Mes convictions et vœux pieux

 

Benjamin LISAN, le 24/03/2020

 

Ce que je crois ou que je souhaiterais :

 

1.       Qu’on apprenne, dès l’âge de 6 ans, l’esprit critique et la démarche scientifique, y compris envers les affirmations religieuses,

2.       Qu’on apprenne, dès le plus jeune âge, les valeurs morales suivantes : l’honnêteté intellectuelle (ne pas broder, mystifier pour des raisons de calculs égoïstes …), l’humilité, en particulier l’humilité scientifique, le respect des autres, la solidarité, l’entraide, la curiosité, un esprit constructif et positif, un caractère débrouillard (savoir compter sur ses propres forces, si cela est possible, sinon savoir obtenir l’aide d’autrui, en sachant ne pas abuser …), le sens des responsabilité (en refusant envers soi, tout discours victimaire),

3.       Qu’on apprenne l’esprit démocratique, à participer à débats démocratiques honnêtes et respectueux des intervenants,

4.       Qu’on incite les enfants, à lire dès le plus jeune âge, toutes sortes de livres, en particulier ceux de vulgarisation scientifique et d’histoire.

5.       Qu’on installe des bibliothèques partout, y compris dans les rues, qu’elles soient « papier » et en ligne.

6.       Qu’on apprenne à savoir toujours résister, en nous, à nos côtés asociaux, psychopathes (dont le désir de haïr, de vengeance, le fait de percevoir les autres comme des objets, en particulier des objets sexuels, qu’on ne respecte pas et qu’on instrumentalise …)

 

Note : Il n’est pas facile pour les personnes dont l’enfance à été maltraitée et fracassée, de ne pas être dans la haine et la violence. Je crois qu’on peut toujours arriver à contrôler sa haine et sa violence, même si cela peut être très difficile (sauf si l’on est atteint d’une psychose. Pour ceux atteints d’une maladie mentale abolissant le discernement, il faut un traitement psychotrope, neuroleptiques …).

 

Dans le domaine de mes vœux pieux, je souhaiterais :

 

1.       Qu’on apprenne que la « fin ne justifie pas les moyens » ou que tous « les coups, y compris en politique, ne sont pas permis » (pour gagner). Que l’emploi de mauvais moyens corrompent toujours la fin.

2.       Qu’on apprenne que « qui paye ses dettes s’enrichit ». Qu’on ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens ou éternellement au crochet de l’état. Qu’on ne peut pas tout attendre de l’état. Qu’on doit savoir s’en sortir par soi-même. Que l’état providence devrait être réservé surtout aux plus fragiles, à ceux qui ne peuvent s’en sortir par eux-mêmes ou tout seuls (à cause de tel ou tel handicap non guérissable, non solvable …).

3.       Que les êtres humains, sur toute la terre, aient tous une conscience de communauté de destin, entre tous les hommes (même s’ils sont très différents, qu’ils n’aient pas les mêmes convictions). Qu’ils œuvrent pour la paix, pour le rapprochement entre les hommes, plutôt que se de victimiser, sans fin, en cherchant des boucs émissaires perpétuels ou de s’inventer des ennemis, contre qui déverser sa haine et se venger.

4.       Que les gens soient plus compassionnels les uns envers les autres,

5.       Que les gens aient plus d’exigences morales (de droiture morale, d’honnêteté _ qui pousse à refuser même la corruption … _), envers eux-mêmes, toujours plus élevés (toujours plus, sans fin, en ne se reposant jamais sur ses lauriers), voire soit dans une quête ou une recherche spirituelle, permanente, qu’elle soit athée, déiste … (que l’être humain, sans l’être avec les autres, soient, si possibles, très exigeants envers eux-mêmes).

 

Concernant mes vœux utopiques, quasiment irréalisables :

 

1.       Sans vouloir idéaliser, à tous prix, les Scandinaves, j’aimerais vraiment que les Français prennent modèle sur les scandinaves, plus disciplinés, plus respectueux des lois, plus positifs, constructifs (moins rouspéteurs …) … Car pendant longtemps, les pays scandinaves avaient les taux de criminalité les plus bas du monde. Les Scandinaves sont parmi les moins corrompus, ayant les lois sociales les plus avancées. Dans leurs parlements, l’égalité homme-femme est une réalité.

2.       Que les gens aient un sens profond de la justice (qui serait quasiment inné) _ les hommes envers les femmes, la majorité envers la minorité …

 

(En tout cas, pas des gens qui soient constamment dans la plainte, la récrimination, le mécontentement permanent, la haine, la hargne, un esprit négatif, de critique négative permanente de tout …).

 

Je rêverais qu’on crée une nouvelle race humaine (OGM ?), plus parfaite sur ces points (inspirés des lois de la robotique d’Isaac Asimov) :

 

1)      Disposant d’un instinct puissant et impératif, empêchant tout homme de pouvoir tuer tout autre être humain, les rendant incapable de le faire (ce qui empêcherait alors les crimes, les génocides, les guerres saintes …).

2)      Disposant d’un instinct puissant et impératif, poussant chaque être humain à être compassionnel et solidaire envers tout être humain (les empêchant d’être égoïste).

3)      Disposant d’un instinct puissant et impératif, poussant chaque être humain à être automatiquement humble.

4)      Disposant d’un instinct puissant et impératif, poussant chaque être humain à être responsable, actif, travailleur, inventif, en permanence (tels des castors géniaux …).

5)      Disposant d’un instinct puissant et impératif, poussant chaque être humain à être rationnel, à utiliser automatiquement son esprit critique, face à toute affirmation, les poussant à les évaluer, à mettre en œuvre instinctivement la démarche scientifique, dans leur cerveau (un peu comme des messieurs Spock). 

6)      Disposant d’un cerveau plus grand, d’une mémoire et intelligence plus grandes (avec plus de connexions synaptiques, plus rapides …), capables acquérir toutes les connaissances du monde, à très grande vitesse.

 

Je rêverais que tous les êtres humains aient tous un niveau intellectuel, dans le domaine des connaissances physiques, équivalent à celui de Stephen Hawking, d’Albert Einstein, de Newton …, Puis dans le domaine de la rigueur scientifique et de l’esprit critique, à Gerald Bronner, dans le domaine de la philosophie, au philosophe Henri Peña-Ruiz, etc.

Il faudrait qu’ils soient excellents, géniaux, en tout.

 

A cause de mes idéaux, je suis contre :

 

·         Le règne du mensonge, du recours permanent au mensonge et à la manipulation (auxquels Trump et Poutine ont d’ailleurs souvent recours). Pour moi, tous les coups ne sont pas permis pour parvenir à ses fins et gagner.

·         Le populisme, consistant à « se réclamer du peuple », alors qu’en fait qu’il ne se repose que sur une partie du peuple, qu’il incite à la haine et dresse contre une autre partie du peuple (avec Trump, en dressant les blancs, contre les noirs, les latinos, les étrangers …). C’est en cela que je parle de « l’imposture du populisme », qui fait croire qu’il se réclame du peuple alors qu’en fait, il se réclame que d’une partie du peuple. Le populisme, en dressant les gens les uns contre les autres, fait beaucoup de dégâts, en créant des fossés entre les gens. Qui contribue à un monde égoïste où l’on se fout du reste du monde. Les dirigeants populistes utilisent toujours l’émotion, la séduction (la flatterie nationaliste, la peur de l’autres, de étrangers) pour manipuler et contrôler les masses.

 

Quand un pays tombe sous la coupe du populisme, il lui est difficile de s’en sortir.

 

Se souvenir de ces paroles d’Hermann Goering :

 

« Bien sûr que les peuples ne souhaitent pas la guerre, ni les russes, ni les anglais ni les américains, ni les allemands, c'est notre sujet ici.

               

On est d'accord. Mais il est toujours possible d'entraîner les gens vers les souhaits de leurs dirigeants. C'est facile. Tout ce que vous avez à faire est de leur dire qu'ils sont attaqués, de dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et d'exposer le pays au danger.

 

Cela fonctionne de la même manière dans tous les pays ».

 

Source : Hermann Goering, pendant le procès de Nuremberg.

 

 

C’est pour cela que je suis un européen convaincu.

Entre un régime nationaliste et poliste et l’UE, je préfère l’UE.

 

Je préfère un monde où les plus forts tendent la main aux plus faibles, en les aidant (durablement, jusqu’à ce qu’ils deviennent autonomes et s’en sorte. Mais c’est aussi le contraire de l’assistanat perpétuel).

 

Je sais que tout cela a l’air bien naïf, bisounours, mais ce sont mes convictions.