Face aux convictions des partisans de l'idéologie kémitiste

 

Par Benjamin Lisan, le 16/04/2023

 

1         Introduction

 

Bonsoir, ces jours-ci, j'ai voulu montrer que les thèses "kémitistes" de l'historien africain Cheikh Anta Diop, reprises par Maître Gims, étaient fausses.

 

J'avais donc exposé les arguments, dans ce texte ci-dessous. Mais je me suis vite heurté à un vrai fanatisme complotiste _ voir, dans l’image ci-après, un exemple de la propagande kémitiste.

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

 

Pour ces complotistes africanistes si l'on critique les thèses de l'historien africain Cheikh Anta Diop, alors c'est qu'on veut maintenir l'hégémonie coloniale blanche sur l'histoire africaine, comme si l'on était malhonnête, parce que "blanc" (et demeuré, en tant que "blanc", dans sa tête, à l'époque du colonialiste raciste).

 

Eux-mêmes tombent dans une sorte de racisme à rebours, oubliant que d'après la génétique les races n'existent pas _ que le brassage génétique, depuis le goulot d'étranglement génétique d'il y a 50.000 ans et du fait que les êtres humains sont des grands voyageurs, est tel qu'il est impossible de définir des races _, que nous sommes tous de la même espèce "Homo sapiens sapiens" (nous pouvons échanger nos groupes sanguins. Tous les êtres humains ont certains agissements ou comportement semblables (innés ?) : Heureux, les êtres humains peuvent rire ou sourire. Ressentant de la douleur, ils peuvent pleurer avec de vraies larmes etc. Tous, ou presque, aiment la musique etc.) _ voir le chapitre « Annexe : Définitions et controverses sur la notion de races ».

 

Comme ces africanistes cherchent à redorer l'image de l'Afrique et des Africains et à redonner la fierté aux Africains, leur permettant de redresser la tête, face à "l'humiliation" qu'ils ressentent, alors ils n'hésitent pas à se "précipiter", avec passion, sur des histoires inventées, fausses, mais apologiques et à la gloire des Africains, quitte à choisir une histoire mythique, falsifiée, pseudoscientifique plutôt que de suivre les résultats fiables de la sciences modernes (tests ADN etc.).

 

Comme souvent ces panafricains / africanistes ne connaissent pas la démarche / méthode scientifique (faite de vérifications minutieuses de toute affirmation), ils sont alors dans la défiance envers la science moderne, comme si elle n'était pas universelle et était réservée au "blancs" (leur servant d'outil de domination idéologique).

 

 

Donc ils ne veulent pas admettre mes arguments ci-après :

 

2         Toujours vérifier les informations avant de les diffuser

 

Avant de sortir des informations douteuses ou non vérifiées, on devrait les vérifier.

 

Parfois, dans l'antiquité, il y a eu des découvertes spontanées, fortuites, mais qui n'ont aucune descendance, contrairement aux inventions occidentales : peut-être les « piles de Bagdad », mais surtout l'éolipyle d'Heron d'Alexandrie, qui aurait pu prouver la force de la vapeur et la machine astronomique d'Anticythère).

 

Il y a une énorme différence entre la compréhension des phénomènes naturels dans l'antiquité, qui était basée sur la pensée magique, la religion, la superstition (raison pour laquelle il n'y a pas eu souvent de descendance à ces inventions) et la pensée scientifique moderne qui est basée sur la raison, la vérification minutieuse des faits.

 

Quand on ne sait pas, qu'on n'est pas sûr, mieux vaut s'adresser à des spécialistes, par exemple, des archéologues spécialistes du Moyen-Orient.

 

Par exemple, auprès de l'IFAO - Institut français d'archéologie orientale (situé au Caire) :

Adresse : 37 rue al-Cheikh Aly Youssef, B.P Qasr al-Ainy 11562, 11411, Le Caire, Égypte

Tél. +20 2 279 00 255

Email  : Laurent Coulon, direction : direction[@]ifao.egnet.net

Site : https://www.ifao.egnet.net

 

3         Il n'y a aucun savoir ancien sur l'électricité

 

La seule observation fortuite antique, non expliquée, est le fait que l'ambre (nommé "elektron" en grec antique) frotté attire des petits morceaux de papier. En fait, ce phénomène est expliqué actuellement par l'électricité statique.

 

Quant aux soi-disant "piles électriques de Bagdad", rien ne prouve qu'elles servaient à produire de l'électricité ou du courant électrique. Par exemple, l'on a trouvé aucun fil conducteur reliés, avec ou auprès de ces "piles" ...

 

Les vraies découvertes scientifiques sur l’électricité ont été faites en Occident, à partir du 17° siècle, avec les travaux de William Gilbert (17°), Otto von Guericke (17°), Robert Boyle, Stephen Gray et Charles François de Cisternay du Fay (18°). Plus tard, Benjamin Franklin,  Luigi Galvani (18°), Alessandro Volta (19°), Hans Christian Ørsted, André-Marie Ampère, Michael Faraday, Georg Ohm, James Clerk Maxwell, Heinrich Hertz (19°), Albert Einstein (20°).

 

Il y a une différence entre affirmations pseudo-scientifiques, non prouvées, _ celles de maître Gims etc. _ et science moderne et affirmations scientifiques, vérifiées rigoureusement.

 

Source : a) Son appellation grecque élektron (ἤλεκτρον) serait à l'origine du terme « électricité », à la suite de la découverte par Thalès des propriétés électrostatiques de l'ambre (la triboélectricité). Cf. Ambre, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambre

b) "Pile électrique de Bagdad", https://fr.wikipedia.org/wiki/Pile_%C3%A9lectrique_de_Bagdad

c) Électricité, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9  et https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9#D%C3%A9couverte_des_principaux_effets

 

4         Aucune preuve que les Egyptiens antiques aient découvert l’électricité

 

3) qu'un chercheur russe a prouvé que la pyramide de Khéops puisse concentrer des ondes électromagnétiques ne veut pas dire que les Egyptiens de l’antiquité avaient découvert ces ondes ou l'électricité et que l'on peut tirer de l'électricité à partir de la concentration des ondes.

Les égyptologues ont étudié et traduit des milliers de papyrus. La plupart sont :

 

1) religieux ("le livre des morts " ...),

2) des biographies de certains pharaons (en général à sa gloire) voire la chronologie de certaines dynasties,

3) administratifs ou comptables,

4) médicaux (avec leurs connaissances de l'époque),

5) certains "mathématiques", contenant des traités de géométrie.

 

Mais aucun ne parle d'électricité ou de connaissances scientifiques avancées.

 

 

5         Le problème posé par la méthodologie de l'historien Cheikh Anta Diop

 

Par ses travaux, Cheikh Anta Diop voulait "lever la tutelle idéologique et culturelle occidentale qui pesait alors sur l'Afrique". Dans ce contexte, les débats autour de Cheikh Anta Diop prennent souvent une forte tournure idéologique et identitaire, très loin de la méthode scientifique.

 

Pour cela, Cheikh Anta Diop étudie la civilisation de l'Égypte ancienne en partant du postulat qu'elle est une civilisation négro-africaine.

Selon Diop, la civilisation égyptienne serait une civilisation « nègre » et constituerait le berceau des cultures africaines subsahariennes.

Pour lui, les populations africaines subsahariennes auraient comme ancêtres directs les anciens Égyptiens, dont une partie aurait migré vers l'Afrique de l'Ouest notamment.

 

Selon Cheikh Anta Diop, par l'expression Kemet, les Égyptiens se seraient désignés dans leur propre langue comme un peuple de « Nègres ».

 

Il n'est pas rare que les partisans de Cheikh Anta Diop perçoivent les critiques à l'encontre de ses travaux comme étant a priori de mauvaise foi, voire le fruit d'un complot : ainsi, l'égyptologue Bénédicte Lhoyer dit avoir été souvent confrontée à des militants africanistes, se réclamant des thèses de Diop, qui niaient tout élément non négro-africain dans la culture égyptienne antique et présentaient comme « un mensonge total » les faits en sens contraire.

 

Pour Charles Vanthournout, les essais de Cheikh Anta Diop s’inscrivent dans le cadre « d’un mythe moderne né en réaction aux visions européocentristes liées aux siècles de traites négrières et de domination coloniale », dont ils seraient l’apogée.

 

5.1        Critique des résultats de Diop

 

Sont critiqués les tests menés par Cheikh Anta Diop relatifs à la pigmentation de l'épiderme des pharaons, qui selon lui prouveraient qu'ils étaient « Noirs ». En effet, une étude menée sur la momie de Ramsès II, par le musée de l'Homme à Paris en 1976, a conclu que le pharaon était un « leucoderme, de type méditerranéen proche de celui des Amazighes africains ». En particulier la part de génome sub-saharien dans le génome des Egyptiens actuels aurait augmenté ces derniers siècles depuis la conquête arabe et non l'inverse comme le suggérait Cheikh Anta Diop.

 

Les techniques génétiques actuelles, que l'on ne peut évidemment pas reprocher à Diop d'avoir ignorées car elles n'existaient pas à son époque, ne confirment pas l'hypothèse d'une Égypte ancienne exclusivement noire.

 

Enfin en 2017, l'analyse génétique réalisée par Schuenemann et al. sur 151 momies datant de 1300 av. J.-C. démontre que ces Égyptiens anciens partageaient plus d'ascendance avec les populations proche-orientales que les Égyptiens d'aujourd'hui, qui ont reçu un mélange subsaharien supplémentaire à partir de l'époque post-romaine.

 

Pour l'égyptologue Jean Yoyotte, « Cheik Anta Diop était un imposteur. Un égyptologue incapable de lire le moindre hiéroglyphe ».

 

Sources : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheikh_Anta_Diop

b) L’Afrique de Cheikh Anta Diop, Xavier Fauvelle, Karthala, Paris, 1996, 240 p.

c) Génétique. L’ADN des momies dévoile l’ascendance des Égyptiens de l’Antiquité, 01/06/2017, https://www.courrierinternational.com/article/genetique-ladn-des-momies-devoile-lascendance-des-egyptiens-de-lantiquite

Contre toute attente, les scientifiques sont parvenus à faire parler de l’ADN prélevé sur des momies en Égypte. Il révèle des liens étroits avec les habitants du Proche-Orient de l’époque, plus qu’avec ceux de l’Afrique subsaharienne.

 

6         L'affirmation que Cléopâtre était noire (ou nègre)

 

Cléopâtre VII, née vers 69 avant notre ère, appartenait à la dynastie macédonienne des Lagides, issue du général Ptolémée, devenu, lors du partage de l'empire d'Alexandre le Grand, roi de l'Egypte qui a vu s'épanouir la civilisation hellénistique sur les bords du Nil. La reine, au pouvoir en Egypte de 51 à 30, était donc jusque-là considérée comme ayant des origines européennes.

 

Membre de la dynastie ptolémaïque, elle était une descendante de son fondateur Ptolémée Ier Soter, un général grec macédonien et compagnon d'Alexandre le Grand [donc a priori d'origine grecque-européenne].

Cléopâtre VII est née au début de 69 avant JC du pharaon ptolémaïque régnant Ptolémée XII et d'une mère incertaine, vraisemblablement l'épouse de Ptolémée XII, Cléopâtre VI Tryphaena (également connue sous le nom de Cléopâtre V Tryphaena ), la mère de la sœur aînée de Cléopâtre, Berenice IV Epiphaneia. Cléopâtre Tryphaena disparaît des archives officielles quelques mois après la naissance de Cléopâtre en 69 av. Les trois plus jeunes enfants de Ptolémée XII, la sœur de Cléopâtre, Arsinoé IV et ses frères Ptolémée XIII Théos Philopator et Ptolémée XIV, sont nés en l'absence de sa femme.

 

Selon la BBC, des analyses ont prouvé que des restes humains retrouvés dans une tombe en Turquie étaient ceux d'une sœur de Cléopâtre, la princesse Arsinoé IV, assassinée sur les ordres de la reine d'Egypte. Une étude de son crâne a montré qu'Arsinoé possédait des caractéristiques africaines, ce qui tendrait à démontrer que Cléopâtre avait également des origines africaines [Selon Hilke Thuer, de l'Académie des sciences autrichienne, qui a conduit l'équipe de chercheurs].

 

6.1        Controverse sur la race de Cléopâtre

 

La revendication de Cléopâtre noire a été encore ravivée dans un essai de l'afrocentriste John Henrik Clarke, président de l'histoire africaine à Hunter College, intitulé "African Warrior Queens".

 

En 2009, un documentaire de la BBC a émis l'hypothèse que Cléopâtre aurait pu faire partie de l'Afrique du Nord. Ceci était basé en grande partie sur l'examen d'un squelette sans tête d'un enfant de sexe féminin dans une tombe de 20 avant notre ère à Ephèse ( Turquie moderne ), ainsi que sur les anciennes notes et photographies du crâne maintenant disparu. Les restes ont été supposés être ceux d' Arsinoe IV , demi-sœur de Cléopâtre, [23] [24]et des conjectures basées sur des processus discrédités suggéraient que les restes appartenaient à une fille dont la "race" était peut-être "nord-africaine". Cette affirmation est rejetée par les chercheurs, sur la base du fait que les restes sont impossibles à identifier comme Arsinoe, la race des restes étant impossible à identifier du tout, le fait que les restes appartenaient à un enfant beaucoup plus jeune qu'Arsinoe à sa mort, et le fait qu'Arsinoé et Cléopâtre partageaient le même père, Ptolémée XII Aulète , mais qu'ils avaient peut-être des mères différentes.

 

Mary Lefkowitz , professeur émérite d' études classiques au Wellesley College , retrace les principales origines de la revendication de Cléopâtre noire au livre de 1946 de JA Rogers intitulé World's Great Men of Color , tout en notant que l'idée de Cléopâtre en tant que noire remonte au moins à la 19ème siècle. [7] [8] Lefkowitz réfute l'hypothèse de Rogers. Elle note l'incapacité de Rogers à numéroter correctement la famille de Cléopâtre (par exemple, nommer le frère de Cléopâtre Ptolémée XIII Theos Philopator comme son père, qui était Ptolémée XII Auletes, et nommer Ptolémée XI Alexandre II comme le père de Ptolémée XII quand il était Ptolémée IX Soter), utilisant comme sources principales une interprétation erronée d' Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare (écrit plus de 1 500 ans après la mort de Cléopâtre) et citant à tort l'Encyclopédie Britannica (alors qu'en fait, elle n'a pas alors ni jamais prétendu que Cléopâtre était noire), et que son La présomption que la grand-mère paternelle de Cléopâtre était une esclave noire africaine est "basée dans un passé plus récent". [30]

 

Elle souligne en outre que l'esclavage dans les temps anciens était très différent de l'esclavage moderne des biens meubles noirs , car les esclaves n'étaient pas capturés en fonction de la couleur de la peau, mais étaient en réalité principalement des captifs de guerre, y compris en grande partie des Grecs, et note que l'affirmation de Roger d'une grand-mère noire est basée sur les pratiques de propriétaires d'esclaves du XIXe siècle. [31] L'affirmation de Cléopâtre noire, poursuit Lefkowitz, a été relancée dans un essai écrit par l'afrocentriste John Henrik Clarke , président de l'histoire africaine au Hunter College, intitulé "African Warrior Queens" pour "Black Women in Antiquity". [9]

 

Elle note que l'essai a été largement tiré des écrits de Rogers avec les "informations complémentaires de Clarke" qui incluent son affirmation que Cléopâtre s'est décrite comme noire dans le livre des Actes du Nouveau Testament - alors qu'en fait Cléopâtre était décédée plus de soixante ans . ans avant la mort de Jésus. [9] Elle note également que si la grand-mère paternelle de Cléopâtre était égyptienne et c'est ainsi qu'elle a appris l'égyptien, il serait plus probable que le père de Cléopâtre, Ptolémée XII, soit le premier Ptolémée à apprendre l'égyptien au lieu de Cléopâtre (notant que ceux comme Rogers et Clarke n'ont jamais le mentionner), [32] qui est le seul membre de la dynastie ptolémaïque connu pour avoir appris l'égyptien en plus de sa langue maternelle le grec koineet huit autres langues. [33].

 

Dans son article de 1993 "Black Feminist Thought and Classics: Re-Membering, Re-Claiming, Re-Empowering", la classique Shelley P. Haley discute de Cléopâtre d'un point de vue féministe noir dans lequel elle voit la reine comme une figure symbolique pour les Afro-Américains. femmes. [34] Elle écrit que "Cléopâtre a réagi aux phénomènes d'oppression et d'exploitation comme le ferait une femme noire ." [34] Ainsi, les assistances afro-américaines revendiquent Cléopâtre comme une 'soeur.' [34] Lorsqu'elle a été invitée à répondre à la critique de Lefkowitz de son article de 1993, Haley a en outre plaidé en faveur de Cléopâtre symbolisant les femmes afro-américaines "patriarcat." [35].

 

En ce qui concerne la question de la race de la Cléopâtre historique, Haley a répondu "qu'il s'agit d'une question très complexe quand on peut la poser sur Cléopâtre ou sur toute figure historique ancienne ou moderne". [35] En plus d'être une figure symbolique du féminisme noir américain, Cléopâtre est devenue une icône pour le public égyptien au fil des siècles ainsi qu'à l'ère moderne pour les mouvements nationalistes arabes et égyptiens . [36] En tant qu'icône nationale pour les Égyptiens, Cléopâtre a été considérée par des personnalités telles qu'Ahmed Shawqi comme représentante du conflit entre l'Égypte et les puissances européennes impérialistes. [37] (Comme l'a souligné l'historien Adrian Goldsworthy, cependant, s'il y avait eu une "grande lutte" des civilisations dans la vie historique de Cléopâtre VII, ce n'était "pas entre l'est et l'ouest , mais entre la Grèce et la Rome ".) [38].

 

En réponse au livre Not Out of Africa de Lefkowitz, Molefi Kete Asante , professeur d'études afro-américaines à l'Université Temple a écrit l'article "Race in Antiquity: Truly Out of Africa", dans lequel il a souligné qu'il "peut dire sans aucun doute que les Afrocentristes ne passent pas leur temps à prétendre que Socrate ou Cléopâtre étaient noirs." [39].

 

Plus récemment, Kathryn Bard, professeur d' archéologie et d'études classiques à l'Université de Boston, a déclaré en 2020 que : "Cléopâtre était blanche d'origine macédonienne, comme l'étaient tous les dirigeants de Ptolémée, qui vivaient en Égypte", [40] tandis que pour Rebecca Futo Kennedy , Professeur agrégé d'études classiques, d'études féminines et de genre et d'études environnementales à l'Université de Denison , puisqu'il n'y a pas de base génétique pour la race, toute prétention à pouvoir identifier la « véritable origine raciale » de Cléopâtre à partir de son arbre généalogique ne perpétue rien d'autre qu'une politique moderne. position. [41]. Pour Dame Mary Beard , Professeurof Classics à l' Université de Cambridge et spécialiste de la civilisation romaine antique , "La vérité est que nous n'avons aucune idée des origines de Cléopâtre. Elle était certainement d'une famille royale macédonienne, mais si sa mère (ou toute autre de ses ancêtres féminins ) était égyptien, nous ne le savons tout simplement pas." [42].

 

En ce qui concerne le débat entourant le casting en 2020 de l'actrice israélienne Gal Gadot dans un projet de film sur Cléopâtre, l'écrivain et journaliste égypto-australien Daniel Nour a soutenu que les Égyptiens devraient avoir leur mot à dire sur le rôle de Cléopâtre, car elle était une "reine de l'histoire égyptienne ". ." Dans le contexte du féminisme égyptien , Nour soutient que pour les femmes égyptiennes "le choix de confier à une femme égyptienne un rôle comme Cléopâtre peut être incroyablement stimulant". [43]. Il continue que puisque Cléopâtre est une reine égyptienne d'ascendance grecque, elle est représentative de la diversité génétique de l'Égypte moderne. [43]Il note en outre l'importance de l'identification par la féministe égyptienne Nawal El Saadawi du rôle de Cléopâtre dans l'histoire égyptienne comme faisant partie des "démonstrations historiques des structures de pouvoir matriarcales détenues par les femmes nord-africaines ". [43].

 

L'exclusion de la nature grecque de Cléopâtre des productions hollywoodiennes grand public a également été récemment discutée par des universitaires grecs: l'historien grec Konstantinos P. Nikoloutsos, dans son anthologie Ancient Greek Women in Film (2013), comprend un chapitre écrit par le classiciste Lloyd Llewellyn-Jones intitulé "" An Almost All Greek Thing ": Cleopatra VII and Hollywood Imagination" (une référence au célèbre film de 1963 Cleopatra ) qui critique le manque de représentation de la culture grecque dans les représentations de Cléopâtre.

 

Deux monnaies à l’effigie de Cléopâtre, ayant convaincu certains kémististes qu’elle était noire.

 

 

6.2        Pas d’indication que Cléopâtre est noire dans les textes antiques

 

Les relations antiques sur Cléopâtre ne citent pas qu'elle est noire :

 

- La Vie d'Antonius écrite par Plutarque au 1er siècle après JC.

- L' historien juif romain Josèphe , écrivant au 1er siècle après JC, fournit des informations précieuses sur la vie de Cléopâtre via sa relation diplomatique avec Hérode le Grand.

- Les écrits de Cicéron, qui la connut personnellement, dressent un portrait peu flatteur de Cléopâtre (Roller, Duane W. (2010), Cleopatra: a biography, Oxford: Oxford University Press).

 

6.3        Aimé Césaire a rendu hommage à Cheikh Anta Diop

 

Aimé Césaire rendant hommage à Cheikh Anta Diop disait ceci “les historiens ont toujours considéré l’Égypte comme une sorte de fait à part en Afrique, on oubliait même que l’Égypte était une nation africaine. En redonnant à l’Afrique son passé, Cheikh Anta Diop a redonné peut-être son passé à l’humanité.”.

 

Ma réponse :

 

Aymé Césaire était un littéraire pas un scientifique.

Cheikh Anta Diop a eu à un moment donné du succès tant que l'on n'avait pas vérifié d'une façon scientifique et incontestables ses affirmations.

Or elles se sont révélées fausses auprès moults vérifications scientifiques (en génétique, en linguistique, en archéologie...).

 

6.4        En conclusion

 

En conclusion et pour résumer, il n'y a aucune preuve scientifique que Cléopâtre était d'origine africaine (négroïde) ou noire.

 

Source : a) L'origine africaine de Cléopâtre : la preuve par le squelette, 16/03/2009, https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/03/16/l-origine-africaine-de-cleopatre-la-preuve-par-le-squelette_1168376_3244.html

La reine d'Egypte Cléopâtre VII avait du sang africain, affirme la BBC dans le documentaire "Cléopâtre : portrait d'une meurtrière".

b) Cleopatra, https://en.wikipedia.org/wiki/Cleopatra

c) Cleopatra race controversy [Controverse sur la race de Cléopâtre], https://en.wikipedia.org/wiki/Cleopatra_race_controversy

 

7         Les pharaons égyptiens étaient-ils majoritairement noirs ?

 

Voilà que El Jazeera (AJ+) rajoute leur grain de sel en trouvant des égyptologues très minoritaires affirmant que les pharaons auraient été noirs (°).

 

Ma réponse à un ami burkinabè sur ce sujet :

 

Le besoin de reconnaissance et de fierté des africains ne viendra pas en falsifiant l'histoire, face au consensus scientifique sur celle-ci.

 

Cela se fera en faisant que les Africains fournissent beaucoup de grands romanciers, scientifiques, prix Nobel, chefs d'entreprise, hommes politiques incorruptibles de la stature d'un Mandela, montrent qu'ils savent bien gérer leur pays, les rendent prospères (dans un monde idéal, sans corruption, sans tyrannie, ...) etc.

 

Qu'est-ce que le consensus scientifique ?

 

Par exemple, parmi les climatologues du monde, il y a plus de 3000 qui soutiennent la thèse du réchauffement climatique d'origine humaine, et peut-être seulement 113 ou 115 climatosceptiques. Donc le consensus penche clairement pour le soutien à la thèse du réchauffement climatique d'origine humaine (anthropique).

 

Il y a eu des Pharaons noirs, mais au Soudan, aux royaumes de Karma, Napata, Méroé, que les Egyptiens ont appelé royaume de Koush ... (Dans une région encore appelée Nubie).

 

Un de ces royaumes koushites a conquis l'Égypte durant environ 56 ans, avant que le règne des pharaons noirs (koushites) sur l'Egypte soit renversé :

 

<< Vers 730 avant notre ère, le roi de Nubie, Piye, envahit et conquiert l’Égypte. Il contrôle désormais toute la vallée du Nil. Piye devient le premier empereur de la 25e dynastie d’Égypte (v. 770-656 av. J.-C.), la dynastie des « pharaons noirs ».

 

Piye meurt en 715 avant notre ère après un règne de trente-cinq ans. Bien qu’il soit retourné en Nubie après sa conquête de l’Égypte, il demande à être enterré à la manière égyptienne, requête que respecteront ses sujets. Inhumé dans une pyramide, Piye est le premier pharaon à être porté en terre de cette manière depuis 500 ans.

 

La 25e dynastie dure encore cinquante-six ans et son hégémonie prend fin dans la tourmente lorsque les Assyriens envahissent l’Égypte. Les vainqueurs effacent les noms de ceux qui ont fait la 25e dynastie de tous les monuments d’Égypte et détruisent leurs statues et leurs stèles pour que l’Histoire oublie leurs noms.

 

Après la défaite, les Nubiens battent en retraite vers Napata seulement pour être boutés encore plus au sud au début du 6e siècle av. J.-C. lors du sac de la ville par Psammétique II, pharaon de la 26e dynastie. Les Koushites font alors de Méroé leur nouvelle capitale. >>.

 

Il y a eu régulièrement des guerres, mais aussi des échanges commerciaux entre les Égyptiens (de type nord-africain) et Nubiens (noirs).

Regarde toutes peintures des Pharaons dans leur tombe royale (par exemple, dans la nécropole de Thèbes), en vois-tu un seul noir ?

Ils avaient plutôt majoritairement la peau mate, les cheveux noirs, de type méditerranéens, avec toutes les variantes de couleur de peau.

 

Selon Benjamin Paganel : "L'Egypte a connu 34 dynasties de pharaons. Que quelques-uns aient eu la peau sombre ou claire n'a donc rien qui puisse étonner, surtout sous ces latitudes.".

 

Les seuls dieux égyptiens représentés avec la "peau noire", sont Osiris, en fait vert foncé, et Anubis, à la tête noire (lié à la mort).

 

Sources : a) Nubie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Nubie

b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Koush

c) Koush, le royaume perdu des pharaons noirs, NÚRIA CASTELLANO, 10 NOV. 2021, https://www.nationalgeographic.fr/histoire/koush-le-royaume-perdu-des-pharaons-noirs

Entre ces pyramides élancées s’est un jour tenue Méroé, ville prospère du Nil et siège du royaume nubien de Koush, que l’Égypte craignait.

 

(°) LES PHARAONS DE L’ÉGYPTE ANTIQUE ÉTAIENT-ILS NOIRS ? https://www.youtube.com/watch?v=gZPLXlTUPnA

 

 

8         En conclusion générale

 

Cette passion de certains africains noirs pour une réécriture de l'histoire africaine dans le sens de leur glorification (au risque de sa falsification) est certainement liée à une douleur, une blessure ancienne, mal refermée, liée à l'esclavage des noirs puis à la colonisation, mais je ne pense pas que cette blessure (identitaire) sera guérie par des mythes, des mensonges historiques.

 

De Sara Taleb :

 

« C'est l'effet de la culture wokiste, après avoir fait le procès des œuvres littéraires et artistiques des siècles derniers,  c'est  le tour de l'histoire antique, de subir le effets de ce courant qui tente d'une façon surréaliste de déconstruire tout produit de la civilisation humaine qui n'inclut pas les africains noirs ».

 

9         Annexe : Exemples d’écrits kémitistes

 

Exemples d'écrits très partisans sur l'origine noire de toutes les civilisations les plus puissantes de l'Antiquité ou de la préhistoire.

 

9.1        Premier exemple

 

THALES, ÉLÈVE EN ÉGYPTE ANTIQUE, QUI A REPRIS LES THÉORÈMES MATHÉMATIQUES de cette TERRE D’AFRIQUE :

 

CE COMMENTAIRE QUE J’AI POSTÉ ET QUI A AFFOLÉ LES RACISTES ET SUPREMACISTES SUR LA PAGE DU FIGARO…

 

Dans tous les collèges de France, on apprend aux enfants et aux jeunes, en 3e notamment, que Thales, philosophe et mathématicien grec, fondateur de l’école dite milesiene, est à l’origine d’un théorème portant son nom.

 

Ce théorème permet, en géométrie, d’assurer qu’une droite parallèle à l’un des côtés d’un triangle, forme un nouveau triangle semblable au premier. Il permet alors d’affirmer que les proportions sont égales entre différentes distances.

 

Il a des applications aujourd’hui dans plusieurs domaines. Comme d’autres énoncés attribués à Thales qui ont des traductions pratiques en géométrie, en astronomie, ses domaines de prédilection.

 

Mais, pour les plus avertis, l’on sait aujourd’hui que ce théorème n’est pas de ce ressortissant de Milet dans la Grèce antique, ville qui avait des relations avec l’Egypte antique. Ce qui permit au jeune Thales d’aller y étudier la philosophie et les mathématiques.

 

C’est là qu’il s’approprie le savoir millénaire constitué dans ce pays d’Afrique dont l’une des traces est le papyrus dit d’Ahmes qui reprend un des théorèmes attribués à Thales…

Pour enrober l’affaire, l’on dit, pour des figures comme Ernest Renan, que Thales a eu le mérite de donner, grace à la méthode de l’observation, une explication scientifique plutôt que « mythologique », devenant l’un des « pères des mathématiques et de la méthode scientifique ».

 

Comment peut-on, donc, enseigner à des jeunes français une histoire tronquée et incomplète ? Il y’a, par conséquent, plusieurs sujets d’enquête du Figaro, telles les moqueries sur Gims dont le « mérite » au delà des approximations est de remettre au goût du jour la GRANDEUR et L’APPORT DÉCISIF de l’EGYPTE ANTIQUE, terre d’AFRIQUE, à la CIVILISATION et au MONDE.

 

A. Mounde Njimbam

 

9.2        Second exemple

 

IL FAIT PARTIE DE L’ÉQUIPE QUI A MENÉ L’EXPÉRIENCE SUR L’HYPOTHÈSE D’UN SAVOIR SUR L’ÉLECTRICITÉ EN ÉGYPTE ANTIQUE…

 

Son nom est Reinhard Habeck. Il est autrichien pas du Congo tel un Gims.

 

Il est l’un des membres de l’équipe composée de l’ingénieur Walter Garn notamment qui a expérimenté au milieu des années 80 et à plusieurs reprises par la suite, l’hypothèse d’un savoir ancien sur les principes de l’électricité, dans l’Egypte antique, en Afrique.

 

Cette expérience était basée sur l’existence d’une représentation sur les parois du temple de Denderah d’une image ressemblant à une lampe électrique moderne.

 

Suite au débat en cours, entrainé par la sortie de l’artiste Gims, il enverra un texte sur cette expérience et participera au mini-documentaire que nous réaliserons.

 

Merci à tous ceux qui ont partagé le texte publié hier à ce sujet : l’Afrique n’est pas le parent pauvre de la Civilisation. Elle en est l’une des matrices fondamentales. Et notre devoir est d’éduquer à ce sujet. Pour l’Humanité !

 

A.      Mounde Njimbam

 

10    Annexe : Définitions et controverses sur la notion de races

 

10.1    Diverses définitions de la notion de "race"

 

Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique informel, inférieur à l'espèce. Les races et les sous-races sont distinguées à des fins d'élevage et de sélection.

 

On parle ainsi de races bovines, canines, félines, ou caprines.

Exemple : Deux chiens de races différentes : un chihuahua et un dogue allemand.

 

Les taxons au rang de race n'ont pas de noms scientifiques internationaux, leur circonscription taxinomique repose généralement sur des critères subjectifs et pratiques (notamment utilisés pour la désignation commerciale). Ces variations sont généralement très faibles pour les races sélectionnées afin de veiller à un certain standard, dont on exige par exemple des prestations particulières pour satisfaire de façon optimale à un but d'utilisation. Par contre, la variabilité peut être très importante entre races géographiques. Il s'agit d'un concept lié à l'aspect commercial davantage que scientifique.

 

Cet article concerne plus particulièrement l'acception du mot « race » pour désigner des groupes d'une même espèce animale. En nomenclature botanique et mycologique où le terme de « race » n'est pas un rang taxinomique codifié, on parle de variété ou de sous-espèce3.

 

Il reste cependant possible d'utiliser le mot de « variété animale »4 domestique pour désigner une population animale sélectionnée constituée d'une fraction des animaux d'une espèce que des traitements particuliers de sélection ont eu pour effet de distinguer des autres animaux de l'espèce par un petit nombre de caractères dont l'énumération définit le modèle.

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Race

 

10.2    Définition juridique française (2006) du terme "race"

 

Un décret de 2006 sur l'identification et à l'amélioration génétique des animaux5, dans sa section consacrée à la « gestion des ressources zoogénétiques », définit la race comme un « accord » entre éleveurs (« race : un ensemble d’animaux qui a suffisamment de points en commun pour pouvoir être considéré comme homogène par un ou plusieurs groupes d’éleveurs qui sont d’accord sur l’organisation du renouvellement des reproducteurs et des échanges induits, y compris au niveau international »).

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Race#D%C3%A9finition_juridique_fran%C3%A7aise_(2006)

 

10.3    Controverses sur la notion de "race"

 

L'utilisation de critères biologiques prétendant définir différentes « races » humaines au sein de l'espèce humaine soulève des questions éthiques et même logique (on ne vend pas aujourd'hui les hommes dans les pays développés et une désignation commerciale y est donc sans objet). Les controverses sur ce sujet ne sont pas développées ici mais dans l'article Race humaine.

 

La notion de race humaine, par analogie avec les races d'animaux d'élevage, est employée pour établir des classifications internes à l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels1,2,3. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du xxe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d'une même population qu'entre groupes différents4,5,6. Le consensus scientifique actuel rejette, en tout état de cause, l’existence d'arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de « race »7,8,9, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels, politiques ou liés à la couleur de peau10.

 

La notion de « race » a été utilisée à partir du xviiie siècle pour distinguer des groupes humains possédant des critères physiques transmissibles, dans le prolongement des généalogies bibliques puis des grandes taxonomies de Linné. Ainsi, la seule couleur de peau des populations africaines a servi d'argument pour l'esclavage de ceux-ci par les occidentaux entre le xvie et le xixe siècle ; de même, au xxe siècle, cette notion de « race » a été utilisée pour justifier notamment la perpétration de la Shoah par les nazis, l'apartheid en Afrique du Sud et la ségrégation aux États-Unis. Elle n'est plus employée aujourd'hui dans la description du monde vivant pour désigner les espèces et sous-espèces du monde animal en général (à l'exception des animaux domestiques).

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humaine

 

Ces subdivisions sont donc assez hasardeuses et complexes ; il n'est pas rare de les voir remises en cause en fonction de l'importance plus ou moins grande donnée à un caractère discriminant. De plus, l'interfécondité permettant la reproduction croisée entre deux sous-espèces, le choix de classer un individu dans tel ou tel groupe peut être totalement arbitraire. Elles ne peuvent donc être définies sans ambiguïté qu'en cas de parfait isolement des deux sous-espèces : géographiquement, par exemple. Cela explique les réticences des biologistes face à la définition de « races humaines » qui reste donc encore sujet à débat entre scientifiques. Pour Darwin, les groupes humains ont tous un ancêtre commun car le transformisme suppose le monogénisme généralisé : « Les naturalistes qui admettent le principe de l’évolution [...] n’éprouvent aucune hésitation à reconnaître que toutes les races humaines descendent d’une souche primitive unique » (La Descendance de l'homme, p. 192-193). Dans ce cadre, il suggère de négliger la définition de la race et la caractérisation des races. Il note, chez treize auteurs (dont Kant), l’incapacité à s’accorder sur le nombre des races humaines (l’écart va de 2 à 63). Ceci « prouve que ces races se confondent les unes avec les autres, de telle façon qu’il est presque impossible de découvrir des caractères distinctifs évidents qui les séparent les unes des autres » (p. 191)6. Dans le symposium de l'UNESCO de 1982, le généticien israélien Eviatar Nevo (en) met en garde contre les idéologies qui nient l'existence des races autant que celles qui prônent la pureté raciale.

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Race

 

11    Annexe : Un lien entre kémitisme et islamisme ?

 

Selon Michaël Godelier :

 

<< J'ai décelé cette propagande révisionniste depuis quelques années, et aussi énorme qu'elle soit, comme disait Goebbels, plus c'est gros, plus ça passe.

Il n'y a pas que les noirs qui veulent réécrire l'histoire, à partir de nos faits, actes, héritages, documents, aisément compulsés dans des documents, il y a aussi tout le monde islamique, qui n'a fait que reprendre [s’approprier] des savoirs d’ailleurs (le zéro, les chiffres indiens et perses, etc. ...), mais qui affirme que ces inventions sont des arabes et / ou musulmanes. Qui va jusqu'à nier le génocide berbère amazigh, razzias, etc... Et qui nous vend Al Andalous pour un paradis ,sans demander aux ibériques leur avis, sont bien des preuves de réécriture [de falsification] de l'histoire, de divers côtés. ...

 

Ajoutez à cela Netflix et le wakanda Marvel et vous avez, en moins de vingt ans, un Congolais[1] artificiellement starisé (merci vocoder) qui se mue en doctorant thésard ... Pathétique, car amené à se répéter >>.

 

Selon Laurent Falk :

 

<< Gims n'en n'est pas à son coup d'essai.

Celui-ci, converti musulman, avait demandé aux musulmans de ne pas lui souhaiter un joyeux Noël, au prétexte que Noël n'est pas « muslim », et ne rentre pas dans leur religion.

À l'évidence, Gims ne sait pas que Noël c'est la culture Française, c'est la fête des enfants, la fête de la gastronomie, et l'occasion de se réunir en familles.

Ce sont donc des valeurs sociétales positives, sans aucune notion religieuse.

Évidemment, Noël a aussi un sens religieux.

Mais personne ne force personne à adopter le sens religieux de Noël.

Ignorer comme le fait Gims les fêtes nationales, la culture nationale, n'a qu'un objectif : rallumer les guerres de religion.

Concernant les élucubrations de Gims sur l'histoire du monde :

Ce sont des élucubrations racistes, où les noirs ont le beau rôle, et les blancs le mauvais rôle.

C'est à l'évidence un déversement de haine contre les blancs, et la possibilité de rallumer une guerre civile chez nous en France.

C'est la parfaite illustration de ce que dit Zemmour :

Gims fait partie des immigrés qui haïssent la France qui les accueille, qui haïssent les blancs qui les accueillent, qui haïssent notre culture et notre histoire.

Qui haïssent l'enseignement de la Shoa.

Heureusement, tous les immigrés ne sont pas comme Gims.

Mais Gims fait tout pour leur faire un lavage de cerveau qui aboutira à la guerre civile.

Heureusement pour moi, j'ai des amis arabes, noirs, Français catholiques, etc....

Et quand j'ai eu des soucis de santé, j'ai pu compter sur eux, comme ils peuvent compter sur moi.

Les immigrés qui sont tolérants ne posent aucun problème.

A l’inverse, une partie de la jeune génération immigrée, commence à réécrire l'histoire, afin de piétiner nos valeurs occidentales, et de rallier à eux, des jeunes perdus, en mal d'une idéologie simpliste et haineuse.

Tout cela c'est exactement comme Hitler qui réécrivait l'histoire pour abreuver sa haine des juifs, tout comme Gims abreuve son besoin de sang blanc, Français, catholique, juif, etc....

Le " protocole des sage de Sion " est aussi un faux, destiné à bousiller les Juifs.

Ce type de faux c'est exactement comme Gims : inventer l'histoire pour démolir ceux qu'il hait >>.

 

de RL Leucart :

 

<< Le fond du problème [en plus de celui de diffuser a) des contre-vérités scientifiques sur l'Egypte antique et l'Afrique, b) des discours de haines ou séparatistes en France] c'est que cet individu a :

 

— 3 millions d'abonnés sur Twitter

— 11 millions sur Facebook

- 12 millions sur YouTube

 

Avec 26 millions d'abonnés, l'influence du chanteur est énorme et ce sont principalement des jeunes qui l'écoutent ! >>.

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       Toujours vérifier les informations avant de les diffuser. 2

3       Il n'y a aucun savoir ancien sur l'électricité. 3

4       Aucune preuve que les Egyptiens antiques aient découvert l’électricité. 3

5       Le problème posé par la méthodologie de l'historien Cheikh Anta Diop. 4

5.1        Critique des résultats de Diop. 4

6       L'affirmation que Cléopâtre était noire (ou nègre). 5

6.1        Controverse sur la race de Cléopâtre. 5

6.2        Pas d’indication que Cléopâtre est noire dans les textes antiques. 7

6.3        Aimé Césaire a rendu hommage à Cheikh Anta Diop. 8

6.4        En conclusion. 8

7       Les pharaons égyptiens étaient-ils majoritairement noirs ?. 8

8       En conclusion générale. 10

9       Annexe : Exemples d’écrits kémitistes. 10

9.1        Premier exemple. 10

9.2        Second exemple. 11

10         Annexe : Définitions et controverses sur la notion de races. 11

10.1     Diverses définitions de la notion de "race". 11

10.2     Définition juridique française (2006) du terme "race". 12

10.3     Controverses sur la notion de "race". 12

11         Annexe : Un lien entre kémitisme et islamisme ?. 13

 



[1] Gandhi Djuna, dit Gims, est un auteur-compositeur-interprète et rappeur congolais, né le 5 mai 1986 à Kinshasa (Zaïre).

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gims