Chroniques Israéliennes
Actions et réactions des Israéliens face aux
Palestiniens et au monde arabo-musulman
Analyse des
attitudes des Israéliens face au monde arabo-musulman (celles contribuant à la
paix et celles favorisant la guerre et le terrrorisme).
3 Bibliographie
sur cette question :
4 Trois
policiers égyptiens tués par erreur par des soldats israéliens (18/11/04)
5 Les
bavures de Tsahal (25/11/04)
6 Emission
« Thé ou café avec Leilah Shahid, Déléguée générale de Palestine en France
(5/12/04)
Pour me mettre en règle avec une question de droits d’auteur,
je vais demander bientôt aux journaux cités, ceux qui sont mes principales
sources d’information, l’autorisation de réutiliser ces articles pour cette
rubrique. Dans le cas contraire, j’essayerais de vous fournir l’information
brute, tirées de sources gratuites libres de droits d’auteur, afin de
pouvoir continuer à réaliser les analyses contenues dans cette rubrique.
Face à l’énorme vague
d’antisémitisme qui avait déferlé sur l’heure à la fin du XIX° siècle et durant
la 1ière moitié du XX° siècle, les juifs ont cherché un foyer
national, suite aux idées du journaliste juif autrichien Theodore Hertzel
initiateur de « l’idée sioniste ». Et grâce à la déclaration Balfour
en Angleterre, à la fin de la 1ière guerre mondiale, ils pensaient
l’avoir trouvé en Palestine.
Mais les
palestiniens arabes déjà présent dans ce territoire ont été rapidement hostiles
à cette immigration juive. Et la coexistence des 2 communautés n’a pas duré, et
déjà des échauffourées eurent lieu, entre les deux parties, dès 1936.
Pendant les
persécutions nazis, aucun pays pourtant non occupée (Suisse, USA, … ) n’est
venu en aide aux Juifs persécutés. Ils sont abandonnés à leur sort. Certains
les ont même renvoyé vers une mort certaines. Certains ont même été au courant
de la « solution finale », le génocide des Juifs mais n’ont rien fait
(services secrets anglais, américains, le pape Pie XII et le Vatican
[2]).
« La Seconde Guerre mondiale va
radicaliser les positions. Du côté palestinien, on voit apparaître l'influence du
mouvement égyptien des
Frères musulmans et surtout il se dessine des alliances entre une partie des nationalistes
palestiniens et l'Allemagne nazie. De son côté, le mouvement sioniste va rechercher l'appui
des États-Unis qui ont de sérieuses visées sur la région et souhaitent
affaiblir l'influence
anglaise. Pendant ce temps, en Europe, les citoyens juifs des pays vaincus par l'Allemagne
nazie sont abandonnés à leur sort. Abandonnés dans leur propre pays, par leur propre gouvernement et
leurs administrations civiles et militaires. Ils sont à la merci du vainqueur nazi. La «
solution finale » est en marche dans l'indifférence ou l'ignorance.
Cinq ans plus tard, les rescapés de la Shoah, sortis des
camps de
concentration et des ghettos, sont installés par les Alliés dans des camps de personnes déplacées en
Allemagne même. Ils seront à la fois sauvés de la déchéance et instrumentalisés par le mouvement
nationaliste juif qui engage toutes ses forces dans la création de l'État d'Israël. Il faut dire
que, parias d'une Europe détruite, s'il leur reste encore une parcelle de désir de vivre,
c'est à la condition de fuir l'Europe. Loin. Leur rêve, c'est d'abord l'Amérique mais, aux États-Unis, ni les dirigeants
politiques et encore moins l'opinion publique ne sont prêts à les accueillir. Ils sont
250000 ainsi à attendre
et Washington délivre mille cinq cents autorisations par mois pour l'ensemble de la
population d'Europe orientale 1. C'est dire combien ce besoin, pour
beaucoup, de tourner le dos à l'Europe ne peut se réaliser qu'en s'engageant dans le projet
sioniste. » ([1], page 9).
1 Enfre la
bataille de Pearl Harbor et le 8 mai 1945, seulement 21000 juifs d’Europe ont
été admis aux USA, même la Suisse a fait mieux (se souvenir de l’épisode des
juifs du cargo le Saint-Louis 2).
2 Le
Source :
http://www1.yadvashem.org/righteous/bycountry/germany/schroeder_gustav.html
Le
29 novembre 1947, 33 pays membre de l’ONU votant la résolution 181, contre
13 contre et 10 abstention, résolution partageant la Palestine en 2 états
indépendants, partition prévue pour le 1er août 1948. Une coalition
d’états arabes (Egypte, Irak, Jordanie …) lance une guerre contre la colonie
Israélienne pour empêcher cette création.
Finalement, Israël sort vainqueur de cette guerre, aux prix de terribles
pertes. Et son territoire s’agrandit de moitié par rapport à celui octroyé par
la résolution 181 (Israël s’est souvent étendu suite aux guerres lancées par
les pays arabes contre Israël).
Les pays arabes (sauf le Maroc), par rétorsion, expulsent
les juifs de leurs pays, juifs séfarades qui viendront augmenter, par
contre-coup, la population israélienne (juifs parmi lesquels sont actuellement
recrutés la majorité des Israéliens extrémistes et religieux).
Durant la période de décembre 1947 à octobre 1948 se situe l'essentiel de l'exode des Palestiniens. En un an, 650 000 Palestiniens fuient la guerre et la progression des troupes israéliennes, jalonnée de plusieurs massacres, dont le massacre de DeirYassine.
En décembre 1949, l'agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) recensait 726 000 réfugiés.
Le 11 décembre 1948,
l'Assemblée générale de l'ONU adoptait la résolution 194 sur les réfugiés
palestiniens. L'Assemblée «[...] décide qu'il y a lieu de permettre aux
réfugiés qui le désirent de
rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables. »
Les Arabes déplacés sont devenus d'éternels réfugiés et les pays arabes ne font rien pour les intégrer (ils n’ont souvent pas la nationalité du pays, les même droits. Ils leurs faut parfois une autorisation pour sortir de leur camp comme au Liban …) _ le but de certains pays étant qu’ils soient le fer de lance contre Israël (un moyen de détourner l’attention des populations locales des problèmes du pays … _ à cause du manque de démocratie, corruptions, carcan ou couvercle de plomb de la religion islamique, problèmes pour lesquels il faut un bouc émissaire).
Donc, c’est pourquoi, je considère que ce problème est
complexe et que la mauvaise foi est dans les 2 camps (en particulier chez les
extrémistes des 2 bords, chacun d’entre eux n’ayant aucune préoccupation de
justice pour la partie adverse).
Je pense qu’il
est maintenant irréaliste, de demander le retour de tous les palestiniens
réfugiés, étant donné la forte augmentation de cette population entre 1948 et
maintenant (2004).
Par contre,
l’ONU est en parti responsable de cette situation, en offrant une faveur
exceptionnelle à un peuple dans toute l’histoire de l’humanité, celle de
l’attribution légale d’un territoire à un peuple au détriment d’un autre
peuple.
C’est, à mon avis, à l’ONU de
compenser la perte des Palestiniens qui ont tout perdu dans cette affaire et
leur permettre une installation décente dans leur nouveau pays
d’accueil et des dédommagement pour le préjudice moral subi. Je pense que l’état
d’Israël a aussi le droit moral à exister et à avoir des frontières sûres et
reconnues par tous les états du monde, en particuliers les états arabes
voisins. Du moins, ce n’est que mon
point de vue personnel.
Pour revenir aux
« connerie » des Israéliens,
1)
ces derniers ont souvent la gâchette facile, face à des
enfants lanceurs de pierres (ils est certains que le geste de lancer des
pierres peut tuer, mais la réaction est souvent disproportionnée).
2)
Détruisent facilement à coup de bulldozer les maisons des
activistes palestiniens … ou voire ce qui est nettement pire, pour garantir la
sécurité ou étendre des colonies israélienne à proximités des colonies
palestiniennes,
3)
Implantent et continuent d’implanter des colonies dans les
territoires occupées, aux détriments des Palestiniens et contre la légalité
internationale (et le tracé légal de 48 ou de 67).
[1] « Israël – Palestine, Une terre, du sang, des
larmes » Le Monde – Librio, 2002.
[2] le film « Amen » de Costa-Gavras en 2002,
inspiré de la célèbre pièce "Le Vicaire" de Rolf Hochhuth.
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LEMONDE.FR 18.11.04
Les militaires israéliens les auraient confondus avec des
Palestiniens posant une mine. Du côté égyptien, on parle de "tirs
aveugles" qu'auraient essuyés les victimes. La zone frontalière où a eu
lieu la fusillade, proche de la ville de Rafah, est un bastion des activistes
palestiniens.
Un char israélien a ouvert le feu et tué dans la nuit du
mercredi 17 au jeudi 18 novembre dans une zone frontalière trois policiers
égyptiens que les militaires israéliens avaient pris pour des Palestiniens
posant une mine, ont rapporté des responsables militaires israéliens.
Au Caire, la nouvelle a été confirmée de source proche des
services de sécurité égyptiens, selon laquelle l'incident s'est produit aux
alentours de 3 heures du matin (2 heures à Paris). Les corps des policiers tués
ont été évacués vers l'hôpital de Rafah, ville palestinienne à la frontière
entre la bande de Gaza et l'Egypte.
Les trois policiers égyptiens tués dans la nuit de mercredi
à jeudi sont Hani Ali Sobhi el-Naggar, 21 ans, Mohammed Abdel Fattah, 22 ans,
et Amer Abou Bakr Amer, 22 ans. Ils effectuaient tous les trois leur service
national.
L'ARMÉE ISRAÉLIENNE A OUVERT UNE ENQUÊTE
Le vice-ministre de la défense israélien, Zeev Boim, a parlé
d'un incident regrettable ayant eu des conséquences terribles, et de source
haut placée dans les services de sécurité israéliens, on indiquait que l'armée
avait ouvert une enquête sur ce qu'elle considère comme une bavure.
Cet incident frontalier, le plus meurtrier depuis des années
entre les forces israéliennes et égyptiennes, risque fort de faire monter la
tension entre Israël et l'Egypte, alors même que l'Etat juif souhaite que Le
Caire aide à sécuriser la bande de Gaza lorsque interviendra le retrait prévu
par les Israéliens l'an prochain.
On ignore dans quelle mesure la visite du chef de la
diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, en Israël le 24 novembre en sera
affectée. M. Gheit a quitté Le Caire jeudi 18 novembre à destination de la
capitale kenyane, Nairobi, où le Conseil de sécurité des Nations unies tient
une session spéciale sur le conflit du Sud-Soudan.
L'armée israélienne dit avoir pris pour cible ce qu'elle
pensait être un groupe de Palestiniens posant une mine qui aurait pu tuer des
soldats israéliens, mais elle a découvert par la suite qu'elle avait tiré sur trois
policiers égyptiens qui étaient en patrouille.
De source policière égyptienne, on parle de "tirs
aveugles" de soldats israéliens, qui auraient suivi la chute d'un obus.
"Un obus tiré du côté opposé
(israélien) est tombé à Tell Soltane (zone de
Tell Abou Zoôrob) à la frontière (entre l'Egypte et la bande
de Gaza). Il a été suivi par des tirs aveugles de soldats israéliens
en direction de l'endroit où l'obus est tombé provoquant la mort de trois
policiers égyptiens", selon le rapport de la direction de la sûreté
égyptienne du nord Sinaï.
L'armée israélienne a fait part de ses regrets aux Egyptiens
et proposé son aide, de quelque nature qu'elle puisse être, ont déclaré les
militaires israéliens dans un comuniqué.
UNE ZONE DE GRANDE TENSION
La zone proche de la ville palestinienne de Rafah, bastion
des activistes palestiniens, est le théâtre d'escarmouches fréquentes entre
Israéliens et Palestiniens depuis le début de la seconde Intifada voici quatre
ans. Les activistes recourent à un réseau de tunnels secrets pour acheminer des
armes en provenance d'Egypte.
"Nous devons nous souvenir que la zone dans laquelle
l'incident s'est produit, la zone frontalière entre nous et l'Egypte, est un
secteur de grande tension, constamment l'objet de heurts", a
déclaré M. Boim à Radio-Israël.
Il a rappelé que les forces de sécurité égyptiennes avaient
récemment accru leurs efforts pour empêcher tout trafic d'armes vers Gaza.
"Aussi, bien sûr, cela (l'incident) ne fait
que compliquer les choses et nous devons trouver le moyen de garantir qu'une
telle situation ne se reproduise pas", a-t-il ajouté au micro de
Radio-Israël.
Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, a demandé des
détails sur l'enquête et ses services comptaient entrer en contact avec les
Egyptiens pour leur fournir des explications, a-t-on déclaré de source
politique israélienne. Plus tard, il a téléphoné au président Hosni Moubarak
pour lui présenter ses excuses, rapporte l'agence égyptienne Mena.
L'Egypte est, avec la Jordanie, l'un des deux seuls pays
arabes à avoir conclu un traité de paix avec Israël. Israël avait conquis la
péninsule du Sinaï lors de la guerre de six jours en 1967 mais elle a été
rétrocédée à l'Egypte en vertu de l'accord de paix de 1979.
Avec Reuters et AFP
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-387469,0.html
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Les médias israéliens ont récemment mis en cause Tsahal.
Le plus grand quotidien du pays, Yediot Aharonot, a publié
photos et témoignages de soldats au sujet de sévices infligés aux corps de
Palestiniens abattus, tels que les clichés - tête d'un kamikaze avec une
cigarette dans la bouche, soldats rigolards autour d'un cadavre – vendus 2
shekels pièce (1,5 €), dans certaines
unités.
Le ministre de la Défense a dénoncé « des actes qui
transgressent toutes les normes et les valeurs prônées par notre armée ».
Le 5 octobre, capitaine avait tiré, à 7 ou 8 reprises, à
bout portant sur une fillette palestinienne de 13 ans. Il avait d’abord déclaré
avoir été la cible de tirs ennemis. Puis une chaîne de télévision israélienne a
révélé, selon les messages radios, qu’il a avait intimé l’ordre à ses soldats
de tirer sur cette fillette, affirmant qu’elle portait une bombe dans son
cartable. Deux jours plus tard, ce capitaine était inculpé pour
« utilisation illégale de son arme, abus d'autorité et obstruction a la
justice ».
Ces informations sont extraites de plusieurs
articles dont « Bavures de Tsahal », Le Point du 25 novembre
2004 page 1680
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Cette émission était
fort intéressante.
J’ai eu plutôt
l’impression, avec Leilah Shahid,
d’avoir affaire à une personne tolérante (souhaitant vraiment la coexistence
pacifique des 2 états, Israël et Palestine), une vraie laïque et une vraie
démocrate.
Et j’ai plutôt compris
le fait qu’elle affirme qu’il ne fallait pas interdire, la TV du Hezbollah, El
Manar, en Europe, dans le cadre de sa « philosophie démocrate ». Pour
justifier son point de vue, elle prônait la pluralité des opinions
(raisonnement avec lequel je n’étais pas d’accord, car trop naïf à mon goût).
Elle pensait que le fait que leur interdire la diffusion de leur chaîne, les
radicaliseraient encore plus.
Sinon, elle a bien
précisé que la Palestine sera un état laïque et n’est pas un état religieux
islamiste, comme le croiraient beaucoup de gens ici (à cause des Islamistes).
Elle laissait (presque ?) entendre que « ce n’était pas le Hamas qui
faisait la loi » en Palestine.
Elle a parlé d’un
fait réel et attristant, le bouclage des territoires occupés depuis 4 ans
(c’est « comme un mur, une prison entourant les Palestiniens, les
empêchant, de rejoindre, tel oncle, telle sœur etc … ». Cet état de fait
sépare toutes les familles).
Elle parle du siège de la Moukata, du fait que Yasser Arafat
y a été retranché 4 ans. Elle a précisé que Yasser Arafat, même très
malade refusait (rechignait) à quitter La Moukata, par peur que les Israëliens
détruisent La Moukata, après son départ (fait que ne s’est pas produit).
Elle a expliqué que comme l’Islam, sa famille et sa femme Souha sont opposés à
toute autopsie d’un décédé, les médecins français n’ont pu chercher
sérieusement les causes de la mort d’Arafat.
Source : http://the-ou-cafe.france2.fr/
Livre présenté : « ISRAEL PALESTINE » Carnets de
Jean-Paul Mari et Yann Le Bechec – JALAN Publications.
Note : Il serait important de se poser les bonnes
questions, dont celle de savoir le pourquoi de ce bouclage, qui, depuis 4 ans,
transforme la Palestine en une grande prison et à l’appauvrissement des
Palestiniens ? Ne seraient-ce pas les nombreux attentats suicides, qui en
serait la cause ? Mais, il est certain aussi qu’il faudra remédier à cette
situation, à cause de l’augmentation de la situation de désespoir qu’elle
engendre.
Note2 : l’Islam étant pleine de tabous et d’interdit,
ses tabous ont encore empêcher la recherche utile de la vérité (les Islamistes
pourront encore affirmer l’empoisonnement d’Arafat sans preuve aucune).