Ma longue expérience de la vie associative

 

La soif inextinguible de pouvoir au sein des associations.

 

Par Benjamin LISAN, le 10/07/2021.

 

1         Le principal et éternel problème, la soif du pouvoir

 

J’ai plus de 40 ans d’expérience au sein des associations. J’ai observé de nombreux comportements, allant dans le sens inverse à l’esprit de générosité et de solidarité, y compris au sein des associations humanitaires, normalement destinées à apporter des aides positifs à certaines catégories de population.

 

A priori, tout le monde est bénévole au sein des associations, donc il ne devrait pas y avoir d’enjeux de pouvoir et/ou d’accaparements mercantiles. Et pourtant, c’est ce que l’on rencontre le plus souvent au sein des associations.

 

Nicolas Machiavel, dans son ouvrage « Le Prince » écrivait : “La soif de dominer est celle qui s’éteint la dernière dans le cœur de l’homme. ”. Je crois qu’il a parfaitement raison.

Le besoin de dominer [souvent d’ailleurs lié au besoin de reconnaissance] est très présent dans le cœur des hommes.

Même si ceux, qui ont besoin de dominer leurs semblables, protestent de leur bon foi, se défendant de tout désir de dominer les autres ou de prendre le pouvoir.

 

Rares sont les responsables associatifs demeurant humbles et modestes, faisant en sorte de ne pas se mettre en avant, sauf quand cela est nécessaire, au moment clé, en cas de crise, pour réaffirmer son autorité, devant les membres, surtout pour empêcher la destruction de l’association.

 

Dans toutes les associations, qu’elles soient petites ou grandes, existent des conflits de pouvoir et d’ego, pouvant conduire jusqu’à leur éclatement et leur destruction (conduisant, par exemple, à la scission entre « Médecins du monde » et « Médecins sans frontière », entre « Terre des hommes » et « Frère des hommes » etc.).

 

Ces conflits d’ego peuvent aller très loin. Les protagonistes en conflit, peuvent aller jusqu’à l’emploi de coups fourrés, de la diffamation, de trahisons, y compris entre amis, de manipulations, de fausses promesses, pour pouvoir semer la zizanie et/ou mettre le maximum de partisans de leur côté, via une guerre de clan, artificiellement créée par eux.

 

Tout cela survient, même dans les associations saines, c’est à dire dont la gouvernance était auparavant saine. 

Le but de toutes ces manœuvres est toujours de prendre le pouvoir et devenir « calife à la place du calife ».

 

Souvent, ces personnes ambitieuses sont douées pour les discours populistes et démagogiques. Elles parlent souvent, d’une façon floue et générale, de beaux idéaux, de belles causes, de solidarité, de paix … Elles savent flatter les membres.

Certaines se font passer pour vos (vrais) amis, pour des personnes de confiance, à qui vous pouvez vous confier. Mais à la longue, derrière leur beaux discours positifs, vous vous rendrez compte, à la longue, plus elles dévoilent leur vraie personnalité, qu’elles sont finalement égoïstes, ne « roulent que pour elles » et ne sont pas les vrais amis, que vous imaginiez et en qui vous alliez accorder votre confiance.

 

Ce sont le plus souvent des personnes, ayant un énorme besoin de reconnaissance, critiquant (dénigrant, dévalorisant) facilement (ou constamment) leurs adversaires, mais incapables de supporter la critique, souvent susceptibles, se posant facilement en victime, très narcissiques, remplies de la certitude d’être géniales, d’être supérieures aux autres et de détenir l’unique vérité (avec un grand V), vérité qu’elles pensent devoir imposer aux autres.

 

 

Ces arrivistes ont toujours tendance à créer des problèmes, là où il ne devrait pas en avoir (alors qu’auparavant, l’association était bien gérée et fonctionnait harmonieusement).

Ces personnes, ayant un besoin maladif de pouvoir, peuvent faire beaucoup de dégâts, dans les ONG, souvent contribuant à créer des divisions inguérissables au sein de l’ONG touchée, voir à leur destruction.

 

Ensuite, dès que ces personnes sont devenues le « calife » (ou le président ou le chef de l’associations ou de l’ONG), elles n’ont, de cesse, que de chercher, par tous les moyens possibles, à conserver leur poste et leur pouvoir, puis à le renforcer, afin de pouvoir régner sans partage, y compris en semant la division, en refusant la transparence, dans sa gestion, en faisant en sorte, qu’elles n’aient plus aucun compte à rendre à personne _ au bureau, aux membres _, au sein de l’ONG. Elles font souvent en sorte aussi de constituer, autour d’eux, une équipe ou un bureau totalement à leur botte, à la tête de l’ONG.

 

Les principales caractéristiques de ces ambitieux, ce sont souvent le cynisme, le manque de scrupule, de cœur et le manque de reconnaissance pour ceux qui l’ont aidé ou qui ont aidé l’association.

 

Face à ces personnes manipulatrices et trompeuses, le combat peut se révéler extrêmement dur, parce qu’eux sont rodés dans toutes les techniques destiner à abuser les personnes, candides, faisant trop facilement confiance.

 

Parmi ces assoiffés de pouvoir, on peut trouver escrocs dont souvent le but est aussi de mettre la main basse sur la caisse de l’ONG (voir, par exemple, le cas de Jacques Crozemarie, fondateur et ex-président de l’Association pour la recherche sur le cancer (ARC)[1], la dirigeant durant 20 ans, jusqu’à ce que l’on découvre qu’il était un escroc, usurpant le titre de docteur et puisant dans la caisse jusqu’à 70% des dons reçus par l’ARC ...).

 

La paranoïa est une maladie invisible, contribuant à rendre agressive, « méchante », injuste, la personne atteinte par cette maladie, et beaucoup en souffre.

Il arrive souvent que les personnes les plus locomotives, dynamiques, à la tête de certaines associations _ provoquant l’admiration des membres, par leur dynamisme _, se révèlent progressivement être des personnes paranoïaques, autoritaires, dictatoriales, dont la paranoïa cachée n’avait pas été détectée, auparavant, à temps, par les membres.

 

Dans le lot, l’on trouve régulièrement des personnes souvent géniales, dynamiques, enthousiasmantes, semblant « carrées », claires, logiques, mais dont la paranoïa réelle est, au départ, extrêmement et volontairement bien dissimulée, par ces personnes. Dès lors, il est difficile de la détecter. Ces personnes problématiques ne révèlent leur paranoïa voire leur psychopathie, qu’à la longue, quand il est souvent trop tard, quand elles ont déjà pris le contrôle absolu sur l’association.

 

A une époque où la cause tibétaine était à la mode (dans les années 70-90), on rencontrait beaucoup de personnes, agissant pour la cause du Tibet, non par compassion pour la souffrance du peuple tibétain, mais surtout pour exister, se mettre en avant, via la cause tibétaine.

A chaque fois qu’existent un évènement médiatique ou une ONG connu, vous pouvez être certain que l’on y trouvera des personnes, utilisant la notoriété de cet évènement ou de cet ONG, pour se mettre en avant (pour se rendre célèbres).

 

Dans la suite de ce document,  nous présenterons un petit florilèges d’expériences et de cas, corrélant ce constat.

 

2         Faire la distinction entre une personne bien intentionnée mais maladroite et une personne volontairement nuisible à l’ONG

 

En général, une personne, ayant le « profil humanitaire », est plutôt empathique avec autrui, généreuse, dévouée aux autres, plutôt désintéressée, ne calculant pas son aide aux autres.

 

Parfois, l’on peut se tromper sur la nature profonde d’une personne, surtout en périodes de crise (dans une association, dans la société).

 

Une personne peut être directive, autoritaire, sans être nécessairement calculatrice, égoïste, mal intentionnée.

 

Une personne peut, par exemple, moralisatrice, pénible, disons le mot « chiante », et pourtant, cette personne peut être bien intentionnée, croyant bien faire.

Des personnes, qui ne pensent pas à mal, peuvent être maladroites _ car comme chacun sait « l’enfer peut être pavé de bonnes intentions ».

 

Il arrive que sous l’effet d’un grand stress ou d’une grande fatigue, que des personnes soient soudainement énervées, ne se contrôlent plus, disent des choses blessantes, sans réfléchir, qu’elles regretteront après.

Robert, habituellement un personne correcte, durant la marche Transhimalayenne, que j’avais organisée en 2003, n’avait pas cessé d’exiger d’un muletier tibétain, de lui rembourser un de ses bâtons de marche, que dernier avait cassé par mégarde, alors que ce muletier, du fait de son faible salaire, aurait bien été incapable de le lui rembourser.

Après la marche, se rendant compte de l’absurdité de son exigence, m’avait demandé de l’excuser auprès de ce muletier.

 

Des personnes sous pression, épuisées physiquement et nerveusement, peuvent ne pas résister à la pression ou à l’épuisement et craquer. 

 

Mais, dans cet article, nous ne trompons pas de personnes.

 

Ici, nous parlons de personnes égoïstes, qui calculent sans cesse, qui jouent, sans cesse, sur les apparences, voire qui sont volontairement trompeuses, manipulatrices, faisant semblant d’être généreuses et sincères, alors qu’elles ne sont pas et alors qu’elles calculent, sans cesse, leur comportement. Qui n’ont pas de réellement empathies, pour les autres (qui ne sont pas vraiment humaines, qui n’ont pas de cœur), qui utilisent, instrumentalisent, voire méprisent les autres.

 

Les personnalités, que je vais décrire, appartiennent justement à cette dernière catégorie.

 

Ces personnes, qui, au départ, semblaient bénéfiques pour l’association ou ONG, se révèlent presque toujours nuisibles, pour l’ONG et ses membres, à plus ou moins long terme.

 

Il se peut que l’on soit incapable de se remettre en cause et qu’on soit la source du problème.

 

3         Le cas de Marcelline responsable d’une importante ONG pro-tibétaine

 

Marceline, présidente d’une plus grande association humanitaire pro-tibétaine, est une femme à la carrure de forts des Halles, très extravertie, très intelligente, très combattive, sachant extrêmement bien se mettre en valeur et faire sa publicité, si bien que les membres de son association étaient, tout le temps, en admiration béate devant elle.

 

Il n’y avait rien de suffisamment extraordinaire qu’elle n’ait déjà accomplie pour la cause du Tibet. Par exemple :

 

a) elle avait initié le tribunal Russell pour la cause, en utilisant le Rapport "La question du Tibet et la primauté du droit", rédigé, en 1959, par la Commission internationale de juristes[2],

b) elle avait eu le courage de provoquer la police chinoise, lors de son pèlerinage au Mont Kailash. 

Etc.

 

Dans tout ce qu’elle racontait, il y avait toujours une part de vrai et une part d’exagération. Mais le but de ces déclarations ont toujours, toutes, eu pour but de la mettre en valeur.

 

En plus, elle savait s’entourer de membres actifs dévoués, dynamiques et efficaces, contribuant à augmenter le rayonnement de son association.

 

Pendant longtemps, je l’ai considérée comme une vraie ami, semblant avoir de l’affection et de la considération pour moi, vraiment vouloir me favoriser. Persuadé qu’elle accomplissait beaucoup de bienfaits, pour la cause tibétaines, j’essayais de faire tout pour l’aider dans ses œuvres. Et je lui remontait toutes les informations utiles. J’étais un des membres les plus actifs de son association.

 

Lors d’un congrès international réunissant tous les groupes de soutien à la cause tibétaine, j’avais écouté les conversations de couloir, entre les conférences, et j’avais été surpris d’entendre Paul, le président d’une importante ONG pro-Tibétaine, avec qui j’avais de bonne relation, sévèrement critiquer Marceline (alors que mon esprit, elle était peu critiquable, étant donné tout le bien qu’elle faisait ou que je supposais qu’elle accomplissait).

 

Choqué, en raison de notre amitié, j’avais relaté à Marceline les propos de Paul.

Immédiatement, sans un mot, elle me prend fermement par la main, elle va directement vers Paul et lui demande de venir pour résoudre un problème, puis elle se présente, avec insistance, devant le chef du gouvernement Tibet en exil [une personne importante pour la cause du Tibet] et elle déclare, péremptoirement, à ce dernier :

 

« Voyez la fourberie de Paul. Benjamin vient de me relater que Paul a dit du mal sur moi ».

 

Je me suis senti immédiatement trahi par Marceline, consterné, ne voulant pas confirmer son propos.

Plus tard, Paul m’a pris à part me disant que « désormais, je ne pourrais plus te faire confiance ».

 

Par la suite, je constatais que dernière l’amitié qu’elle affichait pour chacun des membres de son association, il y avait, de sa part, une forte propension à les instrumentaliser et à ne pas les respecter.

Marceline avait une très haute opinion d’elle-même et concevait toute critique d’elle-même comme un crime de lèse-majesté et toute personne critique, envers elle, comme un potentiel ennemi.

 

Je me suis rendu compte qu’elle était profondément paranoïaque.

Par exemple, comme Paul était issu de l’extrême-gauche (il avait été porteur de valise pour le FLN, et Paul s’en était expliqué), elle s’était auto-convaincue que Paul agissait pour le compte des services secrets chinois, pour infiltrer le mouvement pro-tibétains, qu’il était un sous-marin du Parti Communiste Chinois, ennemi dans la cause tibétaine.

Elle passait son temps à ne sélectionner que les faits, présomptions, allant toujours dans le sens de ses convictions (jamais ceux qui pourraient les mettre en doute). D’où sont extrême animosité voire haine pour Paul.

 

Pendant plus de 10 ans, elle n’avait cessé d’accuser Paul d’être un agent secret des Chinois, dans le but de torpiller la cause tibétaine[3].

 

A cause de sa haine et sa paranoïa envers Paul et son association, et en raison de son désir acharné à les éliminer, elle contribuer à l’échec (à l’empêchement) de la constitution du « réseau français pour le Tibet », un organisme devant permettre la coordination de toutes les quarante associations pro-tibétaines françaises (afin qu’elles n’agissent pas d’une façon non coordonnées et désordonnées).

 

Deux membres très actifs de l’association de Marceline, C. et M., m’avait relaté le fait qu’elle confondait l’argent de son association avec son propre argent et le fait que la gestion financière de son association n’était pas, du tout, transparente.

Car son association lui payait tout : l’essence et la maintenance de son véhicule (or elle se déplaçait, constamment, dans toute la France et en Europe, avec son véhicule, et pas nécessairement pour la cause du Tibet), ses frais de voyages, y compris le remboursement de ses billets d’avion quand elle se rendait (régulièrement) en Inde ou en Chine, …

On pouvait se demander si son voyage et pèlerinage au Mont Kailash étaient-ils vraiment pour la cause du Tibet ou bien étaient-ils, en fait, surtout un voyage touristique ?

 

C. et M. avait tenté d’en discuter avec Marceline, lui demandant plus de transparence dans la gestion du compte bancaire de l’association. Mais Marceline avait nié le problème[4].

Quand C. et M. ont alors tenté de mettre ce problème sur le tapis, à l’ordre du jour de la prochaine Assemblée Générale de l’association, Marceline s’est arrangée pour monter une cabale contre C. et M. (en manipulant les membres durant des mois), avant l’AG, et, lors de l’AG, en faisant exclure de l’association, C. et M., par un vote, à mains levés, des membres.

 

Or M. était le Web master bénévole du site de l’association et celui qui organisait les manifestations pour cette association. Si Marceline a retrouvé rapidement un autre web master rémunéré, pour reprendre la gestion du site web, elle n’a jamais retrouvé une personne aussi dynamique que M. pour l’organisation d’évènements médiatiques. Ce qui a contribué à la perte de visibilité médiatique de son association.

 

Si Marceline a été à l’origine des initiatives utiles et heureuses pour la cause, j’estime maintenant, avec le recul, qu’elle a été plutôt contreproductive pour la cause.

 

Son étoile a pâli et beaucoup d’associations ne veulent plus l’associer à des évènements pour la cause du Tibet (surtout en raison des accusations d’abus de bien sociaux portées contre elle).

 

En fait, elle avait besoin de la cause tibétaine, pour se mettre constamment en avant et, je dirais même, pour exister aux yeux du monde. Sans cette cause, elle n’était rien.

 

Souvent le fait agir pour une grande cause médiatique, comme ici avec la cause Tibétaine, permet à de nombreuses personnes de se donner de l’importance (et parce que cela fait « mode », en plus).

 

Je crois que les nombreux conflits d’ego (de coqs) entre dirigeants d’associations pro-tibétaines, en France, ont contribué à rendre moins visible la cause tibétaine et à lui faire perdre du crédit. Beaucoup de militants, dégoûtés, don moi, se sont détournés de la cause du Tibet, non à cause de la cause, qui est respectable, mais à cause de ces conflits de chefs.

 

4         L’organisation de « la marche Transhimalayenne pour le Tibet »

 

Après avoir participé à la marche transalpine pour la cause du Tibet, qui a eu lieu en 2000[5], j’avais eu l’idée de lancer et d’organiser le même type de marche, cette fois-ci, dans l’Himalaya, qui serait appelée « la Transhimalayenne pour le Tibet »[6] et qui devait avoir lieu en juin et juillet 2002.

 

Pour sa préparation, je me suis rendu dans l’Himalaya indien, pour trouver les bons guides tibétains, la bonne association tibétaine qui soutiendrait cette initiative (au départ, j’avais choisi le TYC, le Tibetan Youth Congress, parce qu’elle était connue et puissante).

 

Comme, durant trois ans, je n’avais pas trouvé de sponsors pour financer cet évènement. Et alors, pour garantir sa réussite, j’avais été obligé d’y investir 11.000€ de ma poche.

 

Au départ, ayant des idées utopistes, j’avais décidé que l’association qui avait été créé pour cette évènement n’aurait pas de chef, qu’elle serait dirigée par une synergie de membres, agissant amicalement, solidairement, de concert, au travers d’une direction collégiale. Mais cette idée s’est révélée vite utopique et irréalisable.

 

Car dès que j’ai commencé à préparer et organiser cet évènement médiatique (sa préparation a duré trois ans), un bon nombre de personnes ont proposé leurs services, pour aider à son organisations. Mais parmi elles, Suzon et Patrick, se présentant, au départ, comme des personnes dynamiques, ont cherché à faire une OPA sur l’association, tout en cherchant à m’éliminer de la direction de la marche et de l’association « La Transhimalayenne »,  créée pour l’occasion (toujours pas la même tactique, en dénigrant systématiquement mes initiatives, cela en montant en épingle des fautes minimes ou imaginaires de ma part et en voulant tout révolutionner dans la direction de l’association).

 

Par ailleurs, Matthieu, le responsable de la marche précédente, la marche transalpine pour le Tibet, en 2000, avait tout fait pour empêcher la médiatisation et la diffusion de l’information sur notre propre marche, au sein du mouvement pro-tibétain (en France …).

L’hostilité de Mathieu, envers notre évènement était vécu douloureusement par notre équipe.

 

Heureusement, autour de moi, j’avais constitué une équipe d’amis sûrs et fidèles, qui ont su déjouer ces manœuvres politiciennes et qui m’ont convaincu que je n’avais pas d’autre choix que de m’affirmer fermement le chef de la marche.

 

Plus tard, Sandrine s’est jointe à l’équipe. Elle avait tout pour plaire. Elle était extraordinairement belle, journaliste, aventurière, globe-trotteuse, pilier de l’association Aventure au Bout du Monde (ABM). Moi-même, naïvement, j’étais tombé amoureux d’elle.

 

Pour aider à la préparation de la marche, elle est venue, d’une façon anticipée, quinze jours avant la marche, à Dharamsala (Inde)[7], afin de rencontrer les participants locaux à la marche. Finalement se rendant comme que le TYC n’était pas dans la ligne non violente du Dalaï-lama (le TYC étant, lui, partisan de la lutte armée contre les Chinois) et voulant prendre (autoritairement) la direction de la marche, que nous avions organisé, au détriment de notre équipe (alors que c’était pourtant nous qui fournissions tout le financement), Sandrine avait alors trouvé une autre association, le mouvement des ex-prisonniers politiques tibétains, le Gu-Chu-Sum Movement of Tibet[8], plus conciliante (heureuse d’être médiatisée). Initiative de Sandrine dont je lui avait été reconnaissant, à l’époque.

 

Mais durant la marche, Sandrine n’avait cessé de me critiquer devant tout le monde (au lieu de me prendre à part, pour m’exposer ses griefs). Elle avait preuve d’un manque de fair-play. Par exemple :

 

1)      J’étais chargé de faire la couverture photo de la marche. Or Sandrine m’avait alors reproché de prendre en photo les retrouvailles de Tibétains, au prétexte que je ne les respectais pas et que je ne respectais pas leur intimité.

2)      Durant la marche, la dessinatrice du groupe de marcheurs, Marine, et un guide tibétain avaient des relations sexuelles et se bécotaient, en public (« se roulaient des pelles »). J’avais alors pris à part Marine, lui suggérant d’être plus discrets dans leurs baisers brûlants, pour ces raisons a) ils risquent de choquer les Tibétains (ceux du Gu Chu Sum, participants à la marche, et ceux, qui vont à notre rencontre sur l’itinéraire), en général, plutôt pudiques, dans leurs relations amoureuses, et b) pour la bonne image de la marche devant les Tibétains (les officiels, les journalistes ...). Or Marine avait mal pris ma suggestion et s’était plainte auprès de Sandrine. Alors Sandrine m’avait reproché, lors du repas commun, de vouloir contrôler les mœurs du groupe.

 

A la fin de cette marche, qui avait été une réussite, ayant reçu le soutien du Dalaï-lama, il semblait que toutes les tensions entre marcheurs, survenues durant la marche s’étaient aplanies et qu’on se quittait finalement en bon terme.

 

Pourtant, Sandrine a, ensuite, publié deux livres sur la marche, où elle se mettait en avant et où je n’étais jamais cité

Mais bizarrement, lorsque je la revoyais, au festival d’ABM, elle venait me déclarer un chaleureux « bonjour », comme si j’étais son unique ami. Cette forme de duplicité, de sa part, m’avait un peu écœuré.

Après cet évènement, je ne l’ai plutôt vu comme une personne ambitieuse, ayant des dents longues à rayer le parquet.

 

Heureusement, malgré ces vicissitudes, la majorité des marcheurs avaient gardé un souvenir inoubliable de cette marche, des paysages grandioses traversés et de nos rencontres avec les Tibétains, toujours très chaleureux avec nous, puis de celle avec le Dalaï-lama.

En particulier, après cette marche, Aurélie, Pascal, Maurice et moi, tous marcheurs pour la cause, nous avons conservé une amitié indéfectible, intacte, malgré les années écoulées.

 

J’ai gardé un drôle de souvenir : Comme ces deux marches avaient été déficitaires, j’avais été obligé de mettre la main à mon propre portefeuille pour renflouer la trésorerie de l’association. Or lors d’une Assemblée Général, un membre, pour tenter de me démettre de la direction, m’avait reproché mon irresponsabilité parce que j’avais renfloué, avec mes propres deniers, mon association. Je lui avais répondu que la gestion de mes propres deniers ne regardait que moi.

 

5         Le cas de Pierrette

 

J’ai connu aussi le cas de Pierrette, une dirigeante d’une petite association pro-tibétaine, en apparence vertueuse et respectable, fille d’un officier de gendarmerie, s’affichant comme une fervente bouddhiste[9] et un fidèle soutien du Dalaï-lama.

 

Contexte de notre rencontre

 

Comme je l’avais déjà relaté, le responsable de la marche transalpine pour la cause du Tibet, en 2000, avait fait en sorte que notre projet de marche transhimalayenne 2002 ne soit pas médiatisé, auprès des associations pro-tibétaines, qui auraient pu soutenir cette marche.

 

Or Pierrette, présidente d’une association pro-tibétaine de Lyon, avait réussi à faire lever le blackout sur cet évènement et marche, dans la région lyonnaise, un mois et demi avant son déroulement. Même si cette aide de Pierrette était arrivée trop tard, je lui avais été reconnaissant, pour cette initiative.

 

Comme elle avait été prévenue trop tard de l’existence de ma marche, elle n’avait pu y participer. Fait qui la rendait assez frustrée. Et donc durant un an, elle m’a fait un vrai forcing, auprès de moi (par la séduction, la manipulation …), pour que je réorganise une seconde marche transhimalayenne, pour la cause du Tibet, en 2003, afin qu’elle puisse enfin y participer, cette fois-ci.

 

Elle m’avait même donné l’impression qu’on était sur le point de se marier (elle m’avait fait rencontrer ses parents, des personnes assez riches, vivant dans un propriété semblable à un petit château, sur une hauteur au-dessus de Lyon, j’avais dormi chez elle dans son immense loft, de plus de 200 m2, située à Oullins (au sud de Lyon), rempli d’antiquités tibétaines et asiatiques …). Or quand on est face à une femme très sûre d’elle, directive et décidée, il arrive que certains hommes se laissent porter et diriger par elle. Et c’est ce qui m’arrivait.

 

Et donc, pour elle (ou par amour pour elle ?) et une vingtaine de personnes (elles aussi frustrées de n’avoir pu participer à la marche transhimalayenne 2002), j’ai organisé une seconde marche transhimalayenne, en 2003, de 3 semaines, un succédané de transhimalayenne 2002, plutôt confidentielle, dans la vallée du Zanskar (au Nord de l’Inde).

 

Alors qu’elle avait paru très gentille à mon égard, durant un an, j’ai eu la surprise de constater, que durant la marche 2003, elle avait totalement changé de visage, ne cessant de me dénigrer, devant les marcheurs, tentant un pronunciamiento pour prendre la direction de la marche.

 

Cette marche ayant été déficitaire financièrement, elle avait alors organisé une fronde, en fin de marche, afin que personne ne fournisse une petite contribution financière supplémentaire (par personne), liée à excédent de bagage _ surtout du matériel servant à la sécurité du groupe _ au retour, se montant finalement à environ 300 €. Donc, à cause de ce manque de solidarité du groupe, j’avais été obligé de supporter seul ce déficit.

 

J’avais mis son mauvais caractère, durant la marche, sur le compte de son épuisement physique, en relation avec la dureté la marche, d’autant qu’après la fin de cet évènement sportif, elle était redevenue, de nouveau, aimable et proche de moi. Mais peut-être aussi parce que j’organisais la tournée européenne du GU CHU SUM, en 2004, et du fait, qu’elle voulait en être aussi.

 

Pour organiser la tournée de conférence des ex-prisonnier politiques tibétains, j’avais fait appel à des associations, participantes à cette tournée, qui hébergeraient ces tibétains et leur organiseraient une conférence, sur place, dans la ville d’accueil, choisie sur le parcourt de la tournée.

 

Mais à Lyon, s’était produit un problème. Noëlle, la dirigeante de l’association pro-tibétaine SCAT[10], refusait que Pierrette et son association soient associées à l’évènement, sur Lyon. Or Noëlle refusait de me donner une explication.

 

Immédiatement, Pierrette n’avait expliqué que Noëlle était une personne cruelle (à son encontre) et fourbe.

Pierrette m’avait expliqué que Noëlle avait proposé une fusion de son association SCAT avec l’association de Pierrette.

Que durant la semaine ayant précédé la fusion, Noëlle aurait annoncé l’existence d'un "petit découvert" financier dans les comptes de SCAT. Que malgré l'engagement formel que ce petit découvert serait couvert dans la semaine même, Pierrette me dit avoir alors douté du caractère positif des comptes de SCAT et donc aurait alors préféré annuler la fusion.

Raison pour lesquelles, depuis, Noëlle poursuivrait Pierrette de sa vindicte ou de son ire.

 

Pierrette m’avait tellement manipulé, que j’avais, de plus en plus, la « haine » contre Noëlle, croyant vraiment la version de Pierrette et dans le fait que Noëlle est vraiment cruelle (le refus de Noël de donner une explication contribuait à renforcer cette mauvaise impression). Et donc, je m’étais énervé contre Noëlle et sa supposée mauvaise volonté.

 

Pierre-Yves, le trésorier de l’association SCAT et photographe professionnel, a alors immédiatement organisé une rencontre, pour me présenter la version de SCAT. Surtout, lors de ce rendez-vous, il m’a présenté les comptes de l’association SCAT, au moment de la fusion. Et je m’était aperçu qu’ils étaient, en fait, largement positifs. Il m’avait expliqué que c’est Pierrette qui avait proposé la fusion, alors qu’elle avait caché que son association avait un grave déficit. Quand le déficit avait été découvert, Noëlle avait annulé la fusion.

 

Par ailleurs, Pierre-Yves ajoutait que Pierrette était connue, dans le monde pro-tibétain, comme une mythomane et une menteuse pathologique, n’hésitant pas à mentir et diffamer sciemment les dirigeants des autres associations pro-tibétaines, à y semer la zizanie, raisons pour lesquelles plus personnes ne voulait travailler avec elle et aussi la raison du refus de SCAT de travailler avec Pierrette, lors l’organisation de la tournée du GU CHU SUM, sur Lyon.

 

Quand j’avais révélé, à Pierrette, les preuves de ses mensonges, présentées par Pierre-Yve, elle ne les avait pas contestés, mais, avec aplomb, m’avait rétorqué que j’étais l’unique responsable du fait de mon énervement contre Noëlle. Bref, elle n’assumait pas du tout le fait qu’elle avait passé son temps à me mentir et à me manipuler, durant des semaines, pour me pousser à détester Noëlle. J’avais été dégouté devant tant de mauvaise foi de Pierrette.

 

Par la suite, cette réputation de mythomanie et de menteuse professionnelle, qui collait à Pierrette, m’a été confirmé par d’autres associations.

 

6         Révolution au sein de l’association LAVE

 

L'Association Volcanologique Européenne (LAVE) est une association à caractère scientifique, permettant aux passionnés de volcanologie, professionnels ou non, de se retrouver dans une revue de langue française (nommée au LAVE) et de réaliser des actions d'informations volcanologiques à l'adresse du grand public[11].

 

A un moment donné, la direction de l’association avait été accaparée (verrouillée), durant plusieurs années, par plusieurs membres du bureau, dont une personnalité haute en couleur et charismatique, ayant une façon toute personnelle de diriger l’association, confondant leur argent propre avec celui de l’association _ se payant des voyages sur les volcans siciliens, sur les fonds de l’association etc. _, rendant opaques les comptes de l’association.

En apparence, ces dirigeants avaient bonne presse auprès des membres ordinaires.

 

Lors d’une Assemblée générale de l’association, devant les accusations d’abus de biens sociaux, le bureau avait décidé de démissionner collectivement, persuadé que les membres ordinaires reconduiraient l’ancien bureau.

Ce qui ne s’est pas produit.

 

Depuis, ceux (Alain, Dominique …) qui avaient accusé l’ancien bureau, d’avoir une direction très personnelle de l’association, ont remis de l’ordre dans les compte de l’association. Et il n’y a plus jamais subi de malversation.

 

Les membres de l’ancien bureau ont alors tenté de créer une association et une revue volcanologiques concurrentes. Mais après plusieurs années, elles ont cessé de fonctionner.

 

7         Le brouteur et Florence

 

7.1        Daniel, brouteur et gourou

 

Un brouteur est un escroc, souvent africain, qui utilise vos idées ou vos bons sentiments, pour jouer avec eux, afin de vous soutirer beaucoup d’argent, en vous faisant rêver, miroiter un projet imaginaire ou poursuivre une chimère.

Ce sont des maîtres en trahison de vos idéaux.

 

On trouve aussi en Afrique, des escrocs (du type « brouteurs »), qui se spécialisent dans l'escroquerie (le parasitage) des ONG et fondations humanitaires. Et ils sont très doués pour leur soutirer de l’argent. Ils sont, de plus, souvent très mégalomanes (possédés par des rêves de grandeurs). Et en même temps, ils apparaissent toujours avenants et sympathiques. Et tout le monde, même le plus expérimenté (au plan humain) peut se faire abuser par de tels individus. Des escrocs peuvent être très doués et être indétectables. Personne n’a à s’en vouloir de se faire arnaquer par ce genre d’escroc extrêmement doué.

 

Tel le Dieu romain Janus, à deux visages, ils présentent toujours deux visages :

 

a)       L’un est un visage sympathique et avenant (sinon, il n’arriverait pas à tromper les gens). Le visage de la personne qui semble être votre ami pour la vie,

b)      L’autre est cynique, celui d’une personne qui ne fera jamais quelque chose de bon de sa vie (celle d’une personne qui n’est, en fait, pas votre vrai ami).

 

J’ai été moi-même victime d’un brouteur (un escroc internet) béninois, Daniel, qui m’a escroqué d’une somme importante (que j’avais estimé à environ 4000€) entre juin 2011 et mars 2014.

 

Comme tous les escrocs, il avait deux visages, dont l’un est sympathique et avenant (sinon, il n’arriverait pas à tromper les gens et à me tromper). Et un second visage, le vrai, celui d’une personne cynique qui ne fera jamais quelque chose de bon de sa vie.

 

Tant que je ne m’étais pas rendu au Bénin, ce qui a été enfin le cas en mars 2014, pour vérifier ses projets, j’aurais continué à me faire escroquer. Et cette escroquerie aurait pu durer jusqu’à maintenant.

J’avais moi-même aidé Daniel à créer son association agroécologique et humanitaire, que nous nommerons ADJET.

 

Florence, présidente d’une ONG, que nous nommerons GHA, cherchait aussi à aider Daniel et son association ADJET.

 

Je l’avais donc d’abord convaincu de se rendre, avec moi, en mars 2014, au Bénin, pour procéder à la vérification des projets humanitaires de Daniel. Mais, au dernier moment, elle a annulé ce voyage (sans m’expliquer pourquoi)[12].

 

Sur place, au Bénin, que j’ai découvert que :

 

1) Daniel était un brouteur, un escroc, passant toutes ses nuits entières à contacter des bonnes âmes et ONG (pouvant donner de l’argent), dans le monde entier (pour le financer), en leur présentant des projets qui n’existaient pas (projet de création de puits, de jardins pour des associations de femmes etc.)[13]. S’il avait été un vrai ingénieur agronome sérieux, tel qu’il se présentait ainsi devant moi, tu n’aurais pas passé toutes ses nuits sur Internet.

 

2) Entre 2011 et 2014, il m’avait envoyé des photos du jardin potager d’ADJET, riche en plantes potagères, avec tantôt des femmes, tantôt des jeunes travaillant dedans. Un jardin qui semblait grand, en bon état. Mais quand je suis venu sur place au Bénin, en mars 2014, pour voir ses réalisations, Daniel m’avait juste présenté deux jardins minuscules, à la terre sèche, contaminée de sacs plastiques, seulement retournée, l’un près d’un église, l’autre près d’un école (qu’il m’avait présenté comme le jardin de l’école), sans point d’eau sur place. Au niveau de l’école, (si mon souvenir est exact) j’y ai vu un point d’eau. Il avait prétexté la saison sèche, pour expliquer pourquoi il n’y avait rien dans ces très petites parcelles de terrain (qui, de plus, ne ressemblait pas à la parcelle de terrain sur les photos). Alors que même en saison sèche, les écoliers auraient pu continuer d’arroser ce jardin, avec leurs arrosoirs, grâce à ce point d’eau.

 

3) Daniel donnait des cours théoriques de jardinage et l’élevage (de poulets et de lapins), à des jeunes, sans formation, moyennement finances, dans une pauvre salle qu’il louait, à un voisin, et qu’il avait transformé en salle de classe. Mais les cours dispensés ne comportait jamais aucun travail pratique sur le terrain, dans un vrai jardin [donc je me demandais à quoi servait donc ces deux petites parcelles ?]. D’ailleurs un de ses élèves lui avait reproché, devant moi, justement ce manque de travaux pratiques.

 

4) Un ne nuit, en discutant avec moi, Daniel m’avais révélé qu’il aimait bien l’agronomie er l’agroécologie, mais qu’il n’aimait pas les études. C’est pourquoi il avait abandonné ses études, en cours de route, en début ou au milieu de la 2nd année, à l’Université d’Abomey-Calavi. Et donc, qu’il n’avait jamais eu ni de diplôme de cette université, ni de diplôme d’agronome, ni de diplôme de biologiste de cette université, dont il revendiquait, pourtant, les titres (par moment, d’ailleurs, il se présentait comme docteur ou ingénieur en agronomie). 

 

5) Il avait aussi preuve d’une mauvaise volonté, en tentant de m’empêcher de visiter les expériences agricoles de deux ONG, 1) CREDI ONG à Zinvié, 2) Le Centre Songhaï de Porto Novo (attitude curieuse ou bizarre pour un agronome).

Je crois me souvenir que le prétexte qu’il m’avait donné pour me convaincre de ne pas y aller était qu’il faut se méfier de ces associations (qui vont peut-être chercher à pomper mon argent) et qu’elles ne sont jamais comme elles se présentent.

 

6) J’avais constaté qu’il n’était pas « uniquement » qu’un brouteur, il était aussi un gourou mégalomane, extrêmement narcissique, désirant, sans cesse, être admiré[14], voire célèbre. C’est aussi une personnalité géniale, fourmillant d’idées.

 

Ce qui a renforcé son narcissisme est qu’il est très intelligent, qu’il est beau, qu’il a une énorme confiance en lui (qu’il est sûr de lui, qu’il a beaucoup de culot) et qu’il le sait.

 

Il avait développé une sorte d’idéologie mélangeant christianisme et marxisme, lui-même se présentant comme un héros de la lutte contre la corruption[15]. Par ailleurs, Daniel adulait Poutine et ses manières fortes (et dictatoriales).

 

Parmi ses élèves et d’autres jeunes, il avait une trentaine d’admirateurs, disciples, partisans de Daniel et membres d’ADJET, qu’il était capable de mobiliser pour des mises en scène de jeunes travaillant soi-disant dans les jardins potager d’ADJET. Quand j’étais présent, il m’avait demandé de donner des conférences (sur la biodiversité, les forêts …) aux membres d’ADJET. Avant celles-ci, il avait fait réaliser une trentaine de tee-shirts verts, au logo d’ADJET, qu’il avait remis au jeunes. Et durant mes conférences, il avait réalisé des photos des jeunes, portant leur tee-shirt et de la conférence, qu’il avait envoyé à ses followers sur Internet.

 

Daniel avait soigné la présentation de cette conférence. Pour cela, il avait loué une trentaine de chaises identiques, avait mis un gros bouquet de fleurs sur mon bureau etc.

 

Daniel était profondément méfiant voire paranoïaque. Il voyait le mal partout et m’incitait régulièrement à me méfier des responsables d’associations concurrente. Il m’incitait à garder le secret sur tout, sur ses projets etc. (me reprochant ma naïveté).

 

 

Conférence sur la biodiversité, organisée par Daniel et moi, devant les membres d’AJET, le 16 mars 2014.

 

A la fin de mon séjour au Bénin, me rendant compte qu’il jouait, sans cesse, sur les apparence, j’avais déclaré à Daniel qu’il était un « maître es apparence ».

 

Parce que l'ONG GHA de Florence présentait, sur son site, Daniel[16] comme :

 

1) diplômé de la faculté des Sciences et Technologie d’Abomey Calavi au Bénin,

2) possesseur d'un Master de Biologie.

3) un manager rigoureux, sérieux et honnête.

 

=> Ce qui était faux. Donc, après ce voyage, j’avais essayé de prévenir Florence que Daniel était un imposteur, un vrai brouteur et pas un vrai ingénieur agronome. Mais je pense qu’elle ne m’a pas cru. Le problème était qu’elle ne s’était pas rendue sur place.

 

Or si elle s’était rendue sur place, elle aurait constaté ce que j’ai constaté, c'est-à-dire qu'aucun des projets, dont Daniel disait s’occuper, n'existait et que ses soutiens et moi-même ne soutenaient financièrement qu'une chimère (une imposture) _ que le jardin potager permanent d’ADJET n’existait pas etc. _, elle aurait changé d’avis.

 

J’ai souvent constaté qu’il est souvent très difficile, pour une victime d’un escroc ou gourou, de reconnaître que l’on est sous emprise de cette personne particulièrement douée, surtout si cette dernière se présente auprès de vous comme un ami (et c’était le cas de Florence). Et donc, il souvent difficile de convaincre la victime d’un escroc qu’elle s’est faite escroquée (il est tellement charmant, il vous fait tellement rêver …).

 

Quand l’on est engagé à fond dans un rêve, difficile de se réveiller ensuite. Et le réveil sera d’autant plus dur et brutal, que le rêve et l’illusion auront été puissants. Et tant qu’une personne lucide et doué n’aura pas réussi à vous réveiller, l’on poursuivra son rêve, sa chimère, comme un drogué accro à son addiction[17].

 

Comme moi-même, entre 2011 et mars 2014, je m’étais impliqué, à fond, dans le développement de l’ONG ADJET et dans ses projets, comme je leur avais apporté des milliers de formes d’aides, sous différentes concrétisations _ financières, matérielles, intellectuelles, recherche d’info, rédactions de documents pour Daniel, du site web d’ADJET, à sa demande _, il m’avait été ensuite assez difficile d’admettre intellectuellement que je m’étais finalement fait abuser intellectuellement et escroqué financièrement, par Daniel. Et d’admettre que c’était un « ennemi intime[18] » et un personnage cynique.

 

Quand j’ai compris qui il était et quand j’ai appris que des étudiants agronomes de l’Université de Gembloux devaient se déplacer spécialement, au Bénin, pour aller voir les réalisations d’ADJET, j’ai alors prévenu que cette université que Daniel était certainement un brouteur, qu’il n’y avait rien à voir (comme réalisation sur place), et qu’ils feraient mieux de ne pas venir,

 

Du fait, que j’ai prévenu cette université sur la vraie nature de Daniel et de ses soi-disantes « réalisations » :

 

·         Daniel m’avait alors menacé de mort[19], durant six mois (en fait, il m’envoyait des malédictions divines, mais qui ressemblaient, très fort, à des menaces de morts).

·         De rage, il m’avait demandé de supprimer le site web d’ADJET, en 2014, puis en étant plus insistant et menaçant fin 2016 (et supprimer donc tout ce qui y avait été publié avec son accord, à l’origine, avant ma visite au Bénin. Réticent en 2014 ? j’avais effectué un certain nombre de suppressions, à sa demande, en décembre 2016).

 

7.2        La survenue de Florence dans mes projets

 

Au moment, où je recherchais une personne, douée dans la recherche de mécène, pour l’association béninoise, ADJET, que j’avais contribuer à créer et à soutenir, un ami en qui j’avais confiance, Patrick, responsable, avec son frère Olivier, de l’ONG l’Homme et l’environnement, agissant à Madagascar, m’a mis en relation avec Florence, président de l’association humanitaire GHA. Cette dernière était présentée comme une experte de la recherche des financements humanitaires.

 

Finalement, cette dernière me contacte par mail, puis par téléphone, en automne 2013, se recommandant de Patrick et se présente comme la spécialiste de la recherche de financements.

Son arrivée semblait miraculeuse et tomber à point nommée, comme celle du chevalier blanc.

 

Au départ, Florence nous affirmé qu’après le rallye automobile qu’elle avait effectuée en Afrique, Volkswagen, son sponsor, lui avait offert 10.000 € pour faciliter la fondation de son ONG. Florence nous a promis de s’occuper de tout et d’obtenir de grandes rentrées d’argent. Au départ, elle nous promettait monts et merveilles[20].

 

Florence semblait apparaître comme dynamique et très compétente, quoiqu’assez directive. De plus, elle semblait nous offrir des conseils avisés, sur tout. A départ, son association donnait l’impression d’avoir une certaine puissance financière. Par exemple, elle avait payé, rubis sur l’ongle, une somme de plus de 300 € pour le paiement de la publication au journal officiel de l’Association ADJET, le renouvellement de l’abonnement Internet 3G de Daniel et pour d’autres dépenses.

 

Ainsi, par ses déclarations fermes et ses gestes financiers, elle a très vite pris de l’ascendant sur nous.

 

Un jour, elle m'a même bombardé, à mon étonnement, "responsable Bénin" pour son association, sans me consulter, ni consulter les membres du bureau de son association[21].

 

Mais en moins de 2 mois, à partir de janvier 2014, sans que je comprenne ce qui m’arrivait, sur différents prétextes concernant ma communication[22], elle avait réussi à m’évincer du projet pour le développement du Bénin, que j’avais initié, avec Daniel, durant 2 ans.

 

Comme j’avais énormément aidé Daniel, financièrement et en temps (que je m’étais impliqué à fond dans le développement de son ONG), je ne comprenais pas pourquoi Daniel prenait systématiquement la défense et le parti de Florence[23]. An départ, je croyais que Daniel était naïf et qu’il était tombé sous l’emprise mentale de Florence[24].

 

Comme un jour, elle avait déclaré, sans me prévenir, auprès de notre principal sponsor, la fondation Steria, que je ne participais plus au projet _ ce que je considérais comme un coup assez déloyal de sa part _, mais qu’en même temps, elle me demandait de maintenir mon voyage exploratoire au Bénin, je commençais à avoir des doutes sur son honnêteté.

 

Comme Florence avait peut-être employé des moyens, perçues comme malhonnêtes, par moi, je n’étais pas disposé à me faire déposséder de mon propre projet, en Afrique (si j’arrivais à prouver qu’elle était malhonnête)[25].

 

Et c’est pourquoi, j’avais décidé de tirer les choses, au clair, avec Daniel, afin de comprendre ce qu’il se passait[26] et faire en sorte, tout en tenant mon engagement _ celui de venir, au Bénin, avec le matériel informatique promis à Daniel _, que Florence ne « mette pas le grappin » sur le projet.

 

Par ailleurs, je m’étais démené pour faire parvenir un ordinateur portable, à Daniel, afin que, fin décembre, il puisse assurer ses cours à temps[27] _ action pour laquelle Daniel m’avait d’abord félicité, le 25 décembre.

 

Or maintenant, dans un mail du 3 janvier, Daniel m’en faisait désormais le reproche, m’affirmant que :

 

a) M. X., qui avait transporté l’ordinateur au Bénin, lui aurait conseillé de se méfier de moi, concernant cette action charitable [Pourquoi ? Daniel ne me donnait aucune explication],

b) que l’ordinateur portable, que je lui avais fait parvenir au Bénin (par l’intermédiaire de M. X.), n’avait aucune autonomie et que donc il me réclamait maintenant une batterie neuve pour remplacer l’ancienne (une demande coûteuse).

 

Mais en même temps, il faisait tout pour me pousser à maintenir mon voyage au Bénin, après que je lui avais annoncé l’annulation de mon voyage (en raison du fait que Florence, elle-même, annulait son voyage).

 

Continuellement, le comportement de Daniel, me paraissait complètement déroutant, incompréhensible.

 

Daniel, normalement si méfiant, ne cessait de me faire (chanter) les éloges de Florence et de son ONG, me montrant admiratif, par exemple, la page Facebook de l’ONG GHA de Florence, et le fait qu’elle l’a mise à jour avec les photos qu’elle a prises lors de son dernier voyage au Kenya en décembre dernier. Fait dont Florence ne m’avait pas mis au courant[28].

 

Quand j’avais fait le reproche à Florence de ne m’avoir pas annoncé son voyage au Cambodge, en mars 2014, elle m’avait répondu abruptement « mes choix sur ma vie privée n'ont pas à être discutés », montrant déjà dans cette phrase le caractère autoritaire de Florence.

Je lui avais répondu que « lorsque l’on travaille en équipe solidairement, ces choix sont justement à discuter ensemble. Or alors le voyage au Bénin, ensemble, n’est pas de la sphère du privé.

Un voyage exploratoire au Bénin, cela se discute ensemble. Or il n’y a jamais eu de discussion sur ce voyage ».

Elle m’avait rétorqué, par mail, témoignant un certain manque de respect :

« Désolé Benjamin tes mails d'explications et de morale ne m'intéressent pas. »[29].

 

Très vite, le caractère suspicieux (« parano ») de Daniel et Florence avaient pris le dessus, se renforçant mutuellement[30].

Ce sont des personnes, qui sans cesse, se prennent très au sérieux.

 

Par exemple, Florence s’était mise en colère, parce que j’avais parlé du projet d’école de ADJET à des amis d’ONG à Madagascar, sans leur avoir parlé auparavant[31].

A partir de ce moment, j’ai été dépossédé du projet commun à Daniel et moi.

Je me suis demandé si cette raison, avancée par Florence, n’a pas été le prétexte du  « coup d’état » de cette dernière pour me déposséder de mes propres projets.

 

J’avais répondu par un mail reflétant mon état d’esprit,  encore sous le coup du choc psychologique et de l’écœurement que j’avais ressenti face à l’attitude dévalorisante, dure, insensible[32], egocentrique et non-solidaire, injuste, de Florence et de Daniel, qui transparaissait dans leurs derniers mails.

 

Et j’avais mis volontairement Daniel en copie de ce mail, pour lui faire comprendre que je ne partageais pas sa philosophie ou son approche des choses.

 

Note : En fait je n’ai pas voulu répondre à ses messages cherchant à dévaloriser systématiquement toutes mes actions passées. Car mes réalisations ont été souvent immatérielles et invisibles.

Par exemple, l’association « Papillons en cage » _ soutenant les malades souffrant de céphalées de tension chroniques _, que j’ai contribuée à créer en novembre 2006 et dont je suis toujours le président depuis 8 ans et après 5 AG, est toujours active[33].

Depuis 2008, je distribue ma base documentaire de documents pour le développement durable des pays en voie de développement[34]. Je sais qu’elle est très utile et qu’elle sert concrètement (et j’ai aussi reçu des félicitations pour ce travail important de compilation de documents et vidéo, que je réalise depuis 6 ans).

Quant à mon association « La transhimalayenne[35] », elle est en sommeil, à cause justement de ma rencontre (entre 2002 et 2004) avec une personne, présidente d’une ONG pro-tibétaine, Pierrette, ressemblant justement à Florence.

 

C’est à ce moment-là que j’aurais dû les quitter (même si je perdais mon billet d’avion et plus de 570 €). Car à la relecture de tous ces échanges, je me suis aperçu, à la longue, mais trop tard, à quel point Florence comme Daniel se reposaient sur tout mon travail et mes apports.

 

J’avais été vraiment perturbé par cette expérience, surtout avec Daniel, au point que j’ai rédigé cet ouvrage :

 

a) Le Grand livre des imposteurs: Histoire et psychologie des gourous, prophètes, escrocs, mystificateurs, menteurs, imposteurs et mythomanes, Benjamin LISAN, août 2020, 305 pages, 24,79 €, https://www.amazon.fr/dp/B08FV3B1ZV

b) Version PDF gratuite : Le Grand livre des imposteurs, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/petits_souvenirs_sur_les_mythomanes_et_menteurs_pathologiques.pdf

 

Par la suite, j’ai préféré continuer à aider en Afrique, mais uniquement par des conseils scientifiques (agronomiques …), et avec des mises en relation des personnes, demandant de l’aide, avec les bonnes personnes et leviers, mais plus jamais aider ces personnes avec mes propres finances.

 

7.3        Ce que j’ai su par la suite sur la parcourt de Florence

 

Au départ, Florence faisait partie de l'ONG « Wings for Earth » (aujourd’hui « Interactions & Solidarity Monaco », Fondation du Prince Albert).

 

Puis, Alda C. _ la co-équipière de Florence dans le Rallye sportif  « A… » au Maroc, du 15 au 30 mars 2009 _ a créé l’association loi 1901 « GHA »,  en 2008.

Puis, en raison d’une restructuration du bureau de GHA, à l’initiative de Florence, une nouvelle équipe est en place, provoquant le remplacement de Alda par Florence à sa tête, et le départ de nombreux membres, en raison de ce qu’il considèrent comme le « coup d’état » de Florence [36].

 

Mme Alda C., Fondatrice de l’ONG « GHA », que j’ai contacté, m’a donné, au téléphone, son témoignage sur Florence :

 

Florence est une personne :

 

·         Individualiste,

·         Qui ne consulte personne.

·         Qui ne délègue rien.

·         Qui ne respecte pas les autres.

·         Qui ne sait pas travailler avec les autres.

·         Qui ne communique pas, ne transmets pas l’information, ne communique pas les documents de l’asso.

·         Qui est secrète.

·         Qui a un ego surdimensionné, qui ne se remet jamais en cause.

·         Qui épuise tout le monde.

·         Qui a fait fuir, de l’ONG, après son « coup d’état » :

 

1)      Beaucoup de sociétaires (donateurs),

2)      Mme Alda C. elle-même (avec qui a été souvent en conflit avec Florence),

3)      La trésorière (celle qui s’occupait de la comptabilité).  

 

Par la suite, Florence s’est occupée de tout dans l’ONG, y compris sa comptabilité.

 

Mme Alda C. a fondé l’ONG. Florence l’a rejoint plus tard au sein de GHA. Puis elle cherché à s’imposer face à Alda.

A cause d’elle beaucoup de gens ont quitté son ONG, ainsi elle se retrouve toujours toute seule dans l’ONG, à la diriger seule.

 

Depuis longtemps, son unique source de financement pour GHA était le soutien financier d’une grande école de Toulouse (qui aide GHA depuis des années).

 

A l’inverse, Alda affirme qu’il ne faut pas mettre en doute :

 

1)      La générosité de Florence,

2)      Son honnêteté.

3)      Le fait que GHA est vraiment son bébé, et qu’elle ne vit que pour GHA.

 

Mme Alda C. a confirmé qu’elle a tenté de « faire avec » la personnalité [autoritaire] de Florence, mais qu’à la longue, elle a abandonné.

 

7.4        En conclusion sur Daniel

 

Je me suis fait « abuser », par Daniel et ses belles paroles, beaux discours, flatteries …, aussi parce qu’il ne m’est jamais venu à l’esprit qu’un « agronome » agissant en Afrique, pour le « bien », pouvait être un grand paranoïaque égocentrique.

 

En fait, dans l’histoire que je viens de relater, je crois que c’est surtout Daniel qui a manipulé, en permanence, tout le monde. Car il est parfaitement capable, un jour, de vous flatter[37], puis le lendemain, de vous dévaloriser brutalement (c’est que l’on appelle la technique des « injonctions contradictoires », un moyen pour désorienter et déstabiliser leur victime).

 

Les grands paranoïaques sont souvent des gens « sur-combattifs » (combattifs excessivement, sans garde-fou), qui, du fait de leur peur permanente de la persécution ou d’être démarqué, ont développé une intelligence supérieure à la moyenne.

Mais à cause leur paranoïa, de leur quérulence et de leur combattivité excessive, ils peuvent être très dangereux[38].

 

Comme il est un grand paranoïaque, donc toute critique, contre lui, même si elle est fraternelle, amicale et bien intentionnée, sera considérée, par lui, comme une attaque personnelle, voire comme un crime de lèse-majesté.

 

Comme tous les grands paranoïaques, Daniel est très égocentrique, il ne voit jamais le mal qu’il fait aux autres, mais il voit toujours le mal réel ou imaginaire qu’on lui fait.

 

Il s’autorise toujours à commettre (à escroquer, à trahir, à ne pas respecter les autres, à mentir, manipuler …), ce qu’il n’autorise pas aux autres.

Comme il voit, dans son délire paranoïaque, des méchants partout, qui lui veulent du mal, donc il est persuadé, que pour se défendre contre cette menace existentielle et souvent imaginaire, qu’il le droit légitime de mentir et de tromper tout le monde.

 

Je crois que le « péché originel » de Daniel est d’avoir été paresseux, de ne pas avoir fait l’effort de réussir ses études d’agronome ou de biologiste, à l’Université d’Abomey-Calavi, alors qu’il avait, du fait de sa très grande intelligence, les capacités de les réussir. Surtout, son grand mensonge est d’avoir fait qu’il avait réussi ses études et qu’il avait les diplômes.

 

A cause de cet absence de diplôme :

 

1) Il est obligé de s’enfermer dans la spirale du mensonge, spirale et peur d’être démarqué, contribuant à renforcer sa paranoïa (c’est ce piège du mensonge, dans lequel il s’est enfermé, qui peut le rendre très dangereux, à l’exemple du menteur pathologique, Jean-Claude Roman).

2) Pour survivre, il est obligé de vivre d’expédients divers :

 

a) escroqueries de bonnes âmes, dans le monde, en promettant, avec leur aide, la réalisation de projets agroécologiques, qui ne verront pas le jour,

b) cours de cultures potagères et d’élevage, sans moyen et sans travaux pratiques, pour des jeunes sans repère et/ou déscolarisés (!).

 

Persuadé qu’il n’est pas un intellectuel et que l’Université favorise les intellectuels, ils s’est persuadé qu’il allait à l’échec en poursuivant ses études. En fait, il se trompe : C’est lui-même qui s’est mis en condition pour aller vers un échec.

 

Alors qu’il est encore jeune et a les capacités, il pourrait parfaitement reprendre et réussir ses études.

 

Avec ce diplôme, ce sésame, il obtiendrait plus facilement un emploi, a) dans un labo privé ou étatique, b) sur le projet agroécologique la Grande Muraille Verte[39] etc.

 

Etant donné son intelligence, il aurait pu devenir chercheur à l’Université à Abomey-Calavi ou dans d’autres Universités.

 

Les problèmes principaux de Daniel sont sa mégalomanie et son addiction au mensonge. Pour qu’il puisse enfin sortir de la paranoïa et sa monde de vie actuel (vivre d’expédients), il faudrait qu’il devienne enfin honnête (qu’il ne mente plus jamais) et humble. C’est loin d’être gagné.

 

7.5        Annexe : derniers développements de cette histoire

 

Le 9 juillet 2021, Daniel m’a envoyé soudainement trois mails :

 

De : Daniel O.

Envoyé : vendredi 9 juillet 2021 01:09

À : LISAN Benjamin SFR <benjamin.lisan.prestataire@sfr.com>; benjamin.lisan@free.fr

Cc : Daniel R... <daniel.r...@laligue.net>

Objet : Mis en garde

 

Bonjour Mr Benjamin

Après maintes interpellations par rapport à la suppression de mes pièces d'identité que tu as mis sur internet , les gens de mauvaise foi s'en servent pour anarquer d'autres en mon nom .

 

https://b.21-bal.com/doc/5775/index.html?page=5

Vu que j'étais averti plusieurs fois et tu n'as pas voulu optemperer , tu seras responsables des deconvenues que cela engendreraient .

Gaston Daniel O.

 

De : Daniel O.

Envoyé : vendredi 9 juillet 2021 09:11

À : benjamin.lisan@free.fr

Cc : Daniel R... <daniel.r...@laligue.net>; vero.l...@gmail.com; Association GHA

Objet : Mis en garde

 

Bonjour Mr Benjamin

Après maintes interpellations par rapport à la suppression de mes pièces d'identité que tu as mis sur internet , les gens de mauvaise foi s'en servent pour anarquer d'autres en mon nom .

https://b.21-bal.com/doc/5775/index.html?page=5

Vu que j'étais averti plusieurs fois et tu n'as pas voulu optemperer , tu seras responsables des deconvenues que cela engendreraient .

Gaston Daniel O.

De : Daniel O.
Envoyé : vendredi 9 juillet 2021 12:49
À : LISAN Benjamin FREE <benjamin.lisan@free.fr>
Cc : 'Daniel R…' <daniel.r...@laligue.net>; vero.l...@gmail.com; 'Association GHA’; ‘Mahafous S.’
Objet : Re: Mis en garde

 

Pour tout le respect que j'ai pour toi Benjamin et d'ailleurs à tous les amis , partenaires qui travaillent avec moi jusqu'a ce jour , je tiens à te dire de t'arranger pour que ces pièces quittent le net car tu es la seule personnes  qui à photographié mes pièces .

2- 4000 euro ! Je voudrais que tu sois plus explicites et ne mélange pas les pédales car ma relation avec GHA n'a rien à voir avec tes efforts pour notre projet d'école de developpement Durable . . Tu avais amené 9 tablettes et tu as  marché ou pétinés  4 avant de partir . les 5 restant sont conservés jusqu'a present . la vidéo projecteur est toujours là. le disque dure et les DVD sont toujouts la. Tes écrans achétés sur les disques durs[40] envoyé par veronique sont toujours là . le remorque , les rallonges sont toujors là ainsi que ton appareils photo kodak .

Julien et ces freres ainsi que la famille Zanvo sont témoin de toute ton séjour où j'étais hébergé sur deux semaines dans mon local étudiant de 3 sur 4m avec ventilateur allumé 24h/24h sans te prendre un seul francs d'hebergement . je te puisais de l'eau , elctricité ..... Tu n'avais même plus de chemise et c'est ma chemise que j'étais donné pour ton retour en France . Je n'oublies pas l'accueilles que la famille zanvo qui est ma famille jusqu'a ce jour t'ont donnée.  Julien et moi ainsi que d'autres sommes opposées à l'achat des écrants mais tu as tenu le faire histoire de pourvoir prouver à ceux qui ton aidée à nous visiter que quelque chose  a été fait sur place . je reconnais que tu m'avais envoyé 50€ histoire de reparer ma moto afin d'aller rencontrer les femmes de midangbé ( environ 250km de cotonou ) pour te donner des photos qui tu devrais mettre dans le dossier d'informatique de notre beau projet d'Ecole de Developpement Durable pour pressenter aux bailleur car tu me repetais chaque fois que tu as besoin d'un dossier béton pour decrocher le financement .

Je n'étais jamais forcé à venir me voir au Benin . Tu était venu de ta propre volonté et je ne pense pas que tu attendais que je te paiye tes billets et visa .

- Ordinateur portatif m'a été octroyé par une amie de Florence mais tu a été le canal par lequel cela m'est parvenu

- Mon voyage sur Sierra léonne je reconnais la contribution de GHA association ainsi que l'ouverture de compte ADJET et déclaration officielle . L'organisation avec laquelle je continue à travaillé jusqu'a ce jour .

 

NB: Sois claire dans tes écris et donnes plus de detailles sur les fonds que tu m'as personnellement envoyé .

 

Joyeux Anniverssaire à toi

Gaston Daniel O.

 

Cette fois-ci, ce 9 juillet[41], il me demande de détruire des informations ( qui se trouvaient auparavant sur le site d’ADJET), se retrouvant, maintenant, depuis 2017, sur ce nouveau site https://b.21-bal.com/doc/5775/index.html?page=5, site web sur lequel j’ai aucune maîtrise ou contrôle (car je ne suis pas le webmaster de ce site).

 

Pourquoi me réclame-t-il ce service, alors qu’il sait que je n’ai aucun contrôle sur ce site ?

A moins que Daniel soit paranoïaque et qu’il pense vraiment et sincèrement que j’ai mis ces données volontairement sur lui et ADJET, pour lui nuire (?).

 

Après avoir eu l’information en provenance d’un contact à l’Université d’Abomey-Calavi, pour obtenir la confirmation d’absence de diplôme à/de l’UAC, par Daniel, afin de prévenir ses donateurs, je reçois, au contraire, la contre-information suivante : Daniel possède bien ces deux diplômes (voir ci-après) :

 

·         Maîtrise SN (Sciences Naturelles) FAST-UAC (FAST : Faculté des Sciences et Techniques d’Abomey-Calavi).

·         Master-RESBIOil FAST-UAC (Gestion des Ressources Naturelles et de la Biodiversité).

 

Comme ce contact me conseille plutôt de calmer le jeu avec Daniel, je lui envoie ce mail :

 

« Daniel, J’aimerais repartir de bonnes bases, entre toi et moi, et ne plus être dans le conflit permanent, qui nous fait perdre du temps et de l’énergie.

Si tu peux nous réaliser des projets effectifs, crois mol, il y aura d’autres projets. Et je serais le premier à te soutenir et à te prier m’excuser pour les quiproquos (ou les manques de compréhension) entre nous (et j’aurais d’autres projets à te proposer) ».

 

Puis, après l'avoir envoyé, je me suis demandé si j’ai vraiment bien fait de calmer le jeu avec Daniel O.

 

Car Daniel et son âme damnée, la présidente de l’ONG Française GHA, Florence, ont tellement menti avec moi.

 

1/ Florence et moi devions nous rendre, ensemble, au Bénin, en mars 2014, pour apporter du matériel (informatique) et voir les réalisation de l’association ADJET de Daniel.

Au dernier moment, elle m’annonce qu’elle ne vient pas (au prétexte qu'à la même période, elle doit se rendre au Cambodge).

Mais malgré tout, Florence tout comme Daniel m’incitent à maintenir mon voyage et à apporter le matériel informatique, que j’avais promis à Daniel (j’avais 57 kg avec moi d’affaire et Daniel est venu avec un véhicule et 3 ou 4 jeunes de son association pour réceptionner le matériel).

Dans ce 3ème mail du 9 juillet, il prétend « Tu n'étais jamais forcé à venir me voir au Benin. Tu étais venu de ta propre volonté et je ne pense pas que tu attendais que je te payes tes billets et visa [… je t’ai hébergé, dans une petite case en tôle, où il faisait 40° à l’ombre] sans te prendre un seul francs d'hébergement ».

 

Le cynisme de D. apparaît dans cette phrase « sans te prendre un seul francs d'hébergement », alors que j'étais venu comme un Père Noël, chargé de cadeau, et alors que j'ai tout payé sur place.

 

Sur place, il n’a cessé de m’isoler, chez lui, durant 3 semaines, et de me mettre la pression pour que je lui achètes deux unités centrales d’ordinateurs et trois écrans d’ordinateurs (soi-disant pour la salle informatique à créer pour ADJET. Pour cette salle, j’avais aussi amené une autre unité centrale et un équipement réseau (switch), de France).

 

Il m’a tenté de me pousser à payer 220€ pour que son ami informaticien Mahafous S. (un désigner professionnel de sites web) réalise un site web, plus professionnel et mieux que celui que j’avais réalisé (finalement, je leur avais fait la promesse de trouver un financement pour ce site web, dès mon retour en France. Etant donné la tournure ultérieure qu’ont pris nos relations, après mon voyage, ce projet de site ne s’est pas concrétisé).

 

Mahafous S., dans le diaporama, qu’il avait réalisé, juste après notre rencontre (et réunion), proposait une nouvelle structuration et organisation des menus pour le site web d’ADJET _ voir l’image ci-après.

 

Par ailleurs, daniel a osé écrire, dans son 3ème mail du 9 juillet « Julien et moi ainsi que d'autres sommes opposées à l'achat des écrans mais tu as tenu le faire histoire de pourvoir prouver à ceux qui ton aidée à nous visiter que quelque chose a été fait sur place. ».

Alors que c’est lui-même qui m’a amené au magasin informatique, où il avait vu le matériel informatique (occasion relativement neuve), qu’il voulait avoir. Et il m’a indiqué ce qu’il fallait acheter et il a attendu, jusqu’à ce que j’aie tout payé.

 

J’ai aussi découvert que Florence s’est aussi rendu au Bénin, en 2014, peu de temps après mon voyage dans ce pays, pour aider séparément ADJET (sans moi) et un association de femme, à Djegou-Nagot, à côté de Porto-Novo.

 

Potager pour les femmes” de Djégou Nagot (Bénin), 2014, https://www.gazelle-harambee.org/potager-pour-les-femmes-de-djegou-nagot-benin/

 

Or, D. et moi, nous sommes allés, à moto, à Porto-Novo, pour voir le Centre Agroécologique Songhaï (de Porto-Novo). Cette fois-ci à ma demande. Et il a profité pour aller voir ses parents qui vivent aussi à Porto-Novo. Mais jamais, sur place, il ne m’a jamais parlé de cette association de femme, à Djegou-Nagot (!).

 

J'ai aussi découvert que Daniel a créé, le 01/02/2016, un blog (d'une présentation plutôt professionnelle, donc assez bien fait), contenant une présentation de son association ADJET de ses activités, depuis 2016 : http://ongajedd.over-blog.com/

 

La seule chose vraie, dans le flot de mensonges de Daniel, est qu’il m’a « donner des photos qui tu devrais mettre dans le dossier d'informatique de notre beau projet d'Ecole de Développement Durable pour présenter aux bailleur, car tu me répétais, chaque fois, que tu as besoin d'un dossier béton pour décrocher le financement ».

 

En fait, en 2009, son association se nommait « Opération bénédiction » et n’était pas déclarée en préfecture. C’est moi qui lui ai suggéré le nom d’ADJET et qui l’ai incité à déclarer son association en préfecture, en 2012.

 

Tout le temps, toutes ces cachotteries (finalement de sorte de trahisons de ma confiance), celles de Florence (qui ne jamais informé de son voyage au Bénin, en 2014, juste après mon propre voyage, en 2014) et celle de Daniel (dont celui sur la venue de Florence) ont contribué à tuer toute la confiance que je plaçais, au départ, dans ces deux individus, et tout amitié, qu’il y a pu avoir entre Daniel et moi, en supposant que ses témoignages d’amitié étaient sincère _ ce dont je doute maintenant. Le manque d’honnêteté et de transparence, entre acteurs travaillant sur le même projet, est souvent le meilleur moyen de couler et d’abîmer moralement l’esprit de ce projet.

 

Accepter d'adopter une démarche d'apaisement, envers D. a été, pour moi, comme devoir avaler une nouvelle couleuvre.

D’autant plus, après déjà 1) m’être fait rouler dans la farine, en mars 2014, 2) n'avoir jamais été respecté, par lui, depuis 2011. Alors j’avais donné beaucoup, alors que je n'étais pas riche, et que D. le savait, pourtant.

 

Par ailleurs, J’ai toujours donné gratuitement ma base de données documentaire pour le développement durable (40.000 documents classés selon 1600 thèmes différents, 73 Go), durant mes voyages en Afrique.

 

Lorsqu’on discutait, ensemble, Mahafous Saka, Daniel et moi, de la mise à disposition de ma base de données documentaire, sur le futur site professionnel d’ADJET, j’avais proposé que cette base soit mise à la disposition gratuite de tous, via une interface Intranet. Au contraire, Daniel voulait que l’accès du public à cette base, soit payant. Quand j'étais sur place au Bénin, j'avais été frappé par l'avidité financière constante de Daniel pour l'argent.

 

Sinon, c’est peut-être à cause de la création, en 2016, de son blog http://ongajedd.over-blog.com/ (comme je l’ai dit, assez professionnel, au niveau présentation générale et de son association), que Daniel m’a demandé, fin 2016, de détruire le site web, que j’avais réalisé pour lui (peut-être parce qu’il n’avait plus besoin du site que j’avais réalisé pour lui (?)). Or ni en 2016 et ni le 9 juillet 2021, il n’a jamais parlé de son nouveau site.

 

8         Un groupe Facebook consacré aux beaux jardins et belles fleurs

 

J’ai créé, en 2018, un groupe Facebook consacré aux beaux jardins et belles fleurs, qui a maintenant 78.000 membres.

 

Comme ce groupe n'a d'autre enjeu que le plaisir de de ses membres et de leurs yeux, nous ne cherchons donc, comme candidats dans notre équipe de modérateurs, que des personnes de bonne volonté et capables de favoriser les relations d'amitié entre nous, au sein de notre propre équipe.

 

En effet, nous avons eu des mauvaises expériences, par exemple avec des personnes, pourtant abattant beaucoup de travail de modération, mais "dictatoriales", directives, autoritaires  :

 

a) n'hésitant pas à dénigrer, voire à chercher à humilier certains membres de notre équipe de modérateurs,

b) voulant tout de suite se poser en dirigeant du groupe, en voulant y révolutionner tout (son fonctionnement etc. ...), sans tenir compte de l'histoire du groupe ou des relations d'amitié existantes dans notre équipe[42].

 

Pour que notre travail de modération soit raisonnable, il nous faudrait être dizaine à la modération (dans notre équipe).

Mais il nous est arrivés d’être seulement trois à la modération.

Comme chaque jour, nous avons environ 210 demandes d'adhésion, ... même, parfois, certains jours, jusqu'à 300, les modérateurs ont souvent beaucoup de travail. Il arrive que des nouveaux venus à la modération craquent et finalement quittent l’équipe.

 

Il est certains que quand des gens sont épuisés, débordés par la tâche, voire sous pression, que des personnes soient momentanément blessantes, « méchantes » ou agressives, sans le vouloir, avec les autres.

Le travail de modérateur demande beaucoup de doigté et de diplomatie, avec les membres et même dans l’équipe.

 

Mais les personnes, dont je parle, ne sont pas momentanément blessantes, « méchantes » ou agressives, elles le sont malheureusement, tout le temps.

 

Pour faciliter l’administration de ce groupe, a été créé un groupe Messenger des administrateurs et modérateurs de ce groupe Facebook consacré aux jardin.

 

Par exemple, j’ai personnellement, rédigé, pour les modérateurs, un guide de la modération, pour les nouveaux venu :

 

Exemple de règles et conseils d'administration dans un groupe Facebook, B. LISAN, le 30/06/2021, 9 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/regles_admin_grp_amoureux_des_beaux_jardins_V3.htm

 

J’ai essayé de faire que la gestion du groupe par l’équipe soit démocratique. Or un défaut de la démocratie est qu’elle nécessite beaucoup de discussions, que certains appellent, d’une façon critique, « palabres » :

 

Par exemple, avec V., au sujet du projet de concours photo, une idée de V., que nous devons lancer bientôt dans le groupe. En effet, V. avait défini assez précisément les grandes lignes de ce concours et elle ne comprend pas pourquoi l'équipe en discute longuement :

 

« Nous avons déjà passé assez de temps à débattre du sujet.

Nous avons perdu beaucoup de temps, le concours devrait déjà être lancé, les vacances approchant.

Je suis du même avis que M., nous nous prenons la tête ».

 

Pour résoudre les conflits entre membres, concernant cette discussion sur ce concours, j'ai proposé d'organiser une visioconférence ensemble. Réponse de V. :

 

« Sauf que personne n'est dispo pour la visioconférence et les vacances approchant, nous aurons moins de chance d'avoir des participations. [...]

Je suis surtout agacée par le fait de cette perte de temps énorme, alors que cela pourrait être simple ».

 

V., lors de ces longues discussions, nous avait expliqué qu'elle veut que le groupe soit géré comme une entreprise, d'une façon pro et efficace, et non comme un "groupe planplan".

 

Pour présenter son projet sur la nouvelle façon d’administrer le groupe, elle utilise souvent des concepts comme "Personne-cible" , "marketing Web" etc. Elle ne comprends pas pourquoi ce langage suscite des oppositions (surtout des membres de l’équipe qui ont plutôt une sensibilité de gauche).

 

En raison de toutes les discussions et oppositions, dont la mienne, autour de sa façon de voir l'administration du groupe, mécontente de l’opposition qu’elle a rencontré face à ses idées, elle décide de quitter le groupe, en justifiant son départ ainsi :

 

« J'ai fait fausse route en voulant donner une impulsion pro au groupe.

Certains d'entre vous semblent vouloir garder une gestion plus artisanale, dans laquelle je ne vais pas du tout m'épanouir. Je respecte ce choix et préfère me retirer.

[...] Je sais vous êtes tous investis et faites du bon boulot. [...]

J'assume pleinement mon erreur de stratégie.

Merci de m'avoir ouvert les yeux et aidé à changer de voie ».

 

V. en quittant le groupe, a entrainé le départ de son amie P., le justifie ci-dessous :

 

« Pour quelqu'un qui prône la non-entreprise, tu as répondu comme un patron le ferait auprès d'un de ses employés. Certains modérateurs inscrits sur la liste ne participent jamais [à la modération] !!!! Donc si ta manière de remercier un modérateur compétent et opérationnel est de le descendre en public s'il admet qu’il ne peut pas s'épanouir dans ce groupe, je préfère partir et je crains ne pas être la dernière à le faire. Ce fut une première expérience pour moi, pas de regrets mais pas dans ces conditions ... trop de palabres pour peu d'effets.

Je me sors des modérateurs et du groupe de discussions.

Bonne continuation ».

 

Par exemple, une des anciennes modératrices, nouvelle venue, M., étaient souvent blessante. Par exemple, concernant ce document, ci-avant, exposant les règles et conseils d’administration du groupe, elle écrivait :

 

« Bonjour... (sans vouloir être critique car l'idée de base du groupe est bonne) [...] ce que je trouve dommage car au final c'est le groupe et les membres qui en pâtissent de cette " incohésion" (dsl de l'orthographe) ...à mes yeux il ne faut pas faire rentrer de nouveaux modérateurs (dont je fais partie), sans connaître leurs façon de faire et de penser (je suis plus pour la confiance à long terme) ..😊😉 (après je suis pas dans le groupe pour semer la zizanie bien au contraire) mais juste mon opinion 😉😉😅

[…] votre doc a une utilisation pour les modérateurs peut être, c'est aussi un fatras de trucs inutiles[43].

Vous êtes incapables de gérer ce groupe seul avec qu'à 2 c'est faisable à raison d'une h par jour, en faisant les choses intelligemment et en ne se dispersant pas comme vous le faites ; mais chacun ses priorités.

Alors laissez tomber vos règles si vous êtes vous-même incapables de les respecter et si vous cherchez des larbins pour faire les boulots qui vous emmerdent, bénévolement bien sûr et en fermant sa gueule !

C'est votre groupe, ça le restera, vous y serez seul à l'administration aussi, les modos ne sont pas vos larbins, vous n'avez en aucun cas à leur parler comme vous le faites, sans vous remettre en question ; et votre démocratie, elle a une sale gueule ; bon courage aux autres ! enfin ceux qui restent quoi, ne va pas y'en avoir bcp et longtemps ».

 

Puis, elle a quitté le groupe avec fracas.

 

Note : Certaines personnes, quand elles quittent, avec fracas, un groupe Facebook, prévoient qu’avec leur départ, le groupe n’aura plus longtemps à vivre.

 

Quand l’on dirige ou gère un groupe important, nous devons nous attendre à ce genre d’avatar, à des incompatibilité de vision philosophique, sur la façon de gérer le groupe, voir à des incompatibilités personnelles entre membres de l’équipe.

 

Dans le cas de V., elle avait d’excellentes idées. Mais elle était plutôt directive, ne comprenait pas ou n’admettait pas le débat démocratique. Quand par exemple, A. contestait une de ses idées, alors V. accusait A. de vouloir imposer ses idées et de ne pas être démocrate. En fait, elle ne supposait aucune opposition à ses idées, quand elle les considérait comme bonnes.

 

Bref, le débat démocratique n’est pas facile, c’est un art difficile.

 

Heureusement, nous avons aussi régulièrement des messages de soutien de la part de membre, comme avec ce message sympathique de Ine :

 

« Étant admin dans mon groupe et modératrice dans un autre , je sais que ce "job" n’est pas de tout repos.

Bon courage à l’équipe ! ».

 

9         En conclusion sur certains responsables dictatoriaux d’ONG

 

Certains dirigeants d’ONG, sont souvent blessants, faisant preuve d’une profonde insensibilité ou dureté, envers les autres (les membres du bureau, les membres ordinaires …). Ce sont souvent des personnes intelligentes, bourrée d’idées, mais se considérant comme supérieures aux autres et donc n’ayant pas de compte à leur rendre, concernant leurs décisions, au sein de leurs ONG.

Ce sont souvent des personnes persuadées de détenir la vérité absolue. Elles ne doutent jamais de rien et encore moins d’elles.

Je crois que leur motivation principale est et reste toujours le pouvoir.

 

Beaucoup d’entre elles ont un fond paranoïaque. Quand elles sont critiquées, elles se voient toujours comme victimes et ne voient jamais le mal qu’ils commettent.

 

Certaines, à cause de leur fond paranoïaque, sont incapables de comprendre le processus d’élaboration et de décision démocratique. La décision adoptée peut être imparfaite, mais elle issue soit d’un compromis, soit d’un consensus.

Il faut savoir accepter la critique. Les autres, en vous critiquant, ne cherchent pas nécessairement à vous nuire ou à vous imposer leurs idées. Ils peuvent être au contraire bien intentionnés.

La vie démocratique n’est pas qu’une suite de rapports de forces violents, avec d’une côté la victoire d’un clan et de l’autre, la défaite (l’humiliation) de l’autre clan.

Elle peut être aussi une suite de relations amicales, bienveillantes, et d’une succession de compromis (et compromis ne veut pas dire compromission).

 

Ce besoin de domination absolue, cchez certains dirigeants, au sein d’ONG est probablement lié à un désir de revanche et de reconnaissance, en eux. Diriger une ONG d’une façon autoritaire (dominer) leur permet d’exister, encore plus, à leur yeux et aux yeux des autres.

 

Malheureusement, certains responsables d’associations humanitaire, à force de vouloir dominer, ont perdu l’esprit charitable qui devrait être la qualité de tout bénévole œuvrant dans l’humanitaire.

 

10    En conclusion générale

 

Gérer une association n’est jamais simple, surtout quand on veut le faire démocratiquement et qu’on veut mettre d’accord, ensemble, tous ses membres.

 

En tant que responsable, l’on n’est pas exempt d’erreurs, voire d’aveuglement.

 

Ce qui est important est de s’en rendre compte, de le reconnaître et corriger ses erreurs.

 

Sinon, il n’est pas toujours facile de choisir la bonne personne à la tête d’une association.

Parfois, derrière l’apparence dynamique et géniale d’une personne, il n’est pas toujours facile de discerner sa paranoïa, qu’en général, elle cherche à dissimuler.

 

Mais malgré tout, on peut repérer des signes d’autoritarisme chez une personne.

 

Note : Dans mon document, je n'ai pas abordé de nombreuses autres pathologies (jalousies, relations sadomasochistes, paresse, fausseté, perversité ...), car leur liste serait trop longue.

 

11       Annexe : Raisons possibles poussant une personne à devenir dictatoriale ?

 

Comme il est dit dans la citation de Nicolas Machiavel, que j’ai cité plus haut : “La soif de dominer est celle qui s’éteint la dernière dans le cœur de l’homme. ”.

 

Mais je pense qu’il n’y a pas que cela.

 

Je n’ai pas de certitudes, mais je pense que leur psychologie dominatrice, directive, voire dictatoriale, est probablement liée à plusieurs facteurs :

 

1) à des blessures infectées, à des dévalorisations, à un sentiment de déclassement, à une frustration, conduisant à un besoin de survalorisation, de revanche ou de vengeance [facteur renforçant leur combativité, leur insensibilité, voire leur psychopathie],

2) à leur éducation, à une enfance où ils étaient adulés, enfants-rois, surprotégés, gâtés [facteurs renforçant leur narcissisme, voire leur mégalomanie] …

3) à leur éducation, au fait qu’on ne leur a pas appris l’esprit de la démocratie, celui de l’humanisme, du respect des autres, celui des droits humains  (voire la laïcité, les humanités, l’histoire …).

 

Tout comme dans les cas de Staline et Hitler, il existe des parents ayant tendance à surprotéger leurs enfants, les gâter, les défendre des maltraitances de leur conjoint, tandis que l’autre conjoint les maltraitent, peut-être psychologiquement, ou les dévalorisent. Ce qui ne favoriserait pas alors l’établissement de repères moraux, chez eux.

 

Comme ils ont été hyper-valorisés et dévalorisés, en même temps, il y a un besoin, peut-être, pour eux, de prouver aux autres, de se prouver, d’être toujours le plus fort. Il a peut-être, chez eux, une soif inextinguible de prouver. Même s’ils ont pu avoir momentanément de la reconnaissance ou de « l’estime » (?), leur mégalomanie reprendrait toujours le dessus.

 

Une des composantes de leur mégalomanie et insensibilité morale serait peut-être due une violence psychique, à une violente frustration, la plus souvent dissimulées (sauf en de rares occasions) mais qu’ils ont envie de libérer.

 

Et cette violence, en eux, est peut-être liée à une violence psychique subie [momentanément ?] durant leur enfance.

 

Peut-être, y a-t-il chez ces personnes un désir de revanche perpétuel ou irrésistible, à l’exemple d’Hitler ? Qu’a donc pu commettre le Père d’Hitler, Aloïs, pour conduire son fils à lancer la 2nde guerre mondiale, à exterminer tous les Juifs, à contribuer à tuer plus de 60 millions d’être humain ? Hitler a pris le prétexte de la revanche contre le traité de Versailles, pour accomplir sa propre revanche, une terrible revanche, et assouvir sa vengeance. Ce ne sont que des hypothèses.

 

Table des matières

1       Le principal et éternel problème, la soif du pouvoir. 1

2       Faire la distinction entre une personne bien intentionnée mais maladroite et une personne volontairement nuisible à l’ONG.. 3

3       Le cas de Marcelline responsable d’une importante ONG pro-tibétaine. 3

4       L’organisation de « la marche Transhimalayenne pour le Tibet ». 5

5       Le cas de Pierrette. 7

6       Révolution au sein de l’association LAVE. 9

7       Le brouteur et Florence. 9

7.1         Daniel, brouteur et gourou. 9

7.2         La survenue de Florence dans mes projets. 14

7.3         Ce que j’ai su par la suite sur la parcourt de Florence. 20

7.4         En conclusion sur Daniel 21

7.5         Annexe : derniers développements de cette histoire. 22

8       Un groupe Facebook consacré aux beaux jardins et belles fleurs. 26

9       En conclusion sur certains responsables dictatoriaux d’ONG.. 29

10          En conclusion générale. 29

11          Annexe : Raisons possibles poussant une personne à devenir dictatoriale ?. 30

 

 



[1] a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Crozemarie

b) Le système Jacques Crozemarie, B. LISAN, 5 pages, 1999, http://benjamin.lisan.free.fr/developpementdurable/Le_systeme_Jacques_Crozemarie.pdf

[2] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_internationale_de_juristes#Rapports_sur_le_Tibet

[3] Or d’après ma propre enquête, je n’ai jamais trouvé une quelconque preuve allant dans ce sens des allégations de Marcelline.

[4] Je suis persuadé que dans son esprit, elle n’a commis aucune faute ou bien, pour elle, c’est une juste récompense pour toute l’énergie et les bonnes actions qu’elle fournit pour la cause tibétaine.

[5] Marche transalpine tibétaine, 10 août 2000, https://www.nouvelobs.com/societe/20000810.OBS6577/marche-transalpine-tibetaine.html

[6] Cf. La Transhimalayenne pour le Tibet : http://transhimalayenne.free.fr/ et http://transhimalayenne.chez-alice.fr/TRANS_2003.htm

[7] Ville du Nord de l’Inde, où vit le Dalaï-lama, une importante communauté tibétaine et où se trouve le siège des institutions tibétaines en exil et le siège de la plupart des grands associations tibétaines.

[8] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gu-Chu-Sum_Mouvement_du_Tibet

[9] a) Voir le chapitre "Pierrette", in "Des exemples pour « comprendre » et détecter les psychopathes", B. LISAN, 19/04/2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/politiques/Des-exemples-pour-detecter-les-psychopathes.htm

b) Affichant, par moment, une ferveur trop excessive, pour être totalement honnête.

[10] Soutien Culture Art Tibétains

[11] Cf. http://www.lave-volcans.com/intro.html

[12] Voici comment Florence m’avait annoncé la renonciation à ce voyage :

 

De : association GHA
Envoyé : jeudi 2 janvier 2014 18:45
À : LISAN, Benjamin (ext.)
Cc : Daniel
Objet : Re: Ordinateur reçu

Salut à tous,

Je suis un peu speed car je dois finir de remplir le dossier pour le projet de reforestation et je suis à la bourre !!

J'ai vu passer vos mails. Super pour le portable.

Pour ce qui est du voyage, c'est compromis pour moi, cette année, du moins, car je serai au Cambodge, en mars.

A très vite, plus longuement, Flo

 

Note : J’ai trouvé cette réponse de Florence, assez désinvolte et pas très sérieuse de sa part, car justement, c’était en mars ou avril qu’on devait partir ensemble en voyage exploratoire au Bénin. De plus, elle ne m’a jamais auparavant parlé de ce voyage au Cambodge.

D’autant que plusieurs mois avant, elle m’a déclaré qu’elle viendrait avec moi, au Bénin et qu’elle s’occuperait du volet comptabilité et financier, me répétant encore « Il nous faudra, avant cela [de lancer le projet], faire une visite sur place ».

A 3 mois de notre départ au Bénin, c’était un peu léger (!). Cela a eu d’importantes conséquences. Par exemple, elle _ qui semblait être moins naïve que moi _ aurait peut-être pu m’empêcher de me faire continuellement « anarquer » et pressuriser financièrement, par Daniel, sur place. Peut-être, elle se méfiait-elle déjà de Daniel. Mais je n’en saurais jamais rien. D’autant « qu’on ne réécrit jamais l’histoire ».

[13] Je dormais dans sa case et donc je pouvais lire, la nuit, ce qu’il tapait sur son ordinateur …

[14] Il voulait être sans cesse photographié, partout.

[15] En Afrique, l’on peut se faire facilement abuser par les discours anticorruption et anticolonialistes (anti Françafrique etc.), de politiciens talentueux et charismatiques, mais en fait ultra-corrompus, eux-mêmes. On connait le mauvais exemple de Robert Mungabe, un dirigeant très corrompu. Or beaucoup d’Africains l’adulent à cause de son discours populiste anticolonialiste et antiblanc.

[16] Devenu, entretemps, un des membre de l'ONG GHA, selon le bon vouloir de Florence, qui flairait, en lui, la « bonne recrue ».

[17] Il existe une théorie, appelée « théorie de l’engagement », qui explique pourquoi il est difficile et douloureux de revenir en arrière et de casser son rêve, lorsqu’on s’est engagé très ou trop loin dans une cause ou un rêve.

Cf. a) Engagement (psychologie sociale)https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagement_(psychologie_sociale)

b) Théorie de l'engagement et de la dissonance, https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/10-theorie-de-l-engagement-et-de-la-dissonance

[18] A l’image de l’escroc Jean-Claude Romand, ce dernier ayant aussi usurpé le titre de Docteur. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Romand

[19] Exemples de mails menaçants : 1) Mail du lundi 14 avril 2014 08:57 :

« Benjamin, je n'ai peur de rien, mais j'ai un Dieu qui combattra pour moi. Ce n'est moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi. Beaucoup se lèveront contre moi, mais au nom du Christ, je les taillerai en pièce. Je te le jure. Continue. Si mon Dieu que j'adore veut agir, c'est comme cela qu'il endurcie le cœur de mes ennemis. Je suis mille fois content. Si je ne prends pas le déçu, je vais cesser d'adorer mon Jésus ressuscité. C'est de ta chute. Tu veux maintenant payer tout ce que tu as fait pour les autres. Oui c'est l'heure, je vais te réduire à zéro. Tu peux signer tous les contrats diabolique de ce monde, je vais prendre le déçu. Je te le jure. Daniel ».

Mail du lundi 14 avril 2014 11:36 :

« […] Mais je viens pour toi, tout doucement. Tu es très loin de ce que tu penses dans ta tête. Attends, je viens pour toi. Cette bataille d'intoxication que tu viens d'entamer ne te conduira pas loin. Je te le jure. Je le dis avec certitude. Je jure, que tu ne peux pas. [..] Attendons pour voir la suite […] ».

Mail du mardi 15 avril 2014 08:03 :

« […] Tu n'auras pas gain de cause. Je te vois actuellement sur une grande pente. Tu vas totalement chuter.  Naturellement, tu vas chuter devant tout le monde. Je te le jure. […] ».

Mail du dimanche 13 avril 2014 08:37 :

« Un homme averti un en vaut deux. [...] je déteste trop le fait que tu as commencé par critiquer dans ton rapport le centre Songhaï, en mettant mon nom dans ton rapport critique.  Or ce centre est un centre de référence en Afrique. Troisième point est dans le même message : tu vas jusqu'à y parler des chefs d'Etat en Afrique (pire dans le sens négatif). Ben, mesures-tu la conséquence fâcheuse que cela peut avoir sur moi? Ça peut m'écourter la vie et [causer] l'annulation de mon association. […] , car tu vas regretter a jamais [...] Fais attention. [...] Dieu brises en moi tout ce qui m'amène à perdre vite les relations avec tout le monde. Amen. Viens mon dieu et prend possession de ma vie entière ».

Note : Il est en plein délire, car il suffit, à tous, de consulter les rapports que j’ai réalisé et mis en ligne sur Songhaï, pour s’en convaincre’ :

a) Présentation de la philosophie du centre agroécologique Songhaï, http://www.doc-developpement-durable.org/documents-agronomiques/Centre-agroecologique-Songhai.pdf

b) Visite au centre Songhai de Porto-Novo au Benin, http://www.doc-developpement-durable.org/documents-agronomiques/Visite-au-centre-Songhai-de-Porto-Novo_Benin.pdf

[20] « De : association GHA
Envoyé : lundi 23 septembre 2013 19:40
Objet : Re: Envoi, samedi, de mes 5 DVD-Rom sur le développement durable pour l'Afrique et pays tropicaux

Cela fait 7 ans que je fais des levées de fonds privés pour l'association dans laquelle je travaillais et depuis 3 ans la mienne !!  Tu pourrais aussi imaginer des associations avec des partenariats et d'un autre coté ton association et des filiales internationales. Le montage se fait aussi. Toutes les assos se battent pour trouver des fonds et certaines ne dévoilent pas leurs sources de peur que tu en profites !!! ».

[21] Toute ma vie, je me suis toujours fichu des titres honorifiques et de la gloire. Cela m'étonnait car si le fonctionnement de son association est démocratique, elle ne pourrait pas normalement agir ainsi.

[22] Que je considérais irrationnels, excessivement prudents, paranoïaques ou fallacieux, pour des raisons bien précises exposées dans un autre document, présentant l’intégralité des échanges de mails entre Florence, Daniel et moi.

[23] Exemple de mail de Florence, à la Fondation Steria, que je considérait comme une trahison, de sa part, contre moi, alors que j’avais toujours entretenu de bonnes relations avec la Fondation Steria et sa directrice :

« De : association GHA
Envoyé : lundi 3 mars 2014 11:52
À : Benjamin; Daniel; Dominique Lambert
Objet : Mise au point avec Monsieur Benjamin Lisan

Bonjour Madame Lambert,

Madame Lambert, je suis désolée, l'association GHA ne peut plus être en relation avec monsieur Benjamin Lisan dont le comportement est incompatible avec un travail sérieux.

Je reste à votre disposition, afin de continuer le projet informatique car nous avons fait naitre l'espoir chez les jeunes de l'association ADJET au bénin et il n'y a rien de pire que d'abandonner les gens qui le méritent.

Jamais depuis 8 ans que je travaille pour développer et soutenir des projets de développement en Afrique, je ne me suis jamais retrouvée dans une telle situation.

Je me permets de vous laisser en copie pour ce dernier mail adressé aussi à Monsieur Benjamin Lisan et je vous joins la lettre officielle que nous lui avons adressée.

Monsieur Benjamin Lisan, nous vous avons demandé à plusieurs reprises de ne pas mettre en ligne des documents de travail de l'association GHA lors du montage d'un projet et ce jusqu'à ce qu'il soit terminé.

Les échanges de mails et les brouillons n'ont pas à être mis en ligne sur internet.

 Cela semble si logique que je ne comprends pas votre initiative de mettre sur votre site personnel des brouillons de travail !! D'un projet pour lequel d'ailleurs vous n'étiez pas responsable (Adduction d'eau dans une école au Bénin).

Votre obstination à ne tenir compte d'aucun conseil est un obstacle à la réalisation des projets et porte préjudice à la crédibilité de notre association.

Nous vous demandons une fois encore de bien vouloir retirer d'Internet nos documents de travail que l'on peut lire sur votre site personnel. Madame C., Présidente de l’Association GHA ».

[24] J’avais de bonnes raisons de m’énerver contre Daniel, car, durant 3 ans, je lui avais offert plus de 4000 € de matériels et autres cadeaux. A chaque fois qu’il a eu un problème, et m’avait demandé de l’aide, je l’avais soutenu. Or quand j’ai eu des problèmes, il ne m’a pas soutenu, en particulier face à Florence. Je ne comprenais pas comment il pouvait manquer de reconnaissance à mon égard.

[25] En fait, les choses ont été plus complexes. Comme j'étais convaincu qu'elle avait une longue expérience du mécénat et que donc elle savait mieux que moi ce qui était bon pour le projet d'ADJET, j'avais accepté la décision de Florence, m'enjoignant à renoncer à présenter ce projet à la Fondation STERIA, disant qu'elle le ferait mieux que moi.

Finalement, je m'étais soumis [remis à elle, sans m’en rendre compte] à toutes les décisions de Florence, car j’avais eu, pendant un certain temps, une grande confiance dans le jugement de Florence, du fait qu'elle semblait très sûre d'elle, très "carrée", sérieuse, rationnelle et affichait, en permanence, une grande confiance en elle.

[26] Croyant que Daniel était tombé sous la coupe et l’emprise de Florence, hypothèse renforcé par le fait, que j’avais des confirmations que Florence correspondait avec Daniel sans me tenir au courant, contrairement à ses déclarations préliminaires affirmant agir avec transparence. Voir ce mail d’elle, ci-après :

« De : association GHA

Envoyé : mercredi 25 septembre 2013 13:39

Objet : Re: Envoi, samedi, de mes 5 DVD-Rom sur le développement durable pour l'Afrique et pays tropicaux

Bien sûr, le projet et la personne doivent correspondre aux objectifs de GHA (mais cela semble être le cas pour toi !!).

Nous travaillerons ensemble à la réalisation de ce projet après son acceptation avec toute la transparence et l'esprit de partage qui est le nôtre. Je mettrai mon expérience à ta disposition, afin qu'il soit une réussite. ».

[27] Et aussi avec le vidéoprojecteur, que je lui avais déjà offert avec mes propres deniers.

[28] Florence ne m’a jamais informé de l’existence de cette page Facebook pour GHA. Elle ne m’avait donné que les coordonnées du site officiel de GHA (qui ne semble plus avoir été mis à jour, depuis 2010). C’est la preuve que Florence communiquait bien, en parallèle, des informations à Daniel, sans me tenir au courant.

[29] Voici le texte entier du mail qu’elle nous avait envoyé à Daniel et moi :

« De : association GHA
Envoyé : lundi 6 janvier 2014 20:09
À : Benjamin; Daniel

Objet : Re: transparence et l'honnêteté

Cher Benjamin,

Désolé Benjamin tes mails d'explications et de morale ne m'intéressent pas.

Nous en resterons à des discussions de travail.

Deux projets sont en attente:

1) informatique,

2) adduction d'eau à l'école,

Ils ont besoin tous les deux d'une évaluation sur place:

Si tu prends la responsabilité d'aller la faire, comme promis : 

1) Je t'aiderai à finir le projet informatique s'il est faisable dans l'état où différemment en fonction de la visite terrain et si il est validé par le bureau de GHA, cela va de soi.

 2) Je pourrai terminer le projet adduction d'eau à l'école et commencer à chercher des fonds, s'il est validé par le bureau de GHA, cela va de soit aussi.

 Ensuite notre collaboration s'arrêtera et chacun reprendra son chemin.

Ces échanges de mails m'ont fait entrevoir une facette de ta personnalité qui est incompatible avec la façon dont je travaille en équipe.

 

Cher Daniel,

 Si Benjamin ne pouvait pas faire cette visite en ce début d'année, nous essaierions de trouver une autre solution pour mener à bien le projet école.

 Cordialement »

[30] Un exemple de cette paranoïa, transparaissant dans ce mail :

« De : association GHA
Envoyé : jeudi 27 février 2014 à ?

À : Benjamin ;Daniel
Objet : ????

Monsieur Benjamin Lisan Toulouse le 27/02/2014

Nous avions décidé de vous aider dans la réalisation d’un projet qui vous tenez à cœur avec un jeune Béninois de votre connaissance Daniel Oxx.

Vous aviez besoin d’une association afin de pouvoir présenter votre projet à la fondation Stéria.

Nous avons commencé un travail ensemble sur l’élaboration d’un projet informatique mais, au fur et à mesure de notre collaboration, il s’est avéré que vous n’aviez pas d’expérience dans la réalisation d’un dossier et que surtout vos informations n’étaient pas fiables pour garantir la réussite de celui-ci.

Une visite de terrain nous paraissait obligatoire avant toute chose car notre association prépare à chaque fois ses projets en collaboration et à l’écoute des futurs bénéficiaires, ce qui garantit la réussite de ceux-ci.

Nous vous avons indiqués que le projet n’était pas assez complet pour être soumis dans les délais impartis en 2013 à la fondation Stéria , qui a eu la gentillesse de nous permettre de le représenter plus tard.

Nous avons essayés de vous aider dans la construction du dossier, dans sa mise en forme par des échanges de mails très fréquents, nous nous sommes beaucoup investis ainsi que Daniel Oxx le jeune béninois de l’association AEJDD, qui a lui aussi travaillé de son coté de manière très sérieuse.

Nous vous avons demandé à plusieurs reprises, ainsi que Daniel Oxx de ne pas envoyer nos mails de travail en copie à des personnes de votre entourage qui, même si elles sont bienveillantes n’ont pas à être mêlées et informées non seulement d’un projet en cours, mais aussi de recevoir notre adresse mail sans notre consentement. Daniel vous a aussi fait remarquer que votre attitude pouvait avoir des répercutions négatives, chez lui au Bénin.

Une première fois, votre attitude nous a fait douter de votre capacité à pouvoir travailler en équipe, mais ne voulant pas pénaliser l’espoir que nous avions fait naître chez ces jeunes béninois, nous avons décidés de continuer plus avant.

De nouveau, ces jours-ci, votre attitude bloque l’avancée du projet, de fait nous ne pouvons pas vous garder comme responsable de ce projet, si nous devons le présenter, car celle-ci va à l’encontre de notre façon de travailler et de la réalisation des projets dans notre association.

Vos mails incessants sur votre légitimité et votre engagement pour aider les autres n’ont rien à voir avec des mails de travail.

Ce que nous avions décidé de faire de part et d’autre à la suite de notre premier désaccord, était de n’avoir que des échanges de travail.

Notre collaboration est terminée, veuillez en prendre note et cesser de nous envoyer des mails inappropriés.

Pour mémoire, notre association est une association loi 1901 apolitique et non confessionnelle, et vos modèles d’inspiration « le Dalaï-lama, l’Abbé Pierre, Saint-François d’Assise, Sainte-Thérèse d’Avila »… n’ont pas lieu d’être, encore une fois, dans des conversations de travail ainsi que vos confessions « Je suis prêt à donner ma vie pour les

autres. ». Nous ne demandons rien de tel !!!

Cordialement, Florence, Présidente GHA ».

[31] Le texte exact de ce mail de reproche :

« De : association GHA
Envoyé : vendredi 21 février 2014 10:45
À : Daniel; Benjamin

Objet : Re: Voyage exploratoire au Bénin, pour l'étude de l'implantation a) d'un projet de ferme-école, b) couplée avec une salle informatique de formation

Benjamin,

Tu as un gros problème!!!

Je t'ai demandé plusieurs fois d'être discret sur les projets que nous essayions de mettre en place.

Et tu envoies à une liste énorme toutes nos intentions!!!

J'essaye d'être très claire et très simple avec toi, mais au final tu n'écoutes rien!!!

A quoi veux-tu que serves tous tes documents ??

Sur nos 2 futurs projets au Bénin, tu n'as rien d'aboutis et tu en parles déjà !!!!

Bon, aujourd'hui ce n'est plus possible.

Tu ne peux pas représenter mon association GHA, nous allons perdre en crédibilité.

Tu mets aussi daniel dans une très mauvaise position encore une fois.

Il t'avait demandé de te taire !!!!

Ecoute, deux solutions soit:

1) tu te débrouilles tout seul et tu montes le projet CISE comme tu veux.

2) tu laisses une chance à Daniel de pouvoir avoir l'aide de la fondation Steria et je m'en occupe mais seule ».

[32] Exemple de deux mails dévalorisant de Florence, où transparait son insensibilité morale :

1/ « De : association GHA
Envoyé : vendredi 21 février 2014 17:28
À : Benjamin; Daniel
Objet : Re: Voyage exploratoire au Bénin, pour l'étude de l'implantation a) d'un projet de ferme-école, b) couplée avec une salle informatique de formation

Tu te trompes Benjamin,

Ta réaction première est surement de vouloir aider les autres mais tu t'y prends très mal et ton expérience ne t'a rien appris!!

Tu ne réponds jamais dans tes explications !!

Personne ici ne parle de politique, tu dérapes complètement.

Tu cites tes modèles, c'est bien, mais le problème ici ce ne sont pas tes modèles,  mais ton attitude dans un travail d'équipe et vis à vis d'un jeune Béninois qui t'a fait confiance et que tu déçois.

Tu ne penses qu'à toi et tu ne veux pas comprendre le problème, dans lequel tu mets Daniel.

Tu cites toutes ces ONG, mais avec laquelle travailles-tu vraiment ?

Donne-nous donc des projets, auxquels tu as participé dans une ONG et qui sont en place aujourd'hui ?

Ton expérience au Tibet, super, plus personne ne fait partie de l'association que tu avais montée !!! 

Tu penses que je gagne de l'argent depuis 8 ans, que j'implante des projets en Afrique?

Et bien non au contraire j'en perds, mais je réalise du concret avec des gens qui me font confiance et que je ne déçois pas, que j'écoute ....

Maintenant Benjamin il ne s'agit ni de toi, ni de moi, ni d'autres ONG amies ou pas.

Il s'agit de Daniel que nous avons promis d'aider.

Si tu veux aider les autres comme tu le dis, tu n'as pas besoin de donner ta vie, personne ne te le demande.

Réponds juste à ces demandes:

1) Retire toutes les informations[32], que Daniel t'a donné sur son projet personnel (tu n'as pas à en faire profiter qui que se soit, s'il n'est pas d'accord).

2) Veux-tu monter ta propre association et mener à bien le projet CISE toi-même ?

L'association GHA ne peut plus te garder dans son équipe, car tes réactions ne sont pas adaptées aux projets qu'elle soutient en Afrique.

Florence ».

--------------------------------------------------------

2/ « De : association GHA
Envoyé : vendredi 28 février 2014 17:21
À : Benjamin
Cc : Patrick BEHRA; Daniel ; Sara D.
Objet : Re: Pourquoi j'ai eu toujours cette très grande exigence permanente d'honnêteté intellectuelle ?

Monsieur Benjamin Lisan,

Nous respectons vos convictions religieuses.

Nous ne contestons pas votre travail de collecte d'informations.

Nous avons décidé de ne pas poursuivre notre collaboration avec vous, veuillez s'il vous plait en tenir compte.

Si vos futurs mails vont directement dans les spams, ce n'est pas par manque de respect envers vous, mais seulement afin vous laissez suivre votre chemin à votre convenance et nous à la nôtre.

Cordialement »

 

Note : mettre en copie Patrick BEHRA et Sara D. (qui, eux, n’ont rien à voir à l’affaire), c’est assez déloyal. Or j’ai toujours été loyal avec Daniel et Florence (en tout cas, tant qu’elle l’a été avec moi). Et ce n’était pas facile à cause de leur paranoïa.

[33] Voir son site, groupe Facebook et Forum :

Association « Papillons en cage » (+) : http://benjamin.lisan.free.fr/AssoLutteContreCephalee/

Forum de l’Association : http://papillonsencage.free.fr/ 

Facebook : Association Des Personnes Souffrant de Céphalées de tension Chroniques, https://www.facebook.com/groups/asso.cephalees.de.tension/

 (+) Association Française de Soutien aux Personnes Souffrant de Céphalées de Tension Chroniques.

[34] Actuellement, ma base de données documentaire de documents et de vidéos pour le développement durable des pays en voie de développement (pour pays tropicaux etc. …) tient sur 8 DVD-ROM(s). Sa taille est d'environ 36,5 Go. Elle est composée de 20 203 Fichiers et de 1 125 Dossiers (soit plus de 1000 thèmes différents abordés).

[35] Et de cette association, j’ai conservé trois grand amis (nous sommes toujours amis depuis 2002).

[36] Cf. http://www.GHA.org/fr/lhistoire-de-lassociation/

[37] Un exemple de mail de flatterie, de la part de Daniel :

« De : Daniel
Envoyé : mercredi 25 décembre 2013 01:37
À : Benjamin; 'association GHA
Cc : Benjamin
Objet : Re: L'ordinateur est entre les mains de Mustapha => demain, celles de Charles

Sincèrement merci pour avoir fait preuve de sagesse afin que Charles ne nous rende ce service. Vos efforts ne seront pas vains mais au contraire ils seront couronnés de succès. Je crois à ce rêve de École de Développement Durable. Ce n'est même plus un rêve mais une réalité. Je vous réservais une surprise mais je vous l'avoue car Dieu a mis sur mon cœur depuis 2010 qu'un bâtiment de cette école sera baptisé "BENJAMIN LISAN".

A toi Florence, je ne saurais quoi te dire pour l'instant mais je t'adresse ma reconnaissance par ce grand mot qui est très capital pour moi "MERCI". Notre lutte continue car tant qu'il reste à faire rien n'est fait. Je vous tiendrai au courant dès que le courrier ou le colis sera à mon niveau. Daniel ».

[38] Certaines personnes m’avaient prévenu de ne pas me rendre au Bénin, parce que Daniel était peut-être un escroc. Mais je n’avais pas voulu les écouter (et c’est peut-être cette crainte qui avait peut-être fait que Florence s’était désistée au dernier moment). Mais quand au Bénin, j’ai commencé à me rendre compte, progressivement, que Daniel était un escroc et que j’étais probablement en danger, Daniel m’avait tellement isolé de tout le monde, sur place [il a fait en sorte que je ne rencontre personne, durant les 15 jours qu’a duré mon séjour, et reste, sans moyen de transport, des journées entièrezs, dans une cas, dans une banlieue inconnue d’Abomey-Calavi], que si Daniel avait voulu me tuer, personne ne m’aurait retrouvé (on m’aurait perdu corps et âme et perdu ma trace). C’est, après coup, que j’ai compris le risque inconsidéré que j’avais pris.

[39] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Muraille_verte_(Afrique)

[40] Daniel parle de Disque Dur. Je suppose qu’il se trompe et parle des unités centrales, que j’ai transporté avec moi, par avion.

Quant à cette Véronique (qu’il associé à ce matériel), je ne sais pas qui elle est.

[41] Le 9 juillet est la date de mon anniversaire. Or le sait. Il a envoyé ces mails de menaces intentionnellement ce jour précis. Sadisme, psychopathie ?

[42] Or je n'avais cessé de répéter aux nouveaux venus, cherchant immédiatement à faire une OPA sur la direction du groupe, qu'il n'y a, pourtant, aucun enjeu mercantile ou de pouvoir, dans notre groupe.

[43] Il est vrai que j'avais répondu assez abruptement, à la critique de M. :

« Pour répondre à M., je pense que vous n'avez pas bien lu mon document, quand vous parler d'un travail de synthèse à y faire.

Or je document essaye au contraire de prévoir tous les cas possibles, rencontrés par les modérateurs.

Le document a le mérite d'exister et j'y ai passé mal du temps.

La critique est facile mais l'art est difficile.

J'attends donc de vous que vous soyez plus constructifs.

[Si vous voulez le remettre en cause, en disant que le document n'est pas assez synthétique] J'attends donc, de votre part, un document plus court et synthétique, tout en prévoyant, malgré tous, tous les cas. Un beau défi.

J'avoue que je suis assez mécontent de M., qui passe son temps à tout critiquer, voire à semer la zizanie, mais qui ne construit rien.

J'attends de M. d'être plus positive ».

Je m’étais senti blessé parce que je savais que ce guide était bien rédigé et qu’il était complet.