Les mythomanes nihilistes
Benjamin Lisan, le 3 novembre 2024
Cet article, ci-dessous, sur les personnes que l'auteur estime être les plus dangereuses au monde, n’a rien de scientifique. Ce ne sont que des intuitions jetées sur le papier.
Ici, nous voulons aborder le cas des personnes totalement amorales _ souvent des hommes politiques, gourous … _, rejetant toutes les « valeurs morales traditionnelles », telles que bonté, générosité, altruisme, solidarité, amour, amitié, compassion, honnêteté, droiture morale, loyauté, respect de l’autre, sens de la justice, etc. valeurs qu’ils vomissent ou les haïssent (voir, ci-dessous, en fin de ce texte, l’annexe « définition du nihilisme et nihilisme philosophique »).
Ils se sentent supérieurs / haut-dessus de ces valeurs.
Selon ces personnes, il est légitime d'être sans pitié, même avec ses "amis", avec ceux qui vous ont aidé, de les tromper sans vergogne, de les détruire, de détruire toute valeur morale ... il est leur agréable de faire mal.
Ils éprouvent souvent une jouissance extrême à les abuser, à les tromper, à les garder sont leur contrôle.
Le mensonge est au cœur de leur philosophie. Et ce n’est pas uniquement pour sauver leur peau qu’ils utilisent systématiquement le mensonge, mais pour dominer.
Ils n’hésiteront pas à trahir, si c’est de leur intérêt, les personnes qui ont été les plus loyales avec elles.
Ces personnes n’ont pas d’authentiques amis et se gardent bien d’en avoir.
Ce type d’amoralisme légitime tous les comportements psychopathiques.
Ces mythomanes nihilistes sont, en général, tous psychopathes, paranoïaques, totalement amoraux, mégalomanes, aimant inconditionnellement, sans aucun frein, le pouvoir, l’argent, voire le sexe.
Ils arrivent toujours à trouver n’importe quelle légitimation « morales », pour justifier le pire de leurs actes (au sens moral traditionnel).
Et s’ils sont pris la « main dans le pot de confiture », ils sont capables de mentir comme un arracheur de dent, d’une façon extrémiste ou jusqu’à l’absurde. Ils sont prêts à se faire couper en petits morceaux ou de se faire tuer ou, au contraire, à tuer, s’ils se sentent acculés, plutôt que de reconnaître la vérité. Ils ne reconnaissent jamais rien. C’est pourquoi ils sont très difficiles à « coincer ». C’est en ce sens qu’ils sont très dangereux.
Le plus souvent, lorsqu’ils risquent de se faire démasquer, alors ils rebondissent sur de nouveaux mensonges, encore plus élaborés, jusqu’aux plus extrêmes.
Ils sont toujours dans l’escalade du mensonge (ou de la violence) et cela se termine toujours mal pour ceux qui sont leur victime.
Certains sont fascinés par le « mal », les grandes figures du mal _ commettant le mal pour le mal _, tels que Jacques Mesrine, Anders Brevik, qu’ils rêvent d’imiter.
Ils aiment systématiquement trouver des boucs émissaires (les juifs, les noirs, les homosexuels etc.) et exciter le peuple (ou la « populace »), afin d’éviter de se remettre en cause. C’est toujours de la faute des autres.
Ils sont souvent racistes, adorent se complaire (se « vautrer ») dans la haine et n’ont absolument pas envie de changer leur mentalité et leur comportement (car ils se trouvent extraordinaires et bien avec eux-mêmes).
Leur mégalomanie est tellement élevée que toutes remarques qui pourraient les critiquer, même celles à juste titre, même les plus anodines _ même si cette critique est honnête et légitime _, sont considérés, à leurs yeux, comme « crime de lèse-majesté », nécessitant une punition ou une vengeance (car pour lui tout est ligne rouge). Par exemple, ensuite il menaceront son contempteur (celui qui le critique), pour « le remettre à sa place ».
Personne n’a grâce à leurs yeux, même les « plus saints hommes ». « Tout le monde a quelque chose à se reproche », affirment-ils. Ils agressions sexuelles de l’Abbé Pierre sont du pain béni pour eux. En cherchant bien, l’on trouve toujours un défaut à leur cuirasse, un vice, selon l’affirmation fameuse « tous pourris ». « Par exemple, regardez l’abbé Pierre, un saint homme ? Vous plaisantez ! Eh bien non, en fait, il a agressé sexuellement des femmes ».
Je classe, parmi ces mythomanes extrémistes nihilistes (strictement amoraux), qui aiment avoir une emprise (la domination) sur le plus grand nombre, qui développent de stratégies toujours ingénieuses pour dissimuler leur malhonnêteté (ce sont souvent aussi de grands communicants, des « joueurs de flute d’Hamelin », qui savent hypnotiser leur auditoire, par leurs mensonges à haute dose :
Certains hommes politiques, dictateurs ou futurs dictateurs :
Certains grands criminels psychopathes :
Les gourous pédophiles :
· Warren Jeffs, le gourou polygame et pédophile, d’une secte mormone.
Les gourous criminel, qui ont sang sur les mains et/ou qui ont fait tuer :
Malheureusement, il n’y a pas de vaccin pour se prémunir contre leurs mensonges (afin de ne pas se faire abuser par eux), hormis le développement de son esprit critique, par ses études, lectures, rencontres, expériences …
Dans un rare moment d’honnêteté, ils peuvent avouer qu’ils sont de grands menteurs, comme dans ce cas :
« Enfin tout le monde ment, et tous les enfants...ce n'est pas la bonne raison... [en fait] toute vérité n’est pas bonne à dire ... J'ai subi tous les interrogatoires possibles [policiers, familiaux …], j’étais devenu un expert en imagination et en mensonges de survie qui devaient absolument tenir et être crédible...donc ton cerveau fonctionne au maximum niveau !! ».
Ils sont souvent persuadés que beaucoup de personnes sont comme eux et que tout le monde ment et qu’il n’y a personne pour racheter l’autre.
Actuellement, une partie du public est d’autant plus vulnérable face à ces « joueurs de flute d’Hamelin », face à leurs théories du complot et à leurs appels à trouver des boucs émissaires.
Leurs adeptes sont d’autant plus réceptifs à leur discours de haine qu’ils sont, eux aussi, tiraillés par le ressentiment, la frustration, le sentiment d’échec et d’humiliation, à cause d’échecs par rapport à leurs ambitions (trop haut placées), à cause de leur situation de pauvreté et de précarité, et aussi par leur manque de culture, en particulier scientifique et critique.
Or justement, beaucoup de gens ne lisent pas, parcourent seulement, pire ne lisent que les titres des articles, interprètent avec leurs biais cognitifs (selon leurs convictions et idées déjà fortement arrêtées), leur imagination etc. Et alors sans vérifier les faits, ils accusent la presse, celle qui vérifie les faits, qu’ils qualifient de "merdia", de "mainstream", parce qu’elle ne va pas dans le sens de leur intolérance et de leur convictions arrêtées.
Voici justement ce que j’expliquais à une amie :
« Le mythomane, qui ment pathologiquement, dès qu'il risque de se faire démasquer, rebondit, le plus souvent, sur un mensonge plus grave, dans une escale sans fin ...
Il y a une sorte de folie à vouloir nier et annihiler la réalité, afin d'avoir une image survalorisée de lui-même. Cela devient une addiction, cela conduit à développer un ego mégalomaniaque, surdimensionné.
Il retire une énorme gratification à tromper les autres, à se faire passer pour le héros, quelqu'un d'exceptionnel, à projeter une image survalorisée de lui-même pour mieux dominer ses admirateurs (pour renforcer son phénomène d'emprise sur eux).
Pour ne pas perdre sa position dominante, d'emprise et risquer d’être haï pour les avoir trompés, il est capable de tuer la personne qui risquerait de la démasquer et démonter ses mensonges.
Ce qui compte avant tout est que son image survalorisée ne soit jamais détruite.
C'est toujours un dictateur potentiel, voulant imposer son narratif, ses mensonges, par tous les moyens, la séduction, la coercition, les menaces, la terreur, la répétition, le bourrage de crâne ...
La « vérité », il n’y a qu’eux qui la détiennent. Ils sont « l’unique vérité ».
Dans les menteurs pathologiques et mythomanes, je classe par exemple Donald Trump, Mahomet,
Hitler, un gigantesque menteur et criminel sans scrupule, je le classe dans cette catégorie.
Chez le mythomane vrai, il n'y a aucune valeur morale, aucun respect ou scrupule (c'est un imposteur, un escroc...), même si, a contrario, il affiche toutes les apparences d'une personne très morale... Il n’a aucun affect.
Il y a souvent une dimension revanche ou vengeance dans ses actes, accompagnée d'une volonté malfaisante de flouer, tromper...
Voici ce que j'écrivais à un mytho qui a tout fait pour chercher à m'abuser, à me faire prendre des vessies pour des lanternes :
« Tu as connu une vie avec un nombre terrible de faits graves.
Et la seule façon de ne pas basculer dans la folie est peut-être la mythomanie pour ne pas tomber dans une très grave dépression.
Tu dois alors avoir le courage d'affronter ce passé très douloureux (pour éviter soit le passage à l'acte, comme dans mon cas, contre moi, quand tu m'as agressé, soit contre toi, par le suicide.
Trouve-toi de vrais amis [et un auditoire béat, sensé t’admirer].
Moi, je ne peux plus... [je ne peux être ton ami. Plus maintenant].
Je suis épuisé, usé [par tes mensonges sans fin].
[Il a été en prison et estime qu'il ne doit plus rien à la société, qu'il a payé sa dette, et que c'est désormais la société qui a une dette morale envers lui, à cause d’une injustice qu’il a subie, selon lui, dont la société est responsable. Il estime, quand il a été maltraité dans son enfance, elle ne l’a pas protégé]
Oui mais tu es persuadé que la société est fautive et qu'elle doit réparer la dette qu'elle a envers toi.
Qu'à cause de cette dette, tu penses que tu as beaucoup de droits, y compris de te récompenser [par n'importe quel moyen].
Je suis persuadé que tu penses que tu n'as jamais obtenu réparation pour tout le mal subi. Et que cela mérite réparation.
Et que moi-même, je suis un pauvre con, naïf, à côté de la plaque [que tu peux rouler sans vergogne].
Et comme [ce Benjamin avec sa moralité ou moraline] me fait chier, je vais lui faire payer ...
Est-ce que je me trompe ?
Tu te dis : Cela mérite réparation par n'importe quel moyen... J'ai tous les droits
Tout le monde, sont des connards [sauf moi].
Benjamin Lisan et les gendarmes sont des connards, ils ont osé m'embarquer (! Crime de lèse-majesté contre moi), je peux donc les tromper comme je veux.
Personne ne m'a aidé dans la vie, la société ne m'a pas protégé dans mon enfance, donc il n'y a plus que moi qui compte.
Etc. ».
La mythomanie (une forme de folie dissimulée) est une maladie très grave, le plus souvent.
Mais parfois, il y a des mythomanies fécondes chez certains écrivains, moins dangereuses, comme avec :
Un vrai mytho a une énorme capacité à vous tromper, car ses mensonges sont très élaborés et parce qu'il finit par être "sincère" dans son mensonge, et à croire (partiellement) ses mensonges. (On parle de "mensonge vrai", de "menteur sincère", un oxymore).
Plus il s'enfonce dans le mensonge, plus alors il peut devenir dangereux
Toute sa vie est un fantasme et il ne veut pas qu'on tue son fantasme (son illusion, son univers fantasmé, qui toujours le valorise).
(Cas aussi de certains pompiers mythos et qui, en fait, sont des pyromanes).
Comme leur jeu est de vous abuser sans fin, en général, ils ne sont pas réformables, ils ne changeront jamais ».
Pour paraphraser une citations de l'anthropologue américaine, Margaret Mead, qui affirmait : « Ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde. C'est même la seule chose qui ne se soit jamais produite », nous pourrions affirmer, à notre tour, « ne doutez pas que de très grands mythomanes nihilistes ont changé le cour de l’histoire souvent en mal, en tuant ou en faisant tuer énormément de personnes », comme dans les cas :
1) d’Hitler, avec au moins 60 millions de victimes,
2) de Mahomet, qui a éradiqué ou expulsé tous les juifs de la péninsule arabique et qui a lancé une guerre sainte, sans fin, qui continue encore à l’heure actuelle,
3) de Poutine, menaçant le monde démocratique, qui a sur sa « conscience » (mais a-t-il une conscience ?), entre ses assassinats politiques (Boris Nemtsov, Alexeï Navalny, Anna Politkovskaïa …), ses guerres (en Tchétchénie, en Géorgie, en 2008, en Ukraine, dès 2014 et non en 2022, comme certains le croient), entre 600.000 et un millions de morts, à cause de son hubris et de sa haine des valeurs démocratiques (de liberté, de droits humains etc.),
4) le dictateur criminel, Kim Jong-un, et son régime criminel, menaçant le monde entier,
5) Les mollahs iraniens et leur régime criminel, qui ont exportés le terrorisme et la guerre un peu partout (Hamas à Gaza, Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen …) etc. …
Avec les psychopathes et mythomanes, le pronostic de « guérison » de leur amoralité extrême est quasiment toujours très défavorable.
Se sentir supérieur aux autres, ressentir un sentiment de domination sur les autres, de se surévaluer en permanence apporte une indicible « jouissance ou gratification narcissique ». Et c’est très grisant et addictif.
C’est pourquoi ils sont besoin d’admirateurs, d’adeptes, dévoués, soumis, obéissants, pour renforcer leur sentiment de supériorité sur le genre humain et sur ceux qui les suivent et croient en lui.
Les tendances mythomanes se développent, dans certains cas, chez un enfant ayant subi une éduction dysfonctionnelle, entre un parent démissionnaire, trop indulgent, complaisant, laxiste, qui pardonne tout (qui le survalorise ou l’adule), et un autre parent trop sévère, voire maltraitant, qui ne pardonne rien (voire qui le dévalorise systématiquement), et qui a observé le conflit entre ses parents et qui en profite alors (par tendance soit à sauver sa peau et / ou son psychisme, soit pour instrumentaliser des parents qui affaiblissent leur autorité, dans un conflit parental permanent entre eux, soit les deux).
Difficile, pour le mythomane, de retomber de son piédestal et d’accepter de (re)devenir une personne ordinaire, surtout détestable, quoique restant intelligente.
Après avoir investi autant de temps et d’énergie dans la construction ou la projection d’une image hyper valorisante et valorisée, même mensongère, difficile de revenir en arrière, de tout perdre, dont l’admiration de ses ouailles, voire de risquer d’être conspué et haï ou de subir la vengeance de ceux que le mytho a floué.
C’est risquer de tomber de très haut, de ne pas s’en remettre voire de risquer le suicide.
L’un d’eux m’expliquait (son incapacité à aller jusqu’au bout de son analyse, qui pourrait le conduire à remise en cause terrifiante et lui démontrer qu’il a pu être aussi, à de nombreuses reprises, le salaud ou le bourreau de l’histoire et pas uniquement l’éternelle victime) :
« J'ai tenté plusieurs fois [de faire une analyse], mais j'avais très peur d'en faire une dépression funeste inguérissable. C'était le risque ! »
[Mais lui voyait dans le risque de l’analyse, celui de la remonté d’évènements, de souvenirs refoulés tellement traumatisants, tellement insoutenables et douloureux, liés aux maltraitances qu’i a subi durant son enfance, qu’il pense courir le risque du suicide, par manque de force morale pour les affronter],
Souvent, certains mythos pensent qu’ils arriveront à garder le contrôle jusqu’au bout, qu’ils seront toujours plus forts que les autres. Ils n’imaginent pas qu’une coalition de victimes puissent prendre leur revanche le mettre en situation de faiblesse durable.
Et dans ce cas, s’ils sont (à leur tour ou non) victimes d’une vengeance destructrice, ils se poseront en victimes innocente, victime d’une grave injustice. Ils croiront ou se persuaderont être des victimes innocentes (jusqu’à le croire sincèrement. Ils sont dans le déni et le « mensonge vrai »).
Les nihilistes oublient souvent que le sentiment d’injustice est présent dans bien des espèces animales intelligentes. Les chiens, lions, tigres … peuvent agresser (se retourner contre) ceux qui les agressent ou bien les maltraitent. Les éléphants (qui ont une excellente mémoire), les chimpanzés n’oublient pas sont capables de se venger, longtemps après. Croire que l’on peut toujours s’en tirer, du fait de son intelligence et expérience est illusoire. Souvent la vérité la plus dissimulée _ comme la shoah, les goulags … _ est révélée même longtemps après.
S’ils sont condamnés et emprisonnés, il n’est pourtant pas certain qu’ils vont « guérir ».
En général, ils ont alors tendance à minimer leur rôle, leurs malversations, leur responsabilité, comme dans le cas de Warens Jeffs, de Bernard Madoff _ ce dernier accusant le monde des affaires, la bourse, de sa déconvenue …
Ils se posent le plus souvent en victime incomprise (de leur enfance, de la société …).
Parfois, un choc psychique violent (quand toute la société vous accuse et vous condamne) et de bonnes rencontres peuvent, dans certains cas très rares, changer durablement une personne menteuse, en personne honnête, à la suite d’un processus de « rédemption » (souvent religieuse).
Warens Jeffs, en raison d’un moment de désespoir suite à sa condamnation à vie, avait momentanément avoué être un imposteur, avant de se raviser lorsqu’il a réussi à reprendre le contrôle sur sa secte.
Finalement, son goût du pouvoir et vouloir conserver son image (ne pas perdre la face) étaient trop forts.
En conclusion, le diagnostic de changement reste très défavorable.
« Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est la séparation entre les valeurs et les faits, et proclame l'impossibilité de hiérarchiser les valeurs. Cette position implique l'amoralisme et le scepticisme moral. Le nihilisme est souvent associé au relativisme, il n'en constitue cependant pas une conséquence nécessaire, même si l'un est souvent tiré de l'autre. Le nihilisme repose sur la remise en question des causalités, intentionnalités et normativités de l'existence. Il est une attitude ou doctrine qui nie l’être et l’absolu, et qui donc verse dans le relativisme » (source Wikipédia sur ce mot).
Pour beaucoup le nihilisme est synonyme d'anomie _ c’est à dire un état de la société où il n'y a plus de règle _, où l’on peut tout faire (sans aucun garde-fou moral).
Selon Nietzsche, « le Nihilisme, comme expérience de la fatigue du sens, se traduit par la grande lassitude, le grand dégoût, en l'homme, et de l'homme pour lui-même. Rien ne vaut plus, tout se vaut, tout s'égalise. Tout est égal, équivalent : le vrai, le faux, le bien, le mal ».
Sergueï Netchaïev, un écrivain et activiste révolutionnaire russe, partisan du terrorisme, auteur du "Catéchisme du révolutionnaire", est l'exemple emblématique du nihilisme philosophique.
Voici ddeux citations célèbres de lui « N'est pas révolutionnaire qui a pitié de quelque chose dans le monde. » et « Le révolutionnaire méprise tout doctrinalisme, il a renoncé à la science pacifique qu'il abandonne aux générations futures. Il ne connaît qu'une science — celle de la destruction. » (C’est l’auteur qui souligne ces passages).
Selon Bakounine, qui l'a connu, « [Serge Netchaïev] est arrivé peu à peu à se convaincre que pour fonder une société sérieuse et indestructible, il faut prendre pour base la politique de Machiavel et adopter pleinement le système jésuite — pour corps la seule violence, pour âme le mensonge. La vérité, la confiance mutuelle, la solidarité n'existent qu'entre une dizaine d'individus qui forment le sanctus sanctorum de la société. Tout le reste doit servir comme instrument aveugle et matière d'exploitation aux mains de cette dizaine d'hommes. Il est permis et même ordonné de les tromper, de les compromettre, de les voler et même au besoin de les perdre. » (C’est l’auteur qui souligne ces passages).
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Table des matières
3.1 Mais s’ils sont placés durablement en position de faiblesse ?
3.2 Un choc violent cause de changement ?
4 Annexe : définition du nihilisme et nihilisme philosophique