Conseils pour la période de transitions
(pour
touts les intervenants : transsexuels, médecins, familles)
1. Conseils pour les transsexuel.......................................................................................................................... 1
1.1. Le contact psychiatrique préalable (risque et nécessité)........................................................... 1
1.1.1. risques et inconvénients :............................................................................................ 1
1.1.2. Etre pris pour un malade mental :............................................................................... 1
1.1.3. Difficulté d'être crédible en tentant de discuter sur les causes du problème........ 2
1.1.4. avantages d'aller voir un psychiatre :.......................................................................... 2
1.1.5. Le pourquoi de l'attitude du médecin :....................................................................... 3
1.2. Se déterminer soit même.............................................................................................................. 4
1.2.1. Transsexualités primaires (ou "prétendues" primaires) :............................................................ 4
1.2.2. Transsexualités secondaires (ou "prétendues" secondaires) :.................................. 4
1.2.3. Points communs à ces 2 formes :.............................................................................. 5
1.3. Doutes, esprit critique :................................................................................................................. 5
1.4. Qu'est-ce que le sentiment de féminité ? :................................................................................... 6
1.5. Qu'est-ce que le sentiment de masculinité ? :............................................................................. 7
1.6. Se déterminer, faire son choix :.................................................................................................... 7
1.7. Conseils psychologiques pour être mieux dans sa peau et pour aider à se déterminer :......... 8
1.8. Débuter sa démarche de changement au niveau travail, état civil :............................................ 10
1.9. Changements vestimentaires et beauté......................................................................................... 11
1.9.1. Pour ceux à vocations féminines :............................................................................. 11
1.10. Aller plus loin : conseils durant la période de transition :......................................................... 12
2. Conseils aux parents......................................................................................................................................... 15
3. Conseils pour le milieu médical..................................................................................................................... 16
4. Conseils aux autres acteurs sociaux, aménagements au niveau social :....................................................... 18
Il faut aller voir le psychologue ou
le psychiatre, si cette inadéquation d'identité entre votre corps et esprit,
vous a causé beaucoup de problèmes de part le passé, ou si la distorsion ou
malaise, entre ce que vous vivez et ce que l'on voit de vous, est trop forte.
Mais attention, ce problème est mal connu, mal cerné et les spécialistes
compréhensifs et qui connaissent le problème sont rares. La littérature en
général à 90% n'est pas tendre envers les transsexuels.
D'être pris souvent comme malade
mental, a tendance à faire plonger le patient (il désespère et ne sait plus à
quoi se racrocher).
Donc il peut y avoir des inconvénients
à les contacter. Quels sont ils ?.
1. Surprise
de découvrir que l'on n'est pas pris au sérieux, car on est pris comme malade
psychiatrique
En
effet il n'y a pas de preuve biologique de votre problème et dans le doute, par
leur formation et pratique médicale, leurs hypothèses s'orientera naturellement
vers le rêve éveillé (autossuggestionnel), voire le délire partiel, l'illusion,
la psychorigidité délirante et bien dissimulée.
Le
sentiment que vous avez qui vous semblait pur, naturel, pas "méchant"
(socialement ...) pourra peut être "abîmé", "sali" par le
scepticisme, l'idée forte, tenace du patricien qu'il a affaire à une personne
perturbée (gravement) ou perverse (tordue). Et il est souvent difficile de
"recevoir dans la figure", et cela à plusieurs reprise que vous vivez
dans un délire, ou une illusion, que vous vous écouter beaucoup etc... Cela sera d'autant plus pénible,
qu'il pourra ne pas avouer son sentiment de scepticisme envers votre discours
et du peu de crédibilité de vos paroles à ses yeux.
2 Beaucoup
de transsexuels, ont souvent des réactions de personnes blessées, faussant leur
jugement, devant le praticien. Et cela peut souvent apparaître comme une perturbation psychologique n'augmentant pas
votre crédibilité. Le psychiatre n'y
verra le plus souvent qu'une hypocondrie (tendance à se plaindre sur soit même,
ou à s'écouter) ou une obsession (le fait que l'on pense qu'à ça), _ pour
laquelle il ne faut pas trop accorder de considération _ qui aurait induit, par
un bizarre et mystérieux processus, une "programmation mentale
erronée", un certain déséquilibre ou un blocage "irrationnel"
(on s'acharne et s'accroche à une idée fausse). Et le psychiatre résistera à vos argument, à votre désir de
convaincre, pensant qu'il faut surtout pas rentrer dans votre jeux.
3 Il
faut savoir aussi que certains psychiatres, en apparence ouvert et
compréhensif, se réfugient derrière la langue de bois pour ne pas révéler le
fond de leur pensée. Et cette incompréhension peut être très pénible (et peut
éventuellement pousser au suicide). Dans ce cas le patient doit alors savoir
lire ou "débusquer" cette langue de bois, lire entre les lignes et ne
pas se laisser faire. Eventuellement il doit vraiment s'affirmer, si la
"détermination" vers l'autre sexe, qu'il y a en soit, est très forte
et incontestable et que vous êtes sûr de votre fait à ce sujet.
Souvent
le psychiatre pourra être courtois, et pourtant le patient aura l'impression
que cela "bloque", qu'il n'avance pas (il a l'impression qu'il n'est
pas alors compris). A la longue cela peut être épuisant. Il faut alors des
qualités de patience pour arriver à faire passer son message.
4 Le
transsexuel peut se sentir dévaloriser (mais en général il en déjà l'habitude).
C'est un désagrément ou un risque à courir, tout dépend de la personnalité ou
de la force mentale de ce dernier, s'il sait résister aux frustrations, aux
blessures.
5 Souvent
en plus le praticien ne pourra pas beaucoup vous aider, car il n'est souvent
pas habilité à accèder à votre demande (seul reconnus comme expert en
transsexualité par les tribunaux en France, peuvent le faire).
6 Difficulté
à avoir une discussion scientifique et rationnelle sur les causes du problème
(et d'être pris au sérieux dans propre votre analyse des causes) par le
praticien
En
effet a souvent passé 10 ans d'étude et connait les pièges des erreurs
d'analyses, par manque de connaissances. S'il est gentil, il sera vous mettre
ne garde, par exemple, sur les danger des conclusion hâtives, des aveuglements
et astuces de l'esprit qui permettent de ne pas se remettre en cause
(dissonance cognitive) etc... Dans le cas contraire, il manifestera son
impatience.
Donc,
tout ne monde ne peut s'improviser médecin, ou faire une autoanalyse de son
problème de façon objective et sans dérive (exercice dangereux).
Par
ailleurs souvent le praticien considerant que vous être un délirant ou
psychotique verra dans votre explications, une tentative abusive, de vous faire
rentrer dans votre folie et la faire partager (déviance ...) (on connaît trop
le cas de brillant schizophrènes séduisants et escrocs, qui finisent pas croire
à leur mensonge, délire etc...).
Enfin,
le praticien peut avoir un certain pouvoir qu'il n'aime pas cèder et/ou
remettre en cause.
1 Mais
ce contact est nécessaire pourtant aussi. Ne serait que pour y voir plus
clair (découvrir qui est-on réellement,
qu'elle est sa vraie identité intérieure ?). Il permet d'exposer enfin son
problème et de pourvoir ne pas s'isoler.
2 Avec
un médecin ouvert, fort psychologiquement, sans jamais de sévérité, ni de
jugement, la partie masculine ou féminine (innée ou non) caché qu'il y a en
soit peut se révéler. La révélation de certains aspect de sa personnalité peut
être aussi épanouissant et libérateur
(si c'est bien fait). Ce médecin voit, en général, les choses de l'intérieur,
et non sur des apparences (il n'a pas de mépris). Cet épanouissement doit être
fait avec précaution. Il ne doit pas être exposé au vu de tout le monde. Il
doit rester plutôt caché, pour éviter les préjugés, et le risque de voir son
sentiment naissant soudainement traumatisé, abîmé, sali, démoli et dévalorisé,
gâché pour longtemps.
1. Un
bon nombre de candidats ne comprennent pas l'attitude "dure" des
médecins. Pourtant leurs raisons ne sont pas uniquement liés à des préjugés. Il
y a souvent un véritable cas de conscience, chez eux. Soit :
risquer
de tomber sur un faux transsexuel, qui a une "lubie" soudaine ou dont
le changement de sexe, "arrangerait" bien sa situation (se sentir
protégé), du moins lui semble t'il.
Après l'opération, il se rendra compte qu'en fait il a toujours été masculin,
que ce n'est plus son corps, mutilé, meurtri, et choisira éventuellement la
voie du suicide.
soit
que la personne, ne dispose pas d'un contexte social favorable (famille,
travail) et n'est pas assez forte psychologiquement pour assumer tout ce
qu'implique le changement de sexe (tout ce qu'il faut affronter). Et risquer
que la personne se suicide (auto culpabilisation induite par la famille ...).
soit
risquer, en cas de refus d'intervention, chez le vrai transsexuel,
l'automutilation ou auto castration et le suicide, lui non simulé (qui n'est
pas un appel au secours mais vraiment une volonté de disparaître
définitivement).
2. Et
puis les médecins ont déjà rencontrés :
-
des délirants (plus nombreux que l'on croit, qui se sentent tantôt homme,
tantôt femme),
-
des personnes au sexe flou (des personnes qui se trompent, en n'envisageant pas
de pouvoir avoir, en soit, les 2 côtés (ce qui est un don), ou telle personne
que cela arrangerait de changer de sexe, pour devenir femme afin de se sentir
mieux protégé etc...),
-
des masochistes qui ont un fort besoin de dévalorisation (et qui veulent
pousser encore plus loin leurs expérience),
-
certains homosexuels pour mieux assumer leurs cotés homosexuels ou/et
"efféminés" (et mieux se faire accepter socialement),
-
il y a chez certains simplement le fétichisme du vêtement féminin (qui a un
côté érotique), et qui n'ont, en fait, pas de (profonde) conviction
d'appartenir au monde féminin.
En
général, ces dernières personnes n'ont pas la conviction très ancienne
(remontant à la plus lointaine enfance), de faire parti de l'autre sexe.
3. souvent,
en l'absence de preuve de l'existence d'une cause génétique et physiologique du
syndrome, prévaut l'idée (chez le médecin) que derrière l'apparence à 95 %
rationnelle, voire fort sympathique du transsexuel, existe une idée
"prévalante" (obsessionnelle), une sorte de monomanie, occupant tout
le champs de conscience, qui structure le psychisme et qui permet d'apporter un
équilibre ou un semblant (en apportant un dérivatif "anti dépression"
pour oublier d'autres préoccupations). En général, ils ne "pensent qu'à
ça", ne parlent que de ça _ de stratégie, de recettes ... _ entre
transsexuels, ils ont souvent une hypertrophie culturelle impressionnante sur
le sujet (ce qui ne facile pas le contact avec le médecin, en voulant étaler
"sa science" ou apparaissant monomaniaque).
4 Sinon,
le médecin n'aime pas que le sujet appose son propre diagnostic en l'absence de
toute preuve et qu'on lui "dérobe son rôle". Il faut avoir de la
diplomatie, si l'on s'aperçoit que son diagnostic est guidé par les idées
reçues sur le sujet.
5 Souvent
le transsexuel ne s'identifie pas à son corps (qu'il rejette plus ou moins) et
se sens détaché de son corps. Ce détachement est souvent le prémisse du délire.
qu'est
ce que le sentiments d'être psychologiquement d'un sexe différent du sexe
biologique ?
1 Beaucoup
de gens se croient transsexuels, mais ne le sont pas. Tout au plus sont-ils
ambivalents au niveau sentiment psychique, ayant en eux, un côté masculin, un autre
féminin. Ils peuvent se croire féminin, mais en fait, cela serait très
difficile voire impossible de changer de sexe, pour eux. Pour les vrais
transsexuels, ce "changement" (en esprit) est très "facile"
(sous-entendu en esprit, au niveau psychique, sans aborder les difficultés
sociales à venir non négligeables), parce dans son esprit il n'a jamais changé
de sexe, il n'a fait qu'adapter son corps (réajuster, "réassignement"
en anglais) à son esprit (à sa vraie personnalité et nature profonde la plus ancienne
remontant à l'enfance la plus éloignée, qui est la plus forte et qui prévaut
malgré la réalité du corps).
2 Le
vrai transsexuel est très rare. Sa conviction est très profonde, elle remonte à
la lointaine enfance (peut-être à 2 ans, par exemple avoir déjà le sentiment
d'appartenance à un sexe donné, assis sur le pot pour faire pipi) et n'a jamais
ou rarement changé, au cours du temps. C'est un sentiment permanent, jamais il
ne variera vraiment au cours du temps, jusqu'à la vieillesse et la fin de la
vie. (On ne peut pas toujours considérer ce sentiment comme maladie mentale, et
peut-être a-t'il ici une origine biologique et endocrinienne).
3. Lorsque
l'on sépare les hommes et les femmes dans un groupe, la personne transsexuelle
s'identifiera instinctivement au groupe auquel elle se sent appartenir,
elle aura tendance instinctivement à
rejoindre le groupe d'homme si elle se sent homme, et femme si elle se sent
femme (et qu'elle n'est pas empêché de le faire).
4. Le
sentiment et la conviction ici sont en général clairs, affirmés, évidents.
Il
y a d'autre formes moins claires, semblant se "déclarer", en
apparences, plus tardivement.
1 Pour
certaines personnes, c'est en fait nébuleux, très peu clair.
2 Dans
la plus lointaine enfance, elle ont pu avoir eu une conviction forte, d'être de
l'autre sexe, ou d'avoir des désirs puissants de vouloir être de l'autre sexe,
puis ce désir ou ces sensations se sont perdus, évanouis (à l'adolescence et
l'age adulte). Tout cela est devenu nébuleux, et ne réapparaît, régulièrement,
que par instant, comme une fenêtre entrouverte, sur un autre monde (par exemple
à des moments de détente et de plénitude). On croyait que le phénomène disparu
depuis longtemps et soudainement suite à un choc (abandon, peur ...), une
émotion (passion amoureuse soudaine ...) resurgir, comme un volcan endormi qui
se réveillerait.
3 Ou
bien il peut reparaître dans des rêves (non suscités ou provoqués, apparemment
naturels), où il semble facile alors d'être de l'autre sexe (comme si cela
allait de soit), alors que c'est en fait plutôt difficile psychologiquement de
le vivre dans la vie courante et même de l'admettre ou de le ressentir.
4. Pour
certains c'est facile à vivre, pas pour d'autre. Tout dépend de
l'"enfouissement" du sentiment (au plus profond de l'inconscient), de
son inhibition ou refoulement etc. ...
5. Par
exemple, un homme aura par moments (fréquents ou rares) peut-être le sentiment
(profond ou non) d'être femme, et pourra avoir plutôt le désir d'être conquise
plutôt que le contraire.
De
même certaines femmes biologiques auront soudainement (instinctivement) sans le
vouloir le désir, sans méchanceté, ni perversion, de vouloir conquérir l'être
aimé (de vouloir entrer en lui pour fusionner mutuellement avec son corps).
6. Puis
du fait de l'éducation, ils/elles se sentiront en contradiction, avec un
malaise, dans tous les sens, dont elle ne peut cerner l'origine (malaise du à
des causes éducationnelles, des tabous...) ou/et se sentiront malades mentaux.
7. Souvent
ce sentiment, est ressenti sur le moment comme quelque chose de pur (avant de
disparaître de nouveau dans les profondeurs, et éventuellement de créer une
angoisse). Chaque fois que l'on veut aller vers un sexe ou l'autre sexe, soit
pour faire plaisir à la famille, au médecin, par peur, soit pour se sentir
mieux, on se sent, toujours, déséquilibré (pleinitude où l'on se sens malade
mental, ou bien conformité à un rôle, mais manque de bonheur, rêve d'être
autre).
8. Ce
sentiment n'est pas un attrait de l'interdit, cela restera toujours et
uniquement un état d'être intérieur (je me sent soudainement femme, ou homme,
quand je me sens bien, sans explication, "c'est comme ça, on se sait
pourquoi").
9. Ce
phénomène peut ou pourrait être lié à un profond refoulement du sentiment dans
les profondeurs de l'inconscient. Cette personnalité intérieure pourrait être
perçue comme une déstructuration de la personnalité, alors qu'au contraire
c'est la personnalité consciente actuelle imposé par une éducation (par exemple
une éducation de type répressive) ou par une sorte de mécanisme de protection
inconsciente, qui n'est pas la personnalité réelle et profonde.
9. Ces
deux formes ne sont pas des maladies mentales, mais, à cause des préjugés,
auxquels on adhère plus ou inconsciemment, le fait de se considérer longtemps
comme malade mental peut vraiment "empoisonner" (gâcher) sa vie de
façon durable. Risquer le conflit social est insoutenable.
On
se doit d'avoir tout d'abord d'importants doutes, avant d'apposer un
auto-diagnostic. Par exemple :
1. N'a-t'on
pas eu une éducation dévalorisante, et l'idée inconsciente que la femme est une
personne dévalorisée par rapport à l'homme ? Education qui pousserait à se
dévaloriser, en essayant de devenir femme, pour se faire aimer par ses parents
ou par les proches (forme masochisme du désir d'être aimé) ?
2. Ne
désire-t'on pas, en devenant femme, obtenir une protection à bon compte ?
3. N'y
a t'il pas eu une identification inconsciente à un père ou à une mère admirable
(à l'image valorisée), pendant que le conjoint était effacé, absent, ou donnant
une image dévalorisée d'un des 2 sexes ? C'est à dire n'y a t'il pas eu
identification avec le parent aimé et valorisé, et en contrepartie,
identification impossible avec l'autre parent (ou même rejet de ce dernier).
Note
: tout parent nous donne une image, de ce que sera notre futur rôle de père
ou de mère. Cette image nous conditionne dans notre futur rôle ou attitude
"sexuelle" et sociale, que l'on doit "remplir". Mais si
l'image est déstructurante, déstabilisante, elle peut être inconsciemment
inacceptable pour soi et rejeté. Peut-être, il y a t'il eu
"empreinte" (imprinting au sens de Lorentz) définitive de cette image
dans le cerveau, dans la prime enfance dont on ne plus se déconditionner
(schéma, de R. Stoller, de la transsexualité).
4. Ne
se conforme pas inconsciemment au désir inconscient d'un ou des 2 parents
d'avoir voulu un enfant de l'autre sexe (désir inconscient de leur faire
plaisir, et se conformer donc au rôle sexuel désiré, par amour pour eux) ?
5. N'est
t'on pas dans une phase malheureuse où l'on cherche un ailleurs illusoire plus
heureux ? N'y a t'il pas eu une blessure mal cicatrisée, concernant une petite
caractéristique féminine en soi, qui pousse à s'obséder (jusqu'à la monomanie)
ou à s'obnubiler et/ou de vouloir aller jusqu'au bout de cette féminité _ pas
si étendue que l'on pourrait le croire _ jusqu'à l'opération ?
6. Ne
dissimule t'on une homosexualité, avec le désir de mieux se faire accepter par
les conjoints du même sexe (qui aiment les femmes et rejettent les homosexuels)
?
7. N'y
a t'il pas une conformité physique de son corps qui pousse à se sentir plus
féminin ou masculin (hanches larges et épaules étroites pour l'homme et le
contraire pour une femme).
8. N'y
a t'il pas un désir de castration (pour éviter d'assumer ou par peur de ne pas
être à la hauteur, au sujet sa virilité, ou pour une angoisse métaphysique et
religieux, extrême, de chuter moralement à cause de ses désirs physiques) ?
9. N'a
t'on pas eu une mère très virile (voire castratrice) qui vous a dérivilisé ou
fait jouer inconsciemment le rôle féminin, où un père abusif qui pour
s'affirmer vous a cantonné dans un rôle féminin. Ou bien au contraire, pour une
femme, un père qui a désiré à tout prix que vous soyez un garçon et qui
dévalorise ou méprise les femmes ou bien une mère faible vous fait jouer le
rôle masculin ?
10. N'y
a t'il pas eu un regroupement de plusieurs ou de l'ensemble de ces composantes,
en soi ?
1. C'est
par exemple sentir la beauté de ses jambes allongées, fuselées par des bas et
par de jolis chaussures à talon haut.
2. c'est
par exemple prendre délicatement un mouchoir brodé, dans son tout petit sac à
main, pour s'humecter les lèvres.
3. C'est
se sentir belle, sûre de soi et séduisante avec l'élégance dans la tenue et le maquillage
approprié (c'est paraître douce et discrète et en même temps sans le montrer
être sûre de soi).
4. C'est
de sentir sa taille fine, la remontée de ses seins (vers l'avant), la peau
douce de sa gorge.
5. c'est
par prudence résister avec douceur à l'"assaillant" (séduisant
séducteur) et ne céder que si l'on l'a "bien testé" (et aussi pour se
faire respecter ?) et avant que la confiance en soi pour lui soit acquise.
(C'est ressentir aussi alors la douce volupté de lui céder, parce qu'on lui a
fait confiance).
Dans le cas de la transsexualité dite
secondaire, (ou même primaire), on a, adopté, par d'éducation, certains
comportement acquis qui eux même sont profond et deviennent eux aussi,
semblent-ils, "naturels".
Le changement de sexe dans ce dernier
cas (vu ses risques et ses énormes inconvénients), n'est peut-être pas la
solution. Tout au plus peut-on accepter ce côté, comme une richesse, le révéler,
plutôt que de le refouler, mais tout en gardant le contrôle sur son
"épanouissement", pour qu'il ne dérive pas.
La question débattue restera toujours
été assez difficile (car de toute façon le changement de sexe est pas
"idéal" dans les conditions actuelles, et mieux vaut l'éviter. Peut
-être la science parviendra t'il à l'améliorer et à le rendre réel).
Si l'on est sûr de soit et de son
sentiment (ou qu'il est fort) :
1. Ne
pas se culpabiliser ou en avoir honte.
2. Ne
pas se considérer comme malade mental.
3. S'affirmer
tel que l'on est (chaque fois que les conditions sont favorables) (affirmer sa
différence ou plutôt son originalité mais avec beaucoup de prudence, se
rappeler constamment que le monde est peu tolérant avec certaines différences,
surtout au niveau minorités sexuelles).
4. Ne
pas s'isoler. Contacter les associations transsexuelles sérieuses :
Si
vous êtes chrétien, le CCL (voir adresse de l'association dans le chapitre 2).
Sinon
l'ASB, le CARITIG, l'AAT ... Contacter des psychologues ou théologiens ouverts.
5. Parler
de son problème (chaque fois que les
conditions sont favorables).
6. Rester
correct (pas d'attaques brutales, ou de provocation). rester digne face aux
attaques, mépris, rejets et moqueries (essayer d'être sans reproche si
possible).
7. Rester
prudent, ne pas exposer le problème à tout le monde (éviter d'être naïf,
l'enfer est pavé de bonnes intentions), ne pas diffuser à tout le monde les
adresses de médecins tolérants et ouverts (ne pas les impliquer dangereusement,
ils risquent gros devant le conseil de l'ordre des médecins, et vous pouvez
leur causer un tord irrémédiable, alors qu'ils ont voulu vous aider).
8. se
renseigner au maximum (lire, avoir contacts avec des transsexuels ont fait
l'expérience et qui peuvent témoigner et surtout avec les associations d'aide
aux transsexuels).
9. Faire
du théâtre éventuellement pour révéler et épanouir toutes les facettes, ou personnalités
qu'il y a en soi (mais en gardant si possible le contrôle sur votre évolution
intérieure).
10. Ne
pas vouloir aller trop vite ("aller plus vite que la musique"), se
précipiter, agir sur un coup de tête (qu'on pourrait éventuellement regretter
plus tard). Bien réfléchir, laisser les choses se faire naturellement. Ne pas
brusquer les choses. Ne jamais aller trop vite dans ce domaine (afin en
particulier, pour ne pas risquer temporairement de perdre sa raison, par
distorsion d'identité, dans certains cas).
11. Il
ne faut jamais perdre conscience, qu'après être aller jusqu'au bout de sa
démarche, il y aura toujours des personnes, même bien intentionnés, qui ne
pourront s'empêcher de douter pendant longtemps de votre santé mentale (seule
le temps et l'image la plus crédible, du rôle sexuel joué, que vous projetterez
pourrait peut-être arranger les choses, mais ce n'est pas toujours certain,
loin de là).
12. Ne
pas se laisser influencer non plus par le gens (irresponsables ou "pousse
au crime") qui vous disent d'aller jusqu'au bout de vos fantasmes ou de
vos aspirations, pour vous réaliser (sans conseils de prudence ou mise ne
garde).
13. Ne
pas entreprendre cette démarche si on ne peut l'assumer jusqu'au bout, si vous
êtes fragile. Ne pas oublier que les transsexuels sont actuellement encore
plutôt rejetés qu'acceptés (donnée qu'on ne peut balayer inconsciemment et
légèrement, ou en faisant la politique de l'autruche, en ne voulant allez que
jusqu'au bout de vos désirs). Toutes les personnes mêmes fortes peuvent se
faire démolir, déchoir (socialement ...). Beaucoup de désillusions au bout du
chemin peuvent attendre la personne non préparée. Il y a souvent au bout un
rejet social, familial. Souvent l'épanouissement physique et sexuel imaginé
trop attendu et rêvé n'est souvent pas au rendez-vous, à cause d'une mauvaise
opération dont les dégâts causés sont irréversibles ou par excès de rêve et
d'angélisme ...
Si
la détermination ou le malaise (ou distorsion de caractère) n'est pas trop
fort, il vaut mieux ne pas entreprendre la démarche. Si l'on sait peser les
risques et les inconvénients d'une telle démarche, on verra l'évidence qu'il y
a plus d'inconvénients que d'avantage à entreprendre et à aller jusqu'au bout
de cette démarche, même avec des opérations de bonne qualité, réussies au
niveau fonctionnelles et esthétiques, par des chirurgiens de haut niveau, dont
le taux d'échec est faible (chirurgiens américains comme Schrang, Medzler ...).
14. Ne
pas prendre des hormones inconsciemment. Ces dernières vous changent
irréversiblement à la longue au niveau physique (poitrine avec les oestrogènes,
voix grave, barbe avec la testostérone), et elle induisent à la longue à un
changement de sensation psychologique au niveau de l'identité sexuelle, qui
peuvent vous faire croire que vous étiez réellement transsexuel avant la prise
d'hormone (ce changement de mentalité
est alors artificiel et pas
nécessairement lié à un syndrome transsexuel). Sinon même après l'arrêt de la
prise d'hormone, l'imprégnation par les hormones de vos cellule durera fort
longtemps (quelques mois ou plus (à un an?)) et donc leur effet continuera à se
faire sentir longtemps sur votre physique et votre cerveau.
15. Avoir
toujours des doutes positifs (rationnels) sur vos sentiments et votre démarche.
Il y a peut-être un autre solution (se masculiniser sans pour cela se remettre
en cause, sport, affirmation, assurance, si l'on se sens indéterminé et trop
féminin, au niveau de l'identité, ou bien cultiver une originalité ou une vertu
qui vous rende attrayante qui vous permette de vivre dans votre caractéristique
etc ... ).
16. Il
y a des conditionnements qui piègent, dont un, sexiste, qui n'est pas le
moindre, celui de l'idée reçue tenace de considéré la femme comme inférieure à
l'homme avec l'idée concomitante de se dévaloriser, de se déconsidérer, de
dégringoler l'échelle sociale, si l'on se transforme en femme (les gens y
voient en général une sorte d'aveux de faiblesse). En général, l'intégration
d'un transsexuel à vocation masculine est meilleurs que celui à vocation
féminine et il est plus facile pour une femme de porter l'habit masculin que le
contraire. Il faut avoir le courage d'aller au delà de ce préjugé. (Et beaucoup
de femme, aliénée ou non à cette idée, partagent cette conception).
17. Même
après le changement de sexe, il ne faut pas croire que les problèmes se
résolveront par magie. Il y a encore souvent un important travail à faire de
crédibilité dans son nouveau rôle et pour affronter ou obtenir l'acceptation
sociale (ou ne serait que les démarches administratives et judiciaires).
1. Ne
pas avoir peur d'exposer honnêtement et sans complexe (et dans certains cas)
son problème dans les administrations. (Faire preuve de psychologie, de
diplomatie, attendrir, insister, ne pas se décontenancer ...).
2. Après
cet exposé honnête, essayer d'obtenir de la direction de la sécurité
sociale (après avoir demandé un rendez-vous), un n° de sécurité sociale provisoire.
3. Si
non rappelez-vous qu'un changement pour un prénom neutre (5000 F) est plus
facile à obtenir qu'un changement de sexe.
4. Insister
auprès de la direction de la sécurité sociale, qu votre employeur n'en sache
rien (il est possible d'jouter une petite fiche à votre dossier S.S. que pour
qu'il n'y ait pas d'impair commis).
5. Essayer
de s'informer des lois, des procédures administratives (avant d'entamer sa
démarche). S'abonner à des revues comme "Utiles" ,
"Juridiques"...
6. I'idéal
au niveau professionnel serait par des cours ou une formation, d'obtenir une
spécialité rare et reconnue très précise, où se préoccupe surtout devotre
compétence et de votre savoir faire (où il est facile de déterminer que l'on
sait travailler).
Dans
le cas où rien ne vous fait changer d'idée dans votre détermination. Il y a
alors à vivre un changement progressif de "peau" lors de la
transition. Voici quelques conseils dans ce domaine.
On
peut essayer d'abord de faire aider par une femme pendant la transition ou
suivre des cours de maintient pour mannequins.
Ces
conseils sont pour éviter de risquer d'être ridicule, de desservir sa
crédibilité (paraître "clown", pas "naturelle" ...), mais
on pourra contester cette vision de la féminité en la classant comme
hyperféminine :
1. savoir
être modérée sur le maquillage, des touches légères, fines valent mieux que des
plâtrages ou des couleurs d'indiens iroquois.
2. Il
y une autre façon de se présenter aux gens quand on est femme, au sujet de :
-
la façon de s'asseoir, se lever, de mettre ou d'ôter ses gants, ses vêtements.
-
les "jurons" (plus féminins et discret : zut ...)
-
tousser plus discrètement.
3. Attention
aux perruques (dans la bousculade ou mal mise)
4. Savoir
selon certains canons féminins être réservée.
5. Eviter
d'accrocher les meubles, les objets d'un buffet garni, avec sa robe de soirée.
6. Les
pieds et les mains sont importants (et les gestes associés) :
-
passer en plus souvent sa main, sur son visage (avec délicatesse)
7. Monter
les escalier, petites marches, par petites marches (et non 2 par deux)
8. Ne
pas/plus faire un salut en retirant son chapeau
9. Ne
jamais boutonner les vêtements du mauvais côté.
10. Savoir
tendre sa mains pour le baisemain dans les réceptions mondaines.
11. Apprendre
à se maquiller sans excès (si l'on veut être séduisante et être crédible). (Il
n'est pas nécessaire non plus de passer 2 heures).
12. Il
y différentes façon d'embrasser pour ne pas laisser du rouge à lèvre
(effleurement tangentiel des 2 joues).
<<
Etre femme c'est comme manger des fraises à la crème en portant une robe neuve
une nuit d'été tandis que la lune brille et qu'un violon se fait entendre au
loin >> dit Roberta Cowell.
(Source:
Roberta Cowell, Comment je suis devenu(e) femme, Plon, 1-1955).
il
faut bien choisir son soutien-gorge, taille (80,85,90,95...) et bonnet (A,B,C),
faire en sorte qu'il ne serre pas trop autour de la taille, et aussi qui
entoure bien comme un bol le sein (que le contact avec la peau du sein soit agréable).
pur
être crédible, il faut pouvoir lorsque l'on sort dans le vêtement de l'autre
sexe, se sentir totalement du sexe que l'on revendique, sinon cette démarche ne
peut déboucher que sur un échec (se sentir totalement femme ou homme sans
conteste).
on
ne rappelera jamais trop que la crédibilité et le fait de se sentir bien sont
essentiels. La crédibilité se situe au niveau physique et au niveau du
psychisme et de l'attitude psychologique qui est en rapport. Malheureusement
tout le monde n'est pas crédible au niveau physique (pour une personne à
vocation féminine, des carrures, une stature, la largueur des doigt peuvent
rendre la vie impossible dans le nouveau rôle). Il ne faut pas que le
"traitement" fasse plus de mal que de bien.
Si l'on ne se basait que sur la
rationalité la plus limitée, on pourrait dire qu'il aurait plus d'avantages à
ne pas entreprendre cette démarche que de le faire.
Par boutade, on pourrait dire qu'il y
a plus d'avantages de ne pas être transsexuel du tout que de l'être.
Le problème principal est que les
transsexuels "guérissent" pas ou très "rarement", de ce désir ou sentiment intérieur, faisant
supposer que c'est une maladie (personnellement, l'auteur ne connaît aucun
transsexuel qui n'ait été "guéri" de son sentiment intérieur). Est-ce
état stable ou une maladie mentale (psychologique) particulièrement
"tordue", complexe ou terriblement "piégeante" ?
L'important normalement serait d'être
bien dans sa peau, d'être honnête avec soi-même. L'état des transsexuels
souvent s'améliore quand ils vont jusqu'au bout de leur désir (certains iront
jusqu'au bout même s'ils doivent mourir). Souvent un être effacé, timide ou
caractériel et très triste, devient très épanoui, plus lucide, rationnel,
ensuite. Qu'est ce qui prime en importance : la mutilation ou le bien-être
psychologique ? Faut-il faire de l'acharnement thérapeutique ?
C'est la période la plus dure. Surtout
cause à cause de la contradiction entre votre état civil (qui n'est pas encore
changé) et votre apparence physique qui devient progressivement contraire à
votre identité administrative.
C'est
une période où l'on peut être extrêmement seul.
mais
on peut être aussi soutenu par des personnes très compréhensives (très fines
psychologues) qui vous connaissent bien depuis longtemps.
on
rencontrera aussi le soutient ou la sollicitude d'autres TS qui ont subi la
même épreuve. (Il y aura aussi les "pousses au crime" vers
l'hormonothérapie, car c'est facilel. Il faut toujours se souvenir que le
changement d'état civil est très difficile (en France) et on peut être
définitivement piègé dans un status peu enviable à cause du fait que vous êtes
transformé(e) alors que vous n'obtiendrez jamais que votre état civil suive cet
état de fait).
on
rencontrera très certainement, malheureusement beaucoup d'incompréhension (avec
des réflexions de cet aspect : c'est contre nature ...), voire du rejet (c'est
l'horreur, une infamie, une telle déviance ...), ou des mots durs (tapette,
dégénéré, raté ...).
Cela
sera une période difficile pour la recherche d'emploi (90 % des TS ont des
problème d'emploi : rejet, licenciement ...). Il faudra le plus souvent
travailler pour de petits salaires ou "au noir" ... pour survivre (et
pour aussi se payer l'électroépilation ...). A moins d'avoir trouvé, un emploi
protégé (où l'on est son propre patron _ en libéral ... _, ou bien sur un
serveur Minitel ...)...
l'apparence
physique ne sera pas toujours très jolie (ambiguïté ...) à ce moment, pour ceux
à vocation féminines : rougeurs dues à
l'électroépilations (qu'il ne faut pourtant pas cacher par du maquillage, ou du
cache barbe pour éviter des réactions la peau "agressée" par le
traitement).
Dans
le cas des personnes à vocation féminine, l'effet des hormones, aura pour effet
d'affiner psychologiquement le goût artistique, la sensibilité, le romantisme
... et en même temps de rendre plus vulnérable et sensible aux coups du sort ou
de la société. Il y aura un effet de volupté qui sera comme une drogue et qui
pourra vous pousser encore toujours plus loin dans la voie de
l'hormonothérapie. Quand on commence les piqûres (surtout les piqûres) il est
souvent difficile de revenir en arrière.
Dans
le cas des personnes à vocation féminine, on voudra de plus en plus avoir une
taille fine, des jambes belles et allongés, de porter des bagues, des bijoux,
chaînettes, boucles d'oreilles (d'écouter du Glenn Miller dans une belle robe
de soirée ...).
Pour
éviter les réflexions de proches, on pourra éventuellement changer de lieu de
résidence (s'éloigner assez loin de votre lieu de résidence actuel, dans un
autre pays _ Belgique, Canada ... si l'on ne connaît que le français _ ). Pour
que cela puisse paraître moins dur psychologiquement avec vos proches (pour ne
pas avoir de compte à rendre ...). Choisir alors une grande ville, où l'on
trouvera l'anonymat et où l'on trouvera de tout pour votre projet et on
trouvera des aides ou une communauté où vous pouvez avoir des contacts (grande
capitale style Paris ...).
Il
est préférable de prévenir les administrations, et divers sociétés (Poste,
France Télécom ...) de votre projet. On peut toujours rencontrer des personnes
compréhensibles (dans certains postes et administrations). A ce moment si
possible il faudrait si possible ne plus changer de résidence, pour ne pas
avoir le moins possible à recommencer ces démarches.
Si
vous désirez pratiquer de la natation, sans problème, discrètement, sans
attirer les regards (sur votre état ambiguïté ou votre poitrine etc ....), il
faudrait plutôt choisir des lieux déserts (plages désertes, comme en Corse, où
l'on trouve des plages désertes même au mois d'août, Afrique noire ..., piscine
municipale de Paris tôt le matin, en portant une large serviette posée dessus).
Sur la plage vous pouvez éventuellement, porter un tee-shirt ample, et vous
"bander" un peu les seins en dessous. Un ami peut aussi vous tendre immédiatement
la serviette dès que vous sortez de l'eau.
Mais
il faut savoir que le bandage ne cachera pas complètement les seins. Et dès
l'apparition de seins visibles, les réflexions de vos proches et collègues
commenceront et iront bon train.
Pour
cacher vos seins, vous devrez avoir des vêtements (pulls, vestes, ...) amples. Pour allez aux entretiens
d'embauches, il sera vraiment préférable le plus souvent de cacher vos seins en
les bandant.
A
la fin de la transition, on exigera beaucoup plus de vous que d'une vrai femme
biologique (se faire une place sera un combat).
vous
devez toujours être correcte, mésurée, rationnelle, si possible
(incritiquable).
on
pourra être découragé ou faire preuve de naïveté. "Mais qu'est qu'on me
veut, je ne fait pourtant pas de mal".
Vous
direz peut-être "c'est tellement naturel pour moi", mais il faut
avoir conscience qu'à l'opposé des personnes penseront plutôt, avec une
terrible bonne conscience "qu'elle terrible déviance"? Si vous
penserez "je me sens tellement bien maintenant", et que vous avez
l'impression de vivre un rêve, un "petit nuage rose", vous devez
jamais oublier que certains penseront qu "il s'abuse ...".
Des
personnes vous "limiteront" dans votre liberté juridique, par crainte ou phobie de la
"contamination" (incompréhensible pour vous) que peut constituer
votre exemple (dans ce domaines les juges sont suspicieux, et prudents et
craignent toujours le pire). Les résistances à soustraire de la répression le
changement de sexe, sont encore forte en cette fin de siècle dans le milieu
juridique. Beaucoup pensent que beaucoup de délirants, déviants, pervers
s'engoufreront dans la bréche, par effet d'aspiration et de contamination par
l'exemple, si une loi est promulgué ou si l'on facilite le changement de sexe.
le
passage aux frontières hors des pays évolués (Europe, amérique du Nord) peut
être source de tracas, d'attente plus longue injustifée, de contrôles anormaux
et de reflexions désagréables ou de vexations ou d'humiliations ...
Il
faut s'attendre le plus souvent à des risques d'affaiblissement de votre
position professionnelle (même si vous êtes compétent et reconnu), jusqu'à la
convocation (pour trouble à l'ordre public, au sein de l'entreprise, ou trouble
de vos collègues qui se plaignent de vous) ou jusqu'au licenciement. Il peut y
avoir persécution professionnelle et sociale (tout dépend du degré d'évolution
et du niveau culturel du milieu dans lequel vous évoluez).
Il
faut considérer que vos proches le plus souvent admettront difficilement
psychologiquement votre changement de statu. C'est souvent un choc pour eux.
D'autant plus qu'ils savent que vous avez des problèmes ou / et que votre
crédibilité physique vous posera des problèmes. Il faut souvent 1 à 2 ans pour
que le changement soit accepté.
En
tant que personne devenu féminine, vous devez savoir que vos possibilité ne
seront plus les même (plus de possibilité de pouvoir uriner debout, n'importe
où, contre un mur, il n'est pas toujours facile de trouver des toillettes, ou
un bosquet, un bois,..., il faut avoir du papier toillette pour s'essuyer). On
ne soupçonne pas certains problèmes féminins.
Il
faudra s'attendre à un vide familial progressif autour de vous, de votre
famille, proches, etc... Il y a souvent isolement pour les transsexuels. Ce
fait est très peu courant et il est loin d'être admis dans les moeurs (surtout
l'opération).
Il
y a au moins, au minimum un membre de votre famille qui le rejettera (et aucune
prévention de ce fait par la discussion ne sera couronné de succès ...).
peu
de gens vous prendons pour une personne du sexe revendiqué (malgré la période
de 2 ans, où le fait passe mal, dont nous avons parlé), à cause d'un"
évolution des mentalités encore à faire.
Il
faut toujours avoir sur soi (pour ceux à vocation féminine), une photocopie du
dernier bulletin de salaire, pour que l'on ne vous prenne pour une prostituée,
si vous faites arrêté par la police. Il faut aussi avoir un certificat médical
de votre médecin psychiatre indiquant que cette prise d'habit est adoptée pour
des raisons thérapeutiques.
Les
grands sportifs (ceux à vocation féminine) doivent être conscient que certaines
épreuves sportives (J.O., Championnat du monde ...) leurs seront désormais
interdites.
Dans
la vie sociale, tout le "jeux" consiste à cacher son état :
Pour
payer, il faudra mieux prendre sa carte bleu, que son chèquier (car pour un
chèque on demande toujours une carte d'identité).
il
vaut mieux avec 2 cartes de crédit. En effet, une carte peut ne pas être
reconnue par le lecteur de carte du commerçant.
Ayez
toujours un peu d'argent liquide sur soi.
Mieux
vaut ne pas en faire état (ne pas être naïf, la société n'est pas préparé ou
indulgente).
il
est recommandé de masser les seins naissants (souvent aux têtons douloureux)
les
associations sont souvent utiles pour être compris et ne plus se sentir seul ou
anormal. On peut voir ce que vivent d'autre personne, et s'évaluer par rapport
à d'autre personnes (se comparer pour tenter de déterminer ce que l'on est
actuellement). On y trouve beaucoup de renseignements utiles durant sa
transition. Mais il faut en prendre et en laisser. Il faut recouper, vérifier
ses sources. Attention, aux pousses au crime, Attention quand quelqu'un dit :
c'est facile, fait ce qui te plait, va au bout de tes envies, rêves, de tes
pulsions...
Un
autre danger certain guette, qui est le fait de voir ces associations comme un
cocon, dans le quel on se coupe progressivement de la réalité. Il un risque
authentique et important de s'enfermer à la longue dans un ghetto,
insensiblement, sans s'en rendre compte. C'est pourquoi il est important de
rester en prise avec le monde réel, et de rester avec un tissus de relations
sociales, d'amitiés avec des personnes dites "normales". Il est
important de discuter avec elles, de votre problème, de vos aspirations, et de
recueillir leur point de vue (même s'il ne fait pas plaisir et contredit votre
aspiration).
cette
prise avec le monde réel évite d'avoir le "petit vélo" dans la tête,
de ne penser plus qu'à ça. Cela peut devenir une passion dévorante, coupant
encore plus de la réalité. Il est important d'avoir d'autres activités et
d'autres amitiés où l'on ne parle pas ou jamais de ça (il faut surmonter et
dépasser ce problème).
au
risque de nous répetter, dans le conditions actuelles, il est important de
vivre dans cet état [ de conscience] féminine, en permanence. S'il y a pas
moment malaise, il faut savoir d'où il vient (s'il vient du déséquilibre de sa
vie actuelle ou du fait que l'on n'est pas transsexuel mais simplement proche
de la trnassexualité (état limite ou "border line"). C'est un état
d'être naturel constant, et non une pulsion par moment. Ce n'est pas seulement
un mélange d'identification forte à un être féminin admirable (sa mère) et un
désir de se faire protèger comme une femme.
Eventuellement, nous donnerons en
passant de conseils aux parents confronté à des problèmes d'identité sexuelle
chez leur très jeunes enfants.
1. Très
tôt (3-4 ans) des enfants peuvent avoir des comportement de l'autre sexe (qui
dépasse le cadre d'un jeux et qui sont se rebelle très fortement constament si
l'on tente de les remettre dans un autre comportement). Des petites filles
voudront uriner debout, et refuseront absolument de s'accroupir, elles aimeront
les jeux violents de garçon. Des petits garçons, voudront jouer à la poupée, ou
/et porter les robes des petites filles, ou celles des "copines", ou
les vêtements de la mère (et le porteront cachette ou non). (et la majorité des
parents considéront alors qu'ils ont affaire, chez leur enfant, à un
comportement pervers ou anormal et souvent les amèneront rapidement devant des
psychiatres).
2. Quand
les parents constatent, très tôt dans l'enfance (vers 3-4 ans), une
identification, "naturelle" de l'enfant vers l'autre sexe, cela peut
être le plus souvent mal accepté par ces derniers. Ils peuvent alors n'avoir
que de cesse de "normaliser" l'enfant _ de le remettre dans la voie
"normale", par des corrections.
Mais
le risque est de traumatiser l'enfant et de l'handicaper pour l'avenir, en
l'empêchant de s'épanouir.
3. D'autres
parents laisseront au contraire, par extrême tolérance, ou par un désir caché
inconscient, l'enfant s'exprimer et s'"épanouir" dans ce
comportement. Cette tolérance n'est pas anodine, au vue de l'acceptation
sociale future on non de l'enfant. Laisser un petit garçon porter des robes
l'engagera très sûrement pour la vie.
4. L'enfant
peut être malheureux de ressentir cette ambiguïté en lui. Essayer alors de
faire que l'enfant ne s'isole pas. L'inciter à une vie associative (scoutisme
etc.)
5. préserver
sa vie intérieure (lui laisser écrire son journal intime, et ne pas le lire
sans son accord).
6. Essayer
d'être tolérant (et essayer de moins se préoccuper du jugement et du regard
social, mais sans jamais l'ignorer).
7. Faire
que l'enfant s'épanouisse dans sa voie, si vraiment la détermination est
vraiment très forte, naturelle, sans cause précise _ qu'elle n'est pas liée à
un conditionnement de votre part ou extérieur.
8. Vous
pouvez éventuellement en parler avec lui prudemment sans préjugés et avec
décontraction. Il faut prendre conscience que répression de certains
comportements instinctifs en lui peut faire plus de mal que de bien et créer en
lui alors de véritables problèmes psychologiques durable (Aborder ce problème
n'est pas facile et est toujours "comme marcher sur des oeufs").
9. Il
est toujours préférable de peser avec prudence le pour et le contre, de votre
attitude, éventuellement avec l'aide d'un pédopsychiatre ouvert. Etre toujours
fort prudent.
10. Si
vous accepter son comportement, l'inciter alors à être très prudent et à ne pas
révéler sa/ses caractéristiques, auprès des professeurs ou des autres camarades
(lui enseigner l'adoption d'une attitude "normale" dans la vie).
8. Lui
faire prendre conscience que le monde est dur, souvent peu compréhensif et
voire très cruel (souvent horrible).
L'idéal
serait un changement d'attitude de la société envers ces comportements
différents.
1. Tout
d'abord, une opinion personnelle, pour aider les transsexuels il vaut mieux
quand même être "bien dans sa peau", solide, car le sujet est
difficile et déroutant. Souvent le sujet, provoquera d'importantes remises en
cause dans nos idées bases et identités. Il nous est toujours paru jusqu'ici
comme évident que mental s'identifiait toujours au sexe biologique. C'est à ce moment
que l'on rencontrera des personnes en apparence sensées, non malade, mais ayant
un vécu ou sentiment, et une psychologie intérieurs, féminins ou masculins,
totalement opposé au sexe visible. Cela peut nous amener à une véritable
révolution "copernicienne" de nos certitudes sur le sujet de
l'identité sexuelle. L'idée serait un
praticien ouvert, bien dans sa peau, qui ait en lui les composantes féminine et
masculine, pour mieux comprendre le problème.
On
peut bien sûr ignorer et se fermer au problème, en disant que ces personnes
délirent ou s'écoutent beaucoup. Mais au bout d'un an passés au contact de ces
personnes ce raisonnement primaire, ne tient plus, l'évidence est trop forte,
on se rend bien compte qu'on 'a affaire à des personnes sencées et honnêtes sur
leur problèmatique.
2. En
fait, la transsexualité vrai n'est pas une maladie mentale. Il faut éviter de
culpabiliser et de torturer mentalement une personne qui s'est déjà torturée
mentalement pour se changer (se conformer à la norme), sans résultat.
3. Il
faut se méfier du fait de penser instinctivement à un délire quand le
transsexuel dit être une femme dans un corps d'homme ou bien le contraire. Cela
peut être un problème de compréhension sémantique. En fait le transsexuel peut
simplement dire qu'il a une impression de féminité très forte (surmontant cette
de masculinité) ou le contraire (l'obligeant à un comportement opposé à celui
de son sexe somatique visible extérieur).
4. Il
faut savoir que le genre (l'identité psychologique sexuelle) n'est pas
nécessairement conforme au sexe physique (dans des cas rares il est vrai).
5. Il
faut mettre de côté ses préjugés, par exemple :
se
dire que c'est une maladie mentale
se
baser sur la littérature existante (Elle est intéressante sur le plan
informationnel, c'est tout. Mais elle vaut ce qu'elle vaut sur le plan
hypothèses scientifiques en l'absence de données crédibles et définitives.
Souvent leur auteur ne peut comprendre le sujet, car il faudrait presque le
vivre de l'intérieur).
avoir
une répulsion, à suite à l'apparition d'angoisses, en essayant d'imaginer
momentanément être à la place du patient. Le vécu intérieur du patient n'est
pas le votre (certaines expériences intérieures sont plus difficiles
communicables que d'autres). Ne juger pas (ne dites pas c'est contre nature
..., la nature est souvent déroutante).
s'imaginer
que la femme est inférieure à l'homme et ne voir qu'une expérience masochiste
dans le désir du transsexuel à vocation féminine de devenir femme.
Ne
pas y voir toujours un rejet ou haine inconscient, liée à l'éducation, de la
masculinité ou de la féminité, qui les pousserait à s'identifier à tel ou tel
sexe et à en avoir le comportement.
6. Les
vrais transsexuels ne simulent pas. Ils ne jouent pas la comédie, pour obtenir
satisfaction de leur revendication, liée à une lubie. Ce ne sont pas des
psychotiques. Mais il peut exister aussi des transsexuels psychotiques.
7. Il
faut avoir la volonté sincère d'aider les transsexuels (et pas seulement
vouloir être en règle avec sa conscience).
8. L'habit
ne fait pas le moine. Une personne bâtie comme une armoire à glace peut avoir
l'âme plus féminine qu'une personne au physique très féminin. Ne pas se fier
aux apparences. Inclure dans votre regard des êtres leur dimension masculine et
féminine. Essayer de voir de façon transparente au delà des préjugés.
9. Ne
les considérer pas de haut (même sans mépris).
10. Un
vrai transsexuels préférera être ce qu'il est (sans se mentir à lui même) même
s'il doit affronter les quolibets.
11. Certains
structures mentales ne se gomment jamais même avec une psychothérapie mentale,
vous ne ferez qu'accroître le malaise intérieur du patient. Il peut même des
effets de rebonds (graves parfois) : forcer la nature, elle revient au galop.
12. Le
genre (l'identité sexuelle) est très profond et ne se change pas comme cela.
Donc une observation longue du patient est nécessaire. Ils faut éviter à tout
prix l'erreur de diagnostic, qui pourrait conduire à de graves conséquences (si
l'on opère dans le cas où il ne faudrait pas).
13. L'identité
sexuelle (comme la personnalité) a deux composantes, une innée (qu'on peut
considérer comme "indéracinable", soit génétique, soit liée à des
phénomènes d'empreintes mentales) et une composante acquise. Elle peut être complexe.
Des personnes peuvent avoir une mentalité plutôt masculine (même si l'on y
détecte des composantes féminines) et pourtant revendiquer le changement de
sexe ou leur féminité (ou même pas dramatiquement mal dans leur peau ou bien
intégré socialement). Il se peut qu'elle rejette à la longue une éducation
répressive de leur tendance naturelle. La revendication peut être alors plus
métaphysique, pour une question de principe, pour retrouver la personnalité
profond qu'on a voulu gommer par l'éducation.
14. L'idéal
serait d'apprendre la personne à être elle-même et non à se conformer à des
modèles ou stéréotypes sociaux. Mais il n'est pas toujours facile à se
découvrir soi-même et trouver tous ses potentiels cachés. C'est un voeux pieux.
Dans la pratique, il est souvent préférable, quand même, de se conformer à des
stéréotypes sociaux pour éviter le rejet. Beaucoup de gens malheureusement dans
ce monde se mentent à eux-mêmes et ne rendent pas facile la vie aux autres (ce
n'est pas facile de se remettre en cause, c'est même très dur et peu de gens le
font ou y arrive).
15. C'est
inutile même si l'on détecte des éléments forts, prédominants, indéniables de
l'autre sexe chez une personne, de la transformer en une personne l'autre sexe
(en supposant que cela soit possible réellement un jour), si la personne a
d'autres problèmes par ailleurs. Si une personne frustrée, "coincée",
ayant un problème autre, elle restera dans l'autre sexe avec ce même problème.
Et même le problème pourra être amplifié. (un changement morphologique ne
libère pas des problèmes autres que ceux de l'identité). Il faut d'abord
l'aider à vaincre ses blessures, frustrations etc ... l'aider à se réaliser et
s'épanouir.
16. L'analyse
des rêves est importante (que veux dire une jet d'urine envoyé à distance dans
un rêve, une belle chevelure, un serpent ? etc...). Un psychanalyse peut être
importante.
17. Il
y a toujours, en chacun d'entre nous, 2 structures mentales plus ou moins
développées, l'une féminine, l'autre masculine (même si l'on est Casus Clay ou
Marylin Monroe). En développant ou faisant appel à l'une ou à l 'autre, on peut
éventuellement mieux comprendre le problème de la transsexualité.
18. Ne
leur cacher jamais la vérité, et de l'extrême gravité de la démarche :
leur
parler du risque de rejet social, même s'il peut ne pas se produire dans la
famille.
des
risques élevés de cette lourde opération : nécrose, fistule, perte sensibilité
sexuelle, douleur ...
du
fait que vous ne serez jamais une vrai femme vu de la société mais que vous
serez une transsexuelle à ses yeux. Que si vous êtes attirante, beaucoup de
curiosité ou de proposition malsaines surviendront.
que
vous risquer une grave dépression (du fait que vous ne serez jamais accepté).
Dites
aussi que la façon d'uriner sera plus la même.
Notes aux chirurgiens :
19. La
chirurgie ne doit pas être entreprise à la légère (ou confiée à un simple
assistant). C'est une chirurgie lourde et difficile. Elle n'est pas sans
risques graves : nécroses, rétrécissement urétral, fistules, infections,
hématomes ... Elle engage pour la vie une personne, celle de votre patient. Si
elle ne vous plaît pas moralement (si elle vous angoisse), mieux vaut ne pas
l'entreprendre. (Les actes manqués peuvent être fréquents dans le domaine).
Si
vous voulez vous initier à cette chirurgie, mieux vaut le faire entouré de
grands professeurs ayant une longue expérience du sujet (ayant pratiqué un
grand nombre d'interventions) et s'entraîner si possible avant sur des
cadavres.
20. La
future vie sexuelle du patients est importante. S'arrêter à une présentation
esthétique serait préjudiciable au futur épanouissement et au bonheur futur de
votre patient (par exemple, une microchirurgie hors pair et une chirurgie
pratiquée aussi en vue de la conservation de la lubrification dans le cas Homme
vers Femme serait appréciable).
21. Opérer
une personne jeune est un cas de conscience. Opérer une personne jeune peut
donner de plus agréables résultats. Mais cette jeune personne a t'elle
réfléchie à toute sa démarche ? (faites lui le test d'envisager sa future façon
d'uriner assis(e) ou debout).
Ici
nous présentons que des voeux pieux pour le long terme.
1. Pour
une meilleure intégration des transsexuels (pour qu'ils ne soient plus objet
d'horreur ou de répulsion), une information est importante (au niveau média
...). Il faudrait faire comprendre que le problème essentiellement un problème
d'évolution de la conformité cérébral peu réductible à une thérapie
psychologique (une anomalie du développement cérébral).
2. Une
mouvement de société en France devrait être amorcé, comme dans d'autres région
du monde ou les avancées sociales et des moeurs sont le plus importantes :
Québec, Etat de Californie, Danemark, Pays-Bas ...
Il
faudrait montrer que l'exemple californien de respect des minorités, par une
grande tolérance, décontraction des moeurs (n'y voit -on pas des hommes
habillés en femmes, travestis, ou avec des seins) apporte plus de bonheur et
d'inventivité pour la moyenne de la société (la Californie, en tant que pays
virtuel, n'est-il pas un des pays les plus puisant économiquement du monde,
ayant un PNB plus élevé que celui de la France ?).
3. Sinon,
nous devrons non inspirer de quelques exemples ethnologiques citées dans la
partie ethnographique de ce guide, au niveau intégration des individus
minoritaires.
Il faudrait que l'on accepte plus les
personnes au comportement de l'autre sexe (au niveau gestuelle, habillement
...). Il faudrait éviter que suite à un manque de respect ou d'acceptation, la
personne par désespoir veuille changer de sexe (pour ne plus être en
porte-à-faux). Ce qui permettrait une économie d'une lourde chirurgie et d'un
long traitement (hormonal, psychiatrique ...).
4.
Il faudrait une évolution des moeurs qui fasse comprendre que ce n'est pas une
atteinte à l'ordre social que vouloir changer de sexe, simplement une thérapie,
comme une autre, pour atteindre un meilleur bien-être psychologique ou voire
intégration sociale, d'une personne.
5. Il
faudrait comprendre que rendre la loi comme au Québec, ne va pas créer
nécessairement une vague anormale de changement de sexe (je connais pas
beaucoup de gens qui s' " exiteraient " pour changer de sexe, à part
les psychotiques délirants). Qu'il n'y a pas atteinte à l'ordre public, que ces
personnes ne sont pas dangereuses (plutôt discrètes). Que le seul danger est
que des personnes se rendent malheureuses, ou stériles, par erreur de
détermination ou en ayant agi sur un coup de tête (ce que peut éviter le corps
médical en filtrant et analysant rigoureusement les demandes) ou un risque (?)
pour le taux de natalité du pays, si le mouvement se généraliserait (ce qui ne
sera pas le cas). C'est une question de conscience individuelle et de celle des
médecins spécialistes du sujet.
6. Le
mal (que l'on croit voir dans l'autre ou que l'on projette sur ce dernier) est
souvent en soi et dans son propre regard.
7. On
dit que c'est une démarche contre nature. Mais qu'est ce que la nature ? Sinon
l'homme, ne doit-il pas utiliser son intelligence pour trouver ses solutions à
ses problèmes, même si celles-ci semblent heurter le bon sens ? (le bon sens ne
nous a t'il pas si souvent trompé de part le passé dans le domaine scientifique
? par exemple, l'idée de la Terre en
centre de l'univers, du temps absolu ...). L'invention du feu ou de l'aviation
ne sont elles pas opposés à la "nature" de l'homme, qui a peur du
vide et qui craint le feux (sinon, peut-on totalement arrêter le progrès des
sciences et techniques) ?
8. Faut-il
que l'on "torture" inutilement en refusant le changement d'état civil
à une personne qui vit par exemple comme une femme, qui une mentalité de femme,
qui a totalement l'apparence d'une femme, suite à un traitement hormonal, qui
s'est déjà fait opérée et qui possède
un néovagin. Pourquoi lui faire dépenser plus 20 000 F (même si a elle de
faibles revenus) en frais de justices, de la faire se présenter presque comme
un(e) criminel(le), en l'obligeant à se soumettre encore à des experts _ qui
examineront son néovagin sans pudeur et même le toucheront _, même si elle a
été suivi par des experts sur une durée de plusieurs années et qui ont déjà
finalement apposé un diagnostic de transsexualité vrai. De toute manière, elle
ne reviendra pas en arrière (et ne peut plus le faire). (C.f. en regard la
législation québecquoise qui accord le changement d'état civil pour 125 $
canadiens dès changement de sexe).
9. Tout
au plus peut on faire une clause de réserve, si au moins un enfant du transsexuel s'oppose à ce changement.
10. Au
niveau mariage, la seule clause lié à la transsexualité, de divorce devrait de
ne pas avoir informé son conjoint de sa stérilité (ou de son status ou/et de ne
pas avoir eu l'accord écrit de son conjoint avant le changement de sexe, pour
ce dit changement).