Comme un oiseau
Le temps n’eut plus
de prise, sur Aïlite,
Les ciels s’ouvraient
à lui comme après l’orage,
La fumée de la terre
se levait de la plaine.
Des nuées ardentes
parsemaient ça et là le ciel,
comme de vaste
fenêtres sur un au-delà éblouissant.
Les oiseaux
tourbillonnaient dans l’immensité,
amorçant des vrilles
apparemment fatales,
qui toujours se
redressaient au dernier instant...