Les enjeux de la réécriture de l’histoire et de la désinformation
Texte en cours de rédaction (inachevé).
Par Benjamin Lisan, le 18/02/2022.
« La première victime de la guerre, c'est la vérité »,
Philip Snowden (1918) [ou Rudyard Kipling (apocryphe)] (selon le site dicocitations[1]).
« Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter »,
George Santayana in "Vie de Raison (1905)"[2].
« D'après Jâbir ben 'Abd Allâh, le Prophète dit: "La guerre est tromperie." », Hadith rapporté par Boukhari (n°3030).
La réécriture de l'histoire est un enjeu très important pour les dictatures et même pour les régimes qui fleurtent avec l'autoritarisme : cas du négationnisme de la shoah, de celle du génocide arménien, de la réécriture de la shoah (révisionnisme) par le gouvernement polonais actuel, de la réécriture de la "grande guerre patriotique" et de l’histoire du goulag en Russie, réécriture de l'histoire du régime de Vichy, par l’extrême-droite en France ...
Il a souvent des batailles mémorielles quand il y a des enjeux politiques forts. Certains vivent de la rente mémorielle.
On sait que cette réécriture est le plus souvent motivée pour des raisons idéologiques, de conquête de pouvoir ...
A quels armes pouvons recourir pour lutter contre ce genre de volonté de désinformation ?
Comment pouvons-nous en prémunir ?
Ce travail aurait pour but l'écriture d'un ouvrage collectif sur tous les exemples de réécriture de l'histoire, rédigé par des historiens spécialistes des domaines sensibles où ont lieu des réécritures de leur histoire.
Certaines personnes peuvent agir pour l’amour sincère de la Vérité et la Justice.
Pour d’autres personnes, ce n’est pas nécessairement le cas.
Les raisons peuvent être multiples :
1) Faire la promotion (prosélytisme) d’une idéologie et la justifier (comme pour le communisme, le nazisme, le fascisme, l’islam, le christianisme, les différentes formes de suprémacismes et d’impérialismes …).
2) Orgueil et fierté (besoin de les satisfaire).
3) Réécriture de l’histoire par les vainqueurs pour se glorifier et cacher les actes peu glorieux commis par ces derniers, les taches sombres de leur histoire,
4) Mégalomanie d’un dictateur, d’un « prophète » (besoin d’autoglorification, d’adulation …),
5) La désinformation de guerre (volonté de diffamer, de disqualifier l'ennemi, de se faire passer pour une victime ...)
6) Paranoïa et tendance à la victimisation.
7) Enjeux et volonté de puissance et de domination (en se glorifiant et en disqualifiant les opposants et ennemis).
8) Manque de courage et d’honnêteté intellectuelle.
9) Fanatisme et aveuglement idéologique et religieux (dissonance cognitive), liés souvent à l’ignorance (de l’histoire, du conditionnement et du lavage de cerveau …).
10) Un désir de nuire envers autrui, chez les psychopathes et pervers (i.e. le caractère profondément nuisible de certains humains ?).
Besoin d’avoir un bouc émissaire, pour se glorifier et ne pas avoir à se remettre en cause.
Se glorifier est gratifiant. Se remettre en cause est désagréable, contre-intuitif et demande des efforts.
On dit souvent « On préfère souvent un doux mensonge à une vérité amère ».
« L'héritage du goulag divise encore largement la société russe » [71] (certain nie encore sa réalité).
« Pour de très nombreux Russes en quête d’informations sur le sort passé de leurs proches, l’ONG Memorial[3] a joué un rôle de premier plan dans la documentation de la terreur stalinienne dont ont été victimes les familles. Elle continue encore aujourd’hui à le faire, alors que ces crimes sont relativisés ou mis sous le tapis. Sa disparition est en ce sens parlante : le pouvoir russe actuel, dont les représentants revendiquent fièrement l’héritage des services de sécurité soviétiques, se débarrasse de la dernière organisation critiquant ouvertement ce legs et pointant les similitudes entre pratiques passées et présentes » [70].
ONG Mémorial : Le procureur Alexeï Jafiarov : « Il est évident que Memorial, en spéculant sur le thème de répressions au XXe siècle, crée une image mensongère de l’URSS comme Etat terroriste » [...] « blanchir et de réhabiliter les criminels nazis » [70]. La Cour suprême russe a décidé de fermer Memorial, officiellement pour enfreintes à la loi controversée sur son statut "d'agent de l'étranger". "Pourquoi devrions-nous, les descendants des vainqueurs, avoir honte et nous repentir au lieu de simplement être fiers de notre passé glorieux?", a lancé le juge Alexeï Jafiarov le jour de la décision.
« Les historiens craignent désormais que le récit historique en Russie ne se retrouve entre les mains des héritiers du KGB, et notamment les puissants services de sécurité, le FSB.
[Cette répression] illustre aussi les efforts du président Vladimir Poutine pour glorifier l'URSS, en insistant sur ses succès et en minimisant ses crimes.
Les jeunes Russes, une génération entière qui a grandi sous Vladimir Poutine, ont été nourris d'une version de l'Histoire dans laquelle les crimes de Staline ne sont qu'un détail.
"C'est une version +allégée+ de l'Histoire soviétique, dans laquelle l'Etat n'est pas coupable", explique l'expert russe Alexeï Makarkine.
Dans la version prônée par les autorités, Joseph Staline est ainsi présenté comme un dirigeant compétent ayant industrialisé le pays et défait Hitler, plutôt que comme un dictateur ayant envoyé des millions de ses compatriotes à la mort ou au Goulag.
C'est la contradiction de cette doctrine officielle par Memorial, et la révélation de l'identité des bourreaux, qui suscitait l'ire du pouvoir.
L'Etat tente ainsi de convaincre que ce sont "certaines mauvaises personnes qui ont fait cela, comme s'il y avait des victimes mais pas de responsables".
Les partisans de M. Dmitriev, qui a passé des années à découvrir les fosses communes du nord de la Russie, estiment que sa condamnation dans une affaire controversée de "violences sexuelles" est montée de toutes pièces.
Un adolescent a lui été condamné à la lourde peine de quatre ans de prison le mois dernier pour avoir uriné sur une plaque portant le portrait d'un vétéran de la Seconde guerre mondiale.
Sur fond de glorification de Staline dans les manuels d'Histoire et à la télévision publique, plus de la moitié des Russes ont aujourd'hui une vision positive du dictateur, selon un sondage récent du centre Levada » [71].
Hormis le musée du Goulag à Moscou, il n’y a pas de volonté du gouvernement de préserver les vestiges de la Kolyma[4].
Il existe très peu de camps musées en Sibérie et ce sont uniquement des initiatives privées :
Camp de Tougatch (région de Krasnoïarsk. Sibérie).
Camp de Tublich ?
« Plus de 80 ans après la fermeture des camps, ceux-ci disparaissent et avec eux la possibilité d’en entretenir le souvenir sur le terrain. Seule l’ONG Memorial, la plus puissante et la plus ancienne ONG russe, tente de remplir cette mission depuis sa création en 1989, entre autres par le prix Nobel de la paix Andreï Sakharov. La défense de la mémoire des camps est intimement liée à celle de la dissidence actuelle et des droits de l’homme en Russie » [81].
(Ivan Panikarov).
Le musée est situé près du village de Kuchino, district de Chusovoy , région de Perm.
Le musée a été membre fondateur de la Coalition internationale des sites historiques de conscience. [2] et a reçu en moyenne 35 000 visiteurs par an. [2] Il y avait des espoirs que le musée pourrait être incorporé en tant que site du patrimoine mondial de l'UNESCO. En 2004, cependant, le World Monuments Fund a inclus Perm 36 dans sa liste de surveillance des 100 sites les plus menacés. [5]
Plus tard, divers organes de l'administration de la région de Perm ont retiré leur soutien et leur financement, forçant le musée à fermer en avril 2014.
À l'automne 2013, une ONG autonome se faisant appeler le "Musée commémoratif de l'histoire de la répression politique de Perm-36" a obtenu le statut d'ONG fédérale et le musée a été inclus dans une liste des "Lieux nationaux de mémoire" de Russie. L'année suivante, un musée financé par l'État portant un nom similaire a été créé et a progressivement commencé à prendre en charge la gestion du musée Perm-36. [13]
Intervenant à une époque de nostalgie de l' Union soviétique en Russie et de patriotisme dû à la crise de Crimée , ces changements ont été perçus par beaucoup comme une campagne organisée contre le musée originel « de la répression politique ». Les médias officiels russes et certaines organisations nationalistes (par exemple le Sut' Vremeni ) ont commencé à décrire le musée créé en 1995 comme une cinquième colonne . [14]
Pendant longtemps, les visites publiques ont été interdites sous divers prétextes. [15] Le musée et ses expositions ont été rénovés pour supprimer toutes les références à Staline, Brejnev ou les véritables raisons pour lesquelles les prisonniers ont été envoyés à Perm-36. Le musée a ensuite rouvert. Désormais, l'accent a été davantage mis sur les prisonniers emprisonnés pour des opinions nationalistes (par exemple, ukrainiens, polonais)[5].
Le musée est presque devenu un musée à la gloire des gardiens.
Yury Alexeyevich Dmitriev Юрий Алексеевич Дмитриев (né le 28 janvier 1956 à Petrozavodsk ) est un historien local de Carélie (nord-ouest de la Russie). Depuis le début des années 1990, il s'emploie à localiser les sites d'exécution de la Grande Terreur de Staline en Carélie et, grâce à un travail dans les archives, à identifier le plus grand nombre possible de victimes enterrées qu'ils contiennent. [1] [2] Il a travaillé continuellement depuis la fin des années 1980 pour compiler des "Livres de Souvenir" pour la Carélie, énumérant tous les noms de ceux qui y ont été exécutés.
Le 13 décembre 2016, Dmitriev a été arrêté et accusé d'avoir réalisé des images pornographiques de sa fille adoptive, Natasha, qui avait 11 ans à l'époque. [3] [4] Dès le départ, les collègues de Dmitriev ont déclaré que les accusations étaient sans fondement et motivées par une détermination à discréditer l'historien et son travail. Le procès à huis clos a attiré l'attention et les critiques nationales et internationales. [5] Le 26 décembre 2017, une deuxième évaluation par un organisme mandaté par le tribunal des photographies de sa fille adoptive a conclu qu'elles ne contenaient aucun élément de pornographie et avaient été prises, comme l'a insisté l'accusé, pour surveiller la santé d'un enfant malade . [6]
Le 5 avril 2018, Dmitriev a été acquitté de toutes les infractions mineures sauf une. Deux mois plus tard, il a été arrêté et bientôt de nouveau jugé. Condamné à une courte peine à l'issue de son deuxième procès en juillet 2020, le verdict a été annulé par la Haute Cour de Carélie et les charges renvoyées pour un troisième examen judiciaire sans précédent. Dmitriev et son avocat Victor Anufriev se sont battus devant les tribunaux de Petrozavodsk, Saint-Pétersbourg et Moscou pour faire entendre leur appel contre le verdict et la peine. En octobre 2021, l'affaire est finalement parvenue à la Cour suprême de la Fédération de Russie. Mais le 27 décembre, sa peine a été portée à 15 ans [].
« En Russie, l’historien Iouri Dmitriev, spécialiste de la répression stalinienne, a été condamné, lundi 27 décembre, à quinze ans de détention pour des violences sexuelles à l’encontre d’une enfant.
La condamnation de cette figure de l’ONG de défense des droits humains Memorial conclut le premier des trois rendez-vous judiciaires en trois jours liés à cette organisation, qui risque la liquidation cette semaine. Elle a été prononcée par un tribunal de Petrozavodsk, en Carélie, région du nord-ouest du pays où M. Dmitriev dirigeait une antenne de Memorial » [].
Iouri Dmitriev a été directeur du Mémorial de Carélie.
Dmitriev a essayé de désigner qui étaient les bourreaux (dont le père _ un exécuteur _ du responsable actuel du FSB de la Carélie (Yuridmo ?) et c’est ce que le régime ne peut admettre.
Les membres de l’ONG Memorial, section Carélie, vivent, désormais, dans la peur de l’arrestation, suite à leur travaux sur ce charnier. Et parce que Serguei Koltyrin, directeur du musée local de Medvejegorsk (ville de la République de Carélie), qui a travaillé en collaboration avec Dmitriev, est mort en prison.
Le régime glorifie la victoire et une époque soviétique glorieuse, et il cache les tache sombres[6] et problématiques de son histoire.
Poutine, un ancien du FSB, ne veut pas que l’on recherche les coupables des purges et massacres staliniens (en général, les membres du NKVD, ancêtres du FBS). Le régime actuel est le continuateur du NKVD.
Ce qui vent Chalamov puis acceptable que Soljenitsyne, dans les manuels et programmes scolaires.
Dans son ouvrage « l’archipel du goulag », Soljenitsyne parle des désastres militaires, des collaborateurs des nazis (vlassoviens …) [Cf. « lettres d’excuse » de Yury Hoffman et de Varlam Chalamov].
Idem pour le Livre "général et son armée" de Gueorgui Vladimov, qui présente Staline comme le "boucher géorgien".
Récemment, le régime voudrait faire passer une loi affirmant que la Fédération de Russie protège la « vérité historique » (en fait la version mensongère de l’URSS).
Projet de décret du président sur la nécessité d’inculquer des valeurs patriotiques et traditionnelles russes (orthodoxes), ce qui aurait provoqué une tension au sommet de l’état.
Ce qui dénoncent la répression stalinienne et les goulags sont souvent considérés comme des « vendus » et des agents de l’étranger.
Il existerait une loi qui interdit de comparer le régime soviétique avec le régime nazi.
Cette version permet de créer a) une nouvelle mémoire, présentant comme les Ukrainiens comme des collaborateurs des nazis, et ceux actuels, descendant de collaborateurs, assimilés à des fascistes, b) une polémique idéologique avec l’Ukraine.
Il y a une instrumentalisation de l’histoire, avec des idées fortes et simples.
Les canaux TV officiels instrumentalisent cette histoire (par un bourrage de crâne continuel).
Cette réécriture serait aussi liée à la peur de la dissolution de la Fédération de Russie. Que celle-ci se poursuit après la chute de l’URSS en 1990, chute qui a été un grand traumatisme pour les Russes (et Poutine).
Il y a un traumatisme post-empire. Le régime œuvre contre la dissolution de l’entité étatique.
Et donc elle a pour but de rétablir que tous les républiques de l’ex-empire soviétique étaient toutes ensembles.
On veut aussi supprimer un problème de mauvaise conscience des bourreaux envers leurs victimes.
Il y a un but de la Russie de détruire la mémoire des taches de son histoire.
Malgré la répression, Memorial a pu sauver informatiquement toutes ses archives électroniques.
Il existe plusieurs sites de Memorial.
Par contre, c’est plus dur pour la sauvegarde de ses archives matérielles.
Et il y a pu y avoir des expositions organisées par Memorial et des amis à l’étranger (en France, à Lyon, Limoge, en Belgique à Liège …). Pour l’instant, la mairie de Paris n’a pas été intéressée par cette exposition.
« Le Sénat polonais a voté le 1er février une loi controversée sur la Shoah. Destiné à défendre l'image du pays, le texte punit par des amendes ou des peines de prison, allant jusqu'à trois ans de réclusion, ceux qui attribuent "à la nation ou à l’État polonais, de façon publique et en dépit des faits, la responsabilité ou la coresponsabilité des crimes nazis commis par le IIIe Reich allemand (…), de crimes de guerre ou d’autres crimes contre la paix et l’humanité". La loi n'entrera en vigueur qu'une fois signée par le président Andrezj Duda » [102].
« La directrice du « Centre de recherche sur l’Holocauste », Barbara Engelking et le professeur Jan Grabowski, enseignant à l’Université d’Ottawa, ont été condamnés par la justice polonaise ce mardi 9 février après avoir évoqué la complicité de la Pologne dans le génocide juif dans leur ouvrage Plus loin c’est encore la nuit » [103].
-> Le mythe du génocide et de la persécution des russophones par les Ukrainiens : Jean, « Les ukrainiens commettent un génocide contre les russes du Donbass avec les armes américains et le soutien belliciste de tous les occidentaux ».
-> a) Droit à l’autodétermination de populations russophones persécutés, dans le Donbass séparatise ? Ou Républiques populaires de Donetz et Lugansk créées artificiellement par Poutine, avec un gouvernement fantoche, à leur tête, entièrement à la solde de Poutine ?
-> Le rôle caché, délétère de l'OTAN derrière les révolutions et insurrections contre des gouvernements autoritaires pro-Moscou : Jean-Claude « les USA ont été clairement derrière toutes les révolutions "de couleur" qui ont touché les ex-pays communistes ».
-> « Un régime fascisme est actuellement au pouvoir à Kiev ».
Pourtant, en Ukraine, les archives du goulag sont accessibles à tous, ce qui n’est pas le cas en Russie.
En Ukraine, toutes les archives (du NKVD, de la répression) ont été déclassifiées, ce qui n’est pas le cas en Russie.
=> Affirmation de Jean-Claude L. :
Il apparaît maintenant que les pays occidentaux s'étaient engagés à ne pas étendre l'Otan au-delà de l'Allemagne réunifiée :
»Wir können Polen und den anderen keine Nato-Mitgliedschaft anbieten«
Neuer Aktenfund von 1991 stützt russischen Vorwurf, Von Klaus Wiegrefe, 18.02.2022, https://www.spiegel.de/ausland/nato-osterweiterung-aktenfund-stuetzt-russische-version-a-1613d467-bd72-4f02-8e16-2cd6d3285295
Russland behauptet seit Jahrzehnten, die Nato-Osterweiterung verstoße gegen westliche Zusagen nach dem Mauerfall. Nun ist ein bemerkenswertes Dokument aufgetaucht.
=> Ma réponse à Jean-Claude L. à son message :
J'ai essayé de trouver toutes l'information sur les termes de l'élargissement de l'OTAN, qui avait été négocié entre Mikhaïl Gorbatchev et George H. W. Bush, concernant la réunification de l'Allemagne, en 1990 :
1) En 1990, les Américains auraient promis aux Russes de ne pas élargir l’Alliance atlantique à l’Est. Trente plus tard, le Kremlin continue d'entretenir ce mythe de la promesse violée des Occidentaux pour justifier ses menaces sur l’Ukraine. Explications.
L’origine du mythe de la trahison : Pour comprendre le fondement du ressentiment russe, il faut remonter au 9 février 1990 et à un entretien entre le secrétaire d’État américain, James Baker, et le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev. La discussion porte sur le statut de l’Allemagne réunifiée. Il est alors convenu que l’Otan ne s’étendra pas au territoire de la RDA, une promesse répétée dans un discours du secrétaire général de l’Otan le 17 mai à Bruxelles.
Finalement, un accord sera trouvé en septembre avec la Russie pour permettre aux troupes de l’Otan de stationner au-delà du "Rideau de fer".
"L’URSS existait toujours et les pays d’Europe de l’Est faisaient encore partie des structures soviétiques, notamment du pacte de Varsovie qui ne sera officiellement dissous qu’en juillet 1991", précise Amélie Zima, docteure en science politique rattachée au Centre Thucydide (Panthéon-Assas). "On ne peut pas parler de trahison, car se prépare un enchaînement d’événements difficilement prévisibles qui fera entrer l’Europe dans une nouvelle configuration de sécurité."
En somme, au moment où les Occidentaux offrent les "garanties" dont parle Vladimir Poutine, personne ne peut alors prédire l’effondrement de l’URSS et les bouleversements historiques à venir.
Source : Crise en Ukraine : l'Otan a-t-elle "trahi" la Russie en s'élargissant à l'Est ? Grégoire SAUVAGE, 29/01/2022, https://www.france24.com/fr/europe/20220129-crise-en-ukraine-l-otan-a-t-elle-trahi-la-russie-en-s-%C3%A9largissant-%C3%A0-l-est
2) La première expansion de l'OTAN après la guerre froide a eu lieu avec la réunification allemande le 3 octobre 1990, lorsque l'ancienne Allemagne de l'Est est devenue une partie de la République fédérale d'Allemagne et de l'alliance. Cela avait été convenu dans le traité deux plus quatre plus tôt dans l'année. Pour obtenir l'approbation soviétique d'une Allemagne unie restant dans l'OTAN, il a été convenu que les troupes étrangères et les armes nucléaires ne seraient pas stationnées dans l'ancienne Allemagne de l'Est. [6] Bien que le sujet ait pu être soulevé lors des négociations du traité, il n'y a aucune mention de l'élargissement de l'OTAN dans les accords de septembre-octobre 1990 sur la réunification allemande. [7] Que Hans-Dietrich Genscher etJames Baker , en tant que représentants des États membres de l'OTAN, s'est engagé de manière informelle à ne pas élargir l'OTAN à l'est de l'Allemagne de l'Est pendant ces négociations et les négociations contemporaines avec ses homologues soviétiques est un sujet de controverse parmi les historiens et les spécialistes des relations internationales. [8] [9] [10]
Les réactions russes à une éventuelle expansion de l'OTAN au cours des années 1990 ont cependant été mitigées. Lors d'une visite en Pologne en août 1993, le président russe Boris Eltsine a déclaré au président polonais Lech Wałęsa que "la Russie ne s'oppose pas à l'adhésion de la Pologne à l'OTAN et ne perçoit pas son adhésion à l'OTAN comme une menace pour la Russie". Sous la pression de l'opposition au sein de la Russie, cette déclaration informelle a été rétractée le mois suivant, [11] et Eltsine a écrit en octobre que l'expansion violait l'esprit de l'accord de 1990, marquant le début de ce grief parmi les élites russes. [12] De même, en mai 1997, Eltsine a signé un accord avec l'OTANqui comprenait un texte autorisant l'élargissement, mais a ensuite décrit l'expansion de l'OTAN comme une menace dans son "Plan de sécurité nationale" de décembre. [13] Dans un discours de 2007 , le président russe Vladimir Poutine a cité une citation de 1990 de Manfred Wörner pour impliquer davantage que des garanties concernant l'élargissement avaient été faites, [14] et cette impression a ensuite été utilisée par lui comme une justification potentielle des actions de la Russie en 2014 en Ukraine et la crise russo-ukrainienne de 2021-2022.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Enlargement_of_NATO#German_reunification
3) En 1997, l'OTAN et la Russie ont signé un traité stipulant que chaque pays avait le droit souverain de rechercher des alliances.
Source : "Acte fondateur sur les relations mutuelles, la coopération et la sécurité entre l'OTAN et la Fédération de Russie" OTAN, https://www.nato.int/cps/en/natohq/official_texts_25468.htm
4) Certains, comme Edouard Chevardnadze , soutiennent qu'aucun engagement sur l'élargissement de l'OTAN n'a été pris lors des discussions sur la réunification allemande.
Source : . Kramer, Marc; Shifrinson, Joshua R. Itzkowitz (2017-07-01). "Élargissement de l'OTAN - Y avait-il une promesse?". Sécurité internationale . 42 (1): 186–192, https://doi.org/10.1162%2Fisec_c_00287
. Kramer, Mark (avril 2009). "Le mythe d'un engagement de non-élargissement de l'OTAN à la Russie" . Le Washington Quarterly . 32 (2): 39–61, https://www.csis.org/analysis/twq-myth-no-nato-enlargement-pledge-russia-spring-2009
. Steven Pifer (6 novembre 2014). « L'OTAN a-t-elle promis de ne pas s'élargir ? Gorbatchev dit « non », https://www.brookings.edu/2014/11/06/did-nato-promise-not-to-enlarge-gorbachev-says-no/
5) Dans le documentaire, Gorbatchev avait dit à George H. W. Bush, qui lui avait demandé si l'Allemagne réunifiée pouvait se rattacher à une alliance, cette Allemagne chosira l'aliance qu'elle voudra.
Source : Le Mur. Épisode 2: Un monde réunifié, 2011, Etats-Unis, 55min. (sur la chaîne toute l'histoire).
6) Divers :
Source : Un effondrement inachevé, Sergueï Medvedev, https://desk-russie.eu/2022/01/14/un-effondrement-inacheve.html
7) Treaty on the Final Settlement with Respect to Germany [Traité portant règlement définitif concernant l'Allemagne], https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_on_the_Final_Settlement_with_Respect_to_Germany
et voir cette partie "Eastward expansion of NATO", https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_on_the_Final_Settlement_with_Respect_to_Germany#Eastward_expansion_of_NATO
Pour l'historien Robert Paxton, Michel ne mérite aucun crédit : « Alain Michel n’est pas un historien sérieux : on ne peut pas écrire ce qu’il a écrit si on a lu les textes de Vichy et les ouvrages récents sur l’application de ces textes », « l'argument de Zemmour est vide »264,271, tandis que des universitaires et chercheurs spécialisés dans l'étude de cette période comme André Kaspi, Laurent Joly272 ou encore Denis Peschanski expliquent que les assertions de Zemmour sont réductrices et fausses, et reprennent une thèse incongrue traditionnelle pour tenter de réhabiliter Pétain, alors que c'est la population française qui a la responsabilité du sauvetage des Juifs.
Pour Joly, « Zemmour reprend un argument des défenseurs de Vichy ». Selon Peschanski, la thèse de Zemmour « correspond à un mouvement culturel très réactionnaire qui passe par la réappropriation d'un discours pétainiste — travail, famille, patrie — et la dénonciation de ceux qui sont considérés comme responsables de la crise », c'est-à-dire les « immigrés pour Zemmour » comme l'étaient avant-guerre « les Juifs, les communistes, les étrangers et les francs-maçons »273. Ce point de vue est également celui de l'historien Serge Berstein qui rappelle qu'en histoire, une « doxa » ayant pour base des éléments factuels dûment contrôlés sur lesquels s'accordent les historiens au-delà de leurs débats n'a rien de commun avec l'argument d'autorité, lui-même dépourvu de toute valeur274.
Laurent Joly estime que « si l’on réécrit l’histoire de la déportation des juifs, en ressortant les vieux arguments [du glaive et du bouclier], on habituera les électeurs à l’idée que, dans les situations d’exception, la raison d'État justifie de sacrifier certains droits, voire certaines parties de la population, pour sauver la France ». Joly estime ainsi que le projet politique de Zemmour lors de l'élection présidentielle française de 2022 « d’expulser 2 millions d’immigrés ou de suspendre certaines libertés publiques exige des mesures qui n’ont pas été prises… depuis Vichy. Justifier Vichy, c’est justifier qu’on puisse les mettre à nouveau en œuvre. Non plus contre les juifs, mais contre les musulmans »[7].
Conflits entre groupes dans les maquis. Eradication des dirigeants du MNA. Coup d’état interne au FLN en 1962.
Actuellement, en 2022, des politiciens républicains tentent d'interdire l'enseignement précis de l'histoire américaine qui comprend l'esclavage, le racisme, les agressions américaines à l’étranger (Colombie et Panama, Cuba, Mexique … Chili, Irak …), etc. dans les écoles.
[1]
[10]
[20] Zemmour contre l’histoire, collectif, coll. Tract, 2020 (3,90€).
[21] Laurent Joly, La Falsification de l'histoire : Éric Zemmour, l'extrême droite, Vichy et les juifs, Paris, Grasset, 2022, 140 p.
[22] Laurent Joly, historien : « Eric Zemmour pense qu’il gagnera la bataille culturelle, et donc la bataille politique », 5 janvier 2022, https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/05/eric-zemmour-pense-qu-il-gagnera-la-bataille-culturelle-et-donc-la-bataille-politique_6108222_3232.html
[23] Laurent Joly, « Vichy, les Français et la Shoah : un état de la connaissance scientifique. », Revue d'Histoire de la Shoah, janvier 2020, p. 13-29, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03096262/document
[30]
[40]
[50]
[60]
[70] En Russie, la dissolution de l’ONG Memorial marque l’ampleur du recul démocratique de l’ère Poutine [réservé aux abonnés], Isabelle Mandraud et Benoît Vitkine (Moscou, correspondant), 29/12/2021, https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/29/en-russie-la-dissolution-de-l-ong-memorial-marque-l-ampleur-du-recul-democratique-de-l-ere-poutine_6107571_3210.html
La fin de la plus connue des associations de défense des droits de l’homme russes, gardienne de la mémoire des victimes de la terreur stalinienne, a été prononcée par la Cour suprême, mardi.
[71] Russie: avec la fermeture de Memorial, le Kremlin veut contrôler le passé, AFP, 05/01/2022, https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/russie-avec-la-fermeture-de-memorial-le-kremlin-veut-controler-le-passe_2165489.html
Moscou - Avec la liquidation de Memorial, pilier des droits humains et de la recherche sur les répressions soviétiques, le Kremlin a désormais les mains libres pour contrôler non seulement le présent de la Russie, mais aussi son passé.
[72] Assassinés, emprisonnés, exilés... le triste sort des opposants dans la Russie de Poutine, S.C., 30 mai 2018, https://www.leparisien.fr/international/assassines-emprisonnes-exiles-le-triste-sort-des-opposants-dans-la-russie-de-poutine-27-03-2017-6799731.php
La liste d'opposants à Vladimir Poutine inquiétés ou éliminés par les autorités s'allonge.
[73] Récits de la Kolyma, Varlam Chalamov, Ed. Verdier, https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cits_de_la_Kolyma
[73bis] Souvenir de la Kolyma, Varlam Chalamov, Ed. Verdier, 2022.
[74] La Route de la Kolyma, la vie au goulag, Nicolas Werth, 23/11/2012, https://www.lefigaro.fr/livres/2012/11/23/03005-20121123ARTFIG00600--la-route-de-la-kolyma-la-vie-au-goulag.php
[75] L'Archipel du Goulag, Alexandre Soljenitsyne (3 tomes), Le Seuil, 1973, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Archipel_du_Goulag
[76] https://fr.wikipedia.org/wiki/Goulag & https://en.wikipedia.org/wiki/Gulag
[77] Perm-36, https://fr.wikipedia.org/wiki/Perm-36 & https://en.wikipedia.org/wiki/Perm-36
[78] Ivan Tchistiakov: Journal d'un gardien du goulag (Denoël), 11/O1/2012, https://www.lefigaro.fr/livres/2012/01/11/03005-20120111ARTFIG00718-ivan-tchistiakov-journal-d-un-gardien-du-goulag.php
[79] Dantsig Baldaev, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dantsig_Baldaev
[] I. Panikarov - Musée des répressions politiques de Iagodnoïe, https://www.youtube.com/watch?v=lZcsFgf06Jo
[] Un tour dans le musée d'Ivan Panikarov [Музей Паникарова «Ягодное»], http://kolyma.fr/Shaarli/?DaHKfQ & https://www.youtube.com/watch?v=YQXdro5GpMs
Le musée incontournable des camps de la Kolyma, fruit d'un travail de fourmi depuis 1994.
[] En Russie, l’historien du goulag Iouri Dmitriev condamné à quinze ans de prison, AFP, 27/12/2021, https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/27/en-russie-l-historien-du-goulag-iouri-dmitriev-condamne-a-quinze-ans-de-prison_6107414_3210.html
Le procès portait sur des violences sexuelles à l’encontre de sa fille adoptive. Cette nouvelle décision vient alourdir une peine antérieure de treize ans de détention. Ses partisans dénoncent une mesure de représailles.
[] Iouri Dmitriev, https://en.wikipedia.org/wiki/Yury_A._Dmitriev
[] Kolyma, https://fr.wikipedia.org/wiki/Kolyma &
[80] Histoire et mémoire : le musée virtuel du goulag, Brigitte GILARDET, 11/08/2014, https://musearti.hypotheses.org/4389 & http://www.gulagmuseum.org/showObject.do?object=3315723&language=2
[81] ONG Memorial : nos photos exclusives des goulags de la Kolyma, en Sibérie orientale, Nicolas Tonev, 02/01/2022, https://www.europe1.fr/international/ong-memorial-nos-photos-exclusives-de-la-kolyma-4082769
La Cour suprême de Russie a décidé mardi de dissoudre l'ONG Memorial, pilier de la protection des droits humains et de la mémoire du goulag. Europe 1 vous emmène sur les traces d'anciens goulags staliniens dans la région de la Kolyma, en Sibérie orientale, dont les habitants se battent pour en conserver la mémoire.
[82] https://fr.wikipedia.org/wiki/Memorial & https://en.wikipedia.org/wiki/Kolyma
[90]
[100] Deux historiens, spécialistes de la Shoah, accusés de diffamation en Pologne, Sarah Bakaloglou, 09/02/2021, https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-pologne-le-gouvernement-de-nouveau-accuse-de-vouloir-reecrire-l-histoire-de-la-seconde-guerre-mondiale_4271869.html
Deux historiens sont pointés du doigt après avoir évoqué la vie d'un Polonais pendant la Seconde Guerre mondiale, et notamment ses dénonciations. Or, le gouvernement actuel souhaite que tous les Polonais apparaissent comme des victimes ou des héros.
[101] En Pologne, la mémoire de la Shoah récupérée et politisée, Patrice Senécal, 31/07/2021, https://www.ledevoir.com/monde/europe/621774/pologne-en-pologne-la-memoire-de-la-shoah-recuperee-et-politisee
En quête d’un récit national magnifié, le gouvernement national-conservateur de la Pologne est accusé de « réécrire » l’histoire de la Shoah à des fins politiques. Dernière controverse en date, la nomination en avril de Beata Szydło, vice-présidente du parti au pouvoir, au sein du conseil d’administration du musée d’Auschwitz.
[102] Shoah en Pologne : une loi pour mettre les historiens au pas ? 02/02/2018, https://www.france24.com/fr/20180201-pologne-loi-shoah-revisionnisme-histoire-historiens-pas-negationisme
En Pologne, le Sénat a approuvé une loi interdisant d'associer l'État polonais à la Shoah. Un texte inquiétant, selon la communauté scientifique d'un pays où les études sur l'antisémitisme et la Seconde Guerre mondiale sont toujours sensibles.
[103] Quand la Pologne veut réécrire l’Histoire : deux historiens de la Shoah jugés pour leurs travaux, Salomé HELGOULE VALLOT, 10/02/2021, https://toutelaculture.com/actu/quand-la-pologne-veut-reecrire-lhistoire-deux-historiens-de-la-shoah-juges-pour-leurs-travaux/
[110]
[120]
[130]
[140]
[150] Guerre d'influence : de l'importance de choisir les mots pertinents, 16/02/2022, https://www.facebook.com/cosma.nicolau/posts/10160518260784925
[151] « Fake news », enjeu clé de la campagne présidentielle, 02/02/2022, https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/fake-news-enjeu-cle-de-la-campagne-presidentielle-1384086
Episode 1 - Le monde s'accorde à voir en elles un poison pour la démocratie, pourtant elles prospèrent. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités plongent dans la redoutable fabrique des « fake news ». Un fléau à haut risque en temps de campagne présidentielle.
Table des matières
2 Motivations de ceux qui falsifient l’histoire
3 Les effets d’aveuglement (dissonance cognitive, effet de tunnelisation, fanatisme …)
4 Le dynamisme et l’acharnement des convaincus
5 Les raisons de la désignation d’un ennemi
6 Exemples de réécritures de l’histoire et de désinformations
6.1 Sur les vrais responsables du goulag (NKVD, KGB …) / Répression de l’ONG Mémorial
6.2 Harcèlement et prise de contrôle du musée Camp de Perm-36
6.3 Procès de l’historien Yury Dmitriev (responsable local de Memorial)
6.4 Réécriture de l’histoire sur la « grande guerre patriotique »
6.5 Sauvegarde de la mémoire de la répression stalinienne par Memorial
6.6 Réécriture de l’histoire de la shoah en Pologne
6.7 Sur le conflit Russe - Ukraine
6.8 Sur la « promesse » du non-élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est
6.9 Sur la thèse « le régime de Vichy ou Pétain ont sauvé les juifs »
6.11 Négation du génocide arménien
6.14 Réécriture de l’histoire aux USA
7 Les niveaux de preuves et de fausses preuves
8 Les stratégies pour empêcher de rétablir la vérités (menaces, lynchage, fausses lois mémorielles)
9 Comment rétablir la vérité et la préserver ?
11.3 Sur le régime de Vichy (et la réécriture de l’histoire d’Eric Zemmour)
11.4 Sur les juifs (antisémitisme)
11.5 Sur l’histoire de l’islam
11.6 Sur l’histoire du christianisme
11.7 Sur la « grande guerre patriotique »
11.10 Sur le conflit Russe - Ukraine
11.11 Sur la version édulcorée de la shoah en Pologne
11.14 Sur le suprémacisme blanc
11.15 Sur le racisme antiblancs
11.16 Stratégies et guerres d’influence, techniques de propagande …
[1] La première victime d'une guerre, c'est toujours la [...] - Rudyard Kipling, https://www.dicocitations.com/citations/citation-48851.php
[3] L'ONG Mémorial a été créée, en 1989, par des dissidents, dont le Prix Nobel de la paix Andreï Sakharov.
[4] Don’t les structures (en métal etc.) ont été désossées et ont disparu suite aux pillages, à leur revente et à la pauvreté.
[6] C’est peut-être pourquoi Poutine aurait aussi gommé Lénine.