Psychothérapies possibles de la transsexualité

(Point de vue de l'auteur : version provisoire)

1.   Introduction :...................................................................................................................... 1

2.   Compréhension du problème :............................................................................................. 1

3.   Traitement de la blessure intérieure :.................................................................................... 2

3.1.   Importance du dialogue :...................................................................................... 2

3.2.   Importance de l'ouverture d'esprit et de la caution morale du médecin :.................... 2

4.   Attitude de prudence et de respect nécessaires :.................................................................. 3

5.   Incitation à l'esprit critique :................................................................................................. 3

6.   Evaluation :........................................................................................................................ 5

7.   Incitations morales éventuelles et aux efforts......................................................................... 5

8.   Aménagement sociaux :...................................................................................................... 5

 

1.       Introduction :

 

          L'auteur ne traite ici que des transsexuels à vocations féminines, sujet qu'il connaît le mieux. C'est le sujet le plus problématique, car la transformation d'un homme en femme n'est jamais perçu comme une promotion sociale, mais plutôt comme un aveux de faiblesse ou de grave perturbation mentale.

          Et donc son changement de sexe correspond presque toujours à une dévalorisation sociale.

          Donc dans les conditions actuelles et aussi à cause du problème éthique que pose le fait d'émasculer et d'abîmer un corps sain, il vaut mieux inciter le candidat a ne pas aller jusqu'au bout de son rêve (plutôt le dissuader). Sinon le réveil risque de tourner au cauchemar et d'être très dur.

          Cette attitude de dissuasion ne vaudra que tant qu'il n'y aura pas un mouvement de société, admettant le changement de sexe, comme un moyen thérapeutique valable, aussi admissible qu'un autre.

          Et on peut espérer que ce dernier ne sera plus considéré comme choquant, mais comme un acte profondément humain, pour certaines personnes très souffrantes. On peut aussi espérer qu'on ne considéra plus la personne transformée comme un ersatz ou une contrefaçon d'un individu de l'autre sexe (ce qu'il n'est pas et le plus souvent pas le cas).

 

          Quand aux transsexuels à vocation masculine, leur passage à l'état d'homme est perçu comme une promotion sociale, et ils sont mieux intégrés.  Et nous  traiterons pas leur cas.

          Pour ceux-ci, tout au plus peut-on regretter que pour obtenir le respect qu'il leur est du par la société, ces personnes doivent se mutiler _ hystérectomie, mammectomie... _ et passer par des phases très douloureuses, pour atteindre leur but et rêve  (En général, en tant que femmes, ces personnes sentent toujours dévalorisées et affaiblies par leur physiologie _ règles, seins, faiblesses physique,... _ face aux hommes).

 

2.       Compréhension du problème :

 

          Ce n'est pas une maladie mentale au sens psychiatrique du terme, comme le serait la psychose.

 

Mécanisme de la transsexualité

 

          Le patient en fait appel inconsciemment, grâce à la dualité psychique potentielle existant chez tout l'homme, au sentiment intérieur, qui lui paraît le plus acceptable et correspondant le plus à ses rêves, qu'il peut accentuer dans un sens ou dans l'autre selon son désir et ses attentes intérieures, et recherche accentuée par l'empreinte et image mentale que ses parents lui projetés, très précocement _ image mauvaise ou bonne. C'est quelque chose qui apparaît très tôt dans l'enfance (en général souvent dès le stade où il est nourrisson et il n'en a pas conscience).

          C'est un problème profond, qui exerce un "empire" profond sur l'individu, qu'on ne résidu pas en un seul jour. Il est en général très difficile à résoudre... Plus le sentiment d'appartenir à l'autre sexe est précoce et qu'il a duré a duré longtemps, sans traitement, plus ce problème est difficile à traiter.

C'est une question difficile et douloureuse.


3.       Traitement de la blessure intérieure :

 

          Souvent le transsexuel est douloureusement blessé, au point de choisir la solution du suicide, du fait du rejet social, du rejet des différences, des moqueries, incompréhensions, du non respect et du fait qu'il est dévalorisé, considéré avec méfiance, pris un pervers, un malade mental, quelqu'un qui s'écoute, s'illusionne.

          C'est pourquoi il ne sert à rien et surtout pas recommandé de dire "vous vous masturber l'esprit avec votre histoire de transsexualité".

 

          Il faut au contraire de la compréhension et de la bienveillance face à cette blessure, sans nécessairement aller dans le sens de la solution demandée par le transsexuel et tout en gardant toujours son esprit critique, face aux explications avancées par le transsexuel.

 

          Il faut souvent parer au plus pressé, sinon il y a risque d'"infection" de la blessure psychologique, automutilation et/ou risque de suicide. Quand le patient vient voir le psychologue, c'est qu'il est déjà prêt, après une longue réflexion et pas toujours rationnelle, et/ ou en agissant de façon intuitive, à passer à l'acte. il ne voit plus alors d'autre solution à son problème. En général, il va très mal et même beaucoup plus mal, qu'il se veut bien l'avouer.

 

3.1.    Importance du dialogue :

 

          Le transsexuel, au cause de préjugés existants qu'il perçoit très bien, vit dans le secret de son problème et de sa douleur. L'alchimie entre sa douleur et une réflexion non maîtrisée (l'esprit tournant sans cesse en rond), renforce son problème, l'enferme et augmente sa conviction.

          Il y a donc importance, de faire parler, d'extraire par le dialogue, la blessure cachée et secrète (qui "empoisonne" son raisonnement).

          Pour cela, il faut être très patient.

          Il faut lui poser souvent des questions.

          Il faut aussi essayer toujours garder le contrôle de la thérapie, si l'on sent que la personne tente d'imposer une "vérité fanatique", une contrevérité scientifique particulièrement élaborée, très intelligente et séduisante, qui n'est en fait, le plus souvent, que le résultat d'une conviction auto-entretenue par une blessure...

          Essayer de le sortir de sa problématique (du "vélo" dans la tête, du fait d'y repenser de façon obsessionnel), qui l'empêche d'y voir clair et d'écouter le médecin, même si n'est pas facile. Aider la personne à dépasser à surmonter son problème. Un personne surmontant son problème peut mieux réfléchir à son problème.

 

3.2.    Importance de l'ouverture d'esprit et de la caution morale du médecin :

 

          La moralité, la diplomatie et l'intelligence du médecin sont importantes. Même si le patient semble enfermé, fanatique, il ne faut ne jamais rien affirmer sur son compte, ni le juger. Ce qui pourrait l'enfermer encore plus ou le rendre encore plus paranoïaque, s'il se sent déjà persécuté.

          Toutes ces qualités, permettent d'obtenir la confiance du patient, qui est le plus souvent échaudé par le milieu psychiatrique et devenu très méfiant.

          Pour obtenir le dialogue, il faut éviter les préjugés courant qu'on a sur les transsexuels : personnes s'écoutant, faibles, tordues, psychotiques, déviantes, perverses, cas psychiatriques, déséquilibrés, perturbées ....

          Il faut toujours respecter la dignité du patient et éviter de blesser.


4.       Attitude de prudence et de respect nécessaires :

 

          Ne pas blesser le patient, ne pas le prendre pour un malade mental. cela ne pourrait n'avoir l'effet de le renforcer dans le fait qu'il n'est pas compris, que les psychiatres sont des charlatans, des "ânes bâtés", des médecins médiévaux...

          Le patient cherche aussi le plus souvent à vous emmener dans sa propre conviction, presque toujours très sincère.

          Il ne faut pas minimiser aussi, le risque parfois d'une provocation (derrière une attitude provocatrice, il y a toujours une blessure à vif à guérir).

          Nous ne répéterons pas assez, qu'il est Important d'obtenir la confiance du patient, donc la moralité du médecin est essentielle dans ce domaine.

          (Eviter de choisir la solution de l'appauvrissement financière du patient, des chocs, de la pitié, comme moyen de dissuasion pour le freiner dans son désir et son accomplissement. Il se convaincra alors plutôt que l'on se fait de l'argent sur le malheur des gens et sur son dos et de l'étroitesse d'esprit des psychiatres. Le plus souvent cela ne fera que le renforcer dans sa conviction. Eviter de faire de lui un martyr par des chocs répétés. Tout ce que l'on risque de gagner, c'est le suicide du patient...).

          Le patient peut éventuellement déformer ou exagérer, sa problématique, dans un sens donné, tentant par là de se sortir de sa problématique ou selon ses conclusions partielles. Il faut lui faire relativiser, voire minimiser sa vision. Sa vision peut être déformée, par sa douleur.

          Il faut donc de la patience, une prudence extrême : "on marche toujours sur des oeufs" dans ce domaine. Il n'y a pas de recette toute faite. Chaque patient est un cas unique.

          Soyez extrêmement honnête et transparent, mais toute vérité dite doit être dire avec diplomatie, intelligente, progressivement.

          Il ne faut minimiser la rationalité d'un transsexuel qui peut être au contraire fort et rationnel (même redoutable). Il élabore le plus souvent et étudie minutieusement et très rationnellement, longtemps à l'avance, son projet de changement de sexe. Il n'agit pas le plus souvent pas sur un coup de tête.

          Il faut analyser toutes les pistes annexes : maux de têtes permanents, insomnies...

 

5.       Incitation à l'esprit critique :

 

          Les transsexuels sont souvent de personnes très intelligentes.

          Il faut savoir dire et reconnaître, devant le patient, que la société n'est pas indulgente avec les minorités,  mais aussi dire que vous irez pas dans le sens du désir du patient, pour les raisons que vous expliquerez ci-après.

          Il faut montrer des cas où les scientifiques se sont fait avoir par des contrevérités scientifiques ou des convictions aveuglantes.

          Il faut démontrer par de nombreux exemples, que l'esprit humain peut être très trompeur et induire des convictions erronées, qui ont toutes les apparences de la vérité ... Il peut vous "avoir" en vous donnant  l'impression que vous d'être victime d'une erreur de la nature, alors que le problème était purement psychologique. On peut aborder d'autres théories.

          Le développement de la masculinité semblerait aussi lié, au regard et à l'attitude des parents. L'enfant peut être blessé dans sa masculinité. Un enfant manquant d'affection, ou trop brutalement sevré, peut être fragilisé, et peut selon son sentiment d'abandon désirer être une fille. Ce processus pourrait être renforcé le manque d'assurance que l'on crée en lui en l'infériorisant en permanence. En lui rendant son assurance et sa confiance en lui, on peut lutter contre ses désirs de féminité.

          Il faut donc être très prudent dans ce domaine et pas agir hâtivement.

          Il faut donc faire un effort dans le sens biologique, avec si possible conviction, même si on ne le sent pas. En tout cas, il faut l'avoir tenté, car tout autre solution _ chirurgie... _ est artificielle.

          Il faut avancer l'argument que quand même préférable, d'être un homme biologique, car cela pose nettement moins de problèmes, sociaux, et du fait d'abîmer un corps dont les organes pourront servir un jour peut être aussi une erreur.

          I faut aussi dire et savoir que certains efforts psychologiques peuvent être très durs, et que l'on ne réussit pas du premier coup.

          Il ne faut pas non se déstabiliser intellectuellement, par l'argument la précocité du sentiment (âge de 3 à 5 ans), par l'impression de vivre un mythe se Sysiphe permanent en voulant se réassigner dans le sens d'être un homme et par les pannes sexuelles ou l'impuissance permanentes, chaque fois que l'on cherchait à être viril (pannes qui n'existent ou qui n'existeraient pas dès que l'on se sent femme). Ces faits d'ailleurs peuvent déstabiliser, perturber le patient lui-même et renforcer sa conviction. En fait, peut-être la solution choisie ou l'image de la masculinité n'était pas la bonne.

 

          Il faut éventuellement répéter que tout ce qui va de soit pour un patient, peut ne pas automatiquement aller de soi, pour un scientifique. Il faut toujours se méfier de ce qui paraît naturel. Même si c'est douloureux de se remettre en cause, il faut garder son esprit critique contre les pièges de l'esprit humain et toujours se remettre en cause.

          Il faut parler du risque d'aveuglement (de scotomisation), d'enfermement intérieur, suite à des blessures. Il faut parler du risque de rationaliser le problème, sans connaissances suffisantes, sans guide ou garde fou.

 

          Il faut éviter les révélations hâtives enthousiastes, prématurées, sans esprit critique : comme par exemple, si, en fait cela ne marche pas dans ma vie, c'est parce que je suis transsexuel, c'est biologique et je n'y suis pour rien ...

          Il faut aborder par ailleurs le fait que les hormones changent le psychisme et peuvent renforcer votre conviction et que l'on peut se faire aussi piéger par ce fait.

          Il faut par exemple voir si vous n'avez la été "castré" psychologiquement par un parent. Il faut examiner si cette "castration" ne vous colle à peau, depuis longtemps, sans que vous ne vous en rendez plus compte, en vous poussant à vous dévaloriser en permanence _ par une enfance maltraitée, ou par un parent a dit à l'enfant "tu es un raté, tu sera toujours qu'un raté, une tare génétique ..."...

 

          Il faut aider le patient à s'affirmer, à ne plus se dire "je suis un raté, une erreur de la nature", à ne plus se dévaloriser, à ne plus être complexé, ou avoir la vocation du martyr.

          Il faut l'aider à éventuellement à couper le cordon ombilical avec ses parents (à prendre des distances si la relation est destructrice). Faire que le patient s'assiste, et fasse l'effort pour (et ne soit plus un assisté).

          Il faut le pousser à lutter contre son besoin de protection qui inconsciemment le pousserait inconsciemment dans les bras de la féminité. Il faut le pousser à s'affirmer, à lutter.

          Il faut lutter contre une image pernicieuse de la masculinité, de la féminité par une image fausse de la mère et du père (père violent, insoutenable, absent, méchant, malhonnête... mère aimante, trop présente, indulgente, fine, morale, rationnel ...)... Ne pas trop idéaliser ou valoriser l'un ou l'autre de ses parents (même si l'un d'entre eux a une plus grande valeur que l'autre). Il faut lui redonner une autre image de la masculinité.

          Si la personne, a une conviction trop profonde, lui faire prendre conscience des réalités sociales : du rejet, du choc que la famille ou les gens ressentent et que lui même ressentirait s'il devait sortir avec une personne qui l'attire beaucoup dès que celle révèle bien plus tard qu'elle est transsexuelle.

          Dites lui de parler de vos problèmes au médecins, mais surtout ne pas en parler sans prudence autour de vous, et surtout pas employer le mot de transsexualité, tout le monde n'étant pas ouvert, à causes des puissants préjugés sur le sujet (le mot fait horreur). C'est le meilleur moyen d'augmenter sa blessure, en empêche de s'en sortir. Ne soyez pas naïf.

          Leur parler de la chute sociale, morale qui le plus souvent arrive, après la transformation et surtout des problèmes graves d'états civil, dont l'acceptation ne suit pas toujours l'avis des médecins. Parler de l'infériorisation effective au niveau salaire, dans encore bien des corps de métier, des femmes.

 

 

6.       Evaluation :

 

          Evaluer les dégâts (blessure...), du sentiment abandonnique ou d'abandon ou de la force du sentiment qui fait aspirer vers l'autre sexe (qui a un effet d'attracteur) et l'intelligence du patient et voir si la thérapie au bout de 2 ans a marché ou a eu quelques effets.

 

7.       Incitations morales éventuelles et aux efforts

 

          Pour les personnes intelligentes qui ont compris les arguments précédents, il faut faire un travail de soutient.

          Il faut inciter à reprendre la voie naturelle, à faire des efforts, car la "nature ne fait pas rien pour rien", et est plein de ressources (même un cerveau "erroné" peut s'adapter, se réparer, voir le cas des aphasiques).

          Il y vaut mieux de choisir la voie naturelle, ne serait que pour éviter de subir tous les problèmes cités précédemment, même si c'est dur.

 

          On peut éventuellement lui dire, avec dureté, conviction, si on sent de la masculinité en lui "Vous n'êtes pas transsexuel ! Vous vous autossugestionnez, vous vous abuser. Et tout cela parce que vous avez souffert que vous êtes bloqué!  Etre transsexuel est une question de pure conviction, chez vous. Vous avez simplement un refus de la masculinité, soit pour les choses insupportables ou insoutenables que vous avez connu dans votre enfance, ou bien soit parce que votre mère vous a pernicieuse valorisé dans la féminité etc...". Devenir dur éventuellement pour son bien.

          Donc toujours l'inciter, à faire des efforts, lutter contre son besoin d'affection et de protection, même si c'est dur et même si cela ne parait pas naturel pour soi.

          Lui dire que c'est plus enrichissant de se battre que de rechercher la protection ou de se laisser aller sans faire d'effort dans la vie.

          Ensuite, toujours le soutenir dans ses efforts (psychothérapie de soutient).

          Il faudrait aussi si possible le suivre longtemps (pour voir ses rechutes, son intégration).

    

 

8.       Aménagement sociaux :

 

          Tout suicide d'un transsexuel est un échec pour la société.

          Il faudrait aussi défendre les transsexuel et aménager un espace de liberté (par exemple par l'idée d'un 3ième sexe et/ou déréglementation de catégorisation sexuée, ou d'un continum sexuel entre les 2 sexes où l'on peut aller de l'un à l'autre des 2 pôles sans entraves...). Lutter contre les réactions imbéciles et viscérales, de rejet, les idées reçues ...

          Cette idée du 3ième sexe n'st qu'une suggestion. On peut craindre avec cette idée qu'on ne fait que créer une troisième catégorie de personnes, devenant une minorité marginalisée de 3ième catégorie. En effet, les personnes aiment et forcent souvent soit à choisir définitivement son sexe, ou force à ne pas pouvoir faire de choix.

          La société empêche le plus souvent le transsexuel de s'en sortir, alors qu'il a par ailleurs beaucoup de richesses et de potentiel; sa vie est le plus souvent gâchée. Sa blessure toujours ouverte, le plonge dans l'abîme. En s'affirme dans sa différence, il ne peut souvent recevoir que plus de rejet et de choc.

          Souvent le passage à l'acte, suite à une série de chocs, est un mécanisme de décompensation face à une situation intenable.

          Il faudrait aussi lutter pour l'égalité des sexe (que le fait de devenir femme, d'un individu, ne soit plus vue par les autres comme une dévalorisation).

          Il faudrait éviter de force un individu à choisir son sexe. Et on pourrait aménager des statuts intermédiaires, hormonothérapie, changement d'état civil si apparence crédible, même s'il n'y a pas eu l'opération.

          Il faut en tout cas si le circuit officiel de 2 ans de suivi a été suivi, il faut que le changement d'état civil soit cohérent avec le diagnostic de transsexualité vrai.

          Il faut essayer de tenter de dédramatiser socialement le problème, et surtout que la société n'ait plus avoir une réaction déraisonnable et nettement disproportionnée par rapport aux faits. Il ne faut plus que les termes d'homosexualité et de transsexualité, n'ait plus la connotation actuelle d'horreur, de perversion morale, de déviance.

          Si une personne est déjà transformée, c'est inutile de la faire souffrir encore plus, en se basant sur l'argument qu'elle n'a pas suivi la filière officielle. Il faut lui donner son changement. De toute manière, pour elle, on ne reviendra pas en arrière.

 

          Il faut former plus de gens à la transsexualité qu'il n'y en a actuellement : acteurs sociaux, assistantes sociales, médecins.

          Il faut qu'il y ait plusieurs équipes spécialisés dans ce domaines par région, et non une, mises en concurrence entre elles, pour éviter que puisse se constituer des mandarinats qui ont tout pouvoir sur les transsexuel, et qui sont un moyen d'exercer un pouvoir sans partage et une charge inamovible.