Souffrance animale et différence entre les modes de pensée a priori et a posteriori

 

Au sujet de la modération de Facebook et de la volonté de sectateurs de censurer toute critique de leur religion.

 

Par Benjamin LISAN, le 24/06/2021.

 

1         Pourquoi ce qui me saute aux yeux, concernant la souffrance animale, ne saute pas aux yeux de certains croyants

 

Concernant la souffrance animale :

 

J’ai toujours aimé les animaux, en particulier les chiens (peut-être parce qu’il y a eu beaucoup de chiens _ des épagneuls _ chez mes grands-parents et chez mes oncles et tantes (?)). Il ne me viendrait jamais à l’esprit d’égorger un chien ou toute autre animal. Or je sais que ce sentiment de compassion envers les animaux n’a, a priori, aucun fondement rationnel. Je pourrais donc bien sûr ne pas me préoccuper de souffrance animale.

 

Une totale absence de préoccupation morale (éthique) pour cette souffrance ne changerait-elle rien, dans ma vie ? En fait, dès que je vois une scène de souffrance animale à la télévision, je zappe immédiatement. Car ces scènes me sont insupportables.

 

Note : En réalité, certaines études scientifiques démontrent que l’empathie existe naturellement chez les bébés humains et certaines animaux _ les mammifères, oiseaux … [7] [8] [9].

 

Je sais que l’association L214 montre des vidéos contenant des scènes de maltraitances animales, souvent insoutenables. Dans ce cas, faut-il les interdire, parce qu’insoutenables et pouvant choquer les gens, surtout les enfants ?

Mais je sais que ces vidéos ont justement pour but de choquer les « bonnes consciences » et de les sensibiliser et leur faire prendre conscience de ces réalités. Et donc je comprends les buts moraux de L214 et donc je soutiens leurs motivations et actions (et je ne pense pas que mon soutien à L214 soit juste une posture morale).

 

J’ai déjà eu trois expériences d’aide-berger, en estive, de garde de troupeaux de moutons _ un troupeau de 2000 brebis, et, deux fois de suite, le même troupeau de 300 brebis _, apprentissages que j’ai relatés dans mon livre « Aide-berger. Une expérience d’aide-berger » [1].

 

Je savais que leur destinée étaient celle des brebis à viande, mais j’essayais de ne pas penser à leur sort … celui de finir à l’abattoir. D’autant plus, que mon éleveur m’avait convaincu de l’excellence du traitement des bêtes au sein de l’abattoir Dufour, à Sisteron, où il fait abattre ses moutons.

La mission qui m’était confiée était, elle, de me préoccuper de leur bien-être, qu’elles se nourrissent au maximum, … bref qu’elles engraissent.

 

Dans ce livre, j’écris d’ailleurs : « Je suis un peu sensible. Et même si je sais que mes moutons ont comme finalité de finir en viandes, côtelettes, gigots, cette perspective pour eux ne m’enchante guère. J’espère au moins que mes moutons auront pu être heureux durant leur vie (raccourcie). Parfois, je faisais un rapprochement abusif, pensant que le nazisme traitait les êtres humains comme du bétail, n’hésitant pas à sacrifier les vies humaines, dès que les êtres humains n’étaient plus productifs. Or si la bête boîte, l’on ne va pas dépenser de l’argent en frais vétérinaire pour le soigner et elle part alors à l’abattoir. La comparaison s’arrête-là car un mouton est beaucoup moins intelligent qu’un homme et n’a pas conscience de son avenir (il vit dans l’instant présent) et, ici, on les traite bien mieux que les prisonniers des camps de concentration. Et d’ailleurs, quand je les voie vivre, je constate qu’elles sont heureuses et elles seraient peut-être encore plus heureuses, s’il n’y avait pas le berger, qu’elles perçoivent comme un « papa fouettard » (et, bien sûr, aussi le loup, de retour ici dans la région) ».

 

En général, je préférais les chiens qui m’accompagnaient à mes brebis, peut-être parce que je trouvais les chiens plus intelligents, plus affectueux … bien qu’une règle, enseignée par le propriétaire éleveur du troupeau, est que mes chiens sont des chiens de travail et non de compagnie et donc que je ne dois pas trop m’y attacher.

 

Par ailleurs, je me rendais compte, au fur et à mesure de mes expériences, que mes brebis pouvaient faire preuve d’intelligence. Mais que le fait que les moutons sont très craintifs et peuvent facilement paniquer me donnait l’impression qu’ils n’étaient pas intelligents. Par ailleurs, ils n’étaient pas affectueux avec leur berger parce que souvent la règle suivie par les bergers est de ne pas faire « ami-ami » avec les bêtes, au risque de ne plus être respecté par le troupeau, et donc on demande au berger se comporter comme un maître, voire d’être un « papa fouettard », qu’elles doivent craindre.

 

Le problème de la souffrance animale est un sujet sensible et émotionnel. Or une personne rationnelle sait qu’il peut y avoir danger à ne « raisonner » et à ne se laisser guider que par ses émotions.

 

Justement, le 12 août 2019, j’avais publié un post, accompagnée de photos de carasses de moutons [plutôt sanguinolentes], carcasses accompagnées de flots de sang répandues dans certaines rues dans des pays musulmans, après l’Aïd, ou j’écrivais « j’ai beaucoup de mal à supporter cela », dans le groupe Facebook "Réflexions sur la radicalisation et la déradicalisation", un groupe privé, plutôt confidentiel, qui est composé que de 79 membres (et peut-être de 60 membres à l'époque, en 2019).

 

D’habitude, je ne réagis pas sous le coup d’une émotion, j’essaye plutôt de réaliser une analyse rationnelle de faits.

D’autant que ce groupe, en fait un think tank, est un groupe de réflexion et d’analyse rationnelle de tous les phénomènes de radicalisation, de fanatisation, et non pas un groupe de stigmatisation ou d’appel à la haine d’une communauté ou d’une idéologie ou religion (ou bien un lieu où l’on s’épancherait sur ses ressentis émotionnels).

 

Ce but de ce groupe est d’analyser les phénomènes de radicalisation et les idéologies totalitaires _ qui sont un danger pour la démocratie, la liberté d’expression et la sécurité des habitants des démocraties _ et trouver des solutions pour les prévenir.

 

Si j’avais été plus rationnel, j’aurais dû accompagner ces photos d’une explication justifiant ma position morale et philosophique envers (contre) cet égorgement :

 

1)      L’on ne doit pas faire souffrir le animaux (surtout quand on peut l’éviter).

2)      L’égorgement est douloureux voire extrêmement douloureux (une évidence pour moi).

3)      Qu’au moins le animaux soient étourdis, assommés, avant d’être abattus, pour qu’ils ne souffrent pas.  

4)      D’autant qu’il existe une alternative au sacrifice de l’Aïd, comme le don aux pauvres etc.

 

Par ailleurs, j’avais connu un musulman m’ayant affirmé que vers l’âge de 12 ans, sa famille a essayé de le pousser à égorger un mouton, mais qu’il ne l’a pas pu et qu’il ne l’a jamais supporté (en cela, lui et moi se rejoignons).

 

Plus de deux ans après, Facebook m’annonce que cette publication contrevient aux CGU de Facebook, que personne d’autre que moi pourra la voir et surtout désigne mon groupe "réflexion sur la radicalisation et la déradicalisation" et moi-même comme des personnes et des groupes dangereux (je peux vous envoyer les copie d’écran sur ces affirmations de Facebook, si vous me demandez, par Messenger).

 

En plus Facebook m’annonce que je suis « interdit de diffusion de directs » durant 60 jours _ cela fait la seconde fois, que Facebook qu’il m’annonce cela et me sanctionne ainsi (la première fois, pour une infraction, que je n’ai pas commise, que je peux prouver et que j’ai contestée) _, alors que je n’ai pourtant jamais fait de directs sur Facebook.

 

 

Je comprends alors, entre les lignes, deux ou trois faits (voir ci-après) [mais il est possible que je fasse preuve de paranoïa, en tirant les conclusion ci-après ( ?)] :

 

1)      Dès que je critique une certaine religion (ayant des tendances intolérantes et totalitaires), je suis alors peut-être victime de signalements malveillants, auprès de la modération de Facebook (mais jusqu’à maintenant mon groupe n’en avait pas été la victime).

2)      Facebook menace mon groupe et mon compte de disparition.

3)      Je suis peut-être aussi victime de procès d’intention (concernant mes critiques l’islam et de ses pratiques).

 

J’ai contesté cette décision [même si j’ai pensé, a posteriori, que cette publication, sans être accompagnée d’une explication, n’apportait rien au débat et pouvait être mal interprété par des sectateurs à la « succeptibilité chatouilleuse »], surtout par le fait,  que dès que l’on reconnaît ses torts, auprès de Facebook, ce réseau social peut fort bien aggraver arbitrairement la sanction (or j’ai justement déjà de mauvaises expériences sur le caractère arbitraire des sanctions de Facebook, qui peuvent être aggravées, quand l’on ne conteste pas la décision de censure de la modération de Facebook).

 

Or je constate que Facebook maintient sa sanction et l’aggrave, en annonçant maintenant avoir supprimé ma publication (et une autre sur laquelle Facebook me donne aucune information et explication[1]).

 

Je considère que mon groupe, créé le 8 août 2017, est alors victime d’une sanction non justifiée, alors que ce groupe a toujours été modéré et ses membres sont, eux-mêmes, des gens modérés, pondérés, raisonnables, et choisis pour ces qualités (je n’ai laissé dans le groupe qu’un pro-israélien, malheureusement non modéré, car un des premiers à avoir adhéré au groupe, à sa création).

 

Concernant ma critique de l’égorgement des moutons pour des raisons religieuses, un ami musulman m'écrit :

 

« En islam on nous recommande, et c’est une obligation, de bien utiliser ou de bien aiguiser la lame pour que l’animal ne souffre pas trop. Je ne vois pas le rapport avec le fait que les musulmans soient horribles avec leur engorgement lors de l'Aïd.  Je ne suis pas contre la critique de ma religion, je le recommande même, mais à une seul condition quelle soient accompagné d’une honnêteté, d’un minimum de savoir et sans arrière-pensée dû à ses origines. C’est tous ».

 

On discerne plusieurs a priori ou affirmations dans son texte ou intervention :

 

1)      « Egorger un mouton [lors de l’Aïd] est une obligation religieuse  [en Islam] ». La question que j’ai envie de lui poser : Pourquoi, en tant qu’être conscient, sensible, doit-on se (ou dois-tu te) plier à cette obligation religieuse ? Pourquoi tu dois faire passer cette obligation avant ton empathie ?

2)      « Avec une lame bien aiguisée et utilisée, l’animal ne souffre pas trop ». La question que j’ai envie de lui poser : qui te dis qu’il ne souffre pas trop ? Or ce mouton met quand même environ de 10 mn à se vider de son sang et à convulser, le plus souvent [5] [6].

3)      Peut-être que, selon cette ami, toute personne qui critique l’égorgement, aurait donc des a priori [islamophobe ?] contre l’islam.

 

Note : pour répondre à une possible accusation d’islamophobie, sous-entendue dans ce texte, je dirais que, personnellement, je considère « l’accusation d’islamophobie » comme un bouclier de protection (voire d’invincibilité) de l’islam pour le rendre imperméable à toute critique. Cette accusation permet d’empêcher tout critique interne et externe de l’islam et de ses pratiques, via le procès d’intention fait a priori contre toute personne critique de l’islam et ses pratiques, considérée alors a priori mal intentionnée (et donc dès lors tous ses reproches sont considérés comme injustifiés et discrédités). Cette accusation permet, à ceux qui en sont convaincu, de rester dans leurs bulles de certitudes sur leur religion.

 

Les raisonnements paranoïaques et complotistes procèdent justement le plus souvent par a priori, par procès d’intention, qui se passent de preuve. Certaines idéologies et religions, plus sectaires et intolérantes que d’autres, ont tendance à recourir plus souvent à de tels raisonnements (paranoïaques et complotistes) que d’autres.

 

2         La différence entre les mode de pensée a priori et celle a posteriori

 

2.1        Le raisonnement et les « méthodes » a priori

 

Avant la naissance de la pensée scientifique, les penseurs, à quelques rares exceptions près, ont toujours raisonné par des a priori, des postulats.

 

Jusqu’à la Renaissance, les penseurs ont raisonné majoritairement par convictions et certitudes et par des spéculations théoriques, à la façon des Grecs antiques, sans se préoccuper de savoir si leurs convictions pouvaient être réfutés et vérifiés rigoureusement, par les faits observés dans la nature [2].

 

2.2        Le raisonnement et les méthodes a posteriori

 

Dès le 6° siècle avant JC, les penseurs grecs antiques supposait que tout phénomène avait une cause. Selon Platon, « il est impossible qu’un fait, quel qu’il soit, puisse apparaître sans cause ».

Et ils ont cherché à trouver des relations de causes à effets dans les phénomènes naturels, plutôt que s’en remettre l’interventions des dieux pour les expliquer.

Ils avaient inventé la « philosophie naturelle », l’étude objective de la nature et de l’univers physique, selon un mélange de méthodes a priori et a posteriori _ une étude restant, malgré tout, remplie de magie et de religion _, qui régnait avant le développement de la science moderne (avec Galilée …).

 

La méthode a posteriori _ comme la méthode scientifique _ ne procède que par l’expérience. Elle cherche la vérité, essayant de distinguer, les faits entre eux, sans préoccupation d’une doctrine préconçue (sans préoccupation de conceptions religieuses, sans jamais en imposer aucune, dans ses raisonnements), comme le fait justement la méthode scientifique [2]. 

 

Ce n’est qu’à partir des travaux de Galilée, qu’on a commencé à contrôler les faits expérimentaux par une analyse rigoureuse pour étayer les affirmations philosophiques émises sur le fonctionnement de la nature [2].

 

A contrario, les religions, phénomènes complexes, restent fondamentalement dogmatiques (basées sur des a priori que le croyants ne cherchent pas à vérifier avec rigueur et doute systématique). Elles rassemblent des gens qui affirment savoir des choses, qu'en fait, ils ne savent pas.

Elles affirment des faits non fiables (et non reproductibles), alors que seules les connaissances, passées par le crible de la méthode scientifique, sont fiables et le plus souvent reproductibles.

 

Pour Elie Volf, docteur es science, maître de conférences, et Michel Henry, professeur agrégé et docteur en mathématique, dans leur ouvrage [2], « la démarche scientifique désigne l’ensemble des opérations mentales et pratiques successives et nécessaires pour obtenir des résultats fiables et reproductibles au moyen de modèles théoriques validées, de calculs vérifiés et d’expérimentations contrôlées par une communauté de pairs [c'est-à-dire des experts scientifiques d’un domaine donné] ».

 

La méthodologie scientifique désigne l’ensemble des démarches nécessaires permettant d’obtenir une vue objective sur les phénomènes naturels par le biais d’instruments et de calculs. Elle est fondée sur la capacité de répéter une expérience donnée en d’autres lieux et par d’autres personnes pour valider et réfuter telle ou telle hypothèse [2].

 

La démarche scientifique est guidée par la volonté de comprendre, se nourrissant de la confrontation au réel, incluant le doute [2].

 

3         La question de l’infaillibilité en islam

 

3.1        Présentation de ce dogme

 

L’infaillibilité dans l’islam, en arabe : عِصْمَة, isma étymologiquement « ce par quoi on se protège pour éviter un mal », est, selon le dictionnaire Lisān Al-ʻArab, la préservation, protection.

Elle concerne, pour tous les musulmans, les prophètes. Puis la croyance en l'infaillibilité des imams chez les chiites duodécimains. L'infaillibilité a aussi été associée au fondateurs des Almohades ou plus globalement à la communauté musulmane entière dans le cadre du « consensus » _ ijma [4].

 

« Le terme isma recouvre les idées d'infaillibilité et d’impeccabilité. Ce dogme découle de l'obligation religieuse de croire dans les prophètes et dans l'évolution de Mahomet en « beau modèle » à imiter. Plusieurs définitions de cette impeccabilité ont été créées. Ainsi, pour certains, un prophète ne peut commettre aucune faute, pour d'autres, il peut faire des péchés véniels, enfin pour d'autres, cela ne s'applique qu'à partir du début de la prophétie.

 

Ainsi, al-Ashari et ses disciples auront une vision limitée de l'impeccabilité.

L'édification du miracle coranique (i'gâz al-qur'ân) semble avoir été leur seule ambition lorsqu'ils proclamaient l'infaillibilité du prophète dans la transmission de la révélation.

 

Cette impeccabilité a été rejeté par les Kharijites, ceux-ci défendant qu'une faute vénielle pouvait mener à une excommunication. En cela, un prophète aussi pouvait devenir infidèle. La mise en place de la doctrine « orthodoxe » s'est faite en opposition à ces courants qu'elle rejette. À l'époque moderne, certains auteurs remettent en cause ce dogme en s'appuyant sur les textes anciens […]

 

La définition de ce dogme pour l'islam sunnite se construit en réaction à la doctrine de l'impeccabilité appliquée par les chiites aux Imams et, possiblement aussi, par comparaison avec le statut de Jésus chez les chrétiens. Hormis certaines positions modernes, c'est l'avis d'Ibn Taymiyya (1328) qui est, aujourd'hui, le plus suivi. Ibn Taymiyya limite la portée de la isma à l'infaillibilité du Prophète dans la transmission du message coranique. Il rejoint ainsi les anciens ash'arite et se démarque des visions chiite et mutazilite.» [4].

 

3.2        Eléments de doutes possibles concernant ce dogme

 

Les questions que je me pose sont pourquoi faut-il admettre le dogme de l’infaillibilité de Mahomet ?

Pourquoi Mahomet est-il ou devrait être considéré comme un « beau modèle » ?

Et pourquoi doit-on l’imiter ce « beau modèle »  ?

 

Souvent les musulmans voient Mahomet comme un être quasiment surhumain ? Est-ce que cette vision correspond vraiment à la réalité ?

 

Note : Je rapproche cette réflexion de celle qu’on pourrait avoir sur la conception des chrétiens sur jésus qu’ils voient comme un être exceptionnel, surnaturel, bénéficiant de charismes surnaturels.  Est-ce que cette vision chrétienne de Jésus correspond vraiment à la réalité ?

 

L’élément de doute que je pourrais avancer erst : Est-ce que ses sectateurs n’ont pas contribué à diviniser progressivement Jésus, au cours du temps, jusqu’à en faire une entité parfaite, incritiquable ? N’avons pas affaire, dans les deux cas, à un processus de mise en place d’un mythe religieux et d’une légende dorée ?

 

4         Le problèmes des signalements malveillants, auprès de Facebook, de la part de certains sectateurs

 

J’ai remarqué que dès que des personnes, sur Facebook, critiquent certaines allégations de cette religion _ même quand ces critiques sont objectives _, elles subissent régulièrement des interdictions de publier (je pourrais citer de très nombreux cas, surtout parmi les ex-musulmans devenu athées, chrétiens …).

 

Le problème est que les algorithmes de Facebook ne font que réagir aveuglément, me semble-t-il, aux signalements malveillants, sans être capables d'en vérifier la pertinence. Et les sectateurs de l’islam profitent alors de cette faille de Facebook pour censurer définitivement les personnes critiques de l’islam (de nombreuses personnes en sont victimes, dont je peux donner la liste, à ceux qui me la demandent, sous Messenger).

 

Et curieusement, quand une personne critique de l’islam est harcelée par les sectateurs de l’islam, sur Facebook, les algorithmes de Facebook ne sanctionne jamais ces harceleurs. C’est comme si ce harcèlement n’existait pas à ses yeux.

 

C’est ainsi que des personnes respectables, qui n’ont pourtant jamais appelé à la haine de qui que ce soit, comme, par exemple, un philosophe laïque connue, des militants laïques, des ex-musulmans, des militants kurdes et berbères, ont leur compte ou leur groupe définitivement désactivés ou bien sont régulièrement interdit de publication durant un mois (à chaque fois) ou bien sont interdit de diffuser des directs (ou encore sont interdit de publier des liens, c'est-à-dire de publier des articles trouvés sur Internet).

 

Or même-même, j’ai déjà été victime de signalement malveillants, en mai 2018, alors que j’étais sur Facebook depuis janvier 2010.

 

Un tel épisode est survenu alors que je constatais que des militants panafricains diffusaient (et diffusent toujours) régulièrement, sur Facebook, des fake news, contre la France _ dont on peut pourtant prouver la fausseté _, c’est à dire des désinformations telles que :

 

a) l’opération Barkhane volerait l’or du Mali,

b) la France organiserait, elle-même, les attentats islamistes, afin de pouvoir justifier sa présence au Sahel et de lui permettre de piller les richesses minières de l’Afrique (Or, Uranium …).

 

En mai 2018, j’ai voulu contester auprès de ces militants, via un dialogue que je croyais constructif, leurs version des faits, dans laquelle ils affirmaient que l'attentat de Ouagadougou du 15 janvier 2016 avait été organisé secrètement par les services secrets français (en fait, leur thèse est une théorie du complot). Pour rappel :

 

« L'attentat de Ouagadougou du 15 janvier 2016 a lieu lors de l'insurrection djihadiste au Burkina Faso. À 19 heures 454, des hommes armés ont attaqué le bar Taxi Brousse, le restaurant Le Cappuccino et l'hôtel Splendid dans le centre de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Ces lieux sont fréquentés principalement par des étrangers. L'attaque terroriste, qui a fait 30 morts et 150 blessés, est revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ».

 

Or je constate que dès que je conteste leur version des faits, ils deviennent très agressifs et même m’accusent de les menacer (accusation que je ne comprends pas, alors que je suis correct avec eux).

Pendant une après-midi, trois panafricains ne cessent d’être agressifs, presque toujours à la limite du harcèlement, tout m’accusant, sans fin, bizarrement de les menacer (chose que je ne comprends toujours pas).

A un moment donné, je m’énerve contre leur attitude bloquée et agressive.

Immédiatement, je reçois une notification de Facebook m’informant que mon compte Facebook « Benjamin LISAN » (https://www.facebook.com/blisan) avait été désactivé, pour ces raisons :

 

« Votre compte a été désactivé pour infraction à la Déclaration des droits et responsabilités en vigueur sur Facebook. ».

 

« We've reviewed your account and determined that it hasn't followed the Facebook Terms. This has resulted in the permanent loss of your account.

One of our main priorities is the comfort and safety of the people who use Facebook, and we don't allow credible threats to harm others, support for violent organizations or exceedingly graphic content on Facebook. ».

 

Traduction :

 

« Nous avons examiné votre compte et déterminé qu'il n'a pas respecté les conditions de Facebook. Cela a entraîné la perte définitive de votre compte.

 

L'une de nos principales priorités est le confort et la sécurité des personnes qui utilisent Facebook, et nous ne permettons pas aux menaces crédibles de nuire à autrui, au soutien à des organisations violentes ou au contenu excessivement graphique sur Facebook ».

 

Or comme mon compte avait été désactivé, je ne pouvais faire des copies d’écran prouvant que c’était moi qui avait été harcelé, et non mes trois harceleurs.

 

J’ai mis plus de trois mois, à prouver ma bonne foi et à récupérer mon compte.

 

Mais comme la suppression de mon compte avait duré très longtemps, j’avais créé entre temps un autre compte Facebook « Benjamin Lisant ». Et depuis, je n’ai plus jamais utilisé mon ancien compte « Benjamin Lisan ».

 

Or je ne suis pas le seul à être victime de ces signalement malveillants.

 

Par exemple, un ami berbère, qui a souvent critiqué le gouvernement algérien et les islamistes, m’écrivait : « Moi aussi tous mes comptes [Facebook] signalés et bloqués, suite à un article que j’ai rédigé contre une activistes arabo-islamiste qui a brûlé le drapeau Berbère. ».

 

Il est possible qu’il ait subi cette sanction … parce qu’il a aussi publié un livre, dont j’ai fait récemment la promotion [3], très critique envers le rôle de la confrérie des frères musulmans dans le monde (mais peut-être que je suis parano ?).

 

5         Les motivations des sectateurs cherchant à vous censurer sur Facebook

 

Je pense que certains sectateurs sont probablement « bien intentionnés », persuadés d’agir pour la bonne cause, la défense de la « foi », même par l’usage de moyens du type la « fin justifie les moyens », de mensonges « vrais », et même si leurs opposants les considèrent, eux, au contraire, comme déloyaux ou cyniques.

 

Ces sectateurs raisonnent, le plus souvent, par a priori et procès d’intention. Par exemple, puisque, dans le Coran, les chrétiens et juifs sont décrits comme des mécréants et des hypocrites, un de sectateurs ne cessent de tenter de trouver des exemples pour prouver que les Occidentaux sont bien des hypocrites, aux agissements hypocrites.

Sinon, puisque Dieu leur a ordonné de punir les gens qui critiquent l’islam, donc ils sanctionnent ou censurent, sans se poser de question, persuadés d’agir pour leur Cause, pour le Bien, avec un grand B.

 

6         Éléments de réflexion sur les actions possibles quand la modération de Facebook va dans le sens de la censure voulue par les sectateurs

 

Une amie (sur Facebook), Sophie, m’écrivait : « et j'ai vu aussi des exemples qui montrent que la "modération" FB n'a aucune idée de ce qu'est l'ironie. En fait, elle prend absolument tout "au pied de la lettre". Par exemple, si, pour défendre Anne Hidalgo contre les gens qui lui attribuent injustement tous les maux des parisiens, on écrit "ben voyons, et en plus, c'est une sorcière qui mange les petits enfants", il suffit d'un signalement et hop ! FB vous considère comme un dangereux harceleur, diffuseur de fake news ! Ou bien si, pour défendre la cause des homosexuels, tu écris des choses en termes un peu crus à des catholiques radicaux (par exemple, tu suggères qu'ils pourraient bien avoir des tendances homosexuelles refoulées), hop ! Facebook te considère comme homophobe ... Vive l'intelligence artificielle et ses exécutants plus ou moins humains ! 🤣 ».

 

Elle écrit encore : « Sinon, […], et le paragraphe sur les signalements malveillants mériterait, je pense d'être diffusé largement. As-tu songé, éventuellement, à prolonger cette réflexion en te renseignant sur les éventuelles jurisprudences concernant ces signalements et leur traitement par Facebook, ou encore sur les aspects "harcèlement Islamiste" de la jurisprudence "Mila" (est-ce que ça a été évoqué comme tel lors du procès ? ...) ».

 

Il semblerait que, dans certains cas, la modération de Facebook soient incapables d’humour, de subtilité et du sens des nuances, tout comme les sectateurs de certaines religions.

 

7         Comment aider à développer l’esprit critique chez les croyants sectaires ?

 

Sophie écrivait : « C'est bien-sûr très difficile de concilier esprit rationnel et/ou scientifique et acceptation/reconnaissance - voire adhésion - à des croyances religieuses.

On connait pourtant des scientifiques croyants, ce n'est donc pas incompatible. Sans-doute t'es-tu déjà intéressé à la manière dont ces gens (Pasteur, Einstein ...) arrivent/arrivaient à concilier les deux[2] ?

En ce qui concerne l'Islam, dans le cadre d'une formation à la laïcité, j'ai eu l'occasion d'écouter Mohamed Sifaoui, et je découvre qu'il a créé un site[3] qui pourrait t'intéresser, mais pour accéder au contenu, il faut s'inscrire, ce que je n'ai pas (encore) osé faire. Peut-être l'as-tu déjà fait ou le feras-tu ? ».

 

La science relève de l'esprit critique et de la méthodologie scientifique (approche rationnelle), la religion relève de la croyance (Elle ne se base pas sur la raison. C'est une approche irrationnelle).

La science est réfutable[4], la religion est irréfutable. Certaines religions (sinon la majorité) se considèrent comme irréfutables, incritiquables et dissuadent leur fidèle d’avoir de l’esprit critique.

 

Un des musulmans parmi les plus sectaires, que je connaisse, m’écrivait : 

 

« L'esprit créatif crée des génies, mais l'esprit critique tue de futurs génies. »[5].

 

Nous avons eu des esprits sceptiques et pourtant très créatifs comme le paléontologue Stephen Jay Gould, agnostique, le physicien Stephen Hawking, athée …

 

En fait, l'esprit créatif a du mal à se développer sous le règne de la terreur, de la censure, quand les gens sont mis à l'index, stigmatisés, parce qu'ils ne se plient pas à la norme, quand tout doit rentrer dans une case ... Faire vivre les gens sous contrainte (religieuse, politique …) leur enlève toute forme de spontanéité, toute créativité[6].

 

Nous pourrions aussi lui répondre par une citation de l’astrophysicien, Alain Riazuelo, qui justifiait la science de cette manière[7] :

 

« C'est là le lot de la science, qui nous révèle que le monde s'avère toujours bien plus complexe que l'image naïve que l'on en a au départ. En invalidant les mythes et légendes de toutes les cultures, la science contribue dans un premier temps à désenchanter le monde. Mais ensuite, l'effet inverse se produit : en apportant ce degré de détails extrême, elle réenchante le monde parce qu'elle nous le révèle encore plus complexe et subtil que nous avions pu l'imaginer ».

 

Mais il n’est pas sûr que cet argument puisse convaincre les croyants extrêmes, qui mettent la foi avant la raison et Dieu avant la science. Pour ces prosélytes, « Dieu a [toujours] raison contre la science ».

 

Dans l’esprit de certaines prosélytes, l’esprit critique est une suggestion du Diable pour vous poussez à douter de votre religion. Donc, dans leur esprit douter leur religion est le mal, un péché, un blasphème.

 

Nous pourrions aussi lui demander « Qui t’a enseigné cela[8] » ?

 

Le défi est comment arriver à développer le doute (l’esprit critique), chez par exemple, les musulmans, chrétiens, juifs, surtout chez ceux à la susceptibilité exacerbée, ombrageuse, qui considèrent tout critique contre leurs religion, comme une attaque [atteinte, blasphème] insupportable et blessante [contre leurs convictions], touchant à leur identité, contre ce qui leur permet de tenir dans la vie et ce qui leur est plus cher ? D’autant que les enseignements religieux, qu’ils ont suivis, leur enseigne précisément de ne pas en douter.

 

Les religions vous invitent à ne pas douter de leurs allégations, alors qu’il y aurait tout lieu d’en douter.

 

Un ami, Lotfi, écrivait ironique : « L'islam a libéré la femme paraît-il. Qui peut en douter un seul instant à la lumière des droits de la femme dans les pays musulmans? Franchement personne sauf les Talibans ».

 

Comment peut-on convaincre intellectuellement des musulmans à douter de cette dernière affirmation ?

(Il m’est arrivé à apporter un grand nombre de faits et de preuves. Et pourtant, cette démarche n’a pas suffi pour ébranler leurs convictions).

 

Sinon, comment arriver à convaincre un croyant que :

 

1) Les religions reposent sur des mythes ou des légendes (le plus souvent invalidées par les recherches historiques et archéologiques).

2) Aucune croyance en un dieu ou en une religion n'a pu apporter de preuve [scientifique et définitive] de sa véracité.

3) Les humains font complétement partie du règne animal. Les humains sont des mammifères, des primates, des hominidés _ une famille de primates simiiformes _, du genre "Homo", de l'espèce Homo sapiens.

4) nos émotions et nos raisonnements ne sont que le produit de notre cerveau.

5) Les connaissances que nous avons acquises, par l'apprentissage, ne sont stockées que dans notre cerveau.

6) Les croyances diverses des humains en divers dieux et dans le surnaturel s'expliquent par les neurosciences, la sociologie et la psychologie (des études montrent par exemple que les gens qui croient en Dieu censurent la partie analytique de leur cerveau[9]).

7) les études archéologiques n'ont fourni aucune preuve de la réalité de l'épisode de l'Exode des Hébreux hors d'Égypte, décrit dans la Bible, un épisode considéré, pourtant, comme l'un des événements fondateurs des religions abrahamiques[10].

 

La science moderne a totalement changé nos connaissances et a révolutionné notre vision ou conception du monde, qui était auparavant totalement religieuse, magique, miraculeuse, superstitieuse, providentialiste (voire fataliste) …

 

Par exemple, les connaissances en astrophysique ont complétement transformé notre vision du monde. Grâce à elle, nous savons que la Terre n'est pas plate, n'est pas le/au centre du monde, la Terre et l'univers ne sont pas vieux de seulement quelques millénaires (ou 6000 ans, par exemple). La planète Terre n'est, en fait, qu'une petite planète dans un systèmes stellaire, situé dans la banlieue (et dans un bras spirale) de la galaxie de la Voie lactée, parmi des milliards de milliards d'étoiles (constituant la galaxie de la Voie lactée).

8         Bibliographie

 

[1] "Aide-Berger. Une expérience d'Aide-berger", textes et photos de B. LISAN, 104 pages, format A4, 23/03/2031 :

Version brochée : 18,99 €, https://www.amazon.fr/dp/B08ZVTPZKN

Version PDF (gratuite) : a) le contenu : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/AidebergerDownloadable_Proof.PDF

b) la couverture : http://www.doc-developpement-durable.org/livres/Aide-berger_Cover.jpg

[2] Rationalité en philosophie des sciences: Une démarche zététique en épistémologie, logique et mathématiques, Michel Henry et Élie Volf, Coll. Ouverture philosophique, L'Harmattan, 2018.

[3] a) Notes de lecture sur le livre « L’islam politique et le terrorisme à l’assaut de la France et de l’Occident », benjamin LISAN, 19/08/2021, 2 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/notes_de_lecture_sur_le_livre_l-islam_politique_et_le_terrorisme_a_l-assaut_de_la_france_et_de_l-occident.htm

b) Version PDF : http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/notes_de_lecture_sur_le_livre_l-islam_politique_et_le_terrorisme_a_l-assaut_de_la_france_et_de_l-occident.pdf

[4] Infaillibilité (Islam), https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_(Islam)

[5] Pour l’Aïd, faites le choix de la compassion, Cyril E, 13 juillet 2021, https://www.petafrance.com/actualites/pour-laid-faites-le-choix-de-la-compassion/

[6] Aïd el-kébir : il existe une alternative au sacrifice, communiqué de presse du 8 octobre 2013, https://www.l214.com/communication/20131008-aid-el-kebir-alternative-sacrifice-don

Nouvelles images de L214 tournées en caméra cachée.

[7] L’empathie, un sentiment très animal, Sylvie Rouat [article réservé aux abonnés], 03.11.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/l-empathie-un-sentiment-tres-animal_127784

[8] Empathie : quand le chien est "contaminé" par nos émotions, https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chiens/contagion-emotionnelle-quand-le-chien-ressent-de-l-empathie-pour-l-humain_136638

[9] Les nourrissons désapprouvent l'absence d'empathie des adultes, Thomas Messias, 11/03/2018, http://www.slate.fr/story/158776/nourrissons-empathie-adultes

 

Table des matières

1       Pourquoi ce qui me saute aux yeux, concernant la souffrance animale, ne saute pas aux yeux de certains croyants  1

2       La différence entre les mode de pensée a priori et celle a posteriori 4

2.1         Le raisonnement et les « méthodes » a priori 4

2.2         Le raisonnement et les méthodes a posteriori 4

3       La question de l’infaillibilité en islam.. 5

3.1         Présentation de ce dogme. 5

3.2         Eléments de doutes possibles concernant ce dogme. 6

4       Le problèmes des signalements malveillants, auprès de Facebook, de la part de certains sectateurs. 6

5       Les motivations des sectateurs cherchant à vous censurer sur Facebook. 8

6       Éléments de réflexion sur les actions possibles quand la modération de Facebook va dans le sens de la censure voulue par les sectateurs. 8

7       Comment aider à développer l’esprit critique chez les croyants sectaires ?. 9

8       Bibliographie. 11

 



[1] J'ai compris plus tard que la modération de Facebook avait signalé deux textes, sur le fil d'actualité de mon autre compte Facebook "Benjamin Lisan" _ un compte dans lequel je ne rends plus et qui n’évolue plus, depuis mai 2018 _, textes que j'avais écrit, le 23 mars 2018, à propos l'attaque terroriste à Trèbes, le 23 mars 2018, où le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a été assassiné. J'y expliquais en quoi c'était une attaque terroriste, coordonnées avec Daesh, et non celle d'un déséquilibré, d’un loup solitaire etc. Et non aussi celle du gars qui se venge ou pète les plomb, uniquement parce qu'il a subi trop de racisme. Et pour prouver cela, je joignais une copie d'écran de la revendication de DAESH en arabe.

Eh ! Bien ! Facebook a considéré cette copie d'écran comme une incitation au terrorisme, avec une interdiction que je puisse passer un direct durant 60 jours, comme si j'étais un propagandiste terroriste.

Vous contestez alors leur décision, en validant juste un choix à deux boutons (en validant le bouton "je conteste", mais il vous est impossible de joindre un texte explicatif, pour leur faire comprendre le contexte et la raison de de mon écrit).

Et comme j'ai utilisé deux fois cette copie d'écran, dans un post (message) explicatif, alors deux fois de suite, Facebook a signalé et censuré ces texte et considéré son auteur (c'est-à-dire moi) comme dangereux.

Nous constatons régulièrement que cette modération comprend tout de travers et strictement l'inverse de ce que nous voulons dire ou expliquer à nos lecteurs. Avec Facebook, vous êtes obligé de faire attention de bien réfléchir aux contenus des images que vous utilisez, en pièce jointe, de vos messages sur Facebook, en réfléchissant pour anticiper ce que Facebook pourrait interpréter de travers. Vous êtes obligé de vous muer en politicien, qui doit bien réfléchir à tout ce que vous allez publier, avec Facebook. Impossible d'être honnête et spontané sur ce réseau social.

Ce contrôle permanent de Facebook du contenu de vos publication peut vous inciter à être responsable dans celle-ci. Le problème est qu’elle fait régulièrement des erreurs sur les intentions des auteurs de publication, leur prêtant à tort de mauvaises intentions.

[2] 1) Effectivement, Louis Pasteur, qui était chrétien, écrivait : « Quand j'entre dans mon laboratoire, je laisse mes convictions au vestiaire », ce qui est l’attitude d’un vrai scientifique.

2) https://fr.aleteia.org/2014/06/21/quand-25-savants-illustres-confessent-leur-foi-en-dieu/

[3] Cf. Chaîne TV payante : https://www.islamoscope.tv/FR/

[4] Voir le « principe de réfutabilité » : "La réfutabilité ou falsifiabilité est la possibilité de prouver par une observation qu'un énoncé puisse être faux. En épistémologie, la réfutabilité est vue par Popper comme un critère pour caractériser une science. Selon Popper, une science doit être réfutable. Une théorie scientifique doit être suffisamment peu totalitaire [sectaire] pour accepter d'être contredite. À l'opposé, une croyance religieuse n'est pas une science".

Cf. https://fr.vikidia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9

[5] Dans le même ordre d’idée, il m’avait aussi déclaré : « Tu ne sais pas que l'esprit critique tue la créativité. Dans ce document, c'est marqué que l'esprit critique est un frein à la créativité : http://www.ateliersfumato.com/demarche/freins.html  ».

[6] Charlotte Gainsbourg : « Mon père n’aurait pas sa place aujourd’hui », Propos recueillis par Victoria Gairin, 27/08/2021, https://www.lepoint.fr/culture/charlotte-gainsbourg-mon-pere-n-aurait-pas-sa-place-aujourd-hui-27-08-2021-2440404_3.php

[7] Pourquoi la terre est ronde ? Alain Riazuelo, Editions HumenSciences, 2019, pages 162 et 163.

[8] Il m’a avoué avoir suivi sept ans d’études islamiques, à Damas en Syrie.

[9] Les gens qui croient en Dieu censurent la partie analytique de leur cerveau. La foi transforme le cerveau, Claire Levenson, 25 mars 2016, http://www.slate.fr/story/115951/croire-dieu-censure-cerveau-analytique

[10] Selon l'archéologue Amihai Mazar : « On ne peut tirer de l'archéologie aucune preuve du séjour des Israélites en Égypte et de l'Exode ». Les dates proposées sont toutes contradictoires et aucun contexte archéologique ne correspond précisément au récit biblique. Cf. Données archéologiques sur l'Exode et Moïse, https://fr.wikipedia.org/wiki/Donn%C3%A9es_arch%C3%A9ologiques_sur_l%27Exode_et_Mo%C3%AFse