« 6° sens : qu’est ce qui pousse à croire-on à l’irrationnel ? »

 

Emission « Sans aucun doute », de Jean-Luc Delarue, du mercredi 6 octobre 2004,

sur France 2

 

Résumé de notes rapides prises lors de l’émission par Benjamin LISAN.

 

1      Présentation des invités de l’émission par le site de « Sans aucun doute » : 1

2      Début des notes personnelles. 4

 

 

1         Présentation des invités de l’émission par le site de « Sans aucun doute » :

 

Maryvonne Dray, retraitée et Yvon Dray, cadre supérieur, retraité, trois enfants :

Karine avait 21 ans quand elle est morte dans un accident de voiture. Désespérés, ses parents qui n'étaient pas religieux, ont tenté de trouver des réponses à leurs questions et ont lu des livres sur la vie après la mort. Grâce à ses lectures, Yvon, scientifique et donc très cartésien, apprend que "L'âme conserve ses caractéristiques. La vie continue mais sous une forme différente avec un corps astral". Aujourd'hui ils communiquent avec leur fille grâce à la TCI (trans-communication instrumentale) qui consiste à établir un dialogue via des micros et des magnétophones afin d'enregistrer sa voix dans une pièce calme et fermée. Ils possèdent 200 cassettes. Maryvonne, de son côté, pratique également l'écriture automatique. Ils ont fondé une association d'aide aux parents d'enfants défunts qui souhaitent établir le contact avec l'au-delà. Au quotidien ils voient tous les deux des signes qui manifestent la présence de leur fille. Pour en savoir plus

 

Christine Moreau, 49 ans, conductrice de bus, trois enfants et Rénald son fils, 24 ans :

Dans leur famille, le fluide se transmet de mère en fils. Il y a d'abord Christine, la mère, qui soigne les brûlures, les verrues, les dartres, les hémorragies, les douleurs dentaires des bébés et les animaux. Elle détient un "secret" que lui a transmis un vieux guérisseur. Il s'agit de prières ancestrales qu'elle seule connaît (pour éviter que son savoir ne se perde, elle a tout écrit sur une feuille cachée quelque part dans la maison et son fils Rénald en héritera à sa mort). Les séances se passent par téléphone ou sur un coin de table dans la cuisine familiale. Pour une verrue, par exemple, il lui faut de l'ail ou du lard. Elle décrit ensuite des cercles autour de la verrue avec le morceau d'ail (ou de lard) et "dit ce qu'elle a à dire". Elle enterre ensuite le morceau dans le jardin et quand c'est pourri (3 semaines plus tard), la verrue s'en va. Il y a aussi Rénald, le fils, qui fait du magnétisme depuis 4 ans. Comme il a un autre métier (conseiller comptable), il ne peut pas recevoir plus d'une personne par jour et les soigne par imposition des mains.

 

Jean-Jacques, 50 ans, divorcé, deux enfants :

Il y a 3 ans, Jean-Jacques a crée un centre d'études et de recherches pour comprendre les phénomènes paranormaux. Depuis, grâce à un matériel perfectionné venant des Etats-Unis (appareil photos, caméscopes, détecteurs de champs électrique et magnétique...), il traque les fantômes, dames blanches et autres maisons hantées. Il cherche avant tout à montrer grâce à des preuves tangibles que ces phénomènes existent. Il intervient chez des particuliers avec une équipe d'un ou deux techniciens qui s'occupent de l'aspect matériel, et d'une médium qui rentre en communication avec l'entité en présence. Avant chaque intervention, il prend d'abord des renseignements auprès de la mairie pour connaître tout ce qui pourrait perturber une maison de façon naturelle (ancienne carrière, réseau souterrain EDF, réseau d'eau...).

 

Danielle, 80 ans, divinologue :

A 25 ans, Danielle fait une NDE pendant son accouchement. Déclarée morte cliniquement pendant 1 minute 15, elle voyage dans le corps des médecins qui l'entourent sur son lit de mort. Lorsqu'elle se réveille, elle en parle à une infirmière qui note tous les détails et ensemble elles constatent qu'elle a vu des choses qu'elle ne pouvait pas connaître. Dès lors elle a un don de voyance, mais le nie pendant 25 ans, car quand elle commence à en parler, les gens ne la comprennent pas et son mari l'emmène chez un psy. Puis, alors qu'elle est fauchée, elle décide d'en faire son métier et d'assumer ce qu'elle est : "divinologue". Aujourd'hui Danielle dit avoir une "oreillette avec le cosmos", elle peut aussi aller faire un tour chez son fils aux USA sans sortir de son appartement parisien. Pour en savoir plus

 

Charles Antoine, 21 ans, étudiant :

Dans la région, la maison de Charles Antoine, qui appartient à sa famille depuis deux générations s'appelle la maison du diable. Personne ne connaît la source de la rumeur. A 4 ans, Charles Antoine comprend que sa maison a mauvaise réputation car on y a mis le feu. "Je savais que des choses se passaient car je sentais ma mère morte de trouille. Elle se levait la nuit, les gens nous jetaient des pierres, des crachas à la figure". Suite à cet incendie sa mère qui n'avait pas d'argent à barricadé la maison et certaines fenêtres avec des bouts de verre, de tôle, de grillage, ce qui n'a fait que renforcer la rumeur. Les gens se sont alors déchaînés et ont donné des coups de hache sur la grille, ont peint des tags "à mort le diable, 666", sur les murs de la maison. Charles Antoine a très mal vécu cette réputation. A l'école il était exclu, on le surnommait le diable. Mais il n'a jamais eu peur de cette maison. Par contre il avait peur de se balader dans le jardin car il pouvait recevoir des cailloux, des bouteilles vides, des couteaux... Aujourd'hui quand on lui demande où il habite , il répond : "dans la maison du diable". Ce qui l'a fait souffrir petit, aujourd'hui le fait sourire.

 

Nadine, 47 ans, quatre enfants :

Médium depuis qu'elle est toute petite (elle dialoguait avec sa grand-mère décédée et communiquait par télépathie avec son frère dans le coma), Nadine Menzin vit dans une maison "hantée" avec ses deux dernières filles, Audrey (15 ans) et Sandy (10 ans). Le fantôme ? C'est son mari décédé il y a deux ans qui se promène un peu partout, allume la lumière, ouvre les volets, fait marcher la chaîne hifi et la suit parfois jusque sous la douche : "Je suis obligée de lui dire de me laisser tranquille !" explique-t-elle. Nadine n'est pas la seule à le voir. Audrey aussi croise régulièrement l'ombre de son père ou voit son chien (décédé) qui remue joyeusement la queue sur son lit. Quant à Sandy, elle fait des rêves prémonitoires (interros surprises au collège, copines qui vont frapper à la porte, coups de téléphone à venir...) et a vu une "dame habillée comme dans l'ancien temps" alors qu'elle jouait chez une copine.

 

Thérèse, 63 ans, célibataire :

Quand Thérèse consulte un voyant en 1991, c'est pour des problèmes sentimentaux, elle veut savoir si elle va rester avec son amoureux. Au bout de 10 années, c'est plus de 70 000 euros qu'elle lui a laissés. Elle se retrouve aujourd'hui sur la paille avec les huissiers sur le dos, elle s'est séparée de son ami à cause de ses problèmes financiers mais a continué à donner beaucoup d'argent à son voyant pour qu'il la fasse gagner au loto, histoire de rembourser ses dettes. Aujourd'hui elle ne le paie plus, a même porté plainte contre lui, mais elle l'appelle encore régulièrement pour savoir quand elle va gagner au loto, car bien qu'elle sache qu'elle s'est faite avoir, elle se dit qu'elle n'a pas dépenser tout cet argent pour rien.

 

Mickaël, 29 ans :

Tout a commencé quand sa mère s'est déclarée voyante quand il avait 14 ans, après être allée voir un médium qui lui a trouvé ce don. Quelques mois après, elle ouvre un cabinet de voyance et se lance également dans la magie blanche. Dès le départ, Michaël ne croit pas en son don. A l'école il subit les moqueries et cache le véritable métier de sa mère, il préfère dire qu'elle est couturière. A chaque fois que sa mère rencontre quelqu'un, elle lui fait de la voyance mais se trompe quasiment tout le temps. Quant à Mickaël, sa mère lui lit l'avenir sans cesse, lui prédit qu'il sera magnétiseur ou militaire. A tel point que Mickaël s'est laissé embrigadé. Il a fini par croire que lui aussi avait un don, a rompu avec ses amis, sa petite-amie, et son travail car sa mère lui disait que cet entourage lui jetait des sorts. Mais un jour sa mère va trop loin et lui dit qu'il incarne le mal, qu'il n'est plus son fils. A l'époque il a 24 ans, il décide de couper les ponts avec sa mère et de retourner vers sa petite-amie avec laquelle il vit aujourd'hui. Depuis il se sent beaucoup mieux.

 

Norbert Chatillon, Psychanalyste (+) :

Ses déclarations :

<<Mme IRMA :  Les gens vont consulter par rapport à une incertitude. C'est l'angoisse de ne pas savoir, de ne pas pouvoir se situer par rapport au passé et au futur qui va pousser ces personnes à consulter. En résumé, elles demandent au voyant quelque chose qui pour elles n'est pas possible : y voir clair. C'est une demande qui repose sur une croyance : "il y a des gens qui voient". Et sur un besoin : celui d'être rassuré.

Potentiellement, on peut tous à un moment où à un autre de notre existence devenir client d'une voyante, quel que soit notre QI, notre origine sociale ou notre formation. Même des personnes très cartésiennes peuvent y faire appel. Notamment quand ils s'aperçoivent que l'approche rationnelle ne leur permet pas de tout appréhender. La preuve : certains grands scientifiques ont reconnu qu'il y avait souvent une grande part d'irrationnel dans leurs expériences...

Voyants = Charlatans ? Un voyant charlatan c'est quelqu'un qui abuse de la naïveté, de la faiblesse du consultant et qui va repérer la faille dans le discours et dans le questionnement du client. Il va ensuite s'en servir et donner les réponses que le consultant attend.

En revanche, je crois qu'il existe des personnes qui ont des dons de voyance. Elles se mettent alors dans un état intérieur différent, une sorte de transe, vont voir des choses et décider ensuite de les divulguer ou pas. C'est un état psychique très particulier. Souvent quand elles reviennent à l'état conscient ces personnes ne se souviennent pas de ce qu'elles ont vu et que pourtant elles ont dit dans ce moment de voyance. Ç'est quelque chose qui ne s'explique pas. Finalement, c'est très animal. En Chine par exemple, on a réimplanté dans certaines régions des petits animaux dont on sait que le comportement change à l'approche d'un tremblement de terre. Ils sentent les secousses plusieurs heures avant les grands instituts sismographiques. Il y a aussi l'exemple des chiens (ou des chats), qui à des centaines de kilomètres, peuvent retrouver la trace de leur maître. Pourquoi ça n'existerait pas aussi chez les humains ? Moi en tous cas c'est une proposition que je peux admettre.

Le danger, c'est l'usage que l'on va faire de ces prédictions. Il faut donc bien distinguer le phénomène et l'usage qu'on en fait. Quand il ne prend pas de distance par rapport à l'énoncé, le consultant se met dans une position où il abandonne sa capacité de décider et s'en remet à la voyance. Là il y a un problème. Deux réactions possibles : s'il s'agit d'une prophétie positive, la personne va développer une conduite qui va ressembler de plus en plus à la prédiction. Inversement, s'il s'agit d'une prédiction négative, elle va chercher à la fuir (mais parfois la rejoindre inconsciemment).

Que pensez vous des rêves prémonitoires ?

- Ça peut être l'impression de "déjà vu". La personne perçoit les choses plus vite sur le plan sensitif que sur le plan conscient (c'est comme un bug dans le cerveau) et a donc l'impression de déjà vu.

- Le rêve a aussi une fonction de compensation. Il y a des choses au plan conscient que l'on refuse d'accueillir et que l'on va rêver. Des choses que l'on met volontairement de côté au quotidien et qui vont revenir en rêve. C'est pour cela que l'on dit que la nuit porte conseil. Exemple : la veille d'une réunion de travail importante il est courant de rêver de tout ce qui pourrait se produire de négatif. Et si le lendemain l'un de ces événements (redouté) se produit, on se dit que son rêve était prémonitoire.

- Et puis, il faut savoir que l'inconscient est très imaginatif. Il imagine ce que le conscient n'a pas la richesse d'imaginer. C'est pour ça que dans le monde, il est probable que des personnes aient rêvé d'avions qui se crashaient sur des tours avant le 11 septembre.

Et des gens qui croient aux fantômes ?

Depuis la nuit des temps, dans les cultures les plus anciennes, on parle de fantômes et d'esprits. Cela fait partie de l'inconscient collectif.

On peut faire plusieurs hypothèses :

- La première est qu'il s'agit d'un activation de l'énergie intérieure qui va organiser, sous la forme du fantôme, quelque chose qui est de l'ordre du désir. Il y a un tel désir de voir, que toute l'énergie psychique va se concentrer pour produire l'image à la manière d'un hologramme. Par exemple, la personne qui voit son mari décédé est comme portée par l'énergie de le voir. C'est une auto-activation. Il est tellement en elle, qu'elle finit par le voir. Et ça peut être collectif. On retrouve ça dans les histoires d'ovnis. Un événement (passage d'une comète, éclipse) va consteller une vision collective, comme si à un moment donné tout le monde était disposé à croire ça.

- La deuxième hypothèse c'est que les lieux habités par des personnes possédant une énergie puissante auraient gardé une trace de cette énergie.

Là-dessus je ne trancherais pas.

Que pensez-vous des personnes qui parlent avec les défunts ?

Il est difficile d'imaginer que la personne communique réellement avec le mort. Elle communique avec une part psychique d'elle-même. Elle est tellement dans l'intensité d'une expériences partagée interrompue(par la mort) qu'elle continue de faire vivre en elle la personne disparue. C'est une manière psychique de se maintenir en vie. C'est moins douloureux. Ça permet de faire le deuil.

Comment les guérisseurs (magnétiseurs) fonctionnent-ils ?

Je pense que les guérisseurs ont recours au transfert de force. C'est la croyance dans le processus qui active le fluide et qui fait que l'organisme se met en position de guérison. Je pense que nous avons des forces qui sommeillent en nous. Le magnétiseur est là pour les mettre en éveil et aider le malade à se guérir lui-même (il active l'énergie du malade qui va s'auto-guérir).

Nous sommes vraisemblablement porteurs d'énergies que nous ne savons pas utiliser. D'ailleurs les scientifiques disent souvent que nous n'exploitons que 10% de nos capacités psychiques. Cela se voit dans le spiritisme. Il semblerait que ce n'est pas l'au-delà qui communique avec nous, mais bien le fluide de l'ensemble des personnes physiquement présentes dans la pièce (phénomène d'accumulation) qui déplacerait le verre en direction des lettres.>>

 

Source sur les invités : http://www.casediscute.com/2004/005_irrationnel/invites/invites.shtml


 

2         Début des notes personnelles

 

Charles-Antoine : vit dans maison prétendue être celle du diable. Il veut parler des galères avec les villageois qui attaquent la maison.

Nadine : médium, divinologue,

Yvon et marie-Yvonne Dray (habitant La Colle-sur-Loup, Alpes Maritime) : croient et pratique la Trans-Communication Instrumentale (TCI), par les photos, les magnétophones, la télévision.

Jean-Jacques : chasseur de fantôme (ghost buster) : les fantômes sont des entités ou des âmes qui ne sont apaisées (elles errent). Il les détecte avec électromètre et appareils photos.

Danièle : a connu une NDE, elle est voyante, divinologue. 

Christine Moreau : habitante du Doubs, guérisseuse, elle se dit « barreuse ». Elle « barre » les douleurs, les rages de dents, les dartres, les verrues, … et même les animaux. Elle ressent un peu la douleur des autres quand elle « l’enlève » aux autres : « Cela me chauffe ». Ce n’est  pas sa profession (elle est conductrice de bus). Elle a appris cette technique, d’un autre « barreur », qui lui a « communiqué » le don. Elle enlève la verrue, juste en la regardant (la verrue disparaît alors au bout de 15 jours (!)). Si elle dévoile son secret, elle le « payera », son don ne « marcherait » plus pour elle, alors. Elle enterre des morceaux de lard et de l’ail, dans son jardin, pour enlever les verrues au bout de 3 semaines.

Rénald Moreau : son fils : Il est aussi « barreur ». Il « souffre » (ressent intiment) la douleur des autres.  Il n’aurait pas appris. Son don est « inné » (ou bien il aurait reçu le « magnétisme », « l’énergie » de sa maman).

Michael : 29 ans, a souffert de sa mère voyante et escroc et de l’ambiance de voyance et d’irrationnel créés par sa mère.

Thérèse :  s’est faite arnaquée par un marabout, de plus de 500 000 FF en 10 ans ( !).

 

Parmi les sceptiques invités :

 

Christine Ockrent :  journaliste. Je ne crois pas aux fluides, et au magnétisme.

Norbert Chatillon :  psychologue.

Jacques Guerry : docteur dans le Berry. Selon lui, il y a une composante psychique, dans les dermatoses, les zonas … Tous les personnes présentes font « guérir » par l’inconscient et ont un fort rapport avec la religion. On peut obtenir des guérisons pour des petites affections. Le danger de cette pratique est qu’elle éloigne des thérapies traditionnelles [sérieuses]. Il y a un recul par rapport au traitement des maladies graves (j’ai des doutes, qu’on peut soigner des hémorragies graves par ces techniques).

Une avocate.

 

Christine : je suis terre à terre. Je ne me pose pas de questions.

Danièle : J’ai eu une NDE dans les années 50, suite à une césarienne qui s’était mal passé, à New-York. J’ai vu un grand tourbillon de lumière. J’étais curieuse, je croyais que j’allais vers le ciel. Je me sentais collé au plafond de la salle d’opération (il y avait 6 personnes autour de moi). Je voyais mon corps.

Durant mon « voyage », je vis des masques Incas, puis l’intérieur d’une maison, avec une moquette rose et des rideaux verts.

J’ai entendu une voix qui me disait « soit du reste avec nous, soit tu retourne sur Terre. Dans ce cas, tu aideras les autres ».

Mon encéphalogramme a été plat ( ?).

Le chirurgien qui l’opérait lui dit qu’elle était « morte », pendant 1 minute 15.

Au réveil, j’en parlais à l’infirmière qui nota mon témoignage. Elle avait justement une moquette rose et des rideaux verts. Lors de l’opération, il y avait à sa droite, l’anesthésiste qui faisait des recherches sur les masques Incas.

Elle est la petite nièce de Jules Verne.

Son ancien mari l’a pris pour une folle. Il lui a dit d’aller voir un psychiatre.

Depuis elle a épousé un théosophe (qu’elle semble avoir quitté maintenant).

Elle a un pendule pour consulter (c’est un « rail » pour la guider).

 

Elle a lu que le présentateur Jean-Luc Dalarue avait comme signe astral « Cancer ». En se basant sur son âge, elle dit qu’il n’est pas Cancer, mais gémeaux (Il aurait « Mars et Vénus en ‘’gémeaux’’ ». Elle même est gémeaux. Elle affirme qu’il y a « une maffia des gémeaux dans les milieux de la télévision ».

Elle fait de l’astrologie sa profession. Mais elle ne se dit pas astrologue, mais « divinologue ».

 

Elle affirme à Delarue, qu’en 2005, il aura 3 dossiers importants à traiter.

Aux USA, il y aurait des voyantes attachées à toutes les entreprises ( !).

Selon elle, la voyance est constituée de 1/3 de psychologie, de 1/3 d’expérience et de 1/3 de voyance.

Elle dit qu’elle ne peut se marier, parce qu’étant capable de lire dans les pensées de son mari (par son don de voyance), elle est obligée d’avoir un « homme cristal clair » (raison du fait qu’elle ne peut rester, longtemps, avec un homme).

Elle dit voyager télépathiquement avec son fils aux USA (lors de méditations matinales).

(Lors d’un de ses « déplacements télépathiques », elle avait vu que dans l’appartement de son fils, il y avait un vélo remisé, un nouveau tableau, un rideau de douche avec des dessins de cacatoès dessus. Quand elle s’est rendu chez son fils, par avion, elle a bien trouvé le vélo, le tableau, et comme elle ne trouvait pas le rideau de douche, son fils a sorti de dessous la baignoire, le hideux rideaux de douche roulé en boule ( !!)).

Elle avait annoncé (« divination ») à son fils qu’il aurait le « Granny Award » du meilleurs Mixeur, ce qu’il a effectivement obtenu ( !).

 

Michael : ma mère a escroqué tout le monde.  Elle avait un restaurant qu’elle a vendu. Puis elle a été voir un voyant, pour savoir si elle divorcerait. Le voyant lui a dit qu’elle divorcerait, ce qu’elle a fait alors ( !). Elle s’est alors mise, à son tour, voyante à son compte.

Elle aimait que les gens soient ses « choses », dont son fils. Si ce dernier se révoltait, elle le battait. C’était les gens paumés qui la consultait.

Sa mère lui avait prédit (à son fils) qu’il serait un grand médium (ce qu’il n’a jamais été), un Jésus 2. Elle l’a trop influencé (et il a encore du mal à se défaire de son influence). Sa mère était très « négative ». Une de ses sœurs se droguait aux drogues dures. Cette mère n’a pas hésité à accuser l’autre sœur de se droguer, de se prostituer, de pratiquer de la magie noire (ce qui était purement fictif). Elle avait réussi à cassé toutes les relations amoureuses de son fils (disant avoir vu la future, se prostituer dans la rue près de chez elle), pour pouvoir le conserver sous sa coupe.

 

Thérèse :  Elle était venu consulter ce marabout escroc, pour un retour d’affection. Chaque séance coûtaient 500 FF. Le marabout lui dit que pour que cela marche mieux, il fallait qu’il parte au Sénégal, faire des sacrifices d’animaux, auprès de son père (et qu’il n’avait pas d’argent pour aller  là-bas). Elle lui a alors payé le billet d’avion (8000 FF) ( !). Il lui avait dit que cela ne prendrait pas longtemps. Il est resté en Afrique 8 ou 9 mois. Puis il est revenu.

Il lui a dit qu’il pourrait lui faire gagner et deviner les chiffres du Lotto. Elle devait lui verser 140 000 FF. Elle n’avait pas cette somme. Ce n’est pas un problème, lui dit-il, « tu verseras de façon échelonnée cette somme » (ce qu’elle a fait). Elle a eu une fois, ~ 15000 F, de gain au Lotto. Elle a perdu au total 500 000 FF. Les problèmes d’argent (le fait qu’elle n’ai pas avoué l’étendue de ses pertes et emprunts à la banque) a été la cause de son divorce.

(Truc terrible, elle avait encore téléphoné gentiment, il y a une semaine, à cet escroc pour qu’il lui rende son argent (pour le Lotto)).

 

L’avocate : il fallait porter plainte tout de suite. Il est vrai qu’il faut d’abord payer une consignation de 1000 Euros auprès des doyens des juges, qui alors nomme une commission rogatoire. C’est cher, mais il faut le faire.

100 000 personnes, par mois, sont victimes des escrocs (à cause du vide juridique). 70 % ne font rien, ne porte pas plainte (par manque de preuve, par peur du ridicule …). Devant l’énormité des sommes, il faut porter plainte.

Il faut éviter de payer en espèce. Il faut réclamer la totalité et des dommages et intérêts. Et parfois même de la prison ferme et l’interdiction d’exercer (un minimum).

Ce qui le font, d’après elle, gagnent le plus souvent, et arrivent à récupérer l’intégralité des sommes perdues (même si l’on a été consentant, en donnant de l’argent à l’escroc).

 

Nadine (médium) : le vrai voyant est celui qui ne fait pas de publicité et a fait ses preuves ( !).

« Je me prépare, ¼ h avant la séance, je fais le vide mental. Je ne fais rien en public _ toutes mes consultation en privé ».

Elle prévoit pour 2005, pour J.L. Delarue une bonne surprise, des nouveaux contrats … et autre chose (finalement, elle avouera, devant l’insistance subtile de J.L. Delarue, qu’elle lui prévoit un bébé/un enfant pour 2005).

 

Jean-Jacques : Il est passionné par les maisons hantées. Il se fait (juste) payer les déplacement. Il s’y rend avec un détecteur de champs électriques, magnétiques et ondes radios, un appareil photo. Il possède un matériel de tirage photo chez lui. Tout son matériel est coûteux, venu des USA. Pour lui, une tâche blanche sur une photo, est la preuve d’une « entité », tâche due son énergie électrique.

Note : on voit qu’il interprète (inconsciemment), la tâche, voyant, par exemple un enfant de 4 ans, là où personne ne voit rien (un peu comme les tâches du test de Rorschach).

(Dans un petit documentaire, passé à ce moment là, on le voit avec sa nouvelle compagne, qui a la même passion et croyances (dans les « entités »), se rendre la nuit sur la tombe d’en prêtre. Elle qui aurait une « sensibilité médiumnique » a déjà des frisson dans le cou. Puis elle  une chaleur dans le cou, et son compagnon Jean-Jacques détecte avec son détecteur un champs dans son cou ; Il affirme alors que le fantôme est passé par le cou de sa compagne  !

Note : je crois que la compagne de Jean-Jacques se nomme Nathalie. Celle-ci dit qu’elle a eu un côté glacé durant ½ heure).

 

Puis dans un autre documentaire, dans une maison « hantée », une habitante dit entendre des claquement dans sa véranda. Elle n’entend pas, en général, mais ressent une présence ce qui l’empêche de vivre. Le médium (une femme) qui venu la voir et l’aider, dit qu’elle voit 4 garçons. Elle dit qu’elle vient d’envoyer « de la lumière » à 3 de ces garçons (sous la forme « d’entités »). Elle dit alors à l’instant, qu’un enfant est parti dans la salle de bain. Dans la cave, le médium dit voir un homme de taille moyenne, de traits fins, portant une casquette. Puis tout le groupe, la médium en tête, remonte en courant dans l’escalier de la cave, parce que le monsieur est reparti en haut (selon la médium les entités de déplace à 500 km/ h !).

Bref, durant le doc, tout le monde coure, en permanence dans la maison, à la poursuite des « entités ».  Un assistant (je crois que c’est Jean-Jacques le chasseur de fantôme) prend des photos avec un appareil numérique.

(Mais au retour, il constatera que la tâche blanche n’est que le reflet du flash dans le miroir de la salle de bain. A la grande déception de Jean-Jacques, ce n’est pas un fantôme).

A la fin, la maison est « dégagée et les entités sont montées dans la lumière. Ils peuvent bien sûr de nouveau redescendre dans la maison, mais il seront plus sereins et moins agressifs » (dixit la médium). Celle-ci dit toujours travailler avec son « guide spirituel » (situé dans l’Au-delà, qui lui ne s’est pas « réincarné » comme elle et la guidant sur Terre). Grâce à ce guide, elle aurait une oreille directe sur le cosmos (ce guide est son « âme jumelle ». Lui, il ne se réincarne pas).

Charlotte la propriétaire de la maison « hantée » se dit satisfaite.

(Elle dit pour expliquer le phénomène, qu’elle est dérangée par les bruits, elle les sens. A la fin elle est épuisée. Elle entends une voix off l’appelant dans la nuit et lui disant « maman » (cela de la part des 4 âmes errantes des 4 petits garçons).

 

Jean-Jacques : « Si on ne croit pas … on ne voit pas. Si on se referme sur quelque chose, on ne la voit pas alors ».

 

Charles-Antoine : Comme « sa famille, sa mère et lui vivent dans la maison du diable », on lui jette des pierres. En 1985, il y a eu un début d’incendie, parce que les gens du village mettait des bougies dans le mur. Ces derniers croient que sa mère est un loup-garou.

 

« C’est du vent, des rumeurs ».

 

Il ne sait pas qu’elle est l’origine de la rumeur qui date de 1985. Il a 2 hypothèses :

 

Ils ont du faire appel plusieurs fois, appel à la police pour porter plainte (sans suite).

La maison est depuis 3 générations dans la famille.

 

Des gens « Aware » (des cinglés) colportent la rumeur.

Mais la principale cause de la diffusion désastreuse de la rumeur, c’es FR3. Qui a fait une 1ère émission (au 2° degré) qui parlait du mystère de la maison. Voyant les dégâts qu’ils ont fait, ils ont fait une seconde émission maladroite pour démentir la rumeur (ce qui n’a fait que l’accroître !!).

Bref, il ne faut pas croire ce que l’on dit.

Les « awares » voient un signe dans une tâche blanche sur la porte, là où l’on devrait voir qu’une tâche d’humidité.

 

Nadine : J’ai fait le thème intime de J.L. Delarue, je vois qu’il aura un enfant en 2005.

 

Yvon Dray : Je suis ingénieur télécom, formateur. On a perdu notre petite fille Karine, il y a 8 ans, dans un accident d’auto. Marie-Yvonne a d’abord fait de l’écriture automatique. Puis de la TCI (trans-communication instrumentale) : art de la communication avec les entités, dans une autre dimension, avec les instruments modernes.

Yvon enregistre des bruits blancs avec son petit magnétophone. Il nous fait entendre des bandes où l’on entend vaguement, dans un fond de bruit fort, « Bonjour », « mon père est admirable ».

Tous les 2 ont énormément lu, depuis 8 ans, à la Colle-sur-Loup (sur ces questions).

« Karine n’est pas morte, elle est partie ailleurs, son âme est vivante, elle est présente à nos côtés ». Elle vit au Ciel ».  « Un jour, la petite boîte à musique de Karine a fonctionné (tournée) toute seule (c’est un signe envoyé par _ une manifestation_ de  Karine) ».

 

Le 27 mai, à la fête des mère, une boule de papier, enveloppant une petite médaille avec une étoile de David, a surgit, de nulle part, au milieu de la pièce, avec sur le papier « De Karine pour maman » (Il y aurait eu une lumière de flash. « C’est une manifestation de  Karine » selon Yvon).

Marie-Yvonne Dray : j’arrive par télépathie à contacter Karine, par l’écriture automatique. « J’ai eu des messages d’elle : Maman chérie, ne pleure pas. Tu me verras bientôt. Je suis dans un monde de bonté. J’aurais pleuré de joie. C’est beau. Cela nous dépasse ! ».

Yvon Dray : Patricia la sœur de Marie-Yvonne est sceptique.

Marie-Yvonne Dray : mon explication est que Patricia n’a pas « franchi la barrière de douleur » et est donc incapable de « ressentir ».  Patricia dit « que cela en tout cas, leur permet de continuer à vivre ; c’est leur moyen de faire leur deuil de Karine ». Karine est dans un nouveau corps astral. On met le son de la douche qui tombe pour réaliser nos enregistrements.

On se coupe, on veut la tranquillité, pour l’expérience. Elle pose la question « Karine ? ». Sur le magnétophone Marie-Yvonne et Yvon entendent « C’est moi » puis « bon courage » puis «  .. je t’attends » (nous les téléspectateurs on ne distingue pas cela, juste un bruit). Si les téléspectateurs n’entendent pas. C’est qu’il ne sont pas exercés. Marie-Yvonne et Yvon disent qu’ils ont l’oreille sélective et ont l’habitude. En tout cas, cela les a tranquillisés (avant ils avait dit que cela paraissait « irrationnel » que leur petite fille parte avant eux).

Il y a des signes de reconnaissances, Karine a parlé de « Ma petite biche » (ce que je luis disait), et de « Magna » (or Magna était sa chatte).

Marie-Yvonne Dray : tout ce qui est scientifique ne rentrera pas dans cela (peut-être une notion que cela dépasse ou est inaccessible à la science ?). pas une question d’argent ( ?). Je préfère qu’on passe pour des fous que des ignorants (on est des fous, non dangereux)./

Pour s’en sortir, il faut se poser des questions, s’interrroger.

 

Nadine : je crois  à la présence de mon  mari décédé. Comme il est taquin, il fait s’allumer toutes seules la lumière et la chaîne HI-FI. Elle voit ou le sent ou son souffle chaud.

Mais elle lui a imposé des limites ( !).

 

Norbert Chatillon : Il y a un mécanisme psychique derrière la recherche de ces gens.

Ils sont sincère, il les ressentent « réellement ». L’irrationnel fait parti de la vie, qu’on cherche à « rationaliser ».  le désordre est un ordre non « normé ». Dans le processus de rationalisation, elle (ces personnes) veulent rester dans la zones où elles sont le plus à l’aise. Leur « ouverture » est en rapport avec les structures mentales établies.  Il a des personne abusées. (dans le cas de la mère de Michael ( ?), il a incitation a abus de faiblesse ( ?), et il y a une mère abusive.

Dans le cas de Thérèse le marabout se joue d’elle. Son moi n’est pas assez fort et structuré.

Il a une perception vraie de ce qui n’existe pas.

Comme dans le cas de l’émission de radio d’H.G. Wells sur l’invasion des Martiens, dans les années 40, aux USA, dans les hallucinations collectives, il a une cristallisation des énergies psychiques.

Il a des prédispositions, dans une culture donnée, à un moment donné.

(et des faiblesses, des suggestions et des croyance).

Toute personne cartésienne s’intéressera  à l’irrationnel, mais elle le tire vers le rationnel.

 

Christine Ockrent :  Il y a une très grande capacité des gens à croire. Il a un besoin de dépendance.

Chez certains, il y a un grand besoin de pouvoir et une grande capacité à convaincre.

Il faut revenir aux chiffres. Le pourcentage des gens qui ont besoin et recourt à la foi, aux symboles religieux ou para-religieux. Confondant dans nos sociétés.

Il y a aussi le domaine du miracle (dont on n’a pas parlé).

Il y a une telle place à ces phénomènes (et une recherche d’un monde qui serait plus satisfaisant).

L’astrologie est une « aventure » aussi vieille que l’humanité.

 

Jean-Luc Delarue : s’adressant aux médiums de la salle : « d’après vous,  lors des élections américaines, qui va gagner ? »

Réponse de Nathalie : Bush  (G. W. Bush)

Réponse de Nadine : Bush.

 

Jean-Luc Delarue présente, maintenant, à la fin de l’émission, une série d’ouvrages :