Résumé du projet de
Reforestation d’une vallée du Haut-Atlas
au Maroc
A) Titre du projet :
Projet de reforestation d'une vallée du Haut-Atlas.
B1)
Responsable du projet côté France :
Nom : LISAN,
Prénom : Benjamin, Date de
naissance : 09/07/1955
Activité professionnelle : Ingénieur
Informaticien, N° de téléphone :
01.42.62.49.65, N° de portable :
06.16.55.09.84, E-mail : benjamin.lisan@free.fr
, site : www.transhimlayenne.fr.st
Adresse : 16 rue de la Fontaine du But, Code
postal : 75018, Ville : PARIS
B2)
Responsable du projet côté Maroc :
Mr
M. Aït BAHMAD président de l'Association Imlil / Angam, C/O Association
Régionale des Guides et Accompagnateurs en Montagne, BP 22, IMLIL, 40000
MARRAKECH
Responsables du Parc National du Toubkal.
C) Type d'organisation:
• Loi 1901 pour "La
Transhimalayenne". A but non
lucratif pour de l'Association Imlil / Angam.
D) Résumé du projet :
A) Production de bois et de feuilles, pour la
cuisine, le chauffage, le fourrage par :
a) la plantation et la culture de saules marocains
au bord des oueds permanents et dans des parcelles irrigées,
b) la plantation de bocages et de haies, irriguées
ou non, constituées d'arbres et
arbustes méditerranéens supportant le froids (mûriers, micocouliers,
abricotiers, tilleuls, robiniers, paulownia, kiwis ...).
(Si c’est possible, nous verrons si nous pouvons
planter du robinier et produire avec du bois de chauffage et du fourrage _ sous
réserve d’une étude poussée sur place).
B) Recherche des solutions les plus efficaces pour
réduire la consommation de bois et d’énergie (foyers basse consommation en bois
et cuiseurs solaire).
Le projet s'inspire :
a) des projets de reforestation par la plantation
de saules en bord de torrent,
lancé depuis plus de 10 ans par le gouvernement
indien dans l'Himalaya indien désertique (Ladaksh, Zanskar, Cachemire ...).
b) du projet de reforestation, par bocages de
muriers, en Arménie, initié par le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris et par
Monsieur Jacques Perigaud du Muséum.
E) Thème(s) abordé(s) :
• Développement durable.
• Reforestation.
• Auto-suffisance en combustible.
• Projet pilote.
F) Exposé détaillé du projet :
a) sensibilisation
des habitants de la vallée aux problèmes de déforestation et d'érosion.
b) formations
des acteurs principaux locaux,
c) mise
en place et plantation et surveillance de pépinières de saules et de mûriers
par les enfants et adultes,
d) plantation
des saules au bords des oueds permanents, puis des bocages des mûriers,
tilleuls, abricotiers, ...
e) récolte
libres des branches de saules, et planifiés des branches de mûriers, tilleuls,
micocouliers ...
1)
objectifs principaux :
a) Lutte
contre la déforestation des grandes forêts de genévrier Thurifère de l'Atlas
Marocain et l'érosion.
b) permettre
l'autosuffisance en combustible ligneux..
c) permettre
l'accroissement de la biodiversité, voire la réintroduction d'espèces
disparues.
2) A qui s'adresse-t-il ? :
=>
à la population d'une vallée du Haut-Atlas marocain.
3) Sur combien de temps se déroule-t-il? :
=> sur 5ans. L’idéal serait 10 ans ou plus. Le
temps que les arbres arrivent à l'âge adultes et produisent du bois (sachant
que le saule pousse très vite, en minimum 3 ans, le mûrier en 7 à 10 ans _ les
mûriers les plus résistants et à pousse la plus rapide étant le mûrier blanc et
le Mûrier de Chine ou Mûrier à papier _,
et le thurifère poussant lui très lentement peut-être en 20 ans).
Note : A 20 ans le
thurifère ne dépasse que rarement 2 m.
4) Où se déroule-t-il?
=>
dans la vallée du Douar d'Imlil dans le massif du Toubkal, à 70 km par la route
de Marrakech.
G)
Date de démarrage du projet : 01/05/2005 (sinon au
plus tôt).
H)
Date de fin estimée du projet : 2015 (si possible,
prolonger la surveillance des arbres jusqu’en 2025, en particulier concernant
le projet de germination des graines et de pépinières de genévriers thurifère).
I)
Quelles en sont les étapes de réalisation ? :
Surtout il faut penser à sensibiliser la population locale en
s’alliant avec des personnalités d’un certain âge, sachant que dans tous les
villages de haute montagne il y a des personnes qui sont considérés comme des
sages et qui sont très influents. C’est très important car des expériences
semblables ont déjà été amorcées dans les vallées avoisinantes sans grand
succès car les sages n’ont pas été impliqués mais aussi parce que l’alternative
coûte plus chère (Source M. W. Badri).
Attention à bien impliquer le service
forestier dans cette démarche et les responsables du Parc National du Toubkal.
Le problème du bois de feu au Maroc est un sujet sensible, notamment en ce qui
concerne les décisions prises par le gouvernement marocain qui possède les
terrain, et les populations berbères qui en ont l’usage et qui en revendiquent
la gestion des ces espaces
(Note de M. Nicolas Montès).
J)
Communication prévue :
a) presse
écrite : La Marche, Trek magazine,
Ballades, Revues écologiques vertes en France, Allemagne ...
b) Conférences
: Chez ABM, à l'université Paris 7, ...
c) Presse
audiovisuelle : TF1, France 2, France 3 (Tous égaux, Mon Kanar ...), France 5.
d) Expositions
: Université de Marrakech.
K)
Des prolongements au projet présenté sont-ils envisagés ? : OUI.
a) étendre le projet de bocages, au maximum, dans
la vallée.
b) étendre le projets à d'autres vallées et
village de l'Atlas (villages non accessibles par la route).
c) récolte de fruits du mûrier et confitures,
culture du bombyx du mûrier.
d) peut-être la réintroduction d'espèces végétales
et animales disparues (insectes, léopards, bouquetins ...).
Les expériences de réintroduction
(mouflons) dans la région sont déjà encours cependant cela nécessite des
« mises en défens » ce qui est plus coûteux et plus astreignants pour
la population locale qui a du mal à accepter les interdictions. J’avais
moi-même suivi une étude d’une parcelle mise en défens et j’ai eu tout le mal
du monde de faire respecter la clôture (M. .
M)
Partenariats ou parrainages souhaités (voir paragraphe 28) :
Les partenaire (ONG & institutionnels) qui
seront contactés (pour un soutien
financier et moral) seront :
L’Ambassade du Canada
L’Ambassade de Grande-Bretagne
Le British Council
Forestry Commission of UK.
L’Ambassade du Japon
L’Ambassade des Pays-Bas
La Principauté de Monaco
Le Centre de Recherche pour le Développement
International (CRDI) Canada
OXFAM – Québec - Paris
Le Comité d'Entraide International
La Province de Marrakech
La Wilaya de Marrakech
La cellule d’Intégration de la Femme au
Développement, du Ministère des Affaires Etrangères
L’Office de Développement de la Coopération
(ODECO)
L’Office de la Formation Professionnelle et de la
Promotion du Travail (OFPPT)
La Direction Provinciale d'Agriculture (DPA)
Etablissement Autonome de Contrôle et de
Coordination à l'Exportation (EACCE)
Laboratoire Officiel des Analyses et de Recherches
Chimiques (LOARC).
Greenpeace UK, France, DE …,
L'Association Technique Internationale
des Bois Tropicaux (ATIBT)
la Fondation Nicolas Hulot (France) & son
antenne marocaine (Université Al Akhawayne à Ifrane).
Le Club Alpin Français de France, et sa section
marocaine,
le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris,
Université de Jussieu Paris 6/7,
Université de Provence, à Marseille,
Université de Casablanca (dept. Ecologie),
Université de Marrakech (dept. Ecologie),
Université Mohamed V, à Rabat-Agdal (Dépt. de zoologie et
d'écologie animale), Etc …
l'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs de Salé
au Maroc,
le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la
Lutte contre la Désertification à Rabat, Maroc.
Le CIRAD,
la FAO (Food and
Agriculture Organization de l’ONU),
l’Organisation
Internationale des Bois Tropicaux,
l'Institut de Ressources du Monde (de l’ONU),
N) Budget
global / Coûts :
(voir le chapitre
« Budget » plus loin dans le document pour sa discussion).
Soit au Total sur 5
ans : 240 213 Euros TTC ou 1 597 416,5 FF TTC (sur 5 ans).
Soit au Total sur 10
ans : : 480 426 Euros TTC ou 3 194 833 FF TTC (sur 10 ans).
Ces budget peuvent paraître élevés.
Mais il faut tenir compte que le coût du salaire, au SMIC Français, de la
personne en mission sur place (qui peut être une personne connaissant bien le
terrain et la botanique), le poste le plus élevé sur place, tient compte de sa
longue présence sur place à Imlil.
En effet, un tel projet, par son
ampleur, par un long travail d’approche des personnes au niveau des mentalité,
est long à mettre en place. En plus pour voir les résultats du projet _
concernant la pousse des arbres, la récolte du bois ou fourrage … _, il faut au
moins 10 ans, pour la plupart des essences d’arbres concernées par le projet.
Dans le cas particulier du genévrier, il faut plus de 25 ans. On ne voit pas
les résultats visibles d’un tel projet avant 5 ans (pour les saules) et avant
10 ans pour les mûriers.
Il est très difficile de réduire
les coûts (sauf concernant la clôture solaire qui peut être ôter du projet)
sans arriver à réduire les salaires (mais si ma candidature est retenue pour ce
projet, je suis près à discuter avec vous de mon salaire pour les 5 premières
années).
O)
Conclusion :
C’est un projet global. En effet, pour permettre le développement durable d’une vallée, il faut introduire plusieurs techniques et projets. Il doit impliquer les personnes locales.
On montrera que pour le développement durable et l’amélioration du niveau de vie d’une population, on ne peut se contenter que d’une seule technique et d’un seul projet.