« Nunavut : la
langue et la culture inuit »
par Sylvie Teveny (°).
Conférence
réalisée en collaboration avec Transboréal et l’association Inuksuk.
Retranscription
de la conférence par Benjamin LISAN (le 19/5/05)
En 1999, a eu lieu l’avènement (la création) du
Nunavut, territoire canadien, auto-administré.
NUNAVUT signifie « notre terre » en
inuktitut (la langue inuit).
Ce territoire
canadien s’inscrit dans un cadre légal et sous-entend qu’une terre ancestrale
acquiert le statut de territoire au sein de la confédération canadienne.
La patrie des
Inuits du Nunavut est désormais administrée par un gouvernement public et
non-ethnique mais à majorité inuit (85 % des 30 000 habitants
environ) en fait un territoire inuit de facto.
Sa capitale
administrative et économique est Iqaluit [1],
6000 habitants environ, située sur l’île de Baffin.
Il y a 28
communautés inuit (villages) au Nunavut.
Le nunavut s’est négocié sans aucune forme de violence.
Pendant 20 ans, les leaders politiques inuit (du Nunavut) sont revenus régulièrement à la charge, soutenus pas John Amagoalik une figure dominante de la politique canadienne et inuit, pour obtenir son indépendance auprès du gouvernement canadien (20 années de négociations politiques).
Le territoire du NUNAVUT est immense (plus de 2,2 millions
de km2), mais émietté. Il est bordé par le territoire du Nord-Ouest (incluant
un territoire inuit le Inuvialut) et le Québec (incluant un autre territoire
inuit le Nunavik _ Nunavik signifiant « grande terre »).
Le Canada est constitué de 10 provinces et de 3 territoires
autonomes (territoire du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon).
Chaque territoire a son 1er ministre, un
gouvernement publique (non ethnique, comme au Nunavut).
A sa création, le territoire a reçu une compensation
financière importante (1 million de dollars canadiens, sur 14 ans). Cet argent
a pour but :
a)
de soutenir les projets de créations d’entreprise,
b)
des projets d’aides aux chasseurs (parce que l’équipement
coûte cher et aussi le gasoil),
c)
de financer les bourses d’études (pour les jeunes étudiants
inuit).
En 92, le niveau la formation scolaire était très bas.
Mais pour pouvoir gouverner en 1999, il a fallu donner une
formation accélérée, et former à de nouveaux métiers (infirmiers, instituteurs,
avocats, juges ….), les jeunes sont ceux que gèreront le Nunavut de demain.
Maintenant en 2005, un grand nombre d’étudiants poursuivent
leurs études jusqu’au collège (formattion environ bac +2 ans). Dans la fonction
publique la priorité est donnée aux candidats inuit.
Avec l’accorddu Nuanvut, les Inuit ont renoncé à toute
revendication future. Ils s’auto-gèrent (au niveau politique, culturel,
social).
Le Nunavut a depuis 1999, élu Paul Okalik, un jeune
premier ministre de moins de 40 ans, un avocat, le 1er avocat inuit
diplômé. Il a été de nouveau réélu très largement, en février 2004.
Ce « gouverneur » est selon la loi de l’assemblée
inuit réélu tous les 5 ans.
Les Inuit du Nunavut peuvent faire école pour le Nunavik. Le territoire du Nunavik, qui est inclus dans le territoire du Québec, est l’enjeu de négociations tripartites.
Cela peut être une école pour les Kanaks de Nouvelle
Calédonie (une délégation de Kanaks s’est déjà rendu au Nunavut) et tous les
peuples du monde désirant proposer à leur gouvernement central une forme
d’autonomie.
Le Canada montre qu’il sait négocier avec les peuples
autochtones, qu’il reconnaît des sociétés distinctes et la diversité
culturelle.
Le Canada réaffirme sa puissance sur le passage du
Nord-Ouest, contrant les USA, qui ont toujours considéré ce passage comme une
voie de navigation internationale.
Au Nunavut, les Inuit se déplacent dorénavant en motoneige
(contrairement aux Inuit du Groenland, qui eux ont conservé leurs attelages de
chiens).
La motoneige a l’avantage d’aller plus loin (plus vite).
Cela coûte moins cher pour le chasseur que de nourrir en viande une meute de
chiens.
L’inconvénient de la motoneige est qu’elle peut tomber en
panne (on mettra alors longtemps à rentrer, si l’on rentre).
Les Inuit sont maintenant sédentaires depuis les années 60,
ayant tous des maisons en bois.
Ils peuvent pêcher le phoque au harpon, attendant des heures
au bord d’un trou creusé dans la banquise. Leur gibier est souvent : le
phoque, le caribou, le lièvre, l’ours polaire.
Le gibier est mangé à même le sol, dans la maison (ou la
cuisine), contrairement à la nourriture non autochtone, elle sur la table et
cuite sur la cuisinière (en général, venu du sud).
La nourriture peut être achetée au magasin local, mais à des
prix prohibitifs.
Bien qu’aujourd’hui souvent en coton, le manteau ou veste
(parka) des femmes, l’amauti, est cousu sur un patron traditionnel. Il comprend
une large poche pour porter le bébé dans le dos, et une grande capuche. Il a
aussi de grandes épaules, afin de pouvoir, en enlevant la manche par
l’intérieur, faire passer le bébé devant et l’allaiter sans qu’il ait à quitter
la chaleur du corps de sa mère. On coud souvent le contour de la capuche du
manteau des jeunes, avec de la fourrure de lièvre arctique.
Amauti
(photo by CBC North News ).
La qarmaq est une habitation (anti-tempête) entre la
tente et la maison en bois.
Aujourd’hui, les maisons des Inuit sont en bois, livrées en
kit du sud, par bateaux.
A la fin de la période scolaire et fin mai, les Inuit
partent dans la toundra. Ils vivent ainsi très près de leur culture
traditionnelle même si les jeunes comme les personnes âgées aiment aussi jouer
à la game-boy.
Les édifices de pierres appelés « inuksuk »,
édifiés dans le paysages par les Inuits servent :
1)
de repère,
2)
de lieu d’observation privilégié (si l’on peut monter en
haut),
3)
de lieu d’offrande (pour des personnes décédées).
Au début du siècle dernier ce sont implantés des comptoirs
de la Compagnie de la Baie d’Hudson, où les Inuit pouvaient venir vendre leurs
peaux. Iqaluit, la capitale du Nunavut, a été construite autour d’un de ces
comptoir vers 1960.
Les 1er contacts des Inuit de cette région avec
les blancs ont principalement eu lieu au 19° siècle (avec les baleiniers et les
missionnaires et notamment le troc de fusils, de sucre, de farine, contre des
peaux…).
Au centre, on trouve la construction inuit traditionnelle de
pierre, l’inuksuk qui guide l’Inuit dans le pays. Le jaune symbolise le soleil
Le blanc, la neige (et peut-être aussi la banquise ). Et l’étoile bleue
est l’étoile polaire qui guide les navigateurs.
Les couleurs bleu et or, préférées des Responsables de la
Commission pour la mise en place du Nunavut, symbolisent la richesse du pays en
espace, mer et ciel. Le rouge est une référence au Canada.
L’inuksuk symbolise le monument de pierre qui guide les gens sur la terre et marque des emplacements sacrés ou spéciaux.
L’étoile est la « Niqirtsuituq », l’étoile polaire
et la guide traditionnel pour la navigation et plus largement, reste comme la
direction toujours inchangée des aînés dans la communauté.
Le langage inuit est très imagée, expressive et précise. Par
exemple, le rapport politique de la Commission du Nunavut établissant le
territoire se nomme « L’empreinte de nos pas dans la neige fraîche ».
Dans ce rapport, 3 grands principes :
1)
le respects des traditions,
2)
la consultation des aînés,
3)
la décentralisation (des décisions).
Les Inuit de l’Arctique oriental
canadien utilisent un syllabaire, inspiré des symboles sténos introduits vers
1850 par des missionnaires anglicans. Il y est utilisé depuis la fin du XIXème
siècle et a été si bien intériorisé qu’il fait aujourd’hui figure de marque
identitaire.
Il existe trois voyelles, i , u, a
représentées par un triangle orienté vers le haut pour le i, vers la droite
pour le u et vers la gauche pour le a.
Les autres signes correspondent à
une consonne suivie d’une voyelle. Les consonnes seules sont représentées par
des graphèmes miniatures placés en exposants. Le point au-dessus d’un graphème
représente le doublement de la voyelle. On peut ainsi exprimer les diphtongues.
Par exemple, le signe signifie « pi » et le signe signifie « pii ».
Un signe petit en exposant,
signifie une console seule.
L’alphabet (en fait un syllabaire) inuit est utilisé
uniquement au Nunavut et au Nunavut. Le reste des peuples inuit (Alaska,
Territoire du Nord-Ouest, Groenland) utilisent l’alphabet latin.
"ataata" (père) en orthographe Inuktitut
devient :
(en syllabaire anglican, celui qui a été
retenu)
(en syllabaire catholique)
source : http://www.press.umich.edu/jep/08-01/syropoulos.html
Syllabaire
inuktitut
L’inuktitut se
prête assez facilement à l’analyse lexicale et les termes récents révèlent de
manière expressive certains aspects du rapport au monde actuel. De ce fait, les
éléments lexicaux qui définissent, décrivent et conceptualisent la ville et ses
constituants permettent de mettre en évidence la manière dont elle est
linguistiquement représentée chez ce peuple de sédentarisation récente. Au
Nunavut, les expériences, notions et concepts antérieurs à la présence
occidentale sont mobilisés et réorganisés pour nommer les nouvelles réalités.
Très loin devant l’emprunt à l’anglais, la lexicalisation est le mode de
désignation le plus souvent utilisé. À travers toutes ces créations, c’est la
spécificité de l’inuktitut qui se dévoile.
En langue inuit le radical est
suivi de nombreux morphèmes qui expriment une notion spécifique.
Par exemple, au radical inu “être humain”, s’ajoutent des morphèmes qui permettent de distinguer
les catégories d’âge de la personne :
inuulirataaq
: un nouveau-né = “qui vient de se mettre à vivre”
inuusuktuq : un adolescent = “qui est en
devenir”
inummarik : un adulte = “un être humain
accompli”
inutuqaq : une personne âgée = “qui tout en
ayant un passé a également un présent”
inuviniq : une personne décédée = “qui
n’est plus”
Le langage est démonstratif. Il existe plus de 40 termes
pour désigner la neige (neige mouillée,
neige soupe, neige soupe mouillée, neige sucre, neige poudreuse, collante etc
…).
Il y a aussi par exemple 50 nuances ou 50 mots pour le
démonstratif « ce ». Par exemple, ce livre (ce sera différent
selon si je vois le livre ou pas, s’il est placé vers le haut ou vers le bas,
si j’en ai déjà parlé etc).
Un certain nombre de mots inuit sont passés dans la langue
française : igloo (maison en Inuit), le kayak (embarcation fine pour une
seule personne), l’anorak (vêtement en Inuit, et aussi coupe-vent pour les
Inuit), l’oumiak (embarcation collective, par exemple pour faire traverser un
bras de mer à une famille), les nunataks (sommets de montagnes déneigés),
(parka qui vient du mot « peau »).
De nouveaux termes arrivent dans la langue inuit :
Qaritaq : le cerveau, qaritaujaq « ce qui
ressemble à un cerveau » l’ordinateur, qaritaujakkut « ce qui passe
par ce qui ressemble à un cerveau » l’Internet.
Aujourd’hui, il existe à Iqaluit, de véritables ateliers de
création lexicales pour les nouveaux objets et concepts. On consulte alors
toujours les aînés.
niuqruqattatulirijikkut
niuqru- : partir d’un endroit pour rendre visite
-qatta- :
régulièrement, fréquemment
-tut : les gens
qui (nominalisation)
-liri- : s’occuper
de
-ji- : celui qui
agit (indique la fonction, nominalisation)
-kkut : le groupe
traduction
littérale : le groupe (l’organisme) qui s’occupe des gens qui
partent régulièrement d’un endroit pour rendre visite
traduction : office du tourisme
Il peut y avoir création de termes (plus tard remises en
cause, car inadéquats). Par exemple, on a appelé « Collège arctique du
Nunavut» d’Iqaluit, silatusaqvik « l’endroit on apprend la sagesse ».
Et les aînés pensent que l’on acquiert pas la sagesse dans une institution
scolaire.
Autre exemple :
.
maligaliurvik
mali(k)- : suivre, accompagné sans prendre de décision, adhérer
à une personne ou à un objet
-ga(q)- : passif, action permanente et répétée, nominalisation
maligaq : la loi non-traditionnelle, perçue comme étant
contraignante et coercitive[2]
-liur-: fabriquer,
construire
-vik- : l’endroit ou le moment (notion d’espace et de temps)
traduction
littérale : l’endroit ou le moment où l’on fabrique des lois
non-traditionnelles
sens
implicite : l’endroit, ou le moment, où on fabrique les choses
qui doivent être suivies de façon contraignante
traduction : Bâtiment de l’Assemblée
législative
. anullasiivik
anulla(k)- :
s’ennuyer, être fatigué par un événement fâcheux
-sii(q)-: attendre
qu’une situation prenne fin
-vik :
l’endroit, le moment (notion d’espace ou de temps)
traduction
littérale : l’endroit, ou le moment, où l’on est fatigué par un
événement fâcheux et où l’on attend que la situation prenne fin.
sens
implicite : l’endroit ou le moment où l’on attend sans joie de
tirer une leçon d’un événement passé fâcheux et que l’on ne voudrait pas vivre
à nouveau.
traduction : la
prison
A Iqaluit le centre de détention où on purge les petites
peines est nommé ikajuqtauvik « l’endroit où est aidé ».
L’inuktitut est parlé à plus de 90 % des locuteurs (du
Nunavut). Mais tous parlent également l’anglais.
La plupart sont anglophones alors que rares sont ceux qui
parlent français.
Il y a 3 façon de créer un terme :
- La
lexicalisation qui est, de loin, la plus fréquente. Elle consiste en la
création de termes nouveaux à partir de radicaux et de morphèmes déjà
existants. Les nouveaux lexèmes sont très fréquemment constitués d’ajouts tels -uti “qui sert à” pour les objets
(ajjiliuruti) et –vik “l’endroit ou
le moment où” (notion d’espace et de temps) pour les lieux. (mumirvik “l’endroit, ou le moment, où
l’on se met la tête à l’envers” (qui ne signifie pas “s’enivrer” mais “danser”
de mumiqpuq, il fait des acrobaties et, par extension, il danse) = la
boîte de nuit).
Ils
peuvent également être construits à partir d’un élément lexical appartenant à
culture traditionnelle en y accolant un affixe augmentatif, diminutif,
amélioratif, etc.
Exemples : imiq = l’eau
imialuk “la grande eau = l’alcool”
imialuqarvik
“l’endroit, ou le moment, où il y a de la grande eau, de l’alcool” = le
bar ;
- Le
glissement sémantique qui consiste à utiliser un terme traditionnel et
d’étendre sa signification à un terme nouveau.
Exemples : tuqsuuk = le double tunnel de l’igloo, est aujourd’hui utilisé pour
signifier “le porche” ; nunalik =
un campement, une terre habitée, est aujourd’hui utilisé pour “village”.
- Les emprunts
à une langue étrangère (très majoritairement l’anglais) qui sont peu fréquents
et toujours adaptés à la phonétique inuit.
Exemples : paalisi = policier, kavama
= gouvernement, taun = ville.
De plus, un quatrième mode de
désignation, le calque, récemment constaté mais très marginal consiste à
traduire littéralement en inuktitut le mot anglais. Exemples : le président d’une assemblée, souvent appelé the Chair en anglais, se dit itsivautaq ”la chaise“ ; ”le centre de
désintoxication“, panirsiivik,”l’endroit
où on est sec“ de l’anglais to be dry
La
recherche de l’harmonie et du consensus constitue la pierre angulaire des
nouveaux modèles de gouvernance. L’un des principaux objectifs des dirigeants
du Nunavut est le respect des valeurs culturelles et des connaissances
traditionnelles inuit. Ils ont ainsi mis en avant le concept de Inuit qaujimajatuqangit dont la traduction littérale est « le savoir culturel
inuit passé et encore pertinent aujourd’hui, dans un monde changeant ».
L’organisme pan-inuit : la conférence circumpolaire
inuit a adopté une déclaration sur les valeurs inuits.
-
respect des Aînés
-
respect des rôles au sein de la famille
-
respect de l’environnement
-
partage et sens communautaire
-
humilité et compassion
-
humour
-
pratique de chasse et de pêche
-
pratique de l’Inuktitut
-
évitement du conflit
-
autonomie et maîtrise de soi
(+) les rôles sont très marqués mais non figés. Les rôles
peuvent être intervertis (la femme à la chasse et l’homme qui coud). Dans le
couple, notion de complémentarité et de moitié (aippaq « le
compagnon »)
Chez les Inuit, l’argent circule beaucoup (prêts, dons, jeux
…). Ce n’est souvent pas une propriété comme telle.
John Amagoalik disait « pour bien gouverner il faut
savoir aller à la chasse ne serait que pour se mesurer à l’immensité de la
nature ».
Exemple de
texte en Inuktitut.
John
Amagoalik |
Paul
Okalik |
|
Lagopède |
saxifrage pourpre |
|
|
L’honorable
Anne Meekitjuk Hanson, Commissaire |
||||
Symboles
du Nunavut (en 2005, selon Craig I.W. Marlatt. www.CraigMarlatt.com ).
Jeune fille de 8 ans
accompagnant ses parents à la chasse (Remarquez la bordure de la capuche sur
laquelle est cousue une fourrure de lièvre). |
Inuksuk, édifice de pierre, servant de repère dans le paysage, pour retrouver son chemin ou de lieu d’offrande. |
Baie de Cumberland (Terre de
Baffin, Nunavut) en avril. |
|
|
La sortie en famille, le
dimanche. |
© Photos de Sylvie Teveny
Sylvie
Teveny
Chercheuse indépendante, diplômée de langue et de culture
inuit, Sylvie Teveny a enseigné le français et réalisé plusieurs enquêtes de
terrain en Terre de Baffin (Nunavut).
Cofondatrice et directrice de l’Espace culturel inuit à Paris et présidente de l’association Inuksuk qui œuvre pour la promotion de la culture inuit en Europe, elle est aussi l’auteur de plusieurs articles sur les négociations politiques des Inuit du Nunavik et du Nunavut et sur les créations lexicales des Inuit de ces régions.
Parmi ses publications, on notera :
Ø Pour mieux
comprendre le Nunavut, Actes de la Journée Nunavut, 30 janvier 1999 (sous la
dir. de M. Therrien), Institut national des langues et civilisations
orientales, 1999 ;
Ø « L’unité
du peuple inuit » dans Chemins d’étoiles n° 10, Transboréal,
2003 ;
Ø « Le
Nunavik et le Nunavut, itinéraire des négociations politiques », dans Les
Inuit de l’Arctique canadien (sous la dir. de P. Huret),
vol. XIII n° 4, Cidef-Afi/Inuksuk, Québec, 2003 ;
Ø « Les
mots de la ville en inuktitut, genèse urbaine et création lexicale », dans
Parler en ville, parler de la ville. Essais sur les registres urbains
(sous la dir. de P. Wald et de F. Leimdorfer),
Unesco / Maison des sciences de l’Homme, coll. « Les mots
de la ville », 2003.
L'Espace
culturel inuit et l’Association Inuksuk
11, rue des Fêtes, 75019 Paris
tél. 01 42 01 01 72
e-mail : espace.inuit@free.fr
site :
http://espace.inuit.free.fr/
Ouvert du
mercredi au samedi, 11 h à 11 h, entrée libre.
E-mail
privé de Mme Sylvie Teveny : sylvie.teveny@wanadoo.fr
Bibliographie et liens :
[1] Les Inuit de l’Arctique canadien, Texte recueillis par
Pauline Huret, Préface Michèle Therrien, Langues d’O, Collection, Francophonie,
Québec, 2003.
http://www.civilization.ca/educat/oracle/modules/iandyck/page01_f.html
etc …
[1] Avec cette création territoriale apparaissent à
Iqaluit, de nouvelles institutions et de nouveaux concepts urbains.
[2] Ce terme
fait référence aux lois non traditionnelles par opposition à piqujaq la loi coutumière inuit,
considérée plus flexible, qui signifie « ce qui est demandé, souhaité ou
permis de faire ».