Un sujet philosophique : Solutionner le sentiment d’injustice

 

Par Benjamin LISAN, le 03/06/2020

 

Face à des gens violents, motivés par un sentiment d’injustice (réel ou imaginaire), la bonne solution est-elle uniquement de les réprimer durement, en faisant appliquer toute la loi, rien que la loi, concernant la répression de la violence ?

 

Avez-vous alors résolu le problème de violence, grâce à cette répression ?

 

Mais avez-vous aussi le sentiment d’injustice originel qui habitait ces hommes ?

 

Qu’est-ce qui est préférable la logique de la confrontation ?

Ou la logique du dialogue et de la négociation ?

Pour résoudre ce problème.

 

Quelques pistes de réflexion :

 

1)      Réfléchir sur les forces et faiblesses de l’accord de paix de Vendredi Saint, en Irlande. Cf. Accord du Vendredi saint, https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_du_Vendredi_saint

 

Après le Brexit, la logique de la confrontation primera-t-elle ou bien la logique du dialogue et de la négociation perdurera ?

 

Note : Cet accord a été soutenu par l’UE.

 

2)      Réfléchir sur les forces et faiblesses du Processus de paix entre le gouvernement colombien et les FARC-EP. Cf. Processus de paix entre le gouvernement colombien et les FARC-EP, https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_de_paix_entre_le_gouvernement_colombien_et_les_FARC-EP

 

Note : L'ONU dénombre 77 assassinats d'ex-combattants des FARC en 2019, contre 65 en 2018 et 31 en 201728. En outre, plus de 800 assassinats politiques de « leaders sociaux » sont recensés entre la signature de l'accord de paix et avril 2020, notamment des personnes qui luttent pour les droits de leurs communautés à récupérer leurs terres, tentent de préserver l’environnement menacés par des projets miniers, s’opposent aux autorités locales ou gênent les groupes armés dans leurs activités. La plupart des leaders sociaux s’étonnent de l’inaction de l’armée lors des violences contre les populations civiles. Pourtant, celles-ci ont lieu « dans des régions fortement militarisées », relève le sénateur de l'opposition Iván Cepeda. Et d’ajouter : « On peut donc se poser la question de la connivence entre les autorités et le narcotrafic. ».

 

Qu’en pensez-vous ? Quel est votre choix ? :

 

ð  La logique de la confrontation ?

ð  Ou la logique du dialogue et de la négociation ?