|
Résumé du pré-projet « Un toit pour tous (dans le monde) » Projet de reconstruction des maisons des victimes du tsunami Par
Benjamin LISAN - 6/3/05 - V0 |
|
3 Motivations
à court et long terme
4 Les
grands axes de ce projet
5 Les
différents type de constructions envisagées
6 Les
données techniques pour la maison
7 Précautions
face aux séismes, cyclones et tsunamis.
8 Tests
de faisabilité des différentes solutions
Par manque de moyens dans un pays en voie de développement,
les sinistrés de catastrophes (tremblements de terre, cyclones …), doivent
attendre des années, avant de pouvoir reconstruire et s’installer dans une
maison définitive. Souvent, ils survivent pendant des années dans des camps.
On agit toujours dans l’urgence, recherchant désespérément
des financement. Jamais, on n’anticipe le catastrophes à venir, par exemple,
par le blocages de crédits constants ou croissant _ comme une sorte d’assurance
_, au niveau international, et par le stockages de maisons préfabriqués,
faciles à transporter partout et rapide à monter, pour prévenir les prochaines
catastrophes.
1) créer un réseau d’échanges d’idées et de projets
entre ONG du monde entier, en langue anglaise (créer un fond commun, une banque
de donnée documentaire, informatique, architecture, des forums, des cercles de
discussion ou/et des groupes d’études etc …), qui doivent déboucher sur des
projets commun à toutes les ONG, en particulier l’idée d’un « toit pour
tous » rapidement après chaque catastrophe, mais pas uniquement en cas de
catastrophe.
2) Tenant compte du terrain et des spécificités
locales, essayer de faire produire des maisons durables, faciles et rapides
transporter et à monter, de faibles coûts, en tentant d’industrialiser autant
que possible leur cycle de développement et de production.
Au Sri Lanka, entre 500 000 et 800 000
personnes ont été déplacées par les raz-de-marée du 26 décembre et 91 000
habitations ont été détruites (http://www.tsunami-asia.info/).
En
Indonésie: c’est 750.000 à 850.000 personnes (sources : Msf
et Ccfd),
En Inde (centres d’accueil provisoire,
famille, amis, etc.), c’est 647.000 personnes (www.caritas-int.be/fr/t_inde.html
).
On
estime à 1,5 millions de déplacés, ayant tout perdu, soit peut-être 200 000
habitations détruites à reconstruire, sur le pourtour de l’océan indien, en
Asie du Sud (les chiffres, en mars 2005, monteraient jusqu’à 5 millions de sans abris (source :
Caritas Europe)).
La Croix-Rouge canadienne prévoit que la reconstruction dans les zones sinistrées par le tsunami pourrait s'étendre sur une génération. Elle prévoit une aide d’urgence pouvant se prolonger sur 10 ans (source « Canadian Press »).
Pour
que les personnes sinistrées puissent reconstruire leur vie, est déjà de les
aider à reconstruire aussi rapidement que possible leur maison (on sait que
dans un camps, aux conditions sanitaires précaire, favorisant la condition
d’assisté, le retour à une vie normale reste difficile).
C’est pourquoi, l’auteur de ce projet « Un toit pour
tous » pense que la 1ère urgence, après celle alimentaire, est
de reconstruire les habitations et aussi rapidement que possible, … et si
possible dans l’année cours 2005. Notre organisation financera ce projet par
des subventions (demandées aux villes, régions, département, à l’Europe) et par
dons et cotisations.
En
effet, 15 jours après la catastrophe, sur les 10 milliards promis, 300 millions
d’euros avaient déjà été débloqués par les donateurs dans des actions concrètes
de terrain.
Puis, fin février, plus d’un milliard, sur une promesse de
dons de plus de 10 milliard de $.
Et certaines ONG se sont déjà attelées à la tâche, comme
Caritas au Sri Lanka.
Dans une
perspective plus lointaine, notre organisation souhaite étendre le projet
puisse contribuer à ce que tous les gens, dans le monde, aient un toit et un
confort minimum (avec au minimum l’eau potable, un toit, l’électricité
voire un réfrigérateur), et que plus personne ne soit à la rue (même cela reste
un vœux pieux).
Les maisons imaginées par ce projet, pour les victimes du
tsunami, pourraient aussi aider et améliorer les conditions, dans le futur, de
toutes populations très pauvres, dans le monde.
Le but final du projet est d’offrir, à la fin du projet, le
savoir-faire acquis par cette expérience, à d’autres pays sinistrés ou d’autres
populations très pauvres.
Ce pré-projet, souhaite aider à la reconstruction et
suggérer des idées pour imaginer des maisons solides, fiables, rapides et
simples à construire, aussi autonomes et hygiénique que possible, et peu
coûteuses. Le volet écologie ne sera jamais exempt dans ce projet.
Nous nous sommes fixés comme objectif, un prix plancher de
10 000 €, pour chaque maison familiale construite, disposant d’un confort
minimum (indien), pour 4 ou 6 personnes, avec de 50 à 70 m2 de surface au sol.
Ce projet s’adresse plus aux pays où le niveau de vie moyen
est bas. Dans ceux-ci, beaucoup de personnes vivent encore dans des maisons,
au sol en terre battue, en brique de terre crue, en parpaings peu solides, ou
en planches et tôles, voire dans des cabanes de fortunes, couvertes de sacs
plastiques.
Nous n’envisageons donc pas de reconstruire les maisons
détruites, à l’identique.
Nous profitons de la reconstruction, pour tenter d’améliorer
les conditions de vie et l’habitat des sinistrés (maisons plus solides, plus
hygiéniques, plus confortables, autonomes …).
Pour cela, nous avons comparé différents types de solutions
techniques. Par ailleurs, nous avons aussi affiné aussi certaines données
techniques, concernant l’équipement de la maison, offrant une autonomie aussi
grande que possible aux habitants.
TABLEAU COMPARATIF DE DIFFERENTS TYPE DE
MAISONS :
Nom / Type |
Description de la
technique |
Avantages |
Inconvénients |
Coûts / Conclusions |
1) Maison type « Un toit pour tous ».
Type Lego avec éléments préfabriqués en béton armé et moulé et Jeux
construction. |
_ maisons en bétons, en éléments en kits préfabriqués _
est composé de: de nombreuses plaques planes, de poteaux porteurs en béton,
« cannelurés » et des poutres faîtières porteurs (ayant les mêmes dimensions
que les poteaux) |
très solides, simples, faciles à construire à l’usine ou
sur place par les villageois. Sur place, on prête, aux villageois, des moules en acier,
pour fabriquer les éléments préfabriqué en béton. le prix minimum du gros œuvre de la maison au départ,
serait le prix du ciment. Facile à transporter |
Obtenir du sable local (comme celui d’une plage proche) si
possible gratuitement, par ententes locales (entre villageois, propriétaires
…). Ce concept impliquerait que des firmes de serrureries
industrielles, livrent dans chaque village les moules pour construire une
vingtaine de maisons à la suite (coût à prendre en charge par le
gouvernement). Mais il faudra encore estimer le coût « caché »
des moules. |
2000 € pour le gros œuvre si les villageois construisent
eux-même la maison. Concept déjà mis en œuvre par le PNUD à Haïti (voir 7
cassettes vidéo PNUD, Ramigné Production). Attention : nous ne
connaissons pas encore, par contre, le prix du ciment au Sri Lanka, Thaïlande
et Indonésie. |
2) Maison « CLX Conception », du béton
coulé dans des blocs de polystyrène expansé, montés ensembles comme des
Legos. |
coulage de béton liquide dans des blocs de coffrages
isolants en polystyrène expansé (« Isohome »). Normalement,
dans la technique CLX, une centrale à béton ou un camion bétonnière, possède
une pompe propulsant, par un tuyau,
le béton frais, jusqu’à sa destination, ici les blocs de coffrage. |
Facilité de construction. Cette technique permet de construire une maison, tout
équipée, en un mois (et sans équipement, en ~ 14 jours ?). En Inde, il n’est pas sûr qu’on puisse disposer de ces
engins. Dans ce cas on peut imaginer une solution plus simple : une
chaîne humaine transportera le béton frais, dans des sceaux, de la bétonnière
jusqu’en haut du mur. |
Ce type de coffrages CLX en polystyrène (peu coûteux)
n’existe pas en Inde, mais pourraient être facilement fabriqué en Inde (voir
liste des fabricants de polystyrène expansé, dans le dossier). Le problème restant le coût de production de ces blocs en
Inde. Note : CLX Conception France accepte d’exporter
le concept en Inde (ce qui ne veut pas dire que cela soit faisable et
réaliste). |
Avec le coût du concept n°1, soit 1230 €, plus environ
1000 blocs de polystyrène, par maisons, à ~ 1 € pièce (coûts indiens 10 fois
moins élevés qu’en France et proche du prix coûtant), cela ferait 2230 €.
Donc plus cher que le concept n°1 (presque le double). Par
contre, rapidité de construction. Ces calculs restent théorique, tant qu’on ne sait pas le
prix de ces blocs en Inde. |
3) « Maison AUM » |
L'Auroville Earth Institute (Inde)
a mis au point une maison prototype carrée, de 23m2, la Maison AUM.
Elles est composée de ~ 2280 briques (ou blocs) de 30 cm x 15 cm x 15 cm. |
Briques faciles à fabriquer sur place. Maison facile à
construire sur place. D’après leurs concepteurs, elle serait résistante aux tremblements de terre, aux cyclones et
aux inondations. |
N’est pas prévue pour être transportée (lors d’un
transport de la maison sur 5000 km, 8 briques s’étaient fissurée). Cette
maison reste juste un prototype réalisé en 3 exemplaires. Faiblesse de la
structure au niveau de l’entrée, qui a été corrigée |
Peu d’information sur cette maison (pourquoi, cette maison
qui pourtant à reçu un prix de l’Innovation Indien, n’a pas été construite à
plus d’exemplaire ? |
4) abris d’urgence temporaires construits sur place. |
Certaines ONG construisent déjà des abris temporaires en
parpaings et toit en tôle (sans fenêtres). |
Cela reste la solution, la moins chère. |
mais la plus provisoire et inconfortable : la chaleur
est extrême sous le toit en tôle et ce dernier peut facilement s’envoler,
formant un projectile meurtrier en cas de cyclone. |
La moins chère 2000 €. N’est pas prévu dans une philosophie de durabilité, cher à
notre projet. La plus inconfortable. |
5)
Type « Maisons en kit US », en panneaux d'agglomérés (ou
contreplaqué) isolés par des couches isolantes (laine de verre etc …). |
Solution, très utilisée aux USA et Canada. La moins chères
des maisons livrées en kit, à partir du Canada ou USA, non équipée, coûte 20
000 €. (elles bénéficient souvent, il est vrai, d’un équipement et confort
complet). Peu coûteuses pour ces pays. En Islande, on rajouter de la tôle
ondulée sur les façade pour résister aux tempêtes et fortes pluies
incessantes. |
Facile à industrialiser et à transporter. Ce genre de
construction résiste aux séismes. |
Ce genre de concept n’existe pas en Inde, au Sri Lanka, en
Indonésie et en Thaïlande. A cause de sa complexité, il est peu
envisageable à mettre en place, sur place. Elles ne sont pas, par contre,
prévues pour résister aux cyclones. |
Avec le coût du transport (rajouter 50 à 100 % du prix,
par ex. 1500 € pour un conteneur 40
p. pour Sri Lanka), même en supposant avec coût de la main d’œuvre 5 à 10
fois moins élevé en Inde, qu’au Canada, on pourrait prévoir 3500 à 5000 €.
Si on l’expédie des USA, Canada => ~ 21 500 €,
ces prix restent trop élevés pour ces régions. |
6)
« chalets GITOTEL », Chalets en bois et bungalows ou
mobil-home pré-fabriqués en bois, à monter comme un Lego. |
Le modèle de chalet GITOTEL, le CLASS RESIDENCE, 8
m x 6 m (46 m2), 6 pers., 2 ch, tout équipé (avec kitchenette, four,
WC, frigo, hotte aspirante, rideau …), posé, coûte 16900 €. Il monté
en 2 jours avec 4 ou 6 techniciens, sur long green. Déjà envoyé à la Guinée,
à la Réunion. Les Legos sont très bien agencé. |
Ce chalet, pouvant résister aux tremblement de terre. Très facile à monter et transporter. Ces maisons sont
faciles à monter, en 2 ou 3 jours avec un expert et 3 ou 4 personnes. GITOTEL s’engage à livrer, en Inde, par conteneurs, des
chalets en bois, en kit, à monter sur place. Sans équipement, GITOTEL peut la construire pour moins de
10 000 €. Jolies maisons esthétiques. |
Elle n’est pas prévu pour résister aux cyclones. On pourrait éventuellement, renforcer ce chalet, face aux
cyclones, par le passage de filins d’acier dans sa structure, ou l’ajout
d’une façade en étrave de bateau, face à l’océan (idées personnelles). Mais peu de bois disponible en Inde. Eventuellement, en
important le bois (°) et en créant une usine de production sur place, on
pourrait encore en réduire son coût (la main d’œuvre étant 5 à 10 fois moins
chère en Inde et en Chine, qu’en France). |
Avec l’effet d’échelle (par une grande production en Inde et des coût
de main d’œuvre 5 à 10 fois moins en Inde), peut-être 2000 € à 3000 € sur
place. Mais tout cela reste hypothétique. |
7)
Des sociétés comme OHARA (groupe Bénéteau) … fabriquent des
bugalows, selon la technique de fabrication des caravanes. |
Elles sont montées en usine et livrées, par convoie
exceptionnel. Le Modèle Mobil-home Ohara : Ophéa 734, 4 m x
7,3 m (Superficie 25 m2 plus terrasse 10 m2, totalement équipé de façon
luxueuse) coûte ~ 20300 €. |
Immédiatement livrées. Pas de montage sur place. Jolies,
esthétiques. |
L’idéal serait de construire ce mobil-home sur place
(bungalow pourvu d’un confort minimum pour moins de 5000 €). Le Mobil-home ne résiste pas aux cyclones. totalement montée (non livrable en kit), la maison
nécessite un convoi exceptionnel catégorie 4, convoi difficile à mettre en
place en Inde. |
Cette solution reste hypothétique. Elle ne résiste pas aux
cyclones. La société Ohara n’envisage pas pour l’instant d’une implantation
(ou de livraisons) en Inde. Complexe à construire. |
8)
Maisons en rondin ou « fuste » : |
Type maison de trappeur canadien. |
Ce type de maison, très massive, très solide, résistent
aux tremblements de terre et cyclones. Elles sont facile à construire. |
Mais le prix du bois en Inde et Sri Lanka est cher, elles
nécessite un volume de bois important. Pour juste, le plancher, le toit et les murs, et les
cloisons intérieures, cela ferait une maison en Inde à 12000 € mini (au cours
du bois : 300 € le m3 de sapin x 40 m3) sans compter le fret (bois à en
général importer de loin). |
Ne pourrait être réservé que dans les régions extrêmement
boisées en bord de mer (avec une distance de transport de la forêt au lieu de
construction minime _ moins de 100 km). Dépend du cours du bois, élevé
actuellement. |
9)
Maisons en bambous (et/ou toit en tuiles de bambous ou en feuilles de
palme). |
Construites partout en Asie et en Amérique du Sud. |
Ce sont de maisons très peu coûteuses et faciles à
construire (d’autant que le bambou est abondant dans les pays concernés.
L’Inde et l’Indonésie en produisent). On pourrait normalement obtenir des
maisons modernes en bambous traité anti termites et xylogphages à moins de ~ 3727 € (5000 $). Certaines ont plus de
300 ans (Japon). |
Il faudrait lancer une étude pour ce concept, afin de
rendre la maison résistante aux cyclones et tsunami, peut-être par le renforcement
du nombres de couches et d’entrelacs superposés de bambous de grandes
dimensions, renforcés par des anneaux de fils de fer, entourant les
croisillons de bambous. |
Pour l’instant, ce ne sont que des hypothèses (étude
à réaliser au Japon, ou dans les pays ayant déjà fait ce type d’étude sur le
bambou _ Pays-bas, Equateur etc. …). La plupart des experts (Bambouseraie d’Anduze)
estimeraient son coût entre 2500 et 4000 €. |
10)
maisons en briques de terres crues, comme celles du Wardhas
Development Association en Inde |
Construites partout dans les pays en voie de
développement. |
Les moins coûteuses (< 1000 €). Faciles à construire.
Peu résister aux pluies. (Beaucoup d’études dessus : ASF, PNUD …) |
fragiles face aux séismes, cyclones et tsunamis,
dangereuses en cas de catastrophes naturelles. |
Les moins coûteuses (< 1000 €). Fragiles face aux
séismes, cyclones et tsunamis, nous ne les envisageront pas. |
11) Maison en caissons d’aluminium remplis d’un matériaux |
(nouveau
concept) |
Très faciles à monter. |
Coût de l’aluminium (2000 € la tonne au cours mondial) |
Pour mention, nous ne les envisageront pas pour l’instant. |
12) Maisons à colombage en kit |
(nouveau concept) |
: on l’a juste cité, pour mention, parce que cela fait des
maisons très solides (et cela économise en bois). |
Il faudrait lancer une étude pour cela. |
Concept hypothétique mais réaliste. Pour mention, nous ne
les envisageront pas pour l’instant. |
13) Maisons type ALGECO |
Cabanes en tôles gaufrées, avec sandwich d’isolants entre
les tôle. Utilisé en Arménie et Turquie pour reconstruire villages détruits
par tremblement de terre. |
Disponibles immédiatement. Facile à transporter. Des
constructeurs existent en Inde, Turquie etc … Existe en version local
sanitaire. |
Peu esthétique . |
Pour mention, nous ne les envisageront pas pour l’instant.
Coût à déterminer |
Résumé conclusions partielles :
Lors de notre étude, nous avons retenu, pour le fait qu’elles sont réalistes, peu coûteuses et ayant déjà été mis en œuvre avec succès :
1)
le concept « Un toit pour tous » bois à monter
comme un Lego (>= à 2000 € et < 3000 €, construites en Haïti),
2)
la maison en bois à monter comme un Lego (type GITOTEL, avec
du bois local _ Indonésie _, ou à importer _ Inde et Sri Lanka _, et dont les
éléments préfabriqués sont construire localement. Elles ont déjà été utilisées
en Afrique, à La Réunion …),
3)
voire la maison en bambou (>= à 2000 € et < 4000 €,
nombreuses constructions en Asie),
Note : L’emploi du béton très consommateur d’énergie fossile
n’est pas très écologique, mais le
ciment indien étant particulièrement bon marché (21 € / tonne). Avec l’urgence,
la solution de l’emploi du tout béton reste normalement envisageable.
Si l’on envisage la solution tout en bois, il faut tenir compte que la ressource bois est déjà surexploitée en Inde et au Sri Lanka. En Indonésie, il existe des régions très boisées indonésien (et non surexploitée). Pour l’Indonésie, une unité de production pourrait être crée en Indonésie, mais attention de ne pas surexploiter cette ressource (qui est déjà surexploitée dans certaines régions d’Indonésie).
plaque de
béton du plafond (concept maison
« Un toit pour tous ») |
Poutres
faîtières du toit (maison
« Un toit pour tous »). |
^ bloc en
polystyrène CLX v <= BM
eco kit – remplissage du béton dans les blocs de coffrage en polystyrène CLX |
|
Maison
« BM Eco kit » de « CLX Conception » (Constructeur Belge
et Français) |
Maison
« Clx Conception » : coulage de béton dans coffrages |
||
Maison
Aum |
Abris
temporaires construits par une ONG au Sri Lanka, après le Tsunami (Caritas). |
||
Concept maison en
kit US |
maison en
kit US : vue sur panneaux isolés en aggloméré. |
|||
Chalets
en bois GITOTEL |
|
|||
Bungalows
OHARA pré-fabriqués, type Caravane. |
|
|||
Maisons
en rondin ou « fuste » |
|
|||
|
|
|||
maisons
en briques crues @Whardas Development |
|
|||
|
@Algeco |
@Algeco |
||
Ces informations sont données, plus en détail, dans le documents
du pré-projet.
5.
Le puisard : succession de couches de sables et de charbon actif, pour les
eaux usées.
Les idées
suivantes ont été suggérées :
1) a) un
maillages de câbles, entourant totalement la maison, tendus par des treuils à
main, b) des plafond en dur avec des treillis métallique interne
(Armature, grillage), pour
les maisons en béton.
2) pour les maisons en bois, un maillage de câbles, entourant totalement la
maison, tendus par des treuils à main.
Il faudra
disposer dans le pays, d’un lieu, un ou plusieurs terrains, sur place, pour
tester … les différents prototypes de maisons (et les éléments préfabriqués) _
voir dans le dossier du pré-projet.
Il faudrait
créer des « comités de pilotage » locaux, pour suivre les
projets (un par village _ avec les habitants locaux, un par région, avec les
autorités locales, un au niveau du pays en liaison avec les partenaires
internationaux _ voir dans le dossier du pré-projet.
Par notre étude, nous avons vu que nous pouvions construire
des maisons simples, peu coûteuses, tout en restant fiable, solides, pour un
confort minimum local.
Nous avons retenu 3 solutions, pour la rapidité ou la
simplicité de mise en œuvre :
1)
solution de panneaux préfabriqués (idée provenant d’un
projet du PNUD à Haïti), la moins chère : ~ 1600 € (~ 2000 €).
2)
Solution CXL de béton coulé, dans des blocs de polystyrènes
expansés (servant de moule et d’isolant) ( ~ 2600 € à ~3000 €). Peut-être
peut-on en réduire le coût ?
3)
Le chalet GITOTEL, qui construit en France, à grande
échelle, sans équipement pourrait coûter moins de 10 000 € pièce. Et surtout
très facile à transporter en kit et à monter (2 à 3 jours pour 4 personnes,
sans l’équipement intérieur).
Nous n’avons pas eu le temps d’envisager :
a) la Maison
AUM de l’Auroville Earth Institute (Inde),
b) la maison
en bambou (maison traditionnelle fréquente en Asie et en Amérique du sud),
c) le concept
ALGECO (ayant déjà été employé pour reloger des victimes de tremblement de
terre en Turquie et Arménie). Seul une étude de faisabilité pourrait indiquer
sa fiabilité et durabilité à long terme.
d) Voire la
maison a colombage,
e) Voie la
maison en caisson d’aluminium.
Dans ce projet, nous avons dit qu’il est important de rester
ouvert aux idées, voire de faire coexister plusieurs solutions sur le terrain.
Pour que la reconstruction soit plus rapide, nous avons
indiqué l’importance de créer une dynamique, pour dynamiser et rendre plus
enthousiastes, réceptif, les personnes et responsables locaux au projet.
(tout en tenant compte, que tout va moins, vite en moyenne,
dans ces pays qu’en Europe).
Nous avons indiqué que des développements et prolongements
possibles de ce projet sont possibles, dans le futur, pour d’autres endroits et
projets humanitaires, dans le monde.