A Nicolas Hu…t

 

Tu tais l’aigle dans le ciel, tu étais loin dans l’azur,

le préféré des Dieux, le favori de l’Olympe,

le fils aimé, tu étais tout et je n’étais rien,

condamné à l’humilité d’une tâche absurde

dans la grisaille d’un bureau terne

et à la fatalité d’une existence

sur laquelle tu n’a prise,

rêvant encore et toujours de pays lointains

de beaux ciels bleus ensoleillés

où tout le monde serait heureux.