Hymne à
la naissance de Raphaël Ollivier
Dans
la mer immense des gerbes huppées,
Les
moissons irisées et dorées furent coupées.
A
l'aube nostalgique de l'automne,
Dans
le doux silence qui chantonne,
Les
feuilles aux couleur de sienne,
Tourbillonnaient
comme amours passés.
Les
moments partagés, (très) passés
Furent
vôtres, nôtres, tiennes, siennes.
Bientôt
s'approcheraient les promesses des jours meilleurs.
Raphaël
venait à nous comme une douce chaleur.
Voici
l'instant de Noël où l'enfant rayonne de bonheur.
Paris le 24 Octobre 1994.