Défendre la planète, les forêts et les milieux naturels

 

Introduction

 

Ce texte s’inspire largement de passages  du texte du livre le « syndrome du Titanic » de Nicolas Hulot [1].

 

Il faudrait accepter de remplacer le cercle vicieux actuel _ consommer toujours plus, non pour satisfaire des besoins naturels, mais le plus souvent maintenant pour absorber la surproduction de nos entreprises qui créent sans cesse de nouveaux besoins _, par une consommation plus régulée, plus économe et plus respectueuse de l’environnement.

 

Il faut changer les mentalités, ne pas hésiter à impliquer les citoyens eux-même, à leur faire prendre conscience de leur implication dans les évolutions écologiques de la planète (réchauffement climatique, pollutions, désastres écologiques et climatiques, déforestation …). Il faut briser le fatalisme et le conformisme ambiants, celui du « ce n’est pas de ma faute, c’est de la faute des autres ou de personne ».

Si difficile à se convaincre des menaces (non visibles et à long terme), l’opinion publique se rassure à bon compte dès qu’il s’agit de sa tranquillité.

Dans notre société, les consommateurs ignorent d’où viennent et comment sont produits les biens qu’ils achètent et où vont les déchets.

 

Souvent dans les attaques contre les tenants de la défense de l’écologie et contre les alter-mondialistes, se cachent les lobbies industriels. Ceux-ci sont influent sur la recherche appliquée. Selon ces derniers, les organisations font tout pour se faire remarquer des médias (tels Greenpeace …) afin de remplir leur caisse.

 

Certains accablés d’une vision à court terme et à œillère, comme statisticien danois Bjørn Lomborg affirment qu’un problème donné n’existe pas puisque les génération futures, qui y seront confrontées, feront le nécessaire pour le résoudre et s’y adapter [2].

 

Et sans tomber dans les excès de la « deep ecology », affirmant que l’homme n’a pas sa place sur terre, et sans affirmer non plus que Gorges Walker Bush est une catastrophe de niveau 5, mais on peut penser qu’avec la catastrophe annoncée qui arrivera tôt au tard, comme l’avait été annoncée celle de la Nouvelle Orléans (avec le cyclone Katrina du 29 août 2005), et qui n’a pas été anticipée, que G. W. Bush et son administration seront comptables, sinon seront considérés comme coupables, devant l’Histoire.

Les USA sont responsables du quart des émissions industrielles mondiales de CO2, mais refusent de ratifier le protocole de Kyoto. Au sommet de Johannesburg, les USA affirment que rien ne sera fait pour modifier le mode de vie américain.

Avec Bush, le programme qui prévoyait le retraitement de centaines de tonnes de déchets industriels a été gelé. Idem pour un programme de protection des espaces naturels, permettant de transformer certaines terres en réserves naturelles.

Entre 1992 et 2000, 572 animaux avaient été ajoutés à la liste des espèces protégés, la nouvelle administration Bush n’en n’a pas inscrit un seul. Celle-ci satisfait même maintenant toutes les demandes des industriels, agriculteurs et exploitants forestiers. Par exemple, 10 % du Giant Sequoia Monument de Californie, pourront être abattus et 60 % des cours d’eau, fleuves, laces devraient bientôt échapper au contrôle de l’état, ce qui permettra l’assèchement, l’arrosage et l’irrigation non contrôlées (comme c’est déjà le cas, en Californie et en Arizona).

Ne doutons pas qu’un homme qui, en tant que gouverneur du Texas, a laissé fonctionner la chaise électrique avec la désinvolture que l’on lui connaît [1], soit capable de compromettre la vie des générations futures sans le moindre état d’âme.

 

Lorsqu’un politicien courageux veut peser de manière décisive sur notre société, il subit des réactions brutales de rejet et l’esprit frondeurs de l’opinion publique. L’opinion veulent bien des changements, à condition de ne pas en payer le prix. De temps en temps, une partie du corps social plus réactive parvient à faire une démonstration de force et paralyse la moindre velléité de changement. Ce qui explique que la plupart des politiciens, ne veulent pas faire de vague, gèrent leur portefeuille en « bon père de famille » et se gardent de toutes décisions embarrassantes _ « pas dans mon jardin, pas sous mandat » pensent-ils.

Une impuissance accrue, en France, par l’importance de sa dette publique et la puissance des lobbies actifs jusqu’au cœur des cabinets ministériels.

On le voit avec le problème répétitif des inondations, dont les causes humaines sont bien connues.

Le programme Natura 2000, qui prévoit des zones écologiques protégées, avec des droits et devoirs attachées à ces zones, que chaque pays doit définir selon un calendrier précis est sans cesse freiné en France (par différents lobbies, lobbies de chasseurs etc …).

La France n’est pas encore le pays des droits des animaux et de la nature.

Notre société évoluée se résume trop souvent à une somme d’individualismes que des lobbies parviennent à fédérer autour d’intérêt catégoriels.

Les médias ne participent pas au progrès de la sagesse, et à la rationalisation, mais contribuent plutôt à la versatilité et à la volatilité de l’opinion.

Notre société est caractérisée par une précarité constante, qui l’empêche de prendre la vraie mesure des menaces à venir.

 

Partout la nature est menacée :

L’Amazonie est ruinée. La sècheresse gagne et est la plus grave depuis plus de 30 ans. Une partie de l’Amazonie bolivienne a brûlé.

Sorte de suite aux plus grands feux de forêts historiques et récents, de Bornéo et de l’Indonésie.

La profusion et la qualité des coraux des récifs coralliens et atolls polynésiens se dégradent partout.

Plus de 40 % des réserves de pêche (dites réserves halieutiques) ont été vidées des mers du monde, par la sur-pêche.

Madagascar est soumise à une déforestation massive et incessante et ses paysages, sols, sa faune et sa flore sont massacrés.

 

Ce qui m’a toujours étonné c’est la dureté des hommes, déjà les uns envers les autres [2], mais envers les animaux (la souffrance des bêtes dans les camions surpeuplés _ déshydratées, souffrant de la chaleur, certaines mourrant avant d’arriver … _, dans les abattoirs …, la souffrance infligée gratuitement, pour le « sport » et le plaisir, aux animaux lors de la chasse).

 

Texte à achever

 

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Quelques phrases de Nicolas Hulot extraites de son livre :

 

« La Terre est à tout le monde ».

« On ne naît pas écologiste, on le devient ».

« Ce n’est pas parce que les politiques éprouvent le plus grand mal à regarder au-delà de l’horizon, qu’il faut oublier les enjeux de l’avenir » ;

« Je refuse qu’au nom d’un manichéisme facile, on regarde la vie comme un western en opposant bons et méchants ». « je n’aime pas cette façon de jeter l’anathème sur les autres, qui s’accompagne souvent d’une déresponsabilisation de soi-même ».

« A force de Vouloir posséder, nous sommes nous-même possédés » V. Hugo.

 

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[1] « syndrome du Titanic », Nicolas Hulot, Calmann-Lévy 2004

[2] The Skeptical Environmentalist, Measuring the Real State of the World [L’écologiste sceptique : une évaluation de l’état réel de la planète], Bjørn Lomborg, 2001.

[3] « L’autisme de George Bush », Nicolas Hulot, Paris Match, le 9 avril 2001

http://www.fnh.org/francais/actu/edit_pm1.htm

[4] Pour en savoir plus l’effet de serre :

http://www.fnh.org/francais/faq/effet_serre/contenu.htm

[6] Sur George Bush : http://www.revoltes.org/bush.htm

 



[1] Durant sa mandature de gouverneur du Texas entre 1994 et 2002, G. Bush a laisser mourir plus de 250 condamnés à mort dans la prison de Huntsville, au Texas, sans que jamais il n’accorde, à aucun d’entre eux, sa grâce. George W. Bush a toujours refusé de gracier un condamné ou de commuer sa peine.

[2] et pas uniquement dureté des hommes dans le pays dont les pratiques humaines sont considérées arriérés et barbares, comme les pays du tiers-monde _ Chine, pays islamiques, islamistes, Soudan, etc. etc. … _, mais aussi dans nos pays dit « développés », où l’on jette à la rue les cinquantenaires, parce que considérés comme trop chers, les pauvres, les SDF, les laissés pour compte, parce que considérés comme « paresseux » …