L’imitation des textes sacrés

 

Par Benjamin LISAN,  le 26/01/2020

 

1         Introduction

 

Il faut que vous mettiez un peu de folie dans vos propos, écrits ou « révélations » et que vous donnez l’impression d’être possédé (par Dieu) et en transe _ par exemple, à la manière d’un Mahomet, d’un Jésus, d’un Hitler, lors de leurs discours ou sermons devant leurs adeptes ou les foules publiques, cela afin de faire de vous un « prophète » convainquant …

 

Pour être plus crédible, par exemple, vous y mettez un soupçon, par exemple, d’Evangiles, de Bhagavad Gita, de visions d’Ézéchiel, du Cantique des Cantiques, des Psaumes de David, du Prophète de Khalil Gibran, du livre des Mormon, de visions de Mahomet, de Visions de Hildegarde de Bingen, de Thérèse d’Avila, de Anna Katharina Emmerick, du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, de science-fiction, d’ufologie (voire de spiritisme, d’occultisme, de parapsychologie, de prospective …), mais aussi de votre propre génie … tout en cultivant éventuellement l’étrangeté et la nouveauté de votre message (son caractère novateur).

 

Suivant, la fertilité de votre imagination (sans limite) et votre bagage culturel, vous pouvez tout mettre, broder et inventer sans fin, dans vos « révélations » et visions.

 

Certains « prophètes », d’ailleurs, ont une culture pique-assiette, touche-à-tout, car ayant multipliés les vies et les expériences (ce qui augmente leur sens psychologique et politique, voire leur possible caractère rusé et machiavélique).

 

Et il peuvent puiser dans leurs expériences _qui est leur meilleur professeur _ la source d’inspiration de leurs leçons morales, de leur créations intellectuelles etc.

 

Il faut que vous fassiez appel au maximum aux émotions _ 1) appel au grandiose, à une mission élevée, aux grands secrets, qui ferons de vos adeptes un « peuple élu », à part, 2) appel à la pureté, 3) appel à la solidarité, à l’instinct grégaire, collectif, l’amour, l’amitié, entre les adeptes, pour resserrer leurs liens, face à un ennemi réel ou imaginaire et fantasmé (voire qu’on aura créé de toute pièce), 4) appel à la force, à la puissance, au pouvoir, 5) l’appel au dépassement de soi, à l’absolu, 6) appel au sacrifice suprême, 7) appel à la culpabilisation  …

 

Vous devez l’impression d’être visionnaire, omniscient, 1) en ayant, par exemple, un réseau d’informateurs à l’écoute de tout le monde, des membres, des « ennemis » de la secte … et en cachant bien sûr cette réalité), 2) en lisant et vous informant beaucoup, 3) en ayant vos conseillers et informateurs, ces derniers collectant les informations importantes pour vous, vos prochains discours, permettant de donner l’impression, à vos adeptes, que vous êtes au courant de tout, que vous savez tout (que vous êtes omniscient, omnipotent).

 

Il faut que vous mettiez, le maximum de vous-même,  de vos émotions _même quand vous simulez _, dans vos propos,  toute votre capacité de colère, de révolte, d’insurrection morale, par exemple, face à l’injustice mondiale, face à celle que subit ou subirait votre communauté …

 

Créer un climat d’hystérie au sein des adeptes lors de réunions publiques, où ils seront chauffés à blancs, cela afin d’abolir totalement leur raison et esprit critique.

Par l’effet de galvanisation de la foule, vous devez créer un sentiment de transport collectif en leur sein.

Ce qui compte ce n’est pas nécessairement être honnête (même si cela peut aider), mais de mettre suffisamment de « sincérité » et de force dans vos propos, pour être convainquant et crédible auprès du public.

 

Le plus gros danger pour un imposteur, qui déjà souffre d’un ego surdimensionné (qui est bouffi d’un puissant orgueil) et qui joue sans cesse au prophète, c’est petit à petit s’identifier totalement au personnage, et devenir vraiment ce personnage, en devenant de plus en plus fou, mégalomane et paranoïaque …

 

Beaucoup d’imposteurs sont des acteurs remarquables. Mais la folie, qui pousse éventuellement au dépasse de vous, et le culot, peuvent augmenter la puissance de votre jeu d’acteur et votre talent …

 

Chez certains acteurs talentueux _ selon leurs failles et déséquilibres, cachés ou non _, le génie peut touche à la folie, et le travail intense, la maîtrise de soi et la raison peuvent côtoyer l’improvisation la plus folle (comme peut-être chez Sacha Pitoëff. Marlon Brando, Elisabeth Taylor, Maria Callas, Laurence Olivier, Heath Ledger, James Dean (, Orson Welles), Edith Piaf, Tatiana Evguenievna Samoïlova …).

 

L’impression d’étrangeté et de décalage, ressentie en vous _ sous l’influence d’un état prépsychotique ou de drogues, avec le LSD, la mescaline, … _, peut aussi renforcer l’aspect poétique, inspiré de votre message.

 

Pour pouvoir résister aux conséquences délétères de votre propre imposture (sur votre psychisme), il vous faudrait être d’un mental d’acier. Ou bien que vous soyez une personnalité psychopathe, jamais touché ou gêné par les conséquences de vos propres actes, quelles qu’elles soient.

 

Lors de chocs psychiques violents ou des émotions plus fortes (amoureuses …), l’on peut par moment atteindre des états anomaux de la conscience, états dissociatifs, « états mystiques », coups ou moment de génie …

 

Parfois, les plus belles œuvres ont été écrites, dans des périodes de chocs, d’intenses stress, émotions fortes (tels le Concerto n° 2 de Rachmaninov, la chanson Hallelujah de Leonard Cohen, les œuvres poétiques de Arthur Rimbaud, Popcorn de Gershon Kingsley, en 1969 …).

 

Ceux qui souffrent de paranoïa, de troubles bipolaires, d’épilepsie du lobe temporal … subissent souvent des chocs psychiques à répétition, qui peuvent aussi susciter, en eux, des coups de génies momentanés.

 

En s’inspirant des conseils d’Alain Persat[1], on pourrait rédiger ceci :

 

« Ecrire un texte sacré est long et fastidieux, l’essentiel étant que la révélation soit assez vague pour être « interprétable ». Eviter des faits, des objets, des dates ou des chiffres. Cela gêne beaucoup l’interprétabilité, parlez de grands sentiments avec des dialogues ou des anecdotes tirées de votre quotidien, cela fait plus vivant plus réaliste. A ceux qui croient en vous, vous devez promettre sagesse, connaissances et savoir [caché, surnaturel, permettant d'acquérir du pouvoir ...], santé, résurrection dans la vie éternelle [après la mort de votre corps physique], éternité, paradis, ... Faites croire à vos adeptes que vous faites vœux de pauvreté. Restez vigilant, voire divisez pour régner, mettez vos disciples en concurrence, espionnez-les, afin d'éviter qu'ils finissent par vous voler votre job un jour ou l’autre ».

 

Ce qui ne veut pas dire, que chez certains prophètes, il n’y a pas une dimension folie, paranoïa, troubles bipolaires ou borderline … La paranoïa et les troubles bipolaires peuvent renforcer les phrases de génies, que connaissent par moment les personnalités singulières.

 

Les textes que je vais donner ne sont que des simulations de propos de prophètes.

Bien sûr, nulle intention pour moi, de jouer ou de m’identifier aux prophètes.

 

Mon but n’est pas d’avoir la prétention de faire aussi bien que les prophètes, dans leurs sermons ou imprécations, mais juste démontrer que l’exercice est possible, qu’il est possible d’écrire des textes, avec un contenu et un style « prophétiques » (du moins, si l’on n’est suffisamment talentueux).

 

Note : Si un jour, je dérivais vers le « gouroutisme », que je devenais vraiment fou, me prenant réellement et sincèrement ( ?) pour un prophète, alors je serais le premier à demander à mes amis de me combattre, avec fermeté (et à mes éventuels adeptes de me destituer et de fermer la secte).


 

 

2         Simulation d’un discours prophétique à la façon de Jésus, Mahomet

 

Un exemple de texte de style prophétique :

 

« Pourquoi agissez-vous de la sorte ! Ne voyez-vous la souffrance de toute l’humanité et de la création ?! Etes-vous aveugle ? Le Mal vous a-t-il rendu aveugle et déposé des écailles sur les yeux ? Ne voyez-vous pas l’iniquité qui règne partout, sur la surface du globe et dans votre cœur ?!

 

L’enfant souffre de la faim, la mère n’a plus de lait, les animaux décharnés portent les lacérations du fouet, les sols et les puits sont contaminés, les alouettes du ciel, les grives, les sansonnets restent silencieux, plus de stridulation des grillons et des sauterelles, de bourdonnement des abeilles et des bourdons … La campagne est silencieuse et la nature se meure. Et vous vaquez à vos occupations, indifférent, comme si de rien n’était !

Votre âme est morte, votre cœur est sec !

 

Vous savez mais vous ne voulez pas voir et vous détournez lâchement et honteusement le regard de vos œuvres, tels d’effroyables irresponsables ! Vous vous en lavez les mains ! Vous vous dites, ce n’est pas moi, je ne n’ai rien fait, je suis innocent ! Mais malgré vos dénégations, vous devriez rendre comptes de vos méfaits, auprès du Créateur, de notre Père céleste !

 

Le poids de vos actions, jusqu’au moindre iota, seront pesés sur le fléau de la balance divine !

 

Vous avez des yeux, mais vous ne voyez pas, vous avez des oreilles, mais vous n’entendez pas, vous avez une bouche, mais elle reste désespérément fermée, tout comme votre esprit.

 

Ou bien quand vous ouvrez la bouche, mais vous n’en sortez que des paroles ineptes et sans queue ni tête.

 

Heureux les doux d’esprit, les esprits simples, les cœurs purs et tendres, les bien intentionnés, car le royaume des cieux sera à eux.

 

Malheur aux hypocrites, aux paroles mielleuses. La noirceur et la corruption sont dans leur âme.

Dieu devinera votre esprit de vipère et vos pensées venimeuses. Et vous n’aurez aucun refuge dans le ciel, quand sera venu l’heure du jugement ultime. Réveillez-vous et repentez-vous !!

 

Nous avons créé, pour vous, le plus beau paradis sur terre. Mais il se révéla être le nid d’une descendance de vipères.

 

En vérité, je vous le dis ! tant que l’homme sera un loup pur l’homme, tant qu’il persécutera et tuera son prochain, il y aura dans l’univers, iniquité, guerres, famines, afflictions, douleurs, malheurs, pleurs et grincements de dents !

 

Homme de peu de foi ! Combien de temps encore allez-vous vous endurcir votre cœur !!

Honte à vous ! Racca ! Rabouni ! Source d’amertume !

 

Le Dieu de mon cœur souffre de vous voir vous détourner du droit chemin, du chemin de l’illumination vers Dieu.

Il est comme un volcan endormi, mais le feu couve, tel une lave ardente. Sa colère, telle le feu nucléaire, sera terrible.

 

L’apocalypse est à venir. Viendront le temps des grands bouleversements, des feux gigantesques ravageront les forêts et la planètes, les températures dépasseront des niveaux inégalés. Des cyclones, raz de marée et tempêtes se déchaîneront sur les champs fertiles ! Les gens suffoqueront ou grelotteront. Les animaux, les plantes et la vie sur terre souffriront ou disparaîtront ! Des maladies, pire que le VIH et le Coronavirus réunis, décimeront pour une part l’humanité !

 

Des pays entiers seront sous les eaux, tandis que d’autres souffriront de graves sècheresses.

La famine, la soif et la guerre sera le lot quotidien d’une part du genre humains.

 

Celui voudra sauver sa vie, la perdra. Mais le croyant, l’homme bon et pur, mourra pour ne point mourir. Et il aura la vie éternelle. Son cœur sera, à jamais, incorruptible, pur et immaculé, tel celui d’un petit enfant innocent.

Soyez comme la farine que Dieu pétrit puis dore au four, pour en faire du Bon Pain.

 

Comprendrez-vous enfin que l’argent ne rassasie pas, que l’or ne désaltère pas !

 

Oh ! Mon Dieu repoussez ces visions d’horreur ! Je te supplie, de tout mon cœur, de sauver toute l’humanité ! »

 

Etc. Etc. Je peux continuer ainsi cette « logorrhée verbale » sans fin.

Cet exercice, ci-avant, prouve qu’on peut rédiger un texte, imitant parfaitement un style prophétique.

J’ai réalisé le même type de travail d’imposture que, par exemple, un Joseph Smith (inventeur de la religion mormone).

 

3         Simulation d’un discours prophétique à la façon d’Ézéchiel, de David, de Raël et de Ron Hubbard

 

Autre exemple de texte de style prophétique :

 

« La trentième année, le premier jour du troisième mois de Nissan, j’allais au désert pour y rencontrer Dieu.

Après, le vingt-cinq jour de ce mois et autant de Jeûne, le Diable me tentât.

Je vis deux immenses murailles d’airain polie, montant dans l’infini du ciel, éblouissantes au soleil, qui semblaient progressivement se rapprocher de moi, semblant vouloir m’écraser, tel un étau implacable.

 

Pris de terreur. J’implorais YHWH de me sauver.

 

Puis soudainement, je vis un immense aigle noir fondre sur tout l’univers, ses ailes démeusurée enveloppant, de son manteau de suie et de fumée, tout l’horizon …

 

Soudainement, tout devient sombre. Et j’étais tel un aveugle.

 

Instantanément, je n’avais plus peur, ni des fantômes, ni des djinns … Dieu me tendit sa main. Je sentis que l’Eternel était mon berger, et qu’aucune souffrance me m’atteindrait.

 

Dieu m’avait rassasié de son Amour et je ne manquais de rien. Je marchais, d'un pas assuré, sans trembler, dans la vallée de la mort, mais je ne craignais aucun malheur, car tu es à mes côté et devant moi, tel un fanal dans la nuit, guidant mon chemin. Tu es mon pasteur et je souffre aucun mal.

 

Soudainement, un bourdonnement douloureux entra dans ma tête, tel un essaim d’abeilles furieuses, puis des cloches célestes se mirent à battre à la volée.

 

Ensuite, dans la nuit d’encre, une mandorle s’ouvrit et s’élargit progressivement, au milieu de laquelle apparaissait le doux visage compatissant de Marie, auréolée d’abord d’une buée lumineuse, puis de fumerolles vaporeuses, blanchâtres.

Après, se substitua comme dans un fondu enchaîné, le visage de Jésus en Gloire.

Puis le paysage de verdure fleuri et étincelant, sous un soleil resplendissant, réapparu. Les murs d’airain avaient disparu.

 

La trentième année, le quatrième mois, le cinq du mois de Uyar, moi, Zarentrash, prophète de Dieu, je vis soudainement un vent de tempête soufflant du Nord, puis un nuage noir arrivant, se transformant un gigantesque tourbillon, constituée de draperies tombant du ciel comme de gigantesques colonnes cylindriques, emboitées et concentriques, issues d’un immense nuage sombre en forme d’une enclume gigantesque.

 

Je devais me tenir de toutes mes forces à un arbre pour éviter de m’envoler.

Puis au milieu de la pluie battante, le soleil apparu dans nuée, s’est mis à tourbillonner suivant la trajectoire d’épicycles sans fin, comme une gigantesque boule de feu aveuglante, transformant les gouttes de pluie en une myriade de diamants de feu. Ce fut le premier miracle de Dieu.

 

Puis autour de la nuée, sur le fond lointain d’un ciel bleu sombre, apparus d’immense tentures de soie or et vert printemps, semblant onduler sans fin, d’un bout à l’autre de l’horizon. 

 

J’entendis la voix de Stentor de Dieu me commandant de lâcher l’arbre !

 

« Fais-moi confiance, disait-elle, car je te rappelle à moi ».

 

Plaçant ma confiance en Dieu, je lâchais ce tronc qui avait été mon salut. Alors, les nuées s’ouvrirent, laissant apparaître un œil gigantesque. Et je vis, au sein de cette immense trouée, le bleu du ciel tout là-haut.

 

Je fus aspiré vers le haut, très rapidement, au milieu d’une volute de poussière aspirée à partir du sol.

 

Puis au milieu de l’œil du cyclone, apparût un discobole gigantesque, fait d’un matériau ressemblant à de l’argent.

 

Sous le disque, il y avait des milliers d’yeux qui tournaient, à toute vitesse, en sens opposés, selon deux cercles, autour de l’axe vertical du disque.

 

Un occulus s’ouvrit dans la partie inférieure du disque et je fus aspiré par cette ouverture.

 

Je me retrouvais à flotter au milieu d’une grande pièce lumineuse, des murs desquelles rayonnaient une lumière diffuse blanche.  Malgré la lumière qui s’en dégageait, les murs restaient froids.

 

J’étais entouré par des être lumineux et diaphanes qui me semblaient bienveillants.

 

La voix de Dieu m’annonça alors qu’elle allait me faire venir, dans ce chariot céleste, jusqu’à son palais céleste.

 

De grands écrans, dans la salle, me montraient le paysage qui défilait, à tout vitesse, à l’extérieur.

 

Un être de lumière m’expliqua que l’énergie noire servaient à creuser une dépression gravitationnelle à l’avant de l’engin, et un bourrelet à l’arrière, provoquant sa propulsion.

 

Après, nous survolâmes un planète à la surface unie jaune vert. Il m’expliqua qu’elle était recouverte par un organisme unique intelligent, une sorte de blob, qui avait occupé intégralement tous les océans et recouvert toutes les terres émergées.

 

Puis ce fut le tour d’une autre planète d’être survolée.

L’être de lumière m’expliqua que, sur sa surface, il y avait des sortes de plantes sans fleurs et des êtres vivants à sang froids ressemblant à des dinosaures, certains étant gigantesques.

 

Puis encore un autre, sur laquelle se déroulait un gigantesque guerre, ruinant ses prodigieuses civilisations, conduite avec des engins sauteurs ou volants et des rayons lasers très puissants foudroyant toute vie.

 

Enfin, nous atteignîmes la demeure ultime de Dieu, la planète Sol-Ah-Ris, et nous approchâmes d’un continent nommé Mu, dont la surface ressemblait à celle de la Nouvelle Zélande. Enfin apparu, à l’horizon, le gigantesque palais divin.

 

Ses parois et colonnes étaient faites d’un cristal d’une eau très pure. Ses myriades de flèches semblaient monter à l’infini jusqu’au ciel.

 

Un gigantesque escalier de cristal, montait jusqu’à la salle du trône, semblable à la grande salle d’un ordre monastique chevaleresque et dont la hauteur était si gigantesque que l’on ne voyait pas la voute.

 

Le trône de Dieu était lui-même constitué de fins et élancés cristaux de quartz étincelant, tels des tuyaux d’orgue ou des « Excalibur », brandies vers l’infini.

 

Les sièges des douze archanges entouraient le trône céleste.

 

La musique divine _ semblable à des voix d’anges _ semblait provenir de toute part et de nulle part.  

 

Le murs de la salle du trône était constellés de millions diamants, chacun irradiant une lumière vive, sans cesse changeante, l’ensemble de ces lumières formant sans cesse des figures géométriques et moirures différentes, évoluant en fonction de l’émotion du moment ».

 

4         Conclusion

 

La « performance » (poétique, littéraire …) d’un prophète peut donc être reproduit, simulée, par un bon écrivain et, en même temps, un poète talentueux et/ou un orateur, doué d’une grande éloquence (tels certains hommes politiques charismatiques ou/et grands écrivains).

 

L’influence d’œuvres qui élèvent l’âme ou suscitent de fortes émotions (comme la Passion selon Saint-Jean de Bach, le Requiem de Mozart, la symphonie n°5 de Beethoven, l’album Deep Purple in Rock, l’album The End des Doors, l'album "Songs of Leonard Cohen", « Songs from a Room » du même auteur, …) peuvent aussi aider à se mettre en condition pour la réalisation d’un tel travail (en nous mettant dans la bonne ambiance émotionnelle).

 

Ce travail (ou simulation), ci-avant, n’est pas spontané, il demande de la réflexion, de la concentration et des efforts.

J’aurais pu faire mieux, mais cela m’aurait demandé plus de temps.

 

Je pense que des auteurs aussi talentueux que Victor Hugo, René Barjavel … seraient capable d’écrire le discours ou le texte sacré de prophète. Il suffit de regarder la beauté et la force des poèmes de la Légende des siècles de Victor Hugo.

Même Friedrich Nietzsche, avec son œuvre « Ainsi parlait Zarathoustra », y a parfaitement réussi.

 

PS1. Le prophétisme et sa dérive peuvent peut-être être la seule échappatoire pour des êtres souffrant de certaines multiples psychopathologies (?). Extérieurement, ils paraissent très fort, alors qu’en fait, intérieurement, ils conservent leurs failles et fragilités psychiques.

 

PS. J’espère qu’un fanatique, fou de Dieu ou un déséquilibré, ne va pas assimiler ce travail à un « blasphème contre Dieu », alors que ce travail n’est juste qu’une simulation, ayant conscience que je ne me suis jamais pris pour un gourou ou un prophète et que je suis et reste avant tout un sceptique rationaliste.

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       Simulation d’un discours prophétique à la façon de Jésus, Mahomet. 3

3       Simulation d’un discours prophétique à la façon d’Ézéchiel, de David, de Raël et de Ron Hubbard. 4

4       Conclusion. 6

 

 



[1] Inventons une religion ! Alain Persat, http://www.alainpersat.fr/invention.php