaches is still unknown"), plus de 10 pages d’articles obtenus par Google, affirmant que la cause exacte des céphalées de tension est inconnue.

[44] Même si l’on sait que mécaniquement, les céphalées de tension sont provoquées par la contracture des muscles dans la nuque, sur le cuir chevelu, et parfois dans la mâchoire.

[45] Voir exposé de toutes ces hypothèses dans l’article « céphalées de tension », de l’auteur, dans la page http://benjamin.lisan.free.fr/AssoLutteContreCephalee/DocOfficielle/CephaleesDeTension.htm

[46] On peut parfois regretter que les médecins n’essayent pas les médicaments psychotropes qu’ils prescrivent à leurs patients « céphaleux ».

[47] Voir la page « Témoignages » sur le site de « l’association céphalées de tension » : http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/Temoignages.htm et la page http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/TemoignageSurMesTraitements.htm. Voir aussi la page Enquête : http://membres.lycos.fr/cephaleesdetension/EnqueteMembresAsso&Resultats.htm et voir les messages postés sur le Laroxyl sur les différents forum consacrés aux céphalées (Forum doctissimo http://forum.doctissimo.fr/sante/migraine/liste_sujet-1.htm , Forum Atout médical http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=7166 ).

[48] Dominique Valade, ibid.

[49] Radat F, Sakh D, Lutz G, el Amrani M, Massiou H, Bousser MG. Importance de la comorbidité anxieuse et depressive chez les migraineux avec abus médicamenteux (étude cas/témoins). Ann Med Psychol. 1998;156(8):562-5.

[50] Ici, le rôle des prises de sangs pour détecter d’éventuelles benzodiazépines et autres substances psychotropes serait important.

[51] C’est loin d’être le cas, selon les données de notre association. Devant l’inefficacité des traitements, certains ont abandonné tous traitement depuis une dizaine d’années, même si les céphalées de tension continuent à leur « pourrir la vie ».

[52] Le Pr. Valade a souvent une vision orientée des céphalées de tension chroniques quotidienne. Pour expliquer leur persistance, sa démarche est de rechercher alors systématiquement (si ce n’est pas lié à un problème physiologique visible) a) soit un abus médicamenteux _ il écrit par exemple « En résumé : la céphalée chronique quotidienne est une céphalée initialement épisodique, migraine ou céphalée de tension, qui a évolué notamment dans un contexte d'abus médicamenteux. » _, b) soit une maladie mentale, plus ou moins visible ou cachée (de type névrotique, préoccupations anxieuses, …). Qu’une céphalées de tension peut persister des années, sans cause névrotique ou sans abus médicamenteux, ne peut lui venir à l’esprit. C’est absolument impossible pour lui.

[53] Par exemple, au bout de 10 mn d’une première consultation, un patient a entendu, en 2004, du professeur Valade la phrase lapidaire « si vous souffrez de céphalées de tension, c’est parce que vous manquez d’assurance ». Or ce patient était tout simplement impressionné d’avoir enfin rencontré le professeur, dirigeant du plus grand centre de traitement des céphalées de France, personnage auquel tout patient prête a priori des pouvoirs « quasiment magique » pour résoudre d’un seul coup de baguette magique ses céphalées.

[54] Affaire, entre 2001 et 2005, où 12 personnes ont été accusées de pédophilie, sur la base de fabulations d’enfants, interprétées à la légère par des psychologues.

[55] Psychologue parisienne spécialiste des céphalées depuis plus de 10 ans, directrice de l’Institut du Mal de tête, auteur du livre « Maux de tête chronique, comment les soigner ? », Ed. Ellébore, 2004.

[56] certains pratiquent malgré tout des techniques de relaxation.

[57] L’auteur a rencontré un psychiatre de l’hôpital Fernand Widal, à Paris, pour résoudre ses céphalées de tension. Et bien que l’auteur lui ai dit qu’il avait ces céphalées de tension depuis 25 ans, celui-ci a pourtant affirmé de consulter un ophtalmologue ou un spécialiste pour des douleurs cervicales (car il ne voyait pas d’autre causes).

[58] L’auteur n'a jamais trouvé un seul article, en France, ni même dans le monde, sur l'exploration fonctionnelle (IRMf ou en anglais fMRI ...)  céphalées de tension et en particulier lors d'une crise de céphalées de tension (en l’absence de tout composante migraineuse). Par contre, on trouve plusieurs sites sur l’exploration fonctionnelle des migraines par IRMf, comme Change of Excitability in Brainstem and Cortical Visual Processing in Migraine Exhibiting Allodynia, de Koichi Shibata, MD, PhD, Kiyomi Yamane, MD, PhD,  Makoto Iwata, MD, PhD (Tokyo Women's Medical University, Medical Center East), http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1526-4610.2006.00612.x

[59] Voir exposé de la méthodologie scientifique, par l’auteur, dans a) le chapitre I,  du livre « Paranormal et impostures à l’épreuve de la science », de Elie Volf & Benjamin Lisan, à paraître (http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ParasychoAEpreuveSciences.htm ), et l’article  « La démarche scientifique face à la parapsychologie, Méthode et prudence scientifiques », par Benjamin Lisan, Sciences et pseudo-sciences, http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article138

[60] Il faudrait dans ce dans ce domaine, des chercheurs neurologues et psychologues, bons observateurs, très travailleurs _ capables d’accumuler un nombre considérable de résultats de mesure, sur le long terme, afin d’obtenir un échantillonnage important _, minutieux, rigoureux, capable d’esprit critique envers les travaux des autres et ses propres travaux, curieux de tout, s’informant en permanence de l’actualité mondiale, lisant beaucoup, …

[61] combien des cancers ont souvent été diagnostiqués au départ comme dépression.

[62] Par exemple, tant qu’on se contentait d’observations peu précises, la théorie de Ptolémée fonctionnait bien. Dès les mesures devirent plus rigoureuses, on est passé successivement par les modèles coperniciens, képlériens, newtowniens …

Dans ses cahiers de chimie, Victor Grignard, futur prix Nobel de chimie 1912, note l’observation d’un précipité brunâtre. Il écrit « Iode » pour ce précipité. Puis il barre cette note. Par acquis de conscience, il refait plus précisément ses expériences et découvre que ce précipité n’est pas de l’iode. Puis, on continuant plus en avant ses recherches, il fait la découverte des organomagnésiens, qui lui vaudront le prix Nobel 1912 (Bram G., Peralez E., Négrel J.-C. et Chanon M., Victor Grignard et la naissance de son réactif, C. R. Acad. Sci. Paris, 1997 (II.b., 325) p. 235-240).

[63] Travell JG, Simons DG. Douleurs et troubles fonctionnels myofasciaux. Traité des points-détente musculaires. Bruxelles : Haug International;1993.

[64] La céphalée par tension nerveuse, Santé Ontario (Canada), http://www.santeontario.com/Condition/C/La_cephalee_par_tension_nerveuse.htm

[65] Céphalées, NHS Direct, ibid.

[66] Pour certains, la douleur provient du fait que la contraction musculaire empêche le flot sanguin d’irriguer normalement la zone douloureuse cérébrale. Le défaut d’oxygénation sanguine provoque alors la détresse tissulaire en oxygène et donc le déclenchement des mécanismes d’alertes douloureuses.

[67] d'autant, pour l'avoir essayé, l’auteur a pu constaté qu'il ne diminue en aucune façon la tétanisation des muscles et la douleur (dans les cas de douleurs très forts). Or ce que veut surtout le patient... c'est  la fin de la tétanisation de ses muscles péri-crâniens et donc de sa douleur. C’est tout.

[68] Serotonin in tension headache, SHUKLA R. (King George's medical coll., dep. neurology, Lucknow 226 003, INDE), SHANKER K., NAG D., VERMA M., BHARGAVA K. P., Journal of neurology, neurosurgery and psychiatry  (J. neurol. neurosurg. psychiatry), 1987, vol. 50, no12, pp. 1682-1684 (18 ref.).

 

[69] Les sens cutanés et la douleur, Dr.Jacques Lajoie, http://lajoie.uqam.ca/percept/Bloc3/bloc3-cutane.html

[70] L’auteur précise que cette vibration rapide n’est strictement pas douloureuse, afin qu’on ne puisse la confondre avec un des effets de la migraine.

[71] Toutes les méthodes de relaxation à haut niveau (training-autogène, yoga nidra …) conduisent toujours à obtenir un relâchement (détente) de tous les muscles du corps de l’auteur (en particulier des extrémités) mais jamais n’arrivent à obtenir une diminution significative des douleurs cérébrales liées aux céphalées de tension.

[72] Semblable aux processus automatiques réflexes.

[73] L’auteur a emmené, en 2002, un groupe lors d'une traversée de l'Himalaya en 45 jours (ave 5 cols à 5000), et à chaque fois que l'on montait trop vite un col à 5000, la moitié du groupe (6 ou 7 sur 15) souffrait du MAM. Or leur description de leur MAM ressemblait fortement aux céphalées de tension de l’auteur (les céphalées du groupe disparaissaient dès qu’il redescendait de 500 m d’altitude. Par contre les céphalées de l’auteur ne diminuaient pas, eux, quand l’auteur redescendait lui aussi ces 500 m. Eux sont peuvent).

[74] L’hypoxie comme l’anoxie provoquent des souffrances tissulaires et différentes souffrances organiques.

[75] Randonnées en montagne et haute altitude, FFME, http://www.ffme.fr/medical/ARTICLE_altitudeConseil.php

[76] Faible exposition au CO : mal de tête frontal, nausées, fatigue, http://www.inspq.qc.ca/publications/environnement/doc/text32.asp?E=p

[77] Directeur du Laboratoire réponses cellulaires et fonctionnelles à l'hypoxie, EA n° 2363, Université Paris 13, UFR de santé, médecine et biologie humaine Léonard de Vinci, Hôpital Avicenne, Bobigny.

[78] Le mal des montagnes. P LARMIGNAT, C RATHAT, J-P HERRY, J-P RICHALET Gazette médicale(Paris) 99:3838, 10-17, Editions médicales spécialisées, 1992.

[79] Médecine de l'alpinisme et des sports de montagne, Jean-Paul Richalet, Jean-Pierre Herry, Collectif, Masson, 4e édition, 2006.

[80] Il est important que cet appareil soit très précis afin de pouvoir détecter des superpositions d’impulsions électriques (d’influx nerveux) de fréquences différentes et d’amplitudes différentes.

[81] Lors de ses expériences sur le Mont Blanc, le professeur Richalet a conçu différents caissons hyperbare portatif et peut-être cette étude pourrait être faite en collaboration avec lui.

[82] l'hypothalamus ?, lobe limbique ? cervelet ? .. C’est l’étude IRM fonctionne qui devra la déterminer.

[83] Cf. Maux de tête chroniques, Comment les soigner, Marie-Paule Lagrange, Editions Elebore, 2004., pages 153 à 165.

[84] Cette psychologue assez rigoureuse dans ses notes et obervations, elle n'est ni scientifique, ni docteur. Ce qui peut faire que ses idées neuves sur l’observation des « céphaleux de tension »  ne se propagent pas dans le monde scientifique. Et c'est bien dommage.

[85] Le domaine de céphalées ne sont pas la tasse de thé de l’auteur.

[86] L’auteur précise que pour rédiger un article comme celui-ci, cela demande beaucoup de temps et d’efforts (surtout quand il est handicapé).

[87] Par exemple, pour l’auteur, le biofeedback ne marche qu'avec les céphalées épisodiques, légère modérées, et non avec des céphalées CTC fortes et épuisantes …