Autant en emporte le
temps,
Tout
se désagrège dans les sables du désert de Gobi ... comme les murailles de
Samarkande.
Tout
s'en va au vent, comme la poussière de sable. Ou comme pluie d'étoiles dans le
grand mouvement immuable du big~bang.
Il
est d'insidieux vitriols dont on ne se remet point.
Il
y eu un petit enfant qui au bord de l'océan sur les rochers couverts d'écume et
de larmes des flôts, rêvait aux étoiles et à de belles choses.
L'air
de la nuit, enrobait d'une fraiche caresse tous objets, les joues fièvreuses et
les ombres de la nuit fuligineuse.
Tout
respirait d'une sérénité sans nom et tout inspirait au repos éternel.
L'espoir
était comme les phares de la jetée, comme une lumière dans la nuit.
Il
était un petit enfant qui rêvait de tout donner, de tout sacrifier à l'objet de
ses pensées.
Sa
tête était remplie d'étoiles.
Le
Vent du temps a tout emporté.
Benjamin, Bruxelles le 4 Février 1993.