Les Céphalées de tension
Par Benjamin LISAN
Le 25/10/2005
Sommaire :
2 Causes
physiologiques de la douleur
3 Possibles
causes au déclenchement du phénomène.
4.1 La thèse de « l’émotion repoussée
»
4.2 Se « contracter »
instinctivement face au danger
4.3 Une douleur « d’évitement »
pour masquer une autre
4.4 La thèse du « syndrome d’Atlas »
ou « complexe d’Atlas »
4.5 La thèse de la somatisation de «
troubles paniques »
4.6 La thèse d’une tendance
« masochiste » à l’auto-culpabilisation
5 Thèses
entre le physiologique et le somatique
5.1 Approche
« physiothérapique »
5.2 Réflexe instinctif de contraction
musculaire face au danger
7.1 Pré-disposition aux céphalées de
tension et à la spasmophilie
7.2 Piste d’une cause purement
biologique
7.3 Les seules
« certitudes » actuelles
8 Traitements,
remèdes actuels
9.1 Antidépresseurs et tranquillisants
9.2 Antalgiques, analgésiques
(anti-douleurs)
9.5 Myorelaxants (en
Injections) : Botox …
10.3 Psychothérapies comportementales
10.4 Analyse psychologique
(psychanalyse etc. …)
11 Techniques
physiothérapiques
11.1 Massages, kinésie, physiothérapie
11.2 Physiothérapie (gymnastique
posturale ...)
11.3 Ondes électromagnétiques (radars
…)
11.5 Electro-stimulations et diffusion
d’ions calcium/magnésium
11.6 L'ultrasonothérapie (ultrasons)
12 Autres
techniques et traitements
12.1 Ostéopathie et Chiropractie
13 Discussions
sur le profil des patients, la psychogenèse du mal et les traitements
13.1 Contre-indications des thérapies
médicamenteuses
14 La
prise en charge médicale en France
15 Le
retard de la France au niveau traitement de la douleur
16 Le coût
économique des céphalées
17 Coût
psychologique des céphalées de tension
22 Annexe :
liens Internet utiles
23 Annexe :
Diagnostic différentiel : Migraine et céphalée de tension
"Tout
le bonheur dont peut jouir l'homme n'est pas lié au plaisir, mais à l'arrêt de
la douleur", John Dryden (1631-1700), dramaturge anglais, souffrant de
tels maux.
Les céphalées
de tension sont des maux de tête bien particuliers, volontiers chroniques,
en casque, associés à une impression de tension, parfois très puissantes, dans
les muscles du cou. Parfois s’y ajoutent des sensations de fourmillement ou de
tiraillement dans le cuir chevelu.
Dans
les céphalées de tension [1],
la tête semble comme serrée dans un étau. La douleur atteint généralement les
deux côtés de la tête (bilatérale) avec une tension au niveau de la nuque, des
zones temporales, voire du front.
Elles
sont liées à des contractures musculaires de la base du crâne, du
cou, des tempes [le long des tempes], des zones occipitales, voire, dans des
cas plus rares, des muscles de la voûte supérieure [du sommet] du crâne et de
la figure.
On ne doit pas les confondre avec les migraines [2]
_ elles, des douleurs, causées par les contractions, sous forme de pulsations,
des muscles des vaisseaux sanguins du crânes et de la face.
Contrairement à
ce que l’on observe souvent dans les migraines, il n’y a pas de troubles
visuels. Par contre dans des cas très rares, ces maux de tête, lorsqu’ils
deviennent véritablement insupportables
pour le patient, peuvent déclencher, chez lui, nausées, écœurements ou
vomissements.
Ces céphalées de tension sont souvent fugaces,
parfois prévisibles, mais le plus souvent imprévisibles [3],
d’une intensité différente et se positionnant à des endroits très différents
(partie inférieure et postérieure de la tête, le long de la tempe, derrière le
front, rarement à la voûte supérieure du crâne), dans le temps et selon les
personnes.
Un jour, le patient peut apparaître très bien
devant son médecin traitant, comme si les maux de tête étaient oubliés, n’étant
plus qu’un mauvais souvenir. Un autre jour, le patient devra faire des efforts
violents pour se rendre chez son praticien, tellement ses céphalées le
harcèlent.
Elles peuvent apparaître soudainement sans aucun
signe avant-coureur, et disparaître soudainement comme elles sont apparus. Ou
bien apparaître et disparaître progressivement.
Il existe des sous-types distincts de céphalées
de tension [4]. De très
nombreuses personnes souffrent de céphalées de tension épisodiques, qui ne
durent généralement guère plus de quelques heures mais peuvent persister
plusieurs jours. Les céphalées de tension chroniques, l’un des syndromes
céphalalgiques quotidiens chroniques, sont moins courantes que les céphalées de
tension épisodiques mais elles sont présentes de façon quasi permanente,
parfois pendant des années durant. Cette variante des céphalées de
tension est beaucoup plus incapacitante [5].
Dans le premier cas, les céphalées sont, d’ordinaire, légères ou
modérées et généralisées, bien qu’elles puissent être unilatérales. Dans les
deux cas, elles sont ressenties comme une pression ou une tension, comme un bandeau
enserrant la tête, irradiant parfois jusqu’au cou ou depuis cette région. Elles
ne présentent pas les traits spécifiques de la migraine ni ses symptômes
d’accompagnement.
La plupart des céphalées de tensions sont d’intensité modérée et se
répètent pendant de longues années. Mais chez certaines personnes, elles
peuvent prendre des proportions plus gênantes et devenir quasi-permanentes.
Dans ces derniers cas moins fréquents, la douleur peut être très intense,
insupportable, d’autant plus insupportable que cette douleur peut perdurer des
semaines.
Elles peuvent être cause de fortes insomnies,
d’importants handicaps professionnels, amenant le
patient à vivre dans la précarité et de fréquentes périodes de chômages,
pouvant dans certains cas, le conduire à la dépression voire au suicide. Elles
ont tendance à pousser le patient à se replier sur lui-même et ne pas
consulter.
Elles empêchent la concentration, peuvent provoquer des
pertes de mémoires à répétition (par exemple, plusieurs oublis de la
localisation d’affaires, d’objets, d’oublis de rendez-vous importants, une
totale impossibilité à répétition de se souvenir d’un mot simple, d’une
adresse, etc. … dans la même journée), malgré tous les efforts du patients pour
se souvenir.
Elles obligent le patient à se reposer le plus
souvent (dans l’espoir souvent vain que
cela passera).
Ces maux de tête chroniques peuvent
particulièrement tenaces, têtues, malgré tous les traitements classiques
possibles suivis et envisagés.
Fig.
1. En rose, les zones de localisations fréquentes des céphalées de tension.
Ce mal touche aussi bien les hommes, que les
femmes. Les enfants en
souffrent aussi [13] [21].
Les céphalées de tension apparaissent souvent à l’adolescence, affectant
trois femmes pour deux hommes, et elles atteignent leur pic à la trentaine [8] [6].
Les céphalées de tension épisodiques,
signalées par plus de 70% de certaines populations, sont les céphalalgies les
plus répandues. Leur prévalence oscille considérablement. Des études en
communauté réalisées en Afrique indiquent, par exemple, que la population
affectée ne représente guère plus de 1,7% mais ce résultat peut être en grande
partie attribué à une attitude culturelle concernant la déclaration d’une
affection relativement mineure. Les céphalées de tension chroniques
affectent 1-3% des adultes [8].
Le
11e Congrès de l'International Headache Society, qui s’est tenu à Rome, les
13-16 septembre 2003, fait la distinction entre: « les
céphalées de tension épisodiques rares, celles épisodiques fréquentes, les
céphalées de tension chroniques, et les céphalées de tension probables. Dans
chaque catégorie, il existe des sous-types comme la céphalée de tension
épisodique rare avec hyperesthésie du cuir chevelu » [12].
Les céphalées de tension font en général partie
des céphalées primaires, ou idiopathiques, qui ont leur existence
propre [13].
Lorsque les céphalées de tension sont très fréquentes, elles
peuvent révéler des troubles psychologiques ou peut-être provenir d’une cause
physiologique (voir plus loin « Autres approches »).
Les avis divergent sur l’explication de
l’intensité douloureuses des contractions musculaires (dans le cas où l’on
admet que la douleur du patient est réelle).
La douleur proviendrait :
1)
Soit de la tétanisation des muscles _ identique à celles des
« crises de tétanie » ou des crampes musculaires _ provoquant,
au-delà d’un certain seuil de contraction, le déclenchement du signal
douloureux dans les terminaisons nerveuses de la douleur, situées dans les
tendons et fuseaux musculaires.
2) Soit de la contraction
musculaire empêchant le flot sanguin d’irriguer normalement le cerveau, d’où
une douleur dans certains cas irradiante.
Fig.2.
Les muscles péri-crâniens impliqués dans les contractions des céphalées de
tension.
On connaît mal le mécanisme des céphalées de
tension, pourtant considérées de longue date comme d’origine musculaire. Elles
pourraient être liées au stress ou à des problèmes musculo-squelettiques
cervicaux [8]. Elles pourraient être liées aussi à une posture trop longtemps
maintenue, à un effort de concentration trop prolongé [10].
Elles semble souvent dépourvues de critères diagnostiques
précis [10].
Et du point de vue scientifique,
les mécanismes
exacts reliant causes et contractions sont encore peu clairs.
On ne sait pas pourquoi des contractures
somatiques apparaissent de façon très localisées à un niveau péri-crânien,
uniquement à cet endroit …et pas ailleurs en même temps. Pourquoi apparaît-elle
de façon totalement autonome, sans apparaître simultanément avec d’autres
troubles somatiques, comme des maux de ventres, du reflux oesophagique etc. … [7]
Dans la littérature, il est souvent écrit que
« les céphalées de tension sont plutôt provoquées par un stress
excessif, poussant une personne à contracter involontairement les muscles de sa
nuque » [2]. « Les céphalées de tension sont en général
causées par un stress psychosocial. Diverses difficultés peuvent les déclencher
: conflits conjugaux ou familiaux, difficultés financières, personnelles ou
physiques (complexes, mauvaise image de soi…).
[ …] De façon caractéristique, ces douleurs
s'interrompent, quand elles sont d'origine professionnelle, lors de vacances
suffisamment longues.
Leurs mécanismes d'apparition, liés au stress
font l'objet de débats. Certains pensent qu'elles se développent à travers la
tension des muscles du haut du cou. D'autres pensent qu'elles relèvent d'une
défaillance des mécanismes de contrôle de la douleur. »
[19].
Pourtant, une céphalée de tension peut apparaître
insistante, au réveil, à la campagne, dans le calme et dans un milieu reposant,
alors qu’elle n’était pas là la veille.
Certains médecins, reconnaissent le complexité de la pathologie et,
par voie de conséquence, proposent une multitude des traitements possibles
[15].
Les céphalées de tension sont encore mal connues
sur le plan épidémiologique et évolutif.
Leurs mécanismes d'apparition, liés au stress font l'objet de
débats.
On pense que la céphalée est un signal d’alarme de l’organisme
s’exprimant au niveau de terminaisons nerveuses péri crâniennes, précisant
l’existence d’un problème quelque part.
Toute la question médicale reste de savoir quel problème signale
cette douleur ( ?).
Certaines céphalées de tension chroniques sont la manifestation
physique d’une situation personnelle, familiale ou sociale difficile à vivre. Dans ces cas, on peut parler de
manifestation psychosomatique, puisque "c’est le corps qui prend la
place du langage pour exprimer" une difficulté ou une souffrance.
Certains pensent qu'elles se développent à travers la tension des
muscles du haut du cou. D'autres pensent qu'elles relèvent d'une défaillance
des mécanismes de contrôle de la douleur.
Il existe des dizaines d’autres explications avancées pour
expliquer la persistance forte ou intense, dans le temps, de cette contracture
douloureuse, des muscles péri-crâniens, sans causes objectives toujours
apparentes, sans qu’aucune ne soit parfaitement satisfaisante et se détache du
lot des explications avancées.
Il faut aussi de se garder d’avoir qu’une seule explication pour
expliquer les céphalées de tension, la problématique pouvant être complexe [8]
et plusieurs causes pouvant être à l’origine des ces céphalées particulières.
Sinon, il faut bien se garder de qualifier de
psychosomatique toute céphalée dont on ne comprend pas les causes. C’est
pourquoi, il est indispensable de pratiquer un examen médical approfondi visant à écarter toutes les maladies dont
l’un des symptômes serait les maux de tête.
S’agit-il de maux de tête consécutifs à un accident, à un problème dentaire,
à une opération chirurgicale, à un mauvais état gynécologique ?
Dans ce cas le malade va être orienté vers un
dentiste expert ou vers le médecin de la spécialité concernée (médecin
de rééducation fonctionnelle et kinésithérapeute pour les problèmes
de posture ou de cervicales,
gynécologue ou endocrinologue pour les femmes qui voient
leurs maux de tête s’accentuer à un
certain moment de leur vie etc.)
Dans ces cas là, le problème à régler peut être
uniquement organique et le patient va s’arranger avec le médecin qui lui aura
été indiqué ou qu’il aura lui-même choisi, ayant à présent compris quelle est
la cause de son mal de tête. Le problème peut aussi s’être compliqué d’anxiété
provoquée par la douleur et aussi par le fait de ne pas comprendre son origine.
Quelques séances de psychothérapie sont alors nécessaires pour clarifier les
choses et faire tomber l’anxiété qui est souvent la cause de l’accentuation des
maux de tête [9].
Signalons enfin, que dans l’esprit d’un grand
nombre de neurologues, psychiatres, neuropsychiatres, les céphalées de tension
sont associées à l'image de personnes anxieuses, déprimées, dépressives,
névrosés et/ou hypocondriaques [10],
devant a priori exagérer leur souffrance et la gêne intellectuelle intenses,
qu'elles ressentent.
Il semblerait qu'ils aient quelques soucis à
diagnostiquer cette difficulté, que ces céphalées soient douloureuses (aussi
douloureuses qu'une migraine, avec une forte impression de brûlure autour du
crâne et dans le cou), qu'elles provoquent des pertes de mémoire à répétition,
l’impossibilité de se concentrer de façon durable sur travail intellectuel,
voire des insomnies (avec réveil soudain au milieu de la nuit, du fait de la
douleur), voire, plus rarement, une fatigue irrésistible accompagnée d’une
tendance à l'hypersomnie momentanée, des épisodes nauséeux (sans migraine),
causés uniquement par ces céphalées.
Abordons les différentes thèses sur les causes
psychologiques possibles de ces céphalées.
Dans 80 à 90 % des cas (la majorité), les médecins ne doutent pas
qu’ils y aient une composante psychologique derrière les céphalées de tension.
C’est pourquoi d’ailleurs, on trouve, dans la littérature, l’appellation
« céphalées psychogènes » pour les « céphalées de
tension ».
Pour
certains psychologues, il s’agirait d’une tension d’origine émotionnelle. Des
émotions, des sentiments désagréables [11]
peuvent survenir en situation de stress ou dans une situation désagréable. La
personne aurait le réflexe repousser ou refouler soit cette émotion
désagréable, voire douloureuse, soit une préoccupation ou une action, source
d’anxiété _ en faisant, par exemple, le vide, ou bien en se lançant activité
souvent débordante pour détourner son attention du problème à résoudre ou de
son angoisse. Cette personne tente ainsi de s’empêcher de ressentir cette
émotion, afin de ne pas la ressentir dans toute son intensité ou pour
l’empêcher de s’exprimer. Mais cette émotion repoussée, refoulée s’exprimerait
alors autrement, par un autre signal d’alarme, par exemple à travers des
céphalées de tension, pour signaler que le problème, la cause de l’angoisse
n’est toujours pas traitée [1].
La
peur ou l’anxiété est une émotion, un signal d’alarme [12].
Il existe différentes formes de peurs, qu’on peut tenter de refouler : peur de
l’engagement, peur de la souffrance, peur du rejet, pour de décevoir, peur de
blesser, peur du jugement, peur du changement peur du chômage, du stress
professionnel, peurs familiales (peur d’une personne) …
D'après
la psychologue et auteur Michelle Larivey [13],
l'anxiété est « un malaise qui résulte du fait qu'on repousse une expérience
émotive, une préoccupation importante ou une action à poser pour se respecter.
Elle devient presque un « mode d'être » chez certaines personnes, qui
s'arrêtent peu à leur expérience du moment. [...] Être anxieux ou angoissé,
c'est à la fois une peur de faire face et une impression de se mettre en
danger en négligeant de s'occuper d'un aspect de sa vie ».
C’est une sorte de contraction réflexe
psychologique.
Quand un enfant (surtout dans sa prime enfance)
n’a cessé de recevoir des coups, il peut sans le vouloir, anticiper les coups,
en se contractant et en contractant les muscles de son coup. Par la suite, ce
réflexion de survie est devenu excessif, se déclenchant à tout événement même
anodin, que l’inconscient considère, souvent à tord, comme dangereux.
En général, les parents aiment et protègent leurs
enfant [14].
Mais dans des cas rares, certains parents peuvent haïr et être totalement
hostiles à leurs enfants.
On pourra alors rechercher chez le patient
d’existence d’épisodes, durant l’enfance, de fortes de carences affectives,
voire de forts rejets parentaux, de maltraitance (physique ou psychiques, une
politique parentale d’humiliation systématique de leur enfant …). ...
Une
autre explication connexe serait qu’en refoulant, repoussant l’objet de son
angoisse et de son anxiété, la personne aurait tendance éventuellement à se
contracter (inconsciemment), dans une sorte de parallélisme des deux effets.
La
personne se contracterait inconsciemment aussi pour garder hors de la
conscience immédiate certaines préoccupations ou certaines émotions
(désagréables) qui s’imposeraient à elle autrement.
La
contraction musculaire (douloureuses) qu’on « s’infligeraient »
permettrait de détourner son attention d’une autre douleur (plus
psychologique). Une douleur masquant, occultant l’autre. Cette hypothèse est
plus contestée.
Dans le passé, cette forme de maux de tête a été
dénommée « syndrome d’Atlas ».
Pour certains médecins, le patient souffrirait du
syndrome
ou complexe d'Atlas [9].
La victime, dans certains cas, aurait
l’impression (inconsciente ou non) de porter toute la misère ou le poids du
monde sur ses épaules, d’où l’impression de poids ressenti dans son cou, au
niveau de sa nuque et au niveau du « casque » (douloureux) pesant sur
sa tête.
Par ce signal d’alarme, que sont ces céphalées, son
« sur-moi » le freinerait dans ses efforts, pour
« l’empêcher » de se surpasser, de dépasser ses limites, d’augmenter
ses compétences ou/et affronter une situation qui pourrait se révéler
dangereuse pour lui. Une force (inconsciente) qui le dépasse ne cesserait, par
cet « harcèlement douloureux », de le freiner ou limiter dans ses ambitions
et réalisations.
Ce qui ne veut pas dire que la personne souffrant
de ce syndrome ne soit pas combattive.
Plus elle se bat, et plus elle peut souffrir de
ses céphalées.
Cette explication pourrait peut-être avoir un
commencement de vérification dans le monde professionnel, où il arrive souvent que personnes, ayant
franchi un échelon supérieur professionnel, avec plus de responsabilité et plus
de stress concomitant, subissent alors de fréquentes céphalées de tension. A
discuter …
Selon une déclinaison de cette thèse, la personne
manquant d’assurance et ne se sentant inconsciemment pas assez forte, installée
dans un nouveau poste (dont la difficulté du poste dépasserait ses capacités),
luttant alors contre l’anxiété (la peur) de ne pas être à la hauteur et de
perdre son poste, cherche alors à contrôler tout ce qui nous entoure,
s’attirant des inimitiés et pouvant se mettre en danger. Le mal de tête lui
signalerait ce danger.
Selon cette thèse, il suffirait de lâcher prise,
d’accepter ses limites, de renoncer à des ambitions trop élevées (voir à un
salaire trop élévée), où au poste que l’on occupe (mais qui dépasse ses
capacités et compétences) pour que les maux de tête disparaissent. Une
hypothèse pas toujours certaine.
Selon une autre déclinaison de cette thèse,
certaines personnes, aux tendances mégalomanes, pensent savoir ce qui est bien
pour les autres, ou pire encore, désirent sincèrement « sauver » les autres ou
le monde (complexe d’Atlas). Les maux de tête, pour elles, serait alors le
signal que leur comportement est inadapté au monde qui les entoure et dangereux
pour elles.
Texte en
construction
L’attaque de panique ou crises aiguës d’angoisses
survient le plus souvent sur un fond de dépression ou d’anxiété généralisée,
caractérisée par un état de tension et d’inquiétude chronique.
Ceux qui sont atteints de « troubles
paniques » (ou « attaques paniques ») subissent de véritables
attaques (palpitations incontrôlables, comme s’ils allaient avoir une attaque
cardiaque imminente …) au cours desquelles ils ont l'impression de vivre leur
mort imminente
L'association des troubles, dépressif et panique,
serait très fréquente, 21,9% des "paniqueurs" étant dépressifs
et un dépressif sur deux signalant des épisodes de paniques.
Certains médecins pensent donc que face au
« trouble panique », certaines personnes, pour ne pas se sentir
vulnérable, se voulant forte, refoulerait fortement leur anxiété, d’où
l’apparition de contractures péri-crâniennes localisées (signal d’alarme d’un
problème anxieux (?)). Une autre façon de faire resurgir par un autre moyen le
signal d’alarme que constitue l’anxiété.
Les troubles paniques sont souvent associés avec
le « syndrome d’hyperventilation » voire avec la spasmophilie.
Texte en construction
Une autre thèse est actuellement à la mode.
Selon cette thèse, les céphalées seraient la
« couronnes d’épine » que des personnes masochistes seraient mis sur
la tête. Finalement, si l’on croit cette thèse, la « victime »
aimerait souffrir ou rechercherait (inconsciemment ou non) à obtenir cette
souffrance, pour tenter de se faire plaindre et de faire entourer
(affectivement).
D’autres verraient dans ces maux de tête une
forme de somatisation d’une auto-culpabilisation inconsciente.
Malgré ses dénégations, le patient aurait besoin
de ses maux de tête et donc en fait, ne voudrait pas réellement guérir (d’où la
persistance sur de longues années de ses maux).
Cette thèse est contestée.
Selon la psychologue Marie-Paule Lagrange, qui
traite depuis une dizaine d’années les céphalées, en particulier à travers son
Institut des Maux de Tête, à Paris, les céphalées de tension tenaces
surviennent le plus souvent quand se reproduit de nouveau, dans sa vie
actuelle, le schéma d’un épisode psychologique passé particulièrement
traumatisant et terrible. Cette répétition crée un terrible stress intérieur
qui provoque alors ces céphalées [25].
Elle a pu observer qu’il existe autant de cause
de céphalées de tension que d’individus. Elle a pu constater que la période
précédent ou coïncidant avec l’apparition des douleur est en général lié à un
événement et une situation suffisamment importante pour que le patient s’en
souvienne.
Elle a pu observer qu’il existe autant de cause
de céphalées de tension que d’individus.
Elle a pu constaté que la période précédent ou coïncidant avec
l’apparition des douleur est en général lié à un événement et une situation
suffisamment importante pour que le patient s’en souvienne.
« Cet événement n’est en général pas la
cause directe de la céphalée mais il est là comme un écriteau sur une route
pour nous montrer dans quelle direction emmener le patient à la recherche de
faits plus ou moins fondamentaux qui ont marqué le déroulement de sa vie. […]
Nous allons rencontrer dans cette quête de la vérité des situations familiales
insupportables ou insupportées par l’individu [ …].
Des histoires dont le patient n’a jamais pu faire
son deuil, qu’il garde là dans un coin de sa mémoire consciente ou de son
inconscient.[ …].
On peut dire que le début d’une céphalée de
tension est presque toujours déclenchée par un incident significatif d’une
situation qui s’est peu à peu organisée dans un sens défavorable à l’individu
et qui lui fait revivre à l’âge adulte une situation du même ordre qu’il a mal
vécu dans son enfance […].
Dans les céphalées de tension, il y a presque
toujours à l’origine une histoire douloureuse et un événement, qui est en vous
faisant revivre cette histoire, déclenche le mal de tête »
[25, pages 156 & 157].
Ce sont des thèse à mi-chemin entre le
physiologique et le somatique.
Le Docteur Aude Hauser-Mottier, physiothérapeute [15]
[16],
explique les céphalées de tension par le fait que quelqu'un d’angoissé,
stressé, a une musculature généralement un peu plus raide et plus dure. Suite à
une fatigue, un stress, un état dépressif, à n'importe quel problème
psychologique, la force musculaire aurait tendance à diminuer et la tige de
notre colonne vertébrale aurait tendance alors à s'effondrer. Le cerveau
enregistrerait le fait que la personne risque de tomber et déclencherait alors
des mécanismes de compensation, extrêmement puissants, qui agissant sur les
muscles péri-crâniens feraient se redresser la tête. Elle préconise alors de la gymnastique posturale.
Texte en construction
Il faut bien se garder de qualifier de
psychosomatique toute céphalée dont on ne comprend pas les causes. C’est
pourquoi, il est indispensable de pratiquer un examen médical approfondi visant à écarter toutes les maladies dont
l’un des symptômes serait les maux de tête.
Par exemple, on a découvert, dans certains cas de
céphalées de tensions, des causes très diverses [17]
:
Texte en construction
Une prédisposition (génétique ?) aux
contractures musculaires anormales, comme dans le cas de la spasmophilie et des
crises de tétanies, pourrait exister dans les cas de céphalées de tension
chroniques invalidantes.
Certains médecins auraient observé que certaines
personnes sujet à de fréquentes céphalées de tension, avaient subi déjà, aussi,
des crises de tétanies ou de spasmophilie, par le passé.
Mais si pour les migraines, il existe une susceptibilité
héréditaire et des facteurs déclenchants, on n’a pas prouvé l’existence
d’une susceptibilité héréditaire dans le cas des céphalées de tension
chroniques invalidantes.
Par ailleurs, ce qui semble contredire cette
thèse est qu’il semble qu’on n’a pas observé,
chez le même patient, de crises de tétanie accompagnées, en même temps,
de fortes céphalées de tension.
Texte en construction .
Dans le cas de céphalées de tension chroniques
fortes, tenaces, sans aucune cause objective claire et alors que tous les
traitements connus ont échoués, on peut se demander s’il ne pourraient pas y
avoir des causes biologiques. Certains avancent qu'elles pourraient relever
une défaillance (ou d’un dérèglement) des mécanismes de contrôle de la douleur
(ou du système d’alerte de la douleur).
Pour donner une image comparative, qui vaut ce
qu’elle vaut, on sait que des vertiges à répétitions, de acouphènes
puissants tenaces, peuvent se déclencher, suite à un trauma crânien, entraînant
des lésions cérébrales ou suite à un choc violent ou à une accélération brutale
qu’a subi la tête en certaines circonstances (chute d’objet lourd sur le crâne,
accident automobile, aérien ou d’un sport extrême, un attentat …). Il arrive
aussi que suite à un surmenage, que le mécanisme du sommeil soit déréglé de
façon durablement (insomnies totales parfois accompagnées de maux de tête
tenaces durant des mois après le surmenage) ou bien que la personne ressentent
une fatigue physique anormale durant des mois _ que certains médecins
mettent alors trop rapidement sur le compte d’une dépression _, jusqu’à que
la personne, par des épisodes de repos prolongés et intenses (repos et
sommeils de plus 24 h en plusieurs épisodes), au cours de plusieurs mois,
puisse récupérer son sommeil et de sa fatigue physique anormale, sans avoir
suivi aucune psychothérapie, ni que sa situation familiale et professionnelle
ait changé, ni que cette personne n’ait été réellement déprimée (et qu’elle
aurait récupérée d’une dépression).
Donc certains se posent la question, de savoir,
si dans des cas rares de céphalées de tension chroniques tenaces, résistantes
(rebelles) à tous les traitements, il ne pourraient pas y avoir activation
anormale des mécanismes d’alertes, et de contrôle de la douleur, soit suite
à une micro-lésion cérébrale cachée, soit suite à une dérèglement de ce
mécanisme, qui n’est que partiellement connu.
Pour l’instant, il semble qu’aucune recherche et
aucun laboratoire, dans le monde, n’aient exploré cette piste. Il n’existe pas
non plus, à notre connaissance, d’étude sur les effets physiologiques d’un
surmenage cérébral, de longue durée, sur le cerveau.
Quoique les experts médicaux ne puissent pas
encore préciser la cause exacte des céphalées de tension, plusieurs médecins
estiment aussi que les taux de sérotonine et d’endorphine pourraient jouer un
rôle [18].
D’une manière générale, on admet que derrière des
épisodes fréquents de céphalées de tension, se cache un fond anxieux [
i.e. une fragilité psychologique], voire un manque d’assurance ou de confiance
en soi etc … dissimulé dans le profil psychologique du patient, profil à
traiter alors en priorité par une psychothérapie, en particulier une thérapie
comportementale pour limiter l’angoisse, l’anxiété ou des comportements
générateurs d’angoisse ou d’anxiété ou de problème.
Ces céphalées ne seraient qu’une manifestation
possible parmi d’autres, des nombreux phénomènes de somatisations, agissant sur
le corps et la santé, pouvant prendre des formes aussi variées
que des eczémas, des attaques de psoriasis, des déclenchements d’asthmes, des
colopathies fonctionnelles, des migraines [19].
Dans le cas de céphalées de tensions tenaces,
d’une durée supérieure à 10 ans, et particulièrement tenaces, à tous les
traitements, les médecins avouent leur ignorance sur les causes, et leur
impuissance à les traiter, d’autant qu’aucune recherche n’ayant été entreprise
à leur sujet.
Actuellement à la fin des années 2006, le
traitement de fond des céphalées de tension reste controversé.
Peu importe la ou les techniques utilisées pour
combattre les céphalées de tension, la première démarche est de consulter un
médecin qui, par son diagnostic, dirigera le patient vers le thérapeute
compétent dans un domaine ou un autre, afin de soigner cette pathologie
douloureuse.
Mais la solution miracle n'existe pas.
Le traitement de fond d’une céphalée de tension
est un traitement médical qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs
années.
Selon les thèses auxquelles les médecins adhèrent, les traitements
des céphalées de tension, proposés par les médecins, ne seront pas les mêmes.
En général, la gamme des traitements va des traitements médicamenteux _ antidépresseurs (tricycliques,
sérotoninergiques …), anxiolytiques, tranquillisants, bêta-bloquants … _, aux
traitements psychologiques _ thérapies comportementales, cognitives,
relaxations …
Nous décrivons toutes ces techniques, non pour
que le patients choisisse parmi ces techniques, s’il n’a pas les compétences
médicales, mais juste pour information, afin qu’il puisse comprendre le rôle du
traitement qu’il est en train de suivre.
Le traitement de fond des céphalées de tension,
préconisée par la littérature, sont essentiellement les antidépresseurs, non
pour agir au niveau de la dépression mais parce qu'ils sont supposés modifier
ou ôter le niveau de la douleur [20].
Les antidépresseurs sont prescrits parce qu’ils modifient le niveau de la
douleur, en agissant sur les centre de la sérotonine du cerveau [20].
Les traitements majoritaires des céphalées de
tension, préconisés pendant plus de 20 ans en France, ont eu recours
essentiellement au Laroxyl. Certains médecins préconisent les antidépresseurs
tricycliques, de type Amitriptyline à des doses de 25 à 50 mg en une prise le
soir.
La
prise d’antidépresseurs tricycliques s’est également
montrée efficace dans certains cas.
Mais
l’association des antidépresseurs et des techniques de gestion du stress, ne
paraît pas agir sur la fréquence des céphalées [21].
Les
antidépresseurs ne sont pas dépourvus d’effets secondaires (somnolence,
sécheresse de la bouche, constipation...). Des risques d’accoutumance existent.
Pour
information : Les tranquillisants
regroupent :
les
benzodiazépines, très
utilisées dans les crises d’angoisse, les états d’agitation anxieuse, les
crises « névropathiques », ainsi que dans certains états confusionnels comme le
delirium tremens. Les benzodiazépines peuvent avoir une action désinhibitrice
et s’avérer facilitatrices du passage à l’acte.
les
carbamates, essentiellement
représentés par le méprobamate, mais ses propriétés d’induction hépatique le
contre-indiquent dans l’insuffisance hépatique, et en particulier dans les
pathologies liées à l’alcool au profit des benzodiazépines ;
l’hydroxyzine,
un tranquillisant non
benzodiazépinique utilisé dans les formes mineures d’anxiété, par
voie orale.
Les trois grands analgésiques, l'acétaminophène (Tylenol, Panadol,
Exdol, etc.), l'AAS (Aspirin, Entrophen, Anacin, Novasen, etc.) et l'ibuprofène
(Advil, Motrin IB, etc.) sont disponibles sans ordonnance.
Les anti-douleurs sont le plus souvent facile d’accès. Ils peuvent
être efficace, mais il y a des risques d’accoutumance. Ils sont tous
aussi efficaces les uns que les autres et assez bien tolérés, pourvu qu’ils ne
sont pas pris pendant un traitement à base d'anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Des céphalées renforcées par abus médicamenteux
ont surtout été décrites
avec les dérivés codéïnés, mais aussi avec des antalgiques beaucoup
plus banals (paracétamol) [22].
Pour info : un médicament
très utilisé dans les pays anglo-saxon, “Excedrin® Tension Headache” est
supposé apporter un soulagement pour la tête, le cou et la douleur d'épaule
associée aux maux de tête de type céphalées de tension. Ce médicament contient de
l’acétaminophéne, un analgésique, et de la caféine (caféine à haute dose) (src : www.excedrin.com & http://en.wikipedia.org/wiki/Excedrin ).
Exemple
de médicament censé traiter les céphalées de tension.
Des anxiolytiques comme le lorazepam sont généralement
prescrits pour les troubles paniques. Le simple fait que le patient ait cette
médication en sa possession peut s'avérer anxiolytique et ainsi prévenir le
développement d'une crise panique.
Certains « anxiolytiques » et « tranquillisants »
ont fait leur preuve dans les troubles panique. Et certains antidépresseurs
sont efficaces dans les deux troubles.
En cas de spasmophilie, on recommande la prise en
charge psychologique, voire les antidépresseurs ou les anxiolytiques.
Des antidépresseurs à faible dose permettraient
généralement de prévenir les récidives de troubles paniques.
Certains évoquent le rôle probablement calmant
sur l'anxiété des bêta-bloquants pour les justifier et les utiliser. Sinon, ils
peuvent limiter les palpitations cardiaques liées au stress (tels que dans les
attaques paniques).
Dans les traitements proposés, ils sont souvent associés aux
antidépresseurs [20].
Ils ont néanmoins, une contre-indications :
Ces
médicaments ralentissent la fréquence cardiaque et font chuter la tension
artérielle au départ. Mais ils ne sont pas toujours bien supportés.
Le traitement est pratiqué sous une forme de micro-injections au
niveau des zones douloureuses du crâne [12] ... Cette technique n'est pas
pratiquée en France. Il est pratiqué en Amérique du Nord. Au Québec et ailleurs
en Amérique du Nord, il semblerait qu'on a commencé à faire l'expérimentation
d'injection de Botox pour traiter le mal (dans des cas particulièrement aiguës)
[23]
[24].
Certains substances sont myorelaxantes (THIOCOLCHICOSIDE , DANTRIUM…), d’autres paralysantes des muscles (BOTOX
…). On donc a imaginé leur emploi, pour réduire l’aspect contractions ou
tétanies musculaires des céphalées.
En particulier, on pense à la toxine botulique
(ou botulinique) employée, par les dermatologues dans le cadre de traitements
esthétiques, pour effacer temporairement les rides de vieillesse, grâce à des
micro-injections sous-cutanées de la toxine au niveau du front (durée de
l’effet de l’injection, environ 6 mois).
Cette modalité thérapeutique a été utilisée pour
traiter les céphalées de tension et les migraines, particulièrement
tenaces et réfractaires aux traitements classiques.
Mais les travaux préliminaires, présentés à
certains congrès, doivent encore être confirmés [12].
Contre-indications :
Cette substance extrêmement toxique et
coûteuse doit alors être employée avec beaucoup de précaution.
Des médecins refusent l’idée même de son emploi,
pensant que des injections dans les muscles du cou ou des tempes causerait
alors, pour le patient, une paralysie handicapante pour bouger ou tourner la
tête.
Dans les cas de céphalées de tension, c’est la
psychothérapie qui est souvent recommandée dans le traitement, les médicaments
venant en appui pour calmer les douleurs.
Dans les techniques psychothérapiques nous
distinguerons :
Certaines crises de paniques pourront trouver une
solution définitive à la suite de prise en charge psychiatrique de type
"psycho-comportementale [dont la relaxation] et cognitive".
Hypnose : L'hypnose est
le terme désignant à la fois un état de conscience (état léger (rêverie, transe hypnotique légère, hypnagogique ou hypnogogique), ou
plus profond (thérapie)), les techniques
permettant l'obtention de cet état de conscience et les techniques
thérapeutiques utilisées pendant cet état. Certains l'utilisent en psychothérapie brèves pour accéder à l'inconscient.
L'hypnose comme la sophrologie sont des
techniques de relaxation. Elles peuvent se pratiquer en coucher, assis, debout,
seul, en groupe, avec l’aide de quelqu’un ou non.
L’usage de l’hypnose et de la sophrologie est
proche de celle des techniques de relaxation
Critiques : L'hypnose est sujet
à controverses, principalement du fait qu'elle ne semble pas être efficace sur
tous les sujets. Il a des sujets totalement réfractaires, à leur corps
défendant, à l’hypnose.
Texte en
construction
Ces thérapies s'attaquent au(x) problème(s) du
patient par des exercices pratiques (au contraire de la psychanalyse
et des psychothérapie psychanalytique qui se centrent sur ce qui constitue la cause des troubles).
La thérapie comportementale agit au moyen de mises en situation
et d'expositions graduées aux situations provoquant une anxiété.
Une psychothérapie comportementale peut aider à
rectifier certains comportements sociaux inadaptés, pouvant mettre en danger la
vie et les relations sociales du malade _ telle qu’une tendance à trop se
reposer sur les autres, en évitant les initiatives, à faire trop confiance, à
trop s’ouvrir à tout le monde sans prudence, à trop parler, à trop se confier
sans prudence, à se culpabiliser en permanence, à trop se justifier, à vivre
dans la crainte ou à anticiper constamment des coups du sorts, imaginaires ou
réels, à une donner aucun signe d’un manque de confiance en soi que peuvent
détecter certains pervers narcissiques (au sens de la
terminologie de la doctoresse et psychothérapeute Marie-France
Hirigoyen) ou face à certains « prédateurs
sociaux » (escrocs …), à ne pas faire la politique de l’autruche (et
mentir pour faire reculer l’échéance), à ne pas s’énerver à tord, à ne pas
lourdement insister quand il ne le faut pas, ou au contraire insister quand il
le faut etc … (voir « Analyse psychologique » plus loin).
Critiques : Ces thérapies
sont souvent mises en causes du fait de l'absence de prise en compte de la
dimension humaine du patient. Ce qui est visé par ces traitements, ce sont
exclusivement les symptômes pris "au pied de la lettre" sans aucun
travail d'interprétation. L'unique vecteur du "comportement" humain
serait l'adaptation
sociale.
Texte en
construction
L’analyse psychologique n’ôte pas les maux de
tête mais peut permettre d’en trouver (de remonter) les causes. Par exemple, on
pourrait s’attendre qu’un enfant soit protégé par ses parents, mais il se peut
que l’un des deux parents ou les deux soient hostiles à leur enfant dès la
naissance ou la prime enfance. L’enfant peut être victime de maltraitance, de
dévalorisation systématique, un des deux parents ne cessant de le culpabiliser,
de le dévaloriser, de lui faire sans cesse des reproche (reproche d’exister,
d’être un « raté », un « dégénéré », « quelqu’un qui ne
vaut pas plus que du papier Q », un bon à rien, un
« looser », d’être une personne qui ne réussira jamais dans la vie,
être un instable …). Cette maltraitance psychologique étant souvent associée à
la maltraitance physique (les coups). Cette maltraitance peut être la cause de
certains comportements sociaux inadaptés, pouvant mettre en danger la vie et
les relations sociales du malade (voir « psychothérapie comportementale »
plus haut).
Il est important que le psychologue, s’il
intervient, contribue à « positiver» les compétences de
la personne y compris ses échecs. « L’échec est le fondement de la
réussite » disait Lao-Tseu. Il faut la booster, la grandir, contribuer
à restaurer sa confiance (en elle, dans l’avenir …), en lui fournissant des
solutions et des voies d’avenir réelles et pratiques (mais il faut éviter de
lui faire de fausses promesses, de lui fournir des tuyaux percés). Il faut
« réussir nos échecs ! » comme dirait un philosophe
contemporain, en lui donnant des exemples positifs (*). Il faut l’aider à « creuser » un sillon professionnel. Après un accident de
vie ou une vie de chien, il faut l’amener à une claire volonté de surmonter les
difficultés rencontrées en réalisant un projet de rebond de vie (formation qualifiante, micro-activité …)
pour lequel des aides seront alors sollicitées avec elles. Il faut réellement
l’accompagner et ne pas la laisser au bord de la route. Il faut lui redonner le
désir « d’en vouloir » …
(+) Par exemple, par la lecture de livres comme
« Rebondir » ou « Renaître » de Michel Giraud, Président de
la « Fondation de la 2ème chance », aux éditions
France-Empire.
Il faut, par contre, éviter de dire au malade
qu’il n’a qu’à ignorer ses céphalées ou de prendre de la distance par rapport à
elles ou encore que « ce n’est pas grave », surtout si ces céphalées
lui ont fait souvent perdre son emploi (car vouloir les ignorer ne diminue
nullement ces céphalées et la gêne intellectuelle qu’elles causent).
Pour information, la psychanalyse n'aurait aucun effet sur les
symptômes des crises de panique [5].
Selon la psychologue Marie-Paule
Lagrange, spécialisée dans les maux de tête, les
céphalées de tension seraient dues [25] :
1) d'abord à des épisodes terribles qu'on aurait
connus dans le passé, la personne souffrante, en particulier dans son enfance _
manque d'amour, rejet, dévalorisation, de la part d'un proche, d'un parent ...
non-dit, secret de famille (enfant non accepté, non désiré, par exemple, à la
naissance et après ...) etc... etc... et des milliers d’autres causes possibles
particulièrement terribles.
2) puis, le fait de se retrouver ensuite plongé
de nouveau dans une terrible situation familiale et professionnelle
inextricable, dont on arrive pas à se sortir, reproduisant le schéma de cette
situation terrible passé. La répétition de ce schéma entretenant alors des
céphalées de tension intenses et permanentes.
Pour résoudre le problème du malade, cette
psychologue procède d’abord à une sorte d’enquête policière, pour trouver les
épisodes traumatisants terribles passés, puis les épisodes actuels reproduisant
les schémas traumatisants passés. Puis les ayant repérés, elle tente ensuite de
conseiller la personne souffrante afin qu’elle puisse se sortir de la situation
inextricable, dans laquelle elle est plongée, situation en relation avec ses
céphalées actuelles. Ces conseils sont en général destinés à contribuer à un
changement, dans la vie du patient _ changement de situation familiale,
professionnelle, environnementale, changements comportementaux etc …
Cette psychologue a obtenue des améliorations
spectaculaires pour des céphalées tenaces, très invalidantes, face auxquelles
le corps médical était impuissant depuis des années.
Elle a constaté aussi des effets positifs de la
rencontre du patient avec le psychologue, quand ce dernier se sent enfin écouté
« Il n’est pas rare que l’état du patient d’améliore nettement entre
la première et la seconde consultation ».
Texte en
construction
Les kinésithérapeutes utilisent différentes techniques :
ultrason, radar, fango, glace, compex, tens … Travaillant par chaleur / froid,
électricité, électro-stimulation, leur but est antalgique et circulatoire. Ces
traitements peuvent être efficaces mais sont longs.
Ces derniers traitements sont plus destinés aux
céphalées par contraction musculaire [25],
dues à certaines positions et aux activités qui les provoque. Ces dernières sont
habituellement soulagées par un massage, par l'application de chaleur ou par
l'utilisation d'analgésiques.
Souvent à la fin du massage, mais le patient
se sent quand même mieux, grâce à l’effet relaxant du massage, même si le mal à
la tête ne disparaît pas.
©
Michel Gil
© Photo Michel Gil
Des rotations sur les tempes dans le cou avec le
bout de ses doigts seraient bénéfique pour les maux de tête (voir ces deux
figures plus hauts).
Toutes ces techniques sont, en fait, d’une
efficacité toute relative sinon très faible, sur les céphalées de
tension.
Texte en
construction
Gymnastique posturale
: Réalisée sans appareil, avec un minimum de matériel, en utilisant simplement
le poids du corps, la gym posturale est une synthèse de postures actives, de
méthode PILATES, de culture physique traditionnelle, de Stretching, de postures
de yoga, de techniques corporelles taoïstes, de méthode FELDENKRAIS® etc. ...
Elle s'appuie sur un travail de mouvement global et le renforcement des muscles
profonds.
Par exemple : séances de gymnastique
posturale, en piscine, dans le cadre d’une cure de balnéothérapie.
Texte en construction
C’est une thérapie utilisant des ondes électromagnétiques courtes
pulsées et continues (jusqu’à 400 Watts et d’une longueur d'onde d’environ 11
m, 27 MHz). Un champ électrique est créé avec les circuplodes ou les électrodes
caoutchouc. Un champ magnétique est créé avec les Circuplodes ou la Flexiplode.
Le résultats avec les ondes courtes en mode pulsé
est normalement le soulagement des douleurs.
Il existe des appareils générateur d’onde comme,
par exemple, le Curapuls 419 ou 970 d’ENRAF-NONIUS [26] :
Texte en construction
L’électrothérapie est la discipline médicale
mettant en application pratique les résultats des études des
électrophysiologistes et des électrologistes à des fins de traitements.
Utilisation du courant électrique pour soigner certaines douleurs ou maladies.
Certains praticiens utilisent l'électrothérapie pour stimuler les points
d'acupuncture.
Texte en
construction
La technique utilise l'électro-stimulations et diffusion
d’ions calcium/magnésium, à travers tout le corps et la peau, à partir d’une
solution liquide de calcium / magnésium, contenus dans des éponges placées sur
le corps (la diffusion du calcium devant permettre de diminuer la tétanisation
des muscles).
Texte en
construction
Les ultrasons thérapeutiques de haute fréquence
(1 et 3 MHz) ou thérapie ultrasonore sont utilisés pour leurs vertus
antalgiques.
Texte en
construction
Il y a encore d’autres traitements : la
mésothérapie _ micro-injections dans les muscles du crâne, de produits
originellement destinés au migraine comme l’ergotamine [27]
… _, dont l’efficacité dans le traitement des céphalées de tension est loin
d’être prouvé, l’acupuncture, et différentes « médecines douces » proches des
pseudo-médecines (ostéopathie, chiropractie …) dont l’efficacité semble placebo
(effet « auto-suggestionnel »).
L’effet placebo : pour les personnes « s’écoutant
beaucoup », on pourrait imaginer que l’effet placebo pourrait apporter un
certain effet « positif », dans certains cas. En fait, l’acupuncture, «
l’imposition par les mains » etc. … ont des effets peu durables (du ¼ d’heure à
quelques jours par exemples) ou même n’ont aucun effet, même chez des personnes
qui y croient ou veulent y croire, ce qui semblerait indiquer que le mal
n'aurait pas nécessairement qu'une seule composante
"psychosomatique".
L’ostéopathie et la chiropraxie sont des méthodes
manuelles de diagnostic et de thérapeutique. Sur le plan diagnostique elles
permettraient d’identifier par une palpation attentive des « lésions » qui sont
à l’origine des maladies ou des malaises ressentis par le consultant. Ces
techniques sont contestées sur le plan scientifique, bien que des résultats
favorables ont été constatés de façon empirique sur certaines douleurs
rachidiennes par diverses techniques manuelles et en particulier par les
manipulations, mais par le fait que l'existence de ces « lésions » n'a pas été
prouvé scientifiquement.
L’ostéopathie permet, par manipulations, de
repositionner la colonne vertébrale fortement sollicitée à notre époque. Elle
doit être au minimum pratiquée par un kinésithérapeute.
Texte en
construction
En pratique chiropratique, le chiropraticien
utilise "l'ajustement chiropratique", un geste thérapeutique du
chiropraticien appliqué sur une seule vertèbre à la fois. Synonyme de
chiropraxie ou Chiropratique.
Texte en
construction
L'acupuncture est une méthode de soins basée sur
l'insertion d'aiguilles en des points spécifiques du corps, en particulier pour
soulager la douleur. L'efficacité de l'acupuncture fait toujours débat dans la
communauté scientifique. Durée du résultat courte, en cas de forte céphalée de
tension.
Certains acupuncteurs utilisent l'électropuncture, une méthode thérapeutique
qui consistant à ajouter à l'action physique des aiguilles d'acupuncture une
action spécifique de l'électricité.
Texte en
construction
La cryothérapie est le traitement par le froid,
utilisée pour calmer les douleurs, le froid provoquant normalement la
vasoconstriction des vaisseaux sanguins. C’est la bonne vieille technique des
glaçons placés sur une zone douloureuse. On peut utiliser un bandeau
"cryogénique", mis d'abord au freezer ou congélateur, puis appliqué
sur la tête.
C’est la bonne vieille technique des glaçons
placés sur une zone douloureuse, le froid provoquant normalement la
vasoconstriction des vaisseaux sanguins.
Texte en
construction
Le biofeedback, ou rétroaction biologique, peut
être défini comme étant « un groupe de procédés thérapeutiques qui utilise une
instrumentation électronique ou électromécanique pour mesurer, traiter et représenter,
sous forme analogique ou numérique, une information aux propriétés renforcées,
sur l’activité neuromusculaire ou l’activité autonome (normale ou anormale) des
individus au moyen de signaux sonores ou optiques (A. & A. Rémond).
Texte en construction
Ces bandeaux en tissu élastique sont disposés
autour de la tête et du cou. Leur efficacité est discutée.
Texte en
construction
Le fango est une poudre qui mélangée à de l'eau
forme une boue appliquée sur le corps, dans certains traitement de douleurs
associé au massage (souvent pratiqué dans les établissements thermaux et de
balnéothérapie). Le fango peut être utilisé chaud ou froid. Les basses
températures auraient un effet anti-inflammatoire et décongestionnant. Les
hautes températures activeraient la circulation sanguine et sont antalgiques.
Le fango, par sa chaleur, procurerait une hypervascularisation, laissant la
circulation sanguine se rétablir à nouveau.
On peut utiliser des fangos à base d’argile, de
poudres de roches volcaniques ou tirées de boues volcaniques, thermales etc. …
Texte en
construction
La Fibrolyse par Crochetage est une technique
de mobilisation du Tissu Conjonctif à
l’aide d’un instrument calibré : le Crochet.
La main peut beaucoup, mais ne permet pas
toujours d'atteindre des structures profondes, ni de mobiliser de petites
structures, telles des insertions ligamentaires sur une surface périostée ou
des adhérences cicatricielles génératrices d'inflammation.
La mobilisation focalisée de ces adhérences ou
corps fibreux (= fibrolyse) élimine la douleur en diminuant les signaux
nociceptifs dans le système nerveux, par assouplissement de la fibrose
concernée.
Dans certains cas extrêmes, la fibrose, matérialisée
par d’importantes adhérences, nécessite une intervention chirurgicale pour
libérer les structures fibrosées [28].
Texte en
construction
Pourtant, il existe des cas de céphalées de
tension chroniques totalement rebelles à toutes thérapies classiques, que cela
soit les anxiolytiques, les antidépresseurs, à base de benzodiazépines, ou les
techniques de relaxation.
Malheureusement, ces cas réfractaires à tout traitement
ne sont jamais ou très rarement décrits par la littérature.
Ensuite, il faut aussi reconnaître qu'un certain nombre de ces
patients continuent à conserver des douleurs quotidiennes malgré l'absence
de critères évident en faveur d'un état de tension nerveuse.
Enfin, il faut rappeler aussi que les
antidépresseurs, anxiolytiques, tranquillisants …
ne sont pas dépourvus d’effets secondaires (somnolence, sécheresse de la
bouche, constipation, prise de poids ...) [29].
De même pour les bêta-bloquants (chute de tension).
Dans ce domaine, la France, est recordman du
monde de la délivrance des psychotropes [22][23] [30].
On en donne pour beaucoup de troubles, et on se demande si c’est n’est pas en
quelque sorte une solution de facilité (car il est plus facile de donner des
comprimés, que de remonter aux causes et les traiter et de passer de nombreuses
heures en psychothérapies comportementales plus coûteuses).
On a aussi découvert récemment que même les
benzodiazépines, principaux composants de ces médicaments à actions
psychotropes, avaient des effets à long terme, y compris des effets
d’accoutumances et de sevrages [16][17]. Ces traitements
médicamenteux ne sont donc pas toujours la panacée.
En général, les céphalées de tension graves ne
sont pas suffisamment pris au sérieux.
Les médecins souvent n’y croient pas, vous
répondent qu’ils ne savent rien faire, ou encore qui vous disent : «
calmez-vous, détendez-vous» (sous-entendu
« cela passera » et bien sûr cela ne passe pas).
Souvent, le mal est tellement étrange, parfois
sans cause apparente (sans objet), alors que tout semble aller bien dans la vie
du patient, que le médecin croit que le patient s’écoute (vivant dans une forme
d’hypocondrie) et exagère.
Dans la littérature, on trouve souvent des
affirmations comme « La douleur de la céphalée de tension est moins
intense et plus liée à des causes psychiques que dans les autres céphalées.
c’est pourquoi on orientera plus facilement ce type de personnes vers des
traitements alternatifs de type relaxation . » [11], affirmation ne
contribuant pas à la reconnaissance du caractère réellement handicapant de la
céphalée de tension chronique.
En France, les céphalées de tension chroniques
douloureuses ou gênantes intellectuellement font parties des douleurs
médicalement non reconnues et le handicap causé par celles-ci n’est pas
reconnu.
Quand les céphalées sont d’intensité modérée et
se répètent pendant de longues années, sans qu’aucun traitement mis en œuvre se
révèle efficace, les patients, déçus par la réponse du corps médical (même
aussi pour ceux souffrant de céphalées graves), préfèrent alors ne suivre aucun
traitement ou bien pratiquent l’automédication, sans toujours beaucoup plus de
résultat, d’ailleurs., l’effet étant le plus souvent parfois placebo et de
courte durée.
Ils court d’ailleurs les risques liés à l’automédication :
l’augmentation de maux de tête à la longue, l’accoutumance à certains
médicaments …
On observe un fort retard accumulé par la France
en matière de traitement médical de la douleur par rapport aux pays
anglo-saxons.
Dans le rapport Neuwirth [18], sur la prise en
charge de la douleur, présenté par le Sénat en janvier 1995, deux explications
au retard de la France en matière de traitement de la douleur sont retenues :
"le retard des mentalités", et les obstacles législatifs et
structurels.
Le problème vient aussi de l'évaluation du
"phénomène algique", au niveau de ses techniques (localisation des
sites, échelle visuelle de mesure) et des variations de son expression (en
fonction des âges, des "ethnies" ...), dont l’acceptation ou le
« rejet » dépend quand même aussi de notre environnement « culturel ».
Il existe des « centres de traitement de la
douleur », dans les grandes villes françaises.
Mais aucune ne peut affirmer ou se vanter d’avoir traité et
supprimé de façon efficace, la douleur d’une céphalée de tension forte et
chronique, invalidante, à l’heure actuelle.
Le coût de la migraine qui est évalué en France
entre 225 et 535 millions d’euros.
Les migraines représente 34% des maux de tête en
France, et les céphalées de tension 17%.
Les céphalées chroniques (céphalées de tension et migraines)
représentent des pathologies importantes en termes de prévalence, de
retentissement sur la qualité de vie et de coût économique en soins primaires.
Le coût social (en termes de coût médical et de perte de productivité) représente
aux États-Unis à peu près l'équivalent du coût du diabète [22].
On
estime que près de 25% des patients atteints de céphalée de tension doivent
réduire ou cesser toute activité en période de crise. Les céphalées de tension
affligent autant les hommes que les femmes [31].
Les céphalées de tension chroniques affectent 1-3% des adultes, selon l’OMS
[8].
Lors que les crises sont fortes, elles
provoquent une incohérence de la pensée, une totale impossibilité de se
concentrer lors de tout effort intellectuel, des oublis à répétition.
Pour
les cas les plus graves, elles peuvent provoquer régulièrement la perte de son
emploi.
Celui
qui vit avec cette maladie, qui est en même temps une vraie souffrance, est complètement
démunie face à elle, d’autant qu’il n’existe pas toujours de traitement
efficaces dans tous les cas, et pourtant même quand la maladie est irréductible
à tout traitement, elle n’est pas prise en charge comme vraie handicap. Ce qui
constitue une double injustice.
La situation est
d’autant plus insupportable, que la maladie est très mal connue et que les
praticiens ont tendance à la minimiser ou à croire qu’elle peut être guérie à
la longue par des traitements connus (telles thérapies psychologiques,
médicamenteuses, approches par la physiothérapie etc.).
Et les employeurs ne
veulent strictement pas en entendre parler.
Le problème du regard social sur les personnes
souffrant de maux de tête permanents
Dans notre culture
française, de tradition catholique et latine, on admet encore difficilement le
caractère invalidant de maux de tête chroniques et qu’on puisse s’en plaindre.
En général, plane aussi
autour des problèmes du « céphaleux », le soupçon qu’ils viennent de ses
problèmes psychologiques (mais chez les français, la limite entre « folie » et
« problèmes psy » n’est pas toujours claire. L’idée d’un dérangements psychique
n’est jamais éloignée).
Le malade peut être
victime de certaines croyances religieuses (la « punition divine ») ou médicales,
accusé d’être responsable de son état,
du fait de son comportement inadapté, surtout si ses maux de tête sont
résistants à tous les traitements connus.
Tout cela peut amener
le malade de céphalées de tension chroniques à la longue à se replier sur
lui-même et à se couper de ses semblables [32].
Le malade peut vouloir, un jour, passer à l’acte.
En tout cas, quand un malade, depuis 25
ans :
du fait du caractère très invalidant et permanent
de ses céphalées de tensions chroniques, quelque soit son combat contre le mal
et toutes ses tentatives pour le résoudre, c’est qu’il y a réellement un
problème.
En ce qui concerne les céphalées de tension
chroniques ou C.T.C. (les plus invalidantes), nous avons un certain nombre de
certitudes :
En général, les cas de céphalées de tension
graves ne sont pas suffisamment pris au sérieux par le corps médical. Et
pourtant la douleur et la gêne intellectuelle, principale cause de son
caractère invalidant au niveau professionnel comme social, sont graves et ne
devraient pas être minimisés (ne serait-ce qu’à cause du risque de replis sur
soi du malade).
Souvent, il y a une ignorance profonde des
médecins sur les causes des céphalées de tension et, le plus souvent, une
dissimulation de cette ignorance face au malade.
Il y a un véritable paradigme sur les causes des
céphalées, avec un bon nombre d’affirmations non vérifiées scientifiquement,
sur l’origine de ces céphalées (telles que « les céphalées de tensions
chroniques seraient toujours modérées » etc. …) etc. ….
Il n’y a aussi aucune vérification par des
commissions médicales indépendantes des affirmations de certains médecins ou
groupes de médecins affirmant avoir obtenus des résultats appréciables dans
leurs traitements de ces céphalées, surtout des céphalées chroniques et
tenaces.
Ces expériences réussies ont elles été réalisées
par une étude statistique en double aveugle, avec un échantillon de patients
traités significatif (avec au moins 200 patients) ? Ces expériences
ont-elles été répétées, strictement dans les même conditions expérimentales, et
cela tout autour de la planète ?
En particulier, a-t-on obtenu les témoignages et
l’indice de satisfaction des patients, après leur traitement
« réussi », hors de toute pression et de toute influence du corps
médical ou du laboratoire médical, qui a réalisé le traitement, corroborant la
« réussite » du traitement ? A-t-on mesuré par à travers de
mesures objectives le taux de contraction musculaire des muscles du patient par
électromyographie, au moment de l’expérience, afin d’ôter toute
subjectivité à l’expérience ? A-t-on réalisé une étude sur l’histoire
personnelle du patient avant d’entreprendre l’expérience ?
Quelles types de céphalées de tension étaient-ils
traités ? Ces céphalées étaient-elles des céphalées de tension
épisodiques ou des céphalées de tension chroniques ?
Sinon, l’idée semble, a priori, choquante pour le
corps médical qu’une céphalée de tension chronique puisse résister à tous les
traitement classiques (antidépresseurs, anxiolytiques, relaxation _ hypnose …
_), alors que son origine semble bien psychologique. C’est pourquoi certain la
mettent alors sur le compte d’une « simple » hypocondrie.
Ce qui choquent le plus ceux qui connaissent bien
la maladie _ en particulier par ceux qui en souffre et leurs proches _
sont :
a) le manque de questionnement des médecins sur
leurs pratiques _ continuant à prescrire les mêmes recettes inefficaces depuis
des dizaines d’années _ antidépresseur, relaxation … _, en particulier pour les
C.T.C.
b) que tous les médecins abandonnent la partie
quand ils constatent qu’ils n’arrivent pas à résoudre le problème,
c) qu’ils préfèrent apposer le sceau de
l’hypocondrie sur le malade, pour expliquer leur échec,
d) que les fortes incapacités professionnelles et
sociales du malade souffrant de C.T.C.ne sont reconnu ni par le corps médical,
ni par l’agence pour l’emploi en France. Aucun métier aménagé ne leur soit
proposé _ travaux à mi-temps etc …
e) qu'on ne leur propose aucune psychothérapie
des céphalées de tension (comme, par exemple, la technique de la psychologue
Marie-Paule Lagrange ...)
f) et que celles-ci ne sont pas prises en charge
par le système de soin (en France du moins).
L’efficacité d’un traitement (tel que la prise
d’un antidépresseur, la relaxation …) est devenu pour certains praticiens une
croyance qu’il ne cherche pas à vérifier. Ils ne cherchent pas à remonter aux
véritables causes du problème (hormis certains psychologues comme Marie-Paule
Lagrange).
Au lieu de préconiser des psychothérapies
(analytiques, comportementales …), ils préfèrent la solution de facilité de la
voie médicamenteux, qui dissimule le problème mais ne le traite à la
racine (mais nous savons que la prescription de certains médicaments
(antidépresseurs …) coûte bien moins cher au système de santé qu’une longue
psychothérapie).
Nous avons aussi décrit toutes les thèses sur les
céphalées de tensions, pour montrer à quel point le problème est complexe, non
réductible à un système d’explications simplistes.
Ce balayage des différentes hypothèse devrait
inciter à ne pas croire nécessaire comme argent comptant toutes les
affirmations actuelles. Elles doivent inciter aux doutes, aux observations et
vérifications cliniques rigoureuses.
Comme nous l’avons dit plus haut, il n’existe pas
de traitement miracle. Mieux vaut, pour le malade, donc faire preuve de
« philosophie », continuer à se battre contre ses céphalées et
attendre des jours meilleurs, en espérant seulement espérer que la science,
comme les mentalités progresseront et qu’un jour et que les victimes de ces
troubles obtiendront enfin un traitement efficace et durable de leurs céphalées
de tension en particulier chroniques et rebelles à tout traitement.
Peut-être pourra-t-on espérer, dans un avenir
plus proche (du moins en France), une plus grande écoute du patient, souffrant
de céphalée de tension chronique, de la part du corps médical, ne serait-ce
déjà la mise à disposition d’un n° vert, pour toutes les personnes souffrant de
douleurs ou de gênes incapacitantes, que la médecine ne sait pas encore traiter
efficacement actuellement.
[1] Céphalée de tension, Une émotion repoussée , par Michelle
Larivey, psychologue, http://www.redpsy.com/guide/cephalee.html
[2] http://www.servicevie.com/02Sante/Cle_des_maux/M/maux71b.htm
[3] La spasmophilie : mythe ou réalité ?, Dr Chantal Guéniot http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/spasmophilie/sa_5895_spasmophilie_mythe.htm
[4] Tétanie et Spasmophilie, des Dr Lyonel
Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.
http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_840_spasmophilie.htm
[5] L'association dépression et attaques de panique est
fréquente, Philippe Presles, 14/07/2000, PP Roy-Byrne et al. Br.J.Psychiatry 2000 ; 176 : 229-35.
http://www.e-sante.fr/magazine/article.asp?idArticle=484&idRubrique=4
[6] La migraine,
Dr Chantal
Guéniot http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0629/sa_4039_cephalees.htm
[7] Céphalée de tension, GlaxoSmithKline Inc Canada, http://www.takingcontrol.ca/headaches/tch_tension-headaches_fr.html
[8] Céphalées, Aide-mémoire N°277, Mars 2004.
Organisation mondiale de la Santé (World Health Organization), http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/
[9] Gaston Bachelard, L'air et les songes. Essai sur l'imagination du
mouvement. Librairie José Corti. Paris, 1943 : 232, sur le complexe
d'Atlas, 1948a : 388, 392
[10] Les douleurs projetées d’origine cervicale, Dr Jean-Yves MAIGNE, http://www.anmsr.asso.fr/anmsr00/54-rach-cerv/doul-projet.htm
[11] Céphalées, anxiétés et Kinésithérapie : Comment
s’orienter ?, Corinne Goffaux-Dogniez, kinésithérapeute, Membre de la
Société Belge de Sophrologie et de Relaxation, http://www.servimed.be/select/gp05104.htm
[12] Céphalées – Migraines - Maux de tête, 11e Congrès de
l'International Headache Society, Quotimed, 13-16 sep. 2003, Rome, http://www.esculape.com/neurologie/cephalees_classification.html
Ce congrès fait la distinction entre: « les céphalées de
tension épisodiques rares, celles épisodiques fréquentes, les céphalées de
tension chroniques, et les céphalées de tension probables. Dans chaque
catégorie, il existe des sous-types comme la céphalée de tension épisodique
rare avec hyperesthésie du cuir chevelu ». & « L'emploi de la toxine
botulinique [Botox] a également été abordé. Cette modalité thérapeutique
a été utilisée en cas de céphalées de tension ou de migraine, mais les travaux
présentés doivent, là encore, être confirmés. »
[13] Les enfants aussi souffrent de migraines,
Giuseppe Costa, Hôpital Universitaire de Genève. Selon cet article :
« Les céphalées sont divisées en deux groupes: d'un côté les céphalées
primaires, ou idiopathiques, qui ont leur existence propre, de l'autre les
céphalées secondaires, ou symptomatiques, qui sont dues à une autre affection.
Les migraines et les céphalées de tension font partie des céphalées primaires ».
[14] Les questions
couramment posées, La Ligue Belge Contre les Céphalées, http://www.cephalee.be/faq.htm
[15] Céphalées de tension
: L'expérience d’une jeune kiné, Fabienne BORRE, kinésithérapeute à
Bruxelles, La Ligue Belge Contre les Céphalées,
http://www.cephalee.be/Hiver2002/kine2002.htm
[16] Benzodiazépines : Le
squelette dans le placard, Professeur C Heather Ashton, DM, FRCP,
Conférence "Beat The Benzos", Avant Hôtel, Oldham, Royaume Uni, Le 23
avril 2004, University of Newcastle, School of Neurosciences, Division of
Psychiatry, The Royal Victoria Infirmary, Queen Victoria Road, Newcastle upon
Tyne NE1 4LP, http://www.benzo.org.uk/asholdmfr.htm
[17] Les Benzodiazépines:
Comment agissent-elles et comment s'en sevrer ? Professeur C Heather Ashton DM, FRCP, 2002, University of Newcastle,
http://www.benzo.org.uk/freman/index.htm
[18] NEUWIRTH Lucien, Rapport
sur la prise en charge de la douleur (n°138, 1994-1995),
http://www.senat.fr/rap/r98-207/r98-207_mono.html
[19] Trouver l'origine des
maux céphaliques, Richard Belfer (journaliste), juin 2003,
http://www.medecines-douces.com/impatient/301juin03/origines.htm
[20] Céphalée de tension,
Fondation Louis-Jeantet de Médecine,
http://www.jeantet.ch/forums/mauxdetete/qr2_mauxdetete.html
[21] Les céphalées par tension nerveuse,
in L'
enfants et les jeunes' ,
[22] Traitement des céphalées chroniques par
les antidépresseurs : une méta-analyse [tête et cou] (Treatment of
chronic headache with antidepressants : a meta-analysis, Tomkins GE,
Jackson JL, O'Malley PG, Balden E, Santoro JE, Am J Med 2001 ; 111 : 54-63).
Notice d'origine, Christian
GHASAROSSIAN - UFR Paris-Necker,
[23] La France championne
du monde pour la consommation des drogues
psychotropes, http://wassil.free.fr/france_championne.htm
[24] « Le Prix du bien-être. Psychotropes et société
», par le Docteur Edouard Zarifian, Odile Jacob, 29O pages, 1996 (résumé d’un
rapport commandité par le ministre de la santé).
[25] Marie-Paule Lagrange, Maux de
tête chroniques, Editions Ellébore, 2005.
[1] Marie-Paule Lagrange, Maux de tête
chroniques: Comment les soigner (migraine, céphalées de tension, céphalées
chroniques par abus médicamenteux), témoignages, pathologie et techniques
adaptées, Editions Ellébore, 2005, Préface du Professeur Dominique Valade.
[2] La peur, une alliée possible !,
Michel Boileau, Thérapeute en Relation d'Aide, Charlesbourg, Québec, Canada,
Éditions du CRAM [38].
[3] Isabelle Célestin-Lhopiteau, Pascale Thibault-Wanquet,
Guide des pratiques psycho-corporelles - Relaxation,
hypnose, art-thérapie, massages, yoga, Masson 2005.
[4] Dossier Douleur de l'Espace
éthique incluant des articles parus dans la lettre de l'Espace éthique et les
travaux de la Cellule de réflexion de l'Espace éthique du 18 juin 1998, parus
dans l'ouvrage Ethique et soins hospitaliers - Espace éthique - Travaux
1997-1999 AP-HP/doin - éditions Lamarre 2001 p.378-404.
I. Ces adresses et liens, ci-après, concernent
des adresses ou sites traitant des maux de tête (pas nécessairement des céphalées
de tension) et de la douleur.
International :
Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Genève,
Word Health
Organization, WHO Media centre
Téléphone: +41 22 791 2222
Courriel: mediainquiries@who.int
Source : http://www.who.int
France :
a) Urgence céphalées - Hôpital
Lariboisière, Ouvert du lundi au samedi de 8h à 18h
Accès : 2 rue Ambroise Paré, 75010 Paris, Tél. :
01 49 95 65 37.
http://walhalla.lrb.ap-hop-paris.fr:80/Clud/accueil.htm
b) Institut du mal de tête, 54-56 avenue
Hoche, 75008 PARIS, Tél. : 01 56 60 52
43, email : institutdumaldetete@wanadoo.fr , site
Internet : www.institutdumaldetete.com. Institut créé en
1999 et dirigé par Marie-Paule Lagrange, psychologue clinicienne spécialisée
dans le traitement de la migraine et des autres céphalées.
c) Unité d'évaluation et de traitement de la
douleur (Beaujon)
Service de Neurologie (Pr H. Dehen) - Hôpital
Beaujon - 100, bd Général Leclerc - 92110 Clichy, Tél : 01.40.87.55.69 - Fax :
01.40.87.55.00
Responsable : Docteur Philippe Boulu, site :
http://douleurbeaujon.multimania.com
d) Société Française d'Etude et de Traitement de
la Douleur (SFETD) : http://setd-douleur.org
Section française de l'International Association for the Study of Pain
(IASP).
Docteur Alain Serrié, président de la Société Française d’Etude et de
Traitement de la
Douleur (SFETD), à Lariboisière.
e) Centre national de ressources de lutte contre
la douleur (CNRD),
Hôpital d'enfants Armand Trousseau, 26 av du Dr Arnold Netter, 75012
Paris
Patricia CIMERMAN, Infirmière de recherche clinique,
Pascale THIBAULT-Wanquet.
Unité douleur de l’hôpital d’enfants Armand Trousseau
(Paris) :
Isabelle Célestin psychologue et psychothérapeute.
f) Collège National des Médecins de la Douleur
(CNMD)
Département d’anesthésie Réanimation, Centre
Oscar Lambret, BP 307, 59020 LILLE CEDEX, Président : Docteur Jacques
Meynadier.
g) Collège National des Enseignants
Universitaires de la Douleur (CNEUD)
Hôpital Bellevue – Pavillon 5, 14 boulevard
Pasteur, 42055 SAINT-ETIENNE CEDEX 2
Président : Professeur Patrice Queneau
h) Société d’Etude et de Traitement de la Douleur
(SETD), Laboratoire de physiologie oro-faciale – Faculté d’odontologie,
Boulevard Charles de Gaulle, 63000 CLERMONT FERRAND, Président : Docteur Paul
Pionchon
i) Collège National des Psychologues de la
Douleur (CNPD), Institut Jean Godinot
1 rue du Général Koenig, BP 171, 51000 REIMS,
Présidente : Madame Martine Derzelle.
Suisse :
a) SOS Céphalées 061/423 10 80 du mardi au jeudi
de 9h00 à 12h00.
USA :
a) American
Council for Headache Education (ACHE). 19 Mantua Road, Mt. Royal, NJ 08061,
USA. (800) 255-2243. http://www.achenet.org
b) National
Headache Foundation. 428 W. St. James Place, Chicago, IL 60614, USA. (800)
843-2256. http://www.headaches.org
II. Ces adresses concernent le traitement d’autres maladies :
a) France Dépression, 4, rue Vigée
Lebrun, 75015 Paris, Tél. : 01 40 61 05 66
Site web : www.france-depression.org
International :
a) Site donnant une sélection de sites sur la
douleur : http://documentation.aphp.fr/Douleur/internet.htm
b) International Association for the Study of Pain (IASP) :
ASP Secretariat:
111 Queen Anne Ave N., Suite 501, Seattle, WA 98109-4955, USA, Tel:
206.283.0311, Fax: 206.283.9403, Email: iaspdesk@iasp-pain ,
site : www.iasp-pain.org , www.painbooks.org
Article ancien sur les céphalées de tensions :
http://perso.orange.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/Medical/CephaleesDeTension.htm
France :
a) InterClud : la lutte contre la douleur à
l'AP-HP (assistance publique des hôpitaux de Paris) : http://interclud.ap-hp.fr
b) Espace éthique de l'Assistance
Publique-Hôpitaux de Paris :
http://www.espace-ethique.org/fr/search_biblio.php
c) Réseau Ville Hôpital Lutter Contre la Douleur,
Email : secretariat.lcd@free.fr,
Tel : 01 43 41 14 00, Fax : 01 43 41 22 66,
Site :
https://www.reseau-lcd.org/html/espace_public/presentation.htm
Regroupement de professionnels de santé de
disciplines variées. Il regroupe des médecins généralistes et spécialistes,
différents professionnels de santé (pharmacien, psychologue, kinésithérapeute,
etc.) et l’équipe du Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD)
de l’hôpital Saint-Antoine.
d) Site santé du Ministère de
la santé et des solidarités, sur la prise en charge de la douleur :
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/douleur/sommaire.htm
e) Douleur-info : http://www.douleur.com.fr
f) L'Observatoire de la
douleur : http://www.observatoiredeladouleur.com
g) Bibliothèque Inter-Universitaire de
Médecine :
http://www.bium.univ-paris5.fr/medecine/debut.htm
h) Fondation CNP (Caisse nationale de
prévoyance), site présentant un outil d'évaluation spécifique à la douleur des
personnes âgées : l'échelle Doloplus : http://www.doloplus.com
i) Institut UPSA de la douleur : http://www.institut-upsa-douleur.org
j) Site Internet des Laboratoires Grünenthal : http://www.douleur-online.fr
Suisse :
a) 'Swiss Migraine
Trust' Foundation : http://www.migraine-action.ch/
(plus orienté sur les migraines).
b) Ensemble contre la douleur : http://www.sans-douleur.ch
Belgique :
a) La Ligues Belge contre les Céphalées : http://www.cephalee.be/
USA :
a) Chronic Tension
Headaches Sufferers Alert :
http://www.tensionheadaches.com/
b) International
Association for the Study of Pain : http://www.iasp-pain.org
c) Société américaine de gériatrie, dont le site
propose un volet consacré au guide de pratiques cliniques pour la prise en
charge des douleurs persistantes chez les personnes âgées :
http://www.americangeriatrics.org/education/manage_pers_pain.shtml
La coexistence est possible entre migraines et céphalées de tension.
Paramètre |
Migraine |
Céphalée de Tension |
Durée |
Crises de 4 à 72 heures |
De 30 minutes à 7 jours (+) |
Caractéristiques de la douleur. |
Unilatérale |
Bilatérale |
Symptômes associés |
Nausées et/ou vomissements |
Pas de nausée (+) |
Condition nécessaire |
Examen neurologique normal |
Examen neurologique normal |
Source : http://www.esculape.com/fmc/migraine.html
(+) on peut contester ces affirmations,
fréquemment répandues dans la littérature française.
Tableau.
Distinction entre une migraine et une céphalée de tension,
d’après la classification de l’International Headache Society – IHS - (2e
édition).
Mal |
Migraine typique |
Céphalée de tension |
Topographie de la
douleur |
Hémicranie |
Bilatérale |
Type de la céphalée |
Pulsatile |
Pression, étau |
Intensité |
Modérée à sévère |
Légère à modérée (+) |
Aggravée à l’effort |
+ |
0 |
Nausées/vomissements |
+ |
0 |
Photophobie |
+ |
0/+* |
Phonophobie |
+ |
+/ 0* |
Durée de la crise |
de 4 à 72 heures |
30 minutes à 7 jours (+) |
(+) on peut
contester ces affirmations, fréquemment répandues dans la littérature
française.
* Dans la céphalée de
tension, photophobie ou phonophobie peuvent être présentes, mais pas les 2
ensemble.
[1] Synonymes : Céphalée par tension nerveuse , Céphalée psychogène.
[2] La
migraine commune, quant à elle, s'installe progressivement sous forme de
pulsations qui s'étendent à la moitié droite ou à la moitié gauche du crâne,
parfois des deux côtés. La douleur peut survenir n'importe quand, même pendant
le sommeil. Nausées, vomissements, intolérance à la lumière et au bruit s'y
associent presque toujours. En général, l'effort physique en intensifie les
symptômes. Sa durée est de 2 heures à plus de 72 heures.
[3]
Disparaissant le soir, pour réapparaître le matin au réveil ou provoquant le
réveil …
[4] Le
Dr Valade, professeur de l’hôpital Lariboisière à Paris, distingue cinq types
de maux de tête simples. Il s'agit de migraines (chez 34 % des patients
d'Urgence céphalées), de céphalées de tension (17 %), de céphalées
quotidiennes chroniques (8 %), d'algies vasculaires faciales (6 %) et de maux
de tête combinant plusieurs des troubles précédents (2 %).
[5] certains
patients vivent dans ces céphalées de tension régulières depuis plus de 20 ans,
et d’autres dans ces céphalées de tensions chroniques et ininterrompues, depuis
plus de 10 ans. On parle de céphalées de tension chroniques lorsqu’elles sont
fortes et durent en moyenne plus de 4 heures par jour.
[6]
En France, six millions de patients souffrent de migraine. Trois millions
endurent des maux de tête liés au stress, appelés céphalées de tension (voir
dossier, ALTERNATIVE SANTÉ - L'Impatient n° 244, 1998).
[7] « Nous ne connaissons pas les
raisons pour lesquelles les céphalées de tension existent. Dans le cas des
céphalées primaires, on n'arrive pas à en déterminer une cause. On ne trouve
jamais rien, ni en radiologie, ni via les examens de laboratoire », Dr C.
MEYER [20]
[8] Il existe par ailleurs des cas (rares) de migraines
coexistant avec des céphalées de tension.
[9] Marie-Paule Lagrange, Maux de tête chroniques: Comment
les soigner (migraine, céphalées de tension, céphalées chroniques par abus
médicamenteux), témoignages, pathologie et techniques adaptées, Editions
Ellébore.
[10]Voici, par
exemple, ce qui est écris sur les malades et leurs céphalées de tension :
« Céphalées de tension dites « psychogènes » :
- absence de retentissement sur la vie quotidienne et sommeil
normal, contrastant avec une gêne décrite comme intense, [ …
]
- des troubles psychologiques (anxiété chronique le plus
souvent), plus rarement trouble psychiatrique authentique (état dépressif,
personnalité hypochondriaque) sous-tendent en général ce type de
céphalées ».
Source : Référentiel National, Collège des Enseignants de
Neurologie, Version du 30/08/02, Céphalées aiguës et chroniques (188), http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=127&LANGUE=0
[11] tels que l'anxiété,
l'angoisse, la fébrilité, la gêne, le vide, les tensions musculaires, la
surexcitation, la migraine, le noeud à l'estomac, le bégaiement, la boule dans
la gorge, etc.
[12] La peur, une
alliée possible !, Michel Boileau, Thérapeute en Relation d'Aide, Charlesbourg,
Québec, Canada, Éditions du CRAM (Montréal).
[13] Ressources
en développement (Ed). Le guide des émotions, L'anxiété : une émotion
repoussée, Auto-développement : les psychologues humanistes branchés. 2003.
www.redpsy.com/guide/anxiete.html
[14] Ils ont
d’ailleurs, par la loi, devoir de protéger leurs enfants.
[15] Membre de la société vaudoise et romande de physiothérapie.
[16] Les Céphalées de tension, Forums Louis-Jeantet de la
santé,
[17] Céphalées de tensions: L'expérience d’une jeune kiné,
Fabienne BORRE kinésithérapeute à Bruxelles, La ligue belge contre les
céphalées, Journal Hiver 2002, http://www.cephalee.be/Hiver2002/kine2002.htm
[18] La céphalée par tension nerveuse, Santé
Ontario (Canada) http://www.santeontario.com/Conditions/C/La_cephalee_par_tension_nerveuse.htm
[19]
dans des cas plus rares, on pense que la « somatisation » de certains
problèmes psychologiques peuvent être à l’origine de paralysies
« hystériques » (plus rares à la fin qu’au début du 20° siècle),
de certains déclenchements de maladies auto-immunes _ telles que le lupus, la
sclérose en plaques etc. …, voire de
certains cancers …
[20] Forum céphalée de
tension, Fondation Louis-Jeantet de Médecine, http://www.jeantet.ch/forums/mauxdetete/qr2_mauxdetete.html
[21] JAMA. 2001;285:2208-2215, Ohio university.
[22] Référentiel
National, Collège des Enseignants de Neurologie, Version du 30/08/02, Céphalées
aiguës et chroniques (188)
http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=127&LANGUE=0
[23] Traitements des céphalées de tension par les injections de
Botox :
a) Botox Injections May Cut Headache Frequency in Half (16 Oct
2001) http://www.slu.edu/readstory/newslink/223
b) Using Botox for Migraine and Headache Treatment, Phase II Studies
(25 Jun 2005) http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=26607
c) Botox Proving Successful At Preventing Headaches (19 jun 2002)
http://www.sciencedaily.com/releases/2002/06/020619074340.htm
d) New Botox benefit? No wrinkles, no headaches (18 jun 2002) http://archives.cnn.com/2002/HEALTH/06/17/botox/
(Results from tracking 650 migraine and tension headache sufferers
suggests that Botox has off-label benefits).
e) Botulinum Toxin for Treatment of Primary Chronic Headache
Disorders (Dec 2004) http://www.bcbs.com/tec/vol19/19_10.html
f) Céphalées - Migraines -
Maux de tête, 11e Congrès de l'International Headache Society - QUOTIMED ??,
13-16 septembre 2003 – Rome, http://www.esculape.com/neurologie/cephalees_classification.html
(L'emploi de la toxine botulinique a également été abordé. Cette modalité thérapeutique a été utilisée en cas de céphalées de tension ou de migraine, mais les travaux présentés doivent, là encore, être confirmés).
[24] Elle serait
peut-être aussi pratiquée (au conditionnel) par des instituts russes (par
exemple : www.botox.ru
?).
[25] céphalées
par contraction musculaire : un type de céphalée proche par ses
manifestations, des céphalées de tension (touchant les deux côtés de la tête et
irradiant vers le cuir chevelu, les muscles du cou).
[26] Enraf-Nonius NV,
Ingberthoeveweg 3D, 2630 Aartselaar, Belgique, Tel. 03 451 00 70, Fax. 03 451
00 75, nfo@enraf-nonius.be, http://www.enraf-nonius.be
[27] L’ergotamine est sans effet sur les céphalées de tension.
[29] En
Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, le risque de dépendance vis-à-vis des antidépresseurs figure
sur les boîtes de médicaments. Pas en France, semble-t-il.
[30]
Une étude citée dans le rapport du professeur Edouard Zarifian sur
la prescription de médicaments psychotropes _ mars 1996 _ [23], indique que 8O
millions de boîtes de tranquillisants sont consommées chaque année en France.
Le rapport a évalué à 11 % le nombre d’adultes prenant, au moins une fois
depuis au moins six mois, un médicament psychotrope, tranquillisant,
hypnotique, neuroleptique ou antidépresseur.
[32]
D’autant que la réponse du corps médical est souvent inadaptée, supposant, a
priori, systématiquement que la cause de la céphalée de tension est due par
exemple à un manque de confiance en soi, manifestant par cette affirmation
croyance son ignorance face à cette maladie ou seulement une connaissance
partielle de celle-ci.
[33] Bon nombre de
praticiens reconnaissent le caractère invalidant des C.T.C. mais souvent
continuent à soutenir que les C.T.C. sont d’intensité modérée. Ce qui est
contradictoire. Si les C.T.C. étaient modérées, celles-ci n’empêcheraient pas
de travailler, ne conduiraient pas à des arrêts de travail et à des pertes
d’emplois.
[34] "Cette variante des céphalées de tension [les céphalées de tension chroniques] est beaucoup plus incapacitante. Dans ces deux cas, les céphalées sont d’ordinaire légères ou modérées ….", Aide-mémoire N°277 Céphalées, Mars 2004, (OMS), http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/
[35] "ces céphalées sont souvent d’intensité modérée [ …]. Mais chez certaines personnes, elles peuvent prendre des proportions plus gênantes et devenir quasi-permanentes … ". Dr Chantal Guéniot, http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0629/sa_4039_cephalees.htm
[36] Dans le cas des
C.T.C., il n’y a aucune impression de milliers d’aiguilles pulsatiles perçant
le crâne ou d’effet d’aura lumineuses avec gêne visuelle.
[37] Contrairement à
ce qui est affirmé partout dans la littérature médicale.
[38]
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