Projet d’une marche
Transhimalayenne 2002
Par Benjamin LISAN
version 2 du le 31/2/02
Traversée de
l’Himalaya indien entre Dharamsala (Inde) et Leh (Ladakh),
Du 15 juin 2002
au 3 août 2002,
pour le soutien
à la cause tibétaine
Le départ de la marche le 15 juin 2002 à Dharamsala
2 Raisons d’une marche pour la cause du
Tibet, à travers l’Himalaya
4 Définition précise des objectifs et
buts de la marche :
4.1 Vivre
une aventure pour les marcheurs tibétains et occidentaux
5 Mettre en place une organisation
structurée pour réaliser cette marche.
5.1 Partie
trek proprement dite, avant et après trek
6 Etat des lieux / Contexte indien et
dans les colonies Tibétaine en Inde
6.2 Le
contexte humain des peuples himalayens, Zanskaris, Ladalkhis ….
6.3 Autres
préparations possibles préalables pour ce voyage
6.5 Donnée
sur le trajet en bus, l’itinéraire pédestre, la santé et le climat
6.6 Organisation
durant la marche.
7 modalités et réflexions sur ces
actions
8 Quels acteurs vont être concernés par le projet ?
9 Profil des candidats occidentaux et
tibétains
9.2 qualités d’endurance et de solidité
14.1 Préparation
au niveau langue
10 Quels sont les besoins existants
et futurs pour les Tibétains et peuples himalayens ?
11 Comment le projet est perçu par
les personnes concernées par le projet ?
13 Le projet est-il d’une taille et
ampleur raisonnables ? / Difficultés à prévoir
13.1 Préparation
au niveau Visas, difficultés administratives
13.2 La
question des backchichs
14 Est-ce que quelque chose de
similaire a déjà été fait ?
15 Enjeux : est-ce que cela est
demandé par la population locale (« étude de marché ») ?
16 Objectifs : pourquoi cette
marche ?
17 La Cible, le groupe de
populations concernées (touchées)
19.1 Le
budget (besoins financiers mimum)
19.2 Combien
vont payer les participants ?
19.3 Transparence, sécurité des comptes
19.4 Suggestions
pour le financement
19.7 Financement
par conférences, films, livres
19.8 Financement
par des travaux de Journalisme
19.9 Financement
par des sponsors / formules d'échange.
19.10 Personnalités
morales contactées pour obtenir leur soutien
19.11 Associations
humanitaires contactées pour obtenir leur soutien
19.12 Commerçants
(restaurants, boutiques …) tibétaines sur Paris
19.13 Association
soutenant la cause du Tibet pour obtenir leur soutien
19.14 Tibétains
actifs soutenant la cause dont on cherche le soutien
19.15 Les
Délais / Le Planning / L’itinéraire
19.15.2 Le trajet retenu (contraintes du
trajet)
20 Qui va être associé au projet
(partenaires, sponsors …) ?
20.1 contact
avec sponsors et société de communication évènementielle
9.1. Contacts
avec sociétés de production, droits de diffusion, droits dérivés
9.2. Couverture
journalistique
20.3 relation
avec ambassades et hommes politiques
21 Le Suivi du projet dans sa phase
préparation (la maturation)
22 Phase de Préparation du projet
23 Conclusion, bilan après la marche
24 Suivre les actions humanitaires
dans les années à venir ( ?)
25 Annexe : Charte éthique de la marche
26 Annexe : La Charte
environnementale du trekkeur
27 Annexe : Motivations du
voyageur au long court
28 Annexe : Développements sur
les raisons de cette marche
28.2 Destruction
du patrimoine artistique et religieux du Tibet
28.3 Destruction
de la culture, de la langue du Tibet
28.4 colonisation
économique, démographique du Tibet par les chinois
28.6 Compléments
sur les droits de l’homme et désastres écologiques
28.7 Petit
historique des relations de la Chine avec le Tibet
29 Annexe : Présentation de
l’association Trans-Himalayenne
29.1 Raison
sociale de l’association Transhimalayenne
29.2 Buts
humains de notre association
29.3 Compte
bancaire de l’association
30 Annexe : Livres, films à
consulter pour les candidats à la marche
31 Sites Web pour le Tibet (ils sont
innombrables)
32 Annexe : Cartes et
reconnaissance des trajets
33 Annexe : Logistique
nourriture / repas
35 Annexe : radios et moyens de
communication
36 Annexe : Téléphone satellite
37 Annexe : sécurité par la
reconnaissance sur le terrain
38 Annexe : Médical /
vaccinations
39 Annexe : Hébergements locaux
40 Annexe : cuisine,
restauration collective
41 Annexe : Gestion déchets,
latrines
42 Annexe : Lessive, vaisselle
44 Annexe : Evaluation des
risques et moyens de les éviter
45 Annexe : le matériel à
emporter
45.1 Matériel
individuel préconisé pour chaque marcheur
45.2 Matériel
collectif préconisé
45.3 Matériel
photos, multimédia
45.4 pharmacie
et trousse de secours
46 Annexe : Le mal des
montagnes
47.2 moisissures,
mycoses et humidité
47.3 Morsures
(venimeuses ou non) et piqûres
47.6 Le
froid, le chaud, l’insolation :
47.8 Entorses,
foulures, déchirures musculaires :
48 Annexe : Idée pour de bonnes
relations entre marcheurs
49 Annexe : Sujet abordés
durant la marche (sujets de films)
50.1 Estimation
film vidéo pour émission et documentaire
50.2 Synopsis
n° 1 sur le courage (Benjamin LISAN, vers. 1/5/03)
50.2.1 Introduction sur le courage
politique, moral de certains hommes :
50.2.2 L’exemple du courage de certains
explorateurs :
50.2.3 le courage et idéaux de certains
religieux et personnalités morales :
50.2.4 Définition du « vrai
courage » :
50.2.5 Le courage au jour le jour et le
portrait de certains Tibétains courageux :
50.2.6 Mystères et racines d’une telle
résistance et d’un tel courage :
50.2.7 Les valeurs morales …. une nécessité
pour le monde entier.
50.3 Synopsis
n° 2 « Tibet en exil » (Marie Hudelot, vers. 1/5/03)
50.3.4 Synopsis détaillé de Gu Chu Sum,
graine d'espoir au Tibet
50.3.5 Synopsis de Transhimalayenne, marche
d'espoir pour le Tibet
Cette marche a d’abord pour but de tenter d’attirer l’attention des instances internationales et du public :
Voir le développement de ces raisons en
annexe de ce document.
La marche aura aussi un aspect humanitaire, à travers l’aide que leurs marcheurs pourront apporter aux populations très pauvres rencontrées.
Eventuellement, nous pourrions
éventuellement envisager un éventuel financement de certains projets bien
ciblés, si nous réussissons, par des droits dérivés sur la vidéo et le livre
tirés de la marche (voir annexes sur projets envisagés).
L’idée
de cette marche désintéressée est de faire marcher ensemble, en juin et juillet
2002, des marcheurs occidentaux et des Tibétains ex-prisonniers politiques,
lors d’une marche sportive, passant par parmi les cols les plus hauts du monde,
dans l’Himalaya indien. Notre audace est de la faire proche de la frontière
sino-Tibétaine, tout en restant dans la légalité.
Symboliquement cette marche signifiera :
1) l’espoir du retour ou le retour prochain des
Tibétains en exil dans leur patrie,
2) la communion des occidentaux avec les souffrances des
Tibétains, y compris lors de leur fuite, sur les chemins de l’exil, dans le
froid les plus extrême l’hiver (-40 °c), à travers les plus hauts cols de
l’Himalaya (souvent à plus de 5000 m), pendant plusieurs mois (fuite durant laquelle
certains ne reviendront pas).
Durée
de la marche : 44 jours. Cette marche pourra être divisée en deux, pour
faciliter la participation de certains marcheurs, pour ayant des obligations
professionnelles et ne disposant que d’un mois de congé l’été.
Lieu / Itinéraire :
Himachal Pradesh, Lahaul, Ladakh dans l’Himalaya indien.
Départ de Dharamsala (siège
du gouvernement Tibétain en exil), arrivée à Leh au Ladakh.
1) rencontre avec les Tibétains, partager leur
expérience, connaître leur histoire, leur culture, leur mentalité, afin de
mieux de les soutenir ou partager leurs épreuves et leurs souffrance,
2) Apporter un soutien moral et notre sympathie à la
cause tibétaine et aux Tibétains, par cette marche,
3) manifester notre attachement à la PAIX dans
le monde, en refusant toute
répression et oppression,
4) rencontre avec les peuples himalayens, afin tisser
des liens d’amitiés avec eux (si possible durables),
5) réaliser un film, relatant les expériences et témoignages,
des ex-prisonniers politiques et leur courage admirable lors de leur fuite à
travers l’Himalaya. Donner une leçon de courage (+). Faire connaître la cause
du Tibet, par la médiatisation apporté par ce film, le livre à venir, ou le
récit publié dans des revues de randonnées,
6) Apporter, aux peuples himalayens rencontrés,
plusieurs contributions :
7) Permette aux marcheurs de vivre une aventure
inoubliable,
8) permettre une expérience de solidarité entre
marcheurs occidentaux et Tibétains.
(+) Je pense que le courage,
l’abnégation sont aussi nécessaires pour la cause du Tibet, en plus de toute
efficacité organisationnelle. Et cette marche peut être une belle leçon de
courage.
Cette
marche devrait permettre aux gens stressés, loin de tout confort, de retrouver
des valeurs simple comme le fait d'apprécier l’environnement naturel et humains
des paysages traversés, de prendre son temps (esprit nomade), de vivre une
vraie connivence avec les hommes et la nature.
Durant cette marche, le
trekkeur :
1.
ira de découvertes en découverte _ chaque jour, sa curiosité s’aiguisera
face à un monde inconnu,
2.
accroîtra son être bien moral, par l’absence de stress et grâce à un
cadre magnifique,
3.
devra faire preuve d’autonomie tout en vivant en groupe.
4.
devra doser ses efforts et s’auto évaluera,
5.
pourra faire partager ses passions avec les autres
6.
cultivera son esprit de solidarité envers le groupe et les peuples
rencontrés.
1) Responsable de la marche :
Ce
responsable impulse :
ð la volonté pour faire aboutir le projet,
ð les valeurs morales d’entraide, de respect, d’esprit
sportif, d’esprit démocratique du groupe.
ð résout les conflits, prend les décisions importantes
après accord de tous.
Il a une longue expérience de la montagne et des trek
(plus de 20 treks dans le monde). Il a une première expérience d’accompagnement
de trek. Il effectue actuellement des études en vue d’obtenir le Brevet d’Etat
d’Accompagnateur de Moyenne Montagne (suit actuellement des études pour le
Tronc Commun pour le Brevet d’Etat d’Educateur Sportif).
2) Equipe professionnelle de trek : agence
Tibétaine « Shangrila Adventurers » de Manali.
"THE LOST HORIZON" - Shangri-La Adventurers
Tibetan Colony,
Left Bank,
Sub-Post office
Manali, P.O Box-69
Manali 175 131,
Distt. Kullu (H.P.), India
Phone n° : 0991-01902-52734
Fax : 0991-1902-52404
E-mail address : shangadv@yahoo.com
web
site : http://perso.wanadoo.fr/shangrila.trek
Elle
a été choisie par :
·
sa longue expérience
(plus de 20 ans d’ expérience),
·
son professionnalisme,
·
sa façon de répondre de
façon adaptée aux problèmes (Mal des Montagnes, Epuisement d’un marcheur etc
…),
·
sa bonne connaissance
de cette région,
·
le fait qu’elle soit
dirigée par des Tibétains,
·
son bon équipement _
tentes mess récentes, tentes cuisine, matériel de cuisine complet,
·
sa cuisine de qualité
et abondante (important dans ces régions au climat dure et à ces hautes
altitudes entre 3500 et 5100 m).
3) Responsable de l’agence et de la logistique :
Tsering Dorjee.
4) Responsable de l’équipe de l’agence et chef
cuisinier : Yeshi Lama (+),
5) Guide de tête : Jampa, guide du milieu :
Yeshi Kalsan, guide de queue : Inder.
6) Responsable des chevaux : ???
7) Responsable de la sécurité et des premiers secours
(AFPS) : Benjamin LISAN
8) Responsable de la comptabilité durant la marche :
Jean-Pierre ILGART.
9) Responsable réservation avion : Benjamin LISAN
et Claire THEVENET
10) Agence pour
la réservation des billets d’avion : LE CHESNAY VOYAGES. Elle a été
choisie pour sa qualité de service et ses prix _ contact : Nathan (°).
11) Responsable de la communication et recherche
sponsors : Suzon Chasseuil.
(+) Yeshi Lama a été chef cuisinier dans
différents grands restaurants en Inde.
Le Chesnay Voyages (Lic
n°078.95.0018)
=> 24 r Pottier 78150 LE
CHESNAY
Tel : 01.39.55.62.05
01.39.66.04.01
Fax : 01 39 54 44 08
=> 37, rue du Maréchal
Foch 78000 VERSAILLES
Tel : 01 39 53 00 33
Fax : 01 39 49 00 96
emails : pottierLcv@wanadoo.fr
"Le
Chesnay Voyages"@wanadoo.fr
site : www.SOSVOYAGES.com
Réservations : www.le-chesnay-voyages.com
minitel : 36 17 SOS VOYAGES
Contact : Nathan (au 01.39.55.62.05).
12) Responsable des médicaments et de leur distribution
(et des sous-projet humanitaires) :
Benjamin LISAN (initiateur du projet)
13) Responsable du sous-projet humanitaire distribution
des affaires scolaires : ???,
14) Responsable du projet distribution de lunettes :
Aurélie Nicolas,
15) Responsable du tournage du film et du scénario :
Benjamin LISAN
16) Responsable du montage du film : Marie
HUDELOT-VERDEL (Société Morgane Prod).
Voici certaines données et
conseils, concernant le contexte indien :
Conseils
de Michel Assaillit, vivant là-bas depuis des années :
« Pense
aussi, lors d'achats, à marchander les prix, c'est dans la culture du pays. Il
n'est pas question d'arnaquer ou de se faire arnaquer mais de permettre une
rencontre autrement.
il faut
être assez strict. Vous allez être très sollicités par les gens rencontrés mais
surtout par les gamins. Surtout ne pas donner de bonbons, ou tout ce qui
possède du sucre(coca, ...). Les dentistes ne sont pas courants. Eviter de
donner gratuitement (stylos, cahiers, ou autre chose), demander toujours une
contrepartie (renseignements, un échange,...). Pour leur éviter de devenir
mendiant par facilité. Ou alors, en les donnant directement aux écoles (ce
pourrait être un but). Tous les objets ont une valeur (même si elle nous paraît
anodine), ils doivent la connaître en les gagnant. Ne pas donner de
médicaments, sauf si médecin. Leurs effets sur des corps qui ne sont pas
habitués à nos médecines peut être pire que le remède ».
Une autre
observation de Michel, sur le Népal mais qui pourrait par moment s’appliquer à
l’Inde : « Partout où le foreigneur [l’étranger] passe, il doit
être pompé, c’est le rôle qu’il a dans la hiérarchie sociale locale. C’est
aussi leur sens qu’il donne à la relation ou à l’amitié qu’un népalais(e) peut
avoir avec un(e) barbare. Rien n’est gratuit ou dénué d’intérêt. Les autorités
compétentes l’ont inclus en 1950 dans leur système comme le boucher, le
balayeur, le musicien… même si on doit détourner un peu les lois de Manu pour
leurs besoins. Le barbare reste le modèle à atteindre parce qu’il a juste de la
roupie et que le local ne parvient vraiment pas à imaginer d’où il en sort
autant.».
Il est important de s’intéresser
aux nombreuses populations et ethnies rencontrées et de connaître leur culture
et caractéristique, et ne pas passer comme des zombies.
Nous rencontrerons d'abord des
peuples vivants encore au Moyen age, dans un monde rempli de Dieux, de
Génies, d'Esprits plus réels pour eux
que notre monde matérialiste. Selon leur croyance, certains Dieux peuvent être
bénéfiques, d'autres maléfiques. Certains peuvent tuer.
On rencontrera des nomades, des
moines, des chamans, … et des couples polyandres (femmes avec plusieurs maris)
dans la région du Zanskar et du Ladakh.
Les croyances et les tabous sont nombreux. Mieux vaut les
connaître et les respecter, afin d'éviter les conflits ou les quiproquos.
Par exemple, on n’enjambe pas une
personne dormant la nuit sur le sol, on ne pose pas ses pieds près d’un brûle
encens …
Les tibétains sont très pudiques.
Pas question d'aller jambes et torses nus pour aller aux toilettes collectives
la nuit. Pas question, en fait, d’admettre les corps dévêtus, même chez les
touristes.
Sinon par pudeur
sentimentale, il n’est pas de bon ton chez les tibétains de parler de ses
ennuis, signe certain d’égocentrisme pour les bouddhistes. D’où le détachement
ou la froideur apparente affichés de certains réfugiés rescapés pour parler des
tortures subies au Tibet.
Les villages, hameaux, monastères
dans les régions montagneuses sont très pauvres.
Les débuts du tourisme poussent
certains habitants à réclamer de l’argent – y compris les moines des
monastères. Eviter d'encourager la mendicité qui déstabilise les moeurs.
Sur les routes et sentiers, on
peut constater la cohabitation de plusieurs populations, au Ladakh, tels les
bouddhistes tibétains, Mons, Bedas, Garas, les musulmans Baltisn, Dards,
Shi’ah, et en Inde (Himashal Pradesh), les Gaddhis (H.P.), Kinnoris (H.P.),
Gujars ...
« Oui, l'harmonie existe. C'est elle qui saute aux yeux
lorsque, trekkeur, on traverse des villages sous les salutations de
« djulé, djulé ! », lorsqu'on aperçoit dans les champs des
petits groupes souriants travaillant coude à coude. Mais pourquoi y aurait-il
un paradis sur terre ? Et pourquoi le chercherait-on dans une culture
apparemment tellement différente de la nôtre ? Le paradis ne se
résumerait-il pas alors à une simple carte postale, sans profondeur, à une
illusion de jugement ? Combien de fois ai-je entendu des voyageurs admirer
la sagesse des Ladakhi ! Oui, il existe une réelle sagesse dans le
bouddhisme dit « tibétain », dans les textes sacrés vénérés par
l'ensemble de la population bouddhiste du Ladakh. Oui, le système social repose
ici sur une solidarité très forte, oui, les Ladakhi vivent de façon simple,
dans un monde emprunt de religion, se contentant du peu que la terre leur
offre, souriant de petits bonheurs frugaux. Mais la simplicité apparente du
mode de vie de ces paysans montagnards ne doit pas cacher une réalité plus
complexe, des personnalités plus complexes. Comment le manichéisme pourrait-il
être valide ici alors même qu'il est inacceptable pour comprendre notre propre
société ? ».
Les marcheurs pourront avantageusement
s’informer sur les peuples rencontrés avant le voyage, sur :
a) caniculaire
à 900 m générant une forte soif, (il faudra boire beaucoup),
b) puis très
froid en altitude. En altitude, il faudra bien se couvrir le soir, la nuit,
avoir des vêtements chauds et transpirants (pas de coton. Il faut des
sous-vêtements techniques et un duvet montagne – 10 ° C à – 20 °C).
Additif
sur le climat :
Les
climats rencontrés durant cette marche peuvent être très variés.
Apporter
des biens à des populations pauvres est une démarche à double tranchant. Cela
peut inciter ces population à compter ensuite sur l’assistanat perpétuel des
occidentaux (les touristes).
Donner
des bonbons aux enfants de l’Himalaya, leur fait très plaisir, mais favorise
aussi les caries inconnus jusque là chez ces gamins (faudra-t-il ensuite créer
une association humanitaire pour soigner les dents de ces enfants ?).
L’idéal
est que les populations prennent conscience que cette aide n’est pas éternelle.
Et l’idéal est de faire en sorte qu’ils prennent ensuite totalement leur avenir
en charge (en les formant afin de remplacer les occidentaux initiant telle ou
tel projet de développement ou humanitaire).
Actuellement
l’humanitaire a mauvaise presse, comme si l’humanitaire était pour l’occident
un moyen de se donner bonne conscience (comme si c’était une nouvelle forme
d’assistanat).
Personnellement, je pense qu’on ne doit pas rejeter le bébé
avec l’eau du bain. Car il y a de réels besoins, qui dans l’état présent ne
peuvent être pris en charge et satisfaits par les populations locales.
Apporter des médicaments occidentaux peut tuer la médecine
traditionnelle amshi (tibétaine). Mais les populations locales ne sont pas
folles, elles savent bien que la médecine occidentales est plus efficaces, même
si elle est plus chère, que la médecine amshi. On a jamais vu guérir un cancer,
pour l’instant, avec les médicaments amshi.
Les veilles femmes dont la peau est brûlée par les forts UV
de ces altitudes sont très demandeuses de crèmes solaires (elles comprennent
leur intérêt).
On ne peut pas imaginer à quel point certaines écoles et
dispensaires manquent de tout (pas de cahier, ni de stylo … juste des ardoises
en bois où la craie a du mal à écrire).
Donc, on laisse le libre choix aux marcheurs, en fonction
de leur conscience, d’apporter ou non des médicaments, des affaires scolaires,
lunettes etc. …
Notre seule préoccupation est que cette aide ne soit pas
détournée ou mal utilisée (raison de
confier les médicaments aux dispensaires, et les affaires scolaires aux
directeurs d’écoles). Il ne faut pas donner, non plus, l’impression qu’on est
immensément riche.
Personnellement, je pense qu’il existe des états de
pauvreté tels, desquels on ne peut se sortir tout seul, sans un petit coup de
pouce minimum au départ.
Pour la partie humanitaire
et soutien à la cause Tibétaine :
1) l’association TRANSHIMALAYENNE :
marcheurs et voire membres non marcheurs (et le responsable côté occidental de
la marche Benjamin LISAN).
2) Sonam DHONDUP (+), responsable côté indien de la marche,
3) L’association GU
CHU SUM (°), des ex-prisonniers
politiques Tibétains, dont Yeshi Togden est le président,
4) Marie HUDELOT-VERDEL, montage de film (Société Morgane Prod, email :
fred.morghanne@free.fr ).
(+) DHONDUP Sonam, Central School for Tibetans, Bhuppur P.O. Paonta Sahib,
Distt-Sirmur, H.P., INDIA, email : sonam72000@yahoo.com
(°) Gu-Chu-Sum
Movement of Tibet, Jogibara Road, P.O. Mcleod Ganj, Dharamsala-176219, H.P.,
India. Tel (91)1892-21379, email: info@guchusum.org, site : www.guchusum.org (Président : Vénérable Yeshe Togden).
Pour la partie
commerciale :
5) Agence de trek Tibétaine Shangrila Adventurer,
6) Agence de Voyage, LCV, pour les billets d’avion et
les assurances.
Pour la partie Sponsors
éventuels :
7) Lunetier KRISS (qui nous a fourni 20 kg de montures à
but humanitaire)
8) FAMADEM de Monaco (qui a fourni des pansements Compeed,
de la crème solaire Piz Buin et des semelles amortissantes Noème).
Il
faut que les candidats soient :
· sportifs,
· solides et
endurant,
· motivés pour
le Tibet,
· ayant un bon
esprit d’équipe et d’entraide,
· éventuellement
munis de compétences particulières,
· … humbles.
L’idéal seraient de réunir 10 à 30 marcheurs occidentaux et 30
marcheurs tibétains et indiens.
Il faudrait que sur cette marche de 2
mois (50 jours), les participants marchent et restent au moins 3 semaines dans
le groupe.
Il faudra peut-être faire un choix
entre les candidats, si les demandes sont plus nombreuses que les capacités de
la logistique ne peuvent en supporter, d’autant que certaines régions comme le
Zanskar et Ladakh sont particulièrement maigres en ressources alimentaires.
En effet, il faut que la logistique
associée, en particulier pour la fourniture nourriture, puisse nourrir tous les
marcheurs participants à cette marche.
Il
faudra que les participants occidentaux
soient inscrit pour bénéficier de la logistique de la marche.
La
charte éthique de la marche devra être admise et signée. Le non respect de la
charte peut signifier l’exclusion de la marche (non respect du trajet etc …).
L a caravane sera de façon certaine
accompagnée de nombreux marcheurs indiens ou tibétains non inscrits. Il faudra
aussi prévoir une logistique pour ces personnes (qu’on espère pouvoir être
supportée par le sponsoring). Il faudra aussi demander à ces personnes d’être
autonomes, si possible.
Le sponsoring pourrait aider
considérablement à accroître les moyens de cette logistique. Ces aides étant
aléatoires, il est préférable de dire à tout candidat qu’il risque fortement
d’avoir à payer les frais de logistique le concernant (13000 F tout compris
entre la logistique sur place et les billets d’avions et de bus). On devrait
pouvoir demander des billets de groupes pour réduire les prix.
Dans de sens, il sera demandé aux
marcheurs d’être aussi autonomes que possible. Par exemple, on leur demandera
d’acheter leur propre billet d’avion, d’apporter leur propre équipement de randonnée (ultra-léger), leur nourriture
lyophilisée …
L’impératif est qu’ils soient aguerris
à la marche et aient déjà l’expérience de ce genre de trekking de longue durée
en montagne, comme les alpinistes ou himalayistes. Il est donc important de connaître leur « CV » (voir un
« CV exemple » en annexe).
On doit prévenir à l’avance les
marcheurs que la marche sera dure physiquement et que pour réduire les coûts,
on pourra porter dans son sac à dos jusqu’à 15 kg de nourritures et d’affaires.
Il faudrait aussi que les candidats
soient habitués à vivre à la dure et résistants à la douleur, au fait de manger
local ( épicé ). Il ne faut pas craindre maladies locales, les diarrhées, les
sangsues, le mal des montagnes, les rhumes, les conditions d’hygiène, les puces qui pourraient être fréquentes
dans les habitations, voire la gale,
le couchage à même le sol, les mouches sur la viande, le froid ( jusqu’à
–10 °C la nuit ), les pluies diluviennes, la moisissure et l’humidité
pendant la mousson
Il faut bien sûr choisir des candidats
impliqués et intéressés par la culture et la cause du Tibet. Durant la marche,
lors des réunion du matin, des rappel seront faits sur la situation du Tibet.
Le choix de certains candidats pourra
être lié à certaines de leurs compétences.
Parmi
les marcheurs, on tentera d’avoir :
· 2 médecins
connaissant la médecine du sport et la haute montagne, voire ayant des
connaissances vétérinaires,
·
Ou et des infirmiers ou infirmières,
· à défaut, des secouristes ou des personnes
formées aux 1er secours (AFPS),
· un caméraman
et un photographe,
Un
« plus » serait d’avoir aussi un zoologiste, un botaniste, ethnologue
et/ou un historien du Tibet, un géologue (pour les aspects culturels de la
marche) ...
Il faudrait que les marcheurs
occidentaux apprennent une centaine de mots tibétains, indiens, ou suivent des
cours (Institut Langues orientales,
association Tibétaines _ Detchène Eusel Ling PARIS …). Il faut que les jeunes
marcheurs tibétains parlent anglais.
Toutes les langues peuvent être parlées
durant la marche. Mais il est conseillé à chaque participant, quelque soit
sa provenance de revoir son anglais !
Besoins des peuples
himalayens (Zanskaris, Ladakhis) :
Besoin de tout dans ces
régions désertiques, froides et déshéritées.
1) médicaments et soins de santé (si possible gratuit ou
très peu cher) pour hommes et animaux (à donner à des dispensaires formés à la
médecine occidentale. Donnés par les marcheurs et des amis),
2) shampoings anti-poux Marie-Rose (Donnés par les
marcheurs),
3) couvrir les carreaux cassés, pour éviter les frimas
de l’hiver (les –20°c) à l’intérieur des maisons (projet prévu pour 2003),
4) besoin de chauffage (hommes, aliments),
5) (besoin d’électricité),
6) affaires scolaires (à donner aux directeurs d’école),
écoles, enseignants …
7) besoins de protection contre le soleil (lunettes de
soleil, donnés par les marcheurs et des amis. Crème solaire … donnés par les
marcheurs et FAMADEM),
8) lunettes de vue (donnés par les marcheurs, des amis
et KRISS),
9) vêtements chauds (donnés par les marcheurs et des
amis)
10) (besoins de routes carrossables).
En
raison de nos moyens limités, nous apporterons en 2002 : lunettes de vues
et solaires, médicaments, affaire scolaires, shampoings anti-poux, crèmes
solaires (pour des questions de poids _ par rapport à l’avion _ les 20 kg de
vêtements chauds d’enfants seront donnés plus tard, par une association, Don et
Action pour le Tibet (+), qui les envoient par bateau).
Besoins des Tibétains :
Besoins de faire connaître
(médiatisation) de leur problème d’invasion par la Chine et les Chinois de leur
pays, avec la répression et la destruction de la culture tibétaine associée.
a) les Tibétains en exil : lors d’un voyage de
reconnaissance en 2001, j’ai pu constater que ces derniers étaient demandeurs
d’une tel projet. Ne serait que pour leur rendre l’espoir, le moral, leur
montrer que des gens dans le monde pensent à eux (eux qui ont l’impression que
le monde entier les a oublié depuis plus de 50 ans).
b) Les Tibétains et le GU CHU SUM : l’espoir de
faire parler de leur cause (par la médiatisation qui serait faite sur cet
événement),
c) Les populations himalayennes : elle est très
demandeuse de tous biens matériels et aides (affaires scolaires …), d’autant
qu’elle elle vit dans un grand état de pauvreté.
d) Les marcheurs : vivre en grand moment.
En résumé, le projets est
considéré positivement comme une aide.
Ce genre de projet coûte cher (en moyenne plus de 70000 F juste pour son organisation).
En fait, nous disposons de très peu de ressources (notre association est nouvelles et n’a pas encore de trésorerie).
Et nous ne pensons pas, étant peu connus, être aidé par les associations pro-Tibétaines et trouver des sponsors.
Nous
avons donc demandé à chaque marcheur, d’apporter ce qu’il peut ou souhaite
apporter pour les populations locales.
Comme
les Tibétains n’ont pas les moyens de payer leur participation au trek (22 €
par jour), pour payer leur participation, nous avons demandé aux marcheurs 100
€ supplémentaire pour payer cette participation (voir chapitre budget plus
loin).
Certains
ont reproché que le projet était trop important, trop ambitieux et que son
ampleur causera son échec.
Ce
trek est prévu pour 15 à 25 marcheurs. Shangrila adventure a déjà organisé des
treks dans l’Himalaya pour des groupes de 20 à 25 personnes. Le chef de
l’équipe Yeshi Lama a participé à un trek emmenant un groupe de presque 100
japonais dans l’Himalaya.
Pour
l’instant, aucune agence n’a organisé de trek de 45 jours dans l’Himalaya. Mais
une agence de voyage a déjà organisé un trek de plus de 40 jours entre la côte
atlantique et la côte de l’océan indien en Afrique et un autre trek entre
Phuket en Thaïlande et la Sibérie (passant par des montagne). De plus, 2
couples de français, très entraîné, ont déjà traversé tous l’Himalaya en 6 mois
(Pistes Himalayennes, un trek de 4000 km au Cachemire au Sikkim, Aventures
Albin Miche, 1991 et La marche dans le ciel, 5000 km à pieds à travers
l'Himalaya, de Alexandre Poussin, Sylvain Tesson, Robert Laffont, 1997).
L’agence
Shangrila à l’expérience d’une telle logistique, et les marcheurs devront être
particulièrement entraînés (d’où les 3 marches d’entraînements prévus pour les
marcheurs en montagne, avec à chaque fois 1200 m de dénivelé positif).
Les
difficultés à prévoir sont de plusieurs ordres :
1. l’obtention des visas, liées aux possibles
pressions de la Chine sur les gouvernements de l’Inde : à prévoir =>
face à cela, nous ne chercherons pas à faire trop de bruit en Inde, et nous
présenterons comme un trek à caractère humanitaire (avec le trajet choisi, nous
n’auront pas besoin d’autorisations particulières, ni de permis de trek, juste
un visa touristique de 6 mois).
2. les forts dénivelés. Nous rencontrerons des
montées avec de forts dénivelés => les 3 week-ends d’entraînement avant en
montagne et les jours de repos sur la marche sont prévus pour.
3. le poids du sac à transporter par les
marcheurs = > nous aurons les chevaux de bâts, et nous conseilleront aux
marcheurs d’apporter un équipement ultra-léger (si possible 8 kg maximum pour
l’équipement individuel),
4. les secours - du fait de l’isolement de ces
régions – nous obligera à une autonomie totale au niveau secours => pour
cela nous apporterons plus de 15 kg de médicaments variés et une trousses de
secours complète (allant jusqu’à l’adrénaline, les anesthésiques _ voir la
liste de la trousse plus loin …).
7. la mousson qui amèneront de fortes pluies sous
forme de douches froides en altitude => c’est pourquoi nous partirons de
Dharamsala, notre point de départ, au 15 juin, dernière limite afin que la
période sur laquelle s’étale la marche empiète le moins possible sur la période
de la mousson.
8. le mal des montagne dû à l’ altitude - cols à 4000 m et 3 cols à 5000 mètres-, mal qu’on peut éviter par des montées
progressives => notre solution systématique sera à chaque fois de
redescendre de 500 m la personne malade _ voire un traitement médical dans le
chapitre « mal des montagnes »,
En annexe, est placé un tableau
d’évaluation des risques rencontrés durant la marche et les moyens de les
éviter.
Au niveau visa, soit on contactera
l’ambassade de l’Inde à Paris, en présentant ce projet aux autorités indiennes
comme une marche destinée à attirer l’attention du monde sur une catastrophe
écologique en cours et un patrimoine culturel de l’humanité en train de
disparaître.
On précisera qu’on s’engagera à ce
qu’il n’y ait pas de provocations envers le gouvernement chinois (par exemple,
aucun franchissement sans visa et sans accord de la frontière tibétaine).
retour des tibétains dans leur pays
aidera à réduire la pression démographique de certaines régions très pauvres de
l’Inde.
Soit on se fera discret, face aux
autorités indiennes.
Il est important qu’à cette marche,
participent des TIBETAINS et des INDIENS.
On contactera les organisations Tibétaines locales : GU CHU SUM, TYC « Tibetan Youngth
Congress » ...
Nous essayons de le faire avec notre
contact tibétain Sonam Dondhup à Manali.
Un argument que l’on pourrait avancer
( ?) est que tout ce qui peut aider au
Les occidentaux auront de simples visas
touristiques.
Règle :
si possible obtenir les visas directement des autorités du pays concerné
(Inde), plutôt que de passer par leur représentation à l’étranger (ambassades).
Les problèmes administratifs seront nombreux mais non
insurmontables. Il suffit de trouver les bonnes personnes, ce qui n’est pas
toujours évident, dans les bons bureaux de ces pays. Il faudrait trouver
quelqu'un de libre (d’une ONG, peut-être) ou plusieurs personnes sur place
pouvant aller du point de départ au point d’arrivée, via tous les pays et
provinces traversés (certains sont fermés pendant 6 mois d'hiver) pour
co-ordonner le tout d'un point de vue logistique, administratif, humain ...
Dans les Alpes, la difficulté était l'effort de marche. La
difficulté en Orient va provenir de partout (environnement, climat, culture,
populations, administrations, marche, maladie, longueur, compréhension de cette
action pour les Tibétains alors qu’ eux-mêmes n'ont rien, tension dans
le groupe de marcheurs à cause des conditions de marche
difficile, ...).
Cela est déjà difficile pour des treks de 10 jours dans des
lieux touristiques.
Pour trouver quelqu'un sur place
(ONG), peut-être faudrait-il contacter l'Ambassade de France ?
(source Michel ASSAILLIT
michel.assaillit@waika9.com)
Selon
les principes déjà admis, il n’y aura pas de backchichs, ni en Inde, ni en
Occident. L'idée doit être clairement
admise par tout le groupe . On restera constant sur ce principe. Il n’y aura
pas non plus d’argent distribué en cours de route.
Il
faut résister à tout prix, à l'idée de donner un backchich à un individu.
Par
contre, il peut admettre la possibilité d'une aide matérielle (non financière
ou alors d'une aide contrôlée) à un groupe de gens pour une raison humanitaire
etc...
Comme cette
marche est totalement expérimentale et n’a jamais été faite auparavant, nous
limiterons cette année le nombre de marcheurs à maximum 25.
Le nombre très important de sujets abordés par ce dossier a pour but de réduire (ou de tenter) de réduire, la part d’inconnu de cette marche innovante. Nous en nous excusons par avance.
(+) informations sur la
marche TransAlpine : web master : domio@tiscali.fr
site : http://domio.chez.tiscali.fr/transalpine/
Nous avons déjà répondu à
cette question plus haut : Elle est demandé par les Tibétains.
1) Utiliser ce événement et cet exploit sportif très
dur, puis le livre et le film qui seront réalisés, pour médiatiser et faire
connaître la cause du Tibet.
2) apporter aux populations très pauvres himalayennes
rencontrés.
Nous avons déjà répondu à
cette question plus haut :
1) Les Tibétains,
2) Les peuples himalayens rencontrés (Indiens,
Lhadakhis, Zanskaris).
3) faire connaître la cause du Tibet et attirer la
sympathie du public pour les Tibétains (par cette initiative sympathique),
4) apporter aux populations très pauvres himalayennes
rencontrés (répondre à leurs besoins que nous avons déjà décrit plus hauts).
Budget établi par Sonam, basé sur 24 à 30 marcheurs et 45 à 50 jours de marche. (en Roupies et FF), hors matériel collectif et individuel.
A)
Taxis, bus et camion :
1 De l’aéroport à l’hôtel Potala (Manuju-ka Tilla, Delhi) Taxi :
4000 R / 800 FF
2 Bus de Delhi à Dharamsala :
16000 R / 2700 F
3 Bus Delux de Dharamsala à Bir (+) : 17000 R / 2800 F
4 Camion de Bir à Manali, avec bagage, nourriture, équipement : 25000 R / 4000 FF
5 Taxi/jeep/camion de Manali à Leh (nourriture et équipement) : 20000 R / 3300 FF
6 Taxi d’urgence
: 12000 R / 2000 FF
7 Dépenses non prévues :
15000 R / 2500 FF
8 Bus de Leh à Manali :
32000 R / 5400 FF
9 Bus de Manali à Delhi :
16000 R / 2700 FF
Budget
TOTAL transports en Inde 155000 R /
25800 FF
(+)Monastery,Norbulingka,school
and H/Q offices, Bir-Chauntra T-Colon
B)
Hôtels, accomodations :
1 Delhi
(arrivée) 1 jour :
15000 R / 2500 FF
2 Dharamsala 2
jours :
27000 R / 4500 FF
5 Bir
(Monastère de Sherabling) 2 nuits : 6000 R / 1000 FF
6 Manali 1
jour (+ nuit de retour) :
30000 R / 5000 FF
7 Leh 2 jours :
33000 R / 5500 FF
8 Dépenses non
prévues : 7000 R / 1200 FF
Budget
TOTAL Hôtels, accomodations 118000
/ 20000 FF
C)
Camping :
Mules (50 jours, 15
mules) :
300000 R/50000 F
Nourriture :
453750 R/ 75000 F
Personnel (2 guides,1
cuisinier , 1 muletier responsable tente)
: 200000 R/ 33000 F
Dépenses non prévues :
9000 R/ 1500 F
Budget TOTAL Camping avec Service
charge 2% 981000 R /
163000 FF mini
Budget
TOTAL de la marche : 1254000 R / 209 000
FF
Budget
total par personne (sur la base de 30 marcheurs) = 41800 R / 6700 F mini
Pour les occidentaux : prévoir en
plus l'avion de Paris à Delhi A/R /
pers. : 4000 F,
Budget TOTAL par personne, avion compris, pour les
occidentaux : 13000/15000 F
+ Budget Film ~ 20000 F (voir
ci-après l’annexe sur le projet de film) .
S’il
y a des bénéfices, on essayera de trouver une affectation à ceux-ci pour la
cause Tibétaine (exemple, sponsorisation de l’association des ex-prisonniers
politiques Tibétains le GU CHU SUM etc …).
Diverses sources de
financement sont envisagées :
Nous avons crée une
association loi 1901, disposant d'un compte bancaire. Nous pouvons recevoir des
dons. Lors de notre participation à des festivals (Celui des Globe-trotters à
Issy-les-Moulineaux etc …) nous aurons une tirelire / caisse pour les dons. On
demandera aux marcheurs 13000 F de participation.
Une cotisation peut
représente un soutien à la marche. A
charge alors à l’association TRANSHIMALAYENNE de tenir régulièrement informés
ses adhérents.
Gros risque
financier. Quelle musique passer ? une musique tibétaine ? risque d'avoir
peu d’auditeurs … Risques divers : disparition du matériel, dégradation de la
salle. Le concert nécessite un service d’ordre (avec des bénévoles et des
professionnels).
Avant la marche :
Normalement, cela ne peut être fait qu’après la marche.
On peut aussi imaginer des conférences, avant cette marche,
sur les régions traversées par cette nouvelle marche ou sur les précédentes
marches (Marche du Tigre Marseille
-> Lyon , TransAlpine Tibétaine Nice
-> Genève), en se faisant prêter ou projeter des films ou diapos par ceux
qui ont rapportés de là-bas des films ou des diaporamas
On pourrait demander de les faire dans les locaux d’ABM et
dans une salle gratuite.
Durant la marche :
Créer des moments forts, symboliques : présence d'une
autorité tibétaine (Dalaï-Lama, Karmapa),
Echanges entre entre le groupe occidental et oriental, ou
dans les monastères.
Vol en parapente au dessus de Leh avec le drapeau tibétain.
après la marche :
Les photos, le récits, les peintures de notre peintre
officiel pourront être intégrés dans un livre à publier après la marche.
On peut essayer de
réaliser des articles et photos commandées et payées par une revue à l’avance …
Un gros travail d'approche ou de lobbying est alors nécessaire (demande
beaucoup de temps, une personne dans le milieu du journalisme à temps complet
ou presque).
(Voir liste des
journaux dans le "dossier sponsoring de la marche").
Les fondations
(USHUAIA par exemple) n’ont pas en général beaucoup d’argent.
Sinon, est-ce que le Tibet et le sort des Tibétains peut
inspirer de la sympathie à une société ? La logique purement commerciale
l'emporte le plus souvent. De plus, il y a une question d'image. En effet, pour certains, se battre pour le
Tibet est se battre pour la survivance d'une société féodale, arriérée et
religieuse (superstitieuse), disparue du Tibet après 1950.
Si on contacte des sociétés privées, dans quel cadre moral,
éthique peut-on les contacter ?
Quelles sociétés contacter ?
Les sociétés qui soutiennent le Tibet, comme Patagonia ?
Peut-on contacter les sociétés traitant avec la Chine et
voulant redorer leur blason à ce sujet (n'est pas faire preuve
d'angélisme) ?
Celles qui fournissent le matériel dont nous avons
besoin ?
Notre marche étant fort "engagée", peut-elle
recevoir un soutien d’une société ?
Dans tous les cas, il faut que les critères moraux de choix
des partenaires soient rigoureux.
Formules d'échanges proposées :
Malgré ces réserves, nous proposons malgré tout des formules
d'échanges aux sponsors :
Pose du logo d'un marque sur nos vêtements, sacs, tentes,
parapente …
Nom du sponsor cité dans le film / documentaire et dans le
livre, en préambule ou au niveau des conférences après la marche, dans le
dossier de presse, à la radio, dans les émissions TV, radios (avant / après la
marche), dans les journaux qui nous feront de la publicité ou nous citeront,
Test du matériel de certaines sociétés durant la marche.
(Voir liste des fournisseurs de matériels dans le "dossier sponsoring de
la marche").
(Voir liste des sociétés productrices d'émissions et de
films dans le "dossier sponsoring de la marche").
Fondations
Elle peuvent être utiles pour nous
apporter un soutien moral et nous faire connaître.
(Voir liste des fondations dans le "dossier sponsoring de la marche").
Obtenir des soutiens moraux
(parrains et marraines morales).
Il faudrait contacter des personnes
pourraient apporterleur caution morale à cette marche. Il faudrait contacter un
maximum de personnes connues de tous pour avoir soutenu le Tibet ou/et d’autres
causes humanitaires ...
(Voir liste des soutiens moraux dans le "dossier
sponsoring de la marche").
Nous
avons pu obtenir le soutien moral de sa sainteté le Dalaï-lama pour cette
marche.
Ce sont des associations intéressées de près ou de loin par
la cause tibétaine, mais non spécialisées dans cette cause.
(Voir liste des associations humanitaires dans le
"dossier sponsoring de la marche").
(Voir liste de ces
commerçants dans le "dossier sponsoring de la marche").
(Voir
liste de ces associations dans le "dossier sponsoring de la marche").
(Voir
liste des tibétains activistes dans le "dossier sponsoring de la
marche").
On évitera la période
de la mousson d’été, à cause de la pluie et des sangsues.
La période choisie
irait de fin mai (ou 15 juin) à fin juillet (2 mois), selon le trajet choisi,
trajet partant de Dharamsala et arrivant à Leh (Ladakh).
Si l’on commence trop
tôt dans l’année, il y a le risque de cols enneigés. Cela demande alors des
vêtements et des équipements très adaptés et coûteux (haute-montagne chauds).
Il faut que, tous les 3 jours, on puisse rejoindre une
agglomération accessible par la route. Chaque soir, nous devrons rejoindre un
emplacement qui comportera toujours au moins un point d’eau, pour les animaux
et les hommes
Le trajet doit tenir compte des
points de ralliement possibles avec les autres randonneurs, venant en avions
locaux ou en bus locaux. On doit aménager des jours de repos coïncidant avec
ces points.
On prévoit un jour de repos par semaine.
Le trajet doit être raisonnable. Pour une charge de 5 kg par
personne :
· pas
plus de 15 km/jour, pour un dénivelé de 1000 m, à une altitude de 2000 m,
· 10
km/jour, pour un dénivelé de 1000 m, à l’altitude 4000 m,
· 30
km/jour, sans dénivelé, à l’altitude 1000 m.
La marche évitera les grandes forêts à sangsues et à mouches
« Dacdacs » ( ?) situées entre 900 et 1800 m.
Un trajet a été retenu : celui de Dharamsala _ état de Himachal Pradesh (H.P.) en
Inde à Leh au Ladakh, le trajet népali
entre Taplejung et Katmandu a été abandonné
(à cause de la situation insurrectionnelle du Népal et du rejet de la
cause Tibétaine par le gouvernement népalais).
Normalement, ce trajet est le plus « sûr » au
niveau autorisations, celui-ci restant tout le temps en territoire indien.
Depuis le gouvernement indien est jusqu’à maintenant plutôt bienveillant envers
la cause Tibétaine.
Itinéraire ladakhi proposé entre Dharamsala et Leh
L'itinéraire est : Dharamsala, Bhir, Kullu, Manali,
Rotang La, Keylong, Darsha, Baratcha la Changtang, Tar la, Uphi, Tiksey, Leh
sur la route de l'Est.
Cette route est magnifique. On peut marcher à 500 m de la
route sans crainte d'accident et de pollution. C'est immense et désert.
Concernant le ravitaillement et lodges, on est en autonomie complète.
Les villages après Darsha sont très pauvres, d'ailleurs il y
en a pas entre Darsha et Upshi (300 km). On logera à Keylong, Darsha (dernier
point).
Note : Les monastères n'hébergent plus depuis pas mal
de temps (trop de monde), de plus il n'y en a pas. Le dernier avant le Ladakh
est Keylong.
On voyagera léger. Le transport se fera par mules ou
chevaux : 1 cheval pour 2 voyageurs + ceux qui apportent la nourriture des
chevaux + ceux de rechanges + ceux des campements.
Avec la route, on diminue d'autant l'intendance, puisque la
logistique se fait par camions, camionnettes ou bus.
On doit prévoir également un sac de couchage (il n'y a pas
de lodge et les nuits sont fraiches à froides) même sous tente.
Les agences ont des tentes dortoirs d'une vingtaine de
places.
Après Darsha, il n'y a plus rien pour dormir et manger. Il
faut prévoir une totale autonomie. Il y a juste une piste avec quelques camps
buvette pour les bus et camions (sur les changtang).
(voir détail du trajet page suivante)
(avec éventuellement prolongation, si autorisation, au-delà
de Leh : à Zangskar, Kargil
,proche frontière tibétaine). Durée minimum 44 jours sinon 50 jours.
La marche, préparée par le coordinateur de la marche côté
indien, Sonam DHONDUP, que nous avons finalement retenue est la suivante :
Planning de la marche et des
déplacements :
J-3) Mercredi 12 juin 2002, départ
le matin à Paris Roissy, en avion.
=> arrivée le soir à Delhi, repos la nuit à Manuju-Ka
Tilla, colonie tibétaine de Delhi.
J-2) Jeudi 13 juin, bus de jour de Manuju-Ka Tilla (Delhi) à
Dharamsala (départ à 6h, arrivée 15 heures plus tard, 22h),
J-1) Vendredi 14 juin, jour de repos à Dharamsala,
La route relie la vallée de Kullu, hautement fertile, à la
région aride et escarpée du Ladakh, normalement uniquement accessible par la
route, à partir du Kashmir. Le Lahaul et le Ladakh dévoilent des paysages
arides.
Dharamsala, le point de départ, est le quartier général (du
district) de la vallée de Kangra. C’est une région de basses montagnes qui
s’étend sur une ligne de crêtes de Dhauladhar à la chaîne himalayenne, à 18 km
au nord-est de la vallée de Kangra.
Cette région de basses montagnes est richement boisée de
chênes et de conifères. Les sommets enneigés des montagnes encerclent les trois
côtés de la ville.
La ligne de crête est facilement accessible par Dharamsala.
Dharamsala est le siège du Gouvernement tibétain en exil. Le
quartier général en exercice du Gouvernement se situe à environ 4 km au nord de
Dharamsala à Gangchen Kyishong.
Jour J / Jour 1) Samedi 15 juin, départ à 8h, à Macleod Ganj
(1600 m).
Les marcheurs partent devant les officiels avec coupure par
ces derniers d’un ruban rouge.
Descente à pied, 5 km, jusqu’à la gare routière de bus de
Dharamsala (1357 m),
Bus, de Dharamsala à Sidbari. Visite monastère de Gyuto, siège du Karmapa.
Bus de Sidbari à Palampur (arrivée vers 18h).
Repos au Monastère de Sherab ling, dirigé par Taï Sitou
Rinpoché.
Description du trek de Bara Bangahal et Bir :
Note : Cette marche va de la vallée de Kangra à celle de Kullu sur la ligne de crêtes de Dhanladhar.
Les paysages sont très variés.
La "route", non goudronnée, de Bir à Malali, passe
par le col de Thamser, Bra Bangahal, le col de Kalihani, dans une région de
denses forêts et éloignée de tout. La meilleure période pour trekker dans cette
région se situe entre mi-juin et mi-juillet.
Le n° du jour ci-après tient
compte de possibles retards ou changement de trajet.
Jour 1/5) dimanche 16 juin, à Bir : repos et jour de visite
de Monastère.
Jour 2/6) Bir à Billing (2600 m), 5 heures,
Jour 3/7) Billing à Palchak, 6 heures,
Jour 4/8) Palchak à Panihartu (3600 m), 6 heures,
Jour 5/9) Panihartu au col Thamser Pass (4700 m), à Marh, 7
h,
Jour 6/10) Marh à Bara Bhangal (2540 m), 5 heures,
Jour 7/11) à Bara Bhangal : repos,
Jour 8/12) de Bara Bhangal à Dalmarh, 6 heures,
Jour 10/14) Lambapar à Danko thach, 7 heures,
Jour 11/15) Danko thach au col de Kalihani pass (4600
m) à Shangor (3600 m), 7 heures,
Jour 12/16) Shangor à Riyali, 5 heures,
Jour 13/17) Riyali à Lamadug (3436 m) à Manali, 8 heures,
Jour 14/18) Manali : repos
Note : la route de Manali au col de la Rohtang pass, et plus
loin de Keylong à Darcha est une route goudronnée, peu pratique pour la marche.
Nous abandonnerons la section de Lahaul, de Keylong et
Darcha (de la route de Manali à Leh).
Nous préférons passer par le col de Rohtang et nous diriger
vers Gramphu jusqu’à la vallée de Chandra sud-est en passant par Chatru, Chota
Dara et Batal, traverser le col de Kunzom La (4551 m), la porte vers la vallée
de Spiti.
Nous traversons ensuite le pont de bois à Chatru (3100 m),
33 km plus loin, nous nous trouvons sur une route poussiéreuse mais praticable
qui longe la rive droite de la rivière Chandra jusqu’à Bala. On traverse le
pont à Batal et escalade une forte montée jusqu’au col de Kunzom, puis
descendons jusqu’au lac Chandratal (le lac de la Lune) pendant 8 km.
Plus loin la piste traverse les deux rivières de Tokpo Yongma et Tokpo Gongma et rejoint le col de
la Baralacha pass.
Jour 15/19) de Manali à Kothi (2455 m), 14 km, 6 heures,
Jour 16/20) de Kothi à la Rohtan pass (3978 m), à Gramphu
(3350 m), 21 km, 7 heures,
Jour 17/21) de Gramphu à Chatru (3340 m), 17 km, 6 heures,
Jour 18/22) de Chatru à Chota Dara (3800 m), 17 km, 6
heures,
Jour 19/23) de Chota Dara à
Batal (4030 m), 18 km, 7 heures,
Jour 20/24) de Batal au col Kuzom pass (4551 m) au lac
Chandratal (4270 m), lac de la Lune,
Jour 21/25) Lac Chandratal : repos,
Jour 22/26) du lac Chandratal à la rivière Tokpo Yongma
(4400 m), 7 heures,
Jour 23/27) de la rivière Tokpo Yongma à la rivière Tokpo
Gongma (4700 m), 7 heures,
Jour 24/28) de Tokpo Gongma à la Baralacha pass (4890 m) à
Bharat pur (4600 m), 6 heures,
Jour 25/29) de Baralacha la pass à Kelang Sarai (4600 m), 5
heures,
Jour 26/30) de Kelang Sarai à Sarchu (4253 m), 21 km, 7
heures,
Jour 27/31) de Sarchu à Brandy Nallah / Takh (3950 m), 19
km, 7 heures,
Description de la vallée de la Rupshu :
La chaîne du Zanskar commence à proximité du massif de
Nanga-Prabat (8126 m) et se poursuit parallèlement à la chaîne du Ladakh
jusqu’aux plaines du Rupshu. La chaîne du Zanskar se situe entre le col de
Lachulang La (5600 m) et le col de Tenglang La (5200 m) (2 cols sur la route
carrossable la plus haute du monde). Elle commence à côté de Nanga-Parbat et
continue jusqu’au bord nord-est de l’Inde.
Cet itinéraire peu fréquenté chemine à travers des paysages
extrêmement variés. Nous commençons une ascension difficile et tandis que nous
traversons le col de Morang La, nous abordons la région (ou vallée) du Rupshu.
A partir Dat nous approchons du haut plateau tibétain (Changthang). Envron 4000
nomades vivent dans la plaine du Rupshu, avec leurs troupeaux de montons,
durant les pâtures d’été. Enfin, arrivés à Hemis, après l’ascension du col de
Kongmaru La (5150 m), nous visitons le célèbre monastère d’Hemis qui est le
plus grand et le plus riche de la région du Ladakh.
Jour 28/32): de
Brandy Nallah /Takh à Tso Mesik, 6 heures.
Jour 29/33): de Tso Mesik au camp de base de la Morang
La, 6 heures
Jour 30/34): Base
camp à Morang La (5300m) à Lun / Yabook, 7 heures
Jour 31/35): à
Yabook : repos.
Jour 32/36): de
Yabook à Lungmo Che (4550m) 6 heures
Jour 33/37): de
Lungmo che à Yar la (4960m) à Dat (4200m) 6/7 heures.
Jour 34/38): de Dat
à Sorra (4200m) 6 heures.
Jour 35/39): de
Sorra à Zalung Karpo la (5100m) à Lang Thang chu 6 heures.
Jour 36/40): de Lang
Thang Chu à Hankar Sumdo (4460m) 6/7 heures.
Jour 37/41): de
Hankar Sumdo à Nimaling (5100m) 5/6 heures.
Jour 38/42): de
Nimaling : repos, vue sur le pic Kang Gyatse (6400m)
Jour 39/43): de
Nimaling à Kong Maru La (5150m) à Shang Sumdo, 7 heures.
Jour 40/44): de Sang
Sumdo à Hemis, 6 heures.
Jour 41/45): de
Hemis à Karu (3963m) à Thiksey 21km, 6/7 heures.
Jour 42/46): de
Thiksey à Shey à Choglamsar 6 heures.
Jour 43/47): à
Choglamsar : Repos et visite du monastère Spituk et du camp tibétain d’Agling.
Jour 44/48): lundi
29 juillet, Choglamsar à Leh (3523m) 1 heure.
Ascension pour les plus courageux du col de Khardung La
(5602 m), situé à 25 km de Leh avec 2000 m de dénivelé. Pose du drapeau
tibétain au col.
Si on manque de temps, on ira en bus. Repos pour les autres.
Jour 45/49) : mardi 30 juillet, descente du col, repos
/ visite pour les autres.
Jour 46/50) : bus, départ de Leh (bus de Malani)
Jour 47/51) : bus => arrivée à Manali (repos à la
Central Tibetan School),
Jour 48/52) : repos à MANALI.
Jour 49/53) : bus => Delhi (Manuju-ka Tilla) repos à
l’hôtel Potola,
Jour 50/54) : dimanche 4 août (ou jeudi 8 août), retour
en France en avion.
Note: Ce trajet est susceptible de
modification en fonction du débordement des rivières.
Par exemple, après MANALI, on pourra emprunter un sentier
passant Chikka (3300 m), et Hamta Jot (4268 m), sans passer par la Rotang Pass.
Après Sarchu et Chumikgiarsa, on pourra passer par Lachang
La, Rong, jusqu'à Derbing La (5100 m).
Dans ce milieu, on devra s’attendre à
beaucoup de refus ou de promesses mirobolantes sans suite.
Il faudra toujours garder à l’esprit la
« solution de repli » réaliste de l’auto-financement (participation
financière du marcheur, dons), et l’organiser dès maintenant. L’association a
ouvert un compte bancaire pour cela.
Si une agence de marketing ou de
communication nous contacte, disant être intéressée par le projet (par exemple
agence spécialisée dans l’événement sportif) et vouloir nous aider pour notre
communication et notre recherche de sponsors, nous préciserons que :
(« pas
de « profiteur du Tibet » nous demandant de l’argent à l’avance sans
garantie de résultat » _ d’ailleurs une mauvaise expérience récente nous a
échaudé).
Tout
apport d’une société ou personne doit rester dans le cadre du bénévolat.
Le seul retour que nous pouvons lui
donner sera la publicité dont elle bénéficiera au niveau médiatique après ou
pendant la marche ,publicité concernant leur aide, apparition du nom de leur société sur les macarons portés
par les marcheurs (taille du macaron à définir), sur le générique du
documentaire, l’utilisation de l’événement dans leur propre publicité.
Nous refuserons les demandes
d’invitation à nos frais dans des lieux onéreux (restaurant chic) de toute
personne se présentant comme un éventuel sponsor.
Les prises de contacts avec les médias, ont 2
buts :
· couverture
médiatique de l’événement,
· droits de
diffusion, droits dérivés pour financer de possibles projets d’aides
humanitaires.
Les droits concernent :
· les documentaires
réalisés sur la marche et leur diffusion sur des chaînes télévisées
· les cassettes
vidéos, audios, DVD … tout support médiatique (CD-R …).
Cette question des droits devra être
soigneusement discutée avec les sociétés de production. On devra se faire
conseiller par des juristes et des avocats spécialisés dans ce domaine et
acceptant de faire ce travail bénévolement (difficile à trouver).
Un dépôt du dossier du projet nommé
« TRANSHIMALAYENNE » a d’ailleurs déjà été déposé à la Société Civile
des Artistes du Multimédia (SCAM) sous le N°2001030036.
Toute copie, toute diffusion d’image
devra se faire avec notre accord (on doit garder le contrôle des images).
Il faut essayer d’obtenir que les
contributions matérielles des sociétés de production ( les films tournés,
apport de matériel…), soient offertes gracieusement, en soutien à la cause du
Tibet (voir Fred Morgane Prod ci-dessus).
Par contre, pour les reportages
journalistiques destinés à informer et faire connaître la marche, avant ou
pendant l’événement (reportage ne dépassant pas 25 minutes), l’association ne
demandera pas de droits (à étudier). On favorisera donc cette couverture.
Nous
tenterons de contacter si possible le réalisateur et sa société de
production :
.
Eric VALLI. (auteur du film Himalaya) et son acteur principal : Mr Gurgon Kyap …
.
« White Crane Films », dirigé par un tibétain auteur du film
"The New Puritans: The Sikhs of Yuba
City " en 1985 et d’un autre film sur le retour d'un jeune tibétain
pour la première fois au Tibet. Adresse en Inde :E-302 Som Vihar New Delhi
110022
Adresse en Grande-Bretagne : 63 Sutherland Avenue London W9 2HF
e-mail: whitecranefilms@vsnl.com
Partie
non traitée.
Nous
avons eu déjà des contacts avec :
Lionel
de Broissia, sénateur
Il y aura
au moins 2 réunions, dont une 2e réunion pour décider si l’on lance le projet.
On vérifiera si les ressources sont disponibles. On établira le calendrier
(planning). Qui fait quoi ? En combien de temps ? compte tenue de la
disponibilité des acteurs, de la charge de travail (du plan d’action). Si
tout le monde est d’accord, on décidera d’une démarche de travail, pour atteindre
l’objectif. Si le projet est faisable, on validera avec et les acteurs
responsables … et on se donnera « une lettre de mission ».
Il
sera constitué de :
1. un responsable du projet et sur la marche (il
pourra s’occuper des relations avec les ambassades et les hommes politiques en
Inde …),
3. un chargé de Communication en contact avec
les médias et les sponsors (en Europe),
5. un trésorier (responsable des recettes, des
dépenses et des sommes engagées, des visas, des réservation des avions, si
possible comptable et si possible participant à la marche),
6. un secrétaire chargés des archives, des
dossiers, du courrier, la réponses aux courrier, de l’envoie de courrier et des
contacts téléphoniques avec les partenaires,
7. un caméraman et un photographe pour couvrir l’évènement,
9. un responsable médical et de la pharmacie (y
compris de la pharmacie vétérinaire), si possible médecin, infirmier ou formé
aux AFPS,
11. un responsable logistique cuisine (Shangrila
Adventurers),
17.
une ou plusieurs personnes pouvant d’occuper des traductions Français óAnglais, Anglais-Tibétain et
Anglais-Indien (Shangrila Adventurers),
19. un responsable sécurité et reconnaissance sur
le terrain (Shangrila Adventurers),
20. un responsable hébergement (Shangrila Adventurers),
Le travail du comité sera avant tout un
travail collectif et solidaire avec les tibétains comme avec les occidentaux
qui soutiendront ou participeront à la marche.
Les
discussions et décisions seront prises, au sein du comité, de façon
démocratique et transparente. Tout problème sera discuté.
La participation de tout le monde, dans
le comité, est souhaitée et requise.
On
fera appel aux idées, à la participation de tous, y compris hors comité, pour
le choix des équipements, pour les moyens de se faire aider, pour la recherche
des sponsors, soutiens moraux en Occident, Inde…
On tentera que les tâches préparatoires en 2001, tout comme les étapes du trajet en 2002, soient planifiées avec des dates butoirs souples.
Rappels sur des règles de sécurité de fonctionnement de
l’association :
Notre
secrétaire s’occupera de ces contacts, par téléphone ou par courrier.
Notre trésorier s’occupera des comptes.
Si possible, ce trésorier serait si possible un comptable, disposant d’un livre
de compte où sont notés les entrées et sorties de l’association. Il disposera
pour les petites sommes d’une caisse fermée à clé. Lui et le président auront
la clé.
Toute grosse somme sera déposée sur le compte bancaire de
l’association.
Pour
toute émission de chèque et retrait du compte bancaire, il faudra la signature
conjointe du trésorier et du président. Il n’y aura pas de carte bancaire, ni
chéquier (La banque choisie est le crédit Mutuel …).
Les comptes pourront être contrôlés par
un commissaire aux comptes (dès que les sommes engagées seront importantes).
Toute dépense devra être justifiée
(facture) et toute dépense importante sera discutée avant d’être engagée devant
le bureau. Toute dépense importante non justifiée ne sera pas remboursées (type
voyage payé à un membre de la famille ou des amis non concernés par une action
humanitaire pour le Tibet).
(nous rappellerons ces règles lors de
la discussion du budget de la marche).
Cela
consistera à confirmer les participants, les réservations …à réaliser des
achats, à collecter argent, à contacter les médias et les sponsors ….
On
aura un tableau de bord pour le respect des délais et des objectifs
Importance de réunions de
groupe régulières concernant l’avancement du projet,
On
évaluera rigoureusement et honnêtement le résultat, pour en tirer une
conclusion, pour tirer une leçon, un enseignement. On examinera ce qui a
réussi, ce qui a « merdé ». Si on a été en avance, ou en retard …
On
donnera aux participants un questionnaire avec des questions ouvertes (Comment
vous avez trouvé cela, voulez-vous envoyer un copain ? reviendrez-vous
l’année prochaine ? Que voulez-vous de plus ? …).
On
terminera par une synthèse écrite du bilan (on continue le projet _ on
organisera d’autres marches les années à venir ? On continue les projets
humanitaires ? ou bien statut quo ? on développe ? on
corrige ? …).
Si
on décide de les continuer, il faut alors un suivi, un contrôle technique, de
celles-ci (à mettre en place). A étudier.
Son
but est d’améliorer l'efficacité des actions et la cohésion du groupe. Elle a
aussi pour but, d’améliorer notre image aux yeux des populations locales et de
permettre le renouvellement de cette marche les années suivantes, ailleurs en
Europe.
Cette
charte est avant tout un état d’esprit, un respect mutuel
entre marcheurs, un fair-play. Elle pour but de promouvoir cet état d’esprit.
·
Respectez des villages, des habitants,
·
Respectez les sites. Il doit être dans l’état où vous l’avez
trouvé avant votre passage,
·
Vivre selon le rythme du pays (pas d’impatience)
·
Pourquoi l’esprit de compétition ? Prenez le temps
d’apprécier le pays,
·
Obtenez l’accord des sujets photographiés avant de les
prendre en photo
·
Respecter les coutumes, ne pas choquer (pas de tenues
provocantes pour les habitants du pays, pas de critiques négatives de leurs
mœurs, coutumes …),
·
Soyez amical, rendez les saluts voire saluer,
·
Respectez ses engagements en particulier lors de promesse
d’envoi de photos
·
Réfléchir sur leurs conséquences des cadeaux (argent,
médicaments…) et sur la façon d’offrir (éviter ce qui peut paraître
condescendant)
·
Evitez l’exhibition de richesses (appareil photo, GPS,
téléphones, radios …)
·
Ne jetez pas sur le chemin, ses déchets. Emportez les,
utilisez des emballages biodégradables, demandez aux habitants quoi faire des
déchets, ne jetez vos mégots
·
Ne sortez pas des sentiers, n’aggravez pas l’érosion de
sentiers en les coupant,
·
Ne ramassez pas les fleurs, plantes, surtout les espèces
protégées …
·
Evitez de polluer les cours d’eau par les déchets ou votre lessives. Lavez au savon ou avec des
lessives biodégradables
·
Ne dérangez pas les animaux. Restez au loin : certains
animaux peuvent être belliqueux _ ours noirs, yacks, gazelles tibétaines …
·
Payer les taxes, s’il y en a (normalement, sur le trajet
défini, il n’y en aura pas). Ne pas resquiller.
·
·
Prévenir les
responsables, le chargé des soins, si l’on est malade, blessé. Ne pas attendre
ou dissimuler son état, par fierté ! …
La Charte environnementale du trekkeur part du principe que
sur un glacier ou en altitude RIEN n'est biodégradable...
Cette charte a déjà été approuvée par : ONYX,
Eco-Emballages, les magasins Au Vieux Campeur, Lafuma, ENGREF, WWF France, Club
Alpin Français, Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade, Mountain
Wilderness…, ainsi que des alpinistes renommés :Olivier PAULIN, Patrick
GABARROU… et nos partenaires au Népal : KEEP, ONG locales, WWF Népal, Ambassade
de France...
Texte de la charte :
Trekkeurs
Vous allez traverser des espaces naturels fragiles :
préservez-les !
Veillez avant tout à laisser la nature derrière vous aussi propre que vous
l'avez trouvée.
Pour information :
Temps de dégradation :
Mais sur un glacier ou en altitude, RIEN n'est biodégradable.
Les piles contiennent des produits
toxiques et ne peuvent être recyclées sur place.Ramenez-les dans votre pays
d'origine.
Laissez votre surplus de médicaments
à votre ambassade ou dans un dispensaire.
A tout moment, posez vous la
question :
1) Vous êtes trekkeur :
2) Vous accompagnez un groupe :
Dans tous les cas :
Les
personnes aimant l’aventure rêvent d'échapper à la routine, de connaître le
dépaysement, d'établir des relations chaleureuses, de faire éventuellement la
solidarité dans l'expérience du dépassement, souhaitant vivre de manière plus
intense, plus authentique, le temps nomade, moins programmée, ne recherchant ni
le luxe et ni le confort, prêtes à abandonner longuement son environnement, son
confort, le plus souvent dans le cadre, optimal, d'un congé sabbatique ou de
longue durée, capable d'enchaîner les bus brinquebalants et les trains du bout
du monde et de s'enfoncer dans un désert ou une cordillère, pour y rencontrer
le contact au bout du monde, souhaitant l'établissement de relations plus
chaleureuses _ apanage du nomade qui, arrivant épuisé et démuni dans un recoin
de la planète, reçoit tout de son hôte d'un soir : le gîte, le couvert,
l'amitié.
Les personnes aimant
l’aventure aiment souvent marcher ou pagayer en autonomie complète, sans radio,
étant pauvres (dans le coeur et de bien) et disponibles. Elles cherchent un
lien fort et privilégié avec la nature et les habitants de la région, lors
d'une quête spirituelle, permettant de transcender les situations éprouvantes.
Elles espèrent trouver,
lors de ce voyage, les rencontres vraies, le temps nomade, le monde dans sa
pureté originelle.
Elles contemplent la
nature, du fond de leur coeur et perçoit sa beauté intime et absolue.
Nous espérons que vous
aurez cet esprit.
La
destruction des forêts de l’Himalaya, pour la construction et le chauffage,
fait parti de l’ensemble des destructions écologiques perpétrées par l’homme,
depuis la plus haute antiquité.
La
destruction des forêts primaires sur toute la planète et l’utilisation des
combustibles fossiles contribuent à l’augmentation actuelle de l’effet de
serre, à l’origine d’une possible catastrophe écologique à venir, si aucune
mesure n’est prise à temps.
La
destruction des forêts de l’Himalaya depuis l’Antiquité est un phénomène connu
des scientifiques. On a montré, par exemple lors de fouilles archéologiques au
Népal que de nombreuses vallées actuellement désertiques étaient couvertes de
forêts au Moyen-Age, forêts abattues par les populations humaines.
Mais
dans le cas particulier du Tibet, grâce à l’influence de la philosophie
bouddhiste tantrique diffusée au niveau de toutes les couches de la société
féodale depuis le haut Moyen-Age, et à cause de certains tabous, une
préoccupation de préservation de la vie a contribué à la sauvegarde de la faune
sauvage et des forêts (voir livre « 7 ans au Tibet », Henrich
Harrer).
Or
depuis l’invasion chinoise, une destruction accélérée de ces forêts s’est mise
en place et en 1993, plus de 40% des
forêts primaires étaient rasées (hautes futaies). Cette destruction a provoqué des crues de fleuves dévastatrices
au Bangladesh et en Chine, et l’érosion irréversible des terres locales (Tibet Environnement Développement,
Eco-Tibet-France, 1993). Et cette destruction continue toujours.
Le
Tibet est une région essentiellement désertique ou steppique à l’écosystème
fragile. La réhabilitation de certains versants de montagne érodés et dévastés,
réhabilitation que les USA ont pu réaliser dans les Rocheuses à grands coups de
moyens entre les années 30 et 60, serait beaucoup plus difficile à réaliser au
Tibet.
Les
expériences agricoles désastreuses et non contrôlées, l’immigration massive des
chinois, la chasse non contrôlée ont également pour conséquence la destruction
d’une faune rare : yacks sauvages, ânes sauvages, antilopes tibétaines,
moutons d’Argali, panthères et léopards des neiges, grues à cols noir …
L’exploitation sans contrôle des richesses du sol, jamais exploitées pendant des siècles par les tibétains à cause de tabous religieux (Chromites, Charbon, Pétrole, Plomb, zinc, cuivre, Or, Uranium, lithium … en tout 126 minéraux), et le stockage mis en place par les chinois depuis plus de 40 ans de déchets nucléaires militaires et civils, sans respect des règles internationales, ont des impacts sur l’environnement, comme l’empoisonnement des rivières tibétaines et asiatiques, par les métaux lourds et la radioactivité.
La découverte récente d’importants gisement de pétroles au Tibet, exploités par BP et par des immigrants chinois font craindre le pire.
Il
est à espérer qu’il est encore possible de limiter ces destructions.
Avant 1949, le
Tibet, un des seuls régimes théocratiques du monde, était dominé par les
autorités religieuses du pays. Les monastères riches et puissants recelaient
d’extraordinaires trésors artistiques.
Dès 1959, les
chinois ont fait fermer et abandonner la plupart des sites religieux. Puis la
révolution culturelle a provoqué la destruction de plus de 6000 monastères,
avec leurs bibliothèques, entraînant la destruction irréparable de toute
l’histoire littéraire et religieuse du Tibet.
Après 1979, la
Chine a restauré 13 monastères et le Potala – l’ancien siège du Dalaï-Lama -,
essentiellement maintenant pour des raisons touristiques.
La plupart des
monastères restent délabrés, même ceux de Lhassa, capitale du Tibet.
La plupart des
fresques et des œuvres artistiques ont disparues, les trésors et statues ont
souvent été fondus, le métal et les pierres précieuses envoyées en Chine. La
plupart des oeuvres n’ont pu être reconstituées ou restaurées, du fait de la
disparition des moines artistes.
Tous les
centres villes médiévaux de style tibétain de Lhassa et des grandes ville, ont
été rasés et remplacés par des buildings froids et sans âme.
C’est un peu
comme si avait été détruit, en France, toutes les cathédrales, dont Notre-Dame
de Chartres, Notre-Dame de Paris et tout le quartier historique alentour.
80 % des
tibétains sont illettrés. Dès que les enfants atteignent 14 ans et qu’ils
accèdent aux études supérieures, l’enseignement est dispensé en chinois. Toutes
les tâches administratives sont en chinois.
A l’école primaire, l’enseignement du
tibétain est découragé. On apprend aux tibétains à avoir honte de leur langue.
Le
gouvernement chinois empêche toute tentative de pratiquer le bouddhisme,
fondement de la société tibétaine.
En 1999 à
Lhassa, Chen Kuiyuan, secrétaire du Parti Communiste au Tibet prétendait que « le bouddhisme est une culture
étrangère, importée de l’Inde et l’idée que la culture tibétaine est bouddhiste
constitue une absurdité », contredisant les 1000 ans de présence du
bouddhisme au Tibet.
La
constatation préoccupante de la perte de la langue tibétaine au Tibet s’observe
chez les jeunes récemment réfugiés qui
ne parlent que chinois (Tibet en Exil, entre mythes et réalités, Pierre-Yves
Ginet, Editions Golias, 2000).
A l’image de
la biodiversité, la perte d’une langue est la perte d’une richesse pour le
monde, d’une façon de penser, d’une
conception différente du monde, d’une diversité de point de vue.
A
court terme, la culture et la langue tibétaines (non enseignées au Tibet) sont
condamnées à disparaître de la surface de ce pays.
Rien
ne semble pouvoir empêcher cette destruction, voulue et annoncée par Chou En
Laï qui affirmait que « le Tibet deviendra chinois dans 50 ans ».
Il
est difficile quand on parle du Tibet, de ne pas aborder les domaines délicats
de la politique.
Comme
à l’école des guides de Lhassa, tous les postes clés des sociétés et
administrations au Tibet sont contrôlés par les chinois.
En
raison de la discrimination et grâce à des pots de vins, les élèves chinois
sont favorisés pour les études supérieures.
La
pauvreté ne cesse de s’accroître chez les Tibétains et le nombres déjà
important de mendiants tibétains au Tibet se cesse de s’accroître dans Lhassa
et les grandes villes.
Les
chinois peuvent confisquer les commerces des tibétains ou même les emplacements
touristiques commerciaux intéressants.
L’accès
aux soins médicaux coûte cher aux Tibétains -devant payer 800 à 1000 yuans pour
entrer à l’hôpital -alors que les chinois bénéficient de la gratuité de ces
services.
Plus
de 55 % des enfants tibétains souffrent de malnutrition, ce qui entraîne souvent
des retards mentaux.
La
Chine a procédé à d’importants transferts de population chinoise, qui a la
longue ont fait des tibétains une minorité dans leur propre pays (7,5 millions
de chinois contre 5,8 millions de Tibétains aujourd’hui, 7 millions de tibétains
contre 10000 chinois avant 1949).
Pendant
ces transferts, les femmes tibétaines sont soumises à un contrôle strict des
naissances et sont parfois victimes de stérilisation forcée.
Pour
plus d’informations sur ce volet, voir chapitres 31 et 32 de ce dossier.
On
espère que cette marche, par la sensibilisation produite, et par les possibles
dons et retombées de droits dérivés (voir plus loin paragraphe « droits
dérivés »), pourra apporter une aide humanitaire aux réfugiés, voir au tibétains
du Tibet même.
Nous
possédons et apporterons des vêtements d’enfants d’hivers, des affaires
scolaires, des médicaments adaptés aux dispensaires locaux (anti-parasitaires,
_ gales, poux …, …) et des lunettes (soutien de KRISS), remis à destinataires
bien choisis, afin d’éviter les trafics.
En
Inde et au Népal, il existe un important chômage chez les jeunes réfugiés
tibétains. 70 % d’entre eux n’ont pas poursuivi leurs études vers des études
supérieures.
Par
ailleurs, l’aide humanitaire, sous la forme d’un simple transfert d’argent de
l’occident vers les monastères, a des effets pervers, renforçant les disparités
entre les monastères riches et le reste de la société civile des réfugiés.
Cette aide renforce aussi la mentalité d’assisté des réfugiés. Il y a
maintenant un véritable business de l’humanitaire !
Il
faut éviter de fournir directement de l’argent.
Par
contre, il faut aider à former les jeunes pour qu’ils trouvent un travail.
Et
il faut aider à réaliser les besoins exprimés par les réfugiés.
Il
faut contribuer à ce que ces personnes se prennent en charge elles-même.
Voici,
sinon, d’autres idées de formations et de métiers suggérées par les jeunes
tibétains eux-même, qui pourraient être proposées dans un futur plus
lointain :
- métiers de l’agronomie, de l’agronomie forestière, métiers
de la reforestation (plantation d’arbres)
- agrobiologie, “fermes vertes/bio” (serres, fabrication de
compost, cultures de champignons, culture de plantes médicinales, apiculture)
- métiers de l’eau, base d’hydrogéologie, plombiers (puits,
captages de source et tuyaux, citernes, réservoir, filtres, pulvérisation
engrais liquides, champs d’absorption et de filtrage des eaux usées à base de
roseaux ou de plantes aquatiques, récolte de l’eau de pluie + réservoirs,
techniques d’irrigation …).
- métiers de l’environnement (tri sélectif, revalorisation
des déchets, recyclage, fabrication de compost, recyclage du papier)
- WC sans odeurs et sans mouches (à moindre coût)
- bio gaz (déchets de poulaillers et des étables)
- systèmes solaires simples (chauffage solaire, four pour la
cuisine, séchoirs communautaires pour le linge, serres à moindre coût)
- bases de médecine vétérinaire (yaks, chevaux, poules,
voire animaux sauvages)
- architecture traditionnelle à faible coût (brique crue,
pierre, bois, mélange ciment-terre crue)
- associations d’aide au logement (meubles traditionnels,
cheminées économiques dénommées ‘ à faible taux de fumée’)
- boulanger, pâtissier, préparation traditionnelle à base de
farine et torréfaction
(³tsampa²),
- tourisme (organisateur de tour, guide culturel et
religieux, photographie, écologie, géologie, glaciers )
- guides himalayens, organisateur, porteur, escalade,
trekkings, ski de randonnée, rafting, parapente, aviation, parachute ascensionnel,
- sports traditionnels (tir à l’arc, cerf-volant, tournois
hippiques, joutes),
- Captage et conditionnement de certaines sources d’eau
minérale de l’Himalaya,
- soins de base (soins de base dentaires, enseignement de
règles d’hygiène de base, méthode du Dr Bach)
- médecine par les plantes, soins traditionnels, solutions
simples pour la malaria,
tuberculose, diarrhées, gales …
------
Ces formations existent déjà à Auroville proche de
Pondicherry (Northern Tamil Nadu, Inde) : soins dentaires, constructions
en terre, équipements solaires simples, métiers forestiers, vétérinaires,
boulangers et pâtissiers, culture des plantes médicinale etc.
Dans la ferme SASAC (proche de Sonada, Kurseong, Humachal
Pradesh) il y a des cours gratuits au sujet du composting, du bio gaz, des
serres, des soins aux abeilles, etc… L’élève s’engage, selon une charte, à aider les autres.
On peut aussi apprendre à préparer la tsampa dans certains
camps.
Récemment, le gouvernement tibétain en exil a cherché à lancer de tels cours à
Dehra Dhun (TCV, Inde).
Des projets d’écoles dites « aux pieds nus »
existent, dispensant ce genre de formation.
Le gouvernement en exil souhaite créer à Dharamsala une
école technique où l’on enseignerait l’informatique et a pris récemment contact
avec l’UNESCO pour financer cette école.
Un exemple concret de projet parmi d’autres :
Réaliser des séchoirs fermés, sur le modèles de serres en
bambous.
Sécher le linge et les draps après lavage est un problème
important en pays de mousson en particulier à cause de la gale.
Habituellement on utilise un brasero que l'on dispose sous
une armature métallique mais cela consomme du charbon de bois (cher) et
l'armature rouille (elle finit par se patiner). Dans un monastère de nonnes
près de Katmandou, existe un séchoir à linge bâti comme une serre avec du
bambou, très simple. Mais son inconvénient est que les singes sont très excités
par le plastique quand il flasseye au vent et déchirent tout. Il existe une
solution. Donc, une petite entreprise de jeunes pourrait être créée à partir de
ce savoir-faire. Cela ne s'applique qu'à des communautés mais cela peut-être
l'occasion d'inciter les villageois à les créer.
Ce séchoir pour la terrasse d’un pensionnat de 40 enfants
dans le bas de Dharamsala, coûtait moins de 6000 roupies (1000 F).
(Extrait d’un courriel du 10 Février 2000 de Michel
Gignoux).
Ce que les marcheurs doivent
connaître concernant les faits qui motivent cette marche.
Sur les emprisonnements politiques
au Tibet :
La Défenses des droits de l’Homme et les activités
politiques, même pacifiques, sont considérées comme les crimes les plus graves,
sanctionnés par les peines allant jusqu’à l’emprisonnement à vie, voire la
mort.
Sont considérés comme crimes au Tibet : détenir une
photo du Dalaï-Lama, agiter le drapeau tibétain, crier « le Tibet
libre ! » lors de manifestations, manifester pacifiquement, parler de
la situation du Tibet aux touristes, coller des affiches.
En 1997, 1216 prisonniers politiques recensés.
Sur les tortures et exécutions au
TIbet :
La torture est employée à tous les niveaux au Tibet.
La but de la torture pour la Chine : faire reconnaître
la légitimité de l’occupation chinoise, faire abandonner l’activité politique
indépendantiste, briser le moral, déshumaniser les prisonniers par des
conditions effroyables de détention dans les camps de concentration et de
rééducation « Laogaï » présents sur le territoire tibétain (18 en
tout).
Sur le génocide humain
tibétain :
Entre les différentes répressions (1959 …) depuis l’invasion
(1948) jusqu’à la fin de la révolution culturelle (1976), 1,2 million de
tibétains ont été tués (soit plus de 10% de la population).
Sur les méthodes de
tortures :
Décharges électriques par matraques électriques,
Pelles brûlantes sur le corps,
Morsures de chiens,
Exposition à températures extrêmes ( laisser une personne
nue, l’hivers, dans une cellule non chauffée)
Privation de sommeil, de nourriture, d’eau …
Violences sexuelles (en particulier sur les nonnes),
Menaces d’exécution …
Beaucoup de prisonniers meurent en prison, de sévices, de
maladies (tuberculose ….)
Sur le génocide culturel
(Destruction de la culture tibétaine) :
En 1997, 6000 monastères détruits, il n’en reste que 13.
Moines, nonnes, emprisonnés, ou défroqués de force.
Limitation actuelle du nombre des moines, contrôle des
monastères et de leur enseignement, orientation de cet enseignement dans le
sens du colonisateur,
Réécriture de l’histoire, en faisant historiquement du Tibet
une province chinoise. En fait, durant sa longue histoire, de tout temps, le
Tibet a continuellement repoussé les attaques chinoises, la dernière
victorieuse date de 1910.
Suppression de l’enseignement tibétain dans les écoles,
Obligation d’utiliser le chinois à tous les niveaux. Le chinois, et non le
tibétain, est requis pour l’admission à l’école moyenne supérieure et à
l’université. Destruction, disparition, absence de livres tibétains de toutes
les bibliothèques monastiques ou laïques, du Tibet.
Afflux massif d’immigrants chinois, contribuant à faire des
tibétains une minorité dans leur propre pays (actuellement 8 millions de
chinois, contre 6 millions de tibétains, au Tibet). Avant l’invasion, il y
avait moins de 10000 chinois. Le Tibet sert d’espace vital à la Chine.
Penda nt la révolution
culturelle, toutes les grandes bibliothèques ont été détruites (dont des
ouvrages anciens d’une valeur inestimable).
Cette destruction de la culture est une véritable
catastrophe culturelle mondiale.
Sur le colonialisme chinois (sur
les discriminations à l’éducation et à l’emploi …) :
80 % des tibétains sont illettrés (pas d’école dans les
zones rurales).
Discrimination au profit des chinois, pour les places dans
l’enseignement supérieur, ou pour les emplois.
Toutes les sociétés publiques ou privées et administration
sont dirigées par des chinois.
Sur les catastrophes écologiques
causées par la colonisation chinoise au Tibet :
En 1993, plus de 40% des forêts primaires (des hautes
futaies) du Tibet étaient rasées. Elles sont la causes des crues destructrices
des principaux fleuves asiatiques et de
l’érosion des terres locales, depuis 20 ans.
Le Tibet, région essentiellement désertique ou steppique, à
l’écologie fragile, assiste à la destruction de sa faune rare ( yack sauvage,
âne sauvage, antilope tibétaine, mouton d’Argali, panthère des neiges, grues à
col noir …) à cause d’expériences agricoles désastreuses, de l’érosion
aggravée, d’une surchasse intensive, et d’un épuisement des ressources lié à
une surpopulation (immigration massive des chinois)
Les régions désertiques du Tibet sont aussi utilisées pour
le stockage des déchets dangereux chimiques et nucléaires, venant de Chine.
L’exploitation sans contrôle des ressources minières du
Tibet (chromites, Charbon, pétrole, plomb, zinc, cuivre, or) a des impacts sur
l’environnement, en particulier l’ empoisonnement des rivières ...
Cet historique permet de rétablir une certaine vérité sur
ces relations, par rapport à une certaine désinformation provenant de Chine
(page extraite du site :
http://www.tibet-info.net/hist_geo/histoire).
o Les découvertes archéologiques situent les
premiers peuplements du Tibet à la période mésolithique (12000 - 6000 av. JC).
o La première grande étape de son histoire est
le règne du roi Songtesen Gampo (620 - 640) unificateur du Tibet. Très vite,
l'empire tibétain atteint le zénith de sa puissance, étendant son influence
jusqu'au Pamir, au Turkestan et au Népal.
o Le Tibet conclut un traité de paix avec la
Chine en 821. C'est également au IXème siècle que le bouddhisme s'installe au
Tibet.
o Au début du XIIIème siècle, Gengis Khan a
conquis la Chine. Le Tibet se soumet à son tour à la domination mongole dont il
se libère en 1350.
o En 1652, le Vème Dalaï Lama se rend à Pékin.
Entre le Tibet et la Chine s'établit une relation de
« prêtre-patron » (Chö-Yön en tibétain). Le Dalaï Lama est guide
spirituel de l'empereur chinois qui lui offre en retour sa protection
temporelle (protectorat).
o En 1720, l'armée des Qing entre à Lhassa
pour chasser les Mongols. Les Mandchous en profitent pour réorganiser
l'administration tibétaine et imposer une « supervision » impériale.
Des « ambans » représentants du trône de Pékin, stationnent à Lhassa.
En 1792, l'empereur Qianlong envoie ses troupes à Lhassa expulser des
envahisseurs népalais. Le Tibet est alors bien prêt de tomber dans l'orbite
chinoise. La frontière entre indépendance et inter-dépendance est difficile à
établir.
o Après la mort de Qianlong en 1795, le Tibet
regagne peu à peu sa liberté. En 1911, la dynastie chinoise des Qing
s'effondre, la première République chinoise est proclamée. S'ensuivent 18 ans
d'instabilité en Chine dont le Tibet profite pour chasser les chinois de Lhassa
et proclamer son indépendance en 1913.
o Le Tibet demeure de facto indépendant 37 ans
jusqu'en 1950, lorsque 80 000 soldats de Mao Tsé Toung se lancent à
l'assaut. Mao contraint les tibétains à signer un accord en 17 points en mai
1951, reconnaissant la souveraineté chinoise sur le Tibet en échange d'une
promesse de respecter un très large degré d'autonomie. Promesse très vite
trahie...
o Tandis que l'est et le nord-est du Tibet se
soulèvent contre la présence chinoise, le Dalaï Lama se réfugie en Inde en mars
1959. Lhassa se rebelle contre l'occupant. La terrible répression qui s'ensuit
marque le début d'exactions atroces perpétrées contre la population tibétaine,
en particulier pendant la révolution culturelle (1966-1976). Le bilan précis de
ces tourments reste à faire.
o Il est établi que des centaines de milliers
de tibétains sont morts du fait de la présence chinoise, déportés dans les
camps de travail, poussés au suicide ou victimes de la famine.
o La quasi-totalité des 6000 temples et
monastères tibétains ont été détruits et pillés. Une centaine ont été
reconstruits et restaurés.
o Après la mort de Mao Tsé Toung en 1976, le
Tibet bénéficie d'une petite dose de tolérance, y compris religieuse.
o Les émeutes anti-chinoise de 1987 marquent
cependant un renouveau du nationalisme tibétain. D'autres émeutes ont lieu en
1988-89, toutes réprimées dans le sang, faisant des centaines de victimes et de
très nombreuses arrestations.
o Depuis, malgré une surveillance très
sophistiquée installée à Lhassa, les manifestations continuent, mais sans le
témoignage des journalistes étrangers qui ne peuvent plus s'y rendre.
o La question du Tibet, longtemps oubliée,
revient sur la scène internationale. En décembre 1989, le Dalaï Lama reçoit le
Prix Nobel de la Paix. Depuis le Dalai Lama parcourt le monde et il rencontre
les « grands » de la planète auprès de qui il plaide pour la survie
de son peuple.
L’association
Trans-Himalayenne, déclarée le 5 novembre 2001 à la préfecture de police de
Paris, basée 16 rue Fontaine du But dans le 18e arrondissement de
Paris, est une association loi 1901 ayant pour vocation d’aider le Tibet à
travers des actions sportives, culturelles, sociales et humanitaires.
Son
bureau se compose de :
· Un président : M. Benjamin LISAN, de
nationalité française, responsable informatique, né le 9 juillet 1955 à
Tananarive (Madagascar), demeurant au 16, rue de la fontaine du but 75018
PARIS.
· Un vice-président : M. Michel ASSAILLIT,
de nationalité française, guide de montagnes, né le 19 octobre 1961 à
Perpignan, demeurant à Le Plan Envers 74660 VALLORCINE.
· Un trésorier : M. Jean-Pierre ILGART, de
nationalité française, retraité, né le 16 juillet 1937, demeurant au 22 rue
Roussel Doria, 13004 MARSEILLE.
· Une secrétaire générale : Mme
Suzanne CHASSEUIL, de nationalité française, retraitée, née le 24 avril 1938 à
Paris, demeurant au 3 rue Bizet 91240 SAINT MICHEL SUR ORGES.
ARTICLE 2 :
But de l’association
L’association
veut démontrer les risques de voir disparaître, dans le temps, les richesses du
patrimoine tibétain :
Ø Destruction de toute l’histoire littéraire,
religieuse du Tibet,
Ø Fermeture et abandon des sites religieux
Ø Interdiction d’utiliser la langue tibétaine dans
l’enseignement au profit du chinois,
Ø
Catastrophe écologique
(disparition des forêts primaires, exploitation sans contrôle des ressources
minières, empoisonnement des rivières).
Cette marche aura aussi un but
humanitaire, par les soins prodigués aux populations rencontrées durant cette
marche.
2.
Après la
marche, réalisation d’autres missions humanitaires, par exemple :
Ø Aide à la création d’une école technologique
à Dharamsala (Inde),
Ø Informations, formations etc…
Toutes les activités annexes ou connexes, en
amont ou en aval de l’objectif pourront être développées par l’association à
condition de respecter le cadre non lucratif de la loi du 1 juillet 1901
(association à but non lucratif).
Le but de notre association,
semblable à celle d’ Emmaüs, est « d’agir pour que chaque homme, chaque
société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange
et le partage, ainsi que dans une égale dignité » (extrait du Manifeste
universel de l'association Emmaüs).
Vous
pouvez nous faire des dons. Voici les coordonnées de notre compte :
RELEVE D'IDENTITE BANCAIRE Identifiant national de
compte bancaire - RIB
Crédit Mutuel : Banque 10278 Guichet 06039 N°
compte 00035853141 Clé 75
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(International BankAccount Number) FR76 1027 8060 3900 0358 5314 175
Domiciliation : CCM PARIS MONTMARTRE GDS
BOULEVARDS
13 RUE DES ABBESSES 75018 PARIS, tel: 08 02 09 98 90
Domiciliation CCM PARIS MONTMARTRE GDS BOULEVARD:
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFR2A
Titulaire du compte (Account Owner) :LA TRANS
HIMALAYENNE
16 RUE DE LA FONTAINE DU BUT, 75018 PARIS
Ces lectures pourront aider les
candidats à en savoir plus sur les problèmes actuels des Tibétains et sur la
culture tibétaine. On ne peut bien défendre une cause que lorsqu’on la connaît.
Il existe en fait des centaines de
livres.
Sur le Tibet d’avant l’invasion :
1) "voyage d'une parisienne à Lhassa",
d’Alexandra David-Neel
2) "Mystiques et magiciens" du Tibet,
d’Alexandra David-Neel
3) "7 ans au Tibet" de Henrich Harrer.
Sur Tibet après l’invasion :
a) les tortures et les
destructions :
4) "Crier avant de mourir", d'Isabelle van Geem, 1977,
Robert Laffont
5) Tibet peuple en sursis, Claude
Levenson, Acte sud.
6) Karmapa, Jean-Paul Ribes, Fayard
7) La fabuleuse évasion du petit bouddha, Gilles
Van Grasdorff, Michel Lafond
8) Le moine rebelle, Tenzin Kunchap, Plon
9) Le feu sous la neige, Palden Gatsyo, Actes-Sud
b) les désastres écologiques à
petite échelle :
Tibet Environnement et
Développement : Eco-Tibet France, Edition Prajna, 1993.
c) Films :
10) "7 ans au Tibet" de Jean-Jacques
ANAULT,
11) "Kundun" de Martin Scorcese,
12) "Himalaya"
de Eric Valli.
d) autres
livres en relation avec l’histoire du Tibet :
[1] La Civilisation Tibétaine, de Rolf STEIN, Ed.
L'ASIATHEQUE,
[2] Tibet,
pays des neiges, Giuseppe TUCCI, Robert Latour, Katia Buffetrille, Ed. KAILASH , 1998
[3] TIBET, CIVILISATION ET SOCIETE. de Meyer/Beguin, Maison des
Sciences de l'Homme, 1990
[4]
Histoire du Tibet, de Laurent Deshayes, Fayard, 1997.
[5] L’épopée des Tibétains, entre mythe et réalité, Laurent
Deshayes et Frédéric Lenoir, Fayard, 2002
[6] Le Tibet tel qu'il était, de D Tsarong, J-P. Claudon, Anako
Editions, 1996
[7] Chine envahit le Tibet- 1949-1959, de de Claude B. LEVENSON , Ed.Complexe,
1995.
[8] Chine Tibet répression au Tibet 1987 1992, Amnesty
International Vpc, 2002
[9] Le Tibet est-il chinois ?, de Anne-Marie Blondeau,
Katia Buffetrille, Albin Michel, 2002
[10] Tibet mort ou vif,
Pierre-Antoine DONNET, Folio Actuel, 1993
[11] Tibet : le pays sacrifié de Claude Arpi, Calmann-Lévy,
2000
[12] Tibet,
otage de la Chine, de Claude B. LEVENSON, Philippe Picquier, 2002
[13] Tibet, l’envers du décor, Collectif, Ed. Olizane, 1993
[14] Tibet : les exilés, de Davidson et Davidson, Albin
Michel, 1993
[15]
Tibet, une culture en exil, collectif, Albin Michel, 1985
[16] Panchen Lama Guendun, l'enfant oublié du Tibet, de Van Grasdorff, Pocket,
2002
[17] Le feu sous la neige, de Päldèn Gyatso et Tséring
Shakya, Actes Sud, 1997
[18] Tibet, les horizons perdus ?, Aide à l’Enfance
Tibétaine, 2000
Alpe Tibet : http://www.alpestibet.org
France Tibet : http://www.tibet.fr
Tibet info : http://www.tibet-info.org
Un site d'information sur le Tibet. En français. : www.tibet-info.net
Tibet en bretagne : http://www.chronodynamie.com/breiztibet/
Campagne Panchen Lama dans les
écoles: http://www.multimania.com/tiuccia/lama.htm
Tibet Liberté Solidarité: http://perso.club-internet.fr/leonicat/tibet/tibet.htm
Solidarité Tibet: http://www.multimania.com/nagual/tibet/index.shtml
Tibet Information Network: http://www.tibetinfo.net/
Free Tibet Campaign: http://www.freetibet.org/
Central Tibetan Administration: http://www.tibetnews.com/
International Campaign for Tibet: http://www.savetibet.org /
Rangzen means independence: http://www.rangzen.comMilarepa Fund
http://milarepa.org/
World Tibet Day: http://www.worldtibetday.com/
Friends of Tibet in Sweden: http://www.netfriends-of-tibet.nu
Tibetan center for human rights and democracy: http://www.tchrd.org/
Tibet Info: http://www.tibet-info.net
Association d'Aide Tharjay: http://www.ksan.fr/tibet/pres_tharjay.htm
Une page perso sympathique: http://tibet.defense.free.fr
Aide aux réfugiés tibétains
Grenoble: http://www.chez.com/artgrenoble
Le site officiel du gouvernement tibétain en exil. En
anglais : www.tibet.com
Un autre site d'information : www.mabbh.org
Des explications sur le bureau du Tibet :
www.mabbh.org/tibet_office_paris.html
Un excellent site de cartographie du Tibet : www.tibetmap.com
Un site sur le TIPA (Tibetan Institute
for the Performing Arts) : park.org/Tibet/home.html
Un site luxembourgeois très complet : www.amis-tibet.lu
http://tibet.defense.free.fr/accueil.html etc, etc…
|
Pour
les cartes, nous avons ce qu’il faut pour le trajet retenu entre Dharamsala et
Leh (carte de l’Himalaya n°3, n°4, n°5 du gouvernement indien et carte du
Ladakh-Zanskar d’un éditeur suisse, voir plus loin). Nous connaissons un tibétain sur place à Manali Sonam Dondhup qui
effectue actuellement une reconnaissance sur place, comme cela a déjà était
fait par Michel ASSAILLIT ,guide ayant une grande connaissance de ces régions
et qui soutient le projet.
Cartes
consultées
. Ladakh Zanskar, carte de
randonnée, 1 :350 000, carte Artou, édition Olizane, Genève.
Le
responsables « logistique » sera Shangrila Adventurers.
La
majorité de la nourriture sera transportée par chevaux durant le trek, et
acheminé à des points de ravitaillements (tous les 12 jours) par un 4x4.
« L'avion est cher. On peut prévoir des dépôts de
nourriture. La seule viande à conserver est la viande sur pied (on trouvera des
poules, moutons). […] On trouvera des légumes, féculents, fruits. Sur des zones
touristiques, les lodges et restaurants dans tous les villages fournissent des
repas locaux ou autres très bons (Dal Bhat, ...). L'idée d'un cuisinier du crû
est bonne et nécessaire. De toute manière, on aura besoin de passer par une
agence sur place qui va permettre de passer partout, administrativement et
logistiquement (permis de marche, porteurs, cuisiniers, guides...). Elle est
nécessaire. Je travaille avec elles, et elles sont très professionnelles
... »
(source Michel ASSAILLIT michel.assaillit@waika9.com).
Ils seront fournis par Shangrila Aventurers.
Pour information : pour les altitudes supérieures à 2500 mètres,
des yacks peuvent être utilisés. Mais en dessous, les yacks ont facilement des
maladies et souffrent de la chaleur.
Les chevaux, mules et ânes locaux sont adaptés au pays (Ladakh, Zanskar
…).
Il faut deux ou plusieurs spécialistes / conducteurs muletiers, à payer
à la journée, pour conduire les 30 à 60 chevaux, yaks ou mulets qui
accompagneront la marche. Animaux choisis avec soins, en bonne santé (non
efflanqués).
Il faut prévoir des aires de pâturage à l’arrivée le soir. Il faut que
tous les jours, le trajet passe par des zones de pâturage ou que l’on trouve à
l’arrivée un dépôt de fourrage (2eme solution plus coûteuse en
logistique). Les animaux doivent être
bien traités et soignés (pas de trajet
ou charge supérieure à 40/50 kg ; éviter de leur faire porter des malles
cantines, privilégier les sacs marins / militaires).
Il faut 1 cheval pour 2 marcheurs. Il faut en prévoir 2 ou 3 aussi pour
le matériel de cuisine, la tente mess, un pour le rapatriement d'un blessé,
plusieurs pour la nourriture (qu'on renverra dès que la nourriture portée par
le cheval est épuisée), et un pour usage divers (médicaments …).
Deux guides de
Shangrila, l’une en avant, en reconnaissance, l’autre en queue et jouant le
rôle de « voiture balai » (pour suivre les personnes fatiguées,
ramasser les déchets ou objets perdus) seront en possession de talkies-walkies
(L’association Transhimalayenne apporteront la paire de talkies-walkies). Nous
n’apporterons pas de balise de détresse
(car aucun surveillance des canaux de détresse dans l’Himalaya indien hors
armée indienne).
Nous
possédons un téléphone satellite Iridium, que nous emporterons avec nous.
Pour nous
appeler les montagnes de l’Himalaya,
sur notre téléphone satellite et réduire les coûts:
Le mieux
est d'envoyer un email, indiquant votre numéro de téléphone, au numéro de
téléphone satellite suivant : 881631427604 . Nous vous rappellerons alors au
numéro de téléphone que vous avez indiqué.
Pour
envoyer un email :
1) Email
de moins de 120 CARACTÈRES, écrire à (gratuit) :
"881631427604@msg.iridium.com"
2) envoyer
un email à mon téléphone sat (gratuit) :
a) aller le site SMS :
http://www.gmpcs-us.com
b) Cliquer sur "GMPCS Short Message
System"
c) Choisir "Iridium"
d) Entrer à mon numéro de téléphone sat _
(00) 8816 3142 7604 _ et le message à envoyer, dans les fenêtres appropriées.
3) Appeler
+1-480-768-2500 (un n° dans l'Arizona) (2 $/mn)
a) Un message
vocal vous demandera d'entrer notre numéro de téléphone satellite :
8816 3142 7604
b) soit vous entrez en contact avec nous (si
notre téléphone sat est BRANCHÉ),
ou sur notre boîte vocale (si notre
téléphone sat est DÉBRANCHÉ).
Shangrila (Jampa) a effectué une reconnaissance du trajet en juin 2001
(reconnaissance payée par l’Transhimalayenne), car le trajet est nouveau et a
été « inventé » par Sonam Dhondup.
Les
marcheurs doivent être en bonne santé et le garantir. Leur carnet de
vaccination doit être à jour. Deux grosses trousses médicales seront emportées
dans 2 sacs à dos différents, par les 2 médecins de l’expédition. Il faudrait une préparation au secourisme,
pour les autres randonneurs.
Voir
le contenu de cette trousse ou mallette proposé en annexe.
Il faudra que tout le
monde soit vacciné contre la diphtérie, le tétanos, la polio,
l'hépatite A et B, la fièvre typhoïde, la méningite A et B, et
même la rage. On devra en basse altitude (< à 1500 m) prendre des comprimés
de Savarine, un anti-paludéen.
En
général, « l’hébergement » se fera sous la tente. Par moments, pour
l’hygiène, on ira loger dans des hôtels locaux
(dans les grandes villes). Finalement nous ne logerons pas en monastères
(choix de Shangrila).
Sinon,
on trouvera des logements locaux dans
des familles, des connaissances, des soutiens locaux (Shangrila les trouvera).
L’idéal serait que la reconnaissance sur le terrain soit faite
préalablement par les contacts sur place de Shangrila, GU CHU SUM,
« Tibetan Youngth congress ».
Il
faut que dans ces hébergements le sommeil de tous soit respecté. On évitera les
lieux bruyants, en particulier dans les villes d’ailleurs, on restera en dehors
des villes sauf exception).
La
dépense énergétique étant forte (2000 cal/j), il faudra pouvoir manger en
suffisance. Les portions doivent être copieuses. La nourriture doit être variée
( féculents, sucres lents, crudités, protéines ) Le caractère agréable des
plats permettra alors une meilleure digestion.
On
essayera à l’avance avec le cuisinier, tous les plats locaux, remarquable pour
leur goût, la quantité et la qualité (repas équilibrés …). Raison du choix de
l’agence Shangrila.
On
mettra soit les déchets dans des sacs poubelles (une dizaine de sac pour
l’expédition) soit on les brûlera. Les sacs seront déposés dans les villes ou
villages. On demandera aux chefs des communes ce qui devra en être fait. On
emportera aussi du papier toilette (placé dans les affaires collectives portées
par les yaks).
Si
le village n’a pas de latrines, l’équipe de Shangrila creusera des latrines
profondes, tapissées de sable et de cendre (loin de toute source, rivières, en
un endroit sec). Shangrila possède de tentes WC.
Chacun
lavera vêtement ses slips et sous-vêtements (pour des question de poids, on
aura peu de vêtements). La vaisselle et la cuisine est faite par l’équipe de
Shangrila. Mais on peut aider.
Une
brosse et du savon ou un détergent biodégradable doivent être suffisant pour la
lessive.
Pour le site Web, un ami Nicolas
Bernadini (email ) nous a réalisé le
site Web (qui est remarquable). L’adresse du site est : www.chez.com/transhimalayenne ou son alias
Nous essayerons d'avoir des liens avec d'autres sites
Web, dont celui de la « Transalpine Tibétaine », en contactant leurs
web master actuels et avec leur accord.
Risque |
« déclinaison » |
Préventif
|
Soins |
1) chute |
1.1) fracture d’un membre 1.2) entorse |
1) prévention : bonnes chaussures, entraînement, forme (sommeil,
alimentation, santé), crampons et piolet, sur névé ou glaciers, bâton de
marche. 3) conclusion |
1) fracture : attelles ou bâtons de marche comme
attelles, entorses : bandages 2) fin de la randonnée => rapatriement |
2) glissements de terrain |
|
1) éviter les zones à risques |
|
3) mal des montagnes |
|
1) être en bonne santé 2) éviter la fatigue excessive, 2b) éviter le manque de sommeil (du au froid …) 2) fort entraînement préalable à la marche |
1) Repos en cas de maladie, 2) Redescendre la montagne, 3) s’hyperventiler (non garantie) |
4) maladies |
1) angines, grippes 2) mal de dents 3) diarrhée 4) avitaminose 5) maladie de peau 6) parasites 7) piqûres scorpions des forêts tropicales. |
1) avoir du fluor, se brosser les dents 2) boire eau de source (en amont des troupeaux), 3) comprimés de vitamines 4) mycoses : laver, sécher régulièrement ses affaires
... 5) sangsues : avoir une source de chaleur pour les
retirer |
antibiotiques larges spectres anti diarrhée anti paludéen mal de dents, maladie grave => rapatriement |
5) agressions |
|
1) pas d’étalage de richesses 2) avoir
des guides de confiance 3)
éviter le Cachemire et la frontière chinoise |
|
Il est IMPORTANT de repérer et de signaler les autres risques.
Le poids est la question
essentielle.
La liste de ce
matériel pourrait s’inspirer de celle de Sylvain Tesson et Alexandre Poussin
indiquée dans leur livre cité plus haut.
·
Soit les marcheurs
fournissent leur propre matériel. Voici alors une proposition de liste de
matériel individuel :
* Chaussures de
marche souples (non neuves).
* Sandales ou
chaussures de jogging.
* 3 paires de
chaussettes dont 1 de grosses.
* 2 pantalons - 1
léger, 1 épais - .
* 3 sous-vêtements
adaptés à la marche.
* 2 tee shirts.
* 2 chemises ou 2 sweet shirts.
* 1 capilène ou
équivalent
* 1 fourrure polaire.
* 1 paire de lunettes
de montagne.
* 1 paire de gants et
1 bonnet ou foulard.
* 1 Veste de montagne
(type gore tex).
* 1 sac de couchage
(type sarcophage).
* 1 paire de bâtons
de ski – utile -
* 1 lampe électrique
(frontale).
* Gourde.
* Stylo (à avoir sur
soi dès le départ).
* 1 sac poubelle pour
doubler l’intérieur du sac à dos.
* trousse de
toilette.
En italique, ce qui
n'est pas nécessaire ou optionnel.
·
Soit on fait appel au
sponsoring, et dans ce cas il est utile de fournir une liste précise et
détaillée de nos besoins (voir liste ci-après) :
Equipement |
Commentaires |
Nbre |
FF |
STot TTC |
Pd. gr |
Bermuda de rando |
couleur grise |
30 |
100 |
3000 |
50 |
Chèche ou foulard |
Chèche beige contre soleil, vent et poussière |
30 |
20 |
600 |
100 |
Moustiquaire
de tête |
Pour se
protéger des mouches dac-dacs &
moucherons |
30 |
60 |
60 |
100 |
Chaussettes |
de randonnée |
90 |
70 |
6300 |
50 |
Chaussures rando |
Meideln Islande ou plus léger semelle Vibram, tige haute |
30 |
1200 |
36000 |
1000 |
Bonnet |
Chaud léger |
30 |
10 |
300 |
50 |
Veste montagne |
Gore-Tex doublure polaire Lafuma ou Vestrag Patagonia |
30 |
1000 |
30000 |
400 |
Cape ou
parapluie |
Poncho
ou parapluie (soleil pluie orageuse
mousson) |
30 |
25 |
750 |
200 |
Veste
polaire |
polaire
200 grise ? ou Polaroï ( ?) couleur noire, |
30 |
550 |
16500 |
400 |
Maillot technique |
Avec manche + col, Millet Carline ou Bermude Isoclimate |
90 |
250 |
22500 |
400 |
Collant technique |
2 Millet Carline |
60 |
200 |
12000 |
150 |
Slip |
technique |
60 |
150 |
9000 |
50 |
Serviette toilette |
de rando |
30 |
150 |
4500 |
100 |
Brosse à dent |
Demi de rando |
30 |
6 |
180 |
20 |
Sac à dos |
Lestra
50 litres gris foncé |
30 |
150 |
4500 |
1300 |
Sacs gravats |
60 L transparents (protection) |
30 |
5 |
150 |
50 |
Tapis de sol |
mousse cannelé métalisée marque Z-Rest Long |
30 |
120 |
3600 |
400 |
Duvet |
2 Hell Sport emboîté
l’un dans l’autre |
60 |
600 |
36000 |
850 |
Sursac de duvet |
pour bivouac, en Gore Tex, Hell Sport avec arceaux |
30 |
1500 |
45000 |
200 |
Bâtons de marche |
Go sport ou mieux
Charly Mauser ou titane ou carbone |
60 |
200 |
12000 |
170 |
Crampons |
Paires à
lanières en titane |
3 |
300 |
900 |
50 |
Piolet |
de
randonnée (vieux campeur) |
3 |
350 |
1050 |
250 |
Ceinture |
avec compartiment antivol ou pochette ventrale Bermude |
30 |
60 |
1800 |
100 |
Lunette
de vue |
lunette
titane, verre polycarbamate (légères) |
15 |
1000 |
15000 |
10 |
Lunette
glacier |
Modèle
pour porteur de lunette |
30 |
500 |
15000 |
20 |
Lunette
de soleil |
Fort UV,
De rechange |
30 |
150 |
4500 |
50 |
Chaînette lunette |
|
30 |
10 |
300 |
5 |
Stylo |
pour écrire journal |
30 |
0,5 |
15 |
10 |
Couteau suisse |
Mini Victorinox de 5 cm de long |
30 |
65 |
1950 |
50 |
Gourde |
Flasque
polypropylène avec tuyau et embout |
30 |
90 |
2700 |
100 |
Fourchette/cuillère |
Alumium |
30 |
20 |
600 |
50 |
Popote |
Perso Titane |
30 |
250 |
7500 |
90 |
Passeport |
avec
différents visas (Inde _ H.P.,ZK,LD) |
30 |
200 |
6000 |
20 |
Pochette étanche |
BERMUDE, tour du cou, pour papier identité et argent |
30 |
30 |
900 |
30 |
Sacs plastiques |
Ziplock ..., transparents, paquet de 10 |
30 |
10 |
300 |
100 |
Drapeaux
en tissus |
tibétains
et français à coudre sur les vestes |
60 |
2 |
120 |
0 |
photo
Dalai-Lama |
A
distribuer |
240 |
1 |
240 |
10 |
Papier toilette |
Rouleau |
30 |
2 |
60 |
50 |
Brosse |
Pour la
lessive (petite ?) |
30 |
5 |
150 |
100 |
Masque
sommeil |
|
|
|
|
10 |
Boules
quiès |
|
|
|
|
10 |
Savon |
Gros
savon biodégradable |
30 |
5 |
150 |
50 |
Baudrier |
|
30 |
250 |
350 |
50 |
Hygiène
féminine |
Serviette
périodique |
|
|
|
|
Mousqueton |
Avec vis
de sécurité |
30 |
50 |
50 |
50 |
TOTAL partiel |
Equipement
individuel de tous les marcheurs |
|
|
303915 |
|
Total matériel : donc prévoir
10000 F d’équipements par personne (attention aux vols),
Prévoir total poids
emporté par une personne : 8/9 Kg maximum.
Tout ce qui est matériel collectif, devra être en double ou
triple exemplaire.
Type
Matériel |
Matériel |
Nbre |
Prix |
Poids |
ST TTC |
Boussole |
Sylva (boussole de carte + boussole de poignée) |
2 |
120 |
50 |
240 |
GPS |
GPS Magellan, Garmin … |
2 |
2500 |
200 |
5000 |
Balise détresse |
Sarsat Cospas, exemple : Kanad 406 XS de plastimo |
1 |
3990 |
400 |
3990 |
Radio |
Kenwood |
4 |
2000 |
200 |
8000 |
Briquet |
Bic |
20 |
1 |
30 |
20 |
Bloc notes |
A5 pour écrire journal |
10 |
5 |
15 |
50 |
Cartes |
2 jeux,
n°4 et n°5 |
6 |
50 |
300 |
300 |
Couverture survie |
la plus légère et solide |
6 |
20 |
20 |
120 |
Elastiques |
gros de randonnée |
50 |
0,5 |
10 |
25 |
Lampe de poche |
Deux torches et deux micro lampes (Mag-Lite ?) |
10 |
50 |
80 |
500 |
Nécessaire. couture |
avec épingles |
2 |
50 |
0 |
100 |
alti-thermomètre |
montre altimètre _ par ex.Vertech Avocet Alpin |
3 |
1200 |
50 |
3600 |
Bâche |
bâche en Mylar très fin avec mâts, 5 m x 5 m |
5 |
200 |
|
1000 |
Piles |
R6 pour lampe et Dictaphone ( ?) paquet de 5 |
10 |
15 |
100 |
150 |
Sac
étanche bulle |
à voir
car très cher |
5 |
200 |
500 |
1000 |
Autodéfense
|
Bombe
anti-ours Bear Banger. / poivre rouge |
2 |
250 |
200 |
500 |
Dictionnaires |
Micro Français-Tibétain (non acheté), Français-Anglais |
2 |
50 |
100 |
100 |
Drapeaux |
Tibétains |
10 |
130 |
500 |
1300 |
hampe en carbone |
Pour drapeaux |
10 |
150 |
|
1500 |
Sacs poubelles |
Grande capacité 200L (paquets de 20) |
20 |
10 |
300 |
200 |
Popotes |
Grandes ou grandes casseroles aluminium 50 L |
5 |
100 |
10000 |
500 |
Lessive |
Lessive biodégradable (bidon 5L) |
10 |
25 |
5000 |
250 |
Ficelles |
20 ficelles de 2 m |
20 |
2 |
? |
40 |
Corde alpinisme |
Corde 100 m pour assurer passage alpinisme |
2 |
300 |
40000 |
600 |
Treuil de spéléo. |
Manuel pour récupérer personnes dans crevasse, ravine (à
voir) |
1 |
100 |
1000 |
100 |
Joëllette |
Brancard à roue, si possible repliable ou démontable |
|
2000 |
500 |
0 |
Pelles américaines |
Pliantes, pour creuser des fossés tentes et des latrines |
5 |
50 |
|
250 |
Pelle à
neige |
pelle
plastique la plus légère |
5 |
300 |
300 |
1500 |
Bâtons à
sonder |
La neige
(cas des avalanches). |
5 |
300 |
200 |
1500 |
Réchaud essence |
Collectif, type Colleman |
5 |
400 |
|
2000 |
Essence |
Bidon 1 L ( ?) |
60 |
6 |
|
360 |
Téléphone |
TELEPHONE
SATELLITE. Appareil Très coûteux |
1 |
15000 |
100 |
15000 |
Téléphone
satellite |
Abonnement |
1 |
1500 |
? |
1500 |
PC
Portable |
PocketPC
(Psion 2450 F) ou ultraportable Vio Sony |
1 |
20000 |
|
20000 |
Scotch emballage |
Pour réparer sacs |
3 |
15 |
100 |
45 |
Sacs solides |
de transport matériel sur les chevaux (style sacs
IKEA ?) |
60 |
7 |
100 |
420 |
Fûts échanches |
Fûts cerclage hermétiques, 60 L pour nourriture |
60 |
60 |
500 |
3600 |
Masque
anti-pollution |
Pour Route de Dharamsala à Manali (très polluée) |
60 |
2 |
10 |
120 |
Fruits secs |
A faire venir de France (200 gr/j x 30 x 50) (paquet 500gr |
60 |
10 |
400kg |
600 |
Purificateur d’eau |
Pompe (pour éviter diarrhées, touristas …). |
5 |
500 |
300 |
2500 |
Tout dépendra du prêt ou non de matériel professionnel (sous
bonne garde, dont on prendra extrêmement soin) ou si un ou plusieurs
journalistes nous rejoignent à certains points de ralliements.
Sinon, il nous faudra un équipement minimum. Equipement
proposé ici :
Type
Matériel |
Matériel |
Nbre |
Prix |
Poids |
ST TTC |
Camescope |
Sony
(d’occasion ?? exemple DCR-PCE1) + chargeurs de rechanges L’idéal
serait la caméra épaule mini-DV Sony à 29000 F |
1 |
12000 |
450 |
12000 |
K7 video DV |
Sony |
3 |
100 |
50 |
300 |
Appareil
photo |
Nikon
F65 avec zoom 24-80 et 80-300 mn |
2 |
4000 |
450 |
8000 |
Sac
appareil ph. |
|
2 |
250 |
2000 |
500 |
Filtre UV |
Pour 2 objectifs |
4 |
150 |
80 |
600 |
Pare soleil |
pour NIKON |
4 |
50 |
100 |
200 |
Pellicules
papier & diapos |
Echtachrome
ou Fuji velvia 50, 100, 200 et 400 ASA |
50 |
120 |
500 |
?? |
Piles |
Mercure / lithium pour appareil photo |
4 |
80 |
100 |
320 |
Chargeur solaire |
Pour batteries tous modèles (camescopes …), Mille et une
pile Montparnasse |
2 |
1500 |
|
3000 |
Dessiccateurs |
Sachet Silicagel par 5 |
10 |
50 |
50 |
500 |
TOTAL partiel |
TOTAL
Partiel de Tous les équipements collectifs et photos multimédia |
|
|
|
101720 |
Pour tout ce qui est pharmacie se reporter à l’annexe
suivante concernant la pharmacie.
A étudier apporter
aussi instruments de musique : Flûte à bec ou harmonica (oui),
Dictaphone + 3 cassettes TDK 90 mn pour Dictaphone (mais pas
+ de 150 gr !) ?, podomètre ? …
Les problèmes de santé les plus souvent rencontrés sont
digestifs (diarrhées), maux de tête liés à l’altitude, plycténes, coup de
froid, caries dentaires. Il pourra y
avoir des tendinites et entorses. Une bonne préparation physique s’impose.
Consulter votre médecin pour votre aptitude à l’altitude.
Voici une liste minimum non exhaustive (pour un budget
minimum) :
* Aspirine ou équivalent.
* Ercyfuril, Imodium ou équivalent (problèmes digestifs).
* des antibiotiques (large spectre).
* Diamox (mal des montagnes) – à demander au médecin -
* Micropur ou équivalent (eau).
* Elastoplast ou équivalent.
* Pansements.
* Bétadine ou équivalent.
* Voltarène ou Ketum ou équivalent (pour les coups).
* 1 bande mi-large.
* Crème solaire.
* Crème à lèvres.
* Ciseaux et pince à écharde.
* Traitement personnel.
Selon le résultat du sponsoring, voici le contenu souhaité
et proposé pour la trousse de secours
collective :
Equipement |
Commentaires |
Nbre |
FF |
Pd. gr |
Papier toilette |
Boîte
100 mouchoirs papier |
10 |
3 |
50 |
crème solaire |
écran total pour haute altitude |
|
50 |
|
paires de ciseaux |
2 coutures, 1 grand chirurgien, 1 petit chirurgien |
4 |
|
|
pinces |
1 à épiler, 3 chirurgie |
4 |
|
|
aiguilles |
à coudre (courbes) chirurgicales |
3 |
|
|
fils à suturer |
boîte de fils à suturer (catgut, …) |
1 |
|
|
paire de gants |
boîte de paire de gants chirurgicaux |
1 |
|
|
pansements |
boîtes : gamme variée de pansements |
5 |
|
|
Compeed |
Boîtes pansement anti-ampoules (3 modèles) |
9 |
|
|
Elastoplaste |
boîtes : bandes Elastoplaste |
10 |
|
|
compresses |
compresses imbibées de produits antiseptiques |
20 |
|
|
sparadrap |
rouleaux de sparadrap |
5 |
|
|
Bétadyne |
flacons Bétadyne |
3 |
|
|
antiinflammatoire |
pommade anti inflammatoire Avibon, Kétum, Voltarène (dans
boîte) |
4 |
|
|
Aspirine |
Boîtes : Aspirine |
5 |
|
|
Diantalvic |
Boîtes : Diantalvic |
5 |
|
|
mouchoirs |
Boîtes de 100 mouchoirs papiers |
4 |
|
|
Iode |
Boîtes de 10 tablettes d’iode |
4 |
|
|
antibiotique |
Antibiotique large spectre Augmentin Clamocyl Bactrim |
10 |
|
|
Anti ballonnement |
Boîtes d'anti ballonnement : Eridan ? … |
3 |
|
|
Anti spasmodique |
Boîtes d'Anti spasmodique : Spasfon ? … |
3 |
|
|
Pb instestinaux |
Boîtes d'anti désordres intestinaux : Ercyfuril, Imodium … |
3 |
|
|
Anti diarrhée |
Boîtes d'anti diarrhéiques : Diarlac ? … |
10 |
|
|
Anti moustique |
tubes crèmes ou pulvérisateur de produit répulsif pour les
moustiques |
5 |
|
|
crèmes apaisantes |
tubes crèmes apaisantes de la douleur de piqûres
d’insectes : Apaisyl, After Pik ?
|
2 |
|
|
brûlures d’estomac |
boîtes brûlures d’estomac, ulcères estomac: Phosphalugel,
bicarbonate alimentaire |
5 |
|
|
purificateurs d’eau |
boîtes comprimés,
purificateurs bactéricides : d'Hydroclonazone (ou micro-pure ???) |
10 |
|
|
chevillères |
|
3 |
|
|
genouillères |
|
3 |
|
|
guides de secourisme |
guides de secourisme d’une très petite taille |
2 |
|
|
Scalpels |
Scalpels (3 modèles) |
3 |
|
|
multi-vitamines |
Tablettes vitamines C, pp, k, E, A, D non effervescent
(Pharmaton..) |
30 |
|
|
Crème hydratante |
tubes de Crème hydratante (contre dessèchement par UV) |
10 |
|
|
d'anti diurétique |
boîtes d'anti diurétique : Diamox |
3 |
|
|
d'anti-paludéen |
boîtes d'anti-paludéen : Savarine |
60 |
|
|
anti histaminique ??? |
boîte anti histaminique : Ergotamine ??? |
1 |
|
|
TOTAL partiel |
|
|
3000 |
|
Les récipients peuvent être 2 à 3 boîtes de pellicules
photos pour contenir le même liquide.
Les médicaments et la trousse de secours doivent être dans
des sacs étanches faciles à atteindre, dans une pochette ou la pochette
supérieure du sac à dos.
Il faut étudier avec les médecins des médicaments à emporter
et à apporter pour aider les populations, plus les apports alimentaires (fluor,
iodes, vitamines...).
On doit aussi prévoir des attelles ou ce qui peut servir
d’attelle et éventuellement une
« joëlette » (ou brancard démontable, léger).
Il faut aussi prévoir des médicaments vétérinaires pour les
animaux (yaks …).
PS. Liste
de médicaments minimum, souhaités pour la trousse de secours :
PRODUITS (Appellation Commerciale et
chimique) :
1. SOLUDÉCADRON (Dexaméthazone) Corticoïde
2. ASPÉGIC 1000 (Acétylsalicylate de lysine)
Antipyrétique, Antalgique,
Anti-inflammatoire
3. SPASFON ampoule (Phloroglucinoi)
Antispasmodique
4. VALIUM10 injectable Sédatif, Anxiolytique,
Anticonvulsivant, Myorelaxant
5. ADENALINE 1 pour 1000ampoule
Sympathomimétique
6. POLARAMINE 6 mg gélules
(Dexchlophe-niramine) Antihistaminique
7. LASILIX ampoule (Furosemide) Diurétique
rapide
8. MORPHINE ampoule Antalgique puissant
9. DIAMOX comprimé (Acetazola-mide)
Diurétique
10. XYLOCAINE 2 (flacon de 20ml) (Lidocaïne)
Anesthésique local
11. CHLORURE DE CALCIUM Ampoule de 10 ml
12. CÉLESTÈNE dragée et injectable
(Bethamethasone) Corticoïde
13. CALCIPARINE ampoule Anticoagulant
14. COLLYRE ATROPINE Mydriatique
15. COLLYRE UVEUNE
16. COLLYRE POSICAINE Anesthésique oculaire
17. ROHYPNOL
19. LARIAM Méfloquine
20. NIVAQUINE Chloroquine
21. VITAMINE C 1000 mg
22. VITAMINE B1 25O mg
23. INTETRIX gélule Antiseptique intestinal
très large
24. IMODIUM Parasympatholitique
25. SACOLENE Inhibiteur de l'hypersécrétion
intestinale
26. FANASIL comprimé Sulfamide long-retard
28. FASIGYNE Antiamibien
29. BACTRIMFORTE
31. ORBENINE Bêta-lactamine
32. DOXYCYCLINE Cycline
33. VERMOX Gélule
34. MARZINE Comprimé et suppositoire Antinauphatique
35. SELSUN bouteille Sulfure de sélénium
36. HEMOCLAR pommade
Le mal aigu des montagnes (MAM) survient à plus de 3000
mètres, quelques heures après avoir atteint cette altitude. Il se caractérise
par une inappétence, des nausées, des maux de tête, voire des étourdissements,
des vertiges, une fatigue, des insomnies. 30 % des gens sont touchés par ce mal
à 3000 mètres et 50 % à 4500 mètres. Ce sont les mêmes symptômes, avec une
fatigue physique forte et une alimentation insuffisante.
La forme grave ( oedème ) peut être mortelle. En cas d’œdème
pulmonaire, il y a une grande difficulté respiratoire, une toux sèche avec
râles, une sensation d’oppression thoracique.
En cas d’œdème cérébral, il y a un très fort mal de tête
résistant aux analgésiques. Il y a vomissements, incoordination et difficulté à
marcher, voire un coma.
Une forte réduction du débit urinaire est signe d’une
aggravation.
Pour le prévenir, il faut marcher lentement au dessus de
3000 mètres et monter à pied.
Si on monte en remontée mécanique, alors il vaut mieux
d’abord passer une nuit à moyenne altitude.
Il ne faut pas prendre de somnifère, ni d’alcool. Il faut
boire 1,5 litres d’eau par jour et s’alimenter régulièrement. Le MAM s'installe
plus facilement chez un individu fatigué, affaibli.
On conseille de redescendre si cela ne s’améliore pas. On
note souvent une amélioration après une perte d’altitude de seulement 500
mètres. La décision de redescendre doit être prudente, et prise en fonction de
la difficulté de la descente et du parcours.
L’aspirine et le Diamox (diurétique) peuvent contrer les
effets du mal de montagne.
Pour éviter ce mal, le trajet a été choisi de sorte que
toutes les montées soient progressives.
Une candidate à la marche veut
marcheur uniquement avec des sandales de franciscains.
A cause des nombreux parasites, qu'en cette saison de
mousson, on trouve dans l'herbe
et l'eau, en Inde, je déconseille fortement les
sandales et surtout les pieds nus.
Je recommande au contraire des chaussures montantes (tige
haute)
et de porter des guêtres.
Pour retirer les sangsues, il y a deux moyens : le bout
incandescent de la cigarette
ou un système électrique "Mousti-pick" que
j'emporterais.
Aux basses altitudes (900 m à Bir) d'où nous partirons, il y
a des parasites (type fillaires etc ...)
dans l'eau. Donc, vaut mieux ne pas traverser à pieds
nus, les cours d'eau ou les
rizières.
Sur tout le trajet de Delhi, à
Manali, nous subirons un climat très chaud et très pluvieux, la mousson, assez
éprouvant. Dans notre traversée de la 1ere chaîne himalayenne, de Bir
(Dharamsala)
à Manali, nous aurons tout le temps de la pluie, du
brouillard et de l'humidité.
La cape de pluie (ou le parapluie)
est OBLIGATOIRE !
Donc, il faut protéger toutes les affaires, en particuliers,
le duvet et les vêtements, de plusieurs
sacs plastiques. C'est très important d'avoir des sacs
plastiques en surnombre (surabondance
de sacs plastiques dans vos sacs polochons/sacs
marins-militaires).
Il faut protéger vos appareils photos et vos objectifs, de
la buée et des moisissures, en les mettant dans ses sacs plastiques dans lesquels
vous aurez introduits des pochettes déséchantes (SILICAGEL).
A cause des fortes pluies orageuses de la mousson, je vous
recommande une tente double toit (surtout pas de tente simple toit.
Sinon à la rigueur, on peut prendre une tente simple
toit en Gore Tex _ mais une tente en Gore Tex est coûteuse).
De tout mettre dans de nombreux sacs plastiques, est
TRES important pour éviter de trouver
toutes vos affaires mouillées après la traversée des
rivières. Dans certaines rivières nous
aurons de l'eau jusqu'à la taille.
Ces serpents vivent plutôt dans
les zones humides (les rizières, les rivières) et sont nocturnes
(dans les zones de basses altitudes, moins de 1200 m). Chaque
années, beaucoup d'indien travaillant dans les rizières meurent de leur morsure mortelle.
Nous éviterons de nous balader au bord des rizières ou
rivière à la tombée de la nuit,
dans les zones de basses altitudes. Il faudra
être vigilent dans les zones d'hautes herbes.
Nous n'aurons aucun sérum avec nous ! Normalement les najas
sont rares (il ne devrait pas y avoir sur le trajet. Nous partons de 1300 m
d’altitude).
A Bir, il y a des moustiques, donc des risques de
paludismes.
Pour l'Inde, il vaut mieux prendre un traitement préventif
(au moins une semaine avant) ou palliatif de Savarine (ou mélangé avec de la nivaquine)
ou de Lariam, plus fort (mais avec de forts effets secondaires, dont des
risques hallucinatoires chez certaines personnes).
J'ai apporté beaucoup de sprays et crèmes anti-moustiques
pour vous tous (j'en ai
pour la peau et d'autres pour les vêtements).
Je vous conseille de vous en asperger en permanence dès
votre arrivée à Delhi pendant plusieurs jours, jusqu'à au 18 ou 19 juin date à
laquelle nous devrions dépasser les 1200
mètres d'altitude, limite à partir de laquelle il n'y a plus de moustiques.
Si vous pouvez apporter du Lariam ou de Savarine, car je
n'en ai pas.
Il est important de se couvrir de crème anti-moustique y
compris sur les vêtement au départ de la marche à 1300 m d’altitude (où il y a
des mousitique).
C'est un risque
très IMPORTANT en Inde. L'hygiène est déplorable en Inde. Surtout, ne jamais
boire directement l'eau d'une source fontaine rivière, ou l'eau proposé en carafe dans un
restaurant.
Dans un restaurant, il faut toujours boire de l'eau minérale
cachetée (jamais décacheté).
Surtout, ne JAMAIS PRENDRE DE LA VIANDE dans un restaurant.
La viande et l'eau sont les principales source de
gastro-entérites (tourista ...).
Je possède 3 flacons de "Micropure forte", mais
cela ne sera pas suffisant pour vous tous
(pour 10 marcheurs pendant 50 jours). A Delhi,
nous achèterons de l'eau de Javel.
J'en emporterais une petite pipette doseuse en plastique. Il suffit
de verser 3 gouttes d'eau de Javel, dans un litre d'eau (dans votre gourde) pour la
purifier.
Je vous recommande d'emporter du "Micropure" (en
comprimé ou en goutte) ou de l'Hydroclonazone
(en comprimé) en grosse quantité (par exemple 10 flacons de
Micropure ou d'Hydroclonazone)
et/ou d'emporter une PIPETTE doseuse
en PLASTIQUE !
Apporter aussi, le maximum de boîte d'Ercéfuryl 200 et
d'Immodium (au moins
5 boîtes par personne ou bien les équivalents génériques). C'est très IMPORTANT !
Au 5eme jour de marche, nous passerons par un col à 4600 m,
dans le brouillard ou la pluie.
Il fera froid. C'est pourquoi, je vous recommande d'avoir un
duvet montagne chaud ( température -10 °C)
et des vêtements chauds (polaires
ou doudoune/anorak en "ouatine" (surtout en
synthétique, et surtout pas en plume),
bonnets, gants, grosses chaussettes).
Tout doit être protégé de l'humidité par de nombreux sacs
plastiques.
Mieux vaut mettre le duvet et les vêtements du soir (du
bivouac) au fond du sac.
A 4000 m, la température la nuit, peut descendre jusqu'à -10
°C !!!
Ce mal s'installe sur une terrain fragilisé par la fatigue,
la maladie, la tourista.
C'est pourquoi, il est important d'être bien équipé (bon
duvet, vêtement chaud)
afin de pouvoir bien dormir. Il faut éviter les insomnies,
parce que l'on grelotte et tremble de froid la nuit.
Il faut prendre toutes les précautions pour éviter les
touristas
(toujours purifier son eau, prendre ses médicaments _
Ercéfuryl, Immodium _ si l'on a une diarrhée).
Durant la marche, il faut économiser ses efforts et bien
manger même si l'on n'a pas envie
(prendre des potages si l'on est malade).
Pour les maux de tête, je n'ai que du Doliprane et de
l'Aspegic. Je n'ai pas de DIAMOX.
Il est IMPORTANT que quelqu'un puisse se procurer avant
mardi soir du DIAMOX (diurétique
puissant contre le mal des montagne mais aux effets
secondaires importants).
Il est TRES IMPORTANT que chacun apporte sa bande
d'ELASTOPLASTE.
Les bâtons de marches sont aussi importants pour éviter
ces risques !
Voici quelques idées :
La nourriture, la
forme, l’entraînement, la sélection des marcheurs, pour leurs qualités morales,
y contribueront pour beaucoup.
Tous les sujets précédents peuvent être abordés durant la
marche, et servir de sujets de films, lors d'une réunion autour d'un cercle à
l'arrivée au bivouac au début de l'après-midi. Autres sujets possibles :
=>
histoire passée/récente du Tibet et falsification de cette histoire,
·
sujets abordés les prisonniers (Pachen Lama 10° et 11°, le texte du 10° en 70000 caractères …).
·
L'écologie, les animaux en voie de disparition,
·
Les droits de l'homme dans le monde, les peuples détruits …
·
Etc…
Ce
projet est en fait un projet important et à part.
Selon Fabrice Hofman : il prévoir le budget
suivant :
« . Caméra : 25 000- 35 000 f
. 2 micros externe : 2 X 1000 = 2000 f
. Alimentation externe suivant type de
micro choisi : 2 X 800 = 1600 f
. Un pied de micro léger : + de 6000
francs
. Une caisse blindée pour la caméra :
4500 f
. Un sac léger, transportable pour
avoir le matériel sur soi et être réactif : 1000 f
. Filtre anti UV et polarisant :
estimation : 350 + 500 = 850 f
. Un adaptateur Grand angle ? 7000 f
. Une assurance à l'étranger pour ce
matériel (casse- vol) : 3000 francs (j'ai trouvé chez AXA)
. La remise à niveau de la caméra
après un tel voyage : estimation 2000 f
. Les cassettes : 50 X 100 = 5000 f
. Des panneaux solaires (j'en avais
fait construire un mais il a disparu dans le camion. Il était très solide mais
TRES lourd). Une batterie met 5 à 6 heures pour se charger. 1000 f l'unité.
Pour le montage, si le reportage est
produit c'est bien, sinon, ce sera très dur... Une journée de montage (salaire du monteur + utilisation des
machines) coûte entre 4500 et 6000 f la
journée. Ayant l'habitude, il monte à peu près 4 minutes par jour.
Si tu utilises les recours d'un
"bénévole", évalues le nombre de jour ou il devra travailler sans
être payé, suivant la longueur que tu imagines pour le reportage. Cela
peut-être difficile à assumer.
En ce qui concerne les achats de
pellicules et leur développement professionnel, je te laisse à toi de juger. Il
faut encore que la personne ait ses entrée dans des magazine pour les
diffuser ».
Comme nous penserons que
nous ne trouverons pas d’aide pour financer le film _ caméras et caméramen …
qui tous demandent un financement _ (car nous ne sommes pas connus),
l’association choisira la solution du moindre coût (qui à retourner sur place
pour refaire le film avec d’autre budgets ultérieurs _ CNC ..) :
Les rushes obtenus
pourraient servir à intéresser une société de production a financer une seconde
expédition avec un vrai cameraman professionnel.
SYNOPSIS
DU FILM « LE COURAGE DES TIBETAINS »
(Pré-propostion
ou traits directeurs d’un futur scénario)
1 Introduction
sur le courage politique, moral de certains hommes :
2 Le
courage de certains explorateurs :
3 le
courage et idéaux de certains religieux et personnalités morales :
4 Définition
du « vrai courage » :
5 Le
courage, et le portrait de certains Tibétains :
6 Le
secret et les racines d’une telle résistance et motivation :
7 Les
valeurs morales …. une nécessité dans le monde moderne occidental.
-
Le Mahatma Gandhi,
-
Churchill, De Gaule, Jean Moulin, Malraux, Le Général
Leclerc …
-
Nelson Mandela,
-
Victor Schoelcher,
-
Olivier Dupuis, député européen,
-
des personnes s’étant battues pour de grands idéaux comme la
Démocratie, les Droits de l’Homme, pour la dignité et l’honneur de leur pays ou
de leur peuple, pour le respect des autres.
Puis on enchaîne sur le courage de certains explorateurs.
-
Sir Ernest Shackleton, Scott et leurs hommes …
-
Les explorateurs présentés dans les livres de la maison
d’édition Transboréal favorisant l’édition « de travaux […] d’auteurs ayant
fait preuve d’abnégation et de courage, lors d’études et de voyages au
long cours marqués par une réelle connivence avec le milieu humain et le monde
naturel ».
-
…
-
le père Martin Kolbe, l’Abbé Pierre, …
-
le pasteur Martin Luther King,
-
Pierre de Coubertin,
-
Bernard Kouchner,
-
(Léon Tolstoï, Henri Dunant, Aristide Briand, Albert
Schweitze , sœur Emmanuelle du Caire, sœur Thérésa de Calcutta, le Bouddha
Gautama, Mahavira le fondateur du jaïnisme …)
-
…
-
Shackleton faisant toujours passer le salut de ses équipiers
avant ses intérêts personnels.
-
Les héros méconnus, « the Usung
Heroe », notion reprise par certains Tibétains, et l’association
« Usung Heroes » …
-
La difficulté d’être courageux, de vaincre sa peur, comme
sous l’occupation en France …
-
L’abnégation composante du « vrai courage ».
-
Le « vrai héros » n’est pas un être surhumain
froid (à l’instar de l’idéal nazi), mais un être qui a ses faiblesses, sensible
capable de ressentir de la compassions, de la souffrance pour leurs frères
souffrants.
-
Le courage, au fil des jours, de Ngawang Sandrol, Palden
Gyatso … luttant pacifiquement pour la liberté de leur pays.
-
Le courage du Dalaï-lama,
-
Description de leurs motivations en particuliers de leurs
idéaux, dont ceux de droiture, de loyauté, de dignité, d’équité, d’honnêteté,
d’abnégation, de générosité, de partage, leur capacité de pardon malgré des
années de tortures, d’humilité …
-
….
-
Une « bonne » éducation morale durant
l’enfance ? (il faudrait interviewer Ngawang Sandrol, Palden Gyatso … à ce
sujet …),
-
Les valeurs morales du Bouddhisme (le dévouement et
l’abnégation, pensez aux autres avant soit-même jusqu’à donner sa vie pour les
autres …) (interviewer Matthieu Ricard,
Yeshi TOGDEN …),
-
La croyance que malgré, l’adversité et les moments de doutes
les plus graves, la Vérité, le Vrai, le Beau, le Bien, déboucheront un jour, si
la cause est juste et qu’il faut garder l’espoir et ne pas perdre courage.
Est-ce du fanatisme ?
-
Une bonne constitution physique ?
Les valeurs morales …. une nécessité dans le monde moderne
occidental, oriental :
-
jusqu’où l’on peut accepter les compromis avec soit-même,
avec les autres ?
-
le cas des dirigeants chinois : peut-on ne jamais les
condamner et ne pas aborder le mot de « crime comme
l’humanité » commis par eux avec eux ? Peut-on faire constamment
faire des compromis avec eux ? Quel est le vrai courage ?
-
les problèmes moraux de nos sociétés occidentales _
l’égoïsme, l’individualisme et le matérialisme forcené, le manque de solidarité
(pas de suffisamment de structures d’accueil l’hiver pour les SDF), l’horreur
économique, le communautarisme …
-
la violence dans le sport
-
la triche, le dopage dans le sport, à cause des énormes
enjeux financier (Le sport a des vertus, mais des vertus qui s’enseignent …).
-
Une « remobilisation » morale de nos sociétés par
des exemples de personnes exemplaires, comme certains Tibétains ?
-
Une remobilisation dans le sport pour promouvoir les valeurs
d’éthique, de dignité, de gentleman, de fair-play, de noblesse, de droiture, …
-
Le comportement exemplaire des anciens prisonniers
politiques Tibétains sur la marche Transhimalayenne, comme Leshé redescendant
d’un haut col, pour aider certains marcheurs occidentaux peinant et souffrant,
en leur portant leur sac, ou en leur apportant de l’eau (jamais « d’engueulades
» devant nous …).
-
Les Tibétains sont-ils exemplaires ? Peuvent-ils être
exemplaire et un phare moral pour nos société ?
-
Se sentir humble face à Ngawang Sandrol, Palden Gyatso etc
…
-
L’importance du courage et de l’abnégation dans l’histoire
de l’homme,
-
Une pédagogie du courage.
Série en deux épisodes « Le Tibet en exil » Projet de documentaires «
Tibet en Exil », Fred Morghanne
Productions Paris 2003 |
Série de deux documentaires de création ;
Durée : 2 films de 52’ |
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Face au drame de tout un peuple, Face à l'injustice des emprisonnements arbitraires, Face aux tortures endurées par les prisonniers politiques, Face à la violence absurde qui règne au Tibet depuis plus de 50 ans, II existe dans le monde, des groupes indépendants qui se mobilisent. Nous allons suivre le parcours de deux d'entre eux, qui chacun à leur façon tente de faire quelque chose pour les tibétains. |
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D'un côté, il y a les militants français qui partent au Ladakh faire une marche de 20 jours, en signe de soutien à l'exode tibétain. De l'autre, il y a l'association humanitaire et politique du Gu Chu Sum, à Dharamsala qui s'occupe au quotidien des anciens prisonniers politiques tibétains exilés en Inde. Au bout du chemin il y a la rencontre des deux groupes dans la ville de Leh et la naissance d'un projet commun : une tournée en France pour témoigner. Cet événement lie les deux documentaires. Ils sont complémentaires puisqu'ils soulèvent tous les aspects d'un même problème. Le symbole final étant l'union des forces pour une même cause. |
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Des rescapés tibétains exilés en Inde ont créé une association pour venir en aide aux survivants des laogais (goulag) chinois « Le Gu Chu Sum ». Une formidable énergie d'action anime ces jeunes gens. Ils sont un exemple de volonté et de solidarité. Namdol Tenzin a 30 ans. Elle militait au Tibet lorsqu'elle s'est fait arrêter. Depuis son évasion, elle demeure à jamais marquée par les terribles épreuves subies dans les geôles chinoises et les sentiers hasardeux de l'exil. Elle a pourtant retrouvé une vie normale et heureuse au sein du Gu Chu Sum et travaille activement dans cette association qui vient en aide aux prisonniers politiques tibétains, exilés ou toujours incarcérés. L'Histoire et l'aventure quotidienne du Gu Chu Sum ressemble à un conte dans lequel Namdol nous entraîne. Elle nous fait découvrir son univers et nous raconte son passé douloureux au cœur duquel reste l'espoir, (le film commence par la simulation d'un cauchemar dans les dédales lugubres d'une prison tibétaine). Elle nous fait visiter l'atelier de couture qu'ils ont créé pour financer leur organisation et fournir un travail aux exilés, nous raconte les galères du début, la solidarité d'un japonnais touché par leur œuse et la création de cet atelier, puis du restaurant et du cyber-café... Les gains supplémentaires étant envoyés aux prisonniers politiques toujours enfermés au Tibet. Elle nous explique que le Gu Chu Sum prend en charge des prisonniers arrivant en Inde, leur offre les soins médicaux dont ils ont grandement besoin. Ceux qui arrivent sont non seulement désemparés, car la plupart ils n'étaient jamais sorti du Tibet, mais également démuni et en piètre état. Traumatisés par le voyage et un passé dont ils ont du mal à parler. Souvent son regard se perd, elle nous confie discrètement quelques souvenirs douloureux avec lesquels elle doit vivre. Mais elle se reprend vite, préférant nous parler des actions militantes du Gu Chu Sum, des manifestations devant l'ambassade Chine de Delhi, de la création d'une pièce de théâtre, d'une expo photos montrant des armes de torture, de la publications de dossiers détaillés sur les prisons tibétaines. Le thème central étant les prisonniers politiques, le film est ponctué de témoignages de survivants, parmi eux, nous avons le cas de Nawang Sandrol, récemment libérée, Palden Gyatso qui a passé 33 ans en prison et du Panchen Lama, plus jeune prisonnier politique au monde, enlevé à l'âge de 6 ans et disparu depuis. Les membres du Gu Chu Sum nous racontent et nous montre les traces des sévices qu'ils ont subits. Dolma se prépare, car dans quelques jours elle se rendra à Leh, pour rencontrer une équipe de militants français, en marche pour la Liberté du Tibet. Nous la suivons. Les marcheurs sont accueillis avec un sens de l'hospitalité et une générosité qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Ils nous font part de leurs sentiments, sur la lutte en Europe, la marche, l'émotion de la rencontre avec les membres du Gu Chu Sum. Certains les ont guidés durant leur marche ;les moments passés ensemble sont inoubliables. Très motivés par tout ce qu'ils ont vu, entendu et ressenti, ils décident ensemble d'organiser une tournée du Gu Chu Sum en France afin que leurs nouveaux amis participent à leur campagne d'information. |
« Quelques mois plus tard » on retrouve Namdol et deux autres membres à Paris à leur descente d'avion, s'apprêtant à témoigner. Ils nous livrent leurs impressions sur la France sur cet autre monde qu'ils avaient imaginé et qu'ils découvrent pour la première fois. Les associations pro-tibétaines sont présentes tout au long de leur parcours pour les accueillir et organiser les conférences. Nous entendrons le témoignage de Philippe Horellou de France Tibet qui fait parrainer depuis la France les anciens prisonniers politiques du Gu Chu Sum qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins. Témoignent également un représentant de l'Unesco et des maires français dont la ville parraine un prisonnier politique tibétain. Nous faisons le bilan avec le gouvernement Tibétain en exil sur la réalité des prisons tibétaines et celui d'Amnesty et d'autres ONG (mis en scène durant les conférences françaises de la tournée). Le film se termine sur une note d'espoir et d'incertitude sur l'avenir du Tibet à travers la suite du rêve de Dolma, ou on la voit enfin ouvrir une porte et s'évader dans la campagne tibétaine |
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La Transhimalayenne véhicule un message à l'attention du Monde et de la Communauté tibétaine. Un groupe d'occidentaux tentent de comprendre et de partager les souffrances des tibétains sur les chemins de l'exil. Le fil conducteur du film est le parallèle entre les deux marches, même s'il n'est que symbolique. Il est ponctué par le témoignage poignant des guides tibétains, anciens prisonniers politiques amenés à fuir leur pays, comme tant d'autre (chiffre exact par année), à travers les montagnes, dans des conditions précaires, sans équipement, peu de nourriture. Les marcheurs français sont bien équipés, bien nourris, ont de quoi soigner leurs « bobos » et retourneront bientôt chez eux. Mais toutes pensées se tournent vers les tibétains en fuite qui ne reverront sans doute jamais leur famille, n'emportent que le minimum et encore ! Qui franchissent cette épreuve alors qu'ils sont souvent en mauvaise santé et arrivent régulièrement en Inde avec de graves gelures qui nécessite l'amputation. Les familles envoient leurs enfants très jeunes pour qu'ils ne soient pas les otages du régime chinois. Tous ne survivent pas. Filmée du départ de Paris à l'arrivée et Leh. Elle reflète des instants précieux de partage et d'aventure humaine dans les décors sublime du Ladakh. C'est une marche pour la paix, guidée par deux membres du Gu Chu Sum qui accompagnent 15 français militants pour le Tibet. Défi physique et mental pour comprendre connaître et ressentir le quotidien de l'autre. Alors qu'au coin du feu, un soir l'un des guide nous
raconte son enfance dans ce Tibet lointain ... |
réception des marcheurs de la Transhimalayenne 2002
par le Dalaï-lama, le 5 août 2002