Point de vue des scientifiques
sur le transsexualisme
plan
Beaucoup de transsexuels ne
comprennent pas les faits suivants :
1. la faible compassion de la société, en particulier du corps
médical, à leur égard
2. une suspicion, voire pitié fréquente du corps social et de
bon nombre de médecins, envers leur discours et leur personne
3. un procès d’intention régulier, de certains médecins, à leur
égard, le transsexualisme étant vu alors comme une forme de perversité ou de
comportements déviants, au même titre que certaines auto-mutilations perverses
ou certains comportement masochistes
4. une longue période d’observation nécessaire, pour
reconnaître leur état de « transsexualisme », au lieu d’utiliser un
test rapide qui permettrait de l’abréger,
5. le non suivi automatique du changement d’état civil, après
la transformation chirurgicale [1].
6. la souveraineté d’un nombre très limité d’équipes médicales
(2 en France) seules habilitées à décider pour vous si vous avez le droit ou
non à cette transformation,
7. le grand nombre de barrières _ médicales, juridiques, voire
financierse [2]
Pour les transsexuels, ces situations
sont douloureuses.
Ces faits sont-ils allégués, en
particulier au niveau du corps médical ?
Si oui, qu’est ce qui justifie
l’attitude des médecins et des juristes ?
C’est ce que nous allons tenter de
comprendre dans cet article.
L’expérience scientifique a conduit à
la longue les praticiens à une très grande prudence. On ne peut croire une
personne sur parole, même convaincue, sans preuve.
En
effet, il existe de multiples syndromes psychologiques dans le monde
particuliers ou rares, pouvant abuser les médecins même les plus expérimentés
ou pouvant expliquer certains comportement transsexuels.
Par
exemple, dans le syndrome de Munschausen,le patient se mutile volontairement,
pour rentrer à l’hôpital, afin de récolter attentions et soins.
Certaines
automutilations, rares heureusement, sont comme certaines tentatives de
suicides, des sortes d’appel au secours, signalant une situation d’extrême
détresse, de solitude ou de manque d’amour.
Il
a des cas très rares d’automutilation masochiste, reflet d’un désir de
dévalorisation, la personne choisissant alors « logiquement » de
faire parti du sexe dit « faible ».
On
peut se « pousser au crime », pour tenter de changer de vie et de
sortir d’une situation insuffisamment analysée et qui semble sans issue.
On
peut faire une analyse erronée de son état, ensuite ne pas vouloir revenir sur
son erreur et vouloir au contraire l’imposer au autres, par violence ou
séduction.
De brillants schizophrènes, en période
de délire, imposent avec une passion et une sincérité déstabilisante, leur
conviction délirante, tout en étant d’un grande lucidité et normalité dans tout
autre domaine ne concernant pas leur identité.
Des mythomanes, pour des raisons
obscures et difficiles à découvrir, mentent avec aplomb, tout en se mentant,
avec conviction, à soi-même.
Combien de fois aussi les chercheurs
ont cru faire la grande découverte scientifique, la grande première, et
découvrir ensuite qu’ils se sont abusé eux-même.
Donc, quel crédit accorder lorsqu’on
rencontre un transsexuel vous affirmant « à chaque instant, chaque
seconde, je ne vis pas, depuis des années, je ne fais que respirer » ou de
celle jouant la grande folle, dont tous les gestes, expressions, attitudes sont
la caricature des expressions féminines habituelles, encore « tout le
monde ne me comprend pas ».
Quelle est la part d’excès, de
provocation, de paranoïa et de vérité dans ces attitudes ?
De plus celui qui connaît bien le
monde transsexuel, sais que ce monde est loin d’être monolithique, que
certaines personnes se disant femmes, n’hésite pas pourtant pas, le cas
échéant, à faire le coup de poing ou à faire preuve de violence. On y rencontre
aussi beaucoup d’intolérance et de comportement d’enfermement, comme dans les
sectes.
Que peut-on pense