Par Benjamin Lisan
La vision matérialiste et
mécanique darwinienne a jusqu’à maintenant toujours été vérifiée et elles est
dominante en biologie et paléontologie. Mais il existe encore des finalistes
_ croyant à un but ultime métaphysique ou/et ontologique de l’évolution _ et
d’autres cherchant à perfectionner l'idée d'un équivalent mécanique de la
finalité, comme par exemple l'idée que le vivant comporterait une programmation
déterministe. Enfin, il existe encore des vitalistes, adeptes du
« vitalisme », à l’instar de Lamarck estimant que la vie est
irréductible à la matière et qu’il doit y avoir une « force vitale »,
un principe vital totalement différent des autres principes physiques à
l’origine de la vie. C’est cette idée qu’on retrouve dans l’affirmation religieuse que « Dieu a créé la
vie ». Le créationnisme est la croyance que la terre et sa vie ont
été créées, essentiellement sous leurs formes modernes, par une puissance
surnaturelle (Dieu). La plupart des partisans de la théorie du
« créationnisme » nie l'évolution des espèces. Le dernier avatar du
créationnisme était la théorie de « l’Intelligent design ».
La doctrine du Dessein intelligent, ou
Intelligent Design en anglais, affirme que la vie sur Terre a été créée
délibérément par un ou plusieurs agents intelligents (comme Dieu ou les
extraterrestres).
Les défenseurs de cette doctrine avance qu'il
existe des exemples de complexité (dont l’intelligence humaine) qui ne peuvent
être expliqués par la théorie l'évolution. Et pour que notre univers existe, il
faut, selon eux, qu’il ait eu un créateur, doué d’intelligence, animé d’un
dessein et d’une intention (Dieu …).
En 1981, une loi votée par
69 voix contre 18 par la chambre de l’État de l’Arkansas, aux USA ?
précise que « à l’intérieur de l’État, les écoles publiques devront
dispenser un enseignement équivalent du créationnisme et de l’évolutionnisme ».
Selon une enquête publiée
par l’Association américaine des professeurs de sciences (NSTA), 31 % des
enseignants « se sentent contraints d’inclure dans leurs cours des
idées liées au créationnisme », la pression venant des parents ou des
élèves.
Depuis le 3 mai 2005, une
proposition de loi concernant l’État de New York cherche également à imposer
l’enseignement de « l’Intelligent Design » (ID).
Les partisans de l’ID
évitent soigneusement toute référence qui pourrait paraître de nature
théologique. la démarche ID est clairement militante, politique, mais aussi de
grande ampleur. Ses discours mélangent exemples pseudo-scientifiques,
découvertes bien réelles, discours en faveur de la liberté d’expression.
Cette croisade a d’autant
plus de succès que le majorité des américains sont ignorants concernant la
théorie de l’évolution. Des récents sondages révèlent qu’environ la moitié des
Américains croient que les humains ont été créés dans leur forme actuelle il y
a quelques 10.000 ans (Brooks 2001, CBS 2004). Une même proportion rejette
l’idée que les humains se sont développés à partir d’espèces animales
antérieures (National science Board 2000). La plupart des personnes interrogées
par un sondage, en 2000, parrainé par « People for the American Way »
admettent qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'est la théorie de l'évolution.
Pour comprendre la fausseté
des arguments créationnistes, rappelons ce qu’est la théorie de l’évolution.
Trois processus indépendants
et leur effet cumulatif interviennent dans le processus de l’évolution des
espèces vivantes : la réplication, la variation, et la sélection. La
réplication est pour l’essentiel la reproduction. La variation est liée aux
changements aléatoires, par exemple les mutations, se produisant dans la
descendance, la rendant différente de leurs parents. La sélection est le
processus par lequel des individus mieux adaptés à leur environnement ont
tendance à être les seuls à survivre, et donc à transmettre leurs gènes. Ces
trois processus se produisent continuellement dans la nature. La
« transition » (le « passage ») d’une espèce à l’autre peut
durer quelques millions d’années et la très grande diversité actuelle des
espèces vivantes [2] s’explique
par l’immense ancienneté de temps géologique anciens (les 1ères
formes de vie étant apparues, il y a plus de 3 milliards d’années).
La position de la théorie
évolutionniste moderne, ou néodarwinisme [3],
est que quelques ancêtres des girafes avaient des cous plus longs suite à
des mutations survenues au hasard. Ces animaux bénéficiaient ainsi de plus
de nourritures, celle-ci étant située en haut des arbres, que leurs congénères
ne pouvaient atteindre, avaient donc de ce fait une meilleure santé, vivaient
plus longtemps et avaient donc plus de possibilités de s’accoupler et de
transmettre à leur descendance des gènes gouvernant un cou plus long. Comme on
a pu le constater, beaucoup de changements marginaux, sur une longue période,
sont nécessaires pour qu’apparaisse une nouvelle espèce, ou du moins des
girafes à long cou.
Elle s’oppose à la théorie
évolutionniste de la « transmission des caractères acquis »,
ou lamarkisme, du naturaliste français Jean-Baptiste Lamark (1744-1829),
qui l’a imaginé et qui été soutenue jusque dans les années 60 en URSS (voir
« affaire Lyssenko » dans cet ouvrage). Selon Lamarck, les
ancêtres de la girafe avaient des cous plus courts et les étiraient pour
atteindre des feuilles placées en hauteur dans les arbres. Leurs descendants
auraient des cous plus longs car les caractéristiques des cous étirés de leurs
parents leur étaient transmises. Lamarck pensait que l’évolution vers une
nouvelle espèce pouvait se faire en peu de générations, peut-être même en une
seule. En fait, les scientifiques on pu constater que les caractères
acquis ne se transmettent pas [4].
Si vous soulevez des poids pour augmenter votre masse musculaire, vous ne
transmettrez pas de plus gros muscles à votre descendance. Un champion de course de haies peut
allonger autant que possible sa foulée, son fils peut être aussi un champion de la même
discipline, ce n’est pas pour autant que le petit fils, champion lui aussi dans
la même discipline, aura des jambes plus longues. Idem pour la descendance d’un
basketteur devant sans cesse atteinte un panier haut placé.
La théorie de l’évolution
est souvent mal assimilée, à cause d’idées reçues ou caricaturales, sur elle.
En voici quelques unes.
Les créationnistes fort de
l’idée de la fixité des espèces _ une théorie fausse _ et d’une finalité
téléologique à chaque espèce, contestaient qu’on puisse trouver, dans les fossiles,
le « chaînon manquant », reliant des espèces plus anciennes
(hominidés) et plus récentes (homos sapiens). L’idée de « chaînon »
biologique se réfère à une certaine idée de la fixité des espèces. Mais comme, les espèces changent au cours du
temps (il n’y a pas de fixité des espèces), il est délicat de définir où finit
une espèce et où commence une autre. Actuellement les biologistes préfèrent
l’image d’un passage flou et progressif d’une espèce à l’autre. L’idée d’une
chaîne continue (constituée de chaînons) passant du quadrupède au bipède est
fausse, car il y a eu des bipèdes frappés d’extinctions et des quadrupèdes
toujours présents.
L’idée de bon nombre de
créationnistes est que Dieu et sa création forment une hiérarchie ordonnée
allant des choses les moins parfaites, situées en bas de la chaîne, jusqu’aux
plus parfaites, partant des roches et minéraux, en passant par les plantes, les
animaux, l’Homme, les Anges, jusqu’à Dieu. La compréhension biologique moderne
de l’évolution n’implique pas un progrès vers un but élevé que la vie
s’efforcerait d’atteindre. Les mutations génétiques arrivent en fait au hasard.
Les concepts de « plus élevé » ou « moins élevé », imaginé
dans une échelle hypothétique de l’évolution, ne s’appliquent pas dans
l’évolution. Ce qui compte c’est l’adaptation ou l’adaptabilité à
l’environnement. Si celui change trop rapidement, les adaptations autrefois
favorables se révèlent alors nuisibles.
Les biologistes ne sont pas
d’accord sur le fait qu’il y a une tendance évolutive vers la complexité,
essentiellement parce qu’on ne s’accorde pas pour savoir comment on définit et
mesure la complexité. L'évolution des êtres vivants ne s'effectue pas toujours
du plus simple vers le plus complexe, mais aussi vers la simplicité, comme
l’ont montré des biochimistes montréalais, grâce aux analyses et la comparaison
de l'ADN de 146 gènes communs aux vertébrés et aux espèces animales voisines [5].
L’idée que l’évolution se fait selon une complexification constante n’est vrai
qu’en partie et est loin d’être une tendance unique.
L’évolution doit être vu
comme un arbre évolutif. Une nouvelle pousse de l’arbre ne veut pas dire
qu’elle soit plus « évoluée » qu’une branche plus ancienne, mais
simplement qu’elle est une nouvelle espèce vivante suffisamment adaptée à son
environnement pour survivre.
Il n’est pas facile de
définir ce qu’est la « force » d’une espèce, celle lui permettant de
survivre. En tout cas, cette « force » ne peut juste se limiter à la
force musculaire d’un individu. Rentre en compte dans cette idée, la force
physique, l’intelligence, le regroupement social _ permettant l’accroissement
de la force d’une espèce par le nombre_, des associations entre espèces _
symbiose … _, la culture, l’information et la connaissance, la qualité des sens
(vue, ouïe, odorat …), certains stratégies instinctives ou apprises, … Quand on
parle du « plus adapté », les gens pensent immédiatement à des compétitions
(voire des compétitions à mort) entre individus, se battant dans quelque rings
de l’évolution, pour la survie et l’accouplement, … les fort survivant,
transmettant leurs gène, tandis que les perdants, et toute leur lignée,
s’éteignant.
Dans la réalité, il y a des
dizaines de problèmes plus ou moins complexes auxquels les individus sont le
plus souvent confrontés au cours de leur vie. Peut-être, y a-t-il à un moment
compétition directe avec d’autres individus, et en même temps, des individus
sont repoussés d’un ring de l’évolution à l’autre, qui peut être à un moment
donné le ring de la recherche de l’eau, de la conservation de la chaleur, de la
versatilité métabolique _ si les propriétés de la nourriture que l’on absorbe
changent_ etc. … Les espèces luttent contre un large ensemble de facteurs (les
pressions sélectives) souvent très complexes, toujours changeant.
Pour les darwinistes
sociaux, le progrès ne peut résulter que de l’élimination d’imperfections
humaines, but atteint, selon eux, par la compétition (entre
individus), résumé par le terme « survie du plus apte » du
philosophe anglais Herbert Spencer, promoteur de la théorie du
Darwinisme social. En fait, ni la force brute, ni aucune autre talent dont une espèce a été dotée par
l’évolution prise isolément, ne garantissent pas la survie à long terme d’une
espèce. La vraie force d’une espèce résulte de son adaptabilité, de sa
flexibilité, fruits de variations génétiques et cognitives.
Anne Dambricourt-Malassé,
une chercheuse du CNRS, paléoanthropologue au département de préhistoire du
Muséum national d'histoire naturelle, a publié à l'Académie des sciences en
1988 et en 2006, une nouvelle théorie sur l'évolution de l'Homo sapiens, se
basant sur l'étude des crânes fossiles de nos ancêtres ainsi que sur le
développement actuel de notre espèce : « l’Inside Story »
(Histoire interne). Une hypothèse présentée sous forme de 'découverte' ou de
nouvelle théorie de l'évolution très controversée dans le milieu de la
paléontologie humaine, voulant remettre en cause la théorie classique de
l'évolution par la voie de la sélection naturelle. Développé par le
paléontologue français Jean Chaline, cette approche des mécanismes de
l'évolution des hominidés repose sur l’idées de processus développés dans le
cadre de la théorie des « systèmes auto-organisés ». Selon ses
auteurs, Anne Dambricourt-Malassé & Marie-Joseph Deshayes, cette thèse
n’aurait aucun lien avec « l'Intelligent Design » (thèse d'une
programmation intelligente) et moins encore avec le créationnisme. Sa thèse
observe le fait que l’évolution d’un os du cerveau, le sphénoïde [6],
ne suivrait pas des règles hasardeuses dans son développement au cours des
millions d’années mais une évolution qui irait toujours dans le même sens. Le
sphénoïde, un os situé au centre du crâne, jouerait, selon eux, un rôle clef
dans l'évolution de notre espèce, et particulièrement dans notre position
redressée et la bipédie.
Le 28 octobre 2005, la théorie de l'Inside Story a
fait l'objet d'un documentaire sur la chaîne de télévision Arte, intitulé
« Homo sapiens, une nouvelle histoire de l'homme », qui a été
fortement critiqué par deux invités à cette émission, Michel Morange,
biologiste moléculaire, professeur à l’Université Paris VI et à l’ENS
(laboratoire de génétique moléculaire) et Pierre-Henri Gouyon, directeur du
laboratoire UPS-CNRS d’Ecologie, Systématique et Evolution, professeur à
l’Université Paris-Sud, à l’Agro et à l’Ecole Polytechnique.
Les critiques de l’Inside
design
Depuis 60 millions d’années, le sphénoïde évolue et se
replie progressivement, permettant une base du crâne plus courte, un front plus
haut, un redressement.
Anne Dambricourt se focalise sur cet os, unique objet
son étude. A aucun moment, elle étudie le trou occipital, qui permet
l’insertion de la tête sur la colonne vertébrale, ni réalise l’étude
comparative des bassins, en pression ou en extension, selon la capacité à la
bipédie.
Se basant sur les statistiques affirmant que 70 % des
jeunes européens, 80 % des américains, et 95 % des japonais portent des
appareils d’orthodontie, elle en déduit que la progression est spectaculaire
par rapport aux générations précédentes. Mais pour le savoir, il aurait fallu
des statistiques issues de ce passé. Elle n’imagine pas que cette progression
provient d’un meilleur dépistage, en particulier dans les pays riches. Les
pourcentages annoncés ne concernant que les pays économiquement avancés
(l’Afrique, l’Asie, ne sont pas répertoriées), donc aucune déduction
scientifique ne peut en être tirée sur les mécanismes de l’évolution.
De plus l’évolution depuis des millions d’années du
sphénoïde n’est pas si « linéaire » que cela : il a subi des
mutations brutales au cours de son évolution.
Anne Dambricourt minimise l’influence du milieu
(savane ou forêt, crises du climat, modification de la faune et de la flore …)
et avance l’idée d’un programmation dans nos gènes de notre évolution, vers une
destination prévue à l’avance (programmation génétique déterministe de
l’évolution des ancêtres l’homme vers l’homo sapien). Partout où il va sur
terre, homo ergaster et homo habilis évolueraient obligatoirement vers homo
sapien, puisqu’ils auraient été « programmés » ainsi. L’évolution
dans le temps du sphénoïde montrerait que « on va toujours au même
endroit et la solution est unique. Si on dévie, on est perdu. »
Dans cette théorie on accorde un excès de puissance
aux gènes, en particulier aux gènes architectes, qui ont pourtant besoin d’un
milieu favorable pour s’exprimer.
La théorie n’est pas démontrée, et la simultanéité de
la « naissance spontanée » de sapiens sur tous les continents est
contestée [7].
On ne peut mettre sur le
même plan les multiples expériences et observations scientifiques qui
confirment l’évolution biologique des espèces, et des thèses qui ne reposent
sur rien d’autre que des convictions métaphysiques ou religieuses.
Ajoutons que pour bon nombre
de biologistes ou paléontologues (comme Stephen Jay Gould etc. ..), l’évolution
n’a pas de but ou de fin [téléologique]. Elle est, selon eux, erratique
obéissant une série de loi contingentes [8].
Et c’est ce qui choque d’ailleurs les créationnistes.
L'Académie nationale des
sciences des États-Unis (United States National Academy of Sciences) et le
Centre national pour l'éducation scientifique des États-Unis (National Center
for Science Education) ont décrit le Dessein intelligent comme étant une
pseudo-science. Alors que le modèle scientifique de l'évolution est corroboré
par des faits observables et reproductibles, comme le principe des mutations,
du flux génétique, de la dérive génétique, de la sélection naturelle et de la
spéciation, les critiques prétendent que la doctrine du Dessein intelligent
repose sur des éléments qui ne peuvent être ni reproduits ni observés, et ne
répond donc pas au principe de réfutabilité (falsifiability) de Karl Popper :
une théorie n'est qualifiable de scientifique que si elle permet des
prédictions pouvant être invalidées. Plusieurs cours fédérales et la cour
suprême des États-Unis ont aussi réaffirmé qu'il n'y aucune preuve
scientifiques de l'ID.
[1] Darwin : ce n’est pas une histoire de singe, Charles Sullivan et Cameron Mcpherson Smith, Traduction : Jean Günther, SPS n° 270, décembre 2005 (article est paru dans le Skeptical Inquirer [1], vol 29 N° 3 de mai-juin 2005).
[2] Jusqu'à ce jour, seules 1,75 millions d'espèces vivantes animales et végétales ont été identifiées, par les scientifiques (largement représentées par les insectes). Source : Convention sur la diversité biologique (CDB).
[3] Développée dans les années 1930, le néodarwinisme, appelé aussi la synthèse moderne, réunit la théorie de la sélection naturelle de Darwin et la théorie de l’héritabilité génétique proposée initialement par Gregor Mendel et améliorée ensuite.
[4] Toutefois une récente étude
sur des mouches de fruit suggère que certaines instructions génétiques non
encodées dans l’ADN peuvent être transmises à la descendance par du matériel
contenant l’ADN (Lin et al 2004).
[5] démontrant que les plus
proches cousins des vertébrés ne sont pas les " poissons "
céphalocordés, mais un groupe d'animaux marins, appelés urocordés, d'apparence
plus primitive dont certains membres ressemblent à des éponges et vivent fixés
à des rochers. Selon eux, l'ancêtre commun des vertébrés, des céphalocordés et
des urocordés, il y a 550 millions d'années, était plus complexe que ce qu'on
croyait et il y aurait ensuite eu complexification dans la branche évolutive
menant aux vertébrés et simplification dans celle conduisant aux urocordés. Les
oursins, les étoiles de mer ainsi que de nombreux parasites, qui dépendent d'un
hôte pour survivre, sont d'autres exemples animaux apparus à la suite d'une
simplification évolutive liée à une spécialisation du mode de vie. Sources :
L'évolution peut aussi aller vers le plus simple, Bruno Lamolet, Agence
Science-Presse, 30 juin 2006. & Delsuc
F., Brinkmann H., Chourrout D. & Philippe H. (2006). Tunicates and not
cephalochordates are the closest living relatives of vertebrates. Nature, 23 Feb.2006, Vol. 439, n° 7079, pp. 965-968
[6] L’os sphénoïde, un petit os constituant la partie moyenne de la base du crâne, est une articulation entre les os du crâne et ceux de la face.
[7] L’« aventure humaine » est-elle programmée ?, Agnès Lenoire, SPS n° 270, décembre 2005.
[8] lois évolutives qui existent,
dont on ne connaît pas les raisons de leur existence et qui auraient pu ne pas
être.