Explications possibles par l'auteur des Transsexualités Secondaires :

 

1.   Introduction........................................................................................................................ 1

2.   mécanisme(s) de défense inconscient(s) :............................................................................ 1

3.   peur de la schizophrénie (perte de la raison) :...................................................................... 1

4.   peur d'être dévalorisé(e), du ridicule (souvent liée à orgueil) :................................................. 2

5.   peur d'être démoli(e)........................................................................................................... 3

6.   Continuer sa recherche intérieure pour être vraiment sur de soi :........................................... 3

7.   En conclusion :................................................................................................................... 4

 

1.       Introduction

 

          Certaines personnes sentent ou on l'impression souvent être de l'autre sexe, mais n'arrivent pas à concrétiser/réaliser ce sentiment. Il y a quelque chose qui bloque ou il y a un blocage en eux.

 

          Il y a d'abord, que beaucoup ne sont pas en fait psychiquement de l'autre sexe (ce ne sont que des états intersexuels psychiques passagers). Rappelons que la vrais transsexualité est extrêmement rare.

 

          Dans d'autres cas, les mécanismes du blocage pourraient avoir, sous toute réserve qu'elles soient ou puissent être démontrées, d'autres possibles causes, que nous exposons ici.

 

2.       mécanisme(s) de défense inconscient(s) :

 

          Suite à des blessures ou traumatismes, ou une éducation forte dans le sens de son sexe biologique, il a une réaction qui fait adopter un comportement de son sexe biologique, par réflexe, alors que profondément on irait doucement vers l'autre sexe. Le fait de s'être fait démolir, dévalorisé, peut conduire à adopter (avec résolution sur plusieurs années), une attitude plus conforme socialement.

          Un test pourrait être d'adopter malgré ses craintes, ou angoisses, un comportement de l'autre sexe (habillement, vie ...), et de voir si le blocage se maintient toujours avec l'impression d'expérience " idiote " ou d'incongruité ou de malaise constant profond. On bien si l'on a une impression, malgré le malaise ressenti en premier lieu, un mieux-être indéniable, une impression de " volupté " ou d'acuité ou de finesse intellectuelle accrue. Si c'est le dernier cas, souvent la personne voudrait, malgré ses réticences (pouvant durer longtemps) pousser l'expérience plus loin. dans ce cas on peut douter que le conditionnement de l'éducation a peut-être créé de fortes inhibitions ou refoulements qui s'ôteront souvent d'un coup.

          Le but de ce mécanisme est souvent de se protéger socialement.

 

3.       peur de la schizophrénie (perte de la raison) :

 

          Lié au sentiment précédent, on peut se dire que c'est une histoire de fou, que cela va déstabiliser intérieurement ou qu'on est fou ou qu'on va le devenir (que cela ne tient pas debout). On a l'impression que tout cela est incongru. Si à la longue le malaise disparaît, et que la raison semble conservée et renforcée, qu'une impression de force intérieure et de plénitude apparaît, que l'on est pas fou ou folle, finalement (sur une longue période), alors le doute sur son identité est peut-être fondé.


4.       peur d'être dévalorisé(e), du ridicule (souvent liée à orgueil) :

 

          On n'aime pas être ridicule.  Souvent ceux qui veulent réaliser leur désir, commencent à sortir la nuit, dans l'autre tenue (vrai surtout dans le cas des transsexuels dans le sens homme vers femme). La nuit protège. L'anonymat des grandes villes protège aussi.


5.       peur d'être démoli(e)

 

          Il y a souvent que le fait que ce côté hors norme ait pu être perçu et abîmé, peut contribuer à vivre dans l'angoisse, en tentant de l'exprimer. On peut se dégoûter soit même, d'avoir ce côté particulier.

 

          Il y a souvent la/les peur(s) pour sa place, son statu social, de remettre un " confort intellectuel " (ou tout en cause), qui font inventer de multiples mensonges inconscients. Il n'est pas toujours facile de se remettre en cause. Il est souvent plus facile d'être intolérant (ce qui permet d'éviter de se remettre en cause), que d'être tolérant.

 

 

6.       Continuer sa recherche intérieure pour être vraiment sur de soi :

 

          Souvent on peut sentir en soit une douloureuse ou difficile d'impression de blocage. Avant de vouloir, " tout casser ", pour se " débloquer ", il faut faire preuve de bon sens. Ne pas se précipiter en quoi que ce soit (rien faire d'irrémédiable).

 

          Peut-être la solution pour voir, sera une psychanalyse ou une psychothérapie, pour découvrir d'éventuelles causes éducationnelles (tels conflits ou passions graves avec les parents, parents castrateurs ...). Il faut choisir avec soin le spécialiste.

          D'autres choisiront d'autres voies de recherche intérieures. Dans ce domaine il faut être prudent (il faut avoir un mental fort. C'est déconseiller aux psychismes fragiles).

          On peut adopter, pendant un certain temps, une vie de l'autre sexe (ce qui demande ou peut demander un effort au départ) et,  voir si le sentiment persiste (est constant quoiqu'il arrive), après la fin de l'expérience.

          Durant cette période ne pas chercher à adopter un comportement excessif de l'autre sexe. Par exemple, en voulant accentuer un côté féminin, et paraître efféminé (en fait caricature de la féminité). A t'on vu, par exemple, des femmes se caresser les cheveux continuellement, à longueur de journée, à moins d'être folles ? Pourquoi jouer à la "folle" ?

 

          Ne pas se presser à vouloir être femme.

          C'est une erreur que de tenter une hormonothérapie pour " débloquer " votre blocage.  En effet

a) Si l'on on est " coincé ", cela ne changera rien et on restera toujours " coincé ".

b) cela faussera votre jugement et l'objectivité de l'expérience (cela induira une transsexualité artificielle).

c) si on se trompe, cela pourra être irréversible (irréversibilité de la  gravité de la voix, de la pousse de la barbe pour les personnes à vocations masculine, ou de la poitrine, pour les personnes à vocation féminine ...) !!!

 

          En fait, si cette " détermination " existe réellement, le sentiment doit apparaître naturellement. Il ne doit pas être forcé ou créé artificiellement.

Il doit être, très vite, clair et incontestable.

 

          Sinon, cette recherche intérieure ne s'impose pas pour beaucoup de personne (une analyse personnelle peut facilement éclairer souvent la personne qui la fait).

 

7.       En conclusion :

 

          Même en cas de transsexualité secondaires (plus tardives en général), on doit considérer que si la personne expose son problème, ce n'est pas seulement pour une simple lubie, mais que son discours doit être aussi pris au sérieux et qu'il y a aussi "anguille sous roche", qu'il puisse avoir une bonne part de vérité dans son discours. Qu'on le veuille ou non, il y a une part de vérité dans le discours d'une personne transsexuelle dite secondaire, même si elle a du mal a exprimser son problème (à cause d'anxiété, de culpabilisation et d'une difficulter à verbaliser).

          Ce n'est pas parce que la personne affirmera dans son discours qu'elle se sent masculine d'esprit, mais qu'a toujours un besoin fort, involontaire, de se faire pénètrer au niveau sexuel, qu'on doit nécessairement toujours considérer cette personne comme schizophrène ou affabulatrice et non crédible.