Nouvelles de la paix entre
Musulmans, juifs et Chrétiens
Analyse et recherche des informations dans
l’actualité susceptibles de conduire à la paix au Moyen-orient et à une plus
grande compréhension entre Occident et monde arabo-musulman
3 Introduction
sur les espoirs et craintes concernant une difficile paix
4 Juifs et
musulmans font cause commune (22/11/04)
5 Les
Saoudiennes contre la violence (26/11/04)
6 Colombes
de la paix en Thaïlande (6/12/04)
7 Echanges
de prisonniers entre l’Egypte et Israël (5/12/04)
8 Le Canada
examine le premier cas de déserteur américain demandant asile (6/12/04)
9 déclaration
de bonnes intentions d’un dirigeant des Talibans (7/12/04)
10 Investiture
de d’Amid Karzaï, président de l’Afghanistan (7/12/04)
11 La lutte
contre le terrorisme selon Pervez Mucharraf
12 Accord
israélo-palestinien (08/12/2004)
13 Retrait de
la candidature de Marwan Barghouti (13/12/04)
Pour me mettre en règle avec une question de droits d’auteur, je vais demander bientôt aux journaux cités, ceux qui sont mes principales sources d’information, l’autorisation de réutiliser ces articles pour cette rubrique. Dans le cas contraire, j’essayerais de vous fournir l’information brute, tirées de sources gratuites libres de droits d’auteur, afin de pouvoir continuer à réaliser les analyses contenues dans cette rubrique.
Dans cette
chronique, nous citerons toutes les nouvelles, qui nous semblent aller dans le
sens de la paix, ou pouvant y contribuer entre Palestiniens et Israéliens,
juifs et musulmans, et même entre musulmans et chrétiens, et entre occidentaux
et musulmans.
Actuellement,
les bonnes nouvelles sont rares.
Mais il y a
parfois aussi de bonnes nouvelles. Et chaque fois, qu’il y en aura, je les
citerais.
Concernant Mahmoud Abbas, ses risques d’échecs, concernant
l’obtention de la paix, sont non
négligeables.
Tous les occidentaux plaçant leur espoirs en lui pour une
solution pacifique en Palestine (en particulier les chancelleries
occidentales), veulent que Mahmoud Abbas soit élus et que le processus de paix
reprenne.
Actuellement, Mahmoud Abbas est dans une zone de turbulence.
Et il a pris les devant, en réclamant le retour des
palestiniens exilés (un point qui a
déjà fait capoter le processus dans le passé). Mais, c'est un préalable
nécessaire, pour lui, s'il veut être crédible face à l'opinion palestienne (qui
l'attendra "au tournant" sur ce sujet).
S'il acceptait un compromis avec les israéliens, dans lequel
la question du retour des palestiniens était insuffisamment traité, délaissé,
ignoré voire remis à une date ultérieure lointaine (donnant l'impression aux
Palestiniens que l'on remet cette question sensible, cruciale, aux calendes
grecques), il risquerait alors de se faire tuer et la violence reprendrait.
Si Abbas était tué, l’histoire de ce meurtre serait
semblable à l'histoire de Michael Collins, qui, pour l'indépendance irlandaise,
a fait, sur l’Ulster, des compromis … inacceptables aux plus
"irrédentistes" (irréductibles et fanatiques) des indépendantistes
irlandais. Et à cause de cela, s'est fait tué, par ces derniers. Et le conflit
irlandais a encore duré presque un siècle après l'indépendance.
Si Mahmoud Abbas se faisait tuer, cela sera encore un
important échec pour le processus de paix.
La pression du monde entier peut peut-être jouer, pour que
le processus reprenne. Mais j'ai du mal à voir, à discerner, si cette pression
est suffisante et arrivera à changer les choses.
Personnellement, j'ai toujours pensé que les états _ USA,
URSS, Touts les pays de l’Europe de l’Ouest … _ qui ont voté la création de
l'état d'Israël sont indirectement responsables de la non solution actuelle du
problème palestinien, dont la persistance de l'exil des palestiniens (et les
pays arabes pour une part, sont aussi responsable, mais part plus petite à mes
yeux).
Et que pour résoudre le problème, il faut une aide
financière : au minimum, un important dédommagement des palestiniens qui ont
tout perdu en 48, dédommagement fourni par les états qui ont voté pour l'état
d'Israël.
Il faudrait créer des "colonies", confortables,
spacieuses, pour le retour des palestiniens en Palestine ou des compensations
importantes pour ceux qui décident de rester dans leur pays d'accueil _ Jordanie, Liban ... , plus
importantes que celles pour ceux qui retournent en Palestine. Car il y encore
de la place sur le territoire Palestinien (et même Israélien).
Bien qu'il ne fait pas croire qu'il serait réaliste,
actuellement, de faire cohabiter les 2 peuples sur le même territoire, en,
particulier sur le territoire Israélien.
Ce qui est difficile, par contre, à résoudre, dans le cœur
des gens, est tout principe fanatique du retour à la terre, juif ou palestinien
:
a) celui, des juifs, réclamant la terre perdue, celle
d'avant la grande déportation de Titus, (déportation et exil de tous les juifs
de leur terre, survenue en 70 après JC),
souvent au nom de "raisons religieuses",
b) celui des palestiniens refusant la venue d'Israéliens,
sur leur terre, parce que ce sont des envahisseurs, aussi pour des raisons
d'antisémitisme et parce que ce sont
des non musulmans "souillant" la terre d'Islam.
Il faudra beaucoup d’explication et d’éducation (en
particulier à la tolérance et à l’esprit critique) pour résoudre ce dernier
problème.
Reste le problème de l'eau, difficile à résoudre (sauf par
des moyens artificiels et coûteux :
dessalinisation ...), et qui se posera de façon de plus en
plus aiguë dans les années à venir.
Pour cette paix, il faudra faire des efforts énormes de
tous, y compris de la communauté mondiale ... efforts qui dépasseront la seule
limite de ce minuscule territoire qu'est l'ensemble Israël - Palestine.
Il faut que petit à petit les « injustices »
soient réparées. Du côté des juifs, cela a été réparé (attribution d’un
territoire en 48, pour compenser la « Shoah », réparation de l’Allemagne).
Il faut que côté Palestinien cela soit réparé (il serait bon qu’une commission
« Vérité et Justice » soit mise en place comme en Afrique du Sud).
La paix sera difficile à obtenir et son obtention sera
longue.
Pour moi, cette année 2005, va être peut-être décisive (ou
non (?)), pour le processus (soit il avance, soit il capote de nouveau).
Mais même si le processus repartait, et qu'il aille loin, il
ne faut pas espérer que la paix arrivera que dans quelques années et il ne faut
pas trop attendre avec impatience de choses spectaculaires. Parce qu’il a fallu
presqu'un siècle pour obtenir une paix relative en Irlande, on ne peut qu’être
incité à la prudence. Les miracles sont rares et la période actuelle n’est
justement pas favorable pour ces miracles.
Je pense aussi que l’on veut la justice et réparer les
injustices, il faudrait partout chez les palestiniens, qui ont été dépossédés
de leur bien par les Israéliens et aussi les Israéliens, qui ont été expulsés
des pays arabes et on perdu tout leurs biens, qu’il faudrait de chaque côté
organiser des états généraux, sur les revendications et les cahiers de doléance
(et les preuves) de chacun. Ces derniers étant chargés dans d’énormes bases de
données sur de puissants ordinateurs, ces derniers étant utilisés par des
équipes de centaines de juristes et comptables ou économistes, pour faire des
statistiques et faire une évaluation du coûts du préjudice et des réparations.
Cela serait un processus long, nécessitant une évolution des conscience de la
confrontation vers le dialogue.
Il faudrait que tout le monde se mette au travail avec
conviction, sérieux, …bonne volonté, si possible et surtout honnêteté.
Benjamin
LISAN, Paris le 27/11/04
Lundi 22 novembre 2004
« L’arabe et l’hébreu se lisent de droite à gauche, alors
nous avons choisi “eitima” comme slogan. » Au-delà du jeu de mots, la création
d’une association pour l’Amitié judéo-musulmane en France (AJMF) est une
première étape pour le rapprochement des communautés. L’initiative – Michel
Serfaty, le rabbin de Ris-Orangis (Essonne), en est à l’origine – a été lancée
hier à la Cité des sciences, à Paris, lors d’une journée parrainée par le
Conseil représentatif des institutions juives de France ou encore la Mosquée de
Paris.
Au programme notamment, une exposition sur la vie quotidienne des juifs et des
musulmans : éducation, mariage, alimentation... « On se rend compte que les
rites ne sont pas si éloignés les uns des autres, explique un organisateur. Il
faut aujourd’hui renforcer ce lien entre nos peuples. » Au fond de la salle, un
atelier destiné aux enfants prône le même discours. Une dizaine d’enfants, de
toutes confessions, sont assis autour d’un grand jeu de plateau et découvrent
les domaines qui relient les cultures juive et musulmane. Cet atelier, présent
à la fois au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme et à l’Institut du monde
arabe, est très sollicité par les écoles. « Un garçon musulman m’a dit un jour
qu’avant de jouer il n’aimait pas les juifs, mais que maintenant, il les
comprend mieux », raconte une des animatrices de l’atelier.
Avant la soirée de clôture avec Khaled ou Michel Boujenah, Michel Serfaty a
officiellement lancé l’AJMF, dont le travail de fond ne fait que commencer. «
Nous avons vu aujourd’hui ce qui nous rassemble, explique une jeune femme
musulmane, il faut maintenant réfléchir aux questions qui nous divisent. »
David Carzon
Journal
20’, lundi 22 novembre 2004.
Source : http://www.20minutes.fr/journal/france/article.php?ida=35655
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Note : je ne sais pas si cette dernière nouvelles fait
vraiment avancer la cause la paix. Mais je la cite quand même.
En Afghanistan, les 3 employés de l’ONU _ le diplomate
philippin Angelito Nayan, la kosovare Shqipe Habibi et la Nord-Irlandaise
Annetta Flanigan _ enlevés le 28 octobre ont été libérés sain et sauf.
(information du 24 novembre).
Mais il semblerait que 24 rebelles détenus dans les prisons
afghanes auraient été libérés en échange.
(Donc, il n’est pas sûr que cette libération soit un signe
de paix).
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Actuellement, il semble que l’Europe a envoyé des émissaires
à Ramallah et a fait un fait un certain geste (lequel ?), pour tenter de
faire avancer la feuille de route. S’il a une évolution, cette rubrique vous
tiendra au courant.
Bref, pour l’instant, les informations allant dans le sens
de la recherche de la paix se font attendre.
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Ce qui suit n’a pas vraiment un rapport avec la paix. Mais
toute personne qui fait avancer l’égalité, les droits humains et la justice
contribue indirectement à la paix.
Vendredi 26 novembre 2004
Profitant de la Journée
internationale pour l’élimination de la violence contre la femme, les
Saoudiennes ont appelé les autorités de leur pays à instituer une politique de
protection contre les violences dont elles sont victimes dans leur foyer. Dans
leur pays, les violences familiales restent un sujet tabou, à cause de la honte
retombant sur la femme et sa famille. En général, la justice ne protège pas les
victimes et est plutôt clémente pour le mari. Les tribunaux accordent rarement
le divorce.
En avril, une présentatrice de télévision battue avait osé dénoncé publiquement
son mari.
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Le premier ministre Thaksin Shinawatra pour
célébrer le 77e anniversaire du roi Bhumibol Adulyadej a fait lâcher cent vingt
millions de colombes en papier plié (origamis), depuis des avions dimanche sur
le sud de la Thaïlande en signe de paix avec la minorité musulmane. La région
est déchirée par des violences qui ont fait plus de 500 morts depuis le début
de l'année. Il a été accompagné de prières pour montrer l'unité des bouddhistes
et des musulmans et la condamnation des violences par la population. Des
colombes étaient également envoyées du Japon, de Chine et des Etats-Unis.
Bien que l’opération ait suscité l’enthousiasme de la
population ayant participé à la fabrication des colombes, certains ont dénoncé
un coup médiatique du gouvernement incapable de trouver une solution à cette
violence.
Note : je ne pense pas que cette initiative (bien
bouddhiste et un peu trop naïve) changera quelque chose, mais elle me paraît
malgré tout sympa.
Confirmant mon opinion, voici une « dernière », du
6/12/04 : Deux bombes ont fait deux blessés lundi dans le sud de la
Thaïlande au lendemain du lâcher de 120 millions de colombes.
Il faudrait, concrétiser ce geste et message, en engageant
des négociations.
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Israël et l'Egypte ont procédé, dimanche 5 décembre, à des
libérations croisées, au point de passage de Taba : un Israélien druze,
Azzam Azzam, condamné en 97, à 15 ans de
prison en Egypte pour espionnage (qui a toujours clamé son innocence) et six
étudiants égyptiens arrêtés après s'être infiltrés clandestinement en Israël
(accusés par Israël de vouloir enlever des soldats Israéliens, en août)..
Note : peut-être le dégel des relations entre l’Egypte
et Israël ( ?).
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Pour la première fois depuis le début de la guerre en Irak,
les autorités de l'immigration de Toronto examinent le cas d'un déserteur de
l'armée américaine, Jeremy Hinzman, demandant l'asile politique au Canada.
Note : il a peu de chance de voir sa demande
acceptée, mais par de multiples recours, il peut gagner plusieurs années.
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Le mollah Dadullah, membre du conseil des Talibans a déclaré
le 6 décembre 2004 « Nous ne voulons pas faire de mal à des
innocents ». En effet, les Talibans ont annoncé qu’ils perturberaient la
cérémonie d’investiture du président afghan Hamid Karzaï, le 7 décembre (3 ans
après la chute des Talibans).
Note : on ne sait pas si c’est « du lard ou du
cochon » mais c’est tellement exceptionnel de la part d’un islamiste, que
cela vaut la peine d’être relevé (il est vrais qu’ils existe différents
courants chez les islamistes).
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Hamid Karzaï a prêté serment sur le Coran, à Kaboul, le 7
décembre 2004, devant un parterre d'environ cinq cents invités étrangers et
afghans, en présence du "père de la nation" l'ex-roi Zaher Chah et de
nombreux élus de la Loya Jirga constitutionnelle (représentant les
parlementaires qui restent à élire), des ministres, juges, chefs tribaux,
commandants et notables des provinces et devant le vice-président américain
Dick Cheney et le secrétaire à la défense US Donald Rumsfeld. Il a été élu,
pour un mandat de 5 ans, par le peuple afghan, le 9 octobre, avec 55,4 % des
suffrages. Il a indiqué que ses plus grands défis étaient « le
rétablissement de la sécurité et la culture du pavot à opium, imposés aux
paysans par les chefs afghans et chefs de guerre » (certains talibans qui
avaient éradiqué cette culture, auraient maintenant recourt à celle-ci pour
financer leurs opérations de guérilla). « le combat contre le terrorisme
n’est pas encore terminé. Une victoire décisive implique une coopération
sérieuse et continue aux niveaux régional et international. »
Les précautions sécuritaires ont fait que la cérémonie n’a
pas été perturbée. Mais des incidents sérieux a eu lieu dans la région de Khost
(sud-est) où six talibans et quatre soldats auraient été tués dans la nuit.
Deux personnes ont aussi péri dans la province orientale de Nangarhar.
Source : journal Métro, lemonde.fr du 7 déc 2004 etc …
Ce président doit relevé les défis suivants : la
violence et la drogue :
> la lutte contre l’insécurité, continuant à freiner la
reconstruction et l’adhésion d’une partie de la population au nouveau régime.
> la lutte contre la culture du pavot, la production
d’opium et la fabrication d’héroïne. Depuis la chute des talibans, qui avaient
commencé à éradiquer la culture du pavot, la production a repris. Désormais,
les Afghans fournissent 87 % de l’opium nécessaire à la fabrication d’héroïne
consommée dans le monde, pour un montant de 2,8 milliards de dollars, soit 61 %
du PIB du pays en 2003. Une véritable narco-économie.
Sources : AFP et 20', 8.12.04
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En visite officielle à Paris, le président pakistanais, Pervez
Mucharraf, a estimé que la lutte contre le terrorisme passait par la résolution
du conflit israélo-palestinien. Il a affirmé que si la lutte contre le
terrorisme devait inclure un aspect militaire, elle devait aussi passer par une
dimension plus stratégique. Il faut « réduire la pauvreté et l’illettrisme
et surtout trouver une solution au conflit israélo-palestinien qui a des
répercussions partout. Une telle résolution frapperait au coeur le
terrorisme », a estimé le Président. Selon Mocharraf la lutte contre le
terrorisme aurait porté ses fruits au Pakistan. Evoquant la lutte contre les
membres d’Al-Qaida, il a affirmé qu’ils avaient « cessé d’exister comme groupe
homogène avec un commandement ». Source : 20', 9/12/04
Commentaire : je cite cette nouvelle dans
la chronique « Paix » parce qu’il a dit 2 choses intelligentes dont
le fait que la lutte contre la pauvreté et l’illettrisme pourra favoriser la
lutte contre le terrorisme islamique.
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L’Egypte assure avoir dégagé un accord entre Israéliens et
Palestiniens sur un plan d’action pour un règlement du conflit au
Proche-Orient. L’agence officielle égyptienne Mena, citant des « sources de
haut niveau » a annoncé hier « Une
importante entente, passible de constituer un accord de principe, a eu lieu
entre l’Egypte, Israël, les Palestiniens et des parties internationales
influentes – les Etats-Unis et l’Union européenne – sur un règlement global du
conflit », les préparatifs de ce plan devraient se poursuivre jusqu’en juillet,
« après quoi l’action politique commencera », probablement par « une conférence
politique à Washington ». Source : 20', 8.12.04
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Mahmoud Abbas, le chef de
l’Organisation de libération de la Palestine, candidat favori à la
présidentielle du 9 janvier, a des chances de gagner, avec le retrait,
dimanche, de son principal adversaire, Marwan Barghouti, chef du Fatah –
principal mouvement palestinien –, en Cisjordanie, chef favorable à la
poursuite de la lutte armée, ayant les faveurs de la jeunesse et maintenu en
détention en Israël, pour sa condamnation à la réclusion à perpétuité pour son
implication supposé dans des attentats terroristes.
Pour
relancer le dialogue avec Israël, Abbas doit convaincre les groupes armés
palestiniens de cesser leurs attaques anti-israéliennes. Un objectif délicat à
atteindre
Selon Michel Barnier, le chef de la diplomatie française : « Il y a incontestablement une situation nouvelle : 2005 doit être l’année de la paix ».
Source : 20’, 14/12/04