Le futur des traitements et des actions possibles

 

1.   Futur des traitements........................................................................................................... 1

1.1.   Trouver les causes :............................................................................................. 1

1.2.   Greffe d'organes sexuels...................................................................................... 1

2.   Le futur des recherches...................................................................................................... 2

2.1.   Sur les pistes de transsexualisations hormonales possibles...................................... 2

2.2.   piste sur les causes psychologiques...................................................................... 2

3.   Agir pour mettre en garde les transsexuels contre les risques des traitements.......................... 3

4.   Agir pour la tolérance sociale et un traitement médical respectueux........................................ 3

4.1.   Inciter à l'ouverture et à l'esprit critique du praticien................................................ 3

4.2.   Agir pour la tolérance sociale................................................................................ 3

 

1.       Futur des traitements

 

1.1.    Trouver les causes :

 

          Le premier axe serait la recherche des causes de la transsexualité vraie.

Serons-nous un jour si ces causes :

1) sont biologiques _ imprégnations hormonales du foetus ou du nourrisson, génétiques (ou génétiques alliées à des causes déclenchantes psychologiques) et en tout cas irréversibles sauf efforts surhumains et déraisonnables _ ou bien

uniquement psychologiques ( que des effets hallucinatoires puissants et des lubies construites et remarquablement organisées (ou psychologiques alliées à des causes déclenchantes génétiques) et réversibles avec efforts raisonnables et soutenus.

 

          Dans le cas où les efforts sont trop grands et remettent même jusqu'à la personnalité profonde de l'individu et donc touche indirectement aux droits de l'Homme, et au respect de l'individu, le problème se heurte au problème ou volet immunologique (non encore résolu avec les connaissances scientifiques actuelles). Il faut que le risque de l'opération et de la greffe tende vers zéro et que l'espérance de vie garantie aille jusqu'à 75 ans (hors tout autre maladie).

 

          Une question sera de savoir, jusqu'où la sécurité sociale peut investir et rembourser pour le bien-être d'une personne (car ce genre d'opération sera, une chose est sûre, extrêmement coûteuse : long suivi, immunothérapie, microchirurgie).

 

          Dans le cas où l'on s'apercevrait que la transsexualité n'a pour origine qu'une lubie ou hallucination de la pensée profonde, on pourrait éventuellement admettre, par respect de ces personnes, la possibilité quand même pour elle, d'un possible changement de sexe, si ce changement soit un jour, réellement possible, avec un risque minimum, mais a ce moment la personne devra alors payer le prix fort de son opération et beaucoup de mises en gardes, d'incitations à l'esprit critique, et une période d'attente longue.

 

1.2.    Greffe d'organes sexuels

 

          Le second axe serait les greffes d'organes. Mais tout cela est conditionné par la recherche scientifique sur l'origine des causes de la transsexualité et que l'on puisse prouver qu'elle a des causes biologiques.

 

 

2.       Le futur des recherches

 

2.1.    Sur les pistes de transsexualisations hormonales possibles

 

    Mesurer sur un grand nombre de nourrissons, entre 0 et 5 ans, le taux de testostérone et d'oestrogène (oestradiol) et leur évolution.

    Puis mesurer le taux d'oestrogène que peut diffuser la peau de certaine mères ayant des dérèglements hormonaux (ayant un taux d'oestradiol trop fort...).

    Voir éventuellement à partir de quel étendue de surface au contact le taux peut avoir de l'influence et contrebalancer l'influence des hormones endogène propre à l'enfant.

    Si on découvre une piste dans ce domaine, étudier si le fait de mettre un tissu entre la mère et l'enfant quand elle le prend contre elle, peut diminuer, un possible risque de transsexualisation.

    Quand on dit, dans une revue scientifique que "lorsqu'on lèse le noyau INAH-3 d'un singe on obtient un comportement sexuel aberrant", il serait intéressant préciser ce qu'on entend par là et de préciser très en détail l'étude de ce comportement aberrant ou hors normes (pour éviter les conclusion hâtives et fausses).

    Il faudrait pouvoir voir l'influence mutuelle entre les différents centres de l'hypothalamus, par des expériences "inhibitrices" de zones sur les rats.

    Il faut continuer la dissection du cerveau de transsexuels décèdes, pour compléter la statistique et les observations obtenues lors de la recherche sur le noyau BSC de transsexuels décédés, entreprises par l'équipe du professeur Gooren d'Amsterdam (revue Nature, Nov.1995), pour augmenter les statistiques (6 cas étudiés se révélant insuffisants). Pour cela inciter les transsexuels a donner leur corps à la science. .

    Faire une enquête sur les causes de transsexualisation possible par les médicaments pris avant et pendant la grossesses (en particulier hormones, produits anticancéreux, produits pour l'ovulation et la fécondité...) et les interactions médicamenteux possibles avec et entre certains ce ces produits.

    Ultérieurement, il faudrait que les pédopsychiatres puisse avoir une veille et qu'ils puisse s'informer mutuellement de la détection dans leur cabinet de cas d'enfants pouvant devenir des personnes transsexuels adultes et cas de possibles enfants abandonniques constitutionnels (comme les cas décrit par R. Stoller, in Recherche sur l'Identité sexuelle", Gallimard). Il faudrait bien sûr garder le secret médical sur l'identité de ces enfants. Et il faudrait proposer aux mère un suivi de ces enfants à longs terme (gratuit).

 

2.2.    piste sur les causes psychologiques

 

    Vérifier l'affirmation des pédopsychiatres américains selon laquelle les enfants acceptent relativement bien le rôle sexuel qu'on leur a assigné même s'il y a erreur sur le sexe de déclaration à la naissance. Vérifier cette affirmation dans le détail, avec énormément de rigueur, dans le cas d'enfants transsexuels et intersexuels.

 


3.       Agir pour mettre en garde les transsexuels contre les risques des traitements

 

    Il faut pouvoir donner des informations exactes, précises et rigoureuses, sur les effets et risques de certains médicaments, car souvent les candidats prennent beaucoup de risques (information rigoureuse sur les risques médicamenteux...), sans souvent le savoir, et font souvent "n'importe qui".

    En effet, il y a souvent un côté rétention d'information et vie clandestine (voire une vie "paranoïaque", dans la peur d'être reconnu et rejeté, ou style "chrétien des catacombes"), favorisant les rumeurs, les informations diffusées sous le manteau, comme entre comploteurs, mais qui ne favorise une bonne information et de qualité.

     Par ailleurs, l'immense majorité de médecins ne connaît rien sur le domaine et projette leur propres fantasmes et préjugés sur les transsexuels sans investigation scientifique sérieuse. Le grand public est aussi dans l'inconnu sur ce sujet. Il y a donc un devoir impératif d'information sérieuse dans ce domaine.

 

     Ce sont les buts de ce guide.

 

4.       Agir pour la tolérance sociale et un traitement médical respectueux

 

4.1.    Inciter à l'ouverture et à l'esprit critique du praticien

 

    Il faudrait que les transsexuels puissent voir les thérapeutes, pour faire le point et faire une psychothérapie, et rencontrer une vrai écoute. Il faudrait qu'il rencontre des personnes ouvertes sans préjugés, ni fantasmes sur les transsexuels (style c'est un délirant partiel). Il faudrait qu'il ne rencontre plus des personnes qui sont là seulement pour freiner le phénomène et dissuader en permanence.

     De vouloir fermer au maximum le robinet est totalement illusoire. Il existera toujours en tout temps. Il y a niveau où le phénomène est incompressible et on risque de rejeter dans la marginalité des personnes valables. Mais, au contraire, il faut que toutes les solutions soient envisagées rationnellement et calmement avec le patient transsexuel (conversion, ou doute thérapie psychologique).

 

4.2.    Agir pour la tolérance sociale

 

    En tout cas, il faut agir pour la défense des transsexuels, dans toutes les actions contribuant à ce qu'ils ne soient plus considérés comme phénomènes de foire ou sujet d'articles croustillants de journalistes en mal de sensation et qu'ils enfin soient bien intégrés.

     (cette action semble aussi lié à la lutte pour l'égalité des sexe et du droit des femmes).

    Il faudrait une structure d'accueil accueillant, moderne, convivial pour les transsexuels (avec centre documentaire, écoute...) sur Paris.

 

    Pour cela on peut agir dans les journaux, émission de télévision... (et avoir un observatoire de l'intolérance). (Mais aussi une incitation aux transsexuels d'avoir toujours un comportement correct et de toujours respecter autrui).

 

5.  Créer un/des serveur(s) Minitel et internet de qualité sur la transsexualité

 

    Eventuellement créer un serveur Minitel d'informations sérieuses.

    Internet a l'avantage d'être international (ce que n'est pas le Minitel). De plus c'est est une source très importante d'information (on est engloutit par celle-ci).

     Malheureusement cette information n'est pas de bonne qualité : elle n'est toujours vérifiée ou crédible ou sérieuse (on trouve tout et n'importe quoi, y compris de fausses informations, de la diffamation etc...).

    Il faudrait donc créer un serveur internet en email et surtout en pages HTML, utilisant les pages de ce guide.

     On y trouverait des informations sur les risques avec certains médicaments, et autres risques, des adresses (qui contacter : médecins, juristes... ne serait cités que ceux dont on a vérifié qu'ils aident réellement les transsexuels), ) pour les aides, une incitation à l'esprit critique etc...

    Un rubriques important serait consacrée à l'aide à la recherche :

     - faire le don de son cerveau à son décès,

     - recherches sur les greffes, essentiellement concernant le volet immunologique sur lequel se heurterait en premier cette technique.

     Base de données de candidats à la greffe et au don :

     Quand le risque de cette hypothétique opération, sera un jour devenu voisin de zéro -> :

     - éventuellement créer une base de données de candidats à la greffe sexuelle et/ou de ceux acceptant de donner leur corps à la science (les candidats acceptés pour cette greffe, auraient obligation de donner leur corps à la science à leur décès !). Cette rubrique serait pour les médecins (y compris les autres). Elle serait soumis au secret médical le plus strict (et respecterait tout les points du code de déontologie médicale).

    Il faudrait pouvoir traduire l'intégralité de ce guide en anglais (éventuellement plus tard en allemande, italien, espagnol éventuellement en hollandais).

    I faudrait que le guide traduit soient imprimé pour le grand public (sauf le tome 3) et y compris le guide français.

    Il faudrait créer une structure associative, pour pouvoir mettre à jour régulièrement le guide et les informations disponibles sur le(s) serveur(s) Minitel et internet (il aurait une version et édition annuelle du guide).