Portrait de quelques escrocs rencontrés en Afrique et ailleurs
Par Benjamin LISAN, le 30/08/2022
Mon propos n’est ni d’affirmer, ici, que tous les Africains sont malhonnêtes et réfractaires à des durs efforts sur le long terme, pour s’en sortir, car heureusement, il y en a aussi beaucoup d’honnêtes, ni d’inciter à un racisme anti-africains, mais de décrire un des maux endémiques et dérives graves, induisant une mentalité toxique, qui peut encore plus s’aggraver, si rien n’est fait, sur place, pour lutter contre, avec une volonté politique forte, dont souffre le continent africain.
J'ai vécu en Afrique. J'y ai réalisé des actions humanitaires, et finalement, j'y ai été victime de sa corruption endémique, d'escroqueries de la part d'africains, du ressentiment et du racisme antiblanc _ certains Africains considérant qu'ils devaient se venger de la colonisation sur les descendants des colons blancs.
J'ai aussi subi les menaces de mort d’un escroc africain, parce que j'avais dénoncé ses escroqueries auprès d’une école d’agronomie belge.
Sinon, sur les réseaux sociaux, j’ai dénoncé a) la désinformation en ligne qui touche l’Afrique _ en particulier sur les causes du terrorisme en Afrique _, b) le « broutage » antiblanc _ une escroquerie consistant à soutirer des biens ou de l'argent à des personnes physiques ou morales par des manœuvres frauduleuses[1].
Dans les chapitres ci-dessous, je donne mon propre témoignage sur des expériences désagréables survenues en Afrique _ en général, caractérisées, au minimum, par la totale absence de reconnaissance des personnes et ONG aidées.
En septembre 2010, j’ai apporté, seul par avion, cinq ordinateur portables, au total 40 kg de matériel, offert à une grande ONG Malgache. Après avoir remis ce cadeau au prêtre, à l’origine de la création de cette ONG, ce dernier m’avait demandé d’installer la salle informatique de l’école du centre.
Mais déjà un signal d’alerte : En effet, sur place, la collaboratrice du prêtre m’avait volé un appareil-photo que je lui avais confié, pour qu’il soit remis à quelqu’un d’autre. Or elle n’a pas voulu me restituer, malgré mon insistance, faisant preuve d’un aplomb extraordinaire. J’avais parlé ce vol à ce prêtre. Or bizarrement, il n’a pas réagi et ne l’a pas sanctionné.
En octobre, j’avais envoyé un document présentant le projet de la salle informatique à sa collaboratrice.
Bien que je l’aie relancé plusieurs fois, pour savoir si cette ONG donnait son accord pour ce projet, cette collaboratrice ne m’a jamais répondu.
Pire j’ai appris que :
a) elle s’était plainte au prêtre que je la harcelais (alors que pourtant, elle était présente quand ce prêtre m’avait confié la mission de réaliser ce projet),
b) elle a confié la réalisation de la salle informatique à un grand opérateur téléphonique, à Madagascar, sans m’en informer.
Je n’ai jamais reçu aucun remerciement pour ce cadeau, de la part de ce prêtre, ni aucune information sur l’usage et la destination de ces ordinateurs.
Documents réalisés pour cette ONG malgache (voir ci-dessous) :
a) Architecture informatique WIFI pour salle informatique du Lycée A. (Madagascar), http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/projet_salle_informatique/ArchitectureFutureSalleInformatique.ppt
b) Projet de mise en place d’une salle et de cours informatiques au sein du lycée A., http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/projet_salle_informatique/ProjetCoursInformatiquesAMadagascar.doc
C'est l'unique fois, dans ma vie, où j'ai rencontré un vrai gourou.
En 2010-2011, j'avais créé ce site web, pour aider au développement durable, essentiellement agricole, en Afrique :
http://www.doc-developpement-durable.org/
En 2011, j’ai été contacté par, Daniel, un étrange étudiant de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin, qui avait de vraies connaissances agronomiques, se présentant comme ingénieur agronome, ayant fait ses études d'agronomie à l'Université d'Abomey-Calavi. Il disait, par son association « Opération bénédiction », réaliser des projets de développement durable, au Bénin, en particulier via des associations de femmes, et un centre de formation au développement durable
Il me demandait un coup de main _ financier, publicitaire … _ pour son association aidant au développement durable du Bénin.
Ce qui m'avait rassuré est qu'il avait de vraies connaissances en agronomie, en agroécologie.
Parmi ses cautions, il citait l'université agronomique de Gembloux, en Belgique.
Au fil du temps, il se présentait comme un chrétien socialiste, qui voulait lutter contre la corruption qui gangrène sont pays, contre le réchauffement climatique ...
Par son discours, il avait le don pour inspirer la sympathie. Sinon, il se présentait toujours comme mon ami, même s’il me soumettait à une pression constante et forte pour que je finance ses projets, pour me faire débourser de l'argent ou pour l'envoi de biens.
Il était remarquablement intelligent et savait rendre ses projets humanitaires _ jardins pédagogiques, jardins pour une coopérative de femmes, école d'agronomie aux pieds nus, école d'informatique … _ séduisants.
Il savait rendre enthousiasmant ses projets. Il m'envoyait régulièrement des photos de l'avancement de ses projets, des jeunes membres de son association, travaillant dans le jardin pédagogique.
A la longue, je n'ai cessé de l'aider pour son association et ses projets, en lui fournissant, avec mes propres deniers :
a) un ordinateur portable d'occasion,
b) un vidéo projecteur neuf,
c) quatre ordinateurs fixes d'occasion,
d) un switch réseau d'occasion,
d) 9 tablettes numériques neuves, avec tous leurs équipements (câbles, housses, carte micro-SD 128 Go ...).
e) un téléphone portable.
f) le paiement de son abonnement mensuel téléphonique et internet, pour lui permettre de se connecter à Internet, et son abonnement de son téléphone portable.
g) en l’aidant à faire enregistrer son ONG _ celle-ci ayant un nouveau nom que je lui avais suggéré _ auprès de la préfecture de police, au Bénin, et en payant les frais d’enregistrement de son ONG,
h) la réalisation d'un petit site web pour présenter son association.
(Peut-être l'équivalent de 4000€ en dons, pendant 3 ans. Je ne sais pas).
i) En faisant sa publicité, en France.
Quand je suis venu au Bénin, en mars 2014, pour voir ses réalisations, j'avais constaté que :
1) il m'avait tenu, durant toute une nuit, un long laïus sur notre amitié, sur le fait que je pouvais lui faire confiance,
2) il me tenait isolé, dans la banlieue d'Abomey-Calavi, m'empêchant de rencontrer des gens et d'autres ONG. Mais il m'avait fait rencontrer ses parents (instituteurs pauvres),
3) il donnait des cours d'agronomie, uniquement théoriques, sans travail pratique, en sauvage _ sans être déclaré à l'éducation nationale béninoise _, à, en moyenne, une trentaine de gamins, qui payaient ces cours.
C'était une partie de ces gamins (une quinzaine) qui étaient sur les photos que Daniel m'avait envoyées durant 3 ans.
Daniel, par ses discours anticolonialistes, anticorruption, était un héros auprès de ces gamins, qui l'admiraient.
4) il employait des manœuvres dilatoires, pour retarder le moment d'aller visiter ses réalisations.
5) Au cours de cette longue nuit, il m'avait déclaré qu'il n'était pas ingénieur agronome et qu'il n'avait pas terminé ses études d'agronomie, à l'Université d'Abomey-Calavi.
6) Malgré ses beaux discours, je constatais que les réalisations de son association n'existaient pas.
En mars 2014, me rendant sur place pour aller voir ses réalisations, je constate qu’aucun projet, pour lesquels Daniel me donnait régulièrement des nouvelles, avait un début de réalisation concrète sur place.
7) en logeant chez lui, il passait des nuits entières à contacter des gens dans le monde entier, via Internet, pour l'aider à financer son association.
En fait, il était une sorte de "brouteur" s'étant spécialisé dans les bonnes âmes voulant aider les projets de développement en Afrique, en particulier agronomiques.
8) il était paranoïaque, un vrai prédicateur politico-religieux, croyait vraiment à ses mensonges et était dangereux.
9) j'étais en danger.
10) j'ai compris que pour ses photos, il mettait en scène ses gamins, sur les sites d'autres projets humanitaires.
De retour en France, j'ai prévenu l'Université de Gembloux _ qui le soutenait, qu'il était un escroc, car déjà il n'avait pas le diplôme d'ingénieur agronome.
Daniel l'a su et m'a (voir ci-après) :
a) déclaré qu’il détruirait ma réputation auprès des associations béninoises que j’avais visitées sur place (Songhaï,
b) menacé de mort, durant six mois, et de procès pour diffamation, durant 2 ans.
Ensuite, durant des années, il me menaçait de procès, toujours vers Noël ou le nouvel an, par exemple, si je ne supprimais pas le site web que j’avais réalisé pour lui (j’ai donc supprimé son site web à sa demande) puis pour d’autres prétextes … le but de ses menaces étant d’essayer encore de me soutirer de l’argent.
Sinon, une personne obstinée dans la rancune et le désir de vengeance, très loin de l'image sympathique de prêcheur politico-religieux, des début. Un séducteur très trompeur, sans aucun scrupule, très intelligent et extrêmement combattif et quérulent, comme tous les gourous. Vraisemblablement un vrai psychopathe.
En 2021, afin de ne plus passer pour un imposteur, après 5 ans d'études, il a eu enfin le diplôme d'ingénieur agronome de l'université d'Abomey-Calavi (en fait, un diplôme équivalent).
Pour ne plus passer pour un escroc [parce qu’il faisait croire, au départ, qu’il avait un diplôme d’agronomie], il a finalement achevé ses études à l’Université d’Abomey-Calavi, vers 2021, après cinq ans d’études.
Ce que j’ai compris est que Daniel, tel un gourou charismatique, avait une trentaine de jeunes qui lui étaient totalement dévoué. Avec ces derniers, il réalisait des mises en scènes, sur les terrains d’autres ONG, prenait des photos qu’il envoyait après à tous les Européens victimes de ses arnaques (dont une école d’agronomie belge, qui elle-aussi, le soutenait dans ses projet). J’ai d’ailleurs eu peur qu’il instrumentalise ses adeptes pour se débarrasser de ses ennemis.
Documents réalisés pour Daniel et son ONG béninoise :
a) Courte étude de faisabilité d’un projet de bibliobus (bibliothèque + salle informatique + salle de projection) pour pays en voie de développement, http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/etude-faisabilite-projet-bibliobus-pays-en-voie-de-dev.doc
b) Projets de tablettes numériques contenant une base de données de docs sur le développement durable pour une utilisation sur le terrain, http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/Projets-de-tablettes-numeriques-contenant-une-base-de-donnees-pour-une-utilisation-sur-le-terrain.doc
c) Projets de tablettes scolaires pour les pays en voie de développement, http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/projet-tablettes-scolaires-pour-pays-en-voie-de-developpement.ppt
d) School tablets project for developing countries, http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/school-tablets-project-for-developing-countries.ppt
Note : Les preuves des achats pour l'ONG de Daniel : http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/FacturesDesEquipementsDeLaSalleInformatiqueAsso-Benin.pdf
J’ai été contacté par Bérénice, 27 ans, une autre étudiante de l’Université d’Abomey-Calavi, elle en licence de géographie, très intelligente. J’ai pu contacter un de ses professeurs, qui m’a bien confirmé qu’elle était inscrite en licence de géographie dans sa classe.
Un ami docteur, Philippe, et moi avons financé ses études. Elle a eu effectivement sa licence (fait confirmé par son professeur).
En raison de sa grande intelligence, nous avons rédigé ensemble un livre sur la condition de la femme en Afrique _ car elle était une vraie féministe et elle connaissait bien le sujet. Voici son titre :
a) Réalités quotidiennes des femmes et filles d'Afrique : La condition de la femme africaine (essai) [coauteur avec Bérénice Micale Edaye], 183 pages, 11,50€, https://www.amazon.fr/dp/1986557456
b) Version Word doc gratuite : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/Realites_quotidienneCSP_Size_Fix031518.DOC
c) Version PDF gratuite : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/Realites_quotidienneCSP_Size_Fix031518_bis.pdf
Philippe et moi, nous sommes aperçus qu’elle était très vénale, nous harcelant régulièrement, tout comme Daniel, pour obtenir de nous toujours plus d’argent (par exemple, nous demandant de payer la location de son logement, sur plusieurs années etc.), n’imaginant pas que nous étions au courant de certains de ses petits mensonges.
Elle m’a harcelé pour obtenir le paiement de sa part des royalties, qu’on devait théoriquement toucher à la vente du livre, avant même que ce livre soit vendu. Finalement, assez déçu par son harcèlement devenu cauchemardesque et son manque de reconnaissance, j’ai décidé de vendre le livre, sans bénéfice (à prix coûtant).
Elle était sinon très paranoïaque et suspicieuse.
André faisait la promotion et diffusait une nouvelle technique agroécologique concurrente de la permaculture, la synécoculture, consistant à planter très serrées des plantes alimentaire très diversifiées (jusqu’à 200 espèces de plantes sur 100 m2), inventée par un Japonais, mathématicien et chercheur, Masatoshi F., ayant fait toutes ses études à l’école polytechnique en France.
Son centre et André donnaient toutes les garanties de sérieux :
a) Il était sponsorisé par la fondation d’une importante société japonaise.
b) André avait participé à des colloques internationaux à Durban en Afrique du Sud, à Carthage en Tunisie, donné de cours dans plusieurs pays africains (Mali, Togo …). Il était même venu en France et Belgique.
Les éléments de doute :
a) Curieusement, André n’avait rédigé aucun support de cours, concernant tous les cours qu’il avait diffusé sur cette nouvelle technique culturale.
b) André disait avoir obtenu des rendements avec la synécoculture supérieurs à ceux de la permaculture et surtout 400 fois supérieurs à ceux de la technique traditionnelle de la culture itinérante sur brûlis (bizarre !).
c) Finalement, son épouse m’a contacté, révélé qu’il l’avait escroqué et donné de nombreuses preuves du fait qu’il était un escroc, alors que je demandais pourquoi il était en prison _ lui-même affirmant que c’était à cause d’une dénonciation calomnieuse de son épouse. J’ai appris ensuite les vraies raisons de son emprisonnement, via un échange téléphonique et mail avec le Brigadier Signoghin O., d’un commissariat de Ouagadougou, que j’ai contacté :
ð Utilisation frauduleuse du titre d'ingénieur agronome => Usurpation de titre et du diplôme d'ingénieur agronome, en plus, de s’être créé 10 faux diplômes. Alors qu’il n’a même pas le Certification d'études primaires (CEP).
ð Création d’un centre de formation agronomique délivrant des diplômes de technicien agricole, sans avoir l'autorisation de l'état burkinabé.
ð Plusieurs emprunts qu'il n'a pas remboursés, malgré ses promesses :
· Une dette totale de 950.000 F CFA (1444,57 Euro), depuis 2018, qu'il n'a jamais réglé.
· Une dette envers son ex-épouse, avec laquelle il a vécu 6 mois, depuis le 24 août 2020, de plus de 2.000.000 F CFA (3041,20 Euro).
Réponse du Brigadier Signoghin O., le 13 mars 2021, à mon mail :
« Il est poursuivi pour faux usage de faux, et escroqueries. Il est détenu, c'est parce que les faits sont graves. Vous pouvez contacter les autorités burkinabés, pour en savoir s'il est ingénieur. D'ailleurs si vous avez un représentant au Burkina, il peut passer pour son audition plainte (car vous êtes victimes). Au moment de l'enquête, nous avons voulu contacter votre structure pour en savoir d’avantage, le degré dont vous avez été victime du mode opératoire de André ».
Faits d’escroquerie qu’André a reconnus lors de son interrogatoire, le 20 avril 2021 (ayant reconnu le caractère fallacieux de son diplôme d'ingénieur agronome), mais faits qu’il n’a pas reconnu devant ses soutiens et admirateurs.
Le centre d’André, situé à 200 Km à l’Est de Ouagadougou. Il a présenté des photos des productions de la ferme de Pamtanga, situé à 10 km ( ?) de son centre, et celles du centre de formation agricole de Yanfandima de Mayadaga, située à une centaine de km, comme les photos des productions de son propre centre.
Malgré toutes les preuves apportées, Masatoshi F. a refusé de renier André et de contester les résultats extraordinaires obtenus par sa technique culturale, selon les chiffres avancées par André.
Site web produit :
a/ Documents sur la synécoculture (technique culturale), https://www.doc-developpement-durable.org/file/Culture/Agriculture/synecoculture/index2.html
Centre Africain de recherche et de formation en Synécoculture (CARFS) (Burkina Faso).
Une vraie amitié, en général, vous apporte quelque chose de positif dans votre vie.
J’ai été ami, durant 5 ans, avec un Malgache, Marc. Pourtant, cette « amitié » ne m’a rien apportée.
Au début, Marc souhaitait qu’on lance ensemble des projets de développement pour Madagascar.
Pour cela, il m’a mis en rapport avec :
a/ un haut fonctionnaire du ministère des impôts de Madagascar (ou bien supposé l’être), pour le projet de réhabilitation du lac Anosy à Antananarivo, qui devait contacter le président malgache. Finalement, ce contact s’est révélé assez mégalo et plutôt vénal ou désirant se faire bien voir du président malgache du moment.
Document produit :
3/ https://www.doc-developpement-durable.org/projet-paysager-Madagascar/amenagement-lac-Anosy/
b/ Un directeur d’une grande société malgache _ un chaîne de fast-foods à Madagascar _, pour un projet de parc d’attraction dans la banlieue d’Antananarivo (capitale de Madagascar), sur le modèle du jardin d’acclimatation de Paris. Pas de rémunération, malgré une promesse à ce sujet, pas de remerciement de ce patron.
Documents produits :
1/ https://www.doc-developpement-durable.org/file/Culture/paysagisme/projets/Madagascar/projet-paysager-Madagascar.pptx (et d’autre).
[ c/ Un projet de jardin botanique au parc d’Ambohijatovo à Antananarivo (pas de suite).
Documents produits :
d) Guy, qui s’est révélé rapidement être un escroc brillant et imaginatif.
Toutes les contacts, avec lesquels il m’a mis en rapport, étaient tous des personnes malhonnêtes ou peu correctes, bref elles n’ont été que des « tuyaux percés ».
Ce Malgache était « gentiment » mythomane, disant faire partie d’une famille noble malgache, en relation avec des membres de l’Ambassade et des consulats de Madagascar, en France, affirmant qu’il pourrait postuler au poste de consul de Madagascar dans une ville du sud de la France (Montpellier, je crois).
Mais je n’ai trouvé aucune information corroborant ses dernières affirmations. Il m’assénait toutes ces affirmations, toujours d’une voix douce, gentille et rassurante.
Il m’avait présenté le bel appartement dans lequel il vivait comme le sien. Finalement, il a été expulsé de cet appartement, puis successivement de deux autres logements. Pourquoi ? Je ne l’ai jamais su.
Je savais qu’il n’était pas riche, ayant travaillé en France et dix ans à Madagascar _ où les salaires sont faibles _, et qu’il n’avait qu’une retraite de 900€/mois. Donc, je fermais les yeux sur le fait qu’il essayait d’obtenir de l’argent, par le biais des projets humanitaires qu’on tentait de lancer (projets se terminant toujours par des flops).
Une de ses amie, F., qui avait créé une petite école et association humanitaire à Madagascar, m’avait avoué qu’il avait utilisé l’image de son association pour tenter de gagner de l’argent (pour lui). Ce qui avait provoqué la fin de leurs relations.
En fait, je ne pense pas que Marc soit vraiment méchant. Il n'a jamais cherché à me soutirer de l'argent, comme cela avait été le cas avec Daniel.
Simplement, il aimait se valoriser par des petits mensonges, par orgueil.
Et peut-être, il pensait ainsi aussi pouvoir toucher des relations plus importantes, qui auraient attiré de l’argent et qui lui aurait peut-être permis de gagner cet argent dont il avait désespérément besoin (?).
Un orgueil qui n'était jamais visible, car il paraissait toujours gentil, parlant toujours d'une voix douce.
Notre amitié a été rompue, à cause surtout de ses mensonges et aussi par le fait qu’il se réclamait constamment de mon amitié, tout en fuyant toujours bizarrement, durant plus d’un an, ma proposition de se rencontrer pour discuter franchement avec lui, cela afin de mieux le connaître (car il était toujours énigmatique et je n’arrivais pas à savoir qui il était et pourquoi il avait autant d’ennuis, s’étant, par exemple, déjà fait déjà virer trois fois d’un logement, des déconvenues qu’il mettait uniquement sur le compte de la méchanceté des gens).
Ce qui est curieux ou bizarre est que, malgré les doutes qu’il suscitait concernant ses histoires, il était en même temps attachant.
J’étais partagé face à lui, car en général, je suis fidèle en amitié, même si je me rendais compte qu’il ne m’avait pourtant rien apporté de positif, en cinq ans « d’amitié ».
A la suite de ces expériences, je ne donne plus d'argent en Afrique, sachant qu’il sera systématiquement détourné, je ne donne plus que des conseils, via :
A/ mes sites en ligne :
· Base de données documentaire (de téléchargement) de documents agroécologiques et de sensibilisation environnementale : http://doc-developpement-durable.org/
· Base de données documentaire (de téléchargement) de plus de 40000 documents agroécologiques et de sensibilisation environnementale, déclinés selon 1600 thèmes différents (73 Go)) : http://doc-developpement-durable.org/file/
· Copie de la base de données documentaires partagée via Google drive (73 Go) : https://drive.google.com/drive/folders/1N_RzNZoimczmtW_xUBv_NXp32tYpSrja
· Site d’aide aux bergers et éleveurs ovins : http://benjamin.lisan.free.fr/bergersdefrance
B/ Mon livre :
a) Planter en milieux arides et salins, 419 pages A4 couleur, Benjamin LISAN, octobre 2021, 419 pages (version papier / Broché, format A4 couleur), 36,92€, https://www.amazon.fr/dp/B09HJ2GCYZ
b) version Word docx (34,6 Mo), http://www.doc-developpement-durable.org/livres/planter_en_conditions_arides_et_salines.docx
c) Version PDF (18 Mo) : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/planter_en_conditions_arides_et_salines.pdf
d) Couverture ".jpg" de ce livre [8,1 Mo] : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/planter_en_milieux_arides_et_salins_cover2.jpg
e) Version Kindle (9€) : https://www.amazon.fr/dp/B09HSNPVR4
Table des matières
2 Mon propre témoignage sur mes expériences en Afrique
3 Mon témoignage sur des expériences désagréables rencontrées en Afrique
3.2 Daniel, faux ingénieur agronome, et son ONG agroécologique
3.3 Bérénice et le financement de ses études
3.4 André et son centre agroécologique au Burkina Faso.
3.5 Les tuyaux percés de Marc, durant 5 ans
[1] Un « brouteur » est lui un arnaqueur opérant sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux, jouant en général sur la manipulation des sentiments de leur victimes _, et la quête effrénée de l’argent facile, par des moyens malhonnêtes, ce qui m’a valu aussi du harcèlement en ligne et du blocage sur Facebook vers 2017.
