Pensées diverses
Par
Benjamin LISAN, le 31 janvier 2016
1)
Pourquoi les femmes battues par leur compagnon restent auprès d’eux ?
Je sais
que quand on est constamment sous la coupe et l'influence d'une personne
méchante et violente, on risque de le devenir aussi, soi-même, même si l'on ne
l'est pourtant pas au fond de son cœur ...
Ce genre
d'affaire n'est pas simple (le syndrome de Stockholm, les phénomènes d'emprise
peuvent intervenir par exemple. ...)
Cf. http://www.ilsnoustuent.org/pourquoi-elles-restent/
2)
La puissance des préjugés face à l’homosexualité
La
puissance des préjugés, de l'étroitesse d'esprit et la bêtise humaine peuvent
faire beaucoup de dégâts dans la vie des personnes qui n'ont pas choisi d'être
homosexuels (je rappelle que l'homosexualité, d'une manière générale, n'est pas
un choix et que toutes les thérapies de conversion ou d'aversion _ religieuses,
psychothérapiques ... _ pour tenter de "convertir" les homosexuels à
l'hétérosexualité ont toutes échouées. L'American Psychiatric
Association (APA) a retiré l'homosexualité des troubles mentaux en 1973 et
disqualifié les thérapies d'aversion censées "traiter" de
l'homosexualité.
Pour illustrer mon
propos, voici un article sur un militant Russe qui détruit la vie d’enseignants
homosexuels en Russie :
PS.
Je ne comprends pas que les gens manquent autant d'intelligence et de compassion.
3)
Sur les
personnes bipolaires
Pas
facile de pouvoir dire qu'on est fragile, à cause d'une maladie mentale
difficile à gérer (telle la bipolarité …), par exemple sur les réseaux sociaux,
sans se mettre en danger _ avec le risque qu'une personne" maligne"
en profite alors _, et faire aussi comprendre que nos "incohérences"
ne sont pas liées à une personnalité mythomane en nous (se souvenir, par
exemple, du roman de William Styron et du film "le choix de Sophie",
montrant justement le comportement bipolaire, imprévisible voire insupportable,
de Nathan).
Pas
facile de faire comprendre qu'elle ne le fait pas exprès (lors de ses
variations d'humeurs)
Il est important que le bipolaire
mette un nom sur son affection et qu’il en ait conscience.
Il doit ralentir et contrôler ses
excès de suractivité. Pour cela, se distraire, se reposer (marcher, sortir,
aller au restaurant, au cinéma …).
Dans ses moments de paniques ou
d’anxiété, le bipolaire a tendance à contacter tout le monde, à lancer plein de
projets en même temps. A la longue, il risque de s’épuiser et d’aller jusqu’au burnout.
b) https://laviedunbipolaire.wordpress.com/2014/01/28/vivre-avec-un-bipolaire-1-1/
c) http://www.grazia.fr/article/je-suis-tombe-amoureux-d-une-bipolaire-482410
d) Cf. l'histoire d'amour tragique
d'Addie et de Zack, alors que la ville de la Nouvelle-Orléans est dévastée par
l'ouragan Katrina, http://telescoop.tv/reader/203801/enquetes-criminelles-le-magazine-des-faits-divers.html
4)
Pour ou
contre le port d'armes létales
Je pense que le
sujet du port des armes n'est pas
si simple, pour moi, du moins. Je ne suis
pas contre le porte d'arme d'autodéfense, mais contre le port d'arme qui
peuvent être létales (qui peuvent tuer, même si la personne en face de fois se
révèle une personne dangereuse ... _ mais
qu'es- ce qu'une "pourriture"). Le problème, je le connais bien et je
le comprends intimement.
J'ai eu un problème
avec la présence de dealers de drogues, souvent des jeunes qui trainent durant
des heures jusqu'à minuit, rue Marcadet (au niveau du siège de la FIDH), à côté
de chez moi. Je me suis fait attaqué deux fois de suite, à plus de 10 ans
d'intervalle, par des gens qui semblaient être des dealers de drogue, la seconde
fois ayant été plus grave. J'ai eu
beau me battre comme un beau diable (je suis courageux), je n'ai pas eu le dessus (ils ont été le plus fort,
parce qu'ayant une carrure plus élevée, plus musclés, ayant plus l'habitude de
se battre, peut-être aussi à cause de
l'effet de surprise).
Lors de la première
agression, j'ai été agressé la veille de Noël à la sortie du métro Lamarck, le
métro juste au-dessus de chez moi, par deux noirs, un petit et un grand
costaud. Ils m’ont pris par mon
long manteau et m'ont fait basculer et tomber dans l'escalier de Montmartre, en
face du métro, tout cela devant les spectateurs des deux cafés et de passants, qui observaient toute la scène et qui ne sont pas
intervenus, malgré mes cris (on parle "d'effet spectateur"). Après l'agression,
durant laquelle ces deux voleurs m'ont volé mon portefeuille avec mon argent et
ma carte d'identité et mon chéquier ..., j'ai demandé aux spectateurs pourquoi
ils n'étaient pas intervenus, et ils m'ont répondu qu'ils n'avaient pas envie
de se prendre un coup de couteau. Je leur ai répondu qu'ils n'avaient qu'à les
attaquer avec les chaises du café, mais ils ne m'ont pas répondu (de toute
façon, ils m’auraient sorti un autre argument).
La seconde
agression a eu lieu aussi la veille d'un autre Noël, dans la rampe d'accès de
sortie des véhicules, de mon parking souterrain. La veille mon garage/box, qui
me servait de garde-meuble (dans lequel j'avais mis de grandes étagères remplis
de caisses et d’affaires), avait été
forcé et son contenu volé et vandalisé (une grosse perte financière de plus de
10.000 € à 40.000 €, perte matérielle difficile à évaluer) et la perte de souvenirs et d'objets précieux trouvés
lors de mes nombreux voyages que je ne retrouverais jamais.
Comme la porte du
garage ne fermait plus et que la moitié des affaires n'avaient pas été encore
volées, je suis repassé faire une visite de contrôle, vers minuit. C'est en
remontant la rampe d'accès, que je suis tombé sur un drôle de gars (habillé
comme un "d’jeun" de banlieue, dont j'avais observé le manège toute
la soirée et qui passait son temps à téléphoner et qui se dissimulait dans la
rampe du garage pour ses coups de fils.
Comme il n'appartenait pas à la copropriété, j'ai insisté fortement mais avec
politesse pour qu'il quitte une propriété privée (et j'y ai même mis de
l'humour). Soudainement, il m'a saisi par mon manteau, en me soulevant du sol
(il était plus grand que moi), m'affirmant être un policier en planque et que
l'on allait s'expliquer ... Puis après m'avoir
transporté ainsi durant 50 mètres, vers la rue Achille Martinet (une rue sombre
peu passante), il me jette part terre et me roue des coups de pieds (il portait
des grolles militaires) tentant de m'atteindre sans cesse au visage, avec une
vraie volonté de me tuer, tout en répétant qu’il était policier. Couché au sol,
'ai positionné sans cesse mes pieds vers ses coups de pieds pour les amortir.
Il m'a quand même cassé le pied. J'ai hurlé et finalement un groupe de trois
jeunes gens, dont un grand allemand costaud, sont accouru ce qui a fait fuir
mon agresseur.
Après ces
agressions, je me suis demandé si je n'aurais pas dû porter une bombe lacrymogène
ou un shocker, mais encore eu-t-il fallu que je les
ai à porter de main, parce que, à chaque fois, l'attaque a été rapide et m'a
pris par surprise. La
question à quel endroit j'aurais dû les porter, sur moi, pour qu'ils soient
immédiatement accessibles pour moi et invisibles pour l'agresseurs, car un type entrainé au combat aurait pu les faire sauter
de ma main. Avoir un petit couteau serait le plus simple à porter, mais il peut être létal.
A un moment, donné
j'avais pris des cours d'Aïkido, un sport de combat "doux", qui
comporte le moins de gestes qui risquent d'être létaux ou dangereux pour son
adversaire. Le problème est que pour être fort en sport de combat, il faut
beaucoup s'entraîner. Cela demande beaucoup de temps, temps que je n'ai pas
(car j'ai énormément d'activités associatives qui me prennent beaucoup de
temps. C'est un choix).
Après ces agressions,
j'avais envie de les retrouver et de venger d'eux
(surtout le second potentiellement dangereux). Mais
je sais que ce n'est pas une solution. Et de suivre son désir de vengeance
n'est pas la solution. Comme la loi du
talion n'est pas la solution. J'ai toujours été contre la peine de mort et un
militant pacifiste (pour pleins de causes). Je
suis contre la peine de mort, pas pour protéger les "salauds" mais
surtout pour éviter toute erreur judiciaire (celle-ci pouvant se dissimuler
dans les cas les plus tordus).
Actuellement, si je
me promène avec un shocker et/ou une bombe au CZ ou
au poivre rouge, je suis dans l'illégalité, en France du moins.
Quelle solution ?
J'ai
souvent voulu qu'on renforcer la vidéosurveillance, en particulier dans mon
quartier (ce qui aurait fait fuir ces dealers de drogue). Celle-ci aurait
peut-être aidé à identifier cet agresseur
(fou et violent) de ma seconde agression.
Mais on l'a vu que même avec une forte vidéosurveillance, des malfaiteurs (ou
des terroristes) peuvent passer entre les mailles du filet.
Personnellement, en
attendant, je suis pour les mesures suivantes :
1) renforcer la
vidéosurveillance, dans tous villes (surtout pour son effet dissuasif) (même
s'il y a le risque, que si la France bascule dans une dictature, qu'elle puisse
servir alors de "big brother").
2) renforcer la présence
policière (surtout pour son effet dissuasif),
3) rétablir puis
renforcer les cours d'instruction civique à l'école (depuis la 6ème jusqu'à la
terminale) (même des jeunes, désocialisées, en échecs scolaires et
déscolarisés, ayant des parents démissionnaires, 'en foutent). 4) mieux suivre
les jeunes à problèmes et leurs parents, à problèmes, dans / par les écoles
(par le biais d'éducateurs, de psy scolaires (les obliger sous la menace de
peines réelles à des injonctions thérapeutiques). Mais je sais ce dispositif de
prévention demande beaucoup d'argent. (Je n'ai jamais manqué de courage, ce qui
ne m'empêche pas d'être contre les armes létales. J'admets le port de bombes
lacrymogène, poivre rouge).
Je ne souscris pas aux
raisonnements simplistes à l'emporte-pièces, alors que notre monde est très
complexe. Car s'il a des jeunes délinquants ou terroristes, c'est qu'il y a
bien des causes qu'il faudrait résoudre en amont (prévention). Mais le travail
de prévention est bien plus complexe que la répression (je suis pour les deux, la
prévention et la répression (avec une préférence pour la prévention, si cela
est possible), car je ne suis pas idiot, irréaliste
ou naïf.