Le blanchiment d'argent pourrait expliquer les curieuses relations de Trump avec la Russie

 

Par Benjamin Lisan, le 15/02/2024

 

Bonjour, Une fois que l’on réalise qu’il travaille pour la Russie, pas pour l’Amérique, tout ce qu’il fait … prend tout son sens.

 

Pourquoi je crois Trump agir clairement et volontairement dans le sens des intérêts de Poutine :

 

1) Lors des élections de 2016, qui l'ont conduit au pouvoir aux USA :

 

Tandis que les banques américaines refusent de lui prêter de l'argent en raison de ses mauvaises relations avec elles en tant qu'entrepreneur, ses plus importants donateurs sont des oligarques russes proches du Kremlin [1].  Les principaux bailleurs de fonds pro-républicains s'abstiennent de le financer [...].

 

2) Le 16 juillet 2018, il rencontre le président russe Vladimir Poutine lors d’un sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki. Peu avant, il déplore à nouveau sur Twitter la détérioration des relations russo-américaines et en rejette en partie la faute sur le procureur Robert Mueller, qui vient d'inculper douze membres du renseignement russe dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine [2]. Interrogé par les journalistes à Helsinki sur cette affaire, il désavoue ses propres services secrets en déclarant qu'il ne voit pas pourquoi la Russie l'aurait fait. 

 

3) Syrie : Mi-mai 2017, il provoque une polémique en révélant, lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, des informations jugées confidentielles sur les opérations menées par un « pays allié » contre l'organisation État islamique [3].

 

4) Syrie : Le 19 décembre 2018, il crée la surprise — y compris au sein de sa propre administration — en annonçant le retrait de Syrie des troupes américaines.

Ce retrait américain aurait notamment pour conséquence d'abandonner les forces locales à dominante kurde, soutenues par les Occidentaux, mais considérées comme des ennemis par la Turquie, et jouerait également en faveur du régime de Bachar el-Assad [4].

En octobre 2019, après que Trump s'est entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan , les troupes américaines présentes dans le nord de la Syrie ont été retirées de la région et la Turquie a envahi le nord de la Syrie , attaquant et déplaçant les Kurdes alliés des États-Unis dans la région. [406] Plus tard ce mois-là, la Chambre des représentants des États-Unis, lors d'un rare vote bipartisan de 354 voix contre 60, a condamné le retrait par Trump des troupes américaines de Syrie, pour « avoir abandonné les alliés des États-Unis, sapé la lutte contre l'EI et provoqué une catastrophe humanitaire ».

 

5) « Russiagate » [5bis]: Le 13 février 2017, Donald Trump est contraint de forcer son conseiller à la sécurité nationale, Michael T. Flynn, à démissionner. Ce dernier est soupçonné d'avoir menti — notamment au vice-président Mike Pence — sur la nature de ses conversations téléphoniques de décembre 2016 avec l'ambassadeur de Russie aux États-Unis [5], et d'être potentiellement vulnérable à un chantage russe.

Un article du New York Times du 15 février 2017 indique qu'avant son élection à la Maison-Blanche, des membres de l'équipe de campagne de Trump, dont Paul Manafort, ont eu des contacts répétés avec de hauts responsables des services de renseignement russes.

Le "Projet Moscou", une initiative du Center for American Progress Action Fund, a révélé que la campagne Trump et l’équipe de transition avaient au moins 272 contacts connus et au moins 38 réunions connues avec des agents liés à la Russie, lors des élections de 2016 [].

Le 9 mai 2017, Donald Trump limoge le directeur du FBI James Comey, alors chargé de l'enquête sur les éventuelles collusions de son équipe de campagne avec la Russie. Le 8 juin, lors d'une déposition devant la Commission judiciaire du Sénat, James Comey déclare « avoir fait l'objet de pressions » et affirme que le président l'a limogé afin de « modifier la façon dont l’enquête sur la Russie était conduite » sans en apporter de preuves. 

En mars 2019, à l'issue de deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Mueller indique dans son rapport qu'il n'avait pas trouvé de preuves suffisantes pour mettre un individu de la campagne Trump en accusation pour conspiration, mais qu'il avait bien trouvé une dizaine de cas possibles d'obstructions de la justice.

Paul Manafort et Richard Gates ont été mis en examen le 1er octobre et sont visés par douze chefs d’accusation et ont plaidé non coupables. Ils sont principalement poursuivis pour des faits de fraude fiscale et de blanchiment d’argent dans des paradis fiscaux. Mais M. Manafort a aussi participé en juin 2016 à une rencontre entre le fils aîné du président, Donald Trump Jr, et une avocate russe, Natalia Veselnitskaya, qui avait fait état de documents compromettant pour Hillary Clinton [5].

Treize personnalités russes, toutes liées à l'agence Internet Research Agency (IRA) de St-Pétersbourg, et trois sociétés russes _ Internet Research Agency, Concord Management et Consulting LLC, Concord Catering (toutes gérées par Prigozhin) _ sont accusées d'être impliquées dans les ingérences russes dans les élections américaines de 2016.

 

6) En 2008, Trump revend sa villa de Palm Beach (Floride) à l'oligarque Dmitri Rybolovlev, ex-magnat du potassium devenu propriétaire du club de football monégasque, au prix de 95 millions de dollars (environ 76 millions d'euros). Cette transaction avait permis à celui qui n'était encore qu'un promoteur célèbre d'échapper à la banqueroute en empochant une plus-value mirifique de 54 millions de dollars en pleine crise des subprimes [6].

 

7) OTAN : Trump a remis en question la nécessité de l’OTAN. Il a qualifié l'OTAN d'"obsolète". Il a critiqué les alliés de l'OTAN et a suggéré en privé à plusieurs reprises que les États-Unis devraient se retirer de l'alliance.

"Moscou pourrait "faire ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'ont pas atteint leurs objectifs en matière de dépenses militaires", a menacé Donald Trump, s'il était réélu à la Maison Blanche [8].

 

De retour de Moscou, le 1er septembre 1987, il avait publié une annonce d'une page entière dans le New York Times, le Washington Post et le Boston Globe titrant : « Il n'y a rien de mal dans la politique de défense étrangère américaine qu'un peu de courage ne puisse guérir. ». Il y exprimait son scepticisme quant à la participation américaine à l'OTAN. Elle avait pris la forme d’une lettre ouverte au peuple américain « expliquant pourquoi l’Amérique devrait cesser de payer pour défendre des pays qui peuvent se permettre de se défendre eux-mêmes ».

 

Pour moi, pour ces déclarations, Trump pourrait être accusé de haute trahison, en faveur de la Russie, et à l'encontre des intérêts géostratégiques des USA.

 

8) De 2017 à 2019, il a gracié, entre autres, l'ancien marin de la Marine Kristian Saucier , reconnu coupable d'avoir pris des photographies classifiées de zones classifiées à l'intérieur d'un sous-marin ... et cinq personnes condamnées à la suite d’enquêtes sur l’ingérence russe dans les élections présidentielles de 2016. Parmi eux se trouvaient Michael Flynn ; Roger Stone, dont il avait déjà commué la peine de 40 mois de prison pour mensonge au Congrès, subornation de témoin et entrave en juillet ; et Paul Manafort.

 

9) Politique pro-Poutine : L'administration Trump, selon Reuters , « a édulcoré les sanctions les plus sévères que les États-Unis avaient imposées aux entités russes » après l'annexion de la Crimée en 2014.

 

Trump a loué à plusieurs reprises et rarement critiqué le président russe Vladimir Poutine, mais s'est opposé à certaines actions du gouvernement russe. Après avoir rencontré Poutine au sommet d'Helsinki en juillet 2018, Trump a suscité des critiques bipartites pour avoir accepté le déni de Poutine de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016 , plutôt que d'accepter les conclusions des agences de renseignement américaines.  Trump n'a pas discuté avec Poutine des prétendues primes russes offertes aux combattants talibans pour avoir attaqué des soldats américains en Afghanistan , affirmant à la fois qu'il doutait des renseignements et qu'il n'en était pas informé.

 

10) 12.02.2024. Quelques jours avant que Trump quitte la maison blanche, un gros dossier ultra-secret concernant les ingérences russes dans l'élection américaine a disparu de la Maison Blanche. Normalement il était conservé à Langley, au siège de la CIA, mais le directeur de cabinet de Trump, Mark Meadows, l'avait fait déplacer à la Maison Blanche pour qu'il puisse être examiné par des Républicains pour que ce qui était publiable puisse être rendu public !

Le problème est que le dossier était en fait un gros carton contenant lui-même plusieurs gros dossiers et que l'un d'entre eux, le plus secret, n'est jamais rentré à Langley. En fait, il n'a même jamais été retrouvé. Il contenait les fiches d'agents russes aux Etats-Unis (russes ou américains), les éléments sur les collusions entre certains membres de l'équipe de campagne de Trump et la Russie, ou encore la manière dont certaines informations top secrètes avaient été obtenues. 

Personne pour le moment n'incrimine Trump directement, même si certains membres de son staff l'ont surpris en train d'emmener aux toilettes des documents confidentiels pour les y faire disparaître... Au point qu'il a fallu à plusieurs reprises faire appel à des plombiers car les documents en papier bouchaient les tuyaux d'évacuation...

Cette affaire fait partie des documents confidentiels que Trump a emporté à sa maison de Mar-a-Largo, quand il a quitté la Maison Blanche (documents qu'il n'avait pas le droit d'emporter) [10].

 

11) Selon l'auteur Malcolm Nance, le 22 mars 2019, quelques heures avant la publication de la lettre controversée du procureur général William Barr sur le rapport Mueller sur la campagne Trump de 2016 et ses liens avec la Russie, Nance a déclaré que le rapport pourrait révéler une trahison dépassant celle de Benedict Arnold [13].

 

Le KGB aurait cultivé Trump comme un atout pour la Russie, selon un ex-agent du KGB, Yuri Shvets.

Il a été ferré par l'intermédiaire de ses épouses mannequins tchèques, via les services tchèques. Il avait d'énormes dettes qui ont été opportunément comblées par l'argent mafieux russe (via l'aide du KGB) [11][12].

 

Note : Le président Républicain de la Chambre des Représentants, et principal opposant au renouvellement de l’aide américaine à l'Ukraine, Mike Johnson, aurait reçu des contributions de campagne d'une société liée à la Russie, rapporte Newsweek [9].

 

1         Critique de mon point de vue ci-avant

 

De Sandra K. :

 

On peut ne pas aimer Trump, on peut même, comme moi et beaucoup d'autres personnes, l'exécrer, mais je ne crois pas un seul instant de Trump travaille pour Putin. Que Trump ressente de l'empathie pour Putin, ça, je le crois. Mais ça s'arrête-là. Trump est bien trop imbu de lui-même pour être au service de quiconque autre que lui-même.

 

J’ai lu, je résume, ci-après, les principaux extraits de ma lecture (à noter que j’ai dû faire un copié/collé du texte pour avoir le temps de le lire tranquillement en prenant sur mon temps de travail… Ce qui est très très très rare).

 

1) … Tandis que les banques américaines refusent de lui prêter de l’argent, ses plus importants donateurs sont des oligarques russes proches du Kremlin …

2) Le 16 juillet 2018, il rencontre le président russe Vladimir Poutine lors d’un sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki. Peu avant, il déplore à nouveau sur Twitter la détérioration des relations russo-américaines et en rejette en partie la faute sur le procureur Robert Mueller, qui vient d'inculper douze membres du renseignement russe…

 

3) … Mi-mai 2017, il provoque une polémique en révélant, lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, des informations jugées confidentielles…

 

6) … Comment Trump a été sauvé de la faillite par Rybolovlev, l’oligarque russe de Monaco…

 

10) … Comment un classeur de documents hautement confidentiels sur la Russie a disparu quand Trump a quitté la Maison Blanche

 

Et malgré tout, je m’obstine dans mon jugement sur Putin, à savoir ne pas croire un seul instant que Trump travaille pour Putin, que Trump est bien trop imbu de lui-même pour être au service de quiconque autre que lui-même.Faut-il que je sois une sacrée bornée têtue de semi-polonaise, quand même ! 😉

 

Ma réponse :

 

Il est possible que Trump soit manipulé depuis 40 ans par les services secrets russes.

Mais je ne pense qu'il soit si bête.

Je pense qu'il est, au contraire, totalement amoral et corrompu.

 

Deux indications, par exemple :

 

1/ Au cours des neuf mois qui ont suivi son investiture, il a pris des mesures qui pourraient aggraver la corruption aux États-Unis, dont l'annulation du règlement d'application d'une loi anti-corruption révolutionnaire.

 

2/ Après un séjour à Moscou en janvier 1987, il fait paraître, en février 1987, une page entière dans les principaux médias américains (Washington Post etc.) insistant sur le fait que l'OTAN coûte trop cher aux USA et qu'il faut la démanteler (voir un des articles que j'ai cités dans ma liste de références bibliographiques).

 

Source : https://www.theguardian.com/us-news/2021/jan/29/trump-russia-asset-claims-former-kgb-spy-new-book

...

 

2         Bibliographie

 

[1] Jacob Weisberg et Anne Applebaum (trad. Bérengère Viennot), «Trump admire Poutine parce qu'il incarne ce que lui aspire à devenir», sur Slate, 9 août 2016, http://www.slate.fr/story/121809/trump-poutine-applebaum

 

[2] Piratage pendant l'élection : les représailles d'Obama contre la Russie, Le Point, 29 décembre 2016, http://www.lepoint.fr/monde/piratage-pendant-l-election-les-represailles-d-obama-contre-la-russie-29-12-2016-2093612_24.php

 

[3] Trump accusé d'être trop conciliant avec Poutine, L'Express, 17 juillet 2018, https://www.lexpress.fr/actualite/monde/trump-accuse-d-etre-trop-conciliant-avec-poutine_2026027.html

 

[4] Quelles informations classifiées Trump a-t-il révélées à la Russie ? Libération, 16 mai 2017, http://www.liberation.fr/planete/2017/05/16/quelles-informations-classifiees-trump-a-t-il-revelees-a-la-russie_1569784

 

[5] Tout comprendre à l’affaire Trump-Russie. L’ancien chef de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, est jugé à partir du 24 juillet, notamment pour conspiration et blanchiment d’argent., Gary Dagorn, 03 novembre 2017, https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/03/si-vous-n-avez-rien-suivi-a-l-affaire-trump-russie_5209873_4355770.html

 

[5bis] https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Russiagate

[5ter] https://en.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump

 

[6] Comment Trump a été sauvé de la faillite par Rybolovlev, l’oligarque russe de Monaco, Hervé Gattegno, 17/02/2018, https://www.lejdd.fr/Societe/monaco-rybolovlev-loligarque-russe-qui-a-sauve-trump-de-la-faillite-3577355

Propriétaire du club de football de Monaco, l’homme d’affaires russe intéresse les enquêteurs et le Sénat américains. Le rachat de la villa du futur président américain, en 2008, alimente les soupçons.

 

[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Political_positions_of_Donald_Trump

 

[7bis] https://en.wikipedia.org/wiki/Foreign_policy_of_the_Donald_Trump_administration

 

[7ter] https://en.wikipedia.org/wiki/Foreign_policy_of_Donald_Trump_during_the_2016_presidential_election

 

[8] Donald Trump encouragerait la Russie à attaquer les pays de l'OTAN en retard de paiement, 12/02/2024, https://fr.euronews.com/2024/02/12/donald-trump-encouragerait-la-russie-a-attaquer-les-pays-de-lotan-en-retard-de-paiement

"Moscou pourrait "faire ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'ont pas atteint leurs objectifs en matière de dépenses militaires", a menacé Donald Trump, s'il était réélu à la Maison Blanche.

 

[9] Mike Johnson's Campaign Contributions From Company Tied to Russia, Oct 27, 2023, https://www.newsweek.com/house-speaker-mike-johnson-donations-russia-butina-1838501

 

[10] Comment un classeur de documents hautement confidentiels sur la Russie a disparu quand Trump a quitté la Maison Blanche, Juliette Raynal, 15-12-2023, https://www.lalibre.be/international/amerique/2023/12/15/comment-un-classeur-de-documents-hautement-confidentiels-sur-la-russie-a-disparu-quand-trump-a-quitte-la-maison-blanche-OWPZ2YIYZ5D3LCKGLNP2WZZFMU/

Un épais mystère entoure la disparition de ce classeur de documents confidentiels.

 

[11] ‘The perfect target’: Russia cultivated Trump as asset for 40 years – ex-KGB spy [« La cible parfaite » : la Russie a cultivé Trump comme atout pendant 40 ans – selon un ancien espion du KGB], https://www.theguardian.com/us-news/2021/jan/29/trump-russia-asset-claims-former-kgb-spy-new-book

The KGB ‘played the game as if they were immensely impressed by his personality’, Yuri Shvets, a key source for a new book, tells the Guardian [Le KGB "a joué le jeu comme s'il était immensément impressionné par sa personnalité", a déclaré au Guardian Yuri Shvets, une source clé pour un nouveau livre].

Shvets, un major du KGB, avait un travail de couverture en tant que correspondant à Washington pour l' agence de presse russe Tass dans les années 1980.

Il était l'associé d'Alexandre Litvinenko, un autre ancien ancien espion du KGB, assassiné à Londres en 2006, par le FSB.

 

[12] American Kompromat: How the KGB Cultivated Donald Trump, and Related Tales of Sex, Greed, Power, and Treachery [American Kompromat : Comment le KGB a cultivé Donald Trump et les histoires connexes de sexe, d'avidité, de pouvoir et de trahison], Craig Unger (journaliste), Dutton, 2021.

Unger décrit comment Trump est apparu pour la première fois sur le radar des Russes en 1977, lorsqu'il a épousé sa première femme, Ivana Zelnickova, une mannequin tchèque. Trump est devenu la cible d'une opération d'espionnage supervisée par les services de renseignement tchécoslovaques en coopération avec le KGB.

« Trump était la cible idéale à bien des égards : sa vanité et son narcissisme en faisaient une cible naturelle à recruter. Il a été cultivé pendant 40 ans, jusqu’à son élection.»

 

[13] 27 mars 2019 Les notes Trump-Russie de MSNBC Fizzle : « Il est temps de pivoter vers 2020 » Archivé le 28 mars 2019, à la Wayback Machine Plusieurs heures avant la publication de la lettre de Barr, l'ancien officier du renseignement Malcolm Nance a prédit sur MSNBC que le rapport pourrait « éclipse techniquement Benedict Arnold » dans son niveau d’activité de trahison, https://www.thedailybeast.com/msnbcs-trump-russia-ratings-juggernaut-fizzles-time-to-pivot-to-2020

 

[14] How Russian Money Helped Save Trump’s Business, Michael Hirsh [Comment l’argent russe a contribué à sauver les affaires de Trump], 21 déc. 2018, https://foreignpolicy.com/2018/12/21/how-russian-money-helped-save-trumps-business/

After his financial disasters two decades ago, no U.S. bank would touch him. Then foreign money began flowing in.

[Après ses désastres financiers il y a vingt ans, aucune banque américaine n’a voulu s’en prendre à lui. Puis l’argent étranger a commencé à affluer.].

 « il n'a pu convaincre personne aux États-Unis de lui prêter quoi que ce soit. Tout venait de Russie. Son engagement envers la Russie était plus profond qu'il ne le prétend.», selon l'ancien architecte de Trump.

 

[15] Federal investigators examined "Trump Media" for possible money laundering, sources say [Des enquêteurs fédéraux ont examiné le "Trump Media" pour un éventuel blanchiment d'argent, selon des sources], 15 mars 2023, https://www.theguardian.com/us-news/2023/mar/15/trump-media-investigated-possible-money-laundering

Exclusive: New York prosecutors expanded criminal inquiry of company last year and examined acceptance of $8m with suspected Russian ties [Exclusif : les procureurs de New York ont ​​élargi l'enquête criminelle sur l'entreprise l'année dernière et ont examiné l'acceptation de 8 millions de dollars ayant des liens présumés avec la Russie].

 

[16] Following the Money: Trump and Russia-Linked Transactions From the Campaign to the Presidential Inauguration [À la recherche de l’argent : les transactions liées à Trump et à la Russie, de la campagne à l’investiture présidentielle], Diane Pilipenko, Talia Dessel, https://www.americanprogress.org/article/following-the-money/

At the heart of the inquiry into the alleged collusion between Trump and Russia is money. It provides concrete evidence of relationships, methods, and motives [L’argent est au cœur de l’enquête sur la collusion présumée entre Trump et la Russie. Il fournit des preuves concrètes des relations, des méthodes et des motivations].

 

[17] Trump’s Media Company Reportedly Under Federal Investigation For Money Laundering Linked To Russia [La société de médias de Trump ferait l'objet d'une enquête fédérale pour blanchiment d'argent lié à la Russie], Alison Durkee, https://www.forbes.com/sites/alisondurkee/2023/03/15/trumps-media-company-reportedly-under-federal-investigation-for-money-laundering-linked-to-russia/

Les paiements provenaient de Paxum Bank, enregistrée à la Dominique, et d'ES Family Trust, et le Guardian rapporte que Paxum Bank est en partie détenue par Anton Postolnikov, un parent apparent d'Alexandr Smirnov, un allié du président russe Vladimir Poutine qui a travaillé pour le gouvernement de Poutine, jusqu'en 2017, et dirige désormais la compagnie maritime Rosmorport, sous contrôle russe.

 

[18] NARCO-A-LAGO: MONEY LAUNDERING AT THE TRUMP OCEAN CLUB PANAMA [NARCO-A-LAGO : BLANCHIMENT D'ARGENT AU TRUMP OCEAN CLUB PANAMA], https://www.globalwitness.org/en/campaigns/corruption-and-money-laundering/narco-a-lago-panama/

A la suite de ses diverses faillites, au moins une partie de l’empire commercial de Trump ait été bâtie sur des fonds intraçables, certains apparemment liés aux réseaux criminels russes.

Un grand nombre de ceux qui ont participé au Trump Ocean Club à ses débuts étaient des citoyens russes et d’Europe de l’Est ou des membres de la diaspora. Dans une interview accordée à NBC et Reuters, Ventura Nogueira a déclaré que 50 % de ses acheteurs étaient russes et que certains avaient des « antécédents douteux ». Il a ajouté qu'il avait découvert plus tard que certains faisaient partie de la mafia russe.

Au cours des neuf mois qui ont suivi son investiture, il a pris des mesures qui pourraient aggraver la corruption aux États-Unis, dont l'annulation du règlement d'application d'une loi anti-corruption révolutionnaire.

 

[19] Money laundering may explain curious Trump relationship with Russia [Le blanchiment d’argent pourrait expliquer la curieuse relation entre Trump et la Russie], Washington Post, https://youtu.be/1p-tuKqPnSI?si=Ynb8lyd_5dDMdDPJ
Il semble probable qu’à la suite de ses diverses faillites, au moins une partie de l’empire commercial de Trump ait été bâtie sur des fonds intraçables, certains apparemment liés aux réseaux criminels russes.

 

 

Table des matières

1       Critique de mon point de vue ci-avant. 3

2       Bibliographie. 4