Elle
nous fait tous tourner en bourrique
Les
tourniquets tournoyants tourbillonnaient en hurlant,
La
roue de la vie tournaient trop vite, comme un moulin endiablé et frénétique
qui
a perdu la boule d'un régulateur de Watt cosmique.
Les
enfants riaient à gorges déployés, à en perdre haleine.
Tout
s'était emballé, les freins avaient perdus les pédales.
Les
cris angoissés s'approchaient aiguës et s'éloignaient graves de plus en plus
vite.
Le
monde avait perdu la tête et se promenaient à l'envers.
Les
derviches tourneurs en métaux et poteries se taraudaient l'esprit sans fin.
Le
manège dépassait les limites ds territoires inconnus.
"Merry
go round" va court, tourne, ne te retourne point, vole, envole toi vers
l'infini.
L'horloge
du cargo de la vie se détraquait à l'île du diable de Tasmanie.
Le
passé devenait présent. La future sortie des existences était au fond de
l'espace.
Le
temps dépassait les murailles des sons étouffées et feutrées.
Tout
était accompli.
Paris, le 14 Septembre
1994