Questions / réponses sur le projet de marche TransPyrénéenne 2006

 

 

1) Q : La Hte Route ainsi que le GR 10 ne sont pas des promenades dominicales. :
"Ouvert à tous" ?

R : dans la dernière version du dossier du projet, qui est sur Internet et que j’ai
envoyé récemment (le lundi 08 Août 2005) à un groupe personne dont Huguette
saint-Dizier, et lors d’une réunion le 3/7/05 à Monségur, puis lors d’échanges
de mails, nous avons discuté de plusieurs trajets :
a) le sentier du piémont pyrénénéen, le G78, qui été inauguré cet été, qui
serait plus facile que le trajet prévu au départ, conciliant portions sur le
GR10 et sur le HR10.
b) une route conciliant portions sur le GR10 et sur le HR10, qu’on ferait plutôt
en 2 mois (60 jours) au lieu des 44/45 jours prévus pour faire en entier le GR10
(rendre ce sentier moins dur par des étapes plus courtes).

Pour que la marche soit la plus ouverte à tous, on doit trouver un compromis
entre dénivelé journalier cumulé (surtout en positif), durée journalière de
l’étape, et dureté de l’étape.

Le portage des bagages devrait pouvoir palier à la dureté de certaines étapes
(voir ci-après).
Pour l’instant, comme nous l’avons dit dans le document, l’itinéraire n’est pas
encore arrêté, et nous sommes ouverts à toutes suggestions.
François et moi, devraient normalement faire une petite reconnaissance du GR78,
le WE prochain et si vous le désirez, vous êtes le bienvenue pour cette
reconnaissance avec nous.

2) Q : Pour le portage, engager des chevaux ou des mules serait-il une bonne solution,
sachant que ces "porteurs" suivraient les marcheurs ?

R : C’est la suggestion d’une personne (faire porter les agages par des chevaux
locaux Ariègeois de Castillon, de Mérens, basques pottok, ânes, mulets …).
Personnellement, je pense que le portage par âne ou chevaux est bien plus
coûteux que le convoyage des bagages par une ou deux camionnettes (louées ou,
ce qui serait mieux, prêtées).
Sur la marche TransAlpine 2002, c’était la solution d’une camionnette (un
"Boxer") qui était retenue, rejoignant chaque soir, les marcheurs au point de
ralliement (lieu de fin d’étape le soir et lieu de bivouac le soir des
marcheurs). C’est pourquoi le choix de l’itinéraire est important et doit être
préparé avec soin, et cela longtemps avant le début de la marche.

3) Q : Concernant l'hébergement : Si vous prévoyez une centaine de personnes, et que
seuls les gîtes soient possibles,  par exemple, comment, en pleine saison
estivale, ceux-ci pourraient-ils recevoir tant de personnes ?

R : L’idée est que chaque soir, on rejoigne un village (qu’il soit sur le GR ou
qu’on quitte le GR le soir, pour rejoindre un village à maximum 5 km), village
dont un responsable d’un équipement collectif est ouvert à cette marche, veut
l’aider en ouvrant un de ses équipements (Maires pour les gymnases, salles
municipales, curés pour les salles paroissiales, un responsable d’un équipement
collectif, syndicat, mutuelle, CE … pour un de ses établissements de vacances …)
.
C’est pourquoi la marche et son itinéraire doivent être préparés longtemps à
l’avance, au moins 6 mois avant. Et il faudrait qu’on soit plusieurs pour
repérer, trouver, "débusquer" ces hégergements, contacter par téléphone les
responsables locaux de ces équipements collectifs, et qui puissent se déplacer
le cas échéant pour recontrer sur place ces responsables.
Pour prévoir le cas d’étapes, le soir, où il n’y aura pas d’hébergements en dur
et gratuits, nous conseillerons aux marcheurs de s’équiper d’une tente
individuelle (+ tous les autres équipemenrs nécessaires au bivouac : duvet etc
…), qu’il pourra confier dans la journée à la camionnette de transport des
bagages.
Sur la marche TransAlpine 2002, il n’y a eu que 4 à 5 fois, où le comité
d’organisation n’a pas pu trouver d’hébergement gratuit et avec toit en dur,
pour la fin de l’étape, le soir et où l’on a été dormir au camping municipal
(certains payants _ Chassieux, je crois _, d’autres gratuits _ cas de
St-Gervais je crois …_, offerts alors par le maire).
Le reste du temps, nous avons dormi le soir dans des gymnases (les Houches,
Modane etc …), des salles municipales (Contamine …), 2 ou 3 fois en refuges
(certains dormant dans le refuges, pendant que d’autres dormaient sous la
tente, avec une tolérance pour un refuge du parc de la Vanoise, pour la
traversée du parc, dans le parc de la Vanoise, accompagné alors par un garde du
parc).
Le maire de Pralognan nous a même offert à tous les marcheurs sans exception un
hébergement gratuit dans certains hôtels de la ville et dans un hôtel
appartenant aux PTT (je crois).
Plus on sera nombreux à préparer, sur place, cet itinéraire et à contacter les
responsables et acteurs locaux, plus on réduira les risques de surprise, et
mieux cette marche sera bien préparée.

4) Q : Etant donné la présence épisodique de la plupart des marcheurs, comment se
passerait le passage des "pouvoirs" pour ceux qui auraient une responsabilité ?

R : Etant donné que tout le monde travaille, normalement, il ne me semble pas
réalise qu’on puisse avoir un responsable coordonnant la marche, pendant toute
la durée de la marche (qui sera > 30 jours). Il faudrait alors prévoir, à mon
avis, au moins 2 responsables, l’un pour le 1er mois, l’autre pour le second
mois.
Il faut que les responsables soient choisis longtemps à l'avance, lors de
réunions préparatoire de la marche du comité d’organisation (réunissant tous
ceux qui sont moteurs sur la marche).

5) Q : 15 kgs à porter en montagne, c'est beaucoup (dos et genoux seraient à dure
épreuve ?)


R : Ces 15 kg, ne sont à prévoir que seulement, si l’on ne trouvais pas le budget
pour la camionnette (location, essence, ou salaire d'un "chauffeur" qui amènera
sa propre camionnette ...) de convoyage des bagages pour ce projet.
Il y aurait aussi le cas à prévoir pour une étape donnée, que la camionnette ne
puissent pas rejoindre le bivouac le soir _ mais cas qui n’était jamais
survenue sur la marche TransAlpine 2002. En effet, durant celle-ci, les 2
camionnettes louées (2 au départ, puis une après, je crois) ont toujours été là
au point de ralliement et de bivouac, chaque soir.

Lors de la TransAlpine, j'avais pris en sac de 14-15 kg,
avec plus de la moitié du poids du sac, constituée de lyophilisés
... parce que je craignais que les organisateurs de cette marche
n'arrivent pas à ravitailler tout les marcheurs de cette marche pour le Tibet
(je prévoyais sur cette marche de nombreux marcheurs.
Ce qui fut le cas dès Chamonix, où le groupe de marcheurs était déjà constitué
de plus de 150 marcheurs. Il y en avait déjà 70 à Pralognan et aux Contamines,
et 50 à Modane).

Finalement, en mettant tout ce que je n'avais pas besoin de porter dans la
camionnette, j'ai pu alors faire bcp plus facilement la marche, ne portant plus
alors qu'un sac à dos d'à peine 5 kg, y compris l'eau. Or cette marche dans les
Alpes s'effectuait majoritairement sur le GR5 (qui n'est pas un sentier
toujours
facile dans sa portion alpine _ avec pas mal de cols, dont plusieurs
à 3000 m, et de dénivelés journaliers).

=> j'ajouterais qu'on peut toujours réduire judicieusement,
le poids de son sac et des affaires que l'on porte sur soi, par ex. en n'y
metttant que :

a) une tente 2 kg, biplace, double-toit (Decathlon Forclaz2 ultralight 2
kg _ 94 euros _, ou Vieux Campeur 1,7 kg, ou HELLSport Stetin2 1,7 kg),
b) une gourde type platypus (en plastique, mais peu hygiénique) ou une bouteille
d'eau 1,5 L de Sprite ou Coca _ 1 euros,
c) un duvet ultra-léger Helsport (700 ou 600  gr _ 100 euros),
d) une popotte scout alu, 1 pers (ou mieux en Titane mais chère _ 30 euros),
e) un veste Gore-Tex (Millet ou Lafuma) légère _ 150 euros,
f) une polaire _ 40 euros,
g) un short + un collant technique (pour le froid aux jambes) _ 20 + 30 euros,
h) des vêtements tee-shirts techniques (Hellhansen, millet ...) _ 2 x 25 euros,
i) des chaussures ultra-légère de cross-coutry, avec crampons vibram,
   Salomon XA PRO (D) _ 115 euros (moins de 800 gr),
j) un couteau suisse Victorinox (modèle moyen à 25 euros),
k) un matelas mousse léger (25 euros, modèle Z-Rest-Long),
l) une boussole Sylva (7,5 à 20 euros),
m) trousse secours médicale [+ nécessaire couture] + couverture survie,
n) un petit réchaud Camping-gaz d'alpinisme ou à alcool (moins
   de 400 gr. Mais il faut prévoir une réserve en gaz ou alcool),
o) des chaussettes de rando légères (mdodèle les Doubles de Thyos (?)).

p) sac à dos entre 50 et 60 litres (1,5 kg, 50 euros).
(q) un sifflet plastique Vieux campeur 2 euros).

Avec tout cela sans les lyophilisés, je peux obtenir un sac de 7 kg.

Pour des lyophilisés peu coûteux, je conseille, les différentes variétés de
pâtes lyophilisées Leader Price (pâtes carbonara, au pestos, aux champignons
...). Chaque sachet de 250 à 300 gr, coûtant moins de 2 euros le paquet.

Voilà mes suggestions pour réduire le poids du sac
(et le coût des achats. Il faut alors profiter des soldes de l'été).


6) Q : Je ne me permettrai pas vu mon ignorance en la matière ,de faire la moindre
remarque, ce ne sont que des interrogations. et je vous les soumets pour
m'éclairer.

Droits de l'Homme : Vous indiquez les Karen et les Dayak. J'ai rencontré ces 2
ethnies, en bordure Birmano-ThaÏ et à Bornéo. Je n'ai pas constaté que ces
derniers soient  sous l'emprise d'une autre population mais je me trompe
peut-être. Merci de m'informer. pour la région du Sarawak.

R : Il faut lire dans le document « Penans et Dayaks de Bornéo, les Karens de Birmanie (pays
maintenant connu comme le Myanmar) »

Pour info, ol y a eu un ethnologue suisse, Bruno Manser, qui s’est battu
plusieurs années pour les tribus « Penans » et « Dayak » de Bornéo (dans sa
partie indonésienne principalement _ Kalimantan), contre la déforestation de
leur habitats (grandes forêts primaires) et qui a disparu sans laisser de
trace.
Certaines compagnies forestières indonésiennes n’hésitait pas à employer la
violence contre les Pénans, avec l’assentiments des autorités indonésiennes
locales (voir site : www.bmf.ch).
C’est pourquoi, je voulais dire que les droits de l’homme, c’était aussi au
milieu de la forêt de Bornéo, d’Amazone, et même en France ou encore pour les
pygmées face à d’autres peuples au Gabon, qui les exploitent etc. …
Et les droits de l’homme c’est aussi quand une peuple est sous l’emprise d’un
autre peuple (par la colonisation, l’esclavage, le non respect des droits de
ces derniers, par la répression …). Or c’est le cas des Penans et Dayaks de
Bornéo (dépossédés de leur forêts et territoires), les Karens de Birmanie
(réprimés).
Quand aux Karens, ils sont en lutte depuis plusieurs dizaines d’années contre le
gouvernement militaire birman, suite à une répression la plus souvent aveugle de
ce dernier (voir un documentaire de l’explorateur Patrice Franscheschi à ce
sujet (et voir son site http://www.esprit-de-bougainville.org/  et
http://www.alapage.com/mx/?type=1&tp=L&disp=1&fullcible=1&id=325781015260738&donnee_appel=ROUTB&fulltext=Patrice%2BFranceschi  )).