Culture du Kiwi (Actinidia)
3 La
plantation de l’Actinidia
3.1 Planter
des Actinidias ou Kiwis
3.2 La
taille étape par étape :
3.4.4 CHOIX
DU MATERIEL DE PEPINIERE
4.4 Modalités pratiques de pollinisation
5 LE
CAS DU « KIWI DE SIBERIE »
5.4 Floraison
et pollénisation
7 Annexe :
Machines pour la plantation industrielle des kiwis
8 Annexe :
Liens et documentation sur les Kiwis
Dans ce document, nous avons réaliser
une petite étude, qui a confirmer que le kiwi peut être utiliser, dans le cadre
de projets humanitaires, pour de possibles développements de régions
montagneuses au climat méditerranéen ou semi-aride, disposant de rivières ou de
sources.
L'actinidia
est un arbuste grimpant (sarmenteux); c'est une liane puissante qui peut
couvrir jusqu 'à 10m de fil par saison.
Les
feuilles sont cordiformes, caduques et font entre 10 et 15 cm de larges. Elles
sont portées par un pétiole recouvert de poils pourpres.
C'est
une plante dioïque (pied mâle et femelle). Les fleurs s'épanouissent par
petites grappes de 3 à 5 fleurs entre mai et juin. Les fleurs mâles sont de
couleur crème et portent un grand nombre d'étamines dorées. Les fleurs femelles
sont blanches et sont constituées de 20 à 30 styles portés par l'ovaire.On
recommande pour les petites cultures 1 pied mâle pour 3 pieds femelles.
L'actinidia
peut être cultivé dans beaucoup de régions. L'idéal est de le placer dans un
coin mi-ombragé et frais. Il peut supporter des froids de -15°C voir -20°C !
Cependant, vers fin février, pendant le gonflement de ses bourgeons, il devient
très sensible au gel. Il redoute également les vents violents. Il préfère les
sols profonds et frais, humifères, perméables et pas trop calcaires.
Il
existe trois systèmes de guidage pour le tuteur de l'Actinidia: le contre
espalier, la tonnelle ou la pergola. Laisser 3m à 3.50m entre les rangs et 4m à
4.50m sur le rang.
Une
plantation peut produire pendant 50 ans maximum. La mise à fruit débute
généralement 3 ans après la plantation, qui se fait d'octobre à avril, voire toute l'année avec des
pieds vendus en conteneurs.
Au
sujet de la taille, il est recommandé, comme pour la vigne, de tailler à 2 yeux
au-dessus de la dernière fructification. Puis, pendant la période de végétation,
couper au dessus de la 4eme feuille. Les nouveaux rameaux qui repartiront
doivent être coupés à 2 feuilles.
L'Actinidia
est très résistant. Il ne craint pas les insectes. Il est cependant sensible à 2
maladies bactériennes : le pseudomonas syringae et le pseudomonas viridiflava
(taches et nécroses sur les feuilles). Remèdes : éviter les sols trop humides,
le surplus d'azote, les tailles importantes, les blessures et les bassinages
trop fréquents.
Après
la quatrième année, la récolte atteint généralement la dizaine de kg par pied,
et après 10 ans : 60 kg par pied ! Les fruits sortent en général en juillet,
mais la récolte ne commence qu'en octobre, en même temps que la chute des
feuilles.
Les
différentes variétés :
·
Hayward : gros fruits
de 70 à 100 g , épiderme marron velu, chair ferme verdâtre, floraison en mai ;
mise à fruit assez longue, maturité début novembre, variété assez sensible au
gel.
·
Monty : fruit
légèrement tronconique, 60 à 80 g d'un bel aspect et d'un bon rendement,
maturité 15 octobre début novembre.
·
Bruno : Fruits
cylindriques de 50 à 60g allongés brun velus, assez précoces, bon rendement,
une des variétés les plus riches en vitamines C.
·
Abbot : fruit de
dimension moyenne 65 à 70 g épiderme brunâtre uniforme et poilu. La pulpe du
fruit est verte translucide, moyennement juteuse, moyennement sucrée et très
parfumée.
·
Gold : fruit de
forme allongé à la peau douce et comestible. Sa chair est orangée (d'où son
nom), et son gout est plus sucré que les autres, plus exotique. C'est
mon préféré :)
source : http://www.kiwis.fr.fm/
Le kiwi de la famille des actinidiacées,
originaire de la chine...
L'Actinidia de Chine, plante grimpante ou liane assez vigoureuse, pouvant
attendre 6 mètres de hauteur. Les kiwis poussent seuls ou réunis à 2 ou 3 sur
un pédicule de 3 à 4 cm.
Son fruit, appelé "groseille de chine", baie charnue de forme ovale
allongée recouverte d'une fine peau brunâtre, brune fauve, surmontée d'un duvet
léger. La longueur varie de 5 à 6 cm. La chlorophylle qu'il contient
s'intensifie en couleur avec la maturité.
Sa chair est juteuse et parfumée, de couleur verdâtre au centre, se trouve une
auréole de petites graines noires comestibles.
On le consomme surtout pelé.
La cueillette se fait à partir de Novembre dans l'hémisphère nord et en mai
dans l'hémisphère sud.
Les principaux producteurs sont : Nouvelle Zélande, Californie, Japon
Italie, en France dans le Sud-est et Sud-Ouest à partir de novembre.
Quelles sont les variétés ?
Hayward, variété à gros
fruits pesant 100 g, de bonne conservation.
Nous trouvons également : Bruno, Allison, Monty, Ashoka,
Abott.
Source :
http://supertoinette.com/fiches_recettes/fiche_kiwis.htm
L’actinidia
se plante en situation mi-ombragée dans un terrain léger, riche en
humus.
A la plantation, installez un lit de matières organiques bien décomposés et apportez de l'engrais tous les ans en griffant le sol pour le faire pénétrer.
Les
fruits se récoltent de septembre à octobre, avant les premières gelées.
La
première année, choisissez la pousse la plus forte pour la conduire en tronc
principal, coupez la à la pointe pour induire de nouvelles branches.
Durant
l'été, sur chaque nouvelle pousse, conservez seulement quatre ou cinq
bourgeons.
Les
années suivantes, taillez deux yeux au-dessus du dernier fruit.
|
Pour
avoir une bonne production l'INRA conseille d'avoir 1 pied mâle pour 7 à 10
pieds femelles |
|
La
production démarre à partir de la 2 éme ou 3 éme année, mais commence à
produire vraiment à partir de 5 ans pour atteindre son plein rendement vers
10-12 ans. |
|
La
floraison a lieu en juin. Les fleurs mâles plus petites ont des étamines
dorées. La pollinisation est "artificielle". Les fruits parviennent
à maturité en octobre-décembre. |
|
D'autre part, les feuilles sont larges et ovales
sur les pousses stériles, plus arrondies sur les pousses fertiles. La taille
ensuite s'effectue en hiver. |
Source : http://www.hortisologne.com/planter_des_kiwis.htm
Les Actinidia se multiplient de boutures de tête en
juin/juillet, de greffage en écusson, en fente ou encore à l'anglaise sur des
plants issus de semis.
On sait que l'Actinidia est dioïque; il faut donc impérativement mettre en
terre des plantes mâles et des plantes femelles ou alors un pied sur lequel on
a greffé des yeux des deux sexes.
La meilleure saison de plantation est le printemps, dès le mois d'avril.
On taille les kiwis un peu comme la vigne. Le principe consiste à laisser des
branches charpentières et de ne garder qu'un rameau fruitier tous les 60 cm
environ. Après la récolte on supprime la branche qui a donné pour en
sélectionner un autre.
Pour assurer une grande teneur en sucre des fruits, il est important de les
laisser le plus longtemps possible sur les arbres. La transformation de
l'amidon en sucre ne se fait, chez nous, que vers fin octobre début novembre.
Source : http://www.jardins.ch/info/kiwis.html
Avant
de procéder à la plantation de l’Actinidia, il est nécessaire de se livrer à un
examen exhaustif des conditions environnementales et techniques qui peuvent
conditionner la réussite de la plantation. Les facteurs liés à 1'environnement
à considérer sont les conditions climatiques et édaphiques, que nous avons déjà
vues. Le choix de la variété est également important, et suppose non seulement
la connaissance des conditions environnementales, mais aussi des possibilités
productives, qualitatives comme quantitatives, et des modalités de conservation
de chaque variété.
Une
fois que l'on aura passé en revue tous ces facteurs, il faudra s'intéresser au
matériel de pépinière de départ, au cadre de culture, au type de support le
mieux adapté et à la répartition sur le terrain des pieds mâles et des pieds
femelles, non sans avoir réalisé une bonne préparation du terrain.
On nivelle d'abord le sol, puis on apporte la
fumure de fond et on défonce la terre sur une
profondeur qui dépendra de la structure du terrain.
Dans les terrains 1égers, et particulièrement ceux
qui ont une couche inférieure de sable, cette opération peut se borner à un bon
labour profond.
Dans des terrains moyens, il faudra travailler la
terre sur une profondeur variable, entre 80 et 110 cm.
Si
un labour profond dépassant 90 cm est à envisager, il peut 8tre utile de
destiner le terrain à des cultures agraires ordinaires, en évitant celles qui
pourraient héberger des nématodes.
La
meilleure période pour préparer le sol est l’été, car la terre remuée bénéficie
de l'influence positive des conditions atmosphériques, et sa structure se
réorganise.
La plantation doit se faire en utilisant des plants
issus de semis avec une ou deux greffes en pépinière, ou bien encore non
greffés, et dans ce cas la greffe se fera après la plantation, sur le terrain,
ou en utilisant des plants issus de boutures.
Le meilleur moment pour transplanter un plant
d’Actinidia commence dès que la plante entre en repos végétatif.
Il
convient de planter les plants à petites racines fragiles avec leur motte de
terre. En revanche, les plants de deux ans, dotés d'un appareil radiculaire
robuste et bien lignifié, peuvent se planter à racines nues en autonome.
L'époque
de plantation est fonction du matériel qui sera utilisé. Les plantes issues de
semis et les plantes greffées se plantent en pleine terre à la fin de I'année,
en novembre ou décembre, tandis que les plantes issues d'un bouturage en
pépinière se plantent, avec leur motte, en mars ou en avril, une fois disparu
le risque de gelées, même si le bourgeonnement a déjà commencé.
On place les plantes dans des trous de 30 à 40 cm
de profondeur et autant de diamètre.
Les racines des plants devront 8tre saines, il est
donc recommandé de les inspecter et de les nettoyer avant de procéder à leur
plantation.
Sur le fond du trou, on distribue la partie de
fertilisant réservée à I'amendement local, par dessus laquelle on place une
couche de terre fine, puis le plant, en n'enterrant pas le collet qui devra rester
au-dessus du niveau du sol. On finit de remplir le trou avec de la terre fine,
qu'il faudra tasser au fur et à mesure pour qu'elle adhère bien aux racines.
Après
cela, et les jours suivants également, s'il ne pleut pas, il faudra arroser
fréquemment tout autour des plantes, à moins qu'il n'existe encore un risque de
gelée.
Dans
la pratique, les plants qui offrent les plus grandes chances de réussite dans
une
plantation sont ceux âgés de deux ans, aux racines
robustes et suffisamment développées. Ils
permettent de gagner un an par rapport aux plants
de la première année de la formation de la
plantation; ils possèdent en outre une croissance
rapide.
Les
plantes de trois ans à racines nues sont plus vigoureuses mais d'une part
peuvent se révéler plus lentes pour leur entrée en végétation, et d'autre part
leur prix s'avère sensiblement plus élevé. Les plantes en pot sont toujours
plus faibles que les plantes en plein air, et il faut les enterrer avec leur
motte de terre.
Le
matériel de pépinière propose des plants issus de boutures, d'un ou deux ans,
des plants issus de semis, qui seront greffés une fois plantés, et des scions
d'un an qui sont déjà greffés.
Plants issus de boutures
Ceux
qui sont restés en pépinière un an ont une constitution plus faible que ceux
qui sont âgés de deux ans. Il faudra planter les premiers avec leur motte de
terre, puisqu'ils sont commercialisés en pot et qu'ils requièrent plus de soins
que les seconds. Des boutures maintenues pendant un an produisent un système
radiculaire plus développé et robuste , on peut alors parvenir à les planter à
racines nues sans qu'elles souffrent des rigueurs hivernales.
Plants issus de semis
Ces
plants ne sont recommandés que pour des plantations de petite taille, car ils
requièrent une vigilance et des soins continus. On les plante en pleine terre
lorsque leur diamètre dépasse un centimètre et que leur appareil radiculaire
est assez important.
Plants greffés
Ce sont des plants originaires de scions âgés d'un
an, à partir de plants issus de semis greffés.
Entre la croissance du porte-greffe et celle du
greffon, il faut compter trois ans avant de pouvoir les planter en pleine
terre. Ce retard sera en partie compensé par une entrée en production plus
avancée que pour les autres plants. Les coûts de production de ce type de
matériel sont néanmoins plus élevés.
Source : http://www.kiwis.fr.fm/ e-mail : kiwis@fr.fm
La réussite de la pollinisation du kiwi (actinidia sp.) constitue l'une des étapes importantes pour l'obtention de fruits répondant à une normalisation internationale (fruit d'un poids supérieur ou égal à 72 g entrant dans la catégorie 1 ou extra (>90g)).
On
observe dans les vergers de kiwi deux types d'arbres
· Les pieds mâles, tres florifères portent des
fleurs mâles au pollen viable et aux ovaires atrophiés.
· Les pieds femelles, à floraison plus
réduite, portent des fleurs femelles aux ovaires normalement développés et à
pollen stérile.
(Mac Grégor)
les fleurs mâles(A) et femelles (B) sont régulières
· Le calice est constitué de 5 à 7 sépales
soudés à leur base et persistants
· La corolle comprend 5 à 7 pétales, libres,
de couleur blanche
· L'androcée est formé de nombreuses étamines
insérées en spirale sur le réceptacle. Les fleurs mâles produisent un pollen de
couleur blanche, viable pendant les 2 ou 3 jours qui suivent leur ouverture.
Les fleurs femelles produisent un pollen de couleur crème, non viable.
· Le pistil est constitué de nombreux
carpelles soudés au niveau de l'ovaire. Les styles recourbés sont libres Ct
seules les fleurs femelles présentent des styles porteurs de stigmates. Chaque
carpelle porte un grand nombre d'ovules. Fécondés ils donneront les graines du
fruit et les carpelles en se modifiant constitueront la masse charnue du kiwi.
La
principale variété cultivée ( clône LUWARD ) présente des fleurs bisexuées mais
mâles stériles. Il est donc nécessaire d'introduire dans la culture des varié
tés à fleurs mâles fertiles en quantité suffisante.
Les
fleurs femelles peuvent être pollinisées pendant les 7 jours suivant leur
ouverture et même après le début de flétrissemeut de la fleur. Mais le
changement de couleur de la fleur (brunissement) entraîne une plus faible
attraction vis à vis des insectes pollinisateurs.
Sept heures après le dépôt du pollen sur le stigmate, un certain nombre de
grains germent sur les papilles des stigmates et les tubes polliniques
s'enfoncent dans le tissu de l'ovaire.
La
fleur d'Actinidia se caractérise par un taux de nouaison proche de 100%. Ce qui
signifie que, sauf accident, chaque fleur femelle donne un fruit. Seul un
déficit très sévère en pollinisation entraîne une chute du fruit. La mise à
fruit ne nécessite pas une fécondation de tous les ovules. Mais seuls les
fruits résultant de la fécondation d'un grand nombre d'ovules, c'est à dire
ayant un grand nombre de graines (n> 800) présentent un intérêt commercial.
En effet HOPPING a montré en 1976 qu'il y avait une corrélation étroite entre
le nombre de graines et le poids des fruits.
Il existe également une corrélation entre le nombre de graines et la forme du
fruit. L'action des graines sur le développement des fruits est attribuée à
leur action hormonale.
Une bonne fécondation est absolument nécessaire pour obtenir des fruits de
qualité mais elle ne suffit pas pour avoir de beaux fruits.
Encore faut-il que les autres facteurs de production soient, eux-aussi, bien
contrôlés (taille, entretien, fumure, arrosage...).
Il
constitue un agent pollinisateur certain mais les fruits obtenus par sa seule
action sont de petites tailles et le taux de nouaison est plus faible.
De plus le kiwi réagit mal au vent. Branches de fructification cassées,
rugosité des fruits soumis à des frottements..., désordre physiologique au
niveau de la plante, perte d'eau, flétrissement, nuisent à ses performances.
Une bonne protection contre le vent est indispensable.
Le
rôle prépondérant des insectes a été mis en évidence par PALMERJONES et CLINCH
(1975) et l'abeille domestique demeure l'agent pollinisateur le mieux adapté
pour répondre aux besoins des arboriculteurs Modalités pratiques
Afin
que l'activité des abeilles soit optimale dans la plantation de kiwi, il est
nécessaire qu'il y ait des conditions météorologiques favorables au cours de la
floraison.
Les ruches destinées à celle pollinisation doivent avoir de jeunes reines, être
en phase de développement et contenir suffisamment de couvain à nourrir pour
stimuler au maximum l'activité des butineuses. Celles-ci, dans la quête
incessante de nourriture, assurent la pollinisation.
Dépourvues de nectar, les fleurs de kiwi sont peu attractives pour les insectes
La compétition avec d'autres espèces florales est souvent importante. Le verger doit être saturé en abeilles. On
recommande un nombre de 4 à 10 ruches à l'ha. Mais des densités de 8 à 10
ruches sont le plus souvent rencontrées.Le nombre d'abeilles observées dans une
plantation lors des comptages est souvent compris entre 1,5 et 2,5 abeilles
pour 100 fleurs. Les fleurs des pieds mâles sont plus visitées que celles des
pieds femelles. Les ruches doivent être apportées au début de la floraison des
fleurs femelles. Mais les abeilles ne sont efficaces que s'il y a aussi des
fleurs mâles.
MATUA est la variété mâle la plus utilisée. C'est un clône hâtif par rapport au
clône HAYWARD. Il fleurit 5 à 6 jours avant lui. On préconise d'ailleurs de
multiplier les variétés de mâles dans les plantations avec des clônes hâtifs,
intermédiaires et tardifs comme TOMURI pour augmenter les chances d'une bonne
fécondation quels que soient les aléas météorologiques.
Pour optimiser davantage encore cette
pollinisation plusieurs méthodes sont envisageables: ·
Des pieds mâles en quantité suffisante, une
floraison de fleurs mâles couvrant toute la période de floraison des fleurs
femelles, des abeilles nombreuses et avides de pollen sont autant d'atouts pour
une bonne pollinisation des fleurs de kiwi et par là même pour une production
abondante et de qualité.
Rédactrice: Joelle Vilain. Fiche réalisée en collaboration avec la station INRA Avignon.
Source : http://perso.wanadoo.fr/cl.ivert/kiwi.htm
|
Actinidia arguta (famille des Actinidiaceae) kiwai kiwi de
Sibérie – plante grimpante (liane) |
Le kiwai
est bien le cousin du kiwi, mais à la différence de ce dernier, le kiwai a une
peau lisse et verte. De plus, il est plus petit que le kiwi, puisqu'il est de
la taille d'une grosse cerise. Le kiwai est également plus sucré, et possède
deux fois plus de sucres que le kiwi à maturité. Il est également riche en
calcium, en phosphore et en vitamine C.
Le kiwai se consomme frais, pelé ou non. Il peut être également rentrer dans la
préparation de confitures, de desserts lactés, etc.
Actinidia arguta, le kiwai, est une liane originaire d'Asie (Chine, Corée, Japon),
et de Sibérie. On appelle d'ailleurs cette plante également le kiwi de Sibérie.
C'est une liane appartenant au même genre que le kiwi.
Cette liane grimpe à 6m de haut environ, et possède un feuillage caduque, une
floraison blanche odorante, et des fruits comestibles lisses et plus petits que
des kiwis.
Le kiwai est une liane très résistante au froid, puisqu'elle
résistera en dormance à des froids de l'ordre de -25°C, voire moins. En période
de végétation et de floraison, c'est également une liane très ornementale. Actinidia
arguta nécessite un sol bien drainant.
La floraison du kiwai est
odorante. Les fleurs sont relativement petites, avec un diamètre d'environ 2cm.
Généralement blanches, elles peuvent également avoir des teintes plus foncées
tendant vers le brun.
Cette liane est dioïque ; il existe donc des pieds mâles et des pieds femelles.
Le kiwai peut être semé, mais pour être sûr du sexe de la
plante, un bouturage est nécessaire.
Sources sur le Kiwai :
http://tous-les-fruits.com/fruit-269.html
http://gardenbreizh.org/modules/gbdb/plante-269.html
http://lepotager.free.fr/fruitiersk.php
On pourrait imaginer
dans un avenir plus lointain, la culture, comme la vigne, en situation
mi-ombragée dans un terrain léger, perméable, pas trop humide, riche en humus,
pas trop calcaires, du kiwi ou « actinidia », très résistant à tous
les insectes, à presque toutes les maladies et résistant aux grands froids
(jusqu’à – 20 °C), dans des régions comme :
a) l’Himalaya
désertique (Inde, Pakistan),
b) dans
l’Atlas semi-aride (Maroc, Algérie …).
c) Dans
toute région montagneuse semi-aride où il peut faire froid l’hiver (-20 °C) et
chaud l’été.
GLAMOR propose des
machines planteuses d’arbres.
Adr. : GLAMOR, AY Morton & Company Ltd, Station
Road, Strathaven, ML10 6BE Scotland
Telephone
01357 522 311 Fax 01357 521 881 E-mail : sales@aymorton.co.uk
Telephone |
+ 44 (0)1357 522 311 |
Fax |
+ 44 (0)1357 521 536 |
Postal address |
AY Morton &
Company Ltd, Strathaven, Scotland ML10 6BE |
Electronic
mail |
General
Information: sales@aymorton.co.uk Sales: alastair@aymorton.co.uk Customer Support:
alastair@aymorton.co.uk
|
Cette machine a reçu la
médaille d'or au Royal Highland Show en 1998. Elle peut planter toutes sortes
d'arbres, vignes ou plants. Elle assure un travail efficace, de qualité et
rapide (elle peut planter jusqu'à 10 000 arbres par jour).
Cette machine est
fabriquée selon le même modèle que la planteuse simple. Cependant, elle permet
de planter sur deux rangées en même temps. La distance entre les deux rangées
peut être ajustée en fonction des besoins.
exemple
d’une machine GLAMOR.
Une page entière de lien sur les sites concernant
les actinidia – kiwis : http://membres.lycos.fr/pluct/mes_liens_24.htm