Versets du Coran et des hadiths
sur la femme
« Les
hommes sont les responsables des femmes (ont autorité sur elles), à cause de l'excellence d'entre eux
qu'Allah a accordé, ainsi que de la dépense qu'ils font de leurs biens. Les
femmes vertueuses sont celles qui sont dévotes, qui protègent, même ce qui est
caché, ce qu'Allah a protégé. Et quant à
celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs
lits, et battez-les. Si elles viennent à vous obéir, alors ne cherchez plus
de voie contre elles. Allah demeure, Haut, Grand, vraiment ! », Qur'an 4:34.
« Si je devais ordonner à quelqu’un de se prosterner
devant autre qu’Allâh, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son époux. Par
Celui qui détient l’âme de Mouhammad dans Sa main, la femme n’accomplira le droit de Son
Seigneur que lorsqu’elle aura accompli le droit de son époux. Et même s’il la sollicite alors qu’elle se
trouve sur le bât [d’un chameau],
elle ne doit pas lui refuser. » [Rapporté par Ibn Mâdjah
(1853), d’après ‘Abd Allâh
ibn Abî Awfâرضي الله عنهماdanslerécitdeMou‘âdhرضي الله عنه. Cehadithestjugéhaşane (bon) par Al-Albânî
dans Al-Irwâ’ (7/56) (n° 1998).
« La femme ne doit disposer de ses
biens qu’avec la permission de son époux. »
[Rapporté par At-Tabarânî dans Al-Mou‘djam
Al-Kabîr (22/83), d’après Al-Wâthila ibn Al-Asqa‘ رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (775).]
« Et vos femmes, parmi les gens du Paradis, sont celles qui sont
affectueuses et regagnent le cœur de leurs époux, qui lorsqu’elles [le voient] en colère viennent mettre leur main dans
la sienne et leur disent : “ Je ne goûterai au sommeil que lorsque tu
seras satisfait. ” » [Rapporté par Al-Bayhaqî
(8358), d’après Ibn ‘Abbâsرضي الله عنهما. Ce hadith est authentifié par Al-Albânî dans
As-Silsila As-Sahîha (287).]
Hadith rapporté par Aboû Hourayra رضي الله عنه : « On demanda au Messager : “
Quelles sont les meilleures des femmes ? ”Il répondit : “ Celle qui réjouit [son époux] quand il la regarde, lui obéit quand il lui ordonne [de
faire quelque chose], ne lui désobéit
pas, d’une façon qu’il déteste, quand
il demande son corps ou son bien. ” » [Rapporté par An-Naşâ’î (3231). Ce hadith est jugé haşane
(bon) par Al-Albânî dans Irwâ’
Al-Ghalîl (1786).]
Selon ces deux hadiths, le
Messager صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « … Quant à vos droits sur vos
épouses : elles ne doivent pas
introduire dans vos maisons ceux que vous détestez, ou leur permettre d’y
entrer. ».
« Il صلَّى الله عليه وسلَّم a dit aussi : « Et qu’elle n’autorise [personne à entrer] dans sa maison sans sa
permission. »
[Rapporté par : Al-Boukhârî
(5195) et Mouslim (1026), d’après Aboû
Hourayra رضي الله عنه].
« La femme ne doit disposer de ses
biens qu’avec la permission de son époux. »
[Rapporté par At-Tabarânî dans Al-Mou‘djam
Al-Kabîr (22/83), d’après Al-Wâthila ibn Al-Asqa‘ رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (775).]
« Si la femme savait le droit de son époux, elle ne s’assiérait pas lorsqu’il prend son déjeuner ou son dîner
jusqu’à ce qu’il finisse » [Rapporté par At-Tabarânî
dans Al-Mou‘djam Al-Kabîr (20/160), d’après Mou‘âdh ibn Djabal رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans Sahîh Al-Djâmi‘ (5259)].
« Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allâh
et au Jour Dernier de porter le deuil sur un mort au-delà de trois jours, sauf
pour son mari qui doit durer quatre mois et dix jours. »
[Rapporté par : Al-Boukhârî
(5334) et Mouslim (1486), d’après Oumm
Habîba bint Abî Soufyân رضي الله عنهما].
« Une femme ne nuit pas à son mari
dans ce bas monde sans que sa
femme parmi les houris ne dise : “ Ne lui nuis pas, qu’Allâh
te combatte. Il n’est chez toi qu’un passager. Il est sur le point de te
quitter pour se joindre à nous. ” »
[Rapporté par : At-Tirmidhî (1174) et Ibn Mâdjah
(2014), d’après Mou‘âdh
رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (173)].
« Il y a trois personnes dont la
prière ne dépassera pas les oreilles
: l’esclave fugitif jusqu’à ce qu’il revienne [vers son maître], la femme dont le mari passe la nuit en
colère contre elle, et l’imam qui dirige les gens [dans la prière] alors
qu’ils le détestent. »
[Rapporté par At-Tirmidhî (360), d’après Aboû Oumâma رضي الله عنه. Ce hadith est jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans Sahîh Al-Djâmi‘ (3057)].
« Allâh ne
regardera pas la femme ingrate envers son époux, alors qu’elle ne peut pas se passer de lui. »
[Rapporté par Al-Hâkim dans Al-Moustadrak (2771),
Par Al-Bayhaqî dans As-Sounane
Al-Koubrâ (14720), d’après ‘Abd
Allâh ibn ‘Amr رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (289)].
Interdiction de demander à
l’époux de la divorcer :
« Toute femme qui demande le divorce à son mari sans aucune raison
valable, se verra interdire l’odeur du paradis. ».
[Rapporté par Aboû Dâwoûd (2226), d’après Thawbân رضي الله عنه. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans Al-Irwâ’ (2035)].
Interdiction de se refuser
à son époux de jouir d’elle :
Selon ce hadith, le
Messager صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Si l’homme invite son épouse
au lit et qu’elle ne vient pas à lui, et qu’il passe alors, la nuit, fâché
contre elle, les Anges la maudiront
jusqu’au matin. »
[Rapporté par : Al-Boukhârî
(5193) et Mouslim (1436) ; les termes de ce hadith
sont ceux de Mouslim, d’après Aboû
Hourayra رضي الله عنه].
Le Messager صلَّى الله عليه وسلَّم dit aussi : « Par Celui qui tient
mon âme dans Sa Main ! Il n’est pas de
femme qui se refuse à son mari qui l’invite au lit sans que Celui qui est au
ciel ne soit courroucé contre elle jusqu’à ce que son mari soit satisfait
d’elle. », (Rapporté par Mouslim (1436),
d’après Aboû Hourayra رضي الله عنه).
Selon le hadith, le
Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « La femme ne peut faire le jeûne qu’après la permission de son mari quand il est à la maison. »
[Rapporté par : Al-Boukhârî
(5195) et Mouslim (1026), d’après Aboû
Hourayra رضي الله عنه].
Il est authentiquement
rapporté que le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « Toute femme qui enlève ses
habits en dehors de sa maison, Allâh déchirera Son
voile [établi entre elle et Lui]. »
[Rapporté par : Ahmad
(26569) et Al-Hâkim dans Al-Moustadrak
(7782), d’après Oumm Salama رضي الله عنها. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans Ghâyat Al-Marâm (195)].
D’après Aboû
Al-Malîh Al-Houdhalî : « Des femmes parmi les gens de Hims demandèrent la permission d’entrer chez ‘A’icha qui leur répondit : “ Il se peut que vous soyez de
celles qui entrent aux hammams ? ” J’ai entendu le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم dire : “ Toute femme qui enlève ses
habits en dehors du domicile de son époux a, certes, déchiré le voile qu’il y a
entre elle et Allâh عزّ وجلّ .” »
[Rapporté par : At-Tirmidhî (2803) et Ibn Mâdjah
(3750), d’après ‘Â’icha رضي الله عنه. Ce hadith est authentifié par Al-Albânî dans Sahîh Al-Djâmi‘ (2710)].
Le Messager صلَّى الله عليه وسلَّم a dit : « La femme ne doit pas contempler le corps d’une autre femme pour ensuite la décrire à son mari comme si
lui-même la regardait devant lui. » [Rapporté par Al-Boukhârî (5240),
d’après Ibn Mas‘oûd رضي الله عنه].
« Si vous craignez de ne pas
traiter justement les orphelins, épousez
des femmes de votre choix, deux ou trois ou quatre ; mais si vous craignez
de ne pas pouvoir (les) traiter justement, alors seulement une seule, ou une (captive) que vous possédez, ce serait
préférable, afin de vous empêcher de commettre l'injustice », Qur'an 4:3.
« Et quant à celles de vos femmes qui
n'espèrent plus avoir de règles : si vous avez des doutes, leur délai est alors
de trois mois. De même pour celles qui
n'ont pas encore de règles[2]. Et quant à celles qui sont enceintes,
elles ont pour terme leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il
lui assigne une facilité dans sa voie », Qur'an 65:4.
« Ô Prophète ! Nous t'avions rendu licites tes épouses à qui tu avais apporté leur
salaire d'honneur, celles aussi des
esclaves en ta possession qu'Allah t'avait données en butin[3] ; de même les filles de tes tantes
paternelles, et les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes
maternelles, —celles qui avaient émigré en ta compagnie, —ainsi que toute femme croyante qui avait fait don
de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète voulût se marier avec elle. Privilège
pour toi à l'exclusion des autres croyants, Nous savons ce que nous avons
fixé comme règle sur eux au sujet de leurs épouses et leurs captives qu'ils
possèdent ; ce afin qu'il n'y eût aucun blâme contre toi. Et Allah est
Grand Pardonneur, Très Miséricordieux », Qur'an 33:50.
Ibn Ishaq a rapporté : « Les captives de Khaybar furent
largement réparties entre les musulmans. Le Prophète eut en partage Safiyya, fille
de Huyayy ibn Akhtab et
deux de ses cousines. Il garda pour lui Safiyya et donna les deux cousines à l'un de ses compagnons
de combat, Dihya ibn Khalîfa,
qui avait pourtant souhaité avoir Safiyya. Bilal,
le muezzin, l'avait ramenée avec l'une de ses compagnes. Il passa avec les deux captives au milieu des cadavres des juifs tués
au combat. A cette vue, la compagne de Safiyya éclata
en sanglots, se déchirant le visage et couvrant de terre ses cheveux. La
voyant dans cet état, le Prophète dit : « Eloignez de moi cette furie satanique !
». Et il fit venir Safiyya,
la fit assoir derrière lui et jeta sur elle son manteau : les musulmans
comprirent que le Prophète se la réservait.
Puis il fit des reproches à Bilal : « As-tu donc, Bilai, totalement perdu tout sentiment de pitié au point de
faire passer ces femmes devant les cadavres de leurs hommes ? »[4].
Bukhari a rapporté quelques
hadiths sur le viol de Safiyya :
« Anas
raconte : quand l'Apôtre d'Allah a pris Khaybar, il dirigea la prière du matin
(Fajr) quand il faisait encore noir. Le prophète
chevaucha, et Abou Talha avec lui, et moi-même derrière
Abou Talha. Le Prophète parcourut rapidement les
ruelles de la ville et mon genou toucha sa cuisse. Il découvrit sa cuisse, et
je vis sa blancheur. En pénétrant dans la ville, il dit : `Allahu Akbar ! Khaybar est dévastée. A chaque fois que nous approchons d'une
nation, ce sera le matin de ceux qui ont été avertis'. Il répéta cela trois
fois. Les gens sortaient pour leur travail et certains disaient : 'Mahomet (est venu)'. (Certains de nos
compagnons ajoutaient : 'Avec son armée').
Nous avons conquis Khaybar, pris des captives, et le butin a été rassemblé.
Dihya vint et dit : « 0 Prophète d'Allah ! Donne-moi
une esclave parmi les captives ! Le Prophète dit : « Va et prends n'importe
laquelle ». Il prit Safiyya bint Huyai. Un homme alla trouver
le Prophète et dit : « 0 Apôtre d'Allah !
Tu as donné Safiyya bint Huyai à Dihya alors qu'elle
commande les tribus des Banu Quraiza et des Banu
Nadir et ne revient qu'à toi ». Le Prophète dit : « Amenez-le avec elle ». Donc Dihya
vint avec elle et quand le Prophète la vit, il dit à Dihya
: « Prends
n'importe quelle autre fille parmi les captives ». Anas ajoute : « Le
Prophète alors la prit et l'épousa ».
Thabit demanda à Anas : '0
Abou Hamza ! Que lui a donné le Prophète comme mahr
(dot) ?' Il dit : 'Sa dot fut elle-même car il l'affranchit et alors il
l'épousa'. Anas ajouta : `En chemin, Um Sulaim la para pour la cérémonie de mariage et l'envoya
dans la nuit comme épouse au Prophète »’[5].
Dans le Coran,
le Dieu de Mahomet légalise les relations sexuelles avec des femmes esclaves, au
nom du « droit de possession », même
si elles étaient mariées avant leur capture[6].
« Vos
épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme (et
quand) vous le voulez et œuvrez pour vous-même à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le
rencontrerez. Et fait gracieuse annonces aux croyants ! », Sourate 2,
verset 223.
« Si je
devais ordonner à quelqu’un de se prosterner devant autre qu’Allâh, j’aurais
ordonné à la femme de se prosterner devant son époux. Par Celui qui détient
l’âme de Mouhammad dans Sa main, la femme n’accomplira le droit de Son Seigneur que lorsqu’elle aura
accompli le droit de son époux. Et même s’il la sollicite alors qu’elle se
trouve sur le bât [d’un chameau], elle
ne doit pas lui refuser. » [Rapporté par Ibn Mâdjah
(1853), d’après ‘Abd Allâh
ibn Abî Awfâرضي الله عنهماdanslerécitdeMou‘âdhرضي الله عنه. Cehadithestjugéhaşane (bon) par Al-Albânî
dans Al-Irwâ’ (7/56) (n° 1998).
« Allah n'a pas assigné deux
cœurs à l'un d'entre vous, et ne vous a
pas assigné pour mères les épouses que vous comparez au dos de vos mères, et ne
vous a pas assigné comme fils ceux que vous prétendez être vos fils alors
qu'ils sont adoptés[7]. C'est là votre parole qui sort de votre bouche,
au contraire c'est Allah qui annonce la vérité, et qui guide dans un chemin
droit », Qur'an 33:4.
Voir aussi le paragraphe « Attitude de Mahomet envers ses propres épouses ou les épouses des autres », plus loin dans ce document.
« Ô, vous qui croyez ! quand contractez
une dette à échéance déterminée, écrivez-la ; et qu'un scribe l'écrive, entre
vous, en toute justice ; un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce qu'Allah
lui a enseigné ; qu'il écrive, donc, et que dicte le débiteur:
qu'il craigne Allah son Seigneur, et qu'il se prémunisse de ne rien diminuer.
Si le débiteur est sot, ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son
tuteur dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins
d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux des témoins que vous agréez, en sorte que si l'une d'elles s'égare,
l'autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas, quand ils
sont appelés. Ne soyez pas paresseux à écrire la dette, ainsi que son terme,
qu'elle soit petite ou grande : c'est plus équitable auprès d'Allah, plus
correct pour le témoignage, et plus près de vous épargner le doute ; à moins
qu'il s'agisse d'un marché que vous passez tout de suite entre vous : dans ce
cas on ne vous fera pas grief de ne pas l'écrire. Mais prenez des témoins,
lorsque vous négociez entre vous ; et qu'on ne fasse tort à aucun scribe ni à
aucun témoin ! car si vous le faites, c'est vraiment qu'il y a en vous de la
perversité. Et craignez Allah. C'est Allah qui vous enseigne ; et Allah se
connaît à tout », Qur'an 2:282.
Image :
Manifestation de musulmanes voilées à Paris, le 22 octobre 1989, http://www.ina.fr/video/CAB89044653
« Allah vous prescrit en ce qui concerne vos
enfants : Le garçon aura une part
équivalente à celle de deux filles ; s'il y a plus de deux filles, elles auront
deux tiers de ce que le défunt a laissé, et s'il y en a une, elle aura la
moitié ; et pour ses parents, chacun recevra le sixième de ce qu'il a
laissé s'il a (au moins) un enfant mais s'il n'a pas d'enfants et que (seuls)
ses deux parents héritent de lui, alors sa
mère aura le tiers ; mais, s'il a
des frères, alors sa mère aura le sixième après (le paiement) d'un legs
qu'il a légué ou d'une dette; [quant à] vos parents et vos enfants, vous ne
savez pas lequel d'entre eux vous est le plus utile ; c'est une ordonnance
d'Allah : Certes, Allah est Connaissant, Sage », Qur'an 4:11.
« Un jour, l'Apôtre d'Allah est allé à Musalla pour Id-al-Adha ou la prière
d'Al-Fitr. Alors il est passé par les femmes et a dit
: "Ô Femmes ! Faites l'aumône parce que j'ai vu que la majorité des occupants du feu de l'enfer sont vous (les femmes)."
Elles demandèrent : "Pourquoi en est-il ainsi, Ô Apôtre d'Allah ?" Il
répondit : "Vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos
maris. Je n'ai jamais rien vu de plus
déficient en intelligence et en religion que vous. Un homme sensible et
sensé pourrait être égaré par quelques-unes d'entre vous. " Les femmes
demandèrent : "Ô apôtre d'Allah ! Qu'y a-t-il de déficient dans notre
intelligence et notre religion ? Il dit : "La preuve apportée par deux femmes n'est-elle pas équivalente à celle
d'un seul homme ? " Elles répondirent par l'affirmative. Il dit :
"C'est l'insuffisance dans leur
intelligence. N'est-il pas vrai qu'une femme ne peut ni prier ni jeûner
pendant ses règles ?" Les femmes répondirent par l'affirmative. Il dit :
C'est l'insuffisance dans leur religion." », Sahih
al-Bukhari, Volume 1, livre 6, N°301 (Sahih Bukhari 1:6:301)[8].
« Il
n'est pas permis à une femme qui voit ses règles d'entrer dans une mosquée, sauf si c'est pour la traverser en cas de
besoin. Il en est de même pour celui qui traine une souillure majeure, compte
tenu de la parole du Très Haut : « Ô les croyants ! N'approchez pas de la
Prière alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous
dites, et aussi quand vous êtes en état
d'impureté [pollués][9] - à moins que vous ne soyez en voyage -
jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel » (Coran,4:43).
« Il
est interdit à la femme qui voit ses règles de séjourner dans une mosquée, voire un lieu de célébration des prières
marquant les Deux Grandes Fêtes, compte tenu du hadith d'Um Atiyya
dans lequel elle dit: « Ordre nous a été donné (par le Prophète ) de faire
sortir les femmes adultes et les mineures pour la prière de la Fête, pourvu que
celles qui voient leurs règles
s'écartent du lieu de prière des musulmans » (Rapporté par al-Boukhai, 324) et par Mouslim
(890) Epitre sur les saignements naturels féminins, p. 52-53)[10].
« Ils
t'interrogent sur les menstrues, dis :
c'est un mal. Tenez-vous à l'écart des
femmes pendant leur menstruation ; ne
les approchez pas, tant qu'elles ne sont pas pures. Lorsqu'elles sont pures, allez à elles,
comme Dieu vous l'a ordonné. Dieu aime
ceux qui reviennent sans cesse vers lui, Il aime ceux qui se purifient" »
Sourate 2, verset 222.
Selon le hadith et Abû Huraira (radiallahu ‘anhuà, le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم [prophète (salallahu ‘alayhi
wa salam)] a dit : « La femme ne peut faire le jeûne qu’après la permission de son mari quand il est à la maison. »
[Rapporté par : Al-Boukhârî
(5195) et Mouslim (1026), d’après Aboû
Hourayra رضي الله عنه].
D'après
Aqila Bint Oubeid, le Prophète a dit : « Je ne touche pas les mains des
femmes »
(Rapporté
par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7177)
D'après
Amima Bint Raqiqa, le Prophète a dit : « Certes je ne serre pas la main
aux femmes »
(Rapporté
par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°2513)
Aicha
a dit : « Non, je jure par Allah, le
Prophète n'a jamais touché la main d'une
seule femme, elles lui faisaient serment d'allégeance par la parole »
(Rapporté par l'imam Boukhari dans son Sahih n°5288)
D'après
Ma'qal Ibn Yasar, le
Prophète a dit : « Que l'on enfonce une
pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est meilleur pour lui que de toucher une femme qui ne lui est pas
permise ».
(Rapporté
par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5045)
D'après
Abou Houreira, le Prophète a dit : « Il a été écrit à chacun des fils d'Adam sa
part de fornication. La fornication des
yeux est le regard, la fornication des oreilles est l'écoute, la fornication de
la langue est la parole, la fornication de la main est le toucher, la
fornication du pied est le pas, le cœur a envie et espère et c'est le sexe qui
rend cela véridique ou le dément » (Rapporté par Mouslim
dans son Sahih n°2657).
Ce
qui est rapporté dans un hadith d’Ibn Omar (P.A.a)
selon lequel le Prophète a dit : « Que celui qui est souillé, ou celle qui a vu
sa menstruation, ne lise rien du Coran ». Rapporté par at-Tarmidhyi ,131, Ibn Mâdja 595, Ad- Dar Quoutni
,1/817, Al- Bayhaqi, 1/89. C’est un hadith faible
parce qu’il fait des hadith qu’Ismaïla ibn Iyach a rapporté des Hidjazi. Or
ces hadiths sont réputés faibles. Cheikh al-Islam Ibn Taymiya
a dit (21/460) que le hadith faible selon l’unanimité des connaisseurs du hadith. Voir Nasb ar-raaya, 1/195 et At-talkhis al-
Habir, 1/183.
« Pour ceux qui font le serment de se priver
de leur femme, il y a un délai d'attente de quatre mois. Et s'ils reviennent
(de leur serment) celui-ci sera annulé, car Allah est certes Pardonneur et
Miséricordieux ! » (Coran 2:226).
"Mais s'ils se décident au divorce, (celui-ci
devient exécutoire) car Allah est certes Audient et
Omniscient" (Coran 2:227).
"Et les femmes divorcées doivent observer un
délai d'attente de trois menstrues ; et il ne leur est pas permis de taire ce
qu'Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour
dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette
période, s'ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits
équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes
ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage"
(Coran 2:228).
"S'il
vous répudie, il se peut que le Seigneur lui donne en échange des épouses
meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes,
adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges" (Coran 66:5).
Quand
une femme est irrévocablement divorcée, elle ne peut retourner à son mari qu'à
la condition d'épouser un autre homme et d'être répudiée par lui :
« Aïcha a raconté : L'épouse de Rifaa Al-Qurazi vint dire à
l'envoyé d'Allah : 'Rifaa a prononcé irrévocablement
contre moi le divorce. Ensuite j'ai épousé Abdur-Rahman
ben Az-Zubair Al-Qurazi qui
s'est avéré impuissant.' L'envoyé d'Allah lui répondit : 'Tu veux peut-être
retourner à Rifaa? C'est impossible tant que Abdur-Rahman
et toi n'avez pas eu de relations sexuelles !' » (Bukhari,
Vol. 7:186).
Après que Mahomet a annulé l’institution de l’adoption, Abou Hudhaifa
et son épouse Sahla,
qui avait un fils adoptif nommé Salim,
vinrent lui demander conseil. « Messager
d'Allah, Salim vit avec nous dans notre maison », dit Sahla.
« Il a atteint la puberté comme les
hommes l'atteignent et a appris ce qui concerne le sexe comme les hommes l'apprennent
». En réponse, Mahomet improvisa une solution astucieuse. « Donne-lui
le sein », lui dit-il. « Comment
pourrais-je lui donner le sein alors qu'il est devenu un homme ? »
demanda-t-elle, perplexe. Mahomet rit et dit : « Je sais que c'est un jeune homme
». De fait, Salim était assez âgé (plus de quinze ans) pour avoir pris
part à la bataille de Badr. Le hadith dit qu'il rit alors[11].
D'après Mahomet,
nourrir au sein établit une relation maternelle, même si une femme nourrit un
enfant qui n'est pas biologiquement le sien. Un hadith dit : « Aïcha considéra cela comme un précédent pour tout
homme qui voudrait pouvoir la voir. Elle demanda à sa sœur, Um Kulthum bint Abi Bakr, et aux filles de son frère, de donner du lait à tout homme qu'elle
souhaitait accueillir. Les autres épouses du Prophète refusèrent de laisser
quiconque venir à elles par ce biais. Elles disaient : « Non ! Par Allah ! Personne ne peut être admis chez nous par un tel
nourrissage ! »[12] ».
Abou Saeed rapporte : « Nous revenions avec l'Apôtre d'Allah du raid
contre les Banu Al-Mustaliq et nous reçûmes des captives. Nous
voulions des femmes car l'abstinence devenait dure pour nous, et nous aimions
le coitus interruptus.
Donc, au moment de le faire, nous nous dîmes : « Comment pourrions-nous le
pratiquer sans demander son avis à l'Apôtre d'Allah alors qu'il est avec nous ?
» Nous lui demandâmes et il dit : « C'est
mieux pour vous de ne pas le faire [Coitus interruptus], car si une âme quelconque (jusqu'au Jour de la Résurrection) est
prédestinée à exister, elle existera »[13].
Dans
les « textes saints » de l’islam, la condamnation de l’infanticide
(ensevelissement des filles) est très forte :
"Ainsi les dieux de nombreux polythéistes
leur ont fait croire qu’il était bon de tuer leurs enfants.
C’était dans le but de les faire
périr eux-mêmes et de couvrir leur religion d’obscurité.
Ils ne l'auraient pas fait, si Allah
l’avait voulu. Laisse-les Ô Mohamed à ce qu’ils ont inventé", (Coran 6:137)
"(…) Lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage
s’assombrit, il suffoque, il se tient à l’écart, loin des gens, à cause du
malheur qui lui a été annoncé. Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte,
ou bien l'enfouira-t-il
dans la poussière ? Leur jugement n’est t-il pas
détestable". [Sourate 16 - Versets 57 à 59]
"Accablés
par l’indigence, ne tuez pont vos enfants. Nous vous donnerons de la nourriture
pour vous et pour eux", [Sourate 6 - Verset 151]
"Ne tuez pas vos enfants par crainte de
pauvreté ; Nous leur accorderons leur subsistance avec la vôtre. Leur
meurtre serait une énorme faute", [Sourate 17 - Verset 31]
On
demanda au Prophète quel était le plus grand des péchés. Il répondit : « C’est que tu donnes à Allah un associé égal
à Lui, alors que c’est Lui Qui t’a créé ! " On lui demanda : « Et quoi
encore ? ». Et il dit : « Que tu
tues ton enfant de peur qu’il ne partage avec toi ta nourriture et que tu
commettes l’adultère avec l’épouse de ton voisin ! », [Rapporté par Bukhari et Moslem]
Dans
les « textes saints » de l’islam, il est souvent rappelé de favoriser
les orphelins (Mahomet a été lui-même orphelin) :
" Ils t’interrogent au sujet de
ce que vous devez dépenser : Dis : « ce que vous dépensez sera pour vos père,
mère, vos proches, pour les orphelins, les pauvres et pour le voyageur -
Allah connaît ce que vous faîtes de bien", Sourate La Vache, verset 215.
"Rendez leurs biens aux orphelins
(devenus majeurs). Ne prenez pas l’illicite en échange du licite (en
substituant ce que les orphelins possèdent de bon à ce que vous possédez de
mauvais) Ne substituez pas leurs biens en les confondant aux vôtres. C’est
un crime énorme (…) Gardez-vous de les consumer par prodigalité ou en
vous hâtant de les en priver avant qu’ils ne
deviennent majeurs". Sourate 4, versets 2 et 6.
Selon
Abou Houreyra le Messager d'Allah a dit : « Celui qui entretient l’orphelin
(qu’il soit ou non de sa famille) sommes, lui et moi dans le Paradis
comme ces doigts. » Le narrateur (Malek Ibn Anas) montra ses deux doigts
(l’index et le majeur, c’est à dire côte à côte) », [Rapporté par Muslim]
Dans
les « textes saints » de l’islam, les recommandations en faveur d’une
bonne éducation des filles sont nombreuses ; l’équité, la démonstration
affective, le respect doivent régir la relation entre l'enfant-fille et ses
éducateurs :
Dans
ce hadith, on lit « Craignez Allah et soyez
justes envers vos enfants » [Rapporté par El Boukhari].
Anas
a rapporté qu’un jour « un homme était
assis en compagnie du Prophète lorsque son fils vint auprès de lui : il
l’embrassa et le fit asseoir sur ses genoux. Vînt ensuite sa fille, il la prit
et l’assit à côté de lui. Alors le
Messager d'Allah lui dit : « Tu n’as vraiment pas été équitable. » ».
Une
autre tradition prophétique est rapportée par El Boukhari : Aïcha a raconté
ceci : « Une femme vint à moi, accompagnée
de ses deux filles, me demander l’aumône. Je ne trouvai rien auprès de moi,
sauf une unique datte que je lui donnai. Et elle de la partager en deux entre
ses filles. Puis elle se leva et partit.
Le Prophète entra alors et je lui racontai la chose. Il dit : « Pour celui
qui a été affligé en quelque manière du fait de ses filles et qui a été bon
avec elles, celles-ci seront une protection contre le feu »
(sous-entendu, le feu de l’enfer).L
Enfin,
un autre hadith complète ce dernier : « Celui
qui élève deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent leur pleine maturité, viendra
au Jour du Jugement, sur le même pied d’égalité que moi ».
Voici
un hadith relatant la relation qu’entretenait le Prophète Mohamed avec sa
propre fille :
La
mère des croyants, Aïcha (épouse du Prophète) a dit : « Je n’ai jamais vu une personne qui ressemblât autant au Messager
d'Allah, tant pour la façon d’être que pour la guidance ou pour la dignité, que
Fatima : lorsqu’elle entrait chez lui, il se levait pour aller à sa rencontre,
il la prenait par la main, l’embrassait et la faisait asseoir à sa place ; Et
lorsqu’il entrait chez elle, elle se levait, le prenait par la main,
l’embrassait et le faisait asseoir à sa place ! »
Aisha raconte : « J’avais l'habitude de regarder
ces dames [femmes] qui se sont donnés à l'apôtre d'Allah et j’avais l'habitude
de dire, « Est-ce qu’une princesse peut se donner elle-même (à un homme) ? ».
Mais quand Allah a révélé : « Toi (O
Muhammad) peut retarder [fait attendre] (le tour de) qui tu veux d’elles. Et
toi peux recevoir [héberger] l'une de celle que tu veux. Et (puis) il n'y a pas
de blâme (aucun grief sur toi) si tu invites une que tu avais mise de côté
(temporairement) [l’une de celle que tu avais écartée]. Voilà ce que qui est le
plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter
de bon cœur ce que tu leur as donné à toute ». (33.51).
Alors j’ai dit (au Prophète) : « Je sens que votre Seigneur est bien prompt à
satisfaire vos souhaits et désirs ».
Sahih Bukhari 6, 60, 311.
Mahomet légalisa par un décret d'Allah son mariage avec sa belle-fille Zaynab, dont il tomba amoureux, après avoir poussé à son
fils adoptif et sa belle-fille Zaynab au divorce :
« […] Lorsque fut révélé le verset
coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de
ses épouses, et lorsque Muhammad déclara
qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif,
Aïcha (l'une de ses épouses) dit: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Seigneur
s'empresse de te plaire.» (Boukhari, vol. 7:48).
Mahomet
avait un appétit sexuel démesuré ; il avait constamment besoin d'être alimenté
en femmes :
Anas
a relaté : « Le prophète faisait la ronde
habituelle de toutes ses épouses, au nombre de onze, en une heure le jour et la
nuit. ». À ce propos, j'ai interrogé Anas : « Le prophète avait-il assez de
force pour cela ? » Anas a répondu : « Nous disions entre nous que le
prophète avait reçu la virilité de 30 hommes. », (Boukhari, vol. 1:286).
L'historien Tabari raconte que Mahomet a demandé en
mariage Hind bint Abi Talib,
sa propre cousine, mais il y a renoncé en apprenant qu'elle avait un enfant.
Une autre femme sollicitée par lui fut Zia'h bint Aamir. Mahomet la demanda par l'intermédiaire de
quelqu'un. Elle accepta, mais quand il apprit son âge, il renonça.
Un musulman du nom de Jarir ibn
Abdallah raconte que Mahomet lui a demandé : « Es-tu marié ? ». Il répondit par
l'affirmative. Mahomet demanda : « Une
vierge, ou une femme mûre ? ». Il répondit : « Une femme mûre ». Alors Mahomet dit : « Pourquoi pas une vierge, que tu puisses jouir d'elle et qu'elle puisse
jouir de toi ? »[14].
Ibn Sa'd rapporte aussi que
quand Mahomet entendit parler de la beauté de Zaba'a,
fille d'Amir, qui était veuve, le Prophète envoya un message à son fils lui
disant qu'il souhaitait épouser sa mère. Le garçon alla en informer cette
dernière. Mahomet apprit alors que, même si elle était encore belle, elle
n'était plus jeune. Si bien que, quand le garçon vint lui annoncer que sa mère
avait accepté sa demande, il resta silencieux[15].
Sur les femmes capturées lors des
expéditions guerrières de Mahomet :
Les expéditions n'apportaient pas seulement la fortune au
suiveurs et sectateurs de Mahomet, ils leurs procuraient aussi des esclaves
sexuelles. Juwairiya
était une belle jeune femme dont le mari avait été tué. Elle tomba dans la part
d'un musulman. Aïcha, l'épouse favorite de Mahomet, la plus jeune (d'après les
sources musulmanes elle avait six ans quand il l'épousa et neuf quand il
l'emmena dans son lit) l'accompagnait dans cette expédition et raconta par la
suite :
Quand le Prophète — la paix soit sur lui — distribua les captives des Banu al-Mustaliq,
elle (Juwairiya) fut attribuée à Thabit
ibn Qyas. Elle était mariée à son cousin (à elle),
qui avait été tué dans la bataille. Elle proposa à Thabit
un marché, neuf pièces d'or contre sa liberté. Elle était très belle. Elle
fascinait tout homme qui la voyait. Elle vint au Prophète — la paix soit sur
lui —, pour lui demander son aide dans ce but. Dès que je la vis depuis ma
porte, je la pris en aversion car je savais qu'il la verrait comme je la
voyais. Il vint et lui demanda qui elle était, la fille d'Al-Harith ibn Dhirar, le chef de son
peuple. Elle dit : « Tu peux voir dans
quelle situation je suis tombée. Je suis dans la part de Thabit,
et lui ai proposé une rançon, et je dois te demander de m'aider à ce sujet
». Il dit : « Voudrais-tu quelque chose de meilleur ? Je peux te libérer et t'épouser
». Elle dit : « Oui ». Le Messager
d'Allah répondit : « Voilà qui est fait !
»[16] [17].
Parfois
des femmes capturées résistaient. Un hadith dit que quand il prit la ville des Bani Jaun, on lui
amena une jeune fille nommée Jauniyya accompagnée
par sa nourrice. Le Prophète lui dit : « Donne-toi à moi ». Elle répondit : « Une princesse peut-elle se donner à un homme ordinaire ? ». Alors
il la saisit pour la serrer dans ses bras. Elle s'exclama : «Je cherche refuge auprès d'Allah contre toi ». Mahomet ordonna à ses
hommes de donner à la fille deux robes de lin blanc[18] [19].
Un jour, Mahomet visita son épouse Hafsa, fille d'Omar, et croisa
alors son esclave Mariyah,
eut envie d'elle. C'était une fille magnifique, cadeau du Muqaqis
(Patriarche) d'Egypte. Pour se débarrasser d'Hafsa,
il mentit et lui fit croire que son père voulait la voir. Dès qu'elle fut
partie, Mahomet prit Mariyah
dans le lit d'Hafsa et eut des rapports sexuels avec
elle. Ayant appris qu'en fait son
père ne l'attendait pas, Hafsa revint plus tôt que
prévu et découvrit ce qui se passait. Elle se fâcha et commença à lui faire une
scène. Pour l'apaiser, Mahomet lui jura solennellement de s'interdire désormais
Mariyah. Néanmoins, il avait encore envie de Mariyah. Comment
pouvait-il rompre son serment ?
Le « Créateur de l'Univers » vint à son aide et lui
révéla la sourate Tahrim (66), dans laquelle il
l'autorisait à passer outre et avoir de nouveau des rapports sexuels avec Mariyah. Le
Tout-Puissant lui reprocha de s'être interdit à lui-même des plaisirs charnels
juste pour apaiser ses épouses (d'où le nom donné à la sourate qui traite de
cet incident, Tahrim, L'interdiction) : « O Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce
qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est
Pardonneur, Très Miséricordieux. Allah
vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre
Maître ; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage. Lorsque le Prophète confia un
secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut
informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis,
quand il l'en eut informée elle dit : « Qui t'en a donné nouvelle ? » Il dit :
« C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé ». Si vous
vous repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous
soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah,
Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît
[son] soutien. S'Il vous répudie, il se
peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous,
musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà
mariées ou vierges » (Coran 66: 1 -5).
Ibn
Sa'd écrit : Abou Bakr a raconté que le messager
d'Allah (pbsl) avait des rapports sexuels avec Mariyah dans l'appartement d'Hafsa.
Quand le messager sortit, Hafsa était assise à la
porte (fermée). Elle dit au Prophète : « O Messager d'Allah, faites-vous cela chez
moi et pendant mon tour ? » Le Prophète dit : « Calme-toi et laisse-moi parce que je vais me l'interdire (me la rendre
haram) ». Hafsa dit : « Je n'accepte pas, à moins que tu
le jures pour moi ». Le Prophète dit : « Par Dieu, je ne la toucherai plus
». […] « Qasim ibn Mahomet a dit que cette promesse du Prophète de s'interdire Mariyah est invalide — ce n'est donc pas une violation (hormat) de la rompre »[20].
L'exemplaire
du Coran, Publié par Entesharat-e Elmiyyeh
Eslami à Téhéran, contient le tafsir (commentaire)
suivant pour la Sourate 66 Tahrim :
« Il
est aussi rapporté que le Prophète avait réparti ses jours entre ses épouses.
Une fois, quand ce fut le tour d'Hafsa, il l'envoya
chercher car elle rendait visite à son père, Omar. Avant qu'elle l'apprît et rentrât, le Prophète appela son esclave Mariyah la copte, qui plus tard lui donna son fils Ibrahim,
il eut avec elle un rapport sexuel. Quand Hafsa
rentra, elle trouva la porte fermée de l'intérieur. Elle s'assit là jusqu'à ce
que le Prophète eût fini son affaire et sortit de la maison, la sueur inondant
son visage. Quand Hafsa le trouva dans cet état elle
l'admonesta, disant : « Tu ne respectes pas mon honneur ; tu me
laisses hors de chez moi pour pouvoir dormir avec l'esclave. Et quand c'est mon
tour tu le fais avec quelqu'un d'autre ». Alors le Prophète dit : « Ne
t'en fais pas parce que, bien qu'étant mon esclave elle me soit permise (halal),
je renonce à elle pour ta satisfaction, elle me sera désormais haram ».
Mais Hafsa n'en resta pas là, et elle frappa au mur
qui la séparait de l'appartement d'Aïcha et lui dit tout »[21].
Quelques années auparavant les faits décrits ci-après,
quand Mahomet disait être monté au Ciel, il avait raconté à Zayd (son fils adoptif), sa rencontre
de Zainab
au Paradis, se présentant comme l'épouse de Zayd. Pensant que telle était la
volonté du Ciel, Zayd épousa donc Zainab.
Un jour, Mahomet rendit visite à son fils adoptif Zayd. Ce
dernier n'était pas chez lui. Son épouse Zainab (ne
pas confondre avec la sœur de Mahomet du même nom) lui ouvrit, en costume
d'été. Il fut fasciné par sa beauté et dominé par le désir. « Louage à Allah, le meilleur des créateurs,
qui transforme les cœurs », murmura-t-il en quittant la maison. Quand Zayd
l'apprit, il se sentit obligé de
divorcer de son épouse pour permettre à Mahomet de la prendre. Il l'annonça
à Mahomet. Feignant la modestie, ce dernier répondit : « Garde pour toi ton épouse et crains Allah » (Coran 33:37). Sitôt après avoir quitté Zayd, Allah lui révélera un
verset lui enjoignant de ne pas craindre les jugements des gens, et de craindre
Dieu, et de suivre les penchants de son cœur : « Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme
toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains
Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu
craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand
Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il
n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils
adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement
d'Allah doit être exécuté » (Coran 33:37).
Le mariage de Mahomet avec sa belle-fille confondit ses
adeptes. Pour faire taire les critiques,
Allah intervint avec un verset disant que son Prophète n'est le père de personne, mais le messager de Dieu et le
Sceau des prophètes (Coran 33:40). Il prétendit que Dieu lui avait ordonné
d'épouser Zainab pour montrer au peuple que
l'adoption est une abomination.
En conséquence, l'adoption est prohibée en Islam et
d'innombrables orphelins et orphelines ont perdu toute chance de retrouver une
famille aimante simplement parce que Mahomet voulait une excuse pour sa propre
déviance. On peut élever des orphelins mais pas les adopter.
L'historien persan Tabari (838-923) rapporte dans ses
Annales : « Aïcha se plaignit d'une migraine. Le Prophète déjà fort malade dit
: "Ô Aïcha, ce serait à moi de me
plaindre, non à toi. Si l'on aime quelqu'un on regrette de lui survivre. Puis
quel mal y aurait-il, ô Aïcha, si tu mourais avant moi, si je t'ensevelissais,
si je priais pour toi et te déposais dans la tombe ? " Et celle-ci de
rétorquer : "Oui, tu veux, en
revenant de mon enterrement, faire un nouveau mariage". ».
Mahomet est comblé par la Révélation qui déclare d'abord
que « ses épouses sont les mères des
croyants » (sourate 6) et qui défend
ensuite aux musulmans « d'épouser jamais
ses épouses après lui » (sourate 33, verset 53).
« Mahomet dut affronter toutes ses femmes à la fois
lorsqu'il tomba amoureux de Maria (Mariyah ou Maryam), la concubine chrétienne, une beauté à la chevelure bouclée. On
rapporte que, fou de jalousie, il aurait
demandé à son cousin Ali d'aller tuer un copte envoyé d'Égypte pour servir la
concubine. Il accusait le serviteur d'avoir eu des relations secrètes avec
la belle esclave. Le copte n'eut la vie sauve que parce qu'il constata qu'il
était eunuque » :
Selon Tabari : « [Mabur] était un eunuque qu'Al-Muqaqis avait envoyé au Prophète, en même temps que Mariyah et Sirin. Le Prophète
rendit Mariyah mère d'un enfant, donna Sirin, sa sœur, à Hassan, fils de Thabit,
et affranchit Mabur, qui resta pour servir Mariyah. Ayant conçu des soupçons sur les relations
de Mariyah avec Mabur, le
Prophète chargea Ali de s'assurer si ses soupçons étaient fondés et de tuer Mabur. Ah courut chez Mabur
et mit la main sur lui. — Qu'ai-je fait ? s'écria Mabur.
— On te soupçonne, répliqua Ali, d'avoir des relations avec Mariyah.
Mabur se dépouilla de ses vêtements, et Ali
reconnut qu'il était eunuque ; il vint le dire au Prophète, qui lui ordonna
de ne plus inquiéter Mabur[22] ».
Maria fut à l'origine d’une
grave crise domestique amenant le
Prophète à se tenir éloigné de ses épouses durant 29 jours[23] :
Un jour, Mohammed se serait rendu dans l'appartement de Hafsa, la fille
d'Omar, l'une de ses femmes (le « prophète » avait divisé les jours entre
toutes ses femmes, et donc c’était le tour de Hafsa).
Il aurait aperçu sa servante (ou esclave) Maria
et l’aurait trouvée attractive. Il aurait dit à Hafsa
que son père (Omar) voulait la voir. Quand celle-ci fut partie, il aurait pris
Maria avec lui et eut un rapport sexuel avec elle. Quand Hafsa
fut de retour, elle aurait vu, à son
grand désarroi, son mari au lit avec sa servante. Elle en serait devenue
folle, et, oubliant le rang du "prophète", elle aurait crié et fait
un scandale. Le "prophète" l’aurait suppliée de se calmer, il lui
aurait promis de ne plus jamais coucher avec Maryam, et lui aurait demandé de
ne dévoiler ce secret à personne.
Mais
Hafsa aurait
tout raconté à Aïcha, si bien que les femmes du "prophète"
auraient été remontées contre lui.
Maria occupait une maison voisine. Le prophète Mahomet rendait visite à Maria de jour comme de nuit.
La violence des rivales était telle qu'il avait dû
installer Maria dans une maisonnette
indépendante sur les hauteurs de Médine. Le Prophète s'était vu « attaqué » par
ses femmes déchaînées contre l'étrangère, cette Égyptienne chrétienne. Mohammed aurait donc décidé de punir ses
femmes en ne dormant pas avec elles pendant un mois entier. (Mohammed avait
fait le serment de ne dormir avec aucune de ses femmes pendant un mois). Puis
au bout de 29 jours, la sourate 66
fut révélée, dans laquelle « Allah » réprimandait Mohammed d'avoir été aussi
dur envers lui-même et annulait la
promesse du "prophète" de ne plus jamais coucher avec Maria.
Rapporté par 'Abdullah bin' Abbas : « […] 'Uma (Omar) Puis Omar continua concernant sa
narration et dit […] :
Je salue et tout encore debout, j'ai dit à Mahomet] :
"Avez-vous divorcé vos femmes ? Il leva les yeux vers moi et a
répondu par la négative. Et puis tout encore debout, je lui ai dit (en
bavardant) : « Voulez-vous tenir compte de ce que je dis : « Ô Messager d'Allah
Nous, les gens de Quraish avions
l’habitude d’avoir la haute main sur nos femmes (épouses), et quand nous sommes
venus [il y avait ?] des personnes, dont les femmes avaient la haute main
sur eux ... » ».
'Umar a dit toute l'histoire (à propos de sa
femme). "Sur que le Prophète sourit." 'Umar dit encore : « Je
me suis alors dit : « Je suis allé voir Hafsa et lui
dis : '. (Aicha, car elle est plus belle que vous et plus aimée par le Prophète,
ne soyez pas tenté d'imiter vos compagnes) '. Le Prophète sourit à
nouveau. Quand je l'ai vu sourire, je me suis assis et jette un coup d'œil à la
chambre, et par Allah, je ne pouvais pas voir quoi que ce soit d'importance,
mais trois peaux. Je l'ai dit (à l'apôtre d'Allah) "Invoquez Allah pour
faire vos disciples prospères pour les Perses et les Byzantins ont été faites
prospère et compte tenu de luxe du monde, mais ils ne vénèrent pas Allah ?
' Le Prophète était appuyé alors (et après avoir entendu mon discours, il
se redressa) et dit : « O Ibn Al-Khatttab ! Avez-vous
un doute (que l'au-delà est meilleure que ce monde) ? Ces personnes ont
reçu des récompenses de leurs bonnes actions dans ce monde seulement ». Je
demandai au Prophète. 'S'il vous plaît demander le pardon d'Allah pour
moi. Le Prophète ne va pas à ses femmes en raison du secret que Hafsa avait révélé à Aicha, et il a dit qu'il n’irait pas à
ses femmes pendant un mois, alors qu'il était en colère contre elles quand
Allah l'a averti (pour son serment qu'il n’approcherait Maria). Lorsque
vingt-neuf jours se sont écoulés, le Prophète est allé à Aicha. Elle lui
dit : « Vous avez pris un serment que vous ne seriez pas venu à nous pour un
mois, et aujourd'hui seulement vingt-neuf jours se sont écoulés, comme je les
ai comptés, au jour le jour ». Le Prophète a dit : « Le mois est également
de vingt-neuf jours. Ce mois-ci est composé de vingt-neuf jours. Aicha
a dit : « Quand la révélation divine du choix a été révélé, le Prophète a
commencé avec moi, en me disant : « Je vous dis quelque chose, mais il ne faut
pas vous] presser de donner la [votre] réponse jusqu'à ce que vous pouvez consulter vos parents ». Aicha savait que ses
parents ne lui conseillaient pas de se séparer d’avec le Prophète. Le Prophète
a dit que Dieu avait dit : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses ; Si vous
désirez La vie de ce monde et ses paillettes, ... alors venez ! Je vais
faire une provision pour vous et vous libérer une manière belle. Mais si
vous cherchez Allah et à Son messager, et La Maison de l'au-delà, alors en
vérité, Allah a préparé pour les bienfaisants parmi vous une énorme récompense.
» (33.28) Aicha dit : « Ais-je consulté mes parents à ce sujet ? Je
préfère en effet Allah, Son messager, et la Maison de l'au-delà ». Après
que le Prophète a donné le choix à ses autres épouses et elles ont également
donné la même réponse que celle qu’Aicha a faite[24] ».
A la fin de cette période de punition, Mahomet
« reçoit » la Sourate 66
« L'interdiction At Tahrim » (Coran 66:1-5), dont les 5
premiers versets abordent l’épisode de la rébellion de ses épouse :
1. Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes
femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite
? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux.
2. Allah vous a prescrit certes, de vous
libérer de vos serments. Allah est votre Maître ; et c'est Lui
l'Omniscient, le Sage.
3. Lorsque le Prophète confia un secret à
l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut
informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis,
quand il l'en eut informée elle dit : " Qui t'en a donné nouvelle ? "
Il dit: " C'est l'Omniscient, le Parfaitement
Connaisseur qui m'en a avisé ".
4. Si vous vous
repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors
ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les
Anges sont par surcroît [son] soutien.
5. S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur
lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes,
obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges.
Plus tard, Mahomet vieillissant éprouvait une réelle
passion amoureuse pour Maria. Cette idylle lui avait fait oublier toutes ses
femmes, entre lesquelles il devait le partage égal de ses jours et de ses
nuits. Il osait préférer une concubine étrangère aux fières Arabes musulmanes. Le
fait qu'elle ait été chrétienne était sans doute attirant pour le Prophète qui
semble avoir été fasciné par Jésus et par sa mère Marie, symboles pour lui
d'humilité et de douceur. Devant la
violence de ses femmes et leur hostilité à Maria, il avait songé à les répudier toutes, d'autant plus qu'elles étaient,
avec lui, stériles. La petite esclave copte avait réussi à lui donner un
enfant, Ibrahim (Abraham) qui devait être le symbole de l'union des
monothéismes. Malheureusement, au bout d’un an, ce bébé tomba malade et meurt[25] [26] ».
Tentative de Mahomet de répudier une
de ses épouses :
Bara'a raconte que le Prophète a envoyé un message à Saouda pour
l'informer qu'il divorçait d'elle.
Quand elle l'apprit, elle s'assit sur le chemin du Prophète vers la résidence
d'Aïcha. Quand elle le vit, elle lui dit : « Je te conjure par celui qui t'a révélé le Coran et qui est au-dessus de
toute la création de me dire pourquoi tu divorces. Ai-je fait quelque chose de
mal ou t'ai-je offensé ? » Le Prophète dit : « Non ! ». Saouda dit : « Alors je te prie, pour l'amour du même Dieu
de ne pas divorcer de moi. Je deviens
vieille ; je n'ai pas besoin d'être avec un homme. Tu peux utiliser mon tour pour le donner à Aïcha, mais je demande à
être comptée parmi tes épouses au jour de la Résurrection ». Le
Prophète accepta, et Saouda dit que depuis lors le
Prophète passait les nuits qui lui étaient auparavant dévolues avec sa
préférée, Aïcha[27] [28].
Mahomet
pouvait être misogyne :
Quand
Mahomet appris que les Perses avait fait de la fille de l’empereur perse
Chosroes leur reine, il dit : « Jamais une nation ne réussira avec une femme
à sa tête »[29].
Sources :
a) http://ferkous.com/home/?q=fr/art-mois-fr-65
c) http://atheisme.org/hadiths.pdf
Table des matières
1 Versets consacrant l’infériorité
et soumission des femmes par rapport aux hommes
1.1 Un homme peut battre sa femme
si elle ne lui obéit pas
1.2 La femme doit obéir à l’homme
1.3 Interdiction à la femme de
nuire à son époux
1.4 Interdiction faite à la femme
de se mettre en colère contre son époux
1.5 Interdiction à la femme de se
montrer ingrate envers son époux
1.6 Interdiction de jeûner en
dehors de Ramadân sans la permission de l’époux
1.7 Interdiction d’enlever ses
habits en dehors du domicile conjugal
1.8 Un homme peut épouser quatre
femmes (l’homme mâle peut-être polygame)
1.9 Un homme peut épouser une fille
qui n'a pas encore atteint la puberté.
1.10 Un homme peut avoir des relations
sexuelles avec une prisonnière de guerre et ses esclaves
1.11 Les femmes servent au plaisir
sexuel des hommes
1.12 Un homme peut épouser la femme de
son fils adoptif
1.13 Le témoignage d'une femme vaut la
moitié de celui d'un homme
1.14 Une femme hérite de la moitié de
ce qu'un homme hérite
1.15 Les femmes sont déficientes en intelligence et en religion
1.16 Les femmes ne peuvent pas entrer
dans une mosquée durant leurs menstrues (règles)
1.17 Un homme ne peut avoir des
rapports sexuels avec une femme ayant des menstrues
1.18 Interdiction de jeûner en dehors
de Ramadân sans la permission de l’époux
1.19 Interdiction de toucher la main
d’une femme (ou de toucher une femme)
1.20 Mieux vaut à une femme qui a ses
règles (menstrues) de ne pas toucher le Coran
1.22 Un homme adulte est autorisé à
sucer le sein d’une femme
1.23 Coitus interruptus (retrait avant
éjaculation)
1.25 Sur le traitement des orphelins
1.26 Recommandation en faveur des
filles
2 Attitude de Mahomet envers ses
propres épouses ou les épouses des autres
[1] La polygamie est hautement controversée
et n'est pas socialement acceptée dans la plupart des parties du monde moderne.
Voir l'article lié: Polygamie : https://wikiislam.net/wiki/Polygamy
[2] Pour l'analyse détaillée
de ce verset, voir l'article : Pédophilie dans le Coran, https://wikiislam.net/wiki/Pedophilie_dans_le_Coran
[3] Voir aussi l’article : Viol dans l'islam, https://wikiislam.net/wiki/Rape_in_Islam
[4] Sira, II 336, d'après La biographie du Prophète Mahomet, texte traduit et annoté par
Wahid Atallah, Fayard, 2004, p316 (NdT).
[5] Sahih Bukhari, 1, 8, 367.
Dans ce hadith le commentateur raconte comment ils [les musulmans]
attaquèrent la ville de Khaybar à l'aube prenant la population par surprise. « Yakhrab Khaybar » (Khayber
est détruite) s'exclama Mahomet, comme il passait triomphalement d'un bastion à
un autre : « Allah est grand ! »
Après la prise de la ville, vint le moment de partager le butin. Dihya, un des combattants, reçut Safiya dans sa part. Le père de Safiya
était le chef des Banu Nadir et avait été décapité sur ordre de Mahomet trois
ans auparavant. Après la conquête de Khaybar, son jeune époux Kinana fut torturé et tué
également sur ses ordres. Quelqu'un informa Mahomet que Safiya,
dix-sept ans, était très belle. Donc
Mahomet offrit à Dihya deux cousines de Safiya en échange.
[6] Coran 4:24 : et [vous sont interdites] parmi les femmes, les dames
(qui ont un mari), sauf si elles sont
vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous !
Coran 33:50 : O Prophète ! Nous
t'avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr
(dot), ce que tu as possédé légalement
parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées...
Coran 4:3 : Et si vous craignez
de n'être pas justes envers les orphelins, ... Il est permis d'épouser deux,
trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de
n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire
d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
[7] Voir aussi
« Préoccupations avec l'Islam au sujet de l’Adoption » : Concerns with Islam: Adoption,, https://wikiislam.net/wiki/Concerns_with_Islam:_Adoption
[9] Etat d’impureté majeure (janâba).
[11] Sahih Muslim, 8.3424, 3425, 3427,
[12] Malik, livre 30, hadith 30.2.12.
[13] Bukhari, 5, 59, 459. Beaucoup
d'autres hadiths canoniques rapportent comment Mahomet approuvait les relations avec les femmes esclaves, mais disait que le coitus interruptus n'était pas utile parce que
si Allah veut la naissance de quelqu'un, cette âme naîtra même après un coitus interruptus. Voir le
suivant :
Bukhari, 3, 34, 432 : Abou Saeed M-Khudri
raconte : alors qu'il était assis avec l'Apôtre d'Allah, il dit : «0 Apôtre d'Allah ! Nous avons obtenu des femmes dans notre part de butin, et leurs
rançons nous intéressent, que penses-tu du coitus interruptus ? » Le Prophète dit : « Le faites-vous vraiment ? C'est mieux de ne pas le faire. Une âme
que Dieu a destinée à l'existence arrivera certainement à l'existence ».
Sahih Muslim est une autre source considérée comme
authentique et valable par les musulmans. 8 3381 : « Le Messager d'Allah (la paix soit sur lui) fut interrogé sur le 'azl (coitus interruptus),
à quoi il répondit : 'Les enfants ne
proviennent pas de tout le liquide (semence) et quand Allah décide de créer
quelque chose rien ne peut l'empêcher d'exister ».
Les musulmans considèrent aussi Abou Daoud comme véridique et factuel.
Voici Abou Daoud 29.29032.100 : « Yahia
m'a rapporté d'après Malik d'après Humayd ibn Qays al¬Makki qu'un homme nommé Dhafif dit qu'Ibn Abbas fut interrogé sur le coitus interruptus. Il appela une
de ses esclaves et lui ordonna : « Dis-leur ». Elle était gênée. Il dit : «
C'est bien, et je le pratique moi-même ». Malik dit : « Un homme ne doit pas pratiquer le coitus interruptus avec une femme
libre sans sa permission. Il n'y a pas
de mal à le faire avec une esclave sans sa permission. Un homme qui a pour épouse l'esclave d'un autre homme ne doit pas le
pratiquer avec elle sans l'accord de son maitre ». Voir encore Bukhari 3.46.718, 5.59.459, 7.62.135, 7.62.136, 7.62.137,
8.77.600, 9.35.506. Sahih Muslim
: 8.3383, 8.3388, 8.3376, 8.3377, et beaucoup d'autres.
[14] Bukhari 3, 34, 310.
[15] Tabaqat v8 p157.
[16] Mahomet et ses hommes
avaient tué le mari de Juwairiya dans un raid sans
motif. Elle était fille du chef des Banu Mustaliq et
une princesse parmi les siens. Elle se retrouvait esclave et propriété d'un des
bandits de Mahomet. Néanmoins, à cause de sa beauté, le saint Prophète lui
offrit de la « libérer » à condition de l'épouser. Cf. Psychologie de Mahomet
et des musulmans, ibid, page 77.
[18] Bukhari, 7, 63, 182.
[19] Notes : a) ces
vêtements faisaient certainement partis du butin pris à cette même fille ou à
d'autres de sa tribu.
b) Jauniyya
devait être encore une enfant pour avoir une nourrice.
[20] Ibn Sa'd,
Tabaqat vol 8, p195.
[21] Publié par
Entesharat-e Elmiyyeh Eslami Téhéran 1377 de l'Hégire. Tafsir et traduction en
farsi par Mohammad Kazem Mo'refi.
[22] Tabari, Mohammed sceau des Prophètes, Sindbad, p333.
[23] Cet épisode est traité de nombreux articles sur Internet :
https://wikiislam.net/wiki/Mariyah_the_Sex_Slave_of_the_Holy_Prophet
http://islammedia.free.fr/Pages/femme-marya-copte.html
http://www.faithfreedom.org/Articles/sina/mariyah.htm
http://sisyphe.org/spip.php?article2847
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mahomet_et_les_femmes.asp
http://arlitto.forumprod.com/comportement-de-mohammed-indigne-d-un-prophete-t1001.html
[24] Bukhari,
Volume 3, Livre 43, Numéro 649. Cf. http://www.usc.edu/org/cmje/religious-texts/hadith/bukhari/043-sbt.php
[25] Mahomet et les femmes, Anne-Marie Delcambre, https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mahomet_et_les_femmes.asp
[26] On est tenté de se demander si la
mort du petit Ibrahim fut bien une mort naturelle car les femmes du Prophète,
humiliées, incarnaient de multiples intérêts de clans, menacés par ce fils
d'une esclave chrétienne.
[27] Tabaqat v8 p53-54.
[28] En dénonçant le comportement de Mahomet à Aïcha, Hafsa cherchait probablement à se venger de
Mahomet ou à lui faire honte.
[29] Bukhari, 9, 88, 219.