solution des problèmes du mouvement pro-Tibétain français

 

 (ou tentative de solution des problèmes du mouvement pro-Tibétain français).

 

B. LISAN, 7/10/04

 

 

1) Exposé des problèmes :

 

Voici quelques problèmes emblématiques.

 

a) problèmes d'ego et de conflit de personnes :

 

1er cas  :

 

Une association refuse durant la tournée du GU CHU SUM, à une autre association de participer  pleinement à l'organisation de cette tournée, dans la ville ou la région où deux associations co-existent, pour la raison que la dirigeante de l'autres association aurait  commis des actes décrédibilisant la cause (ou aurait menti contre l’autre responsable ( ?)).

 

2° cas :

 

Lors de l'organisation de réunions pour la mise en place d'un réseau d'associations

pro-Tibétaines,  On n'a pas invité certaines associations, pour les raisons suivantes :

 

a) l'association serait trop petite ou peu active _ tel que SOS Tibet,

 

b) problème de conflit de noms entre 2 associations sur la même région

 

   _ non invitation de France-Tibet Nord-Pas de Calais,  car conflit avec association locale Tibet 59/62.

 

c) non clarification sur l'organigramme d'une association ici France-Tibet _ relations entre France-Tibet National et Maisons des Himalayas - France-Tibet  Nord-Pas de Calais.

 

d) l'association est trop récente _ non invitation d'Etudiants pour un Tibet libre (filiale de SFT Monde). Elle devrait ou devra attendre 1 an.

 

e) on se demande si on devrait inviter aussi les associations purement humanitaires (tels Dons et Actions pour le Tibet, SolHimal ...). En effet, on pense qu’elles seraient de peu d'apport, pour la résolution politique du problème Tibétain. (elles seraient même un boulet, car risquant d'augmenter le nombres de participants aux  réunions,  et donc rendant ces derniers plus difficile à gérer, et le dialogue et les négociations, plus difficiles à accélérer).

 

f) le manque de crédibilité de certaines associations (dirigées par des farfelus irresponsables, dont les actions aventureuses décrédibiliseraient la cause du Tibet).

 

Ces raisons ne sont, en fait, pas clairement et officiellement avancées.

 

g) Des raisons aussi de peur et de défiance, voire de pouvoir, concernant l'autre association concurrente _ soupçonnée par sa structure et ou ses alliances, de vouloir gagner des voix _ cela serait le cas pour France-Tibet ( ?) et de sa présidente Marcelle Roux ( ?).

 

b) problèmes de diffusions de rumeurs, d'accusations graves et manque de bonne volonté pour les résoudre :

1er cas : Accusation de détournement d'argent contre 1 ou 2 personnes du Sud de la France. Puis, non fourniture de pièces justificatives depuis 4 ans, par les accusés, au trésorier accusateur, qui les réclame. Menace de procès lancés par les accusés. Puis peur des accusateurs de cette menace, poussant alors les accusateurs à continuer à accuser dans l'ombre.

 

Note: dans ce dernier cas, j'ai moi-même  fait l'erreur de croire et de colporter la rumeur, sans vérifier si les accusateurs étaient suffisamment courageux et disposaient de preuves suffisantes, pour continuer à maintenir leur accusation.  Je me suis excusé publiquement ensuite auprès des accusés.

 

2° cas : accusations graves portées contre un dirigeant d'une ONG pro-Tibétaine, d'être "un agent des chinois". Pas de réelle preuve, en fait. Mais surtout, le plus important, aucune bonne volonté de chaque côté, de celle de l'accusateur ou de celle l'accusé (chacun diffusant des rumeurs sur l'autre ou les accolytes de l'autre, depuis presque 10 ans !!!).

 

c) problèmes de pré carré :

 

1er cas : un organisateur d'une marche importante pour le Tibet, ne veut plus qu'un autre puisse organiser une autre marche aussi importante pour le Tibet. Et de plus, il le dit à l’autre (!).

 

2° cas : un organisateur de concert et de festival, ne veut pas que l'autre puisse aussi organiser indépendamment un autre et nouveau festival. Seule la 1er association qui a l'habitude d'organiser des concerts en France, seule elle aurait le droit d'organiser des concerts  et des festivals, en France et pas l’autres (en tout cas, toute cette discussion se résume à l’un disant à l’autre  « je ne peux pas et je veux pas t’aider dans ton projet »).

 

d) problème de non concertation entre associations pour des actions concurrentes :

 

Ce dernier problème (moins important) est d’ailleurs, lié à l'échec, début printemps 2004, de la mise en place,  d'un réseau de coordination des actions, de diffusion de l'information entre assiociations  pro Tibétaines en France, cette année.

 

Voici le cas le plus récent de non concertation entre associations :

 

. Le 24 décembre 2004, participation de militants pro-Tibétains, avec des drapeaux Tibétains, lors du Semi-marathon Paris-Versailles.

. Le 25 septembre 2004, marche pour le Tibet, à Valence, organisé par Don et Action pour le Tibet.

. Le 25 septembre 2004, marche pour le Tibet, au Mont-Ventoux, organisé par France-Tibet Sud Languedoc etc ...

 

Pas de coordination entre ces associations pour les dates, surtout pour les 2 dernières.

 

 

2) Solution (quelques idées) :

 

Ce ne sont que quelques idées.

 

a) face aux problèmes de bonnes volontés, d'accusations, de conflit de pouvoir :

 

- rappel de logique et de bon sens :

 

. rappeler pourquoi on est-là, cad défendre la cause du Tibet. Et donc pour être plus efficaces et pour éviter les divisions (et conflits ...) entre nous, qui nous rendent totalement inefficaces pour cette cause, il nous faut être plus unis.

 

. plutôt qu'enrégimenter toute proposition ou action _ pour le réseau ou dans son cadre _,  par des structures et des procédures lourdes et contraignantes (supprimant ou décourageant toute initiative  individuelle et toute liberté d'entreprendre (°) ), cela par peur des dérives, de tout ce qui  décrédibiliserait la cause Tibétaine,  je propose qu'on fasse jouer les mécanismes suivants, entre nous :

 

a)         les mécanismes symbiotiques :

 

. d'entraides mutuelles, entre personnes et associations, par brainstorming, échanges d'idées et d'infos, de critiques, d'avis entre nous _ par exemple, par échanges d'émails  entre nous, par le forum mis en place sur le site la Gazette Tibétaine, qui a un moment donné, se proposait de centraliser toutes les informations, évènements, avis sur la cause. (entraide par exemple lors de l'organisation d'une manif, d'un concert, façon de se concerter avant pour éviter de se faire des concurrences négatives ...).

 

b)         les mécanismes d'émulations positives :

 

. faire jouer aussi la concurrence (mais dans un cadre courtois, légal, "sportif" et positif) entre associations, pour la production des idées. Les mettre en concurrence, afin de produire les meilleures idées. Celui qui aura eu les idées les plus solides, les plus sérieuses etc ... pour un concert, une marche etc ... pourrait, par exemple, avoir l'attribution maximum des aides financières possibles ou d’autres aides, pour ce type d'évènement (bref, une possible idée à discuter).

 

En effet, le dynamisme d'un mouvement se caractérise par sa capacité d'imagination, sa capacité à "créer de l'évènement", sa capacité à se renouveler sans cesse.

 

Note :  Sur le site de la gazette, on pourrait créer par exemple une bourse aux idées, des  concours etc ... (je ne sais.  A discuter ensemble).

 

Il faut rester ouverts aux idées des autres, sans a priori (sans avoir la certitude de la supériorité de ses idées; par exemple, même si l'on ne comprend pas au premier abord, on ne doit pas rejeter à priori).

 

Note: face aux nouvelles idées, par expérience, je sais qu'il y a toujours des critiques  et résistances. Mais la critique (positive) et le débat sont nécessaires, positifs et utiles.

 

Adopter ces nouvelles attitudes demande un changement de mentalité, ... pas facile. Mais cela serait un gage de réussite du réseau et de sa coordination.

 

- Rappel de la loi :

 

  Rappeler que selon le droit français, qu'accuser sans preuve, c'est risqué d'être condamné pour diffamation. (Soit se taire à jamais, si on n'a pas de preuve, soit s'excuser publiquement si l'on a diffusé en toute bonne foi, une fausse information). On pourrait rajouter une menace et une clause de sanction du réseau, si la personne a une  attitude malveillante prouvée, destinée à nuire à une autre personne ou association.

 

Quant aux personnes qui en toute bonne foi, font preuve de (ou sont) paranoïa(ques), les inciter,  alors gentiment mais fermement, « à se  faire soigner » (pas facile).

 

- Rappel de règles d'équité entre associations :

 

  (et aussi règles d'honnêteté entre associations)

 

. Contre la peur que la nébulosité de la structure de l'association concurrente, puisse servir sa volonté de pouvoir et lui permettre de gagner déloyalement des voix, le "réseau" doit alors demander, à l’association mis en cause, de préciser totalement sa structure et ses liens juridiques éventuels avec d'autres associations partenaires. Cette association interrogée doit alors se plier à cette demande et y répondre honnêtement.

 

Note :  Pour éviter les conflits qui nous divisent, on se doit d'être honnêtes entre nous, dans nos intentions et entre associations. Par exemple, si on demande à l'association concurrente de dévoiler toute  sa structure, et si soi-même on a une structure équivalente, on se doit aussi de la dévoiler. Ce qui évitera bien des paranoïas et bien des procès d'intentions. (je pense au cas du conflit de Jean-Paul Ribes et de Marcelle Roux).

 

Note : sinon, avant d'accuser de paranoïa, se poser la question, de comprendre le pourquoi de celle-ci.

(pas facile).

 

En conclusion :

 

Il faut quelqu'un (un coordinateur) ou quelque uns (un Conseil d'Administration du réseau)

 

a) rappellent aux membres du réseau :

 

. les règles de logiques et de bon sens,

. le rappel de la loi (dans le cas d'une volonté manifeste de nuire à autrui),

. et enfin aux "paranoïaques" de "se faire soigner" (pas facile à dire).

 

b) qui diffuse l'info de toutes les associations à toutes les autres,

 

c) qui fasse travailler en concertation les associations (quand elles risquent d'être en concurrence négative).

 

mais qui les laissent libres, pour tout le reste.

 

Il faudrait alors un coordinateur du réseau qui ait aussi des talents d’organisation (de plus, il serait bien organisé, informatiquement, au niveau de ses archives, classement ...).

 

Il aurait des outils et méthodes à sa disposition, y compris informatiques, qui l'aideraient :

 

. à diffuser l'info

. et à coordonner les actions (quand elles risquent d'être en concurrence négative).

 

En finale, je préconise l’imagination et l’entraide pour dynamiser (booster) le réseau.

 

(°) et parce que les "dinosaures", les sociétés aux procédures administratives lourdes tels que Byzance, l’URSS, ... ont toujours fini à la longue par disparaître de la planète.