Le caractère fascinant du fanatisme

 

Par Benjamin LISAN, le 24/11/2018

 

1         Introduction

 

Bonjour, j’ai eu l’occasion de discuter, pendant plusieurs mois, sur Facebook, avec plusieurs islamistes. J’ai reconnu assez vite, chez eux, ce que j’appelle les « signes du fanatisme ».

Face à ce « constat », mes questions sont :

 

·         Peut-on malgré tout discuter avec eux, franchir ce bouclier (celui du fanatisme), percer ce « système de défense » et arriver malgré tout à leur faire passer un message utile ?

·         Sont-ils tous potentiellement dangereux ? par exemple, quand ils sont en immersion dans la société française.

·         Quand ils professent une contre-vérité, avec sérieux, le font-ils en toute sincérité, à cause de leur manque de culture ? Ou bien sont-ils vraiment de mauvaise foi, en toute conscience ?

 

Or il n’est pas facile de définir ce qu’est le fanatisme.

Mais après avoir longtemps discuté avec eux, je sens, je pressens qu’il n’y a guère de chance que je puisse les faire changer leur conviction d’un iota, même en leur opposant des arguments intelligents, rationnels, « sensés » _ et même si leur conviction peut, par moment, sembler délirante ou dénuée de tout « bon sens ». A noter que certains de leurs arguments sont si étonnants, alambiqués ou spécieux, qu’à chaque que je les découvre, j’en tombe fois des nues[1] .

 

Mais encore faut-il s’entendre sur ce que l’on entend par « bon sens »[2]. Or la science nous incite à être prudent même face à la notion « bon sens ». Tout comme il faut être prudent face au terme de « fanatique ». On peut toujours être considéré comme le fanatique, le dogmatique, pour quelqu’un d’autre.

Donc ici mon approche, face à ces personnes prosélytes, reste donc uniquement intuitive.

 

Des amis me demandent pourquoi je perds du temps à discuter « aimablement » avec des « fanatiques islamistes », alors que je sais que pourtant je n’arriverais jamais à les convaincre de rejoindre mon point de vue (ce dernier étant plutôt influencé par la démarche scientifique moderne et par le soucis de vérification approfondie des faits).

 

Je dirais que ce cet « échange » ou ces « discussions » restent intéressants, car il permet de mieux comprendre leur conviction en profondeur et de comprendre la structure de l’idéologie les poussant à leur fanatisation, c'est-à-dire à leur « enfermement convictionnel », cet enfermement qui les pousse à n’entendre que les arguments de leur idéologie et seulement leurs arguments à l’exception de tout autre (ils semblent m’écouter, sans jamais comprendre mes arguments (?)). Mon travail de compréhension de les façon penser est comme celui de l’ethnologue.

 

Pour éviter que ce texte déjà très long (plus d’une vingtaine de pages), le soit encore plus, j’ai y ai inclus dans un nombre élevé de notes de bas de page, renvoyant à des références sur des sujets particuliers que le lecteur voudrait approfondir. Ces renvois réguliers en bas de page peuvent être fatigants et lui faire perdre du temps. S’il veut aller vite, il n’est pas obligé de les lire.


 

 

2         Analyse des convictions des islamistes

 

Ce que je tire comme première impression intuitive (juste des intuitions) de mes longues discussions avec ces personnes, ce sont ces constats ci-après :

 

·         Ce sont des guerriers de la prédication (de la dawa ou da`wa), de vrais prosélytes religieux, acharnés, voire jusqu’au-boutistes, à vous convertir à l’islam (comme si littéralement leur « vie après la mort » ou leur place au Paradis en dépendait (?)).

·         Ce qui compte aussi, chez eux, est de gagner à tout prix, par n’importes quels moyens, voire y compris par le mensonge, la manipulation, lors de ces joutes intellectuelles interminables, avec eux (en tout cas, c’est l’impression qu’ils me donne). C’est d’ailleurs à cause de leur acharnement dans le mauvaise foi, que j’ai finalement décidé d’abandonner toute discussion avec eux, dans l’après-midi du jeudi 23 novembre. Ce genre d’échange peut être décevant et pénible, car perçu en finale comme une perte de temps. D’autant quand on est face à des personnes acharnées, de mauvaise foi, voire agressives, il n’y a aucune chance que voir leur position intellectuelle ou morale évoluer d’un iota (que cela soit sur des sujets de société sérieux, par exemple, sur la peine de mort, sur leur image de l’occident etc.). On a l’impression, par moment, qu’il n’y a rien à attendre quelque chose de sincère d’eux.

·         Plus exactement, y a chez eux un mélange de sincérité (d’honnêteté) et de mauvaise foi (dont ils n’ont pas toujours conscience, semble-t-il ?). Ils peuvent être très trompeurs et déroutants. Par moment, on pense qu’ils sont presque vos amis, puis par la suite, l’on s’aperçoit que ce n’est pas le cas.

·         D’une manière générale, ils n’ont strictement aucun humour ou sens de l’humour. Ils sont toujours très sérieux, même quand ils sortent de grosses contre-vérités (or ils en sortent souvent (!)).

·         Presque toujours, il y a chez eux une structure de pensée, sinon paranoïaque, du moins complotiste. Ils ont le droit d’adopter une posture victimaires mais la leur refusent à leurs victimes, face aux musulmans et face à l’islam, face au djihad guerrier des musulmans. En effet, dans leur esprit, l’islam, même propagé par le djihad guerrier, ne peut que leur apporter le bien et la vérité. Donc, nous (occidentaux, « mécréants ») n’en avons pas à nous en plaindre (c’est du moins ce que j’ai compris dans leurs propos). Le musulman a des droits supérieurs sur le non-musulman (d’où la légitimité, pour le musulman du statut de dhimmi[3], qu’il faut appliquer aux non-musulmans, gens du livre). Deux poids, deux mesures.

·         Une donnée fondamentale de leur psyché : Ils ne supportent pas qu’on puisse critiquer l’islam, le Coran et Mahomet. A leurs yeux, c’est comme l’on commet un blasphème, un crime de lèse-majesté. Ils vous reprocheront alors par exemple de ne pas respecter leur foi, leur croyance. Mais par contre, au contraire, ils s’estiment totalement autorisé à critiquer vos croyances, à les dénigrer … Ce deux poids, deux mesures ne les gênent ou ne les dérangent pas le moins du monde. Bref, eux, ils ne respectent pas vos propres croyances et en ont le droit (mais pas vous, le « mécréant »). Et cela leur parait parfaitement normal, car ils détiennent la vérité, qu’ils veulent d’ailleurs vous asséner, de gré ou de force (du moins, si l’amabilité, la persuasion, la séduction ne marchent pas pour vous convertir). Il y a même parfois, un certain mépris, une ironie, qui transparaissent chez eux, à votre égard _ ils insistent alors sur le fait que vous êtes un « mécréant » à leurs yeux. Or être un « mécréant » est une tare pour eux. C’est comme si vous restez éternellement dans le monde de l’obscurité, de l’erreur, de l’égarement, à leurs yeux. (Il a par moment, chez certains, un côté prédateur. Ils aiment les rapports de force).

·         Autant ils demandent le respect strict du Coran, autant il a chez eux une volonté de dénigrer les textes des religions concurrentes, en particulier la Bible et la Torah. Pour eux, ce sont des textes falsifiés (puisque Mahomet le dit) _ Par exemple, selon Mahomet, Jésus n’a pas été crucifié, c’est un sosie etc. Seul, le Coran est vrai. De plus, on leur a enseigné une grille de lecture leur permettant de critiquer et de dénigrer la Bible et la Torah. Sinon, encore, selon leur grille de lecture, le christianisme n’a pas du tout aboli la lapidation etc. etc.

·         Comme à leurs yeux l’islam et le Coran sont incritiquables, sans tache, donc, pour eux, si vous les critiquez, c’est que vous êtes mal intentionné. Ils ne se posent pas la question de savoir pourquoi certains occidentaux et/ou chrétiens préfèreront, par exemple, le bouddhisme à l’islam (à cause de sa non-violence de base).

·         Ils chercheront alors la moindre faute de raisonnement ou moral, dans votre raisonnement, et vous tomberont dessus agressivement, s’ils croient détecter chez vous la moindre contradiction ou le moindre mensonge. Si l’on critique l’islam et le Coran, c’est qu’on ne peut qu’être de mauvaise foi. Jusqu’au bout, ils ont d’ailleurs cherché à trouver la malhonnêteté, sensée être dissimulée en moi.

·         Il a, chez eux tous, un profonde détestation (dissimulée, cachée ou non) du juif, un antisémitisme qui se dissimule souvent derrière un antisionisme affiché. Un constat qu’ils réfutent d’ailleurs. Pourtant, être traité de juif, de Yahoud est bien une insulte sérieuse pour eux. Pour eux, les juif sont ceux qui, en s’opposant le plus à la prédication et au message de Mahomet, durant sa mission de 22 ans, encourent donc désormais éternellement la colère de Dieu.

·         Ils sont « bourrés » de conceptions (« scientifiques » ou non) du monde (cosmologiques, médicales …) … fausses ou partiales (car issues des conceptions cosmologiques, médicales du Coran, celui du 7° siècle, dans la péninsule arabique, ou plutôt celle de Mahomet, décrit par certains commentateurs comme analphabète).

·         Ils sont remplis de préjugés sur les non-musulmans (sur les « mécréants », sur les athées, qui ne peuvent être que des dépravés ou des malades mentaux)[4]. Pour eux, les « mécréants » sont le plus souvent des ennemis, qui cherchent à détruire l’islam et les musulmans (via, par exemple, la colonisation occidentale), avec lesquels il ne faut pas être amis. Pour eux, en raison de l’autorisation de la pornographie, des femmes dévêtues, de l’homosexualité, de l’absence de peine de mort …, par sa permissivité, la civilisation occidentale et ses mœurs « molles » sont décadentes et « corrompues » (voire dépravées). Pour eux, seuls les occidentaux font le mal dans le monde, car ils sont à l’origine de la colonisation, de la pollution, du réchauffement climatique[5], des guerres, dont les deux guerres mondiales, des guerres coloniales, de l’occupation de la Palestine par Israël etc. Seul l’islam, à leurs yeux, est le Bien et apporte le Bien, même si l’islam est imposé par la force, la terreur, par le djihad (un aspect de la propagation de l’islam, quand elle est réalisée par la force, la terreur et l’épée, durant au moins 12 siècles, minimisé systématiquement ou balayé d’un revers de la main, par eux).

·         Leur vision du monde est extraordinairement manichéenne, binaire, réductrice …. face à l’extraordinaire complexité du monde et de l’histoire. Ils sont, en général, incapables de raisonner dans la complexité. Tout doit être ramené, dans leur esprit, à des vérités simples, faciles à comprendre (par exemple, il y a l'islam et le reste du monde[6]). Les occidentaux, les Israéliens sont les méchants, les injustes et, par contre, les musulmans et les Palestiniens sont les bons et les justes. Ce sont les juifs et les occidentaux qui sont les colonisateurs[7], mais jamais les musulmans, même s’ils ont conquis violemment ¼ de terres émergés du globe, en plusieurs siècles [8] [9] [10] [11]. Cette vision binaire ne peut, en finale, qu'être cause de conflit avec le reste du monde non-musulman.

·         Il y a chez eux, une extraordinaire « bonne conscience », à vouloir islamiser les « mécréants », même par le djihad, même contre leur gré …. De ce fait, leur bonne conscience peut les pousser à massacrer au nom du Bien, du bien supérieur islamique[12]. C’est en cela que je les estime dangereux, justement à cause de leur certitudes aveuglantes et de leur authentique « bonne conscience »

·         Il y a chez eux une sentiment de supériorité d’être musulman sur les « mécréants ». Celui qui est croyant, qui a l’islam en lui, est supérieur aux autres (non-musulmans). Ils sont persuadés de détenir la vérité absolue avec un grand V, du fait qu’ils croient à l’islam et du fait qu’ils sont musulmans. Pour eux l’islam est la seule religion vraie, la religion ultime, celle de la fin des temps (le sceau de la prophétie). Pour eux, l’islam, le Coran et Mahomet sont parfaits, sans défaut.

·         Leur idéologie religieuse est suprémaciste (je dirais même totalitaire). Pour eux, le monde entier est fatalement condamné à se convertir à l’islam (or, par notre résistance, nous n’en faisait que d’en retarder l’échéance). Vous êtes des idiots de vouloir refuser la « vérité », le « Bien ». Pour eux, la propagation de l’islam va balayer celle du christianisme. A la « fin des temps », l’islam gagnera (certains l’entrevoient lors d’un choc apocalyptique entre civilisations, même si cela doit être au prix d’une guerre nucléaire, d’une grande destruction et de millions de morts. Cela sera alors peut-être aussi le moyen ultime de détruire Israël, un « kyste cancéreux » en terre d’islam).

·         Dans leur esprit, les territoires perdu à l’islam, comme Al Andalus (l’Espagne), le France (puisque les armées musulmanes avaient conquis le sud de la France et étaient remontées jusqu’à Poitier, en 732), seront un jour ou l’autre, reconquis (ils feront de nouveau parti du Dar al islam).

·         Il y a aussi, chez certains d’entre eux, un désir de revanche sur l’occident. Plusieurs m’ont déclaré, par exemple, que « nous vous coloniserons à votre tour, par l’immigration massive des musulmans chez vous et par le ventre de nos femmes [par leur taux de fécondité et de natalité plus élevé que le vôtre] » [ils semblent mus le désir de voir la revanche de la civilisation musulmane (auparavant dominatrice) sur l’occident, à cause de l’humiliation qu’elle a subi du fait d’avoir été colonisée par les occidentaux). Je suppose que le fait de se sentir supérieur à tous les autres (d’en être sincèrement convaincu), du fait de leur appartenance à la « communauté supérieure, la meilleure, « l’élue » » (« Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » (Al-`Imrân (sourate 3), verset 110)) doit être très gratifiant narcissiquement (cela permet, peut-être, aux jeunes déclassées, qui se sentent dévalorisés, de retrouver, soudainement, « miraculeusement » un excès de confiance en eux ou d’obtenir la revanche par rapport à leur vie passé (?)).

·         Je suppose que cela doit être une clé de compréhension du mécanisme de leur fanatisation. Ce sentiment de supériorité doit peut-être avoir un effet subjuguant, hypnotique (?). Certains psychologues expliquent les mécanismes de « fanatisation », comme le résultat de la production de dopamine dans le système de récompense cérébral, à l’évocation constante de certaines pensées agréables et valorisantes [comme chez le narcissique]. La fanatique semble alors « drogué » à ces pensées, évocations agréables et valorisantes. D’autres expliquent autrement les mécanismes de « fanatisation », par le fait pour le cerveau de commettre des erreurs systématiques de raisonnement (il déraille) ou de jugement et par le fait que le cerveau n’est pas uniquement rationnel et analytique, mais qu’il souffre de défauts intrinsèques qui affectent ses capacités de raisonnement, via les « biais cognitifs »[13] (?).

·         En général, ils connaissent bien les textes coraniques et peut-être moins les hadiths (?) (ou du moins, en tout cas, ils en laissent l’impression).

·         Si l’on parle de taqiya, de tromperie dans l’islam, permis contre les non-musulmans, ils se déchainent alors _ vous reprochant déformer dans mon sens l’interprétation de certains versets du Coran ou hadiths (alors que, par exemple, à leurs yeux, les « hadiths ne sont pas fiables ») _ et sont acharnés à vous prouver, mordicus, que les musulmans sont honnêtes même avec les « mécréants ». Ce qui ne les empêchera pas ensuite, par exemple, d’affirmer « nulle contrainte en religion [musulmane] (Coran 2.256)[14] » ou que « Mahomet a interdit le tabac »[15] (!). Ou encore, ils vont citer des citations de grands savants et penseurs occidentaux faisant l’éloge de l’islam, en dissimulant le fait qu’il y a eu bien plus de citations critiques de grands savants et penseurs occidentaux, sur l’islam, que le contraire[16].

·         Il leur est facile pour un islamiste de sortir, de leur chapeau, un verset pacifique et tolérant, parce que l’on trouve dans le Coran tout et son contraire. Car en fait, au début de sa prédication, à la Mecque, Mahomet était plutôt tolérant (ce sont les versets mecquois). Mais après sa fuite à Médine, dès il a pris de l’importance, qu’il a acquis de la puissance, en particulier militaire, il est devenu intolérant (ce sont les versets médinois). Or après la mort de Mahomet, au lieu de classer le texte des prêches (des sourates) de Mahomet, par ordre chronologique, les scribes ont préféré les classer par longueur des sourates. Donc, on trouve mélangés des sourates mecquoises et médinoises (tolérantes et intolérantes)[17]. Peu d’occidentaux sont au courant que des Ouléma ont mis en place ensuite un système de versets abrogés et abrogeants, les versets les plus tardifs abrogeant les versets les plus anciens, quand ces derniers sont en contradiction avec les plus tardifs. Et de fait, ce sont, en général, les versets tolérants qui sont abrogés. Les islamistes peuvent donc vous servir le début du verset 2.256 « « nulle contrainte en religion … » sachant qu’il est pourtant considéré comme abrogé par bon nombre d’Oulémas.

·         Face aux « mécréants » et à leurs critiques, leurs vérités sont, sans cesse, à géométrie variable. Tantôt, il y aura 12 harams (de choses interdites) de base, dans l’islam, tantôt, il n’y a pas de limites au nombres possibles de harams (d’interdits, de choses illicites) etc. L’un d’entre eux a même réussi à développer une extraordinaire casuistique pour éviter mordicus de reconnaître, devant un mécréant, que la punition légale de l’apostasie et de l’athéisme dans l’islam était la peine de mort (Coran 4,89) (si du moins, l’on se base sur certains versets coraniques)[18] [19] [20]. A deux reprises, je leur ai dit « que vaut votre religion, si vous en assurez sa diffusion et son succès par le mensonge, les approximations, les manipulations, les semi-vérités ? », mais ils n’ont jours pas « percuté » (reçu mon message). Ont-ils compris ? Ou bien ont-ils fait semblant de ne pas comprendre mon message ?

·         Voire, ils n’hésiteront pas à insulter leur contradicteur, et si ce dernier répond à ces insultes, ils n’hésiteront pas alors à le qualifier d'agressif. Toujours, deux poids, deux mesures. Ils accusent souvent les autres de leurs propres travers, comme les avares qui accusent les autres d’être avares, les orgueilleux ou vaniteux ou parano qui accusent les autres d’être orgueilleux ou vaniteux ou parano. Il a souvent chez eux une tactique rhétorique appelée « l’inversion de la charge de la preuve » (une forme de manipulation intellectuelle, pour moi, cela pour éviter de répondre aux questions qui les fâchent et qui mettraient en difficulté leur position ou conviction sur l’islam et le Coran).

·         Ils sont incapables de percevoir le déclin scientifique et intellectuel du monde musulman, face à la production intellectuelle croissante de l’occident, depuis le 12° siècle, puis ç celle de l’Asie, du fait que l’islam et le Coran leur apparaissent comme la forme de pensée intellectuelle la plus élevée. Une pensée récurrente (et absurde) chez les islamistes est que le déclin du monde musulman est lié à la perte de croyance (de foi) des musulman dans l’islam. Il suffirait qu’ils renouent avec l’islam le plus littéral, le plus rigoriste, celui idéalisé, qui existaient du temps des compagnons du prophètes (les salafs[21]), la charia et que le califat soit rétabli pour le monde musulman renoue enfin avec sa gloire et sa puissance passées (l’islam vit souvent dans le passé). Ils sont incapables de concevoir que faible production scientifique est justement liée à l’idéologie de l’islam et à la chape de plomb, que cette religion impose sur les consciences, et à l’interdiction d’une pensée indépendante (en raison, entre-autre, de l’interdiction et la diabolisation de l’athéisme et de l’apostasie …) par rapport à l’islam (or l’autorisation d’une pensée indépendante par rapport aux religions est essentielle et nécessaire au développement de la pensée scientifique).

·         Ces prosélytes sont totalement enfermés dans la pensée magique. Pour eux, le Coran contient, d’une façon cachée, toute la connaissance scientifique ou le savoir du monde (par exemple, Mahomet connaissait, des siècles en avance, des faits cosmologiques véridiques, avant les scientifiques occidentaux). Pour eux, le Coran est intrinsèquement divin et magique. S’il vous arrive des ennuis, la solution est toujours dans le Coran. Par exemple, selon eux, seul le Coran peut être récité par cœur d’une manière parfaite, alors que ce genre d’exploit ne peut pas être réussi avec les évangiles, encore moins avec la bible ou avec tous les autres textes sacrés (!).

·         Pour eux, le coran est divin, incréé (il n’est donc pas le fruit d’une élaboration)[22] [23] [24] [25] [26] [27] [28]. Ils croient que la « parole de Dieu » est tombé chez Mahomet du jour au lendemain (selon le Coran, le Coran est « descendu » le 24° jour du Ramadan[29]). Ils pensent qu’il n’y a qu’une unique version du Coran (c'est-à-dire la version d’Uthman)[30] [31].

·         Le mathématicien perse, Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi (865-925), écrivait déjà à son époque : « Vous annoncez que le plus pertinent des miracles est là : sous nos yeux, nommé le Coran. Vous dites : 'Quiconque dénie ce livre, laissez-le produire un tel pareil'. En effet, nous allons produire une centaine de similaires, dont les auteurs seront des rhéteurs, d'éloquents orateurs et de vaillants poètes qui savent beaucoup mieux formuler les phrases et qui sont dignes de dire les choses brièvement. Ils véhiculent leur message, dans un meilleur sens et avec un rythme mieux calculé. Par Dieu, ce que vous dites, nous étonnent ! Vous êtes vraiment en train d'aborder un travail qui compte d'anciens mythes incompréhensibles et qui de surplus sont gorgés de contradictions et d'erreurs en abondances, se refusant à toutes informations ou explications utiles. Et c'est ainsi que vous dites : 'Produisez-en un tel pareil' ? ».

·         Nous reparlerons, juste après, de cette pensée magique, qui les empêche de comprendre la pensée scientifique (ou de comprendre, par exemple, que « les miracles scientifiques du Coran » sont un oxymore et surtout une imposture aux yeux des vrais scientifiques, c'est-à-dire aux yeux ceux qui utilisent la démarche scientifique moderne).

 

3         La pensée magique

 

Ce qui m’a tout de suite sauté aux yeux, c’est que ces personnes sont toutes enfermées dans la pensée magique (au point qu’elles sont totalement inaccessibles à la démarche scientifique moderne, même si elles croient faire preuve d’esprit scientifique).

 

La pensée magique est naturelle à l’homme. Elle existe déjà à l’état naturel, chez l’enfant.

 

Note : Par exemple, vers l’âge de 6 ans, j’avais vu, à la télé, des scènes d’entrainements, pour le saut en hauteur, prise au ralentie. Ce ralentie donnait l’impression que les sportifs volaient dans les airs (au moment où ils franchissaient la barre). Et j’étais donc persuadé que si je me préparais de la même façon que ces sportifs, en supposant que j’avais le même entraînement, je volerais aussi dans les airs, comme eux.

 

Je ne suis parvenu à la pensée scientifique, que très lentement et tardivement dans ma vie, vers les années 90-95 (vers 35-40 ans). Les freins à l’adoption de cette pensée ont été le fait que j’ai été éduqué dans le christianisme (ayant été formé par le catéchisme …), au fait que j’ai cru pendant longtemps aux miracles religieux, en particulier bibliques, que j’ai eu une forme de conversion au christianisme vers 1973, au fait que j’avais adhéré et suivi les enseignements de l’ordre rosicrucien AMORC, entre 80 et 87 (qui reposent beaucoup sur la pensée magique).  De fait, pendant, ma période rosicrucienne, j’ai cru à la numérologie, c’est à dire à l’influence des nombres sur ma vie.

En 1978, j’étais très amoureux, d’une étudiante algérienne. Mais comme je ressentais des désirs pour elle et à cause l’éducation religieuse, que j’avais reçue, qui m’avait convaincu que c’était « mal » de ressentir ces désirs, je m’étais « donc » séparé de cette personne, afin de ne plus ressentir ces désirs.

J’ai connu au moins un phénomène de « fanatisation », d’aveuglement, dans ma vie. Comme vers les années 80, j’ai été très amoureux d’une personne très manipulatrice, j’ai cru aux mensonges (mythomanes) de cette personnes proférées contre un de mes amis, mensonges qui semblaient très crédibles. Et à cause d’elle et de ses manipulations, je me suis séparé de mon ami, plutôt que d’écouter les arguments de ce dernier.

 

Je n’ai compris la pensée scientifique (et le fait qu’elle s’oppose à la pensée magique), que grâce à un début de réalisation d’une thèse en physique des plasmas, au CNRS (entre 79 et 80), à l’abonnement et la lecture de la revue sceptique scientifique « Science et pseudosciences » et enfin suite à des longues enquêtes que j’ai effectuées sur la théorie synergétique de M. René-Louis Vallée, vers 1979[32] et sur les médiums et la médiumnité, entre 1985 et 1990[33] [34].

Sans ces vérifications et recherches, sans l’évolution de mes idées et ce long apprentissage de la démarche scientifique, je serais resté une personne qui se croit scientifique, mais dont la pensée n’est qu’en apparence scientifique, en fait pseudo-scientifique, car entachée de pensée magique (c'est-à-dire de croyance non prouvée scientifiquement). J’ai mis plus de 10 ans à 15 ans à adopter la pensée scientifique (et donc je considère que mon livre « faut-il croire à tout ? », paru en 2008, est une étape significative de mon « ancrage » dans la pensée scientifique).

 

Ce qui ne veut pas d’ailleurs dire, qu’encore actuellement, je ne me fais pas encore abuser par des fausses informations, les fake news, celles-ci sachant surfer sur vos croyances et vos préjugés.

Connaître l’esprit critique et scientifique peut vous empêcher d’être naïf, … mais pas toujours.

 

La pensée scientifique moderne n’est pas naturelle[35]. A moins d’être brillant, il nous faut beaucoup de temps pour l’intégrer. De plus, la démarche scientifique moderne est, par nature, intrinsèquement matérialiste, sceptique et plutôt athée (elle va très loin dans cette approche matérialiste). Elle élimine, dans son raisonnement, tout recourt à Dieu, au sacré, aux miracles, à la magie. Si un scientifique introduisait la notion de miracle, dans ses écrits scientifiques, il serait immédiatement discrédité auprès de ses pairs (par la communauté scientifique).

Dans sa démarche, le scientifique élimine toute référence téléologique (c'est-à-dire aux « fins dernières » de l’Univers) dans sa conception du monde et de l’univers (au minimum, il déclarera qu’il ne sait pas. Ou bien, il dira qu’il n’y en a pas). Et c’est ce qui le plus difficile à intégrer ou à accepter pour un croyant.

 

Pour un croyant « fanatique », la démarche scientifique reste d’ailleurs plutôt un blasphème contre Dieu, puisqu’elle cherche à éliminer toute référence à Dieu dans son travail[36].

Et c’est pourquoi un croyant « fanatique » s’opposera systématiquement à la théorie de l’évolution, car ne faisant plus référence à Dieu (et à sa « création », telle que décrite par la Bible puis le Coran).

C’est le cas, par exemple, de ce croyant créationniste, qui pour la critiquer, prétendra que « la théorie de l'évolution fut avancée pour des raisons totalement idéologiques et non scientifiques. Elle fut inventée pour détourner les hommes de leur foi en Dieu et pour leur offrir une soi-disant alternative au fait de la création. Il s'agit en fait d'une adaptation de l'histoire naturelle de la logique matérialiste instillée à travers le monde à cet effet » [notons cette affirmation « la théorie de l'évolution fut inventée pour détourner les hommes de leur foi en Dieu »][37].

Ce genre de déclaration montre que ce créationniste n’a toujours pas compris la démarche scientifique, dont son impératif d’objectivité et de neutralité philosophique, idéologique, religieuse etc.

 

Quand je vois un paysan, du Sundarbans au Bangladesh, dire « J’implore Allah, qu’il m’aide et me montre la voie »[38], devant le spectacle de sa maison et de ses terres, emportées par le fleuve, lors d’une inondation, le jour du sacrifice, et la montée du niveau de la mer, j’aurais tendance à lui répondre que mieux vaut faire intervenir le gouvernement bangladais, le PNUD et éventuellement faire intervenir les ingénieurs hollandais spécialistes en ouvrages hydrauliques, digues et polders, pour la construction de digues et de polders.  

 

Sinon à Bandah Aceh, sur l’île de Sumatra, lors du tsunami du 26 décembre 2004, les membres du « Parti de la justice et de la prospérité » (Partai Keadilan Sejahtera - Justice and Prosperity Party, PKS, parti islamiste) ont expliqué aux victimes que cette catastrophe était liée à la colère de Dieu (« tout est entre les mains de Dieu », « le tsunami est un avertissement de Dieu » etc.)[39], en raison de la dégradation et de la corruption des mœurs passées des victimes. J’aurais alors tendance à leur répondre alors que les vraies causes du tsunami sont liées à la tectonique des plaques[40], et non pas aux fautes supposées des victimes, déjà en état de détresse et fragilisées (et qui n’ont surtout pas besoin, à ce moment, d’être culpabilisées, surtout à tort).

 

Ma propre conviction est que science moderne, n’ayant pas cessé de faire reculer la pensée magique et religieuse, en expliquant de plus en plus rigoureusement, ce qui étaient considéré auparavant comme magique et miraculeux.

Pour moi, elle expliquera aussi scientifiquement, dans les années à venir, ce qui peut sembler encore mystérieux, comme par exemple :

 

A) les révélations miraculeuses des enfants visionnaires, comme lors du apparitions mariales à trois enfants à Fatima ou les apparitions mariales à quatre petites filles, à l'Île-Bouchard, en France, en décembre 47[41] (peut-être explicables par des phénomènes d’attente, de conditionnement, d’illusions et d’hallucinations collectives … liées, eux-mêmes, aux angoisses du temps, aux craintes suscitées a) par la révolution communiste athée en Russie en 1917 et puis, peut-être, b) au début de la guerre froide, en 1947 ?),

B) les guérisons « miraculeuses » (car inexpliquées) de scléroses en plaque, à Lourdes, lieu de pèlerinage chrétien et marial (car on ne sait pas encore toujours sur les mécanismes des liens entre phénomènes psychosomatiques et maladies auto-immunes).

 

Je me base aussi, pour affirmer cela, par exemple, sur le fait que les « stigmates[42] » des saints, considérés comme miraculeux, par les chrétiens, peuvent s’expliquer maintenant par une maladie rare, l'hématidrose…

 

4         Le principe d’économie ou critère du rasoir d'Ockham

 

C’est un principe essentiel dans la démarche scientifique. Pour faire simple, dans le domaine des sciences, « inutile de chercher midi à quatorze heure ». Bref, au lieu d’inventer une nouvelle théorie ou supposition, pour expliquer un phénomène mystérieux, mieux vaut recourir à une théorie déjà validée scientifiquement, si elle explique parfaitement le phénomène observé.

Si un phénomène aérien peut vous sembler mystérieux (OVNI), mais s’il peut être parfaitement expliqué par le vol nocturne et lumineux d’un drone etc. inutile alors de faire appel à l’hypothèse d’une technologie extraterrestre inconnue.

 

La science semble régulièrement casser les rêves, croyances et belles légendes dorées crus par les croyants et les aspects merveilleux, miraculeux des récits religieux. Ce qui peut être désagréable pour les croyants. Par certains côtés, la science désenchante le monde. Mais par contre, elle fourni un pouvoir sur le monde, qu’aucune « magie », « force spirituelle » ou « pouvoir occulte » n’ont jamais obtenu, jusqu’à maintenant.

 

Certains acceptent la sanction de la science. D’autres cherchent à émettre des hypothèses en contradiction avec les critère du rasoir d'Ockham, afin de pouvoir continuer à préserver leurs croyances.

C’est ce que l’on appelle les mécanismes de « résolution de la dissonance cognitive », pour tenter de résoudre la contradiction entre les faits et leur croyance, à l’avantage de l’entretien de leur croyance[43].

Par exemple, au lieu d’accepter la conclusion que le Suaire de Turin est un faux du 14° siècle, suite à l’analyse au carbone 14 de son tissu par trois laboratoires scientifiques indépendants, certains croyants émettent l’hypothèse que ces laboratoires se sont trompés, qu’ils ont choisi le mauvais morceau de tissu.  Ce mécanisme est souvent à l’œuvre chez les islamiste, d’où l’élaboration de la théorie concordistes des « miracles scientifiques du Coran », afin de réduire les contradiction entre les affirmations coraniques (en particulier cosmologiques) et les données scientifiques modernes, qui les contredisent.

 

Les hypothèses non scientifiques ne sont pas vérifiables, réfutables (« falsifiables » selon les critères de Karl Popper), démontrables (comme le caractère divin de la « mission » de Jésus, de Mahomet ou comme l’existence de Dieu), ne font pas partie des hypothèses acceptables/admissibles selon le critère du rasoir d'Ockham.

 

 

5         La remise en cause socratique de soi-même

 

Je me suis demandé si ces islamistes sont capables de se remettre en cause, selon l’idéal socratique.

 

En théorie, la démarche scientifique nécessite de la rigueur, de l’humilité, de la prudence et de l’honnêteté. Voir aussi du courage. Ce sont les qualités morales prônées dans l’idéal scientifique (ou de celui du temple de la science) d’un Louis Pasteur.

Mais dans la réalité, un mandarin du CNRS peut être parfaitement un scientifique rigoureux et compétent dans son domaine et pourtant, il peut exploiter ses subordonnées, voler les travaux des thésards, placés sous sa responsabilité, pour les mettre à son nom dans des publications scientifiques (le fait du prince).

La démarche scientifique ne rend pas le comportement de tout un chacun plus « moral », plus respectueux des autres, de notre planète …

 

Pour les islamistes, quelles valeurs morales ? Sont-elles acceptables pour les autres ? Eux sont persuadés d’être moraux. Je n’en suis pas persuadé. Il y a un conflit de valeurs morales.

 

Personnellement, je pense que, dans la vie, selon l’idéal socratique, l’on devrait bien se connaître soi-même, voire s’autocritiquer. Par exemple, se poser les questions suivantes : suis-je toujours honnête, objectif, suis-je orgueilleux, humble, courageux, candide, naïf, égoïste, généreux, solidaire, mesquin, avare … ? Ou bien lâche ou fragile face aux épreuves ? Ais-je des troubles mentaux (dont je n’aurais pas conscience) ? Suis-je bien sûr que je résisterais à la torture, si j’étais confronté à la même situation que celle de Jean Moulin[44] ?

 

Qu’est-ce que je vaux réellement ? Suis-je sûr que je peux apporter quelque chose aux autres ? Suis-je capable d’accepter la critique, de me remettre en cause en profondeur, de remettre en cause mes croyances ?

Je me dis souvent je préfère qu’on me critique, si je devenais trop sûr de moi ou bien fanatique. Je me dis que je préfère être destitué, si je devenais un dictateur. Mais dans la réalité, comment je le recevrais, si cette éventualité m’arrivait ?

Je me dis que si j’ai un cancer et que je n’ai plus que tant de mois à vivre, je préférerais qu’on me le révèle avec honnêteté, que de vivre dans le déni ou une illusion. Mais dans la réalité, serais-je suffisamment solide pour recevoir une telle nouvelle ? Comment je la surmonterais ? Suis-je préparé à une telle éventualité ? Beaucoup d’évènements, que nous n’avions pas prévus, peuvent survenir, dans notre vie (comme, par exemple, dans la rubrique des faits divers et cruels des journaux).

 

Ma conversion au christianisme, en 1973, a été une étape. A l’époque, j’étais très fragile et j’allais mal. Elle m’a permis de me fournir une « sorte de cadre ». Même si j’ai évolué depuis, mais je ne rejette pas nécessairement le bébé avec l’eau du bain. Je considère que chaque étape de ma vie m’a été utile, comme, par exemple, l’a été sûrement ma période rosicrucienne. Certains pourront affirmer que c’était une voie erronée. Mais même s’engager dans une voie erronée peut être une expérience utile, formatrice. Mandela disait « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

Comme je l’ai écrit plus haut, je pense qu’il n’y a pas besoin d’un cadre religieux (contraignant ou non), pour être « quelqu’un de bien ». Un athée peut l’être contrairement, à ce que pensent les islamistes.

 

En 1988, par honnêteté intellectuelle, j’ai été voir le film « la dernière tentation du christ »[45]. Mais à l’époque, je l’ai mal reçu (en tout cas, je ne l’ai pas aimé), je n’étais pas prêt. A l’époque, comme tout croyant, j’avais les yeux de Chimène pour Jésus et je croyais mordicus au caractère divin de Jésus et à ses miracles. Donc remettre en cause la « mission prophétique de Jésus », dans ce film, me semblait osé.

 

La religion (la croyance religieuse) est prégnante en vous, elle adhère fortement à vous, comme une peau, il est difficile de l’enlever. J’en sais quelque chose.

Il faut beaucoup de remises en causes et d’épreuves, pour évoluer par rapport à vos croyances religieuses, qui comme je le dis vous structure, vous apporte un cadre rassurant, comme si l’on avait à sa disposition, en permanence ou presque, un père (imaginaire), pour vous protéger, vous sauver, surtout en périodes douloureuses d’épreuves.

 

Pour moi, il est inutile d’espérer qu’un islamisme, actuellement totalement enfermé dans la/sa pensée magique, va passer de la pensée magique à la démarche scientifique moderne (et critique), même s’il est très intelligent, brillant et même s’il subit une série de chocs émotionnels sérieux qui l’inciteront alors à se remettre en cause. A moins, qu’il lise beaucoup et qu’il soit très curieux scientifiquement (or je n’ai pas rencontré d’islamiste avide de lecture, en particulier de lectures scientifiques et/ou qui soient extrêmement curieux pour les sciences) et qu’ils fassent des efforts pour apprendre et se cultiver.   Car la démarche scientifique nécessite un apprentissage long et de longs efforts, pour acquérir une culture large et ouverte. Or l’apprentissage des versets du Coran, dans les médersas, rend paresseux intellectuellement et n’incite pas à réfléchir, à être curieux de tout.

Même l’apprentissage de l’esprit critique nécessite beaucoup de lectures, en particulier scientifiques, d’expériences de la vie et de la curiosité.

 

Normalement, l’on doit toujours essayer de preuve de délicatesse et d’être attentionné envers vos propre amis. Voici justement l’exemple d’un dilemme moral à leur égard :

Quand on voit un ami être heureux en amour, mais si l’on pense que cet amour est une impasse ou une illusion, doit-on le laisser dans son bonheur et son illusion, pour la bonne raison que cet amour, même s’il est fallacieux, le structure, lui fasse momentanément du bien ? Mais qui vous assure qu’il est fallacieux ? (Votre expérience ? Votre bon sens ?). Ou bien doit-on lui ouvrir les yeux, pour lui éviter des erreurs et des pièges futurs, qui, quand il les découvrira, risquent d’être douloureux pour lui ? Peut-on ou doit-on lui faire éviter de passer à côté de la vie, au risque que cette vérité, qui le ramène à la dure réalité, lui soit très désagréable et dure à supporter ? Mais d’un autre côté, de quel droit moral réclamez-vous, pour vous permettre d’intervenir auprès de lui ?

 

6         Les versets incitant à la haine ou à la persécution des juifs, des chrétiens, des homosexuels

 

Les croyants vous exhortent souvent à « respecter la conviction religieuse profonde des croyants ». Mais si cette croyance est mortifère, apporte la mort, doit-on la tolérer, au nom du respect des religions ? Ou bien doit-on se faire une devoir moral de la combattre et/ou de la critiquer, par mesure de salubrité publique ou/et en tant que lanceur d’alerte qui perçoit le danger de cette croyance ? Comme chacun sait, toutes les croyances ne se valent pas … au niveau de leur valeur morales, de leur apport (positif) à l’humanité etc. On reconnaît un bon arbre à ses bons fruits. Or si une idéologie ou une religion apportent le malheur, la douleur, la peur, quel crédit ou respect peut-on leur accorder ?

Si la croyance au nazisme apporte le bonheur au nazi, doit-on pourtant la tolérer alors qu’elle contribue pourtant à la persécution des juifs, des homosexuels, des roms ?

 

Or dans le Coran, il existe beaucoup de versets qui « disent du mal » des juifs, des chrétiens, qui incitent à les persécuter ou à les haïr (par exemple, en terre d’islam, dans les banlieues à majorité musulmane) ? Par exemple, les versets 6 et 7 de la sourate 1, Al-Fatiha (L'ouverture), répétés 17 fois par jour : « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère [les juifs], ni des égarés [les chrétiens]. ».  Doit-on se taire et ne pas critiquer les versets incriminés[46] [47], au nom du respect des religions ?

 

 

7         Les versets incitant les musulmans à donner leur vie pour le djihad guerrier

 

Il existe des versets proprement totalitaires dans Coran, qui n’incitent pas au respect de la vie (comme si la vie, ici-bas, n’avaient pas beaucoup d’importance) et qui interdisent la « tiédeur » envers l’islam. Ils vous obligent au jihad guerrier dans l’ombre d’un doute :

 

Sr8. 39. Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en rien. Et Allah est Omnipotent.

Sr8. 111. Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Evangile et le Coran. 

Sr5. 21. Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants.

Sr4. 74. Qu'ils combattent donc dans le sentier d'Allah, ceux qui troquent la vie présente contre la vie futureEt quiconque combat dans le sentier d'Allah, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientôt une énorme récompense.

Sr2. 216. Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.

Sr8. 63. Ne savent-ils pas qu'en vérité quiconque s'oppose à Allah et à Son messager, aura le feu de l'Enfer pour y demeurer éternellement ? Et voilà l'immense opprobre.

 

Au nom du respect de la sensibilité des croyants, doit-on se taire face à ces versets, qui incitent pourtant les musulmans à donner leur vie pour le djihad guerrier voire à tuer des mécréants ?

Or ce Djihad guerrier peut être déclenché juste parce que les « ennemis » [les « mécréants »] refuse de se convertir, de se soumettre (d’accepter le statut inférieur de dhimmi[48]) et surtout de payer la taxe, imposée uniquement aux dhimmis et non pas aux musulmans (ou qu’on peut considérer comme un « racket légal », selon le point de vue duquel l’on se place) appelé Djizîa[49]. C’est ce qui est arrivé aux tribus, conquises par les armées musulmanes, qui ont décidé de quitter l’islam et surtout de ne plus payer la Djizîa, après la mort de Mahomet, et qui ont alors subi la guerre de Ridda, en 632 et 633.

 

Nous avons oublié qu’il n’y pas eu, au 20° siècle, que le communisme et le nazisme comme totalitarismes, mais qu’il y a eu et qu’il y encore l’islam.

Par ces versets, l’on constate que le totalitarisme est bien intrinsèque / consubstantiel à l’islam. Ce qui pose problème. Ce n’est donc pas une religion anodine, paisible, qui inciterait juste à l’amour et à la paix.

Et quelques soient les tentatives des islamistes pour noyer le poisson, ces versets sont bien là et ils ne sont pas abrogés et sont donc toujours d’actualité (c’est la raison pour laquelle les islamistes se réfèrent toujours à eux).

 

8         Les versets incitant à ne pas avoir d’esprit critique envers le Coran, l’islam et Mahomet

 

Lorsque j’affirme que l’islam ne fournit pas une atmosphère propice au développement d’une pensée scientifique libre et indépendante relativement à l’islam, des occidentaux ne me croit pas.

Je vous incite alors à vous rendre dans l’annexe, donnant « La liste versets et hadiths interdisant l’esprit critique », située à la fin de ce texte, et corroborant mon affirmation.

J’insiste sur le fait que l’islam n’incite pas à la curiosité, à la remise en cause, il pousse plutôt à la répétition, à l’apprentissage par cœur[50].

 

Si le niveau scientifique des universités en terre d’islam est désastreux, ce n’est pas hasard. Quand on voit toute les contrevérités[51], préjugés (sur les juifs, sur l’histoire d’Israël et des Palestiniens, sur l’histoire de la guerre d’Algérie etc.), enseigné dans les écoles de ces pays _ qui ne sont pas des démocraties (et qui ne veulent de peuples cultivés, ayant de l’esprit critique) _, on comprend qu’on ne va pas déprogrammer les cerveaux de jeunes, de tous ces « fadaises », du jour au lendemain.

 

9         Regarder Mahomet avec les yeux d’un croyant ou ceux d’un scientifique ?

 

Le croyant musulman regarde Mahomet avec adoration, amour, admiration, avec les yeux de Chimène (il le voit plus haut que tout être humain, il le divinise, il voit en lui des caractéristiques divines, exceptionnelles). Tout comme le Chrétien qui ressent, lui aussi, ce même type d’adoration pour Jésus. Pour le croyant musulman, le voyage nocturne de Mahomet sur le dos du cheval volant Bouraq, vers Jérusalem, sera bien le réalité, et non un récit fictif, mythique ou une légende dorée. Tout comme la marche sur les eaux de Jésus sera la réalité vraie pour le croyant chrétien. Nous sommes ici, chez le croyant, au cœur de la pensée magique, miraculeuse.

De plus, en général, le croyant pardonne tout au personnage (la part de butin, attribuée à Mahomet[52], lors des pillages, son hypersexualité …), qu’il divinise, et dont il justifie toutes ses actions, même ses actes ou comportements les plus bizarres[53] [54] etc. On connait la frénésie sexuelle de Mahomet[55], qui a été souvent vantée et perçue comme miraculeuse, par les musulmans.

Or pourtant, nous savons que l’histoire est écrite et réécrite par les vainqueurs, or les musulmans ont été les vainqueurs. Cette remarque devrait nous faire réfléchir, par exemple, sur le fait que calife Uthman, en supprimant tous les versions du Coran déplaisantes, a pu éliminer toutes celles problématiques ou compromettantes (qui sait ?)[56].

 

Peut-on, en tant que scientifique, avoir moralement le droit de détruire cette belle image, de caractère divin ? Si oui, peut-on même y parvenir ?! Tellement la puissance de la conviction de ces musulmans est ancrée.

 

Rappelons que, pour la science, il n’existe aucun domaine de connaissance qui soit sacré, « intouchable », tabou, qui ne peut être soumis ou échapper à la démarche ou à l’analyse scientifiques.

Cette analyse élimine toute référence à Dieu, aux miracles, à la pensée magique ou religieuse. Mahomet, du fait qu’il est personnage historique, ayant mis en place un système politique et religieux, ayant fortement modifié l’histoire humaine, peut être analysé à l’aulne de cette démarche. Tout comme pourraient l’être Hitler, Tamerlan etc.

 

La vérité scientifique (prouvée scientifiquement) n’est pas à géométrie variable, n’est pas dépendante ou soumise au contexte religieux, politique dictatorial ou non, au degré de menace de mort, à vos croyances, à vos envies, vos fantasmes … Elle est vraie en tout lieu (voire en tout temps, jusqu’à ce qu’une nouvelle théorie plus précise et aboutie réfute ou améliotre la précédente).

 

Certains croyants pensent qu’on peut concilier le caractère divin, parfait de Mahomet avec l’analyse scientifique de son personnage, sauf qu’il refuse toute analyse critique de sa personnalité. Pour eux, il y a un tabou à ne pas franchir, tabou qui lui n’est pas admissible pour la science.

 

L’hypothèse du caractère divin de Mahomet n’est pas réfutable, n’est pas une hypothèse acceptable pour la démarche scientifique et pour le critère du rasoir d'Ockham. Cela fait partie des hypothèses hautement spéculatives, ne reposant sur rien de concret, rien de démontrable. Dans l’antiquité, la pensée scientifique n’existait pas, seul celle magique existait. La majorité des peuples antiques étaient analphabètes et crédules (tout était miracle ou magique pour eux). Des grands pans des connaissances scientifiques actuelles _ dont celle de la science psychiatrique actuelle _ n’existaient pas encore (n’étaient pas encore connues par eux).

Actuellement, au 21° siècle, nous sommes plus dans la pensée magique. Et nous n’avons plus l’excuse de notre ignorance.

 

Donc plutôt que de faire appel à des hypothèses hautement spéculatives _ son caractère divin, miraculeux _, pourquoi ne pas recourir à des hypothèses bien concrètes et déjà connues dans le domaine de l’étude de la folie et de la psychiatrie :

 

·         Le « gouroutisme » avec sa dimension paranoïaque _ voir l’annexe sur « La fausseté du jugement du paranoïaque », à la fin de ce texte _, mégalomane et ses troubles de la personnalité narcissique (TPN),

·         Les psychoses partielles (hypothèses des chercheurs de l’université du Maryland),

·         Les visions hypnagogiques, lors d’états proches du sommeil ou de transes, 

·         Les visions lors de crises d’épilepsie du lobe temporal (comme celles qu’avaient les écrivains Flaubert voire Dostoïevski (?)) _ une hypothèse qui a régulièrement été envisagée pour Mahomet.

·         Etc. …

 

Pourquoi donc chercher midi à quatorze heure, alors que la science psychiatrique fourni tout le matériel de connaissances suffisantes actuelle ?

 

Il est certain qu’ainsi, l’on ramène le croyant alors vers une réalité concrète _ qui peut d’ailleurs casser son beau rêve, sauf s’il se réfugie dans une nouvelle croyance et pensée magique, afin de tenter de résoudre le conflit entre les faits et sa croyance.

 

C’est la démarche que j’ai entreprise dans ce texte « Mahomet était-il un gourou ? »[57], qui suit la même démarche critique que celle de M. Ali Sina, dans son livre « La psychologie de Mahomet et des musulmans », Ali Sina, Ed. Tatamis, 2015[58].

C’est un peu aussi le même type de démarche que celle qui a été à l’origine du livre « Psychanalyse d’Adolf Hitler », du Dr. Walter C. Langer, Ed. Denoël, 1972-1973, pour tenter d’expliquer la folie d’Hitler.

Et on a observé la folie d’autres gourous entrainant leurs adeptes dans leur folie (voire leur paranoïa), comme dans les cas du pasteur Jim Jones[59] et du prédicateur David Koresh[60]. Il est possible qu’on puisse, un jour, comparer la « folie » de Mahomet à l’aulne de la folie d’autres gourous existants ou ayant existés.

 

C’est aussi la démarche critique de l’article « The Role of Psychotic Disorders in Religious History Considered »[61], qui expose l’hypothèse que Abraham, Moïse et Jésus étaient peut-être psychotiques[62].

 

10    En conclusion partielle

 

Les mécanismes de fanatisation peuvent pousser les adeptes à s’enfermer dans des raisonnements absurdes[63]. Comme les salafistes, croyant que plus de charias, plus de califat, plus de djihad permettrons de sortir le monde musulman de son marasme et lui permettront de renouer avec sa gloire passée. Comme si une recette qui marchait il y a 14 siècles, va encore marcher au 21° siècle, alors que le monde entre-temps a énormément changé, que les rapports de forces et les connaissances ne sont plus les mêmes (!).

Comme ces alchimistes qui ont cherché durant des siècles à transformer le plomb en or, croyant l’obtenir juste grâce à des réactions chimiques et la pensée magique.

Comme les astronomes (souvent astrologues) qui ont cherché à corriger (par les changements, sans fin, de épicycles), sans fin, durant 14 siècles, le modèle cosmologique de Ptolémée, en tentant de trouver ses imperfections (ce qu’il ne va pas), sans jamais y parvenir, uniquement parce leur blocage intellectuel reposait sur le fait qu’ils n’osaient pas s’opposer aux dogmes de l’église qui préconisait une terre au centre de l’univers.  

Or la non-remise en cause des dogmes religieux a bloqué la pensée scientifique durant 14 siècles, en occident. Elle la bloque toujours à l’heure actuelle, en terre d’islam. Or la science ne peut être soumise au religieux.

 

La démarche de vérification poussée de Tycho Brahe, pour déterminer quel était le modèle cosmologique exacte entre celui géocentrique de Ptolémée, et celui héliocentrique de Copernic, a justement permis de débloquer la science.

 

Ces mesures précises de Tycho Brahe ont permis l’élaboration des tables rudolphines, des tables astronomiques établies par Johannes Kepler et publiées en 1627, bien plus précises que les précédentes.

 

La révolution copernicienne a permis de mettre fin au dictat d’au moins un des dogmes religieux (déjà, à celui de la place centrale de la terre dans l’univers ou dans « la création » divine).

 

Une telle révolution copernicienne aurait-elle pu avoir lieu ailleurs ? Puisqu’il existait aussi des observatoires astronomiques, dans le monde musulman, en Inde, en Chine … Examinons deux exemples :

 

Vers 1429, le roi astronome Ulugh Beg inaugura à Samarcande un observatoire astronomique, aboutissant à la publication des tables sultaniennes (zij-e soltâni en persan), dont la précision resta inégalée pendant deux siècles (avant les tables rudolphines). Après son assassinat (1449), des intégristes eurent une occasion de raser l'observatoire[64]

 

L'observatoire d'Istanbul subi le même sort, en 1580, toujours à cause des intégristes (eux-mêmes ayant été aussi à l’origine de l’interdiction de l’imprimerie, jusqu’à la fin du 19° siècle, dans l’empire ottoman)[65] [66].

 

Etant donné le caractère totalitaire de l’islam sur les esprits, j’ai quelques doutes que la pensée scientifique aurait pu être inventée / élaborée dans le monde musulman.

 

Car l’on voit encore à quel point, il est encore difficile de diffuser cette dernière dans le monde musulman, au moment où j’écris ces lignes (car pour beaucoup de musulmans, la science doit toujours se soumettre à la loi de Dieu)[67].

 

Je souscris à ce qu’écrit la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine sur l’état actuel du monde arabo-musulman : « On rappellera que ce dernier, inconsolé de sa grandeur perdue, se résume, à quelques rares exceptions près, à un océan de dictatures, de chaos, de misère, de corruption, d'arriération sociale, d'analphabétisme, d'oppression des femmes et des minorités. Pour avoir raté le tournant des Lumières, il cumule de lourds déficits dans à peu près tous les domaines, de la liberté d'expression au respect des libertés publiques, en passant par les savoirs. Un monde qui, devant ce désastreux bilan, se montre assez peu enclin à faire son examen de conscience et à endosser ses propres échecs. De là une forte propension à rejeter la faute sur l'Occident, raison pourquoi les islamistes lui font la guerre »[68].

 

Ma famille et moi ayant vécu en Algérie et au Maroc, je confirme que le monde musulman, tels que l’on l’a vu, avec nos yeux d’occidentaux, nous est apparu dur (peu compassionnel) :

 

1)      Il n’est pas du tout tolérant, envers les autres religions (aucune ne peut s’y installer, sauf exception). Mais aussi envers l’athéisme, l’apostasie. Un musulman ne peut toujours pas quitter l’islam, sous peine de représailles.

2)      Il est antisémite (sous couvert d’antisionisme, cet antisémitisme est bien plus ancien que la création de l’état d’Israël et il est intrinsèque à la « révélation » coranique, car il transparaît dans un bon nombre de versets).

3)      Il traite mal les femmes, qui sont infériorisées, infantilisées, maltraitées, voire « traitées comme des chiennes ».

 

Ma propre mère me donnait cette image pour décrire la mentalité musulmane « Si tu es loup, je serais agneau, si tu es agneau, je serais loup ».

 

Quand on constate les milliers de bêtises _ de contrevérités pseudoscientifiques[69] [70] et/ou complotistes _ dont on bourre le crâne des jeunes dans les pays musulmans, l’absence de tout esprit critique dans l’enseignement, au cours des siècles, donc on peut redouter que la diffusion de la pensée scientifique et des idées modernes, y est encore loin d’être gagnée.

D’autant qu’il ne faut pas minimiser, en plus, une culture victimaire et « ressentimentaire », très répandue, dans ces pays.

 

11    Bibliographie

 

[1] La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Ed. Tatamis, 2016 (487 pages).

[2] Mahomet était-il fou ? Frédéric Joi, Ed. Max Milo, 2012.

[3] Il était une foi, l'islam... : l'histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner, Majid Oukacha, CreateSpace Independent Publishing Platform, 2017.

[4] Qui était Mahomet ? Olivier Hanne, Sciences Humaines, Nov/déc 2015 - jan 2016, https://www.scienceshumaines.com/qui-etait-mahomet_fr_35260.html (article payant).

 

12    Annexe 1 : liste des versets et hadiths interdisant l’esprit critique envers le Coran, l’islam et Mahomet

 

12.1    Le refus de toute discussion et de toute critique de Mahomet et de l’Islam

 

Mahomet a toujours interdit toute critique, tout questionnement sur lui et religion, sous peine de mort ou d’un terrible punition.

 

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir » (Coran S33:36)[71].

 

« 5.101. Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent (Coran Sourate 5 la table servie :101).

5.102. Un peuple avant vous avait posé des questions (pareilles) puis, devinrent de leur fait mécréants[72] ».

 

Relaté par Al-Mughira bin Shu'ba : Le Prophète a dit : « Allah vous a interdit (1) d’être désobéissant à vos mères, (2) d’enterrer vos filles vivantes, (3) de ne pas payer les droits pour les autres (par exemple la charité, etc.) et (4) de mendier (mendicité) et Allah a haïs pour vous (1) les vains parlers inutiles, ou que vous parlez trop sur les autres, (2) de poser trop de nombreuses questions, (en matière de questions religieuses contestées) et (3) de gaspiller la richesse (par l'extravagance) », Sahih Bukhari Volume 003, Livre 041, Hadith Numéro 591.

 

Relaté par le greffier (clerc) Al-Mughira bin Shu'ba :

 « Muawiya a écrit à Al-Mughira bin Shu'ba : Écrivez-moi quelque chose que vous avez entendu parler du Prophète (p.b.u.h)." Donc, Al-Mughira a écrit : J'entendu le Prophète dire : « Allah a détesté pour vous trois choses :

1. Les vains entretiens, (les parlers inutiles) ou que vous parlez trop ou sur les autres.

2. Gaspiller la richesse (par l'extravagance)

3. Et vous poser trop de questions (en matière religieuse contestées) ou en demandant à d'autres pour quelque chose (sauf en cas de grand besoin) ».

Sahih Bukhari Volume 002, Livre 024, Hadith Numéro 555 (Voir aussi le Hadith n ° 591, Vol. III).

 

Nous citons, ci-après, quelques hadiths considérés comme faibles, mais que nous citons malgré tout, car allant dans le sens des versets et hadiths, ci-avant (déclarés sahih / authentiques) :

 

Abou Hourayra (rad) dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Ce que je vous ai interdit évitez-le, et ce que je vous ai ordonné de faire, accomplissez-le selon votre capacité. Car, ce qui entraina la perte de ceux qui vous ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs désaccords avec leurs prophètes » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim).

 

« Le prophète (psl) a déconseillé les musulmans de polémiquer sur ce sujet [du destin, du libre arbitre etc.] qui a causé, leur dit-il, la perte de ceux avant vous ». Hadith rapporté par Tirmidhi et Ibn Mâja.

 

Note : Le gourou veut le total contrôle de la pensée de ses adeptes. Il interdit toute pensée libre ou indépendante.

 

12.2    L’interdiction de toute forme d’innovation en religion

 

« …Quiconque y introduit une innovation, que la malédiction d’Allâh, des Anges et de tous les gens soit sur lui. Allâh n’acceptera de lui le Jour de la Résurrection ni échappatoire ni compensation. » Il dit : « Ainsi Ibn Anas dit : ‘‘ ...ou quiconque ayant hébergé un innovateur [en religion] ’’. » [Rapporté par Al-Boukhârî (7306), et Mouslim (1366), d’après le hadith rapporté par Anas رضي الله عنه.].

 

« Et qu’Allâh maudisse celui qui héberge un innovateur [en religion]» [Déjà extrait, voir la marge 6, d’après le hadith rapporté par ‘Alî Ibn Abî Tâlib رضي الله عنه.].

 

 « Tout acte accomplit contrairement à notre ordre est rejeté. » (Cité par al-Boukhari,2697 et par Mouslim,1718).

« Quiconque accomplit un acte ne faisant pas partie de notre religion, son acte est rejeté » (Mouslim).

 « Sera rejeté tout élément étranger introduit dans notre affaire » (Cité par Mouslim,1718).

« Quiconque ajoute à notre affaire - c’est-à-dire à notre religion - ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté » (Boukhari et Mouslim).

Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Méfiez-vous des choses inventées car toute chose inventée est une innovation, et toute innovation est une aberration. » (Hadith d'Irbadh ibn Sariah. Cité par Abou Dawoud, 4067).

« […] Les inventions sont les pires des choses. Toute invention est une innovation. Toute innovation est une aberration, et toute aberration conduit à l'enfer. » (Cité sous cette version par an-Nassi' dans ses Sunan,3/188. Et Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°1578 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai).

 

Le prophète préfère des fidèles obéissants, que ceux qui combattent les gouverneurs ou les imams injustes. Il incite à tuer tous ceux qui innovent en religions (c'est à dire les réformateurs, les khariji, les dissidents et toutes les personnes qui se révoltent contre le dirigeant [musulman] autour duquel sont réunis les musulmans) :

 

Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah - rahimaoullah - a dit :

« Et les imams de l'innovation sont plus nuisible à la communauté que les gens des péchés. C'est pour cela que le Prophète a ordonné de tuer les khawarij et a interdit de combattre les gouverneurs injustes. », Majmon 3 fatawa 7/284.

Ailleurs il a dit : « Le Prophète a ordonné de combattre ceux qui combattent sur une religion corrompue parmi les gens de l'innovation comme les khawarij, et il a ordonné de patienter face à l'injustice des gouverneurs. Il a interdit de les combattre et de sortir contre eux. », Majmon 3 fatawa 4/269.

Et aussi : « Les gens de l'innovation sont pire que les gens qui pêchent par désirs de par la Sounnah et le consensus ; car le Prophète - salallahu alayhi wu salam - a ordonné de combattre les Khawarij et a interdit le combat des imams de l'injustice. », Majmon 3 fatawa 20/104.

 

Selon Nafi', lorsque les médinois décidèrent de destituer Yezid ibn Mu'awiya, 'AbdAllah ibn Umar rassembla ses proches et ses enfants et leur dit : « J'ai entendu le Prophète, sallallahu 'alayhi wa sallam, dire ((Le jour de la Résurrection, on dressera un étendard à tout traître)). Nous avons prêté serment d'allégeance à cet homme, suivant l'allégeance d'Allah et de Son Messager. Or, je ne connais pas de traitrise plus immense que de prêter allégeance, suivant celle d'Allah et de Son Messager, puis de le combattre. Si je venais à savoir que l'un de vous a trahi ou a prêté serment (à un autre) dans cette affaire, alors cela marquerait la fin de toute relation entre lui et moi. », Al-Bukhari 4/322.

 

Selon David Duquesne, journaliste : « Depuis sa naissance l’islam est une religion de la répétition et de l’imitation qui diabolise toute forme d’innovation ».

 

Toutes ces interdictions très strictes sur tout questionnement et toute innovation en religion, permettent à Mahomet d’avoir un contrôle totalitaire sur la pensée de ses fidèles.

Ce qu’il voulait … c’était leur obéissance et soumission totale, jusqu’à ce qu’ils aillent donner leur vie pour lui. Par leur don de leur vie pour lui, il atteint ainsi la toute-puissance absolue sur ses fidèles.

D’ailleurs, en général, tous les dirigeants des sectes actuelles font de même.

 

Les occidentaux ne perçoivent pas à quel point cette religion est sclérosée, n’évolue plus depuis le 12° siècle et depuis peut-être la répression du courant « rationaliste » mutazilite, au 12° et 13° siècle[73], est la religion de la répétition et de l’apprentissage par cœur. Les musulmans vont parleront dijtihâd[74], désignant l'effort de réflexion (exégèse) que les oulémas ou muftis et les juristes musulmans entreprennent pour interpréter les textes fondateurs de l'islam et en déduire le droit musulman ou pour informer le musulman de la nature d'une action (licite, illicite, réprouvée…).

Mais dans les faits, l’effort d’exégèse ne va pas jusqu’à la critique des textes coranique, démarche critique considérée comme hérétique. Par exemple, en terre d’islam, les penseurs « contextualistes », comme Rachid Benzine[75], qui veulent placer les versets, dans le contexte philosophique, politique, religieux de l’époque, pour éventuellement les rendre obsolètes par rapport à la modernité (au progrès social actuel), sont considérés comme hérétiques.

Qui veut toucher aux hadiths, les contester (dire que certains sont faux, farfelus), les rendre obsolètes, est considéré comme hérétique. Or comme l’islam a toujours été aussi politique, le poids des traditionnalistes et des oulémas est toujours important et pèsent souvent avec succès sur les décisions politiques, en terre d’islam[76] [77]. Et des penseurs, comme par exemple l’islamologue Said Djabelkhir, seront alors menacés[78] [79].


 

 

13    Annexe 2 : Des hadiths sur les dérives pédophiles et homosexuelles de Mahomet

 

Les auteurs de ces hadiths qui décrivent les dérives pédophiles et homosexuelles du prophète Mahomet, sont des savants musulmans (témoins oculaires de Mahomet) très respectés dans la tradition islamique. Une autre question se pose, pourquoi, les islamistes décapitent les homosexuels ? Je vous présente, ci-dessous, quelques hadiths :

 

1) HADITH SUNAN BI DAWUD NUMÉRO 5224

« Un jour, Mahomet a soulevé sa chemise pour un homme qui s’est mis à embrasser son torse tout entier, « à partir de son nombril et jusqu’à ses aisselles » ».


2) HADITH MUSNAD AHMAD NUMÉRO 12669

« Un homme du nom de Zahir qui avait l’habitude de dire « le prophète m’aime », a dit qu’un jour, Mahomet s’est glissé à son insu derrière lui et l’entoura de ses bras. Zahir effrayé a hurlé « Lâche moi ! ». Après avoir tourné la tête et découvert que c’était Mahomet, il cessa de se débattre et s’est mis à « pousser son dos contre la poitrine du prophète » ».


3) HADITH MUSLIM NUMÉRO 031.5906

« Aïcha a rapporté que le prophète … était couché dans ma maison avec ses cuisses ou ses jambes à découvert quand Abu Bakr a demandé la permission d’entrer. La permission lui a été accordée et il a conversé dans ce même état et il a parlé ».


4) NOMBRE HADITH 16245, VOLUME TITRE ; LES ÉNONCIATIONS SYRIENS, TITRE DU CHAPITRE : HADITH DE MU’AWIYA IBN SUFYAN

« J’ai vu le Prophète (paix sur lui) sucer sur sa langue et ses lèvres Al-Hassan le fils de Ali (paix et prières d’Allah soient sur lui). Pour aucune langue et aucune lèvre, que celles du prophète lui protège du feu de l’enfer ».

« Il (le Prophète) lève sa chemise (de al Hassan) et embrassa son (petit) pénis »
روى أنه صلى الله عليه و سلم قبل زبيبة الحسن أو الحسين

« Il (le prophète) a embrassé le (petit) pénis de al Hassan al Husein »
رأيت النبي صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته

« Il (le prophète) a mis les jambes de Husein part et embrassa son (petit) pénis ».


5) HADITH MAIMA AL-ZAWA’ID, ALI IBN ABU BAKR AL-HAYTHAMI

299/9 مجمع الزوائد لعلي بن أبى بكر الهيثمي

رأيت رسول الله صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته
رواه الطبراني و إسناده حسن

Traduit en anglais : « J’ai vu le Messager d’Allah sws mettre les jambes de Husein part et d’embrasser son(petit) pénis ».

Rapporté par Al-Tabarani et c’est l’authentification est entièrement validée par les savants islamiques.

Hussein et Hassan sont des petits garçons différents, c’est manifestement qu’on peut croire que Mahomet, dans sa vie, a embrassé plusieurs pénis.


6) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉRO 152 (VOUS POUVEZ AUSSI CONSULTER LES NUMÉROS 153-154) SELON ANAS BIN MALIK

Mahomet invite également les jeunes garçons de le voir se laver les parties intimes :

« Chaque fois que l’Apôtre d’Allah est allé à répondre à l’appel de la nature, moi avec un autre garçon, avons l’habitude de l’accompagner avec un verre plein d’eau. (Hisham a commenté : « Alors qu’il peut laver ses parties intimes avec elle ») ».


7) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉROS : 229 / 231 / 233

D’autres « pratiques malades » de Mahomet comprennent ayant sa jeune épouse de l’enfant essuyer le sperme de ses vêtements, avec Bukhari :

(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 229) Rapporté ‘Aisha :

« J’avais l’habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du Prophète et il avait l’habitude d’aller à la prière tandis que des traces de sperme était encore sur lui ».

(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 231, vous pouvez aussi consulter Nombre 232) Rapporté Sulaiman bin Yasar:

« J‘ai demandé à ‘Aisha sur les vêtements souillés de sperme. Elle répondit : « J’avais l’habitude de le laver les vêtements de l’apôtre d’Allah et qu’il irait à la prière tandis que les taches d’eau [de sperme] étaient encore visibles » ».

(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 233) Rapporté ‘Aisha :

« J’avais l’habitude de laver le sperme, hors les vêtements du Prophète, et même alors, je remarquais un ou plusieurs points sur eux ».

 

Source : Des hadiths sur les dérives pédophiles et homosexuelles du prophète Mahomet, https://blog.sami-aldeeb.com/2015/11/24/des-hadiths-sur-les-derives-pedophiles-et-homosexuelles-du-prophete-mahomet/

 

14    Annexe 3 : La frénésie sexuelle de Mahomet

 

Témoignage sur l’appétit sexuel de Mahomet :

Mahomet avait un appétit sexuel démesuré ; il avait constamment besoin d'être alimenté en femmes :

 

Anas a relaté : « Le prophète faisait la ronde habituelle de toutes ses épouses, au nombre de onze, en une heure le jour et la nuit. ». À ce propos, j'ai interrogé Anas : « Le prophète avait-il assez de force pour cela ? » Anas a répondu : « Nous disions entre nous que le prophète avait reçu la virilité de 30 hommes. », (Boukhari, vol. 1:286).

 

Sur son intérêt pour les belles et jeunes femmes :

 

L'historien Tabari raconte que Mahomet a demandé en mariage Hind bint Abi Talib, sa propre cousine, mais il y a renoncé en apprenant qu'elle avait un enfant. Une autre femme sollicitée par lui fut Zia'h bint Aamir. Mahomet la demanda par l'intermédiaire de quelqu'un. Elle accepta, mais quand il apprit son âge, il renonça.

Un musulman du nom de Jarir ibn Abdallah raconte que Mahomet lui a demandé : « Es-tu marié ? ». Il répondit par l'affirmative. Mahomet demanda : « Une vierge, ou une femme mûre ? ». Il répondit : « Une femme mûre ». Alors Mahomet dit : « Pourquoi pas une vierge, que tu puisses jouir d'elle et qu'elle puisse jouir de toi ? »[80].

Ibn Sa'd rapporte aussi que quand Mahomet entendit parler de la beauté de Zaba'a, fille d'Amir, qui était veuve, le Prophète envoya un message à son fils lui disant qu'il souhaitait épouser sa mère. Le garçon alla en informer cette dernière. Mahomet apprit alors que, même si elle était encore belle, elle n'était plus jeune. Si bien que, quand le garçon vint lui annoncer que sa mère avait accepté sa demande, il resta silencieux[81].

 

14.1    Attitude de Mahomet envers ses propres épouses ou les épouses des autres

 

Aisha raconte : « J’avais l'habitude de regarder ces dames [femmes] qui se sont donnés à l'apôtre d'Allah et j’avais l'habitude de dire, « Est-ce qu’une princesse peut se donner elle-même (à un homme) ? ». Mais quand Allah a révélé : « Toi (O Muhammad) peut retarder [fait attendre] (le tour de) qui tu veux d’elles. Et toi peux recevoir [héberger] l'une de celle que tu veux. Et (puis) il n'y a pas de blâme (aucun grief sur toi) si tu invites une que tu avais mise de côté (temporairement) [l’une de celle que tu avais écartée]. Voilà ce que qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon cœur ce que tu leur as donné à toute ». (33.51).

Alors j’ai dit (au Prophète) : « Je sens que votre Seigneur est bien prompt à satisfaire vos souhaits et désirs ».

Sahih Bukhari 6, 60, 311.

 


 

Son mariage avec sa belle-fille Zaynab :

 

Mahomet légalisa par un décret d'Allah son mariage avec sa belle-fille Zaynab, dont il tomba amoureux, après avoir poussé à son fils adoptif et sa belle-fille Zaynab au divorce :

« […] Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha (l'une de ses épouses) dit: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Seigneur s'empresse de te plaire.»  (Boukhari, vol. 7:48).

 

Sur les femmes capturées lors des expéditions guerrières de Mahomet :

 

Son mariage avec Juwairiya, capturée en butin :

 

Les expéditions n'apportaient pas seulement la fortune au suiveurs et sectateurs de Mahomet, ils leurs procuraient aussi des esclaves sexuelles. Juwairiya était une belle jeune femme dont le mari avait été tué. Elle tomba dans la part d'un musulman. Aïcha, l'épouse favorite de Mahomet, la plus jeune (d'après les sources musulmanes elle avait six ans quand il l'épousa et neuf quand il l'emmena dans son lit) l'accompagnait dans cette expédition et raconta par la suite :

 

Quand le Prophète _ la paix soit sur lui _ distribua les captives des Banu al-Mustaliq, elle (Juwairiya) fut attribuée à Thabit ibn Qyas. Elle était mariée à son cousin (à elle), qui avait été tué dans la bataille. Elle proposa à Thabit un marché, neuf pièces d'or contre sa liberté. Elle était très belle. Elle fascinait tout homme qui la voyait. Elle vint au Prophète _ la paix soit sur lui _, pour lui demander son aide dans ce but. Dès que je la vis depuis ma porte, je la pris en aversion car je savais qu'il la verrait comme je la voyais. Il vint et lui demanda qui elle était, la fille d'Al-Harith ibn Dhirar, le chef de son peuple. Elle dit : « Tu peux voir dans quelle situation je suis tombée. Je suis dans la part de Thabit, et lui ai proposé une rançon, et je dois te demander de m'aider à ce sujet ». Il dit : « Voudrais-tu quelque chose de meilleur ? Je peux te libérer et t'épouser ». Elle dit : « Oui ». Le Messager d'Allah répondit : « Voilà qui est fait ! »[82] [83].

 

La résistance de la jeune princesse nommée Jauniyya aux avances du prophète :

 

Parfois des femmes capturées résistaient. Un hadith dit que quand il prit la ville des Bani Jaun, on lui amena une jeune fille nommée Jauniyya accompagnée par sa nourrice. Le Prophète lui dit : « Donne-toi à moi ». Elle répondit : « Une princesse peut-elle se donner à un homme ordinaire ? ». Alors il la saisit pour la serrer dans ses bras. Elle s'exclama : « Je cherche refuge auprès d'Allah contre toi ». Mahomet ordonna à ses hommes de donner à la fille deux robes de lin blanc[84] [85].

 

L’envie de Mahomet pour l’esclave Mariyah et la rupture de son serment envers son épouse Hafsa :

 

Un jour, Mahomet visita son épouse Hafsa, fille d'Omar, et croisa alors son esclave Mariyah, eut envie d'elle. C'était une fille magnifique, cadeau du Muqaqis (Patriarche) d'Egypte. Pour se débarrasser d'Hafsa, il mentit et lui fit croire que son père voulait la voir. Dès qu'elle fut partie, Mahomet prit Mariyah dans le lit d'Hafsa et eut des rapports sexuels avec elle. Ayant appris qu'en fait son père ne l'attendait pas, Hafsa revint plus tôt que prévu et découvrit ce qui se passait. Elle se fâcha et commença à lui faire une scène. Pour l'apaiser, Mahomet lui jura solennellement de s'interdire désormais Mariyah. Néanmoins, il avait encore envie de Mariyah. Comment pouvait-il rompre son serment ?

 

Le « Créateur de l'Univers » vint à son aide et lui révéla la sourate Tahrim (66), dans laquelle il l'autorisait à passer outre et avoir de nouveau des rapports sexuels avec Mariyah. Le Tout-Puissant lui reprocha de s'être interdit à lui-même des plaisirs charnels juste pour apaiser ses épouses (d'où le nom donné à la sourate qui traite de cet incident, Tahrim, L'interdiction) : « O Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. Allah vous a prescrit certes, de vous libérer de vos serments. Allah est votre Maître ; et c'est Lui l'Omniscient, le Sage. Lorsque le Prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué et qu'Allah l'en eut informé, celui-ci en fit connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut informée elle dit : « Qui t'en a donné nouvelle ? » Il dit : « C'est l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé ». Si vous vous repentez à Allah c'est que vos cœurs ont fléchi. Mais si vous vous soutenez l'une l'autre contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d'entre les croyants, et les Anges sont par surcroît [son] soutien. S'Il vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges » (Coran 66: 1 -5).

 

Ibn Sa'd écrit : Abou Bakr a raconté que le messager d'Allah (pbsl) avait des rapports sexuels avec Mariyah dans l'appartement d'Hafsa. Quand le messager sortit, Hafsa était assise à la porte (fermée). Elle dit au Prophète : « O Messager d'Allah, faites-vous cela chez moi et pendant mon tour ? » Le Prophète dit : « Calme-toi et laisse-moi parce que je vais me l'interdire (me la rendre haram) ». Hafsa dit : « Je n'accepte pas, à moins que tu le jures pour moi ». Le Prophète dit : « Par Dieu, je ne la toucherai plus ». […] « Qasim ibn Mahomet a dit que cette promesse du Prophète de s'interdire Mariyah est invalide — ce n'est donc pas une violation (hormat) de la rompre »[86].

 

L'exemplaire du Coran, Publié par Entesharat-e Elmiyyeh Eslami à Téhéran, contient le tafsir (commentaire) suivant pour la Sourate 66 Tahrim :

 

« Il est aussi rapporté que le Prophète avait réparti ses jours entre ses épouses. Une fois, quand ce fut le tour d'Hafsa, il l'envoya chercher car elle rendait visite à son père, Omar. Avant qu'elle l'apprît et rentrât, le Prophète appela son esclave Mariyah la copte, qui plus tard lui donna son fils Ibrahim, il eut avec elle un rapport sexuel. Quand Hafsa rentra, elle trouva la porte fermée de l'intérieur. Elle s'assit là jusqu'à ce que le Prophète eût fini son affaire et sortit de la maison, la sueur inondant son visage. Quand Hafsa le trouva dans cet état elle l'admonesta, disant : « Tu ne respectes pas mon honneur ; tu me laisses hors de chez moi pour pouvoir dormir avec l'esclave. Et quand c'est mon tour tu le fais avec quelqu'un d'autre ». Alors le Prophète dit : « Ne t'en fais pas parce que, bien qu'étant mon esclave elle me soit permise (halal), je renonce à elle pour ta satisfaction, elle me sera désormais haram ». Mais Hafsa n'en resta pas là, et elle frappa au mur qui la séparait de l'appartement d'Aïcha et lui dit tout »[87].

 

Le mariage de Mahomet avec sa belle-fille Zainab (épouse de son fils adoptif Zayd, qu’il obligea de divorcer d’elle) :

 

Quelques années auparavant les faits décrits ci-après, quand Mahomet disait être monté au Ciel, il avait raconté à Zayd (son fils adoptif), sa rencontre de Zainab au Paradis, se présentant comme l'épouse de Zayd. Pensant que telle était la volonté du Ciel, Zayd épousa donc Zainab.

 

Un jour, Mahomet rendit visite à son fils adoptif Zayd. Ce dernier n'était pas chez lui. Son épouse Zainab (ne pas confondre avec la sœur de Mahomet du même nom) lui ouvrit, en costume d'été. Il fut fasciné par sa beauté et dominé par le désir. « Louage à Allah, le meilleur des créateurs, qui transforme les cœurs », murmura-t-il en quittant la maison. Quand Zayd l'apprit, il se sentit obligé de divorcer de son épouse pour permettre à Mahomet de la prendre. Il l'annonça à Mahomet. Feignant la modestie, ce dernier répondit : « Garde pour toi ton épouse et crains Allah » (Coran 33:37). Sitôt après avoir quitté Zayd, Allah lui révélera un verset lui enjoignant de ne pas craindre les jugements des gens, et de craindre Dieu, et de suivre les penchants de son cœur : « Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté » (Coran 33:37).

 

Le mariage de Mahomet avec sa belle-fille confondit ses adeptes.  Pour faire taire les critiques, Allah intervint avec un verset disant que son Prophète n'est le père de personne, mais le messager de Dieu et le Sceau des prophètes (Coran 33:40). Il prétendit que Dieu lui avait ordonné d'épouser Zainab pour montrer au peuple que l'adoption est une abomination.

 

En conséquence, l'adoption est prohibée en Islam et d'innombrables orphelins et orphelines ont perdu toute chance de retrouver une famille aimante simplement parce que Mahomet voulait une excuse pour sa propre déviance. On peut élever des orphelins mais pas les adopter[88].

 

L'historien persan Tabari (838-923) rapporte dans ses Annales : « Aïcha se plaignit d'une migraine. Le Prophète déjà fort malade dit : "Ô Aïcha, ce serait à moi de me plaindre, non à toi. Si l'on aime quelqu'un on regrette de lui survivre. Puis quel mal y aurait-il, ô Aïcha, si tu mourais avant moi, si je t'ensevelissais, si je priais pour toi et te déposais dans la tombe ? " Et celle-ci de rétorquer : "Oui, tu veux, en revenant de mon enterrement, faire un nouveau mariage". ».

Mahomet est comblé par la Révélation qui déclare d'abord que « ses épouses sont les mères des croyants » (sourate 6) et qui défend ensuite aux musulmans « d'épouser jamais ses épouses après lui » (sourate 33, verset 53).

 

Son envie pour Maria (Mariyah ou Maryam), la concubine chrétienne :

 

« Mahomet dut affronter toutes ses femmes à la fois lorsqu'il tomba amoureux de Maria (Mariyah ou Maryam), la concubine chrétienne, une beauté à la chevelure bouclée. On rapporte que, fou de jalousie, il aurait demandé à son cousin Ali d'aller tuer un copte envoyé d'Égypte pour servir la concubine. Il accusait le serviteur d'avoir eu des relations secrètes avec la belle esclave. Le copte n'eut la vie sauve que parce qu'il constata qu'il était eunuque » :

 

Selon Tabari : « [Mabur] était un eunuque qu'Al-Muqaqis avait envoyé au Prophète, en même temps que Mariyah et Sirin. Le Prophète rendit Mariyah mère d'un enfant, donna Sirin, sa sœur, à Hassan, fils de Thabit, et affranchit Mabur, qui resta pour servir Mariyah. Ayant conçu des soupçons sur les relations de Mariyah avec Mabur, le Prophète chargea Ali de s'assurer si ses soupçons étaient fondés et de tuer Mabur. Ah courut chez Mabur et mit la main sur lui. — Qu'ai-je fait ? s'écria Mabur. — On te soupçonne, répliqua Ali, d'avoir des relations avec Mariyah. Mabur se dépouilla de ses vêtements, et Ali reconnut qu'il était eunuque ; il vint le dire au Prophète, qui lui ordonna de ne plus inquiéter Mabur[89] ».

 

14.2    Liste des femmes et concubines du prophète Mahomet

 

No.

Names

Status

Date

1

Khadijah bint Khuwaylid

Married

Jul 595

2

Sawda bint Zam’a

Married (Limited rights)

May 620

3

Aisha bint Abi Bakr

Married

May 620

4

Hafsa bint Umar 

Married

Feb 625

5

Zaynab bint Khuzayma

Married

Mar 625

6

Hind (Umm Salama) bint Abi Umayya

Married

Apr 626

7

Zaynab bint Jahsh

Married

Mar 627

8

Rayhana bint Zayd Ibn Amr

Sexual slavery

May 627

9

Juwayriyah bint APHarith

Married

Jan 628

10

Ramlah (UmmHabiba) bint Abi Sufyan

Married

Jan 629

11

Safiyah bint Huyayy

Married

July 628

12

Maymunah bint AI-Harith

Married

Feb 629

13

Mariyah bint Shamoon al-Quptiya

Sexuel slavery

Jun 629

14

Mulayka bint Kaab

Divorced

Jan 630~

15

Fatima al-Aliya bintabyan al-Dahhak

Divorced

Mar 630

16

Asma bint AI-Numan

Divorced

Jul 630

17

AI-Jariya 

Sexual slavery

Akar 627

18

Amra bint Yazid

Divorced

Year 631

19

Tukana al-Quraziya

Sexual slavery

After 631

 

Source : https://wikiislam.net/wiki/List_of_Muhammads_Wives_and_Concubines

 

14.3    En conclusion partielle

 

La plupart des gourous sont obsédés par le pouvoir, la richesse, voire le sexe (beaucoup sont « addicts » au sexe)[90] [91].

 

On retrouve chez Mahomet, ces trois caractéristiques (retrouvés fréquemment chez les gourous)[92] :

 

1)      La volonté de puissance, la soif de pouvoir _ Or il n’y pas plus grand pouvoir que celui d’obtenir de ses fidèles ou adeptes de donner leur vie (pour le djihad, c'est-à-dire) pour lui. Cf. le chapitre, ci-avant, « Les versets incitant les musulmans à donner leur vie pour le djihad guerrier ».

2)      La soif ou la passion pour les biens matériels, l’argent, la richesse (l’attribution d’une cinquième du butin à Mahomet, lors des razzias (pillages) et expéditions guerrières[93]. Cf Sourate 8 versets 1 et 41).

3)      La frénésie (la soif) sexuelles (voire des déviances) _ voir l’annexe, ci-avant, sur « La frénésie sexuelle de Mahomet ».

 

15    Quelques avis

 

Selon un ami FB, Djamal, les motivations profondes [des djihadistes], qu’il faudrait aussi analyser sérieusement, seraient un rêve de domination du monde [de puissance], une avidité de richesse sans limite et un fort désir de conquête sexuelle.

 

Selon David, c’est une question de question de structuration mental. Plus le sujet fait appel au dogme et moins il usera de sa raison. Passé un certain stade, cette ossature mentale ne souffre plus la moindre contradiction, sauf à remettre en jeu toute une structure prête à s'effondrer.

 

Selon Dani, ce phénomène est identitaire […] Quand ils perdent tous repaires, ils se raccrochent alors à cette religion qui est plus un lien d'appartenance, même si celle-ci est dénigrée par le monde entier. Se rajoutent à cela de l'orgueil et de la haine d'autrui.

 

16    Annexe 4 : la fausseté du jugement du paranoïaque

 

« Le paranoïaque met son amour de la logique au service de ses apriori et de ses convictions : le raisonnement est juste, mais les prémisses sont fausses. Le niveau technique, scientifique, ou juridique de ce raisonnement est parfois tel qu'il ne permet pas à l'interlocuteur d'en apercevoir la faille. Le paranoïaque est donc parfois très convaincant, mais il est lassant : son entêtement à prouver qu'il a raison est sans borne. De la même manière, il poursuivra ses entreprises sans en démordre jusqu'à l'absurde ». Source : Manuel alphabétique de psychiatrie, Antoine Porot, PUF, 2ème édition 1984.

 

Table des matières

1       Introduction. 1

2       Analyse des convictions des islamistes. 2

3       La pensée magique. 9

4       Le principe d’économie ou critère du rasoir d'Ockham.. 11

5       La remise en cause socratique de soi-même. 12

6       Les versets incitant à la haine ou à la persécution des juifs, des chrétiens, des homosexuels. 13

7       Les versets incitant les musulmans à donner leur vie pour le djihad guerrier. 14

8       Les versets incitant à ne pas avoir d’esprit critique envers le Coran, l’islam et Mahomet. 15

9       Regarder Mahomet avec les yeux d’un croyant ou ceux d’un scientifique ?. 16

10          En conclusion partielle. 17

11          Bibliographie. 20

12          Annexe 1 : liste des versets et hadiths interdisant l’esprit critique envers le Coran, l’islam et Mahomet. 20

12.1      Le refus de toute discussion et de toute critique de Mahomet et de l’Islam.. 20

12.2      L’interdiction de toute forme d’innovation en religion. 21

13          Annexe 2 : Des hadiths sur les dérives pédophiles et homosexuelles de Mahomet 23

14          Annexe 3 : La frénésie sexuelle de Mahomet. 24

14.1      Attitude de Mahomet envers ses propres épouses ou les épouses des autres. 24

14.2      Liste des femmes et concubines du prophète Mahomet. 27

14.3      En conclusion partielle. 28

15          Quelques avis. 28

16          Annexe 4 : la fausseté du jugement du paranoïaque. 28

 

 



[1] Et même en tentant de leur démontrer que l’on est bien intentionné à leur égard, ce qui n’est pas facile, loin de là.

[2] Simplement, il me semble que des personnes ayant une vraie formation scientifique ou critique, comme le sociologue Gérald Bronner, Rudy Reichstadt, président de Conspiracy Watch (l’observatoire du Conspirationnisme), l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson, le philosophe Tzvetan Todorov, … semblent, à mes yeux, avoir plus de bon sens, plus de rigueur intellectuelle, que les personnes conspirationnistes, comme, par exemple, Étienne Chouard (militant politique), Alain Wagner (militant), Alain Soral (idéologue) etc.

[3] Dhimmi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dhimmi

[4] Pour moi, il n'est pas nécessaire d'avoir une religion pour avoir des valeurs morales et/ou un fond moral (ou être « quelqu’un de bien »). Par exemple, j'ai un ami médecin à la retraite, Philippe..., plutôt athée, qui passe son temps à accomplir des actions humanitaires, au bout du monde (dans des régions reculées de Madagascar, de l'Himalaya indien, au Spiti ...). Je le sais incorruptible. Le professeur physicien Albert Jacquard (athée) se battait pour les sans-abris, via l'association Droit au logement, le professeur cancérologue, Léon Schwarzenberg (athée) se distinguait aussi par son engagement en faveur des sans-abri et des « sans-papiers », avec l'association Droit au logement, dont il a été le président d'honneur.

[5] Authentique.

[6] Dans la tradition musulmane, le monde est initialement divisé en seulement deux parties : Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » (arabe : دار الإسلام) et Dar al-Harb, le « domaine de la guerre » (arabe : دار الحرب). D'autres Oulémas ajoute encore un 3ème territoire : Le Dar al-Kufr (arabe : دار الكفر, « domaine des infidèles » ou « domaine de l'incroyance ») est une expression qui sert à désigner les territoires où la charia s'est appliquée, mais ne s'applique plus, comme dans le cas de la péninsule Ibérique après la reconquista, de la Palestine sous la domination des États latins d'Orient ou de l'État d'Israël, des pays musulmans colonisés par des européens ou encore des pays musulmans ayant, comme la Turquie, adopté des lois laïques. Le « Dar al-Kufr » est donc un territoire qui a fait partie (ou devrait faire partie) du « Dar al-Islam » mais a rejoint le « Dar al-Harb ». Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Division_du_monde_dans_l%27islam

[7] Ils refusent, par exemple, l’idée de la continuité de la présence juive, en Palestine, entre 135 et 1860. Cf. Histoire des Juifs en terre d'Israël, https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_terre_d%27Isra%C3%ABl

[8] Le peuple kabyle a tenté de quitter l’islam (apostasié), par 12 fois. Cf. Conquête musulmane du Maghreb, https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_du_Maghreb

[9] Après la mort de Mahomet, les tribus de la péninsule arabique, convertis par la force, ont voulu quitter l’islam. Elles ont été toutes vaincues par le premier calife Abu Bakr. Cf. Ridda War (guerre de l’apostasie) (632-633), https://en.wikipedia.org/wiki/Ridda_wars

[10] Le 12 septembre 1398, [Tamerlan, conquérant musulman] « arriva sur les bords de l'Indus ». Il fait 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies

Source : Inde in Tamerlan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamerlan#Inde

[11] Invasions musulmanes et royaumes musulmans, in Le déclin du bouddhisme en Inde, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_du_bouddhisme_en_Inde#Invasions_musulmanes_et_royaumes_musulmans

[12] Sur le modèle, par exemple, de celle d’Arnaud Amaury. Lors de la prise de Béziers par la première croisade des albigeois, en 1209, le chef de la croisade, Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric), légat pontifical et abbé de Cîteaux, aurait déclaré, selon le chroniqueur cistercien Césaire de Heisterbach : « Massacrez-les, car le Seigneur connaît les siens », parole que la tradition historiographique a transmise sous la forme de « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Cette citation est largement sujette à caution : seul Césaire, un moine allemand de l'abbaye cistercienne de Heisterbach, l'affirme dans son recueil Dialogues des miracles écrit entre 1219 et 1223, alors que les sources locales et contemporaines n'en soufflent mot.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_B%C3%A9ziers

[13] Pourquoi certains croient aux fake news en dépit de toute rationalité, Boris Chaumette, 27 janvier 2018, http://www.slate.fr/story/156883/science-contre-fake-news-la-bataille-est-engagee

[14] « Dans chaque colloque les musulmans nous cassent les oreilles avec le verset coranique suivant : ‘Nulle contrainte dans la religion ! La bonne direction s’est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l’attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur’ (2:256) ». Source : Sami Aldeeb : La signification du verset coranique « Nulle contrainte en religion » : « aucun exégète ne laisse la liberté de choix aux polythéistes », http://memri.fr/2016/06/13/sami-aldeeb-la-signification-du-verset-coranique-nulle-contrainte-en-religion/

[15] Le tabac a été ramené des Caraïbes par les Espagnols, plus de 700 ans après l'hégire. Donc, Mahomet n’a pas pu l'interdire... Il a pu consommer le khat (plante euphorisante) et l’opium ou d’autres drogues, mais pas le tabac.

Le Nabīdh est une boisson traditionnellement fabriquée à partir de fruits tels que les raisins secs / raisins ou les dattes à l'eau. Le Nabidh pouvant être non intoxicant, légèrement intoxicant ou fortement enivrant selon le niveau de fermentation Or on découvre dans ces deux hadiths, que Mahomet en consommait : « Thoumâma nous a rapporté – c’est-à-dire Ibn Hazn al-Qochayri : J’ai rencontré ‘Aïcha et je l’ai interrogé au sujet du nabîdh. ‘Aïcha a appelé une servante éthiopienne et elle a dit : « demande-le lui, c’est elle qui préparait le nabîdh pour le Messager de Dieu ». L’éthiopienne a dit : « je préparais le nabîdh pour lui dans une outre la nuit. Je la refermais et je l’accrochais. Quand le matin arrivait, il en buvait » ». Source : Le livre des boissons (kitâb al-‘achriba), verset 2005.

Jâbir bin ‘Abdullah a rapporté : « Nous étions avec le Messager de Dieu et il a demandé à boire. Un homme a dit : « Ô Messager de Dieu ! Veux-tu boire du nabîdh ? » Il a répondu : « oui ». L’homme est parti en chercher et il est revenu avec une tasse de nabîdh. Le Messager de Dieu a dit : « pourquoi ne l’as-tu pas fait fermenter, même en mettant un bâton dessus ? » Et il a bu ».

Source : Le livre des boissons (kitâb al-‘achriba), verset 2011.

[16] Citations sur l’islam, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Citations%20sur%20l-Islam.htm

[17] Un seul spécialiste de l’islam, Sami Awad ALDEEB ABU-SAHLIEH, a réalisé un Coran par ordre chronologique arabe-français. Malheureusement, cet ouvrage est vendu environ 40€, sur Amazon, ce qui en limite sa diffusion.

[18] Discrimination contre les athées, https://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination_contre_les_ath%C3%A9es

[19] Apostasie dans l'islam, https://fr.wikipedia.org/wiki/Apostasie_dans_l%27islam

[20] « (Les hypocrites) aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier de Dieu. Mais s’ils tournent le dos [au sentier de Dieu], saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » (sourate IV, 89 (traduction de Hamidullah)). Ce verset est souvent appelé verset du sabre.

[21] Salaf (« ancêtres » ou « prédécesseurs ») ou encore al-Salaf al-Ṣāliḥ (« pieux prédécesseurs ») est un terme par lequel les musulmans désignent les trois premières générations de l'islam. Les « salaf » sont constitués par le prophète de l'islam Mahomet, ses compagnons (les Sahaba), et les deux générations qui les suivent : les Tābi‘ūn et les Tābi‘ at-Tābi‘īn. Les musulmans sunnites accordent généralement à ces trois générations une grande autorité morale. Leur islam est perçu comme particulièrement pur. Cette croyance s'appuie sur un propos prêté à Mahomet (hadith), selon lequel : « les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui les suivent, puis ceux qui les suivent...». On appelle aujourd'hui salafisme un courant fondamentaliste musulman qui prétend suivre intégralement la pratique de l'islam de ces générations fondatrices. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaf

[22] L'imam Al-Chafii, fondateur de l'une des quatre écoles sunnites, écrit dans son ouvrage Ar-Risâla : « Certains tabi'un disaient : J'ai rencontré un nombre important de compagnons du Prophète, leurs lectures divergeaient mais elles indiquaient le même sens. J'ai rapporté ces paroles à certains d'entre eux, ils me répondirent qu'il n'y a aucun mal tant que le sens est inchangé. » Ces témoignages semblent conforter la vision selon laquelle le Coran est créé comme le soutenaient les motazilites.

[23] La rédaction du Coran, 2006-2017, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/la-redaction-du-coran.htm

[24] Les versions du Coran et la genèse de la version actuelle du Coran, août 2016, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-versions-du-coran-et-la-genese-de-la-version-actuelle-du-coran.htm

[25] Autour de l'histoire de la rédaction du Coran, Mohammad-Ali-Amir-Moezzi (version pdf), http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/Autour-de-l-Histoire-de-La-Redaction-Du-Coran_Mohammad-Ali-Amir-Moezzi.pdf

[26] The History of the Quran Part 1, by ' Allamah Abu 'Abd Allah al-Zanjani, Translated from Persian by Mahliqa Qara' i (version pdf), http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/History-of-Quran.pdf

[27] Abu Salma Yahia bin Khalaf a dit : Abd al-Aalla a raconté d’après Mohammed bin Ishaak, d’après Abdallah bin Abi Bakr, d’après Amarat, d’après Aicha [1] et aussi d’après Abd al-Rahman bin al-Qassim d’après son père, d’après Aicha qui a dit : « Les versets sur la lapidation et l’allaitement de l’adulte dix fois ont été révélés. Ils étaient dans un document sous mon lit. Quand le prophète est décédé et nous nous sommes occupés de sa mort, un animal domestique [Le mot utilisé en Arabe est « dajjin », défini comme « Volaille ou autre animal domestiqué », probablement une chèvre ou un mouton] est rentré et les a mangés ». Source : Sunnan Ibn Maja, De Ibn Majah, Volume 1, pages 625 et 626  (Hadith 1944).

[28] Des fragments très anciens du Coran découverts à l'université de Birmingham, Clémentine Maligorne, 24/07/2015, http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/22/01003-20150722ARTFIG00367-de-fragments-tres-anciens-du-coran-decouverts-a-l-universite-de-birmingham.php  Note : Selon une datation au carbone 14, ces deux fragments de parchemin seraient vieux d'au moins 1.370 ans, ce qui en fait parmi les plus vieux de l'histoire de l'Islam. Y sont reproduits des versets des chapitres ou sourates 18 à 20 écrits à l'encre en hijazi, un style calligraphique arabe ancien. « Ils sont très proches du Coran d'aujourd'hui, le texte ayant subi peu de modifications » souligne David Thomas.

[29] Trois versets indiquent que le coran a été descendu en une seule nuit, décrite comme étant une nuit bénie (mobarakah) et "la nuit du destin" (laylato al qadr), faisant partie des nuits du mois de ramadan :

 

Allah dit : « nous l'avons fait descendre en une nuit bénie » (sourate adokhan v.3).

Allah dit : « nous l'avons certes fait descendre (le coran) pendant la nuit d'al qadr » (sourate al qadr v.1).

 

Et il a été rapporté que c'était le mois au cours duquel étaient révélés aux prophètes les livres divins (dans le Mosnad de l'imam Ahmed, le "Mo'jam al Kabir" de At-Tabaraniy, le hadith de Wathila Ibnu al-Assqa') que le messager d’Allah a dit :

 

"Les feuillets d’Ibrahim ont été descendus la 1ère nuit de ramadan, la tawrah (torah) a été descendue a 6 passés de ramadan, et l'ingile a été descendu à 13 jours écoules de ramadan et le coran a été descendu à 24 écoules de ramadan"

 

(Sources : Al Mosnad 107/4, Almo'jam al Kabir de At-Tabaraniy 185/22 et Al'allamah al Lohadith. Al-Albani l'a authentifié dans sa Silssilah numéro : 1575)

 

« Qu'on exalte la bénédiction de celui qui a fait descendre le "furqan" sur son serviteur pour qu'il soit un avertisseur à l'univers » (sourate al furqan v.1)

« La révélation du livre vient d’Allah le puissant le sage. Nous t'avons fait descendre le livre en toute vérité. Adore donc Allah en lui vouant un culte exclusif. C’est à Allah qu'appartient la religion pure » (sourate azumar v.1-3)

« Et ceci le coran c'est le seigneur de l'univers qui l'a fait descendre. Et l'esprit digne de confiance (rouh al amine) est descendu avec cela. Sur ton cœur pour que tu sois du nombre des avertisseurs. En une langue arabe très claire » (sourate asu'ara v.192 195)

« Le mois de ramadan au cours duquel le coran a été descendu comme guidée pour les gens et preuves claires de la bonne direction et du discernement » (sourate al baqarah v.185).

 

Il y a eu plusieurs versions du Coran, mais le calife Othman les a toutes brûlés pour ne garder que sa version, la fameuse "vulgate d'Othman" : « Après avoir assemblé le Coran dans un même livre, 'Othmân _ l'émir des croyants _ a brûlé tous les autres exemplaires du Coran avec le consensus de tous les Compagnons ».

Sources : a) http://www.islamophile.org/spip/La-descente-du-Coran.html, b) http://islamhadithsunna.cd.st/pourquoi-le-calife-othman-ibn-affan-qu-allah-l-agree-a-t-il-brule-des--a118031658, c) http://fatwa.islamweb.net/fr/fatwa/42464/ 

[30] Le Codex Parisino-petropolitanus est l'un des plus anciens manuscrits du Coran qui subsistent aujourd'hui. Il est conservé au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Selon François Déroche, la production du manuscrit peut être datée de la fin du VIIe siècle apr. J.-C. (3e quart du 1er siècle après l'Hégire). D'autres auteurs la datent plutôt du début du VIIIe siècle, position que Déroche avait également défendue dans certains de ses travaux plus anciens. D'autres encore suggèrent des dates significativement différentes. Quoi qu'il en soit, le manuscrit est largement reconnu comme l'un des plus anciens manuscrits du Coran existants. Environ 60 % du manuscrit manquent puisqu'il ne reste que 70 des 210 à 220 feuillets qui devaient le constituer. [...] Déroche souligne les nombreuses différences orthographiques [...] tandis que quelques autres sont, selon Déroche, plus substantielles, incluant notamment des variantes non-canoniques.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Parisino-petropolitanus

[31] Les manuscrits de Sanaa retrouvés en 1972 au Yémen sont parmi les plus anciennes versions existantes du Coran. Le texte est daté des deux premières décennies du VIIIe siècle, certains remontant même à la deuxième moitié du VIIe siècle. Ces manuscrits proviennent de 926 Corans. Les manuscrits sont des palimpsestes comportant deux couches. La couche supérieure est conforme au modèle standard du Coran, tandis que la couche inférieure effacée comporte de légères variantes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrits_de_Sanaa

[32] La théorie synergétique, une théorie pseudoscientifique, présentée par Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/TheorieSynergetique.htm

[33] Faut-il croire à tout ? Elie Volf, Benjamin Lisan, Antoine Thivel, Ed. Edilivre, 2008, 425 pages, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/FautIlCroireATout.pdf

[34] Comment je suis passé de la croyance religieuse au scepticisme scientifique ? Benjamin LISAN, le 26/05/2018, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/comment_je_suis_passe_de_la_croyance_religieuse_au_scepticisme_scientifique.htm

[35] Un argument intuitif peut renforcer notre idée que la démarche scientifique n’est ni évidente, ni naturelle est le fait qu’elle n’a été découverte qu’en Occident entre le 16° et le 17° siècle. Or il n’y a pas eu d’évolutions convergentes vers sa découverte dans d’autres autres civilisations.

Se souvenir aussi, par exemple, que la diffusion de l’imprimerie [à caractères mobiles …] a été bloquée, pour des raisons religieuses, dans l’empire ottoman, jusqu’à la fin du 19° siècle. Les théologiens, détenteurs de ce savoir, refusent l’imprimerie au nom du respect de la tradition et du maintien de leur autorité. A leurs yeux, l’écriture arabe jouit d’un prestige immense, comme outil de transmission de la parole de Dieu, et sa pratique manuscrite possède donc un caractère sacré. Enfin, le livre manuscrit occupant une place primordiale dans ce système, les copistes ont rapidement formé une puissante corporation (ils sont 80 000 à Istanbul au XVIIe siècle !), fort peu encline à renoncer à ses revenus. Les sultans ottomans Bayazid II (1485) et Sélim Ier (1515) interdisent donc aux musulmans d’imprimer des textes en arabe dans l’Empire. La première imprimerie, dirigée par un musulman, celle d'İbrahim Müteferrika, à Istanbul, fut abandonnée au bout de quelques années sous la pression des milieux conservateurs (vers 1730). Source :

a) Débuts de l'imprimerie en caractères arabes, https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9buts_de_l%27imprimerie_en_caract%C3%A8res_arabes

b) Pourquoi l'imprimerie apparaît-elle si tard dans le monde arabe ? https://vous-avez-dit-arabe.webdoc.imarabe.org/arts-science/le-renouvellement-de-la-science-arabe/pourquoi-l-imprimerie-apparait-elle-si-tard-dans-le-monde-arabe

[36] Laplace est célèbre pour une boutade par laquelle, devant Napoléon, il aurait relégué Dieu au rang de supposition. Selon Hervé Faye, ce n'est pas Dieu que Laplace traitait d'hypothèse, mais seulement son intervention en un point déterminé : « Comme le citoyen Laplace présentait au général Bonaparte la première édition de son Exposition du Système du monde, le général lui dit : “Newton a parlé de Dieu dans son livre. J'ai déjà parcouru le vôtre et je n'y ai pas trouvé ce nom une seule fois.” À quoi Laplace aurait répondu : “Citoyen premier Consul, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.”

Dans ces termes, Laplace aurait traité Dieu d'hypothèse. […]. Mais Laplace n'a jamais dit cela. Voici, je crois, la vérité. Newton, croyant que les perturbations séculaires dont il avait ébauché la théorie finiraient à la longue par détruire le système solaire, a dit quelque part que Dieu était obligé d'intervenir de temps en temps pour remédier au mal et remettre en quelque sorte ce système sur ses pieds. C'était là une pure supposition suggérée à Newton par une vue incomplète des conditions de stabilité de notre petit monde. La science n'était pas assez avancée à cette époque pour mettre ces conditions en évidence. Mais Laplace, qui les avait découvertes par une analyse profonde, a pu et dû répondre au premier Consul que Newton avait, à tort, invoqué l’intervention de Dieu pour raccommoder de temps en temps la machine du monde, et que lui Laplace n'avait pas eu besoin d'une telle supposition. »

Source : a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Simon_de_Laplace#L'existence_de_Dieu

b) Hervé Faye, Sur l'origine du monde : théories cosmogoniques des anciens et des moderne, 1884 (lire en ligne [archive]), p. 109-111

[37] Extrait d’un texte intitulé « DARWIN S'EST TROMPE : LES ESPECES N'ONT JAMAIS CHANGE », trouvé dans le groupe Facebook « L'évolution n'est pas scientifique », https://www.facebook.com/L%C3%A9volution-nest-pas-scientifique-482355902224845

[38] a) Devant nous le déluge. Les réfugiés climatiques bangladais, ARTE, https://www.arte.tv/fr/videos/078201-000-A/devant-nous-le-deluge/

b) Les damnés du climat, ARTE, https://www.arte.tv/fr/videos/078200-000-A/les-damnes-du-climat/

[39] Just an ordinary person: islamic scripturalism, morality and everyday life in a Kampung tsunami, https://research.vu.nl/files/42111050/chapter%206.pdf

[40] Tectonique des plaques, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaques

[41] Apparitions mariales à quatre petites filles, à l'Île-Bouchard, en décembre 47, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%8Ele-Bouchard#Apparitions_mariales

[42] Stigmates, https://fr.wikipedia.org/wiki/Stigmates

[43] Dissonance cognitive, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

[44] En 1982, je me suis rendu en URSS, pour aider des dissidents (des refuzniks). J’ai été arrêté par le KGB, qui a cherché à me faire peur. Suite à cette expérience, j’ai fait le terrible constat, que sous l’effet de la peur, j’avais tendance naturellement à devenir lâche. En 1982, j’ai compris que j’étais loin d’être Jean Moulin (cela m’a rendu plus humble).

[45] Ce film relate un conflit intérieur qui déchire Jésus, entre sa mission prophétique et le fait qu’il aurait pu choisir une vie de famille heureuse, avec des enfants (et avec Marie-Madeleine, comme épouse). A la fin du film, sur la croix, en train de mourir, il se demande s’il n’a pas fait une erreur.

[46] Liste des versets dans le Coran, des hadiths et prières antijuifs et antichrétiens, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/liste-des-versets-et-hadiths-antijuifs-et-antichretiens-dans-le-coran.htm

[47] Dont les versets du sabre, dont les versets 4.89 et 4.91 (où l’on trouve, d’ailleurs, tout et son contraire) :

4.89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos [au sentier d’Allah], saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur,

4.90. excepte ceux qui se joignent à un groupe avec lequel vous avez conclu une alliance, ou ceux qui viennent chez vous, le cœur serré d'avoir à vous combattre ou à combattre leur propre tribu. Si Allah avait voulu, Il leur aurait donné l'audace (et la force) contre vous, et ils vous auraient certainement combattu. (Par conséquent,) s'ils restent neutres à votre égard et ne vous combattent point, et qu'ils vous offrent la paix, alors, Allah ne vous donne pas de chemin contre eux.

4.91. Vous en trouverez d'autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu'on les pousse vers l'Association, (l'idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s'ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné autorité manifeste.

[48] Dhimmi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dhimmi

[49] Djizîa, https://fr.wikipedia.org/wiki/Djiz%C3%AEa

[50] Selon l’islamologue suisse, d’origine palestinienne, Sami Aldeeb, il y a un lien entre islam et sous-développement :

1) Absence d’esprit critique : tout développement [scientifique et autre] nécessite de l’esprit critique. On ne peut passer du vélo à la voiture, sans critique. La première critique passe par celle de la religion. Or cette critique est perçue comme subversion.

2) Le Coran est très désordonné, ce qui provoque le désordre de l’esprit. Et donc il est appris par cœur, sans réfléchir à son contenu. Il a des centaines de centres d’apprentissage par cœur, dans le monde, mais aucun pour comprendre les textes. Or toute critique du contenu du Coran conduit à la mort.

3) Perte de temps (et d’argent) dans l’inutile : 5 prières par jour, un mois de Ramadan, durant lesquels le musulman ne fout rien.

4) Absence de silence, nécessaire pourtant à la réflexion : à cause des 5 appels à la prière.

6) Recourt au mensonge : Par exemple, on dit que dans la banque islamique, il n’y a pas d’intérêt. Mais aucune banque ne peut fonctionner sans intérêt (sinon, elle fait faillite). En fait, les frais (l’intérêt) de la banque islamique sont 25% plus chers que ceux d’une banque normale.

7) Absence de cohésion sociale [de la communauté musulmane] avec le reste de la société (non-musulmane).

8)  L’islam est construit sur la haine : le musulman répète 17 fois la Fatiha (Sr1.7) (voir mon livre « La Fatiha et la culture de la haine »).

9) l’islam a créé une société d’obsédés sexuels (il n’y a jamais autant de harcèlement des femmes que dans les pays musulmans).

10) Absence de liberté religieuse, qui fait partie intégrante de la liberté personnelle. La peine de mort développe l’hypocrisie. Le citoyen ne se sent plus un élément constructif dans la société. Tout cela provoque la régression sociale des pays musulmans.

Source : Sami Aldeeb : Islam et sous-développement, https://youtu.be/EPKG2QAUoYA

[51] Certaines « bêtises » sont tellement énormes, qu’on se demande si ce ne sont pas des canulars ou des provocations. Comme par exemple :

a) Savez-vous que notre prophète bien aimé Sidna Mohamed sws a été à l'origine de l'ère moderne de l'humanité : Universités, hôpitaux, démocratisation de l'enseignement, émancipation des femmes, justice pour tous, jurisprudence élaborée, chimie, médecine, architecture, etc. ...

b) Vous êtes la race hybride dont parle le coran et la torah. Mi démon, mi humain. Vos ancêtres étaient sous leur vraie réalité, vous avec un regard de chien aimant, vous avez créé un monde de bizounours pour leurrer les gens et leur faire aimer toutes sortes de perversités.

[52] Sr8. 1. Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis : ‹ Le butin est à Allah et à Son messager. › Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants.

Sr8. 41. Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse), si vous croyez en Allah […]

[53] Voir à la fin de ce document, l’annexe : « Des hadiths sur les dérives pédophiles et homosexuelles du prophète Mahomet ».

[54] Les TOC de Mahomet, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Les-TOC-de-Mahomet.htm

[55] Voir l’annexe : « La frénésie sexuelle de Mahomet », à la fin de ce document.

[56] Recension officielle du Coran, https://fr.wikipedia.org/wiki/Othm%C3%A2n_ibn_Aff%C3%A2n#Recension_officielle_du_Coran

[57] Mahomet était-il un gourou ? (version courte), http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Mahomet-etait-il_un_gourou_version_courte.htm

[58] Sa version anglaise est disponible gratuitement sur le web : Understanding Muhammad, Ali Sina, English version, sixth edition, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/Understanding-Muhammad_Ali_Sina_English_version_sixth-edition.pdf

[59] Jim Jones (pasteur), https://en.wikipedia.org/wiki/Jim_Jones & https://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Jones_(pasteur)

[60] David Koresh, https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Koresh

[61] The Role of Psychotic Disorders in Religious History Considered [Le rôle des troubles psychotiques dans l'histoire religieuse considérée], Evan D. Murray ,MARYLAND, Miles G. Cunningham ,MD, Ph.D.Et Bruce H. Price ,MARYLAND, http://neuro.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.neuropsych.11090214 ou http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/The-Role-of-Psychotic-Disorders-in-Religious-History-Considered_appi.neuropsych.pdf

[62] Jésus, Abraham et Moïse étaient-ils psychotiques ? Clément Guillet, http://m.slate.fr/story/115853/jesus-abraham-moise-psychotiques

[63] Les décisions absurdes, T1, T2, T3, Christian Morel, PUF.

[64] Ulugh Beg, prince-astronome, gouverneur de Samarcande, a fait édifier un observatoireastronomique, au début du XVe siècle, dans cette ville. Il y travailla et enseigna avec quelque 70 mathématiciens et astronomes, dont Qadi-zadeh Roumi, al-Kachi et Ali Quchtchi, aboutissant à la publication des tables sultaniennes. Mais il s'était fait des inimitiés en donnant plus de poids à l'observation qu'au témoignage d'Aristote. Il avait fait scandale avec une fête, à l'occasion de la circoncision de son fils, où il y avait du vin. Mais ce n'est qu'après son assassinat (1449) que des intégristes eurent une occasion de raser l'observatoire. Source : Observatoire astronomique d'Ulugh Beg, https://fr.wikipedia.org/wiki/Observatoire_astronomique_d'Ulugh_Beg

[65] Al-Din, l'astronome officiel de l'empire, à l'initiative de construction d'un observatoire astronomique, voit une comète depuis son observatoire, il pense que c'est un présage qui annonce une prochaine victoire militaire de l'Empire ottoman. Cependant, cette prévision était fausse, l'Empire ottoman perd cette bataille, et sous la pression de son entourage, le sultan Murad III décide la destruction de l'observatoire en 1580. Cet observatoire ne sera en fonction que durant 2 à 3 ans de 1577 à 1580. Source : Observatoire de Constantinople (d’Istanbul), https://fr.wikipedia.org/wiki/Observatoire_de_Constantinople

[66] Une hypothèse personnelle est que comme il n’y a jamais eu séparation du pouvoir religieux du pouvoir politique (temporel), en Islam, cela alors encore accrut le pouvoir religieux (sur les consciences, sur toutes les décisions politiques ….).

[67] « 80% des jeunes musulmans qu’on a interrogés considèrent que la religion a raison contre la science » [en France]. Olivier Galland, sociologue, directeur de recherche au CNRS, a coordonné avec Anne Muxel une enquête auprès de 7 000 lycéens de 23 lycées en France, pour évaluer le degré de radicalité de leurs opinions, et en comprendre les ressorts.

Sources : a) "L'effet islam" dans la radicalité des jeunes, selon Olivier Galland, https://www.youtube.com/watch?v=T9tUVXnHYFc  

b) Olivier Galland : « L’"effet islam" explique mieux la radicalité que des facteurs sociaux » [tels que discriminations, pauvreté ...], , Par Sonya Faure et Thibaut Sardier, 4 avril 2018, https://www.liberation.fr/debats/2018/04/04/olivier-galland-l-effet-islam-explique-mieux-la-radicalite-que-des-facteurs-sociaux_1641050

[68] Alexandra Laignel-Lavastine, Pourquoi serions-nous encore prêts à mourir ? Cerf, 2017, pages 60-61.

[69] « Aujourd'hui, cet islam politique remet en question toute vision scientifique qui s'inscrit dans la globalité et dans la durée : Einstein, par exemple, qui propose un cadre de pensée globale pour l'Univers, est rejeté de même que Darwin, qui, avec la théorie de l'évolution, explique la diversité du vivant à travers les âges. Dans les années 80, mes étudiants contestaient la Théorie de la relativité, le fait que la vitesse ne pouvait pas avoir une vitesse finie, on était dans l’ordre de l’infinie puisque la lumière, c’est quelque chose qui est le signe divin sur Terre […] Le mot clé des islamistes, c’est la certitude [capital de la foi], qui empêche l’esprit critique. L’islam politique considère le doute comme dangereux pour le croyant. Pour eux, la science ne peut être autonome et doit être reliées (voire soumise) au religieux. Cette pensée [islamiste] est une prison intellectuelle qui empêche le doute et la remise en cause des théories établies. Par là même, elle bloque l'inventivité et l'innovation […] », Faouzia Charfi, physicienne tunisienne, qui enseignait la physique à l'Université de Tunis. Sources : a) Faouzia Charfi : "L’islam politique ne reconnaît pas la pensée rationnelle", Rachel Mulot, 22.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-l-islam-politique-ne-reconnait-pas-la-pensee-rationnelle_122272, b) Faouzia Charfi, physicienne : "l'extrémisme remet en cause l'universalité de la science", Azar Khalatbari, 24.03.2018, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/faouzia-charfi-physicienne-l-extremisme-remet-en-cause-l-universalite-de-la-science_122244

[70] Pour le physicien pakistanais, le Dr. Pervez Amirali Hoodbhoy, le problème du marasme scientifique en terre d’islam est dû à : « l’attention et le sérieux accordés aux charlatans, escrocs et religieux », « L’exigence de prendre en considération la religion en tout, science comprise, ce qui étouffe l’esprit critique », « L’importance de la mémorisation dans l’enseignement, influencée par celle des textes religieux à connaître par cœur et à psalmodier. « On demande à l’étudiant de reproduire des phénomènes scientifiques plutôt que de les analyser et de les comprendre par le raisonnement ». « L’islam débat du sexe des anges (ou des djinns). Il pense idéologie et politique. Il spécule mais n’analyse pas. Il pense « puissance », plutôt que progrès, supériorité à démontrer plutôt que crédibilité à acquérir. Il rêve de pouvoir par le Savoir, croyant que le Savoir est dans le Coran ». Sources : a) Dr. Hoodbhoy, interviewé par le Dr. Stefano Bigliardi, traduit de l'italien à l’anglais et paru dans la revue Newsline de juillet 2017, b) http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=216657

[71] http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Mahomet-etait-il_un_gourou_version_courte.htm#_ftn6

[72] Ibid.

[73] Le mutazilisme, ou mu‘tazilisme mais aussi Al mu'tazila, est une importante école de théologie musulmane ('Aqîda) apparue au viiie siècle. Elle s'oppose aux écoles de théologie aujourd'hui dominantes comme l'asharisme, le maturidisme ainsi que d'autres écoles plus littéralistes comme l'école de théologie du hanbalisme. Vivement critiqué par les courants salafiste et wahhabite, le mutazilisme est aujourd'hui peu représenté dans la communauté musulmane, bien qu'il en fut autrefois un courant majoritaire, notamment durant une période du califat des fatimides. Il réfute l'aspect incréée du coran, jugeant cette considération comme irrationnelle. Il met en avant le libre arbitre, place l'amour et l'ascétisme au centre de la recherche spirituelle de l'être humain, et rejette tout dogmatisme religieux. La recherche scientifique et la philosophie y ont une place prépondérante. des oppositions se font entendre à la fin du ixe siècle par la madhhab acharite fondée par Abu-l-Hasan Al-Ashʿariy, puis par l'école maturidite. Le calife al-Mutawakkil abandonna le mutazilisme et revint à la doctrine dit "traditionnelle", qui était en train de donner naissance au sunnisme. Le mutazilisme sera de nouveau écarté à l'arrivée des Turcs seldjoukides. « À partir du milieu du xie siècle, la théologie sunnite, plus orthodoxe, l'avait définitivement emporté. »2 Le mutazilisme déclina entre le xie et le xiiie siècle. Le mutazilisme a été interdit, ses livres brûlés, et on ne connaissait plus sa doctrine que par les textes des théologiens traditionalistes qui l'avaient attaqué.

Source : Mutazilisme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutazilisme

[74] Ijtihad, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ijtihad

[75] Finalement, il y a quoi dans le Coran ? Rachid Benzine et Ismaël Saidi, Editeur La boite à pandore, 2017.

[76] Attention, on ne touche pas au Sahih Al Boukhari ! Propos recueillis par Chaimae Oulha, La Dépêche du Maroc, 20 octobre 2017, https://ladepeche.ma/attention-on-ne-touche-pas-au-sahih-al-boukhari/

[77] Quand le livre "Sahih Al-Boukhari: Fin d’une Légende" déclenche une pagaille à la Foire du livre de Tunis, par Rihab Boukhayatia, 12/04/2018, https://www.huffpostmaghreb.com/entry/quand-le-livre-sahih-al-boukhari-fin-dune-legendedeclenche-une-pagaille-a-la-foire-du-livre-de-tunis_mg_5acf8721e4b077c89ce64014

[78] Un chercheur critique sévèrement les hadiths du prophète sur Beur Tv (Vidéos), 25 décembre 2017, http://dia-algerie.com/chercheur-critique-severement-hadiths-prophete-beur-tv-videos/

[79] Polémique/Des intellectuels soutiennent l’islamologue Said Djabelkhir, 26 décembre 2017, https://www.algerie-focus.com/2017/12/polemique-intellectuels-soutiennent-lislamologue-said-djabelkhir/

[80] Bukhari 3, 34, 310.

[81] Tabaqat v8 p157.

[82] Mahomet et ses hommes avaient tué le mari de Juwairiya dans un raid sans motif. Elle était fille du chef des Banu Mustaliq et une princesse parmi les siens. Elle se retrouvait esclave et propriété d'un des bandits de Mahomet. Néanmoins, à cause de sa beauté, le saint Prophète lui offrit de la « libérer » à condition de l'épouser. Cf. Psychologie de Mahomet et des musulmans, ibid, page 77.

[83] http://www.quransearchonline.com/HTML/Biography/ilyref/jawairiaraz.html

[84] Bukhari, 7, 63, 182.

[85] Notes : a) ces vêtements faisaient certainement partis du butin pris à cette même fille ou à d'autres de sa tribu.

b) Jauniyya devait être encore une enfant pour avoir une nourrice.

[86] Ibn Sa'd, Tabaqat vol 8, p195.

[87]  Publié par Entesharat-e Elmiyyeh Eslami Téhéran 1377 de l'Hégire. Tafsir et traduction en farsi par Mohammad Kazem Mo'refi.

[88] La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Ed. Tatamis, 2015.

[89] Tabari, Mohammed sceau des Prophètes, Sindbad, p333.

[90] Examen de plusieurs sectes et gourous, Benjamin LISAN, le 24/05/2018, http://www.doc-developpement-durable.org/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/Examen_de_plusieurs_sectes_et_gourous.htm

[91] La psychologie des gourous, Benjamin LISAN, http://benjamin.lisan.free.fr/AssoLutteContreCephalee/psychologieDesGourous.htm

[92] Mahomet était-il un gourou ?, Benjamin LISAN, le 30/05/2018, http://www.doc-developpement-durable.org/site_islam/Mahomet-etait-il_un_gourou_version_courte.htm

[93] Liste des expéditions de Mahomet, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_exp%C3%A9ditions_de_Mahomet