Canevas pour une école d’ingénieur polytechnique à Dharamsala

 

Eléments de réflexion

Par B. LISAN, le 5/10/04

 

1       Buts 1

2       Formations 2

3       Les 9 ou 10 départements (suggestion) 2

3.1        Biosciences (ou biochimie) 2

3.2        Chimie organique, minérale et industrielle 2

3.3        Génie civil et urbanisme 3

3.4        Génie électrique 3

3.5        Génie énergétique et environnement 4

3.6        Génie industriel (à voir) 4

3.7        Mécanique et conception 4

3.8        Sciences Informatiques 5

3.9        Science des matériaux 5

3.10       Télécomunications (à voir) 6

3.11       Autres formations 6

4       Le lieu et les bâtiments 6

4.1        Plans, locaux, méthodes de construction 6

4.2        Taille et lieu d'implantation de cette école 7

5       La reconnaissance et l’habilitation du gouvernement indien 8

6       Les professeurs et le corps enseignant 9

7       Les élèves 9

7.1        Estimation de l’effectif possible des élèves candidats 9

8       Le budget et les sources de financement 10

9       Démarches préliminaires 11

10         Courriers et divers 11

 

1       Buts

 

 

Une autre raison possible de créer cette école _ école d'ingénieur de bon ou très haut niveau _ serait que le Gouvernement Tibétains en Exil, n'aurait peut-être plus à financer des bourses d'études aux USA ou à l'étranger, pour la dizaine de candidats les plus brillants allant faire leurs études à l'étranger, avec le risque que ces derniers restent après leurs études dans le pays d'accueil.


 

2       Formations

 

Des méthodes actives d’enseignement favorisant l’autonomie et l’initiative et le travail en équipe. L’approche formation pratique est privilégié par des ateliers de travaux dirigés au sein de l’école (dans ses laboratoires), et par des stages en entreprise. L’ingénieur doit être immédiatement opérationnel à la fin de sa formation.

            Cette formation doit être élaborée par des professeurs d’écoles d’ingénieurs indiens. Elle débouche sur des filières spécialisées et pratiques.

 

La durée de la formation est de 4 ou 5 ans. On pourra sortir au bout de 3 ans, en étant techniciens.

 

Principe de sélection en continue tout le long de la formation des 4 ou 5 ans. Formation sanctionnée par un diplôme.

 

1) Une formation généraliste (en modules) _ durée 2 ans :

 

 

1)     Formation spécialisée dans 9 ou 10 départements _ durée 2 ou 3 ans :

 

3       Les 9 ou 10 départements (suggestion)

3.1      Biosciences (ou biochimie)

 

·       Une formation dans les sciences de la vie et de la santé.

·       Une maîtrise des biotechnologies.

·       Stages dans l’industrie et des Laboratoires privés indiens (associés à l’école).

 

3.2      Chimie organique, minérale et industrielle

 

Suggestions à étudier : Composition des enseignements de 3ème année :

 

A. Tronc commun :

Chimie, Procédés et méthodes de l'industrie

Management, langues et communication

Création d'entreprise et partenariat

(projet de création d'entreprise en option)


 

B. Enseignement sectoriels :

 

Science et génie des matériaux

Procédés de l'industrie chimique

Chimie pour le vivant et Biotechnologie

Nucléaire (traitement et gestion des déchets radioactifs)

voire pharmacie (à voir)

 

4 options en 5° années (fin du cycle)

 

Chimie fine

Matériaux - Polymères

Génie des procédés chimiques

Maîtrise des risques chimiques et environnement

3.3      Génie civil et urbanisme

 

 

3.4        Génie électrique

Domaines abordés : électronique, semi-conducteur, électrotechnique (moteur, alternateur, transformateur), informatique, électricité solaire, centrales hydroélectriques, thermiques, nucléaires, systèmes asservis, transport de l’électricité, câbles …


 

3.5        Génie énergétique et environnement


Formation d’ingénieurs sensibilisés aux objectifs de moindre pollution, d’économie et de récupération d’énergie possédant les connaissances techniques et méthodologiques permettant de les résoudre.

EN finale, un Mastère Spécialisé en Management de l'Environnement.

 

Domaines : notions d’environnement et de pollution, techniques de dépollution, précaution et sécurité d’une installation, récupération d’énergie, échangeurs, aéro réfrigérants, éoliennes,  centrales hydroélectriques, nouvelles énergies (biocarburants) …

 

3.6        Génie industriel (à voir)

 

D’une approche exclusivement technologique centrée sur l’automatique et la robotique, le génie industriel est passé à une démarche du « mieux produire » qui privilégie les aspects organisationnels et humains. L’ingénieur Génie Industriel adopte une approche méthodologique globale et interactive des problématiques. Il possède une connaissance fine de la production et apporte à l’entreprise une culture globale de chaque secteur d’activité.

Les élèves ingénieurs sont mis en situation de conduite de projets réels pour des entreprises : jeux d’entreprises, formation industrielle à distance, environnements de gestion des connaissances.

 

Ces projets sont animés par des responsables appartenant au monde de l’entreprise,

En 4e année, dix projets collectifs représentant chacun un investissement de près de 3000h offrent l’opportunité de développer des produits pour des partenaires industriels du département.

 

Domaines abordés (par modules) : l’automatique, la robotique, le contrôle commande, l’informatique (systèmes industriels …), systèmes asservis, électronique digitale, …

 

3.7        Mécanique et conception

 

Le département de Génie Mécanique Conception forme des ingénieurs mécaniciens généralistes :

Au pilotage et à la gestion de projets d'envergure.

À une insertion dans les services techniques et scientifiques des entreprises.

 

formation: acquisition des connaissances fondamentales de la mécanique et des outils de base, maîtrise des méthodes de simulation numérique des phénomènes physiques.

Développer les capacités de curiosité scientifique, d'adaptabilité, d'initiative et de la prise de responsabilité.

 

Caractéristiques de la formation :

 

Projets de conception sur des sujets industriels.

Approche des phénomènes physiques sur des équipements industriels.

Salle de TD informatisées équipées en multimédia, télé-conception…

Utilisation des outils numériques dans tous les domaines de la mécanique.

Une préparation à l'utilisation des outils dans les domaines suivants : cinématique, dynamique, stabilité, mécanique des milieux continus, mécanique des fluides, machines hydrauliques, transferts thermiques, machines thermiques, vibrations, acoustique, science des matériaux, contrôles non destructifs, automatique.

 

3.8      Sciences Informatiques

 

L'ingénieur IF doit avoir des capacités de concepteurs et d'intégrateurs et est capable d'exercer une grande variété de métiers dans la plupart des secteurs de l'économie.

Sur le plan scientifique, il sait analyser tout type de problème et proposer des solutions adaptées dans le respect des contraintes de qualité et de coûts.

 

Le département IF forme des ingénieurs généralistes de l'informatique, possédant de solides bases méthodologiques et techniques, en évitant une forte spécialisation.

 

Spécificité de la formation : Développer des aptitudes relationnelles :

 

De nombreux modules de formations dont les modules de bases : Mathématiques apliquées pour l'informatique, Les fondamentaux de l'Informatique : architecture des ordinateurs, système...

Modules spécifiques : les bases de données, les systèmes industriels et l’informatique embarquée, l’informatique décisionnelle, les réseaux, la sécurité et le cryptage etc …

 

3.9      Science des matériaux

 

Le département forme des ingénieurs généralistes et polyvalents, experts en matériaux et compétents en mécanique, électronique, physique, chimie et procédés.

 

Leur formation pluridisciplinaire s’étend des matériaux pour applications structurales (métaux, polymères, céramiques, composites) aux matériaux de fonction (semi-conducteurs et composants pour les micro et nanotechnologies, panneaux solaires).

 

L’ingénieur intervient sur l’ensemble de la chaîne matériaux :

Conception, élaboration, mise en œuvre, caractérisation, utilisation, modélisation, recyclage…, ce qui lui permet d’établir des relations entre microstructures, processus de production et propriétés d’emploi des matériaux.

 

Formation :

 

3.10 Télécomunications (à voir)

 

Domaines abordés : Introduction et mathématiques pour les télécommunications, notions théorique de télécoms (lois de Maxwell, antennes, propagation, guides d’onde), électronique, informatique (dont les réseaux), systèmes bouclés, filtrage numérique, signaux déterministes et aléatoires, téléphonie mobile, les câbles, la télévision, les satellites …

Cette formation permettrait de s’orienter vers les sociétés de développement de réseaux, construction de matériels de télécommunications, l’aéronautique et le spatial, opérateur téléphonique …

Note : dans les ateliers, et mémoires de fin d’étude, on pourrait étudier l’idée de télévision satellite Tibétaine, et au prévoir la fabrication d’un télévision intérieure à l’école avec programmes faits par les élèves.

 

3.11 Autres formations

 

Par contre, je n'ai pas imaginé de formation d'ingénieurs forestiers ou agronomes (comme celle de l'ONF ...), car elles nécessitent des écoles d'ingénieur et des formations, à part (et je crois d'ailleurs, qu'il aurait un très bonne école d'ingénieur forestiers à Dehradun (+),
ou à côté de Palampur ( ?).

(+) Forest Research Institute (FRI), Indian Council of Forestry Research & Education,
P.O. New Forests, DEHRADUN - 248 006 (UP) INDIA, email : icfre@envfor.delhi.nic.in
site :
http://www.envfor.nic.in/icfre/fri/fri.html
et Dr. Devendra Pandey, Director, Forest Survey of India (FSI)
Ministry of Environment & Forests, Kaulagarh Road, P.O., IPE, DEHRADUN - 248 195
Phone # 91-135-756139, 755037, 754507, Fax # 91-135-759104
E-Mail : fsidir@nde.vsnl.net.in, fsihq@nde.vsnl.net.in 

4       Le lieu et les bâtiments

 

4.1      Plans, locaux, méthodes de construction

 

Selon le budget, la taille de l’ensemble sera plus ou moins importantes :

 

Tout sera fait en matériaux préfabriqué, si possible fabriqués sur le lieu de la construction (pour une réduction de coût). Nécessite main d’œuvre abondante. (échafaudages en bambous, de diamètres de 10 cm, de longueurs de 10 m, existent à proximité).

Fabrication avant de gabarits en métal, par atelier de serrurerie indépendant, gabarits servant ensuite au moulage des panneaux préfabriqués.

Il faut une grue pour les monter.

 

Le béton sera fabriqué avec du ciment qui aura été coloré en blanc par la chaud.

 

Voir technique dans les 7 cassettes vidéo Ramigné production (1997), du PNUD (programme des nations unis pour le développement) (+).

Se faire aider pour cela par le PNUD (+) : www.undp.org/french/

 

Le PNUD (+) a aussi imaginé des préfabriqué en bois :

http://www.rdfs.net/OLDsite/fr/News/Njul98f.htm

 

(+) adresse du PNUD indiqué au chapitre 8.

 

Latrines préfabriquées : http://grid2.cr.usgs.gov/cepnet/pubs/techreports/tr43fr/Haiti.htm

 

2 type de bâtiments sur le campus (à imaginer) :

 

a)     Les salles de classes et de travaux pratiques, avec leurs réserves et magasins, la salle des prof, la/les bibliothèques (à majorité scientifique), la cantine en libre service, amphithéâtres, salles de réunion, salles de sport couverte,

b)     Les résidences universitaires pour les élèves et pour les professeurs, et avec salles d’études.

 

Des terrains de jeux et de sports. Et des greens autour des bâtiments (l’école se doit d’être accueillante _ jardin entretenu par un jardinier, qui fait tout factotum, pour les sanitaires, la plomberie, l’électricité.

 

Les logements des professeurs et du personnel (d’entretien, de la cantine, gardien, jardinier …), sont de vrais appartement 3 pièces F3, de 40 à 70 m2.

Leur logement, comme ceux des élèves doivent avoir douches chaudes et toilettes modernes si possible à l’occidentale (grand réservoir d’eau au dessus de la résidence pour ces 2 commodités).

 

L’écoles doit avoir la propreté d’un hôpital (larges carreaux blanc sur le sol, murs blancs peint avec de la peinture brillante. Peinture qui devrait être refaite tous les 10 ans).

 

Il faudrait en finale, après 5 années de fonctionnement, un bibliothèque d’au moins 50000 livres (juste en consultation avec marquage électronique des livres et portail électronique d’accès, à consulter dans des salles de consultation fermées).

 

Bien sûr beaucoup de questions (qu’on ne peut traiter dans un tel document de réflexion) devrait être traité : où trouver le matériel, les ordinateurs, la salle informatiques, les autres salles de travaux pratiques, la sécurité, les accès, les routes, la partie administrative, les déclarations légales, juridiques et administratives etc …

 

4.2      Taille et lieu d'implantation de cette école


Donc, l'école sûrement ne sera pas aussi grande que le laisserait penser au départ mon document.


En tout cas, à ses début, l'école sera modeste, même s'il serait souhaitable qu'elle bénéficie d'un vaste terrain, dès le départ, afin de permettre de prévoir ses futures extension.

 

Note : J'avais d'ailleurs visité une très grande école TCV, du côté de Bir, (Palampur), situé en lisière de forêt de pin. Et c'est à côté de celle-ci que j'aurais vu l'implantation de cette école.
Le lieu est joli quoique reculé (mais proche de Palampur).
(Note : plusieurs grandes écoles en France, sont situées en pleine campagne ou nature, dans des lieux reculés, tels l'INSAED à côté de Fontainebleau, HEC à côté de Jouy-en-Josas ..)

Même si cette école était en préfabriqués locaux, il faudrait demander à un grand architecte d'en faire gratuitement les plans, afin que cette école soit belle (et afin qu'elle soit une vitrine
pour le monde entier).
 

2) pour la présentation des bâtiments

 

La présentation de cet ensemble de bâtiments (ensemble architectural) doit être impeccable (ne serait que pour des questions d'image de marque).

Personnellement, je préférais des bâtiments totalement blancs (blanc pâle, le plus blanc ... qu'on puisse voir de loin au-dessous de la forêt de Bir, si l'on choisit cet endroit) _ sur les modèles de certaines écoles américaines, ou françaises, comme ceux de l'INSAED, ceux de l'Ecole Centrale de Lyon à Ecuilly, ceux de l'école Sup'Elec à Gif-sur-Yvette).

Je suggérerais une architecture résolument moderne, avec beaucoup de fenêtres (surmontées de sortes de stores à lamelles aluminium).

Il devrait être très lumineux à l'intérieur, sauf pour la bibliothèque, les amphis (pour les projections), qui doivent être sombres et clos. 

Pour que les bâtiments restent totalement propres au cours du temps, en plus que le ciment soit rendu blanc par adjonction de chaux, et que les murs soient couvert de peinture blanche, et que le sol soit couvert de grands carreaux blancs, comme dans les hôpitaux, il faudrait que dans le ciment soient intégrés des fongicides anti-moisissures et champignons (pour éviter ces traces noires sur les murs, due à la chaleur, l'humidité et la mousson, qui « font très sales » _ il faudrait consulter les sites sur l'architecture et les constructions tropicales :

http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=12419&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

http://www.lesresidencesdandilana.com/architectropic.html

http://perso.wanadoo.fr/croag/pages/infos.html

 

(sinon, s'il y  avait la place, on pourrait aussi imaginer aussi des salles de cours, sous la forme de bungalows tropicaux).

 

5       La reconnaissance et l’habilitation du gouvernement indien

 

Il est important que la formation soit reconnue par le gouvernement indien et qu’elle  correspondent à la formations des écoles techniques et d’ingénieur indiens.

Si plus tard, si son niveau était suffisamment élevé, on rechercherait alors à établir des équivalences du diplôme, avec certains masters américains et européens.


 

6       Les professeurs et le corps enseignant

 

A début, on demandera aux professeurs universitaires indiens, soutenant la cause du Tibet, à la retraite, d’assurer les cours. Puis les élèves formés, au bout des 5 ans d’études, et dont la réussite lors de leurs études aura été sanctionné par un diplôme, pourront devenir à leur tour professeur.

Le cursus de formation est élaboré par les professeurs et le directeur, en relation avec le ministère de l’éducation indien. Il doit évoluer chaque année, en fonction des nouvelles connaisances.

 

7       Les élèves

 

7.1      Estimation de l’effectif possible des élèves candidats


pour l’instant, il est difficile, en tablant sur une population de Tibétains en exil, de peut-être 200 000 personnes, d’estimer combien à la longue, de candidats pourraient devenir ingénieur au sein de la communauté Tibétaine (étant donné le peu de formation scientifique de la plupart des Tibétains). Par exemple sur 10 ans ou plus. C'est une grande inconnue :

a) Sera-ce 0,5 % des Tibétains en exil ? C'est à dire 1000 personnes ?
b) Ou plus ?

Impossible de la savoir pour l’instant (il faudrait faire une enquête dans la plupart des colonies avant).

En comptant sur les candidats venant de la communauté Tibétaine en exil, et peut-être de quelques candidats venant du Tibet, peut-être 60 à 100 candidats par années. Qui sais ?

Note : J'avais rencontré à côté de Bir, un jeune Tibétain très intelligent, rencontré en 2001, doué pour les mathématiques et la physique, de 14 ou 16 ans, je ne sais plus, qui voulait devenir ingénieur (mais qui manquait d'argent pour entreprendre des études. Et qui aurait eu besoin d'une bourse indienne ou autre, car venant d'une famille très pauvre. Et pour lequel j'ai souvent regretté de ne pas l'avoir aidé, alors qu'il m'avait envoyé une lettre de demande d'aide pour une bourse. J'ai encore sa lettre).
Donc, si je me base sur son exemple et d'autre, il y aurait très sûrement un réservoir potentiel de candidats. Le contraire serait étonnant.

Faire aussi venir des élèves indiens

 
Il serait de bonne et fine politique, qu'il y ait aussi des élèves indiens (ne serait que pour l'ouverture aux cultures).
Et cela permettrait d'accroître les effectifs, d'apporter une reconnaissance à l'école (style argument comme "vous voyez s'il y a des étudiants indiens dedans c'est sûrement parce qu'elle est bonne"), et d'obtenir des subsides ou subventions du gouvernement indien.


 

 
Obtenir l'aide de grands professeurs indiens et l'agrément

Lors de l'ITSN à Prague, j'avais rencontré des personnalités indiennes, appartenant à des associations pro-Tibétaines indiennes, qui semblaient être des universitaires (des personnes intelligentes). Je pense qu'il faudrait retrouver leur adresse, par l'ITSN, pour les contacter.

Une étape difficile, sera peut-être d'obtenir l'agrément du ministère de l'éducation indien.
Et justement grâce à ces universitaires et supporters de la cause du Tibet, cet agrément serait peut-être  plus facile à obtenir.
 

 

8       Le budget et les sources de financement

 

1) Pour son coût (budget) :

 

Il faudrait voir avec la trésorerie de la Commission au Plan du Gouvernement Tibétain en exil, et avec son ministère de l'éducation, combien coûte la construction d'une telle école en Inde (de mon côté, je demanderais au GU CHU SUM quelle est la surface et combien à coûté le bâtiment en dur, de 3 étage, de la formation du GCS, qu'il a construit en  1 ans, entre juin 2002 et juin 2003).

 

Toutes les dépenses prévues et en cours doivent être régulièrement contrôlé par un contrôleur de gestion.

 

Quelques pistes de financement :

 

 

1) U.N.E.S.C.O (Organisation Nations Unies pour Education Science Culture) 

7 pl Fontenoy 75007 PARIS, standard: 01 45 68 10 00

(Clubs Unesco, association (du) conseil régional, 43 r Glacière 75013 PARIS).

 

2) PNUD, Programme des nations unis pour le développement : www.undp.org/french/

Programme des Nations Unies pour le développement, Bureau européen Palais des Nations CH-1211 Genève 10 Suisse, Téléphone: (41-22) 917 8542

Bureau de liaison du PNUD à Bruxelles, ONU/PNUD,14 Rue Montoyer, 1000 - Bruxelles, Belgique. Téléphone: (32-2) 505 4620 Fax: (32-2) 505 4729.


 

9       Démarches préliminaires

 

Traduire ce document en anglais.

Ensuite,  l'envoyer au Gouvernement Tibétain pour avis.

Qui lui même pourrait l'envoyer aux spécialistes de la construction d'écoles, aux universitaires rencontrés à l'ITSN, et ensuite, qui m'informent ensuite du résultat des consultations.

(sorte de relation triangulaire, quadrangulaire, par mail courrier …).

 

(s'il y a besoin, je pourrais me rendre en hiver à Dharamsala, pour présenter ce projet à tous les acteurs importants pouvant être impliqués dans sa future réalisation, voire plus tard entreprendre des consultations, après des TCV, des colonies tibétaines, des députés, etc ... sous la supervision du GTE).

 

10  Courriers et divers

 

 

De: nicolas.b….@...….

Envoyé: dimanche 10 octobre 2004 15:07

À: benjamin.lisan

Objet: Re:Si et seulement tu as le temps en fin de semaine ...

 

Re-bonjour,

 

j'ai lu ton document.

C'est complet, précis (trop ?) ça passe en revue beaucoup de choses (type de formation, batiments, financement, recrutement des professeurs...) ça me parait bien...mais tu sais mon avis n'est pas représentatif. Je n'ai pas l'habitude de tous ces projets et de la façon dont il faut les monter. J'ai l'impression qu'il faut beaucoup "d'entre gens" et qu'il faut mouiller sa chemise auprès d'un tas de gens qui ont du pouvoir et de l'argent. Il faut alors les persuader d'adhérer au projet que l'on veut voir aboutir...mais pour les convaincre il faut flatter leur "ego" et prouver qu'ils ont quelque chose à gagner dans cet aventure....mais peut-être que je me trompe.

En tout cas je te trouve très courageux et volontaire d'aller aux bouts de choses comme tu le fais.

Bravo.

 

[ …].

 

A bientôt

 

Nicolas.